#ladydarkglam poetry 29/8/17
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ladydarkglam · 7 years ago
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À toutes ces choses faiseuses de vie et diseuses de mort "Au temps qui passe doucement Aux doucements qui n'ont plus le temps Aux flammes qui brûlent l'alcove de ma peau À cette peau qui n'est faite que de cendres et de flammes À l'éphémère de mes nuits brodées d'amnésie dentelées Aux dentelés de mes insomnies fuyant mes jours éphémères Aux rivages sans visages que le sel d'hier Au hier qui est aujourd'hui clandestin rivage Aux murs érigés à contresens d'une liberté À la liberté capitonnée en ornières de murs Au silence des augures de cire de chandeliers de mon église À l'église que je ne connaîtrai jamais qu'au souffle du silence Au soir de l'aube qui s'enfuit en tombant les larmes Aux larmes que j'ai versées en chapelet d'un soir Aux contours de mon ombre qui de dessine en nuages Aux nuages des embruns d'une plume sans contours Au crépuscule de mes rêves d'innocente enfance À l'enfance que qui s'est égarée éclipse crépuscule Aux plaies de chair et de sang en mon coeur Au coeur de de cette chamade battant plaies Aux miroirs brisés d'avoir perçu l'interdit À l'interdit geôlier d'une psyché d'un autre miroir Aux bris de vie qui ne furent que moussons Aux moussons de sanglots que recèlent les bris À la lune des enfants sans le charme d'une fée Aux fées que seuls les contes récitent à la lune Aux espérances abandonnées au gré des vents Aux vents qui n'ont soufflé que lie d'espérances Aux étoiles de ce berger perdu sur la lande À la lande des plaines vierges de toutes étoiles Aux puits vides d'une l'âme de fond d'exil À l'exil de moi-même les yeux à fleur de puits À l'encens qui se consume en effluves Aux effluves boisées qui n'ont été qu'encens Aux souffrances reliées en dorures d'acier À l'acier de ces barreaux chantres de souffrances Aux odes sans lyrisme que tristes refrains Aux refrains d'autrefois que destin d'une ode Aux promesses trahies d'un Éden de paradis Au paradis chimérique de mirages de promesses Aux roses fanées de lice pour un sacrifice Aux sacrifices de rituels et pétales de roses À la tentation assassine d'embrasser folie À la folie de mon esprit pécheur de l'originelle tentation À la magie des runes noires de mon existence À l'existence de mes mémoires carmines sans magie À la mort que j'entends murmurer au loin Au loin si près que tout ici est sortilège de mort À toutes ces choses et ces instants déposés sur un fil Au fil ténu de ce qui nous fait aussi choses et instants Faiseuses de vie et diseuses de mort Faiseuses de mort et diseuses de vie Au temps qui passe doucement Aux doucements qui n'ont plus le temps." ©Gisèle-Luce de Christian-James
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ladydarkglam · 7 years ago
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À toutes ces choses faiseuses de vie et de mort "Au temps qui passe doucement Aux doucements qui n'ont plus le temps Aux flammes qui brûlent l'alcove de ma peau À cette peau qui n'est faite que de cendres et de flammes À l'éphémère de mes nuits brodées d'amnésie dentelées Aux dentelés de mes insomnies fuyant mes jours éphémères Aux rivages sans visages que le sel d'hier Au hier qui est aujourd'hui clandestin rivage Aux murs érigés à contresens d'une liberté À la liberté capitonnée en ornières de murs Au silence des augures de cire de chandeliers de mon église À l'église que je ne connaîtrai jamais qu'au souffle du silence Au soir de l'aube qui s'enfuit en tombant les larmes Aux larmes que j'ai versées en chapelet d'un soir Aux contours de mon ombre qui de dessine en nuages Aux nuages des embruns d'une plume sans contours Au crépuscule de mes rêves d'innocente enfance À l'enfance que qui s'est égarée éclipse crépuscule Aux plaies de chair et de sang en mon coeur Au coeur de de cette chamade battant plaies Aux miroirs brisés d'avoir perçu l'interdit À l'interdit geôlier d'une psyché d'un autre miroir Aux bris de vie qui ne furent que moussons Aux moussons de sanglots que recèlent les bris À la lune des enfants sans le charme d'une fée Aux fées que seuls les contes récitent à la lune Aux espérances abandonnées au gré des vents Aux vents qui n'ont soufflé que lie d'espérances Aux étoiles de ce berger perdu sur la lande À la lande des plaines vierges de toutes étoiles Aux puits vides d'une l'âme de fond d'exil À l'exil de moi-même les yeux à fleur de puits À l'encens qui se consume en effluves Aux effluves boisées qui n'ont été qu'encens Aux souffrances reliées en dorures d'acier À l'acier de ces barreaux chantres de souffrances Aux odes sans lyrisme que tristes refrains Aux refrains d'autrefois que destin d'une ode Aux promesses trahies d'un Éden de paradis Au paradis chimérique de mirages de promesses Aux roses fanées de lice pour un sacrifice Aux sacrifices de rituels et pétales de roses À la tentation assassine d'embrasser folie À la folie de mon esprit pécheur de l'originelle tentation À la magie des runes noires de mon existence À l'existence de mes mémoires carmines sans magie À la mort que j'entends murmurer au loin Au loin si près que tout ici est sortilège de mort À toutes ces choses et ces instants déposés sur un fil Au fil ténu de ce qui nous fait aussi choses et instants Faiseuses de vie et diseuses de mort Faiseuses de mort et diseuses de vie Au temps qui passe doucement Aux doucements qui n'ont plus le temps." ©Gisèle-Luce de Christian-James
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