#julien de bomerani
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Sunday I went for the first time to @follederage I had the chance to see my favorite Drag King @judalavidange !! 🥹🫰(one day I’ll be brave enough to be a drag king) But also the amazing and famous @pichecometrue !
I discovered the talented @miss__victoire and @millena.b.rose ❤️ And I had the chance to witness the power of @juliendebomerani (dat 🍑 is perfection)
Thank you again to Folle de Rage and @tropismemtp for this evening/night ✨
I hope you like more sketchy post like this one!! Let me know! ❤️🔥
#supergna#margaux saltel#illustration#doodle#digital art#drag race#drag race france#piche#piche drag queen#drag queen#julien de bomerani#folle de rage#juda la vidange#drag king#miss victoire#millena b rose#halle tropisme#montpellier#drag show
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January 25, 2020 in Montpellier, France. MATINEE PERVERT with DJ Nacho Chapado, Olivier Croft and Julien De Bomerani. Visit WeezEvents.com for tickets & Info.
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INTERVIEW PIMP MY QUEER NIGHTS #8 - TOM LLINARES / LE COXX
Huitième portrait de la série dédiée aux activistes Queer…. ⚡
Nous avons eu le plaisir d’interviewer Tom !
Présentes-nous ton parcours et tes activités.
Je m’appelle Tom Llinares, j’ai travaillé 25 en tant que réalisateur de journaux à la radio et assistant de direction dans la régie publicitaire pour le groupe Lagardère. En 2015, il y a eu pas mal de changements et j’ai pris le parti de quitter le groupe pour me lancer dans une aventure humaine : le COXX.
J’ai toujours été quelqu’un de très sociable, j’aime être entouré de monde. Je suis né à Montpellier, ou j’ai toujours vécu. J’aime ma ville et la métropole en perpétuelle évolution quelle est devenue, du coup je souhaitais y avoir un établissement mettant en avant convivialité et communautarisme.
La plus belle réussite de ma vie ce sont mes deux enfants Morgan, 27ans et Wilfried, 24ans.
Tu gères le Coxx, un des (trop rares) établissements Gay de Montpellier, depuis combien de temps, qu'est ce qui t'a motivé ?
En 2015, on m’a proposé un plan social avec départ volontaire. J’ai saisi cette opportunité et j’ai donc quitté mon poste. En parallèle de mon emploi chez Lagardère, j’ai travaillé en restauration. Fort de mes compétences dans ce domaine et avec une envie de partage je me suis mis à la recherche d’un bar sur Montpellier. J’ai visité LE COXX, qui avait ouvert en 2014 ; je connaissais le lieu en tant que client et j’ai eu un coup de cœur pour la pierre blanche et pour sa localisation.
Le 9 juin 2016, j’ai donc rouvert le COXX avec un changement complet d’identité, je souhaitais complètement supprimer l’image CRUISING de l’ancien lieu, cela ne me correspondait pas. La première année a été un peu difficile, j’étais resté sur une image simpliste du bar, sans prendre conscience qu’un bar gay c’est aussi une ambiance. On m’a proposé d’accueillir le before d’une FLAWLESS, j’ai fait la rencontre de Quentin Bjorn, on a accroché et il a commencé à venir de façon récurrente au bar. Voyant que la présence d’un Dj donnait une autre dimension aux soirées, on a commencé à tenir un agenda, puis a être plus présent sur les réseaux sociaux. Cela représente énormément de travail, entre les stocks, les achats, la compta donc j’ai proposé à Quentin de prendre la direction artistique du lieu. L’un comme l’autre nous adorons bosser ensemble, nous avons une vision commune très inclusive, festive et avec une réelle volonté de montrer nos couleurs. A ce moment le Coxx commence à se forger un nom. Nous sommes très actifs sur Facebook, Instagram, et nous avons des évènements tous les weekends, une charte graphique et nous commençons à toucher une population plus large.
Mais revenons sur la partie bar ou j’ai eu aussi la chance de rencontrer Marco : les gens l’adorent, c’est quelqu’un d’humain, d’accessible, de drôle, … C’est mon responsable de bar. Marco, Quentin et moi sommes vraiment le noyau dur pour l’ensemble des décisions du bar où l’on vote de façon équitable, mais bon comme la reine Elisabeth j’ai mon droit de veto. Ensuite dans le STAFF nous avons Sebby, Gary, et Fabien en fonction des dispos de chacun.
Tes line-up sont 100% LGBT ? Quels sont les artistes et performers qui participent à tes soirées ?
Non, je reformulerais en disant que mes Line-up sont à 100% “Friendly”. Nous ne voulons pas d’exclusion au COXX. Nous bossons de façon égale avec femme, trans, homme, gay, bi, hetero, lesbienne, blanc, noir, beur, asiatique, Queer, efféminé, masculin, barbu, imberbe, …
Tous les membres de la communauté sont bienvenus au Coxx.
Au niveau de la programmation artistique, nous avons nos résidents en Dj set, nous avons pour la partie Girly les « Who Run the World ? », les Superstrars mettant en avant la culture cabaret, les scènes ouvertes Queer en partenariat avec Support Your Local Girl Gang, les HAppy Bear, les dépistages / séances sexo psy avec Enipse, des expositions d’artistes en partenariat avec Pride Off... On veut vraiment que le COXX soit le lieu de référence pour la communauté.
Après on a de façon plus ponctuelle le Noël du Refuge, nous avons accueilli un artiste international TThiago de Oliveira, le Bingo animé par Julien de Bomerani, La Glamazon de Othman de Poltorasky, qui fut incroyable, des artistes de théâtre qui ont présenté en avant première leur pièce, cracheurs de feu, fête de la musique avec échassier, barbe à papa… Bref, on met un joyeux bordel dans la rue Jules Latreilhe.
Quelles sont tes influences et comment sélectionnes-tu tes bookings ?
Pour cette partie la je reconnais que je délègue énormément, je sors peu, du moins en dehors de Montpellier, je fais pas mal confiance à Quentin et Marco, qui apportent beaucoup d’idées. Néanmoins j’ai des influences très pops, j’aime les shows colorés, happy, avec de la couleur ; je n’aime pas quand il y a une connotation trop sexuelle, car une certaine partie de la communauté se sentira forcément exclue. Quentin a le même point de vue, d’ou les visuels toujours très pop ; on ne bosse pour cette partie-là qu’avec Kii Wiit : c’est une perle.
Pour la partie musicale, Montpellier est une ville de musique électronique, donc afin de cibler plus large nous avons principalement de la Circuit House, beaucoup de remixs afin que les gens aimant la pop se reconnaissent ainsi que ceux aimant les basses.
Pour les shows, l’approche est un peu la même, quand j’ai lancé les Superstar avec Miss Lavanée, je voulais remettre au goût du jour les artistes de cabaret et ainsi séduire une clientèle plus quadra. Finalement, jeunes, daddys, tout le monde a adoré. Quand Quentin a repris la programmation de ces évènements il a apporté sa touche de modernisme avec des artistes de partout en France, qui nous ont fait Lolo Ferrai, Kylie, Lady Gaga… C’est un concept que j’affectionne particulièrement. Pour le reste nous travaillons avec beaucoup d’artistes de la scène LGBT locale et particulièrement avec l’Agence Hot Events.
Comment arrive-t-on, en tant que gérant d'établissement, à faire vivre des concepts de soirée dans une ville comme Montpellier ?
D’abord, en ayant un état d’esprit de veille ; il faut regarder ce qui se passe ailleurs, et suivre le mouvement. Il faut être force de proposition, se renouveler, et, surtout, être sincère. Encore une fois, grâce à mon équipe, Quentin sur ses différentes prestas et par ses déplacements, voit beaucoup de choses il s’aide aussi beaucoup des réseaux sociaux pour la partie artistique.
Pour faire vivre le bar, Marco y est pour beaucoup. Il sait être le pote, le confident, il sait déconner et avoir un petit mot pour chacun. Il est LA force du bar ! Il a un relationnel de malade, crée une bonne ambiance dans son équipe et les gens sont très réceptifs. Ils sentent que la Coxx Family n’est pas marketing, mais bien sincère.
C'est quoi les prochaines étapes ?
Alors en exclu pour SYLGG, de gros changements sont prévus...
Dans un premier temps notre identité visuelle : j’avais conservé le logo de l’ancien concept mais il n’est plus en accord avec nos valeurs. Nous allons donc passer de « COXX – Bar Gay-Terasse » à « COXX (sans le symbole masculin dans le O) Bar LGBT+ ».
Encore une fois, il me tient à cœur de renforcer le fait que le Coxx est une Safe Place, j’y mets un point d’honneur. Ensuite on va refaire beaucoup de choses, Quentin va me ruiner : bar, plafond système son, light déco, on redonne un coup de jeune au lieu. Pour le reste, nous allons renforcer tout ce que l’on a déjà mis en place et surtout nos excellents rapports avec Fierté Montpellier Pride, qui sont primordiaux pour moi.
Ton artiste préférée ?
Madonna, sans hésitation. C’est une femme à part entière, qui a toujours assumé tout ce qu’elle a fait, qui a innové, a su rester sur la scène à 61 ans, et à compter. C’est aussi une femme d’affaire, et une maman. J’ai beaucoup de respect pour celle dont je suis la carrière depuis les débuts.
Une citation ?
“Aides-toi, le ciel t’aidera.”
Sans aucune connotation religieuse, dans la vie rien n’est acquis. Il faut donner pour recevoir et surtout travailler, rien ne tombe du ciel.
Des endroits que tu recommanderais pour faire la fête à Montpellier ?
Pas mal en fait, nous travaillons avec l’ensemble des établissements de nuits accueillant des évènements LGBT, donc je dirais le Moom où l’on se sent comme à la maison avec Momo, le PZ City Club pour une ambiance plus techno, où Sasha nous accueille très bien, l’Antirouille pour les Croque-Monsieur, le QG, le Dieze…
Quel est ton spot à l’apéro à Montpellier ?
J’aime grignoter quelques tapas a la Robe Rouge, place Saint Ravy, avec un petit verre de vin rouge. Moussa, Steve et son staff sont au top, les produits sont très frais, délicieux et il y a un bon rapport qualité prix. J’aime beaucoup la place Saint Ravy, on se sent enclavé au milieu de ces bâtiments historiques, au calme avec la fontaine. Sinon j’aime bien rester au Coxx même quand je n’y travaille pas je m’assieds avec les clients, on discute, on écoute, pour moi c’est ça mon plus, ma proximité avec mes clients.
Que penses-tu de Support your Local Girl Gang ?
Dans un premier temps, j’aime beaucoup la vision que vous apportez aux médias Montpelliérains ; on travaille ensemble sur les scènes ouvertes Queer et je trouve ça vraiment top.
Vous apportez une sensibilisation sur des sujets qui, de mon époque, n’en étaient pas. L’appropriation culturelle, le racisme, le féminisme, au final on prend conscience de comportements qui pour moi étaient « normaux », mais en recoupant avec un point de vue extérieur, étaient en fait déplacés. Je trouve ça intéressant, ça nous remet en question. Je reconnais avoir été dans un premier temps choqué par l’utilisation du terme “gay blanc”. Je ne me reconnaissais pas dans ce stigmate de l’homme blanc certes gay, mais oppresseur pour le reste de la communauté; après échanges j’ai compris qu’il ne fallait pas le prendre personnellement et garder en tête que le racisme anti-blanc n’existait pas.
Donc SYLGG apporte sa pierre à l’édifice de la communauté Montpelliéraine.
LE COXX DANS TES RESEAUX : FACEBOOK - INSTAGRAM
Emeraldia Ayakashi - Support Your Local Girl Gang
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INTERVIEW PIMP MY QUEER NIGHTS #6 - ROBIN DES DOIGTS
Les drag kings (terme anglais construit en réponse version “masculine” à drag queen) sont des personnes construisant une identité masculine volontairement basée sur des archétypes de façon temporaire le temps d'un jeu de rôle. Ces personnes peuvent revendiquer toute identité de genre.
“On connaît toutes Divine ou RuPaul. Mais peut-on seulement nommer des Drag King célèbres ? Les femmes s’habillent en homme et se produisent sur scène depuis plus d’un siècle, mais les drag kings peinent à attirer autant l’attention que leurs consoeurs à faux cils.” Source Barbieturix
La scène s'éclaire et la salle devient silencieuse. Sous les coups de pinceau, les sourcils se font plus épais, les petits cheveux se transforment en pattes.
Sur l'estrade du Coxx, la silhouette d'un jeune homme brun se détache, il porte un chino gris foncé, des bretelles de mauvais garçon et des chaussures oxford de gentleman anglais.
Sous les encouragements de la foule, il mime des gestes lascifs, la voix de -M- s'élève dans la pièce : « Machistador » La chemise, suivie du pantalon tombe au sol pour révéler un torse sculpté au make-up . À l'issue du strip-tease, Robin quitte la scène et met fin à sa performance de drag-king accompagné des cris déchainés du publc.
Pendant féminin des drag-queens, les drag-kings interprètent un personnage masculin le temps d'une soirée, ou d'une performance. La pratique est ancienne– l'émergence de scènes dédiées en France, un peu moins.
Sixième portrait de la série dédiée aux activistes et organisateurs/trices de soirée Queer.... ⚡🏳️⚧ ⚧ 🏳️🌈
Nous avons eu le plaisir d’interviewer Robin des Doigts.
Présente-nous ton parcours artistique et tes activités.
Bon, je vais faire un aveu pour commencer. Voilà, je ne suis pas montpellierain. Je suis de Marseille et c’est là-bas que j’ai découvert le drag king en 2015. J’y ai développé mon envie d’explorer mon drag, fouiller mon king, me projeter sur scène. Pendant plusieurs années, j’ai participé à des ateliers et à des soirées. Comme je dis souvent, j’ai fait ma sellfie whore sur Instagram en travaillant mon king chez moi, mon style, ma personnalité, mon make-up. La base de baby drag en somme.
Puis, j’ai emménagé à Montpellier fin 2017. J’ai su que c’était le moment pour Robin des Doigts d’avoir sa propre existence publique. Je suis devenu un subtil mélange de poils, de paillettes, de daddy's issues et de masculinité fragile. J’aime autant me déhancher en lipsync (et montrer mon cul de temps en temps) que m'emparer d'un micro pour du stand up. Oui, Robin a des doigts mais il a une langue. Je crois que c’est ce qui a plu à Medusa Dickinson, queen de ma vie que j’ai rencontré l’année dernière et avec laquelle j’ai fondé la House of Boner en Septembre 2018.
Depuis nous sommes les hote.sse.s de la Pimp My Queer. C’est une soirée scène ouverte extra qui a lieu une fois par mois au Coxx. Elle est organisée par des meufs de mon gang local que je soutiens : Support Your Local Girl Gang. Oh wait. Sinon parfois, je performe ailleurs.
En quoi le choix de participer et aider à l'organisation d'un évènement comme Pimp my queer a une dimension politique et militante ?
Ce type d’événement est clairement politique et donc militant car il permet de donner de la visibilité à des groupes minorisés dans notre société. Il ne s’agit pas seulement de donner un espace mais également de le faire dans les conditions les plus favorables et saines.
En l’occurrence, les soirées Pimp My Queer ont offert une scène au performeurs.ses drag/queer locaux qui n’existait absolument pas avant à Montpellier. Nous y trouvons le courage de se lancer ensemble, d’y évoluer ensemble, de se soutenir ensemble. Il y a une véritable bienveillance entre nous. Et c’est ça, la raison première qui me motive à chaque scène ouverte. On célèbre nos différences, on se divertit, on donne du boner à des personnes qui en manquent parfois dans leur vie. On fait du lien et du bien à notre communauté. Et c’est ce qui compte le plus pour moi.
D’ailleurs, les soirées Pimp My Queer attirent un public très hétéroclite dans un bar habituellement très gay. C’est le seul soir où on y voit aussi des meufs, des gouines, des folles, des trans, etc.
Les lines-up sont 100% Queer ? Quels sont les artistes qui participent et vont participer à cet évènement ?
Oui les lines-up sont 100% queer. On essaie de mettre en avant des performeurs.ses queer de la manière la plus inclusive possible. Le registre musical peut varier (rap, chant, dj mix) et les artistes aussi. La scène ouverte concentre pas mal d’artistes drag queen/king/queer.
Bien sûr, notre iconique MC : Julien de Bomerani. Non seulement Julien fait des shows dingues avec du feu, des échasses, etc. mais il est aussi magnifique et très drôle. Il y a les réguliers.ères : Aquila Leek de la House of Banana, Lagoon Azur, Clark Ken de la House of Boner (yep c’est mon fils), Timothée, Lux Detox, Enzo Mlle ...
Quelles sont tes influences ?
J’ai fait pas mal de syndicalisme quand j’étais jeune étudiant, puis j’ai trainé dans des assos féministes et LGBTQI+. Mais c’est aussi et surtout des gens qui ont forgé la personne et le king que je suis aujourd’hui :
Les vraies personnes qui m’ont inspiré plus que quiconque : mes grand-mères, ma mère, mes tantes, mon père, madame Tautil (ma prof de français du lycée, je ne sais pas si j’ai le droit de citer son nom mais allez).
Les personnes/personnages jamais rencontrées qui ont eu un impact énorme sur ma construction personnelle : Audre Lorde, Frida Kahlo, Ellen de Generes, Rupaul, Beth Ditto, Pierre Bourdieu, Karl Marx, Selena Quintanilla-Pérez, Jean Jaurès, Lady Oscar, Xena La Guerrière.
Cette meuf :
Et elles et eux aussi :
As-tu imaginé te produire dans d'autres évènements, dans d'autre villes ?
Je bouge pas mal en général alors oui. J’ai déjà performé au Souffleurs à Paris pour la King Factory. J’étais entouré de potos kings, c’était que du Boner. J’ai trop hâte de retourner performer là-bas. Par ailleurs, je me rends souvent à Marseille et Lyon. J’ai également performé au Sucre à Lyon lors de la soirée de clôture de la Drag Week. Et je (re)poserai ma moustache à Lyon, à Paris et sûrement Marseille d’ici peu. Mais si tu vis ailleurs, ici ou même là-bas et que tu veux un king, contacte-moi bébé.
Vous apportez quelque chose de nouveau sur Montpellier avec la House of Boner, peux-tu nous en dire plus ? C'est quoi les prochaines étapes ?
Je suis extrêmement fier de la House of Boner que j’ai créée avec Medusa Dickinson, la plus envoutante et fabuleuse de toutes les queens. Pour commencer, nous sommes la première maison drag de Montpellier et c’est symboliquement assez fort. Et surtout, nous sommes la première maison drag de France fondée par une mother et un father. Cela nous permet de se nourrir l’un.e l’autre de nos expériences personnelles respectives sur le plan humain, militant, artistique et makeupistique. La House of Boner est aussi un outil fantastique d’inclusion car nous nous rendons compte que nous parlons à des gens très différents qui peuvent s’identifier à Medusa, ou à moi-même, ou encore à ce que nous représentons ensemble. Je crois aussi que la création de la House of Boner et surtout la vie publique et visibilité de notre maison a été déclic pour Medusa et moi mais aussi pour les autres drags locaux.les. Ca a créé une dynamique qui s’est elle-même inscrite dans une dynamique locale des soirées queer à Montpellier et Nîmes.
Ton artiste préféré.e ?
Oups, j’ai déjà donné les noms plus haut. Je ne peux pas dire qu’il y ait un.e seul.e artiste qui soit mon ou ma préféré.e de tou.te.s en fait. Mais quitte à n’en citer qu’une, je me dois de parler de Jennifer Lopez qui a un statut tout spécial dans mon cœur. J’avais onze ans quand je l’ai découverte et j’en suis tombé amoureux sur le coup. J’ai vingt-neuf ans aujourd’hui et mon amour a gardé toute la fougue des premiers jours.
Une citation ?
Allez !
C’est la fin du poème A Litany for Survival d’une puissance hallucinante, écrit par Audre Lorde :
« […] and when we speak we are afraid, our words will not be heard nor welcomed but when we are silent we are still afraid. So it is better to speak remembering we were never meant to survive. »
Je n’ai pas trouvé de traduction plus ou moins officielle sur google. Et je ne me suis pas permis de traduire le texte moi-même car je suis trop psychorigide pour bâcler une traduction et l’envoyer à l’arrache (vu le retard déjà accumulé pour rendre cet article *sifflote*).
Des endroits que tu recommanderais pour faire la fête à Montpellier ?
Le Coxx (surtout les jeudis de Pimp My Queer)
Nu-Bahia (t’y vas pour danser ou t’y vas pas, la danse étant ma religion, moi j’y vais)
Les Trois Singes (surtout les soirées de Born to be Queer)
Le Mas de Couran à Lattes (surtout les mercredi TBM avec le fabuleux Julien de Bomerani)
Le Mosquito Latino (Pisco, San Miguel, musique latine, concerts, danse et empanadas juste à côté, la base)
Le Rockstore (le lieu des fins de soirée plus ou moins réussies)
L’Antirouille (y’a de bons concerts de rap)
L’ODB (y’a aussi de bons concerts de rap)
La Pleine Lune (y’a de bonnes soirées salsa, une bonne ambiance voire des concerts cools)
Le Panama (autre lieu des fins de soirées plus ou moins réussies mais version reggaeton)
Quel est ton spot à apéro ?
Les brunchs de la Panacée (apéro de début de dimanche parce que y’a pas d’heure ma gueule)
Le Broc Café (avec ses soirées de théâtre d’improvisation notamment)
Les Demoiselles de Montpellier (c’est plutôt un before d’apéro mais le lieu est super sympa et y’a de la bière sans gluten wesh)
La Barbotte (microbrasserie - #passionbièreartisanale)
HOPULUS BREW PUB (microbrasserie - #passionbièreartisanale)
Le Rebuffy (en fait depuis que je suis à Montpellier c’est le bar préféré des gens que j’y rencontre mais je sais pas trop pourquoi. Enfin, il est super cool, c’est clair, mais je ne saurais dire pourquoi #1)
Que penses-tu de Support your Local Girl Gang ?
*Cœurs pailleté avec les doigts*
Montpellier est connue pour être la capitale LGBT+ de France. J’avoue ne toujours pas comprendre pourquoi. Il existe un petit tissu associatif mais il me semble qu’il manque de diversité, de queerness. Aussi bien dans les thématiques politiques représentées que dans la vie culturelle et festive de notre communauté. Support Your Local Girl Gang est un super outil qui permet depuis peu de créer de nouveaux liens, qui participe à l’inclusion et à la valorisation des minorités dans la minorité. Mais surtout, le collectif nous donne l’occasion de nous retrouver tous et toutes pour faire la fête. La fête militante et inclusive, c’est la vie. C’est à l’une de ses soirées que j’ai appris à faire un death drop, si c’est pas une preuve ça. Montpellier manque d’initiatives comme Support Your Local Girl Gang. Je pense que son existence, comme celle de la House of Boner, inspirent aussi d’autres groupes LGBTQI+ à se monter et à oser plus de visibilité. Bravo.
A titre personnel, je dois dire que c’est lors des Pimp My Queer que j’ai commencé à performer sur scène, à me présenter publiquement, à m’exprimer en tant que Robin des Doigts face à la communauté locale. J’ai un rapport tout particulier à ce collectif et beaucoup de gratitude. Je lui souhaite une longue vie. Mon parcours de King évoluera peut-être ou peut-être pas, mais je me rappellerai toujours mes premières scènes.
*Cœurs pailleté avec les doigts*
Emeraldia Ayakashi - Support Your Local Girl Gang
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INTERVIEW [ Montpellier Pimp My Queer #1 ] - JULIEN DE BOMERANI
Julien de Bomerani est modèle le photo le jour, artiste performeur et organisateur d’évènements la nuit.
Julien est apparu à plusieurs reprises dans des spectacles d’envergure internationale avec notamment la troupe « Les nuits Blanches » et a travaillé avec Régine pour le lancement de sa tournée « La Grande Zoa en tournée » en 2015.
Il s’est fait connaître de la scène des clubs et à affirmer son statut de performeur pluri-disciplinaire à travers sa résidence de plus de cinq ans dans le club mythique de la nuit Montpelliéraine : la Villa Rouge et au Moulin Rouge de Genève.
En tant que modèle homme Julien a participé aux campagnes pour Nutralya en tant qu' « égérie » homme , les sous vêtement de marque Body Q / Wapo Underwear et HUNK2
Co-fondateur des soirées montpelliéraines La Radieuse / Flawless et de la SEX & VIP, née en 2000 à la Villa Rouge, 12 ans de succès, 631 samedis et plus d’ un million de clubbers.
Julien est aussi un modèle engagé à travers ses choix artistiques, il a participé au festival Pride OFF, en marge de la semaine de la Gay Pride à Montpellier en tant qu'acteur de la vie gay, le festival lui a consacré une partie de l’espace de sa galerie, pour exposer son travail en tant que modèle.
Julien a répondu à notre interview Girl Gang :
Présente-nous ton parcours artistique et tes activités.
Hello tout le monde ! Je m'appelle Julien de Bomerani, originaire du Sud de la France, vivant actuellement dans une petite ville proche de Montpellier ( j'aime bien aussi me dire que je ne suis pas constamment dans le tumulte de la ville lol ! ).
Je suis modèle photo alternatif, performer, et organisateur de soirées !
Plus en détail, je me suis créé un personnage lorsque je travaillais en tant que barman à la Villa Rouge ( j'étais barman en parallèle de mes études à l'époque ), un personnage qui ne rentre dans aucune case, à la croisée des chemins entre l'homme et la femme, empruntant beaucoup d'éléments à connotation féminine comme les talons, le maquillage, mais sans pour autant chercher le travestissement total, en ne cachant pas mon corps d'homme, au contraire, en le mettant même en avant, sur un visage plus féminin. Ce n'est pas vraiment du drag, pas vraiment de l'androgynie... j'appelle ça une « creature » mais j'aime plutot me dire que je suis juste un garçon ...libre ! Au diable les étiquettes.
Tout ça pour en revenir au fait que ce personnage créé il y a plusieurs années m'a emmener à poser pour divers photographes, toujours dans ce style très alternatif... puis tout s'est enchainé très vite, on a commencé à me téléphoner pour danser dans des clubs, j'ai continué les photos, je me suis mis au sport, j'ai commencé à poser également totalement naturel sans aucun artifice pour des photographes de renommé mondiale, des marques m'ont approché, j'ai rencontré des compagnies de spectacles, j'ai appris le feu, les echasses, je me suis diversifier, j'ai continué les photos et les spectacles, puis j'ai commencé à organiser des soirées.... voilà les grandes lignes ! Très grandes lignes ...
En quoi le choix d'organiser des évènement comme La Radieuse ou la Prohibition en tant que performeur LGBT+ a une dimension politique et militante ?
Mon militantisme réside dans l'exposition... l'exposition passe par ma page facebook, publique et ouverte à tous, par assumer tout ce que je fais, assumer mon visage démaquillé mais aussi mon visage maquillé au même endroit sur le web, et également par investir des endroits à travers l'organisation d'évènements ou les gens peuvent venir comme ils ont envie d'être, ou ils ne seront juger de rien.
J'ai décidé de m'exposer et d'assumer qui je suis pour faire évoluer les mentalités, et tant pis si ça ne s'est toujours pas bien passé.
J'aime recevoir ce message du jeune gay qui ne s'assume pas encore et qui voit à travers ma vie sur le Web que OUI c'est possible d'être qui l'on a envie et de s'affranchir des normes, de la morale.... et j'aime d'autant plus si ce jeune vient à ma rencontre lors d'une soirée que j'organise, ou il sait qu'il pourra mettre une paire de talons si il en a envie, ou il se sentira libre et en sécurité.
(c) Ang’elle Photos - Caroline Heraud
Tes lines-up sont 100% LGBT+ ? Quels sont les artistes qui participent à tes soirées ?
Mes Lines-Up sont pour l'instant 100% LGBT, mais ça pourrait tendre à changer, évoluer... je suis ouvert au changement. Tant que l'artiste respecte et accepte les LGBT+... why not ! Et surtout que les LGBT+ l'apprecie. Pour moi la musique rassemble, peu importe qui l'a joue, on est tous là pour passer un bon moment, une bonne soirée avec ses amis... LGBT+ ou non. Disons que je serai contre booker un artiste qui serait contraire à cet état d'esprit.
Mes derniers bookings sont très accès sur la musique électronique, la Prohibition est une soirée plutot underground, j'ai Lorent Air en résident ( qui était aussi le résident historique de la Villa Rouge pendant 18 ans ) et il a joué lors de la première édition au côté de Manue G ( Résidente Beardrop ) et dernièrement avec John Dixon ( Créateur de l'UNDER à Paris, résident de la Démence) .
J'ai également reçu toute une multitude de créatures Queer, Queen, Androgyne...
Quelles sont tes influences ?
Ouhla....Beth Dito, Madonna, Charles Bukowski, Grace Jones, Taylor Momsen, Frederic Beigbeder, Françoise Sagan, RuPaul,Dita Von Teese, Virginie Despentes, Jeffree Star, Bret Easton Ellis, Lolita Pille, Gainsbourg... Je serai incapable de citer toutes les personnes qui m'inspirent...Mais le dénominateur commun de toutes c'est une liberté d'être qui émane de qui elles sont, beaucoup ont marqué leur époque, ont marqué une évolution des mentalités de part une cassure avec qui elles étaient et / ou la société dans laquelle elles vivaient, et surtout, ce sont pour tous des génies de la provocation (chacun à sa façon).
Comment arrive-t-on, en tant qu'organisateur de Soirée “Gay” à faire vivre des concepts de soirée dans une ville comme Montpellier ?
Alors pour commencer on convoque 2 / 3 amis, on se pose autour d'une table, on boit un verre et on réfléchit !
Non sérieusement, je pense que le secret d'une soirée réussie, ici ou ailleurs, c'est de la faire pour les bonnes raisons... Autrement dit pour moi ça passe par imaginer une soirée à laquelle je voudrais aller si j'étais client, créer la soirée qui me donne l'excitation de sortir comme quand je découvrais la nuit.
Vraiment, ça passe par essayer de me mettre à la place des clubbers et d'imaginer des nuits qui me donneront autant envie qu'à eux de sortir...et pas organiser juste pour la gloire. C'est pour ça que maintenant quand on me demande « C'est quand la prochaine ? » je ne sais jamais... car tant que je n'ai pas trouvé le booking, le visuel, le petit truc en plus qui fera toute la différence sur la précédente, et qui me donnera follement envie d'y être, je ne la ferai pas.
Montpellier est cependant de plus en plus compliqué pour du clubbing gay... il y a un public c'est certain, mais ça a beaucoup changé en 10 ans... Montpellier a perdu de son attractivité en terme de sorties nocturnes, les plus grandes discothèques ont fermé leurs portes une à une... Maintenant on se déplace partout en Europe pour presque rien, avec Facebook et Instagram on est au courant de tout ce qu'il se passe partout, la crise et la répression est également passé par là...
Donc quand on choisit sa date pour organiser on fait très attention car un événement sur Paris ou Barcelone peut avoir des retentissements très néfaste sur une soirée montpellieraine, on regarde aussi à ce qu'on soit pas 2 à organiser le même week-end... heureusement nous nous entendons tous plutôt bien !
As-tu imaginé faire des évènements dans d'autre villes ?
J'ai déjà avec mes anciens concepts eut la chance de pouvoir organiser dans d'autres villes. Ce n'est à l'heure actuelle pas à l'ordre du jour malgré les proposition dans certaines très grandes villes de France... Mais Why not ! Il se passe tellement de chose en 6 mois que peut être ça va arriver plus tôt que prévu.
Tu apportes quelque chose de nouveau sur Montpellier : vous avez un lieu, un concept et un public qui vous suit... C'est quoi les prochaines étapes ?
Je ne sais pas trop... tout mon parcours n'a été que rencontres, concours de circonstances, opportunités, prise de risque... C'est d'ailleurs ce que j'aime dans ce métier. Quand j'ai débarqué à Montpellier pour mes études jamais une seule seconde je n'aurai pensé avoir ce parcours...et j'aime me dire que la suite n'est absolument pas définie, que je vais encore rencontrer des personnes à qui je vais apporter des choses et vice / versa
Ton artiste préférée ?
Je n'ai pas vraiment d'artiste que j'adule par dessus tout... Cependant je rêverai de poser une question à Madonna : Comment une fille qui n'est pas la plus belle, ni la meilleure chanteuse du monde, ni la meilleure danseuse... a pu se hisser au sommet de l'industrie musicale depuis toute ces années ?
Une citation ?
Je me répète souvent ces quelques phrases :
“Quand on ne sait pas, on ne fait pas”, “ On apprend qu'en essayant”,”L'essentiel n'est pas de plaire ou déplaire, mais de ne laisser personne indifférent.”
Des endroits que tu recommanderais pour faire la fête ?
Pour la communauté LGBT+ je ne peux que recommander le bar le COXX dans le centre ville de Montpellier et niveau soirées le Dieze Warehouse à Montpellier a une sacrée programmation... allez jettez un œil aux pages facebook de ces 2 établissements, ça vaut le coup ! Plus au niveau national j'adore aller aux soirées Garçon Sauvages à Lyon, BLT sur Paris...
Quel est ton spot à apéro ?
J'ai découvert il y a peu le Mas de Couran car j'ai performé pour le nouvel Afterwork Gay Friendly la TBM... et franchement si vous avez envie d'un cadre somptueux, et de vous dépayser un peu... je vous le conseille vivement !
Que penses-tu de Support your Local Girl Gang ?
C'est Un fantastique support permettant d'exprimer la diversité, sa diversité, de montrer aussi les femmes, et surtout toutes les femmes.....Ce qui n'est pas toujours le cas. De mettre en lumière celles que d'autres médias oublient. Merci de nous permettre aussi de découvrir des artistes géniaux de la scène Queer / Hiphop ! Que ce joli bébé devienne grand !
Emeraldia Ayakashi - Support Your Local Girl Gang
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INTERVIEW #4 [Montpellier Pimp My Queer] - MEDUSA DICKINSON
Crédit Photo : Coline Do
Medusa fait partie des personnalités de la petite scène drag à Montpellier. . Souvent peu connue du grand public le drag fait pourtant son grand retour dans la capitale et en Province depuis à peu près cinq ans.
Il y a eu un essoufflement de la fête pendant une quinzaine d’années, l’ambiance était morose, ce qui a également touché la scène drag et gay. Si les drag-queens sont loin d’avoir disparu, elles sont souvent reléguées à de petites apparitions dans de gros clubs. Mais en ces chaudes d’été comme il n’y en a que dans le Sud de la France elles ont peu à peu commencé leur grand retour !
Pour la troisième interview de la série qui met en avant les artistes queer de la scène montpelliéraine, nous avons rencontré Medusa Dickinson !
Présente-nous ton parcours artistique et tes activités.
Je suis Medusa Dickinson, et je suis Drag Queen. Tout a commencé quand j'étais petit. J'adorais voler le maquillage de ma mère et me l'étaler copieusement sur le visage. Déjà à cet âge là je me sentais belle! Je me souviens, un jour, elle m'avait surpris. Elle m'a donc recouvert le visage de rouge à lèvres, un Givenchy magnifique dans mon souvenir ! Puis m'a habillé en fille, et m'a fait courir dans notre jardin ainsi. Et elle me hurlait que si je continuais, elle me ferait défiler ainsi dans tout le village ! Ô ma pauvre Maman, si tu m'avais vu défiler à la dernière Pride Montpellieraine, j'étais si belle ! ( Je raconte cette histoire avec le sourire, car aujourd'hui ma mère est très fière de moi! )! Mais nous pouvons donc dire que ma première fois en Drag fut vers mes 9 ans. Treize ans plus tard, me voilà, bien mieux entouré, bien mieux maquillé , et rempli de Militantisme ! Je suis militant à L’association Aides depuis désormais plus d'un an. Et depuis désormais trois mois, j'ai fondé avec Robin Des Doigts notre Drag House, La Maison du Boner ! Et je suis désormais la mère du petit Clark Ken! On ne dirait pas comme ça, mais je suis vraiment une femme active overbookée !
En quoi le choix de participer à des évènements Queer comme Pimp my Queer du collectif Support Your Local Girl Gang, le Festival Get Used to It ou la Born to be Queer du collectif MartinE, a une dimension politique et militante ?
Pour être franc, ça n'a même pas été un choix, c'était une évidence. Je vis dans le sud depuis désormais quatre ans. Je suis un homosexuel fier et assumé. Pourtant ici, je ne me suis jamais vraiment senti à 100% à l'aise, alors que j'aime pourtant cette région de tout mon coeur. Mais ici, on n'avait jamais laissé la place à des PD, gouines, trans et queer de nos genres. Par exemple, le festival Queer Get Used to It ! était un véritable besoin dans la région, et j'en remercie encore Charlotte Caragliu de l'avoir organisé pour deux années consécutives. Avec ces événements, des gens en marge, des personnes lesbiennes, gays, bi, trans, queer, ont enfin pu se retrouver, se sentir au sein d'une communauté ! Se sentir écoutés et compris. Avec ces soirées, nous imposons nos existences, notre fierté, et nos revendications. On milite en faisant la fête, le corps recouvert de paillettes, sur des musiques qui résonnent dans la tête!
Crédit Photo : Coline Do
Vous apportez quelque chose de nouveau sur Montpellier avec la House of Boner, peux-tu nous en dire plus ? C'est quoi les prochaines étapes ?
On voulait faire une Drag house, mais différente, Robin était un King, moi j'étais une Queen. Généralement dans les houses, ça se mélange pas beaucoup. Mais la propagande de la « Manif Pour Tous » disait qu'une famille, c'est un papa et une maman, alors on s'est dit qu'on pouvait nous aussi être une jolie famille! On voulais créer une véritable maison du bonheur! Mieux ! Une Maison du Boner ! On se joue des codes familiaux ! Je suis un homme gay et je suis l’épouse d’un homme qui est une femme lesbienne ! Kamoulox!
On voulait une maison où chacun, dans sa diversité, a sa place, où les luttes militantes peuvent se rejoindre. Car oui, on est une house militante! On met un point d'honneur à cela ! Le drag, et encore plus chez les kings, est un véritable acte politique. Et nous tenons à respecter cela. Même en moustache à paillettes, même en string ou en cravate, nous défendons les femmes, les LGBTQ+, les POC, et les minorités !
Plus haut je te parlais de mon engagement auprès de l'Association Aides. Nous avons eu la chance d'être présent, à Aides Nîmes, lors de la soirée du 1er décembre [ Journée mondiale de Lutte contre le Sida]. Durant cette soirée, nous avons offert un show parlant avec humour et amour de prévention et de sexe, par le biais de contes parodiques que nous avions nous-même écrit.
Sur le long terme, notre but c'est bien entendu d'offrir quelque chose de différent avec la Maison du Boner ! Une nouvelle scène ! C'est d'ailleurs ce qu’a permis la Pimp my Queer au Coxx organisé par une asso super cool, nommé Support your Local Girl Gang. Je sais pas si tu connais ? D’autant plus qu’avec Robin des Doigts, nous allons être les hôtes de cette soirée Queer ! Qu’est-ce que c’est la Pimp my Queer ? C’est une scène ouverte queer où chacun peut venir oser, s'exprimer et monter sur scène pour performer ! Si tu veux danser ; chanter, lypsincer, faire 30 death drops à la minute, c’est un endroit fait pour toi ! C’est un lieu d’expression, où tu ne seras pas jugé, où tu seras accueilli par des drags remplis de gentillesse et d’amour. C’est très important pour nous d’offrir un cadre bienveillant et chaleureux pour que les artistes puissent se sentir à leur place, afin d’offrir le meilleur d’eux même !
Crédit Photo : Caroline Barbarit / Ang'elle photos
Des endroits que tu recommanderais pour faire la fête entre Nîmes et Montpellier ?
Je suis persuadé que tu poses cette question pour que je parle de la soirée Pimp my Queer organisée par Support Your Local Girl Gang au Coxx ( 5 rue Jules Latreilhe , 34000 Montpellier ) tout les deuxième jeudis du mois !
D’autant plus que je devrais en parler, car je suis l’hôtesse ! Mais je n'en parlerais pas, car j'ai vu clair en ton jeu !
À la place je vais te parler de la folle soirée organisée à la Maison de Retraite des Viviers à Nîmes... Oui bon, en effet je ne sors pas beaucoup sur Nîmes pour faire la fête je l'avoue... Mais en même temps il y a tellement de soirées trop bien sur Montpellier, comme la Folle de Rage avec Julien de Bomerani !
Quel est ton spot à apéro ? Bon promis, je réponds sérieusement à cette question !
- À Nîmes , j'aime beaucoup l'Instant T, c'est un bar à Bières vraiment génial, avec des gens super sympa, ils font des soirées avec des groupes trop cool, et en hiver tu peux venir manger de la raclette le dimanche, et ça c'est un argument majeur ! Même si tu es Vegan tu trouveras ton BONER !
- Et à Montpellier, c'est plutôt un endroit à brunch pour être exact, Les Demoiselles de Montpellier. Je t'en parle, car c'est un endroit très beau, proposant des brunch végétariens/ végétaliens/sans gluten, et c'est vraiment délicieux. Mais c'est aussi le premier endroit où j'ai rencontré et brunché avec la Maison du Boner, alors ce lieu a une petite place dans mon coeur...
Quelles sont tes influences ?
Je dois t'avouer que je redoutais un peu cette question... J'ai des goûts tellement hétéroclites ( c'est d'ailleurs l'une des rares choses hétéro en moi !). Mais je vais aller directement au plus important. Je ne peux pas renier mon amour pour l'Opéra, je suis très inspiré par ces Divas de l'Opéra, pour ne pas citer La Callas. J'ai toujours été influencé par l'image de la femme forte, belle, intelligente et puissante comme Monroe, assez intelligente pour savoir jouer l'idiote, Dietrich et aussi Marie Marvingt, elles me passionnent. Piaf pour sa gouaille. Polaire, Chanel, et beaucoup d'autres. Je suis un gay qui aime les femmes. Bien entendu ces femmes ne sont pas d'une jeunesse sans pareille, j'ai de l'attrait pour l'ancien et pour une fois je ne fais pas une blague sur mon riche amant grabataire ! Mes deux plus grosses influences sont les Flappers et les Pin Up, les premières pour leur façon de jouer de leur féminité dans une apparence très garçonne. Ce jeu de genre, je m'en inspire pour Medusa, une femme très féminine, mais poilue, barbue et très masculine. Je joue aussi avec la Pin-up, très sensuelle et sexuelle avec ses formes généreuses. Ces influences m'ont appris à m'aimer dans mon corps. Je n'ai plus peur d'être une belle femme , même avec du ventre, même avec du poil, même avec des couilles ( au propre comme au figuré).
Ton artiste préféré.e ?
Tu m'embêtes avec tes questions! Mon artiste préférée c'est moi ! Tu as vu la tonne de peinture sur mon visage? On dirait un Picasso, c'est fabuleux!
Bon tu veux une vraie réponse? Tu sais, j'ai fais de longues études d'art et de design, j'en ai vu passer des artistes et des oeuvres sous mon nez, alors c'est difficile de répondre. Je pourrais te dire que j'adore Kandinsky, mais tout le monde s'en fiche. Et puis artiste, c'est aussi les compositeurs, les chanteurs, et là je te dirais Lady Gaga ou Madonna, mais c'est cliché ! Du coup, pour rester dans le thème Queer, je vais te parler de Grayson Perry, c'est un artiste plasticien britannique, il détruit un peu les codes et normes sociales de genre, il performe en tant que Claire, son alter ego féminin giga kitsch.
Une citation ?
J'ai toujours été une femme très généreuse alors en voici deux pour le prix d'une: « On ne naît pas homme, on le devient. �� Erasme. « On ne naît pas femme, on le devient. » Simone de Beauvoir.
J'embrasse tendrement les membres de ma famille au passage.
Que penses-tu de Support Your Local Girl Gang ?
Bah je pense que tu me poses beaucoup de questions déjà ! Mais c'était des belles questions, et un bel interview! Je pense que Support Your Local Girl Gang est une chose merveilleuse. Je vous remercie de pouvoir donner de la place et de la visibilité à toutes ces femmes, artistes, queers. Vous mettez en lumière des gens généralement dans l'ombre. Je te dis ça car je le vois sur les réseaux sociaux, je découvre de nouveaux talents grâce à SYLGG, mais aussi car je le vois aux soirées Pimp My Queer, ce qui me rend d’autant plus fière d’être la co- hôtesse de ces soirées. Grâce à cette initiative, des gens s'accordent 5 minutes de célébrité, ils sortent de l'ombre pour enfin resplendir, pour montrer qui ils sont, pour offrir leur talent au monde. Et c'est grâce à toi, à Support Your Local Girl Gang. Alors de tout mon coeur, pour moi comme pour eux, merci.
Emeraldia Ayakashi - Support Your Local Girl Gang
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INTERVIEW [ Montpellier Pimp My Queer #2 ] QUENTIN BJORN
Organisateur de soirées (LICK IT!), Directeur artistique du Coxx à Montpellier, DJ sous le nom de ... Quentin Björn. Quentin est ce qu'on appelle un activiste de la nuit et nous le prouve une fois de plus en lançant les soirées LICK IT! en Novembre.
Support Your Local Girl Gang a décidé de mettre un coup de projecteur sur le jeune (dans le métier) mais néanmoins très audacieux promoteur de soirées, son interview est à lire ici :
Présente-nous ton parcours artistique et tes activités.
Tout à commencé en 2012, j’ai toujours été passionné de musique électronique, j’ai fait la rencontre du patron d’un patron d’un bar/after sur Narbonne qui m’a laissé ma chance en nouveau talent le jeudi soir e je suis rapidement devenu résident avec un style techno assez violent. Puis je me suis développé dans pas mal d’établissements sur le Narbonnais, en 2015 j’ai déménagé à Montpellier rejoindre Ma Sœur Herwiyn, j’ai fait ma première date au Up, puis le Cubix a suivi et j’ai fini par intégrer l’équipe des djs résidents des soirées FLAWLESS organisées par Othman De Poltorasky et Julien de Bomerani, tout en conservant mon étiquette underground.
Cela a été mes premiers contacts avec le milieu gay en tant qu’artiste, avec ses codes et celà m’a fait pas mal me remettre en question, mon style a commencé a dévier sur de la trance avec du vocal et de la rythmique tribale.
Puis est arrivé la PRIDE 2017 où Othman m’a proposé la grande scène sur le parvis de la Mairie de Montpellier en clôture de Dj KINGSTONE, mais dans un registre plus BITCHY, j’ai accepté avec grand plaisir. De la a commencé un travail énorme, car j’ai toujours été très éclectique dans mes écoutes personnelles, je peux passer de Barbra Streisand à Lady Gaga, en passant par Marilyn Manson ou Radium. Le pari a été gagnant. En parallèle, un nouveau patron de bar : Tom Linares, qui m’a contacté pour jouer en before dans son bar de là, a commencé une collaboration au début en tant que Dj et ensuite en tant que directeur artistique depuis Mars dernier. Ne pouvant pas faire toutes les dates, j’ai présenté Niko Batik à Tom qui est devenu aussi résident. J’ai aussi une résidence au MOOM, club gay friendly du centre ville, une sur Radio Aviva tous les Samedi soir de 20h à 21h avec des sonorités plus deep nu disco et je travaille toujours avec Othman au sein de l’agence HOT EVENTS où j’ai régulièrement des dates sur Nice au 6 bar, ou au NEW CANCAN à Marseille. Pour finir mon projet 2018-2019 est bien entendu de conserver toutes mes activités actuelles et me lancer dans l’organisation d’évènements avec mon binôme Niko Batik.
En quoi le choix d’organiser de l’évènement au Coxx ou comme ta nouvelle soirée la Lick It, a une dimension politique et militante ?
Alors je n’irais peut être pas jusqu'à politique, mais militante complètement. On discute énormément avec Tom, le patron de l’établissement et nous essayons de faire au maximum, un lieu qui nous ressemble. Déjà sur les valeurs, on souhaite vraiment que le COXX devienne le lieu de vie LGBTQI sur Montpellier, nous mettons un point d’honneur à avoir des artistes de tout bord et de tout type pour que chacun se reconnaisse dans l’établissement. Ensuite nous tenons vraiment a ce que ce lieu soit festif, convivial et dans la simplicité, tout le monde y est bien le bienvenu.
Après pour le coté militant nous le faisons surtout sur les choix artistiques, il y a des exclusions dans le milieu gay et souvent on rejette ce que l’on ne connaît pas. En mettant en lumière ces artistes, le but est de les “familiariser” pour le public et excusez moi le mot « éduquer » afin de renforcer la communauté. On a vraiment cette envie de faire de la communauté une famille et un lieu où tout le monde se sente bien ensemble.
Vos lines-up sont 100% LGBT ?
Alors non pas toujours, en grande partie oui, maintenant le principal critère de mon coté est le talent donc si un artiste est très talentueux et qu’il correspond au bar, nous l’accueillons avec grand plaisir. Nous avons par exemple mon ami Jason Case qui joue sur de très grosse soirée gay (Matinée Barcelone, Forever land …) et qui est hétéro, où MISS AIRIE ancienne résidente du Bar Live et très active sur la scène techno locale. Encore une fois on ne veut vraiment pas un lieu fermé, bien entendu la clientèle LGBTQI est prioritaire mais tout le monde est le bienvenu.
Quels sont les artistes qui participent à tes soirées ?
Alors déjà forcément les Dj, pour moi cela fait partie intégrante d’un bar de nuit, je vois de plus en plus de lieu avec des playlists SOUNDCLOUD où autres et cela me désole. La playlist ne peut pas capter le moment où il faut accélérer faire monter l’ambiance où au contraire lancer une connerie pour que les gens soit capté. Ensuite les Drag, je suis un grand fan de Drag queens pour moi elles sont la plus belle vitrine que peut avoir la communauté. L’émission TV Rupaul Drag Race a largement contribué a leur redonner leur lettre de noblesse et à la démocratiser a monsieur et madame tout le monde j’ai même des copines au boulot qui sont fans de l’émission.
Ensuite les transformistes, car j’aime ce coté cabaret festif, burlesque avec toujours une pointe d’humour et les gens sont vraiment réceptifs, c’est d’ ailleurs pour ça qu’on été lancées les soirées SUPERSTAR. Ensuite nous avons eu forcément des gogos, échassiers cracheurs de feu, on a même eu des acteurs qui ont fait un extrait de leur projet de pièce de théâtre… on travaille vraiment pour toujours surprendre notre public et avoir une diversité de programmation.
Quelles sont tes influences ?
Oula ....musicalement ça part dans tout les sens, j’adore la techno berlinoise avec un univers sombre des kick puissants et des basses lourdes. J’aime aussi l’univers de Vitalic, qui reste un des plus beau live que j’ai pu voir et dont je respecte et j’admire l’univers très dirty electro rock. J’aime aussi la pop et la musique Mainstream chose que j’avais du mal a assumer avant.
Quand on joue de la musique « underground » on est dans un univers assez macho ou commercial = musique de merde, en vieillissant j’assume beaucoup plus qui je suis et donc mes goût musicaux. J’aime beaucoup aussi tout ce qui est rap us féminin, les chanteuses à voix, Adèle, Céline, Barbra, Whitney et j’essaie d’incorporer l’ensemble de ces éléments dans mes sets, je joue donc pas mal de circuits house avec des longs breaks.
Quelle est le concept des Lick It, peux-tu nous en dire plus ?
Comme le concept la réponse est faite à deux avec mon binôme : NIKO BATIK. Tout d’abord, nous avons fait un point sur les soirées gays actuelles sur Montpellier, il en est ressorti que soit la musique techno était mise en avant, soit c’était des soirées exclusivement mecs.
Le Concept LICK IT ! se veut avant tout ouvert Queer, lesbienne , trans, ta mère, ton voisin même mamy peut venir le but est de faire un évent fédérateur où tout le monde se retrouve. Ensuite pour la partie musicale, on souhaitait vraiment faire revenir sur Montpellier des Djs tournant autant sur l’hexagone qu’a l’international, et sur la scène gay avec un style beaucoup plus accessible. Pour le show sur cette première édition nous avons fait le choix de mettre en avant le superbe Ashley afin de représenter la communauté Trans accompagné bien sur de gogos qu’on ne voit pas actuellement sur la scène Montpellierraine. On a voulu faire une soirée qui nous ressemble sans prise de tête avec melting pot de population et des circuits House.
Comment arrive-t-on, en tant qu'organisateur de Soirée "Gay" a faire vivre des concepts de soirée dans une ville comme Montpellier ?
Tout d’abord le point le plus important c’est la communication, je bosse avec KII WIIT pour tous mes visuels que ce soit pour le COXX, la LICK IT ! où mon logo. Déjà parce qu’il est très talentueux et en plus parce qu’on a vraiment la même vision, j’aime faire les visuels pops, colorés, décalés avec une pointe d’humour mais toujours des finitions nickels et c’est vraiment un bonheur de travailler avec lui, il anticipe mes attentes et est force de proposition.
Ensuite les réseaux sociaux actuellement la présence sur Facebook et Instagram est indispensable pour se faire connaître et donner au gens l’envie de découvrir l’expérience d’un lieu où d’un moment. J’ai la chance de travailler avec le studio COLBACK et Caroline Barbarit pour les photos et les vidéos ça donne vraiment au gens une transcription de l’énergie qu’on insuffle dans un moment et c’est grâce à leur travail que de plus en plus de monde vient.
Enfin c’est un travail de perpétuelle remise en question, savoir écouter les gens, leur besoin, leur envie, se maintenir en veille sur ce qui se fait ailleurs, ce qui est tendance, le tout arrosé d’une bonne dose de second dégrés. Il ne faut pas se prendre au sérieux la vie est trop courte pour ça.
Ton artiste préférée ?
Sans hésitation Lady GAGA, déjà musicalement sortir un tube commercial et savoir le reprendre en acoustique piano-voix peu d’artistes en sont capables. Puis son univers modasse artistique, ses clips, ses textes, enfin tout. Je suis ultra fan et absolument pas objectif quand ça la concerne. J’aime aussi énormément la personne, sa mise à nue dans “Five foot two” et ses diverses actions que ce soit politique où pour la communauté. Une artiste humaine accessible et surtout qui a du cœur, enfin je pourrais parler Gaga pendant des heures ... je finirais par le meilleur duo de tout les temps Téléphone avec GAGA et Beyonce.
Une citation ?
“Si quelque chose ne te va pas, change le”, applicable a tous les niveaux et à tous les instants de la vie que ce soit pro, perso ou dans les relations amoureuses … J’aime le dynamisme et quand les choses bougent.
Des endroits que tu recommanderais pour faire la fête ?
Tout dépend du contexte...soirée entre potes en centre ville, avec des potes gay je vais prêcher ma maison COXX & MOOM, plus techno PZ City Club ou DIEZE Warehouse.
Gros event sans hésitation le YOYO sur Paris, sinon en festival la Family PIKNIK qui est devenu le rendez vous estival incontournable de tout les montpelliérains.
Quel est ton spot à apéro ?
Le midi j’ai récemment découvert le NAPOLEON DYNAMITE à la CANOURGUES je suis ultra fan, sinon le soir j’aime changer le MUSTANG, le NOVELTY ou le COXX.
Que penses-tu de Support your Local Girl Gang ?
J’ai découvert l’asso par le biais de Ouafa, avec qui j’ai eu le plaisir de travailler sur PRIDE OFF , maintenant sur les expositions d’artistes au COXX et on partage beaucoup de choses dont une vision commune de la communauté. Quand elle m’a présenté SYLGG, j’ai vraiment été séduit par le concept et j’ai voulu l’intégrer à la prog, on avait déjà une envie de scène ouverte avec Tom et pouvoir en plus le coupler à une ouverture et un melting pot, c’est pour nous le combo parfait.
> Scène Ouverte SYLGG X LE COXX présente PIMP MY QUEER#1
Vu le succès de la première, je pense que c’est une asso certes récente sur Montpellier, mais dont on a pas fini d’entendre parler. Et je suis Ultra fan de la vidéo de couv avec les Extrait de POSE (mdr).
RDV à la LICK IT! Atlantide Edition // Dj Kingstone - Sam 17 Nov 2018
Crédits Photos : Caroline Barbarit / Ang’elles Photos
Emeraldia Ayakashi - Support Your Local Girl Gang
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