#instant pub toi-même tu sais
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waiting-baby-meliflo · 5 months ago
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À Florent, jeudi 13 juin 2024
Hier soir, [12/06, 22:21] j'ai passé un petit moment en tête à tête avec Fabien.
On a parlé de ce qui nous faisait mal respectivement.
Et, Fabien était prêt à être le Papa. Le Papa de ce petit bout de toi et moi, étant donné que tu ne voulais pas de lui. Si j'avais voulu le garder.
[12/06, 22:24] Quand il m'a dit ça, juste avant qu'on quitte le Pub, il avait un doux regard. Ce regard que je connais, avec toute la sincérité de son âme. Il ne me l'avait pas dit avant pour influer le moins possible sur ma décision. Pour que je ne me mette pas de contraintes.
Quand je lui ai annoncé ma grossesse, il m'avait seulement invitée à la passer chez lui.
[12/06, 22:25] Moi, ça me montre bien que hum, ça aurait pu être différent avec toi. Pire, certes, mais mieux aussi. 🙃 Mes proches étaient dans l'affect. Et ils ont réagi avec tout l'amour qu'ils ont pour moi.
[12/06, 22:29] Je préfère que Fabien soit le géniteur de mon enfant en plus de son père 🙃
Quand tu m'as dit que la proposition de Saïname de m'héberger pour la grossesse (et par extension des autres, mais tu ne le savais pas) était comme indécente, je pense que tu as oublié que tu n'étais pas là, et que tu m'as montré le niveau d'amour que tu avais pour moi, réellement. Faible, trop faible.
Comme je te l'ai dit, j'étais tellement bien et " à fond" dans notre relation, que j'aurais pu le garder, mettre ma "liberté individuelle" de côté pour l'élever, et fonder cette famille avec toi.
Mais quand je te l'ai dit au téléphone le 23 mai, j'ai eu l'impression que c'était la première fois que tu m'entendais vraiment.
Je ne sais pas pourquoi il y a cette grande disparité depuis cette grossesse. Tu ne m'entends plus du tout. Même quand je t'écris, j'ai l'impression que tu survoles, que tu réponds à côté. Je ne te captes plus du tout, ou c'est l'inverse. Ou les deux.
Quand Fabien m'a fait cette confession, j'ai eu un petit pincement au cœur. Mon bébé aurait eu la présence paternelle que je lui souhaitais.
Mais, je n'aurai pas supporté.
Je ne regrette toujours pas (je sais que ça pourrais arriver, mais actuellement, non. )
Le fait de l'action d'avorter, "oui", parce que je ne voulais pas avoir à avorter (en bonnes conditions physiques), c'était et d'une certaine manière ça l'est toujours, inconcevable. Cruel. C'était mon interdit. Il ne fallait surtout pas le faire.
Le fait de me séparer du lien solide pour toi tel que je te vois maintenant, oui, et je ne regrette pas. Et me connaissant, je ne regretterai pas. C'est trop violent ce que tu m'as dit. C'est trop de violence que j'ai ressenti. Trop d'abandon de ta part.
Je vois que tu fais ce que tu peux pour "te rattraper", pour que je me sente bien avec toi. Mais je veux arrêter les frais.
Je crois que oui, je t'aime encore un peu, différemment, c'est sûr ! J'ai de l'attirance pour toi, je suis encore attachée à toi. Mais je ne peux pas. Je ne veux pas. Je ne veux pas continuer avec toi. Parce que j'ai placé trop "d'espoirs" en notre histoire. Trop de confiance en l'image que j'avais de nous deux. Et tout s'est brisés. Avec ces quelques phrases. Avec ces quelques gestes. Avec cette froideur. Tu pourras panser toutes les plaies de ton mieux, ça me fera du bien ❤️‍🩹, quelques instants, mais jamais bien longtemps, jamais suffisamment pour que je cicatrise. Pas avec toi.
Je sais que je te quitterai une deuxième fois. Sauf si tu me quittes avant parce que tu auras assez attendu. Et pourtant, si tu savais comme j'ai envie de t'embrasser, de me lover contre toi.
Mais c'est nous faire du mal à tous les deux. Tu as ta quête à accomplir, et je te souhaite le succès, du fond du coeur. Je sais que ça ne sera pas avec moi.
02:02, La Possession, La Réunion
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slythraven · 4 years ago
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Bonjour, les rôlistes/rpgistes !
Je m’adresse à vous en ce jour pour vous présenter le forum House Of M(emories). 
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House Of M, c’est quoi ? C’est un forum Marvel, basé sur l’arc du même nom où les héros ont perdus souvenirs et pouvoirs, dans une nouvelle vie créé de toutes pièces par Wanda Maximoff. New life, new me, vous me direz. 
Sur l’ïle de Genosha, nos anciens héros pensaient vivre une existence pépouze mais le destin en a décidé autrement. Les pouvoirs se réveillent, les souvenirs reviennent et c’est sans compter la nouvelle menace qui plâne sur tout le monde, le poto Galactus qui a les crocs. 
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A savoir : 
Le forum a quatre ans d’existence et son intrigue s’éloigne du comic pour prendre une toute autre direction. 
Pas de MCU ici, sauf certains cas à voir avec le staff avant. Cependant, on ne demande pas de connaître le perso comme vous mêmes. Et si vous n’êtes pas à l’aise à l’idée interpréter un personnage canon à l’univers, vous pouvez également vous ramener avec votre OC car on laisse une grande place aux persos inventés également. 
Le minium est de 350 mots et d’un rp par mois. Les membres en danger sont fait une fois par mois, donc vous avez de la marge.
Si vous n’avez pas d’idée, il y a des scénarios que vous pouvez adopter ou des postes vacants. On a pas de Hulk ou de Steve Rogers par exemple. 
Si vous hésitez sur le personnage, vous pouvez venir en invité ou même sur le Discord du forum qui se trouve sur la page d’accueil pour en discuter avec les membres.
Y’a des events à venir et des animations sympathiques.
Si vous avez peur d’être perdus parce que damn, quatre ans quand même, pas de panique. On a mis en place un système de parrainage des nouveaux et il y a toujours des gens pour RP avec vous. 
Et si vous n’êtes pas habitué au système de forum mais que vous voulez tenter, il n’y a pas de problème non plus ! On est pas des méchants :D
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Tenté ? Venez donc nous rejoindre qu’on devienne copains et qu’on s’échange des bracelets d’amitiés en discutant de comment torturer nos personnages ! (psst, vous pouvez aussi m’envoyer un message sur Tumblr pour en savoir plus, j’y répondrais avec joie.)
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rhaniel-legacy · 3 years ago
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Theron Shan’s appreciation week > DAY 2 - RELATIONSHIPS
I was planning on writing something longer for this one but today left me more tired than expected ): Still hasn’t touch my translations, I hope I can post a few within the week but I prefer to focus on writing each prompt for now. Anyway I hope you’ll enjoy it ♥
Day 2 >  Relationships
Characters > Theron Shan, oc:Ran Archer
Context: this prompt takes place in 3636 BBY, few months after Marr’s ship is destroyed by the eternal fleet and the outlander is reported as dead. My oc Ran Archer is my Imp Agent, and she fell hard for a certain pub spy during SoR (:
@theronshanweek-official​
    En dehors du doux ronronnement de quelques appareils en veille, il ne régnait pas le moindre bruit dans l’appartement de Theron Shan. Pourtant la légère vibration d’un holocom vint rompre la quiétude des lieux. Theron ouvrit péniblement les yeux et se redressa du canapé sur lequel il s’était assoupi, encore un peu sonné par ce réveil impromptu. Le bloc de données qu’il était en train de consulter au moment où Morphée avait réclamé son dû manqua de s’écraser sur le sol, mais un réflexe inattendu évita la catastrophe. Assis sur le sofa, Theron se passa une main sur le visage. Sa gorge était sèche et sa langue pâteuse, très certainement la faute à la bouteille de whisky corellien qui traînait sur un coin de la table à côté d’une masse de papiers en tout genre et de rapports cryptés. C’est justement sous ce fatras qu’il chercha sans grande conviction où était passé son holo. Comme pour le narguer, la vibration s’arrêta. Il lâcha un soupir bruyant avant de se gratter la joue : depuis combien de jours il ne s’était pas rasé au fait ?
    Mon pauvre il vaut mieux pas que t’ailles voir ta tête dans le miroir.
    A l’extérieur, les étoiles cherchaient vainement à faire concurrence aux lueurs des speeders qui défilaient non loin. Leurs lumières combinées faisaient danser les ombres dans le loft.  
    Theron jeta un œil à la bouteille d’alcool, pour constater qu’elle était presque vide. Il se servit ce qu’il restait dans le verre à côté et grogna en le portant à ses lèvres : son canapé n’était décidément pas aussi confortable que son lit mais il était plus simple de travailler dans le séjour. Après avoir ingurgité les dernières gouttes de whisky, il se motiva à ranger un peu le désordre sur la table.
    Ah te voilà toi.
    D’une simple pression du pouce, Theron activa le petit objet et le holo commença à jouer le message laissé par son mystérieux interlocuteur.
- Salut Theron. Tu te rappelles de moi ? Jonas Balkar, tu sais le gars à qui t'as promis de ramener ses rapports avant 10h00 ce soir ? Ce serait sympa que tu accélères le mouvement. Oh et je ne te souhaite pas une bonne soirée vu qu'à tous les coups tu es encore enfermé chez toi à ruminer. Ciao.
    Theron lâcha violemment le holo sur la table avant de se masser la nuque. Il manquait cruellement de sommeil, il le savait. Et le pire c'était que cette privation ne lui avait rien rapporté. Cela faisait des semaines, peut-être même des mois maintenant, qu'il étudiait chaque rapport, chaque compte-rendu, chaque document qu'il arrivait à récupérer pour trouver une faille. Néanmoins il était toujours bredouille : Zakel était bien trop puissante, organisée, et agissait systématiquement de manière chirurgicale. Pourtant il refusait d'abandonner. La traque, la vengeance, c'était tout ce qui lui restait. 
    Ses yeux dérivèrent vers un petit enregistreur sur sa droite. Il hésita un instant à l'allumer. Cela ne ferait que rouvrir une plaie déjà bien assez dure à supporter. Mais il avait encore plus peur à l'idée d'oublier son visage.
    "Peut-être que la prochaine fois que nous nous retrouverons des millions de vies ne seront pas en jeu ?"
    Était-ce elle qui avait prononcé ces mots ? Ou peut-être lui ? Il se rendit compte avec horreur que sa mémoire commençait déjà à lui jouer des tours. Il rapprocha le petit enregistreur de lui, comme pour observer et assimiler chaque détail de la jeune femme qu'il faisait apparaître.
    Ran …
    Il porta ses doigts à ses lèvres comme pour essayer de se rappeler de la sensation quand elle l'avait embrassé pour la dernière fois. Il ferma les yeux et chercha dans ses souvenirs.
    Un rire après qu'il ait raconté une anecdote surréaliste.
    Un regard quand ils s'étaient avoués aimer passer du temps en la compagnie de l'autre.
    Un gémissement quand ils avaient …
    Theron secoua la tête pour chasser ce dernier souvenir de ses pensées et rouvrit les yeux. Tout cela avait été balayé du jour au lendemain. Il ne lui restait plus que la colère et l'amertume désormais. Peu importe ce que cela allait lui coûter, il ferait payer Zakel.
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Merci de m’avoir lu ♥
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alexar60 · 4 years ago
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L’hôtel particulier (3)
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D’ordinaire, je me lève dès le champ du coq, mais ce jour, je restai allongé à réfléchir sur la maison. Je n’avais pas envie de me lever comme si je voulais me recroqueviller pour fuir un curieux dilemme… Accepter et habiter dans une maison hantée ou la vendre quitte à perdre de l’argent.
Tatiana dormait toujours. Ses jambes totalement dénudées exposaient leur douceur. Au début, je ne faisais pas attention à elle. Et puis, lentement mon regard se dirigea vers ses membres inférieurs. Elle avait vraiment de très belles jambes et j’aimais les caresser. Alors, doucement, j’effleurai son genou remontant le bout de mes doigts sur sa cuisse. Elle gémit un soupir avant de remuer les jambes et changer de position passant ainsi de côté.
Lorsqu’elle ouvrit les yeux, elle fut surprise de me voir encore dans le lit. Elle sourit montrant ses jolies dents blanches. Aussi, je répondis à son « bonjour » par une caresse sur la hanche et un baiser.
-          Tu as l’air soucieux, devina-t-elle.
-          Je pense à la maison.
-          Et ?
-          Je ne sais pas. Tu ferais quoi à ma place ?
Elle releva le buste, son T-shirt trop grand laissa apparaitre sa poitrine libre. J’aimais les voir remuer dès qu’elle se penche.
-          On en a parlé hier soir, affirma-t-elle tout en s’asseyant. Franchement, tu fais comme tu le sens, je ne suis pas à ta place.
-          Justement, je voudrais ton avis. Il compte beaucoup pour moi.
Tatiana fixa son regard sur mon visage. Pendant un instant, je devinais qu’elle attendait un mot, une phrase qu’on dit dans ce genre de situation et qui complète mes propos. Le « ton avis compte beaucoup pour moi » était limite une confession pour avouer mon amour. Un « je t’aime » aurait été moins apprécié quoi que plus direct. Je connaissais trop bien ma copine.
Notre première rencontre eut lieu dans une piscine municipale. Je venais de montrer ma carte au guichet et me dirigeais vers les vestiaires lorsque j’entendis une voix de jeune fille.
-          Il y a quelqu’un qui a perdu sa carte d’identité. Arthur Lantier…
Elle eut à peine le temps de finir de lire à voix haute que j’arrachai la carte de sa main en signalant qu’elle était à moi. A ce moment, nos doigts s’effleurèrent et j’eus comme une explosion dans la poitrine en me retrouvant nez-à-nez avec une magnifique brune aux cheveux longs et aux yeux bleus. Son visage fin et angéliquement blanc me dévisagea comme si elle venait de croiser le loup. Elle n’avait pas plus de quatorze ans et j’en avais à peine quinze. Trop timide pour l’accoster, je récupérai ma carte et partis me changer. Mais avant d’entrer dans le vestiaire, je me retournai cherchant son regard.  Elle continuait de regarder dans ma direction, ses joues rougirent légèrement en entendant ses copines la chambrer. En sortant du vestiaire, elle était partie. Je pensais ne jamais la revoir.
Une dizaine d’année plus tard, une jeune femme vint m’accoster durant une soirée dans un pub.
-          Pardon, mais êtes-vous Arthur Lantier ?
-          Oui, et vous ?
-          Vous êtes bien né un cinq mars ?
A ce moment, je restai interloqué. J’observai mes amis qui affichaient un grand sourire narquois. Marc demanda qui elle était, je répondis en écarquillant les yeux.
-          Oui, c’est bien cela. Mais qui êtes-vous ? répondis-je.
La fille était trop belle pour qu’elle s’intéresse réellement à moi. Alors, je suspectai une blague d’un de mes potes. A mon tour, je les dévisageai cherchant à trouver le coupable. Seulement, personne ne se trahit.
-          Il y a quelques années, j’avais ramassé votre carte d’identité à l’entrée de la piscine Dassault. Je ne sais pas si vous vous en souvenez.
A ce moment, tout me revint. La jeune fille brune aux yeux bleus. La luminosité empêchait justement d’entrevoir son magnifique regard. En effet, après avoir pris un peu de recul, je reconnus sa figure malgré le maquillage. Bien sûr, elle avait un peu vieilli et s’était affiné tout comme son corps. Elle semblait avoir plus de poitrine que dans mon souvenir. De même, sa chevelure plus courte n’avait rien à voir avec celle de l’époque. Après avoir ouvert grandement la bouche, je souris, un peu ému de revoir cet ange tombé du ciel. Dès lors, nous engageâmes une conversation qui dura jusqu’à la fermeture du bar.
Son prénom était un hommage à son arrière-grand-mère qui avait quitté l’Ukraine durant la grande famine. Son périple digne d’un roman l’amena jusqu’en France où elle rencontra un jeune violoniste. Malheureusement, la seconde guerre mondiale les sépara car il fut déporté en tant que juif et elle rejoignit le Portugal avec son bébé d’un an qui ne connaitra jamais son père. Plus tard, elle revint en France récupérer ses biens.
Tatiana avait gardé ce visage élégant qu’ont les femmes slaves. Des yeux en amande presque asiatique, un regard d’une profondeur inouïe. Des lèvres moyennes en forme de pomme et un sourire éclatant qui s’étalait sur son visage.
J’attendis trois jours avant de la contacter et de l’inviter à passer une soirée plus approchée. Nous parlâmes de nos vies, de nos métiers ainsi que de nos familles. Nous découvrîmes de nombreux points communs, notamment des lieux fréquentés. Il fut surprenant de découvrir qu’étudiants,  nous logions dans Paris à deux rues de distance alors que nous étions destinés à faire nos études dans une autre ville. De même, j’apprenais que son premier métier était surveillante dans un collège où j’avais aussi été surveillant. A deux ans près, on se serait rencontrés.
Je me souviens avoir regardé ses jambes après notre première relation sexuelle. Pendant qu’elle dormait, je m’amusais à sentir ses cheveux au parfum de mûres. Lorsqu’elle se réveilla, je ne pus m’empêcher de l’embrasser et de lui faire une nouvelle fois l’amour. J’aimais caresser ses jambes tandis que ma langue la faisait jouir.
-          Franchement, dit Tatiana en me sortant de mes souvenirs. Ce doit être cool de vivre dans une maison hantée… Si elle est réellement hantée.
Elle tourna la tête de côté un petit sourire en coin. Elle imaginait sa rencontre avec un fantôme et se voyait en train de s’amuser avec lui. Il aurait l’allure d’un vieux lord anglais avec de bonnes manières. Il se promènerait les chaines aux poignets pour faire sensation auprès des convives.
-          Et puis, d’après ce que tu nous as dit, s’ils sont bien présents, ce ne sont que des enfants. Ajouta-t-elle. A moins que tu aies déliré ?
J’inspirai un grand coup avant d’annoncer :
-          C’est décidé, je garde la baraque et j’y habiterai. D’ailleurs, je voudrais te proposer de me rejoindre. J’aimerai qu’on vive ensemble ou qu’on aménage une partie pour toi.
Elle resta muette, sa bouche entrouverte laissait paraitre le bout de ses dents blanches. Quelques bulles semblèrent pétiller dans ses pupilles. Soudain, elle ferma les yeux et soupira.
-          Non, tu me demandes trop, réagit-elle.
Elle insistait toujours pour garder son indépendance surtout depuis ma récente fortune. Elle ne voulait pas être redevable de qui que ce soit. Alors, certain de ne pas obtenir de réponse dans l’immédiat, je câlinai ses épaules collant ma tête à la sienne.
-          Prends ton temps, susurrai-je avant de l’embrasser.
Elle soupira puis nous oubliâmes les fantômes, la maison hantée en faisant l’amour.
Alex@r60 – janvier 2021
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joaniepencil · 3 years ago
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L’île de l’amour
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Résumé : Rosie revoit un de ses amis, le monstre vert refait surface.
Avertissement : Blessures, méga angst! (Finalement ma fic est assez sombre 😅) Comme toujours les photos ne m’appartiennent pas.
Chapitre 7
Il ne fût plus question de Louise. Marshall continua d’agir comme si de rien était. Il continua de travailler fort et d’aimer follement sa Rosie.
Leur seul désaccord concernait la contraception, chaque matin Rosie prenait sa pilule religieusement même si Marshall essayait de l’en empêcher.
Un matin alors qu’il la prenait à bras le corps pour l’empêcher d’accéder à ses contraceptifs dans sa salle de bain, elle se fâcha.
-Arrête! Laisse-moi prendre ma pilule.
-Arrête-les ! S’il te plaît Chérie. Sa voix et son regard l’implorait. Elle savait à quel point c’était important pour lui. Elle s’assit sur le lit, toute nue, l’emballage de contraceptif dans ses mains. Marshall se passa les mains sur le visage et se recoucha dans le lit les bras en croix.
-Tu étais prête il y a 5 ans pourquoi maintenant tu n’es plus prête? Tu m’as promis…. Tu as changer d’avis ?
-Non, je veux encore des enfants, je veux tes enfants mon amour mais … Elle soupira en triturant l’emballage d’aluminium et le déposa sur la table de nuit. Quand j’essayais d’avoir des enfants, j’avais une belle carrière, un bon salaire, une grande maison. J’étais en couple depuis 5 ans. Ma vie était stable. Elle se leva et commença à s’habiller pour aller travailler. Maintenant c’est différent, plus rien n’est stable. Je sais que tu en veux vraiment mais c’est trop tôt pour moi. C’est quoi l’urgence?
Elle se rendit dans la salle de bain et entreprit de de brosser sa chevelure rouge feu. Marshall la suivit et s’appuya flambant nu dans le cadre de la porte, les bras croisés.
-On est stable nous. Le reste c’est uniquement du matériel. Tu ne manquera jamais de rien avec moi, ma chérie.
Il s’approcha et mit les mains sur ses épaules et appuya son menton sur le sommet de sa tête elle se retourna contre lui.
-Je trouve ça vite, dit-elle en mettant les mains sur sa poitrine.
- Je vais avoir 36 ans ce printemps et je veux plusieurs enfants. Si ça prend du temps avant que tu tombe enceinte aussi bien commencer tout de suite. Il caressa doucement ses joues de ses pouces et lui donna un baiser sur le front.
-Laisse moi y penser pendant que tu vas à Londres. Tu pars quand demain?
-Demain matin. Pourquoi tu ne viens pas avec moi. On pourrait faire un petit Syverson à Londres…
Elle se lova contre sa poitrine.
-Les dernières semaines ont été dures pour moi aussi. Je vais en profiter pour relaxer et j’ai promis à Sarah d’être là.
-D’accord, on en reparlera à mon retour.
-On se voit se soir?
-Bien sur je vais te donner une bonne raison de t’ennuyer de moi.
Marshall partit le lendemain matin pour une semaine de formation sur l’agriculture biologique. Rosie avait envie de passer sa semaine sans lui à relaxer et faire le point sur toutes les nouvelles informations qu’elle avait eu dernièrement mais les choses ne se passèrent pas comme prévu.
Le mardi après-midi, durant la deuxième visite touristique, Rosie eut la surprise de retrouver un ancien collègue de travail.
-Adam qu’est ce que tu fais ici? Dit-elle agréablement surprise pendant que les autres touristes arrivaient pour la visite.
Adam McDreamy était un jeune homme qu’elle avait connu à Londres quand elle y travaillait à la Desjardins Bank. Ils avaient flirté un peu ensemble quand Rosie était devenue célibataire. Ils avaient même couché ensemble après une soirée bien arrosée.
Adam était toujours aussi craquant. Un grand châtain au yeux noisette et au sourire contagieux.
-Je fais un peu de tourisme. On m’a dit qu’il y avait une visite à Saint-Martin fabuleuse. Je suis venu voir et je tombe sur toi. Quelle bonne surprise!
Cette après-midi là, Adam flirtait ouvertement avec elle. Adam était charmeur et de bonne compagnie. À la fin de la visite, il lui proposa d’aller boire un café.
-Désolée, je ne peux pas, je travaille au pub du village ce soir. Pourquoi ne viendrais-tu pas prendre un verre là-bas?
-Super.
Rosie fut bien contente de le revoir au pub ce soir là. Ils parlèrent du bon vieux temps.
-Dis-moi, pourquoi tu ne travaille plus à la banque? J’ai su qu’on t’avait proposé un poste à Londres?
Rosie lui donna une bière et répondit à sa question entre deux clients.
-J’aime Jersey, je suis bien ici. Je me suis fait une nouvelle vie que j’adore.
Durant toute la semaine, Adam fréquenta le Rivers Shack. Un soir, il paya quelques verres à la jeune femme et lui vola un baiser elle le repoussa bien vite même si elle était vraiment éméchée,
-Non, désolé Adam mais j’ai un amoureux que j’aime vraiment beaucoup.
Adam était déçu.
-Pourquoi tu n’en n’as pas parler avant ? On s’est vu toute la semaine. Il est ou?
Rosie bu un shot de gin, elle venait de finir son service.
-Il est en voyage à Londres il revient demain. On a pas parler de nos amoureux voila tout. Je t’ai dit que j’avais une nouvelle vie ici.
Ce soir là, Rosie bu plus que de raison.
-Viens, je te ramène. Tu es torchée.
Les heures qui suivirent furent plutôt floues pour Rosie.
Elle se réveilla toute habillée le lendemain matin aux sons des coups sur la porte. Tout son corps était dans le brouillard. La tête lui tournait.
Adam ouvrit la porte et Rosie entendit des grognements et des éclats de voix.
-Qu’est ce que tu fais dans l’appartement de ma copine?
Marshall était totalement furieux et hors de lui. Les yeux exorbités, il tenait Adam par la gorge au-dessus de la balustrade et le menaçait de son point. Au dessous trois mètres de vide le séparait du sol.
-Marshall!!! Arrête!!! Il n’a rien fait de mal.
Marshall la regardait un instant, ses yeux flamboyants de colère et de jalousie.
-Il n’a rien fait de mal? Il est à poil chez toi!
La pluie tombait drue ce matin là.
-Ta baiser ma femme ? Dit-il en poussant un peu plus sur Adam par-dessus la rambarde.
Rosie essayait de le faire lâcher sa prise sur son ami mais c’était aussi dur que de déplacer un mur de brique. Ils étaient tous les trois trempés.
-Il ne m’as pas touché…
Rosie tira très fort sur son avant-bras mais sa prise glissa en un instant elle bascula dans les escaliers mouillés. Elle roula une première fois tête première puis son pied droit se coinça dans la rambarde stoppant net sa course. Elle hurla de douleur avant de perdre connaissance.
Elle se réveilla dans l’ambulance et se mit à pleurer quand elle comprit qu’elle était fermement attachée à la civière. On avait placé sa tête dans un genre de coussin pour l’empêcher de bouger. De même que ses épaules. On avait mit une couverture entre ses jambes et on les avait attachée ensembles.
Totalement immobile, elle ne pouvait bouger que les yeux et les doigts. La terreur l’envahit toute entière.
-Mademoiselle Gagné rester calme tout va bien aller, lui dit l’ambulancière en lui tenant la main. Elle lui essuya délicatement les yeux complètement indifférents au chaos de la route et au hurlement des sirènes.
-J’ai mal à la jambe… Où est Marshall? Je veux mon homme. Dit-elle en français.
Elle regarda autour d’elle du mieux qu’elle pu.
-Marshall va nous rejoindre à l’hôpital. Ne vous inquiété pas. Tout va bien aller maintenant. On va bien prendre soin de vous.
Le trajet jusqu’à l’hôpital sembla durer une éternité à Rosie mais il ne fallut que quelques minutes pour arriver à l’hôpital de Saint-Hélier.
Rosie pleura de douleur et de peur tout le long du trajet.
On prit des radiographies de tout son corps, sa cheville avait été disloquée, son genou tordu et les muscles de sa cuisse avait faillit déchiré mais somme toute elle s’en sortait bien. On avait craint pour sa colonne vertébrale mais elle n’avait rien à part quelques bleus.
Elle ne revit pas Adam. Marshall se trouvait dans sa chambre quand elle revint de ses examens. Visiblement, il avait l’air inquiet mais il ne l’approcha pas même si elle lui tendait les bras.
-Je vais apporter quelques affaires chez moi, tu ne peux pas monter 3 étages avec une jambes comme ça, dit-il en se levant pour partir.
-Marshall tu es fâché? Je n’ai rien fait de mal.
Le jeune homme lui renvoya un regard triste.
-On en reparlera à la maison.
Il revint la chercher le lendemain quand elle eut son congé. Le trajet de 20 minutes se fit dans le silence le plus complet. Arriver à la ferme, Marshall l’aida à entrer dans la maison la touchant le moins possible.
Rosie ne comprenait rien, il était tellement froid et distant avec elle.
-J’ai installé tes affaires dans la chambre d’amis. Repose-toi, dit-il en sortant par la cuisine.
-Quoi? Pourquoi? Je veux dormir avec toi!
Il hésita la main sur la poigné de porte.
-Tu m’as trompé, je ne veux pas de toi dans mon lit.
Rosie crut qu’elle allait s’évanouir.
-Non!!! Je n’ai pas fait ça…
Marshall sortit en claquant la porte. Les larmes inondaient ses joues avant qu’elle n’ait atteint la chambre d’invité avec ses béquilles. Elle s’assit sur le bord du lit et balança ses béquilles en travers de sa chambre.
« Il pense vraiment que j’ai pu faire une chose pareille? »
Elle fini par s’endormir au bout de ses larmes.
Quand elle se réveilla, il faisait noir dans la chambre. La douleur dans sa chambre était horriblement vive, sa tête lui faisait mal aussi. Elle ne trouva pas ses antidouleurs dans la chambre. Elle prit ses béquilles et clopina vers la cuisine.
À mi-chemin, elle entendit une conversation dans le salon.
-Ça n’a aucun sens Marsh’, elle t’a trompée et tu l’héberge chez toi. Fou la dehors! Disait Sarah.
-C’est de ma faute si elle est blessée, je ne peux pas la laissé…
Rosie s’avança lentement et vit Marshall regarder le feu, un verre d’alcool ambré à la main. Il regardait le feu appuyé sur le manteau de cheminé. Ses épaules affaissées semblaient porter le poids du monde. Sarah était debout au milieu du salon à faire les cents pas autour de la table basse.
-Ce n’est pas ta faute si elle est tombée! Putain Marsh’, si elle n’avait pas coucher avec ce gars on en serait pas là. Rosie s’avança un peu plus, Marshall la vit dans le reflet du miroir au dessus de la cheminée.
-Pourquoi vous ne me demander pas ma version? Dit-elle en cognant rageusement sa béquille au sol.
Sarah s’enflamma.
-Je t’ai vu embrasser ce type qui est venu te voir tous les soirs et il t’a ramené chez toi. Facile de savoir ce que vous avez fait!
Marshall continuait de regarder le feu sans les regarder, Rosie voyait ses mâchoires se crisper de colère.
-Marshall je n’ai rien fait de mal, je ne t’ai pas trompé. Mon amour …
Sarah monta les deux marches qui séparaient le salon de la cuisine où Rosie chancelait sur ses béquilles.
-Tu n’es qu’une menteuse, je t’ai vu avec lui !! Cria-t-elle à quelques centimètres de son visage.
Rosie tremblait de tout son corps la douleur, la rage et la peine courait dans ses veines.
-Je n’ai rien fait de mal… Je lui ai dit pour Marshall, je lui ai dit que j’avais quelqu’un dans ma vie…
-Tu gâche la vie de mon frère. Tu ne trouve pas qu’il a assez souffert comme ça?
-ASSEZ! Ragea Marshall. Sarah va-t’en!
-Ne laissa pas cette sorcière t’ensorceler encore!
Elle claqua la porte en sortant.
Rosie était complètement vidée, sa jambe l’élançait terriblement et sa tête aussi.
Elle s’affala sur un banc de l’îlot de cuisine la tête entre les mains. La nausée lui retournait l’estomac tellement elle avait mal.
-Où sont mes antidouleurs? S’il te plaît j’ai mal.
Marshall ne bougea pas toujours absorbé dans la contemplation du feu.
-Est-ce que c’est vrai? Tu l’as embrassé?
Sa voix grave avait des accents encore plus rauques que d’habitude. Rosie se força à prendre de grandes inspirations pour calmer la nausée.
-Où sont mes pilules?
Marshall hurla :
-Réponds-moi!
Rosie se leva lentement, la douleur était si vive, les hauts le cœur la gagnèrent pour de bon.
-Je vais être malade.
Elle clopina vers la salle de bain et s’effondra devant la cuvette pour vomir. Une fois la première vague de nausée passée, elle ferma les yeux la joue sur la porcelaine froide et essayait de calmer les vagues de nausée. Elle se sentait dégueulasse, elle avait besoin d’un verre d’eau et ses médicaments. Tous son corps lui faisait mal, elle avait besoin de l’aide de Marshall mais il ne semblait pas décidé à l’aider. Les larmes continuaient de rouler sur ses joues autant de douleur que de tristesse. Une autre crise de vomissement la terrassa avant que Marshall ne vienne la voir. Il lui donna ses médicaments avec un verre d’eau.
Elle ne réussit même pas à avaler une gorgée d’eau sans qu’elle ne ressorte. La jeune femme n’avait même plus la force d’essayer de se lever. Marshall finit par soulever ses cheveux humides et lui mettre une serviette mouillée sur la nuque. Pour la première fois depuis des heures, Rosie le regarda dans les yeux et y vit tellement de colère et de tristesse.
Elle n’osa rien dire, elle n’avait plus la force de se défendre. La douleur était éblouissante, assise au sol sa jambe était trop tendue.
-J’ai trop mal.
Elle tenta de se lever mais tout devient noir rapidement et elle se sentit glisser sur la céramique.
-Merde ma chérie…
Il la prit dans ses bras et l’emmena semi-consciente dans la chambre d’invité et la déposa doucement sur le lit. Elle se réveilla au moment où il revenait avec un verre d’eau, une bassine, ses médicaments et une serviette froide. Il mit la serviette sur son front. Elle ouvrit les yeux pendant qu’il la bordait doucement. Elle retint son bras faiblement.
-Reste ici j’ai besoin de toi…
Marshall se leva sans la regarder.
-Repose-toi.
Rosie prit ses médicaments et s’endormit les larmes aux yeux.
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traitor-for-hire · 5 years ago
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Entremets
Quand elles se retrouvèrent au pub de Chewie, Jyn étreignit Sorsha avec force avant qu'elles ne s'assoient. « Dieu merci tu as pu venir aujourd'hui, dit Jyn. Je suis complètement en vrac. Je n'ai presque pas dormi cette nuit. »
Sorsha plissa les yeux. « Alors… est-ce que quelque chose cloche dans la compétition, ou avec ton nouveau petit ami ? Ça doit être l'un ou l'autre. »
Jyn soupira. Elle ne savait même pas comment mettre des mots sur ce qu'elle ressentait. « Rien ne cloche. Pas vraiment. Je suis juste confuse. Et anxieuse. Et paranoïaque. Et j'ai besoin que tu me remettes la tête sur les épaules. »
Sorsha se redressa légèrement et acquiesça. « Je vais faire ce que je peux. Mais d'abord, tu dois me dire ce qui se passe. »
Oui. Jyn devait tout déballer. « Okay. Je me suis bien débrouillée dans la compétition cette semaine, et Cassian aussi. Et à un moment dans la semaine j'ai décidé que je voulais être sérieuse à propos de notre relation, et c'est ce que je lui ai dit hier soir. »
Sorsha haussa les sourcils et hocha lentement la tête. « C'est un putain de grand pas pour toi. Pas étonnant que tu sois secouée.
—  Oui. Oui. » Jyn prit une inspiration. « Et ensuite on a eu des relations sexuelles. »
Sorsha, bouche bée, se mit à agiter les mains avec excitation. « C'est enfin arrivé ! Je suis si contente pour toi, ma chérie ! » Puis son expression se modifia. « Mais ça n'a pas l'air de te faire plaisir. Pourquoi ça n'a pas l'air de te faire plaisir ? Il a été rude avec toi ? Est-ce qu'il a fait pression sur toi ? Si c'est ça, je te jure -
—  Non, non, rien de ce genre, » l'interrompit Jyn. Pour autant qu'elle apprécie d'avoir une amie prête à casser des gueules en son nom, ce n'était pas ce dont elle avait besoin à cet instant. Elle prit une grande inspiration et baissa les yeux vers ses mains. « Si quelqu'un a précipité les choses, c'est plutôt moi. » Elle secoua la tête. « Je ne sais pas ce qui m'a pris. Depuis que je l'ai rencontré, il y a ce côté impulsif qui remonte chez moi et ça m'effraie un peu. Je suis censée être la plus prudente, et au lieu de ça, je n'arrête pas de repousser toutes les limites que j'essaie de m'imposer. J'ai l'impression qu'on s'est précipités, mais je n'ai personne d'autre que moi à blâmer, parce que c'est moi qui ai tout fait. »
Elles restèrent silencieuses quelques instants pendant que la serveuse déposait leur repas. Sorsha observait Jyn pensivement. « Bon, Jyn, je ne veux pas que tu paniques. Tu me promets de ne pas paniquer ? »
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therascalscats · 5 years ago
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Pendant que le père Francois risque de se retrouver à ramasser des savonnettes dans les douches de Fleury ou de la Santé, pendant qu’en Australie on se bastonne pour du papier toilette, pendant que toujours au rayon castagne l’Etat semble manquer cruellement de discernement élevant le coup de matraque comme acte bénéfique et systématique, pendant que Lundi je revenais de chez le Marchand de couleurs les bras chargés de surprises et pendant qu’ à l’atelier tourne en boucle “Powerslave” d’Iron Maiden sorti en 1984 …
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    Et bien pendant ce temps là, oui pendant ce temps là en milieu de semaine dernière je suis allé traîner mes guêtre dans les faubourgs Rouennais pour le grand plaisir de mes amis motocyclistes, répondant à l’invitation de l’équipe de Godet Motorcycles.
Pour ceux qui ne connaissent pas, Godet Motorcycles fait partie de ces gens qui n’assemblent pas des motos pour parader un ourlet au falzar assorti d’une chemise à carreau soigneusement repassée par maman, non ils font partie de ceux qui les construisent de A à Z, du cadre au carter en passant par la boite de vitesses. Alors oui, loin d’être idiots et de s’enfermer à tenter de faire des choses qu’il ne maîtrisent pas, ils font appel de temps à autre à quelques sous-traitants de haut-vol pour certaines étapes afin de pouvoir sortir des motos proches de la haute couture… Pour le reste et afin d’en savoir plus, Google est ton ami si toutefois le sujet t’intéresse, mais au moins cette courte présentation permets de planter le décor.
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    La première fois que j’ai croisé la route d’une partie de cette équipe c’était lors d’une Edition d’Iron Bikers sur le Circuit Carole dans le neuf-3, lors d’une folle soirée apéro/saucisson ou j’effectuais même un tour de paddock juché sur un deux roues, démontrant qu’un “caisseux” peut aussi avoir du style sur une motocyclette. Grace à cette frasque, je me voyais introniser “Grand Paradeur Devant l’Eternel” ( si tu cherches ce genre d’artiste, je propose des prestas France – Europe – Monde … devis sur demande), mon style et mon aisance ayant fini par enfin payer. Depuis nous ne nous sommes jamais revus, sans doute trop impressionnés, mais nous sommes restés en contact via les social-media et Francois passé “chef des opérations” qui suivait déjà le blog continue encore à ce jour…. A partir de là, tu dois te demander le pourquoi du comment, enfin si tu n’as pas décrocher au précédent paragraphe…
Pas revus depuis des années, nous sous somme finalement retrouvés sur la moquette de la 45ème Edition de Retromobile, tu sais au fameux stand A38 situé dans le Hall1 … Après une année plutôt compliquée, Godet Motorcylces tel le Phoenix est en train de renaître de ses cendres, bien aidé par une équipe plus motivée que jamais, et est venu me proposer de m’emmener dans cette résurrection. Forcement ça ne sera pas facile, car comme dans chaque aventure la route sera semée d’embûches, mais l’entreprise promets d’être trépidante. Il me faudra tout de même un peu de temps pour digérer les infos et trouver un créneau afin de me rendre sur place et d’évaluer la demande.
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    Cette première série d’images est un peu comme un galop d’essai, un portfolio, une prise de contact avec l’environnement et une familiarisation dans un bouclard où je risque de passer quelques heures afin d’en retranscrire l’ambiance et le savoir-faire, si toutefois mon travail convient. Dans le cas d’un avis favorable, il va falloir que l’équipe s’habitue à ma présence et pour ce faire je vais devoir être quasi transparent (ce qui risque d’être fort compliqué vu mon gabarit …) , mais comme dis la pub “C’est le jeu ma pôv’ Lucette”.
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  Je te livre donc ici, un peu en exclusivité les clichés réalisés sur cette journée de découverte en terre Normande. C’est beau , c’est soigné et étant fan de belles matières, l’atelier regorge de petits trésors. Reste maintenant à attendre l’approbation des commanditaires afin de savoir si je peux poursuivre l’aventure ou non, bien que je ne doute pas un seul instant continuer de faire partie de ce dessein un peu fou ( je ne doute pas de mon travail … d’autres choses oui… mais pas de mon travail, enfin plus maintenant…), mais il parait qu’il ne faut pas vendre la peau de l’Ours avant de l’avoir supprimé… Alors Wait and See !!!
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      Te faire découvrir un bouclard à la française d’où sortent des bécanes ultra haut de gamme, t’expliquer que ce même bouclard est en train de renaître de ses cendres et évoquer avec toi  que je risque d’être en mesure de capter le phénomène … Çà c’est fait !!
Et pendant ce temps là… Pendant que le père Francois risque de se retrouver à ramasser des savonnettes dans les douches de Fleury ou de la Santé, pendant qu'en Australie on se bastonne pour du papier toilette, pendant que toujours au rayon castagne l'Etat semble manquer cruellement de discernement élevant le coup de matraque comme acte bénéfique et systématique, pendant que Lundi je revenais de chez le Marchand de couleurs les bras chargés de surprises et pendant qu' à l'atelier tourne en boucle "Powerslave" d'Iron Maiden sorti en 1984 ...
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amourspointillesblog · 5 years ago
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L’histoire sans fin...ou presque **4ème Partie**
Décembre 2011, un an et demi plus tard, et de nombreuses histoires inscrites dans ma vie, je reviens pour un moment indéterminé en France. Moral dans les chaussettes, de retrouver la grisaille et l’hiver berruyer. Mon cœur a connu des hauts et des bas. Je rentre dépitée… au bout de ma vie. La tournée de maisons en maisons a un goût amer cette fois-ci. L’euphorie que j’avais connue lors de mon premier retour n’est plus de ce monde.
Il va falloir repartir, vite, coûte que coûte, n’importe où mais loin du reflet de mon ancienne vie. J’ai trop grandi, j’ai trop vécu, je suis comme une enfant à l’étroit dans des chaussures trop petites pour elle. J’ai besoin d’un bon remontant, d’une dose d’adrénaline...
Mes doigts défilent sur l’écran tactile de mon cellulaire. Ni une ni deux, sans aucun doute, mon choix s’arrête sur son numéro. Ma vitamine C ici, à Bourges, c’est LJ.
RDV pris, centre-ville, mardi soir, Pub Jacques Cœur, un grand classique. J’arrive, je le retrouve, ses yeux charmeurs et mutins m’accueillent de leur chaleur et de leur bienveillance. En quelques secondes à peine, mon mal s’envole, je me sens bien, je retrouve mon sourire. La soirée est enfin douce et chaude malgré la pluie de décembre. On rejoue nos scènes habituelles, on reprend nos dialogues là où nous les avions laissés, on les adapte seulement à la tendance du moment telle une série B que l’on voudrait dépoussiérer.
Je raconte donc encore une fois mes derniers voyages et aventures en terre Pacifique et lui, son travail, sa créativité, ses projets et sa relation d’amour ‘’libre‘’. Il est à Bourges et vit ici, elle vient de Bourges mais vit sur Paris. Mon sourire se fait la malle, sans prévenir. Mon taux de vitamines descend en flèche,
Vite infirmière qu’on me donne du réconfort en perfusion !
Je tente de faire bonne figure, d’ignorer que cette information ne me touche pas, mais à cet instant, mes talents de comédienne ne remporteront pas le César de la meilleure actrice.
Il capte mon désarroi, et décide donc d’en tirer profit. Je suis faible, en manque d’amour et d’affection, en manque de confiance en moi, et je rentre dans la danse malsaine de la tentation. Comme un air de ‘’déjà vu’’, on poursuit notre soirée chez lui. Pas de vin rosé cette fois-ci, mais shooter de fort d’une bouteille sur le comptoir de la cuisine, agrémenté d’un stick de weed.
Mon corps s’abandonne, mais ma tête résiste malgré tout ce mélange explosif. Jeux de mots ambigus, gestes des plus annonceurs, sous-entendus plus qu’entendus. Baiser furtif. Alarme incendie dans mon cerveau. Je le stoppe.
-‘’ LJ, ce n’est pas une bonne idée.
- Pourquoi ? On n’est pas bien là toi et moi ?
- Et ta meuf ? T’es en couple rappelle moi, non ?
- Oui mais tu sais ce que c’est, je vis ici, elle est sur Paris, rien n’est officiel, on fait un peu ce que l’on veut on n’a pas fixé de limite.
- Désolé, mais non je ne sais pas ce que c’est, vois-tu ? Je ne peux pas continuer ce jeu, c’est impossible…
Silence, regards dans le vide, les minutes défilent. Je décide d’attraper mon sac et de quitter les lieux du péché.
Je craquerai de honte et de frustration au volant de ma voiture, avec mes larmes pour passager.
Encore une fois, LJ m’a échappé.
Les années défilent, mais ne se ressemblent pas. Après cette soirée, les choses reprennent leur cours entre lui et moi. L’amitié étant malgré tout très forte, nous restons amis et mettons dans notre boîte à souvenirs ces moments d’intimités qui n’appartiennent qu’à nous deux.
Je pars travailler en tant que saisonnière pendant deux ans, et entre chacune de mes nouvelles destinations, je prends toujours le temps pour une bière et une discussion nocturne avec lui. C’est devenu notre rituel, notre moment, que j’affectionne sincèrement. Sa relation ‘’libre’’ a évoluée. C’est devenu sérieux et officiel.
Durant nos échanges, il me confie qu’il est blasé de la vie qu’il mène actuellement, que quelque chose de plus grand l’appelle, qu’il a besoin de défis dans sa vie professionnelle et que pour se réaliser, seule la capitale peut lui ouvrir la voie. Il va donc tout vendre, quitter son appartement de ville cosy, fermer le livre de cette vie peu banale mais devenue terne à ses yeux pour Paris, et pour sa chérie.
J’entends à nouveau les chants des sirènes qui m’appellent mais je décide de les ignorer. J’ai l’intime conviction que lui et moi, nous sommes des ‘’âmes sœurs’’ en perdition. Deux êtres qui ont vécus quelque chose dans une autre vie, mais qui dans celle-ci sont condamnés à ne pas se retrouver. J’abandonne, je veux juste son bonheur, et je sais que mon envie de quitter ce pays est toujours là, plus forte de jour en jour. Ma liberté est mon leitmotiv, mais en même temps, d’un autre côté, dans le creux de mon oreille, on me susurre qu’avec lui je peux certainement atteindre le réel sentiment d’amour. Arggggh !! Mon cerveau est en ébullition, mon cœur en crise.
Non, Marine, tu vas être raisonnable, c’est trop tard, votre train est sorti des rails. Fais-toi une raison.
à suivre...
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verbum-volitans · 5 years ago
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scaramouche
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12h27-15h18, jeudi 9 janvier
 Tes doigts pianotent d’impatience sur le volant. Troisième feu rouge d’affilée sur cette ligne droite que tu empruntes tous les jours. Manque de bol. Le premier t’a fait lâcher un petit bruit agacé, celui que tu fais parfois, quand tu sors rapidement un filet d’air par les narines. Tu savais ce qui nous attendait. Si on se tape le premier on se les tape tous, m’as-tu déjà dit. Tu connais bien la route, c’est celle que tu prends pour aller travailler. Tu connais la synchronisation des feux, tu anticipes les heures de pointe, tu t’arrêtes parfois en plein milieu pour passer à la supérette lorsqu’il manque quelque chose à la maison. C’est ton quotidien, le calme avant la tempête au bureau, la radio qui crache les mêmes infos en boucle et qui te donne des idées de conversation pour le déjeuner, ta playlist favorite pour être de bonne humeur ou celle que tu aimes mettre lorsqu’il pleut. Tu me racontes parfois tes plus beaux exploits, quand le refrain se synchronise avec le passage à la lumière verte, quand tu improvises une course avec la voiture d’à côté et que le kéké qui fait ronronner Mercedes cale au moment fatidique, quand le soleil sombre derrière les immeubles et que son ciel orangé te donne envie de retourner à Chypre.
J’ai l’impression de connaître ce chemin par cœur. Souvent je t’imagine en train de chanter au volant, en train de jeter des regards en coin au type d’à côté, je te revois sur la belle terrasse chypriote à boire ton cosmo, je ressens ta plénitude lorsque les lumières verdissent les unes après les autres sur le « magnificooo-o-o-o-o » de Bohemian Rhapsody. Heureux comme un enfant affublé d’un costard, à chanter les paroles, les chœurs et les guitares en même temps. C’est ton moment à toi, auquel tu me fais parfois accéder le soir à table entre un commentaire sur la purée mousseline et un autre sur ce connard d’Eric qui est encore parti à 15h30. Je voudrais parfois être une petite souris et me glisser dans la boîte à gant pour t’écouter chanter, pour te voir t’apaiser à mesure que tu t’approches de la maison, pour entendre le discours de motivation que tu t’adresses dans le rétroviseur central avant de quitter la voiture. J’aime tes moments sans moi. J’aime te savoir dehors, à te battre pour tes idées, à rire autour d’un café, à négocier sans relâche je ne sais quel contrat, à vivre cette vie que je ne connais pas.
La route perpendiculaire à la nôtre est bouchée. Le feu est passé au vert mais nous n’avons pas bougé. Le retour du rouge te fait claquer la langue contre le palais, et tes doigts ont interrompu leur danse pour se crisper. Je n’ose pas te rassurer sur notre heure d’arrivée. Je n’ai pas encore osé parler. C’est vrai que tu m’avais demandé d’être prête à 19h30, et que je ne l’étais pas. Tu as poussé une gueulante, je t’ai envoyé chier, tu as dit que tu ne voulais plus y aller, je t’ai dit d’arrêter d’être con et que de toute façon avec les pubs le film ne commençait vraiment qu’à 20h10, tu as dit que tu ne supportais pas les gens qui arrivaient en retard au cinéma, j’ai dit qu’un jour ou l’autre il faudrait que t’ailles te faire soigner. T’es remonté dans la voiture, je me suis préparée à la va-vite, on est partis à 19h41. Pas de quoi en faire un drame. On loupera les pubs, et au pire des cas un bout du générique de début. Il ne se passe jamais grand-chose dans les trois premières minutes d’un film, c’est juste des noms, une musique calme et des visages qui nous sont encore inconnus. Mais toi t’aimes bien les pubs, tu joues toujours à deviner s’il s’agit d’une marque de bagnole ou de parfum, et quand c’est ni l’un ni l’autre tu fais une tête étonnée. T’aimes bien aussi les bandes annonces, tu dis les noms des acteurs que tu reconnais, tu dis quand ça a l’air nul et quand ça te plait tu hoches doucement la tête comme si le mouvement allait t’aider à retenir le nom du film et sa date de sortie. Comme si t’avais besoin de le retenir, avec internet et les affichages sur les arrêts de bus on n’oublie plus grand-chose de nos jours. Mais toi t’aimes bien ne compter que sur ta mémoire, t’es d’une autre époque. Ca se voit sur ta tronche de toute façon, avec tes cheveux noués en catogan, avec la chemise écrue aux manches bouffantes que tu as achetée en friperie il n’y a pas longtemps, avec ta fascination pour les vieilles horloges et le tapis dégueulasse que tu ne veux pas jeter. T’es le genre de mec qui se lève à six heures un dimanche pour aller traîner sur une brocante pour n’en ramener qu’une tasse à l’anse argentée, tu n’achètes que des livres d’occasion jaunis et ostensiblement usés, ta caisse il fallait qu’elle ait un côté vintage, que la couleur ne soit ni grisâtre ni mate, que les sièges soient en tissu et que le tableau de bord ne soit pas digitalisé. Même la bague à ton doigt, il a fallu qu’on la déniche chez un antiquaire et qu’on regarde des tutos en ligne pour enlever le vert-de-gris. Alors que je t’en avais trouvé une belle dans la bijouterie de la rue des Lombards, toute simple, en or, avec une fine ciselure qui rappelait la mienne. Mais tu n’en voulais pas. Tu préférais ta vieillerie en bronze terni, tu disais que c’était pas une ciselure commune qui allait garantir notre bonheur éternel. Et tu avais raison. Il n’y a pas de garanti, de toute façon. Juste des moments qui confirment qu’on a fait le bon choix. Des moments comme éternuer dans la poussière d’un antiquaire, frotter comme des damnés une bague qui nous saute des mains à cause du savon noir, la glisser à ton doigt, que tu la glisses au mien, qu’on fasse « tchin-tchin » avec quand on plaisante sur le succès de notre mariage. Tu sers tellement ta main autour du volant qu’elle va finir par s’incruster dans ton annulaire et que tu ne pourras plus jamais t’en défaire, même quand tu ne voudras plus de moi et de mes retards. Ca non plus, je n’ose pas te le dire.
C’est ton trajet, c’est ta ligne droite et ton ciel d’hiver et sous ta barbe ta mâchoire est serrée. Tes sourcils froncés rident ton front. Tu n’as pas quitté la route des yeux alors qu’on est à l’arrêt depuis bientôt quatre minutes, comme si tu craignais de rater le top départ, comme si tu refusais de me voir là, sur le siège passager de ta voiture pendant ton trajet, sur ta ligne droite, à regarder ton ciel d’hiver. Je les gâche. Jamais plus tu n’auras de moment de grâce. Jamais plus cette route sera un champ Elysée baigné dans la verte lueur des feux qui s’alignent sur ton passage. Jamais plus tu ne goûteras au repos du héros valeureux qui retourne à Ithaque. Car ta Pénélope a ravagé ton havre de paix, elle a rompu son harmonie pour y distiller sa mauvaise foi, son silence coupable, son affreuse tendance à être en retard à chacune de vos retrouvailles. Et si tu as le malheur de lui reprocher son peu de considération, et si tu oses mentionner les difficultés que tu as rencontrées à Troie ou l’aversion que tu ressens à l’égard de ce connard de cyclope qui est encore parti à 15h30, elle te dit d’arrêter d’être con et d’aller te faire soigner. Elle en vient même à rendre amère ton épopée, à affadir la mélodie des sirènes, à gâter tes moments sans elle, à gâter cette vie qu’elle ne connaît pas.
Tu dépasses enfin ce troisième feu et appuies sur l’accélérateur. Tes jointures sont rouges à force d’avoir étreint le volant. Je me dis que tu vas faire demi-tour d’un instant à l’autre. Que tu vas me déposer devant le cinéma et retourner à la maison. Que tu ne vas pas t’asseoir à côté de moi. Que tu ne parleras pas du film sur le chemin du retour alors que tu adores faire ça. Tu renonceras à ton monologue exalté ou dépité pendant que je conduirai, tu ne décriras pas ta scène préférée comme si je ne l’avais pas également vue, tu ne donneras pas d’oscar à tel actrice ou tel costumier, tu ne chercheras pas la bande originale sur Spotify pour la mettre à fond dans la voiture. Tu resteras silencieux, gardant tout pour toi, ou même ne ressentant rien tant je t’ai agacé tout à l’heure, t’empêchant de plonger dans le film, ruinant ce qui aurait pu être ton nouveau film favori. Peut-être tes collègues parleront-ils du film devant toi ; tu te rendras compte du plaisir que tu n’as pas pris, des détails que tu n’as pas remarqués, des hésitations que tu n’auras pas perçues. Tu comprendras qu’un simple retard peut te faire perdre ta sensibilité, qu’une simple chamaillerie peut d’empêcher de participer à une conversation, que je peux te simplement te faire du tort. Je gâche un film et gâcherai sans doute une vie. Il n’y a pas de garanti, de toute façon. Juste des moments qui confirment qu’on n’a pas fait le bon choix.
Tu gares la voiture. Un créneau étroit, que je peinerais à défaire. Sans doute le fais-tu exprès, pour me faire comprendre que je n’aurais pas dû être en retard, que je n’aurais pas dû te parler comme à un chien, que je n’aurais pas dû te prendre une fois de plus pour acquis. Il est 20h02. Dans notre salle un couple mieux assorti que nous fait des paris sur les pubs qui passent : elle parie que c’est une pub EDF, il parie que c’est une pub Nissan. (ils perdent tous les deux : c’est une pub qui promeut le Poitou-Charentes) Ils sont arrivés avant le début de la projection, lorsque les lumières étaient toutes allumées et qu’une musique d’ambiance méconnaissable donnaient la mesure aux conversations des spectateurs. Ils ont même eu le temps de prendre un pot de popcorn, et l’ont presque déjà terminé. C’est ce que tu fais à chaque fois. Tu dis que tu attendras le début du film pour en manger, mais au bout de la cinquième pub tu regardes d’un œil morne le fond du pot qui apparaît déjà. Parfois tu me le confies, en m’ordonnant de t’interdire l’accès au pot avant le visa d’exploitation, en m’ordonnant aussi de ne pas en manger un seul. Mais l’attente devient vite insupportable, tu me surveilles pour que je ne goûte pas à ton butin, l’odeur chaude et sucrée t’empêche d’apprécier l’absurdité de la pub Dior. Tu finis par renoncer à l’ascèse en disant qu’au moins tes bruits de mastication ne gêneront personne pendant le film. Tu ne pourras pas en manger cette fois, et j’en suis malade.
Tu coupes le moteur puis tournes la bague pour éteindre les feux. Il fait froid dehors. Nous sortons de la voiture sans un mot, et marchons d’un pas soutenu vers le cinéma. Tu me dépasses de quelques foulées, comme si tu étais seul, comme si tu cherchais à me semer, à t’arracher de mon aura dévastatrice. Tu veux oublier ma présence pour que le film ne subisse pas le même sort que la ligne droite. Pour qu’il existe en dehors de nous, et qu’il s’offre à toi avant que je puisse l’envenimer. Tu veux l’apprécier comme si c’était la première fois que tu allais au cinéma, comme si tu n’avais pas eu besoin des affichages sur les arrêts de bus pour te souvenir de son existence, comme s’il était la promesse de nouvelles séances que tu planifieras en hochant doucement la tête. Tu n’as pas besoin de moi ni des arrêts de bus pour t’en souvenir.
Il y a la queue aux guichets. Tu cherches l’affichage de notre film, sûrement pour vérifier le nombre de places restantes et le nombre de personnes que tu dérangeras en arrivant en retard. Il est 20h07. Les pubs s’entremêlent sans doute déjà aux promotions des films à venir. Le couple mieux assorti s’adresse un regard complice à la fin d’une bande annonce intrigante. Ils reviendront bientôt, avec la même joie et les mêmes paris, ils en sont certains. Tu ne pourras pas voir les bandes annonces, et j’en suis malade. Je n’ose pas te le dire. Et pourtant il le faudrait. Te dire que je suis désolée, que tu ne dois pas aller te faire soigner, que ce connard d’Eric est vraiment un connard, que ta ligne droite sera toujours ta ligne droite, que tu as fait le bon choix. J’avale un sanglot en prétextant une quinte de toux. Tu te charges d’acheter nos places, car c’est toujours toi qui parles aux vendeurs, qui dis aux serveurs que nous avons réservé une table pour deux, qui téléphones à la pizzéria en expliquant les mille modifications que je veux infliger à ma quatre saisons. Ta voix est parfaitement normale ; tu ne laisserais jamais ta colère s’abattre sur un guichetier qui n’a rien demandé et qui n’est certainement jamais en retard. Tu sais faire la part des choses et compartimenter tes émotions. De la même façon tu adresses un sourire à celle qui déchire nos tickets et qui nous souhaite une bonne séance. Tu la remercies et je te suis dans la salle 4, déjà obscure et sonore. Tu dois fulminer quand les portes battantes claquent sur notre passage. Je sais que tu cherches une rangée vide en hauteur, pour que personne n’ait à se lever ou à voir défiler deux ombres sur son écran. Tu gravis deux par deux les marches, te défais de ton manteau et t’assoit pendant que, piteusement, je te rejoins.
Je tourne la tête vers toi. Je vais te dire pardon. Je vais te dire que j’aime quand tu racontes ce que tu as entendu à la radio, que j’aime nos tasses et nos alliances dépareillées, que j’aime les fausses paroles que tu inventes sur Bohemian Rapsody, que j’aime raconter à qui veut l’entendre que tu portes des chemises de corsaire, que je déteste quand je fais preuve de mauvaise foi, que je ne veux pas être le vert-de-gris qui ternit notre amour, que ce n’est pas une ciselure qui va le fendre en deux, qu’il n’y a pas de garanti mais que nous on aurait deviné que c’était une pub pour le Poitou-Charente. J’ai ouvert la bouche et l’écran nous a dit de vérifier que nous avions bien éteint nos téléphones portables. Il nous dit aussi que c’est le visa d’exploitation je ne sais pas combien car on ne lit jamais les longues suites de chiffres. Tu te lèves d’un bond, m’embrasses sur le front et murmure avant partir en trottinant :
« Je vais chercher du popcorn ! De toute façon il ne se passe jamais grand-chose dans les trois premières minutes d’un film »
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Gaspillage
Le mouvement écologique implique beaucoup de notions, que ce soit la réduction de sa consommation d’électricité, la réduction d’achat comportant du plastique, un recyclage plus appliqué, mais récemment je suis tombé sur un article pointant du doigts les personnes qui mangent par « gourmandise » ou du moins en excès. (1)
En lisant cet article, je ne peux qu’être troublé et perplexe, évidemment l’obésité est un fléau, mais la consommation liée à la gourmandise gaspillerait 100 fois plus que la nourriture qu’on jette (parce que plus faim).
Bien sûr, l’obésité est un fléau pour la santé dans notre monde où la surconsommation règne en maître, mais à qui la faute ? Y a-t-il vraiment un fautif ? On pourrait parler des pauvres gens beaucoup trop faibles d’esprits qui ne résistent pas à l’odeur du chocolat ou à l’appel du gras, on pourrait aussi pointer du doigt les commerciales qui font des pubs à se baver dessus sans parler du fait qu’on en voit partout de ces publicités, et pour finir on peut aussi dénoncer les multinationales qui font des produits gavés d’arômes pour masquer leur gout de terre MAIS qui ne coûtent pas cher !
Là où je veux en venir, c’est que bien entendu les personnes qui mangent trop devraient diminuer leur consommation pour l’écologie ou ne serait-ce que pour leur santé, mais si c’était aussi simple, ils le feraient déjà tous.
 La production
Le gaspillage n’est pas qu’une histoire de gourmandise (malheureusement ?), ça commence dès la production. Pour qu’un produit paraisse dans nos super/hypermarchés, il doit suivre une norme qui a été fixée par le distributeur ou par la marque elle-même. Si le produit n’est pas dans les normes, ce sont des tonnes et des tonnes de produits non conformes qui sont tout simplement jetés.
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Alors, pour certains produits comme les pommes, les poires, les raisins, etc. ils sont utilisés pour faire des jus de fruits, de la compote, ou je ne sais quoi d’autre de plutôt obscur, mais au moins ils sont réutilisés. En tout cas c’est ce qu’on pourrait croire, sauf que ce n’est pas tout le temps le cas, parfois la marque ou le distributeur ordonne tout simplement la destruction du produit non conforme, et j’entends par là, le laisser dépérir ou l’incinérer. Voici un exemple trouvé en tapant « gaspillage produit non conforme » sur google : https://www.lci.fr/population/cerises-mal-calibrees-jetees-dans-une-benne-une-photo-choc-regulierement-reprise-sur-le-web-2123764.html J’ai vu la même chose avec des pommes, des courgettes, et je suis sûr que c’est encore bien plus fréquent.
 Solution ?
A chaque problème sa solution, mais que peut-on trouver comme solution à ce problème en particulier ? Car avoir accès aux productions de marques ou de distributeur n’est pas chose aisée. Il existe cependant des marques et producteurs/distributeurs qui autorisent aux associations la distribution de leurs produits non conforme, comme je l’ai dit plus tôt il existe aussi le « recyclage » des fruits par exemple qu’on transforme en jus de fruit ou compote. 
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(image provenant du site “http://planetaddict.com”) Le gros point noir reste ceux qui font la sourde oreille et ne pensent qu’aux profits, refusant qu’on touche à leurs produits non conformes, c’est contre eux que certaines associations se battent pour leur faire ouvrir les yeux, c’est à eux qu’on doit tous ensemble ouvrir les yeux dans la mesure de nos moyens en aidant nos associations favorites, en prêtant notre voix ou si vous avez l’âme d’un dirigeant, à vous de mener votre combat dans votre ville ou votre village.
 Produits périmés
Ensuite nous pouvons parler des magasins qui, en plus d’emballer des fruits/légumes dans du plastique dans certaines grandes surfaces, jettent leurs produits qui dépassent la date de péremption, que ce soient les fromages, les produits laitiers, la viande ou les fruits et légumes. Notons toutefois que des lois sont passées dans certains pays pour interdire le gaspillage alimentaire des invendus, par exemple on y compte la Belgique et la France depuis quelques années. (2) (3) Dans la même thématique, on a aussi le gaspillage de tonnes et de tonnes de produits non-alimentaires, notamment Amazon qui a fait un scandale au début de l’année 2019 lorsqu’on apprenait que c’étaient des millions de produits invendus non-alimentaires qui étaient détruit chaque année. (4)
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Spoiler : A l’heure où j’écris cet article, une loi interdisant la destruction de produit non-alimentaire devrait bientôt passer. (À confirmer à l’avenir) Et pour finir dans la lancée, on a aussi des chiffres sur le gaspillage dû aux dates de péremption dans les foyers qui sont assez effarants. (5)
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Jusqu’à 20% de gaspillage à cause des dates de péremption, c’est quand même incroyable. Et là on en revient à la société de surconsommation, on achète à la pelle en se disant « tiens, ça pourrait servir plus tard » ou encore « mmmh, je pourrais préparer ça dans la semaine » et finalement on sait tous comment ça se termine. Ça reste au fond du frigo ou dans le meuble et ça finit à la poubelle parce que « oh zut, la date est passée de 3 jours »
Ça vaut aussi pour le gaspillage non alimentaire. On connait tous quelqu’un qui achète des vêtements à tour de bras pour les porter deux ou trois fois avant d’en avoir marre et les jeter. C’est peut-être même toi qui me lis, d’ailleurs c’est un peu tout le monde, donc tu es très certainement concerné. (6)
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D’ailleurs on ne parle pas ici que des vêtements, malgré sa grande part dans le gaspillage non-alimentaire, mais on peut aussi parler de l’électronique. Changer de téléphone tous les ans, remplacer sa cafetière ou son micro-onde après seulement deux ans, jeter sa radio parce qu’il y a un bouton qui ne fonctionne plus, etc. C’est du gaspillage et si vous connaissez quelqu’un qui fait ça, sachez que ce sont des centaines de millions de personnes qui font ça chaque année dans le monde.
 Solution ?
La solution est relativement simple, en plus de faire dons des invendus à des associations spécialisées dans la redistribution de denrées alimentaire, il faudrait mettre en place des usines de désassemblage et de récupération pour les produits non-alimentaire qui sont invendus au lieu de bêtement les détruire.
Concernant le gaspillage alimentaire dans les ménages que dire d’autre à part : Acheter pour la semaine et non pour le mois. Se prévoir une heure ou deux chaque semaine pour aller faire ses courses et prendre ce dont on a besoin pour la semaine au lieu de prendre à la volée pour tout le mois en se disant que s’il manque quelque chose on repassera. Et on le sait qu’on repassera ! Alors pourquoi prendre trop et risquer de gaspiller au lieu de prendre juste ce qu’il faut pour la semaine et revenir la semaine d’après ?
Et pour ce qui est du gaspillage non-alimentaire, là je vais devoir faire appel à votre conscience et à votre bon sens. Pourquoi est-il impératif d’acheter un pantalon tous les mois ? Pourquoi devoir changer de chaussures tous les 3 ou 6 mois ? Pourquoi jeter votre micro-onde ou votre cafetière alors que vous pouvez la donner ou la revendre pour quelques euros sur des sites ou dans des magasins spécialisés ? Pensez avant d’acheter, vendez/donnez au lieu de jeter.
 Surplus de nourriture
En tant que bon vivant, on aime se faire plaisir et manger à notre faim, c’est « humain » de manger à sa faim, mais ce qui l’est un peu moins c’est de se faire un bon gros plat et finalement d’en jeter la moitié parce que « pfiou j’ai plus faim ! ». Bah c’est bien Gaston, en attendant t’as gaspillé un repas complet !
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Quand vous allez au restaurant, prenez un instant pour regarder autour de vous, regardez quand les serveurs reprennent des plats pour aller les jeter en cuisine, regardez la quantité de nourriture qu’il reste dans les assiettes, vous verrez à quel point c’est effarant. Évidemment tout le monde n’agit pas de la sorte, si je le fais, d’autres le font aussi, mais malheureusement ce n’est pas suffisant.
Outre le restaurant, ça vous ait déjà arrivé de faire un plat qui donne bien envie, et pour finir vous vous retrouvez à en jeter le quart parce que c’était de trop ?  Ça arrive tous les jours dans des millions de foyers à travers le monde, des millions de kg d’aliments à la poubelle « parce qu’on a trop fait à manger et qu’on n’a plus faim ». Ce n’est pas moins de 1,3 milliards de tonne de nourriture gaspillé chaque année dans le monde. Ça peut aussi s’écrire 1,300,000,000 T ou 1,300,000,000,000 Kg. Oui ça fait beaucoup. (7)
 Solutions ?
Il existe évidemment des solutions à ce problème désastreux, encore faut-il que chacun y mette du sien. Il y a des applications qui gèrent le contenu de votre frigo et de vos armoires pour vous avertir quand il manque quelque chose ou si un produit arrive à sa date limite de consommation. Tout dépendra bien sûr de votre équipement (Frigo connecté par exemple) ou du temps que vous aurez à consacrer à ce genre d’outil (une appli complète peu demander un certain temps d’utilisation au quotidien).
Ou alors en tant que personne responsable, vous pouvez quantifier votre nourriture, ce qui est nettement moins pénible et ce qui vous évitera de prendre du poids parce que « Moi je mesure au pif, par exemple ça tu vois, ça doit faire environ 150gr ». Nous savons tout les deux que c’est juste impossible de viser juste à tous les coups et souvent ça nous pousse à consommer à l’excès. Donc, lors de vos petites préparations, sortez votre petite balance qui mesure en grammes (il y en a à 10€ sur Amazon, faites pas vos rapiats) et tu mesures les quantités que tu utilises, que ce soit les frites, les pâtes, la viande, les légumes, etc.
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Ça demande une ou deux semaines d’adaptation le temps d’ajuster votre régime alimentaire (et d’en profiter pour diminuer un peu les doses histoire de pas faire le gourmand et perdre un peu de gras du bide) mais après ça, vous verrez que votre quantité de gaspillage est très proche de zéro (testé et approuvé depuis 3 ans).
Dernier point à évoquer, ce sont les commandes au restaurant, évidemment elles ne sont pas facilement dosables, souvent par « défaut », mais il existe malgré tout les portions pour enfant, donc si vous avez un petit estomac, au lieu de payer plein pot et de gaspiller la moitié, demandez juste un plat enfant, ça vous reviendra moins cher et vous ne gaspillerez rien. Dans le cas où c’est impossible, vous pouvez toujours demander à embarquer les restes dans la mesure du possible, la plupart du temps un restaurant ne vous le refusera pas si ce n’est pas une soupe ou un bouillon !
 En résumé
Vous l’aurez compris, le gaspillage ne se résume pas qu’aux gros gourmands qui mangent plus qu’il ne le faut. Ça va de soi qu’il est vivement conseillé de ne pas manger trop de calories au quotidien sans quoi vous verrez votre poids monter en flèche, auquel cas je vous redirige vers la solution « quantifier ses préparations » juste deux paragraphes plus haut.
Il y a du progrès à faire concernant le gaspillage alimentaire qui est juste pharamineux, mais tout commence avec toi. Mange quand tu as besoin de manger (et pas envie de manger), quantifie au maximum tes plats, fais des courses chaque semaine et non pas tous les mois, fais attention aux quantités que tu commandes au restaurant, récupère les restes si possibles, et surtout, prends soin de la planète !
 Je vous conseille d’aller faire un tour sur le site http://zero-gachis.com/fr/ Et ce site est pas mal si vous voulez suivre l’actu anti gaspillage : https://agriculture.gouv.fr/antigaspi
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  (1)    https://www.sciencesetavenir.fr/nutrition/aliments/obesite-sommes-nous-en-train-de-manger-la-planete_136627
(2)    https://www.consoglobe.com/gaspillage-alimentaire-belgique-cg
(3)    https://www.consoglobe.com/stop-gaspillage-alimentaire-france-cg
(4)    https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/01/14/produits-invendus-detruits-par-amazon-brune-poirson-annonce-une-loi-pour-interdire-ce-type-de-pratique_5408701_3234.html
(5)    https://www.novethic.fr/actualite/social/consommation/isr-rse/20-du-gaspillage-alimentaire-est-du-aux-dates-de-peremption-146443.html
(6)    https://www.novethic.fr/actualite/social/consommation/isr-rse/infographie-les-10-chiffres-chocs-du-gaspillage-vestimentaire-a-avoir-en-tete-avant-de-faire-les-soldes-146769.html
(7)    https://zero-gachis.com/fr/quelques-chiffres
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nakura-san · 8 years ago
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Durarara!!SH vol.1 - Chapitre 3B  Le Challenger (3/4)
Quelques heures plus tard. Dans une rue d'Ikebukuro.
- Comment on en est arrivé là ?
Mizuchi Yahiro retournait son cerveau dans tous les sens, et remonta le fil des événements.
Diverses images flashaient dans son esprit, et le sentiment qui les accompagnait faisait frissonner tout son corps.
Un froid mordant dans l'air.
L'odeur particulière des sources chaudes.
La sensation d'être enlacé par quelqu'un.
La vie à l'auberge. Son premier jour de classe.
La peur d'être soudainement mêlé à des élèves plus âgés.
Et puis le sang qui coule, et la douleur dans ses poings.
du sang du sang du sang sangsangsangsangsang
« Monstre »       « Monstre »        « Monstre »       « Monstre »        les yeux pleins de peur
« Monstre »         rejet         « Monstre »         des dents cassées        « Monstre »
Alors que sa vie depuis sa naissance apparaissait dans sa tête, il réalisa que sa vie était en train de défiler sous ses yeux, et il chassa vite ces images de sa tête.
- non non non.
- Ce à quoi je dois penser maintenant c'est... ce qu'il s'est passé il y a quelques minutes.
- Et... ce que je dois faire... à partir de maintenant.
Une goutte de sueur froide coula le long de sa joue.
La scène que se déroulait devant ses yeux était, en fait, très simple.
Le croisement de rues.
Les spectateurs.
Se tenant devant ses yeux, un homme aux cheveux blonds avec des lunettes de soleil, portant son traditionnel uniforme de barman.
Heiwajima Shizuo.
Cette légende urbaine vivante n'était pas le fruit de rumeurs ou de montages vidéo sur internet.
Comme pour le prouver, la légende se tenait devant Yahiro, comme la réalité devant ses yeux.
Même à trois mètres, on pouvait voir ses tempes battre de colère.
Ses épaules montaient et descendaient en même temps que sa respiration, comme celles d'un animal.
La lueur dans ses yeux était plus affûtée que celle d'un chien sauvage avec sa proie en face de lui ; une personne normale aurait été pétrifiée si elle avait croisé ce regard.
Et l'hostilité de ce “monstre” –Heiwajima Shizuo– était en ce moment entièrement dirigée vers le garçon nommé Mizuchi Yahiro.
- Pourquoi...
- Pourquoi ça a tourné comme ça...
Les regards des spectateurs étaient partagés.
La moitié étaient curieux de pouvoir être témoin de la force de Heiwajima Shizuo.
L'autre moitié éprouvaient de la pitié en pensant « Ce lycéen va mourir ».
Il y en avait très peu qui étaient effrayés par la force de Shizuo.
Parce que ceux qui connaissaient sa force avaient déjà mis de la distance entre eux et cet endroit, pour éviter d'être pris dans une tempête de violence.
Au même moment, en soi, Yahiro devint la personne la plus terrifiée de la scène.
En plus d'être la cible de l'hostilité de l'homme qui lançait des distributeurs automatiques, il aurait dans tout les cas était le plus terrifié.
Et Yahiro était lâche de nature.
Il ne voulait pas mourir.
Il était effrayé.
Il voulait survivre.
Il voulait s'éloigner de la source de sa peur.
C'est pourquoi il essayait, désespérément, de se souvenir.
Comment les choses avaient tourné de cette manière.
Tout ça dans le but de trouver une solution, un moyen de mettre de la distance entre lui et sa peur.
- J'étais au restaurant de sushis, on parlait de lui...
- Le patron m'a parlé, donc j'ai pensé que je devais arrêter de le chercher...
- Et puis on est parti à la recherche de la petite sœur de Tatsugami-san...
- Ah, oui. C'était une coïncidence.
- J'ai été embarqué là-dedans par simple coïncidence.
C'était comme si de longues minutes s'étaient écoulées, mais en réalité, ça n'avait duré que quelques secondes.
Peut-être que l'analgésie naturelle dans sa tête qui accompagnait le défilement de sa vie devant ses yeux avait déréglé sa notion du temps.
Même si ce n'était rien de plus qu'une illusion, grâce à ce temps supplémentaire, Yahiro était capable de se rappeler ce qui s'était passé une minute plus tôt.
Et une fois de plus, il comprit.
Que la raison pour laquelle cette hostilité était directement dirigée contre lui, était sans aucun doute rien d'autre que sa propre lâcheté.
Le champ de vision du garçon était orienté sur les jambes de Heiwajima Shizuo.
Allongé sur l'asphalte, tombé sur le dos, reposait le garçon aux cheveux verts.
Yahiro avait seulement, seulement était effrayé.
À l'idée que le premier “ami” qu'il s'était jamais fait puisse disparaître sous ses yeux.
À l'idée que s'il ne faisait rien, Kotonami Kuon pourrait peut-être mourir.
Il aurait seulement, seulement, seulement voulu s'enfuir.
♂♀
Quelques minutes plus tôt.
Ce jour là, Heiwajima Shizuo était irrité.
Quand il était passé aux bureaux de sa compagnie, il avait entendu une rumeur étrange.
- “Le Motard sans tête kidnappe des gens.”
Un nouvel employé, qui ne savait pas que Shizuo était une connaissance du Motard sans tête, répandait avec beaucoup d’enthousiasme les informations issues d'un blog affilié, un site d'information qui regroupait les dernières nouvelles sur Ikebukuro.
Comme il s'agissait d'un site rémunéré par les pubs autour des articles, il donnait souvent aux articles des titres dramatiques pour capter l'attention et engendrer une augmentation du nombre de vues.
Quand il avait vu le titre, « “Annonce – Le retour d'une légende urbaine” : il semblerait que le Motard sans tête soit coupable de la série de disparitions à Ikebukuro ! », Shizuo avait dit « Oi, où je dois aller pour rencontrer le sale bâtard qui a écrit ça... ? », et jusqu'à ce que le président et Tom arrivent au bureau, personne n'osa l'approcher.
Comme Shizuo n'avait personne sur qui décharger cette colère, il avait refoulé cette rage au fond de ses entrailles pour sa journée de travail.
« Maintenant... Hey, calme-toi. Allons manger des sushis ou autre, oublie les mauvaises choses. »
« ...Oué. »
« Je suis sûr que le Russia Sushi a des promos autres que celles pour les étudiants. »
Shizuo, qui avait en quelque sorte fini sa journée de travail avec cette frustration, se dirigea vers le Russia Sushi avec Tom, mais alors -
« Je vais finir par croire que le Motard sans tête est le kidnapper après tout, tu sais ? »
Un centre de loisirs contenant un bowling, en face de la rue du Russia Sushi.
Un garçon aux cheveux verts en train d'acheter un jus au distributeur automatique contre sa façade venait de dire ça, à voix haute.
« Qu'est-ce qui ne va pas ? Tout à coup. »
Yahiro avait jusque là cherché dans les environs des informations sur la personne disparue, normalement.
Au final, les connaissances de Kuon n'avaient pas d'informations pertinentes, et du coup, ils étaient retournés devant de Russia Sushi.
Alors qu'ils étaient en train d'acheter des jus au distributeur automatique, Kuon avait soudainement ramener le Motard sans tête sur le tapis.
« Non, mais tu vois... Akane, c'est ça ? Elle était sûre qu'il y avait un malentendu et qu'il fallait qu'on le dissipe... Mais le Motard sans tête est un monstre après tout, pas vrai ? »
« Non, c'est... »
« Tu es venu à Ikebukuro juste pour voir des monstres, toi-même, n'est-ce pas ? »
« C'est... Et bien... »
Incapable de répondre clairement, Yahiro marmonna sa réponse en pressant le bouton du distributeur automatique.
« En tout cas, que le Motard sans tête soit un humain ou un monstre, c'est un bon à rien, c'est ce que je veux dire. C'est pas étrange de sa part de kidnapper des gens ? J'ai répandu ça sur Twittia et personne n'a contesté, tu sais ? Tout le monde le sais déjà. Le Motard sans tête est juste un déchet, c'est pas surprenant qu'il kidnappe des gens. »
« Twittia ? »
« Ah~... Ah, c'est un peu comme un blog. En parlant de ça, mon tweet a été repris dans plusieurs articles de journaux~. C'était vraiment énorme. Bon, je me sens quand même un peu mal pour cette petite demoiselle Akane. »
« Repris dans les journaux ? Ça... Est-ce qu'ils te payent pour ça ? »
N'ayant utilisé internet que pour chercher des informations sur le Motard sans tête et autre, Yahiro n'était pas familier avec les services en ligne et autres sites spéciaux, et il était temporairement incapable de comprendre ce que Kuon racontait.
Pensant qu'il pourrait prendre le temps de le questionnait à propos de ça, Yahiro attendait une réponse alors qu'il prenait la canette de jus dans le bac du distributeur automatique.
« ... »
« ? »
Mais il n'y eu aucune réponse.
« Kuon-kun ? »
Pensant qu'il n'avait pas dû comprendre la question, Yahiro se releva et se retourna – et vu cette scène.
Sous les yeux de Yahiro, un homme aux cheveux blonds, tempes battantes, soulevait Kuon, la main empoignant son col.
Pendant un instant, Yahiro se figea sous l'incompréhension.
Quand il réalisa que l'homme aux cheveux blonds était “Heiwajima Shizuo”, d'innombrables questions se précipitèrent dans sa tête.
- Eh ?
- Heiwajima Shizuo... ?
- Je l'ai vu dans les vidéos.
- C'est pour de vrai ?
- Il soulève Kuon-kun d'une seule main sans le moindre effort...
- Non, uh, pourquoi ?
Yahiro restait immobile, se sentant comme s'il faisait un cauchemar.
Mais les gémissements de Kuon, soulevé dans les airs, le ramenèrent à la réalité.
« A, Attendez ! Qu'est-ce que vous êtes en train de faire ?! »
Yahiro se précipita vers eux, mais un homme avec des dreadlocks lui barra la route.
« Stop! Ne t'approches pas de lui si facilement, tu vas être blessé. »
« ... »
L'homme aux dreadlocks ne semblait pas avoir de mauvaises intentions.
Avec un visage troublé, il interpella Shizuo.
« Oi, Shizuo... »
Mais la voix de l'homme ne sembla pas attendre ses oreilles, puisque Heiwajima Shizuo, tempes battantes, râlant d'une voix grave :
« ...Oi, gamin.... C'était toi... ? Qui a répandu cette rumeur inutile... »
« Agah...Att... une minute... »
Kuon, agitant les jambes, criait désespérément pour se défendre :
« Je, Je ne disais rien de mal à propos de vous, Heiwajima-san ! Vraiment ! S, S'il vous plaît, croyez-moi ! »
« Aah... ? Je m'en fous... parce qu'il y a rien que je puisse faire par rapport à ce que les gens disent de moi, c'est comme ça que j'ai toujours vécu... »
À deux doigts de perdre toute rationalité, Shizuo continua, sa voix résonnant comme si elle sortait des enfers eux-mêmes.
« Mais tu sais... Il n'y a pas moyen que je reste calme quand mon ami se fait traiter de kidnapper...n'est-ce pas ? »
« A, Ami... A, Alors vous être vraiment ami avec... »
« Cette personne, elle n'est pas du genre à kidnapper quelqu'un et à faire pleurer les gens... Bon... Elle conduit sans phares, donc... on y peut rien si les gens disent des choses là-dessus... »
On aurait dit que même s'il bouillait de colère, il essayait de tout son cœur de ne pas frapper Kuon.
« ...Et en plus de ça tu mens à Akane... Ça n'a pas de sens, pas vrai... ? Ça en a... ? »
En entendant cet échange, Yahiro comprit la colère de Shizuo.
C'était simple.
Ce n'était pas irraisonnable d'être énervé qu'un ami ait été traité de kidnappeur et que des rumeurs aient été répandues partout.
Et il semblait que ce Heiwajima Shizuo et Awakusu Akane se connaissaient après tout.
Avec cette combinaison de plusieurs facteurs, ce n'était pas irraisonnable que la colère de Heiwajima Shizuo ait explosé.
- Quel mauvais timing... !
- Et Kuon-kun, qui dit des choses comme ça, c'est comme s'il le provoquait directement...
- … ?
Dans sa poitrine, il sentit une perturbation autre que sa peur envers Heiwajima Shizuo.
Yahiro avait ressenti le même malaise envers Kuon que plus tôt dans la journée, mais il n'avait pas le temps d'y prêter attention maintenant.
Pendant cet instant où Yahiro hésita, la bouche de Kuon débita des excuses pour sauver sa peau :
« N, Non, Attendez. Je ne suis pas celui qui a dit que le Motard sans tête était le kidnappeur... Geboh... »
« Oi, gamin. Tu dois penser que ce n'est pas raisonnable, mais tu dois juste t'excuser maintenant, okay ? »
L'homme aux dreadlocks dit ça au garçon que Shizuo soulevait, mais comme s'il n'avait rien entendu, Kuon, paniqué, lâcha une bombe absolument pas drôle.
« On va tous se calmer okay ! T, Tu vois, si quoi que ce soit m'arrivait, ça ne risquerait pas de poser des problèmes à ton petit frère ? »
« ... »
« Je suis au courant. Ton frère est vraiment connu, pas vrai ? Si je parle de ça sur internet, son blog risquerait d'être descendu en flammes, tu sais ? Non ? »
À ces mots, qui pouvaient facilement être perçus comme une menace, le visage de Tom vira au blanc instantanément.
Parce qu'il savait ce qu'il était arrivé au débiteur qui avait dit la même chose une fois.
« T, T'es malade ! Est-ce que t'essayes de te suicider ?! »
« Eh … ? »
Pratiquement en tandem avec sa réaction confuse-
« Huh... ? »
Kuon se retrouva balancé en l'air.
« Qu, atte... OOOOooh ?! »
Et le poing de Shizuo vint tout droit vers le corps retombant de Kuon.
Plus que le son de l'impact, c'était le son de craquement qui résonna aux alentours.
Quand les gens se retournèrent, le corps du garçon aux cheveux verts volait dans les airs.
Volant sur plusieurs mètres, Kuon percuta l'asphalte.
« Ahh ! K, Kuon-kun ! ...Uwah ?! »
Yahiro, anxieux, essaya d'accourir auprès de lui, mais ses jambes s’emmêlèrent et il trébucha.
C'est alors qu'il réalisa que ses jambes tremblaient violemment.
- H, huh...
- Qu'est-ce que je dois faire, c'est... c'est la première fois.
Depuis son enfance, Yahiro avait vécu dans la peur de nombreuses choses.
Mais ce que le garçon ressenti face à l'existence qui se tenait devant lui, connu en tant que Heiwajima Shizuo, était une sorte de “peur” complètement différente et inconnue pour lui.
« Grand Dieu... Il l'a fait... »
Fronçant les sourcils, Tom secoua la tête lentement.
Pour savoir s'il devait appeler une ambulance, il décida de vérifier l'état du garçon qui venait d'être frappé, mais en relevant la tête il remarqua alors -
« ...Shizuo ? »
Le Shizuo en question marchait d'un pas rapide vers le garçon au sol.
S'était-il dit qu'il en avait trop fait ? Était-il parti l'aider ?
Une telle perspective pleine d'espoir passa à travers sa tête, mais Tom dissipa rapidement cette idée.
Alors que Shizuo marchait, son visage exprimait toujours autant de colère.
- Oi oi, c'est pas possible.
- S'il le frappe une seconde fois maintenant, ce gamin va vraiment mourir !
« Oi, attends, Shizuo ! »
Tom attendait d'habitude que la tempête se calme à distance quand Shizuo explosait, mais cette fois il prit la parole pour l'arrêter.
Mais comme s'il n'avait rien entendu, Shizuo continua d'avancer.
Le jeune homme en uniforme de barman arriva juste en face du garçon au sol, et tendit une jambe en arrière.
- Oi ?! Il va lui donner un coup de pied ?!
« Shizuo ! »
Tom courut vers lui pour protéger le garçon.
Et en un instant -
Quelque chose frôla sa tête avec une vitesse incroyable.
« ?! »
Sous les yeux de Tom, toujours étourdit par le son du projectile qui était passé devant son oreille, l'“objet��� s'écrasa derrière la tête de Shizuo.
C'était complètement inattendu.
Un bruit sourd résonna, et après un intervalle de quelques secondes, l'“objet” retomba au sol.
l'“objet” en question, qui avait fait un bruit métallique en roulant par terre, était une canette de jus.
La canette était passée à toute vitesse et avait frappé avec précision l'arrière de la tête de Shizuo, et puis était simplement retombée au sol sous l'effet de la gravité.
La scène était simple à décrire, mais tous ceux qui y avaient assisté ravalèrent leur salive à l'unisson, et la prémonition d'une tragédie à venir secoua leur corps.
C'était une cannette toujours pleine, lancée avec la force qu'une balle de base-ball.
Ce n'était pas seulement une arme ; ce coup direct à l'arrière de la tête aurait pu être fatal.
Shizuo, qui était à ça de donner un coup de pied à Kuon, s'arrêta, et se retourna, lentement, d'un mouvement saccadé, comme un automate.
Son regard s'arrêta sur un garçon.
Comme le garçon au cheveux verts aux pieds de Shizuo, il portait l'uniforme du lycée Raira.
Ces épaules se levaient quand il inspirait, et son visage dégoulinait de sueur froide.
Comme il était figé en position de lancé, c'était certain qu'il était celui qui avait lancé la cannette pleine à Shizuo.
Alors, Shizuo ouvrit lentement la bouche, montrant du regard à cannette à ses pieds, et posa une question pour confirmer ça :
« À l'instant... c'est toi... qui m'a lancé ça... ? »
Sa voix semblait sortir tout droit des enfers.
Le front du garçon était trempé de sueur, et son souffle erratique.
Pour les gens autour, il était clair qu'il était tellement effrayé qu'il risquait de s'évanouir d'un instant à l'autre.
Mais le garçon déglutit, et, avec une voix tremblante, il dit :
« … Vous… allez trop loin. »
Et alors, le garçon se redressa, et au “monstre” qui se tenait seulement quelques mètres devant lui, il déclara clairement :
« Si c'est un combat que vous voulez... je serai votre opposant. »
♂♀
Synopsis Prélude Prologue A : Les Brutes Prologue B : L'Excentrique Chapitre 1 A : L'Investigatrice Chapitre 1 B : Le Visiteur (½) Chapitre 1 B : Le Visiteur (2/2) Chapitre 2 A : Les Disparus Chapitre 2 B : Le Lanceur de Rumeurs (1/3) Chapitre 2 B : Le Lanceur de Rumeurs (2/3) Chapitre 2 B : Le Lanceur de Rumeurs (3/3) Chapitre 3 A : Le Destructeur Chapitre 3 B : Le Challenger (¼) Chapitre 3 B : Le Challenger (2/4) Chapitre 3 B : Le Challenger (3/4) Chapitre 3 B : Le Challenger (4/4) Chapitre 4 A : Le Nouveau Venu Chapitre 4 B : Les Revenants Chapitre de connexion : Le Marginal
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omgmykpopfictionsandstuff · 5 years ago
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The Insomnia Saga (pt 5)
Morganna regardait sa tenue et se gratta le cou il fallait profiter tant qu’elle avait encore la silhouette qui allait pour ce genre de performance. La Corée avait assez bien accepté son futur mariage avec Yunho et pour TVXQ-tv elle avait accepté de se mettre un peu en danger en participant en tant que la fiancée de Yunho à Hit the Stage. Coacher par Lily, Hyoyeon et Maria, suivit intensément par Yoona et Yuri qui l’aidaient à s’adapter à l’attitude KPOP. Le fameux jour de tournage live était arrivé pour Hit The Stage et dans les invités et juges spéciales, Yunho était installé et regardait le magnéto se lancer sur Morganna. L’Irlandaise entra dans le boot pour parler un peu de son parcours et de sa relation. On lui montra des images de Yunho très jeune quand Rising Sun était sorti et la noiraude rit un peu.
 « J’étais en Corée quand c’est sorti ! » Elle sourit un peu quand on lui demanda comment et la jeune femme sourit « Ma mère travaillait en Corée à l’époque. » Elle rit légèrement « Il était terriblement chou… par contre ces cheveux. Oh my lord le désastre » Elle sourit quand on lui montra Yunho dansé et elle soupira d’un air amoureux « Oh je pourrais le regarder danser toute ma vie. » Elle rit un peu quand on montra Yunho dans Weekly Idol avec Changmin chanter une de ses chansons. Elle caressa un peu l’écran « Il est extraordinaire. » Elle rit un peu en voyant Changmin assez confus en voyant Yunho danser la chanson de sa fiancée une mine confuse. « Oh Lord… » Elle rit un peu alors qu’elle voyait Yunho expliquer leurs rencontre a Radio Star « Il oublie de mentionner qu’on doit notre rencontre a Myu-sama ! Il m’avait invité à la SM-Town il y a un peu plus de 4 ans. Si mes souvenirs sont exactes, Myu m’a juste envoyer un message ‘Ramène toi à Busan j’ai pas de compagnie pour un concert’ et je n’allais pas raté une occasion d’aller à Busan, j’y ai grandie en quelque sortes. J’ai pris le train, rejoint Myu à Busan et  me voilà embarquer dans un concert. Il m’a collé deux lightstick dans les mains. Le rouge de TVXQ et le bleu de Super Junior, vu les liens très fort que Myu a avec Heechul. » Elle rit un peu quand on montra une photo d’elle en train de serrer la main de Yunho backstage « C’était ma première rencontre avec lui. Et d’ailleurs, c’est Myu qui prend la photo. Oh vous avez la vidéo d’après… Oh my lord…» Morganna rit en voyant le vlog de Myu ‘Ohayo mina-san, on est actuellement en Corée, à Busan et j’ai Mona derrière moi. Là on essaie de sortir du building après un super concert de la SM-Town mais concrètement on est perdu !’ disait Myu avant de s’arrêter et de voir Yunho ‘Ah Yunho-san !’ et voilà Miyuki qui traînait Morganna vers Yunho ‘On a perdu la sortie et on tourne depuis 1 h…’ Il se tourna vers Morganna qui avait glissé et c’était retrouvé sur les fesses ‘… You okay?’ Morganna se leva morte de rire et s’accrocha a Miyuki ‘Y a que mon égo qui a mal…’ avait-elle balancé dans un dialecte de busan parfaite ‘Vous êtes d’ici ?’ c’était étonné Yunho et puis Miyuki avait gentiment coupé la caméra. « De cette sublime rencontre on a fini par se rejoindre dans un petit streetstand pour dîner, puis on a bu un verre et après ça dès que je pouvais je venais en Corée pour passer du temps avec lui. » Elle rit quand on montra des photos d’elle dans le publique d’un concert de TVXQ et puis une photo de Yunho dans son publique à elle. « C’est étonnant que personne n’ai jamais fait le lien. SI y a quelque chose que j’aime par-dessus tout chez lui ? Tout ? » Elle rit un peu « Je ne l’épouserais pas si je n’aimais pas tout de lui. Même ses défauts… » Elle rit un peu « Oui il en a. Par exemple dans la douche il répète ses monologues…. Moi avant mon thé matinale… je ne suis pas prête à entendre un long monologue de méchant… ‘TU MOURRAS SOUS MES MAINS SI TU NE TE SOUMETS PAS’ …. La dernière fois j’ai ouvert la porte et j’ai répondu que si il continuait c’est moi qui allait le tuer… Ou pire encore, mon fiancé est un homme ordonné, propre sur soi et  très largement plus grand que moi. Il a rangé mon thé en hauteur… il a par la suite, découvert l’irlandais gaélique en insultes… » Elle rit un peu. « Je ne suis pas du tout matinale. » Elle garda pour elle qu’avec le fait qu’elle était enceinte c’était encore pire. « Yunho est l’amour de ma vie et c’est pour le remercier d’être lui que j’ai décidé de faire cet apparition dans Hit The Stage, j’ai été bien entraîné et suivie. Et je sais qu’il a une réputation de danseur extraordinaire à laquelle il va falloir rendre honneur. J’espère qu’il sera fier de moi. »
 Le magnéto se coupa et Yunho fixa le second magnéto ou on voyait Morganna faire des claquettes irlandaise avec Lisa, la thaïlandaise la regardait avec des grands yeux alors que le haut de son corps restait immobile. Morganna rit légèrement avant d’enlever ses chaussures et d’attacher ses cheveux. Lisa se plaça pour lui expliquer les pas. On voyait deux femmes différentes, la jeune femme blagueuse et la machine de guerre. Puis le magnéto se coupa la musique de Follow commença. Morganna se trouvait au milieu des danseurs pro. Elle avait reçu le make-over Kpop. Portant des escarpins noirs, des bas résilles, un short beaucoup trop court pour le cœur de Yunho, un crop-top noir et un bomber court rouge cassiopea. Elle chantait live et dansait parfaitement. Chaque pas était identique et Yunho, assis sur le bord de son fauteuil la regardait, qu’elle soit sa fiancée n’enlevait rien au fait qu’elle avait repris une chanson à lui et que donc il devait se faire juge. Et il n’était pas déçu, parce que Morganna était parfaite. Pas qu’il en ait douté un seul instant. Quand elle termina et que Eunhyuk et Donghae vinrent lui demander si elle avait appris d’autres danses, Yunho se retint d’interférer.
 « Tu dois connaître une chanson autre que Follow ? » demanda Eunhyuk
 Morganna recula et fit les pas d’Oppa Oppa, bientôt rejointe par Eunhyuk et Donghae. Elle rit un peu et se tourna très sérieusement vers Yunho.
 « Je suppose que tu veux savoir l’avis de Yunho ! » dit Donghae
« Je sens qu’il a intérêt à donner un bon avis. » dit Eunhyuk
« Je veux juste qu’il soit honnête ! » Elle rit un peu
« C’était génial ! » nota Momo super excité
« J’approuve » nota Lisa en souriant  « T’étais géniale Mona ! »
« Merci les filles » Morganna sourit un peu
« J’ai trouver ça vachement bien. » dit Yunho en se levant « Mais c’est pas étonnant venant de toi. » Il monta sur la scène « T’es parfaite après tout. »
 La salle entière commença à siffler et quand Yunho embrassa sa main, une série de ‘ouuuh’ et des couinements féminins se firent entendre, Morganna roula des yeux en riant et vint embrasser Yunho avec douceur, là, Live. Et Yunho répondit au baiser, la soulevant même. On en profita pour lancer la pub et Yunho se recula.
 « Vous allez bien ? » demanda-t-il plus inquiet
« On va bien tous les trois. » elle rit un peu « Relaxe papa. »
« Mhmh. » Yunho vint embrasser encore une fois Morganna avant de l’emmener vers un fauteuil, entre Ten et Jongin. « Vous faites attention à ma femme. »
« Oui chef ! » fit Ten amusé « Monaaa »
« Teeeennn !! » Morganna le prit dans ses bras « Je vais bien mon chéri, va juger les gens ! »
« Je vous surveille » dit-il en s’en allant
« Protectif dadmode. » nota Ten amusé
« Oh yes.. » Morganna sourit « He gets off a lot when i call him daddy. »
 Ten rit un peu et posa son front sur l’épaule de Morganna qui lui frotta le dos.
 -
 Malia avait commencé à travailler avec NCT sous le regard amusé de sa tante. Jolene voyait trois garçons se ‘battre’ pour l’attention de Malia. Taeyong étant assez concerné, Yangyang, juste parce qu’il aimait sa présence, Malia était un vent de fraîcheur  et puis il y avait Hendery parfois elle passait des heures derrière Hendery a l’aider dans son apprentissage de la batterie, Malia étant batteuse, il profitait de son expérience de vrai professionnelle. Ce matin-là Taeyong avait décider de s’entraîner seul, dans une petite salle éloigné des autres et quand il ouvrit la porte, il vit Malia dansant seule, les yeux bandés, et les mains attachés il observa bouche-bé la belle demoiselle aux cheveux lavande défaire le lien de ses mains en rythme avec une musique que seule elle entendait, et quand elle laissa tomber le ruban qui couvrait ses yeux elle croisa le regard de Taeyong dans le miroir. Enlevant ses écouteurs bluetooth qu’elle posa délicatement, coupant la musique, et resserrant sa prise sur l’un des rubans, Malia dépassa Taeyong et ferma la porte de la salle à clef. Elle éteignit la lumière et glissa dans le dos de Taeyong. Elle caressa doucement les épaules du danseur avant de le contourner et de l’emmener vers le centre de la pièce. Aucune lumière juste la main de Malia pour le guider. Elle l’allongea au sol et quand elle s’installa sur ses hanches, il sut qu’ils étaient sur la même longueur, car malgré cette obscurité totale, Malia sut exactement où poser ses lèvres pour leur premier baiser. Taeyong fondait. Et quand elle finit par se lever et rallumer la lumière, il la rejoignit en un bond et vint l’embrasser à pleine bouche.
 -
 Assise dans la salle de répétition Malia fixait d’un œil de lynx les gestes de Samael alors qu’il plaçait ses mains autour de celles de Mark pour l’aider à tenir une basse. Jolene s’installa sur le sol près d’elle et fixa Faust qui jugeait silencieusement la façon dont Haechan tenait sa guitare.
 « Va lui dire. » fit Jolene en poussant son neveu.
 Le démon aux cheveux blanc se leva et vint rapidement corriger la position des doigts d’Haechan. Si ça devait être crédible… autant qu’il apprenne à en jouer. Puis un petit bébé pas plus vieux que 3 ans déboula dans la salle et Jack arriva derrière, l’attrapant en riant.
 « Oh mon dieu… arrête de courir. » fit Jack en le soulevant
« Papa !! » le petit ronchonna « I wanna Lenie hug »
« Hello my love… » fit Jolene en se levant
« Lenieeeee » le petit fit des grands gestes et sauta des bras de Jack à Jolene
« He loves ya way more than me. And I’m his godfather ! » soupira Samael en riant.
 Le petit garçon se blottit dans les bras de Jolene alors que Samael rit un peu en voyant Jack se laisser glisser le long du mur et Morganna qui entra en courant.
 « Il est où ?! » puis elle vit le petit bout dans les bras de Jolene et soupira « Oh lord… »  
« C’est ce qui t’attends en double. » nota Jack en riant
« Je pense que si mes bébés nous ressemblent, ils seront calme. » dit Morganna en riant « Peut-être appeler ton mari d’ailleurs pour lui dire qu’on l’a retrouver. » nota Mona
« Laisse le courir, ça lui fait du cardio. » nota Jack en regardant son bébé sauter dans les bras de Samael « Doucement monstre. »
« Appaaaaa !!! » fit le petit en sautant au sol et courant vers un homme qui soupira en tombant à genoux.
« Alors le cardio ? » Jack sourit amusé
« J’ai eu peur Jack ! » grogna Chanyeol en se relevant attrapant le petit bout de chou au passage « Appa est là mon amour… »
« Appa a eu très peur pour rien. » dit Jack en riant « Il ne pouvait pas aller bien loin. »
« Je sais mais c’est mon petit prince… » Murmura Chanyeol en l’embrassant
 Jack se releva et embrassa la joue de Chanyeol, avant de caresser les cheveux noirs du petit garçon qui sourit et regarda Jaehyun s’approcher de Jolene
 « Lenie’s hubby ? » fit le petit ange innocemment
« Ah n-. »
« Yes my love… » Jolene sourit « Jaehyun is my hubby. Mais tu dois lui parler en coréen et a Lenie aussi parce que Lenie à besoin d’apprendre. »
« Lenie parle coréen maintenant. » fit Jack à son bébé « Comme Appa. »
« Okay ! » Le petit sourit « Lenie à un mari ! »
 Jaehyun vira au rouge pivoine alors que Morganna récupéra le petit garçon et s’en alla avec lui vers la sortie en riant, laissant Chanyeol respirer et venir embrasser convenablement Jack.
 « Faudra lui apprendre la subtilité un jour. » nota Samael
« Sam. T’as vu mon mari ? » Demanda Jack en riant, alors que Chanyeol sembla faussement offusqué
« Ouais, le subtil on repassera… Oh jeez » il fixa Elrick qui entra dans la salle main dans la main avec Minho « YOU FUCKING KIDDIN’ME ! » hurla Samael
« Depuis le temps… » Jack explosa de rire « Sam, Elrick et Minho sont ensemble depuis presque dix ans… »
« Wha-… » Samael se tourna vers Faust qui fit une poigné de main très élaboré avec Minho « Traître ! »
« Quoi traître ? » Faust haussa un sourcil « Tu es débile, c’est pas ma faute. »
« Vous parlez coréen si facilement … » Jolene soupira longuement
« Maman a grandi ici… » dit Malia en s’excusant presque
« Malia… je sais. » Jolene rit un peu « Et je béni ta mère d’avoir fait de mon frère quelqu’un de bien. » dit Jolene doucement
« Mais what ?! Tout le monde sait pour eux sauf moi ? » demanda Samael
« Diana et Lucie ne savent pas non plus. » nota Elrick amusé « Mais quand elles auront fini de s’arracher la gueule peut-être que ça ira mieux. » dit-il en regardant Samael « Quoi ? J’ai toujours dit que j’étais en couple. »
« Ouais mais Minho quoi… le meilleur pote de mon frangin… » Samael s’assit au sol « Si y a bien quelqu’un que je voyais pas dans ton pieu c’est lui. »
« Bientôt tu vas me dire que tu sais pas que Yoona est avec Sören et que Taeyeon est avec Sofia depuis 8 ans. » dit Faust blasé
« QUOI ?! »
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ibonoco · 5 years ago
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(Réédition partielle du 28 juin 2018)
  https://ibonoco.files.wordpress.com/2019/11/the-pasadenas-tribute-right-on.mp3
MON VIEUX-LYON PARTIE I
Station Vieux Lyon – Cathédrale Saint-Jean, métro ligne D, tout le monde descend ! Non, toi ! tu descends – ainsi qu’une bonne dizaine d’illustres inconnus -, car c’est ton arrêt. C’est le tien, tu l’as choisi, tu sais où tu vas alors tu descends là, pas à une autre station mais bien à celle-là. Enfin, tu descends, c’est vite dit et vite fait. Il te suffit d’un pas ou deux, d’un petit bond sur l’autre rive, léger, de sortir de ce wagon orange – orange, la même couleur que celle des combinaisons des prisonniers dans les séries américaines – pour retrouver la terre ferme, ton ticket de métro rouge et blanc à la main estampillé TCL. Ensuite, il te faut remonter à la surface, prendre ces grands et longs Escalators gris qui n’en finissent pas de dérouler leurs marches mécaniques vers les trottoirs grouillants de monde. Ces trottoirs sur lesquels se déversent par vagues successives et ininterrompues, tous ces visages, tous ces bras, toutes ces jambes, tous ces cœurs asynchrones qui s’évaporent dans les gaz d’échappement en battant de l’aile, comme engloutis par la ville.
Enfin libre ! Tu as vaincu ces tunnels et souterrains infernaux pour retrouver l’air de Lyon certes pollué mais libre, le même air que celui de 1793, cet air girondin vivifiant, plein de fougue, de promesses et d’amour. Cet air de rien du tout que tu aimes tant et qui pénètre tes narines en un parfum bien rance de vieux quartier replié sur lui-même. Lyon sera toujours Lyon ! Tu te débarrasses de ton ticket dans la première poubelle venue. Il aura vécu le temps d’un trajet, le temps d’un arc électrique et puis, poubelle. Tu as quitté le monde souterrain de la ligne D pour la lumière du jour, il était temps. Plus rien ne pèse sur tes épaules et ta tête. Plus rien ne vient étouffer ton regard, plus rien ne vient recouvrir ton souffle d’un voile oppressant… plus rien.
Et il fait beau ce midi ; il fait même très beau pour la saison. Le ciel s’est vidé de tous ses nuages lourds et gris qui cachaient entre leurs bras de laine un soleil de printemps encore peu téméraire mais déjà tenace. La journée sera bonne. Un petit vent frais d’avril se faufile sournoisement comme un voleur à la sauvette, dans les rues pavées du quartier Saint-Jean, du palais de justice et ses vingt-quatre colonnes en direction de la gare de Saint-Paul. Un petit vent qui s’écrase un instant sur le visage des passants pour ensuite les traverser emportant ainsi avec lui un peu de leur tragédie quotidienne, de leur humeur matinale, de leur faiblesse bienveillante. Un petit vent de fin de matinée qui ne cherche qu’à se réchauffer au contact de cette noria de promeneurs professionnels et d’automates perdus dans leurs pensées.
Tu marches, toi aussi, comme les autres, comme tous ces autres au milieu de ces ruelles de pierres chargées d’Histoire et de murmures d’outre-tombe. Il suffit de tendre l’oreille pour les entendre te chatouiller les tympans et te raconter le temps des manufactures, de la soie, des humanistes. Ma foi, c’est bien agréable ! Tu regardes ces murs de façade toujours fiers, toujours debout, à peine égratignés par les siècles de typhoïde, de paludisme, d’invasions, de guerres, de révoltes et de révolutions. Tu les aimes ces murs massifs, polis et colorés par les coups de maillets et ciseaux des tailleurs de pierre, par l’érosion des idées de matins ensanglantés, par l’écho des pas endiablés de la jeunesse estudiantine un soir de huit décembre et qui jamais ne cesseront de résonner. Tu respires à plein poumons cet air ambiant recraché par les ventilations des bouchons, kebabs, chinois, autres restaurants, bars, pubs et passants à l’haleine chargée de la cuite de la veille. Soudain, tu te marres et cela te fait du bien. Des sourires glissent sur ton visage et plissent sa peau en de petites vaguelettes de nostalgie. Tu souris à toi-même, tu souris au passé, tu souris à ta propre jeunesse en la remerciant des rêves éveillés qu’elle t’a fait vivre. Tu souris tout simplement et cela te fait du bien. C’est pourtant si facile de sourire, tu avais presque failli oublier ! Tu souris, amusé de tes propres réactions tandis que tu ne peux t’empêcher de te ressouvenir de ces années, il y a presque trente ans, où tu arpentais les mêmes pavés, les mêmes rues étroites de ces vieux quartiers, la liberté en plus dans la tête, l’espoir et l’avenir en plus entre tes mains.
La liberté, l’espoir et l’avenir dans n’importe quel ordre pourvu qu’il y ait au moins la liberté. Celle de rigoler, de courir dans ces rues à fond, de traverser en dehors des clous, de pisser avec grand soulagement l’excédent de bière contre le tronc d’un arbre accueillant. Celle de croire qu’une minute dure mille ans, que les vieux sont des cons, que l’on peut se foutre de tout, que les stars du rock sont tous des dieux, poètes et écrivains drogués et alcooliques détenant la vérité sur tout et sur rien. Alors, avec tes potes, les vendredis et samedis soirs, tu voulais faire comme eux. A la nuit tombée, en sortant d’un resto rue des Trois-Maries, tu passais d’un pub à l’autre, de La Baleine à La Vieille Rhumerie, du Chantacot au Look Bar, des profondeurs d’une traboule à une autre, d’un pétard à un autre et ce, jusqu’à l’aube. L’aube, ah ! l’aube, ultime frontière céleste entre la nuit et ses secrets et le jour, chantre du travail ; l’aube où tout le monde se rencontre, se mélange en un magma social complètement azimuté. Les uns traversent la Saône par le pont Maréchal Juin pour aller casser la croûte au café du Marché ou à celui de la Passerelle. Une escalope à la crème et des frites feront l’affaire. Un petit de rouge ou de blanc et au dodo. Les autres, les lève-tôt, flânent sur le marché de la Création à la recherche d’un tableau, d’une sculpture, ou d’une œuvre d’art… tandis que d’autres encore finissent de gerber leurs tripes dans le caniveau, les mains appuyées sur le capot d’une bagnole…
To be continued…
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  MY OLD LYON (VIEUX-LYON) PART I
Old Lyon – Saint-Jean Cathedral station, metro line D, everyone get off! No, you! You get off – as well as a good dozen unknown celebrities – because that’s your stop. It’s yours, you chose it, you know where you’re going, so you get off there, not at another station but at that one. I mean, you come down, it’s quick and easy. All you need is a step or two, a small leap on the other side, light, to get out of this orange wagon – orange, the same colour as the prisoners’ suits in the American series – to find the mainland, your red and white subway ticket in your hand stamped TCL. Then, you have to go back to the surface, take these big, long grey Escalators that never stop unrolling their mechanical steps towards the crowded sidewalks. These sidewalks on which are poured in successive and uninterrupted waves, all these faces, all these arms, all these legs, all these asynchronous hearts that evaporate in the exhaust fumes by beating on the wing, as if swallowed up by the city.
Finally free! You have conquered these infernal tunnels and subterranean passages to rediscover the air of Lyon, certainly polluted but free, the same air as that of 1793, this invigorating girondine air, full of ardour, promise and love. This air of nothing that you love so much and that penetrates your nostrils in a rancid scent of an old quarter folded in on itself. Lyon will always be Lyon! You get rid of your ticket in the first garbage can that comes along. He will have lived the time of a journey, the time of an electric arc and then, garbage. You left the underground world of the D line for daylight, it was about time. Nothing weighs on your shoulders and head anymore. Nothing comes to stifle your gaze, nothing comes to cover your breath with an oppressive veil… nothing.
And the weather is fine this lunchtime; it is even very nice for the season. The sky was emptied of all its heavy and grey clouds that hid between their woolen arms a spring sun that was still not reckless but already tenacious. It’ll be a good day. A fresh April breeze sneaks like a thief on the sly, through the cobbled streets of the Saint-Jean district, the courthouse and its twenty-four columns towards Saint-Paul station. A little wind that crashes for a moment on the faces of passers-by and then crosses them, taking with it a little of their daily tragedy, their morning mood, their benevolent weakness. A little late morning wind that only tries to warm itself up by the contact with this noria of professional walkers and automatons lost in their thoughts.
You too, like the others, walk like all these others in the middle of these narrow streets of stones full of history and murmurs from beyond the grave. All you have to do is listen to them to hear them tickle your eardrums and tell you about the time of the manufactures, silk and humanists. Well, that’s very nice! You look at these facade walls, still proud, still standing, barely scratched by centuries of typhoid, malaria, invasions, wars, revolts and revolutions. You love these massive walls, polished and coloured by the blows of mallets and scissors of stonecutters, by the erosion of bloody morning ideas, by the echo of the wild steps of young students on an evening of December 8th and which will never cease to resonate. You breathe with your lungs this ambient air spat out by the ventilations of the corks, kebabs, Chinese, other restaurants, bars, pubs and passers-by with breath loaded with the booze of the day before. Suddenly you laugh and it feels good. Smiles glide over your face and fold its skin into small waves of nostalgia. You smile at yourself, you smile at the past, you smile at your own youth by thanking them for the waking dreams they have given you. You just smile and it feels good. It’s so easy to smile, you almost forgot! You smile, amused by your own reactions while you can’t help but remember those years, almost thirty years ago, when you walked the same cobblestones, the same narrow streets of those old districts, the extra freedom in your head, the extra hope and future in your hands.
Freedom, hope and the future in any order as long as there is at least freedom. That of laughing, running in these streets to the max, crossing out of the nails, peeing with great relief the excess beer against the trunk of a welcoming tree. That of believing that a minute lasts a thousand years, that old people are jerks, that you can screw everything, that rock stars are all gods, poets and drugged and alcoholic writers holding the truth about everything and nothing. So, with your friends, on Fridays and Saturdays evenings, you wanted to do like them. At nightfall, when you left a restaurant on rue des Trois-Maries, you went from one pub to another, from La Baleine to La Vieille Rhumerie, from Chantacot to Look Bar, from the depths of one traboule to another, from one firecracker to another and this, until dawn. The dawn, ah! the dawn, the final heavenly frontier between the night and its secrets and the day, the champion of work; the dawn where everyone meets, blends into a completely azimutated social magma. Some cross the Saône by the June Marshal Bridge to have a snack at the café du Marché or at the Passerelle. A cream escalope and fries will do. A little red or white and to sleep. The others, the early risers, stroll around the creative market in search of a painting, a sculpture, or a work of art… while still others finish throwing their guts in the gutter, their hands resting on the hood of a car…
To be continued….
Ibonoco
  My Old Lyon. Partie I. (Réédition partielle du 28 juin 2018)   MON VIEUX-LYON PARTIE I Station Vieux Lyon – Cathédrale Saint-Jean, métro ligne D, tout le monde descend !
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maousblog-blog · 7 years ago
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L’être de la nuit
L'écriture de ce bouquin c'est important même si je suis pas auteur loin de là. C'est pour recracher tous les coups de pelles pris dans la gueule d'une adolescente parmis d'autres.
Pour l'instant c'est ça qui me permet de ne pas prendre de drogue pour oublier : il faut pas que j'oublie il faut que je l'écrive. Une fois que j’aurais fini d’écrire il ne me restera plus qu'à vivre de nouvelles choses à raconter.
Voilà l’histoire avec un petit “h” parce que jamais personne ne s'intéressent aux guerres mondiales internes.
Maous
Pourquoi la nuit ? pourquoi être tant attirée tel un aimant par l’obscurité? Comme si la ville s’assombrissait pour envelopper d’une couverture monochrome la vie, comme si la nature reprenait le dessus et envoyait femmes et enfants se réfugier dans de chaleureux foyer. Le problème vient peut être de là : pas de chaleur sous mon toit, juste la maladie, omniprésente qui suinte au mur tellement cette femme qui m’a donné la vie aime l’afficher. La nuit c’est l’heure où les démons intérieurs ressurgissent, où l’on arrette enfin de se cacher derrière le masque de la société. La nuit c’est la vérité, hurlante et brûlante, c’est aussi le froid mordant de l’hiver qui tue ceux qui n’ont nul part où aller. La nuit est cruelle, elle est le feu et je ne demande qu’à m'enflammer !
Tout commence lorsque moi, Alix, je fais la chose totalement folle, qu’est ranger ma chambre! Pas le rangement que tout le monde connais, je prend ce qui traine, je l’entasse dans un placard, je ferme le placard et je retourne regarder une vidéo d’une russe en maillot de bain  qui donne de la vodka à des chatons. Non la je rangeais ma chambre, réellement  j’ai sortie toutes mes affaires entassée dans le fameux placard à bordel et j’ai trié! Papier de cours, jeux d’enfance, beaucoup de figurine et de jeux vidéo puis un carton avec dedans des carnets, les carnets de mon enfance, les carnets des pensées de cette petite fille que j’étais:
“pour Alix du futur,
cher journal j’écris et j’aimerais que tu reste mon journal jusqu’à ce que je sois une grande qui va au Lycée même plus grande encore. Je me pose pleins de questions et je peux pas demander à mon papa, mon papa il est au ciel. Alors je reste avec maman. Maman elle a un monstre dans sa tête et quand elle arrive pas à le contrôler, le monstre mange tout ce qu’il y a sur son passage, je suis souvent sur le passage du monstre, mais il ne me mange pas, il est juste méchant avec moi, comme quand maman elle pleure et jette tout ce qu’il y a sur la table. Mais le monstre me mange pas car moi aussi j‘ai un monstre dans la tête, plus petit que celui de maman, mais il est là, la dernière fois à l’école il c’est mis en colère à cause d’un garçon, Julien, alors j’ai poussé tous les bureau et j’ai tiré c’est cheveux en hurlant “connard”, c’est un gros mot que maman dit à ses amoureux quand ils l’a rendent triste …
Dit moi grande Alix est ce qu’il y a toujours le monstre dans ma tête ? ”
On est jamais bien préparé à ce genre de découverte, qui vous laisse sur le cul, qui font monter les larmes comme la marée. Et bien oui petite fille le monstre est là et il a bien grandi lui aussi .  
Pendant un instant je pense à Daniel, mon père, mort dans un accident de voiture à mes 4 mois, je secoue vivement la tête et regarde l’heure qu’il est sur mon téléphone. 18H45 et un message, je l’ouvre : “hello Alix, c’est Maxime ça te dit ce soir on va boire un verre tous les deux?” Mon coeur s’emballe et j’en oublie la triste découverte que je viens de faire, je m’empresse de lui répondre oui, et cours me préparer. Mon téléphone vibre, cette fois ci c’est un message d’Antoine, mon meilleure ami si on peut l'appeler comme ça. C’est plutôt mon seul ami du Lycée, vu que je viens de redoubler ma seconde, les autres ont vite oublié les années passés ensemble. On s’y habitue comme pour tout. Antoine me demande ce que je fais ce soir et me propose un soirée pizza-jeu vidéo chez lui. “désolée j’ai un rencart, une autre fois promis”. Puis je claque la porte de chez moi.
Après avoir bu quelques gorgées de ma bière, je te regarde, tu es légèrement plus grand que moi en taille, je suis perchée sur mes talons hauts, trop maquillée et ma jupe a une vilaine tendance à remonter, cela ne t'empêche pas de me regarder avec envis. Je préfère t’ignorer et analyser ma soirée. Je sais qu’on peut voirs à des kilomètres que je n’ai pas l'âge d’être ici malgré mes efforts pour me veillire. Autour de nous ça discute, ça rit, ça s’engueule et une  fraction de seconde plus tard ça s’embrasse. Toi tu as quelques années de plus que moi, tu es ici comme chez toi, je m’en suis rendu compte dès notre arrivée dans le pub, tu as serré la main du barman fait la bise à une nana tatouée de partout, en short et brassière, à ce moment mon coeur se tordait dans tous les sens, elle m’a regardé de haut en bas avec ses grands yeux bleu entouré de rimmel.
  “ Salut chérie, moi c’est Cassandra!” Quand elle parle, des dents abîmées apparaissent derrière ses lèvres, cela me rassure, je lui souris. La chère Cassandra nous conduit à une table haute sans chaises, on doit rester debout, l’éclairage est tamisé de la fumée flotte au dessus de nos têtes, nous somme dans un des rares bars qui ignore totalement l’interdiction de fumer en lieu public.
Tu me ramène à la réalité :
  -HEY ! Tu m’écoute ?
  -  Oui, oui désolée ! Pourquoi tu m’as amenée ici ? Tu sais que si ma mère se rend compte de mon absence elle va enrager...et tout le monde sait qu’elle est suffisamment épuisante comme ça.
  -Je sais que c’est compliqué avec elle, mais justement je vais pouvoir t’aider. Tu me regarde avec tes yeux sombres et ton visage semble sérieux , je t’écoute le plus attentivement possible même si l’ambiance reste bruyante .
- J’ai un job pour toi.Je sais que financièrement avec ta mère c’est compliqué et qu’elle veut que tu ramène de l’argent. C’est juste histoire que les fins de mois soient un peu moins compliquées...
Alors c’était ça? Il n’était aucunement question de me voire pour moi, pour ce que je suis , non que je suis naïve ! C’est pour te servire de moi. Tout le monde est au courant pour tes “jobs”, parfois de la drogue, d’autre fois des photos de filles. Je n’ai même pas besoin de te demander, je sais que ce serait un travaille au black. Il va de soit que je vais refuser, je tiens encore suffisamment à ma vie et à ma dignité. Je prend ton verre et vide son contenue directement dans ma gorge, le contacte avec l’alcool me brûle de l'intérieur mais je me retiens de tousser ; ce désagrément n’est rien par rapport à l’état de mon amour propre.
  -Moi, bosser pour toi ? tu as rêvé Maxime! Les emmerdes te suivent comme un chien galeux. Je rentre chez moi, merci pour les verres.
  -Mais je ne t’ai même pas expliqué...
Je suis étrangement calme malgré mes joues qui me brûlent , je sais que je suis écarlate mais je marche avec le plus d’assurance possible sur mes talons en direction de la sortie. Une fois dehors je me rappelle qu’on est en Février qu’il fait nuit et que tu m’as amené en voiture .
  -Putain merde fait chier !
  - Je ne te savais pas aussi vulgaire p’tite soeur.
Je me retourne, tu viens de  t’adossé contre le mur et tu tiens les clefs de ta caisse minables.
  - Appelle moi pas comme ça,on a plus 4 ans.
On a plus 4 ans, le temps passe vite on se connais depuis toujours tu as 5 ans de plus que moi et c’est vrai que tu es un peu comme mon frère, un grand frère peu fiable. Nos mères sont amies depuis la mort de mon père, quand au tiens, de géniteur, ta mère n’est même pas sûr de qui c’est.
 -justement je vais t’amener dans un endroit sympa, il y a de la bonne musique et quelques amis.
 -Et ma mère ? Il faut que je rentre il est déjà 23 heures. Maxime comme tu l’as dit je suis une gamine, ramène moi chez moi.
-je n’ai jamais dit que tu étais une gamine, je t’appel petite soeur par habitude, de toute façon là où je vais t’amener c’est pas pour les enfants. S’il te plaît sui moi.
- De toute façon c’est pas comme si j’avais le choix, allez on y va.
Tu embrasse ma joue “merci Alix !” Et dire que tu as 20 ans, avec tes cheveux long en pagaille tu parais être l’innocence même.  
On monte dans ta renault minable, tu allume une cigarette, m’en propose une mais je refuse et préfère ouvrire la fenêtre afin de respirer normalement. Comme toujours ton vieux CD des Pixies passe en boucle, je regarde la route. J’angoisse à l’idée que ma mère se rende compte de mon absence, de plus on s’éloigne, trop à mon goût, du centre ville. Nous nous engageons dans des résidences en périphérie de la ville, les maisons me paraissent immense, ça change du petit appartement de ma mère où l’on s’entasse à chaque repas de famille. Tu rentre dans le jardin d’une de ses maisons la lumière est allumé et même dans la voiture on entend la musique. En sortant tu prend une bouteille de rhum blanc qui attendait sur la banquette arrière.
On rentre, je connais quelques personnes; bises; serrages de mains;on nous y met un gobelet en plastique chacuns. Tu offres la bouteille à l’organisateur de la soirée discute à voix basse avec lui, moi je vais danser dans le salon, j’en ai marre de te suivre comme un animale docile, je me lâche, enfin, la musique résonne en moi je me laisse porter, l’alcool monte, j’ai chaud, j’enlève mon pull qui laisse place à un débardeur décolleté assortie à ma jupe toujours trop courte.
La musique me délivre de ton emprise que tu as sur moi, je savoure ce moment, discute avec tout le monde de tous les sujet du monde, rigole fort, “attendez je reviens je vais pisser ! ”
Dans le couloire je marche en m’aidant du mur, je heurte quelqu’un , relève la tête toujours avec un sourire béat et te regarde dans les yeux , toujours aussi sombre tes yeux , presque noire, tu me souris “tu es belle quand tu danses tu sais.” alors je met ma main derrière ton cou et je t’embrasse. Je suis sur la pointe des pieds et si je me tenais pas à toi je serais déjà par terre. Ma tête tourne, mon coeur va exploser.
Cette soirée n’aura pas été vaine. J’ai sentie ta surprise lorsque nos lèvres se sont touchées, une légère onde électrique a traversé tout mon corps, puis tu posas tes mains sur ma taille, tu appuis tout ton poid contre moi je fais quelques pas en arrière et me retrouve plaquée contre le mur, tu m’embrasse dans le cou tes mains remonte doucement, passe sous mon t-shirt, je t'arrête “j’allais au toilette de base.” tu t’éloignes de moi, me sourit et retourne dans le salon avec les autres. Mes jambes ont un peu de mal à me tenir, une fois assise sur les toilettes j’essaie de juger mon corp le plus objectivement possible. Est ce que je vais réussir à te le montrer ? Je sais me rendre séduisante, mais ceci est une arnaque : sans artifice,maquillage,push up je me trouve laide, pas attirante : c’est le syndrome de beaucoup de filles sur cette terre. De toute façon tu ne m’attend pas je t’entend rire dans le salon comme si de rien n'était alors que moi je suis face à une crise majeur. Mes hormones jouent avec mon coeur mon ventre et ma tête, je ne pense qu’à toi rien ne pourrais me faire décrocher l’idée de me coller à ton corps. C’est plus qu’une envie, c’est un besoin. Direction la salle de bain je lave mes mains,me passe un peu d’eau sur le visage, observe mes mains mon vernis est craquelé “fait chier” . “toujours aussi vulgaire toi”, je me retourne et vois ta silhouette se dessiner dans l’ouverture de la porte, mes jambes tremblent, je ne prend pas le temps de réfléchir et me laisse guider par mes désirs, j’avance d’un pas qui se veut décidé. Je suis à ton niveau,m’appuis sur toi me hisse sur la point des pieds et t’embrasse encore une fois, lorsque nos lèvre se décollent tu prends ma main et me tire hors de la la salle de bain, tu semble pressés, me traine par la main, trouve une porte l’ouvre énergiquement, une chambre avec encore les menteau des invités. Tu me lache, jette les vestes parterre, la chambre est immense, puis tu claque la porte laissant derrière nous cette soirée, pour, enfin, notre moment, que je ne vais d’ailleurs pas expliquer ici.
Tu ne bouge plus pendant un instant, puis tu ouvres la bouche “barrez-vous bande de cons !” deux garçons sortent du tas de couvertures et de vestes, tu te redresse et te poste devant eux totalement nu sans aucune gêne, pendant que moi je me réfugie sous la couette. Encore une fois je suis rouge écarlate, je préfère suffoquer sous la chaleur des draps plutôt que de sortir et de m’exposer à leurs regards. La porte s’ouvre puis se claque aussitôt, tu reviens sous la couverture, “ils sont partie c’est bon.” C’est dingue comme tu me sembles distant tout à coup, on a pourtant jamais été aussi intime. Plus de mystère entre nous, plus aucun enjeux, tu sais qu’avec moi ça y est c’est acquis tu m’as eu dans ton lit. Tu sais qu’il te suffis de demander pour que ça recommence, pour un tour, pour une étreinte pour une heure juste nous deux dans notre espace temps personnel, tu le sais que je t’aime à en crever, et je crois bien que tu t’en fou. Il me reste plus qu’à prendre ce que tu as à offrire, un semblant d’affection, tes gestes précis presque automatiques qui fonctionne trop bien sur moi puis une esquisse du paradis pendant quelque seconde et enfin le retour à la réalité et ta voix détachée qui vient me parler de banalité.
Beaucoup de filles attendent beaucoup de cette instant, de cette fois si spéciale. j’ai passé des après-midi entier sur mon lit avec mes amies à parler de toi et de tous les autres. À émettre des hypothèse saugrenus sur cette fameuse première fois, celle qui, dit-on, nous rend femmes, celle qu’il ne faut surtout pas faire avec n’importe qui. Honte à moi il semblerait que tu soit un n’importe qui à ta manière. Et toi Maxime est ce qu'on t’a répété depuis ta tendre enfance de te préserver? Que ceci était précieux ? Comme si tu l’offrais à l’autre? Est ce qu’on ta dit de ne pas le faire trop tôt de risque de faire mauvais genre? Et de ne pas le faire avec trop d’êtres différents au cours de ta vie ?
Non je ne pense pas qu’on t’ai dit ça ne serait-ce qu’une fois. Tu ne connais pas ça toi. Tu fais partie de l’autre moitié de la population, le sexe fort. Comme si notre monde était binaire comme si nous n’étions composé que de 1 et de 0.
Ca y est j’ai envie de pleurer, qu’est ce que je peux être stupide. Je ravale mes larmes et me console en me répétant que ça y est je ne suis plus une enfant, je ne suis plus la petite fille peureuse que j’ai toujours été. Tu ne m’aimes pas ? Ce n’est pas grave. Tu te sers de moi ? ça ne fait rien. Tu joues avec mes sentiments ? Moi aussi je vais jouer, j’entre enfin dans ce jeux, enfin , je ne suis plus une enfant.
Un mois plus tard mon téléphone vibre, un message de toi, ton nom sur l’écran à l’effet d’une bombe. Qu’est ce que tu me veux ? Après 30  jours de néant totale, 30 jours où tu me criais ton absence, histoire d’être sûre que cette histoire m'avait bien chamboulée.
“Je viens te chercher à 19H soirée bière et fume chez un copain”
Attend là…. Toi ,tu en dis quoi ? Oui oui c’est à toi que je parle lecteurs ! Le gars ne me laisse pas le choix alors que ça fait trente jours hein , trente putain de jours que j’attend des nouvelles de sa part ! Mais non Monsieur Maxime préfère jouer les fantômes au lieu d’essayer de ressembler à une esquisse d’homme respectable ! Alors quel est ton avis ? Suis-je la seule en cette terre qui espère un minimum de respect de la part de celui que j’aime ? Mes espoires seraient-ils vains ?
Peu importe votre avis, Shakespear me murmure de me préparer quand même, botte en cuire shorte déchirée t-shirte ample,chignon décoiffé, maquillage effet “naturel” … avoir l’aire négligée est tout un art. Juste le temps de fouiller les placards de ma mère à la recherche de préservatifs que tu sonne déjà à l’interphone. “C’est moi”,“Monte s’il te plaît, histoire de rassurer ma mère” j’ouvre la porte, te fait la bise sans te regarder, ça se remarquerait tout de suite le trouble que tu provoque encore en moi, par contre je remarque que tu sent déjà l’alcool. C’est à mi-voix que je t’engueule “merde Maxime c’est toi qui conduis, tu pue! Ma mère va s’en rendre compte.” je t'entraîne dans la salle de bain et te passe une bombe de déodorant, je te force à manger du dentifrice même si tu me traite de folle. C’est bon tu n’empeste presque plus l’alcool, je te regarde, ce qui était surement la pire chose à faire pour préserver ma santé mentale, tu as une veste en cuire noir , toujours tes cheveux long et sauvages, tes yeux dont la pupille et l’irrisse ne font qu’un, d’un noir profond, ton jean est déchiré mais tu portes des chaussures de villes en cuire, ton look est une provocation comme si tu hurlait à tout le monde que toi tu n’avais pas besoins de retouches ni de vêtements au prix exorbitant pour être séduisant. J’ai envie que tu m’embrasses, j’en rêve, depuis un mois je me contente des souvenirs de notre nuit, celle où je n’étais plus une enfant. Bien sur tu ne m’embrasse pas et sort de la salle de bain pour saluer ma mère, qui, comme à son habitude, est avachie sur le canapé avec un paquet de chip’s à la main , elle pourrait à merveille incarner le rôle d’une américaine obèse. C’est  bon elle accepte que je sorte, c’est risible à quel point elle te fait confiance et à quel point elle ne devrait pas.
On part de l’appartement en courant comme des gamins, on fait la course jusqu’à ta voiture, dedans le même CD des Pixies qui n’a pas bougé depuis la dernière fois. La course à fait monter l’adrénaline, je monte le son de la musique au maximum, dès que tu est sortie de la place de parking tu appuies sur l’accélérateur, j’ouvre ma fenêtre, l’air s’engouffre et fait valser mes cheveux. Je n’ai aucune idée de où on va mais cela ne fait rien je me laisse guider par toi, comme si tu étais fiable. Encore une fois on s’éloigne de la ville, adieu pollution, lampadaires, tram, bus , ivrognes du quartier et immeuble délavés.
Après avoir roulé pendant presque une heure, nous arrivons devant une maison de campagne dans une petit village. Tu sors de la voiture et cherche dans le coffre quelque chose, je suis tes pas et me plante à tes côtés. Du bazar du coffre tu prend un écrin en velour mauve et tu me le tend. La surprise m’assailli et tu me semble moins à l'aise qu’à ton habitude. J’ouvre la boite et y découvre une chaîne argenté avec un pendentif en lune. “C’est en hommage aux nuits qu’on .. qu’on passe ensemble toi et moi.” bégayes tu.
C’est touchant et les forces que j’avais jusqu’à présent pour ne pas tomber dans le piège de ton charme, viennent de m'abandonner.
“merci, grand frère.” ma voix n’est qu’un murmure à pein audible.
Je te vois hésitant puis tu tourne sur toi même et marche en direction de la fête.
J’attache autour de mon cou le pendentif et rejoins aussi les festivités.    
Nous voilà dans un barnum posé dans un champs en pleine hiver, quelle merveilleuse idée ! A quelques mètre un groupe s’occupe d’installer un feu de bois, au fond du champs une maison avec les fenêtre ouverte de la musique résonne s’en échappe et résonne dans tout le champs. Heureusement mes bottes n’ont pas de talons  je peux marcher jusqu'à la maison;
Dans le hall d’entrée des manteau sont empilés en tas, j’en ris en me remémorant notre nuit du mois dernier.
Ma main se place automatiquement au niveau de la petite lune argenté.
Tu n’es pas là et pourtant tu me fais enrager. Je t’en supplies sort de ma tête.
Pour t’oublier je suit la musique et j’attérie dans le salon ou un joyeux foutoirs vie là.
La musique me libère encore une fois de tous le poids de ma vie. je me défoule, je vis pleinement, je n'ai même pas besoin d'alcool pour ça. Se soirs je veux rester maître de moi même, j'observe ceux qui sont autour de moi, nous somme peu à oser danser devant les autres. Des filles discutent entre elles en regardant dans la direction des danseurs, je trouve ça ridicule. Passons, je me tourne en continuant de me déhancher, un groupe de garçons en cercle se font passer un joint et s'étouffent avec ce dernier. Tout aussi déplorable, si vous voulez fumer faites le convenablement.
Un garçon se détache du groupe, lui à une roulée dans le coin de sa bouche, il avance au milieu du salon passe devant l’enceinte d’où sort la musique et monte le volume. Et il se met à danser, ça se voit qu’il en a l’habitude.
Je n’ai peur de rien, je me dirige vers lui :
“ hello, tu t’appelle comment ?”
-moi c’est Mathieu et toi ?
-Alix, je t’ai jamais vu, tu viens d’où ?
-C’est chez moi là en faite…
Mais que je suis conne ce gars est le pote de Maxime, je vais avoir droit à des question j’en suis sûre.
-joli pendentif.
-Merci.
En même temps ma main se pose instinctivement sur la petite lune.
-Alix, je suis quand même pas mal défoncé mais tu es super belle.
Je rougie, c’est certain, je ne suis pas habituée à ce genre de comportement à mon égard, moi c’est plutôt “Alix tu es chelou”. J’allais te remercier mais tu es partie, tu reviens la seconde d’après, deux verres à la main et tu t’exclame avec un sourire magnifique  “recette perso, dit moi ce que tu en pense!”.
Je prend le verre tu me regardes dans les yeux, déstabilisant, et boit cul sec ton verre. J’en fais de même. “C’est trop bon !” je m’étonne à être aussi enthousiaste.
On part dans un coin du salon s'asseoir sur un canapé et discuter, quelque minutes plus tard je sent déjà les effets de l’alcool et te demande ce qu’il y avait dans le verre, tu te contente de rigoler. Tu m’avoue être totalement paumé entre les joints et les verres que tu t’ai enfilé ce soir, je suis donc la plus clean de nous deux, pourtant tu as une aura rassurante, tu es grand des cheveux courts chatains et des yeux bleu, ça me change de Maxime. Je pense à lui et tu me grille:
- Tu l’aime ?
- Peut être… non c’est sûre, je l’aime, depuis toujours, comme on respire… dommage qu’il soit toxique.
- Alix on se connait peu mais tu me sembles perdu, tu joues les filles fortes, tu fais genre tu es sûre de toi, tu gères, mais il suffit d’un coup de vent pour que tu t'effondre. Ne laisse pas Maxime te détruire, c’est un conseille…
Un silence s’installe entre nous, plus rien n’existe, plus personne, plus de musique, juste l'écho de tes paroles qui résonne dans ma tête.
-Sers moi encore un verre, Mathieu, je suis d’humeur changeante, le genre d’humeure qui comme la marée haute, fait échouer des larmes au bords de nos pupilles, puis, l’instant d’après nous fait rire aux éclats et aimez la vie car elle est belle au moins aussi belle que les étoiles dans le ciel.
- Jolie phrase. Tu n’as pas déjà assez bu pour l’instant ?
-Juste un verre, je ne sais que trop bien ce que l’alcool fait à celui qui en tombe amoureux, alors juste un verre. Histoire de danser comme il se doit, histoire de crier dans la rue et de lever le voisin et son chien, histoire que le village se réveille encore coiffé par les draps. N’ai pas peur, j’ai juste besoin de sentire que je brûle de l’intérieur, cela prouve que la flamme ne s'est pas éteinte, pas encore, malgré tout, malgré la mort, malgré le désespoir, malgré le chagrin, les conneries, les mauvais coups, ceux qu’on aurait même pas dû embrasser. Malgré lui, mon poison.
Tu me ressers un verre de ton terrible cocktail, je prend le gobelet, te regarde droit dans les yeux et boit cul sec. Je n’es pas le temps de le reposer que tu m'agrippe par le poignet.
“allez viens avec moi je vais te faire vivre un peu !”
Je suis trop imbibée d’alcool pour comprendre et je me laisse traîner avec un rire stupide. On avance en direction de ton garage, devant la porte qui y conduit, Maxime avec une pétasse collé à son torse, qui boit ses paroles comme si il était un prophète. A ma vue il lâche la fille et se dirige vers moi. Je lui répond, toujours hillard “pas le temps chéri, navré !”
La porte du garage se ferme et je me retrouve seule avec toi, Mathieu, que je connais à peine. Tu allume la lumière et je me rend compte qu’il n’y a pas une voiture dans ce garage mais une moto, je n’y connais rien alors ne me demandez pas de marque ni de description . Tu me tend un casque, que j’enfile avec un peu de difficulté, tu met le tient. Je me rend même pas compte que la protection de ce casque est bien futile vu que je m'apprête à monter sur une moto en mini short conduit par un inconnu totalement bourré. Mais je suis tout aussi bourré, alors je réfléchie pas et je te laisse ouvrire le portail du garage, monter sur la moto et démarrer le moteur, je monte derrière toi, je m’accroche à toi je sens ton coeur battre, vite, très vite, tout comme le mien d’ailleurs.
Tu demarre, au quart de toure, tu accélères, toujours plus, j’ai froid, le vent griffe chaque parcelle de mon corps mais je ne suis plus qu’une énergie, lancée à grande vitesse sur une route déserte. “Alixe crie !” Alors je m'exécute et je hurle un long crie et les larmes sont aux bords de mes yeux mais elles ne sont plus une menace, ce soir je ne m’éffondrerais pas, ce soir je suis forte, ce soir je vais vite. Ce soir j’oublie tout et je vie, enfin, je suis un amat d’adrenaline, je n’ai jamais été aussi bien, Alors j’enfonce mes pieds sur les calles et je te prend les épaules et je me redresse et je suis debout et je relève la visière de mes yeux et je regarde au loin les lumières de la ville dansent, elles défilent et je ris, je pourrais crier ma joie à la terre entière, je pourrais tous les réveiller de leurs mornes quotidiens .
Quelque soirs plus tard. Avec mon supposé ami, Antoine.
Un cri perçant retentit, de quoi réveiller tout le quartier, oui j’ai trop bu, oui je marche en titubant légèrement, mais non je ne veux pas de toi, pas maintenant, c’est pas le lieu.
Je me suis trompé à ton compte Antoine, au lycée tu as toujours été doux, attentionné, intelligent, respectueux, tu aurais pus être mon sauveur, celui qui me coupe enfin de cette vie où je m’injecte de l’alcool par intraveineuse pour enfin me sentir plus qu’une simple coquille vide. C’est un échec lamentable, à pour sûr je me sent vivante comme jamais à l’instant, l’adrénaline à tué les nombreux cocktails que j’ai pris ce soir. Je viens de percuter que c’est de ma gorge que sort les hurlements. “ Enlève tes mains je ne veux pas!” “NON!” Je l’ai dit je l’ai dit quand tu as commencé à m’embrasser mais tu as continué, je l’ai dit quand tu as passé tes mains sous mon débardeur, je l’ai hurlé quand tu as déboutonné mon short et glissé ta main comme un serpent sous mes sous-vêtements. Tu te contente de plaquer ta main contre ma bouche, en te battant avec mes habits pour les arracher.
Je refuse de me laisser faire, d'abandonner, sur ce trottoire. Cette histoire est tellement courante, on est toutes amies avec cette fille à qui c’est arrivé, son copain, son ex, le gars du bars, son meilleur amis, son prof, son père, parfois même un inconnu dans la rue. Oui pour sûre on nous a toujours dit de “faire attention”, c’est tellement plus sage d’éduquer les filles dans la peur plutôt que d’apprendre le respects à tous.
Retours brusque à la réalitée, toujours dans la rue, toujours ta main sous mon t-shirt, toujours la nuit et sa lune qui se marre, “alors petite sotte tu pensais être intouchable ? tu pensais que ça n'arrivait qu’aux autres ?”
-Aux secours. Ma voix et brisé, je pleure, je gemies.
Mais rien à faire tu as baissé mon short sans que je puisse me débattre. J’ai dit que je refusais d'abandonner ici mais pourtant je sent mes force me quitter, de toute façon à quoi bon lutter, qu’est ce que je vais y gagner? Des blessures, des bleues en plus de la déchirure dans ma tête.
Vas y joue, amuse toi avec mon corps, je capitule. Pour l’instant je ne suis qu’une coquille vide, je suis le néant, je suis abasourdi, je ne crois plus, je n’espère plus, je ne suis plus.
Pendant que tu fais ton affaires, ma voix te répète de façon monotone d'arrêter. La tête contre une vitrine le buste baissé et tes coups de reins qui me font sursauter, j’ai envie de vomir.
Soudain j’entend la voix d’un homme, c’est Mathieu, il hurle mon nom.
Mathieu aide moi !
je recommence à me débattre et toi,mon cher Antoine, tu panique, Un grand blond te fonce dessus
    - Dégage tes mains d’elle, DÉGAGE !
  Je suis étendue sur mon lit les volets baissés, mal au ventre, un trou béant s'est formé, la flamme est morte. Je suis en train de m’éteindre je le sais je le sent. Une déclaration d’amour ne me remue plus les tripes, l’idée d’un voyage n'exalte plus ma curiosité, la musique doit être de plus en plus forte pour m’évader. Mon coeur tombe dans des abîmes toujours plus profondes bientôt je ne le sentirais même plus battre.
Il est 19H je suis revenu du planning familial, mes jambes tremblaient je suis rentrée tel un robot, morne, jusqu’à l’appartement, ma mère toujours avachi sur le canapé avec cette fois-ci des bonbons dans les mains. J’ai longuement pensé à elle, cette femme m’a donné la vie. Est ce qu’elle a pensé à avorter quand elle était enceinte de moi ? Est ce que c’est mon père qui l’en a dissuadé la réconfortant lui murmurant à l’oreille qu’il ferais des heures supplémentaires pour que je ne manque de rien. Je la vois dans mon esprit, encore fine dans les bras de Daniel sur ce même canapé où elle est assise aujourd’hui. Comme elle à fahit à son rôle de mère à de très nombreuse reprise s’en est vertigineux
Est-ce que j’aurais été aussi ignoble qu’elle ? La petite pilule dans mon corp me dit de ne pas y penser. Première crampe. Je me recroqueville sur moi même, comme l’enfant dans le ventre de sa mère. Deuxième crampe. Laisse moi dormir s’il te plaît, pourquoi tu me fais mal corps ? Quelque chose coule, j’ai mes règles, ils m’avaient prévenu au planning. Ils ne m’avaient pas dit pour les larmes. Troisième crampe. Je reste assise sur les toilettes à contempler la tapisserie, puis je jette un coup d’oeil à ce qui se passe à mon entre jambes, du sang, des grumeaux, je ne suis pas là pour faire dans la dentelle pardonnez si je gène. Qui est responsable de tout ça ? Moi, Alix Chardit, 16 ans depuis peu. Maxime ou Antoine ? Maxime ou Antoine le quel est le pire je ne suis qu’un récipient de toute façon, un vide couille et puis un jour surprise ! Bébé est là ! Mon enfant fuit, fuit ce monde de fou où les filles se font violer, où les gens meurts sous les ponts, où les jeunes sont cons et les vieux sont fous, tu es mort avant d’être né et c’est mieux ainsi, tu resteras libre et pure pour toujours ! Encore une crampe, je ne les comptes plus.
Mon téléphone vibre, j’ouvre le message de Mathieu. Il me demande comment je me sent. Quel question comment je me sent ? je me sent vide !  Vide de tout, pour toujours.
Encore un message, je pense “Mathieu laisse moi tranquille”, mais ce n’est pas lui, c’est une certaine “V.” qui me parle sur facebook, pas de photo, rien, juste un long texte:
“Tu as mal, je le sais, tu veux juste que ce foutu manège arrête de tourner tout comme ta tête d’ailleurs. Tu compte jusqu’à trois comme si cette technique avait déjà réussis à te calmer, rien y fait, le monde devient flou, tu te sent tomber dans des abysses profondes. Ce monde est une illusion. Ta mère a cessé de se battre et t’incite à faire de même. Les gars te traitent comme une moins que rien. Tes profs ont plus d'antidépresseurs que d’élèves dans ta classe. Et le monde tourne, et tout le monde s’en fout. Oui ils ont tous oubliés ce que c’était de vivre, d’aimer, de courir, d’être ! Et c’est toi la pariat, par ce que tu aimes sans retenu, parce que tu te bats pour ce qui a un sens à tes yeux, parce que tu cries, tu t’emportes, tu oses parler quand ils sont tous soudainement passionné par leurs lacets.
Ma chère enfant, l’homme à oublier qui il était et toi tu veux réveiller toute l’humanité ? Touchant. Mais futile. Alors arrête de pleurer et relève la tête. Sèche moi ces larmes pose ce cutter et cette bouteille, ne touche plus jamais à ces joints et souris, souris même quand ils te traiteront de pute pour une soit disant pipe dans les chiottes du lycée, souris même quand la marque rouge de la baffe de ta mère te brûleras encore. Continue de jouer, d’aimer, de crier et surtout cours! Cours quand ils voudront ta peau parce que tu les as mal regardé, cours quand tu te barreras de chez toi. Oublie les tous,
“Nolite te bastardes carborundorum”.”
Je relis la dernière phrase, c’est du latin mais je n’ai aucune idée de ce que cela signifie.
Un deuxième message arrive avec une adresse “24 rue de la chance 69005 LYON”
et je vois dans ce message une promesse bien plus heureuse que mon présent.
Je relis le texte une fois deux fois, trois fois et c’est mon coeur qui revis, il fait des bons à m’exploser la poitrine, une nouvelle histoire, une nouvelle personne, une nouvelle vie voilà ce qu’il me faut, une nouvelle vie ! “oublie les tous” je me redresse sèche mes larmes et prend un stylo et du papier sur mon bureau. Les mots s'enchaînent, se déchaînent et brise enfin les liens que j’avais avec ce monde, avec ces gens , avec cette ville, avec la nuit …
Chaque lettres se termine de la même façon : Merci d’avoir été là pour le pire, à moi de construire le meilleur, adieu.
Signé de Alix.
Dans ma vie il y a eu  les nuits et dans les nuits il y a eu  l'alcool,les amants, les amours, les amis, les larmes tout comme les rires et c'est comme ça que je suis vivante en hurlant mon existence au monde entier, en sentant le vents dans mes cheveux, avec une bombe dans le coeur prête à exploser d’un trop plein d’émotion à chaque secondes.
Il faut croire que j’en suis fatiguée de tout ça, fatiguée de me battre, fatiguée de subire, marre de jouer, l’envie de changer, de partire, de grandire germe en moi, chaque jour plus imposante, chaque jours plus prometteuse. Un jour une accalmi, un soupir enfin je suis libre, non pas dans l’alcool, non pas dans les bras d’un homme, non pas dans la colère, fini de ces démons qui me rongent. Je leurs tourne dos définitivement lorsque que je claque la porte de l’appartement de ma mère. Et enfin la boule de stress qui a toujours été logé au creux de mon ventre, se dénoue.
J’ai troqué mon sac à main contre un sac à dos style baroudeuse, mes talon haut  contre des van’s noirs, un jean simple, un débardeur, une chemise à carreaux autour de la taille et un gros pull rouge pour parer à la fraîcheur des 5 heures du matin.
Dans mes poches toute mes économies pour payer le train. Dans mon coeur de l'espoir et dans ma main les enveloppes avec écrit “Maman”, “Maxime”, “Mathieu”,
“Antoine”. Je passerais bien devant une boite au lettres sur mon chemin.
Oui ça s'arrête là, c’est fini, même on aimerait bien savoir qui est cette V. et qu’est ce qu’il va arriver à Alix dans une ville où elle ne connait personne, j’écrirais la suite… peut être.
Bien que romancé cette histoire était inspirée de fait réelle, elle ne l’est plus le livre est fermé, le coup de gueule est crié, fin du massacre, adieu ville en déclin, adieu Maxime qui m’a abandonné tu es le seul qui mérite de garder ton vrai nom dans ce récit : tes actes ne sont pas si monstrueux que ça, c’est seulement ceux de celui qui veut s’en sortir. Adieu toi le garçon de la campagne d’une soirée mémorable. Adieu toi dans la ruelle qui ne mérite même pas d’avoir un nom. Adieu toi qui m’a mis face à mes failles avec la volontée sincère de me réparer. Adieu personnages fictif ou non peu importe. Adieu Alix petit être de la nuit, de mes nuits, j’ai souvent été toi ou bien l’inverse je ne sais plus. Il ne nous reste plus qu’à embrasser l’aube qui arrive avec son lot d’espoir. Et que la danse continue…
Fin
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joaniepencil · 3 years ago
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L’île de l’amour
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Chapitre 6
Résumé : Les vieux démons de Marshall refont surface.
Avertissement : 18 ans et plus. Smut, mention de maladie et de mort. Tristesse. Heureusement plein de fluff aussi! Comme toujours les photos ne m'appartiennent pas, Google est mon ami!
Durant les semaines qui suivirent, Rosie n’eut pas une seconde à elle. Les visites touristiques s’enchainaient les unes après les autres et dès qu’elle avait une minute à elle, elle en profitait pour donner un coup de main à Sarah au pub. Elle avait perdue une serveuse en pleine saison touristique. Rosie lui avait offert de la remplacer, voyant une façon de faire de l’argent de plus. Sarah à court de ressource avait accepter tièdement au départ mais Rosie avait accumulé tellement de dette qu’elle avait su la convaincre.
Elle se sentait souvent submergée et déboussolée, elle regrettait parfois de ne pas avoir prit le job à Londres le soir en fermant la porte de son studio complètement claquée.
Elle avait jeté sa carrière aux ordures pour quoi aux finales? L’image de Marshall souriant lui vint en tête. Pour une relation compliquée? Des gens qui ne l’appréciait que très moyennement et une vie de misère?
Son père était tellement fier et content que son avenir soit assuré dans une banque.
Une après-midi de pluie tandis qu’elle passait la serpillère au Shack en réfléchissant à tous les changements dans sa vie depuis 6 mois l’abattement et la déprime prirent le dessus sur son courage.
Le menton appuyé sur le manche de sa serpillière, elle regarda durant un instant la pluie tombée. La petite cloche de la porte sonna.
-On est fermé, désolée, dit-elle, les yeux dans le vague.
-Rosie? Qu’est ce que tu fais là? Lui dit Marshall. Sarah est là?
Marshall tenait dans ses mains un cageot de pomme de terre qui devait bien pesé 50 kilos dégoulinant d’eau. Rosie lui ouvrit la porte de la cuisine.
-Le plus jeune de Sarah avait mal au ventre, elle est rentrée. Elle va revenir plus tard ne t’inquiète pas. Elle ne me laisse pas toute seule ici.
Marshall entra un second cageot.
-Tu travaille ici maintenant? Tu n’es plus guide touristique?
-Je travaille ici aussi quand je n’ai pas de visite. Alors tu as de bonne récolte à se qu’on dit?
Il prit nonchalamment une tasse et se versa un café que Rosie venait d’infusé.
-Oui je n’ai pas à me plaindre. On a un bel été. Tu travaille beaucoup? Il s’appuya sur le comptoir du bar.
-Oui, je n’arrête pas beaucoup.
Elle recommença à passer la serpillère.
-C’est pour ça que tu ne me rappelle pas ?
Rosie s’arrêta de bouger. Il l’avait contacté à plusieurs reprises mais elle ne lui avait pas donné de signe de vie.
-Entre autres. Je m’excuse de ne pas t’avoir rappelé. Elle reprit le mouvement de sa serpillière. Ces temps-ci, je n’ai pas trop envie de voir des gens en dehors du boulot. Ne le prends pas personnel. Je suis simplement trop épuisée quand je rentre chez moi. Il s’approcha lentement entre les tables.
-Pourquoi tu ne prends pas une journée de congé ou deux? Ça te ferait du bien. Tu as l’air claquée, lui dit-il avec sollicitude. Rosie rit tristement.
-Je ne peux pas me permettre de prendre des journées de congés. L’argent ne pousse pas dans les arbres malheureusement. Elle continua de laver le sol. Je dois en profiter pendant que les touriste sont sur l’île.
Marshall s’approcha encore.
-Pourquoi tu as besoin de deux jobs?
-J’ai besoin d’argent c’est tout.
Marshall croisa les bras et se posta devant elle.
-Pourquoi tu as tant besoin d’argent? Ton loyer ne te coute pourtant pas une fortune…
-Qu’est ce que tu en sais? Dit-elle frustrée de cette interruption dans sa vie privé.
-L’immeuble où tu vis m’appartient. Pourquoi tu as besoin d’autant d’argent? Je peux t’aider si tu veux?
Rosie haussa un sourcil.
-Est-ce qu’il y a quelque chose qui n’appartient pas aux Syverson dans ce village?
Rosie retourna au bar en soupirant. Marshall n’avait vraiment pas l’air pressé. Il s’assit au bar devant elle pendant qu’elle lavait les verres sales. Elle grogna légèrement.
-Tu n’as pas du travail à faire toi aussi? Il haussa les épaules et prit une gorgée de son café.
-J’ai des employés. Pour une fois on peut discuter sans que tu puisse te sauver. Qu’est ce qui se passe, tu as tellement changé depuis notre rencontre. Tu as besoin d’aide?
Rosie soupira, les mains dans l’eau brûlante et savonneuse elle se mit à parler, le barrage de ses émotions refoulés céda, elle lui raconta tout.
-En octobre dernier, j’ai rencontré un homme merveilleux avec qui je me sentait tellement bien et que j’aimais à la folie… puis je me suis laisser embrumer la tête par la peur et la jalousie. J’ai fais l’erreur de le quitter… J’ai perdu mon père, j’ai perdu mon travail, j’ai refusé stupidement de retourner à Londres alors qu’on me proposait un poste parce que je croyais que ça serait facile de me trouver un travail ici mais finalement je me suis retrouvé sans emploi pendant 2 mois et demi, alors je me suis endetté, j’ai déménagé dans un minuscule studio et maintenant ma voiture est encore brisée…. Depuis novembre ma vie est une vraie piscine de merde dans laquelle j’essaie de ne pas me noyer. Et je ne parle même pas des habitants qui me déteste parce que j’ai brisé le cœur de l’homme le plus aimé du village…. Tous ce qu’il me reste c’est ma fierté alors merci mais je vais m’en sortir.
Pendant qu’elle parlait, Marshall avait fait le tour du comptoir et était venu la trouver. Il entourait doucement ses épaules et sa taille de ses grands bras. Elle le laissa faire. Cette tendresse lui faisait tellement de bien. Elle ferma les yeux et appuya sa tête sur sa poitrine. Il lui donna un baiser sur le dessus de la tête.
-Petite femme tu n’es pas seule. Lui murmura t-il en français.
Sa barbe douce effleurait sa tempe, Marshall sentait terriblement bon comme toujours. Il la tint dans ses bras pendant plusieurs minutes sans dire un mot de plus. Elle finit par se sentir moins désespérée et moins triste.
-Merci, je me sens mieux maintenant.
Il relâcha son étreinte avec un soupir et entreprit d’essuyer les verres qu’elle venait de laver.
-Je comprends que tu ne veux pas de mon aide financière mais je suis là si tu as besoin de discuter ou juste de câlins…
Rosie comprit où il voulait en venir.
-Marshall, à propos de nous deux… Ces temps-ci c’est compliqué… Tu sais comment ça c’est fini…
-Relax Rosie, je comprends. Je ne veux pas être une source de stress pour toi… On peut prendre tout notre temps. Je veux être ton compagnon. Amoureux ou non. Ça ne me dérange pas.
Rosie le regarda incrédule essayant de sonder son regard pour voir s’il se foutait d’elle juste pour l’avoir dans son lit. Bouche bée elle ne dit rien.
-Qu’est ce que tu veux de moi Rosie? Si tu veux encore de moi…
Le doute s’installa dans ses yeux.
-Bien sûr que oui! Je suis chanceuse que tu veuille encore de moi après ce que je t’ai fais. Je veux te garder dans ma vie Marshall. Je t’aime comme j’ai jamais aimé avant mais présentement … J’essaie de remettre ma vie en ordre. Je ne veux pas compliquer les choses avec ma jalousie maladive en plus… Toi, qu’est ce que tu veux? Dit-elle en le regardant dans les yeux. Son cœur battant tellement fort dans sa poitrine qu’elle crut qu’il allait l’entendre. Il lui vola un petit baiser.
-Je te veux toi, Rosie Gagné, je te l’ai déjà dis je suis dingue de toi. Je prendrais ce que tu peux me donner mais à une condition. Rosie l’écouta attentivement. Je veux que tu me fasse confiance. Je suis tout à toi, Rosie. Jamais je ne te tromperais mais en échange je veux que tu sois aussi à moi. Je sais que tu vois souvent d’autres gars… Sa mâchoire se resserra. Je déteste ça.
Rosie toucha doucement sa main sur le comptoir.
-Monogamie c’est facile mais la confiance c’est plus dure…Marshall inclina la tête en levant les sourcil. Je vais travailler la dessus. Je sais que je n’ai pas à avoir peur mais c’est les autres filles qui m’inquiète.
Le jeune homme prit ses deux mains dans les siennes.
-Quand tu te sentira trop jalouse ou que la panique t’envahira, parle moi. Peut importe l’heure qu’il est. Parle moi, appelle moi ou viens me voir. Je n’ai aucune envie que tu pète encore un plomb et que tu me quitte encore. Ça serait trop dure, Rose… J’ai cru que j’aillais devenir complètement fou. Il appuya le front sur le sien. Parle moi, crie moi dessus mais ne me quitte plus pour ça.
-D’accord… Je t’aime Marshall.
Un surplus d’émotion déborda des yeux de la jeune femme. Marshall les essuya de ses pouces et lui donna un doux baiser.
-Je t’aime aussi ma Rosie.
Il la serra très fort dans ses bras et soupira de contentement.
-Marshall Syverson! Qu’est ce que tu fais derrière mon bar?
Sarah venait d’entrer par la porte de service. Rosie se dégagea rapidement le rouge aux joues. Marshall souriant d’une oreille à l’autre en repassa de l’autre côté du bar en rajustant sa casquette.
-Tu dérange mon employée et toi Rosie ne laisse jamais cet homme rentrer dans la cuisine, il est capable de mettre le feu.
Marshall se mit à rire.
-C’est seulement arrivé une fois! Tu exagère!
-À peine! Tu m’as apporté mes pommes de terres? Dit la mère de famille les mains sur les hanches.
-Oui m’dam, elles sont dans la cuisine. Rosie donne moi tes clés.
Elle les repêcha sous le comptoir.
-Pourquoi?
Il lui tendit la main au dessus du bar.
-Je vais y jeter un œil si tu veux bien.
Elle lui donna la clé de sa mini Cooper.
-Tu es mécanicien maintenant?
Il lui fit un clin d’œil.
-Je suis fermier ma jolie, je peux tout réparer, au revoir mesdames. Je vous aimes, dit -il en sortant le sourire au lèvres.
Rosie finit de sécher les verres en souriant. Un immense poids venait de se retirer de sa poitrine. Marshall lui avait manquer terriblement.
Sarah s’appuya le dos au bar les bras croisés.
-Alors? Vous êtes de nouveau ensemble?
Rosie lui jeta un regard la brune n’avait pas l’air d’accord.
-Je crois que oui. Ça te dérange?
-Ne fais plus mal à mon frère. Il a assez souffert comme ça.
Sarah la fixa très sérieusement. Tellement que Rosie fini par se sentir mal à l’aise.
-Je vais faire de mon mieux…
Sarah fini par sourire.
-Bien. Je suis contente que tu sois de nouveau avec lui. Tu le rends heureux, il est bien avec toi ça se voit.
Rosie sourit de nouveau de toute ses dents le rose aux joues.
******************************************
Dans les semaines qui suivirent, les deux amoureux essayèrent de se voir autant que possible malgré leurs horaires chargées. Marshall essayait de lui laisser de l’espace même s’il avait très envie de la voir tous les jours. Rosie quant-à-elle essayait de lui faire plus confiance et de faire taire le monstre vert qui hurlait dans ses oreilles. Elle lui parlait beaucoup plus. Madeline essayait toujours de se mettre entre eux mais Marshall la repoussait encore et toujours.
Une nuit après une longue journée, Rosie retrouva Marshall endormit sur son canapé. Une pizza végétarienne attendait sagement son retour sur le four. Il devait l’attendre depuis un bon moment. Elle était affamée et comblée de joie.
Elle mit la pizza au four et s’approcha de son homme. Son petit canapé deux place était beaucoup trop petit pour lui. Son minuscule appartement dans les combes était surchauffé et ridiculement petit pour un homme aussi grand et large que lui. Il se cognait constamment la tête sur les poutres. Il aurait pu simplement lui dire de passer chez lui dans sa grande maison mais il lui avait fait une surprise. Sur la table reposait un joli bouquet de fleurs des champs. C’était presque trop beau pour être vrai.
Rosie se pencha sur lui et caressa sa joue. Sa barbe était plus courte que d’habitude et un peu rugueuse. Elle lui donna un baiser sur la joue. Il se réveilla.
-Tu es là, dit-il tout endormi en souriant. Il s’étira de tout son long. Il s’assit. Ton canapé est vraiment merdique tu sais.
Rosie passa à la salle de bain.
-Tu aurais pu simplement me demander d’aller chez toi.
Elle ressortit de la salle de bain vêtue uniquement d’un t-shirt gris et usé qu’il avait oublié là. Elle avait l’air minuscule dedans, il lui arrêtait aux cuisses.
-C’est ici que je l’ai laissé… dit-il en la prenant dans ses bras.
-Il est à moi maintenant, dit elle en se mordant la lèvre, elle passa les doigts sous son t-shirt. Elle lui retira son t-shirt marine et le regarda avec adoration et désir.
-Je ne me lasserais jamais de te regarder mon amour. Dit-elle en passant les mains sur son torse musclé et poilu. Il se pencha et l’embrassa à pleine bouche en caressant ses courbes douces. Il prit ses fesses à pleine mains et constata sa nudité.
-La pizza. Elle se tortilla loin de lui et sortit la pizza du four. En se relevant, elle sentit ses doigts qui parcouraient les plis de sa féminité.
-Marshall! Tu vas me brûler! Les pantalons du jeune homme étaient déjà tombé au sol. Il la prit par les hanches et la poussa loin de la surface chaude. Les doigts de Marshall firent place à son énorme engin.
-Haaa…. Enfin…. Soupira-t-elle de bonheur.
-Bon dieu chérie tu es toujours aussi trempée.
Il lui assena de grand coup de reins profond.
-C’est ta faute… Je suis folle de toi…
Quelques caresses plus tard, Marshall se vida dans les profondeurs de sa chattes chaudes et trempée.
-Depuis quand tu viens dans ma chatte? Tu n’as même pas mis de capote! Dit-elle en sentant le sperme couler le long de ses cuisses. Marshall haussa les épaules.
-J’aime te remplir et savoir que tu es pleine de moi encore un moment. De toute façon, tu prends la pilule non ?
Elle lui répondit de la salle de bain.
-Oui mais quand même. Tu devrais mettre des condoms. Ça serait plus sécuritaire et puis c’est dégueu le sperme qui coule!
-On est supposé voir personne d’autre non? Il prit deux verres et versa de la bière dedans.
- Je ne parle pas de maladie. Bien sur que je ne vois personne d’autre, je t’aime espèce de con! Elle posa deux parts de pizza dans les assiettes. Je parle de bébé. La pilule n’est pas fiable a 100%
Marshall prit une gorgée de bière.
-Ça serait si horrible si tu tombait enceinte?
Rosie faillit s’étouffé avec sa bouchée.
-Quoi?!
Marshall fit la grimace et avala un brocoli. Il joua un instant avec un bout de fromage.
-Je veux vraiment des enfants. C’est un de mes buts dans la vie, avoir une famille bien à moi. Il marque une longue pause, il prit sa main et lui dit les yeux dans les siens.
-Je … voudrais qu’on aille des enfants ensemble.
Rosie leva leur main et frotta sa joue sur le dos de sa main.
-Je vais faire tout ce que je peux pour te donner plein de bébés mon amour mais ce n’est pas garantie. On a essayer longtemps avec mon ex et ça n’a pas marché. Peut-être que je ne peux pas en avoir.
Marshall serra très fort sa main.
-Raison de plus pour les arrêter tout de suite!
Il prit une gorgé de bière.
-J’aimerais mieux qu’on attendent encore un peu. Nous ne sommes même pas officiellement ensemble … Je ..
Marshall soupira en chipotant avec sa pizza.
-Nous sommes monogame et nous nous aimons. Désolé mais je te considère comme ma copine et tu es ma propriété.
-Ta propriété? Je suis quoi? Ta jument? Marshall rit et repoussa leur assiette.
-Oui ma belle pouliche. Veux-tu monter ton étalon? Il la prit sur ses genoux. Elle mit les mains derrière sa nuque et frotta son entrejambe sur la sienne en l’embrassant.
-Tu es ma propriété Marshall Syverson autant que je suis la tienne.
La pizza fut mangée complètement froide.
Quelques jours plus tard, avait lieu le diner mensuel des Syverson qui cette fois-ci avait lieu chez Marshall. En pleine récolte, les frères Syverson donnaient un coup de main à Marshall. Les femmes préparaient le repas pendant que les hommes étaient aux champs.
Sur l’heure du repas, plus d’un remarquèrent le bonheur et l’amour évident du jeune couple.
Marshall regardait sa compagne avec adoration.
Jack, le père de Marshall dit à son fils :
-Mon garçon on dirait bien que tu as retrouvé le bonheur avec cette jeune femme. Rosie rougit en faisant la vaisselle le sourire aux lèvres.
-Oui, je crois bien que oui. J’adore cette petite femme.
Ericka, la fille de James, demanda alors à son oncle.
-Est-ce que vous allez avoir un autre bébé? Comme Louise?
En un instant l’ambiance dans la cuisine passa du tout au tout. Marshall se raidit à côté de Rosie et perdit une bonne partie de ses couleurs. La jeune femme n’y comprenait rien. Elle se pencha sur l’enfant de 6 ans et lui demanda.
-Qui est Louise, ma belle Ericka?
La petite brune haussa les épaules.
-Ma cousine Louise. Le bébé de mon oncle Marshall et tante Molly…
Marshall déglutit péniblement et continua de ranger la cuisine. Rosie le regarda les yeux ronds.
-Tu as un enfant? Marshall ne dit rien et évita son regard.
Sarah lui demanda.
-Tu ne lui a pas dit?
-Je ne peux pas, j’ai essayé mais je ne peux pas…
Rosie était complètement perdue, elle regardait Sarah, Jack et Marshall tour à tour, les autres membres de la famille semblaient s’être trouvés d’autres occupations.
-Si tu veux faire ta vie avec cette jeune femme tu dois lui dire fils.
-J’en suis tout simplement incapable. Vous le savez…
Il commençait à hausser le ton.
-Tu le dois mon garçon.
Marshall se fâcha et partie vers sa chambre, il revint un instant plus tard avec un album photo qu’il lança sur la table de la cuisine.
-Dites-lui!
Rosie savait que c’était grave, Marshall était complètement bouleversé, il mit son blouson et sortit en claquant la porte.
« Ben voyons calvaire. » En moins de 10 minutes, l’ambiance joyeuse s’était transformé en mélodrame.
-Bon sang où est Louise?
Sarah avait les yeux dans l’eau tous le monde était bouleversé. Personne ne lui répondit. Elle prit l’album photo.
Jack et Sarah se regardèrent.
-Quelqu’un doit lui dire.
Rosie ouvrit l’album et la parcourut lentement.
La première était une des photos qui avait été prise au mariage de Marshall et Molly, souriant et amoureux, ils s’étaient mis du gâteaux partout dans le visage.
La suivant Marshall tenait un test de grossesse avec un air totalement surpris. Probablement que Molly avait pris la photo à l’instant même au elle lui avait annoncé la nouvelle.
La suivante montrait Molly avec un petit ventre bombé, en sous-vêtements dans la salle de bain. Elle était très mince et plutôt pâle.
Autour de Rosie la famille Syverson discutait à voix basse. Tranquillement, elle commençait à comprendre.
La photo suivante, le jeune couple avait été pris par un professionnelle probablement pour marqué sur pellicule la grossesse de Molly. Elle portait une magnifique robe rose poudre qui moulait son petit ventre rond. Marshall vêtue d’une chemise blanche était à genou devant elle et donnait un baiser à son ventre les yeux fermés. La photo était magnifique.
La suivante avait été prise dans un lit d’hôpital en égo portrait par Marshall. Molly et lui était couché tous les deux dans le lit, Molly dormait le nez dans son cou. Marshall regardait la caméra un petit sourire triste aux lèvres, ses yeux bleus étaient rouge vif et gonflés. Molly était visiblement malade, son teint était gris, son visage était beaucoup trop maigre pour une femme enceinte. Rosie réalisa soudain qu’elle regardait les derniers moment de Molly.
L’avant dernière photo montrait Marshall tenant dans ses bras un tout petit bébé emmitouflé dans une couverture rose. Il lui donnait un baiser sur sa toute petite tête de boucle blonde.
La page suivante n’était pas un photo mais un avis de décès. La petite Louise Syverson avait vécut à peine un mois.
Rosie lâcha l’album photo qui tomba sur la table et mis ses deux mains sur sa bouche. Des frissons parcoururent tout son corps. Les larmes se mirent à couler sur ses joues.
-Qu’est ce qui s’est passé? Pourquoi Marshall n’a plus sa fille ?
Sarah lui donna un verre d’eau et l’invita à s’asseoir. Jack se mit à parler doucement.
-Durant la grossesse de Molly, son médecin à découvert un tumeur sur son sein droit. Elle avait un forme agressive de cancer… Si elle avait avortée, elle aurait peut-être pu s’en sortir mais elle ne voulait pas. Malgré les supplications de Marshall, elle a continuée sa grossesse le plus longtemps qu’elle a pu. Les médecins lui ont donné plein de médicaments pour que le bébé grossisse plus vite. Elle a accouché à 26 semaines. Son cœur a lâché. Elle n’a pas pu voir son bébé.
Jack prit une profonde inspiration.
-Qu’est ce qui est arrivé à Louise? Demanda Rosie en essuyant ses yeux. Sarah lui répondit pendant que Jack essayait subtilement ses yeux.
-Elle était trop petite, son petit cœur travaillait trop fort, ses organes ont lâchés.
Rosie digéra toute cette horrible histoire. Son cœur se serrait pour l’homme qu’elle aimait.
-Comment ce fait-il que Marshall ne soit pas devenu fou? Demanda-t-elle la tête dans les mains.
-Des heures de thérapie, des heures passés à la salle de sport, de bons antidépresseurs et sa famille autour de lui même quand il ne le voulait pas, lui dit Sarah.
-Maintenant je suis supposé faire quoi? Je ne peux pas faire comme si de rien était! Il faut que je le vois. Elle sortit comme une tempête de la cuisine et chercha Marshall. Elle le retrouva dans le garage, seul, pencher au dessus du moteur de sa petite voiture.
-Mon amour… Il se releva mais ne se retourna pas.
-S’il te plaît ne dit rien. Je ne veux pas de ta pitié.
Rosie ne dit rien mais s’approcha et le serra dans ses bras. Il éclata en sanglots silencieux. Il ne faisait aucun bruit mais Rosie sentait tout son corps secouer de tremblements et de chagrin. Elle le serra encore plus et mit une main sur son cœur. Il mit les mains sur les siennes et les serra à lui faire exploser les os. Elle le serra contre elle longtemps jusqu’à ce que la tempête se calme. Il prit sa main et lui donna un baiser dans le creux de sa paume.
-Laisse moi travailler maintenant ma chérie.
Elle lui donna un baiser sur la nuque.
-Je t’aime Marshall Syverson, je comprends que tu ne veuilles pas en parler. Je respecte ton silence, je t’aime, je vais faire tout ce que je peux pour te donner la famille que tu mérite mon amour.
Il lui donna un autre baiser sur la main, sa voix encore plus grave lui répondit.
-Merci ma chérie.
Ce soir là, Marshall rentra très tard de son garage. Il prit sa douche et se glissa dans le lit auprès de Rosie qui dormait. Il se lova dans son dos. Elle était nue et sentait bon. Elle se réveilla quand elle sentit son érection glisser sur l’entrée de sa fente humide.
-Mon amour…
-Je t’aime Rosie, laisse moi te faire l’amour.
Lentement et tendrement, il lui fit l’amour en cuillère en la serrant dans ses bras.
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jaycipline · 7 years ago
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Jay Leno : Elle continue sa tournée mondiale , elle à gagnée plusieurs récompenses durant sa carrière . Son livre est N°1 New York Best seller , True you qui est disponible encore maintenant ! Merci d'acceuilir la charmante Janet Jackson ! [ Janet entre ....] JayLeno : C'est bon de te revoir ! Janet : C'est bon de te revoir aussi oui ! JL : Tu est tellement belle , comme ta nouvelle pub ! J : Vraiment ?! (rire) JL : C'est vraiment cool ! Maintenant ... On te voit , tu est magnifique ici , tu est magnifique dans ta pub pendant tes vacances comment a tu gérer ça , durant tout ces mois ? J : Ca n'a pas été dur pour moi . JL : Non ? J : Non pas du tout , enfin premiérement tu sais j'ai célébrer mes vacances avec ma famille , nous avons cuisiner , beaucoup cuisiner mais avec Nutrisystem , pour étre honnête tout le long je ne me suis pas privée , j'ai fait attention et ça a été . [ De 02.06 à 02.25 Janet explique le fonctionement de Nutrisystem à cause des notions de dosages et de valeurs différentes des notre je n'ai pas su tout comprendre ] JL : Reparlons un peu de ton livre . Je l'adore . Tu dit dans ton livre " je l'ai fait , j'arrive à avoir le sourire méme avec toutes ces épreuves " , comment fait tu pour avoir ce sourire ? J : Je pensait que je ressemblait à un joker ! JL: A un Joker ?! J : Oui , quand je sourit tu peux voir toute mes dents dans ma bouche ! JL : A carrément ! mais c'est génial ! J : (rire ) JL : Tu l'a perdu alors ton sourire de joker ? tu croit ? Je ne pense pas du tout que tu as un sourire de joker , je pense que tu as un beau sourire . Donc ... J: tu voit je te dit que j'ai un sourire de plaisanterie ! regarde regarde ! JL :Tu est une blageuse ? ... non ! J : Non mais j'aime mon sourire maintenant JL : J'aime les filles qui sourient vient avec moi ! Beaucoup de mec aime les filles qui ne sourient pas moi j'aime sa ! J : ( rire ) JL : Comment tu fait pour gerer ton poids , ton alimentation ? J : Beaucoup de gens m'ont demander : comment tu as fait avec le coup de ton frére et tout sa . Et je dit que tout est dans le fait de savoir se controler , faire de la nurtition . je pense que j'aurait du commencer cela quand j'était enfant , j'aurait aimer lire le livre .c'est important de commencer au debut .JL : Peut on parler de ton poids , le poids que tu fesait il y a quelques années ? J : Oui biensur , je pesait 118 Kg JL : Vraiment ? J : Oui JL : Ok , j'ai vu cette image dans le livre , [montre cette image du livre] J : Je courrait sur la plage . JL : Et tu pesait donc 118 kg à ce moment ? J : Oui , 118 . JL : Et est ce que tu te disait c'est fou sa , il faut que j'arrive à mincir . J : Non je , um , je savait que c'est ce qui devait étre bon pour moi . C'est comme si je regarder un film et j'ai l'impression que j'ai réaliser ce qui m'arriver à la derniere minute je me suis dit , bon je doit perdre ce poids. Je suis sortie de moi même et j'ai consulter un conseiller ... Chef Andre , c'est lui qui a fait les recettes de mon livre . JL : Ah oui j'ai vu cette partie dans ton livre . Ce sont de bonnes recettes J: De trés bonne , enfet il a conçu ces recettes , il adore faire ça Il est vraiment honnête et il a vérifier chaques recettes , pour bien s'assurer que sa serait bon . Et il m'a donner de bonnes idées JL : Parlons de la couverture de cette album ! ( il montre la pochette de Janet. ) J : ( rire ) Oh mon dieu ! JL : Je peux juste me taire devant ça tu sais , tu voit ce que je veux dire . Qui a eu l'idée de faire sa ? Qui est ce mec ! J : Quel mec ? JL : Je sais que c'est un mec , un certain mec , c'est bien un mec hin ? J : Oui s'en est un ( rire ) JL : Alors tu as une idée de qui c'est ? J : ouii ! (rire ) JL : vraiment ? [Janet rigole ] JL : Il a eu vraiment une brillante idée ! Parle nous de cette pochette , de cette photo . J : Je devait avoir 29 ans et enfet je tourner pour poetic justice ( un film ) , j'était rester à San Francisco et ils ont eu cette idée de couverture . C'était du talent mais sa devait étre quelque chose de cool , une pochette cool ! ( rire ) [ De 05.50 à 6.03 : je n'ai pas compris :S ! ] JL : Donc Maintenant nous allons prendre une pause on se revoit dans quelques instants ! _ __ _ _ _ _ _ _ _  _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ JL : Nous revoilà avec Janet Jackson ! Tu parles de l'audition de " good times " dans ton livre . Je t'ai vu tu etait petite ! J : Tu l'a fait ? JL : Oui je l'ai fait ! Maintenant parle nous de cette audition comment sa c'est passer ? Tu pleurait c'est vrai ? raconte nous ton récit . J : J'était humiler , par certain choix qu'ils fesaient . Sa s'est passer un peu comme dans " different stroke " ils ont vu rentrer la petite Jackson et ils ont passer la porte , ils m'ont retenu dans la piéce et m'ont parler de mes fréres . ( un passage assez incompréhensible ensuite ) J'ai pleurer . J'avait fournit un travail dur et une audition n'est pas supposer se passer comme sa. JL : Oui en parlant de ça ta niéce Paris , joue maintenant tu penses que c'est une bonne ou une mauvaise idée ? J : Moi , moi ( rire ) euh je preférerait qu'elle attende . JL : Qu'elle attende ? J : Oui qu'elle attende . je lui est dit tu est jeune . tu peux avoir de trés bon moment profiter de ta jeunesse et tu as le reste de ta vie pour devenir une adulte . Elle peux étudier , aller à l'école , étudier le théatre dans son collége et peut étre dans une unniversité . Et arriver à 18 ans et commencer à joueur , se lancer .Profite de ton enfance . JL : Okai, maintenant nous allons commencer à parler de l'objectif de ton livre . J : J'ai juste écouter mon corps , je sentait si je devait faire telle chose et ne pas faire telle chose . C'est comme c'est enfants qui sont végétérien juste assez , juste assez . je ne me haie pas mais si je sens que mon corps est ok et que c'est bon je le fait . JL : Si j'écoute mon corps aussi , excusez moi je suis désolé mais est ce que je peux faire sa ? Peux tu me prouver avec des exercices que c'est possible ? J : Oui je vait te montrer avec nutrisystem JL : Non mais c'est vrai , tu sais à hollywood toute les stars veullent le corps parfait . Je suis une personne géniale mais mon corps à merder mais peux tu m'aider ? J : En t'aidant de Nutrisystem tu peux commencer une vie parfaite avec ton corps ! JL : Mais ce n'est pas dur ? J : Non non la nourriture est incroyable . [ De 9.13 à 9.53 : elle parle de l'aider ( rien de trop important , ils plaisentent à l'américaine xp ) ] J : J'ai emmener mon entraineur avec moi JL : Vraiment ? tu as emmener ton entraineur? J : Oui ! JL : Voici Tony Martinez ! JL : Tony voici ma moto ici Tony ; Je sais que tu aimes les moto JL ; C'est exact ! Tony : Ok donc je vait te montrer quelques exercices . [ Tony Martinez le coach de Janet montre à Jay Leno quelques Exercices avec sa moto :] JL : Qu'est ce que je doit faire ? Tony : Assied toi sur la moto J : Je pense que tu est beau mais que c'est dangereux ! JL : Alors tu doit venir pour m'aider d'accord ? J : Je vient t'aider , si tu rejoint Nutrisystem . Tony : Lance lui le ballon ! Leno lance le ballon sur Janet , ensuite Leno prend le ballon et fait des vas et vient avec ces bras : Janet : Tu doit vraiment faire bouger tes bras , fait bouger tes bras ! ! Ensuite Leno remercie Janet d'étre venue et l'emission se termine !
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