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#juli y viole
50-nuances-dhorreur · 1 year
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𝐂𝐄𝐍𝐃𝐑𝐈𝐋𝐋𝐎𝐍 - 𝑆𝑒𝑟𝑖𝑒 𝐿𝑒𝑠 đ¶đ‘œđ‘›đ‘Ąđ‘’đ‘  đŒđ‘›đ‘Ąđ‘’đ‘Ÿđ‘‘đ‘–đ‘Ąđ‘  Par Sylvain Johnson
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La trame de l'histoire est solidement élaborée, bien que parsemée de quelques raccourcis disséminés çà et là. Toutefois, compte tenu de la briÚveté du livre, qui s'étire sur à peine 180 pages, il est compréhensible que certains développements soient condensés.
Des échos de "Orange Is the New Black" se font sentir dans les passages carcéraux, ajoutant une touche d'authenticité à ces séquences saisissantes.
Le récit dans son ensemble se glisse aisément dans la veine des contes interdits, explorant avec audace des thématiques telles que le sang, le viol, l'inceste et la violence, qui y trouvent toutes leur place.
L'Ă©lĂ©ment fantastique qui Ă©maille l'histoire est habilement exploitĂ©, transportant les lecteurs dans un univers habitĂ© par les "souris". ParallĂšlement, l'Ɠuvre laisse la porte ouverte Ă  l'interprĂ©tation que ces Ă©lĂ©ments pourraient tout simplement Ă©maner de l'esprit tourmentĂ© du protagoniste. Cette dualitĂ© dans la narration offre une subtile profondeur, laissant place Ă  une rĂ©flexion intrigante.
Le personnage de Cendrine est un véritable tour de force dans sa conception. L'équilibre fragile entre une compassion sincÚre et un profond dégoût envers ce protagoniste est habilement entretenu, s'intégrant harmonieusement dans la trame narrative.
Dans l'ensemble, ce livre se distingue comme une réussite au sein de la série. L'auteur parvient à tisser un récit qui captive et interroge, en explorant des territoires obscurs tout en jonglant avec des éléments surnaturels, faisant de cette lecture une expérience mémorable.
✧˚₊‧୭âșâ€żïž” Julie â€żïž”âș୭‧₊˚✧
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yespat49 · 1 year
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« Viols, agressions, vols
 le vrai voyage Ă  Nantes » : plusieurs actions menĂ©es par le Collectif NĂ©mĂ©sis afin de rendre hommages Ă  des victimes et dĂ©noncer l’insĂ©curitĂ© que subissent les femmes
Vu sur FdeSouche Il y a quelques jours, nos militantes nantaises ont accrochĂ© une banderole sur le cĂ©lĂšbre Ă©lĂ©phant des Machines de l’ile. Mais ce n’est pas tout ce qu’elles ont fait ! Explications ici âŹ‡ïž pic.twitter.com/to4j19QGDF— Collectif NĂ©mĂ©sis (@NemesisNemesi75) July 22, 2023 A l’occasion de l’évĂ©nement estival du Voyage Ă  Nantes, les militantes Nantaises du Collectif NĂ©mĂ©sis ont dĂ©cidé 
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iamgillians · 6 years
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juli and viole getting ready for the martín fierro awards (from viole’s instagram story (x) )
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redsaturn · 7 years
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Hoje tem tag no twitter!
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a-room-of-my-own · 4 years
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Quand cela a commencĂ© Julie n’avait pas quatorze ans mais... treize ans. Je suis effarĂ©e de la trĂšs large mĂ©connaissance, profondĂ©ment ancrĂ©e, *mĂȘme* parmi les juristes (que je connais bien) de l’état psychologique des prĂ©ados et tout jeunes ados. A treize ans l’on n’est pas en mesure de consentir Ă  un rapport sexuel avec quelqu’un qui en a vingt et est de surcroĂźt en position non seulement d’autoritĂ© mais de secours. Et malheureusement, les correctionnalisations abusives sont loin d’ĂȘtre rares.
Il y en a plein et la plupart du temps simplement pour des raisons administratives. Les assises c'est long et cher, contrairement à la correctionnelle. Résultat les viols se retrouvent jugés à l'emporte piÚce entre un vol de scooter et une bagarre de voisinage. C'est n'importe quoi.
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hestiiaa · 3 years
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# 08 juin 2021
Il y a 2 jours de ça, j’ai fait une soirĂ©e oĂč j’ai revu A, la fille que j’avais appelĂ© en pleine nuit paniquĂ©e juste aprĂšs mon viol.
Elle est le principal « tĂ©moin » de mon affaire et a dĂ» ĂȘtre interrogĂ©e par le policier en charge de mon enquĂȘte. On n a parlĂ© toutes les deux et elle m’a racontĂ© ce que l’inspecteur lui avait dit.
J’aimerai juste vous poser une question avant de tout expliquer : croyez vous en la justice ? Croyez vous que qu’importe ce qu’il vous arrive on sera lĂ  pour vous aider, vous Ă©couter et vous rendre justice ?
Depuis trĂšs jeune, et je ne sais pas vraiment pourquoi, j’ai une rĂ©pulsion envers les forces de l’ordre et vraiment un gros manque de confiance en eux. J’ai toujours pensĂ© qu’ils faisaient partie du dĂ©cor de nos vies mais n’avaient pas grand intĂ©rĂȘt.
Quand je me suis rapprochĂ©e d’associations et de psy aprĂšs le viol, tout le monde m’a poussĂ© Ă  porter plainte. Je l’entendais tout les jours et je comprenais bien que c’était plus une sorte de mantra rĂ©pĂ©tĂ© pour me convaincre qu’une vraie aide. Alors puisque tout le monde avait l’air de leur faire confiance, je l’ai fait Ă  mon tour.
J’ai toujours dĂ©testĂ© qu’on me dicte ce que j’avais a faire et pourtant Ă  ce moment lĂ , perdue et comprenant Ă  peine ce qui se passait, je les ai Ă©coutĂ© ces « professionnels ».
Je pense que le fait d’avoir portĂ© plainte m’a fait Ă©normĂ©ment avancĂ© mĂȘme si de base je n’en avais aucunes envie. Toute la rage que j’avais contre mon violeur Ă©tait enfin canalisĂ©e par une chose, la procĂ©dure. Je m’y suis jetĂ©e corps et Ăąme en pensant sincĂšrement qu’on allait pouvoir me venger... Mais c’était sans compter sur le manque de tact et de formation de la totalitĂ© des policiers que j’ai rencontrĂ©.
L’inspecteur en charge de mon affaire m’a jugĂ©e tout du long de mon rĂ©cit avec des haussements de sourcils outrĂ©s et des soupirs Ă  peine dissimulĂ©s lorsque je m’effondrais en pleurant dans son minuscule bureau coincĂ© sous l’escalier.
Devant moi, il n’a jamais eu ce que j’appellerai des «  paroles dĂ©placĂ©es » mais en face de mon amie, il n’avait plus aucune retenue.
La premiĂšre a Ă©tĂ© « Franchement, je ne comprends pas qu’elle inflige ça Ă  ce pauvre garçon ! Une erreur de parcours ça arrive ! Et puis tout ce qu’il risque c’est 3 jours de garde Ă  vu dans nos cellules et franchement vu leur Ă©tat je ne le ferai mĂȘme pas subir au pire des hommes »
« C’était pas grand chose, elle s’en remettra vite ! Je ne comprends pas pourquoi elle se met dans des Ă©tats pareils ! »
J’avais envoyĂ© Ă  cette amie cet article qui pour moi expliquer parfaitement Ă  une nĂ©ophyte ce que je pouvais ressentir :
Lors d'une agression sexuelle ou un viol, il arrive que la victime soit en incapacité de réagir. Elle est comme paralysée. Elle fait alors face au mécanisme de sidération psychique.
Elles n’ont pas rĂ©agi. Ou ont arrĂȘtĂ© de rĂ©agir Ă  un moment donnĂ©. Pourtant, elles n’avaient pas envie. Elles donneraient tout pour avoir rĂ©ussi Ă  crier non, Ă  se dĂ©battre pour Ă©chapper Ă  cet agresseur. Elles n’ont pas rĂ©ussi. Elles, ce sont en rĂ©alitĂ© 70% des femmes (d’aprĂšs une Ă©tude suĂ©doise datant de 2017) victimes de violences sexuelles (agression ou viol). Elles ont toutes fait face au mĂ©canisme de sidĂ©ration.
La sidération est « une impossibilité à contrÎler le stress et y répondre ».
« C’était assez brutal, je me rappelle avoir essayĂ© de me dĂ©battre avant, et au moment oĂč il m’a pĂ©nĂ©trĂ©, plus du tout, mon cerveau a complĂštement disjonctĂ© », confie-t-elle. Mathilde, quant Ă  elle, n’a eu aucune rĂ©action, Ă  aucun moment donnĂ©.
« Je n’avais qu’une envie, c’était de m’en sortir : je me suis dis ‘je vais me laisser faire et aprĂšs on verra’ », assure-t-elle.
La dissociation traumatique, ou l'impression de se détacher de soi
Muriel Salmona insiste : « la sidĂ©ration n’est pas liĂ©e Ă  la personne mais au danger auquel elle fait face ». Elle n’existe pas seulement dans le cas des agressions sexuelles ou viols, mais pour tous Ă©vĂ©nements traumatisants.
« Elle dĂ©pend de l’attitude de l’agresseur, de son comportement, de la menace mise en place », liste-t-elle. L’agresseur va observer la victime et en fonction de comment elle rĂ©agit, il va mettre en place une stratĂ©gie pour sidĂ©rer, ce n’est jamais une pulsion, il a pensĂ© les choses ». Un regard, une parole, un geste, et la victime bascule.
Lors de ce court-circuitage, le cerveau a en rĂ©alitĂ© libĂ©rĂ© des molĂ©cules, Ă©quivalentes de la morphine (oui, celle qui anesthĂ©sie les patients Ă  l’hĂŽpital) et de la kĂ©tamine. Il a permis au corps dïżœïżœïżœaccepter l’inacceptable. Un Ă©tat non sans consĂ©quences : la victime entre dans une seconde phase, celle de la dissociation.
« J’ai vĂ©cu les choses sans vraiment les vivre, comme si je n’étais pas vraiment Ă  l’intĂ©rieur de mon corps, j’ai plein de blancs, je ne sais pas exactement jusqu’oĂč c’est allĂ©, explique Julie. Je me suis dĂ©tachĂ©e de mon corps pour survivre ».
Ce sentiment de ne plus ĂȘtre Ă  l’intĂ©rieur de son corps est assez universel pour les victimes. « Quand le circuit intĂ©rieur disjoncte, on a l’impression qu’on est Ă  l’extĂ©rieur de l’évĂ©nement, on est robotisĂ©, comme mort, on a l’impression de voir cela de haut », dĂ©crit Muriel Salmona.
Sortir de l'état de sidération : le début du traumatisme
Et sans comprendre pourquoi, elle a rĂ©ussi Ă  se dĂ©gager au bout d’un moment, « quand il a eu terminĂ© ». Elle s’est mise Ă  hurler « maman », sans pouvoir s’arrĂȘter, et aprĂšs des menaces, son violeur a fini par la jeter sur le bord d'une route au milieu d'une forĂȘt.
Pourquoi je n’ai rien fait est la question que les victimes se posent Ă  chaque seconde. Ainsi commence la culpabilitĂ©, donc elles mettront des annĂ©es Ă  s’en dĂ©faire, pour celles qui y arrivent.
Une culpabilitĂ© renforcĂ©e par la sociĂ©tĂ©. Quand Alexia a confiĂ© Ă  sa mĂšre des annĂ©es plus tard son viol, les premiĂšres questions ont Ă©tĂ© : ‘Pourquoi tu n’as rien dit ?’, suivie de ‘Est-ce que tu t’es dĂ©battue ?’ « Comme si, parce que vous n’aviez pas Ă©tĂ© capable de le repousser, vous Ă©tiez consentante », lance-t-elle. La police ou la gendarmerie ont souvent cette question aussi, que l’on repose au cours du procĂšs, quand procĂšs il y a.
Ainsi, alors que seulement 10 Ă  20% des victimes portent plainte (sans mĂȘme compter la chute des condamnations pour viol), celles qui le font se heurtent encore trop souvent Ă  cette question, sans pouvoir l’expliquer. Muriel Salmona va encore plus loin : « mettre en cause la victime car elle n’a pas pu rĂ©agir, c’est mettre en cause quelqu’un qui saigne aprĂšs un coup de couteau : c’est la nĂ©gation d’un processus universel ».
Beaucoup passent par une phase de dĂ©pression. Et alors qu'elles ne seront plus jamais les mĂȘmes, elles se heurtent Ă  la difficultĂ© de s'aimer elle-mĂȘme, alors qu'elles n'ont pas eu le comportement qu'elles auraient attendu d'elles-mĂȘmes. Mathilde, a dĂ©veloppĂ© des annĂ©es durant des troubles du comportement alimentaire, trĂšs probablement renforcĂ© par ce sentiment de culpabilitĂ©.
La sidĂ©ration ne signe que le dĂ©but du traumatisme. En effet, ce shoot d’hormones fait que le souvenir de cet Ă©vĂ©nement horrible va ĂȘtre placĂ© dans la mĂ©moire traumatique. Cela va empĂȘcher l’évĂ©nement d’ĂȘtre intĂ©grĂ© par l’hippocampe pour devenir une mĂ©moire autobiographique.
« Cette non-intĂ©gration fait que les victimes revivent cet Ă©vĂ©nement traumatique, ce qui est au cƓur du traumatisme », explique Muriel Salmona. La sidĂ©ration peut d’ailleurs elle-mĂȘme ĂȘtre revĂ©cue. L’experte affirme : « en entendant un son, la musique diffusĂ©e pendant le viol, en sentant une odeur (Mathilde a mis un mois Ă  ne plus sentir sur elle celle de son agresseur, ndlr), la victime peut ĂȘtre de nouveau paralysĂ©e ».
L’inspecteur a voulu lui aussi le lire pour « mieux comprendre » comme il dit, mais comment comprendre quand on est aveuglĂ© par ses convictions ? Quand on considĂšre la femme comme infĂ©rieure Ă  l’homme ? Quand on dĂ©fend l’agresseur plutĂŽt que la survivante ?
Le violence policiĂšre ne se rĂ©sume pas seulement aux coups, c’est aussi des haussements d’épaules et des regards accusateurs.
On ne pourra jamais changer tout le monde, je crois qu’il faut juste avancer en souriant avec toutes nos dents pour attĂ©nuer l’aciditĂ© des larmes qui nous labourent les joues.
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devorantedevie · 5 years
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Reportage Arte update
Je sors du tournage et c'Ă©tait incroyable 😍😍🌟 Julie la rĂ©alisatrice Ă©tait adorable ainsi que toute l'Ă©quipe de production. Au dĂ©but j'Ă©tais ultra stressĂ©e et intimidĂ©e donc on a fait plusieurs prises puis au final bah c'Ă©tait incroyable, j'ai parlĂ© de viol, de consentement, de pression sociale, de fĂ©minisme mais aussi d'amour de soi et de bienveillance. Julie a pleurĂ©, quand j'ai parlĂ© de mon viol c'Ă©tait hyper Ă©mouvant. Et puis je me sens tellement libĂ©rĂ©e, tellement fiĂšre de de briser le tabou Ă  mon Ă©chelle sur ces sujets lĂ . Je n'aurais jamais cru, il y a plusieurs mois, faire tout ce que je fais maintenant. Je n'aurais jamais cru ĂȘtre capable de reprendre le contrĂŽle sur ce qu'il m'a fait. Je suis tellement heureuse 🌟
13/11/19
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basilepesso · 5 years
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(Revoir lien ici, vers l'agression, le viol et le meurtre de la jeune Julie il y a deux mois).
>>>>
"La cour d’appel d’Anvers a condamnĂ© mercredi Steve Bakelmans, meurtrier prĂ©sumĂ© de la jeune Julie Van Espen, Ă  cinq ans de prison et dix ans de mise Ă  disposition du tribunal de l’application des peines pour le viol de son ex-compagne. Ces faits datent de 2016, tandis que la disparition de Julie Van Espen remonte au 4 mai dernier”.
(Aussi sur mon Fb, 08/07/19) - Article de 7 sur 7 Belgique : “Steve Bakelmans Ă©cope de 5 ans de prison pour le viol de son ex-compagne“
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dinapaume · 6 years
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Regarder et voir
Souvent lorsqu’on parle des symptĂŽmes, rĂ©actions, consĂ©quences suite aux traumatismes liĂ©s aux viols ou Ă  l’inceste, sans rien y connaĂźtre du tout et parlant une nouvelle fois Ă  la place des victimes, ( qui tenteront de se conformer pour ĂȘtre de bonnes victimes), on balance des clichĂ©s Ă  se pendre aux arbres.
Il y a par exemple ce bon vieux clichĂ© de la femme qui prend sa douche en pleurant, comme si, aprĂšs avoir subi la pire effraction qui soit, le psychisme Ă©tait assez fort pour ne pas rester tĂ©tanisĂ©. De la mĂȘme maniĂšre et selon la loi perverse de la double injonction, on attend des victimes de viol qu’elles se prĂ©sentent “ en l’état “ au commissariat de police, juste aprĂšs leur viol. Or, si ces deux choses sont pratiquement improbables l’une sĂ©parĂ©ment de l’autre, elles le sont d’autant plus si elles doivent ĂȘtre exĂ©cutĂ©es simultanĂ©ment...
Je me souviens par exemple d’un groupe de mecs m’ayant crachĂ© dessus dans le tram lorsque j’avais 20 ans, j’ai Ă©tĂ© tellement glacĂ©e que j’ai juste baissĂ© les yeux sans essuyer mes crachats. M’essuyer aurait Ă©tĂ© admettre le geste. Ma seule dignitĂ© Ă©tait de ne rien faire, de ne pas rĂ©agir. Je suis rentrĂ©e chez moi avec tous mes crachats sur la gueule. Seulement alors je me suis mise Ă  pleurer.
Le but n’est pas, avec ma seule expĂ©rience, d’imposer de nouveaux critĂšres, de nouveaux symptĂŽmes, ou de vous dresser la liste des petits signes qui disent que telle ou telle personne est possiblement une victime, le but c’est de dire que je vous emmerde et que de toutes façons vous n’avez rien vu. Vous n’avez rien vu et vous ne verrez rien car vous ne voulez rien voir. RĂ©agissez-vous quand une institutrice empĂȘche un enfant d’aller aux toilettes ? Non. Allez faire un tour sur pornhub et taper juste “ pee “, vous verrez que de tout abus, s’accouchera un fantasme. Une jouissance. C’est un mĂ©canisme de survie. Ce que tu m’as fait ne m’a pas dĂ©truit, ça ne m’a pas humiliĂ©e, ça me fait jouir, salope !
Pardonnez-moi si je vous semble dure, mĂ©prisante, mĂ©chante, c’est que j’ai passĂ© ma vie entiĂšre entourĂ©e de chevaux en ƓillĂšres. Je passe ma vie Ă  voir et je suis dĂ©goĂ»tĂ©e du monde...
 Vous voyez cette dame dans le bus, son petit garçon, il a huit ans, la main de sa mĂšre est sur sa cuisse, son genoux, comme si l’enfant Ă©tait son objet.... Vous ne voyez pas ce que ça a d’abusif ? Alors vous ne verrez rien, jamais. L’abus commence petit, il est sournois, souterrain, lent, vicieux... C’est comme ça que mon pĂšre m’a eue ! Avec la complicitĂ© de tout ceux qui s’émeuvent des Marc Dutroux et autres Monstre Ă©missaire, comme les appelle Gino Russo...Mon pĂšre lui-mĂȘme a Ă©tĂ© Ă©mu aux larmes lors  de l’affaire Julie et MĂ©lissa... Oui, les abuseurs c’est comme les cons : c’est toujours les autres.
 L’abus prĂ©pare son terrain sans cesse au cas oĂč l’abuseur voudrait se faire une plus grosse prise. Et s’il rejette ses petits poissons dans l’eau.. ceux-ci sont dĂ©jĂ  bien amochĂ©s.
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radfemandreadaly · 6 years
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Es correcto que Rebecca Steinfeld y su compañero Charles Keidan finalmente hayan ganado el derecho de elegir una sociedad civil por sobre el matrimonio, ya que el tribunal dictaminó previamente que esta opción estaba abierta solo para parejas del mismo sexo
Pero lo que realmente amo de este caso es cĂłmo se librĂł sobre la base de que la instituciĂłn del matrimonio estĂĄ pasada de moda, es patriarcal y se basa en la desigualdad. Como lesbiana y feminista que durante mucho tiempo abogĂł por la aboliciĂłn del matrimonio, aprecio sus sentimientos.
"Pero ya lo tienes", te oigo llorar, "¥Las lesbianas y los hombres homosexuales lucharon por tener los mismos derechos para casarse que los heterosexuales!" No yo. Yo, junto con algunas otras feministas, hemos hecho campaña durante mucho tiempo para abolir la institución, en lugar de extenderla mås.
Un hecho clave sobre el matrimonio sigue siendo, cualesquiera que sean las reformas y modernizaciones. El matrimonio es mucho mejor para los hombres que para las mujeres. Refuerza la noción de la mujer como propiedad. No es de extrañar que los hombres sean mås felices, tengan una mejor salud mental y física, y estén mejor financieramente dentro del matrimonio que las mujeres. Como argumenta la escritora feminista Bea Campbell en su libro, El fin de la igualdad, las mujeres casadas todavía hacen la mayor parte de las tareas domésticas, y los hombres cuidan casi tan poco como lo hicieron hace 30 años.
La instituciĂłn ha formado el telĂłn de fondo de la opresiĂłn de las mujeres durante siglos, y continĂșa haciĂ©ndolo. El matrimonio forzado, las novias infantiles y la poligamia muestran cĂłmo las violaciones de los derechos humanos de las mujeres y las niñas suelen ir de la mano del matrimonio. No fue sino hasta 1991 que la violaciĂłn en el matrimonio se convirtiĂł en un delito en Inglaterra y Gales. Hoy en dĂ­a, es perfectamente legal que un hombre viole a su esposa en mĂĄs de 40 paĂ­ses en todo el mundo.
Los logros del feminismo significaron que las mujeres pudieron optar por no casarse sin ser vistos como solteronas o fanĂĄticas, pero en años mĂĄs recientes su popularidad volviĂł a subir, y algunas mujeres incluso argumentaron que era un acto "feminista". El matrimonio entre personas del mismo sexo hizo poco por alterar la instituciĂłn, pero definitivamente ha aumentado aĂșn mĂĄs su popularidad. A menudo me siento mĂĄs juzgada por no estar casada o tener hijos que por ser lesbiana.
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theycallmevg · 6 years
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Se me hace una falta de respeto que nadie suba screenshots del instagram live de Juli y Viole.💔
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a-room-of-my-own · 5 years
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La rĂ©volution sexuelle de Mai 68 a gĂ©nĂ©rĂ© un tourbillon d’abus
Il y a cinquante ans, Mai 68 donnait le coup d’envoi de la jouissance sans entraves. Une historienne rappelle dans un essai percutant comment cette injonction hĂ©doniste favorisa un climat d’abus sur les femmes et les enfants
Julie Rambal
Elle fut adolescente dans les annĂ©es 1970, quand il Ă©tait interdit d’interdire. Devenue historienne et spĂ©cialiste des violences sexuelles et sexistes, Malka Marcovich raconte dans L’autre hĂ©ritage de 68. La face cachĂ©e de la rĂ©volution sexuelle (Albin Michel) les dĂ©rives d’une Ă©poque qui voulait faire de l’épicurisme une rĂšgle de vie. «Avec le cinquantenaire de Mai 68, des hommes vont nous faire leur parcours de l’ancien combattant, explique-t-elle. Une femme m’a dit qu’il Ă©tait important qu’une ex-adolescente de ma gĂ©nĂ©ration rappelle que cette rĂ©volution n’a fait que reproduire une vision archaĂŻque des rapports entre les hommes et les femmes, et engendrĂ© un tourbillon d’abus.»
Pour honorer nĂ©anmoins une salutaire libĂ©ration des mƓurs, Malka Marcovich commence son voyage aprĂšs la Seconde guerre mondiale, alors que la sexualitĂ© Ă©tait aussi taboue qu’impensable hors mariage. «Un fils d’ouvrier ĂągĂ© de 18 ans en 1947 ne peut se procurer des capotes que chez un «coiffeur malfamé» et redoute d’y aller [
] «CoĂŻt Ă  la retirette» pour les hommes, peur de la pĂ©nĂ©tration pour les femmes dans le cadre du mariage, l’acte sexuel n’est pas cette grande valse de l’amour qui transporte et emporte. La douche vaginale post-coĂŻt, qui a Ă©tĂ© pratiquĂ©e depuis l’AntiquitĂ© avec des produits agressifs et dangereux, est trĂšs in grĂące au Coca-Cola, considĂ©rĂ© comme le nec plus ultra des produits spermicides», Ă©crit-elle.
Mise en scĂšne du viol
Mais quelques annĂ©es plus tard, grĂące aux combats fĂ©ministes pour une «maternitĂ© volontaire», la sociĂ©tĂ© dĂ©couvre pour la premiĂšre fois de son histoire le droit de jouir sans se prĂ©occuper du lendemain. HĂ©las, le dĂ©sir fĂ©minin est laissĂ© de cĂŽtĂ©. Ainsi, des nouveaux blockbusters qui marquent l’avĂšnement du sexe enfin montrĂ© sur grand Ă©cran: «Les films Ă  l’affiche qui font grand bruit mettent en scĂšne l’esclavage sexuel des femmes comme l’expĂ©rience absolue de l’émancipation: Portier de nuit, Histoire d’O., Le Dernier Tango Ă  Paris demeurent les rĂ©fĂ©rences cinĂ©matographiques par excellence. L’actrice Maria Schneider, ĂągĂ©e de 19 ans lors du tournage, racontera plus tard le vrai viol par surprise filmĂ© en direct qui restera durant de longues annĂ©es la sĂ©quence mythique du film.» Ou encore: «Etre jeune, c’est trouver «chouette» et «vachement sympa» le film Les Valseuses de Bertrand Blier qui rend romanesque le viol.»
C’est une Ă©poque, aussi, oĂč les professeurs n’hĂ©sitent pas Ă  coucher avec leurs Ă©lĂšves, au nom de l’éducation alternative. «Ceci est parfaitement illustrĂ© par Mourir d’aimer, d’AndrĂ© Cayatte, en 1970, qui bouleverse toute une gĂ©nĂ©ration», prĂ©cise Malka Marcovich, avant de livrer la confession d’une ex-lycĂ©enne dans ces annĂ©es-lĂ , qui se souvient d’une Ă©treinte avec un prof ne cessant de lui rĂ©pĂ©ter: «Tu es une adorable perverse, petit vagin de sucre.»
Confusion mortifĂšre
C’est une Ă©poque, surtout, oĂč l’on considĂšre que les enfants doivent participer Ă  la libĂ©ration, dans une confusion mortifĂšre. L’historienne dĂ©terre ainsi un texte du pape du nouveau roman Alain Robbe-Grillet, publiĂ© en 1973 dans un recueil de photographies de David Hamilton – accusĂ© d’avoir abusĂ© de ses jeunes modĂšles. «La septiĂšme vague plus violente lui arrache un gĂ©missement de souffrance. Il faut la maltraiter davantage, la saisir par les Ă©paules, la secouer comme une poupĂ©e de chiffon. [
] Il faut Ă  prĂ©sent laver son corps avec l’eau [
], elle pleurniche un peu [
]. Est-elle de nouveau bien propre pour le sacrifice? [
] Elle se laisse faire. Elle ne dit plus rien. Elle est absente», dĂ©blatĂšre l’écrivain. «C’est un texte de viol», constate dĂ©sormais Malka Marcovich. Mais dans les annĂ©es 1970, la majoritĂ© de l’intelligentsia s’en prĂ©occupe peu. D’ailleurs les «nouveaux philosophes reconnaissaient toute la pertinence des livres de Tony Duvert et de son apologie de la sexualitĂ© avec les enfants, qui devait selon eux «stimuler, susciter des vocations, dessiller les yeux» (dixit Pascal Bruckner et Alain Finkielkraut dans Le Nouveau DĂ©sordre amoureux).
La presse aussi est au diapason. Dans le quotidien LibĂ©ration, on peut ainsi lire des petites annonces du type: «Qui suis-je? Un pĂ©dophile? Bien sĂ»r. Je ne continuerai Ă  jouir qu’avec des impubĂšres, si tel est mon plaisir.» Le journal publie Ă©galement une lettre ouverte signĂ©e de Pascal Bruckner et Georges Moustaki qui soutiennent «un pĂ©dophile assumĂ© s’en prenant Ă  des fillettes de six Ă  douze ans «dont l’air Ă©panoui montre aux yeux de tous, y compris de leurs parents, le bonheur qu’elles trouvent avec lui». Mais c’est dans Le Monde que «soixante-neuf signatures prestigieuses», dont Jean-Paul Sartre, Roland Barthes, Bernard Kouchner, Patrice ChĂ©reau, Gabriel Matzneff, Jack Lang, Catherine Millet et mĂȘme Simone de Beauvoir prennent la dĂ©fense de trois hommes accusĂ©s d’avoir fait des films pĂ©dopornographiques avec des jeunes de 12 Ă  14 ans, et participĂ© aux scĂšnes. De «simple affaire de mƓurs» sur des «enfants consentants» selon les signataires.
DĂ©rives de l’art
Quelques annĂ©es plus tard, en 1982, Daniel Cohn-Bendit expliquera Ă  Bernard Pivot, sur le plateau d’Apostrophes: «La sexualitĂ© d’un gosse, c’est absolument fantastique. J’ai travaillĂ© avec des gosses qui avaient entre 4 et 6 ans, quand une petite fille de 5 ans commence Ă  vous dĂ©shabiller, c’est fantastique, c’est un jeu Ă©roticomaniaque.» Comment expliquer une telle apologie de la pĂ©dophilie, impensable aujourd’hui? «ImprĂ©gnĂ©s de thĂ©ories freudiennes, beaucoup pensent Ă  l’époque que les enfants sont des sĂ©ducteurs, on mĂ©lange tout, au nom de la reconnaissance du droit Ă  la sexualitĂ© enfantine, et la question du consentement et du pouvoir des adultes n’existe pas, explique Malka Marcovich. Et quand on a Ă©tĂ© abusĂ© dans ce contexte, on met du temps Ă  s’en rendre compte. C’est ce que dĂ©crivent parfaitement Flavie Flament ou Eva Ionesco, dont la mĂšre a fait des photos Ă  caractĂšre incestueux qu’on qualifiait alors d’art.»
Aux rĂ©actionnaires contemporains qui voudraient s’engouffrer dans la brĂšche pour dĂ©noncer les progrĂšs de la contraception, elle rappelle aussi que les annĂ©es 1970 furent «un moment de grĂące, d’avant le sida, oĂč l’on remettait en cause le mariage, etc.», mais que certains «paternalistes lubriques» ont malheureusement profitĂ© du mouvement pour reproduire les vieux schĂ©mas de domination. SchĂ©mas qui volent dĂ©sormais en Ă©clats, comme les pavĂ©s dans les rues parisiennes en 1968, grĂące au mouvement #MeToo. Malka Marcovich le trouve «fascinant», au point d’avoir voulu Ă©crire ce livre: «Je n’avais plus le droit de me taire
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fflozmin · 7 years
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ÂżCuĂĄl es la altura de juli y viole?
I have no idea. Anyone knows?My guess would be that Viole is about 1.60m and Juli 1.65m or something like that.
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noteescapesdemi · 7 years
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Juli y Viole en la gala de la Revista Gente.
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richardmagalditrichet · 5 years
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“Un conte de NoĂ«l” d’Arnaud Desplechin mise en scĂšne Julie Deliquet Ă  l’OdĂ©on-ThĂ©Ăątre de l’Europe (salle Berthier)
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Fragilités originelles...Il est beaucoup question de moelle chez la famille Vuillard, de « chose blanche » et laiteuse...Englués dans l'angoisse de trouver un donneur compatible pour sauver la mÚre, Junon, de son cancer rare, les voici donc réunis pour un Noël placé sous le signe de la mort proche ou d'une renaissance par insémination symbolique. Qui aura la bonne semence ?
En portant Ă  la scĂšne le scĂ©nario d'Arnaud Desplechin, Julie Deliquet continue, aprĂšs son trĂšs applaudi Fanny et Alexandre, son travail d'adaptation d'oeuvres filmiques. Elle choisit ici, avec ZoĂ© Pautet, une prĂ©sentation bi-frontale, qui place donc le salon des Vuillard au cƓur du public, lui apportant ainsi une vision en contre-plongĂ©e de tout ce petit monde oĂč les fĂȘlures des uns et les rivalitĂ©s des autres vont bien Ă©videmment transformer la rĂ©union familiale en tragĂ©die cathartique. Dans cette famille oĂč le thĂ©Ăątre est toujours prĂ©sent, on n'Ă©chappe pas Ă  la traditionnelle « piĂšce de NoĂ«l », Ă  savoir cette annĂ©e Titus et Andronicus, agrĂ©able oeuvre shakespearienne oĂč les mains et les langues sont allĂšgrement tranchĂ©es entre crimes et viols organisĂ©s...Une mise en abyme donc rĂ©jouissante des affres et douleurs de la famille Vuillard, empĂȘtrĂ©e dans les envies et les non-dits, les petites bassesses et les amours cachĂ©s, Ă  l'image des « foyers clos, portes refermĂ©es, possessions jalouses du bonheur » dĂ©criĂ©s par AndrĂ© Gide.
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(c) Simon Gosselin
Deliquet a fait avec ses comĂ©diens un travail de plateau qui donne au texte, par rapport au cinĂ©ma, l'avantage des silences, remplis par le tic-tac de l'horloge, contrepoint feutrĂ© en fond sonore de cette thĂ©rapie de groupe aux moments paroxystiques. Dans un glissement romanesque de la narration, elle insert dans chaque programme la lettre d'Henri Ă  sa sƓur Elizabeth, qui l'a banni il y a quatre ans et qui explique pourquoi il rĂ©apparaĂźt.
Le spectacle est riche, complexe, foisonnant de retournements et de dĂ©chirements. Peut-ĂȘtre en cette matinĂ©e dominicale une lĂ©gĂšre baisse de rythme l'alanguissait un peu...Mais convoquant Shakespeare Ă  nouveau pour la fin, avec la distance du rĂȘve du Songe d'une nuit d'Ă©tĂ©, Deliquet et ses comĂ©dien.n.es toujours sur le pont, savent nous emporter avec cette famille oĂč l'on s'embrasse Ă  coups de griffes, Ă  la fois dĂ©jantĂ©e et rĂ©confortante, miroir rassurant de nos substantifiques fragilitĂ©s.
« Un conte de Noël » d'Arnaud Desplechin mise en scÚne Julie Deliquet avec le collectif In Vitro
jusqu'au 2 février 2020 à l'Odéon-Théùtre de l'Europe (salle Berthier)
www.theatre-odeon.eu
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rollingstonemag · 6 years
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Un nouvel article a été publié sur https://www.rollingstone.fr/ruth-bader-ginsburg-femme-debout/
Ruth Bader Ginsburg, une femme debout
Juge à la Cour suprême des États-Unis, Ruth Bader Ginsburg est aussi une figure de la pop culture et de la résistance anti-Trump. Sa vie hors norme a inspiré deux films actuellement en salles.
“Je ne peux imaginer ce que serait ce pays avec Donald Trump à la présidence.” Sortant du devoir de réserve qui incombe habituellement à un juge de la Cour suprême américaine, Ruth Bader Ginsburg n’avait pas caché, pendant la campagne de celui qui deviendrait le président du plus puissant État du monde, le mépris qu’il lui inspirait. Vexé, il avait rétorqué sur Twitter qu’elle n’avait plus toute sa tête. Erreur ! Les neurones sont toujours bien connectés chez “Notorious RBG”, comme l’a surnommée une étudiante en 2013. Un sobriquet qui a fait ensuite le tour du monde

Justice Ginsburg of the U.S. Supreme Court has embarrassed all by making very dumb political statements about me. Her mind is shot – resign!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) July 13, 2016
Revenant sur son destin hors norme, le documentaire RBG, de Betsy West et Julie Cohen, sorti en octobre dernier dans les salles françaises, a reçu un excellent accueil : 14 millions de dollars de recettes au box-office US. On prédit la même chose pour le biopic hollywoodien Une femme d’exception, réalisé par Mimi Leder, avec Felicity Jones et Armie Hammer dans le rôle du couple Ginsburg – dont le titre en VO est plus explicite quant aux exploits de la juge qui aura fait de sa vie un combat anti- discriminatoire : On the Basis of Sex.
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Mugs et tee-shirts à son effigie, blogs, culte iconographique, sketchs au “Saturday Night Live” : Ruth Bader Ginsburg est non seulement l’une des figures les plus haut placées du système judiciaire américain, mais elle est aussi une icône de la pop culture dont l’aura éclaire jusqu’en Europe. Cependant, ses 85 ans lui jouent de mauvais tours. Récemment, elle s’est cassé trois côtes, plongeant dans l’émoi les démocrates : si elle venait à disparaître, Trump la remplacerait illico presto par un représentant des républicains. En deux ans de mandat, il a déjà imposé Neil Gorsuch et Brett Kavanaugh, et ce, malgré les accusations de viol à l’encontre de ce dernier. Le harcèlement sexuel, Ruth Bader Ginsburg y a fait face au cours de sa longue carrière. Elle a dû se battre et travailler dix fois plus qu’un homme pour que Bill Clinton lui propose, en 1993, ce poste prestigieux parmi les neuf juges de la Cour suprême – obtenu notamment grâce à une campagne très active de son mari avocat, Martin Ginsburg, décédé en 2010. Si deux femmes l’ont rejointe depuis, Sonia Sotomayor et Elena Kagan, une seule avait eu cet honneur avant elle, Sandra Day O’Connor, qui a siégé de 1981 à 2006.
À 85 ans, Ruth a vaincu deux cancers, suit un entraînement quasi militaire tous les jours pour se maintenir en forme, et ne semble pas prête à laisser sa place.
L’affiche du documentaire « RBG »
Née en 1933 à Brooklyn, Ruth Bader a été élevée par une mère qui l’a toujours encouragée à exceller et à “être indépendante”. Elle meurt la veille de la remise de diplôme de sa fille, à l’université Cornell. C’est là que Ruth découvre sa vocation d’avocate, en même temps qu’elle tombe amoureuse de Martin. En 1954, ils se marient. L’année suivante, ils ont leur petite Jane et s’inscrivent tous les deux à l’école de droit de Harvard, où elle fait partie des neuf femmes admises à y recevoir le même enseignement que les hommes. Lorsque Martin doit se faire soigner pour un cancer, elle s’occupe de leur enfant, tout en continuant de suivre ses cours mais aussi ceux de son mari, pour qu’il ne prenne pas de retard. Dès qu’il sera rétabli, il veillera à assurer le maximum des tâches domestiques. À la sortie de Columbia University, où elle a été transférée pour suivre Martin, devenu avocat dans un cabinet new-yorkais, elle n’est embauchée nulle part et devient professeure. Ce qui lui permet d’avoir une vision précise de ce que réclame la jeunesse à la fin des années 1960, notamment l’égalité des hommes et des femmes. En parallèle, elle étudie le droit suédois et s’implique de plus en plus dans la cause féministe.
Dans le cadre du Women’s Rights Project, qu’elle a fondé en 1972 au sein de l’Union américaine pour les libertés civiles dont elle devient (enfin !) avocate, elle plaide des cas de discrimination sexuelle devant la Cour suprême, où elle réussit à prouver que les lois sont naturellement sexistes, renvoyant sans cesse les femmes à leur faculté de procréation et les hommes à celle de dominer le monde de l’entreprise – car eux aussi peuvent souffrir de discrimination ! Le premier cas qu’elle défend est d’ailleurs celui d’un homme auquel on refuse des allocations pour s’être occupé de sa mère, au motif qu’il n’est pas une femme
 Sur six affaires, elle en gagne cinq. En 1980, Jimmy Carter la nomme à la cour d’appel de Détroit. Son ascension est irrésistible, jusqu’à ce statut de doyenne aujourd’hui idolâtrée par les anciens hippies comme par les Millennials. Elle a vaincu deux cancers, suit un entraînement quasi militaire tous les jours pour se maintenir en forme, et ne semble pas prête à laisser sa place. Soutenant avec ferveur le mouvement #MeToo, Ruth Bader Ginsburg se prononce aussi en faveur de la mixité dans la pratique religieuse. Une méthode qu’elle a imposée au sein même de la Cour suprême, en portant une robe d’avocat française ornée de cols et de jabots de son choix, et en s’opposant à tout ce qui lui semble indigne de la condition humaine. “La justice peut changer”, affirme-t-elle.
Sophie Rosemont
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Portfolio à retrouver dans le n°111 de Rolling Stone, actuellement en kiosque !
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