#la graviere

[rooseveltrecords]

Sydney Valette (FR) + (Karl Kave) & Durian (CH) // La Gravière // Genève // 04.10.2024

Artwork Mathilde Veuthey

[sweetie-wonders]

[nordleuchten]

I have at the Same time received a proposal from M. John Gravier who pretends to have a Claim on a part of my property near the City, and offers to purchace the whole at the Rate of 84000. Dollars or to become Owner of one half in an association for which he will make a payment of Hundred Slaves. The first is underrated and inconvenient, the Second essentially inadmissible.

Marquis de La Fayette to James Madison, November 15, 1806

And yes, La Fayette underlined the word "essentially" in his original letter to Madison in order to get his point across.

“To James Madison from Marie-Joseph-Paul-Yves-Roch-Gilbert du Motier, marquis de Lafayette, 15 November 1806,” Founders Online, National Archives, https://founders.archives.gov/documents/Madison/99-01-02-1076. [This is an Early Access document from The Papers of James Madison. It is not an authoritative final version.] (01/21/2024)

[dagonet]

La Cité de la peur, une comédie familiale (1994) réal. Alain Berbérian

[drunkasaurus]

Gravel Landscape Photo of a large mediterranean backyard gravel water fountain landscape.

[justynaandrzejewska]

hossegor la graviere

[ernestinee]

Ça ne sert à rien de lire ce qui suit, je le note surtout pour me souvenir de mon état qd je relirai tout ça en janvier prochain.

Tout a commencé par une vieille voiture jaune, apparemment rare, que l'homme veut retaper.

La voiture est en ce moment garée dans l'abri de jardin. Pour qu'elle soit garée là, on a enlevé tous les outils, vélos etc. et on les a mis sous l'abri à bois que j'avais construit seule l'année dernière souvenez-vous j'avais fait un billet tellement j'étais fière d'avoir fait ça pour y ranger le bois. Bah c'est rempli d'outils, de vélos, de motos, d'un quad, et de zéro bois.

Donc on a fait une grande dalle de béton devant l'abri de jardin. Ça n'a l'air de rien mais ça demande de:

- Faire un trou: retirer la terre sur 30 cm. Stocker cette terre, le tas est immense.

- commander des tonnes de graviers et de sable, qui seront livrés à l'avant de la maison alors que l'abri de jardin est à l'autre bout du terrain.

- déplacer ces tonnes de graviers et de sable vers l'arrière du jardin. Des brouettes et des brouettes.

- stocker 50 sacs de ciment de 25kg chacun au sec. Donc dans l'entrée de la maison parce qu'il y a rien de sec à l'extérieur et l'abri de jardin est envahi par la voiture. Donc enlever de cette entrée le meuble, le porte-manteaux, les manteaux, les chaussures, les trucs qu'on trouve dans une entrée de maison. Donc avoir tout ça en vrac dans la maison.

- Remplir la moitié du trou d'une sorte de gravier fin qui s'agglutine qd on l'écrase. Écraser tout pour que ce soit bien plat. Mettre un plastique au dessus.

- Aller chercher une bétonnière (elle a 50 ans) avec la remorque. 1h de route. Pire trajet de ma vie, je vais faire de la tachycardie si j'y repense. Et je ne parle même pas de comment on l'a mise dans la remorque. Il va falloir faire le chemin inverse qd on va la rendre, ça me rend déjà malade.

- faire du béton. 10 pelles de graviers+ 8 pelles de sable + un seau de ciment+ 1/2 seau d'eau. Puis transporter cet amas dans le trou. 15 cm d'épaisseur de béton à mettre de niveau et à lisser. Des brouettes et des brouettes.

- laisser sécher.

Dans deux semaines, la dalle durcie pourra accueillir sa voiture. Du coup l'abri de jardin pourra retrouver les vélos, le quad, les motos, les outils,etc.

Du coup mon abri pour le bois pourra accueillir du bois. Qui poireaute sans abri depuis mars dernier.

Alors. Le tas de terre. L'immense tas de terre. Il y a un projet qui est de décaisser un sentier pour l'instant en graviers, se débarrasser de tout ça et y mettre la terre toute propre du fameux tas. L'autre projet est de laisser les graviers et se débarrasser de la terre mais je sais qu'un jour on fera ce sentier en herbe et on devra acheter de la bonne terre. Alors que là, elle est là. Donc ça va me casser les couilles mais ce sentier est le prochain projet d'envergure. Un sentier de 60m de long, pour que la voiture jaune puisse aller et venir de son abri jusqu'à la route - quand elle roulera. A l'emplacement des roues, on va mettre des dalles creuses pour que l'herbe continue de pousser mais que le sol ne s'écrase pas, et éviter les grosses flaques. En gros, il va falloir creuser sur 20 cm de profondeur, mettre 10 cm de stabilisé, puis 5 cm de terre puis les dalles creuses, et remplir ces dalles de 5 autres cm de terre, puis semer de l'herbe. Je veux aussi que ce soit un couloir pour que les animaux du champ en face de la maison puissent rejoindre la prairie de l'autre côté de la maison quand les tracteurs sont dans les champs. Tous les voisins ont des chiens, il n'y a que chez moi que la faune est tranquille (à en croire par la quantité de lapin et de hérissons qui se réfugient).

Autre projet plus sympa et rapide pour cet automne, refaire un gazon, pcq là ça a été le chantier trop longtemps. Et aussi, planter des bulbes de crocus dans l'herbe.

Faire des abris pour les hérissons déjà maintenant avec les feuilles mortes, pour augmenter la quantité de bestioles à ces endroits là.

Élaguer le chêne en janvier.

Délimiter un nouveau sentier de brouette pour la gestion du bois l'année prochaine. Pcq on va recevoir 8 stères à fendre courant février.

[coovieilledentelle]

C'est ça la vie. l'amour. courir pieds nus. Savourer quand l'herbe est douce. Accepter le gravier et parfois le verre pilé. Et se dire qu'on avance malgré tout, quelle que soit la surface. Les écorchures cicatrisent quand même.

[iranondeaira]

"De l'autre oreille, j'entends le bruit amplifié de la vague qui passe et repasse sur le gravier. C'est le plus vieux bruit du monde, il est là depuis les premiers âges de la terre. Il y était quand personne ne pouvait l'entendre. Il a mis des millions d'années avant de se glisser dans une ouïe."

Erri De Luca

[drawdownbooks]

Diagramming Modernity: Books and Graphic Design in Latin America, 1920–1940 This massive publication offers the first comprehensive panorama of the Latin American illustrated book between the 1920s and 1940s, a period characterized by the region's rapid modernization. The books reproduced here encapsulate this transformative era, expressing and embodying emergent national and continental narratives in Latin American countries.

Diagramming Modernity reproduces more than 1,000 illustrated first editions, analyzing the cornucopia of cultural narratives they contain. In addition to showcasing relatively unknown work by many consecrated artists, the publication also boasts an extensive repertoire of avant-garde artists largely forgotten until today.

Chapters are devoted to countries and to specific themes such as Word-Image, Verbal Visualities, Pre-Columbianisms and Ancestralisms, and Social and Political Graphics.

Writers and thinkers Rodrigo Gutiérrez Viñuales, Riccardo Boglione, Juan Manuel Bonet, Mariana Garone Gravier and Dafne Cruz Porchini conscientiously investigate these themes and more.

Edited by Rodrigo Gutiérrez Viñuales and Riccardo Boglione

With texts by Juan Manuel Bonet, Rodrigo Gutiérrez Viñuales, Riccardo Boglione, Marina Garone Gravier, and Dafne Cruz Porchini

Designed by José Luis Lugo

Published by Editoriale RM and Ediciones La Bahía, 2023

Hardcover, 876 pages, 1500 color images, 9 × 12.25 inches

ISBN: 978-8-41-797579-1

[orageusealizarine]

terre de mes fantasmes, chair de mes mots, imagine la violente convulsion qui me tord et m'excède. je m'assois au bord du monde, le ciel est mort - l'accalmie totale, blanche : espace vide, vidé, éternité aride - ô belle mort que tu m'offres à pleines mains. pourquoi encore courir ? je vais m'allonger sur des terres surchauffées de soleil. et puis m'éperdre. dans la verdeur des arbres, l'ocre des sols et la poussière des mondes. vous, mains gantées, étrangères à l'aurore, je vous élève et je vous baise. en signe d'abandon, en signe d'abondance - je veux le surplus de ton corps, absolu. sans refus à mes lèvres, sans échappatoire, reddition avide, béante : prends-moi avant l'envol, l'irrémissible absence. râles froissés - mes terres roulées d'or, mes graviers et mes sables : mon ventre, mes mains, enfouis - éclatements amoureux, fissures. nos climats chauds crevassent la terre sous mes reins. et moi je crie ta beauté nue. d'être avalée par la terre, brisée sur les grèves.

[rooseveltrecords]

Winter Parties

Buzz Kull + Spike Hellis + Crush of Souls // La Gravière // Geneve // 16.02.2024

Lathe of Heaven + Siebob // L'Ecurie // Geneve // 21.02.2024

Powerplant + The Monsters // La Gravière // Geneve // 02.03.2024

Artwork Mathilde Veuthey

[sweetie-wonders]

Buzz Kull

Roosevelt Records @ La Gravière, Genève

Feb 2023

[nordleuchten]

I saw a post the other day that listed a number of facts about La Fayette and while I am more than just a bit skeptical with regards to some of these “facts”, I also hate to correct other people in such a manner. Anyway, there was one remark (well, actually two) that made me think in particular.

First, let us all say it together - La Fayette did not come to America disguised as a woman.

With that out of the way – Slavery. Just like in that post, La Fayette is often praised for his stance against slavery and for raising the topic with prominent slaveholders like Washington and Jefferson. And all that is true. La Fayette was against slavery, he spoke up for enslaved individuals, most notably James Armistead Lafayette, and spoke against the institution of slavery in general. He also let actions follow his words. Now, were all of his actions crowned with success – no. Where his ideas and approaches always the best ways to handle the problem – no. But he took an almost lifelong stance at a time when many people were content with saying nothing or even outright profiting from slavery.

Now, here is a point that brings the complexity and that many of these “have some random facts about La Fayette he was so great” posts not quite capture – and to be fair, that is also not what they are aiming for.

Slavery and the participation in the system were for La Fayette not necessarily deal brakers.

What do I mean by that? La Fayette owned land in Louisiana and was one day approached by John Gravier, who owned land nearby and wanted to buy some of La Fayette’s land. He offered La Fayette to pay either in “real” money or in enslaved people. La Fayette was frankly disgusted by the second proposal – and he wrote so in a letter to James Madison, a slaveholder and someone who, most likely, I am not an expert on Madison, also sold and bought enslaved people and maybe even used them as “barging chips” in some form of financial transaction. La Fayette urged Washington to join him in his plantation project because he was keenly aware of the mojo Washington’s participation could have. Washington refused and La Fayette did not seem to hold too many grudges. Was he disappointed? Probably, even likely – but he still looked up to Washington. I do not want to fire up this puppy-love narrative, but the fact remains, that La Fayette, until the end of his life, remembered Washington very fondly, praised, him, considered him a friend, mentor and even father-figure. He certainly was aware of the problem with Washington being a slaveholder, otherwise La Fayette would not have stirred up the topics that he did – but it was in the end no deal breaker for him. Same thing with people like Jefferson, Monroe or Madison. Jefferson is particular interesting since La Fayette wrote Jefferson many letters where he broached this topic. From the way these letters are phrased I often wonder if a) La Fayette thought Jefferson his friend and as such was determined to tell him everything on his mind, regardless of Jefferson’s own opinion on the matter, b) La Fayette believed Jefferson when the latter wrote that he actually was also against slavery, or c) La Fayette knew that he could write about everything and Jefferson could not protest without retracting his own statements.

Anyway, La Fayette could criticize slavery, quite harshly even, he could call enslavers criminals, he could spend a lot of time and money and effort to take actions and proof to the world that it could be done – but he could also call Washington the “patriarch of liberty”, praise Jefferson and assure both of them of his deep and everlasting affection. It also did not stop him from staying at plantations like Mount Vernon or Monticello. While he always travelled with a number of servants who were in his employ, free, and well paid, it is impossible to stay at a place like Mount Vernon, especially for an extended period of time, and not, in some shape or for, profit from the labour of the enslaved workers there. We do not know what La Fayette thought about that, if it maybe even reinforce his views. We do know that he raised the subject of slavery and abolition when he met Jefferson and Washington in person – but when it came to his friends, it was not a deal breaker for him. He definitly used his friendships to be an influence on Washington, Jefferson and the likes and we can not look into his head to see what his motives or thoughts were in regards to this topic. Human relations are often a web of complex emotions.

I do not want to downplay what he did, but we should also not forget that his engagement was not perfect, he was not perfect – and with that I thank you all for listening to my little rant. :-)

[arsenicetvieillesenseignes]

C’est sûr, L'Hôtel de la Poste c'est pas la Villa Florentine. Au zinc, y'a Robert, le taulier. Un gars pas méchant, mais une gueule toujours bougonne, comme s'il avait mâché du gravier au petit-déj. Un matin, alors que Lyon s’éveille sous le crachin, une dame débarque. Elle est sapée comme pour un bal, mais sa binette dit qu'elle n'est pas là pour danser. C’est le genre de fille qui n'a pas mordu dans le gâteau de la vie du côté de la crème. « Bonjour beau brun, je cherche la chambre 12. Paraît qu'elle a vue sur le grand théâtre du monde », lance-t-elle avec un regard qui claque comme un coup de feu dans une ruelle sombre. Robert la zieute avec des mirettes qui ont l'air de fouiller jusqu’au fond de son âme et lui répond sur un ton grimaçant : « La 12, ma belle, c'est tout un poème. Fais gaffe, par contre, y'a des souvenirs accrochés aux rideaux qui pourraient te filer le cafard. C'est pas Versailles, hein, faut pas rêver. Les araignées sont les seules locataires qui râlent pas sur le loyer. La dernière fois qu'on a vu de l'espoir ici, c'était dans les yeux d'un poivrot qui avait réussi à remonter dans sa chambre sans trébucher. » Elle esquisse un sourire qui dit qu'elle en a vu d'autres. Le bonhomme ajuste ses binocles comme s’il allait plonger dans le grand bain des mots croisés et ajoute : « Au deuxième, ma p'tite dame. Mais je te préviens, les murs ont parfois des oreilles et la moquette capte les confidences mieux qu'une appli d'espionnage installée sur un smartphone. » Un sourire malicieux aux lèvres, elle rétorque : « T’en fais pas, la discrétion, c’est mon fonds de commerce. » Puis elle grimpe l'escalier en colimaçon. Ses jambes dessinent des ombres qui dansent sur les marches usées. Le bois grince sous ses pas. Ça sonne comme la mélodie d'une chanson que personne n'écrira jamais. Robert lâche un soupir et se remet à compter les miettes de son existence en se disant que si les chambres de ce rafiot pouvaient parler, elles feraient la nique aux meilleures pipelettes du quartier.

[frenchcurious]

La Porsche 911 Carrera 3.2 4x4 Paris-Dakar (Type 953) au Festival of Speed de cette année sur l'allée de gravier de Goodwood House. - source Porsche Museum.