#ksaar

[docprof02]

NoCode, NoDev ? REX de ces outils.

La première fois que j'ai entendu parler du NoCode, c'était avant le Covid, début 2019 chez The Family. En cette année 2023 il est temps de faire un point et de savoir si les Devs sont morts...

Comme évoqué préalablement, c'est chez The Family qu'une personne m'a parlé d'un truc super "AirTable"... A l'époque je n'ai pas trouvé cela si "super". Pour moi c'était une base de données type mysql avec une couche web. Un truc qui mélangeait Google Sheet, un phpMyadmin et un "MS Access" on line.

Même si le produit était déjà bien abouti, j'ai considéré à l'époque qu'avec google sheet on arrivait à faire la même chose... L'interface visuel d'Airtable permet de gérer une base de donnée sans rien connaître au SQL... Sur ce point il était vraiment "NoCode".

Mais durant la présentation de Airtable, l'intervenant a utilisé un autre outil. J'ai tout de suite compris l'importance de cette brique qui pouvait chaîner des API et/ou des webhooks. Cette brique était Zapier. En plus de la simplicité de son fonctionnement, le site Zapier apportait (et apporte encore) de nombreux articles sur l'utilisation des "Zaps". De retour chez moi j'ai tout de suite développé une feuille googlesheet qui scrapait les pronostiques hippiques de différents sites, qui faisait une synthèse et qui m'envoyait par mail le quinté le plus probable. Par la suite j'ai amélioré le système en faisant une comparaison par rapport à l'arrivée réelle du quinté et si j'avais joué, combien j'aurais pu gagner ou perdre... Évidemment tout cela automatisé par Zapier. Si cela vous intéresse, je vous renvoie sur cet article qui m'a inspiré pour ce projet. Pour moi, en réalisant ce petit programme, j'ai utilisé que des outils no-code. Avec les différentes évolutions, je n'ai pas passé plus de 2 jours à ces tâches (mais finalement je ne suis pas devenu millionnaire...).

En 2023, les outils "No-Code" d'automatisation sont des briques essentielles pour permettre une gestion cohérente des différents outils "SAAS". Plusieurs de ces outils permettent de créer de véritables workflows. On peut citer (en plus de Zapier) : Make ou encore IFTTT. Avec ces automatismes, on peut enchaîner un grand nombre de tâches sur de nombreux sites en SAAS mais attention de ne pas s'y perdre...

Avant de poursuivre, il me semble essentiel de préciser ce qu'est pour moi un outil "NoCode" : Il s'agit d'un outil ne nécessitant pas de création de code et permettant de créer des applications disposant de certaines logiques "métiers" spécifiques. Du coup j’exclus tous les outils qui fournissent des services packagés tel que la création de site web comme wordpress, carrd, Wix, squarespace ou encore strikingly mais aussi les e-boutiques comme podia ou shopify. Certains me diront que l'on peut configurer "aux petits oignons" ces outils sans aucun code, mais pour simplifier je considère que ces outils ont été créés pour des besoins spécifiques (Blog, E-commerce, landing page...). Cette précision étant faite, je peux continuer mon article.

Par contre le fait de créer des formulaires, d'utiliser des outils d'automatisations et d'alimenter un backend avec une certaine logique métier s'apparentent au "nocode". Et au début on avait bien cette séparation, on pouvait classifier les outils "nocode" suivant le modèle MVC (Modèle/Vue/Contrôleur). On avait des outils dédiés aux modèles (airtable pas exemple), aux contrôleurs (Zapier) et à la couche présentation (comme Typeform).

Lors du Covid, l'outil qui revenait dans les discussions était Glide. A l'époque l'outil ne permettait de travailler qu'avec une feuille google sheet et d'afficher les données. Certes on pouvait facilement prototyper une interface mobile mais cela restait une couche de présentation de données. Glide en s'appuyant sur google Sheet et par les API permettait de définir certaines "logiques" applicatives mais on était loin du "codage" d'une véritable application.

Mais très vite les outils "nocode" ont voulu tout faire. On m'a parlé alors de Bubble qui permet la création d'applications métiers. L'envers de la médaille est que pour bien comprendre les subtilités de cet outil il faut passer du temps. D'ailleurs certaines sociétés de formation ont vite compris la nécessité d'accompagner les utilisateurs pour prendre en main ces outils "nocode". Hors pour moi, un outil "nocode" doit être facile d'accès et aussi simple à gérer qu'une feuille excel. Sinon, le coût de la productivité se trouve fortement impacté.

Comme vous le comprenez, je n'étais pas très convaincu sur ces outils. Il faut dire que j'utilisais déjà des logiciels de programmation visuelle comme scratch ou App Inventor pour instruire les concepts de programmation aux plus jeunes. Même si ce n'est pas du "nocode" ces outils sont déjà évolués et permettent aux plus jeunes d'imaginer (et de programmer) des applications rapidement et de façon graphique.

L'objectif des outils "nocode" est surtout de permettre aux "sachants" des logiques métiers de facilement obtenir une application "simple" qui répond à certaines exigences. Comme le DevOps, le "nocode" doit permettre rapidement de délivrer un produit répondant à des besoins sans passer par des phases chronophages d'élaboration d'un cahier des charges, de recueil des règles "métiers" et surtout des nombreux échanges entre le développement et le "product owner". Le cycle pour concevoir cette application doit être court et l'itération rapide pour produire le projet fini. Le "nocode" permet de gérer ce sprint, faut-il encore que le client soit partie prenante dans la validation du produit.

Le frontend ou l'interface utilisateur et l'UX (expérience utilisateur) sont pour moi la base permettant de faire adhérer l'utilisateur. On peut griffonner sur un bloc-notes les maquettes des écrans. Puis imaginer l'enchaînement de ces écrans , mais là aussi les outils "nocode" ont simplifié la conception.

On va tout de suite citer Figma très connu des designer (pour découvrir cet outil suivez ce Tuto). Il existe aussi d'autres outils comme PenPot qui est Opensource mais on peut aussi utiliser des outils comme pencil ou drawio (que j'ai utilisé pendant un certain temps). A partir de la conception de cette Vue, j'en déduis le modèle de base de données puis les contrôles à appliquer. L'avantage c'est qu'en plus du design, Figma permet de faire des interactions pour simuler des transitions et ainsi avoir un prototypage. Cela permet de faire valider auprès du "client" en mode collaboratif, l'UX de l'application. Le "market" permet d'accéder à de très nombreux composants réalisés par la communauté. Il existe aussi un mode inspection qui permet aux développeurs de récupérer le code CSS généré par Figma. Cela permet d'accélérer le développement.

Mais l'idéal est peut-être d'avoir un outil qui puisse mélanger les trois concepts (MVC) de façon graphique. Et bien c'est ce que propose Adalo. A travers une interface, on définit les écrans et surtout l'enchaînement des écrans à travers les actions de l'utilisateur. J'ai découvert l'outil à l'été 2021 et dés le début j'ai été "bluffé". J'ai eu l'occasion d'expérimenter en situation Adalo : Je devais réaliser une application pour smartphone présentant différents lieux géographiques. L'utilisateur visitant ces lieux avait accès à des photos, des textes mais aussi des séquences audio pour découvrir les endroits indiqués sur une carte. Il pouvait également répondre à des énigmes tout au long de son parcours pour obtenir un code secret lui permettant de visiter gratuitement un lieu habituellement payant. Rapidement j'ai pu concevoir un MVP. Avec le "client" et par l'interface visuelle d'Adalo, j'ai corrigé "en direct" les remarques formulées. Certes je peux reprocher plusieurs choses à cet outil : Un backend (à l'époque) inclus dans l'outil, des templates asses limités, des tarifs récurrents... Mais le produit permet de gagner énormément de temps.

En 2022, et à l'aide de méthodologie comme le "Design Sprint", de nombreuses sociétés "nocode" sont apparues pour rapidement produire une applications à partir justement de la "Vue". D'ailleurs certains outils "nocode" récupèrent le design de Figma pour commencer à générer l'application. En 2023, il faudra que ces entreprises puissent se démarquer par rapport aux outils utilisés qui sont souvent les mêmes. Seules celles qui soigneront le design garderont leur place, à moins qu'on puisse personnaliser les applications générées...

Ainsi en 2022, j'ai découvert un autre outil : FlutterFlow. L'outil est extraordinairement puissant et très paramétrable, ce qui le rend un peu plus complexe qu'Adalo. Il s'appuie sur le backend Firebase qui a largement fait ses preuves. En plus de permettre de publier l'application générée vers les différents store, FlutterFlow vous permet surtout de récupérer le code source en Dart. Le code généré est "propre" et peut être utilisé pour apporter des modifications non prises en charge dans FlutterFlow.

Cela est un gain de temps (et donc de productivité) pour le développeur qui n'a plus qu'à se concentrer sur les fonctions manquantes à programmer.

Mais 2022 a aussi été une évolution des outils historiques du "nocode". Ainsi Zapier a introduit la notion de tables ce qui permet de travailler les intégrations de données au niveau même de Zapier. Airtable a développé les vues et la gestion des accès sur ces vues. Avec ces nouvelles fonctionnalités, j'ai conçu une mini application sous Airtable utilisant de la géolocalisation. Chaque contributeur de cette application ne peut enrichir que les données affichées dans une vue qui lui est propre.

2022 c'est aussi l'arrivée de L'Open Source dans le "nocode". On trouve Supabase qui se veut un concurrent de Firebase. On peut aussi citer 8n8 qui est l'équivalent de Zapier ou encore des projets de clone de Airtable comme nocodb, baserow ou rowy sans parler des nombreux projets de conception de la partie Vue du "nocode" comme Builder.io ou Plasmic.

2023 verra de nouveaux outils "nocode" apparaître. Déjà ma liste d'outils à tester ne fait qu'augmenter. J'ai ainsi découvert WeWeb qui "semble" très prometteur mais aussi Zyllio qui ressemble fortement à Adalo avec des tarifs plus avantageux (et français). Des solutions très simples à prendre en mains et permettant d'exporter le code source comme moxly ou encore sizze font aussi parties de ma liste.

Il faut se rendre compte que le phénomène "Nocode" est en perpétuel évolution. De nouveaux outils sortent tous les jours. Pour 2023, les points essentiels à prendre en considération sont :

La facilité de prise en main de l'outil,

Le lieu d'hébergement des données et/ou la possibilité de choisir son backend,

La facilité d'obtenir le programme fini (comme par exemple le PWA, APK...) et de le publier,

La possibilité d'exporter le code/projet (sous GITHUB, ZIP...),

Et enfin la possibilité de payer à l'usage (et non être lié à un abonnement annuel...).

On pourrait aussi ajouter d'autres critères comme le SEO, l'accessibilité numérique ou la possibilité de travailler en équipe sur un projet.

Je vais arrêté là mon article. Je pense que le "nocode" est simplement une ramification d'un phénomène à l'origine du Devops. Je vous invite d'ailleurs à lire mes articles (dont le plus vieux date déjà de 10 ans) sur ce besoin d'accélérer la mise à disposition d'applications.

Pour répondre à la question du titre : "No Code, No Dev ?", je dirai que le "NoCode" n'est pas nouveau. Il a toujours existé. Dans les années 90 on parlait de développement RAD (rapid application development). Puis on a parlé des frameworks pour simplifier le travail de développeur en générant le code pour certaines fonctionnalités. L'arrivée des conteneurs et des chaînes CI/CD ont permis d’accélérer le déploiement en production. Cette évolution s'accélère aujourd'hui avec la démocratisation d'outils NoCode et prochainement avec IA. Le développeur n'est pas mort, son travail évolue vers plus de technicités et de concepts au plus proche des métiers. Il pourra s'appuyer sur des outils "nocode" pour améliorer des prototypes d'applications. En 2023, pour créer une page web et faire un formulaire qui enrichit une base de données, on n'a pas forcément besoin d'un développeur. Mais pour les J0 de 2024, on aura besoin de développeurs pour créer une application qui localise les taxis volant les plus proches, qui indique la durée d'attente, le prix de la course partagée et pour finir la réservation en la télétransmettant au taxi volant.

MAJ : Dans ma liste d'outils nocode, je viens d'ajouter goodbarber qui permet rapidement de créer une application "simple" sur les mobiles. Même si au niveau tarif, le produit est un peu cher, sa simplicité et le support font gagner du temps. Au niveau de l'entreprise, je préconise Ksaar qui permet de concrétiser les besoins métiers à travers un outil Nocode. Je précise que ces 2 outils sont français.

[itrnews]

Que pensent vraiment les entreprises françaises du no-code ? from ITRtv on Vimeo.

A l’ère du zettaoctet, les 5 grandes tendances 2023 en matière de technologie et de données par Western Digital notamment l’archivage de données sur le long terme sur des périodes dépassant les 100 ans avec l’ADN.

Ksaar, acteur français majeur de la création de logiciel no-code, dévoile les résultats d’une enquête menée auprès de 4 263 entreprises françaises et 81 % éprouvent un manque de logiciels et d’applications vraiment personnalisés à leur activité. Cependant pour 63 % le métier de développeur n’est pas en danger avec le no-code.

Pour les soldes d’hiver 2023, les Français sont en quête de réductions sur des produits durables et de meilleure qualité selon une enquête menée par Shopify.

Le 28 janvier, c’est la journée de la protection des données, le Data Privacy Day. L’occasion d’adopter un gestionnaire de mots de passe… ou pas !?

Amazon Web Services (AWS) rejoint le dispositif national Cybermalveillance.gouv.fr d’assistance aux victimes et de prévention du risque numérique

N’hésitez pas à regarder la vidéo pour connaître l’intégralité des propos.

[putaindesarace]

Sinon je me suis rendue compte que le 5 juin c'était le dimanche de Pentecôte aka grosse ksaar et que ca fera aussi 1an que ma sœur est morte

A à dit qu'il devrait me surveiller car je serai sûrement saoul et triste

[frakyeahfrenchmusic2]

Un pied dans les flammes, un autre dans la glace Séduit par les extrêmes, j'ai trouvé ma place Un pied dans les flammes, un autre dans la glace Séduit par les extrêmes, j'ai trouvé ma place Un pied dans les flammes, ouais, un autre dans la glace Séduit par les extrêmes, j'ai trouvé ma place Hey, les yeux plissés comme si j'quittais la pénombre Tu m'l'as même pas encore dit qu'j'ai d'jà oublié ton prénom J'suis triste et les faux sourires, c'est pas mon créneau Mais faut pas m'en vouloir, c'est pas méchant C'est juste que souvent j'en ai rien à- Rien à foutre, pas d'doute J'éjacule du style et j'en ai foutu partout C'est la fête tous les soirs dans la capitale Conscience décapitée, on verra les dégâts plus tard, aïe Mon appart', c'est le QG Quand on traîne, y a toujours un frère qui parle à Maman Nos couilles, nos poches et nos têtes Se vident au cours de la s'maine comme le Parlement Mais quelque chose me dit qu'il reste de l'espoir J'ai ma troisième jambe, j'ai mon troisième doigt Mille degrés dans la soirée, personne peut me stopper Ferme les stores, on va retarder demain Il me reste quelques battements pour faire c'que je fais d'mieux Lâcher les freins et fermer les yeux Pas de calme, pas de calmant, calmant, calmant, hey, hey, hey, hey Pas de calme, pas de calmant, calmant, hmm Hey, han, on est serré dans une caisse Trois cents va-et-vient sur Bruxelles-Paris toute l'année (hey hey hey hey) Le monde est fou à lier Il pensait qu'j'allais laisser travailler les douaniers (jamais) Mais j'connais trop la chanson comme "Despacito", te lève pas si tôt L'avenir, c'est pour moi, ma vie, c'est trou noir si y a pas la musique Et vu qu'j'bosse pas à l'usine, des fois, c'est le foutoir Même quand je suis pas là, je touche l'argent comme un député européen (hey) Et j'en menais pas large avant que l'Or Du Commun ne m'ait repéré (hey) (ah, c'est vrai ça) Mais qu'est c'qui s'passe après le quart de siècle? (qu'est c'qui s'passe?) Toujours un max de ksaar, toujours à balle de sexe (qu'est c'qui s'passe?) Mille degrés dans la soirée, personne peut me stopper Ferme les stores, on va retarder demain Il me reste quelques battements pour faire c'que je fais d'mieux Lâcher les freins et fermer les yeux Pas de calme, pas de calmant, calmant, calmant, hey, hey, hey, hey Pas de calme, pas de calmant, calmant, hmm Pas de calme, pas de calmant, calmant, calmant, hey, hey, hey, hey Pas de calme, pas de calmant, calmant, hmm

Artist: Lomepal Song: 1000°C [feat. Roméo Elvis] Album: Jeannine [2018]

[stickersisee]

Ksaar Bxl. @ Kommo beach, Crete, Greece. August 2022. August 2022.

[alittlepartofmyworld]