#je vais faire comme si j'en avais plus besoin
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perduedansmatete · 1 year ago
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girl dinner
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swedesinstockholm · 3 months ago
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14 août
encore au lit avant onze heures, j'aime mon nouveau rythme. merveilleuse journée allongée au bord de l'eau à lire jenny diski, à regarder les branches des saules pleureurs onduler au dessus de moi et les bateaux et les pédalos passer sur la spree et les mouettes voler au dessus de l'eau comme si j'étais à la mer, est-ce que j'ai encore besoin d'aller à la mer en septembre? j'ai enfin senti ma chance aujourd'hui. comment je peux avoir le droit de passer toute une journée allongée dans l'herbe comme si la canicule n'existait pas à me faire bercer par la brise en lisant et en mangeant des cookies? au milieu de la journée j'ai reçu un mail de point de chute qui me demandaient si je voulais faire une lecture au poetik bazar en septembre, cadeau sur le cadeau. je vais revoir l. et peut être je verrai r. et quand je retournerai à berlin ce sera l'automne et tout ira bien.
17 août
de retour au cimetière sur la presqu'île de stralau. à force de parler de presqu'îles j'ai l'impression d'être en vacances en bretagne. le bus m'a déposée juste devant l'entrée. parfois quand je prends le bus je me sens comme une reine transportée à travers la ville à moindre effort. surtout quand je suis assise tout devant le dos tourné à la plèbe.
une dame tirée à quatre épingles est en train d'arroser une tombe à côté de moi. elle porte des escarpins en python à lanières sur des fins collants noirs, une jupe bleue canard au genou, une blouse noire transparente qui laisse voir son soutien-gorge et un chapeau de paille avec un ruban noir. ça doit pas être pratique pour faire du jardinage. je me demande si elle s'est habillée exprès pour venir au cimetière. pour son mari mort, je sais pas. je me suis rendu compte que je disais très facilement le mot mort. il est mort. elle est morte. là où maman utilise des euphémismes comme il est parti ou elle n'est plus là. elle dit "depuis que loki n'est plus là" par exemple. dans des contextes plus formels, elle dit décédé. mon mari est décédé. c'est quoi ce mot. dcd. on dirait un acronyme. dans le texte sur ma famille que j'ai envoyé à la revue sève je dis d'entrée de jeu "il est mort" en parlant de mon père. je l'ai relu y a pas longtemps et je l'ai trouvé violent. cru. frontal. pas délicat du tout. je me suis dit mais pourquoi j'ai écrit ça? pourquoi j'ai écrit ça comme ça?
un jour maman m'a raconté que quand mon père était mort elle était venue le dire à ma maîtresse d'école pour qu'elle soit au courant et que quand j'avais dit mon père est mort! elle m'avait dit de me taire. plus tard elle a regretté de pas m'avoir laissée m'exprimer. quand je l'ai raconté à mes psys elles ont dit aïe aïe aïe. peut être que j'aime dire les choses comme elles sont en réaction à l'attitude de maman. peut être que mon amour de la franchise et mon refus du tabou viennent de là. depuis qu'elle sait que j'aime les filles par exemple elle m'en a pas parlé une seule fois. jamais. ça doit venir de son éducation, mais moi j'en veux pas de cette éducation. moi je veux dire, alors j'écris. bon voilà j'ai fini d'être pompeuse.
avant de partir j. m'a demandé où j'allais et je lui ai parlé de mon nouveau cimetière, j'ai dit i love writing in graveyards i'm a romantic et il a dit you write so much!! il m'a rappelé que je lui avais toujours pas dit de quoi parlait mon livre et j'ai dit ohlala my book is in a crisis. ils s'imaginent que je fais qu'y travailler toute la journée alors qu'en vérité je fais tout sauf y travailler parce que je suis trop occupée par mon journal qui est mon véritable livre et mon obsession. j'espère qu'il va oublier de me reposer la question. j'aime pas les non-dits mais j'ai des limites dans la révélation de mes secrets. dans la littérature ça va, dans la vraie vie c'est plus compliqué. parfois au lieu de raconter des trucs aux gens j'aimerais juste leur faire lire mon tumblr. comme à f. par exemple. je lui ai jamais parlé de r. j'aimerais bien lui raconter mais j'y arrive pas. je crois que c'est parce qu'elle me pose jamais de questions et quand on me pose pas de questions j'ai du mal à raconter des trucs parce que je me dis, inconsciemment, et si la personne n'en a rien à foutre? mieux vaut ne pas prendre le risque. peut être que c'est aussi pour ça que je ressens le besoin de publier mon journal sur tumblr. pour pouvoir raconter ma vie sans avoir peur d'ennuyer mon interlocuteur.ice. je force personne à me lire. mais je crois que c'est aussi une question de prendre de la place. raconter sa vie c'est prendre de la place et prendre de la place, ça me pose problème.
hier pour compenser ma non sortie de jeudi j'avais décidé de faire une excursion sur la côte baltique. je m'étais couchée super tôt pour être en forme, j'avais commencé à regarder when harry met sally mais j'ai abandonné à mi-chemin parce qu'y avait trop de bruit dans la cour (combien de temps je vais supporter ça?) alors je suis allée au lit et j'ai commencé le livre que n. m'avait passé avant de partir. je me suis masturbée en lisant la scène de sexe d'ouverture, comme un retour aux sources de mes débuts (la première fois que je me suis masturbée hors la douche c'était en lisant une scène de sexe dans lunar park de bret easton ellis). j'avais mis le réveil à 7h20 mais j'ai pas réussi à me lever alors j'ai pris le train d'après avec la correspondance. évidemment le train a pris du retard et la correspondance était loupée, ce qui rajoutait une heure à mon trajet de trois heures, et puis je suis devenue complètement claustrophobe quand deux familles se sont installées à côté avec leurs enfants insupportables et qu'ils ont commencé à déballer mille contenants de nourriture indienne dont l'odeur a envahi tout le wagon. j'ai pensé à tout ce qui pouvait encore se produire pendant le long trajet de retour et j'ai décidé de faire une miranda july et de couper court à mon voyage en descendant à la première gare dans laquelle on s'est arrêtés (dans all fours la narratrice ne va pas plus loin qu'une petite ville de la banlieue de los angeles alors qu'elle était censée conduire jusqu'à new york). j'ai poussé un soupir de soulagement en me retrouvant sur le quai à l'air libre.
il faisait très chaud à oranienburg et je commençais déjà à regretter les 23 degrés du bord de mer baltique promis par la météo de mon téléphone. j'ai marché jusqu'à la rivière et je me suis rendu compte que c'était la havel, la même qu'à pichelswerder le weekend dernier. mes deux meilleures amies depuis que n. est partie c'est la havel et la spree. merci d'exister rivières d'amour. je me suis assise sous un saule pour manger mes biscuits à l'avoine et j'ai tendu le bras pour toucher ses branches poussées vers moi par la brise, persuadée qu'elles le faisaient de leur propre volonté et qu'elles voulaient vraiment me toucher. j'ai marché le long de la rivière pendant un moment, longé le chateau (bof) jusqu'au petit port dont j'ai fait deux fois le tour en plein soleil parce que je savais plus où aller et j'arrêtais pas de changer d'avis. j'étais de nouveau la fille confuse, totalement paumée (sie laufen da verwirrt rum). la fille qui sait pas ce qu'elle veut. j'ai traversé trois fois le même pont avant de me décider à juste retourner m'assoir sous le saule pour attendre le prochain train vers berlin parce que j'avais trop chaud pour faire quoique ce soit, me maudissant pour mes décisions à la con.
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emmarousil · 7 months ago
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Super début de journée (non)
Je me lève, normal, comme tous les jours. Ma mère : "Bonjour, bonne f��te !"
Moi je ne comprend pas, logique. C'est pas mon anniversaire ou tout autre truc du genre. Du coup je fais la tête je-comprend-pas-ce-que-tu-me-dis-la.
Donc ma mère continue : "Bah oui, c'est la fête des Emma aujourd'hui !"
J'adore la vie.
C'est le genre de truc, habituellement je m'en fous complètement. Mais malgré ma forte insensibilité et fort manque d'émotion, ah venant de ma mère ça fait bien mal quand même. C'est ce que j'appelle une "fissure dans ma glace". Il n'y a que deux personnes qui peuvent me faire mal, ce sont ma mère et ma sœur de cœur Rousil (pseudo hein).
Plus sérieusement, je devrais lui dire que je suis trans. Mais pour le moment j'en suis incapable. C'est pas sa faute si elle dit ce genre de trucs par rapport à mon deadname, mais c'est de sa faute que j'arrive pas à lui dire.
Elle s'est foutue de ma gueule une fois, pas deux.
Je ne sais plus quand, elle avait regardé le téléfilm "Il est elle" (du coup c'était quand il est passé à la télé). Moi c'est dans le sens inverse, mais je me suis dit "elle regarde un truc sur les trans sans rien dire de négatif, c'est bon signe !", rien de mieux pour mettre en confiance.
À ce moment-là, j'assumais ma transidentité seulement IVL et avec ma sœur. Je l'avais vaguement dit à mes amis au collège en 3e, sans demander un quelconque changement de comportement par rapport à moi (changement de prénom ou de pronom etc). Il n'y a qu'aujourd'hui que mes amis IRL sont au courant et s'adressent à moi avec mon nouveau nom. Je pensais que ce serait mieux si ma mère était la première personne à savoir (IVL c'était une sorte de "test", pour me rassurer, sans oublier que pendant longtemps j'étais un peu transphobe envers moi-même) et qu'elle pourrait donc choisir mon nom. Seulement quelques mois après le téléfilm (car je manque beaucoup de courage) j'ai fini par lui en parler. Sur le moment elle n'a rien dit, elle était juste gentille. Je me suis dit que c'était bon. Mais quelques jours plus tard, elle se met en colère contre moi et dit que si je lui avait dit que j'étais transgenre, c'était un mensonge pour lui faire pitié, pour pas qu'elle me punisse etc. Je n'ai pas trop compris la logique mais elle ne m'en a jamais reparlé après. Il n'y a que cette année, je ne sais plus quand exactement, je lui ai dit que ça m'avait blessé alors qu'elle disait que j'étais méchant avec elle (alors que je prend bien soin de ne rien lui dire de blessant, contrairement à elle). Elle a fait mine de pas s'en souvenir (je ne sais pas si c'est vrai ou non je ne suis pas dans sa tête) et s'est excusée. Elle m'a demandé l'air inquiète si j'avais encore des "doutes" (alors que quand je lui en avait parlé je lui ai jamais dit que j'avais des doutes, mais que j'étais bel et bien transgenre mais bon...). Je sais pas pourquoi j'ai bloqué, et je lui ai dit que j'étais cisgenre et qu'il n'y a aucun problème. Comme je lui avais avoué ça durant une dispute, j'avais peur qu'elle aie la même réflexion.
Depuis je suis complètement bloqué, je n'arrive pas à lui dire. Je sais même pas comment je devrais faire. Je ne sais pas comment ça va finir.
Mais bon pour avancer faut bien que je lui dise ? mais je sais que je vais pas le faire à moins qu'il arrive quelque chose de grave ou une "illumination".
Je vis seul avec ma mère, personne pour m'aider.
Ma petite sœur de cœur qui m'a beaucoup soutenu a déménagé, on ne se parle plus que par messagerie. Son soutien via messagerie est... beaucoup moins utile ? Elle fait de son mieux, mais j'aurais besoin d'elle à côté de moi.
Je ne connais personne de transgenre IRL, et IVL je n'ose pas embêter mon amie transgenre avec ça.
Mon père n'est pas méchant, mais il vit loin et n'a pas de téléphone portable. Pour le contacter je devrais appeler sur le fixe, et donc parler à mes grand parents avec lesquels j'ai coupé les ponts car toxiques (car mon père est un Tanguy XD). C'est dommage car c'est quelqu'un de compréhensif, même quand il a découvert via GTA (oui le jeu) que j'étais "lesbienne" (je raconterais ça plus tard c'était hilarant XD). du coup ça fait plusieurs années que je ne peux plus lui parler.
Mon ancien demi-grand frère nous a abandonnés il y a longtemps en nous piquant de l'argent. Je sais même pas s'il est vivant mdr.
En bref, je vis seul avec ma mère qui n'a confiance en moi que parce que "je suis une fille", et qui a peur dès que j'ai un comportement trop masculin. Comment je devrais faire moi, pour lui dire que je suis du même genre que tous ceux qui lui ont pourri sa vie ? Même moi je ne me comprend pas, alors elle...
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jeux-raconte · 8 months ago
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Festival Internationnal des Jeux de Cannes, 2024 : Troisième jour
Mieux vaut tard que jamais !
Rallyman Dirt, de Jean-Christophe Bouvier
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L'année dernière, on s'est essayés à Heat : Pedal to the metal. Et il faut avouer qu'en matière de jeu de course, il nous a laissé une forte impression positive, d'ailleurs un ami se l'est acheté et un grand prix est prévu pour bientôt ! Alors, est-ce que Rallyman Dirt tiendra la comparaison ?
J'ai un rapport compliqué avec Rallyman. Il s'agit d'une nouvelle boîte d'une licence déjà existante, avec de nouvelles mécaniques, de dérapage par exemple. La première fois que j'ai voulu tester Rallyman, c'était déjà au FIJ. Mais les gens avec qui on a joué n'ont rien écouté des règles, étaient sur téléphone ou en train de discuter pendant la partie, et ont vraiment gâché l'expérience de tout le monde. Je pense que c'est la seule fois de ma vie que je me suis levé d'une partie de jeu de société en cours et que je suis parti. Depuis, je le regarde de loin, avec envie de tester parce que le jeu m'avait parru intéressant, mais sans avoir l'occasion. Et cette année, la disposition du stand répondait parfaitement à mes craintes. En effet, le jeu était présenté sous la forme de tables de challenge solitaire, où il fallait faire le meilleur chrono sur deux circuits consécutifs, avec un classement par jour. Des tapis-bâches souples avaient été imprimées exprès, et cela rendait très bien !
Du coup même en étant deux, on a joué chacun sur son circuit et à son rythme. Le jeu a alors pris un aspect casse-tête très plaisant, où on essaie d'optimiser les trajectoires et de prendre des risques. Là où le jeu peut avoir plus d'aléatoire que Heat, c'est parce qu'il comporte des lancés de dés. On prépare la trajectoire qu'on veut faire ce tour-ci en préparant les dés que l'on va lancer sur les cases que l'on veut franchir. Les dés sont tous des dés à 6 faces et correspondent aux différentes vitesses de la voiture. Donc on commence au point mort, on met le dé de la première vitesse sur la case devant nous, puis la seconde, et ainsi de suite. Certains dés permettent de freiner fort, d'autres de conserver la vitesse actuelle. Il faut prendre les virages plus ou moins vite selon leur angle. Vient ensuite le second choix du tour : lancer les dés un par un et s'arrêter quand on a pris trop de risques, ou alors tous les lancer d'un coup et croiser les doigts pour ne pas faire de sortie de piste. Les dés ont un symbole danger, et si on en tire trois dans le tour, on sort du circuit, on repartira au point mort au prochain tour, sans doute avec des dégâts ou pénalités dans les règles "normales" du jeu.
Je me suis vraiment régalé durant cette expérience, mais elle a un côté frustrant. En effet, le plaisir vient en grande partie du fait d'avoir pu caculer comme j'en avais besoin, de jouer à mon rythme. Mais j'ai peur qu'en multijoueur, le jeu perde de ce rythme, puisque chaque joueur joue chacun son tour. On attend pas mal de temps entre deux de ses tours donc. Malgré tout, j'ai du combattre l'envie d'en refaire une partie à chaque fois qu'on passait devant le stand. Je vais donc peut-être guetter les offres d'occasion sur le jeu...
Pina Coladice, de Yann Dupont
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Petit jeu ensuite, par la taille peut-être, mais pas par le plaisir ! On a été attirés par la direction artistique du jeu, très peaufinée et à la fois colorée et chic !
Dans Pina Coladice, on essaie d'être le meilleur barman avec le plus de points avant la fin de la partie. Ou alors on gagne en découvrant la recette du mythique Pina Coladice, en alignant des pions de sa couleur sur 4 cartes du jeu. Comment place t-on des pions ? A son tour, le joueur lance les 5 dés, et un peu à la manière d'un yams, va pouvoir en garder une partie ou en relancer, jusqu'à 3 lancés en tout. Enfin, si son lancé correspond au critère de placement d'une des cartes du plateau, il pourra poser son pion dessus, si elle est libre. Par exemple, certaines cartes demandent de dépasser 26 en somme des dés, ou d'avoir une paire de deux, etc... Quand on pose des pions, on score des points, qui grosissent si on a des pions de sa couleur de façon adjacente ! Si mon lancé ne correspond à aucun critère de carte disponible, une mécanique de bonus de compensation permet de ne pas perdre son tour. Un peu de chance donc, d'opportunisme, un très beau jeu et une très chouette partie !
Volto, de Yusuke Emi
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Volto est une sorte de version moderne du Stratego. Voilà, est-ce que j'ai vraiment besoin d'en dire plus ? Oui ? Bah quoi, si on a grandi dans les années 90-2000, tout le monde connait Stratego non ?
Bon d'accord, j'explique. Dans Volto, chaque pion possède un type de déplacement inspiré des échecs et qui est imprimé derrière lui, de sorte à ce qu'un joueur voit tous les types de ses pions, mais ceux de son adversaire sont cachés. Le but est de prendre le Roi (le Doge je crois) de son adversaire, mais il existe une condition alternative de victoire : faire tomber l'adversaire deux fois dans le pièce de la maîtresse (terminologie approximative). En effet, comme aux échecs, si on tombe sur une case occupée par une pièce ennemie, on la capture. On essaie donc de deviner aux déplacement de l'ennemi quelle pièce est quel personnage. Mais le piège de la maîtresse, c'est que quand elle est capturée, elle entraîne le pion qui l'a capturé avec elle. Et si on se fait capturer sa 2e maîtresse, c'est perdu pour l'adversaire qui est tombé deux fois dans le panneau ! Du bluff, de la stratégie, du déplacement et de la déduction au rendez-vous de ce jeu assez abstrait et qui peut bien faire chauffer la cervelle !
Oasis New Hope, de Monsieur V
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(Bon, disclaimer : le jeu ne m'a pas plu, et comme j'ai attendu pas mal de temps après Cannes pour écrire le billet de blog, je vais devoir forcer un peu sur la mémoire, je m'en rappelle assez peu...)
Oasis New Hope se déroule dans un univers post-apocalyptique. Le but est de faire progresser votre expédition jusqu'à un oasis. Pour cela, il faudra jouer des cartes lieux, numérotées de 1 à 13 de mémoire, 13 étant forcément un oasis. A mon tour, je peux piocher des cartes, du paquet ou d'une défausse centrale ou commune. Mais je peux aussi dans le jeu recruter des personnages qui ont des pouvoirs par faction, cumulatifs quand j'en ai plusieurs identiques. Ou acheter des équipements, sortes de bonus disponibles en permanence à l'achat sur le côté de la table de jeu. On essaie de piocher les cartes avec les valeurs suivantes pour progresser dans son expédition jusqu'à l'oasis (j'en suis au 5, il me faut un 6, etc...). Mais même si les mécaniques fonctionnent, j'ai trouvé qu'elles grinçaient un peu dans la gestion des pouvoirs et des personnages. Mais surtout, pour un jeu qui se veut stratégique avec des pouvoirs qu'il faut bien réfléchir pour optimiser et combotter, on est au final beaucoup trop tributaires de la pioche... De bonnes idées, mais le souvenir qu'il m'en reste, c'est surtout de la frustration.
D'orge et de blé, Scott Almes
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Je trouve que les jeux qui ont une thématique autour de la bière ont toujours des traductions de titre géniales. Ici, le jeu s'appelle Beer & Bread dans la langue de Niki Minaj. Mais la palme reste quand même au jeu Heaven and Ale (des moines qui brassent de la bière, le titre original est déjà fantastique), traduit en : Le bien et le malt. Mais je digresse.
Peut-être la palme du mal de crâne du week-end, pas forcément dit négativement cela dit (pas forcément positivement non plus, je n'ai pas encore décidé...).
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Le jeu nous propose de gérer la production de pain et de bière dans un village au rythme des saisons. On jouera donc 6 grands rounds de jeu, alternant entre round faste de production, et round de misère.
Là où le jeu commence à faire mal au cerveau, c'est avec les cartes. A chaque tour, le joueur joue une carte. Mais chaque carte possède 3 zones d'effet : soit elle est jouée dans la zone de récolte, et produira des ressources AU PROCHAIN TOUR, soit elle est jouée pour la recette de pain ou de bière qu'il y a au milieu, et il faut payer les bonnes ressources pour réaliser cette recette, soit la carte est jouée pour son pouvoir en bas de la carte, qui peuvent être des améliorations passives pour les prochaines récoltes, ou des scoring de points supplémentaires pour la fin, par exemple. C'est en jouant une carte pour son pouvoir du bas qu'on déclenche également la vente des pains et bières déjà fabriquées et stockées, qui compterons donc pour le scoring final.
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Rajoutons un peu de noeuds dans la tête : lors d'un tour faste, on joue sous forme de draft. Le joueur 1 joue une carte, le joueur 2 aussi, puis on échange les mains. Et ainsi de suite jusqu'à vider les deux mains... Lors d'un tour de famine, on ne drafte pas, mais on met moins de ressources dans les champs, et les ressources qu'on peut récolter sont limitées par ce qu'il y a dans les champs. Les joueurs sont limités en ressources qu'ils peuvent stocker par leur grange, et en cas d'excédent, c'est l'adversaire qui récupère... Enfin, à la fin de la partie, on regarde pour chaque joueur son score de pain et son score de bière, et on ne garde que le plus faible des deux !
Un jeu pour deux joueurs assez expérimentés donc, avec des mécaniques de jeu vraiment sympa et qui changent, mais il faut venir avec sa boîte de cachets...
Inheritors de Jeffrey CCH et Kenneth YWN
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Commençons par le commencement : le jeu est très beau, et on a complètement été happés par son style d'illustrations !
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Le jeu a des concepts de jeu de collections assez classiques, qu'il même à de nouvelles idées sympatiques. Il existe 5 couleurs de carte dans le jeu, numérotées de 1 à 6, de plus en plus rares quand la valeur monte. A la fin de la partie, chaque joueur marque autant de point que la carte la plus forte de chaque couleur qu'il a devant lui. En effet, les joueurs se construisent tous un paquet de chaque couleur, qui doit commencer à 1 dans chaque couleur, et sur lequel on ne peut jouer que la valeur strictement suivante. On ajoute au score de fin de partie une forme de majorité sur les cartes spéciales qu'on a en main, des tomes. Et enfin d'éventuelles missions secrères qu'on peut récupérer à son tour en défaussant trois cartes de la même couleur.
Mais alors où l'originalité du jeu se trouve t-elle ? Dans le système de pioche / défausse des cartes. Pour ramasser des cartes, on peut soit défausser une carte de sa main pour en prendre deux de la pioche, soit en prendre de la défausse. Cette défausse est organisée en trois colonnes, et quand je défausse des cartes, je choisis dans quelle colonne je défausse. Mais quand je veux prendre des cartes de la défausse, je défausse d'abord une carte dans une colonne pour récupérer dans une autre colonne toutes les cartes qui ont soit la même valeur soit la même couleur que la carte défaussée...
Ajoutez à cela une petite course à la collection, puisque chaque faction/couleur possède une carte de clan, que l'on récupère en dépassant la valeur 3 dans la couleur associée, et qui me donne un pouvoir pour le reste de la partie (1 clan max par joueur), et vous avez un jeu sympa de collection, pioche et opportunisme.
Terraforming Mars : Le jeu de dés, de Jacob Fryxelius
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Encore un Terraforming mars ? Ils abusent avec leurs déclinaisons quand même. Mais imagine, ils font un roll/flip and write...
Bon d'accord, s'ils font un "& write" un jour, bien sûr que je l'achèterai... On est plutôt amateurs de TM dans notre groupe de joueur. On y a pas mal joué à sa sortie, j'ai acheté les extensions mais on y a assez peu joué au final. J'ai pris Arès Expedition dès sa sortie, et son rafraîchissement de la formule de Race for the Galaxy marchait très bien, pourtant il n'est jamais sorti autant que son grand frère. Qu'en est-il de la toute dernière mouture des frères Fryxelius ?
Alors autant j'ai commencé le jeu précédent en louant sa qualité graphique, autant ici on va se calmer tout de suite : il est aussi moche que le premier ! Ce que je ne comprends pas, c'est qu'ils avaient fait un super effort sur Ares expedition avec un design de carte et des illustrations très sympas. Mais ici, c'est retour à la case départ avec les belles photos libres de droit ou issues de banques d'images... Heureusement que ce n'est jamais pour sa qualité graphique (ou d'édition hein, aucun rangement et les cubes ressources qui s'effacent, on voit voit hein) qu'on joue à un TM.
Ici, on a affaire à une version diluée de TM classique, tant en terme de complexité qu'en terme de richesse potentielle. Attention cependant, la qualité n'en est pas forcément diluée pour autant. Ce que le jeu perd en richesse potentielle de combo de cartes, mais surtout d'interaction sur le plateau central (inexistante ici, on pose toujours des forêts, des villes et des océans, mais ils font des points immédiatement et n'appartiennent à personne ensuite), on le gagne en fluidité de jeu et en huilage des mécaniques.
A son tour, chaque joueur doit choisir entre produire ou effectuer des actions. Si il choisit de produire, il ne garde que 3 dés maximum devant lui (qui représentent les ressources qu'on a pour jouer), peut défausser des cartes et refaire sa main, mais surtout lancer autant de dés qu'il en produit actuellement, pour les ajouter à son stock de ressources.
Si au contraire il choisir de jouer, il fera d'abord une action de soutien, ou "petite action" (comme lancer un dé qu'on prend dans la réserve du jeu, ou rendre un dé à la réserve pour tourner un autre dé sur la face de son choix, ce qui permet un jeu de pondérer l'aléatoire des dés, avec les jetons joker). Puis il fera une action principale : jouer une carte de sa main en payant les ressources nécessaires, qui peuvent permettre d'augmenter ses prochaines productions de dés, ou de marquer des points, ou encore de débloquer des nouvelles actions à faire au tour d'action ; ou encore payer 3 ressources celcius pour faire monter la température, 3 gouttes pour placer un océan ou 4 feuilles pour placer une forêt. On retrouve comme dans TM les trois paramètres globaux que sont la température, les océans et l'oxygene, et une fois qu'on a terminé de faire monter deux de ces trois paramètres, cela annonce la fin de la partie.
On retrouve donc le goût de TM, le même genre de plateau, de pose de tuile et de paramètres globaux, mais aussi des missions sur lesquelles on fait la course (être le premier à avoir X cartes de la même couleur, etc...), mais vu qu'on fait des micro actions assez rapides, les tours s'enchaînent bien, on gère ses dés de ressources mais aussi les cartes dans sa main, qu'on n'hésite pas à jeter pour en chercher des meilleurs. Le jeu a moins la sensation d'un jeu de coudes pour se faire de la place à la surface, qu'une course au scoring et à l'optimisation de ses ressources. Il a déjà été sorti plusieurs soirées depuis son acquisition, et il fait son effet : un effet de reviens-y.
C'est tout pour les découvertes de cette journée là, bien sûr la journée ne s'est pas terminée comme ça, et il a bien fallu faire un peu d'Altered, re tester Terraforming Mars au logement, et faire tester Cyberion au joueur qui ne l'avait pas testé... Prochain billet : le dernier jour !
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marie-swriting · 2 years ago
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Premier-Deuxième Rendez-Vous - Kate Bishop
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Marvel Masterlist
Résumé : Tu es dans un café en train d'attendre Kate pour votre premier rendez-vous.
Warnings : se faire poser un lapin, quiproquo, fin heureuse, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 2k
Version anglaise
Prompt utilisé : "B accidentally writes the wrong day down for their date which inevitably causes them to unintentionally stand A up" (B marque la mauvaise date par accident pour leur rendez-vous ce qui fait qu'iel pose un lapin à A sans le vouloir), prompt numéro 5 de cette prompt list faite par @novelbear
Assise à une table dans le café proche de l’université, tu attends Kate. Tu l’as rencontrée au début de l’année universitaire et vous avez tout de suite accroché. Tes sentiments sont vite devenus romantiques donc après des mois d’hésitation, tu t’es décidé à lui proposer un rendez-vous pour le samedi suivant. Tu avais un peu peur qu’elle refuse au cas où elle te verrait seulement comme une amie, alors tu lui avais demandé par message. Kate avait eu besoin de quelques minutes avant de te répondre, trop surprise de savoir que tu étais aussi attirée par elle. En recevant sa réponse positive, une immense joie t’avait envahi. Maintenant, c'est une immense anxiété qui contrôle ton corps. Tu es arrivée un peu plus tôt que prévu, ayant trop hâte de passer du temps avec Kate. Avant de partir de chez toi, tu lui avais envoyé un message.
Message de toi à Kate, 14h40 : 
C’est toujours bon pour cet aprèm ? 🥰
Tu n’as toujours pas eu de réponse, mais tu te dis qu’elle doit finir de se préparer, c’est peut-être pour cette raison qu’elle n’a pas encore regardé son téléphone. Tu espères juste qu’elle va te répondre rapidement qu’elle est en chemin, ainsi ton esprit sera enfin tranquille. Toutefois, quand dix minutes sont passées depuis l’horaire prévu pour votre rendez-vous, ton stress devient un peu plus important. Tu attends cinq minutes avant de prendre ton téléphone et de lui envoyer un message. 
Message de toi à Kate, 15h15 : 
Hey, je voulais savoir si tu étais en chemin, on devait se retrouver vers 15h 🙂
Tu regardes ton portable pendant plusieurs minutes, mais aucune réponse n’arrive. Tu le verrouilles et commandes une boisson rafraîchissante, espérant que ça t’aide à réduire ton anxiété. Cependant, quand Kate a trente minutes de retard, ton angoisse grandit. Ton cerveau commence à fuser à mille à l’heure. Tu cherches toutes les raisons pour ce retard : peut-être qu’elle n’a pas vu l’heure, peut-être que quelque chose de plus ou moins grave est arrivé ou peut-être qu’elle ne viendra pas, car elle n’avait pas osé refuser ton rendez-vous. Tu espères de toutes forces pour que ça ne soit pas la dernière option. Non, ça ne peut pas être la dernière option. Vous êtes devenues proches dès votre rencontre, c’est ta meilleure amie à la fac, elle ne peut pas ne pas venir au rendez-vous. Kate n’est pas comme ça. Ou peut-être que si ? Tu essayes d’éloigner ces pensées négatives de ton esprit et avec réticence, tu l’appelles. Tu sais que tu risques de passer pour la fille ennuyante, mais ton inquiétude est trop forte pour t’autoriser à attendre tranquillement. Sans grande surprise, Kate ne te répond pas. Quand le bip signalant la fin de sa boîte vocale retentit, tu t’éclaricis la gorge avant de parler. 
-Hey, Kate, c’est moi, Y/N. Euh, il est presque quinze heure quarante et tu n’es toujours pas là et, euh, je n’ai pas de réponses à mes messages non plus, commences-tu en jouant avec la serviette de ta table. Je voulais vérifier si tout allait bien. Je vais encore t’attendre un peu, au cas où tu serais juste en retard. Mais, euh, dis-moi si finalement tu préfères qu’on choisisse une autre date. Rappelle-moi quand t’as ce message, continues-tu avant d'attendre quelques secondes. Salut.
Tu raccroches et reposes tout de suite ton téléphone sur la table. Tu termines de boire en un coup ta boisson avant de regarder une énième fois vers l’entrée du café. Malgré toi, toutes les cinq minutes, tu regardes ton portable. Tu l’as même éteint et rallumé, pensant que ton téléphone ne fonctionnait plus très bien. Ce n’était pas la raison. Kate ne t’a juste pas répondu. Tout doucement, ton anxiété se transforme en colère. Tu avais mis des mois avant de prendre ton courage à deux mains et de lui proposer un rendez-vous, tu attendais ce moment avec impatience. Maintenant, tu te dis que tu n’aurais jamais dû lui demander. Non seulement tu te fais humilier à attendre presque une heure dans un café seule,mais en plus, tu viens de perdre une amitié précieuse. Agacée, tu payes ta boisson et quittes les lieux sans attendre plus longtemps. Sur le chemin, tu rappelles une dernière fois Kate, au cas où elle ressentirait des remords et voudrait te retrouver. Quand sa messagerie vocale commence, tu ne peux t’empêcher de lâcher un soupir de frustration. 
-Kate, c’est moi, la fille avec qui tu avais rendez-vous aujourd’hui, déclares-tu, sèchement. Je t’ai attendu pendant une heure et clairement, tu n’es pas prête de venir alors je suis partie. Tu sais, si tu voulais tellement pas venir à ce rendez-vous, tu aurais pu juste me dire “non” au lieu de m’ignorer et me poser un lapin, finis-tu avant de raccrocher avec force.
Tu trottines jusqu’à ta chambre universitaire, les poings serrés. Tu n’arrives pas à croire que Kate ait osé te faire un coup pareil. Tu n’aurais jamais pensé que Kate serait le genre de personne à manquer de respect envers les autres. Il faut croire que tu ne la connais pas aussi bien que tu le pensais. 
Toute la soirée, tu tentes de te calmer en prenant une douche, regardant une série ou encore en spammant ton•a meilleur•e ami•e de messages, extériorisant toutes tes émotions. Ce qui t’énerve le plus dans cette situation, c’est le silence de Kate. Habituellement, elle te répond en quelques minutes, sauf si elle a un entraînement. Toutefois, elle ne s'entraîne jamais après vingt-deux heures, elle aurait pu te répondre depuis un bon bout de temps. Avec difficulté, tu arrives à t’endormir, non sans vérifier une dernière fois tes messages. 
Tumblr media
Quand lundi arrive, tu te rends en cours avec un objectif : éviter Kate autant que possible. Suite à son silence, tu as fini par penser qu’elle a supprimé ton numéro, voire elle l'a bloqué. Tu pensais que ton objectif serait facile à atteindre, car Kate continuerait de t’éviter, mais elle a essayé de venir de te parler à plusieurs reprises pendant ta journée de cours. Ta colère n’étant toujours pas redescendue, tu pars dans la direction opposée dès que tu la vois, même si ça te rallonge ton chemin. 
Après deux jours à la fuir comme la peste, une petite partie de toi veut la confronter pour savoir la raison de son absence. Cette partie a commencé à se faire entendre quand ta colère s'est évanouie pour laisser place seulement à l'incompréhension. De plus, tu as remarqué que Kate continue de tenter de venir vers toi, malgré ton silence. Si elle a tant envie de te parler, peut-être qu’elle avait une bonne raison ? Mais alors, pourquoi n’a-t-elle toujours pas répondu à tes messages ? 
Tu continues à te questionner sur la façon dont agit Kate, ne faisant pas attention à ton environnement. Tu marches en direction de ta chambre quand un obstacle se met soudainement en face de toi. En sortant de tes pensées, tu découvres Kate, un sourire gêné sur le visage.
-Salut, commence-t-elle, mais tu restes silencieuse, c’est moi ou tu m’ignores depuis lundi ? Tu es énervée ?
-Non, pourquoi je serais énervée, enfin ? demandes-tu, ironiquement.
-Vu le ton que tu viens d’utiliser, je suis assez sûre que t'es énervée. Qu’est-ce qui s’est passé ? J’ai fait quelque chose qui fallait pas ? questionne-t-elle, les sourcils froncés.
Tu es sur le point de lui partager une réponse cinglante quand la sonnerie de son téléphone te coupe la parole. Tu soupires, incrédule. Kate sort rapidement son portable et raccroche sans regarder la personne qui l'appelle. En la voyant faire, tu te demandes si elle a fait pareil toute la journée du samedi.
-Désolée, dit Kate en rangeant son téléphone.
-Oh, donc il fonctionne ! déclares-tu avec un faux ton surpris.
-Quoi ?
-Oh rien, pendant un moment, je pensais que ton téléphone ne fonctionnait plus.
-Justement, commence-t-elle, perdue, je voulais te parler pour ça. Tu veux bien me repasser ton numéro ? Je l’ai perdu.
-Perdu ou supprimé ?
-Ok, il me manque définitivement des infos, là. 
-C’est sûre que quand tu regardes pas ton téléphone, tu loupes certaines informations.
-J’ai eu des problèmes avec mon téléphone, explique Kate, te faisant lever les yeux au ciel. Je l’ai fait tomber quand j’ai traversé la route et une voiture a roulé dessus juste après. J’ai dû le changer et acheter une nouvelle carte sim.
-Et c’est à cause de ça que t’as pas pu venir samedi ? continues-tu, froidement.
-Samedi ?
-Fais pas semblant de pas comprendre ! Notre rendez-vous, Kate. On devait se voir samedi et je t’ai attendu comme une idiot pendant une heure.
-Quoi ? s'exclame-t-elle avant de prendre une seconde pour réfléchir. Mais on a dit que c’était samedi prochain donc ce samedi ! Je l’ai même écrit sur Google Agenda, ajoute Kate en te tendant son téléphone, regarde !
-Non, on devait se voir samedi dernier, mais tu l’aurais réalisé si tu avais regardé ton téléphone.
-Y/N, je te jure que je mens pas quand je te dis que j’ai cassé mon téléphone. 
En remarquant que Kate insiste autant, tu commences à douter. Peut-être que son histoire est réelle et que tout est un grand quiproquo. Peut-être qu'elle ne t'a pas posé un lapin intentionnellement.
-Ça s’est passé vendredi alors j’ai pas pu avoir tes messages, précise-t-elle. Je te le promets ! Je ne t’aurais jamais fait faux bond. J’ai hâte pour ce rendez-vous. Enfin, j’avais hâte, j’imagine, se corrige Kate en réfléchissant pendant une seconde. Je croyais sincèrement que c’était ce samedi qui arrivait et j’ai essayé de te parler toute cette semaine pour récupérer ton numéro comme je l’ai perdu. Tout est un gros malentendu ! Dis-moi quand t’es libre, on fera ce rendez-vous le plus tôt possible et promis, cette fois je noterai comme il faut le jour et je serai là.
-Alors, tu me dis la vérité ? vérifies-tu, encore un peu sceptique.
-Je serais capable d’appeler ma mère, là, tout de suite pour te le prouver, même si elle est en réunion importante.
Tu prends quelques secondes pour repenser aux nouvelles informations. Finalement, tu te dis que son histoire est plus proche de la Kate que tu connais que de celle qui ne serait pas venue au rendez-vous. Après tout, même si Kate est précise quand il s'agit d'un arc et d'une flèche, le reste du temps, elle est assez maladroite. De plus, sa voix semble sincère. 
-Je te crois, finis-tu par lâcher. 
-Désolée de t’avoir posé un lapin, peu importe si c’était accidentel ou pas.
-Je suis désolée aussi, pour t’avoir parlé sèchement. C’est juste que tu me plais beaucoup et j’avais tellement hâte pour ce rendez-vous et j’étais stressée aussi. J’avais peur que tes sentiments ne soient pas réciproques, que t'aies seulement dit "oui" par pitié, alors quand je ne te voyais pas arriver, je pensais que tu m’avais ignoré, délibérément. J’ai cru que tu t’étais moquée de moi.
-Non, je t’assure que non, Y/N ! contredit Kate en posant une main sur ton avant-bras. Je me moquais pas de toi quand j’ai accepté ton rendez-vous. Je m’en veux de savoir que tu as cru que j’avais de mauvaises intentions alors que j’attends ce moment depuis qu’on s’est rencontrées. 
-Ce n’est pas de ta faute. Je le sais maintenant. J’aurais vraiment dû te parler lundi, au lieu de t’ignorer, répètes-tu, t'en voulant d'avoir tiré des conclusions hâtives. 
-Tu avais le droit d’être en colère, tu ne savais pas ce qui c’était passé, te rassure-t-elle. Mais, du coup, c’est toujours bon pour notre premier-deuxième rendez-vous ? Tu veux toujours qu’on le fasse ?
-Si tu promets de pas faire une situation similaire une deuxième fois, alors oui, rigoles-tu. 
-Ce n'est pas prévu, répond Kate en riant. Et si on attendait pas ? propose-t-elle soudainement. Je veux dire, on a fini les cours, on est ensemble, autant aller à ce fameux café maintenant, non ?
-J’adorerais ça, souris-tu.
Les lèvres de Kate forment un sourire idiot quand elle sent ta main dans la sienne. Elle resserre son emprise pendant que tu la guides jusqu’au café. Vous êtes les deux contentes d’enfin pouvoir faire votre premier-deuxième rendez-vous.
Marvel Masterlist
{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
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12-edition · 5 months ago
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One Day (2011)
Tellement de choses dans ce film/bouquin qui nous concerne, je ne peux même pas vraiment expliqué, j'espère que tu le verras si tu ne l'as pas déjà vu, j'espère que l'on en parlera, un jour.
Dexter : Ah, t'es sorti, c'est vrai, j'oublié. T'as un rendez-vous galant. J'arrive trop tard. Est-ce, est ce que tu pourrais m'appeler quand t'auras ce message, j'ai vraiment besoin de parler à quelqu'un, pas à quelqu'un, à toi.
Dexter : J'ai vécu des trucs hyper dur ces derniers temps, je perds un petit peu les pédales, toi, toi tu fais quoi, tu me rentre dedans. Emma : Moi, c'était pas mon intention, je sais que ça a était très dur pour toi quand ta mère est morte, je t'assure, mais, il y avait deux ou trois choses dont j'avais besoin de te parler, comme, comme, je suis coincée dans cette vie avec un homme dont je suis pas amoureuse, et si je peux même pas te parler de ça, alors à quoi tu sers hein ? Pourquoi on se voit ? Dexter : A quoi je sers ? Emme qu'est ce que tu me raconte là ? Emma : On a plus rien à faire ensemble, c'est toi qui en a rien à faire de moi, tu trouves que je suis nunuche et ringarde Dexter : Arrête, arrête j'ai jamais dit que t'es ringarde Emma. Emma : Si, c'est fini, faut regarder la vérité en face et ne plus se voir. Dexter : On dirait qu'on est entrain de rompre. Emma Emma : Ouais peut être bien, t'as changé je te reconnais pas. Dexter : Arrête Emma. Je te demande pardon, s'il te plait. S'il te plait. Viens. Emma : Je t'aime Dexter, je t'aime tellement. Mais, t'es devenu quelqu'un immonde, pardon.
Emma : Je suis seule, mais je me sent pas seule.
Emma : Tu m'as manqué Dex. Dexter : Toi aussi tu m'as manqué. Emma : Tu ne disparaitra plus ? Dexter : Je le ferais plus, si tu ne le fais plus non plus.
Emma : Je croyais que j'en avais fini avec toi. Je te préviens si tu t'occupes pas bien de moi. Dexter : Non je te jure je vais assurer cette fois. Emma : Si tu m'abandonnes ou si jamais tu me trompes, tu peux être sûr que je te tue. Dexter : Jamais je le ferais. Emma : Tu peux le jurer ? Dexter : Oui je le jure. Je le jure.
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nereidofthesoul · 8 months ago
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January 20th, 2024
C'est difficile ce soir et pourtant i feel selfish just writing those words down. Tu avais besoin d'être seule, tout comme hier certainement and the day before -- mais j'étais trop têtu pour le comprendre, ou pour l'assumer. Je suis le premier a dire que nos sentiments nous appartiennent, qu'on doit les vivre avec soi, pour soi. Mais at the end of the day, je suis juste ton copain, et j'ai aucune envie que tu penses que je te laisse seule. J'arrive pas à savoir si je fais bien mon travail, dans ces moments je me sens maladroit, useless, j'ai l'impression d'empirer les choses. C'est difficile de tout naviguer, je pense à toi et ça obsède mes journées. Je dis pas ça pour être plain, j'en ai rien a faire de tout ça ; simplement te signifier que je n'arrive pas à respirer normalement quand je sais que tu trouves dans ces états. C'est plus fort que moi, et pourtant it's not even about me. You told me you wanted to be alone, and selfishly, i take it like a failure, my failure of not being able to take care of you, to cheer you up. Peut être que je ne pouvais pas faire plus que cela, mais i wish i could ; i wish i could take all the pain from you, all of it.
Puisque je dois me retenir de te parler ce soir, autant t'écrire ici, même si je pense que the least thing you wanna know is what i did of my day. J'ai pas fait grand chose, au final. Dans l'aprem je suis sorti rapidement, je voulais m'acheter deux trucs (dont des legos) et en prenant le metro, mon sac est resté accroché alors que les portes se fermaient, juste un petit bout, thank god ; but still, j'ai trébuché en ayant le reflex de retirer mon bras de mon sac. Des gens sont venus m'aider à me relever, y'a eu un gasp collectif, c'était un peu la honte quand j'y pense. Mon sac s'est déchiré, mais je n'avais rien dedans si ce n'était un parapluie. J'ai pas eu peur sur le coup mais j'ai pensé à toi. J'ai pas pu aller faire mes courses, au final, je suis rentré à pieds, j'étais pas loin. J'étais un peu secoué, je me suis trouvé bête pour ce manque d'attention. Je me suis vraiment fait mal aux genoux et aux mains aussi, j'ai commandé des pansements et du désinfectant car celui que j'avais à la maison me piquait trop. J'ai le dos qui me fait encore plus mal, normal, tous mes muscles ont dû se contracter dans ma chute. It's a bummer car je veux aller patiner demain, pour me défouler, on verra. Bref, c'était rien, je vais bien, j'ai juste eu peur et ça m'a rendu plat pour la journée. T'as même pas dû savoir que j'étais dehors tellement c'était rapide, et la seule chose à laquelle je pensais c'était que j'aurais pu me blesser plus que ça et t'aurais pensé simplement que je ne te répondais pas or something. Anyway, after that i tried to eat something puis Ivy asked me to join him and Amy on Hyperbeam to cheer me up ; it didn't help much, i coulant stop thinking about you. I still can stop as you can see. I dont know what you are doing and i only wish you would find some sleep, and feel better ; i love you, i dont wish to be apart from you. I just wish i would have all the answers, i wish i could make it better, make it all go away. It tough, not knowing what do to do, how to do it. I wish my presence would be enough to make you forget about the bad things in your head
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Encore toi :(
Et oui je vais encore parler de toi mais je pense pas que sa sera quelque chose de très long j'ai juste oublié de rajouter quelque petite chose j'ai fais pas mal de sacrifice pour toi comme perdre mon meilleur ami je lui mentez pour venir te voir car vous 2 vous vous aimez pas lol je me rappelle de ce moment ou on s'etais assis sur le banc a coté du parc pour parler et au final rien que en te regardant j'avais que une envie c'etais de t'embrasser et de te faire des calins et ne plus te lacher je voulais vraiment parler mais te voir je me controler plus il fallais que je sois tactile avec toi oui on etais plus ensemble j'avais oublié de le preciser pour moi c'etais logique donc je ne l'est pas dis mais vraiment je sais pas ce que tu m'avais fais mais je pouvais pas j'y arrivais pas et toi a ce moment la tu étais en couple tu m'avais dis par message que tu voulais juste parler car tu étais en couple donc que je m'attend pas a autre chose j'etais d'accord donc je commence a te sourire pendant que on parlais tu me regarde et la on ce regarde je m'approche pour d'abord te faire un calin je savais que ce que je faisais étais pas bien mais un calin j'en avais vraiment besoin et tu ne la pas repousser du coup je te prend dans mes bras je te sert fort contre moi et je me met a pleurer dans t'es bras car je repense a tout nos bon moment passée ensemble et je me dis pourquoi on ses séparer meme si je savais la raison c'est car tu m'avais trompée mais j'ai du mal donc j'ai pleurée tu me demandez pourquoi et je t'es dis ses car on c'etais quitter et que je l'aimez tellement :( après il me dis ne pleure pas ses la vie etc je le regarde et la mes lèvre s'approche mon cerveau me disais c'est pas bien il est en couple tu es une fille qui a du respect tu aimerais pas que on te le fasse et mon coeur me disais embrasse le tu vient pas souvent fais le ses peu être ton dernier baiser et la je m'approche pour l'embrasser et il m'embrasse sur le moment je me laisser faire on continuer de s'embrasser c'etais tellement intense que disont que je voyais rien autour il y avais des enfants des gens qui passez et il nous voyait nous galocher sur le banc moi carement assis sur lui XD mais c'etais vraiment intense je sais pas comment expliquer mais vraiment c'etais trop bien et après nos bisous il ma inviter chez lui ( non on a rien fais ) mais il ma inviter pour allez dans sa pisicine donc j'y suis allez :) et on a continuer a s'embrasser sa mère ce demandais ce que je faisais la car il ne l'avais pas prévenu et on etais sencer ne pas être ensemble et elle nous a pris sur le fet entrain de s'embrasser donc elle comprenais pas trop lol j'etais super genée mais il me disais de rester dnas la pisicine a profiter avec lui donc comment lui refusée je passer un aprem midi super et a ce mec la je pouvais pas lui dire non c'etais impossible pour moi je disais toujours oui et puis voila après on ses détruit -_- comme j'ai écris dans le premier texte qui parle de lui donc je me dis heuresement que jrai passée cette aprem midi au moin j'ai pus toucher a cest levre une dernière fois avant de faire mon deuil .... et d'essayer d'avancer et de l'oublier
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nanananerd · 2 years ago
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Jour 29 : blague carambar
-"Mais elle est nulle ta blague !" 
-Mais ch'est le but ! " me répondit elle en avalant son carambar. 
-" File-moi en un, le sucre m'aidera à rester concentrer s'il te plaît. ". 
Elle commença à ouvrir ce dernier et me le tendit. Sans lâcher des yeux la route, j'attrapais la friandise et l'engloutissais. 
-" Ch'est quoi la blague cette fois-ci ?" 
-"Celle-là au moins, elle est dans le thème du voyage ! Quelle est la femelle du hamster ?" 
-" La hamster ?"
-"Non, l'Amster-dame !" 
Je rigolait franchement cette fois-ci. C'était nul. Mais ça tombait bien. Du coin de l'œil, je l'a vit rangé cette blague dans son carnet. 
On dépassait Francfort, on reprenait une zone de l'autoroute sans limitation de vitesse. J'en profiter pour faire un 140 de moyenne, le trafic était plus fluide. 
-"Tu te souviens de la première fois qu'on a mangé de Carambar ensemble ?" 
Elle rigola, posa ces deux mains sur ces genoux et raconta :
-"C'était au 45, je sais plus qui en avait ramené de permissions, mais on avait tous fini par en manger et bien rire, mais avec les médocs, je crois que tout nous faisais rire ! Par contre y'a eu la soirée Halloween !" 
-"Oui !!! J'avais prévu de te faire découvrir mes films d'horreur préféré, mais j'ai vite compris que tu flippais trop pour ça !" 
-"Mais c'est ta faute aussi là avec ta vidéos de creepy pasta!" 
- "C'était une vidéo de Link the Sun! "
-"C'était terrifiant !" 
-"On a maté 20 secondes de vidéos !" 
-"Même!" on rigola toutes les deux. Et puis elle enchaîna :
-"N'empêche, t'a su me calmer, tu t'es pas moquée" 
-"Même si j'en avais très envie !" 
-" Et t'a su rattraper la soirée !" 
-"Avec un bon cocktails de Mindfuck movies, de weed et de stoner movie !" 
-"J'ai toujours pas compris John dies at the end. Mais j'ai jamais autant rie qu'avec toi et ces blagues carambar !" 
-"Tu sais que je ne peux plus en manger sans penser à toi ?" 
-"Moooh" 
-" Du coup, comme on a encore 4h de routes, tu veux que je t'explique le film ?" 
-"Non merci, j'ai besoin que mon cerveau soit opérationnel pour les papiers de l'emménagement, c'est pas les mêmes bails qu'en France." 
-"J'ai hâte que tu sois installé, franchement t'a de la chance d'avoir trouvé cet appart, tout meublé, et à 15 min de ton nouveau boulot." 
-"Mais grave ! Pour moi, c'est le destin qui me dit que je suis sur la bonne voie ?" 
-"Une nouvelle vie qui commence ! Encore merci de m'aider à déménager ce qui me restait à emmener." 
-"T'inquiète, j'allais pas te laisser tout emmener en avion et payer une fortune alors que tout rentrer dans mon 15m³."
-"Ouais, mais quand même, tu fais la route pour moi !" 
-"Meuf, t'es ma meilleure amie et je peux passer quelques jours au frais de la princesse sur place, c'est normal !" 
-"Quand même. Tu veux que je te lise une autre blague ?" 
-"Non, gardons en pour ce soir, pour ta pendaison de crémaillère". 
-" oui d'ailleurs, je vais vérifier un truc pour ce soir, j'ai prévu une surprise pour te remercier" elle sortit son téléphone et farfouilla dans ce dernier. 
J'en profitais pour me laisser aller à mes pensées devant le paysage qui s'affichait devant moi : les ponts suspendus au-dessus des vallons. C'est vrai qu'on en avait fait du chemin elle et moi depuis notre première rencontre. Et même si on s'éloignait encore un peu plus géographiquement parlant, je savais qu'on resterait proche. 
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samrant · 2 years ago
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BUT MMI (2ème partie) : Bientôt la fin de l'année scolaire
Je suis censé réviser pour mes partiels demain mais j'arrive pas à me concentrer du coup je vais écrire une petite note pour extérioriser ce que je stocke dans mes pensées actuellement.
De base je le fais en privée mais je me suis dis, pourquoi pas l'écrire sur Tumblr étant donné que ça fait un moment que j'ai pas écrit ici. En fait à chaque fois que j'écris un billet dans cet endroit, c'est après une longue période d'absence lol.
Alors, là, comme le titre l'annonce, c'est bientôt la fin de ma première année en BUT. Il reste littéralement 2 semaines de cours. Et encore, c'est pas des cours, c'est plus des heures à travailler en autonomie pour nos projets.
Les projets, parlons-en. Il me reste peu de choses à faire mais je suis constamment en stress c'est horrible. Je dois faire une vidéo de motion design mais je n'arrive pas à travailler rigoureusement. Je perds rapidement la motivation. Je perds également l'inspiration parce que dans le design, faut l'être ! Et cette situation où tu sens que t'as aucune créativité n'est pas facile à surmonter. À côté de ça, y'a des partiels qui traînent, genre demain quoi. Je veux pas réviseeer ! J'arrive pas à me concentrer... J'ai toujours eu du mal à me concentrer en réalité, c'est pas nouveau. Et si en plus, ce sont des matières qui ne m'intéressent clairement pas. Droit et Gestion des images, oh la flemme.
Ensuite, je vous avais dis que je suis en stress. C'est pas uniquement dû aux projets mais aussi à la recherche de stage/job d'été. J'ai un stage obligatoire de fin d'année qui doit avoir pour durée 2 semaines minimum. En soit, c'est tranquille ! Je m'y suis juste pris un peu trop tard huh. Je m'étais mis à l'esprit que j'allais arrêter de procrastiner après l'année sabbatique... Je suis trop nul mdr. Et tout à l'heure, j'ai reçu un appel de McDonalds qui m'ont fait passé un entretien téléphonique, j'étais pas du tout prêt ptdrrr. J'étais couché sur mon lit, je regardais du basket. Je reçois l'appel, je me lève direeect. J'étais excité, tellement excité que je bégayais haha. Elle m'a d'abord demandé de me présenter, de lui dire mes projets futurs et mes disponibilités. Ensuite elle m'a demandé si j'ai déjà eu une expérience dans laquelle j'ai pu être dynamique. Je lui ai parlé de l'indep, qu'avec HOST, on participait à des évènements de performances artistiques et qu'à côté on vendait de la nourriture et des boissons. C'était un peu plus brouillon quand j'étais au téléphone lol. Pas grave (j'espère aaah).
transition
En fait, y'a juste ces deux choses qui me tracassent en ce moment et j'avais besoin de l'écrire ici. En plus, c'est la fin de l'année et je perds courage et motivation. Juste 2 PETITE SEMAINES purée. Elles paraissent tellement longue.
Si je devais résumer ce 2ème semestre, il se ferait en 3 phases.
1ère phase (Janvier - Mi-Mars) : Chill, repos et vide. On ne travaillait pas beaucoup, on n'avait pas beaucoup d'heures de cours, on avait des week-ends de 3 jours. Je me posais même des questions sur ça. Pourquoi on faisait rien ?
2ème phase (Mars - Début Mai) : Attaque, bombe, perdu, tourmente. Après le calme, la tempête hein ! On nous a balancé d'un coup une grosse charge de travail. J'en ai complètement oublié le ressenti mais je sais que le burn-out n'était pas loin.
3ème phase (Mai - Juin) : Aide, démotivation, indifférence. Quand je dis Aide, c'est que j'en ai besoin pour la recherche de stage/job. Démotivation et indifférence par rapport au projet, je suis pas motivé par ce projet. Je le trouvais intéressant au départ mais le manque d'organisation a construit petit à petit du désintérêt pour ce travail. Je suis limite saoulé d'aller en cours en ce moment. J'apprécie mes camarades hein mais ce projet citoyen, j'en peux plus. Et je suis pas le seul.
Voilà, j'ai fini de me plaindre.
Il s'est tout de même passé de bonne chose cette année, j'ai eu de superbe projets (je fais que de dire ce mot) et en dehors du cadre universitaire, ce début-mi année 2022 s'est bien déroulé. Plein d'évènements, j'ai pu fêté mon anniversaire 3 FOIS alors que je le fête jamais. On peut dire que ça a compensé mes dernières années hehe. Y'a eu le mariage JJ, trop bien. Bref plein de choses.
Bon je vais m'arrêter ici sinon on ne va pas en finir. Je dois réviser.
Aller, bon courage à moi (et à vous?) !
Saluuut !
- Jeudi 9 juin 2022, 18h22
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swedesinstockholm · 1 year ago
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20 août
ce matin quand je me suis levée, alors que j'étais en train de me plaindre de mon mauvais réveil, maman me regardait comme si elle se retenait de me dire quelque chose alors j'ai dit quoi? et elle m'a dit qu'elle venait de lire le passage où ils se demandaient s'ils allaient me garder avec mon père dans son journal de l'époque qu'elle venait de retrouver. j'ai dit vous auriez mieux fait de pas me garder mais elle s'est pas scandalisée plus que ça. et puis dans la voiture en revenant de la forêt ils parlaient des bébés qui avaient le sens de l'humour à la radio et je lui ai demandé si j'étais un bébé drôle et elle a dit oui et j'ai dit et maintenant je suis toujours drôle? et elle a dit non. ELLE A DIT NON. je voulais lui dire tu sais que tout le reste du monde me trouve drôle? mais j'ai rien dit du tout. genre je suis tellement drôle qu'y a un garçon cool de bruxelles qui passe des heures à m'écrire sur whatsapp alors qu'il me trouve moche et qu'il est pas du tout attiré par moi. je me suis déjà demandé si pour lui j'étais la fille drôle qui est drôle pour compenser sa mocheté. mais historiquement je suis pas cette fille-là, j'ai jamais été une fille drôle, je suis trop timide et taciturne pour être drôle. et je suis probablement toujours cette fille-là. mais après j'ai posé la question à m. et elle m'a dit que j'étais très drôle donc tout va bien. je sais pas ce qui m'a pris de demander ça à maman.
23 août
je viens de me réveiller avec 22 notifs de r. dont deux notes vocales, il faisait une insomnie dans une tente de nouveau mais dans un camping aux pays-bas cette fois, il a enregistré les ronflements de ses voisins de tente pour me les faire écouter. y avait un message qui disait sorry pour le ton chuchoté creepy cringe et en le lançant j'avais le coeur qui battait un peu fort et quand au milieu du message il chuchote j'ai une question... mon imagination a commencé à s'emballer et puis quand il a dit "du jeudi au samedi là" mon coeur s'est mis à battre encore un peu plus fort ET turns out qu'il va juste faire un stage de poésie et qu'il voulait me demander comment ça se passait quand moi j'écrivais, concrètement, ou bien la question la plus chiante du monde enrobée comme une confession nocturne intime confidences chuchotées sur l'oreiller dans l'obscurité de la tente il est cinq heures du matin j'arrive pas à dormir et je pense à toi. mais une toi dématérialisée, sans corps, une toi artiste, une sensibilité, une sensibilité qui produit, et comme c'est un mec cis sans gêne, cette nuit au milieu des ronfleurs il s'est dit tiens je vais lui enregistrer un message en chuchotant depuis mon sac de couchage et lui faire croire pendant deux secondes que je m'intéresse à autre chose qu'à sa sensibilité qui produit.
24 août
j'ai pleuré sur le balcon quand m. est repartie. maman est venue me demander ce que j'avais et j'ai dit que j'étais triste parce que m. repartait et que j'en avais marre de passer mes journées à m'occuper de loki. j'ai brisé mon propre coeur en m'entendant mais pas celui de maman visiblement parce que tout ce qu'elle a trouvé à me dire c'est me demander si j'avais envoyé des cv, ce qui généralement entraîne des visions de la mort dans mon esprit, plus précisément des images de chute, c’est toujours cette méthode que je choisis, je sais pas si c’est vraiment moi qui la choisis d’ailleurs, elle me vient spontanément, comme une évidence. je saute d’un immeuble et je meurs écrasée. c’est ce qui me semble le plus efficace, le plus rapide, le plus pratique. pas besoin de matériel, je laisse la gravité faire son travail, je laisse le sol m’aspirer dans le néant. idéalement mon corps passerait à travers l’asphalte et continuerait sa chute à travers les diverses couches terrestres jusqu’au noyau, où il partirait en flammes. mangée et digérée par la terre, je veux lui servir de carburant, je veux la faire tourner plus vite, je veux faire partie du cosmos. c'est ça mon job maman. dans mon film j'émets l'hypothèse que si je me mets à creuser un trou dans la terre jusqu'au noyau et que mon père fait la même chose depuis son pôle opposé au mien, peut être qu'on se rejoint au milieu. je sais pas, quelque chose me dit que le noyau de la terre est l'endroit où ça se passe. c'est mon centre de gravité. mais c'est pas le centre de gravité de tout le monde? c'est pas ça le principe même de la gravité?
dans tous les cas à midi sur le balcon quand maman a dit les mots qui normalement activent mon sens aigu de la gravité i.e. mon besoin urgent de me laisser tomber dans le vide pour atteindre le noyau de la terre, mon esprit a pris une autre route, déjouant les lois de la physique, et j'ai atterri dans la forêt au milieu d'un rassemblement de passionnés du métronome, comme la convention des druides dans astérix, c'est r. qui a planté cette image dans ma tête hier soir quand je lui ai parlé du vieux qui se promenait avec un métronome dans la forêt dimanche pour marquer le rythme. j'ai fermé les yeux et je me concentrais sur les métronomes anthropomorphisés qui se mettaient à faire une chorégraphie sur what you waiting for de gwen stefani tik tok tik tok tik tok et je suis restée comme ça avec les métronomes dansants et les yeux fermés jusqu'à ce qu'elle se lève et retourne dans la cuisine. quand j'ai ouvert les yeux, un sac d'eau salé dans le coin de mon oeil droit s'est dissous, a lâché et s'est écoulé le long de ma joue. ça m'a fait une sensation de mer. j'ai senti la mer en moi. il existe une théorie qui dit que l'eau salée qu'on a dans le corps c'est la mer d'où on vient originellement qu'on aurait intériorisée. ça m'a donné envie d'y aller et de jouer dans l'eau, parce que la mer résout tout, évidemment.
maman m'a dit d'aller à zurich pour me changer les idées et voir des gens mais je lui ai dit que j'avais pas envie de voir f., ce que je veux c'est aller à bruxelles et passer mes journées à me promener avec r. et discuter de trucs sans fin et inventer des histoires et faire de la musique et chanter et écrire et me blottir dans ses bras. mais j'ai trop peur du fiasco de la dernière fois, même si je sais à quoi m'attendre cette fois, j'ai trop peur de me morfondre, et je veux pas y aller rien que pour lui, je préfère attendre qu'on décide d'un commun accord de se voir pour travailler, c'est plus safe et plus sain.
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sammyjomcl · 4 years ago
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Voilà la première partie de "Moments oubliés". Il s'agit de petits instants qui prennent place à différents moments de l'histoire. Ce sont des petites choses que j'aurais aimé voir sur le jeu. On commence avec un moment qui prend place pendant le dernier épisode de Campus Life et ensuite on retrouve Nath à la fin de Love Life. La seconde partie viendra plus tard. J'ai déjà du tout réécrire car j'avais perdu ma première version... j'écris sur mon tel donc il y a parfois des coquilles, j'en suis désolée. J'aurais peut-être pu étoffer un peu mais je pense que ca sera déjà pas mal. Si jamais vous avez le courage de me lire, n'hésitez pas à me faire un retour ici ou sur mon topic d'histoires du forum. J'ai très peu de retours sur mes dernières histoires, c'est un peu triste mais bon de tout façon ces moments oubliés vont signer la fin de mes écrits sur Nath. Bonne lecture!
Moments oubliés - 1ere partie
- Je n'ai pas besoin de ces livres pendant mon stage... je vais les laisser ici. D'ailleurs Blanche adore se coucher dessus. Je vais sûrement retrouver des poils blancs partout!
Je n'écoute qu'à moitié pendant qu'une tornade prend place dans mon appartement. Su' va laisser quelques affaires ici avant de partir dans moins de deux semaines pour son premier stage. Mais ce qui me soucie le plus, c'est lui annoncer mon choix de carrière. Je garde le secret depuis un petit moment...
- A ton avis Blanche, il pense à quoi ton maître depuis quelques jours?
- Huh?
Je suis sorti de mes pensées par cette remarque. J'essaie de trouver les mots justes pour lui dire... je retarde sans cesse l'échéance, ça devient pathétique.
- Nath, tu veux que j'aille préparer le repas?
- Ça peut attendre... je dois te parler.
- Tu es enfin prêt ? Je peux encore attendre un peu si tu as besoin d'encore un peu de temps.
Je sais qu'elle a bien vite remarqué que je tourne autour du pot depuis quelques temps. Je me dois d'être honnête. Elle vient s'asseoir près de moi. Ses doigts parcourent légèrement les miens. Je prends une grande inspiration.
- Inspecteur de police.
- Pardon?
- Je me suis inscrit à l'école de police. J'espère devenir un jour inspecteur.
- ... Inspecteur Carello ? La classe!
J'essaie de deviner ce qu'elle pense vraiment de cette information derrière le sourire qu'elle m'offre.
- Tu seras parfait Nath. Tu es un bosseur, je suis sûre que tu y arriveras vite. J'ai bien vu que tu avais été impressionné par l'inspecteur qui t'a aidé à te sortir de tes histoires. Tu es droit et juste, tu feras sûrement une bonne recrue. Et Agatha Christie sera sûrement fière de toi!
Je ne sais pas trop quoi dire. Son soutien est primordial et savoir qu'elle croit autant en moi n'a pas de prix. Je doute toujours de moi, j'ai tant pris les mauvaises décisions par le passé...
- Tu sais que... ça ne sera pas facile. Ça demande pas mal de boulot et ce n'est pas... sans risques. Dans mes livres, tout est plutôt simple après le dénouement final mais là ça sera pour de vrai.
- Je... je sais. Je me doute qu'il y aura des moments difficiles. Mais on fera de notre mieux. Et si c'est ce que tu veux, je serai là autant que possible.
- J'ai beaucoup parlé avec Éric et... il pense aussi que je peux trouver ma place dans cette voie. Il sera là pour m'épauler. Je lui dois beaucoup au final.
- Je pars en stage plus sereine... tu vas avoir beaucoup de travail aussi... on essaiera de se conformer à notre plan pour se voir certains week-ends et se parler dès que possible. J'ai déjà hâte d'être dans un an pour qu'on emménage ensemble. Et pour te voir en uniforme!
Elle m'embrasse et se lève.
- Je pense que Blanche va essayer de rentrer dans mes cartons de vêtements, je dois surveiller ça. Blanche, tu peux sortir, viens féliciter ton maître même s'il ne m'a demandée en mariage!
- Quoi?????
- Haha c'est juste que... tu étais si nerveux depuis quelques temps, je voyais bien que tu essayais de me parler et que tu hésitais. Ça me faisait un peu rire d'imaginer que tu te préparais à me poser la grande question, même si je savais qu'il s'agissait d'autre chose alors j'en ai parlé à Blanche! Je pense qu'elle aussi a un peu rigolé !
Elle me lance un clin d'œil et s'en va trouver Blanche en riant.
Si tu savais Su'... j'ai déjà pensé à te poser cette question. Nous nous sommes retrouvés et je sais que ma vie est à tes côtés. Il m'est apparut totalement normal d'envisager cette possibilité. Je n'aurais jamais cru ça possible il y a encore quelques mois. Mais j'apprends à faire les bons choix. J'ai au final seulement proposé que l'on vive ensemble. Ce n'est que la première étape. Nous sommes au début de notre vie à deux et quand le moment sera opportun, je te demanderai de m'épouser. Ça me laisse un bon moment pour préparer tout ça.
****
Je n'arrive pas à dormir. Je regarde Su' qui a fini par s'endormir. Après les douloureuses révélations sur les intentions de celui que je croyais être mon ami, nous avons tout mis de côté et passé une bonne partie de la nuit dans les bras l'un de l'autre. Après avoir passé quelques mois à seulement se croiser, ce moment ensemble était simplement divin.
Je me lève du lit pour me prendre à boire. J'ai presque envie de me faire un café mais bien vite je sens la colère revenir car rien que de penser café me fait penser à LUI. Et à ce rythme, j'aurai plus besoin d'un punching ball plutôt que d'un café.
Comment a-t-il pu tomber amoureux de ma compagne? Il s'attendait à quoi, à la séduire, emménager avec elle et me laisser là à les féliciter ? Après toutes ces années je pensais le connaître pas mal... je n'ai pourtant rien vu arriver. Comment j'ai pu passer à côté de ça? Je voyais bien qu'il n'était plus tellement affecté par sa rupture mais de là à imaginer qu'il avait des sentiments pour Su'... et merde, je vais devenir comme Castiel à imaginer qu'on ne peut faire confiance à personne.
J'ai presque envie de l'appeler maintenant au beau milieu de la nuit pour lui demander des explications. Mais je suis bien stupide au final... il essaie de refaire sa vie... il développe des sentiments pour quelqu'un... pourquoi penserait-il à moi ? Je suis peut-être trop naïf de me dire que parce que moi je ne pourrais pas faire ça à un ami, cela doit être réciproque.
Je sais que Su' a du succès, que les gens l'apprécient assez vite. C'est aussi important dans son travail. Et je sais qu'il n'est pas forcément facile de contrôler ses sentiments. Su' est bien arrivée dans ma vie de cette façon. Je ne m'attendais pas à avoir des sentiments pour elle au lycée vu ma situation familiale compliquée, je ne m'attachais à personne. Et pourtant je n'ai pas pu m'empêcher de poser mon regard sur elle dès que je la voyais.
Je sais que je réagis toujours excessivement quand il s'agit d'elle. Il ne s'est rien passé entre elle et Éric et c'est le plus important. Mais le goût de la trahison est trop fort pour être oublié. Je ne sais pas comment on va pouvoir continuer à travailler ensemble. Il faudra qu'on parle et advienne que pourra.
Je vais aller me recoucher. Mais je vois mon manteau et je soupire lourdement. Je prends une boîte dissimulée dans une de mes poches. Je l'ouvre et le diamant brille même dans la semi obscurité de la pièce. Ce petit voyage en amoureux aurait dû être bien différent. Je m'apprêtais à préparer un bon repas pour Su' puis nous aurions passé un moment devant la cheminée. J'aurais bien attendu le bon moment et... j'aurais enfin fait ma demande. Elle aurait déjà la bague au doigt si tout s'était passé comme prévu. Mon beau plan a pris l'eau.
Je me prépare à lui demander de m'épouser depuis longtemps. J'y ai pensé un bon nombre de fois. J'ai trouvé la bague que je voulais il y a déjà plus d'un an. Je me demandais si je devais attendre son anniversaire ou Noël ou la Saint Valentin, à la plage, au parc... mais comme cette année a été éprouvante, je voulais lui faire une surprise pour qu'elle se détende et qu'on se retrouve. C'était bien parti pour que tout se passe parfaitement.
Je referme la boîte et la range soigneusement. Bague ou pas, c'est moi qu'elle a choisi et pas lui. Ce n'est que partie remise.
****
Zut, j'étais perdu dans mes souvenirs et je n'ai pas écouté grand chose de la réunion. Heureusement que le chef ne m'a pas tellement porté d'attention.
- Pour finir, je vous annonce, non sans regret, que notre collègue Ward nous quitte pour un nouveau poste...
Ah, l'annonce officielle. Personne ne s'y attendait apparemment.
- Vous avez beaucoup apporté à ce commissariat Ward, votre équipe avec Carello fonctionnait très bien. Cette énergie commune va nous manquer.
- Je sais que Nathaniel saura continuer dans cette voie, il est totalement opérationnel. Et au moins on ne me grognera plus dessus quand je vide le distributeur de cafés !
Tout le monde rigole avant de se tourner vers moi. Ah, je n'avais pas envie de m'exprimer.
- Je sais ce que je dois à mon coéquipier et je suis prêt à mettre autant d'énergie dans les prochaines missions, sachant qu'il fera du bon travail de son côté dans ses nouvelles fonctions.
Simple, sobre et vrai. Ne m'en demandez pas plus. Heureusement, tout le monde commence à parler de fêter son départ, ce qui met fin à la réunion.
Un collègue m'appelle avant que je ne puisse m'éclipser.
- Nath tu es dispo quel soir pour le pot de départ?
- Choisissez une date et je me débrouillerai.
Je me débrouillerai pour ne pas être là.
- Et ta copine elle connaît bien Éric vu le nombre de cafés qu'il prend au Cosy Bear, elle peut venir aussi!
- ...
Bah tiens. Il est tellement doué qu'il me touche où ça fait mal sans même le savoir.
- Elle est très occupée. Je sais juste qu'elle passera par ici dire merci aux nombreux collègues qui ont participé à sa campagne de financement.
- Elle a sauvé le café, c'est super, j'aurais bien aimé être libre pour la soirée !
Une collègue entend la conversation et se jette sur moi.
- Ah oui je voulais te demander !Crowstorm a fait un concert au café n'est-ce pas? Tu as des photos Nathaniel ?
- Euh... une seule je crois...
- Tu peux me montrer s'il te plaît?
Manquait plus que ça... je sors mon téléphone et bien vite les collègues font défiler les quelques photos prises ce soir-là. Je tends la main pour reprendre mon appareil quand la collègue sursaute.
- Mais... c'est ta copine! Elle montre la bague qu'elle a à la main!
- Carello, me dis pas que tu...
Je ferme les yeux, conscient que je suis foutu. J'arrache mon téléphone de leurs mains. J'ai pris plusieurs photos de Su' avec sa bague. Son sourire brille autant que la pierre à son doigt. Je n'avais absolument pas envie que quelqu'un voit ça et je prévoyais d'annoncer la nouvelle bien plus tard. Evidemment tout le commissariat va être au courant dans l'heure.
- Je suis désolé mais j'ai quelques dossiers à ranger! Je ne veux pas que ça traîne!
- Comme ça tu pourras courir retrouver ta fiancée !
Je ne réponds pas et attrape deux cartons remplis de papiers avant de disparaître dans la salle des archives, laissant le brouhaha des commérages derrière moi.
Je n'ai au final que peu de rangement à faire avant de mettre ces cartons de côté. L'opération Shark appartient désormais au passé.
- Une bonne chose de faite, n'est-ce pas ?
- ...
J'imagine que je ne pouvais pas éviter Éric jusqu'à son départ. Devant mon mutisme, il poursuit.
- J'ai cru comprendre que c'est à moi de te féliciter.
- Ne te donne pas cette peine.
- Nath, je te souhaite sincèrement un très beau et heureux mariage, crois-le ou non.
- Je te crois mais ça ne change rien. Quand j'ai prévu cette demande, je prévoyais déjà que tu sois mon témoin. Au final tu ne feras plus partie de nos vies et tu ne seras même pas invité.
Il soupire.
- Tu sais qu'il ne s'est rien passé n'est-ce pas? Je n'aurais jamais pensé avoir des sentiments de ce genre. Je m'en suis aperçu un peu tard. Su' m'a remis à ma place en bonne et due forme. Le mal est fait, je le sais mais ce n'était pas du tout ce que je souhaitais.
Je hausse les épaules.
- T'as juste foutu en l'air notre équipe et le respect que j'avais pour toi. Rien de bien grave, pas vrai?
- Tu sais très bien que je te considérais comme mon petit frère. Je sais que je faisais un peu plus figure paternelle pour toi et j'aimerais juste que cette histoire te serve à réaliser que tu as encore d'anciennes plaies ouvertes. Tu es un bon gars et je pense vraiment que tu es un bon inspecteur. Mais n'oublie pas de mettre définitivement tes anciens démons au placard. Ce n'est pas parce que j'ai merdé que le monde entier te décevra. J'apprendrai moi aussi de tout ça.
- ...
- J'ai pris quelques jours pour préparer mon départ, je vais aller vider mon bureau.
- Au revoir Éric...
Je le regarde un instant et je pense que rien d'autre ne doit être dit. Nous sortons de la salle des archives et nous nous dirigeons chacun de notre côté, lui vers son bureau, moi vers la sortie du commissariat.
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liebamju · 3 years ago
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Maintenant 4 jours que la peine me tord le ventre. Vous allez énormément me manquer. Merci infiniment pour tous nos échanges, pour tout ce que vous avez pu faire pour moi. Votre soutien fut salvateur, je n'aurais jamais imaginé une seule seconde devoir faire sans vous. Je vous admirais, je vous admire tant. Merci pour la joie, les pleurs, la colère. Merci pour vos mots. Je ne saurais décrire ma tristesse en ces jours, je ne saurais la cacher, je ne saurais que faire. J'aurais voulu vous dire tout ça plus tôt, vous faire savoir comme vous m'avez été important. J'avais tant besoin de vous, j'ai encore besoin de vous, il restait tant de choses à dire, à analyser, il restait tant d'heures à passer ensemble. Je me sens tellement bête, ingrate, parce que vous êtes parti, parce que vous me laissez derrière vous et je ne sais rien de vous, rien de vos joies ou de vos peines. Mais il est ainsi, et j'ai le coeur arraché, mon corps me fait mal, mes jambes me portent à peine. Je cherchais un sens à la vie, je suis venue vers vous, et vous êtes mort. Pardon, pardon pour les ricanements de ma part, pour l'énervement, pardon pour la fatigue que vous avez du encaisser. Pardon de ne pas vous avoir montré à quel point vous avez compté pour moi. Vous avez été là au moment de ma vie où j'en avais le plus besoin. Vous laissez derrière vous une petite fille qui doit devenir adulte, une presque adulte qui se retrouve comme une enfant qui pleure sans cesse. J'ai encore besoin de vous, j'ai encore l'espoir que tout ça n'est qu'un mauvais rêve, j'ai encore l'espoir de recevoir un appel, un message de vous, de voir votre voiture pourrie garée vers cette gare minuscule. Je fais le chemin jusqu'à vous et je suis comme dévastée, rongée par ce putain de chagrin que vous vous efforciez de soigner. Je veux me réveiller de ce de cauchemar, venir à notre prochain rendez-vous et vous voir, vous et votre barbe, vos chemises colorées et votre sourire si communicatif. Vous représentiez tellement, vous faisiez partie de moi, de ma vie qui commençait enfin. Vous étiez un pilier, une épaule, un espoir, c'était votre métier, et vous étiez mon rocher, celui que je pensais garder toute ma vie à mes côtes quoiqu'il arrive. Je pensais vivre mon premier deuil à vos côtés, je me rassurais en me disant que l'on allait encore parler de beaucoup de choses et que mes peurs allaient s'estomper à votre contact. Il n'en sera rien, vous êtes parti, vous me manquez déjà éternellement. Vous étiez l'espoir, la renaissance. Merci infiniment, merci plus que tout, plus que les mots. Vous avez fait tant, vous avez permis tant de choses et je me sens si petite, je me sens si seule sans vous. J'ai tellement peur, je me sens seule, abandonnée, je me sens effondrée. Je vais m'en remettre, promis, je vais surmonter cette peur qui me bloque, je vais grandir, je vais tout faire pour que vous soyez fier de moi. Je ne veux pas que tout ça ait servi à rien, votre présence fut essentielle, alors je n'oublierai jamais. Je ne vous oublierai jamais, je ne promets pas d'être heureuse de si tôt mais je promets d'essayer. Merci, tellement merci. Vous m'apprenez encore des choses, même dans votre mort ; cette semaine j'ai appris que les gens étaient mortels, qu'ils pouvaient partir vite et que je devais leur dire à quel point je les aime. Merci alors pour cette prise de conscience. C'est con, mais il a fallu que quelqu'un de si précieux à mes yeux décède pour que je le réalise. Eh oui, je suis encore une gosse, vous le savez bien.
Vous êtes incroyable, vous avez ouvert tant de choses en moi, vous êtes tellement important. Je parle au présent parce que rien ne saurait fausser cela, vous êtes encore important, et encore incroyable.
Je suis sûre que beaucoup de vos patients vous pleurent, beaucoup de vos collègues, élèves, proches. Vous êtes un homme marquant, de ceux qui ont choisi d'aider les autres. C'est d'une beauté rare. Merci d'avoir été vous, pendant 44 ans, merci de m'avoir soutenue pendant 2 ans, ça a été salvateur. Je ne vous oublierai jamais, je vais même vous faire honneur, quand j'en aurai la force. Merci Monsieur.
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sophiegliocas · 3 years ago
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Actuellement, je suis très heureuse.
Une fois je disais à mon Papa dans la voiture "Je sais pas quel cadeau demander, j'ai besoin de rien. Enfin y a des trucs que je veux, mais j'en n'ai pas besoin. Si je les ais pas, c'est pas très grave. Tu vois ce que je veux dire ?" Il m'a dit qu'il voyait, que c'était une grande chance de ressentir ça à mon âge. Il m'a demandé si j'en avais conscience ? J'ai dit que oui.
Que ça me faisait très bizarre de me sentir aussi alignée et bien dans ma vie.
J'ai 28 ans, j'arrive à la fin de ma vingtaine. Je n'ai pas l'impression d'avoir coché toutes les cases de ce que je rêve de faire, mais plutôt que j'en suis là où j'aimerais être et que c'est un mélange de fierté et d'appréhension.
Je n'ai pas une petite vie casée et plan plan, au contraire ça va souvent à mille à l'heure. Je cligne des yeux et paf, trop de trucs à raconter.
Alors j'ai plutôt le vertige, un peu peur de me casser la gueule.. je chéris chaque moment. J'ai l'impression que chaque pièce du puzzle s'assemble tranquillement. Je n'ai pas encore la vue d'ensemble, je ne sais pas si je l'aurais un jour et je m'en fous un peu. Ça me semble pas le plus important.
Le principal c'est que tout s'emboîte, peu importe le temps que ça prend. C'est comme si tout ce sur quoi j'avais travaillé dans mon coin pendant des années fusionnait enfin.
Selon l'angle qu'on prend, je suis persévérante ou obstinée. Souvent insatisfaite, mais c'est parce que je n'aime pas ne pas obtenir ce que je veux. Pire encore, j'ai du mal à me dire que je ne peux pas y arriver. Je crois que me convaincre que tout ne tient qu'à moi m'aide, malgré tout ce que cette pensée peut avoir de toxique. Bizarre, non ? Ou logique. Alors même si ça me prend des années, que je passe par 40 chemins, que j'essaie chaque plan jusqu'à la lettre Z, j'y vais et je m'accroche.
Peut être une stratégie de survie pour éviter de se retrouver face au néant. Mais les efforts finissent par payer. Alors c'est cool.
Ce texte n'a pas tellement de sens, seulement celui d'exprimer la gratitude et la paix que je ressens, malgré les angoisses régulières et la dépression qui met du temps à s'effacer.
Tout n'est pas toujours noir, et parfois la couleur vient effacer la grisaille.
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12-edition · 1 year ago
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Conversations I
- T'aurais pu me dire ici hein, mais bon visiblement tu te donnes du mal, et j'aime ça.
A : J'aime quand on est ailleurs tu le sais
- La surprise fut grande je l'avoue
A : Je sais
- D'autant plus que je t'es envoyé la suite il y a bientôt deux mois et que je n'ai pas eu de réponse, mais j'étais partie du principe que ça voulait dire stop. Par le passé j'aurais surenchérit, mais plus je vieillis plus je ferme ça gueule.
A : Ça ne voulait rien dire Manque de temps, puis ensuite trop tard pour dire quoi que ce soit A vrai dire j'aime te lire sans forcément devoir dire quoi que ce soit
-Bon bah du coup c'est un chapitre 7 que tu veux 😅
A : J'avais mis le "final" comme hors du temps à vrai dire
- Le final c'est quand on le décide
A : J'ai pas décidé visiblement
- Tu m'en vois ravi Si t'as le temps traine sur ton hashtag sur mon Tumblr, enfin traine sur mon Tumblr en général, il y a beaucoup de choses qui te concerne
A : Je sais ça J'ai lu..
- Je demande rien de plus
A : J'ai vu les photos…aussu Aussi
- Évidemment
A : Elles sont jolies
-J'essaye 😅 Pour les textes le dernier que j'ai envoyé devait être le "vrai" final, j'en ai écrit un autre, mais il est un peu trop rageux, je ne le mettrai sûrement pas
A : "Rageux"?? Pour quelle raison? T'en avais après moi à ce moment là ?
- Le manque de réponse alors que j'avais mis tout ce que j'avais dedans, mais je comprends t'inquiète, c'est juste le coup il fallait que ça sorte
A : Le manque de réponse n'a jamais voulu dire que je ne lisais pas ou n'aimais pas Tu sais que c'est ainsi que ça marche et je sais, ce n'est pas bien J'attends le jour où tu disparaîtra à force de te pousser, c'est tout
- Je te le reproche pas, fallait juste que ça sorte, c'est pour ça que je le garderai pour moi. Ça risque pas d'arriver, ma vieille, je m'accroche moi.
A : "Ma vieille"???🤦‍♀️😄 Tu me feras lire?
-Ouais je l'ai senti en le disant c'est un peu exagéré 😅 Si tu le souhaites
A : Je veux bien
-Ça sera fait, du coup 🤔 je continue d'écrire ?
A : J'aime te lire
- Je continue alors
A : Sûrement le plus vrai de tout tes textes… Merci pour ma photo
- Ne te fais pas de reproches ce n'est pas pour ça que je le fais
A : Je ne me reproche rien, c'est peut être même pire
- C'est sûrement mieux comme ça
A : Sûrement Je suis tellement étonnée que tes mots semblent si vrais.. tu as raison pour de nombreuses choses
- Tu m'avais reproché il a longtemps de faire trop de phrases mais c'est comme ça que je réfléchis, suis sûrement un cérébral qui s'ignore
A : Sans doute J'aime tes phrases Certaines ici résonnent fort
- Je te dois bien ça
A : Tu as raison, je ne ressens plus rien, c'est vrai Je ne me fais pas d'amis ni d'amants c'est vrai Je ne ressens rien, absolument rien
- C'est un mode de défense
A : Tu as raison pour le connard et c'est sans doute de cela que découle le reste, cette absence de ressenti Jamais je ne me sentie aussi stupide, pour aucun mec et celui là, je ne cesse de m'en vouloir, je ne cesserai jamais Il a sans doute cassé plus qu'il n'aurait dû, et je ne devrais pas accorder tant d'importance à cette histoire Le fait est que c'est là, et ça ne m'a jamais lâché Aujourd'hui je ne donne rien à personne, ça doit faire 6ans, de vide et de tourments Je vais mieux, mais le reste est parti Défense ou non, il est certain que personne aujourd'hui ne peut me blesser, personne ne pourra plus C'est sûrement ça qu'on appelle "un mal pour un bien"
- Effectivement j'avais vu juste du coup
A : Comme souvent
- Celle d'avant était mieux, cela dit elle ne serait jamais revenu me voir donc bon
A : Mieux j'en suis pas sûre Mais elle n'est plus là de toute façon
- Je lui demande pas de revenir, mais peut importe la version c'est ta présence dont j'ai besoin, tu ressens rien, tant pis
A : Tu ne devrais pas avoir besoin de moi Tu t'empêches d'avancer depuis tout ce temps
- Ça, ça marcher pas à l'époque et ça marche toujours pas aujourd'hui
A : Il le faudrait pourtant Toi et moi on semble coincés dans cet espace temps où on n'aurait jamais du se rendre
- Le fait est qu'on y est, on a peut être besoin l'un de l'autre pour en sortir
A : Je vois pas comment Je suis devenue tout ce que tu déteste Tu ne m'aurais jamais parlé si j'avais été celle là
- Certainement, mais t'arriveras à me persuader d'arrêter
A : Je pourrais te le demander Ou disparaître pour de bon
- Reste, ça te dérange pas, tu ne ressens rien J'écoute moi, je t'écoute et tu me lis, c'est pas si mal
A : Ça me va aussi..
- Y a rien de mal à ça
A : Non Juste que je sais que je peux switcher très vite
- C'est pas bien grave
A : J'aurai droit à un autre papier
- Ça à l'air de te plaire
A : Tu sais bien que oui
- Donc en fait c'est pas ce que j'écris ce qui importe, c'est le fait que j'écris
A : Je crois que oui, j'aime être le centre de tes maux je suppose
- Tu n'es pas que le centre des maux, mais c'est vrai que ça a commencé comme une thérapie
A : Tu écris mieux quand tu m'en veux, quand je t'ai fait du mal
- C'est pas une raison pour m'en faire Et au-delà de la thérapie j'y ai pris goût, j'essaye de travailler le style, l'orthographe et la conjugaison par contre je rame un peu
A : Je sais que ce n'est pas une raison, ça n'empêche que ça arrive
- Je ferais avec On m'a souvent dit que je ne connaissais rien à la vie et c'est vrai, mais je sais ce qu'est la loyauté On m'a souvent dit que je ne connaissais rien à la vie et c'est vrai, mais je sais ce qu'est la loyauté.
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annarmy16 · 3 years ago
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Queen of butterfly
Description :
ATTENTION SPOIL SI TU REGARDES PAS LES SCANS DE DEMON SLAYER
J'étais sur le mont Natagumo où ce trouvait la lune démoniaque n°5 qui devait me capturer pour que Muzan récupère mon pouvoir sanguinaire. Mais contre toute attente des pourfendeurs sont arrivés, j'avais cru pouvoir enfin m'échapper mais la sœur ainê de la famille araignée à réussi à me rattraper, mais je n'aurais jamais imaginé cette chute...
Attention pour la première fois je fais un T/G (=ton genre) qui signifie si tu veux dans l'histoire être une fille, un garçon ou non-binaire, c'est ton choix ! (oui je m'adapte à tout public)
Ensuite les fautes sont toujours possibles et la vulgarité de même.
Je reposte ce chef-d'œuvre (oui j'aime me vanté) donc bonne lecture !
Chapitre 1 : Échappatoire
... Merde...
Ils ont réussi à me retrouver ! Je pensais être enfin tranquille sur ce mont, loin de Muzan, loin des démons, loin des humains et loin du monde.
Ce connard n'a toujours pas arrêté de me traquer juste pour ce foutu pouvoir !
Et maintenant il envoit une lune démoniaque, la galère.
Je m'enfuis à une vitesse qui peut paraître inhumaine mais pour des démons cela est juste rapide.
Mais la sœur de la lune me prend de vitesse et alors qu'elle allait entreprendre de m'enfermer dans l'un de ses cocons, une jeune femme, petite mais très rapide, l'attrape au vol.
Je la remercie intérieurement et prend mes jambes à mon cou.
Plutard...
Je vais vraiment croire que j'ai la poise, encore des humains ! Et ça empeste le sang... Mais pas que, un démon mais il n'a pas la même odeur que les autres... Celle-ci est plus douce, un peu comme la mienne.
Ma curiosité étant trop forte, je m'approche, me faisant discrète en sachant que la lune n'est pas loin.
Je vois une jeune fille, un jeune garçon et la lune combattre. Alors que je vois la jeune fille utiliser son pouvoir sanguinaire, celui qui semble être son frère allait coupé la tête de la lune mais un de ses fils le lui coupe en premier, le jeune homme s'appelant Tanjiro, ne l'a sans doutes pas remarquer.
Ils sont si jeunes, c'est pour cela que les humains sont des vermines, ils laissent les jeunes se sacrifier pour pouvoir sauver leurs peaux.
La lune se met rapidement sur pieds alors que le garçon est à terre et ne peux plus bouger.
C'en est trop, j'interviens.
Rui : Oh tient (nda : voilà quelqu'un:3)
Rui : T/P-San cela faisait longtemps, alors maintenant tu défends des humains ? Je croyais que tu les trouvais pitoyables même si tu n'en mange pas.
Moi :...
Il ne faut pas que je me relâche, je m'approche du garçon et me coupe de sorte à ce que mon sang tombe sur les plaies du garçon pour les cicatriser.
Rui : *énerver et s'élançant vers moi * Tu as vraiment cru que je resterais de marbre !
Comme il s'est déjà élancé, je souris et lui envoie un coup de pieds (à la taekwondo pour vous facilitez l'imagination)pour qu'il finnisse dans un arbre.
Moi : Je ne suis certe pas une lune mais je suis quand même doter de réflexion et de force.
Sentant un pourfendeur dans mon dos arrivant, je me déplace brusquement sur le côté.
Moi : Il est tout à toi, je m'occupe de soigner la démonne.
Il semble hésiter mais la lune et moi ne sommes pas décidé à le laisser choisir.
Je soigne la démonne qui se réveille instantanément. Je la regarde, le sourire triste et celle-ci m'étonne en me prenant dans ces bras. Je le lui rends en lui chuchotant.
Moi : La vie ne sera pas toujours facile pour toi, mais je suis sûr que tu t'en sortiras et en cas de besoin, je ne serais jamais loin : Appel moi.
Et je m'en vais de ce pas. Mieux vaut ne pas tarder à partir d'ici avec tout ces pourfendeurs dans les parages.
Que le temps passe...
Cela fait un moment que je n'ai plus vu de pourfendeurs et de démons et pour cause, j'ai rencontré une démonne du nom de Tamayo et son fidèle qui sont du même point de vu que le mien : Muzan doit crever et pleurer sa maman en enfer ! Sorry, I'm not sorry.
Étant à l'abri pendant un moment, j'ai finalement décidé un jour de revoir la petite sœur de Tanjiro-kun, Nezuko-Sama.
Déjà parce que Tamayo-San veut encore un échantillon de son sang et parce que je suis très curieuse.
Je n'ai pas le droit d'entrer dans le sanctuaire des pourfendeurs, ce que je comprends et n'ayant pas envie de finir en fines tranches, j'attendis que Tanjiro retourne en mission.
On s'en fout tous de la mission on veut du croustillant ! Oui vous aurez compris c'est une élipse de la mission de Tanjiro dans lequel vous l'aviez finalement aider.
Et sans que je comprenne comment, je me retrouva dans une chambre avec 2 lits. Un pour Nezuko et un pour moi.
La femme avec une allure de papillon vint nous voir et au début nous étions toutes les deux très rétisantes à cette rencontre entre humain et un démon inconnu.
Se fut d'un non naturel que je lui demanda comment j'étais arrivé ici.
Shinobu : Tu es venu ramener Tanjiro et Nezuko au sanctuaire et avant de partir, tu t'es évanouie. D'ailleurs, j'aimerais que tu me racontes comment cela ce fait que quand ton sang est tombé sur l'une des plaies de un de nos blessés, celle-ci s'est guérie en ne laissant pas même une cicatrice.
Je lui dis que cela était mon pouvoir sanguinaire. Shinobu se tendit.
Shinobu : Tu sais que seulement les lunes démoniaques, Nezuko-Sama et Muzan on des pouvoirs sanguinaires ?
Moi : Oui, Tamayo-San et son disciple me l'on expliqué, c'est à cause de lui d'ailleurs que je suis recherché par Muzan.
Il y eu un silence. Je ne le sens pas du tout !
Moi : D'ailleurs je pense que je ne devrait pas rester ici, vous risquez les problèmes si un démon me trouve ici.
Shinobu eu un petit rire.
Shinobu : Je l'attends dans ce cas ce démon car il pourra peut-être rentrer mais sûrement pas sortir. De plus, j'ai discuté avec notre maître, et tu vas devoir resté ici pour que je puisse examiner l'étendu de ton pouvoir, tu pourrais même nous être très utile.
Je ne vois pas d'hésitation, ce n'est pas une question mais bien une affirmation.
C'est à ce moment là que Nezuko-Sama accouru jusqu'à moi pour me faire un câlin.
Shinobu : Tu as de la chance, Nezuko-Sama te considère comme un humain, elle ne peut pas supporter les démons et les écrases.
Moi : *souri* Et bien dans ce cas j'en suis honoré.
Shinobu : En parlant d'être humain,*voix terrifiante de Shinobu* combien en as-tu mangés ?
Moi : *glup* Alors, s'il te plaît pour commencer, arrête ce regard qui ferais même peur aux plus grands démons. Et pour te rassurer, aucun, j'ai juste bu un peu de sang d'humain et des... Membres qu'on a coupé pour leurs besoin. (oui le gore est à la mode)
Chapitre 2 : Nouveau départ
Cela fait un moment que je suis au domaine des papillons, et ma relation avec Shinobu-Sama a évolué, maintenant, soit je l'aide pour ces missions, ou bien pour la préparation de poisons et de remèdes.
Shinobu : Oui ! Nous avons enfin réussi à mettre en place un remède efficace venant de ton pouvoir sanguinaire pour guérrir plus facilement les plaies et contrôler les hémorragies.
Moi : Eh bien c'est génial ! Mais je crois que le fait d'avoir mis un litre de salive de côté est trop peu pour préparer autant de remèdes, je vais en produire plus en soignant les malades.
Shinobu : Tu es sûr T/P-San ? Tu as l'air si fatiguer pour avoir autant produit en 3 jours plus ceux où n'ont n'avons rien trouvé. De plus, je ne pense pas que cela soit une bonne idée de te mettre à côté de sang...
Moi : *vexer* Ah d'accord... Bon donc je vais me promené.
Je m'en vais avant qu'elle ne dise autre chose pour remuer le couteau dans la plaie.
Non mais sérieusement, je sais que je suis un démon et le fait que je sois toujours priser pour ma salive épuiserait n'importe quels démons, mais je n'ai jamais tuer d'humain pour me nourrir de toute mon existence !
Je décide de me promener dans la forêt, mais le problème c'est que si pour certain, la colère coupe l'appétit, moi elle me suit à la trace.
Et merde, mes cros ressortent... Je crois que je vais devoir tuer l'un de ces petits animaux malheureusement trop chou.
Je finis donc par trouver un lapin... Mais pourquoi ces petites créatures sont aussi mignonnes avec leurs petits yeux.
Je finis par le relâcher. Et je ne peux pas retourner au domaine tant que j'ai cette envie.
Je resta donc dans la forêt toute la nuit et quand je vu celle-ci commencer à partir, je commença à paniquer sérieusement. Je ne pouvais pas retourner au domaine et je ne pouvais pas rester au soleil. Je couru donc dans la forêt à la recherche d'une cachette...
Arriver dans une sorte de grotte, je m'y réfugie pour ne pas avoir à faire avec le levé du jour...
Je repensa à mon parcours en tant que démon, en effet, j'avais perdu tout souvenir de mon ancienne vie.
J'avais d'abord été un démon sans grande importance, puis un jour, j'ai utilisé ce pouvoir comme si j'avais toujours su qu'il était là, Muzan l'avait vite su et voulait pour je ne sais qu'elle raison me retrouver. Mais je ne le sentais pas. Et je ne pouvais pas me voir cet homme.
Quelques heures étaient passés... On devait être aux alentours de midi, quand j'entendis une voix que je ne connaissais que trop bien...
Shinobu : T/P-San! Où es-tu ?! T/P-San!?
J'hésita a lui répondre et finalement...
Moi : Dans la grotte !
Je pouvais entendre ses pas jusqu'à la grotte.
Shinobu : Mais qu'est-ce qu'il t'a prit de rester toute la nuit dehors ?!
Moi : Le jour m'a surpris et j'ai du vite trouvé un abri.
Elle s'avança vers moi et me prit dans ces bras.
Shinobu : Tu nous a fait peur ! J'ai cru que tu avais brûlé au soleil ou que Muzan t'avait retrouvé...
Je resserra l'étreinte et la rassura, ignorant mon désire de sang, le soir où elle avait parlé à Tanjiro-kun de son passé, j'étais juste en dessous, je savais qu'elle avait vécu quelque chose d'horrible et maintenant je le savais.
Mais soudain, on entendit quelque chose se plaindre, ou plutôt, un organe se plaindre.
Moi : Shinobu-sama ! Je t'avais demandé de ne plus sauter de repas !
Shinobu : Dit la personne qui refuse de se nourrir de sang !
Moi : Oui mais moi je peux vivre sans me nourrir contrairement à toi ! De plus, pendant la conception du remède, tu ne t'es presque jamais arrêté !
Pendant que je continuais de lui dire qu'elle devait rentrer pour sa santé, elle me rabâchait que c'était elle le médecin et nous sommes parti en petite bagarre et finalement avions bien rigoler à la fin.
Moi : Aller mauvaise troupe, il faut que tu rentres !
Shinobu : Mais je vais pas te laisser...
Moi : Ne t'en fais pas, dès que le jour tombe, je reviens en quatrième vitesse. Promis !
Et on croisa nos petits doigts.
J'ai tenu la promesse (même si quelques démons étaient de sorti et que je les ai tués plus vite que d'habitude ce qui me surpris) et rentra au domaine des papillons.
Moi : Oh ! Kanao-Sama ! Dis-moi, est-ce que Shinobu-Sama a bien prit son repas se midi?
Elle me répondit par un hochement de tête positif, je me sentis soulagé et la remercia grandement.
Je rejoins donc vite Shinobu-Sama et l'aide dans ces travaux...
Quelques semaines plus tard :
Shinobu : T/P-san, je t'annonce que Tamayo-San sera à nos côtés à partir d'aujourd'hui, elle nous aidera à concevoir des remèdes et des poisons pour battre Muzan.
Tamayo-San est quelqu'un de douce et attentionnée, c'est une bonne personne qui elle aussi déteste son créateur.
Nous nous entendîmes très bien et avançons de plus en plus sur nos recherches.
Mais un jour je surpris Shinobu-Sama avec un liquide qui me fit froid dans le dos : Une liqueur très puissante de glycines.
Moi : Shinobu-Sama ? C'est quoi ce mélange ?
Elle me regarda avec surprise, comme un enfant qui aurait fait une bêtise et avait peur de se faire gronder.
Moi : Et surtout pourquoi c'est dans ton verre ? Ce genre de chose devrait être dans les flacons du laboratoire.
Je la vois paniquée et semble réfléchir à toute vitesse avant de s'arrêter et de pousser un soupire et de me dire.
Shinobu : Ce n'est pas la première fois que j'ingurgite ce poison...
Avant que je ne me fasse des idées, elle rétorque.
Shinobu : Rassure toi ! Ce n'est pas contre toi !..
Moi : Alors c'est pour quoi donc ?
Shinobu : Il faut que je te raconte tout...
Elle me demanda de m'asseoir à côté d'elle et m'expliqua le fait qu'elle savait que le combat finale arrivait à grand pas, ce n'était plus qu'une question de temps. Elle me dit aussi que sa sœur, plus forte qu'elle, avait périt lors de sa bataille contre la lune démoniaque n°2 et qu'elle s'était préparé à le tuer toutes ses années.
Mais quand elle me fit par de son plan, j'ai cru que j'allais tout démolir...
Chapitre 3 : Pourquoi?!
Moi : Comment peux-tu dire ça ! Tu n'es pas faible, tu en es même loin ! Tu as sauvé beaucoup de personnes, inventé tes propres techniques avec ton souffle de l'insecte, créer des remèdes et des poisons extraordinaires et par dessus le marché, créer une entente entre démon et humain !
Shinobu :...
Moi : De plus... Tu as des gens qui tiennent à toi...
Shinobu : Je sais que cela peut être égoïste... Mais cela est le plan de secour si je n'arrive pas à le vaincre...
Moi :... Alors tu devras le vaincre, et tu le vaincras.
Je lui indiqua de me suivre, je pris son katana et lui donna puis nous allons dans une clairière.
Shinobu : Je ne pense pas que cela soit le moment et des patients...
Avant qu'elle n'en dise plus, je l'attaque sur la gauche d'un coup de pieds. Je sais qu'elle est droitière donc cela risque d'être plus compliqué pour elle.
Elle me par à la dernière seconde et prend une position d'attaque, ce qui fut une erreur de sa part car je pu saisir sa garde de katana et envoie celui-ci valser à l'autre bout de notre terrain d'entraînement.
Moi : Première erreur, on attaque jamais son adversaire en premier t'en qu'on ne l'a pas examiné de plus près. Ensuite, tes atouts son ta vitesse et oui ta petite taille ! Celles-ci te permettent d'attaquer dès que tu as une ouverture et d'éviter plus facilement les attaques de ton adversaire. De plus tu es agile, alors au lieu d'essayer d'être comme tout le monde, utilise tes vraies compétences.
Elle paraît d'un côté un peu énervée, d'où son vrai caractère et de l'autre très surprise sur le fait que je connais parfaitement chaque détail de son combat et gêner d'avoir affaires à mes propos.
Moi : Tu as la facilité, un démon attaquera toujours le premier, et ne crois pas que l'attaquer directement est facile.
On continua quelques heures, Shinobu-Sama a beaucoup de choses à revoir, mais elle apprend vite.
Moi : Entraînement finit pour aujourd'hui, je vais aller m'occupé des patients et surtout pas de mais, tu vas te reposer.
Elle ne fit que de me gronder sur le chemin du retour, mais on va pas se mentir, je préfère quand elle se dévoile, avec son vrai caractère et pas comme une personne portant un masque avec un faux sourire.
Les mois s'étaient enchaîner vite... Trop vite pour que je puisse t'apprendre tout mon savoir...
En effet, un soir, une nuit, une explosion sorti tout les résidents de leurs distractions. Ce soir là, Muzan était passé à l'attaque.
Un long combat c'était produit jusqu'à arrivé dans le monde des démons.
Beaucoup de nos camarades y sont passés... Dont toi, et je me haïssais d'être encore au début du monde des démons alors que tu étais entrain d'être digérer par ce salopard de Doma...
Heureusement, Kanao-Sama a utilisée sa technique et je suis venu juste attend avec Inosuke pour le tuer.
Ensuite Muzan à infecté Tanjiro pour survivre, mais celui-ci ne c'est pas laissé faire et grâce à votre remède, à toi et Tamayo-San, Muzan est mort.
Malheureusement, tu sais ce que cela implique... La mort des démons.
Étant déjà un démon depuis des centaines d'années, je ne pouvais reprendre ma vie d'humaine.
Alors avant de disparaître, j'ai fais en sorte que Kanao-Sama puisse retrouver la vue.
J'ai le malheur de t'annoncer qu'étant une partie de Muzan, je ne pourrais te rejoindre au paradis avec ta sœur, alors je veux te le dire maintenant Shinobu-Sama :
Je t'aime.
Profite de ton séjour au paradis, j'espère que tu ne m'oublieras jamais.
Petite suite car je suis gentille (ou pas).
Kanae : Regarde Shinobu ! C'est un arbre qui date de plus de 3 000 ans ! D'après les historiens, cet emplacement aurait été le terrain d'entraînement de guerriers mais ils ne savent toujours pas qu'elle force à pu causé ce trou...
Shinobu : *flashback*
T/P : *ris* T'a bien réussi ton coup ! Un peu plus et je me faisais avoir... N'empêche, pauvre arbre, j'espère qu'avec le temps il s'en remettra...
Shinobu *fin flashback* A mon avis, c'était la force d'un grand amour *larme*
Fin.
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