#j'aime trop ton boule
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karaoketracks · 1 year ago
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J'aime trop ton boule by Fatal Bazooka Custom Mix Backing Track
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penseescafeinees · 1 year ago
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Dans ma tĂȘte le 10 - 10 - 2023
Les lives me manquent... :( Ma communauté me manque. Mon taf de vendeuse me manque aussi. Mais je n'arrive pas à mettre mon masque de bonne humeur et à faire comme si tout allait bien. Pourtant, j'adore streamer et faire mon taf de vendeuse.
Hier, j'ai été à ma 2e séance d'hypnose. ça m'a faite du bien. ça m'a permise de me poser des questions que je ne me posais pas. Et d'avoir des réponses qui m'aident à avancer. Je sais que le chemin sera encore long. Mais je sais qu'aprÚs cet épisode trÚs sombre de ma vie, j'irais mieux. Et je serais encore plus forte.
Pour le moment, j'ai l'impression que la moindre chose me demande une Ă©nergie folle. J'ai passĂ© un super week-end avec A, mon 2e amoureux. C'Ă©tait super. Il a rencontrĂ© mes enfants, mon parrain et une de mes sƓurs de cƓur. J'ai eu un week-end oĂč j'ai Ă©tĂ© enveloppĂ©e d'amour. ♄ Mais mĂȘme les interactions bienveillantes me fatiguent. Je suis rentrĂ©e Ă©puisĂ©e Ă©motionnellement et physiquement de ce week-end. J'ai mĂȘme fait une sieste hier. Chose que je ne fais quasiment jamais.
Comme si ça ne suffisait pas. Je me suis chopée la crÚve. Samedi, j'ai rendez-vous avec ma psy. Elle a jugé utile de me suivre de façon rapprochée. Toutes les 2 semaines. Et pas tous les mois. Et elle m'a dit qu'elle pourrait me prendre aprÚs journée en cas d'urgence.
Avec Indhara, nous regardons la saison 4 de Sex Education. J'aime bien. MĂȘme si je prĂ©fĂ©rais les autres saisons. Il y a trop de choses qui me parlent dans cette derniĂšre saison... Attention ! SPOILE ! La mort de la mĂšre de Maeve, le fait que Beau martyrise Vivienne. Le fait que la mĂšre d'Otis se sent dĂ©passĂ©e dans sa vie.
Hier, mon hypnothĂ©rapeute m'a dit qu'il faudrait que j'apprenne Ă  pardonner. Pour moi. Pas pour mon gĂ©niteur. Je ne sais pas... Quand je vois ma vie de maman... Il est juste inconcevable de faire Ă  mes enfants ce que mon gĂ©niteur m'a fait. Mon hypnothĂ©rapeute m'a dit d'Ă©crire... J'ai envie de partager avec vous quelques trucs horribles que mon gĂ©niteur m'a fait. Attention TW : Violence. Je devais avoir 10 ans. Mon gĂ©niteur regardait la tĂ©lĂ© dans sa chambre. Un documentaire qui parlait des chiens dit "dangereux". Et cela me rendait triste. Car quelques mois plutĂŽt, ma mĂšre avait dĂ» se sĂ©parer de Kajou (un chien) car il Ă©tait trop agressif Ă  cause de traumas. Et qu'elle avait peur qu'il ne me morde. Mais j'avais clairement eu le temps de m'attacher Ă  cet animal. J'ai donc demandĂ© Ă  mon pĂšre de changer de programme. J'avais envie de passer du temps avec lui. Mais pas de regarder ça. Il a refusĂ© net. Me sentant incomprise. Et prise par mes Ă©motions. Je lui ai dit: "tu n'es plus mon papa!" Il s'est levĂ©. Et a commencĂ© Ă  me courir aprĂšs. Voyant que j'allais me faire frapper. J'ai couru jusque dans ma chambre pour me mettre en boule et me protĂ©ger. Me mettant mes mains autour de ma tĂȘte. Et mon visage contre mes genoux. Il a attrapĂ© mes cheveux. Et mon poignet. Et m'a battue de façon Ă  ce que mon nez s'Ă©crase violemment contre mes genoux. J'ai fini le visage en sang. Et ça a mis beaucoup de temps pour s'arrĂȘter. Anecdote supplĂ©mentaire... J'ai recommencĂ© Ă  saigner du nez quelques jours plus tard. Et j'ai fini Ă  l'hĂŽpital pour qu'on me le cautĂ©rise. Et j'ai fini Rose m'a dĂ©jĂ  dit: "t'es plus ma maman." Quand je lui disais non pour quelque chose. Mais quand c'est arrivĂ©, ça ne m'est pas venue Ă  l'idĂ©e de la battre. Je lui ai juste dit que je comprenais sa frustration quant Ă  ma rĂ©ponse. Et que ça me rendait triste qu'elle me dise ça. Et je lui ai expliquĂ© la raison de mon refus. Alors... Quand je demande des excuses Ă  mon gĂ©niteur pour ça. Et que ça seule rĂ©ponse est "J'ai pas fait exprĂšs." ça me fait vriller ! C'Ă©tait lui l'adulte ! En vrai... Il me dĂ©goutte. Et des anecdotes violentes... Je pourrais vous en raconter encore beaucoup.
Il y a peu, j'ai parlĂ© avec ma marraine au tĂ©lĂ©phone. (ma grand-mĂšre paternelle) Elle m'a dites :"Jodie. C'est pas pour reprendre pour ton pĂšre ! Mais... Faut pas remuer la merde Jodie ! C'est pour ça que tu es si mal ! C'est ce que ton pĂšre pense." A ma marraine, je ne lui en veux pas. Elle a 90 ans. Elle est de la vieille Ă©cole. Elle a vĂ©cu beaucoup de choses. Et elle a un fonctionnement diffĂ©rent du mien. Mais... Pour mon gĂ©niteur... Je trouve ça tellement facile de dire de la merde comme ça alors que c'est lui qui est le fautif ! Vous voulez d'autres faits ? AllĂ© ! Parce que la honte doit changer de camp ! Attention : TW : Agression s*xuelle sur enfant. Ce que je vais raconter est arrivĂ© 2 fois dans le mĂȘme contexte. Je devais avoir 8 ans. C'Ă©tait en Ă©tĂ©. Il faisait mourant de chaud. Je venais de prendre un bain. Comme il faisait trĂšs chaud et que nous Ă©tions le soir. Je m'Ă©tais dites que j'allais restĂ©e toute nue. J'avais donc mis un essuie sur le lit de mon gĂ©niteur. Et je me suis assise dessus. Car j'Ă©tais encore un peu humide de mon bain. Mon gĂ©niteur regardait la tĂ©lĂ©. Et c'est alors qu'il a mis sa main bien Ă  plat sur ma vulve en me disant : "Ne laisse jamais un homme te faire ça." Je vais avoir 36 ans. Et je me rappelle toujours de la sensation dĂ©sagrĂ©able de ce contact. Il m'arrive de temps en temps de m'en rappeler lors de moment intime avec mes compagnons. Apprendre le consentement Ă  une gosse en l'agressant s*xuellement ! C'est incroyable ! J'ai banaliser le truc pendant des annĂ©es. Trouvant des excuses Ă  mon gĂ©niteur. Heureusement, le travail avec ma psy m'aide Ă  surmonter ça. Alors... oui. Je sais. Il y a pire que moi. Mais minimiser mes ressentis m'a tellement apportĂ© de nĂ©gatif. Que je ne veux plus le faire. Et quand j'ai demandĂ© des excuses. LĂ  aussi :"J'ai pas d'excuse Ă  te donner. Car j'ai pas fait exprĂšs." RĂ©cemment, je me suis demandĂ©e... Si mon gĂ©niteur recevait d'un coup... Toutes les violences qu'il m'a faites, tout les humiliations qu'il m'a fait subir. Serait-il toujours en vie ? Si j'Ă©tais une sadique. Je serais tentĂ©e d'expĂ©rimentĂ©e la chose. Mais je n'ai pas envie de me rabaissĂ©e Ă  son niveau.
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fleur-de-violette · 2 years ago
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Le voyageur
Tu voyages.
Les yeux clos, le souffle lent, roulée en boule, tu voyages.
Tu n'en as peut-ĂȘtre pas la sensation, tu n'en garderas peut ĂȘtre aucun souvenirs, mais tu voyages.
Et moi, je te regarde.
Je ne suis pas ton compagnon de voyage. Oh, non, je ne suis pas assez prĂ©tentieux pour penser ĂȘtre digne de t'accompagner.
Moi, ça fait longtemps que ne rĂȘve plus. Que je ne dors plus. Que je ne voyage plus comme toi.
Trop longtemps.
Tes yeux sont rougis. Peut-ĂȘtre as-tu pleurĂ©. Peut-ĂȘtre est tu en train de pleurer en ce moment mĂȘme, quelque part.
Je n'en sais rien. Je ne te connais pas.
Je ne connais pas ta famille, tes amis, ta situation.
Je ne connais mĂȘme pas ton nom.
Pourtant, j'en sais plus que toi sur toi mĂȘme : je sais que tu voyages en ce moment.
Qui je suis ? Est-ce vraiment important ?
Qui tu es ? Tu est la sƓur que je n'aurais jamais, la mĂšre qui ne me portera pas, la fille que je n’élĂšverais pas, l’ennemie qui ne me rejettera pas, l'amie qui ne me tendras pas la main, l'amante qui ne m'embrassera pas.
J'aime bien l'idĂ©e d'avoir une petite sƓur. A partir de maintenant, et pour la durĂ©e de cette nuit, tu es ma petite sƓur.
EnchantĂ©, petite sƓur.
Et bon voyage.
Ton voyage, ton long et répétitif voyage au pays des songes, je ne peut te le souhaiter que bon.
Par ce que je sais qu'il y aura des hauts et des bas.
Parfois, tu voleras au milieu des oiseaux, tu voyageras Ă  travers la ville, Ă  travers ta vie, et tu te sentiras comme la plus libre des voyageuses.
Parfois, souvent, tu ne comprendras pas. Les décors s'enchaßneront trop vite et sans cohérence, tes réactions et celles de ton entourage seront illogiques.
Mais c'est aussi cela, le voyage. C'est oublier ce que l'on pense ĂȘtre vrai pour pouvoir rĂ©apprendre.
Parfois, ce sera dur, terrifiant.
Tu seras perdue dans le noir, le monde s'effondrera, tes proches te serons enlevés, les hommes oublierons ton existence.
Les fantĂŽmes ressortiront pour te hanter.
Mais n'aie pas peur. N'aie pas peur mĂȘme si un cauchemar s'invite au cours de ton voyage.
Je suis lĂ , je te regarde, je veille sur toi.
Je sais comment m'occuper des fantĂŽmes.
Pourquoi ? Par ce que je suis ton grand frÚre.
MĂȘme si ce n'est que pour le temps d'une nuit, mĂȘme si tu ne me connais pas, mĂȘme si je ne te connais pas, je suis ton grand frĂšre et je sais comment faire pour que les fantĂŽmes te laissent tranquille.
Alors tu pourras continuer ton voyage, petite sƓur. Seule, avec des compagnons, au grĂ© du vent ou suivant un trajet bien prĂ©cis.
A toi de choisir.
Tu arpentera les contrĂ©es oniriques, et moi, et moi, je resterais lĂ , Ă  te regarder dormir, Ă  veiller sur toi et Ă  jouer Ă  ĂȘtre ton grand frĂšre.
Tu rencontreras le monde, sans bouger de ton lit. Tu découvriras un monde rien qu'à toi. Ton monde.
M’inviteras-tu dans ton monde, petite sƓur ?
Sûrement pas. AprÚs tout je suis et je resterais toujours un inconnu.
Et heureusement. Qu'est-ce que tu penserais si tu savais qu'un homme te regardais dormir ?
Tu aurais peur ? Tu serais outrée ? Heureuse ? Je ne sais pas. Je ne te connais pas.
Je ne te connais pas, et pourtant tu es ma petite sƓur, il n'y a rien de mal à ce que je te regarde dormir.
Qui je suis ?
Cette nuit, je suis ton grand frĂšre. Parfois, je suis autre chose.
Je suis un voyageur.
Je ne suis pas encore nĂ©, ou peut-ĂȘtre dĂ©jĂ  mort.
Je suis un voyageur.
J’erre sans but autre que de voir le monde. Ton monde. Mon monde.
Alors, petite sƓur, si un jour, si un jour au dĂ©tour d'un rĂȘve tu me croise, arrĂȘtes toi.
ArrĂȘte-toi et parles moi. Souris moi.
Tu sais déjà ce que je vais te dire :
EnchantĂ©, petite sƓur.
Et bon voyage.
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very-bad-gifs · 5 years ago
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Collection familiale [2/?]
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lekintsugihumain · 5 years ago
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Lis ce texte, tu sera au coeur de mon coeur de ma tĂȘte.
Tu comprendra si je me fou en l’air
Parfois je veux crier....
JE SUIS PAS QUELQU'UN DE BIEN, JE VOUS HAIS TOUS, VOUS OSEZ DIRE QUE VOUS ME CONNAISSEZ MAIS VOUS CONNAISSEZ MÊME PAS 1% DE MES SENTIMENTS. VOUS PENSEZ TOUS QUE MON SOURIRE EST FRANC, QUE MES RIRES SONT HONNÊTES. NON PUTAIN. JE VOUS HAIS TOUS. TOUS. AUTANT QUE VOUS ÊTES. VOUS OSEZ DIRE QUE VOUS M'AIMEZ.
VOUS POUVEZ PAS AIMER LE MONSTRE QU'EST EN MOI. J'SUIS UN PUTAIN DE MONSTRE. UNE BOMBE À RETARDEMENT. Y'A UNE GRENADE LÀ EN MOI. J'VAIS VOUS EXPLOSER À LA GUEULE, ET LÀ VOUS COMPRENDREZ, JE SUIS PAS UNE BONNE PERSONNE PUTAIN.»
Moi je comprends plus rien aux gens, on passe des moments ensemble qui semblent ĂȘtre importants puis ensuite plus de nouvelles, changement de comportement et de discours. J'ai mĂȘme plus envie de m'investir dans n'importe quelle relation puisqu'au final on est toujours pris pour des cons. Les gens nous font croire qu'on compte pour eux et qu'ils sont lĂ  pour nous mais c'est faux, et ça me dĂ©goĂ»te de la race humaine. Comme ci il n'y avait que des sans cƓurs
 Comment on peut mentir les yeux dans les yeux? Je peux pas m'exprimer plus, je sais plus quoi en dire.
Je suis dans une de ces pĂ©riodes oĂč mes relations avec les autres sont super difficiles et douloureuses pour moi, je me sens trĂšs seule et nulle et pas aimĂ©e, je me sens jaloux et infĂ©rieure Ă  tout le monde, incapable d’écouter, du coup je m’isole un peu mĂȘme si je sais que c’est jamais la bonne chose Ă  faire, la famille me rend anxieuse et triste, les amis je n’y arrive pas, je galĂšre beaucoup avec mon corps je me sens vraiment monstrueux , je suis dans un cercle vicieux qui m’angoisse du coup je m’accroche Ă  des toutes petites choses des plaisirs minuscules, je me sens en colĂšre contre tous les gens qui me semblent plus beaux et plus vivants que moi, parfois c’est plus doux et alors je suis juste mĂ©lancolique et ça me dĂ©range pas trop, mais parfois c’est plus violent et c’est trĂšs difficile de communiquer...
J'sais pas, j'me sens plus a ma place dans aucune de mes relations J'ai toujours l'impression de gĂȘner, de faire chier les gens.
Je sens que mes pensĂ©es prennent trop de place dans ma petite tĂȘte
J'ai l'impression que je ne correspond Ă  personne
Je fais genre que je suis en train de vivre ma vie Mais tout les soirs j'pense a des trucs mais tellement horrible, j'ai clairement envie de disparaĂźtre, ou de mourir j'sais pas trop Ă  vrai dire
Je fais rien, j'attends Parfois j'ai juste envie de couper mon portable pendant des semaines et je plus parler à personne j’y arrivais pas,
J'sais pas ce que j'attends mais bordel jpasse vraiment ma vie Ă  attendre
J’en ai marre d'avoir des sentiments pour les gens
Jsuis une putain d'Ă©ponge et une putain de bombe Ă  retardement
Je vais exploser dans pas longtemps Ă  force de trop imploser
Ça fait des semaines que rien ne sort j'arrive pas Ă  sortir un putain de mot de ce qu'il se passe dans mes pensĂ©es J'ai l'impression d'ĂȘtre constamment critiquer, je deviens mais tellement paranoĂŻaque
Je veux juste pleurer MĂȘme pleurer j'y arrive pas J'ai la boule Ă  la gorge les larmes aux yeux mais rien ne sort
J’ai l'impression d'avoir tout le malheur des autres sur moi
J'me sens extrĂȘmement vide
Mais en mĂȘme temps j'suis tellement plein de sentiments diffĂ©rents
Ça en devient effrayant
J'arrive plus Ă  me regarder dans un miroir, j'arrive plus Ă  regarder mon corps Je me dĂ©goĂ»te J'ai l'impression d'ĂȘtre retourner Ă  la case dĂ©part
Fin, c'est pas qu'une impression J'suis réellement retourner à la case départ
Mes tca viennent et partent c'est l'enfer, j'ai perdu j'sais pas combien de kg depuis septembre.
Mon hypersensibilité et ma bipolarité me rende un peu la vie dure
Les personnes que j'ai perdu me hante mon passé mes trauma.
Je dors super mal que des cauchemars, je fais des crises d'angoisses, d'Ă©pilepsie.
On approche de NoĂ«l tout le monde en parle et si tu savais Ă  quel point je dĂ©teste cette pĂ©riode.. que penses-tu que ça fait quand ton premier amour s’est suicidĂ© en partie de ta faute et que ce jour lĂ  tout le monde fait la fĂȘte autour de toi et que mĂȘme si de base je n’aime pas cette fĂȘte lĂ  et ben ta sensation que tout le monde est contre toi car tout le monde est contre toi car ils ne comprennent pas et du coup tu es seul littĂ©ralement oui je m’en suis toujours pas remis totalement mais on s’en remet jamais je crois
Pourquoi personne n'a jamais voulu me perdre moi ? Pourquoi personne n'a jamais eu envie de forcer le destin pour que je revienne dans leur vie ? Pourquoi suis je aussi peu significatif ? Pourquoi j'accorde trop d'importance Ă  ces gens lĂ  ? C'est vrai, il se battent pas pour moi, pourquoi je devrais continuer Ă  me battre pour eux. J'me force, mon coeur lui il veut pas ça. Mon coeur me cris de faire quelque chose, de trouver une solution pour arranger ça. Ma tĂȘte lui met une gifle et lui dit "Non putain, c'est pas Ă  toi, c'est pas a toi de faire ça, imprime cette fois!".
J'suis dĂ©solĂ©e. J'suis dĂ©solĂ©e d'ĂȘtre moi. J'suis dĂ©solĂ©e d'ĂȘtre comme ça. D'ĂȘtre amochĂ© de l'intĂ©rieur. J'suis invivable au quotidien. Et je te demande pardon. Pardon pour tout ce que tu endures pour moi et ce que tu vas endurer. Mais t'es pas obligĂ©e de rester tu sais. Je comprendrais. Je dis ça Ă  toi comme je pourrais le dire aux autres gens que j’aime qui sont lĂ  pour moi
Je me sens vraiment mal, j’ai l’impression que plus rien ne va, je me sens seul, trop seul et j'en peux plus. J'ai l'impression de m'Ă©loigner de tout et de tout le monde, j'ai l'impression de plus du tout avoir ma place nul part
 J'aime pas me plaindre et dire quand ça va pas et je vais surement le garder encore une fois pour moi jusqu'Ă  exploser comme d'habitude. Mes idĂ©es noires reviennent, le genre qui me dit que ça sert plus Ă  rien, le genre que j'ai eu bien trop souvent. J'ai l'impression que tout ça est sans fin, que j'arriverai jamais Ă  surmonter tout ça entiĂšrement. Parfois je me demande si il y a vraiment une fin Ă  tout ça, je sais bien que c'est normal d'aller mal par moment mais ça fait beaucoup trop lĂ . Et tout, le peu de discussion que j'ai avec des gens, le fait de rester chez moi, les storys, ou tout le reste me rend de plus en plus mal. Je me sens inutile, remplaçable et tellement con.
J'ai envie de disparaĂźtre, je veux en parler Ă  personne et en mĂȘme temps le crier Ă  la terre entiĂšre.
Je suis mal et profondément suicidaire et ça fais trop longtemps que j'ai l'impression que tout ne tient qu'à un fil.
Je vais faire comme d'habitude, rien dire et endurer, laisser passer ces envies noirs qui me bouffent sans cesse. Laisser passer l'envie atroce de tout abandonner.
Me taire et encaisser. C'est pour ça que j'aime pas dire tout ça, parce que je prĂ©fĂšre me taire et laisser les gens penser que quand je souris et rigole tout va bien. Je prie en silence pour que tout s'arrĂȘte, d'une maniĂšre ou d'une autre.
Et si ça dure j'y mettrai fin moi-mĂȘme.
Je suis lĂ  j’ai la flemme pour tout pour tout j’ai perdu toute envie toute passion tout ce que je fais, mĂȘme les choses les plus anodines c’est devenu comme fade pour moi
Je prends plaisir Ă  rien et j’ai la flemme concrĂštement je pourrai ĂȘtre lĂ  qu’à rester dans mon lit pendant des heures et ne rien faire et ça c’est bien connu que c’est un des premiers signes avant-coureurs de la dĂ©pression et c’est pour accentuer le fait de la gravitĂ© du truc je le dis comme ça on pourrait dire mais non c’est rien mais si enfaite car tu sais c’est un truc domino je sais que si je commence Ă  rentrer dans des actions des comportements negatif bah ça va s’empirer de plus en plus par exemple je ne sors plus de chez moi vraiment je ne vais plus voir les gens je propose plus rien parce que on propose des trucs et les gens ne veulent jamais ou bien il se trouve des excuses parce que ils ne sont mĂȘme pas honnĂȘte et ne sont mĂȘme pas capable de dire les choses ou alors ils annulent finalement
je vais mĂȘme plus en teuf je pourrais sortir tous les soirs et j’en ai pour plus envie j’en Ă©prouve plus la force avant je pouvais aller faire des soirĂ©es plein par semaine et puis maintenant je suis devenu casanier c’est la merde je ne suis plus rien Ă  part rester chez moi j’ai totalement changĂ© je redeviens anxieux socialement je suis plus capable de sortir et encore moins seul alors qu’avant j’y arrivais trĂšs bien j’avais tellement progressĂ© pour apprendre Ă  gĂ©rer cette solitude mais j’ai impression que tout est retombĂ© en fait
AprĂšs le gros point noir surtout c’est ma vie sentimentale mais ça j’ose mĂȘme pas en parler parce que c’est tellement honteux je suis tellement une merde genre tu vois avec Faustine c’est vachement compliquĂ© et puis tu as d’autres filles d’autres mecs c’est Ă  prĂ©sent je pense la personne qui m’aime le plus au monde et et putain en fait je suis une merde sĂ©rieuxJe pourrais mĂȘme pas te raconter parce que tu me dĂ©testerais genre je suis quelqu’un de dĂ©testable et puis mĂȘme si je le voulais je pourrais pas t’expliquer mĂȘme moi je me comprends pas moi-mĂȘme c’est ça le plus effrayant c’est que j’ai impression d’ĂȘtre spectateur de ma propre vie tu vois si tu connais le sentiment de dĂ©personnalisation aprĂšs ça c’est encore autre chose
Mais pour te rĂ©sumer je fais le mal que je voudrais pas faire et j’arrive pas Ă  faire le bien que je voudrais faire je suis incapable de donner de l’amour aux gens de leurs apporter des bonnes choses je sais pas je suis un ouragan
AprĂšs j’en dis dĂ©jĂ  beaucoup mais c’est vrai que niveau de tout ce qui est sentiments et tout ça c’est ce qui me bouffe le plus si tu voulais je pourrais dĂ©velopper mais t’expliquer vraiment parce que je pense en ĂȘtre capable mais voilĂ  quoi
Si tu as lu tout ça t’as vraiment du courage
Mais tu vois j’ai tellement peur de la mort que ça me donne envie d’en finir en fait je pense au suicide mĂȘme pas par tristesse ou quoi Mais plus par fatalitĂ©
Et juste je le sent arriver que un jour je me contrĂŽlerai plus et que je peterai un Cable et que je vais faire ce que tu sais
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hildagirl99 · 5 years ago
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Tome 4 : Chapitre 10 : Vérité et coeur brisé
(french version)
Pendant ce temps, Hilda et Cagney recherchent Linda qui s'était "échappée" pendant Luna parlait. 
"Mon dieu, en pleine nuit, il faut la retrouver et vite
" dit Hilda.
"Tu sais, elle a peut-ĂȘtre besoin d'elle seule
" lui rĂ©pond Cagney. 
"Oui, toutes ces révélations ont dû la blesser, mais il faut la retrouver avant qu'elle tombe quelque part." 
Linda Ă©tait Ă  quelques kilomĂštres d'eux, dans la forĂȘt. Elle a prĂ©fĂ©rĂ©e ĂȘtre seule mais elle s'est perdue. Tous ces arbres Ă©taient les mĂȘmes. Soudain, une main la saisie par le bras. 
"Aaah !! Qui est là ?" 
"Chuuut, c'est moi, Fio." 
"Mon dieu
 qu'est-ce que tu fais lĂ  ?" Dit-elle, affolĂ©e. 
"Je savais que tu viendrais, je t'ai envoyé une lettre en braille, pour qu'on se retrouve ici, j'ai vite terminé mon discours pour te retrouver." dit Fio, en l'emmenant avec lui. 
"Hein ? Mais je n'ai pas reçu de lettre
" dit Linda, confuse. 
"Ah bon ? Oh
 aucune importance, tu es là." 
"OĂč allons-nous ?" Demande-t-elle. 
"À l'abri des regards." Lui rĂ©pond Fio. 
Linda commence Ă  stresser, car il y a quelques minutes, grĂące Ă  Hilda, dans sa colĂšre, elle a appris que Fio Ă©tait son neveu. Dire qu'elle en avait le bĂ©guin, elle voulait lui en parler mais ses mots restent bloquĂ©s en elle. Ils s'arrĂȘtent en dehors de la forĂȘt. Il se positionne devant elle. 
"Ce n'est pas pour rien que je t'ai emmené ici, j'aimerais te dire quelque chose." Dit Fio, sûr de ce qu'il veut dire. Non loin de là, Cagney et Hilda les avaient retrouver mais ils restent cachés derriÚre un arbre, en les observant. 
"Mon dieu, Fio
 il est sur le point d'avouer ses sentiments
" 
"Cagney, il faut les arrĂȘter, sinon, ils vont faire une grosse bĂȘtise." Dit Hilda, angoissĂ©e. 
"Je crois que je t'aime
" dit Fio en posant sa main sur la joue de Linda. 
Elle en reste figée. Ne sachant que dire.
"Mais
 Fio, je
 je suis trop vieille pour toi, tu mĂ©rites tellement mieux, et puis je ne te poserai que des problĂšmes avec mon handicap
" 
"L'ñge n'a pas d'importance
" 
"Mais tu es chef ! Tu mérites mieux que moi !"
"Mais c'est toi que j'aime, Linda, je m'en fiche de ce que les autres pourront dire, je suis sûr que c'est réciproque pour toi, ne le nie pas."
"Je ne peux pas Fio, je suis
" prĂȘte Ă  lui dire la vĂ©ritĂ©, elle sent Fio se rapprocher de son visage. 
"Permet moi juste ce baiser." Dit-il en s'approchant de plus en plus. Leurs lĂšvres n'Ă©taient que Ă  quelques centimĂštres jusqu'Ă  ce que

"Nooon !! Fio !! Ne fais pas ça !!" Surgit Cagney en courant vers son fils. Fio sursaute. 
"Papa ? Maman ? Mais que
 qu'est-ce que vous faites là ?" 
"C'est pas l'importance
 tu ne peux pas ĂȘtre avec elle !" Dit Cagney, Ă©puisĂ©. 
"Hein ? Qu'est-ce que tu racontes ? Pourquoi ?"
"Fio, ce que je vais te dire va certainement te blesser, l'amour entre toi et Linda est impossible." Dit Hilda.
"Comment ça
 Vous ne voulez pas que je sois heureux ?" 
"Ce n'est pas notre intention, Ă©coute
 Linda est
 ma sƓur." Dit-elle. 
"Hein ??" Crit-il. Il regarde Linda qui regarde le sol. 
"Linda
 dis moi que ce n'est pas vrai !" 
"Je
 je suis dĂ©solĂ©e, j'ai essayĂ© de te le dire, je l'ai appris aujourd'hui, tu es mon neveu, et je suis ta tante." Dit Linda, elle voulait pleurer. Hilda l'a prend dans ses bras. 
"Je suis dĂ©solĂ©e
 je voulais que tu l'apprenne autrement." Murmure Hilda. 
"Désolé si on n'a pas pu te prévenir plus tÎt." Dit Cagney. 
Fio, reste figé, incapable de parler. Il était amoureux de sa propre tante sans le savoir. 
"Pourquoi vous ne me l'avez pas dit !" Dit-il, furieux. 
"On pensait que tu le savais, mais quand tu nous a dit de qui tu étais amoureux, on a essayé de te le dire, mais on ne voulait pas te blesser." 
"Mon dieu
 mais vous vous en rendez compte ? Si les villageois l'apprennent ? Je serai accusĂ© d'inceste !" 
"Allons, calme toi, tu n'as rien fait avec elle cependant ! on a tous notre part de responsabilité. Personne ne le sait pour le moment, sauf nous. Cela reste secret." Dit-il en le prenant dans ses bras. 
"Laisse moi
 j'ai besoin d'ĂȘtre seul
" dit Fio en le repoussant. Et il rentre au chĂąteau. 
"Il fallait s'y attendre
" 
"Désolé, Linda, j'aurai aimé que tu l'apprenne autrement." Dit Hilda en tenant toujours Linda dans ses bras, celle-ci sanglote. 
"Toute notre vie a Ă©tĂ© basĂ©e sur des mensonges et des secrets, 49 ans que j'ignorais que j'avais une sƓur, 7 ans que je connais Fio, je pensais que je l'aimais, mais tu es arrivĂ© Ă  temps, on aurait pu faire une grosse bĂȘtise." 
"Chuuut, je suis là. Maintenant, rien ne va nous séparer." Dit Hilda en embrassant son front. 
"Enfin, le temps que Fio accepte la rĂ©alité  le pauvre a le coeur brisĂ©." Murmure Cagney. 
Effectivement, de retour au chùteau, dans sa chambre, Fio refuse de voir qui que ce soit, il s'est enfermé dans sa chambre. Au moment de se coucher, Oswald interpelle Hilda. 
"Hilda, que s'est-il passé, avez-vous retrouvé Linda ?" 
"Oui, ne vous inquiétez pas, mais la vérité lui a fait mal, tout comme Fio, il a appris que c'était sa tante." 
"La vérité fait mal, je peux tout à fait comprendre."
"Il a besoin de temps, elle aussi."dit-elle en bĂąillant.
"Je ne vous retiens pas, allez vous reposer aussi." 
"Merci, vous pensez que ça sera à quel moment que vous pourrez avouer aux villageois que je suis la fille de Luna ?"
"Pas pour le moment, l'avant dernier jour, certainement. Je serai à vos cÎtés."
"Merci, Oswald."
Elle se retourne et dit :
"Bonne nuit, et merci, grùce à vous, j'ai eu les réponses à mes questions." Elle referme la porte. 
Oswald est ému, bien qu'il essaie de le cacher. Il avait le sentiment d'accomplir son devoir correctement. Le lendemain, l'atmosphÚre dans la salle à manger est froide et sans bruits, encore chamboulé des révélations d'hier soir. 
"Bon, s'il vous plaĂźt, on ne va pas se faire la tĂȘte pour ça." Dit Hilda en brisant le silence.
"Facile Ă  dire
 je suis juste déçu." RĂ©pond Fio.
"Ok, j'aurai peut-ĂȘtre dĂ» te le dire avant, dĂšs mon arrivĂ©e, que Linda Ă©tait ma sƓur, mais Oswald m'a demandĂ© de ne rien dire." 
"En faite, si je comprends, c'est la faute de Oswald, c'est ça ? Il nous a rien dit avant ! Et pourquoi ?" Demande Fio. 
"Je l'ignore, mais je suis sûre que ce n'était pas son intention, mais le plus important c'est que tout est dit, et que j'ai pu enfin découvrir les réponses à mes questions." 
"Fio, Linda, ne vous faites pas la tĂȘte pour ça, aprĂšs tout, on est une famille, non ?" Dit Cagney. 
"Linda
 je suis dĂ©solĂ© si j'ai Ă©tĂ© insistant envers toi, particuliĂšrement cette nuit-lĂ ." 
"Je ne t'en veux pas, je suis au contraire contente que tu sois mon neveu, j'aurai peut-ĂȘtre prĂ©fĂ©rĂ©e que tu sois quelqu'un d'autre que un membre de la famille pour t'aimer." Dit Linda, avec ironie. 
Fio lui sourit et se met Ă  rire.
"Hehe, oublions ça. Je serai toujours là pour toi, toujours unis." 
"Aaah, c'est tellement mieux quand tout est réglé." Rit Hilda. 
"Profitons de ces derniers jours ensemble." Dit Cagney en cùlinant tout le monde. 
Oswald les regarde derriĂšre la fenĂȘtre, et acquiesce un petit sourire, cela lui rappelle ce qu'il a perdu, il y a quelque temps.
"Ooh comme c'est mignon, une famille heureuse et unie, n'est-ce pas ce que tu aimerais récupérer ?" Dit une voix glacial et sourde. Oswald se fige et comprend qui lui parle, il presse le pas pour se cacher, à l'abri des regards. 
"Que me voulez-vous encore
 Vous m'avez fait dĂ©jĂ  assez souffrir comme ça." 
Une buée noir prend forme : c'était le diable en personne.
"Alors ? Toujours pas décidé à revoir ta famille ? Tu as réfléchi à ma proposition ?" Dit-il avec un petit rire. 
"Je ne donnerai pas mon Ăąme, je veux ĂȘtre avec ma femme et mon fils
" dit Oswald sĂšchement. 
Le diable tourne autour de lui, il cherche ses mots.
"Mmmh trĂšs bien, Ă©tant donnĂ© que tu ne veuilles pas donner ton Ăąme, peut-ĂȘtre que quelqu'un d'autre fera l'affaire." 
"Comment ça ?" 
"Je vois que tu as la famille Berg au grand complet." 
"OĂč voulez-vous en venir ?" 
"Je n'en ai pas finis avec cette famille, j'aurai les derniers des Berg."
"Mais que voulez-vous Ă  la fin ?" Dit Oswald en haussant la voix.
"Les sƓurs Berg feront l'affaire
 je les veux !"
"Non ! Je vous interdit de leur faire du mal ! Sinon
" dit Oswald en position de combat. Mais le diable lui attrape le bras.
"Ou bien quoi ? Pour faire honneur à ta reine adorée décédée ? Tu as peur de la décevoir ?" Dit le diable en souriant malicieusement. 
"Tu avais beaucoup d'admiration pour elle, voir mĂȘme des sentiments, n'est-ce pas ? C'est vrai que c'Ă©tait une jolie femme."
"Taisez-vous !! J'Ă©tais plus qu'un simple conseiller pour elle ! J'Ă©tais son ami le plus cher ! De mĂȘme pour son Ă©poux !"
"Pffff pathĂ©tique
 Mais cela n'est pas important, je te propose un deal : livre moi les sƓurs Berg et je te rend ta famille." 
Oswald ferme les yeux, frustré. 
"Jamais." 
"Oh, quel dommage, dire qu'ils avaient hĂąte de te revoir." Dit le diable en faisant apparaĂźtre une boule de cristal, Ă  l'intĂ©rieur, la femme et le fils d'Oswald appellent au secours. Un sentiment de peur et de colĂšre fait bouillir le cƓur de Oswald. 
"Ils sont en bonne santé et bien traités." 
Et il fait disparaitre la boule de cristal en mille morceaux. 
"Toujours pas convaincu ? Si tu refuses toujours, ils disparaßtront comme cette boule de cristal, pouf !" 
"Vous ĂȘtes un monstre
" 
"Tu choisis, les sƓurs Berg, ou ta famille. Et puis qu'est-ce que tu as à perdre ? Ta chùre reine n'est plus de ce monde, elle ne te jugera pas, hehe." 
Oswald serre les poings, confronté au pire choix de sa vie. 
"Livre moi les sƓurs Berg, en Ă©change ta famille sera saine et sauve, et vous serez rĂ©unis
" rĂ©pĂšte le diable d'une voix sombre et menaçante. 
Il n'a pas le choix.
"D'accord
 je
 je vous les donnerai
" dit-il avec dégoût.
"TrĂšs bien, demain Ă  minuit, sur la place royale, tu seras lĂ , avec elles, averti ou non."
"La place royale ? Mais
 tout le monde vous verra !" 
"Et alors ? tout le monde sera au courant que tu es un traĂźtre, et que tu as rĂ©vĂ©lĂ© toi-mĂȘme par erreur, l'endroit oĂč le peuple de la montagne vivait, hahaha !" Dit le diable en se moquant de lui, et dans un ricanement, il disparaĂźt dans le sol, en fumĂ©e. 
Oswald tombe sur ses genoux, le visage dans ses mains, ne pouvant croire ce qu'il vient de faire. Il n'a pas le choix, il doit se présenter avec Hilda et Linda sur la place royale, demain à minuit. Va-t-il vraiment le faire ?
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To be continued ~
(colo drawing @yonnichan-art )
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fillesmissiles · 6 years ago
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Clowne et des poussiĂšres - Annab
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Je suis clowne. Est-ce par dĂ©faut? Est-ce parce que j'ai Ă©chouĂ© Ă  ĂȘtre autre chose? Par capitulation? Suis-je une incapable heureuse?
Dans l'imaginaire collectif, le clown est essentiellement triste. S'il se démÚne, c'est pour créer des diversions. Enserré dans la camisole du cliché, du premier degré et des steppettes à deux piastres, on éprouve aisément de la pitié pour lui, comme une flaque d'eau sur la chaussée.
Mais la flaque d'eau Ă©moustille, avive les sens et Ă©carquille le possible. Elle crĂ©e une sorte de ravissement inversĂ©, parfois invitant jusqu'Ă  l'explosion. On retrouve le mĂȘme phĂ©nomĂšne chez les clowns. Le sentiment de pitiĂ© touche sans doute Ă  la nĂ©cessitĂ© d'un Ă©vĂ©nement inouĂŻ. Il y a lĂ  un appel.
Pareil à un exercice d'incendie qui survient, un jour de ciel bleu pétant à la petite école, les clowns ont la faculté de ravir. De varger dans l'obtus des attentes.
La clowne, c'est l'enfant coupable et broussailleuse. Celle qui te tend une invitation : viens-t'en vite, saute sur ton bĂ©cycle, un Ă©vĂ©nement inouĂŻ s'amĂšne. L'enfant frĂ©tille comme un poisson de riviĂšre. Une minute plus tĂŽt, elle dĂ©clenchait l'alarme dans un angle mort du corridor, mais sans arriĂšre-pensĂ©e aucune, simplement parce que la couleur rouge de la poignĂ©e de mĂ©tal Ă©tait irrĂ©sistible. Il y a une fanfare de pompiers qui dĂ©barque et les nerfs du personnel de l'Ă©cole ont sorti leur gros attirail. C'est beau Ă  en baver, Ă  s'en rouler par terre, c'est la grosse rĂ©colte du rire Ă©carlate. Comme le dit mon amie Shally, les enfants sont des clowns naturels – les uns comme les autres, d'une gĂ©nĂ©rositĂ© sans pareille.
*
La clownerie relĂšve [...] d'un savoir-ĂȘtre-dĂ©fait, et ce savoir mĂȘme est un non-savoir, quelque chose comme un mystĂšre de l'accident, la foi en je ne sais quelle providence de la dĂ©convenue. [...] Le vrai clown n'est pas seulement non programmable, il est involontaire. Il advient Ă  soi en dĂ©pit de soi, comme l'existence elle-mĂȘme.
- Fabrice Hadjadj (Être clown en 99 leçons. Guide (pas trĂšs pratique), essai (ratĂ©), rĂ©cit (peu romanesque). Paris : La BibliothĂšque. 2017.)
Je suis clowne, mais je pourrais tout aussi bien dire: « je suis lunatique » ou « je viens de la planĂšte poĂ©sie ». D'autres appelleraient ça un trouble de l'attention, un dysfonctionnement social ou un pĂ©tage de plomb. Je me laisse entraĂźner par mes abstractions faramineuses, par ma poĂ©sie de clavicule-colĂšre et d'infime panache. Je pars en apprentie spĂ©lĂ©ologue dans mes grandes chamailles irrationnelles. Je me pitche dans la matiĂšre de mes scrupules et je mendie l'espoir Ă  mĂȘme le tremblement qui m'irrite.
Quand j’étais petite, je rĂȘvais de devenir danseuse, chanteuse, ou bien princesse... comme bien d'autres petites filles ordinaires, en fait. Mais j’étais toujours trop grande, trop bancale; trop ci ou pas assez ça. 
- Propos de Anna De Lirium, clowne (de scĂšne) autrichienne, recueilli lors d'une table-ronde au Festival de l'Auguste.
Je pense qu'on devient clown-e quand on tourne le dos Ă  nos ambitions. (Il serait plus juste de dire: les ambitions des autres et celles du siĂšcle, qu'on a intĂ©riorisĂ©es.) On vire clowne quand on commence Ă  puiser, Ă  mĂȘme nos maladresses, la promesse d’un jardin. Nos impuissances viennent alors s'aurĂ©oler d’un nez de caoutchouc rouge. On abdique, dĂ©clarant : « D’accord, oui, je suis une grande innocente. »
Un jour, j’ai arrĂȘtĂ© de chercher Ă  ĂȘtre belle. J’ai rĂ©appris Ă  grimacer, Ă  m’ensauvager. Je me suis autorisĂ©e Ă  pleuvoir, en quelque sorte, avec tout ce que je connaissais de la force dĂ©sarmante. Quoi que j'y fasse, ma cabane restera croche, habitĂ©e de coups de vent. Je m'applique Ă  jouer avec mes fissures comme on joue aux legos ou Ă  cache-cache. Je les assemble; je les prends par surprise. Je les affectionne, mĂȘme que parfois je les mange. (Car oui, c'est tout l'habitacle de l'Ăąme qui est comestible, y compris les parties ravagĂ©es.) Alors lĂ , on dirait que ça m’a sauvĂ©e. C'Ă©tait devenu plus simple d'ĂȘtre aimĂ©e.
Bien sĂ»r, il y a des jours oĂč le sens du drame me rattrape au galop. Je deviens monstrueuse tellement je peux stiquer. Chercher la cohĂ©rence. Une issue. Me gonfler de colĂšre parce que telle action que j'entreprends ne marche visiblement pas. Me braquer. Prendre mes dĂ©sirs Ă  la lettre. M'obstiner longtemps avec ma mĂšre qui parle Ă  l'intĂ©rieur de moi. M'en tenir Ă  la fonction principale d'un objet. Calculer ce qui manque, mĂ©ticuleusement. Sculpter le pourquoi du comment dans l'angle fier ma volontĂ©, tĂȘte dure.
J’oublie l’élĂ©gance du clown, son habiletĂ© Ă  l’échec. (Échouer avec Ă©lĂ©gance, voilĂ  le projet du clown selon Olivier-Hugues Terreault.)
Puis, j’y reviens. Gamine fantasque, dĂ©lire titanesque. Je ne cadre plus. De nouveau brusque, nerveuse (les mauvais jours) et vigoureuse (les meilleurs), fugitive lorsque ça devient trop laborieux, imprĂ©visible pour de bon. Mes dĂ©sirs sont obliques, la scĂšne fera feu de tout bois. Je n’officialise plus le territoire de ma douleur. De la fulgurance et du trouble laissĂ©s par la sensation de l'Ă©chec, je retiens un Ă©lan.
*
L'espace scénique rend possible une jouissance imprévisible qui transmet le goût de vivre.  Il suggÚre de jouer avec ses plaies comme avec des poÚmes fous furieux. La deuxiÚme phrase n'annule pas la premiÚre.
*
Je danse mes petites morts, toutes ces miettes qui autrement cherchent Ă  se battre. Il y a les manuscrits non publiĂ©s, les amoncellements de tendresse sous-utilisĂ©e et un sens de la panique omnipotent. Je danse dans la barboteuse. Absolument dĂ©sorientĂ©e, mais absolument honnĂȘte avec ça. Un jour, j'aimerais glisser mes diplĂŽmes dans une bouche d'Ă©gout. Je verrais, tiens, mon personnage Boucane rĂ©aliser ce tour de malice. Un acte poĂ©tique, comme les aime Alexandre Jodorowski.
Comme je l'Ă©crivais dans un poĂšme de boules Ă  mites : Ne m'apaisez plus, laissez frayer le monstre. Apprenez-moi Ă  pleurer devant vous. Je n'ai pas envie de terminer ce texte. Je suis clowne, j'aime la poussiĂšre de garnotte.
Texte et image: Annab  http://www.lanabclowne.com //  www.facebook.com/lanabclowne
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skamfrance · 6 years ago
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Nouvelle suggestion pour la chanson... j'aime trop ton boule de mec! J'aime quand tu shake ton booty mec!! Halala Ca fait 15 min que je rigole dessus.
Là, c’est trop.  - C.
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bluejevergade · 6 years ago
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Jour 25 : Shape Shifter
suite de Jour 11 : Were-creatures
Hiccup avait essayé de trouver une solution, de le convaincre que c'était une mauvaise idée. Mais Jack n'avait rien voulut écouter.
Il avait organisé une soirée chez eux.
Pas le genre de soirĂ©e avec tes copains autour d'une pizza et de quelques biĂšres. Non, le genre de soirĂ©e oĂč Hiccup et les autres devaient se transformer. Ça rendait Hiccup particuliĂšrement mal Ă  l'aise. D'une part parce qu'il ne s'Ă©tait transformĂ© qu'uniquement devant eux et ses parents, et pas devant quelqu'un d'autre. Et parce qu'il recommençait tout juste Ă  se racheter auprĂšs de Jack. MĂȘme si son petit copain jurait qu'il l'aimait toujours, Hiccup surprenait des fois Jack Ă  le regarder avec insistance. Ou avec un air sĂ©rieux, comme s'il n'arrivait pas Ă  croire qu'il existait. Et quand Hiccup le regardait, Jack dĂ©tournait le regard et faisait semblant de rien.
Visiblement, ça n'avait pas dérangé les autres de venir chez lui. Hiccup pouvait les comprendre, avoir un abri juste pour eux devenaient de plus en plus rares, alors la compréhension de Jack tombait à pique. Mais Hiccup avait tellement peur que ça dérape quelque part. Ou qu'aprÚs ce soir, Jack décide de ne plus lui parler et de sortir de sa vie. Il n'était pas sûr qu'il y survive.
Le soir venu, Hiccup accueillit ses amis chez lui, alors que Jack finissait de prĂ©parer des en-cas. Quand l'argentĂ© revint au salon, Astrid, Rupert, Vincent, Killian et Kia s'Ă©taient mĂ©tamorphosĂ©. Jack, qui s'Ă©tait prĂ©parĂ© mentalement pendant des semaines, faillit en lĂącher son plateau. Astrid Ă©tait couverte d'Ă©cailles bleues et jaunes, et autour de son visage dĂ©passaient des piques qui avaient l'air d'ĂȘtre en os. Des dents acĂ©rĂ©es dĂ©passaient de sa bouche et des griffes noires avaient remplacĂ© ses doigts. Rupert, avait l'air couvert de plaques rouges sur toutes les parties de son corps visible. Des cornes avaient poussĂ© sur sa tĂȘte et ses yeux aux prĂ©alables clairs Ă©taient devenus noirs. À certains endroits, des poils noirs sortaient de son vissage, lui donnant l'air d'un de ces philosophes asiatiques qui avait des sourcils extrĂȘmement longs et fournis. Vincent lui, Ă©tait la crĂ©ature faites en pierre qu'il avait aperçue Ă  l'entrepĂŽt. S'il avait toujours des poils blonds qui lui descendaient devant le regard, ses yeux n'avaient plus cette lueur animale qu'ils avaient la derniĂšre fois. Killian et Kia se ressemblaient mĂȘme transformer. Ils avaient tous les deux la peau devenue verte, comme si une couche de peau extrĂȘmement dure les recouvrait. L'un avait des dreadlocks blondes -probablement Killian- et l'autre avait une tresse blonde qui tombait sur le cĂŽtĂ© -certainement Kia- et tous les deux avaient l'air d'avoir Ă©tĂ© fusionnĂ© avec un crocodile transgĂ©nique.
Hiccup, qui était aussi transformé en créature noire, s'approcha de lui.
-Tu es sĂ»r que tu veux rester ? Lui murmura-t-il. Ce n'est pas forcĂ©ment une bonne idĂ©e

-Non
 Non, c'est bon, je ne m'attendais pas à ça, c'est tout.
Il reprit vite contenance et se força à sourire à Hiccup.
-Ça va aller.
La soirĂ©e fut un vĂ©ritable Ă©chec. Ils s'Ă©taient tous regardĂ©s dans le blanc des yeux pendant prĂšs d'une demi-heure, extrĂȘmement mal Ă  l'aise. Puis ils avaient mis la tĂ©lĂ©, et Jack avait fini par aller se coucher. Il avait Ă  peine embrassĂ© Hiccup et s'Ă©tait enfermĂ© dans la chambre.
-Il va bien ? Demanda Killian.
-Non, je crois
 Je crois qu'il va me larguer, soupira Hiccup.
-Mais c'est lui qui a organisé cette soirée, dit Vincent.
-Je sais, je pense
 Je pense qu'il n'acceptera pas ce qu'on est

-Tu va faire quoi, alors ? Demanda Rupert.
-Je n'en sais rien
 Soupira Hiccup en s'écroulant dans le canapé.
Dans la chambre, Jack avait tout entendu, et avait soupirĂ© Ă  son tour. Il avait pensĂ© que cette soirĂ©e serait une bonne idĂ©e sans rĂ©aliser qu'ils allaient vraiment se transformer. Il le savait, bien sĂ»r, mais il ne l'avait rĂ©alisĂ© que lorsqu'ils les avaient vus. Hiccup lui avait parlĂ© cent fois des autres, et il pensait qu'il s'y Ă©tait fait, mais quand il les avait vus, c'Ă©tait comme s'il Ă©tait de nouveau avec eux dans l'entrepĂŽt. Il n'avait rien dit Ă  Hiccup, mais il en avait fait des cauchemars. Pendant prĂšs d'une semaine, dĂšs qu'il fermait les yeux, il se revoyait lĂ -bas. Sauf que dans ses rĂȘves, Hiccup ne le sauvait pas. Il se roula en boule dans le lit et essaya de trouver le sommeil.
Il ne prit conscience qu'il s'Ă©tait endormis que lorsqu'il sentit une main griffue lui caresser la tĂȘte. Il se tendit, son cƓur s'arrĂȘtant de battre un instant et eut de plus en plus de mal Ă  respirer. Puis il entendit la voix d'Hiccup.
-J'arrive. Je veux juste

-Je comprends, fit la voix d'Astrid. On va se coucher, rejoint nous quand tu veux, d'accord ?
-Merci, Astrid.
Jack entendit la porte se refermer et Hiccup soupirer.
-Si tu savais Ă  quel point je t'aime, murmura Hiccup.
Jack décida de se redresser. Il alluma la lumiÚre avant de regarder son petit ami. Hiccup eut l'air pris au dépourvu puis souffla.
-Je ne voulais pas te réveiller.
-Ce n'est pas grave, fit Jack en baillant.
Jack s'assit correctement.
-Écoutes, pour ce soir, c'Ă©tait une mauvaise idĂ©e, dit Jack.
-Je sais. J'aurais dĂ» plus insister
 Si tu veux me quitter

-Hein ? Non !
Jack lui prit la main.
-Je n'ai pas envie de partir.
-Jack, la situation
 Notre malédiction
 Tu n'as pas signé pour.
-Je veux ĂȘtre avec toi, dit Jack. Alors je signe pour toutes les situations.
Hiccup souffla et sourit.
-C'est juste, continua Jack. Quand je vous regarde
 J'ai l'impression de me retrouver dans l'entrepît encore une fois.
-On ne te fera aucun mal, la derniĂšre fois c'Ă©tait

-Exceptionnel, je sais. Mais j'arrive pas à
 J'ai besoin de plus de temps, tu comprends ?
Hiccup hocha la tĂȘte.
-Tu veux
 Tu veux reprendre un appartement tout seul, ou

Jack secoua la tĂȘte.
-Non. Hiccup je t'aime toujours, mais
 J'ai besoin de temps pour accepter ça. Comprendre que les crĂ©atures qui sont dans mon salon ne vont pas me tuer. Je veux dire, je le sais. Mais je ne l'ai pas encore enregistrĂ©, tu comprends ?
-Je crois.
-Je n'ai pas envie de partir.
-Tu as peur de moi ?
Jack baissa les yeux et Hiccup soupira et dit d'une voix dépitée.
-Je te laisse dormir, alors

-Non, attends, dit Jack en lui attrapant la main.
Hiccup se tourna vers lui, étonné.
-Dors avec moi, ce soir.
-Jack, je ne pense pas que
 Je ne sais pas si tu arriveras à dormir.
-J'en sais rien moi non plus. Mais je ne te vois jamais sous cette forme, et si je veux m'habituer à ça, faudra bien commencer quelque part.
-Tu es sûr ?
-Non. Mais j'ai envie d'essayer.
Hiccup se leva alors, alla prĂ©venir Astrid qu'il dormirait avec Jack -et qu'il les rejoindrait peut-ĂȘtre si Jack avait trop peur de lui- et retourna dans la chambre. Il se glissa sous les couettes et se tourna vers Jack.
-Tu veux dormir comment ?
-D'habitude, j'aime bien quand tu me prends dans tes bras, mais

-Si je m'allonge, ça ira ?
-Je pense.
-Tu pourras te retourner, si ça devient trop, okay ?
Hiccup s'allongea et tout doucement, Jack se mit contre lui. PrĂ©cautionneusement, Hiccup l'enlaça et Jack posa la tĂȘte sur son torse.
-J'entends ton cƓur

Hiccup rigola doucement.
-Évidemment, j'ai toujours un cƓur.
Doucement, ils entrelacÚrent leurs doigts et plus vite qu'ils ne l'avaient imaginé, le sommeil les emporta.
Le lendemain, Jack se rĂ©veilla en premier. Il vit que la chambre Ă©tait baignĂ©e de lumiĂšre et Ă©claira parfaitement la forme maudite d'Hiccup. En le voyant endormis ainsi, Jack sentit sa tension redescendre. Hiccup Ă©tait positionnĂ© comme d'habitude, un bras au-dessus de sa tĂȘte, une jambe dans le vide et la bouche lĂ©gĂšrement entrouverte. Jack sourit en le regardant. Hiccup bougea sa tĂȘte rapidement et toucha la place de Jack. C'Ă©tait quelque chose qu'il faisait souvent. Quand Jack se redressait dans le lit, Hiccup le sentait et se rĂ©veillait, dĂ©rangĂ© par le poids sur le matelas qui bougeait. Cette fois-ci n'y fit pas exception. Il cligna des yeux en les ouvrants, ferma la bouche avant de se passer la main sur le visage et de bailler un coup. Il sourit doucement en voyant Jack :
-B'jour, murmura Hiccup, encore embrumé par les limbes du sommeil.
-Bonjour, sourit Jack.
Hiccup voulut lui caresser la joue, mais dÚs qu'il vit sa main noire, il se réveilla totalement et regarda sa main avant de regarder Jack, un peu effrayé.
-Ça va ? Tu n'as rien ? Tu n'as pas

-Relax, coupa Jack. Ça va.
Doucement, Jack se mit sur lui, une jambe de chaque cÎté de son bassin.
-Attends au moins que je me retransforme
 Marmonna Hiccup.
-Non.
Tendrement et en prenant toutes les précautions du monde à cause des canines qui dépassaient, Jack l'embrassa. Hiccup l'enlaça tout en prenant garde de ne pas le blesser. Lorsque le baiser prit fin, Jack se rallongea contre Hiccup. Ils restÚrent enlacer de longues minutes avant d'entendre du bruit. Dans le salon, les autres se réveillaient. Jack et Hiccup se levÚrent et allÚrent dans le salon. Jack embrassa Hiccup doucement et lui murmura qu'il allait faire du café avant de partir dans la cuisine. Hiccup rejoignit ses amis au salon.
Il s'installa sur le canapé, entre Astrid et Kia.
-Alors ? Demanda Vincent.
Hiccup soupira et sourit.
-Ça va.
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semena--mertvykh · 2 years ago
Text
OĂč notre hĂ©roĂŻne a un gros bĂ©guin
Samedi soir à boire des mojitos avec Valérie, à Savigny-sur-Orge, en pleine vague de froid.
Savigny, ses richesses architecturales, son rayonnement culturel.
On a trottiné dans la nuit et les néons laiteux jusqu'au seul bar un peu classe du coin, pour le plaisir de se répéter la vanne immortelle de Lolita : "Heureusement qu'il y a du brouillard, çà cache un peu les crétins qui vivent ici".
Je voulais lui raconter l'embrouille avec les boulets de la classe, qui me tombe sur le pied au moment oĂč j'en ai le moins besoin ; et puis finalement, on s'est retrouvĂ©es Ă  parler de Prof Sexy toute la soirĂ©e. Elle est heureuse en mĂ©nage et les fixettes de cĂ©libataires doivent lui rappeler des souvenirs.
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Le calcul que je traĂźnais dans les reins, depuis l'aprĂšs-midi, irradiait d'heure en d'heure, et elle m'a proposĂ© de rouler un spliff en sortant. Elle a insistĂ© pour qu'on le fume dans la voiture - "Thierry va me prendre la tĂȘte sinon" - alors on est restĂ©es devant son pavillon, dans sa petite rue transie, Ă  attendre que çà fasse effet et que je puisse reprendre la route. On voit bien que ce ne sont pas des pavillons riches qu'il y a dans sa rue, certains ressemblent mĂȘme plutĂŽt Ă  de petits immeubles mitoyens ; mais enfin, c'est dĂ©jĂ  quelque chose. Une jardiniĂšre sur la façade de devant, un jardinet-couloir derriĂšre : le dĂ©but de l'accession Ă  la propriĂ©tĂ©. On dĂ©glutissait, chaque fois qu'on tirait sur le cĂŽne, parce qu'elle l'avait bien chargĂ©, et on soufflait la fumĂ©e par les vitres entrouvertes.
On essayait d'imaginer avec quel genre de fille Sexy Ă©tait maquĂ©. Val le voyait avec une bourge toute refaite de partout, le genre "Grande connasse, blonde en carton, les nichons sous le menton et le chihuahua dans les bras, genre le clĂ©bard il pose jamais les pattes par terre". J'ai dit que je le voyais bien cernĂ© par des tas de doctorantes jeunes et sexy qui se battaient Ă  coup de tablettes, en mode Matrix, pour obtenir une audience avec lui. Je sais pas si c'est les mojitos ou le THC, mais visualiser la scĂšne nous a bien fait marrer. On a convenu ensuite que la rĂ©alitĂ© devait ĂȘtre un mix des deux.
AprÚs, on a essayé de se mettre d'accord sur la chanson à lui envoyer pour lui faire comprendre mes intentions - des chansons de Q, évidemment. Les grandes idées humaines ne naissent jamais aprÚs un verre de jus d'orange. Elle voulait que je lui donne son mail pour lui envoyer le clip de Fatal Bazooka
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Je lui ai dit que c'était un message subtil mais que, si elle voulait coller à ma réalité, il valait mieux lui envoyer les paroles de Hey Lover, de LL Cool J.
Elle m'a encore proposĂ© de dormir chez eux, mais je savais que j'allais ĂȘtre rĂ©veillĂ©e Ă  7h par leur bouledogue - rebaptisĂ© le Chien Le Plus Con De La PlanĂšte depuis qu'il avait essayĂ© de s'accoupler avec un kilo de pommes de terre en filet ; et encore aprĂšs, Ă  7h30, par Enzo, leur fils de cinq ans. Je n'avais pas envie que : "Vas-y casse-toi le chien" sois la premiĂšre phrase qui sorte de ma bouche un dimanche matin. Je ne sais pas pourquoi tout ce qui est en Ă©tat de marche, Ă  7h, dans cette maison, n'a rien de mieux Ă  faire que de venir Ă©taler ses jouets gluants sur mon oreiller.
En rentrant, j'ai reçu le sms de Valérie qui me demandait si j'avais croisé des flics sur la route. Je lui ai écrit que tout était ok, que je gardais mon permis. Sa réponse m'a collé le sourire d'une oreille à l'autre :
"NEVER EVEN THOUGHT. MURRAY HEAD !!! "
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larecreative · 6 years ago
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On se rend sur Spotify pour Ă©couter la playlist
GeneviĂšve Dussault
The Whole Universe Wants to Be Touched - Nils Frahm
20 mars 2018 - Spectacle de Nils Frahm au Palais Montcalm à Québec
Je voyais pour la deuxiĂšme fois ce pianiste allemand qui, au delĂ  d’ĂȘtre un gĂ©nie de son art, est un humain qui exprime le grandiose et communique dans un langage universel avec sa musique. Enceinte de GaĂ«l de 5 mois, je vivais ce moment d’une maniĂšre trĂšs intense: je visualisais mon accouchement!
À la fin du spectacle, j’ai eu le grand bonheur de serrer ce pianiste si fort dans mes bras et de lui expliquer que je donnerais la vie sur son album. Que “ All Melody” n’était pas seulement une oeuvre incroyable, mais humaine. Surtout humaine. En passant par des moments de douceur et d’intensitĂ©, cette musique reprĂ©sente bien l’image que je me faisais de l’arrivĂ© de mon fils dans la lumiĂšre Ă©blouissante de ce monde. Nils a d’ailleurs dĂ©dicacĂ© le vinyle Ă  GaĂ«l.
4 juin 2018 - DerniĂšre Ă©chographie
Moment ou j’apprends que tu n’as plus la tĂȘte en bas et mais que tu te prĂ©sentes dĂ©sormais en siĂšge dĂ©complĂ©tĂ© par les fesses. PossibilitĂ© de cĂ©sarienne. Je n’avais pas envisagĂ© cette possibilitĂ©.
20 juin 2018 - Échographie supplĂ©mentaire 
C’est confirmĂ©. Je t’accueillerai par cĂ©sarienne. Tu arriveras dans ce monde par la grande porte. Avec pleins d’acteurs et de spectateurs pour t’accueillir. Tu es comme ton papa. Tu fais de l’escalade dans mon ventre et tu cherches les sommets. Tu veux faire les choses diffĂ©remment. J’accepte avec beaucoup de paix la maniĂšre dont tu choisis d’arriver parmi nous et je m’ajuste. Je choisirai 6 chansons au lieu de 200.
10 juillet 2018 - Naissance de Gaël
J’ai convaincu tout le bloc opĂ©ratoire d’amener mon petit haut-parleur pour pouvoir t’accueillir avec un fond musical symbolique: Nils Frahm, Patrick Watson , Agnes Obel, Olafur Arnald, Rhye, Grizzly Bear, Johann Johannson, Dustin O’Halloren,  La chanson sur laquelle tu as fait ton entrĂ©e parmi nous est majestueuse. Sur des voix qui arrĂȘtent le temps pour immobiliser l’essentiel. Le graver Ă  tout jamais dans l’éternel. Merci Nils Frahm. La magie a opĂ©rĂ©. Et le vinyle dĂ©dicacĂ© Ă  GaĂ«l avec cette chanson demeurera un souvenir prĂ©cieux.
Marie-Joëlle Gagné
Outsiders - Jean-Michel Blais
Ma chanson de l’annĂ©e, je l’ai choisie en fonction des Ă©motions que j’ai vĂ©cues lors de sa premiĂšre Ă©coute; et toutes les Ă©coutes suivantes. La fois la plus marquante; c’est lorsque que je jouais avec ma fille de 15 mois dans le salon; elle s’est levĂ©e vers le haut parleur et elle souriait. Moi aussi; mais avec les yeux un peu humides.
Marie-Pier Favreau
À la claire fontaine
Ma grand-maman est dĂ©cĂ©dĂ©e il y a 2 jours. On s'y attendait. Elle avait 98 ans. Elle est partie en tenant la main de ma mĂšre, dans la paix et sans douleur. J'aurais envie de te dire que ma chanson de l'annĂ©e est À la claire Fontaine. Une berceuse qu'elle me chantait lorsque j'Ă©tais enfant et que je chante Ă  mon tour Ă  mon fils. ❀ Sinon j'irai avec Ton Ă©quilibre de SalomĂ© Leclerc. Une chanson qui provient de l'album que j'ai le plus Ă©coutĂ© cet album.
Sarah Normandin
Zombie - Ghostly kisses
Un classique si bien repris. Une chanson toute en douceur comme je les aime.
Judith Paré
Forteresse - Jean-Michel Blais
La naissance d’Élisabeth m’a fait Ă©coutĂ© la musique autrement, m’a fait dĂ©couvrir un registre que je n’avais jamais explorĂ©. Stephan Moccio (Porcelain), Alexandra StrĂ©liski (Ellipse) pour ne nommer que ceux-lĂ .
Forteresse de Jean-Michel Blais me rappelle un doux matin, le rĂ©veil, la naissance d’Éli.
Geoffroy Dussault
Je te laisserai des mots - Patrick Watson
InÚs à donné naissance à Paul le 20 mai 2018 accordant ses respirations et ses poussées à la beauté et l'intensité du moment. Notre boule de poil a été accueilli par la mélodie et l'amour.
Coralie Desroches
when the party’s over - Billie Eilish
Mon choix n'est pas seulement basĂ© sur la chanson elle mĂȘme, bien qu'elle soit d'une beautĂ© perturbante, mais aussi sur l'incroyable artiste qu'est Billie Eilish. Tant pour sa voix enchanteresse que pour sa façon d'ĂȘtre si admirable et diffĂ©rente. Cette artiste Ă  l'Ă©norme potentiel est une inspiration!
Sophie Rousseau-Loiselle
You’re the One That I Want - Lo-Fang
J'aurais pu nommer toutes les chansons de la playlist que tu as faite pour l'arrivĂ©e de notre belle Élisabeth, mais je te dirais que le titre de celle-ci rĂ©sume assez bien mon Ă©motion face Ă  ma fille. Celle qu'on voulait, celle qui est parfaite pour nous ! 2018 a changĂ© nos vies Ă  jamais et pour le mieux !
Alex DeschĂȘnes
Ending - Isak Danielson
Cette chanson lĂ  me transperce. J'ai les larmes aux yeux Ă  chaque lecture mais plus particuliĂšrement, elle me rappelle que j'ai le droit d'ĂȘtre triste, fĂąchĂ©, amoureux, distrait, lĂąche et surtout moi. Je sens que cette chanson te parlera beaucoup, elle est belle. J'ai aussi l'impression que ce ne sont pas des paroles qu'on entend sur la musique, mais des notes de plus Ă  cette belle symphonie.
Eric Wagner
By the river - Stu Larsen
DĂšs la premiĂšre Ă©coute, je me suis senti emportĂ©, comme le courant d'une riviĂšre. À l'Ă©coute de cette piĂšce, une lĂ©gĂšretĂ© s'empare de moi... J'adore!
Marie-Michelle Dugal
Flume - Bon Iver
Le 7 aoĂ»t dernier en fin de journĂ©e, mon amoureux et moi quittions la maison Ă  deux, envahis de la grande excitation d'y revenir Ă  trois. J'avais, dans les semaines prĂ©cĂ©dentes, pris le temps et le grand soin, tout en douceur, de prĂ©parer la playlist, qui nous accompagnera, dans ce prĂ©cieux moment ou je donnerai la vie. Une banque de musique, d'une durĂ©e d'un peu plus de quatre heures, regroupant plusieurs thĂšmes; des tounes qui me rappellent ma mĂšre dĂ©cĂ©dĂ©e, des tounes qui nous mettent de bonne humeur, d'autres qui me calme, ou qui me rappelle de forts souvenirs, ou d'autres, simplement Ă©coutĂ© en boucle, Ă  certaines pĂ©riodes de ma vie, sans raison prĂ©cise, juste parce qu'elles me faisaient vibrer. Cet accouchement dĂ©clenchĂ© fut finalement trĂšs long, donc la playlist a jouĂ©, disons plus d'une fois. Nous Ă©tions Ă©videmment bien curieux de savoir, laquelle de ces chansons viendrait immortaliser ce moment, celle que TĂ©o choisirait pour faire sa grande apparition. Ce moment magique aura finalement lieu le 9 AoĂ»t au petit matin, sur FLUME de BON IVER. Ceux qui en connaissent les paroles comprendront que ça aurait Ă©tĂ© difficile de faire mieux. Bien au delĂ  d'ĂȘtre la piĂšce de l'annĂ©e, elle se classe dĂ©sormais dans le palmarĂšs des piĂšces d'une vie !
Only love is all maroon
Gluey feathers on a flume
Sky is womb and she's the moon
Karina Duguay- Gagné
Tabarly - Yann Tiersen
Mon hymne Ă  la vie
GeneviĂšve Lalande
Le déserteur de fort Alamo - Dumas
J'aime Dumas, l'artiste, profondĂ©ment, il m'amĂšne ailleurs et j'adore la mĂ©lodie de cette chanson.  Il vient me chercher, il me transporte avec lui et dĂšs que la chanson commence, le temps s'arrĂȘte

Marylin Lacroix
Trop d’amour - Marjo
Cette chanson signifie pour moi, plusieurs heures de route, de paysage et d'amour. AprĂšs m'ĂȘtre Ă©poumonĂ©e en 2017 avec Africa de Toto, Trop d'amour est ma nouvelle chanson no*1 a Ă©coutĂ©, le volume au maximum en chantant Ă  tue-tĂȘte.
Cette année, cette chanson a créé des amitiés, des amours, soigné des deuils, brisé plusieurs cordes vocales, mais a surtout ensoleillé plusieurs heures de routes.
Guillaume Fafard
Beyond - Leon Bridges
L’arrivĂ© de bĂ©bĂ© Louis modifie notre vie social; le retour des soupers entre amis Ă  la maison ou des brunchs  BYOB ( bring your own baby) est impossible sans musique. Amis, Bouffe, Musique, Rires; Bonheur!
PS: «Will she have my kids?» oui, c’est toi ça Sarah ;P
Enrico Bouchard
Mes mains blanches - Philippe Brach
Ma chanson, mes mains blanches de Brach, reprise de Bill Whiters “Grandma’s Hands”. Tu sais que j’ai accompagnĂ© Philippe au Drums sur cette toune en show !
Jipé Dalpé
Lazarus – David Bowie
J’aurai pu choisir plein d’autres tounes, mais j’y suis allĂ© avec Lazarus de Bowie (Album Blackstar). Pourquoi?  Parce que je n’ai toujours pas fait mon deuil de cet artiste parti trop vite, qui Ă©tait pour moi et une grande idole et une inspiration.  MĂȘme s’il nous a quittĂ©, sa musique elle ne nous quittera jamais!  
Yves Lefrançois
Despite Repeated Warnings – Paul McCartney
2018-Quelle annĂ©e « poche »! Elle fut marquĂ©e par les dĂ©parts d’ĂȘtres chers : mon pĂšre et mon grand compagnon de pĂȘche. Pas beaucoup mieux sur le plan politique. C’est peut-ĂȘtre une vision d’esprit de « boomer », me direz-vous , mais j’ai la vague impression que nous ferons encore du surplace au cours des quatre prochaines annĂ©es.
Heureusement que la scĂšne musicale dĂ©borde de talent. Jeunes ou vieux, les musiciens ont encore une fois rĂ©ussi Ă  nous faire rĂȘver. Voici donc briĂšvement et trĂšs humblement prĂ©sentĂ©es mes sĂ©lections 2018 :
CĂŽtĂ© quĂ©bĂ©cois : Richard SĂ©guin : Retour Ă  Walden,  un essai musical un peu dĂ©routant qui nous plonge au coeur de l’oeuvre d’un grand Ă©crivain amĂ©ricain.  David Portelance : Un abri contre le vent, un album calme et serein.
CĂŽtĂ© Blues : Buddy Guy : The Blues is alive and well, un retour fracassant d’une lĂ©gende du Blues pesant.
CÎté musique progressive : Lunatic soul : Under the fragmented sky, une performance qui montre encore une fois le talent immense du bassiste polonais Mariusz Duda (qui est aussi leader du groupe Riverside).
Enfin cotĂ© Pop : Paul McCartney : Egypt station, bien que je sois pas inconditionnel de l’album j’en retiens une toune qui m’a carrĂ©ment jetĂ©e au parterre- Despite Repeated Warnings
Mes deux tounes marquantes sont : https://www.youtube.com/watch?v=ijMiYLiai6Y https://www.youtube.com/watch?v=5vDVZNOFMEM
Au plaisir de vous lire et d’entendre vos choix.
Éric Pilote
Peace trail - Neil Young
Encore plusieurs bonnes choses cette année, mais j'y vais encore avec l'un de mes préférés en la personne de Mononcle Neil Young. Peace Trail est tiré de la trame sonore du film Paradox. Film ben moyen (29% sur Rotten Tomatoes), mais de la superbe musique à l'intérieur. Accompagné du groupe Promise of Real (qu'on a vu au FEQ cet été et dans A Star is Born), ça s'écoute en char les vitres grandes ouvertes en route sur un no-where.
Carine CÎté-Germain
Arnaq - Elisapie
Parce qu'elle me ramĂšne vers les paysages immenses et exotiques du Nord. Mais surtout parce qu'elle m'a accompagnĂ©e dans un grand cheminement personnel vers l’accueil de mon deuxiĂšme enfant... un parcours plus sinueux et riche que je m'imaginais.
Sophie Laforest
Arnaq - Elisapie
Tirée de l'album The Ballad of the Runaway Girl
Cette femme m'inspire; son charisme me saisit. Arnaq signifie « femme » en inuktitut. Mais jusqu'à présent, je n'ai pas cherché à traduire les paroles de cette chanson. Ce qui en fait, pour moi, une chanson d'instinct, d'impulsion, de moment présent.
Le refrain me donne l'impression de prendre de grandes respirations pour ensuite relĂącher le trop-plein.
Une chanson qui me rend plus forte et plus confiante, une sorte d'empowerment! L'album The Ballad of the Runaway Girl fait partie de mes albums préférés de 2018, je vous le recommande fortement.
Guylaine Dussault
Jungle - Tash Sultana
Une artiste inspirante qui mĂ©rite d'ĂȘtre vu en spectacle, une artiste qui s'investit dans les rues. Une artiste inspirante et forte, une femme qui est parvenue Ă  se sortir de l'univers de la drogue et canaliser son Ă©nergie pour en faire de l'art.
Katia Couture
Choukran - Alecka
Pas une chanson de l'année 2018 mais une chanson que j'aime beaucoup et qui parle d'un sujet d'actualité: l'ouverture d'esprit.
Corinne Barat
Wolves don’t lives by the rule - Elisapie (feat. Joe Grass)
Je ne sais pas si c’est ma toune de l’annĂ©e mais c’est assurĂ©ment mon vers d’oreille de l’annĂ©e! Cette mĂ©lodie me trotte dans la tĂȘte pendant des heures aprĂšs l’avoir Ă©coutĂ©e! Mais d’une maniĂšre fort agrĂ©able! En plus le propos s’applique bien Ă  ce qu’on vit collectivement en ce moment! Et l’album au complet The Ballad of the Runaway Girl est excellent!
Philippe Desroches
Clap your hands - Whilk & Misky
En cette annĂ©e de bonheur, de joie d’accueillir notre petit trĂ©sor GaĂ«l, cette chanson reprĂ©sente bien mes sentiments par son rythme envoĂ»tant qui invite Ă  la danse. Laissez votre corps rĂ©pondre Ă  l’appel de cette musique joyeuse et entrainante.
GeneviĂšve Cantin
Deadly Valentine - Charlotte Gainsbourg
Pour les amours parallĂšles qui nous habitent.
Dominique Paradis
A real hero – College & Electric youth
Le village est encore endormi ou commence doucement Ă  s’éveiller... On part tĂŽt pour atteindre le bout de la route. Avec notre cafĂ© dans un thermos, on s’élance sur le chemin du « nowhere », les skis bien attachĂ©s sur le toit de la voiture. Nous sommes Ă©blouis par l’horizon blanc de la toundra, les quelques sapins givrĂ©s, les multiples nuances de lumiĂšres, les lames de neige qui traversent la route, le chemin qui se perd parfois dans l’infini blanc. On se prend la main, complices dans cette milliĂšme sortie de ski. Cette chanson joue et on se sent chanceux. 

Nous avons explorĂ© un nouveau bout de territoire. Les ptarmigans sont venus nous saluer. Nous avons fait nombreuses montĂ©es et descentes dans les collines des plateaux. Nous avons traversĂ© des petits lacs gelĂ©s et glissĂ© sur les caps rocheux recouverts de neige. Les joues gelĂ©es, le souffle grand ouvert et profond, nous nous sommes rendus jusqu’à la riviĂšre Koksoak, se jetant dans l'Ungava. Nous avons pris le temps d’admirer des minis icebergs flotter sur cette rare eau toujours vive.
... Cette chanson aura Ă©tĂ© en trame de moments prĂ©cieux. À travers l’intensitĂ© de notre quotidien, elle aura Ă©voquĂ© pour moi l’espoir, une lĂ©gĂšretĂ©, la beautĂ© de tous ces « real human being », de ces « real heros », que je rencontre ou cĂŽtoie chaque jour dans la communautĂ©. Ces petits ou ces grands « real heros », rois de l'authenticitĂ© et de la force... Sur cet air qui joue dans la voiture, je me sens ancrĂ©e dans ce que j’aime profondĂ©ment, alors qu’on continue notre route pour rentrer au village
 ... Les nuances de lumiĂšre blanche continuent de nous Ă©blouir...
« Back against the wall and odds, With the strength of a will and a cause Your pursuits are called outstanding You’re emotionally complex Against the grain of dystopic claims Not the thoughts your actions entertain And, you have proved to be A real human being And, a real hero”
Manuel Desroches
1-800-273-8255  - Logic (feat. Alessia Cara & Khalid)
J’ai choisi cette chanson car le vidĂ©o m’a beaucoup touchĂ©. Je trouve qu’il sensibilise Ă  propos de l’acceptation de l’orientation sexuelle de chaque humain, surtout de l’acceptation par les membres de la famille. Le suicide n’est pas l’option.
Martine Goulet
House in L.A. - Jungle
Yay! J’avais trĂšs hĂąte Ă  ce merveilleux moment, gracieusetĂ© de mon beau Pruno. Ça fait deux mois que je me demande bien c’est quoi ma chanson 2018. Beaucoup de choix cette annĂ©e, je pense avoir battu mon record d’écoutes. AprĂšs dĂ©libĂ©ration, je t’envoie 3 choix  et tu pourras en tirer celui qui semble mieux s’intĂ©grer.
Peach scone de Hobo Johnson. Spoken word trĂšs charmant. Je l’aime beaucoup lui, 24 ans avec un passĂ© pas facile, sa belle voix, belle humilitĂ©, beaucoup d’émotions. La chanson Jesus Christ me fait pleurer. Peach scone est sympathique et j’aime les histoires.
Moment de Jeremy Warmsley. Un doux morceau qui se laisse découvrir lentement. Un beau défi de placer un morceau de 8 minutes dans une playlist.
House In L.A. de Jungle. C’est toi qui m’a dit qu’il avait sorti un nouvel album, merci. Je l’aime tellement, surtout pour la 16-17e seconde, la 1m35s, et toutes ces belles petites montĂ©es.
Benjamin Robinson-Chouinard
SHE  –  The Blaze
Be loved
Éric Trahan
Faux avant-garde - Millimetrik
Cette année, impossible de passer à cÎté du dernier album de Millimetrik, Make it last forever. Un album plus joyeux; parfois ça fait du bien de sortir de la brume ! L'ajout de pistes de guitare sonne vraiment bien (Guillaume Chiasson de Ponctuation). Un bel exemple de ça, la piste Faux avant-garde. Un gros bravo à Pascal pour cet excellent album !
GeneviĂšve Fortier
Serotonin Rushes - Fujiya & Miyagi
J’ai choisi la chanson « Serotonin Rushes » parce que mon annĂ©e 2018 a Ă©tĂ© remplie de « rushes » de sĂ©rotonine (une des hormones du bonheur!) : nouvel emploi, nouvelles rencontres et nouvelles passions, l’annĂ©e 2018 a commencĂ© lentement, mais sĂ»rement, pour finir en force!
J’ai dĂ©couvert Fujiya & Miyagi au dĂ©but de 2018 et j’ai beaucoup Ă©coutĂ© l’album sur lequel figure « Serotonin Rushes ». Selon mon palmarĂšs 2018 Spotify, la chanson choisie figure dans mon top 5 des chansons les plus Ă©coutĂ©es cette annĂ©e.
Julien Cyr
Unfolding - Rival Consoles
Je vous présente la piÚce qui  m'a redonné le goût à la musique électronique, que j'avais abandonné depuis quelque temps! La piÚce Unfolding  qui ouvre l'album Persona m'a accompagnée autant au travail avec tous ces bouleversements que sur les longues routes et les paysages magnifiques de la Gaspésie. Entre l'introspection et l'étincelle pour aller un peu plus loin! je crois que j'aurais pu mettre tout l'album si s'était permis héhé!
Ibrahim Ozhan
All Melody - Nils Frahm
Cette annĂ©e fut une premiĂšre. Nils frahm. Le retour. J’ai eu le bonheur de le voir performer pour la premiĂšre fois Ă  Brighton. Pour la sortie de son album “all melody” Cet Ă©tĂ© il a rĂ©ussi Ă  nous faire plus ou moins danser au festival Primavera Ă  Barcelone ou il a enchaĂźnĂ© ses morceaux pendant une heure.
Et jamais deux sans trois. Un dernier concert Ă  Londres en dĂ©cembre pour clĂŽturer l’annĂ©e Nils Frahm. La boucle est bouclĂ©e. Un album formidable que Nils nous a fait dĂ©couvrir en live. Amoureux. Je choisis donc le titre Ă©ponyme. All melody. Le morceau rĂ©sume trĂšs bien l’album.
Emilia Kudaba
Looped - Kiasmos
Walking down St. Joseph... Driving along the coast... Dancing with my eyes closed

Claire Menanteau
Silence - Bank Myna
J'ai dĂ©couvert Bank Myna il y a 2 ans et demi, Ă  la suite d'une belle rencontre lors d'un magnifique concert de Sigur Ros, sur Lyon. Ils sont venus par la suite jouer prĂšs de chez moi, dans une soirĂ©e organisĂ©e par des amis. Lors de cette soirĂ©e, j'ai eu un gros coup de cƓur pour l'un des musiciens, mais amour non envisageable Ă  ce moment lĂ . J'ai continuĂ© mon chemin sans me poser de questions, puis j'ai recroisĂ© sa route cette annĂ©e quand ils sont revenus jouer dans le coin. Gros coup de coeur qui s’avĂ©rait rĂ©ciproque dĂšs le premier regard, et tout Ă  fait possible aujourd'hui. Bref, laisser faire la vie, se laisser porter

Samuel Mathieu
Untitled (Fyrsta) - Sigur Ros
J'ai choisi cette chanson car elle me fait penser à mon voyage en Scandinavie cet été. Aux paysages nordiques magnifiques, et à la simple et bonne humeur des Scandinaves, accompagné de l'énergie magique qui rayonne autour de ses pays. Bref, cette chanson me rappelle des bons souvenirs.
Fabien Husslein
We’re not done – Mogwai
J'ai choisi ce titre de Mogwai, parce que Mogwai ne m'a jamais déçu depuis presque 20 ans et 2018 non plus, en certains aspects ne m'a pas déçu ! C'est simple. Joyeuses fĂȘtes et portez-vous bien !
Pascal Asselin
Drive your car - L.A. Witch
Pour l'évasion, la naïveté,  l'inspiration de ce rock de roadtrip à travers ma musique électronique, pour l'avoir écouté tellement souvent lors de mes roadtrips cette année.
Virginie Gauthier
La vie commence ici - Marianne Trudel
La vie commence ici - Marianne Trudel
Ma dĂ©couverte de l'annĂ©e, une richesse de chez nous. La douceur, la technique, l'Ă©motion si bien incarnĂ© par ses doigts de fĂ©e. Je trouve que cette chanson est tellement bien orchestrĂ©, elle me donne le goĂ»t de jouer de la musique jusqu'Ă  la fin des temps. TrĂšs active sur la scĂšne Ă  MontrĂ©al. À voir et revoir absolument.
I know you - Esperanza Spalding
Une autre dĂ©couverte... Elle a composĂ© un album complet, from scratch, Ă©cris composĂ©  enregistrĂ©e en 3 jours Live sur Facebook. 7 777 copies ont Ă©tĂ© vendu (et j'en dĂ©tiens un) that's it. autrement c'est comme un secret bien gardĂ©, un Ă©lan crĂ©atif Ă©phĂ©mĂšre. Ça s'appelle Exposure. Une virtuose bassiste et chanteuse hors paire. Je suis en amour.
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lerotismedesmots · 3 years ago
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*Flashback*
DĂ©but avril 2021
Heure indéterminée
J'ai passĂ© les deux derniĂšres semaines Ă  penser Ă  toi Ă  chaque instant, Ă  me demander ce que je devais faire ou dire. Je ne sais plus trop. L'annĂ©e derniĂšre on n'a pas vraiment eu l'occasion de se connaĂźtre, je te trouvais un peu bizarre et j'aimais ça. Je te regardais au loin, ĂȘtre confiant, pleinement toi, sans complexe ni prise de tĂȘte. Je t'ai admirĂ©. Cette annĂ©e quelque chose m'a semblĂ© diffĂ©rent. Je ne voulais pas spĂ©cialement ĂȘtre ton amie au dĂ©but, mais par la suite je me suis dit: pourquoi pas? Je t'admirais dĂ©jĂ  et lĂ  je dĂ©couvrais que tu avais un sacrĂ© sens de l'humour, un peu trash mais j'aime beaucoup. Et puis il y avait quelque chose en plus. Je ne savais pas ce que c'Ă©tait au dĂ©but, je ne sais pas exactement ce que c'est maintenant non plus Ă  vrai dire. Mais j'ai ma petite idĂ©e. Parce qu'Ă  moins que ma santĂ© ne se dĂ©tĂ©riore sĂ©rieusement, le cƓur qui s'emballe, la boule au ventre, la chaleur au visage, ce ne sont que les symptĂŽmes d'une atttirance forte. Je ne comprenais pas vraiment ce qu'il m'arrivait. Comme je l'ai dĂ©jĂ  dit, je t'admirais, mais je savais bien que l'admiration avait des limites contrairement Ă  mes sentiments. Aucune limite au point que je fasse des choses complĂštement idiotes juste pour attirer ton attention ou pour en savoir plus sur toi. Pendant des mois j'ai fait cela sans trop comprendre pourquoi, surtout sans comprendre pourquoi ça tombait sur toi, pourquoi tu Ă©tais la personne dont je voulais connaĂźtre les moindres dĂ©tails. Je ne comprenais pas parce qu'on est diffĂ©rents et pas qu'un peu, Ă  tel point que je ne suis mĂȘme pas vraiment sĂ»re qu'on s'entende actuellement. Cependant je suis bien sĂ»re que tu me rends confuse et que ça m'Ă©nerve de ressentir autant de choses alors que tu te joues de moi.
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collectiffape · 4 years ago
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Feuilleton de l’étĂ© SEMAINE #4
Semaine du 26 juillet
J’ai fui le bleu des yeux d’Ida, d’un coup sa douceur m’a retournĂ© l’estomac et je n’avais plus faim, j’avais peur. J’avais peur de lui plaire, de sentir dans ses yeux ma propre valeur mon propre ego, je n’ai pas besoin de ça merci, priĂšre de ne pas me mettre sur un piĂ©destal, j’ai dĂ©jĂ  des failles narcissiques qu’il ne faudrait pas creuser. Ou bien j’ai eu peur de finir par la trouver trop belle sous le soleil, trop nonchalante avec sa clope Ă  la main au dessus des croissants, habituĂ©e Ă  payer le petit dĂ©jeuner Ă  ses amantes de la veille. Peur qu’elle ne remarque mon visage dĂ©fait. J’avais peur de sentir sous son regard l’envie de me revoir, alors j’aurais du lui dire, la prĂ©venir, lui agiter mon panneau « indisponible Ă©motionnellement » sous le nez. 
J’aurais dĂ» lui expliquer que quelque chose s’était posĂ© comme une ombre, que je l’avais senti dans le soleil qui se voilait, lorsque la lumiĂšre glisse vers le gris, que la peau devient vide et qu’il n’y a rien Ă  faire parce qu’on ne peut pas souffler sur un nuage. L’angoisse, avant de se rouler en boule dans mon ventre, avant grimpĂ© sur mon corps comme une plante.
J’ai remis en catastrophe mes vĂȘtements humides de pluie et j’ai dĂ©valĂ© les escaliers. Le bruits de mes pas en cavale semblait scander des petites phrases, « qu’est ce qui ne va pas chez toi, quelque chose ne marche pas, pourquoi je suis comme ça ». 
Je sens la fatigue qui pĂšse en couches mauves sous mes yeux et les Ă©motions remuer juste Ă  la surface du cƓur. Surtout ne pas dĂ©border. 
Qu’est ce que j’ai emportĂ© d’Ida sur moi ? Un reste d’odeur de coton ? Une douceur qui donne presque la nausĂ©e ? Qu’est ce qui ne partira pas avec l’eau de la douche ?
Floriane Gitenay
Les clĂ©s retentissent dans la coupelle de l’entrĂ©e, la porte claque. Ici, c’est chez moi. Enfin. La ville ne m’a pas engloutie finalement. Le tĂ©lĂ©phone rechargĂ© affiche les notifications qui s’enchaĂźnent, l’une en entraĂźne une autre, elles se remplacent et s’accumulent sur l’écran. BriĂšvement c’est ma mĂšre puis la banque, messages groupĂ©s, souvenirs d’enfance, mails newsletters spam, messages sur rĂ©pondeur, une promo Body’Minute Ă©pilez-vous pour plus de plaisir, des amis inquiets que j’ai laissĂ©s sans nouvelles. Toi, tes messages sont transparents. RĂ©pondre Ă  tous : Je vais bien, oubliez-moi. SatanĂ©e intelligence. Puis l’écran, Ă  nouveau, posĂ© sur la commode qui ne vibre plus, s’éteint. Laisse paraĂźtre mon reflet Ă  la surface.
Je passe devant la baie vitrĂ©e de l’appartement. Silhouette Ă©lancĂ©e, boucles rousses sur Ă©paules, mascara qui a coulĂ©, ma chair projetĂ©e sur la cime des arbres. Quelques oiseaux s’envolent.
Douche, ma peau nue. La tempĂ©rature augmente et j’ai chaud Ă  nouveau, ça fait vingt-quatre heures que je suis liquide. Il y a de la buĂ©e sur le miroir. Faudrait la fixer une bonne fois pour toute, cette buĂ©e ! ArrĂȘter les mirages, parce que c’est Ă©blouissant, parce qu’on a dĂ©jĂ  lu cette histoire quelque part. Accrocher un filtre poreux entre les corps que je touche et mes propres dĂ©sirs. Qu’ils ne se ressemblent plus. Ça ne suffit plus de vivre libre, j’aimerais que les autres aussi se libĂšrent. Toi, comme Ida. Comme elle sait faire Ida. En chantant. Ou quelque chose comme ça.
Sur la platine que tu as laissĂ©e dans le salon, je passe le disque d’Eunice Collins. At the hotel se rĂ©pand dans la piĂšce. Avec la fumĂ©e d’une clope. Je me fous des nuages.
Marie HL
J'ai un bleu sur le bras. Un bleu marron roussi sur le bras blanc, beige, moucheté depuis l'enfance, pas blanc vraiment, peau de peur du jour. 
J'appuie sur le bleu, dans le bras je sens. La douleur indolore qui rappelle seulement le coup, le bras a percuté, quoi, je ne sais plus. 
Bleu brun dĂ©doublĂ©, l'ombre portĂ©e turquoise. Qu'est-ce que tu t'es fait lĂ  ? Je sais pas. Je parle seule.  T'as mal, non. J'aime bien, je me sens comme Ă  la guerre. T'as mal. Non j'aimerais bien peut ĂȘtre mais non. J'aimerais. Eprouver le jour qui fait peur Ă  la peau. Le jour, oĂč le silence se dĂ©cortique comme une coque de noisette sous la dent. Sans douleur, l'Ă©caille.
L'arnica sent la maternelle.
Lili Nyssen
il y a plus longtemps que l'instant la nuit s'est marquée sur moi j'ai au-dessus de l'arcade gauche la cicatrice d'une branche que j'oublie souvent 
souvent je ne me vois pas je me touche ne me sens pas
parfois mĂȘme si je l'aime peur que mon corps s'Ă©chappe alors je tire je pince je tape je cours m'Ă©puise secoue me force Ă©carte mes paupiĂšres constate c'est toi oui c'est toi             c'est moi et pourtant le visage Ă©tranger quand le reste parti ailleurs
peut-ĂȘtre qu'il faut dormir et seule renouer
je n'enlÚve jamais la buée sur le miroir préfÚre quand elle s'estompe moins de traces l'eau dans l'air je m'hydrate comme ça
Juliette Buffard
Peignoir de coton blanc serrĂ© autour de la taille, la fumĂ©e docile entre mes lĂšvres. Il n’est pas midi. J’apprivoise le vide.
Le parquet a gardĂ© l’empreinte de mes pas aprĂšs la douche. Je frissonne dans l’air du couloir. Fixe la porte au fond. Il y a toujours ce moment qui m’arrĂȘte. Ce moment chaque fois dans l’air embuĂ©, dans les restes refroidis des vapeurs d’eau, ma main suspendue entre deux gestes. La poignĂ©e, mĂ©tal froid, qui m’appelle repousse. Il y a tout ce que je ne trouve pas de l’autre cĂŽtĂ©, tout ce qui ne m’attend plus.
Ton corps tiĂšde aprĂšs la douche ; nicher mon visage Ă  l’intĂ©rieur de ton bras, lĂ  oĂč la peau est fine. Sentir l’engourdissement et se taire, s’emmener l’un et l’autre dans les draps, les baisers lents, les caresses lentes aussi. Et puis doucement les corps qui s’affaissent, points lumineux sous les paupiĂšres, doucement l’impression que rien n’a jamais eu d’autre place, qu’il n’y a jamais rien eu que ton cou contre ma tempe, tes doigts sous mes doigts, ton souffle en ruisseau dans mes cheveux. 
Je reste assise au bord du lit dĂ©fait, les odeurs sont plus froides aprĂšs la nuit d’absence.  La musique s’est Ă©teinte dans un soubresaut et il ne reste que le bruit caoutchouc de la platine. Je pourrais me lever et l’éteindre. Je fixe mes jambes. Les gouttes s’accrochent, froides, sur la peau qui hĂ©risse.
Le bruit continue comme une vague. Je tends le cou vers la fenĂȘtre. De chez toi je voyais la mer, ses rouleaux verts les jours d’orage. Par la fenĂȘtre, les toits penchĂ©s, cercles d’oiseaux sur ciel hĂ©sitant. Je laisse ma tĂȘte retomber dans les reliefs doux, les fibres avaler l’humiditĂ© des cheveux.
Manon Secq
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hideuse · 7 years ago
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Je te revois dans mon ancien appart, dans la rĂ©sidence universitaire juste Ă  cĂŽtĂ© de la fac, dans mon lit, Ă  ma fenĂȘtre, pendant l'Ă©tĂ© et les jours de pluie, en train de couler tes grosses douilles, en train de pleurer dans mes bras.
En soirĂ©e, en teuf, toujours un regard pour l'autre mĂȘme quand on est pas cĂŽtĂ© Ă  cĂŽtĂ©. Ton sourire, ton rire. Tes "allez lĂ ".
Nos engueulades, nos pleures, nos "je t'aime, excuse-moi", nos cĂąlins, nos mains l'une dans l'autre pendant que l'ont fait l'amour. Les chatouilles, les prouts sur le ventre.
À la coloc, dans notre pauvre canapĂ©-lit qui fait mal au dos, qui couine. Je suis en train de pleurer, j'attends la fin de ta garde Ă  vue, 3 jours qui en paressent des milliers. Partir au travail la boule au ventre, se cacher pour pleurer, essayer de pas craquer. Les autres qui me demandent comment ça va, ça va pas, t'es pas lĂ . Et tu reviens.
Notre appartement, pas le plus beau, pas le plus chaud, mais notre appartement. Ta chaleur contre ma peau la nuit. Mais tout ne va pas si bien, ça a un peu changé, c'est triste, il y a de la tension partout.
Et maintenant que je risque de te perdre, que je vais te perdre, je réalise, c'est certainement ma faute, je ne t'offre pas assez d'amour, je ne suis pas assez d'accord avec toi, je fais de la merde, mais c'est toi que j'aime.
J'ai besoin qu'encore une fois tu me pardonnes, que tu acceptes de m'offrir une autre chance.
J'invoque encore cette phrase, ta promesse, "tout faire pour rester ensemble, le plus longtemps possible". Je sais, c'est dégueulasse de faire ça, encore une fois avec tout ce que je t'ai fait subir, mais j'ai trop besoin de toi.
Dis-moi que ce n'est pas trop tard, que ton cƓur n'est pas dĂ©jĂ  pris par une autre. Je veux pouvoir dormir avec toi ce soir, et me rĂ©veiller avec toi demain, et ceci pour encore une Ă©ternitĂ©. Je t'en supplie aime-moi, sans toi je fais n'importe quoi, je ne sais plus oĂč poser les pieds.
Je veux ce sentiment d'avant, qu'on Ă©tait seul contre le monde. Que ce sera pour toujours.
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orellyepearl · 4 years ago
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Lily Dawson et les trois renards sauvages
Un conte de fées
par un écrivain aléatoire
Il Ă©tait une fois une fille mĂ©chante appelĂ©e Lily Dawson. Elle Ă©tait en route pour la voir Shane Rockatansky, lorsqu'elle a dĂ©cidĂ© de prendre un raccourci Ă  travers la forĂȘt de Wyre.
Il ne fallut pas longtemps pour que Lily se perde. Elle regarda autour d'elle, mais tout ce qu'elle pouvait voir, c'était des arbres. Nerveusement, elle chercha dans son sac son jouet préféré, Blankey, mais Blankey était introuvable! Lily commença à paniquer. Elle était sûre d'avoir emballé Blankey. Pour aggraver les choses, elle commençait à avoir faim.
De maniĂšre inattendue, elle a vu un renard sauvage vĂȘtu d'une veste violette disparaĂźtre dans les arbres.
"Tellement bizzare!" pensa Lily.
Faute de mieux faire, elle dĂ©cida de suivre le renard particuliĂšrement habillĂ©. Peut-ĂȘtre que cela pourrait lui indiquer le moyen de sortir de la forĂȘt.
Finalement, Lily atteignit une clairiÚre. Elle s'est retrouvée entourée de maisons fabriquées à partir de différentes sortes d'aliments. Il y avait une maison faite de choux-fleurs, une maison faite de caramels, une maison faite de frites et une maison faite de gùteaux.
Lily pouvait sentir son ventre gronder. Regarder les maisons n'a rien fait pour apaiser sa faim.
"Bonjour!" elle a appelé. "Y-a-t-il quelqu'un là-bas?"
Personne n'a répondu.
Lily regarda le toit de la maison la plus proche et se demanda s'il ne serait pas impoli de manger la cheminĂ©e de quelqu'un d'autre. De toute Ă©vidence, il serait impoli de manger toute une maison, mais peut-ĂȘtre serait-il considĂ©rĂ© comme acceptable de grignoter l'appareil Ă©trange ou de lĂ©cher l'Ă©trange robinetterie, en cas de besoin.
Un gloussement traversa l'air, faisant peur à Lily. Une sorciÚre a sauté dans l'espace devant les maisons. Elle portait une cage. Dans cette cage se trouvait Blankey!
«Blankey! cria Lily. Elle se tourna vers la sorciÚre. "C'est mon jouet!"
La sorciĂšre haussa simplement les Ă©paules.
"Rendez Blankey!" s'écria Lily.
"Pas sur ton ventre!" dit la sorciÚre.
«Au moins, laissez Blankey sortir de cette cage!
Avant qu'elle ne puisse répondre, trois renards sauvages se sont précipités d'un sentier de l'autre cÎté de la clairiÚre. Lily reconnut celui dans la veste violette qu'elle avait vu plus tÎt. La sorciÚre semblait le reconnaßtre aussi.
"Bonjour Big Fox," dit la sorciĂšre.
"Bonjour." Le renard remarqua Blankey. "Qui est-ce?"
"C'est Blankey," expliqua la sorciĂšre.
"Ooh! Blankey aurait l'air adorable dans ma maison. Donne-le-moi!" demanda le renard.
La sorciĂšre secoua la tĂȘte. "Blankey reste avec moi."
«Euh
 Excusez-moi » l'interrompit Lily. "Blankey vit avec moi! Et pas dans une cage!"
Big Fox l'a ignorée. "N'y a-t-il rien que vous échangeriez?" demanda-t-il à la sorciÚre.
La sorciĂšre rĂ©flĂ©chit un instant, puis dit: "J'aime ĂȘtre divertie. Je vais le laisser Ă  quiconque peut manger toute une porte d'entrĂ©e."
Big Fox a regardé la maison faite de gùteaux et a dit: "Pas de problÚme, je pourrais manger toute une maison faite de gùteaux si je le voulais."
"Ce n'est rien," dit le prochain renard. "Je pourrais manger deux maisons."
«Il n'y a pas besoin de se montrer», dit la sorciÚre. Mangez juste une porte d'entrée et je vous laisserai Blankey. "
Lily regarda, se sentant trÚs inquiÚte. Elle ne voulait pas que la sorciÚre donne Blankey à Big Fox. Elle ne pensait pas que Blankey aimerait vivre avec un renard sauvage, loin de sa maison et de tous ses autres jouets.
Les deux autres renards ont regardé Big Fox mettre son bavoir et sortir un couteau et une fourchette de sa poche.
"Je vais manger toute la maison", a déclaré Big Fox. "Juste vous regardez!"
Big Fox arracha un coin de la porte d'entrée de la maison en caramel. Il la déglutit en souriant, et revint pour en savoir plus.
   Et plus.
      Et plus.
Finalement, Big Fox a commencé à devenir plus gros - juste un peu plus grand au début. Mais aprÚs quelques fourchettes supplémentaires de caramels, il a grandi à la taille d'une grosse boule de neige - et il était tout aussi rond.
"Euh ... je ne me sens pas trop bien", a déclaré Big Fox.
Soudain, il a commencé à rouler. Il était devenu si rond qu'il ne pouvait plus s'équilibrer!
"Aider!" cria-t-il en dĂ©valant une pente dans la forĂȘt.
Big Fox n'a jamais fini de manger la porte d'entrée faite de caramels et Blankey est resté piégé dans la cage de la sorciÚre.
Le Fox moyen a intensifié et s'est approché de la maison faite de copeaux.
"Je vais manger toute la maison", a déclaré Average Fox. "Juste vous regardez!"
Le Fox moyen a arraché un coin de la porte d'entrée de la maison en copeaux. Elle l'a avalé en souriant, et est retournée pour en savoir plus.
   Et plus.
      Et plus.
AprÚs un certain temps, Average Fox a commencé à avoir l'air un peu mal à l'aise. Elle est devenue plus verte ...
   ... et plus écologique.
Un bûcheron entra dans la clairiÚre. "Que fait ce buisson ici?" Il a demandé.
"Je ne suis pas un buisson, je suis un renard!" dit Average Fox.
"Ça parle!" s'Ă©cria le bĂ»cheron. "Ces buissons parlants sont les pires. Je ferais mieux de les enlever avant que quelqu'un ne soit blessĂ©."
"Non attends!" s'écria Average Fox, tandis que le bûcheron la prenait dans ses bras. Mais le bûcheron ignora ses cris et emporta le renard sous son bras.
Le renard moyen n'a jamais fini de manger la porte d'entrée faite de chips et Blankey est resté piégé dans la cage de la sorciÚre.
Little Fox s'est levé et s'est approché de la maison faite de gùteaux.
«Je vais manger toute cette maison», dit Little Fox. "Juste vous regardez!"
Little Fox a arraché un coin de la porte d'entrée de la maison fait de gùteaux. Il la déglutit en souriant, et revint pour en savoir plus.
   Et plus.
      Et plus.
AprÚs cinq ou six assiettes, Little Fox a commencé à s'agiter mal à l'aise sur place.
Il a arrĂȘtĂ© de manger des gĂąteaux pendant un moment, puis a attrapĂ© une autre fourchette.
Mais avant qu'il puisse le manger, il y eut un rugissement tout-puissant. Un rot de fond plus fort qu'une fusée qui décollait, propulsa Little Fox dans le ciel.
«Aggghhhhhh! s'écria Little Fox. "J'ai peur de la hauteur ..."
Little Fox n'a jamais été revu.
Little Fox n'a jamais fini de manger la porte d'entrée faite de gùteaux et Blankey est resté piégé dans la cage de la sorciÚre.
"C'est ça," dit la sorciÚre. "Je gagne. Je garde Blankey."
"Pas si vite," dit Lily. "Il reste encore une porte d'entrée. La porte d'entrée de la maison en chou-fleur. Et je n'ai pas encore eu de tour.
"Je n'ai pas à vous donner un tour!" rit la sorciÚre. "Mon jeu. Mes rÚgles."
La voix du bĂ»cheron portait Ă  travers la forĂȘt. "Je pense que tu devrais lui donner une chance. C'est juste."
"TrÚs bien," dit la sorciÚre. "Mais tu as vu ce qui est arrivé aux renards. Elle ne durera pas longtemps."
«Je reviens tout de suite,» dit Lily.
"Quoi?" dit la sorciĂšre. "OĂč est ton sentiment d'impatience? Je pensais que tu voulais que Blankey revienne."
Lily ignora la sorciÚre et rassembla un gros tas de bùtons. Elle est revenue dans la clairiÚre et a allumé un petit feu de camp. Avec précaution, elle a cassé un morceau de la porte de la maison fait de choux-fleurs et l'a grillé au-dessus du feu. Une fois qu'il eut cuit et refroidi un peu, elle en prit une bouchée. Elle a rapidement dévoré la piÚce entiÚre.
Lily s'assit sur une bûche à proximité.
"Vous échouez!" gloussa la sorciÚre. "Vous étiez censé manger toute la porte."
"Je n'ai pas fini," expliqua Lily. "J'attends juste que ma nourriture diminue."
Lorsque la nourriture de Lily fut digérée, elle cassa un autre morceau de la porte fait de choux-fleurs. Une fois de plus, elle fit griller sa nourriture sur le feu et attendit qu'elle refroidisse un peu. Elle le mangea à un rythme tranquille puis attendit qu'il digÚre.
Finalement, aprÚs plusieurs séances, Lily se retrouva à la derniÚre piÚce de la porte faite de choux-fleurs. Soigneusement, elle l'a grillé et l'a laissé refroidir un peu. Elle a terminé son dernier cours. Lily avait mangé toute la porte d'entrée de la maison faite de choux-fleurs.
La sorciÚre tapa du pied avec colÚre. "Vous devez m'avoir trompé!" dit-elle. "Je ne récompense pas la triche !"
"Je ne pense pas!" dit une voix. C'était le bûcheron. Il retourna dans la clairiÚre, portant sa hache. "Cette petite fille a gagné juste et carré. Maintenant donnez Blankey ou je couperai votre manche à balai en deux."
La sorciÚre avait l'air horrifiée. Elle attrapa son manche à balai et le plaça derriÚre elle. Puis, soufflant, elle ouvrit la porte de la cage.
Lily se dĂ©pĂȘcha et attrapa Blankey, vĂ©rifiant que son jouet prĂ©fĂ©rĂ© allait bien. Heureusement, Blankey Ă©tait indemne.
Lily remercia le bûcheron, attrapa un souvenir rapide et se précipita pour rencontrer Shane. Il commençait à faire noir.
Quand Lily arriva chez Shane, elle passa ses bras autour d'elle.
"J'Ă©tais si inquiet!" s'Ă©cria Shane. "Vous ĂȘtes trĂšs en retard."
Tandis que Lily décrivait sa journée, elle pouvait dire que Shane ne la croyait pas. Alors elle a attrapé une serviette de sa poche.
"Qu'est-ce que c'est?" demanda Shane.
Lily déballa une poignée de porte faite de caramels. "Pudding!" dit-elle.
Shane est presque tombé de sa chaise.
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sloujba · 4 years ago
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Tumblr media
Je suis Ă  quatre-vingt-onze mille lieues sous la merde
J'ai mille eu' sous la semelle (ouais, ouais, ouais)
J'ai mĂȘme soucis en fin de semaine (en fin de semaine)
J'ai paire de couilles en cas de problĂšme
Le monde, je le vois de travers, je le monte (je le monte en l'air)
En l'air, en l'air jusqu'Ă  (jusqu'Ă )
Ce que ce putain de bonheur se montre (bah ouais)
Y'a pas de cinéma j'ai pas le temps, pas de temps à donner ou à perdre
Baba m'a dit faut du douze, faut scier l'canon pour la guerre
Et la guerre, et la guerre on l'a fait
On la refera, pourquoi donc Ă©piloguer? (Pourquoi donc Ă©piloguer?)
Pas de paix, pas de paix, pas de paix dans le contrat, la haine pour copiloter
Il s'agit de n'plus jouer au con (nan)
Dans l'regard paraĂźt qu'on y voit une Ăąme (ah, bon)
Chez moi on dit que au fond du trou (quoi?)
Jette un homme il ressort avec une arme
Pardonnez-moi, poussez-vous, lĂ -bas, vite fait, deux secondes
Parc'que sinon c'est ma bite dans votre cul qui vous flaire, qui vous sert de sonde
J'aime voir le ciel, j'aime ce silence alors ferme ta gueule (ta gueule)
J'perds pas le Nord, nan j'ai l'courage qui emmerde ma peur
La feuille est si belle, plus j'Ă©cris plus j'salis
Fleur de décibels, ma rage les contamine (les contamine)
Un million par mois (un million par mois)
Et lĂ  j'ai l'bon timing
Sous alcool, sous beuh (hum)
J'ai tout fait consciemment (oh ouais)
Le poids d'mes erreurs, découpé constamment (ouais)
Un regard, un mytho, un sourire
Et le cƓur qui n'veut plus se nourrir
Des minutes, des années sur la montre (montre)
Naïveté ou trahison sur un mot (ouais, ouais, ouais)
Igo la vie est moche donc on l'a maquillée avec des mensonges
Igo son Ăąme est moche, plus qu'Ă  la maquiller avec des mensonges
J'sais pas c'qu'il s'passe dans ma tĂȘte
Parfois, j'voudrais sauver la Terre
Parfois, j'voudrais la voir brûler
Ça va pas trop, j'roule un teh
Trop d'haine pour neuf mÚtres carré
Tristesse, faut pas calculer (pas calculer)
J'aime pas tes rĂȘves, cauchemars entassĂ©s
Le cƓur qui brĂ»le, sentiments glacĂ©s
On s'connaßt pas, j'aime pas ton passé
La mif' va bien, pas s'embarasser
Parfois peur de demain, peur de t'ĂŽter la vie
Parce qu'on a grandi, et ma haine aussi (haine)
Chérie t'as le boule qui bat, un peu de tendresse j'dis pas
Non car j'ai le cƓur qui bat aprùs quatre, cinq barres
J'sais pas si le bonheur va m'endurcir dur dans la merde
J'sais pas si son cƓur va me suffire, je rajoute la mer
J'regarde le ciel, j'attends l'orage
J'attends la nuit, j'attends mon cash
J'me vide dans le cul du superficiel
J'recharge mon arme, j'ai le cƓur qui saigne
Les sentiments, ta chatte éphémÚre
J'ai le cƓur qui bande devant billets verts
J'croise les mĂȘme cafards dans le mĂȘme bĂąt'
J'ai les mĂȘme plats pour les mĂȘmes pĂątes
Il y a moins de stress Ă  six du mat'
Et je veux plus jamais voir l'impasse
Je l'ai mise Ă  nu, elle m'a volĂ© mon cƓur
Confiance, confiance, plus de mal que de peur
Garde tout dedans, plus de larmes que de pleurs
Garde tout dedans, plus de larmes que de pleurs
J'ai pas le temps de te séduire, faut que j'retourne charbonner
J'ai pas le temps de te mentir, QLF abonné
Cette lumiĂšre va partir et mes rĂȘves en pĂątir
Cette lumiÚre va partir, l'obscurité m'attire
La maniÚre dont tu comptes en dit long sur ce que t'as brassé
La maniÚre dont tu pompes en dit long sur ce que t'as sucé
Tends pas ta main, on te tord ton Ăąme
Et le shit a bullé jusqu'au dernier gramme
J'suis pas net, pas net, sah
Pute de planĂšte, j'fais du sale
Je vois leurs regards me dire "Ă  l'aide"
Et plus j'monte, plus j'ai mal
J'suis pas net, pas net, sah
Pute de planĂšte, j'fais du sale
Je vois leurs regards me dire "Ă  l'aide"
Et plus j'monte, plus j'ai mal
#QLF #PNL
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