#judaïsme rabbinique
Explore tagged Tumblr posts
Text
Pierre Hillard:
"Le judaïsme rabbinique s’est construit en opposition au catholicisme"
3 notes
·
View notes
Text
LES SUPPLICATIONS DE PAUL AUX GALATES
Soyez comme moi, car moi aussi je suis comme vous, frères, je vous en supplie. (Galates 4.12)
Paul supplie ses frères en Christ de reconnaître et de vivre par la liberté dont jouissent tous les croyants par la grâce de Dieu. C’est là la vérité centrale de l’épître, une vérité qu’il a déjà prêchée et enseignée aux Galates, mais que les judaïsants semblent réussir à leur faire mettre en doute et à abandonner.
Il les supplie en disant : « Soyez comme moi, […] je vous en supplie, libres d’avoir à gagner votre salut en observant la loi et en vivant selon ses symboles, ses cérémonies, ses rituels et ses restrictions externes. » Il leur a déjà dit : « je suis mort à la loi, afin de vivre pour Dieu » (Ga 2.19). Maintenant il les implore de reconnaître encore cette mort à la loi comme voie de sanctification, cette mort dont eux aussi ont fait l’expérience lorsqu’ils ont accepté Jésus-Christ comme leur Seigneur et Sauveur. Bien que tous les croyants soient appelés à vivre en obéissant aux normes morales immuables de Dieu (une telle vie démontre une conversion véritable, comme l’indique ��p 2.6- 10), ils ne peuvent pas davantage vivre par la loi qu’ils n’ont pu être sauvés par elle. « C’est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude » (Ép 5.1).
Paul n’accumule plus les arguments, il exhorte du fond du cœur. Il dit plus ou moins : « Vous savez comment j’ai toujours vécu depuis que j’ai reçu Christ et comment je vivais lorsque j’étais parmi vous. C’est comme cela que je veux que vous viviez, vous aussi. »
Paul supplie pour des raisons personnelles
Paul supplie également pour des raisons personnelles : car moi aussi je suis comme vous. Lorsqu’il est venu à Christ, il s’est dépouillé du moindre fil du légalisme dont il était peut-être plus prisonnier qu’aucun autre Juif de son temps (voir Ph 3.4-6). Bien que maintenant il devienne volontairement comme un Juif parmi les Juifs, et comme un non-Juif parmi les non-Juifs, se faisant ainsi « tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns » (1 Co 9.20- 22), Paul ne s’est jamais présenté, ni même considéré, comme autre chose qu’un pécheur racheté par Jésus-Christ, en qui « il n’y a ni Juif ni Grec […] ni esclave ni libre […] ni homme ni femme » (Ga 3.28). Sur le conseil des anciens de l’Église de Jérusalem, il a accepté à une occasion, pour ne pas offenser certains Juifs non croyants, de pourvoir aux dépenses de quatre hommes qui faisaient un vœu selon la coutume juive dans le temple (Ac 21.23-26). Mais il l’a fait comme un geste de liberté chrétienne et non comme un acte obligatoire selon la loi.
Les croyants juifs de Galatie savent bien que Paul a abandonné son ancienne attitude d’asservissement non seulement aux traditions rabbiniques, mais également aux lois cérémonielles de Moïse (voir Ac 21.21). Beaucoup de ces croyants, comme Paul lui-même, ont payé cher leur abandon du judaïsme pour Christ et ont été frappés d’ostracisme par leur famille et leur synagogue, et traités comme morts. Pourtant, les judaïsants essaient maintenant de les intimider pour qu’ils reprennent leur ancien esclavage à la loi. Paul dit en fait : « Je vous ai présenté la liberté, ne vous remettez pas en esclavage. »
Cet article est tiré du livre : Galates – John MacArthur de John MacArthur
0 notes
Text
Après l’attentat meurtrier d’une barbarie sans précédent commis en Israël par le ‘Hamas, beaucoup dans le monde, et même en Israël, ont pris conscience de la menace que représentent ces organismes radicaux islamistes. Au cri de “Allahou Akbar”, ils détruisent et tuent sans distinction des êtres innocents et sans défense, justifiant leurs massacres au nom du Djihad islamique.
Des esprits critiques, ignorants ou malveillants, ont voulu apparenter le Juif pratiquant avec l’intégriste musulman, de par son apparence extérieure, son épouse elle aussi se couvrant la tête et s’habillant pudiquement, mais également par cette volonté ferme d’appliquer des lois vieilles de millénaires tout en refusant “d’évoluer” - selon leurs dires - avec le temps. Ils relèvent que dans la Torah, celui qui transgresse le Chabbath, commet un acte adultère ou homosexuel est passible de mort. “C’est exactement ainsi qu’on agit envers ceux qui enfreignent la loi islamique !”, arguent-ils, faisant un amalgame qui n’est pas innocent.
Pourtant, un gouffre sépare ces deux ethnies. Tout celui qui a vécu, ne serait-ce qu'une courte période dans un quartier juif religieux en Israël ou aux États-Unis, a pu observer l’esprit manifeste de tolérance, de respect et de bienfaisance envers l’étranger qui y règne. Il est de notoriété publique que le Judaïsme a apporté à toutes les Nations ses notions d’humanisme, de pitié envers l’indigent, le faible, la veuve et l’orphelin, mais aussi les droits des ouvriers, l’aide aux malades et aux nécessiteux, l’amour du prochain, la paix avec son voisin, etc.
Qu’est ce qui, en définitif, fait la différence entre le Judaïsme et l’Islam, pourtant toutes deux religions monothéistes avec comme patriarche commun Avraham ? La réponse est dans leur approche vis-à-vis de l’étranger, de celui qui n’adopte pas ou n’agit pas comme le réclame leur propre croyance : chez le Juif, le moteur est l’amour du prochain et non la haine de celui qui n’est pas dans sa lignée. On voit qu’il n’existe pas dans le Judaïsme de prosélytisme ; même envers des Juifs éloignés, on adoptera une approche douce et bienveillante. Notre référence est celle d’Avraham Avinou : lorsqu’il apprendra que D.ieu S’apprête à anéantir les villes pécheresses de Sodome et de Gomorrhe, le Patriarche essaiera de leur trouver des mérites pour les sauver, bien que les résidents de ces villes fussent totalement corrompus, idolâtres et immoraux.
En ce qui concerne la peine capitale prévue par la Torah, le Talmud nous rapporte qu’un tribunal rabbinique qui condamnait à mort plus d’une fois tous les 70 ans est qualifié de “meurtrier”. Rabbi ‘Akiva affirmait que s’il avait fait partie du Sanhédrin, jamais on n’aurait abouti à la mise à mort d’un seul fauteur, de par la manière dont il aurait mené l’interrogatoire des témoins de l’accusation (Makot 7a). De plus, pour pouvoir traîner un individu en justice, il fallait absolument que celui-ci ait été mis en garde au préalable : “Sais-tu qu’en agissant de la sorte, tu te rends passible d’une condamnation à mort ?” et qu’il réponde : “Je le sais, et malgré tout…”
En réalité, ces peines n’étaient appliquées que dans un contexte où le peuple juif vivait dans la proximité avec D.ieu, avec la présence du Temple dans lequel les miracles étaient communs, et de Sages de très haut niveau. Quarante ans avant la destruction du Second Temple déjà, le Tribunal avait cessé de traiter de cas de peine capitale, car le niveau spirituel du peuple juif était jugé insuffisant.
Béni sois-Tu, qui nous as éloignés des fausses croyances, loué sois-Tu, qui sépares la lumière des ténèbres ! (Rav Daniel SCEMAMA) - https://torahbox.com/9TH5
0 notes
Photo
Pharisiens
Les Pharisiens étaient une secte juive apparue vers 150 av. J.-C., qui prônait l'idée de la pureté rituelle pour tous les Juifs, la croyance en la providence ou le destin, et le concept de la résurrection des morts. Ils enseignaient qu'outre les commandements, la Loi orale avait été aussi transmise par Moïse. Le Judaïsme rabbinique primitif, au 2ème siècle ap. J.-C., revendiquait une filiation spirituelle avec les Pharisiens.
Lire la suite...
1 note
·
View note
Text
Haredim contre Datim : la bataille pour le grand rabbinat s'intensifie
La bataille pour le grand rabbinat s’intensifie : le parti Degel Torah affirme qu’il refuse de soutenir la candidature du rabbin Meir Kahane au poste de grand rabbin ashkénaze, après qu’il a battu dimanche le rabbin Micha Halevi lors des élections organisées par le comité rabbinique . Dans le “Pôle loyal” de Degel HaTorah, les membres du parti auraient déclaré que “le judaïsme fidèle sera…
View On WordPress
0 notes
Text
Communauté sacerdotale
1 Pierre 2, 4-9 5ième Pâ. 07. 05. 23 St Paul Mpl
La Première Épître de Pierre - notre deuxième lecture de ce jour - nous dit par deux fois que les membres du Peuple de Dieu forment une « communauté sacerdotale » (en grec : Ierateuma). Le mot sacerdoce vient du latin et signifie « établir du sacré » ; il s'agit d'une fonction religieuse exercée à l'origine dans l'Israël ancien par le chef de famille ou par le Roi, puis confiée à la tribu de Levi. La fonction est devenue une institution avec au sommet le Grand prêtre, puis les Cohen - (prêtres sacrificateurs fils d'Aaron), puis les lévites. Leur métier, c'était surtout d'offrir des sacrifices. Le Judaïsme rabbinique a pris acte de la destruction du Temple en 70 de notre ère pour, en quelque sorte, refonder sa foi sans sacerdoce. Les chrétiens, eux, ont intégré le sens profond de la fin du Temple dans une grande convenance avec la nouvelle Alliance : pour nous, il n'y a plus d'institution sacerdotale : Jésus ressuscité est désormais l'unique Grand Prêtre selon l'ordre de Melchisédek (Voir la Lettre aux Hébreux) ; et nous tous baptisés, qui avons reçu l'onction pour devenir dans le Christ « prêtres, prophètes et rois », nous sommes toutes et tous envoyés pour exercer le sacerdoce nouveau selon l'Évangile : pour offrir tous ensemble l'unique sacrifice dans la liturgie de la messe et dans la longue messe de nos vies. Oui, toute notre existence est appelée à devenir de plus en plus eucharistique et sacerdotale, dans la louange, le partage et le don de nous-mêmes.
Quant aux « prêtres » chrétiens, ils ne sont ni des sacrificateurs ni des dignitaires sacrés médiateurs entre Dieu et son peuple ! Les prêtres chrétiens sont - faudrait-il dire - des « presbytres », membres non d'une caste sacerdotale, mais du presbyterium de l'Évêque. Avec lui, ils sont les serviteurs de la communauté sacerdotale ; rien de plus !
from Paroisse Saint-Paul et Sainte-Croix https://ift.tt/WhUcvlG via IFTTT
0 notes
Text
Le sage contre le prophète
Le sage contre le prophète
La Kabbale juive oppose le prophète et le sage, et met celui-ci fort au-dessus de celui-là. Pourquoi cette hiérarchie ? Est-elle justifiée ? Que nous apprend-elle ? Que peut-on attendre de cette vision des choses ?
Commençons par les éléments à charge (contre le prophétisme).
« Le Sage l’emporte toujours sur le Prophète, car le Prophète est tantôt inspiré, tantôt non, tandis que l’Esprit Saint…
View On WordPress
#Gershom Scholem#Hassidisme#Isaac Luria#Isaïe#Jésus Christ#judaïsme rabbinique#kabbale#Nathan de Gaza#Prophètes#Prophétisme#Rabbi Hayyim de Volozhyn#Sabbataï Zevi#Sabbatianisme#Torah#YHVH#Zohar
0 notes
Text
Delphine Horvilleur, "folle" d'histoire
Delphine Horvilleur, “folle” d’histoire
ÉMISSION : Delphine Horvilleur, “folle” d’histoire Dimanche 31 juillet 2022 ÉCOUTER (59 MIN) Provenant du podcast Le Cours de l’histoire Delphine Horvilleur s’envisage médecin puis journaliste, jusqu’en 2003. Elle entreprend alors des études rabbiniques à New York. De retour à Paris, elle exerce le rabbinat, dans un judaïsme libéral. Un itinéraire et un héritage familial qui interrogent…
View On WordPress
0 notes
Text
Hanoucca (hébreu חג החנוכה Hag HaHanoukka, « Fête de l'Édification » ou « de l'Encénie ») est une fête juive d'institution rabbinique, commémorant la réinauguration de l'autel des offrandes dans le Second Temple de Jérusalem, lors de son retour au culte judaïque, trois ans après son interdiction par Antiochus IV des Séleucides.🕎
Elle marque une importante victoire militaire des Maccabées et symbolise la résistance spirituelle du judaïsme à l'assimilation grecque.
Selon la tradition rabbinique, au cours de cette consécration se produit le miracle de la fiole d'huile, permettant aux prêtres du Temple de faire brûler pendant huit jours une quantité d'huile à peine suffisante pour une journée. C'est pourquoi Hanoucca est aussi appelée la Fête des Lumières.
#HappyHanoucca #Encénie #FêtedesLumières 🎁🕯🕯🕯🕯🕯🕯🕯🕯🕯
https://fr.chabad.org/holidays/chanukah/default_cdo/jewish/Hanukkah.htm
0 notes
Text
Consistoire de Paris. Le 26 novembre : des élections vraiment démocratiques ?
Tous les 4 ans, l'ACIP renouvelle la moitié de son Conseil. Or les dirigeants de cette institution religieuse, orthodoxe au sens le plus étriqué du terme, qui glisse de plus en plus vers une forme d'intransigeance, voire de sectarisme ne se contentent plus de gérer le cultuel, mais tentent d'exercer une sorte de main mise sur le politique, le culturel, l'éducatif, le social…
En substance, ce qui est en cause, ce sont les tentatives des dirigeants du Consistoire de s'ériger en représentant des Juifs de France, alors que leur aspiration affichée (notamment dans les colonnes du journal ultraorthodoxe Yated Neeman) consistant à prendre les "Haredim" comme modèles leur fait exclure agnostiques, humanistes, libéraux, massortis et même modern orthodoxes, etc.
Or les dirigeants actuels de l'ACIP fondent la référence de leur intransigeance sur un judaïsme institutionnel qui n'a jamais existé, ni en France, ni en Europe centrale ou orientale, ni en Afrique du Nord. D'ailleurs leur référentiel est à géométrie variable :
- Pour refuser des évolutions, ils invoquent leur tradition ou leurs coutumes qu'ils ont largement foulées au pied. Leur "harédisme" s'est ainsi peu à peu imposé comme une véritable "tradition de substitution" aux judaïsmes très ouverts de France, d'Algérie, du Maroc ou de Tunisie, voire d'Egypte. - Ils invoquent le modèle des Harédim d'Israël, mais lorsqu'Israël est très en pointe comme dans le cas de l'humanisation des procédures de "guittin" (divorce religieux - guett) avec la nomination des "toanot rabbaniyot" (conseillères halah'iques qui accompagnent les femmes en Israël y compris dans les Tribunaux rabbiniques), ils se rétractent et remettent en 1ère ligne de leurs arguments leur tradition locale, arguant que les autorités israéliennes n’ont pas à leur imposer leur point de vues.
« Qui trop embrasse mal étreint »
A force de vouloir supplanter toutes les institutions juives, telles que le CRIF en suscitant des contestations contre son rôle d’instance représentative centrale des juifs de France, le FSJU, avec une association le Secours Juif, qui serait une émanation du Consistoire, sans l’être vraiment (les deux noms sont parfois accolés « ACIP-Secours Juif », parfois non, laissant un flou assez opaque sur la provenance des fichiers, sur qui engage les dépenses de collecte et qui en récolte les fruits, sur les salariés qui opèrent, etc.,
Il y a longtemps que le Consistoire a renoncé à remplir correctement ce qui est le cœur de sa mission.
Comme nous le disions plus haut, les dirigeants actuels du Consistoire laissent perdurer des situations intenables pour des femmes en attente de leur Guett, sans tenir compte des évolutions remarquables des institutions religieuses d’autres pays, y compris Israël (voir plus haut). Dans cette institution, des comportements inadmissibles sur des chantages au guett ont été cautionnés par des dirigeants qui ont ainsi montré leur totale absence de sensibilité aux situations tragiques des femmes dont la vie est brisée à cause du refus de leur mari de leur délivrer le guett. Les femmes qui voteraient pour des dirigeants qui ont un tel mépris pour leurs droits ressemblent à ces otages atteints du « syndrome de Stockholm » qui prennent fait et cause pour leurs preneurs d’otages.
Depuis 12 ans que Joël Mergui préside les Consistoires de France et de Paris, rien n’a jamais été tenté pour certifier toute une production, ce qui permettrait aux consommateurs de produits Cachers de bénéficier de prix moins onéreux, alors que la production d’un lot spécial de produits coûte évidemment un prix bien plus élevé. Mais la volonté de garder ces consommateurs prisonniers d’un réseau de magasins spécialisés, laisse toujours sur le bord de la route, les familles les plus défavorisées qui n’ont pas les moyens de payer deux ou trois fois plus cher pour un produit Cacher.
Ces considérations suffiraient à elles seules à voter pour les 9 candidats de la liste "Notre Consistoire Demain" conduite par David Revcolevschi et les 3 candidats indépendants, les uns et les autres représentatifs d'un judaïsme ouvert et respectueux du partage des rôles entre institutions juives.
Mais il y a d'autres raisons objectives.
Nous comprenons mal que les responsables de causes prétendument unitaires telles que la collecte du KKL ou l'Appel National Pour la Tsedaka (ANPT) n'aient pas respecté la démocratie au Consistoire. Etait-il nécessaire de mettre en péril l'ANPT en affichant seul aux côtés de ceux du président de l'ANPT, la déclaration et le visage du président partisan de l'ACIP en pleine campagne électorale. Fallait-il que le KKL aille encore plus loin en commettant une publicité partisane. Est-ce pour ce type de communication que des donateurs de toutes sensibilités envoient leurs dons à la Tsedaka ou au KKL ?
Quant à la presse juive, si Actualité juive et les radios de la fréquence juive de Paris ont contribué à faire connaître de manière démocratique et équilibrée, les positions de tous les candidats, certains journaux ont transformé leurs éditoriaux et leurs colonnes en tracts de propagande unilatérale pro-Mergui.
Ce déploiement de moyens disproportionnés destinés à étouffer tout pluralisme ne peut qu'inciter les défenseurs de la démocratie à choisir des causes vraiment unitaires pour leurs dons et à privilégier une presse pluraliste.
Jean-Claude Lalou, Président d'Avenir du Judaïsme.
1 note
·
View note
Text
Le judaïsme rabbinique ou la Loi orale (Talmud) : La doctrine des comman...
youtube
0 notes
Link
JTA — Un élève homosexuel d’une école rabbinique qui s’était vu refuser l’ordination par un séminaire libéral à New York a été accueilli au sein du rabbinat de Jérusalem, rompant ainsi avec un tabou contre l’homosexualité dans la communauté orthodoxe.
Daniel Landes, un éminent rabbin israélo-américain, a remis sa semikha – ordination rabbinique – de Daniel Atwood, devant un groupe d’hommes et de femmes au Théâtre de Jérusalem dimanche soir, au cours d’une cérémonie réunissant quelque 200 convives.
Atwood a été informé au début de l’année qu’il ne recevrait pas son ordination au terme de ses études à la yeshiva Chovevei Torah de New York, après que l’école lui a indiqué qu’il serait nommé rabbin.
Recevez gratuitement notre édition quotidienne par mail pour ne rien manquer du meilleur de l’info Inscription gratuite !
Si la sympathie à l’égard de la communauté juive connaît une certaine augmentation ces dernières années, l’inclusion n’a jamais atteint les sphères du leadership communautaire, et les mariages homosexuels sont universellement interdits. Atwood s’est fiancé à un homme l’automne dernier.
« Est-ce que notre Torah et notre système halakhique est si faible et dénué de ressources qu’il ne peut pas être mis au défi par une nouvelle situation ? »
« On m’a dit il y a trois ans que le fait que je délivre une semikha à des femmes créerait le chaos et porterait atteinte à elles et à leurs familles et simplifierait l’apprentissage de la Torah. Mais c’est l’inverse qui s’est produit », a déclaré Landes, qui dirigeait jusqu’à récemment le Pardes Institute of Jewish Studies à Jérusalem, une école mixte sans affiliation, à l’auditoire lors de la cérémonie.
« La véritable question est la suivante : est-ce que notre Torah et notre système halakhique est si faible et dénué de ressources qu’il ne peut pas être mis au défi par une nouvelle situation ? », a-t-il demandé. Citant le verset « La Torah est parfaite, elle restaure l’âme », Landes a clamé qu’une « Torah n’est parfaite que si elle restaure l’âme. C’est ce vers quoi nous devons tendre. »
Atwood, diplômé de 27 ans de la Yeshiva University, bastion du judaïsme modern orthodox, a souri durant toute la cérémonie, et dansé avec Landes et les autres personnes qui ont reçu leur ordination.
« Je suis ravi de recevoir une semikha et je suis très reconnaissant au rabbin Landes et [à son organisation] Yashrut de me prendre sous leur aile », a-t-il dit à la Jewish Telegraphic Agency, ajoutant que sa joie étaient assombrie « par la tristesse de ne pas être entouré des amis et enseignants avec qui j’ai étudié pendant de nombreuses années à YCT ».
Le rabbin Daniel Atwood, à droite, fête son ordination rabbinique à Jérusalem, le 26 mai 2019. (Crédit : Sam Sokol/JTA)
Interrogé sur ce qu’il ressentait quant à l’idée de représenter la communauté juive dans l’orthodoxie américaine, Atwood a répondu qu’il ressentait « cette responsabilité avec beaucoup de force », et s’il ne cherche pas à être un symbole, il espérait pouvoir devenir « une présence rabbinique pour les [Juifs] LGBT et tous les Juifs, quelle que soit leur orientation, qui se sentent marginalisés ».
De nombreux jeunes juifs orthodoxes qui auraient précédemment quitté le milieu y restent et « il est inimaginable qu’ils n’aient pas leur place », a-t-il continué. « Ils exigent d’avoir une place, et je pense qu’avoir un guide spirituel est quelque chose d’important ». Il a également minimisé les conflits entre les aspects LGBT et orthodoxe de son identité, affirmant qu’il ne « cherchait pas des étiquettes qui allaient entraver le travail qui doit être fait ».
Le judaïsme orthodoxe est traditionnellement opposé aux mariages homosexuels, même si un mouvement plus inclusif grandit dans les éléments les plus progressistes de la communauté. Cependant, le cas d’Atwood montre bien que même cette tolérance connait des limites.
Si Chovevei Torah a accepté Atwood tout en ayant pleinement connaissance de son orientation sexuelle, le doyen de la yeshiva, le rabbin Dov Linzer, a déclaré au JTA qu’un évènement récent, qu’il n’a pas détaillé, a donné lieu à une réévaluation de la décision de lui accorder l’ordination rabbinique. Il y a six mois, Atwood et son compagnon se sont fiancés sur l’estrade d’un concert à New York.
La yeshiva Chovevei Torah, située au sein de l’institut hébraïque de Riverdale à New York, a été fondée en 2000 par le rabbin Avi Weiss. (Crédit : Yeshivat Chovevei Torah/JTA)
« Il est venu vers nous à la fin de sa première année et nous étions prêts à lui donner sa semikha jusqu’à ce que certaines circonstances soient amenées à notre connaissance il y a quelques mois », a déclaré Linzer au JTA le mois dernier.
« Parce que c’est une question tellement délicate, il nous a fallu quelques mois pour prendre la décision que nous avons prise. J’essayais de voir s’il y avait un moyen d’aller de l’avant. Je suis arrivé à la conclusion que ce n’était pas possible. » Il a admis que le processus de délivrance d’ordination d’Atwood n’a « pas été bien géré ».
Les mouvements reconstructionnistes et réformés ont commencé à nommer des rabbins gays dans les années 1980, et le mouvement conservateur leur a emboîté le pas en 2006.
Le fiancé d’Atwood, Judah Gavant, a confié au JTA qu’il était très fier de son compagnon et de « toute notre communauté » et que l’ordination d’Atwood faisait partie d’un processus « de progression pour rendre le monde juif plus accessible à ceux qui veulent en faire partie ».
L’an dernier, des dizaines de rabbins orthodoxes israéliens et américains ont co-signé une lettre ouverte en soutien à la communauté LGBT, en réponse à une lettre de 200 autres rabbins orthodoxes israéliens qui qualifiaient les membres de cette communauté de « pervers » et décrivaient une « organisation d’abomination ».
Pour sa part, Landes ne pense pas que l’interdit biblique portant sur les relations homosexuelles s’applique aux personnes pour qui l’homosexualité n’est « pas un acte volontaire », et il pense qu’il y a une place pour les Juifs LGBT dans la communauté.
Le rabbin portugais hollandais Nathan Lopes Cardozo parlant de la levée du bannissement de Baruch Spinoza, le 6 décembre 2015. (Crédit : Cnaan Liphshiz/JTA)
Le rabbin Nathan Lopes Cardozo, autre éminent rabbin qui est occasionnellement en conflit avec le courant orthodoxe, s’est fait l’écho de Landes. Il a déclaré au JTA que même s’il n’avait pas de source rabbinique pour le justifier, il pense que « l’interdit ne s’applique qu’à ceux qui sont purement hétérosexuels ».
« Je pense que les gens qui veulent vraiment se mettre au service du peuple juif devraient être choyés, et j’ai un rôle à jouer dedans », a dit Landes au JTA. « Et quand ils sont exceptionnels, je veux aider. »
En admettant que les positions de l’orthodoxie à l’égard de l’homosexualité évoluent doucement, il a déclaré qu’on prend désormais conscience « qu’ils ne sont pas des pédophiles, des irresponsables, ou quoi que ce soit, ce sont des gens biens ». Landes a ajouté que le début de sa transformation de la perspective classique orthodoxe, qui considère l’homosexualité comme une grave faute, remonte à quelques décennies, lorsqu’il a expliqué aux membres de sa communauté aux Etats-Unis qu’il avait refusé de participer à une conférence organisée par la Central Conference of American Rabbis après que le groupe affilié au mouvement réformé a adopté une résolution sur l’inclusion LGBT. Un jeune homme de qui il était proche a quitté la pièce, l’air blessé.
« J’ai vu dans ses yeux la trahison [qu’il a ressentie] », a déclaré Landes. « Je ne l’aurais jamais imaginé. Qu’est-ce que j’avais fait de mal ? Je savais que j’avais quelque chose de mal. Alors cela m’a hanté. Est-ce que je l’ai retrouvé ? Oui, je l’ai retrouvé. Il n’a pas voulu me parler. Il n’y a pas de happy end à cette histoire. »
Si le rabbin n’imaginait pas que les Juifs gays souhaitaient rester dans la communauté orthodoxe, et encore moins devenir des érudits juifs, il a désormais un point de vue différent. « Je pense que nous commencerons avec la communauté gay elle-même et s’il y a la possibilité de créer une vraie communauté au niveau religieux, cela conduira à l’acceptation, ou peut-être pendant un temps limité », a-t-il dit. « Des choses se passent quand il y a une ouverture. »
Le rabbin Avi Shafran, porte-parole de l’organisation orthodoxe Agudath Israel, a déclaré au JTA que « si le mot ‘orthodoxe’ signifie encore quelque chose, il n’est mérité ni par l’institution qui a refusé [de donner un ordination] à M. Atwood, ni à l’individu qui la lui a délivrée ».
Par Sam Sokol 28 mai 2019, 12:49 0 Edit Source: The Times of Israël
0 notes
Text
Petite intro dans l'exégèse Rabbinique
Petite intro dans l’exégèse Rabbinique
Un passage du Zohar (un commentaire mystique de la Genèse) dit : « Malheur à l’homme qui vient nous déclarer que la Torah nous conte l’histoire du monde, et qu’elle nous rapporte les évènements des hommes de cette même période ». Cela veut dire que la Bible ne parle pas d’hier, mais uniquement de l’aujourd’hui de la Torah.
L’étude de la Torah, ou de la Bible, doit être quelque chose qui nous…
View On WordPress
0 notes
Video
youtube
LES FONDAMENTAUX du Judaïsme-- La Littérature rabbinique
0 notes
Text
Derrière la Porte
Abraham, Sara et la visite de Mamré On sait que le dogme de l’unité absolue de Dieu prévaut dans le judaïsme orthodoxe; mais d’un autre côté, nombreux sont les exemples de textes juifs, relativement tardifs, comme ceux de la Cabale juive du Moyen Âge, qui assurent qu’il y a plusieurs “essences” de Dieu, ou en Dieu. Ce fait est assez “embarrassant” pour les commentateurs rabbiniques. Ils…
View On WordPress
0 notes
Text
Les abattoirs juifs au <b>Maroc</b> et le pari de la nourriture Casher
La communauté juive du Maroc vit ses rituels et ses coutumes conformément aux préceptes du Judaïsme. Ainsi, en plus de la Cour rabbinique qui ... source https://www.google.com/url?rct=j&sa=t&url=http://moroccojewishtimes.com/2020/02/09/les-abattoirs-juifs-au-maroc-et-le-pari-de-la-nourriture-casher/&ct=ga&cd=CAIyHGZjOGY3YTdmOWE3MjBhYTI6Y29tOmZyOlVTOkw&usg=AFQjCNHqvREW_iRdYE2YYxKBXcdhZtx_Rw
0 notes