#je chemine avec
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Mon neveu : Tata pourquoi tu me parles comme si j’étais un bébé ?
Moi : Parce que tu es mon grand bébé !
Mon neveu : Non je suis un grand garçon maintenant !
Mon neveu tentant de prendre une grosse voix : JE SUIS UN BONHOMME !
Moi : Oh excusez-moi monsieur le BONHOMME !
Mon neveu : *mort de rire*
#ils grandissent tellement vite#hier il avait 4 ans et avant-hier c’était un bébé#mais bon Monsieur le Bonhomme veut toujours que je lui lise des histoires#passer par le#‘passage secret’#pour revenir de la plage#(c’est un chemin de dune mais il est secret voyez#jouer avec mes vieilles figurines kinder surprise#on a encore un peu de temps mais c’est passé à une vitesse !
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merci pécresse de supprimer les bus grâce à toi je fais mes 10000 pas journaliers vu que j'étais pas sortie de mon lit avant 17 heures 💅🏼💅🏼💅🏼
#vive le sport#je fais mon chemin de gueule de bois mais sans gueule de bois#mais avec l'envie de pleurer telle une star sous mes lunettes de soleil
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is your prof really neurodivergent if he doesn’t write farewell messages to his retiring colleague IN LATIN
#oui c’est encore b.#c’t’espèce de fou#au début j’ai cru que c’était du béarnais (il en serait capable.) mais non#parce que je suis un stalker j’ai traduit le message et c’était cute un peu#ça et jsp s’il m’a confié le carnet où on doit mettre un mot gentil pour elle#1. parce qu’il me fait confiance#2. parce que j’étais le seul pélo qu’il avait sur son chemin en sortant de cours#probably a bit of both#avant de me parler et de me confier la mission sacrée#il m’a fixé debout pendant trois secondes avec hésitation#j’étais là tu dissocies ou tu vas me faire une déclaration d’amitié éternelle mon chat ?#´fin bref#prépa talk#la complainte de julot
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Pendant que j´achetais le pain j’ai pris des bonbons pour mes sœurs qui avaient rentrée de lycée aujourd’hui waaaaaah chuis trop un.e bon.ne sibling
#un jour on aura un mot neutral pour frère et/ou sœur et je vivrai enfin pleinement#*neutre#aussi#SA REUM LES PRIX DES BONBECS#je suis allé dans ce magasin spécialisé pasque c’était près et il pleuvait#y a des tonneaux de bonbons tu prends ce que tu veux et tu paies le poids#18€. ze fuck. pour meme pas un kilo#j’y étais allé une fois seulement auparavant quand j’étais en sixième#avec une pote après les cours#et quand je suis rentrée je me suis fait engueuler parce que j’avais pas prévenu et ma mère était en panique#en plus j’avais perdu mon gant sur le chemin#bon on l’a retrouvé#mais quand on ratissait la rue je me souviens ma mère m’a dit#« tu préviens à l’avance qd tu rentres pas tout de suite nous on était super inquiets on a cru que tu t’étais fait enlever que t’allais te#faire violer’#moi (10 ans): pleure#mini moment traumatisant#aussi le dernier cours de la journée c’était histoire#tru story#Frenchie talks#UPDATE: LE MOT ‘ADELPHE’ EXISTE ON EST SAUVÉ
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Un type fait la connaissance d'une fille, en boîte. Ils dansent beaucoup ensemble. Au petit matin, elle demande : - Tu peux me ramener chez moi ? - Bien sûr, avec plaisir! - En chemin, tu me montreras la maison où t'habites ? - Ben oui. Je te montrerai les deux, si tu veux!
#Un type fait la connaissance d'une fille#elle demande :#- Tu peux me ramener chez moi ?#- Bien sûr#avec plaisir!#- En chemin#tu me montreras la maison où t'habites ?#- Ben oui. Je te montrerai les deux#si tu veux!
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absolument fasciné'e par le remix techno de vois sur ton chemin. merci pour la découverte je vais l'avoir en boucle toute l'aprem?? trop hâte de le faire écouter à d'autres gens omg
Wah, très contente que tu l'aimes ! Je suis tombée par hasard dessus (merci spotify discovery quand les étoiles s'alignent) et depuis j'y retourne constemment... J'espère que tes potes vont apprécier aussi 👀🙏 Et bonne journée à toi !!
#le jour où je l'ai trouvée je l'ai écoutée toute la journée au taff en fond haha#j'aime aussi pas mal son remix de “Dernière Danse” de Indila !#moins que vois sur ton chemin mais ça fait une très bonne autre piste avec laquelle alterner#ask#beary ask#watchingforcomets
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L’âge n’est pas une perte, c’est un gain. Un gain de sagesse, un gain de souvenirs, un gain de leçons de vie. On parle souvent de la jeunesse comme d’un trésor, mais pour moi, la vraie richesse, c’est ce que l’on apprend en grandissant. Chaque ride sur mon visage raconte une histoire, chaque pas plus lent que je fais est le reflet d’un chemin parcouru. Alors, à vous tous qui avez peur de vieillir, sachez ceci : il y a une beauté unique à chaque âge. La jeunesse est belle, mais la maturité a une profondeur que rien ne peut remplacer. Et si je devais vous donner un conseil, ce serait celui-ci : ne cherchez pas à éviter le passage des années, vivez- les avec fierté. Car chaque jour de plus est un chapitre de plus à votre histoire.
Jean Pierre Folko
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L'amour est un sentiment précieux qu'il faut chérir et protéger. Que cette Saint-Valentin soit une étincelle de votre amour, une passion qui illumine votre chemin. Que votre histoire continue d'écrire des pages remplies de bonheur, d'amour et de complicité. Je vous souhaite à tous une excellente Saint-Valentin avec beaucoup de tendresse. 💝
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yeah we got a wild tree not far from my house i eat some everytime i can
the wiki article says its bland but it can do fuck itself (its the prune-cerise, or the mirobole for my french mutu)
oh my fucking god this is life changingly good
#je vous ai déjà probablement cassé les couilles avec#l'arbre avec les feuille presque noire sur le chemin du chateau
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Vouloir assurer la sécurité du future du clan est une chose et je le comprends. Mais forcer les enfants à suivre qu'un seul chemin est contre productif. Car les futures générations seront incapable de s'épanouir dans d'autres domaines. Si un jour, le royaume des démons n'a plus besoin de leur ouïe. Qu'est ce qu'il leur restera ? Rien, sans compter que ça exclue Nora car il a des problèmes d'ouïe. Et on peut voir que ça peine Munmu de lui avoir dit ce genre de choses.
J'en avais parlé avec mon ami avant que ce chapitre ne sorte, sur ce conflit générationnel. D'après lui, le problème du plan d'Iruma c'est qu'en voulant se focaliser sur les enfants. Il a négligé inconsciemment les adultes. Car les anciennes générations ont connu que le métier en rapport avec l'ouïe. Et pour ma part, je pense que si Iruma inclut aussi les adultes dans son école, ils pourraient justement comprendre pourquoi les enfants veulent explorer d'autres voies. Mais aussi ceux qui sont intéressé par le métier en rapport avec l'ouïe les adultes pourront leur apprendre. Ainsi ils auraient la sureté et la nouveauté !
Wanting to ensure the safety of the clan's future is one thing, and I understand that. But forcing children to follow a single path is counterproductive. Because future generations will be unable to flourish in other domains. If one day, the demon kingdom no longer needs their hearing. What will be left for them? Nothing, not to mention the fact that Nora is excluded because he has hearing problems. And we can see that it pains Munmu to have said such things to him.
I had talked to my friend before this chapter came out about this generational conflict. According to him, the problem with Iruma's plan was that, in wanting to focus on the children, he unconsciously neglected the adults. Because the older generations only knew the job related to hearing. And for me, I think that if Iruma also included adults in his school, they could understand why children want to explore other paths. But also those who are interested in hearing-related professions could be taught by adults. That way, they'd have safety and newness!
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Ereshkigel
En :
There was a time when I asked you...
Will you follow me into the darkness?
Will you follow me into the meanders?
Will you follow me into the light?
Will you follow me to the edge of emotions?
Will you follow me wherever my steps lead ?
Will you follow me through the ages?
Will you follow me through the tumult of time?
You didn't answer me
I kept asking you these questions
Again and again...
In the course of discussions and the passage of time
Through the turns of our meetings and the events of our lives
We followed our own paths
Our paths always intertwined
And yet you never answered me
And yet we were always there
For each other
One with the other
Love transcending time
Love fighting against the wind
And my eternal questions...
Will you follow me through adversity?
Will you follow me through melody?
Will you follow me where peace awaits?
I never expected a gesture from you
Just a word
A word you couldn't say
A word to set me in motion
And an action I couldn't take
Too long to go without an answer
And yet we're still each other's
So tonight...
I take the world as my witness
I give up everything for you
No more waiting, no more fear
Just one sentence...
Hanging in the air for eternity...
I...
Love You...
Ereshkigel
Fr
À une époque je t'ai demandé...
Me suivras-tu dans les ténèbres ?
Me suivras-tu dans les méandres ?
Me suivras-tu dans la lumière ?
Me suivras-tu à la lisière des émotions ?
Me suivras-tu là où mes pas nous guideront ?
Me suivras-tu à travers les époques ?
Me suivras-tu à travers les tumulte du temps ?
Tu ne m'as pas répondu
J'ai continué à te poser ces questions
Encore et encore...
Au détour de discussions et du temps qui passe
Au détour de nos rencontres et des événements de nos vies
Nous avons suivi nos propres voies
Nos chemins se sont toujours entrelacés
Et pourtant tu ne m'as jamais répondu
Et pourtant nous étions toujours là...
L'un pour l'autre
L’un avec l'autre
Amour transcendant le temps
Amour luttant contre le soufflant
Et mes éternelles questions...
Me suivras-tu dans l'adversité ?
Me suivras-tu à travers les mélodies ?
Me suivras-tu là où la paix nous attend ?
Je n'ai jamais attendu un geste de ta part
Simplement un mot
Un mot que tu ne pouvais dire
Un mot pour me mettre en mouvement
Et une action que je ne pouvais entreprendre
Trop de temps à passer sans réponse
Et pourtant nous sommes toujours l'un à l'autre
Alors ce soir...
Je prends à témoin le monde
J'abandonne tout pour toi
Plus d'attente, plus de peur
Une seule phrase...
Suspendue dans l'air pour l'éternité...
Je...
T’aime...
Ereshkigel
© Givre Encres
#french poetry#poetry#poem#poet of tumblr#poet corner#imaginary song#imaginary lyrics#love#amour#poesie#poeticstories
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source : @cheminer-poesie-cressant
.
Les allées réunissent l'extrême des branches,
espacent les fleurs, guident les regards.
Elles sont les chants qui éclaircissent le jardin
et s'accordent avec les cordes tendues du coeur.
L'eau sur l'eau centrale densifie,
multiplie l'espace sonore
sans cesse renouvelé,
source de paix
au cœur du jardin étoilé.
De ce c��té-ci, le son du jet d'eau domine
repoussant le silence de l'autre côté de l'allée.
Dans ce jardin grandissant qui repousse la frontière, je me densifiais.
.
(Dans la portée des ombres, extrait)
© Pierre Cressant
(samedi 24 septembre 2005)
#poésie#poème#poètes français#poètes sur tumblr#french poetry#poésie contemporaine#jardin#allée#bassin#matériaux de jardin#art photography#photographers on tumblr#dans la portée des ombres
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Ça ne sert à rien de lire ce qui suit, je le note surtout pour me souvenir de mon état qd je relirai tout ça en janvier prochain.
Tout a commencé par une vieille voiture jaune, apparemment rare, que l'homme veut retaper.
La voiture est en ce moment garée dans l'abri de jardin. Pour qu'elle soit garée là, on a enlevé tous les outils, vélos etc. et on les a mis sous l'abri à bois que j'avais construit seule l'année dernière souvenez-vous j'avais fait un billet tellement j'étais fière d'avoir fait ça pour y ranger le bois. Bah c'est rempli d'outils, de vélos, de motos, d'un quad, et de zéro bois.
Donc on a fait une grande dalle de béton devant l'abri de jardin. Ça n'a l'air de rien mais ça demande de:
- Faire un trou: retirer la terre sur 30 cm. Stocker cette terre, le tas est immense.
- commander des tonnes de graviers et de sable, qui seront livrés à l'avant de la maison alors que l'abri de jardin est à l'autre bout du terrain.
- déplacer ces tonnes de graviers et de sable vers l'arrière du jardin. Des brouettes et des brouettes.
- stocker 50 sacs de ciment de 25kg chacun au sec. Donc dans l'entrée de la maison parce qu'il y a rien de sec à l'extérieur et l'abri de jardin est envahi par la voiture. Donc enlever de cette entrée le meuble, le porte-manteaux, les manteaux, les chaussures, les trucs qu'on trouve dans une entrée de maison. Donc avoir tout ça en vrac dans la maison.
- Remplir la moitié du trou d'une sorte de gravier fin qui s'agglutine qd on l'écrase. Écraser tout pour que ce soit bien plat. Mettre un plastique au dessus.
- Aller chercher une bétonnière (elle a 50 ans) avec la remorque. 1h de route. Pire trajet de ma vie, je vais faire de la tachycardie si j'y repense. Et je ne parle même pas de comment on l'a mise dans la remorque. Il va falloir faire le chemin inverse qd on va la rendre, ça me rend déjà malade.
- faire du béton. 10 pelles de graviers+ 8 pelles de sable + un seau de ciment+ 1/2 seau d'eau. Puis transporter cet amas dans le trou. 15 cm d'épaisseur de béton à mettre de niveau et à lisser. Des brouettes et des brouettes.
- laisser sécher.
Dans deux semaines, la dalle durcie pourra accueillir sa voiture. Du coup l'abri de jardin pourra retrouver les vélos, le quad, les motos, les outils,etc.
Du coup mon abri pour le bois pourra accueillir du bois. Qui poireaute sans abri depuis mars dernier.
Alors. Le tas de terre. L'immense tas de terre. Il y a un projet qui est de décaisser un sentier pour l'instant en graviers, se débarrasser de tout ça et y mettre la terre toute propre du fameux tas. L'autre projet est de laisser les graviers et se débarrasser de la terre mais je sais qu'un jour on fera ce sentier en herbe et on devra acheter de la bonne terre. Alors que là, elle est là. Donc ça va me casser les couilles mais ce sentier est le prochain projet d'envergure. Un sentier de 60m de long, pour que la voiture jaune puisse aller et venir de son abri jusqu'à la route - quand elle roulera. A l'emplacement des roues, on va mettre des dalles creuses pour que l'herbe continue de pousser mais que le sol ne s'écrase pas, et éviter les grosses flaques. En gros, il va falloir creuser sur 20 cm de profondeur, mettre 10 cm de stabilisé, puis 5 cm de terre puis les dalles creuses, et remplir ces dalles de 5 autres cm de terre, puis semer de l'herbe. Je veux aussi que ce soit un couloir pour que les animaux du champ en face de la maison puissent rejoindre la prairie de l'autre côté de la maison quand les tracteurs sont dans les champs. Tous les voisins ont des chiens, il n'y a que chez moi que la faune est tranquille (à en croire par la quantité de lapin et de hérissons qui se réfugient).
Autre projet plus sympa et rapide pour cet automne, refaire un gazon, pcq là ça a été le chantier trop longtemps. Et aussi, planter des bulbes de crocus dans l'herbe.
Faire des abris pour les hérissons déjà maintenant avec les feuilles mortes, pour augmenter la quantité de bestioles à ces endroits là.
Élaguer le chêne en janvier.
Délimiter un nouveau sentier de brouette pour la gestion du bois l'année prochaine. Pcq on va recevoir 8 stères à fendre courant février.
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do you have any recommendations for favorite french-language poetry? esp written by women?
Yes, sure! We might not have the same tastes (I like nature poetry mostly, and good old lavish alexandrine verse—I find the predictability of it very soothing) but here are excerpts of poems by 13 French-language poétesses :)
(I wanted to add a few men at the end but I spent too much time on the women, and the French male poets I enjoy are very well-known ones anyway, e.g. Hugo, Mallarmé, Prévert, Aragon... also André Breton's surrealist poetry)
• Sabine Amable Voïart, known as Amable Tastu (1798-1885)
D’où vient que l’âme humaine est ainsi disposée, Que jamais ses regards troublés et mécontens N’ont pu s’accoutumer à la marche du temps? Sur l’éternel chemin, chaque borne posée Nous attriste. D’où vient? je ne sais; mais toujours Le vertige nous prend à voir couler nos jours:
Si vous reparcourez l’enclos où votre enfance Avez-vous souvenir, à l’âge où tout enchante, D’une voix qui vous plut, voix timide et touchante, […] Que, plus tard, cette voix résonne à votre oreille, De vos rêves déçus vous raillez la merveille, Vous prenant en pitié d’avoir si mal jugé… Elle est la même encor; mais vous avez changé!
• Louise-Victorine Ackermann (1813-1890)
(A la comète de 1861) […] Ah ! quand tu reviendras, peut-être de la terre L'homme aura disparu. Du fond de ce séjour Si son œil ne doit pas contempler ton retour, Si ce globe épuisé s'est éteint solitaire, Dans l'espace infini poursuivant ton chemin, Du moins jette au passage, astre errant et rapide, Un regard de pitié sur le théâtre vide De tant de maux soufferts et du labeur humain.
• Marie Dauguet (1860-1942)
Mon coeur est né sauvage et seul comme un merle, Que berça la chanson du vent, subtil orchestre, Ivre des noirs myrtils dont la forêt s'emperle, Grisé d'odeur de source et d'haleine sylvestre. […]
Et d'abord très souvent j'étouffe dans moi-même, Tout m'y semble étriqué, trop étroit et mesquin, Et je fuis l'infini pour l'infini que j'aime, Parmi le ciel, les eaux, les circuits des chemins.
• Alice de Chambrier (1861-1882) (she is Swiss)
J’ai vu comme l’on voit quelquefois dans un rêve, Une immense Cité près d’une immense grève, Avec des dômes d’or et des palais géants, Des temples incrustés de mille diamants […]
Plus tard j’ai repassé devant cette cité, Et voulant la revoir, je m’y suis arrêtée; Mais à peine mes pas ont foulé sa poussière Que devant mes regards elle s’est tout entière Écroulée—et n’est plus qu’une ruine immense Dont le cri des Vautours trouble seul le silence.
• Lucie Delarue-Mardrus (1868-1949)
1. Humanité sans force, endurante moitié Du monde, ô camarade éternelle, ô moi-même ! Femme, femme, qui donc te dira que je t’aime D’un cœur si gros d’amour et si lourd de pitié ?
2. J’aime, en quelque lieu que ce soit, L’heure où l’existence, pour moi, Redevient nocturne et muette.
L’heure sans lois et sans humains, Sans hiers et sans lendemains, Où je ne suis plus que poète.
La seule heure d’esprit total, Celle où, jusqu’oublier mon mal Je sens se fermer toute plaie,
Car je ne fus moi-même, vraie, Car je ne fus ce que suis, — Passionnément — que les nuits.
• Anna de Noailles (1876-1933)
Nature au cœur profond sur qui les cieux reposent, Nul n’aura comme moi si chaudement aimé La lumière des jours et la douceur des choses, L’eau luisante et la terre où la vie a germé.
La forêt, les étangs et les plaines fécondes Ont plus touché mes yeux que les regards humains, Je me suis appuyée à la beauté du monde Et j’ai tenu l’odeur des saisons dans mes mains.
• Renée Vivien (1877-1911) (English, mainly wrote in French)
Dans l’azur de l’avril et dans l’air de l’automne, Les arbres ont un charme inquiet et mouvant. Le peuplier se ploie et se tord sous le vent, Pareil aux corps de femme où le désir frissonne.
[…] Vêtu de clair de lune et de reflets d’argent, Le bouleau virginal à l’ivoire changeant Projette avec pudeur ses blancheurs incertaines. Les tilleuls ont l’odeur des âpres cheveux bruns, Et des acacias aux verdures lointaines Tombe divinement la neige des parfums.
• Valentine Penrose (1898-1978)
Notre Père qui êtes aux cieux des doux matins bercés aux fleurs des laitues bleues, […] que votre nom soit sanctifié ! O Brume d’or dans les vergers, que votre volonté soit faite ! Sur la Terre comme au Ciel ; sur la terre élançant ses arbres au soleil, sur les labours luisants chevauchés de noyers, sur le sol des jardins de chaleur tout vrillés […]. Donnez-nous aujourd’hui notre Pain quotidien. Dans la fraîche cuisine où bourdonne une guêpe, où les fourmis montent leur noir petit chemin […] Et pardonnez-nous nos offenses… […]
• Louise de Vilmorin (1902-1969)
Pois de senteur en ma demeure Et sur mon cœur poids de cent heures
Je t’enlacerai, tu t’en lasseras
Étonnamment monotone et lasse, Est ton âme en mon automne, hélas !
• Andrée Chedid (1920-2011)
Échappant à l'enclume du temps L'Univers sème ses formes Véhicule ses songes S'invente des tumultes
[…] Enserrée dans son globe Empoignant son noyau La Terre emporte l'histoire Vers son immense dérive.
• Anne Perrier (1922-2017) (also Swiss)
1. Ô rompre les amarres Partir partir Je ne suis pas de ceux qui restent La maison le jardin tant aimés Ne sont jamais derrière mais devant Dans la splendide brume Inconnue
2. Lorsque la mort viendra Je voudrais que ce soit comme aujourd'hui Un grand soir droit laiteux et immobile Et surtout je voudrais Que tout se tienne bien tranquille Pour que j'entende Une dernière fois respirer cette terre Pendant que doucement s'écarteront de moi Les mains aimées Qui m'attachent au monde
• Marie-Claire Bancquart (1932-2019)
1. Un tremble c'est le nom du peuplier blanc : luisance furtive.
Éclair des feuilles leur vie scintille
instant après instant elles chuchotent que nous avons aussi des moments miroitants minuscules, étincelantes traces de nous sur le monde. 2. Je suis l’encolure d’un pays vêtu de toile et d’eau, longtemps ténébreux, maintenant étalé sur la nuit, croisé une fois pour toutes par le crépuscule, et qui entend les soleils célébrer leur courbe.
Je suis son oreille, et, dans son oreille, ce qui, bruissant, permet le bruit.
[…] Mais suis-je enclave, ou bien ce pays serait le creux nécessaire au violon, l’autour-de-moi facilitant mémoire?
• Hélène Dorion (1958 - ) (she's from Québec)
Autour de moi les notes lumineuses d'une feuille venue jusqu'à la branche pour remuer avec le souffle danse et boit l'eau qui la sauve au matin quand recommence son chemin vers le soir
et je marche aussi d'un pas qui repose dans l'infini j'écoute le monde qui bruit à travers les arbres seuls comme des êtres occupés à devenir leur forme singulière
#tumblr's garbage new post editor keeps randomly un-italicising my italics :l#anyway i really like anna de noailles and renée vivien in particular#also marie-claire bancquart whom i discovered more recently!
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hier on s’est fait une amie de 75 ans dans un bar qui s’appelle yveline (elle pas le bar) et on l’a emmené avec nous pour aller danser j’ai passé tout le chemin à discuter avec elle elle m’a fait trop rire sauf qu’une fois arrivés à destination bah on l’a perdu on l’a cherché partout sans succès mais je me dis qu’elle a peut-être pécho un petit jeune même si elle est en couple avec un beau mec de 20 ans de moins qu’elle car il la soule en ce moment…
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"Un café crème et une minute, voire deux, de réflexion. Nawel (1) est à la recherche des mots pour décrire ses sentiments. La trentenaire est «chargée de sécurité en ligne» pour un média social. Elle a «galéré» pour se faire embaucher. La faute à quoi ? Son nom, son prénom et sa religion, dit-elle dans une brasserie parisienne proche de la place de la République. «Je fais attention à ne pas tomber dans la colère parce qu’on nous refuse le droit à la colère. Elle est perçue comme une forme de violence alors que nous la subissons au quotidien.» Le «nous» englobe de nombreux Français musulmans diplômés. Ils dénoncent une atmosphère «pesante» dans le monde du travail, les médias et l’espace public. Ils ne supportent plus les regards de travers les jours qui suivent les attentats, la «suspicion» et les débats politiques. Une vie avec la «boule au ventre», disent-ils.
Aïcha (1) qui enseigne la littérature dans le Val-de-Marne garde encore en elle la souffrance lorsqu’un collègue lui a posé une question après l’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre. Elle était installée en train de boire son café en pianotant sur son téléphone dans la salle des professeurs. Tout était calme. Puis : «Et toi Aïcha, tu es bien silencieuse, ça ne te fait rien ce qui vient de se passer ?» Elle a fondu en larmes dans sa voiture sur le chemin du retour. En arrivant à son domicile, Aïcha a demandé à son compagnon : «Pourquoi on reste encore ici alors qu’on pourrait être respectés ailleurs ?»
«On se bat pour se faire embaucher»
Le ressenti est documenté. Trois sociologues ont mené une enquête. Olivier Esteves, Alice Picard et Julien Talpin ont interrogé une partie de cette «élite minoritaire» – appuyée sur un échantillon quantitatif de plus de 1 000 personnes et sur 140 entretiens approfondis – qui a décidé de quitter la France pour s’installer à Londres, Dubaï, New York, Casablanca, Montréal. Ils ont en fait un livre, La France, tu l’aimes mais tu la quittes (Seuil). Les interrogés racontent les raisons de l’exil : discrimination, stigmatisation et difficultés à grimper dans le fameux ascenseur social. Libération a rencontré une dizaine de jeunes diplômés musulmans – pratiquants ou non – qui travaillent actuellement en France mais qui pensent chaque jour un peu plus à l’exil. Nous en avons également croisé qui ont passé le cap ; celui de vivre ailleurs.
Le recteur de la grande mosquée de Bordeaux, le médiatique Tareq Oubrou, perçoit le phénomène. «Le malaise est profond chez les musulmans et ne l’a jamais autant été. Il y a de grandes interrogations, une angoisse même face à l’avenir politique et social d’une France qui se crispe», explique cette figure de l’islam de France. Combien ont passé la frontière ? Les chiffres n’existent pas.
Salim est ingénieur dans la téléphonie. «J’en parle presque tous les jours avec des copains, dit-il en introduction. Nous sommes nombreux à ressentir la même chose. On se bat pour se faire embaucher et on galère pour être promu. Récemment, mon collègue qui a été nommé chef d’équipe a été gêné. Il n’arrive même plus à me regarder dans les yeux. Je suis arrivé avant lui et j’ai fait de meilleures écoles que lui. Je suis vu comme le mec sympa qui fait des blagues, qui devrait remercier chaque matin ses patrons d’être là.» Le trentenaire est en train de se laisser convaincre par son cousin à Londres. Il gagne le double de son salaire mais pas seulement. Salim regarde le plafond, s’évade et revient parmi nous : «Personne ne lui fait de réflexions pendant le ramadan ou après une attaque terroriste. Il n’est pas vu comme un arabe ou un musulman mais comme un ingénieur français.»
«Je me suis sentie entièrement française»
Dans la brasserie parisienne, Nawel commande un second café crème et déroule le câble de sa trajectoire. C’est la petite dernière des huit enfants de la famille. Ses parents ont quitté le Maroc à la fin des années 60 pour s’installer dans l’Yonne. Le daron à l’usine et la daronne avec la marmaille. La famille déménage un peu plus tard dans un petit village du Loir-et-Cher. «Mon père est devenu bûcheron. Les premiers temps étaient compliqués dans le village. Il y avait beaucoup de racisme, nous étions la seule famille arabe du coin. Mais notre famille nombreuse a sauvé l’équipe de foot, la fanfare et l’école du village.» Après un bac littéraire, la petite dernière se lance dans la sociologie. Elle se retrouve à Londres grâce au programme Erasmus. Tout change. «Je rencontre des gens du monde entier et plus personne ne me méprise, dit-elle. Je n’avais plus besoin de me justifier ou d’avoir honte de ce que je suis. Et, pour la première fois de ma vie, je me suis sentie entièrement française.» Cette dernière phrase reviendra souvent tout au long de nos rencontres avec les expatriés.
Nawel se cherche à son retour. Elle se lance dans le journalisme, un milieu où l’entre-soi est roi et la diversité (surtout dans les postes à responsabilité) un songe. Elle galère, enchaîne les petits jobs pour payer les factures. Elle décide de partir pour Dublin, en Irlande, où elle se retrouve – après avoir vendu des sandwichs – modératrice de contenus pour Facebook. Elle gravit les échelons en interne et change de boîte. Airbnb puis Twitter (devenu X). La vie est belle. Un bon salaire et des responsabilités. Nawel décide de rentrer en France après sept années en Irlande. «Je pensais que ça allait bien se passer. J’avais fait mes preuves dans de grosses boîtes, mais non. Je postule à un tas de trucs mais je n’ai aucune réponse. Je galère aussi pour trouver un appartement à Paris. J’avais des offres d’emploi toutes les semaines en Irlande et pas une depuis mon retour en France.» Elle ne lâche pas l’affaire. La «chargée de sécurité en ligne» décroche deux entretiens. Deux réponses positives. Elle ne croit pas au hasard : «J’ai eu un entretien avec un directeur des ressources humaines maghrébin et le second, c’était en visioconférence avec un Afro-Américain parce que c’est une entreprise américaine.»
Pour Amara, 24 ans, la religion en France reste un «tabou», surtout dans le cadre professionnel. (Dorian Prost/Libération )
La jeunesse diplômée qui pense à l’exil se ressemble dans le regard de ceux qui mettent dans le même sac les enfants d’immigrés nés en France. «Nous sommes différents. Tous les Arabes ne sont pas musulmans et tous les musulmans ne sont pas Arabes, explique Salim. Et chez les croyants, les degrés de pratique varient mais de nombreuses personnes ne cherchent pas à comprendre.» Les pratiquants, notamment les femmes voilées, sont nombreux à se projeter loin de la France ; pas forcément dans des pays musulmans.
«On est obligés de cacher un peu notre identité»
Cap au Nord. Ils ont tous les deux un parcours brillant : étudiante en M1 dans une grande école lilloise pour l’une ; en dernière année de Centrale-Lille, cursus ingénieur en développement applications mobiles et web, pour l’autre. Fatima (1), 22 ans, a grandi à Roubaix, immigration de troisième génération. Ses grands-parents, habitants de l’Algérie française, sont arrivés en métropole dans les années 50. Amara, 24 ans, originaire de banlieue parisienne, a des parents venant d’Afrique subsaharienne : Côte-d’Ivoire pour le père, Guinée pour la mère. Tous les deux, si différents dans leur histoire, partagent le même désir d’ailleurs. «Rester reviendrait à vivre dans un pays où on ne se sent pas à 100 % acceptés», résume Fatima, voile kaki accordé à sa chemise vintage, chinée en friperie, et jeans blanc. Amara approuve : «Je voudrais trouver un pays où je peux pratiquer ma religion dans des conditions plus propices.» Il dit qu’en France, la religion reste un «tabou», surtout dans le cadre professionnel. Un regret ? «On est dans le pays où on a grandi, on fait la culture de ce pays, mais on est obligés de cacher un peu notre identité.»
Fatima souffre, elle, de l’image des musulmans issus des quartiers populaires. «On les associe dans l’imaginaire collectif à délinquance et à communautarisme. Et on nous confond avec des terroristes», soupire-t-elle. Le retour de Berlin, après un séjour Erasmus, a été dur. «Deux jours après, c’était l’annonce de l’interdiction de l’abaya. Je ne me sens pas vraiment concernée, je n’aime pas porter des robes, mais après Berlin, où tout le monde se respecte…» Elle porte le voile depuis trois ans. Dans son école lilloise, elle n’a subi aucune discrimination, de la part des profs comme des élèves. Juste parfois des étonnements maladroits quand on constate qu’elle ne parle pas arabe ou que ses parents sont français. Elle flippe pour les entretiens d’embauche. Elle a une autre peur, que l’extrême droite arrive au pouvoir. Pour ces raisons, elle prévoit de chercher du travail au Canada ou en Grande-Bretagne. «Soit on reste et on aide au développement de sa ville, soupire-t-elle. Soit on part, avec un sentiment de culpabilité. La France a investi sur moi, mais cela ne lui profitera peut-être pas. Je n’ai pas l’impression qu’elle se rende compte de cette perte.»
Amel a une phobie : l’avion. Elle traverse les mers et les océans pour rejoindre les différents continents. Elle a vécu un temps au Brésil. Puis un long moment à Dubaï. Elle raconte toujours un tas d’histoires. Ses traversées en cargo ou en voiliers. «J’ai toujours su que je quitterais la France après mes études, explique l’ancienne étudiante en école de commerce. Je n’ai jamais été une victime directe de racisme mais je sentais que j’aurais moins de barrières ailleurs et qu’on ne me jugerait pas.» Amel a créé plusieurs entreprises à Dubaï dans la cosmétique. Elle travaille aussi dans la finance. Dans un café du IIe arrondissement de Paris, la trentenaire pose une question qui paraît banale : «Pourquoi les choses ne changent pas ?» Elle ne cherche pas la réponse. Elle refuse de parler de «regrets» ou de «gâchis». Elle préfère dire «tant pis» pour la France. Son retour à Dubaï est programmé pour les prochaines semaines. Elle cherche un voilier pour embarquer.
Du racisme ordinaire devenu «monnaie courante»
Omar est ingénieur en informatique. Il a tout quitté du jour au lendemain pour la Californie. Une décision «difficile mais réfléchie», «contrainte aussi». Le trentenaire, fils de Marocains, est musulman pratiquant. Il y a six mois, il était encore «bien installé». Omar a traversé le monde pour s’établir à Los Angeles avec sa femme Nadia, 30 ans, chercheuse en biologie, et leurs deux enfants de 3 et 8 ans. La réponse à «une atmosphère islamophobe» devenue trop pesante. «Nos proches nous manquent, mais on ne veut plus se cacher par peur d’être jugés», dit-il. La réalité ? Un «incident» leur a fait franchir le pas l’an dernier. «Nadia a été dénoncée par des collègues car elle portait le voile dans son laboratoire.» Des questions de sécurité ont été mises en avant. Une «fausse excuse», selon Omar, qui insiste pour dire que sa femme travaille désormais dans l’un des plus grands hôpitaux de Californie «sans que cela ne leur pose de problème». Dans son entourage, leur cas n’est pas isolé, ses deux sœurs, dont il préfère taire la profession, sont parties en Angleterre pour les mêmes raisons.
La trentenaire Amel a préféré dire «tant pis» à la France et partir vivre à Dubaï. (Marie Rouge/Libération)
Facky, lui, raconte un tas d’anecdotes. Diplômé d’école d’ingénieur l’an dernier, il a sauté le pas il y a quatre mois pour rejoindre le Japon. Une parenthèse pour le moment. Il compte y apprendre la langue, pendant un an, et, s’il s’y plaît, s’y installer définitivement. Ici ou ailleurs mais pas en France. «J’aime mon pays mais malheureusement je n’ai plus vraiment l’espoir de vivre sereinement quand on te répète tous les jours que tu n’es pas chez toi en France.» Il raconte des expériences. Du racisme ordinaire devenu «monnaie courante». Cette fois, lors d’un contrôle d’identité alors qu’il attend sa mère, où quatre policiers le mettent en joue par crainte de ce qu’il peut avoir dans son sac. Un flingue pointé sur sa tête. Ou alors, «moins grave», mais tout aussi «fatiguant», lorsqu’un caissier de supermarché refuse de passer ses articles. Dernier épisode en date, il y a un mois, dans l’avion le ramenant en France pendant le ramadan. Il explique au personnel de bord qu’il jeûne. Une femme, assise à portée de la conversation, juge bon de donner son avis : «On est au Japon ou à Kaboul là ?»
Dans la brasserie parisienne, Nawel regarde l’heure. Elle doit retourner travailler. La pause est terminée. Une ultime question : partir ou rester en France ? «Je parle cinq langues et j’ai fait mes preuves mais mon pays a du mal à reconnaître mes compétences. C’est triste. Nos parents sont venus ici pour travailler sans faire de vagues. Ils ont accepté beaucoup de choses que je ne pourrais jamais accepter.» Nouvelle hésitation. Nouveau silence. Puis : «Je n’ai pas envie de faire semblant ou de jouer à la meuf sympa pour me faire une place. C’est terminé cette époque. Peut-être que demain j’aurai des enfants et je ne veux pas qu’ils grandissent dans une ambiance ou il faut toujours montrer patte blanche ou se justifier.» "
(1) Les prénoms ont été modifiés.
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