#j'ai l'impression d'être en vacances
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Je suis allé à la plage histoire de prendre l'air et le soleil j'ai vu des beaux mecs musclés et bien bronzés et puis y avait moi avec mon physique de patate sous Xanax mais c'était quand même rigolo
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Paralysée par l'angoisse, je suis incapable de faire autre chose que me réveiller, aller au travail, rentrer, me triturer la peau, attendre d'aller dormir, pas dormir. Le tout agrémenté d'innombrables clopes qui me donnent soit la nausée, soit un coup de barre, soit un dégoût de moi-même. J'aime pas le chemin que prend ma vie depuis assez longtemps pour que ça me soit douloureux d'y penser à chaque fois. Je sais que seul moi peut changer certaines choses mais la peur m'écrase les entrailles. J'ai peur de tout. De la douleur, des études, des repas, du sommeil, des relations sociales, de tout ce qui peut exister. Je me répète. Sans cesse. L'impression de ne plus évoluer me fait mal au cœur. J'enchaîne les petites douleurs psychosomatiques, les maux de tout genre, là pour me réveiller à la base, là pour me faire comprendre qu'il y a bien une chose qui cloche au minimum, mais je préfère attendre que ça passe. C'est juste une consécution. C'est bête d'attendre que ça passe quand on a aucune idée de ce qu'on attend. Ça ne partira jamais si je ne fais rien pour que ça parte. Les vacances sont passées en un clin d'oeil furtif. Je ne crois pas avoir eu le temps de rien. Mais si je l'avais eu, j'aurais rien fait pour autant. Donc j'ai peut-être eu du temps sans le savoir, j'en ai seulement tellement rien fait que ça m'a donné la sensation de ne pas en avoir eu. Ce ne sont que des impasses dans lesquelles je m'engouffre. Visiblement m'exprimer, écrire, réfléchir ne m'aident pas, peut-être que c'est parce que je me cache des choses, peut-être que je ne veux pas voir les choses en face. Je me suis connue tellement plus aventureuse et courageuse. J'ai l'impression d'être tombée mais de ne pas m'être relevée immédiatement me créant cette presque phobie de la prochaine chute. Comme si je pouvais y échapper. Le fait est que je crois qu'on n'échappe à rien dans la vie, on retarde uniquement et après on se plaint que c'est violent. Ça n'aurait pas pu en être autrement. Mon inaction est frustrante. J'attends que tout vienne de l'extérieur, que le monde me rejette pour ne pas avoir à rejeter, que le monde me blesse pour ne pas avoir à blesser, que le monde décide pour ne pas avoir à décider. L'urgence est pourtant précisément dans une prise de position. J'ai aussi peur de regretter ou peur de prendre une énergie monstrueuse à décider pour au final ne pas en voir la nuance, ni le changement, ni rien. Ce sont des excuses. Quand je me regarde j'éprouve une telle répugnance, ça ne m'était pas arrivé depuis longtemps. J'aimerais pouvoir mettre un goût de gomme et tout retracer. J'aimerais vraiment.
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J'ai remis les pieds dans mon level 10, ça faisait longtemps. Les domaines que je veux faire évoluer sont le boulot et la santé. Les autres sont moins urgents.
Du coup boulot je me mets 6/10 et je veux monter à 7.
- Mon patient bègue évolue super bien ! C'est très technique mais il adhère totalement à ce qu'on fait et il met en pratique. Il réussit de mieux en mieux à prévoir qd il va bégayer et il réussit à court-circuiter puis réfléchir au deuxième son, ce qui lui permet d'adoucir l'attaque sur laquelle il bute. Il nous reste pas mal de boulot sur le rythme et la respiration mais c'est génial déjà. Et sa fierté quand il y arrive 🤍
- Ma patiente avec de l'anxiété sociale progresse bien aussi. C'est une anxiété liée à son trouble développemental de langage. Elle a réussi en moins d'un mois son premier objectif, qui était de réussir à lâcher sa maman dans un magasin pour aller chercher qqchose dans un autre rayon. Elle a 13 ans. Ça semble automatisé, dans le sens où elle a moins envie d'être invisible dans ces moments là. Son prochain objectif est d'acheter un pain dans une boulangerie. On a travaillé la puissance vocale et les phrases de chaque étape, on a visualisé et répété ensemble. Sa maman va lui montrer plusieurs fois, avec les étapes sous les yeux puis ce sera à son tour. Aujourd'hui elle a été spontanée deux fois et m'a regardée dans les yeux quand elle m'a parlé. Première fois que ça arrive en 8 ans.
- Les tâches se cochent les unes après les autres et mon nouveau système pour ne plus procrastiner fonctionne assez bien. Je ne suis plus débordée, je ne culpabilise plus quand je me repose le weekend.
Pourquoi seulement 6/10? Parce qu'au bout de 8 ans comme indépendante, c'est encore difficile financièrement par moments, car:
- congés scolaires= beaucoup d'absents
- automne hiver = beaucoup de malades = beaucoup d'absents
- retour du soleil = on va en profiter, c'est si rare, on va aller se balader, à la semaine prochaine
Résultat : à l'année, je dois compter 40% d'honoraires qui sont passés à la trappe. On enlève les taxes, le carburant et les entretiens, le prix du bureau qui ne change pas même quand les enfants sont quasi tous en vacances, etc. etc. Il ne reste pas beaucoup.
Cette année-ci ça s'est encore plus senti car l'ado a été énormément malade, j'ai dû rester avec lui régulièrement, puis j'étais malade à mon tour et j'ai plusieurs patients assez fragiles, qui sont ko plusieurs semaines avec un rhume, parce que ça évolue rarement bien chez eux, sans compter qu'ils le refilent à toute la fratrie et que j'ai de l'empathie pour les parents qui vont devoir gérer ça. Et puis "choper les microbes de la logopède = beaucoup d'absents"
Du coup, sur les périodes où ils sont plutôt présents, je dois bosser beaucoup plus.
Du coup je vais augmenter mon nombre de patients.
Voilà donc le challenge de l'année c'est d'augmenter le nombre de patients tout en continuant de bien gérer mes tâches et mon temps pour ne pas être débordée, et augmenter le chiffre d'affaires à l'année.
Santé : 4/10. Explications :
Je me fissure d'un coup. C'est scientifique, il y a de vraies études sur le coup de vieux de 44 ans.
Je ne sais pas encore bien comment (ni quand) prendre soin de ma santé pour avoir moins l'impression de me fissurer de partout. Mais cette image de la façade est exactement ce que je ressens depuis quelques mois.
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Je suis revenue d'Italie et c'était franchement pas mes vacances préférées. Je le sentais tellement que ça allait être fatiguant. On changeait d'airbnb et de ville tous les jours. En plus Ju' et Lu' se connaissent depuis looongtemps. Je savais que ce serait comme au Canada et que je me sentirais un peu exclue donc je m'y étais préparée. Du coup au début ça allait mais pendant 12 jours noooon stop?? Je n'en pouvais plus à la fin. J'avais juste trop hâte de rentrer. Puis je me suis rendu compte que Lu' avait un caractère que je ne pouvais pas supporter sur la durée. C'est une petite princesse qui veut qu'on fasse exactement comme elle veut sinon elle râle. Puis elle est susceptible comme j'ai jamais vu, pire que mon père. Quand elle fait un constat et qu'on nuance ses propos, ça peut être de la manière la plus gentille du monde, elle va réagir sur la défensive. On ne peut pas avoir de débat avec elle. Dès que tu donnes ton point de vue, c'est MORT. Le pire c'est qu'après t'as beau lui dire que c'était pas du tout pour l'attaquer ou que c'est juste pour donner ton point de vue, elle va de nouveau mal le prendre. Quoi que tu dises à ce moment là, tu sais pas te sortir de cette situation. C'est vraiment horriiiible. En plus quand elle est vexée elle te parle trop mal et avec l'expression faciale qui va avec. J'aime vraiment pas critiquer comme ça surtout qu'elle a des bons côtés mais ses mauvais côtés prenaient teeellement de place, j'en POU-VAIS PLUS. Alors que quand on s'est vues comme ça de temps en temps, ça s'est super bien passé. C'est vraiment le fait d'être h24 ensemble, puis le fait qu'il faisait minimum 30° chaque jour et le fait qu'on bouge tout le temps et qu'on soit exténuées qui a tout empiré je crois.
Sinon tous les paysages qu'on a vu étaient dingues. Mais c'est dommage pcq j'ai vraiment l'impression d'avoir subi ce voyage. J'ai pas le sentiment d'avoir bien profité et de m'être imprégnée de la culture italienne. Le fait de bouger tout le temps ne nous a pas permis de s'imprégner vraiment de l'ambiance de toutes les villes. C'est comme si on avait une liste et qu'on checkait une ville dès qu'on l'avait vue, comme si c'était juste pour le fait de se vanter d'y avoir déjà été. Je ne sais pas comment expliquer mais bref c'était trop rapide à chaque fois.
(28/07/2024)
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26 août
après la performance je suis passée voir l'expo d'ida l. dans une galerie pas loin de l'appart. je devais aller à son artist talk samedi mais il faisait mille degrés et j'attendais que j. revienne du sport pour éventuellement l'accompagner au lac avec son ami mark qui dans ma tête est s. le bassiste ami de r. mais finalement je suis allée ni au lac ni à la galerie et j'ai travaillé sur ma série de poèmes-berlin. quand je suis arrivée devant la galerie y avait des gens assis devant qui discutaient en prenant le thé et j'étais tellement intimidée que j'ai failli passer mon chemin. ida m'a tout de suite reconnue alors que je m'attendais à ce qu'elle se rappelle pas de moi, étant donné qu'on s'est vues une fois il y a cinq ans quand j'étais allée voir caitlin à la cité des arts à paris. on a fait des photos devant un de ses tableaux pour les envoyer à caitlin puis elle m'a fait un thé et elle m'a présentée aux quelques personnes assises dehors et tout d'un coup je faisais partie des gens qui sont assis sur le trottoir devant les galeries.
j'écoutais un type syrien ou turc je sais plus qui discutait du livre de l'intranquilité de pessoa avec un portugais qui passait par là. il me regardait pour m'inclure à la conversation et j'avais une tonne de choses à dire sur ce livre mais je me contentais de les écouter en silence en mâchant mes mots coincés dans ma bouche. j'ai discuté avec un musicien qui me disait qu'il aimait entendre les troncs d'arbre épaissir en automne. j'ai dit ah bon ça s'entend? il m'a proposé de passer à son studio pour essayer son synthé et avoir accès à un micro pour enregistrer des trucs et dans ma tête ça disait ohlala it's happening it's happening it's happening mais une fois rentrée je me suis rendu compte que j'avais aucun moyen de le contacter, je me rappelais même plus de son prénom. j'ai demandé à ida dans l'espoir qu'elle me donne son contact mais elle m'a juste donné son prénom et je le trouve pas sur ig. ça me fait un peu chier. en plus elle part en australie jusqu'en décembre donc zéro chance de le revoir.
j'étais un peu triste quand on s'est rendu compte qu'on pourrait pas se revoir avant l'hiver dammit timing de merde toujours et encore. je me suis prise en photo avec un grand sourire dans le miroir de la salle de bain de la galerie avec les paroles de beautiful de christina aguilera gravées dans le coin pour me rappeler que parfois il suffit de pas grand chose pour me ramener à la surface. qu'elle est parfois à portée de doigt. j'ai l'impression d'être trop à la merci des circonstances. par exemple à la galerie, comme j'étais en confiance parce que ida m'avait reconnue et me témoignait manifestement de l'intérêt, mon anglais était très fluide, j'avais aucun mal à tenir la conversation avec des inconnus, j'avais pas l'impression d'être chiante ni d'être un boulet, tout allait bien. j'ai même parlé allemand avec la fille portugaise qui m'a demandé comment ça se faisait que je parle si bien allemand. quand je leur ai dit au revoir et que je me suis retrouvée seule j'avais pas envie de me racler la tête contre le mur ni rien.
très bonne journée aujourd'hui à part ça, je me suis levée à huit heures j'ai déjeuné devant h2o comme si c'était les grandes vacances dans les années 2000 et après le millième épisode je suis partie au cimetière de stralau pour écrire et alors que je regardais l'eau de la spree se refléter sur les feuilles des saules pleureurs j'ai de nouveau pris conscience de ma chance.
samedi soir je discutais avec j. dans le couloir qui se préparait pour aller à une fête pendant que moi je brossais mes cheveux mouillés prête à aller au lit après ma douche, on parlait de ses dates et il me disait que sa motivation numéro un dans la vie c'était les grands garçons maigres, ou les poireaux comme il les appelle (lauch mit dem schlauch) je lui ai dit que moi je les appelais les asperges mais je lui ai pas parlé de l'asperge en question. de toute façon y a rien à dire. quand il m'a demandé ce qui me motivait à me lever moi le matin je l'ai pris au premier degré et j'ai dit rien. il a dit que si rien ne me motivait je resterais au lit toute la journée alors j'ai réfléchi très fort mais j'ai rien trouvé, donc j'ai dit breakfast. déjeuner devant h2o puis aller écrire au cimetière et regarder les canards secouer leurs plumes dans l'eau à grand fracas être assise tout devant dans le bus et être charriée à travers les rues-surprises de berlin rencontrer des musiciens dans des galeries d'art sentir de la chaleur dans le coeur en parlant avec des gens aller voir des performances mettre des mots sur les choses regarder en boucle adrianne lenker chanter incomprehensible au way out west et la chanter dans ma tête 24/24 pour remplacer spotify quand je marche dans la rue (ça marche) et téléphoner avec maman qui me demande ce que je veux manger demain soir.
28 août
incroyable comme en 24 heures j'ai complètement réintégré mon mode de vie de la maison, comme si berlin n'avait jamais existé. comme si hier matin encore j'étais pas en train d'attendre la u bahn à rathaus neukölln avec les détraqués du quartier et de manger un roulé à la cannelle de chez edeka à südkreuz en attendant mon train parce que j'étais tellement stressée que j'avais 45 minutes d'avance.
hier maman m'a demandé si j'avais des regrets, si je regrettais d'être partie, ça me rend folle qu'elle me pose cette question toujours alors que je lui ai expliqué mille fois que j'avais décidé de jamais rien regretter. j'ai éradiqué la notion de regret de ma vision de l'existence parce que si je commençais à avoir des regrets ma vie serait pas tenable, ce serait impossible de penser à ma vingtaine bousillée par la dépression sans vouloir me foutre en l'air. ne jamais avoir de regrets est une technique de survie. évidemment que je regrette pas. ce soir dans la cuisine en éteignant la lumière je me suis même surprise à penser à mon retour à berlin avec une petite pointe d'enthousiasme. il me reste tellement de choses à découvrir.
en attendant, hier soir quand je me suis mise au lit j'ai déclenché le plus gros feu d'artifice au dessus de la maison que le quartier ait jamais vu, mon corps entier irradiait de plaisir en me glissant sous ma couette. quand je suis arrivée j'ai embrassé la porte et j'ai posé ma joue contre le canapé en lui disant coucou bébé. j'ai passé la journée à sourire comme une frappadingue dans le train, douze heures de voyage de porte à porte mais j'ai bien aimé, c'est plus intéressant que l'avion, y a plus de péripéties et c'était rigolo de voir les accents et les langues changer. à koblenz j'ai commencé à entendre du luxembourgeois, puis à trier le conducteur du train est devenu français et on comprenait plus un mot des annonces, et puis à partir de la frontière il a commencé à parler français et j'étais presqu'à la maison. j'écoutais la conversation d'une dame qui racontait sa croisière au groenland à deux filles qui revenaient de dubaï, ce qui confirmait que j'étais bien de retour au luxembourg, et puis j'ai rencontré tonia de la chorale qui revenait de son voyage interrail en croatie et j'ai attendu le tram avec elle. elle m'avait probablement encore jamais vue aussi heureuse.
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C'est difficile de me rendre compte que mon corp ne suit pas. On a beaucoup marché, et dès le premier jour j'ai eu des énormes brulures et coupure entre les cuisses, donc ensuite chaque pas était difficile. Pour m'asseoir aussi il fallait que je trouve une position qui ne me fasse pas mal. J'ai aussi eu des brûlures sous la poitrine à cause du frottement de mon soutien-gorge, j'étais obligé de coincer mon tee-shirt pour que ça ne me fasse pas trop mal. Il faisait chaud, j'étais obligée de m'arrêter pour boire souvent, et j'étais toute rouge. J'avais aussi peur des coups de soleil.. En fait c'était surtout difficile de voir les autres avancer plus rapidement que moi, et ne pas être exténué le soir... Je m'en veut beaucoup car j'ai l'impression que mes ami.e.s se sont privés de faire des trucs pour moi, genre aller à des endroits où il y avait beaucoup de marche etc... On faisait environ 8km par jour, et j'ai bien conscience que ce n'est pas énorme, mais qu'est-ce que j'ai galéré ! J'en ai trop marre d'être comme ça, ça a un peu gâché mes vacances, j'arrivais pas à profiter... D'un autre côté je suis contente car j'avais peur que socialement aussi ça soit difficile, j'ai pas l'habitude d'être 24h/24h avec des gens, mais ça c'est bien passé :) me baigner m'a fait un bien fou, genre moralement c'est un truc de fou comme la mer m'apaise ! et aussi sur les photos je me trouve pas horrible, alors que l'année dernière j'arrivais pas à regarder les photos de moi ! Donc il y a du mieu, mais j'ai bien conscience que mon corps dans cet etat actuel me limite beaucoup... Mes copains copines parlent déjà de repartir l'année prochaine, et j'appréhende beaucoup :( alors que c'est sensé être fun les vacances !
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Emma, son Django, son vélo… et que ça roule!
Texte d’Emma Montillet
Emma est une voyageuse invétérée, il faut que ça bouge, à droite, à gauche, en haut, en bas, en diagonale aussi surtout, mais pas sans son vélo ni, surtout, son adorable Django. Lors de ses aventures, elle prend le temps d’écrire un petit journal, en ligne. En voici un extrait!
Llanes, Espagne, 23 Mars 2022, 17°C
Etape 1: 62 km et des patates, 1086 m de dénivelé.
Je suis partagée entre vous faire transpirer ou mettre les formes.
Plantons le décor. Un voyage à vélo peut avoir des moments fabuleux et d'autres complètement galère ! C'est pas vraiment des vacances, mais plutôt un dépassement de soi et un challenge.
Oui, j’aurais pu passer des vacances pépère tranquillou mais j'ai choisi d'aller à la rencontre de moi- même. Désolée pour cette philosophie “femme actuelle” mais je suis complètement KO! A l’heure où je vous écris, je m'apaise un peu. Une demi-heure plus tôt, je voyais mes affaires se faire emporter par l’océan, le chien en train d’essayer de nager et moi pousser le vélo en pleurant.
Petit aperçu de la journée : je l’ai passée avec l'impression d'être un saucisson oublié dans une voiture en plein mois de juillet ! Trempée !!!!!! C'est hyper vallonné… Ma difficulté vient de mon patapouf Django qui boîte et a de grandes difficultés à marcher. Ça me fait de la peine pour lui. Demain je vais chercher un véto. Et me reposer un peu car j'ai tellement transpiré que… j’ai un fessier de babouin!!!! Demain, c’est danseuse je crois bien!!! J’essaye de tourner avec humour ce qui s'est passé ce soir, prendre du recul, mais je vous avoue que j'en ai plus que bavé. Ben oui… je suis tombée car je n’arrivais pas à soutenir le poids du vélo, plus la remorque, plus le chien. J'étais en train de me dire “ c'est une belle plage pour mourir mais ça fait chier, j'ai pas rangé ma maison avant de partir!”
Et là.... miracle… je croise deux randonneurs! Mes sauveurs!!!!! Tous les trois, on a poussé le vélo pendant plus de 30 minutes. Grâce à eux, j'ai pu rejoindre le haut de la colline. J'étais tellement reconnaissante, j’en avais les larmes aux yeux.
Je suis dans ma tente, complètement tordue, car le sol n'est pas droit; mais avec mon cerveau tordu ça va compenser… Comme un oiseau qui apprend à voler. Là, j'aurais eu une riche expérience! Parfait pour du “REX”!!!! Traduction: du Retour d’expérience. Comme quoi ce qu'on apprend au boulot peut nous servir dans la vie perso ! Demain je tirerai les enseignements de ma journée, pourquoi je vais grandir grâce à ça etc… Et je vous parlerai des magnifiques paysages que j'ai découverts. Mais là... place à la méditation, à la guitare… Un câlin au chien et dodo.
PS: dans quelque temps ça deviendra mon anecdote préférée. Je vais m'en sortir et faire appel à mon moral d'acier. Même si j'ai pleuré, je sais que je vais rebondir !
PS2 : tout va déjà mieux, je passe la soirée avec mes anges!!!!!! Je vous raconte demain. Je suis trop chanceuse!!!
Ribadesella 23 Mars 2022 18°C
Étape 2 : 35.6km 455 m dénivelé et… mes anges gardiens!
J'ai fait toutes les erreurs de primo-intervenants. Pourtant, c'est loin d'être mon premier voyage à vélo. Bref. Alors, en “REX”: - nourriture: prendre plus à bouffer. Je ne sais pas ce qu'il m’arrive mais je mange comme
4!!!!! Du coup hier j'ai tout englouti en mode boulimique. Résultat, comme les bars où je suis passée étaient fermés j'ai failli manger las croquetas del perro…
Oulalala pinaise (façon Simpsons), j'ai encore plein de choses à raconter sur hier. Déjà il faut que je m'engueule. Si j’avais été patron, je me serais virée !
- préparation : je crois que quand une personne me recommande en espagnol un endroit pour dormir, je n’écouterai plus car je ne comprends rien aux consignes!!!! Hier c'était juste impossible comme endroit!
-hydratation: quand c'est trop pentu, tu ne peux pas boire en roulant car tu vas tellement doucement que tu tombes. Et si tu t’arrêtes et ben, tu ne repars plus! Dilemme cornélien !!!! Pousser ou se déshydrater????
Ni l'un ni l’autre, banane! Si tu prépares ton parcours un peu plus, tu peux anticiper. En tous cas, là, je ne pouvais pas boire. C'est comme si vous essayiez de prendre un verre en faisant du trampoline....
- minute d'arrêt ! Quand tu vois un obstacle qui te semble quasi insurmontable ben… peut-être qu'il l'est vraiment ! Arrête-toi, boudu. Réfléchis deux minutes et fais demi-tour si besoin!!!! Ne fais pas ta tête brûlée : ça passe large !
Revenons à la soirée. Hier j'ai vraiment eu le "cul bordé de nouilles"!!!! (C'est au sens figuré car au sens propre, c'est plutôt des ampoules… pas de dessin.) Mes anges gardiens sont revenus pour m’amener des bonnes pâtes chaudes et une bière. J'ai hésité, j’avais peur de faire un coma éthylique vu mon état ! Or la soirée a été incroyable !!!! Tellement inattendue. José et Christina, les petits anges, donc, ont joué de la guitare et chanté. J'ai eu tellement de chance de les rencontrer… J’en ai eu les larmes aux yeux. Il faut croire que j’avais une belle étoile.
Ce matin je me suis réveillée en haut des plages, c'était trop beau. Puis véto pour Django. Et, vous savez quoi: José est mécanicien vélo !!! Si si, je vous jure!!! Incroyable non? Il m’a tout réparé le vélo !
Là, je surplombe la mer. Je vais me laisser bercer par le chant des vagues. "Oulalala tu fais ta poète pouet pouet pouet;-)"
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Nintendo nous a quand même bien eu avec Animal Crossing News Horizons ... 🏖
Hypée par Pocket Camp
J'imagine aisément que j'étais loin d'être la seule à avoir téléchargé l'application Animal Crossing Pocket Camp (ACPC pour les intimes) alors qu'on attendait impatiemment la sortie d'Animal Crossing New Horizons sur switch.
J'imagine que comme moi, vous avez été plus que séduits par les contenus super originaux de l'appli. Des perruques, des tenues originales, des meubles magnifiques ... dommage que le système nous incitait à investir de l'argent réel pour finir les collections. M'enfin, ça annonçait du rêve pour ACNH car bien qu'ACPC n'était pas développé par Nintendo, on s'attendait à une réutilisation des contenus ... ça semblait logique.
Des nouveaux contenus ... à la place de l'ancien
Et on a eu de nouveaux contenus ! J'étais contente au début lorsque je débloquais les meubles au fur et à mesure ... et j'ai déchanté quand j'ai compris tardivement que je n'allais plus revoir certaines séries de meubles. Notamment les séries disponibles chez Carla ... Cela s'est vu pour les meubles, les vêtements, la personnalisation du personnage (disparition pure et simple de la couleur châtain pour les cheveux, t'as le choix entre blond/jaune ou brun ...) que dans la boutique de Méli et Mélo ... (les galeries, grandes absentes ...)
La comparaison inévitable avec Pocket Camp
Du coup, étant donné que le jeu faisait des mises à jours assez régulièrement, je me disais que ça allait venir progressivement... hehe non. On a eu quelques mises à jour sympas, faut l'admettre ... mais Pocket Camp nous a induit en erreur. Je pense qu'on s'attendait à avoir le contenu actuel d'ACNH + les points forts d'ACNL (Animal Crossing New Leaf, sur 3DS) + du contenu d'ACPC ... et on a pas compris quand en fait ... non.
2 ans de mises à jour, les événements sont devenus répétitifs ... et Nintendo n'a pas suivi ... enfin ... n'a pas voulu suivre.
Le DLC ou "Azy tiens voilà tes meubles et laisse nous tranquille"
Enfin si Nintendo nous a annoncé le DLC Happy Home Paradise. De mémoire, ils nous ont annoncé le DLC comme étant le seul et unique en même temps que la fin des mises à jours du jeu. Personnellement, j'ai pris ça comme un "tenez et faites plus chier !" ... d'accord tu as d'autres jeux à développer mais étant donné le succès de l'opus, j'arrive pas à croire qu'il était impossible de faire vivre le truc plus longtemps. À croire que développer des jeux, ça peut emmerder Nintendo ... mais juste les jeux. Notons qu'ils n'ont même pas été foutus de modéliser un gâteau pour les 2 ans ou même de ressortir le même avec chaque fois une année de plus comme ça a été fait pour l'arche du nouvel an.
Revenons en au DLC, il nous permet de décorer les maisons de vacances des habitants, d'avoir quelques nouveautés concernant la construction et plein de nouveaux meubles, un petit scénario ... ok, c'est bon. Sauf que bon, pour moi, on aurait dû, dès le départ pouvoir décorer nous même les bâtiments et pouvoir en créer comme ceux présents dans le DLC : Café/restaurant, hôpital, boutiques etc ... et peut-être permettre à nos personnages de choisir entre différents métiers. Ça aurait vraiment pu redynamiser le jeu et permettre toute une dimension RP. Bémol : Est ce que la console l'aurait supporté ? Ça ... j'ai pas la réponse mais j'imagine aisément que s'aurait été un gros problème.
Des goodies partout
Le jeu est clairement laissé à l'abandon et pourtant je n'ai jamais vu autant de goodies. Ils étaient plus que rares en Europe lors des anciens opus ! Nintendo a choisi de vendre des goodies, qui doivent coûter certainement moins cher en design (surtout si les mecs sont payés à coup de lance-pierre) qu'à développer des DLC. En gros, on nous prend pour des vaches à lait et on en redemande. Honnêtement ça me rend aigrie. J'ai l'impression qu'on nous a vendu du rêve pour qu'après Nintendo se débarrasse de la communauté Animal Crossing avec un DLC dans lequel tu peux chopper tous les meubles comme ça ...et ça me pique de voir qu'on s'arrache les goodies alors qu'ils ont "abîmé" la licence. J'entends par là que ce qui n'a pas été fait avec Animal Crossing le sera peut-être avec DDLV (Disney Dreamlight Valley) ou un autre cosy game ... et si la hype d'Animal Crossing n'est plus, il n'est peut-être pas impossible que la licence puisse rejoindre Nintendogs ou La maison du style (oui lui c'est pas Nintendo ... mais vu le succès on aurait pu avoir un opus sur Switch !).
Personnellement en terme de goodies, je préfèrerais faire vivre des créateurs sur Etsy ... je suis franchement déçue de Nintendo.
#animal crossing#pocket camp#acpc#new horizons#acnh#marketing#nintendo#acnl#cosy games#rant post#coup de gueule
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Ce matin, j'étais très embêté de ressentir une fascination poétique pour tout un tas de détails, j'ai même eu l'impression par moment d'être au Japon. La courbe des murets de chaque jardinet, les affiches en lambeaux, un signe sur le trottoir. Oui j'étais presque contrarié de me sentir séduit, de ne plus voir toute la merde environnante. Parce que c'est quand même très moche, très très moche, et sous ce stratus qui ne nous lâche presque pas, ça peut devenir vraiment déprimant.
Et je repense au docu sur Arte, avec cette maman solo de la banlieue parisienne qui disait que ses journées étaient cadrées au quart d'heure près, voire en tranches de 5 minutes. Je souffre de manquer de temps, d'avoir l'impression de manquer de temps, de toujours courir après je ne sais pas trop quoi, mais je peux me réveiller quand je me réveille, faire des étirements, me faire une promenade sans but, j'ai régulièrement toute la matinée pour faire ce que je veux, lire, écrire, me promener encore, faire des courses. Donc non, je ne manque pas de temps, moi. J'en fais un usage maladroit souvent, et certaines périodes sont effectivement péniblement surchargées, et les nécessités de l'intendance n'ont de cesse de revenir à la charge et d'imposer leurs contraintes quotidiennes, mais les 5 minutes, les 15 minutes, voir les heures, si je veux bien me les offrir, je les ai. C'est ma propre maladie qui me dit que j'ai 5 livres à rééditer, 3 autres à finir, des centaines de photos à travailler, choisir, rassembler, organiser, et je ne sais pas combien de courts métrages à terminer.
Alors quand je vois que je passe en moyenne 3h de temps sur mon téléphone, et que j'y ajoute mentalement les heures passées devant l'écran de mon ordinateur, de nouveau : je blêmis. J'ai un haut le cœur. Je revis le temps d'avant l'Internet et j'ai une impression de vie retrouvée. Bouffée, frissons, projet, en faire projet de vie, vraiment trouver une solution, arrêter de me dire : ben non, c'est pas possible, il me faut des données sur mon téléphone pour les vacances, il me faut un téléphone pour les vacances, pour les rdv, pour les paiements, pour tout, pour les assurances, je peux plus faire sans. T'es sûr ? Et si t'avais un dumb phone, du wifi et un iPad (pour les nécessités d'errance) ? Il n'y a vraiment pas moyen de se couper de cette merde qui envahit tout-tout le temps-non stop-partout ? J'ai une vraie montée d'angoisse de pré-soulagement, de ne plus regarder ce téléphone au réveil, de ne plus le regarder le soir avant de dormir, etc. C'est pas la vie, c'est pas ma vie ça. Je m'en fous, ça ne me donne rien. Identifier les nécessités absolues.
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Et Ça A Duré - Dylan O'Brien
Masterlist
Résumé : Quand tu rentres en cinquième, tu fais la rencontre d'un garçon qui parait aussi seul que toi, mais tu ne te doutais pas qu'il serait la personne la plus importe pour toi.
Warnings : Fluff, sentiment de solitude, mention de grossesse, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 1.1k
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Contrairement à ce que l'on pourrait penser, la vie est dure à 12 ans. Surtout quand tu n'as personne à qui parler. Ta timidité t'a toujours empêché de te faire des amis. Tu n'arrives pas à aller vers les autres et ils ne viennent pas vers toi car ils ont déjà un groupe. Tu as l'impression que tu ne pourras jamais être intégrée dans ce collège de Los Angeles. Tu te sens souvent seule, mais avec le temps, on s'y fait, pas vrai ? Enfin, c'est ce que tu te répète pour te rassurer.
La rentrée en cinquième est aujourd'hui et tu mentirais si tu disais que tu n'as pas une boule au ventre. À chaque rentrée, tu as peur que le professeur vous demande de vous présenter. Tu détestes parler devant la classe. Tu as toujours l'impression de paraître ridicule.
Comme tu t'y attendais, pendant que les autres se retrouvent et parlent de leurs vacances, tu attends dans un coin de la cour, seule. Tu regardes quelques groupes d'amis et te dis qu'ils ont de la chance d'avoir des gens sur qui compter. Tu aimerais que ça soit ton cas aussi.
Tu continues à regarder autour de toi quand tu vois un garçon dans son coin, également. Son visage ne te dit rien du tout et il n'a pas l'air de connaître grand monde ici. Peut-être que c'est l'occasion d'aller lui parler ? Tu as bien remarqué que ne faire aucun effort n'amenait à rien. Tu devrais essayer d'aller le voir, même si vous ne vous parlez plus après, au moins, tu aurais essayé et ça serait déjà une bonne chose, non ?
Tu prends une grande respiration et te dirige vers le garçon. Il a des cheveux bruns, un nez en trompette et plus tu te rapproches de lui, plus tu distingues des grains de beautés sur son visage, ça le rend mignon. Tu t'arrête quand tu es face à lui et lui souris timidement.
- Salut, je m'appelle Y/N, dis-tu nerveusement.
- Je m'appelle Dylan.
Tu avais un espoir qu'il continue la conversation. Tu comprends que c'est à toi de le faire.
- Tu es nouveau ?
- Oui, j'ai emménagé ici il y a un peu plus de deux mois, t'informe-t-il. Tu es nouvelle aussi ?
- Non, j'ai toujours vécu ici.
Et un nouveau blanc prend place. C'est vraiment dur de faire une conversation quand tu ne connais pas la personne.
- Tu habitais où avant ? demandes-tu en espérant que la conversation dure.
- Dans le New-Jersey. C'est très différent d'ici.
Tu crois que tu as utilisé tout le quota de sociabilité que tu avais. Tu ne sais plus quoi lui poser comme questions. Tu es très embarrassée, tu savais que c'était une mauvaise idée d'aller lui parler. Tu n'as jamais réussi à te faire des amis avant, pourquoi ça changerait maintenant ?
- Tu sais, si tu veux aller retrouver tes amis, je comprendrais, te dit Dylan en jouant nerveusement avec ses doigts. Ils doivent sûrement t'attendre.
- Ne t'inquiète pas pour ça, ça ne risque pas.
- Ça te dirait si on se mettait à côté pendant les cours ? propose-t-il et tu souris.
- Je veux bien.
Comme convenu, tu t'assois à côté de Dylan pendant que votre professeur vous explique ce que vous allez faire dans son cours cette année. Tu es contente de voir que ça s'est bien passé avec Dylan. Certes, vous n'avez pas eu une grande conversation, mais ça ira sûrement mieux après. Tu ne veux pas avoir des attentes trop hautes, mais tu aimerais sincèrement devenir amie avec Dylan. Il a l'air d'être un garçon gentil et attentionné.
- Pour que vous apprenez à mieux vous connaître, je vais vous demander à tour de rôle de vous lever et de dire quelque chose sur vous comme votre prénom, âge, hobbies et d'autres choses si vous le souhaitez, ordonne le professeur avec un sourire.
En voyant le regard que te lance Dylan, tu comprends qu'il pense la même chose que toi. Il ne veut absolument pas faire ce que le prof vient de vous demander. Vous attendez votre tour avec beaucoup d'appréhension, mais c'est à vous trop rapidement. Tu pries pour que ça finisse vite ! Dylan est le premier à prendre la parole.
- Je m'appelle Dylan, j'ai douze ans et j'adore le Baseball.
- Quel est ton équipe préférée ? Questionne monsieur Walker, intéressé.
- Les Mets.
- Bonne équipe, mais pas aussi bien que les Dodgers, le taquine le prof. Au tour de ta camarade.
- Je m'appelle Y/N, j'ai douze ans également et j'aime dessiner, bégaies-tu.
- Tu dessines quoi ?
- De tout, je n'ai pas vraiment de préférences. J'essaye encore de trouver mon style.
- Très bien, te sourit-il. Allez, au suivant.
Finalement, ça été moins pire que ce que tu pensais. Monsieur Walker sait vous mettre à l'aise et tu penses qu'il est le genre à voir tous les bons côtés en vous. Il n'a pas l'air d'être le genre de prof à rabaisser, tu sens qu'il va essayer de faire ressortir le meilleur en vous.
Pendant tout le reste de la journée, tu apprends à connaître Dylan de plus en plus et tu deviens moins timide, tout comme lui. Tout compte fait, tu as peut-être trouvé un ami. Tu espères que ça durera car il à l'air d'être quelqu'un de génial.
Et ça a duré. Dylan fait parti de ta vie depuis quatorze ans maintenant et tu es tellement reconnaissante à la vie pour l'avoir mis sur ton chemin. Depuis que tu l'as rencontré, les choses se sont facilitées, tu es devenue moins timide avec le temps et tu as réussi à te faire d'autres amis, même si ton amitié avec Dylan reste la plus importante de toute.
En parlant de Dylan, tu le regardes venir vers toi avec un grand sourire. Il était sur un tournage pendant quelques mois, mais il est de retour depuis quelques jours, pile à temps. Une fois proche de toi, il s'assoit à tes côtés sur le canapé et pose sa main sur ton ventre rond. Votre petite-fille semble avoir senti la présence de son père car elle te donne un coup de pied.
- Hey, mon bébé. C'est papa, dit-il avec une voix toute mignonne. Ton papa est rentré pour te voir naître. Papa est content de voir que tu l'as attendu pour pointer le bout de ton nez.
- Papa n'est pas obligé de parler de lui à la troisième personne, le taquines-tu.
- Mais papa va continuer à parler de lui à la troisième personne parce qu'il sait que maman trouve ça mignon, même si elle veut montrer le contraire, te contredit Dylan en souriant.
- Je t'aime, idiot, lui dis-tu.
- Je t'aime aussi, Y/N.
Masterlist
{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
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Lettre d'Avril II nº66
Cher Hugo,
Ce mois est riche en émotions de toutes sortes, je me suis parfois sentie déboussolée. Alors que les vacances touchaient à leur fin et que les partiels arrivaient, je ne me concentrais que sur Thibault. Notre relation prenait un tournant plus qu'évolutif quand nous étions impatients que je rentre pour nous retrouver. Et même si ca n'était pas dit de cette manière la, tout le laissait sous entendre. C'est pour cette raison que je suis passée le chercher à Caen le jour où je suis rentrée. Tout ce week-end a été le notre, intensément vécu à deux entre les soirées, le bar, le festival, les afters et les balades nocturnes en voiture. J'ai passé le week-end le le plus doux que j'ai jamais eu depuis Janvier. Notre bulle n'a jamais cessé et nous prolongions sans arrêt notre temps ensemble tant il était agréable.
J'ai aussi vécu mon premier festival en compagnie des faluchards et de leurs amis, tout cela grâce à Thibault. Tu le sais, même si je n'écoute pas du tout de Techno, j'ai absolument adoré le moment. L'ambiance était incroyable, accompagnée de gens adorables que je venais à peine de rencontrer pour la plupart. Jamais bien loin de Thibault, il y a eu de nombreux moments de complicité affectueuse. Une journée qui s'est prolongée par une discussion rien qu'a nous, seuls, chez moi, après toute cette émotion. Suivie d'un super after avec les copains et d'une balade sur les falaises, rien que lui et moi. De plus en plus tactiles, des idées nous traversent l'esprit. Nous avons une forte envie de nous rapprocher même si nous sommes bridés par sa situation. Sache qu'il compte vraiment beaucoup pour moi. Je ne sais toujours pas ce que je ressens pour lui, mais je sais que je ne souhaite qu'une chose, c'est qu'il reste auprès de moi. Je suis moi-même quand il est là. Je me sens légère, encore plus pleine d'ambitions et de bonnes énergies. J'ai envie que le temps s'arrete..
Cependant, comme la tradition le veut, il y a toujours une ombre au tableau. Un événement un peu dramatique est venu perturber notre relation florissante alors que tout se passait pour le mieux. Peha, mon parrain, a rompu ma confiance en envoyant une de nos conversations à propos de Thibault aux autres. Cette histoire à fait le tour du groupe d'amis et tout le monde a pensé que je m'étais moqué de lui. Thibault avait décidé de nous abandonner quand il a pensé que je l'avais pris pour un trophée. Je crois que ca faisait longtemps que je n'avais pas autant paniqué pour une histoire de coeur. Étouffée, désespérée et au bord du craquage, j'avais l'impression que notre chateau de carte s'écroulait sans que je ne puisse rien y faire. A ce moment précis, j'ai compris combien je l'aimais et combien il comptait pour moi, dans ma vie et mon quotidien en général. Cet homme était important et je ne voulais pas le perdre. Alors même si tout s'est arrangé depuis, cela reste encore un poids au fond de moi. Parce que vois-tu, les gens ne veulent pas nous voir ensemble et refusent catégoriquement ce que l'on forme à deux. Ils se tuent à la tache pour nous séparer et apparemment tous les moyens sont bons. Aujourd'hui, je sais que j'ai peur de le perdre. Constamment. Même si ca ne m'empêche pas de vivre. J'ai peur de le perdre comme on a peur d'être séparé de quelqu'un que l'on aime.
Autre ombre au tableau : toi. C'est vrai que même depuis l'autre côté de la planète, ton souvenir persiste. Tu restes important malgré tout et je te voue un amour universel constamment. Tout comme la flamme continue de brûler pendant que la cire fond, je continue de t'aimer malgré le temps qui nous efface doucement. J'ai eu de grosses conversations avec Paulo et Liam à propos de ton comportement plus qu'étrange sur les réseaux sociaux. Tu disparais et réapparais. Je me demandais si tout allait bien mais je me voyais très mal t'envoyer un message. Alors écoutes, si jamais tu me lis, je sais que ca ne va pas. Je sais que tu penses à nous, que tu penses à moi et que tu es tiraillé entre tes émotions en bazar et ce qui est socialement acceptable. Ce que je vais écrire ici n'est basé sur aucun égoïsme : revenir vers un ex, changer d'avis et admettre que l'on a pu se tromper n'a rien d'enfantin. N'a rien de "revenir en arrière". Parfois revenir vers un ex, c'est simplement aller de l'avant et revenir vers une personne que "l'on aime". Un adulte se trompe toujours, c'est le propre de l'humain, pas celui de l'enfant. L'adulte peut revenir sur des décisions, il le fait constamment dans la journée. L'adulte peut faire son meaculpa, il est capable de reconnaître des erreurs ou des changements de trajectoires intempestifs. Tout cela arrive et fait partie de la vie. Et surtout, l'adulte essaie d'être heureux. Nous ne sommes heureux que quand nous nous écoutons et non quand nous nous bridons, quand nous allons à contre courant de ce qui vient naturellement. Alors par pitié, évolue, tu en es capable. Écoutes toi et ne restes pas dans une situation inconfortable. Si tu veux me parler, fais le. N'attends pas que je recommences ma vie, n'attends pas que je ne veuille plus t'écouter, n'attends pas que le temps se soit écoulé. Car il y a un temps pour tout. Fais le pour toi, fais le pour nous. Une part de moi y croit toujours.
C'est ainsi que ma dernière lettre d'Avril s'achève. J'espère que tu vas aller mieux et te relever, réfléchir à ta discussion avec Paulo. Te remettre en question. Car ce qui est socialement acceptable n'existe pas, ce qui est important c'est ce qui est acceptable pour ton bonheur. Et chacun de tes amis/proches se plieront aux choix qui te rendront heureux car c'est ce qu'ils souhaitent pour toi.
Bonne nuit Hugo. Peut-être à bientôt si tu te reveilles. Profites de ta fin d'erasmus. Je t'aime débilos.
M.
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Plus le temps passe plus mon angoisse est silencieuse. Par silencieuse j'entends que ça ne se voit plus, seulement je la ressens. Ça tourne autour de l'insomnie, la dissociation, les symptômes physiques (nausées, mal de tête, gorge nouée, tachycardie, impression de malaise), mais je ne fais plus de crise d'angoisse au sens premier du terme, personne ne peut le voir. Ce mois de juillet est long et tumultueux, j'en écris des tartines à rallonge parce que je me sens si inconfortable dans l'existence. Tout me dérange. Tout me déstabilise. J'aime pas le changement, les décisions importantes, les grosses dépenses parce que ça m'ébranle, ça me fait réfléchir, me demande de m'adapter, de prendre sur moi. Ça me paraît pourtant si dérisoire parce que c'est commun ce genre de période, d'indécision, de réflexion. L'anxiété sociale est aussi à son paroxysme depuis que j'ai retrouvé un téléphone, toutes les notifications, les conversations creuses, les infos qui affluent de partout.. ça me broie la trachée parce que ça a de moins en moins de sens pour moi tout ça, parce que je n'ai pas la même manière d'exprimer le manque, ou plutôt, je ne le ressens pas. Personne ne me manque réellement, ou c'est très rare (et je saisis l'occasion) mais autrement, je pourrais me passer de tout contact, d'amitié, de racontage de vie, de verres à boire par politesse. Je n'arrive pas à m'intéresser aux autres mais ça ne veut pas dire qu'ils ne le sont pas, seulement j'ai un mal fou à comprendre ce qu'il faut que je fasse, dise, comment je dois me comporter. J'ai juste envie d'être seule. Je vais partir en vacances avec mon mec, son père m'a bizarrement forcé la main et je crois que ça participe beaucoup à mes appréhensions, que ce soit un barrage pour le quitter car je me sens réellement mal dans cette relation. Ça me fait toujours mal au ventre de le reconnaître parce que j'aurais aimé que ça se passe autrement, que je me sente autrement et que je sois dans une relation bonne pour ma santé mentale mais ce n'est pas le cas. Je sens l'accumulation d'eau contre le barrage et ça va finir par craquer. Je vais finir par craquer. Le stage pète les scores lui aussi, impossible de vivre en sachant que c'est le truc qui va déterminer mon année et mon accession aux masters. Je ne sais pas comment je vais faire si j'en ai pas un. J'ai du mal à rationaliser ça alors que je sais que c'est les vacances, que c'est un simple stage, que j'aurais sûrement plus de réponse à la rentrée mais j'ai besoin que ce soit réglé. En fait voilà, j'ai un grand besoin de mise au point, de finir ce que j'ai commencé, de repartir sur des bases clean parce que je m'enlise à faire semblant et faire comme si j'arrivais à parfaitement respirer à chaque instant. La vérité c'est que j'ai l'impression qu'il y a deux grosses mains autour de mon cœur et qu'elles le serrent fort, mais tellement fort que ça en est douloureux physiquement. À chaque conversation, je m'entends parler de loin, je me vois de loin répondre automatiquement, essayer de faire bonne impression mais au fond je m'entends aussi ricaner parce que c'est ridicule ce que je peux dire ou faire. Je me sens minable. Un ramassis de fissures toutes plus suintantes les unes que les autres. La sensation d'être une plaie purulente qui ne guérit jamais, qui se draine par moment certes mais qui se gorge et se collecte juste après. Je suis à côté de la plaque et c'est une des impressions que j'aime le moins. Les choses se passent et moi j'essaie de les attraper au vol avec un temps de latence qui ferait pâlir les plus à la ramasse.
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J'ai 50 ans. J'ai l'impression que dans ma générations, là place des hommes et des pères à change. Suis-je entouré de la presque totalité des hommes bien avec participation active au menage, devoirs, cuisine...ou la génération suivante repars en arrière ? Je me pose sincèrement question.
Je pense qu'il faut que tu regardes en détails. Les hommes participent plus qu'avant mais peu. L'organisation familiale en général c'est la mère qui s'en occupe. C'est à dire que le père va faire certaines chose que la mère lui a dit de faire, comme à un enfant supplémentaire. On lui a dit de passer un coup d'aspirateur il le fait, de faire une lessive, il la fait... Mais est-ce qu'il prend l'initiative ? Est-ce qu'il s'occupe de l'organisation des anniversaires des enfants, d'inviter les petits copains à la maison, d'être en contact avec les parents d'élèves, des activités, des rendez-vous médicaux, des rendez-vous avec les profs, de l'achat des vêtements, fournitures scolaires? Est-ce qu'il planifie les vacances, s'occupe des bagages, des activités des enfants pendant les vacances? Est-ce qu'il s'occupe des fêtes familiales, d'appeler les grands-parents etc, d'organiser des repas de famille, de faire appeler les enfants, d'envoyer des cartes de voeux, des cadeaux aux cousins? Est-ce qu'il organise sa vie professionnelle en fonction de la famille, rentre à la maison quand un enfant est malade, part plus tôt? Est-ce qu'il planifie les repas, les cuisine, pense à faire des stocks, est-ce qu'il connaît ce que ses enfants aiment et pense à en racheter?
Et j'ai pas tout listé !
Sans parler du fait que les hommes comptent souvent sur leur femme pour les materner : s'occuper de leur linge, de leurs repas, de leurs rendez-vous médicaux, de leurs loisirs, d'appeler LEUR parents pour prendre des nouvelles, etc.
Les pères vont souvent se congratuler d'avoir effectué 3-4 tâches (et souvent les plus valorisantes) mais ne prennent pas part à l'organisation de la vie de famille. Leur femme est en position de gouvernante qui doit donner des ordres. Et quand ensuite ça a un impact sur la vie de couple - la femme se voit mise dans la position d'être la "mère" symbolique d'un grand ado à qui il faut *tout* dire - c'est pas très étonnant.
Observe autour de toi la répartition des tâches et tu verras que bien souvent c'est comme ça.
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Je crois que j'associe vraiment ma maison à l'angoisse et que c'est pour ça que j'ai tellement envie de partir tout le temps. Avec ma famille, on était sensés partir à Dublin pour rejoindre mon parrain qui passe ses vacances là-bas sauf que ça a été annulé. Depuis, on ne reprévoit rien et ça m'angoisse complètement. J'étouffe ici, j'ai vraiment besoin de partir. Sauf que ce n'est pas le cas de ma famille donc ils ne se bougent pas pour essayer d'organiser autre chose. Quand je propose des trucs, ils trouvent des excuses. Certaines sont totalement compréhensibles mais il y a toujours moyen de trouver des solutions parce que ce ne sont pas de gros problèmes.
Je pense qu'il ne s'est tellement rien passé pendant ces 3 dernières années de ma vie que j'ai besoin de vivre des choses. Quand je repense à ces 3 ans je me revois juste déprimée, dans ma chambre, en train de sécher les cours et d'attendre que mes études se finissent. Je repense à l'énorme solitude que j'ai vécue, au sentiment d'être incomprise de tout le monde, à cette sensation d'emprisonnement, à cette attente que mes amis me sauvent, ...
Le Canada et la Slovénie m'ont permis de respirer mais cette sensation d'étouffement revient déjà. D'ailleurs j'ai pensé à faire un Master à l'étranger finalement. C'est juste une première idée mais ça me ferait vivre tellement de choses. Surtout que maintenant je n'ai plus peur de la solitude. Je crois que je préfère la solitude, même. J'en ai marre d'avoir cette sensation d'être une meuf bizarre avec tout le monde. Surtout que je n'arrive toujours pas à cerner pourquoi je me sens aussi différente des gens en général. J'ai l'impression que je n'ai rien de spécial et pourtant j'ai toujours ce sentiment de faire tache quand je suis dans un groupe. Quand ma thérapeute me demande pourquoi je me sens différente des autres, je dis juste que j'ai l'impression de réfléchir différemment mais je ne sais même pas vraiment ce que je veux dire par là. Je crois que je me casse juste beaucoup plus la tête que la plupart des gens en fait? Mais j'en sais rien parce que si ça se trouve tout le monde pense pareil. Brefffff
(18/07/2023)
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14 août
encore au lit avant onze heures, j'aime mon nouveau rythme. merveilleuse journée allongée au bord de l'eau à lire jenny diski, à regarder les branches des saules pleureurs onduler au dessus de moi et les bateaux et les pédalos passer sur la spree et les mouettes voler au dessus de l'eau comme si j'étais à la mer, est-ce que j'ai encore besoin d'aller à la mer en septembre? j'ai enfin senti ma chance aujourd'hui. comment je peux avoir le droit de passer toute une journée allongée dans l'herbe comme si la canicule n'existait pas à me faire bercer par la brise en lisant et en mangeant des cookies? au milieu de la journée j'ai reçu un mail de point de chute qui me demandaient si je voulais faire une lecture au poetik bazar en septembre, cadeau sur le cadeau. je vais revoir l. et peut être je verrai r. et quand je retournerai à berlin ce sera l'automne et tout ira bien.
17 août
de retour au cimetière sur la presqu'île de stralau. à force de parler de presqu'îles j'ai l'impression d'être en vacances en bretagne. le bus m'a déposée juste devant l'entrée. parfois quand je prends le bus je me sens comme une reine transportée à travers la ville à moindre effort. surtout quand je suis assise tout devant le dos tourné à la plèbe.
une dame tirée à quatre épingles est en train d'arroser une tombe à côté de moi. elle porte des escarpins en python à lanières sur des fins collants noirs, une jupe bleue canard au genou, une blouse noire transparente qui laisse voir son soutien-gorge et un chapeau de paille avec un ruban noir. ça doit pas être pratique pour faire du jardinage. je me demande si elle s'est habillée exprès pour venir au cimetière. pour son mari mort, je sais pas. je me suis rendu compte que je disais très facilement le mot mort. il est mort. elle est morte. là où maman utilise des euphémismes comme il est parti ou elle n'est plus là. elle dit "depuis que loki n'est plus là" par exemple. dans des contextes plus formels, elle dit décédé. mon mari est décédé. c'est quoi ce mot. dcd. on dirait un acronyme. dans le texte sur ma famille que j'ai envoyé à la revue sève je dis d'entrée de jeu "il est mort" en parlant de mon père. je l'ai relu y a pas longtemps et je l'ai trouvé violent. cru. frontal. pas délicat du tout. je me suis dit mais pourquoi j'ai écrit ça? pourquoi j'ai écrit ça comme ça?
un jour maman m'a raconté que quand mon père était mort elle était venue le dire à ma maîtresse d'école pour qu'elle soit au courant et que quand j'avais dit mon père est mort! elle m'avait dit de me taire. plus tard elle a regretté de pas m'avoir laissée m'exprimer. quand je l'ai raconté à mes psys elles ont dit aïe aïe aïe. peut être que j'aime dire les choses comme elles sont en réaction à l'attitude de maman. peut être que mon amour de la franchise et mon refus du tabou viennent de là. depuis qu'elle sait que j'aime les filles par exemple elle m'en a pas parlé une seule fois. jamais. ça doit venir de son éducation, mais moi j'en veux pas de cette éducation. moi je veux dire, alors j'écris. bon voilà j'ai fini d'être pompeuse.
avant de partir j. m'a demandé où j'allais et je lui ai parlé de mon nouveau cimetière, j'ai dit i love writing in graveyards i'm a romantic et il a dit you write so much!! il m'a rappelé que je lui avais toujours pas dit de quoi parlait mon livre et j'ai dit ohlala my book is in a crisis. ils s'imaginent que je fais qu'y travailler toute la journée alors qu'en vérité je fais tout sauf y travailler parce que je suis trop occupée par mon journal qui est mon véritable livre et mon obsession. j'espère qu'il va oublier de me reposer la question. j'aime pas les non-dits mais j'ai des limites dans la révélation de mes secrets. dans la littérature ça va, dans la vraie vie c'est plus compliqué. parfois au lieu de raconter des trucs aux gens j'aimerais juste leur faire lire mon tumblr. comme à f. par exemple. je lui ai jamais parlé de r. j'aimerais bien lui raconter mais j'y arrive pas. je crois que c'est parce qu'elle me pose jamais de questions et quand on me pose pas de questions j'ai du mal à raconter des trucs parce que je me dis, inconsciemment, et si la personne n'en a rien à foutre? mieux vaut ne pas prendre le risque. peut être que c'est aussi pour ça que je ressens le besoin de publier mon journal sur tumblr. pour pouvoir raconter ma vie sans avoir peur d'ennuyer mon interlocuteur.ice. je force personne à me lire. mais je crois que c'est aussi une question de prendre de la place. raconter sa vie c'est prendre de la place et prendre de la place, ça me pose problème.
hier pour compenser ma non sortie de jeudi j'avais décidé de faire une excursion sur la côte baltique. je m'étais couchée super tôt pour être en forme, j'avais commencé à regarder when harry met sally mais j'ai abandonné à mi-chemin parce qu'y avait trop de bruit dans la cour (combien de temps je vais supporter ça?) alors je suis allée au lit et j'ai commencé le livre que n. m'avait passé avant de partir. je me suis masturbée en lisant la scène de sexe d'ouverture, comme un retour aux sources de mes débuts (la première fois que je me suis masturbée hors la douche c'était en lisant une scène de sexe dans lunar park de bret easton ellis). j'avais mis le réveil à 7h20 mais j'ai pas réussi à me lever alors j'ai pris le train d'après avec la correspondance. évidemment le train a pris du retard et la correspondance était loupée, ce qui rajoutait une heure à mon trajet de trois heures, et puis je suis devenue complètement claustrophobe quand deux familles se sont installées à côté avec leurs enfants insupportables et qu'ils ont commencé à déballer mille contenants de nourriture indienne dont l'odeur a envahi tout le wagon. j'ai pensé à tout ce qui pouvait encore se produire pendant le long trajet de retour et j'ai décidé de faire une miranda july et de couper court à mon voyage en descendant à la première gare dans laquelle on s'est arrêtés (dans all fours la narratrice ne va pas plus loin qu'une petite ville de la banlieue de los angeles alors qu'elle était censée conduire jusqu'à new york). j'ai poussé un soupir de soulagement en me retrouvant sur le quai à l'air libre.
il faisait très chaud à oranienburg et je commençais déjà à regretter les 23 degrés du bord de mer baltique promis par la météo de mon téléphone. j'ai marché jusqu'à la rivière et je me suis rendu compte que c'était la havel, la même qu'à pichelswerder le weekend dernier. mes deux meilleures amies depuis que n. est partie c'est la havel et la spree. merci d'exister rivières d'amour. je me suis assise sous un saule pour manger mes biscuits à l'avoine et j'ai tendu le bras pour toucher ses branches poussées vers moi par la brise, persuadée qu'elles le faisaient de leur propre volonté et qu'elles voulaient vraiment me toucher. j'ai marché le long de la rivière pendant un moment, longé le chateau (bof) jusqu'au petit port dont j'ai fait deux fois le tour en plein soleil parce que je savais plus où aller et j'arrêtais pas de changer d'avis. j'étais de nouveau la fille confuse, totalement paumée (sie laufen da verwirrt rum). la fille qui sait pas ce qu'elle veut. j'ai traversé trois fois le même pont avant de me décider à juste retourner m'assoir sous le saule pour attendre le prochain train vers berlin parce que j'avais trop chaud pour faire quoique ce soit, me maudissant pour mes décisions à la con.
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J'ai l'impression d'être passé à côté de mon année, on est déjà déjà septembre et j'ai rien fait de particulier, je suis pas vraiment partie en vacance ni fait de folle soirée, en fait je suis vraiment seule et j'ai personne à embarquer dans des folles aventures donc c'est dommage je fait rien je suis seule et je m'ennuie.
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