#ils étaient un peu con mais ils avaient un côté plus 'dur' et �� la recherche de profits
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non mais le fait qu'au tout début les Croûte font un plan pour avoir des trucs venant de Donatien car il a l'air riche...
Leur plan c'est vraiment:
Step 1: Accompagne Donatien à son domaine
Step 2: ????
Step 3: Possède maintenant un téléphone, ses bottes, son vin, et son domaine
Et le plus beau dans tout ça c'est que d'une certaine façon, ça fonctionne <3 un plan qui aura pris deux semaines et quelques kidnappings
#aussi les croute à la base ils étaient nettement moins gentils mais con et attrappe merde#ils étaient un peu con mais ils avaient un côté plus 'dur' et à la recherche de profits#ils voient donatien et ils se disent 'oh il a l'air riche on va le voler/essayer de se créer des contacts'#tout en se disant aussi qu'il a l'air d'un homme honnête et respectable#on peut se dire qu'ils sont à un point où à force de vivre dans la rue ils se sont un peu endurcis#et grâce aux stages et les rencontres qu'ils ont faites ils ont pu retourner à leur attitude innocente habituelle#parce qu'après en vrai cette façon dont les persos sont à la base se retrouvent plus tard quand ils travaillent au domaine#antoine qui ment sur combien d'argent il possède réellement pour rembourser moins donatien#la façon dont ils se lancent dans les discours de vente du vin et sont immédiatement prêt à dire que c'est super pour aider#alors qu'ils en savent rien c'est juste pour faire vendre#j'aime bien cette idée pour leurs persos#les 'perfect pure cinnamon roll' persos sont biens#mais ils sont encore mieux quand tu te rends compte qu'ils ont un petit côté un peu plus sombre#anyway antoine et daniel sont vraiment gentils et sincères normalement (même dans leurs mensonges)#MAIS parfois ils vont t'entuber volontairement et tu ne le sauras jamais#rpz#gtarpz#gta rpz#antoine croute#daniel croute
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Soirée plus qu’intime
La salade composée de lardons et de croutons était délicieuse. D’habitude, je ne prends jamais de salades, seulement mon amie me l’avait conseillée. Sonia venait régulièrement manger dans ce restaurant. D’ailleurs, le patron était venu nous saluer. Par la suite, je constatais qu’il faisait de même avec les autres clients. Nous étions en compagnie de deux de ses amis. Je connaissais déjà Maryse parce que nous avions déjà participé à quelques soirées ensemble. Par contre, je découvrais Laurent son petit-copain. Il ne semblait pas très bavard et dès qu’il parlait, il disait souvent des choses justes.
Pendant le repas, Sonia s’amusait à caresser ma cuisse discrètement, posant parfois la main sur mon paquet. Cela m’excitait légèrement. Mais au cours du diner, je fus interloqué en découvrant deux tables plus loin une femme carrément à genoux en train de faire une fellation à un homme qui continuait son repas. Je fis mine aux autres de tourner la tête. Ils eurent un énorme sourire. Dès lors, Maryse demanda à Sonia si je connaissais l’établissement. Elle fit en même temps un clin d’œil.
« Ici, c’est toléré » murmura ma copine dans le creux de l’oreille. A ce moment, je sentis le pied de Maryse frotter ma jambe, montant lentement pendant que Sonia chercha à masser le bas de mon ventre. Je me sentis con, encore plus quand je susurrai ce que faisait la copine de mon amie. Elle éclata de rire avant d’ajouter : « Ce n’est que le début ». Je cherchai du soutien dans le regard de Laurent, mais ce dernier semblait contrarié par autre chose. Je ne savais pas mais il profitait des mêmes bienfaits de la part des filles.
On sortait ensemble depuis un peu plus de deux mois et je commençais à me poser des questions sur la personnalité de Sonia. C’était une petite brune au tempérament de feu. Emprunte de liberté, elle se voulait moderne et surtout indépendante. Dès lors, je m’amusai à répondre en effleurant le haut de sa cuisse. Elle sourit montrant un soulagement. Elle avait peur que je n’acceptasse pas sa part secrète et coquine.
Au début, je n’avais pas tiqué, seulement lorsque nous nous levâmes, je compris qu’on ne se dirigeait pas vers la sortie mais bien vers le fond du restaurant. Par-là, nous avions accès à une boite de nuit select puisque seuls ceux qui avaient mangé pouvaient entrer. Je reconnus la femme à bouche gourmande qui dansait, un homme la serrait de près tandis qu’un second découvrait ses seins pour mieux les caresser. Le trio riait aux éclats. Sur les banquettes, quelques couples discutaient ou commençaient carrément à baiser. Maryse s’arrêtait régulièrement pour saluer des connaissances masculines ou féminines.
Assis au bar, j’observai avec un œil intrigué les publics présents. Il y avait de tout, de n’importe quel âge. Je n’entendais pas Laurent commander les boissons. Pendant ce temps, nos compagnes avaient rejoint la piste et commençaient à danser. C’était très suggestif, très lascif. Elles s’entremêlaient frottant leur corps l’une contre l’autre. Laurent me proposa un verre que je pris. Je faillis m’étrangler en buvant une gorgée de Whisky coca lorsque je vis nos amies s’embrasser. Le baiser était long et sulfureux. Je ne remarquai pas leurs mains frotter leurs parties intimes. Et autours, cela ne choquait personne.
La lumière qui clignotait au rythme de la musique techno apporta une atmosphère encore plus intense. Je pouvais ainsi détailler chaque geste de leur part. Les mains de Sonia qui enlacèrent la jolie blonde. Maryse qui enfonça ses doigts sous la jupe de Sonia… Je ne loupais rien et me sentis terriblement gêné de voir ma copine en train de flirter avec sa meilleure amie. Laurent regardait sans prononcer un mot. Il sirotait son whisky, il semblait même totalement désintéressé. Je me demandais s’ils étaient ensemble. Les filles se roulaient ouvertement des pelles lorsqu’un homme m’accosta.
Le patron des lieux m’interrogea sur mon malaise visible. Je répondis qu’il n’en était rien. Dès lors, il m’invita à m’amuser et oublier Sonia prétextant que je la reverrai plus tard. Son bras autour de mon épaule genre ‘potes depuis toujours’ me força légèrement à l’accompagner. Partout, des couples s’enlaçaient, baisaient ou juste mataient ceux qui prenaient plaisir.
Nous nous arrêtâmes devant une magnifique femme d’une quarantaine d’années. La belle brune, assise sur un sofa acceptait avec un certain désir les caresses de deux hommes au physique proche. L’un était en tenue plutôt cool tandis que son acolyte retira sa cravate afin d’être plus à l’aise. Doucement, ils la déshabillaient ne lui laissant que les bas son porte-jarretelle et son soutif qui ne faisait qu’élever sa poitrine affichant des tétons raides de désir.
Les deux amants continuaient de la couvrir de baisers et de coups de langues sur certaines zones charnelles. Malgré le bruit fort de la musique, j’entendis le propriétaire des lieux me présenter comme le nouveau boy-friend de Sonia. Elle eut un sourire et m’invita à m’assoir à côté d’elle. Nous discutâmes tandis que les deux hommes continuaient de la caresser. Elle me rassura, confirma que mon amie adorait prendre plaisir en cet endroit. D’ailleurs, elle n’était plus sur la piste mais sur une banquette opposée. Ses lèvres parcouraient le corps à moitié nu de Maryse. Juste à côté, Laurent palpait un sein de sa copine tout en astiquant son membre afin de le faire grossir.
J’écoutais sans pouvoir détacher mes yeux sur Sonia. Elle s’agenouilla, sa chevelure brune s’enfonça entre les cuisses de Maryse qui commençait à râler avant de prendre en bouche le sexe dur de Laurent. Pendant ce temps, comprenant que j’étais ailleurs, la belle brune commença à déboutonner mon pantalon. Je me surpris à bander devant autant de luxure autour de moi.
Les corps se mêlaient tellement, je ne pensai plus que les couples en pleine fornication fussent venus ensemble. Il régnait un tel parfum de stupre qu’on ne pouvait qu’y participer. Sodome et Gomorrhe devenus réalité dans cette boite de nuit, alors autant en profiter avant la fin du monde. Tenu par la bite, je fus obligé de me lever. A ce moment, la bourgeoise se pencha pour mieux humecter mon sexe tendu. Elle dit deux mots à ses compères, l’un s’approcha de moi tout en déboutonnant son pantalon, son membre surgit droit comme un porte-drapeau. L’autre enfilait un préservatif et après avoir sucé la fente de madame, il la pénétra la faisant gémir doucement. Pendant ce temps, elle suçait mon vit en alternance avec celui de son autre compagnon. Parfois, je caressais sa poitrine ballante, pressant un sein, pinçant le téton. Son ami s’empressait de lui tenir la tête afin de l’obliger à jouer la gloutonne. Cependant, je n’étais pas dupe, elle menait le navire.
Soudain, je me sentis pris d’une jouissance intérieure. Il y avait une excitation associée à de la rage. Toujours à bouffer la chatte de sa copine, Sonia venait d’accepter Laurent pour une levrette qui l’envoyait au septième ciel. Je détaillai le gars dont les jambes étaient piteusement écartées. Ils ressemblaient à des pilonnes tordus et au milieu, ses couilles se baladaient cognant à chaque coup contre le sexe de ma copine. La brune remarqua mon regard changeant, elle devina que j’aimais ça, alors elle enveloppa mon sexe avec une capote et me proposa de s’assoir.
A peine le cul posé, elle s’empala brutalement sur mon sexe. Elle fit quelques va-et-vient puis s’arrêta brusquement. Le plus bourgeois des deux hommes se positionna derrière elle et sans ménagement, il transperça l’anus de la belle qui se mordit les lèvres. Il rythmait la cadence. Parfois, j’eus l’impression de sentir son gland cogner contre le mien. Illusion ou réalité, je ne voyais plus Sonia caché par le couple qui me chevauchait. La jalousie partie, j’observai avec une certaine arrière-pensée le troisième homme qui affichait son sexe sous notre nez. Elle le suçait, l’avalait, un filet de bave s’échappa de sa bouche pour atterrir sur mon épaule. Alors, je ne sais pas pourquoi, la tentation, l’excitation, je me penchai et sans retenu demandait quel effet cela faisait de sucer. Le duo sourit avant qu’elle ne m’offre le braquemart de son amant.
Timidement, j’effleurai du bout des lèvres, ce gland écarlate avant d’arrondir la bouche et de le faire disparaitre lentement. Ma langue par instinct caressa le frein puis s’enroula autour de la tige veineuse. Je m’arrêtai de suite lorsque j’eus une soudaine envie de mordre. La belle demanda comment c’était, je fis une moue. Elle reprit la fellation. Juste derrière son bourgeois, le visage de Sonia me dévisageait avec ses gros yeux. Elle avait tout vu et se délectait de mon apprentissage. Dès lors, elle regarda notre quatuor tout en se masturbant. Elle voulait jouir en même temps que nous.
C’était une habitude que d’essuyer sa main pleine de mouille sur ma bouche. Elle aimait me voir lécher ses doigts trempés. Nous restâmes un moment seuls oubliant les autres qui continuaient de baiser. La brune et ses amants étaient partis se restaurer au bar. Sonia me demanda ce que je pensais de ce genre soirées. Je n’avais pas le choix et dès le début je la considérais comme une amante ; elle était libre de ses choix et non ma propriété. Je répondis que la fête était sympa, un peu angoissante par moments. Alors, elle m’embrassa et nous fîmes l’amour.
Un couple avança dans notre direction, il voulait nous rejoindre, elle le retint en disant : « Non, laissons-les ! Regarde leurs caresses, ils se comportent comme des amoureux !».
Alex@r60 – novembre 2020
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Fantique de muffins
Chapitre 9
Capitaine Syverson X OFC Billie Morgan
Résumé : Le mariage de Luke et Jane arrive finalement, l'attirance de Billie et James atteint son paroxysme!
Avertissement : 18 ans et + Smut!
Langage des signes en italique.
Lundi matin très tôt, Sy levait des montagnes d’aciers avec ses jambes. Comme presque chaque jour, il s’entraînait au gym du poste de police.
Ses écouteurs crachaient du vieux rock dans ses oreilles. Morgan venait de le rejoindre son œil était toujours violacé mais il avait dégonflé un peu. Sy baissa ses écouteurs.
-Hey mec ...comment ça va?
Morgan ajusta la machine côté de lui.
-J’ai juste hâte que la semaine soit fini! Jane est en train de me rendre complètement fou!
Sy se mit à rire.
-Je te jure! On dirait que je ne reconnais plus ma copine, elle s’est transformée en monstre!
-Les femmes deviennent toutes folles à l’approche du mariage. Faith était pareille.
-Faith?
-Mon ex-femme. Mes frères ont tous dit la même chose. Heureusement ça va passer! Tu n’y penseras plus à ta nuit de noce.
-Si je m’en sors vivant! Je croyais que Bill était une tornade, Jane est bien pire.
Sy demanda subtilement.
-Comment elle va, Billie?
Luke s’arrêta et le fixa de son regard intense.
-Pourquoi tu veux savoir ça? Ma sœur t’intéresse?
Sy haussa les épaules. Bien sûr qu’elle l’intéressait, mais ça ne serait pas avec lui qu’il en discuterait.
- Je voulais seulement prendre de ses nouvelles après la visite de Chris elle avait l’air plutôt sonnée.
-Elle est encore sous le choc mais c’est du passé. Je vais m’assurer que ça le demeure.
Il ajusta les poids sur le rameur et prit place.
-Qu’est ce qui s’est passé. J’ai cru comprendre que la surdité de Billie le dérangeait?
Luke plissa des yeux en le jugeant avant de répondre.
- Chris a été son premier grand amour, ils ont été ensemble pendant 5 ans. Son handicap ne le dérangeait pas. Il avait même appris la langue de signe pour elle. Jusqu’à ce qu’il réalise 2 mois avant leur mariage que Billie ne pourrait jamais entendre leur bébé pleurer.
Sy fronça les sourcils.
-Il n’y avait pas penser avant?
Luke haussa les épaules.
-Je ne sais pas. Tous ce que je sais c’est que Billie est revenu à la maison après un voyage dans sa famille, absolument démolie. Le rêve de Chris d’avoir la parfaite petite épouse au foyer lui avait sauté au visage.
Sy sentit un élan de tendresse pour la jeune femme.
-Pourquoi elle ne pourrait pas être la parfaite épouse? Parce qu’elle est sourde? C’est ridicule!
Luke se mit à ramer tranquillement sur le rameur.
-Chris a été élevé dans la soie. La cuillère en argent dans la bouche. Il voulait la femme bibelot parfaite qui élève et éduque les enfants pendant qu’il faisait son boulot d’avocat. Être avec une personne sourde c’est différent.
-Pourquoi ? Billie a un travail comme tout le monde, des amis, des hobbies, je ne vois pas pourquoi se serait différent.
- Quand tu vas mieux la connaitre tu va-t’en rendre compte, elle fait d’énormes efforts pour que personne ne se rende compte qu'elle est sourde. C’est différent dans tous les aspects de la vie. Des choses aussi connes que parler au téléphone ou discuter en voiture, ce n’est pas possible. Tout est bien différent. Tu l’as entendu comme moi l’autre jour. Si elle ne fait pas de gros effort elle va finir par complètement arrêter de parler. J’adore ma sœur mais des fois c’est vraiment dur.
Sy avala une gorgé d’eau, il n’avait pas pensé à tout ça. Sa bite parlait toujours plus fort que tout le reste quand il s’agissait de Billie Morgan.
Dans le milieu de l’avant-midi, la jolie rousse entra dans le poste de police. Elle passa par la sécurité et le détecteur de métal, armée de son badge visiteur arriva près de son frère. Elle tenait un sac de nourriture et une housse à vêtements. Elle ne s’était pas maquillée et portait un jeans et un sweat noir extra grand. Elle fit un petit sourire à Sy dans son bureau vitré. Elle donna son dîner à Luke. Le poste de police était pratiquement désert.
-Une salade? Tu te fou de ma gueule? Elle haussa les épaules.
-Les ordres de madame la mariée! Luke passa les mains dans ses cheveux.
-Elle va me rendre dingue!
-Courage ! Elle veut que tu chois parfait pour votre grand chour. Déjà que chu vas avoir un beau cocard sur les photos…
Elle s’assit sur la chaise près de son bureau.
-Vous en êtes rendu où? Tas l’air épuisée?
Billie hocha la tête.
-La maison est nickel, les décorations sont presque fini. Mais …Prendre une semaine de vacances c’était la pire chose à faire! Jane est tyrannique! La maison est pleine de monde, bientôt tout tes vieux potes vos être là pour votre soirée.
--Super! Tu t’es sauvée?
-Oui, je chuis passé chez le tailleur récupéré ton habit. Tu peux l’essayer s’il te plaît? Edward voulait savoir si la taille était correcte.
--Maintenant? Ici?
-Oui ch’il te plaît, je dois le rapporter chi quelque chose cloche.
Il avala sa bouchée.
-Ok. Il prit la housse et se dirigea vers la salle de bain.
Billie en profita pour aller voir Sy, elle cogna timidement sur le cadre de sa porte ouverte. Son regard s’illumina et il lui fit signe d’entrer même s’il était au téléphone. Elle posa les fesses sur l’accoudoir de la chaise devant son bureau et regarda les photos accrocher à son mur. Il y avait une belle photo de famille. Les cinq frères Syverson, ils avaient tous la même silhouette musclée. Les mains dans sa poche de sweat elle essayait de se réchauffer. Le vent soufflait fort aujourd’hui et il faisait un froid de canard.
Sy la regarda à la dérobée, elle avait l’air encore plus jeune que ses 27 ans aujourd’hui avec son grand chandail qui appartenait sûrement à Luke et ses jeans trouée.
-Oui… je vous tiens au courant. Bye. Il raccrocha et attendit un instant qu’elle le regarde.
-Oh Bonjour Capitaine!
-Bonjour, qu’est ce qui me vaut le plaisir de te voir dans mon bureau aujourd’hui?
Ses yeux verts trahissaient sa fatigue. Les cernes sous ses yeux étaient violets.
-Tu sais que je t’avais dit que je parlais à des amis dans l’immobilier? Elle sortit une petite carte de sa poche. Mon ami Kevin à peut-être quelque chose qui pourrait t’intéresser. Une jolie maison avec une grande cour et des arbres près d’ici. Elle est pas aussi grande que la nôtre mais elle à l’air vraiment bien.
Sy haussa les sourcils et prit la carte.
-Vraiment? Fantastique! Je te dois un dîner. Elle sourit en se frottant le nez.
-Si on commençait par ce stupide mariage avant? Sy se mit à rire, avec elle il avait le rire facile.
-D’accord...Je crois que le marié est prêt…
Billie se retourna vers son frère et ses yeux se remplirent de larmes instantanément. Il était absolument sublime dans son habit noir 3 pièces coupé sur mesure pour lui. Il avait même mis la cravate assortie.
-Non non Elizabeth Rose Morgan tu ne vas pas te mettre à pleurer.
Il avait les yeux aussi mouillés qu’elle.
-Tu … beau! Elle essuyant les larmes de ses yeux. Papa et maman seraient tellement fiers de toi!
-Arrête ... Il ouvrit les bras et elle se jeta dedans.
Même Sy était ému. Les jumeaux Morgan s’étaient fait une place dans sa vie chacun à leur manière. Luke comme ami et Billie comme la femme qu’il souhaitait ardemment conquérir.
Luke la repoussa bien vite en chassant une larme de son pouce.
-Alors tu en pense quoi?
Elle respira à fond et fit le tour de son frère en l’inspectant des pieds à la tête.
-Enlève la veste. Il s’exécuta et la lança sur son épaule tel un mannequin. Elle s’assura que la taille était correcte et la longueur des pantalons était bonne. Elle prit quelques photos.
-Je vais les envoyer à Edward. Il voulait voir ton joli petit cul dans les pantalons qu’il a fait spécialement pour toi. Elle reprit avec un air sérieux pince sans rire. Ouais t’es pas trop moche. Jane devrait sûrement dire oui.
-Aller monsieur le marié va te changer avant que le téléphone sonne.
-Oui capitaine.
Luke retourna se changer.
-Et toi, monsieur mon cavalier as-tu trouver quelque chose de décent à porter?
-Ouais, j’ai trouvé quelque chose de convenable pour accompagner ma sublime cavalière. Tu vas toujours porter cette jolie chose bleu foncé?
Elle hocha la tête.
À vrai dire, il avait galéré comme un malade pour trouver un habit parfait pour sa taille de colosse. Il ne voulait surtout pas avoir l’air con à son bras.
Le téléphone de Billie se mit à vibrer et à clignoter comme un arbre de Noël.
-Désolée. Oui maîtresse? Dit-elle en ouvrant la conversation vidéo. Jane hurlait dans l’appareil.
-Où est ce que tu es bordel? Tu étais supposé revenir il y a 45 minutes!
Elle sortit du bureau de Sy en lui faisant un petit signe de la main.
-Bye.
-Je suis au bureau de Luke. Son habit est parfait. La jeune fiancée passa de la colère aux larmes de joie.
-Vraiment?
-Oui ne t’inquiète pas il va être beau comme un cœur.
-A part ce foutu œil au beurre noir!
-Ça lui donne un côté bad Boy sexy arrête de t’en faire. Photoshop est là pour ça!
-Tu es tellement une bonne amie! Je te revaudrais ça à ton mariage!
Billie se mit à rire.
-Jamais de la vie. J’arrive bientôt. Elle raccrocha.
Luke lui redonna son habit dans la housse.
-Alors vous avez prévu quoi comme fête d’enterrement de vie de fille?
-Une soirée au club de stripteaseurs je crois bien, Sarah et Marina se sont occupés de cette soirée. Je dois y aller avant que ta chère future rameute le SWAT pour me ramener.
-Tu vas aller aux stripteaseurs?
-Jamais de la vie!
Le grand jour arriva enfin. Debout aux petites heures du matin, Billie veilla à ce que tout soit fin prêt. Le marié jouait au golf avec ses amis pendant que la mariée se faisait coiffée et chouchouter par l’équipe beauté qui avait été engagé pour l’occasion.
La réception aurait lieu dans un magnifique parc derrière l’hôtel où aurait lieu la cérémonie. Tout était absolument parfait.
Billie avait très hâte que tout soit fini. Entre le dîner de réception, l’arrivée des nombreux invités, le stress de la mariée, elle était sur les rotules mais elle devait tenir.
On lui fit un sublime chignon et de jolis petits diamants dans ses cheveux rouges. Elle enfila sa robe cette fois-ci elle avait prévu des caches mamelons pour cacher un peu sa féminité.
Tout était parfait la cérémonie pouvait avoir lieu comme prévu. Les invités prirent place pour la cérémonie. Billie se tenait dans le fond de la salle, elle devait attendre Luke. Elle avait convenu avec Sy de se rejoindre après la cérémonie étant donné que Billie était demoiselle d’honneur et serait à l'avant. Billie était nerveuse d’être devant tous ses gens, heureusement ce n’était pas elle la mariée.
Elle faisait les 100 pas nerveusement en attendant, elle marcha la tête penchée. Elle buta sur un invité qui se tenait devant elle.
-Pardon.
L’homme ne bougea pas. Elle releva la tête et tomba sur le sourire en coin de Sy.
-Bonjour mademoiselle Morgan.
Il était renversant, il avait choisi un superbe costume 3 pièces gris perle coupé parfaitement pour son corps musclé. Il l’avait agencé avec une chemise blanche et avait rajouter un détail qui toucha Billie. Sa cravate et son mouchoir de poche était bleu nuit exactement comme sa robe. Ses yeux bleus brillaient de joie. Billie le trouvait magnifique, il avait fait tailler sa barbe et ses cheveux. Il s'était donné beaucoup de mal pour être beau pour elle. Ses yeux verts lui disait qu'il avait eu raison.
-Bonjour Monsieur Syverson. Elle était très heureuse de le voir et lui fit la bise pour la première fois. Sy se prêta au jeu avec joie et effleura sa joue de sa barbe bien taillée.
-Allez va t’assoir, dit-elle en le poussant un peu. Ça va bientôt commencer.
Cinq minutes plus tard, Luke arriva nerveux et excité à la fois.
-Tu es parfait Lulu. Jane va t’adorer.
Luke souffla longuement.
-Je t’aime petite sœur.
Il posa son front sur le sien. Il prit son bras. C’était convenu depuis le début que Billie accompagnerait son jumeau jusqu’à l’hôtel.
-Tu es prêt?
-Non. Allons-y.
La musique résonna dans la salle de réception et Luke se mit en marche en tenant sa sœur par la main.
Devant l’hôtel Billie sourit à son frère.
-Je suis fière de toi mon petit frère. Je t’aime.
Quelques personnes versèrent une larme, Billie et Luke étaient très touchant ensemble.
Puis la mariée fit son entrée. Jane était éblouissante dans sa longue robe blanc crème de dentelle. Sa silhouette de sirène était parfaite. Luke ne put s’empêcher de verser quelques larmes.
La cérémonie fut parfaite et émouvante. Luke prit Jane pour tendre épouse et l’embrassa avec joie. La réception avait lieu dans le jardin derrière l’hôtel. Billie retrouva facilement Sy au travers des invités et il ne lâcha pas son bras de toute la soirée.
Il était prévenant avec elle s’assurant qu’elle avait toujours un verre frais à la main. Il faisait une chaleur de folie pour un premier juin.
-Tu veux qu’on aille dehors tu dois avoir chaud avec ton habit?
Sy avait le front en sueur. Il hocha la tête.
-Oui. Si tu veux bien m’accompagner.
Il prenait son rôle de cavalier à cœur. Pas un seul homme n’osait l’approcher et elle en était très contente. Elle ne voulait que celui qui la tenait délicatement par la taille pour ce soir.
Les invités commençaient à danser sur la piste de danse. Rendu hors de la tente surchauffée, Sy ouvrit son veston, dénoua sa cravate et deux boutons de chemise.
-Ça me surprend, tu ne danse pas? Je croyais que tu adorais danser.
-Je ne suis pas terrible pour la danse de salon. Je suis un peu gênée devant tout ce monde.
-Danse avec moi. Il lui tendit la main. Ils venaient de rejoindre une petite terrasse déserte éclairé par une guirlande de petites lumières. Surprise elle s’arrêta de marcher.
-Tu es sûr? Tu veux danser ici?
-Oui! On est à un mariage, il faut danser! Danse avec moi Billie, je ne danse pas aussi bien que Luke mais je me débrouille. Il n’y a personne ici tu n’as pas à être gênée avec moi.
Billie se mordit la lèvre et accepta.
La noirceur commençait à descendre doucement. Il lui tendit la main et elle la prit. Il l’attira à lui, elle posa l’autre main sur son épaule.
Sy posa la main dans le creux de son dos et l’attira doucement à lui plus encore. Leurs corps se touchaient, Billie se sentait bien contre lui, la chaleur de son corps se diffusait au travers de son habit, la protégeant du froid de ce début de soirée.
Sy caressa son dos du bout de ses doigts un peu rugueux. Billie se lova encore plus dans ses bras, un petit gémissement de plaisir lui échappa. Sy sourit, il caressa sa joue et elle releva la tête vers lui. Ses yeux verts brillaient différemment, sa petite main vint caresser sa nuque se pressant encore plus contre lui. Sy n’hésita qu’un instant et posa ses lèvres sur sa belle bouche pulpeuse.
Au premier contact, se fut électrique des ondes de plaisir parcoururent le petit corps de la jeune femme. Billie ferma les yeux de plaisir, Sy envahit sa bouche sans résistance sa langue caressa la sienne avec une passion longtemps refoulée. Il mordilla sa lèvre lui arrachant un soupir. Ses mains sur ses joues jouaient dans ses cheveux et caressaient sa mâchoire. Il traça du bout des doigts le contour de ses oreilles.
La jeune femme fondait littéralement dans ses bras, elle gémissait et grognait dans sa bouche. Elle suça sa lèvre, caressant de sa langue la sienne, ses dents claquaient sur les siennes. Elle sentait le grondement dans son torse alors qu’elle se frottait contre lui, un bras contre sa taille et l’autre autour de son cou. Elle pouvait clairement sentir l’excitation dans son pantalon aussi grande que la sienne.
Puis en un instant il était loin d’elle, elle le regardait sans comprendre à bout de souffle. Il s’essuya le rouge à lèvre sur sa bouche.
-Luke te cherche… Il arrive.
Elle n’eut que le temps se reprendre en main avant de sentir la présence de son frère dans son dos.
-C’est ici que vous être? Qu’est-ce que vous foutez ici?
-Il fait une chaleur d’enfer sous la tente. Nous avions besoin d’air frais.
Luke les regarda successivement heureusement il avait trop bu pour remarquer le rouge sur les joues de Billie et le souffle court de Sy.
-Viens petite sœur, ma femme veut danser avec sa demoiselle d’honneur. Il lui prit la main et l’emmena avec lui. Elle n’eut que le temps de faire un petit sourire à Sy avait de partir vers la tente. Sy lui retourna son sourire. Il toucha ses lèvres qui pétillaient de son contact électrisant.
La soirée battait son plein, Billie avait avalé bien plus de champagne qu’elle n’aurait du mais ça lui était égale. Elle dansait avec plaisir et s’amusait follement. Elle sentait toujours le regard ardent de Sy sur elle et quelque part cela la rassurait. Après quelques danses Billie retourna s’assoir près de lui. Elle tituba légèrement et s’appuya sur son épaule pour ne pas lui tomber dessus.
-On dirait que tu as bu une coupe de champagne de trop toi…
Billie se mit à rire, un petit sourire en coin flottait sur les lèvres de Sy tandis qu’il regardait les danseurs évoluer sur la piste de danse.
-Non… peut- être…
Il se retourna franchement vers elle.
-Tu t’amuse? Elle hocha la tête.
- Oui beaucoup. Merci de m’avoir accompagné. C’est gentil de ta part d’être venu avec moi.
Sy sourit. Billie bu le verre d’eau qu’il lui tendait. Ils regardèrent les danseurs pendant quelques minutes. Billie avait un peu froid, elle frissonna et se colla sur Sy, il irradiait de chaleur.
Sans même sans rendre compte, elle mit la main sur le tronc d’arbre qui lui servait de cuisse sous la table.
Sy ne bougeait pas pendant un instant quand il sentit la petite main sur sa cuisse. Elle la retira quand un invité s’approcha de leur table et discuta un instant avec Billie. La petite main reprit sa place sur sa cuisse et Sy ne pu s’empêcher de soupirer de soulagement.
Enhardie par le manque de réaction négative de Sy, Billie fit remonter sa main lentement de l’intérieur de sa cuisse, elle sentait un renflement dans son pantalon quand Sy saisit son poignet brusquement. Il murmura :
-Qu’est-ce que tu fais?
-J’ai froid, je cherche la chaleur.
Le regard de Sy était brulant, il se mordit la lèvre. Il retira son veston et le mit sur ses épaules.
- Merci
-De rien. Docilement, elle garda sa main sur ses propres cuisses pendant un instant mais elle avait d’autres idées en tête. Timidement elle reposa la main sur la cuisse de Sy.
-Tu as encore froid? Elle hocha la tête. Alors remet-là à la chaleur… Il posa sa grande main sur la sienne et la fit remonter vers l’intérieur de sa cuisse. Billie effleura la bosse dans son pantalon, Sy frissonna sous son contact délicat, il ferma les yeux un instant.
-Depuis combien de temps personne n’a toucher ceci, dit-elle en tapotant l’énorme bosse dans le pantalon de costume de Sy. Un intense frisson le parcouru. Dieu que c’était bon, cette petite main sur lui!
-Trop longtemps.
-On devrait faire quelque chose pour ça.
- Qu’est-ce que tu veux dire? Elle haussa les sourcils et se mordit la lèvre de façon suggestive.
-Viens avec moi dans le jardin…
Il hésita un instant mais l’envie de soulager la tension qu'elle créait en lui depuis des semaines fut plus forte.
-Je te rejoint dans une minute….
Aussitôt arriver sous le couvert des arbres, Billie s’attaqua à son pantalon de ses mains fébrile, Sy se colla contre elle, embrassant son cou cherchant sa peau de ses mains, sa bouche chercha la sienne fébrilement. Sa langue caressa la sienne, son souffle se mélangeant au sien. Leurs dents claquaient ensemble. Sy était affamé de sa peau, de son goût sucrée.
Elle sortit son énorme verge de son pantalon et se mit à rire nerveusement. Sy la regarda. Il ne faisait pas cet effet d’habitude. C’était presque insultant.
-Pourquoi tu ris?
-C’est pas humain une grosseur pareille!
-Arrête de rire et mets ta main dessus s’il te plaît.
Elle le caressa de tout son long elle faisait à peine le tour. Sy soupira et appuya la joue sur sa tête. Elle sentait ses veines palpiter dans sa main. Il caressait doucement ses seins au travers de la soie de sa robe. Ses mamelons pointaient vers lui. Elle ne portait pas de culotte...
L’urgence de le sentir au fond de son ventre prit le dessus sur tout le reste.
-Baise-moi Sy…
Il ne se fit pas prier. Il prit ses fesses dans ses mains et la souleva facilement. Il l’appuya contre un arbre, la maintenant en équilibre sur son bassin. Elle saisit sa verge et la frotta sur sa fente trempée.
-Fuck, tu es tellement mouillée. Billie frissonna de plaisir la main accrocher à son épaule. Elle le guida vers son entrée intime et lui donna un coup de bassin en l’invitant à entrer. Ce qu’il fit.
-Merde ce que tu es immense!
Il n’avait que le gland d’entré et Billie se sentait déjà étirée, chaque centimètre de son vagin s’étirait pour laisser passer l’envahisseur qui faisait son chemin lentement.
Sy soupirait et grognait dans son oreille. Bien au fond, il lui laissa une petite minute pour s’habituer à lui en lui donnant des baisers dans le cou. Il lui donna quelques coups de nez sur son front pour qu’elle le regarde. Ses yeux luisaient de désir.
-Ça va ? Tu es tellement serrée. Je ne te fais pas mal?
Elle secoua la tête.
-Non c’est bon ça va.
Elle mit les mains sur sa nuque et bougea le bassin contre lui. Elle était chaude, douce et trempée autour de lui. Il se remit à l’embrasser pénétrant autant sa bouche que sa chatte.
Sy le sentait qu’il ne tiendra pas longtemps mais il voulait lui faire plaisir avant. Il la déposa au sol et se retira de son vagin si doux.
-Qu’est-ce que tu fais?
Il s’agenouilla devant elle.
-Je ne tiendrais pas longtemps… je veux te faire jouir avant… il souleva sa robe et passa une de ses cuisses sur son épaule. Elle n’avait pas trop compris jusqu’à ce qu’elle sente son souffle chaud sur sa chatte.
Elle gémit longuement quand il passa le plat de sa langue sur toute la longueur de sa fente trempée.
-Putain de merde!
Un grognement vibrant sur sa chatte lui répondit.
Il la dévora comme si elle était le meilleur dessert au monde, léchant et aspirant chaque goûte de son jus. Le bout de sa langue vibrait frénétiquement que son clitoris engorgé, elle était déjà au bord de l’extase. Elle murmura.
-Mets un doigt…
Il plongea son majeur au fond de sa caverne et toucha le petit point rond qui s’y cachait.
Billie cria presque. Les mains cramponnées à ses cheveux complément indifférente aux curieux qui pouvait les entendre.
-Fuck…. Je … vais…
L’orgasme fulgurant la surprit elle-même la laissant tout tremblante. Elle n’arrivait pas à tenir debout. Sy la soutint et l’étendit sur la pelouse douce. Elle respirait rapidement encore sous le choc, les yeux fermés. Sy lui donna des baisers sur le visage et inséra doucement son pénis douloureusement dur en elle. Elle était encore plus étroite et chaude.
-Fuck…. Elle bougea le bassin contre lui les yeux maintenant grand ouvert.
Elle enroula les jambes autour de lui et le serra dans ses bras, enfouissait son visage dans son cou.
-Baise-moi fort. … Il n’en fallait pas plus pour que Sy se déchaîne. Il la baisa si fort qu’elle sentait son gland cogner contre son utérus. Ça faisait mal mais c’était tellement bon en même temps.
Pour la première fois de sa vie, Billie sentait des coins de son vagin qu’elle n’avait jamais senti avant. Sy frottait partout en elle et c’était absolument délirant. Elle jouit pour la deuxième fois très fort. Ses muscles intimes massaient la verge de Sy qui glissa dans la jouissance. Elle le sentit grossir et durcir encore plus.
-Fuck..
-Sort de là!
Il sortit in extremis pour exploser sur sa cuisse satinée. Les gouttes de sueur perlaient sur son front alors qui se reposa sur un coude. Billie respirait rapidement, Sy passa une main chaude sur son ventre et lui donna un baiser sur l’épaule. Billie regardait les étoiles entres les branches de l’arbre. Elle retourna la tête pour le regarder.
-Ça va?
-Oui. Je pense qu’on devrait retourner à la fête.
-Oui… Il prit son mouchoir de poche et essuya sa cuisse. Allons-y.
La soirée battit son plein jusqu’à tard dans la nuit. Billie dansa avec Jane puis Sy l’invita à danser une nouvelle fois. Il n’était certes pas le meilleur danseur mais ils avaient du plaisir.
Vers 4h matin, Billie n’en pouvait plus, elle était littéralement vidée. Elle étouffa un bâillement qui n’échappa pas à Sy.
-Tu as l’air épuisée. Tu veux que je te raccompagne?
-Oui s’il te plaît.
Ils dirent bonne nuit au marié et prirent le chemin de la maison de Billie à bord du camion de Sy. Il n’eut même pas le temps de sortir du stationnement que Billie dormait déjà pelotonner dans son siège la tête sur la console centrale. Il la couvrit de son veston.
-Dors petite fée.
Il se stationna devant leur maison et fit le tour de son camion et ouvrit la portière. Il devait la réveillée. Il lui secoua doucement l’épaule et elle se mit à gémir.
-Non… s’il vous plaît... non. Rien …. fait… Jane…
Elle faisait un cauchemar. Il la secoua plus fort en espérant la réveiller.
- Merde, Billie ma belle réveille toi.
-Non! Non!!! Je veux pas mourir! Elle ouvrit les yeux subitement et le regarda. Elle était terrorisée! Sa respiration affolée s’emballa.
-C’est moi ma belle. Elle le repoussa et toucha sa bouche. Elle reprit pied dans la réalité lentement et regarda autour d’elle.
- J’ai fait un cauchemar…
-Tu vas bien?
-Quoi? Il alluma le plafonnier.
-Tu vas bien? Elle cligna des yeux, un peu perdue.
-Oui. Ça va maintenant. J’ai rêvé à Jones… quand je me suis réveillé tu étais là comme au chalet…
-Tu fais souvent des cauchemars? Elle hocha doucement la tête. Il lui donna un doux baiser sur le front. Tu as parlé à quelqu’un de tes cauchemars ? Un professionnel?
Elle secoua la tête.
-Non. Je pensais que ça passerait tout seul. Il pressa sa main dans la sienne.
-Tu fais un choc post-traumatique ma belle. Tu devrais vraiment parler à quelqu’un. Ça te ferait du bien.
Une autre voiture se gara derrière Sy et deux femmes en sortirent. Une jeune femme tituba et tomba sur la pelouse en riant. L’autre essaya de la relever mais peine perdu.
-Je crois bien que ma cousine Annie à besoin d’aide, je dois y aller.
Il ne lui répondit pas mais prit son visage entre ses grandes mains et l’embrassa une nouvelle fois profondément. Billie soupira contre lui. Il savait exactement comment l’embrasser pour qu’elle se transforme en jello dans ses bras. Il rompit leur baiser et se détacha d’elle.
-À la prochaine petite femme. Fais attention à toi.
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Fuite à Valençay
Notes : se déroule juste après le dernier épisode. Les emmerdeurs décident d’un endroit où se réfugier le temps mettre la tête hors de l’eau. Déso mais canon conforming pour Pierrot.
Notes 2 : j’arrive mille ans après la guerre et le tag est relativement pauvre mais allons-y, crions dans le vide, peut être que le vide nous répondra :)
Ça faisait quelque temps qu’ils roulaient, Manu, Solange et Lorraine serrés sur la banquette arrière, Nemo derrière le volant. Il s’arrêta dans une sortie de chemin pour réfléchir. Que faire maintenant? Après la trahison d’Athos pouvait-il vraiment emmener ces gamins en Angleterre? Y-avait-il seulement un moyen de le faire? Est-ce qu’au moins quelqu’un savait pour eux outre-Manche? Nemo n’avait plus d'idées, il ne savait plus quoi faire. Et aucun des gamins à l’arrière n’avait dit un mot depuis qu’ils s’étaient arrêtés. Depuis l’incendie en fait.
Nemo s’en veut, il a même pas su protéger ce gamin. Ça devrait pas être si dur de garder un ado en vie. De faire en sorte qu'il lui arrive rien. C’est pas juste. C'est pas censé être si difficile de prendre soin de quelqu’un.
Les jeunes sortirent se dégourdir les jambes sur le chemin de terre, Nemo leur demanda ce qu’ils voulaient faire à présent. Manu brisa le silence en se demandant à quoi bon continuer. Clairement ils ne sont pas immortels et être utilisés comme arme par la résistance qui les avait trahi dans les grandes largeurs ne semblait pas la meilleure tactique de survie. C’était chercher les emmerdes alors qu’ils avaient rien demander à la base.
Le truc c’est que la grande Histoire elle n’en a rien à foutre de ta petite histoire. Elle s’en fout que t’es perdu des amis. Elle s’en fout que tu veuilles juste une vie tranquille. Elle s’en fout parce qu’elle est écrite par des hommes qui rêvent de sang chaud et d’os qui se brisent. Peu importe que ce soient les tiens ou ceux du voisin.
Mais Nemo il les comprend aussi ces jeunes. Lui non plus il voit pas le bout du tunnel. Il hésite : d’un côté il a tout sacrifier pour cette guerre, pour la résistance, il aurait pu voir naître son gamin, lui apprendre ses premiers mots, le voir faire ses premiers pas, le consoler de ses cauchemars, être un papa pour lui, mais il y a renoncer pour le protéger et pour mettre fin à cette guerre ; et d’un autre côté, il ne veut pas mener ces gamins à l’abattoir, il en a déjà perdu un et il n’arrive pas négocier la douleur, il sent que sa limite est proche et il ne veut pas la dépasser. Parce qu’il sait très bien comment la dépasser et tout ce que ça demanderait c’est un allemand mal placé, un mauvais-endroit-au-mauvais-moment, un gamin en moins et plouf on y serait, il sombrerait définitivement.
Finalement on vota, parce que Nemo ne se sentait pas de prendre cette décision pour eux. Quelques jours auparavant ça ne lui avait posé aucun problème de leur mentir pour les forcer à venir avec lui et à se plier au plan et à la cause de la Résistance. Mais aujourd’hui, son réseau était décimé, même ces couillons de FTP s’étaient fait avoir, il n’avait rien à quoi se raccrocher, il n’arrivait pas à se projeter dans un avenir un temps soit peu meilleur. Alors on vota. Tous étaient fatigués, alors on opta pour la dernière carte de Nemo : Le château de Valençay. Il y connaissait le fils d’un conservateur chargé de la protection des œuvres du Louvre déposées là-bas. Peut-être qu’ils pourraient les aider et même qu’ils avaient probablement une radio pour contacter Londres eux-même. En plus, il leur fallait un toit pour se reposer après leurs péripéties. Et de toute façon personne n’avait d’autre proposition à faire et rester comme des cons dans une voiture n’était pas une vraie solution.
Le lendemain, à l’aube, la petite troupe arriva au château de Valençay. C’était un dépôt secrets d’œuvres d’art du Louvre depuis 1939. En 38 ils avaient fait des essais d’évacuation vers le château de Chambord mais ça avait fuité dans la presse. Les œuvres étaient donc éparpillées dans toute la France au Sud de la ligne de démarcation.
On ne peut pas dire qu’ils aient été bien reçus. Les gamins, à la limite, auraient pu passer pour les enfants de la famille du conservateur ou du gardien du domaine mais Nemo faisait tache dans le tableau et si les allemands débarquaient ça pouvait mettre les oeuvres en danger. On leur permît quand même de passer la nuit dans le grenier, derrière les caisses numérotées et marquées de points rouges, bleus ou verts. Ils étaient tous exténués, ils se roulèrent en boule chacun dans un coin et s’endormirent.
Ça ne faisait pas trois heures qu’ils étaient là qu’ils furent réveillés en sursaut par un coup de feu. Nemo se dirigea vers la petite lucarne au ras des combles pour essayer de voir ce qu’il se passait dehors. C’était la merde. Le gardien venait de se faire descendre par un SS dont les compagnons tenaient le conservateur et le duc en joue. Celui qui avait l’air d’être le chef de la bande parlotta un peu, et tout le monde rentra dans le château. Nemo retourna derrière les caisses et commença vraiment à en avoir plein le cul de ces allemands. Manu et Solange se rendormirent après quelques heures, voyant que la brigade n’avait pas l’air de monter dans le grenier. Nemo resta sur le qui-vive, la main posée sur son arme, il regardait Lorraine qui dessinait sur le plancher avec un bout de craie qu’elle avait dû swaper à un moment.
- Merci.
- Pourquoi, demanda-t-elle sans relever la tête de son dessin.
- Pour m’avoir sauver chez Athos.
- De rien.
Ils restèrent un moment sans rien dire, à écouter ce qui se tramait en bas.
- Vous savez, votre ancien chef m’a pris mon père alors que je venais juste de le rencontrer en temps que tel. Je pouvais pas le laisser me priver de vous aussi. Je sais que vous êtes pas mon père mais je vous aime bien. Et même si j’ai dit que vous faisiez tout foirer, au final on s’en sort toujours. Puis vous êtes revenu pour moi à la Kommandantur. Vous savez pas trop comment vous y prendre mais vous essayez de prendre soin de nous. Ça fait longtemps que ça m’est pas arrivé.
- Je ne sais pas prendre soin de vous, non. J’ai pas pas su… pour Pierrot…
Nemo ne parvenait pas à finir sa phrase, la boule dans sa gorge l'empêchait de parler. Quand il releva ses yeux brûlants vers Lorraine, elle le regardait comme si elle lisait son âme.
- C’est pas votre faute si Pierrot est mort. Il a prit une décision et vous aussi. Vous m’avez sorti de là alors que j’étais aveugle et lui il s’est jeté dans une maison en feu en son âme et conscience.
- J’aurais dû l’en empêcher. J’aurais dû vous sortir de là tous les deux. J’aurais pas dû avoir à choisir, répondit-il, persuadé que la mort de Pierrot était due à sa faiblesse.
- Vous avez pas choisi de le laisser mourir.
Le silence se réinstalla pendant que Nemo repensait aux évènements qui les avaient menés jusque là. Évidemment qu’il se blâmait, c’était lui l’adulte, lui qui avait de l’expérience dans la Résistance. Pourtant il n’avait pas su sauver Pierrot, ni André, ni Ravel, ni ses camarades d’Hexagone. Il n’avait pas su voir la trahison d’Athos, aveuglé par son besoin de hiérarchie et de stabilité quand tout foutait le camp.
La nuit tomba et les SS semblaient faire une halte dans le château. Nemo espéra qu’ils ne resteraient qu’une nuit pour ne pas mettre les gamins en danger plus que de raison, toutes proportions gardées en temps de guerre, et il regarda Lorraine glisser dans les bras de Morphée. Au plus noir de la nuit, il n’avait pas entendu de bruits depuis plusieurs heures dans tous le château, il s’endormit d’un oeil.
#les emmerdeurs#golden moustache#série yt#Camille Claris#Justine le Pottier#Paul Scarfoglio#Sébastien Lalanne#fanfic
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Je ne veux plus être comme toi, je ne veux plus avoir à rassembler des morceaux pour retrouver mon identité.
[Comme promis, j'écris ce texte explicatif. Je ne sais pas trop à quoi ça va Je vais remettre les choses dans un contexte, pour mieux comprendre mes réactions, la vision que j'avais des choses. Depuis toujours, suite à des événements marquants de mon enfance, enfance plutôt solitaire, dans un environnement pas très stable, je vis avec un manque, un vide, une frustration constante que je tente de combler par l'amour, l'affection. Mon moteur, c'est l'amour, j'en ai constamment besoin comme de l'eau. Sans ça je n'avance pas. Et à l'inverse, j'ai besoin d'en donner aussi. C'est un équilibre, mais malheureusement, il est difficile à trouver cet équilibre, étant trop sensible, le moindre changement, je le ressens comme un détournement, un éloignement, et ça me fait peur, je perds confiance en moi, en l'autre, je suis colère, tristesse, ça créer en moi des sentiments...beaucoup trop fort et douloureux. J'aime de manière excessive, jusqu'à m'éteindre totalement pour l'autre, pour pouvoir être comme la personne le souhaite, car automatiquement je me dis que si je réponds à ces exigences, cette personne m'aimera purement, aussi fortement que moi je l'aime. Mais le soucis c'est que justement, c'est impossible, ça, alors j'en souffre, je fais n'importe quoi, et quand la personne s'éloigne réellement, mon corps tout entier, mon mental, me hurle des choses, et je cherche alors à m'auto-détruire, par colère, envers moi, envers tout le reste. C'est malsain, dangereux, et cette relation que j'ai eu m'a fait rendre compte de tout ça, il a réveillée ça. J'ai changé, je suis devenue plus fragile qu'avant. Il en a profité mais je ne sais pas s'il se rendait compte de tout ce qu'il faisait.] J'ai rencontré N. quand j'avais 16 ans. Enfin, croisé la première fois dans ma salle d'arts. Aucune importance.
Je l'ai eu dans ma classe quand j'en avais 17, il était ami avec des copines de ma aussi, il était parfois avec nous. Au départ je ne l'aimais pas du tout, je savais que beaucoup de filles de ma classe avaient le béguin pour, je ne voyais pas en quoi. J'étais assez lucide en plus pour voir qu'il était un peu con aussi. Puis un jour j'ai eu une sorte de petit déclic, très minime, je ne le remarquais pas vraiment mais quand j'y penses, c'était obvious. Les mardi matin on étaient toujours les deux premiers à attendre avant le début du cours. Il était souvent dans son casque, écoutait du métal, la tête dans les bras. Et c'était bizarre parce-que je voyais là un autre N. Pas celui qui faisait toujours le con, mais un mec qui restait renfermé sur lui-même. Je crois qu'à partir de là j'ai comme ressentis une forme de connexion, je le comprenais, je ne savais pas ce qu'il avait dans sa vie, mais je comprenais quelque chose. On commençait, chaque mardi matin, à parfois parler, ou juste se saluer. On était que nous deux. Puis petit à petit, je voyais ce mardi comme « notre » rendez-vous. Petit à petit, chaque mardi matin je faisais attention à ma façon de m'habiller par exemple. Chaque mardi matin en me réveillant je me disais « je vais voir N. » A côté de ça, on commençait à bien s'entendre, il me taquinait souvent, c'était quelqu'un d'assez facilement tactile, c'était toujours physique. Quand il passait à côté de moi il me disait des trucs pour rire. Il se mettait parfois volontairement à une place proche de moi en cours, et quand j'avais le malheur d'être vraiment à côté, il en profitait pour m'emmerder, sûrement pour attirer l'attention. Mais j'en rigolais, je prenais pas encore ça au sérieux. Un mardi matin je ne le voyais plus, et j'étais alors...triste ? Un autre mardi où il n'était pas là ? Pareil. Quand il venait pas durant la semaine, pareil. Voilà, un manque. Il manquait. C'est en milieu d'année que j'ai réalisé que j'étais amoureuse de lui. Pas un simple béguin. J'étais réellement amoureuse. Je commençais à être obsédée par N., mon carnet qui me servait à y marquer des pensées personnelles, se transformait en un recueil sur mon amour pour lui, sur chaque détail de mes journées, autour de sa personne uniquement. Rien n'avait d'importance, la seule chose que je voulais, c'était lui. Je commençais à faire en sorte d'attirer son attention, de me rapprocher, doucement, et à chaque fois que l’on parlait, ou dès qu'il me regardait, je me sentais comblée. Chaque fois qu'il détournait le regard, chaque fois qu'il était absent, je me sentais mal. Je chérissais les moments où je sentais son regard sur moi, je savais qu'il m'aimait bien. Je ressentais de la jalousie envers les filles qui l'approchaient aussi. C'était terrible, j'en souffrais pas mal la plupart du temps, il m’était arrivé de me faire mal à cause de ça...Son comportement changeait souvent, ça me déroutait. Finalement, je comprenais pourquoi les filles étaient toutes à ses pieds, je reconnaissais qu’il avait un charme, physiquement il était très grand, un visage particulier, s’habillait plutôt bien, il dégageait quelque chose, un (grand) côté dominant, impressionnant. Agressif. Quand j’y penses, ça m’évoque plutôt le dégoût...Mais voilà, personne ne pouvait le rater, forcément, moi, j’ai succombé. Plus je le regardais, plus je l’aimais et voulais le toucher. J’avais fais des tentatives rapprochement, comme la fois où j’ai passé ma main dans sa nuque, et je voyais qu’il se laissait faire. La moindre réponse de sa part était comme un feu vert pour moi de continuer à espérer qu’il m’aimait peut-être en retour, ou ressentais quelque chose ? Je n’avais pas de désirs envers lui, peut-être un peu, mais ce n’était pas mon sentiment principal, moi il était plus sacré, ce sentiment. Je cherchais la même chose chez lui. Lui, je l’ai mis sur un trône. Je voulais l’atteindre. Et puis en mai, quelqu'un m'a balancé. Il était au courant. On m'avait fait savoir qu'il n'était pas intéressé. Je me souviens avoir été dans les couloirs du lycée, j'ai pleuré, et il était devant moi à ce moment-là. J’étais en morceau, de voir qu’il s’en fichait de moi, qu’il s’en fichait tout court, et qu’on m’ai balancé. Puis un jour je reçois un message de lui sur facebook, où il s'excusait, me disait lui-même ce qu'il en pensait, en me précisant qu'il n'avait pas envie de me faire du mal en sortant avec moi, alors qu'il m'appréciait beaucoup.. C'est ce qu'il m'avait dit. Sur le coup, je l'ai bien pris, et ça m'a un peu donner de l'espoir. Alors j'ai continuer à me faire des films, j'ai continuer à me rapprocher de lui. Il en jouait largement. Les signes corporels ne trompaient pas, tout son corps en entier était dirigé vers moi, je le ressentais très fort dès qu’il était pas loin, et je ne voulais pas que ça s'arrête. C'était électrique entre nous, c'est ce qu'une amie m'avait dit des années après. Il y avait quelque chose de fort qui me poussait sans cesse vers lui, et inversement. La fin d'année scolaire, il revenait vers moi, entre les épreuves du bac anticipé, cela me faisait plaisir, et puis ça a vite basculer dans les sextos, les échanges de photos. Je n'avais jamais fais ça avant, mais tout ce qu'il voulait de moi je lui donnais. Même quand je ne le voulais pas je le faisais, parce-que je voulais qu'il reste, je voulais me sentir spéciale. Il me disait « Ok, on fait genre on est ensemble,mais on est pas ensemble hein », il me donnait des surnoms affectueux aussi... Je vivais dans une bulle, un rêve, je laissais les choses faire. Et puis un soir, il me dit de le rejoindre le lendemain aux toilettes du lycée...Je ne savais pas quoi faire, mon corps entier me disait de ne pas y aller, je n'étais même pas sortie pour aller en ville comme je l'avais prévu, j'étais une boule d'angoisse, j'avais honte de moi, je regrettais et ne savait pas à quoi il jouait. Le lendemain, je n'y suis pas allée, suite à ça il ne m'a pas trop contacté, j'ai dis que je ne voulais plus trop qu'on parle comme ça, qu'on reste pote. C'était un soulagement, logiquement ça aurait dû s'arrêter là, mais non...
J'ai passé l'été à enfouir tout ça, à le cacher, jusqu'à me convaincre que je n'étais plus amoureuse, j'y croyais dur comme fer, hein. Et puis à la rentrée je le voyais avec une copine, ils s'embrassaient fougueusement, et ça me faisait mal. Nous n'étions pas dans la même classe. Cette année était un grand vide, c'était le fossé, mon manque était au maximum, je réalisais que finalement je l’aimais encore, et plus que l’année passé, mais je ne le montrais plus, je n'essayais rien, je regardais juste tout ça comme un échec, je regrettais et voulais plus ressentir tout ça. Dans ma vie personnelle, c'était difficile également, rien n'allait, je ne bossais pas du tout, tout le monde m'énervait, à longueur de journée. J'ai eu une période où je me faisais vomir, je sautais des repas, me scarifiais encore, je faisais pas du tout attention à ma santé, je me couchais tard. Bref. J'étais un fantôme le restant de l'année. Je me souviens d'une journée où j'ai pleuré devant tout le monde, une amie qui se trouvait là était venue me rassurer, me faire un câlin, et j'apperçevais N. pas loin qui avait remarqué. Plus tard il est venu me voir pour demander ce qu’il n'allait pas. J'expliquais vaguement, et de manière surprenante, il m'encourageait et me disait de pas baisser les bras. il avait illuminé ma journée. Et c'était ça, N. Il était autant capable de me faire du mal, et autant, capable de se montrer à l'écoute, et doux. Et pour ça, j'étais toujours là, à tout pardonner, même les choses les plus ignobles. Dès qu'il me prenait dans ses bras, car ça lui arrivait de le faire, pour aucune raison, mon cerveau s'allumait, mon corps. Tout. Il était une drogue. Et la dernière année de terminale était la plus difficile, il vivait une période chiante avec sa copine, et du coup il faisait ressortir sa frustration en me faisant clairement des avances, me touchait en cours, mettait sa main entre mes jambes quand ça lui chantait, aux fesses, me disait des trucs, me lançait des regards. J'essayais de l'éviter, ça me dégoûtait parce-que je ne voulais pas qu'il me touche comme si j'étais un objet, mais en même temps, je n'osais rien dire. Alors je le laissais faire. Toute l'année c'était comme ça, un pas en avant, un en arrière. Il m'envoyait des messages osés, et puis ensuite regrettait en me disant « c'est la dernière fois ». Il essayait de se retenir, toujours. Il lui arrivait de me dire qu'il en avait marre d'être comme il était, d'être cette personne obsédée par les filles, le sexe. Je le comprenais, je me montrais présente quand même. Mais là, j'étais arrivée à un point de non retour, j'étais clairement dépendante de lui, malgré ce qu'il avait fait, malgré ce que je voyais de lui (il se montrait violent, avec sa copine, la trompait etc et j'ai appris des choses par rapport à ses ex), je n'arrivais pas à le détester, à ne plus l'aimer. Je n'écoutais plus rien ni personne. J'en étais malade, j'en avais des nausées rien que quand je pensais à lui car mon estomac était trop pleins de sensations amoureux bourdonnant, c'était beaucoup beaucoup trop. Dès que je le voyais, pareil, j’avais ces trop de papillons, ce n’étaient plus des papillons, c’étaient des aiguilles que j’avais dans le ventre, j’en pleurais en pleins cours. Je me brisais doucement pour lui, j'enlevais ma dignité, j’enlevai ma pudeur, il me disait qu'il m'avait perverti. Il se montrait doux et violent, parfois il m'humiliait me disait des choses blessantes, jouait avec moi physiquement, des fausses batailles, m'empoignait et me faisait mal, et quand j'en pleurais, il me consolait en s'excusant, me serrait contre lui et je me calmais tout de suite...Mon monde, ma personnalité, tournait autour de lui. Je m’habillais comme lui, j’écoutais les mêmes musiques que lui, j’essayais de devenir comme lui
La fin de l'année approchait à grand pas, je savais que je n'allais peut-être plus jamais le voir, qu'il m'oublierait, j'en avais peur, je n'arrivais pas à imaginer ma vie sans lui. Je me préparais à lui avouer finalement mes sentiments dans une lettre. En attendant, j'avais décidé d'en profiter, de profiter des moments de rapprochements, pour ne pas le regretter ensuite. Alors j'acceptais tout, ses appels obscènes, ses attouchements, ses regards, j'en jouais. Il me disait que c'était notre secret, des trucs comme ça. Le tout dernier jour, il y a eu une tempête au lycée, qui avait tout balayé, mais je me sentais bien dans ma peau, je me sentais comme l'ange en quittant, en m'éloignant de lui, alors que je pleurais quand il m'appelait alors qu'il avait lu ma lettre de déclaration. Il me souhaitait d'être heureuse, ce genre de choses... Je pensais que ça me soulagerai, mais non ça m'a juste enfoncé, et je vivais alors le pire été. Je me sentais comme un cygne qui avait perdu son âme sœur. Mais en plus de ça, y avaient d'autres soucis à côtés qui n'arrangeaient rien du tout. Je vivais debout avec plusieurs poids au cœur, je me suis repliée sur moi-même, je me détestais, je voulais être seule, ne voir personne. Je buvais dès que j'en avais l'occasion, seule dans ma chambre, en soirée jusqu'à vomir, je ne dormais pas, passait mes nuits à écouter des musiques très tristes, à pleurer fort. Je me réveillais très fatiguée, je devais bossé en plus. J'étais seule en plus. Personne n'était là, physiquement, ou par la parole. J'étais là dans mon lit entre les murs de ma chambre, les fenêtres fermées. Je me scarifiais, c'était le bazar, je m'occupais mal de moi encore. Dans ma tête, il n'y avait que du noir, j'étais dans un gouffre, je ne voulais qu'une chose : mourir. Un soir, j'ai eu un violent mental breakdown, je cherchais une aide, pour parler, me soulager, mais je n'ai eu que du rejet, et c'était trop, je me suis scarifiée, plus que d'habitude, je saignais beaucoup, j'avais très mal, je pleurais tellement que j'avais mal à la tête, je n'arrivais plus à respirer correctement. Je voulais mourir plus que jamais je crois, c'était trop et j'étais seule. Ma mère était pas là, en russie, tout le monde était en vacances. J'en voulais à la terre entière, et à lui. J'étais dépendante, j'avais besoin de lui. Quand j'arrivais en prépa, je pensais qu'aux moments où nous étions ensemble en arts pla. Il y avait même un étudiant qui lui ressemblait énormément. C'était difficile. C’Était aussi un moment crucial, j’avais 20 ans, et je parlais de mon enfance à mes proches pour la première fois. Finalement, c’était une période de transition, de grand changement, que j’ai eu du mal à supporter, est-ce que c’était uniquement la faute de N. ? Je ne penses pas, mais sûrement qu’il y a joué un rôle et pas des moindres. Puis, j'arrivais à sortir la tête de l'eau, à l'oublier un petit peu, j'ai eu un coup de cœur pour une fille. Je pensais que c'était bon, cette fois là, que plus jamais il allait refaire surface, que plus jamais je l’aimerai. Mon année était plutôt sereine. J'avais eu 21 ans, déjà et j'allais à Lyon pour la musico. J'avais revu vaguement N. sans vraiment ressentir quoi que ce soit, même s'il me faisait peur. C'est lui qui était revenu me voir pour prendre des nouvelles. Lui traversait une sale passe, m'en a fait part. Il disait avoir problèmes d'alcool, drogues, dépression. La total. J'avais pitié de lui. Les mois passent, Lyon me plaisait, mais je me sentais très seule, mal, sûrement le changement de ville, je ne connaissais personne. J'en faisais part à ma mère et je ne sais pas pourquoi elle m'a simplement dit « pourquoi tu ne parle pas à N., je penses que finalement vous irez bien ensemble ? ». Et ce qu'elle avait dit, a fait un énorme écho en moi, ramenant tout à la surface, mais j'excusais, j'avais l'espoir qu'il avait changé. Alors j'ai foncé tête baissé, je l'ai invité chez moi. Mes hormones ont parlés avant mon cerveau, oui. J'ai alors eu ma première relation sexuelle (sans péné). Comment décrire ce moment, j'avais dans mes bras le mec que j'aimais depuis mes 17 ans, celui que je rêvais d'embrasser, de toucher, ce genre de choses. Oui, voilà, ça y était. Mon corps entier répondait, il avait le sourire, je ne voulais jamais que ça s'arrête. Je m'étais donnée, entièrement. Ce soir de décembre.Après trois années à faire en sorte d’attirer son attention, après trois années à faire à me donner, à m’angoisser, à pleurer, je l’avais enfin là. Je me faisais des films, j’étais persuadée qu’il était une âme-soeur. Et puis il est partie, ne me laissant plus trop de nouvelles. Et ça recommençait, le manque, j'avais honte de moi, j'avais l'impression d'être un objet, d'être qu'un corps, quelque chose de sale ? Alors que je l'avais voulu. Mais je n’arrivais pas à retirer ces images de ma tête. On a recommencé à se parler réellement, qu'un mois après, fin février, je rentrais à Lyon. On s'envoyait des sextos pendant mon trajet, j’étais seule dans le train, il me demandait de faire des choses, que je faisais, pendant que lui m’appelait “mon ange”, et le soir, des séances skype où il insistait pour que je me montre en vidéo. Il me disait des choses, qui me mettait mal à l'aise sur le moment, comme si j'étais juste un objet, une poupée qu'il pouvait contrôler à sa guise, pour réaliser ses fantasmes dégueulasses. Mais je ne disais rien, je laissais faire, je pensais aimé ça, mais à chaque fois que ça se finissait, je me dégoûtais. On n’a jamais couché ensemble au sens stricte, heureusement, mais par les messages, les vidéos, c’était tout comme, l’intention était la même venant de lui, ça ne changeait rien, et je répète, heureusement que c’est pas réellement arrivé, peut-être que ç aurait été pire. Tout ça, ça s'est passé le même jour. Et lors d'une discussion, il m’a dit qu'il m'aimait, qu'il voulait se mettre avec moi sérieusement, qu'il a toujours eu une attirance pour moi, mais qu'il ne voulait pas me faire du mal blablabla. J'ai pas réfléchis, j'étais ok, j'acceptais, comme si c'était normal. Il me disait ces mots, ces phrases précises Il me disait je t'aime, je t'aime, je t'aime, beaucoup de fois. Je vivais un rêve, un rêve qui allait vite se transformer. Ce n'était qu'une illusion. A partir de là, tout les jours il me demandait de lui envoyer des photos, séances skype... Je pensais que c'était « normal » de faire ça, que je n'avais pas à avoir honte de faire ça si c'était pour lui. Je lui trouvais des excuses, que c'était « sa façon » à lui de me montrer son amour, en plus il me disait des choses comme quoi il espérait qu'on s'installerait ensemble, qu'on aurait un chien, un chat, des choses qui m'ont profondément marqués, il manipulait mon cœur, il savait que ça me touchait. Je le croyais, je m'y voyais aussi, alors que j'ai jamais voulu de chiens de ma vie. Et à côtés, il continuait ses avances horribles. Et quand on finissait, souvent tard, il partait des conversations, sans jamais discuter, sans jamais me dire des mots doux. Je ne savais pas comment réagir, il semblait toujours occupé sauf quand il y avait quelque chose de moi qu'il voulait. Je commençais à être très peu en confiance en moi, j'avais peur qu'il retourne voir son ex, ou ce genre de délire, sachant qu'il avait déménagé à Bordeaux. Petit à petit il se montrait absent. Puis du jour au lendemain, rien. Plus de réponses. Pendant un mois entier, je me torturais l'esprit.Je retournais la situation, les messages, son facebook, ses amis, dans tout les sens, pour tenter de comprendre. Chaque jour j'écrivais sur ce que je ressentais, chaque jour c'était différent. Je lui trouvais des excuses, et le lendemain je l'insultais. Le lendemain je pensais que ça allait, et très vite ça tombait. Je repensais à tout depuis le début. Dans ma tête on était ensemble, alors j'avais le droit de savoir ce qu'il se passait, mais il n'y avait aucune réponse de sa part. Je me sentais pas respectée, je me sentais si sale, à l'intérieur je pourrissais. Je m'enfonçais très très vite dans des sales idées, en mon encontre, contre tout le monde. Je voulais me détruire, le détruire. Mais plutôt moi, parce-que après tout, c'était de ma faute. Mes émotions faisaient de grands grands grands sauts. Je dormais plus, je n'allais plus en cours. Rien que de penser à lui me prenait une soirée entière. Une nuit entière. Je fumais beaucoup plus qu'il ne le faudrait, parce-que c'était la seule chose qui me détendait un minimum. Ouais, non, je sais pas, parce-que même quand je fumais, je pensais à lui, parce-que je repensais aux fois où on fumait ensemble pendant les pauses au lycée. J'avais des pensées ultra négatives, trop nostalgique. Je faisais des photos humiliantes exprès pour lui envoyer et attirer son attention. Même ça, ça ne marchait pas. J'envoyais des vidéos aussi. Je n'arrive pas à décrire l'état de détresse, de stresse intense. Moi, je sais à quel point c'était fort. Cela me paralysait, me pesait le corps. Doucement, je changeais, je me transformais en haine ambulante, en colère, en vide. Mes amis me tournaient le dos, m'accusaient de ne plus être la même, comprenaient pas pourquoi j'insultais mon « copain » parfois. Je comprends, personne n'était au courant de ce qu'il se passait, ils devaient penser que j'étais folle ou toxique avec lui. Mais je me contentais de laisser passer. La seule personne qui était un peu au courant était V. un ami de ma fac qui m'a beaucoup aidé à supporter tout ça. Ma santé en avait prit un coup, je perdais mes cheveux, je respirais mal à force de trop fumé, j'avais mal au cœur aussi. Je me sentais faible, vidé de tout. Marre de tout. Rien ne m'intéressait, aucun mec ne m'intéressait. Personne ne me faisait me sentir bien. Je mentais sur mon état, à tous.Je recommençais à me scarifier, avec lames et aussi des briquets. C'était un trop, trop de choses, parce-que mon passé me revenait en pleine gueule, j'arrivais à rien faire entièrement. Regarder un film ? Non. Lire un livre ? Non...Et maintenant j'avais tout ça aussi qui m’empêchait d'apprécier le tout. Je crois qu’on ne prends jamais les blessures de ce genre au sérieux. Les blessures amoureuses, on s’en moque souvent. Mais là, c’était une douleur affreuse, c’était un manque très fort, j’étais au plus bas, sans exagérer, c’était comme ça que je ressentais les choses. Pendant des années j’avais tout tenté, je n’ai jamais rien lâché, même quand j’en avais envie, il me donnait toutes les raisons du monde de continuer. Je savais qu’il n’était pas quelqu’un de bien, mais j’étais malade, j’étais prête à tout, s’il m’avait demandé de me couper, je l’aurais fais, et la fois où il voulait que l’on fasse quelque chose au lycée, j’avais accepté de base, mais j’ai refusé à la dernière minute, mon échec scolaire, c’était lui, parce-que je ne travaillais plus, parce-que la seule raison qui me motivait à aller en cours, c’était lui. Je me laissais déconcentrée, je m’en fichais du bac, je voulais juste une attention de sa part, même 5 mn. Je crois qu’il avait simplement réveillé ce vide en moi que j’avais gardé depuis enfant, et je voyais en lui un moyen de combler. Ce n’était peut-être pas de l’amour, je ne sais pas. Et puis un jour, il m'a répondu, m'expliquait. Je le croyais, l'excusais, encore une fois, comme si il ne s'était rien passé. Mais il semblait très froid, distant, énervé. Au bout d'un moment je lui demandais où s'en était lui et moi. Il m'a dit quelque chose, que j'ai oublié j'avoue, c'était très simple, mais suffisant pour me faire comprendre qu'il m'avait envoyé chié. Tout ce dont j'avais pas besoin. Je ne sais pas, j'espérais autre chose, ça m'a enfoncé, totalement enfoncé. Dans ma tête, tout s'arrêtait. Tout semblait me tomber dessus, le ciel me tombait dessus. J'en faisais part à V. qui me disait écoute, on va boire un coup ça va te faire du bien d'oublier un peu ! C'était bien intentionné, et j'étais carrément pour l'idée. Mais alors, là, c'était mauvais. Mauvais plan. On était au resto, 14h, je me suis enfilée un shot de whisky versé dans un verre moyen, ensuite une bière. Puis vers 16h une autre grande bière en cannette au bord du quai de Rhône. Je voulais m'y noyer comme d'habitude. Le soir on s'est posé chez lui, avec un pote. On a acheté une bouteille de whisky et des chips. Il pleuvait beaucoup. Je me disais que j'allais pouvoir passer une bonne soirée. Très vite j'ai bu la moitié de la bouteille. Toute seule. Vers 22h je commence à vouloir partir parce-que je devais pas rentrer trop tard même si c'était le week-end, je voulais être dans mon lit. Je ne sais plus, c'est allé si vite, l'alcool, ses effets, se sont juste emparés de ma personne. En descendant avec V. qui voulait m'accompagner, je me suis sentie très mal, plus moi-même, je parlais de tout ça, et je me suis mise à parler encore plus, de pleins de choses, je commençais à pleurer à un point où je voyais plus rien, je n'arrivais plus à avancer, V. était obligé de me tenir pour pas que je tombe. Vous savez, comme ces enfants qui font des caprices, que l'on traîne. Moi c'était ça. Tout ce que j'avais en moi depuis ce dernier mois, et aussi, ces derniers mois tout court, tout ça, sortait. Je faisais plus attention au monde autour, je hurlais, je pleurais, toute ma douleur là dedans sortait. C'était horrible, je me suis mise en danger, je traversais les voies à Charpenne alors que les voitures passaient. Il y avait beaucoup de monde en plus ce soir là. C'était trop, j'en pouvais plus, je me sentais malade à cause de l'alcool. V. a décidé que ce n'était pas raisonnable que je fasses le reste du métro seule pour rentrer, alors nous sommes retournés chez lui pour dormir. Mais je dormais pas. J'ai passé la nuit entière à vomir, passé ma nuit dans cette salle de bain toute blanche. J'avais encore ma veste sur moi, mes fringues, il y avait du vomis dessus, j'avais la tête sur les chiottes toute la nuit, et je vomissais constamment, et j'avais quasi rien mangé de la journée, du coup j'avais extrêmement mal à chaque fois. V. et A. se relayaient toute la nuit devant la sdb pour être sûr que rien ne m'arrivait. Je m'en voulais, encore une fois, j'avais honte de mon état, j'étais pathétique, misérable. Plus je vomissais, plus je me sentais honteuse, j'avais mal, je n'en pouvais plus, je voulais que ça s'arrête, mais ça ne s'arrêtait pas. C'était très long, une nuit entière comme ça. Je commençais à flipper, je commençais à ressentir des bouffées froide, je tremblais beaucoup, alors qu'il ne faisait pas froid. Je me disais que j'allais mourir. V. est venu un moment pour allumer la douche. Il m'a dit d'y aller, que ça me ferait du bien. Je suis restée assise sous l'eau chaude pendant une petite heure, la sensation de l’eau brûlante sur moi me faisait du bien, j’essayais d’imaginer que c’était comme si l’on me couvrait avec une couette confortable, je ne voulais plus partir, je rêvais même de prendre un bain. Je restais en dessous jusqu'à ce que l'eau devienne froide. Je ne sais plus si j'ai continué à vomir. Mais à 7h du matin j'ai finis par enfiler un tshirt propre de mon ami, et me suis couchée. Le lendemain j'étais dans un état...déplorable. J'ai dû remettre mes vêtements qui puaient, j'étais totalement démaquillée, je suis rentrée comme ça. Je me suis couchée. J'étais d'un vide total, je ne ressentais rien, je voulais dormir, c’est tout.
Les vacances d'avril, j'ai demandé à mon père de venir le voir à la mer pendant une semaine pour me changer les idées. Je ne lui ai rien raconté. Mais j'avais besoin, il fallait que je me remette debout, que je sorte de tout ça. Et ça m'avait fait du bien, j'ai repris les cours, rattrapé le retard, j'ai finis l'année avec de bons résultats, et de bonne humeur. En remontant à la maison pour l'été, je tentais d'oublier tout ça, je ne racontais rien de ce qu'il s'était passé. Je ne voulais pas je crois. Puis N. m'a recontacté, comme si il n'y avait rien de grave, il s'excusait, mais je ne ressentais plus de sincérité, et je ne ressentais plus de l'amour. Définitivement plus. Aucun sentiment envers lui. Zéro. Je ne faisais pas trop attention à lui. Je ne voulais plus entendre parler de lui. Et puis en août, j'apprenais la décès d'une amie. Je devais alors vivre un deuil, c'était difficile. Et avant de rentrer à lyon, N. m'a encore contacté et m'a encore présenté des excuses, et j'avais décidé de me venger. Lui faisant croire que je le pardonnais, que je voulais bien retenter quelque chose avec lui, car c'est ce qu'il voulait. Et très vite, il a reproduit le même schéma, et j'ai réellement compris qu'il ne changera alors jamais. Alors quand il m'a proposé de se voir un lundi pour coucher ensemble, j'ai accepté, le laissant pleins d'espoirs. Et ce lundi là, je ne suis pas venu, n'ai répondu à aucun de ses messages ce jour là, n'ai laissé aucune explication. Pendant un mois entier, je n'ai rien répondu, il m'envoyait des sms soit disant inquiet. J'en étais satisfaite. J'ai finis par lui dire de me laisser tranquille, de sortir de ma vie. Et il l'a fait. J'ai alors réalisé qu'après toutes ces années, il n'avait aucune considération pour moi. Je ne ressentais rien d'autre que du mépris envers lui. Je ne l'aimais plus, c'était terminé...je devais alors commencer à définitivement tourner la page, pas chose facile. Je vivais le deuil d'une amie, et le deuil de 5 ans de « relation » ambiguë et de sentiments fort. Car oui, pour moi c'était une relation, et qui n'était pas claire. Je faisais le deuil d'une personne, car oui, je vivais là-dedans, pleinement. J'étais folle amoureuse, j'avais tout sacrifié. J’ai perdu une partie de mon identité en lui, pour lui. C'était un amour non réciproque, ou en tout cas, pas un bon, ce n'était pas comme ça qu'il fallait aimer. Ce n'était pas juste un chagrin lambda, c'était plus que ça, c'était plus violent, j'espère ne jamais connaître ça de nouveau. Et je devais donc me reconstruire après ça... Cette histoire ne m'a pas laissé sans traces. Je le dis encore, il y a eu un après N. j'ai beaucoup changé, je suis devenue beaucoup plus fragile, méfiante, moins attentive, j'ai perdu beaucoup de mes centres d'intérêts, des amis, je ne pouvais plus compter sur n'importe qui. Je ne voulais plus laisser entrer qui que ce soit dans ma vie avant d'être certaine. Je suis tombée en dépression, encore. J'étais seule, livrée à moi-même. Et je tentais à côté de me combler ce vide en moi par des achats compulsif, pour soigner mon apparence, pour peut-être gagner en confiance, et à côté, j'envoyais des nudes à un mec que je connaissais pas. Et je réalisais que j'avais encore des bloquages au niveau du sexe, des hommes. J'avais peur à chaque fois, mais je le faisais. Peut-être pour reprendre mon corps en main, pour qu'il m'appartienne, ainsi que mon mental qui était en morceau. C'était très difficile, et ce n'était que le début. J'ai rencontré mon copain de l'époque, qui était la seule personne à m'apporter une sorte de paix. Je tombais doucement amoureuse de lui. Ma relation avec lui était difficile, parce-que ça voulait dire que je devais mettre entre ordre mon passé, ma personne, et dire des vérités que je n'étais pas prête à révéler encore. Car ça touchait ce passé là qui était trop récent encore. Je ne voulais pas raviver la douleur, j'avais peur et toujours aussi honte. Je faisais difficilement confiance, j'avais constamment peur de me faire encore avoir, que ce schéma se reproduise encore et encore avec d'autres personnes. J'étais alors envahissante, toujours inquiète pour tout et n'importe quoi. J'avais un besoin de rassurance constant, non stop. Ce n'était pas de ma faute, ni celle de mon copain de l'époque, mais c'était comme ça. Et parfois, j'avais l'impression d'avoir un peu gardé N. dans mon esprit, par ma façon d'être. D'être demandeuse, de parfois mal réagir quand il s'agissait de coucher, quand l'autre n'avait pas envie. Je le prenais mal. Je devenais très jalouse, je voulais que tout soit parfait, tout contrôler pour que ce soit bien. Je croyais que c'était ce qu'il fallait faire. Quand parfois on me parlait de N. je me braquais, j'angoissais. Je détestais parler de lui, je voulais l'oublier à tout prix. Et j'aimais mon copain profondément, réellement, je ne voulais pas le faire souffrir à cause de ça. J'étais devenue assez instable, mes émotions me contrôlaient, je faisais beaucoup de crises. J'étais vite angoissée, j'ai continué de me scarifier parfois. Je perdais beaucoup de gens en route. Je m'en voulais. J'avais terriblement un mal être, qui me bouffait. La seule chose qui me poussait à essayer d'être une meilleur personne était mon copain. Un jour, j'ai décidé de voir une psy, je traversais une période peu évidente, ça faisait déjà plus d'un an que j'étais avec mon copain, et ça faisait déjà deux ans que ça s'était passé avec N. J'ai parlé de ça avec elle. Et les jours qui ont suivit, je l'avais croisé en ville. J'avais la tête baissée pourtant, mais je l'ai tout de suite reconnu, je ne sai spas trop comment. Il s'était retourné à mon passage, et suite à ça, m'a envoyé des messages, je n'ai pas répondu. Je commençais à flipper, j'avais peur de le voir, qu'il me trouve, me harcèle, se retrouve devant chez moi et m'agresse. Et puis petit à petit, ma peur s'en allait, et puis petit à petit, je m'en fichais un peu plus, petit à petit, je n'avais plus trop de bloquages. Je ne ressentais plus ce passé lourd. Je me sentais mieux, comme renaître, le début d'une vraie cure. Malheureusement, mon copain de l'époque me quittait. Cela me rendait triste, parce-que j'étais entrain de renaître, et je voulais montrer le meilleur de moi-même, j'étais prête à être une vraie bonne personne pour lui. C'était un coup dur, j'aimais mon copain énormément, et j'ai beaucoup souffert de cette rupture, je m'en suis remise après un an quasiment. Et entre temps, j'ai réussie à reparler avec N. sans rien ressentir. Et là je suis montée dans sa voiture car il m'a croisé et m'a proposé de me déposer chez moi. C'était le 31 octobre. Trois ans après, je suis guérie. Oh et j’arrive à lui parler sans que ça me fasse quoi que ce soit. Et c’est quelque chose de fou car avant, rien que de penser à lui, j’avais envie de vomir, et ça me faisait mal au coeur. Je ne voulais jamais en parler. Et là, c’est bon. Je suis sortie peut-être plus forte. Mais maintenant, je continue de me demander “pourquoi lui”. Pourquoi je me suis autant rattacher à lui pendant autant d’années ? Alors que j’étais consciente de tout ce qu’il se passait, que je savais que ce n’était pas bien pour moi. Pourquoi j’ai continué ? Qu’est-ce que je voyais en lui ? Est-ce que c’était une idée narcissique, par rapport au lien que je ressentais pour lui, par rapport au fait que je me projetais totalement en lui, où je voulais devenir comme lui ? Est-ce que c’était réellement de l’amour ? Je ne sais toujours pas ce que j’attendais de lui, qu’est-ce qu’il me motivait. Le manque d’affection, d’amour, je veux bien, mais je n’ai jamais été prête à aller aussi loin pour ça, je finissais toujours par lâcher l’affaire lorsque je m’attachais. Là, je n’y arrivais pas. Est-ce qu’il fallait que je tombe aussi bas pour pouvoir totalement arrêter ?
(avril/mai 2015)
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MPC, it’s easy as 1-2-3
C'EST COOL, C'EST QUOI ?
La MPC (pour "Music Production Center"), a été créée par un gars nommé Roger Linn et une boîte nommée Akai à la toute fin des années 80. Pour faire simple, c'est une machine pour faire de la musique. On peut la jouer avec les pads et les banques de sons intégrés, l'organiser et l'enregistrer avec le séquenceur et créer d'autres sons (les ayants-droits disent “voler”) en utilisant l'échantilloneur ("sampler" dans la langue des amériques, “sampleur” dans la langue des amériques de la France).
Une vidéo valant 1000 mots, en voici une très bien de Vox qui présente la machine via un de ses plus fameux hérauts, JayDee aka J-Dilla, musicien de génie décédé en 2006 qui a fait du beatmaking un art à part entière (revenez après, faites pas les batards) :
youtube
En tant qu'amateur de hip-hop depuis quelques années, la MPC est un engin qu'on croise forcément à un moment ou à un autre quand on s'intéresse à la production musicale.
Comme beaucoup à l'époque j'étais plutôt intéressé par les emcees et les DJ qui composaient la partie visible du hip-hop, le beatmaker étant pour moi -à ce moment, je précise- plus proche de l'électricien que du musicien. D'ailleurs, le rap étant un peu un accident, les personnes à la prod étaient souvent des musiciens rompus à d'autres styles qui se retrouvaient en stud' à bricoler avec des gens plus jeunes et découvraient un nouveau monde et une énergie folle. C'était pas des "gars du mouvement" comme on disait à l'époque, donc on les calculait pas des masses. Ouais, je sais, on (je) était con. L'arrivée de la MPC a simplifié et rationalisé la prod en regroupant boite à rythme, séquenceur et sampleur dans le même boitier et a fini par devenir un élément symbolique du rap au même titre qu'une guitare Fender ou un ampli Marshall pour le rock. Et le bouche à oreille étant la force de ces néo-griots, elle s’est logiquement retrouvée dans des textes ici et là :
“All I see is blinking lights, track boads and fat mics, 950s, SP12s, MP60s”
Disait AG du groupe new-yorkais Showbiz & AG sur “Next Level”
"J'vis d'haine et d'eau fraiche, d'illicite et d'péché,mon seul taf, j'rappe sur SP-12, MPC"
Chantait Booba au début du siècle dans "Pas l'Temps Pour Les Regrets".
"Arrête ton style, c'est démodé j'suis l'rappeur de l'an 2000, J'ai 2 systèmes PC sur une MPC 2000 taille XL"
rappait Langue de Chat sur "Les Plus Class".
A noter que contrairement à la config de Booba plutôt orientée efficacité et redondance, la marque des grands sysadmins (la SP-12 est aussi une boite à rythme/sampleur), j'ai toujours pas compris comment LDC a pu caler 2 PC sur une MPC 2000, XL ou pas. Un mystère de notre temps.
La MPC a beau être un symbole connu et identifiable du hip-hop, peu de gens ont eu l'occasion d'en approcher une s'ils ne traînaient pas en studio. Ça ne s'achetait pas en grande surface comme une guitare, c’était impossible de deviner comment on s’en sert juste en posant les mains dessus et surtout, surtout, ça coûtait une couille. Perso j'ai vu ma première MPC de près vers 2004 quand le pote avec qui je faisais du son s'est acheté une MPC 1000. Comme il faisait les beats dans son coin et que c'était un mec à la limite de l'obsessionnel avec son matos, j'ai assez peu vu la machine en fonctionnement, toujours camouflée sous un chiffon pour éviter que la poussière ne se dépose sur les pads, nos sessions étant consacrées à la pose de voix et aux arrangements plutôt qu'au beatmaking.
Pour ne rien arranger, les DAW, terme qui désigne à l’origine des stations de travail dédiées au son et qui au fil du temps a changé pour désigner les logiciels utilisés comme Cubase, Logic et autres Pro Tools, avaient le vent en poupe. Les ordis remplaçaient petit à petit les machines dédiées, limitées par leurs banques de sons réduites et leurs lecteurs de disquettes du passé.
Alors j'ai bien essayé de tripoter la MPC 1000 entre 2 sessions, mais allumer la bécane et se caler devant son écran sans avoir potassé la notice ne débouchait logiquement sur rien de glorieux. Je regardais cet écran LCD et je captais RIEN :
J'avais l'impression de voir la smartwatch fixée sur le bras du Predator, là, avec ses symboles incompréhensibles qui font des bruits aigus et menaçants. Parce que comme on le verra plus bas, l'esprit MPC c'était aussi une façon d'appréhender la création musicale avec son jargon et son workflow bien spécifiques ainsi que le fonctionnement même d’un écran.
4K ? Pff pourquoi faire frer ? Avec 2 lignes de 20 caractères en monochrome je te refais 36 Chambers mec !
Impossible de capter le truc en se posant vite fait devant, et à 1000, 1500 ou 2000 EUR le ticket d’entrée, ça faisait cher l’essai. Du coup en 2007 je suis rentré dans la team proloyolo et je me suis acheté une MPD 24 de chez Akai.
C’est presque pareil sauf qu’en fait ça n’a rien à voir. C’est une surface de contrôle donc un appareil qu’on branche en USB à un PC/Mac et qui permet de Controller un DAW en utilisant les pads et les potards plutôt que la souris :
Y'a 16 pads au "touché MPC", ça gère la vélocité et y a quelques boutons et... ça s’arrête là. Pour s’en servir, faut obligatoirement un ordinateur avec tous les softs qui vont bien, les bons plugins, les banques de sons installées etc etc Et surtout, ça ne permet pas de repenser la façon de faire du son, c'est "juste" un clavier USB glorifié comme on dit.
J'ai ressenti la lourdeur de ces machins un an plus tard, quand j'ai remplacé mon MacBook de 2006 par la version alu de 2008 et que j’ai dû réinstaller tous les softs. En y repensant, je crois que je n'ai jamais réussi à totalement retrouver le même feeling que ce que j'avais sur la machine précédente, je sais pas, il devait y avoir un plugin Logic Pro particulier ou des paramètres différents éparpillés un peu partout mais je ne me suis jamais réacclimaté. Pendant ce temps, le marché des MPC (ou assimilées) autonomes n'était pas en super forme, Akai se contentant mollement d'ajouter des lecteurs CD-ROM ou de carte Compact Flash sans changer la philosophie de ses machines ni le prix de vente, à l'image de cette MPC 2500 de 2006 :
Je sais pas combien elle coûtait, mais la blague en vogue c’était de dire que la référence du modèle indiquait le prix.
Dans le même temps, d'autres acteurs comme Native Instruments ont débarqué sur le marché des surfaces de contrôle avec un oeil neuf, des écrans couleur et surtout DES PADS AUX COULEURS CHAMARREES, c’était la MASCHINE :
Du coup entre 2008 et 2013 chez Akai, c'est le désert. Aucune machine ne sort. Les DAW sont à la fête avec Reason ou Ableton Live qui déboulent, Fruity Loops devient FL Studio, tout le monde fait des beats avec la démo de Hip-Hop e-Jay sur des PC de chez Carrefour et la MPC tombe un peu en désuétude. De mon côté, j'ai bazardé mon dernier Mac en 2012 et j'ai une flemme INTENSE d'installer tout mon bordel sur le PC que je me suis monté pour jouer. Alors je me suis rabattu sur iOS, terre de tous les possibles. Je jette mon dévolu sur l’excellent Beatmaker de chez Intua (dont la version 3 est sortie il y a quelques mois) et, surprise, même Akai se positionne sur le marché avec à la fois du soft et du hard.
Côté soft,l'app iMPC sort sur iPhone et iPad :
Skeuomorphisme / 20, je sais plus si Scott Forstall était encore chez Apple à ce moment là mais il aurait applaudi des deux mains devant cette réplique à l’échelle 1 de la réalité. Akai s'est contenté de coller une MPC à l'écran, on perd pas mal de place et de lisibilité mais j'imagine que les habitués s'y retrouvent.
Côté hardware, Akai a sorti LE TRUC qui m'a intrigué longuement tout en étant assez dur à trouver : la MPC Fly. Il s'agit d'un boitier dans lequel on insère un iPad et qui comprend 16 pads physiques, les boutons de transport, le Note Repeat et tout :
Je me dis ça y est, Akai a compris ! Mais Akai reste Akai et a oublié un truc concernant le marché des tablettes : IL N'EST PAS FIGÉ. C'est un marché grand public, pas professionnel, les machines changent de form-factor d'une année sur l'autre. Du coup la MPC Fly est uniquement compatible avec l'iPad 2 de 2011 et Akai n'a jamais mis à jour le produit, que ce soit pour prendre en compte l'iPad mini ou les iPad suivants voire la tétrachiée de tablettes sous Android qui ont déboulé entre-temps. Bon en ayant maté quelques reviews, il est aussi possible qu'Akai n'ait pas poussé plus loin parce que le produit n'a pas été super bien reçu, les principales critiques concernant la relative fragilité de l'ensemble. Un iPad c'est assez lourd et les MPC sont faites pour qu'on bourrine les pads donc le truc n'est pas vraiment super stable.
J'avais donc perdu tout espoir et bricolais des trucs avec Beatmaker et ses suites en me disant que le monde avait changé et que, comme le disait Darwin (et Mobb Deep), il fallait s'adapter pour survivre. Ou passer à autre chose.
Et puis la MPC Touch est sortie en 2016 pour 500 EUR :
J'étais en joie... Mais à nouveau c'était -juste- une surface de contrôle USB, totalement inutile sans PC.
Donc j'étais dég. Et puis la MPC Live est sortie en 2017 :
(Pour 1200 EUR T_T)
C'est comme la MPC Touch mais en standalone : vous l'allumez, vous faites de la musique, vous l'éteignez. Elle ne nécessite donc pas d'ordinateur mais conserve l'identité des MPC "à l'ancienne" avec les 16 pads, le Note Repeat, le Time Correct et la façon de traiter le signal propre aux machines d'Akai. Et, luxe ultime, si on veut s'en servir pour piloter un DAW, bah on peut aussi, il suffit de la brancher sur un PC, comme la MPC Touch.
ENFIN. La machine de mes rêves. L'héritage de la MPC, les sucreries modernes en plus comme un écran multitouch lisible et des pads RGB qui proposent une farandole de couleurs chatoyantes qui flattent la rétine du travailleur sonore. Le tout fonctionnant aussi sur batterie pour pouvoir faire du son dans son canap', la machine sur les genoux.
Je l'ai observée, j'ai lu des reviews, regardé des vidéos dont celle-ci où le producteur 20syl (Hocus Pocus, C2C, Allta) refait un son de A à Z avec la bécane :
youtube
Evidemment, une vie à attendre donne des réflexes de survie élémentaires :
Mais pourquoi j’achèterais ça ? Est-ce qu'elle sera amortie un jour ? Je ne compte pas faire carrière, n'est-ce pas un poil overkill ? Et si je ne sais pas m'en servir ?
Toutes ces questions plutôt légitimes ont été évacuées une fois un filtre spécial de ma composition appliqué sur cette réflexion. Ce filtre s'appelle le BATS LES COUILLES, ON NE VIT QU'UNE FOIS.
(DEUX SI T'ES JAMES BOND)
(NEUF SI T'ES UN CHAT)
Je regarde ces machines avec envie depuis 1994, 24 ans d'attente avant de passer à l'achat c'est plutôt safe comme temps de réflexion et ça ne sera surpassé que par Star Citizen donc banco. J'ai donc claqué ma Webedia money sans regret, je serais présent sur la jvtv jusqu’en 2028.
OK MAIS... C’EST COOL ALORS OU QUOI ?
J’y viens.
Mon avis après 2 semaines d'utilisation régulière c'est que c'est EXACTEMENT ce que je recherchais. Je sais pas trop comment décrire la sensation mais je vais essayer de verbaliser le truc :
En bon geekster de la musique j'ai tendance à intellectualiser un max la créa : "Pourquoi cette caisse claire à ce moment précis ?", "Whoa le sample de violon qui monte pile sur le kick", "Génial ce break avec la respiration avant de changer de direction", “Mais qu’est-ce que c’est que cette merde de zumba coupée à la chiasse ?”. Et ce quel que soit le morceau, quel que soit le rappeur. C'est pour cette raison que je peux parler pendant 8 heures des instrus de PNL alors que même eux n'ont pas passé autant de temps à les gratter sur Youtube sans déclarer. Et c'est aussi pour ça que je peux réécouter 30 fois l’outro de “Tony Hawk” d’Isha ou celle de “Jen Selter” de Joke alors que le texte en lui-même est une purge.
Avec la MPC (Live mais j'imagine que c'est le même feeling pour toutes les machines), la créa est viscérale: on travaille au feeling, sans se prendre la tête sur l'enveloppe d'un son, tout en sachant que la machine se charge de corriger les imperfections si on le souhaite. Résultat, en très peu de temps on peut sortir un truc qui se tient. Quand j'utilisais un DAW, je passais parfois plus de temps à créer le projet qu'à créer le contenu. Il m'arrivait de dégager la session sans avoir rien enregistré ou en ne gardant rien. Avec la MPC, au moment d'éteindre la machine, que vous validiez ou pas la sauvegarde vous avez déjà devant vous un truc qui tourne proprement sur au moins 4 mesures. C'est peut-être tout pourri, mais ça tourne. Et pour moi ça change tout.
C'est pas juste une question de fonctionnalités, tous les DAW intègrent les features des MPC depuis longtemps, c'est une question de temps nécessaire pour avoir un truc écoutable qui se réduit à quasiment rien. Le workflow d'Akai est simplissime une fois qu'on l'a intégré : on travaille sur des tranches ("séquences") de taille variable (généralement 4 mesures).
Chaque séquence intègre un nombre n de pistes.
Chaque piste comprend un programme.
Chaque programme est un instrument ou un sample
Une fois une séquence complète, on passe à la suivante. A la fin on se retrouve avec plusieurs séquences qu'on ordonne comme on veut pour faire une chanson. En gros on fonctionne bloc par bloc puis à la fin on les combine comme on veut pendant la durée qu'on veut. Enfantin.
Sur un DAW, on est souvent tenté d'aller trifouiller les effets avant même d'avoir une ossature de morceau avec la possibilité de se paumer en route et de perdre de vue ce pourquoi on a lancé le soft en premier lieu. Alors attention, si des zicos me lisent et sont horrifiés par la direction que prend ce papier, je ne dis pas que les DAW sont pourris, loin de là. Ça dépend des affinités et de la façon de bosser de chacun. C’est comme aller à la fac, certains adorent. Moi je me suis fait chier grave. Mais j’ai appris le diabolo. Là c’est pareil, pour mon utilisation je préfère 1000x une machine autonome avec un choix un peu restreint (niveau contenu y’a quand même masse de trucs intégrés à la MPC Live) qu’un DAW qui contient tout l’univers mais où je vais installer compulsivement plugin piraté sur plugin piraté (oui parce que bien souvent, la licence on la paye pas, on va pas se mentir, hein)
Pour simplifier, j'ai éprouvé le même sentiment de facilité devant la MPC que quand j'ai utilisé Garageband sur macOS pour la première fois. Sauf qu'avec Garageband, les limitations arrivent au bout de 10 secondes ("RAAH LE SOFT NE ME LAISSE PAS FAIRE CE QUE JE VEUX") tandis qu'avec la MPC c'est l'inverse, plus on avance, plus les limites s'éloignent, c'est assez grisant.
L'autre atout des MPC, c'est le sampler qui permet d'enregistrer un son et de le découper comme on veut pour s'en servir dans un projet. Cette partie profite de l’écran tactile bien plus lisible que les versions antérieures. On peut charger un sample depuis une clé USB, brancher une platine vinyle ou brancher la MPC à un PC et enregistrer comme un sale depuis Youtube. Une fois le morceau dans la machine, on l'ouvre avec l'éditeur de sample et on le découpe comme on veut en tapant les pads à la volée (<3). La machine assignera automatiquement la tranche audio au pad (avec évidemment possibilité d'affiner la sélection par la suite), une fois les pads assignés, on sauvegarde l'ensemble en tant que programme, on le cale dans notre séquence et c'est parti.
Là encore, le temps entre la découverte du sample et son utilisation est réduit au minimum du coup on ne se perd plus en détails techniques et on produit direct. Je ne me suis pas fixé d’objectif de productivité ou quoi, mais au final pour chaque session d’environ 1 heure sur la bécane, je sors en moyenne avec 2 projets de beats qui tournent correctement. Je ne dis pas que tout est finalisé, y a pas d’effets, pas de mix ou autres, mais ça tourne et ça reste audible.
Exemple avec ce beat fait samedi dernier :
Vous l'avez compris, j'ai l'appareil depuis moins de 3 semaines et je regrette de ne pas avoir franchi le pas plus tôt. Alors c'est sûr, pas loin de 1200 EUR pour faire de la musique dans son canapé, c'est ULTRA cher. Mais cette fois le prix s'accompagne d'une tranquillité d'esprit totale qui permet de se concentrer sur l'essentiel. Si le nomadisme ne vous branche pas plus que ça, il reste possible de s'orienter sur la MPC Touch qui proposera les mêmes fonctionnalités pour moins de la moitié du prix, moyennant une connexion permanente à un PC/Mac.
En tout cas pour l’instant je suis conquis, et comme mon pote Run avant moi, je me suis surpris à placer moi aussi un chiffon pour protéger les pads de la poussière <3
#MPC#MPC Live#akaipro#DAW#native instruments#Maschine#Ableton#Logic#Apple#Microsoft#Beatmaking#Rap#Hip-Hop
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Empathy for the devil
Ça va faire plus d’un mois que j’ai lu cet article. Et plus d’un mois donc que j’essaie d’écrire quelque chose dessus sans savoir exactement quoi.
Je crois que je viens de comprendre pourquoi : ce texte résume parfaitement tout ce que j’ai ressenti et essayé d’expliquer sans succès depuis, allez, au moins sept ans.
Cet article m’a bouleversée. Pas seulement pour sa position et son propos ultra féministe, ni parce que je le trouve très justement écrit, mais parce qu’il met le doigt sur quelque chose que j’ai vécu des dizaines de fois sans réussir à l’analyser après.
J’ai été avec un paquet de ce que l’auteure appelle des “damaged men” (j'aime aussi beaucoup le terme “manbaby”) qui m’ont traitée comme une commode, que l’on parle de petites histoires, de fuck buddies réguliers ou de relations qui ont duré plusieurs années. Je sais pourquoi j’étais avec ces hommes là, ou du moins, pourquoi ils m’ont attirée au départ - coucou mes petites névroses personnelles -, mais à chaque fois, j’ai eu beaucoup de mal à comprendre pourquoi j’étais incapable de les tenir responsables des choses qu’ils m’ont faites ou même de les quitter avant d’être blessée alors que certaines de mes amies arrivaient à se libérer de ce genre de situations dès qu’elles comprenaient qu’elles en souffraient et à dire à ces hommes d’aller se faire foutre avant qu’il ne soit trop tard.
À chaque fois, je savais que je me foutais délibérément dans la merde. Et le pire, c’est que je le savais souvent depuis le début. Je voyais bien les signes. Cette manière qu’ils avaient de tenir à moi sans vraiment le montrer. La versatilité de leurs personnalités respectives, de leurs convictions, de leurs sentiments et de leurs idées. Leur manque de sensibilité aussi. L’absence de remise en question. Les fausses excuses. Ces “je ne m'en rappelle pas”, “je n'ai pas fait attention”, “tu as mal compris” et “je n'ai pas fait exprès”. Leur besoin d'attention constant. Leur besoin de plaire à tout le monde aussi, de séduire tout le monde tout le temps. Et celui d'avoir un certain pouvoir sur moi et de toujours tout contrôler, que l'on parle de sexe, d'informations ou de leurs propres émotions.
Je ne pouvais pas m’empêcher de penser que ces hommes là pourraient un jour surmonter les difficultés qu'ils semblaient avoir à se lier à quelqu'un, à parler, à se laisser aller, à faire confiance ou à aimer quelqu'un, ni qu'ils ne me traitaient comme une merde ou me faisaient sentir complètement impuissante ou écrasée par l'angoisse et l'anxiété qu'involontairement : ils ne savaient simplement pas faire autrement et il fallait que je sois compréhensive, aimante et surtout, patiente avec eux.
C'était relativement dur à gérer parce qu'avec chacune de ces histoires, que j'aie été follement amoureuse ou simplement ressenti une forte connexion avec ces hommes, je passais plus de temps à me remettre en questions qu'à me demander si c'était normal qu'ils me traitent ou jouent avec moi de cette manière là (et non pas pourquoi ils le faisaient - notez l'énorme différence).
Je me posais des milliards de questions, je pensais que je n'étais pas assez ci ou trop ça, je sur-analysais tout, tout en me convaincant que quelque chose clochait chez moi. J'ai souvent mis ça sur le compte de mes névroses perso, de mon syndrome de l'infirmière, de l'abandon aussi. J'étais d'une patience à toute épreuve avec eux. J'essayais de devenir ce qu'ils attendaient de moi, de faire en sorte qu'ils se sentent à l'aise, et qu'ils aillent mieux. J'ai dépensé tellement d'énergie en faisant ça - de l'énergie que je ne mettais pas dans le fait d'aller bien moi-même.
À chaque fois, j'ai fini dans un sale état : j'ai perdu une partie ou toute la confiance que j'avais en moi, je me suis si profondément remise en question que dans certains cas, j'ai fini par ne plus me supporter. Et une fois, les choses sont allées tellement loin, pendant tellement de temps, que j'ai pratiquement détruit tout ce que j'étais et dû passer plusieurs années à reconstruire l'épave que j'étais devenue.
Le pire, c'est que j'ai même essayé de verbaliser le moins possible la manière dont je me sentais dans ces histoires parce que je ne voulais pas rajouter un poids sur les épaules de ces hommes, je voulais les épargner. Je ne pouvais pas me résoudre à leur dire qu'ils se comportaient comme des gros cons parce que je ne voulais pas les faire souffrir plus qu'ils ne souffraient déjà. Je ne voulais pas non plus passer pour une connasse sans coeur ou une meuf hystérique. Et souvent, notre entourage commun jouait un rôle dans tout ça puisque nos potes passaient leur temps à me dire qu'il fallait que je sois compréhensive et que rien n'était de leur faute parce qu'ils allaient mal et qu'ils ne le faisaient pas exprès. “Il tient à toi, tu sais”.
J'ai toujours fini par les quitter ou m'en éloigner, dieu merci. Mais je l'ai souvent fait trop tard, ou une fois qu'ils m'avaient poussée si loin dans mes retranchements que je n'avais plus d'autres choix que de prendre des décisions radicales. Et la seule manière que j'avais d'expliquer pourquoi un tel bordel était arrivé une fois ces histoires terminées était de me dire que nous n'étions pas compatibles, qu'ils n'étaient pas la “bonne” personne pour moi.
Ils ne l'étaient pas, aucun doute là-dessus. Mais outre mes névroses perso encore une fois (je bosse dessus hein), je me suis rendue compte en lisant ce texte que la raison principale pour laquelle ces histoires ont pris une sale tournure tient en un mot : l'empathie.
J'ai une empathie excessive. Aucune flatterie personnelle en disant ça, je n'en suis pas particulièrement fière et je ne vois ni ça comme un super pouvoir ni comme un don très utile - honnêtement, si je pouvais me passer de chialer à chaque fois que le chien d'un ami d'une amie de ma cousine a le moindre bobo, je ne m'en porterais pas plus mal. J'ai simplement été élevée comme ça, et c'est aussi le double effet Kiss Kool dont les personnes extrêmement anxieuses comme moi héritent.
Mais c'est cette foutue empathie démesurée qui m'a, à chaque fois, empêchée de dire à ces hommes qu'ils n'avaient pas à me traiter comme ils le faisaient, à les tenir responsables de leurs actes, à leur dire d'aller se faire foutre et à les quitter avant de souffrir de ces situations sans raison. Avant de souffrir parce qu'eux souffraient.
J'ai fait beaucoup de mal à quelqu'un une fois. Quelqu'un qui ne le méritait pas du tout. J'étais dans une drôle de période de ma vie, un énorme égo trip insupportable et un moment où je n'allais clairement pas bien. Quand on s'est séparés, il n'a pas hésité à me dire que j'étais une sale conne égocentrique qui n'avait pas la moindre considération pour lui. Je me souviens que ça m'avait piqué. Mais je me rappelle surtout n'avoir eu d'autre choix que de reconnaitre qu'il avait raison, que j'étais désolée, que ça ne changeait rien à ce que j'avais fait, mais que c'était aussi pour ça que j'avais pris mes ovaires à deux mains pour prendre la décision de le quitter.
Qu'on s'entende bien : c'était dur de reconnaître ça. Ça aurait été bien plus facile de justifier mes actes et de mettre ça sur le compte du fait que je n'allais pas bien. Mais je savais déjà à l'époque que je lui avais fait du mal consciemment, parce que j'avais décidé de ne penser qu'à moi, parce que j'avais bloqué tout élan d'empathie envers lui. Je savais aussi qu'il n'y avait aucune raison que mon mal-être déteigne sur lui, et pourtant… C'était injuste. Il fallait au moins que je le reconnaisse - je lui devais bien ça.
À chaque fois que j'ai été de l'autre côté de la barrière, avant ou après cette histoire, je n'ai jamais pu m'empêcher de me dire que peu importe ce que les “damaged men” avec qui j'avais été avaient fait - que l'on parle de simplement me rendre anxieuse et malheureuse ou de faire de ma vie un épisode hyper glauque de Beverly Hills -, ce n'était pas de leur faute. Qu'ils ne l'avaient pas fait exprès. Que je n'étais qu'un dommage collatéral de leur mal-être et que c'était normal.
Le plus dur - et c'est ce que ce texte explique à la perfection -, c'est qu'à ce jour, aucun de ces hommes n'a jamais reconnu qu'ils m'avaient fait du mal parce qu'ils ne pensaient qu'à eux et allaient mal eux-même. Qu'ils avaient - consciemment ou inconsciemment - compté sur ma trop grande empathie pour me faire avaler tout ça et pour que je ne les laisse jamais vraiment tomber.
Quand j'ai lu ce texte, j'ai enfin compris que je n'aurais jamais dû être un dommage collatéral. Qu'aucune femme ne devrait être un dommage collatéral du mal-être d'un homme. Et que mon empathie - celle des femmes en général - étaient conditionnée à encaisser les coups. Que nous étions inconsciemment prêtes à gérer et pardonner ce genre de comportements alors que le contraire est loin d'être vrai - je ne vais même pas prendre la peine de souligner qu'à chaque fois qu'une femme montre le moindre signe de mal-être, elle passe pour hystérique, déséquilibrée ou complètement folle.
C'est mon empathie qui m'a poussée à me remettre systématiquement en question, quelle que soit la situation, à me demander ce que j'avais mal fait, à disséquer chaque recoin de ma personnalité avant même de me dire que, aussi différents que ces hommes et histoires étaient, rien ne justifiait que j'encaisse le mal-être de quelqu'un d'autre de cette façon là.
Je déteste me dire qu'il faudrait que je me retienne d'avoir trop d'empathie pour ces hommes là. D'abord parce que je suis une éternelle optimiste, mais aussi parce qu'une fois encore, cela signifierait que c'est aux femmes de changer, d'adapter leur comportement. Mais tant que ces hommes là considéreront que les femmes qui les entourent doivent subir les conséquences de leurs névroses, que le chemin de leur construction personnelle - de leur guérison pour certains - passent par une autoroute où ils peuvent rouler à 180km/h et à contresens sans se soucier de blesser quelqu'un au passage, j'ai du mal à envisager d'autres solutions moins radicales et unilatérales. Et ça me rend triste.
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CdV7 – 2. Sur les traces du chaton au pelage pâle.
Sous le dixième Aaron… Le Néko projeté dans le temps
Pendant plusieurs génération, Ukas voyagea, seul, à la recherche d’un foyer, d’un Aar’on. Des plaines glacées de Tsukiyomi jusqu’aux montagnes abruptes de Lug en passant par la jungle de Varaha… Partout où s’arrêtaient des voyageurs, le Néko se glissait dans leur vaisseau pour parcourir l’espace avec eux, avec toujours la même volonté, celle de combler le vide dans son cœur et de retrouver quiconque à aimer.
Au cours de son périple, il rencontra une multitude d’espèces. Il connut la paix du septième, la coopération du huitième et la guerre du neuvième. Il se faisait des amis, puis les perdait tout aussitôt. Il vivait de folles aventures, mais n’eut aucune oreille comprenant ses miaulements pour les raconter. Plusieurs fois, le vide s’empara de lui, accompagnant une pénible envie d’en finir. Souvent, le désir d’avancer chassait ses mauvaises pensées. Peut-être parce qu’il était naturellement candide, sans doute parce que l’espoir ne l’avait jamais quitté, il chercha et chercha encore ce qui lui avait été enlevé, sans même savoir exactement où il devait aller. Puis il oubliait, pris bien malgré lui par la simple existence qu’il menait.
Mais un jour, alors qu’il flânait au milieu de ses amis Tigrs et Washs, une étrange sensation parcourut son corps, du museau jusqu’au bout de la queue, et fit trembler ses coussinets. Une énergie qu’il connaissait. Une existence qui lui était familière… Un Néko aux plumes noirs semblait proche de l’éveil.
Guidé par son instinct et par cette lueur dans son cœur, Ukas voyagea à nouveau. Ses pérégrinations le menèrent jusqu’au système Soldane, où il plongea dans Pozidono, fut aspiré par Clito et s’échoua sur Ris, un simple astéroïde où l’anti-humanité avait construit sa base. Là, ses yeux s’illuminèrent de joie. À portée de pattes, il avait retrouvé Kémi, accompagné d’un brun. Mais avant même qu’Ukas ne puisse miauler en leur direction, les pouvoirs du chaton aux plumes noirs se réveillèrent. Ce dernier avait revêtu une bien étrange apparence, si humaine malgré ses côtés félins, ce qui ne changeait rien à celui qu’il était vraiment. Une explosion silencieuse enlaça l’univers tout entier. Ukas se retrouva projeté au milieu de cette étrange vague, happé par le temps lui-même.
Endormi, il ne se réveilla que bien plus tard.
Extrait du roman « L’étrange errance du chaton au pelage pâle », de G.E.B
*****
– Bon, alors, reprenons le cours… Stin, arrête de miauler steuplait, tu empêches les autres de se concentrer. Kémi, arrête de mordiller l’oreille de Stin, ça ne se mange pas ! Poupée Kili’an, arrête de miauler aussi, c’est complétement ridicule, t’es pas un chat, t’es une poupée humanoïde. Et mets des vêtements s’teuplait. C’est sérieux. Ah et l’Aar’on, mets-en aussi ! Je sais bien que tu es kilianisé et que cela joue sur ta pudeur, mais c’est chiant pour les autres... Et arrête de lécher les fesses de ta poupée. Ça fait mauvais genre devant tes chatons. Bref, où en étais-je ? Ah oui, la légende des trois Nékos…
Seul fièrement habillé avec sa baguette et ses craies au bout des doigts, devant un tableau noir qu’il venait d’installer au milieu des appartements aaronesques – il avait heureusement facturé un supplément pour cet ajout –, Gabri’el essayait tant bien que mal de faire classe à son assistance dissipée. Entre les félins qui passaient leur temps à faire des trucs de chats – genre être adorablement kro meugnon –, et la poupée blonde qui faisait non non non non dès que le brun s’en approchait en bavant mais disait oui oui oui oui dès lors que ce même brun lui rendait une visite intime, l’artiste avait bien du mal à se concentre sur son cours. D’autant plus que tous ses Chérubs qui travaillaient bénévolement sur le chantier – là, il les avait bien arnaqués – s’était mis en tête l’idée stupide de faire grève si on ne revalorisait pas leur repas d’une à deux cuillères de Nutella par jour. Gabri’el avait dû accepter de rencontrer les principaux représentant syndicaux au cours d’une réunion qui s’était terminée par quelques bosses sur le haut du crâne des faignants. Le travail avait pu reprendre, mais la leçon, elle, n’avait pas avancée.
Pointant le tableau du bout de sa baguette, le garçon aux yeux bleus essaya de faire comprendre à son assistance les fondamentaux de cette science. À l’origine, un Aar’on, un Kili’an, la première résonnance, les vorticos, le Regard, la réincarnation de l’amour éternel entre le blond et le brun, la sainte trinité… les bases quoi. Enfin, après une première interro surprise pour voir si tout le monde avait bien suivi, Gabri’el fut un peu déçu. Certes, le 02/20 de la poupée Kili’an était encourageant vu son niveau de blondeur, mais seulement 09/20 pour un brun qui était censé avoir reçu l’éveil le mois dernier, c’était assez léger, même avec l’excuse de sa mèche qui le rendait naturellement plus niais que ses prédécesseurs. L’artiste ne put même pas se remonter le moral avec les Nékos. Stin et Kémi n’avaient fait que répondre « miaou » et « nya » à toutes les questions. Zéro pointé. L’avenir de Vojolakta était quand même bien mal barré.
– Bref, les trois Nékos. Bon, pour faire simple, faut que vous compreniez que le premier Aar’on, il était sensible. Derrière son côté un peu dur et grognon, il avait un cœur gros comme ça, et il craquait facilement pour les choses mignonnes… Malgré son air faussement méchant, c’était vraiment un type bien… Le meilleur de tous ! Oui poupée Kili’an ? Tu lèves le doigt, tu as une question ?
– Il t’a payé combien pour dire ça ?
– Ouais, bon, ta gueule. Mais si je commence mon cours en disant que c’était un con aigri égoïste qui a créé cet univers simplement parce qu’il avait peur de perdre l’amour de sa vie, ça briserait un peu la légende. En plus, tout n’est pas faux. Il y avait vraiment des gens qui lui étaient très importants. Et quand son amour pour son Kili’an a donné naissance à Vojolakta, bah plusieurs entités garçonesques à qui il tenait plus que tout au monde se sont retrouvées embarquées dans l’aventure. Et paf, ça a fait des Nékos… Purée, STIN, arrête de faire le poirier ! Rha ! C’est trop mignon… Viens ici toi !
Un « giligili » plus tard sur le ventre de l’adorable animal, la leçon put reprendre son cours normal.
– Donc, dans le processus, les Nékos ont perdu leur souvenir et leur forme originelle, mais en compensation, ils ont gagné d’immenses pouvoirs, peut-être encore plus grand que ceux de l’Aar’on lui-même. Bon, pas aussi stylé que les miens, parce que dans le deal où je devais continuellement dire du bien du premier brun, il m’a promis que je serais celui qui aurait le plus la classe de tous, mais quand même, ça reste du haut niveau… Non, Kémi, sérieux, me fais pas le coup des yeux tout ronds… c’est horrible là… Rhaaaaaaa, je craque…
Un deuxième « giligili » plus tard, Gabri’el continua son exposé :
– Du coup, pour que ça soit plus digeste, on s’est mis d’accord pour raconter ça sous la forme d’une légende. La Légende des trois chatons. Oui, parce qu’il y en a bien trois, et comme vous pouvez le voir, je les ai dessinés sur le tableau. Avouez, ils sont trop chou ! Mais vous faites pas avoir, hein, ils sont aussi trop badasses quand ils le veulent ! Bref, si je me souviens bien, ça donnait un truc du genre : Stin, le Néko au pelage bleu est né avec la capacité de détruire l’espace. Kémi, le Néko au pelage noir avait en lui la possibilité de figer le temps et Ukas, le Néko au pelage pâle pouvait… euh… Bah j’ai complétement oublié en fait. Mais en même temps, ça remonte à super loin. Bon… Poupée Kili’an, arrête de remuer la queue en espérant obtenir une caresse, c’est crade et t’es pas un chaton, ça marche pas avec toi… Rha, ok, viens ici…
Une paire de gifles et une énorme bouderie plus tard, Gabri’el poursuivit ses explications :
– Bon, je ne me souviens plus du pouvoir de ce troisième Néko, mais il existe, c’est une certitude. Il trainait avec les deux autres jusqu’au sixième Aar’on ! Ensuite, euh, on va dire que j’ai un peu merdé et que je l’ai paumé, mais il est toujours en vie. L’étoile que poursuivait le quatorzième à la fin de sa vie en est une preuve ! Pauvre quatorzième d’ailleurs, il était persuadé que c’était le signe qu’un nouveau Kili’an était né pour lui ! Genre, comme si un Aar’on pouvait avoir deux Kili’ans ! Non mais je suis sûr de moi pour le coup, j’ai enquêté sur le sujet et d’ailleurs… Eh l’Aar’on, j’peux savoir ce que tu fais ? Le cours n’est pas terminé, pourquoi tu te casses ?
– Bah ! J’vais chercher mon troisième chaton, tiens ! – répondit le brun en haussant les épaules, comme si c’était l’évidence même. Chercher des trucs qu’il aime à travers tout Vojolakta, c’est pas le propre d’un Aar’on ? Allez, c’est décidé, tout le monde s’y met ! On y va ! Et en plus, je trouve ça super cool ! Bon, par contre, je peux le trouver où, cet « Ukas », moi ?
Énervé, Gabri’el cassa nerveusement en deux sa petite baguette et jeta avec violences les morceaux sur les Chérubs alentours qui rigolaient au lieu de bosser. Tant pis, puisque c’était ainsi, il garderait pour lui la vérité qui liait l’Aar’on aux trois Nékos. Après tout, avaient-ils tous besoin de savoir que c’était un amour teinté de culpabilité et d’impuissance qui avait transformé l’âme de ces adorables garçons en chatons ? Les regrets du premier face à son incapacité à protéger pleinement ces trois anges avait été la cause de tout, et c’était sur ces sentiments que reposait l’équilibre de Vojolakta.
– J’LE TROUVE OU BORDEL ? – insista l’Aar’on en observant Gabri’el se perdre dans ses pensées.
– Hein ? Heu, pour reprendre l’historique, Ukas vivait à l’époque du sixième Aar’on sur Susanoo, mais…
Le châtain n’eut pas le temps de terminer sa phrase et de prévenir le brun que c’était une connerie d’y aller. Stin et Kémi lui avaient déjà sauté sur les épaules en miaulant de joie face à l’idée de faire partie de cette aventure, et la poupée Kili’an s’était mise à sucer la poignée de porte, comme ça, parce qu’elle avait une forme rigolote. Et encore, c’était sans parler de l’armée de Chérubs qui voletait tout autour de lui en soufflant dans des trompettes pour fêter la mise en place de cette grande mission ainsi la petite pause qu’ils venaient de gagner dans leurs travaux de peinture.
Avec tout ce petit monde entassé dans le Space force one, le voyage fut plutôt compliqué. À chaque fois que Gabri’el voulait l’ouvrir pour donner quelques précisions, il se retrouvait coupé ou obligé de gérer les facéties de ses camarades. Après avoir ligoté et enfermé tous les Chérubs dans la cale, il dut courir dans tous le vaisseau pour empêcher Kémi et Stin de lécher le fond d’un pot de Nutella. Trop dangereux pour l’univers tout entier. Puis une fois les chatons calmés, il dût gronder et rhabiller la peluche Kili’an, qui s’était réfugiée dans la calle pour coucher avec tous les Chérubs, puis réconforter l’Aar’on jaloux qui pleurait parce que « son » Kili’an à lui était méchant et ne l’aimait pas. Alors que ce n’était pas à proprement parlé « son » Kili’an mais une simple peluche, vu qu’il était lui-même son propre Kili’an. Du coup, vexé, l’Aar’on essaya de faire comme la peluche et de coucher avec tout ce qu’il trouvait sur son chemin. À commencer par les jolies pierres de Susanoo.
– MAIS ESPECE D’IMBÉCILE… – hurla Gabri’el. C’EST UN CAILLOU, ÇA ! C’EST PAS FAIT POUR ! Même… Même les anciens Kili’ans étaient pas aussi stupides et s’étaient trouvé des trucs sympas avec qui forniquer sur cette planète ! Non, poupée Kili’an, lâche ce garde s’il te plait ! Il ne t’a rien fait ! Laisse-le vivre sa vie tranquille ! Et… merde, où sont les chatons ? STIN, KÉMI, AU PIED ! Rha, ils courent vite ces cons !
Un peu vexé, le dix-huitième renifla lourdement et se retrouva rapidement au bord des larmes. Était-ce sa faute à lui si cette pierre avait une forme rigolote qui avait tout émoustillé sa mèche ? Enfin, voyant que personne ne tenait à le réconforter, il chercha à retenir le positif dans cette histoire. Vu qu’il était sur Susanoo à deux pas des ruines du vieux château, il pouvait maintenant s’adonner à une de ses activités favorites : le tourisme.
– Ah oui, t’es vraiment super kilianisé en fait… – murmura Gabri’el, essoufflé, en retrouvant le brun en train d’acheter un manga dans une boutique souvenir après avoir coursé Stin et Kémi dans les rues et les avoir retrouvés à patauger dans des sources chaudes.
Toujours chiffonné, le dix-huitième s’énerva. Le traiter de kilianisé en public, même si c’était vrai, était considéré comme un crime de lèse-majesté envers la puissance brune. Du coup, il se mit à bouder. Puis demanda à ce qu’on lui fasse une visite guidée des ruines et qu’on lui dise où était son chaton.
– Mais il n’est pas là, triple buse ! – s’égosilla le châtain en fumant de colère. Si t’avais un peu révisé ton histoire, tu saurais que le septième Aar’on a reconstruit le château à l’identique sur les ruines de l’ancien après la reconquête de Susanoo, pour montrer à l’univers tout entier que c’était lui le chef et qu’il ne fallait pas le faire chier ! Les ruines que visitent les touristes, c’est un décor en papier mâché créé de toutes pièces pour les besoins d’un film réalisé sous le huitième, à la gloire du septième ! Je le sais bien, c’est moi qui l’ait réalisé, c’était super bien payé en plus !
Ah oui. Dis comme ça, maintenant, le dix-huitième se souvenait peut-être en avoir déjà entendu parler. Et pour cause, il avait le DVD. Un film très sympathique, d’ailleurs, qui mettait bien en avant le cul du Kili’an. Cela avait été une riche idée d’utiliser celui du huitième pour jouer le rôle de celui du septième. Mais c’était aussi fondamentalement triste. Surtout pour les bruns condamnés à ne jamais trouver leur Kili’an à eux. L’Aar’on en titre avait beaucoup pleuré en regardant ce film, et n’en avait jamais réellement vu la fin, pour cause d’assoupissement en suçant son pouce et en serrant fort contre lui son doudou avant le générique. Attention, normalement, un Aar’on ne suçait jamais son pouce, et ne suçait presque jamais rien ! Mais lui, il était kilianisé. Du coup, il avait une excuse.
– Ah oui, d’accord, mais du coup, faudrait qu’on aille où, du coup ?
– Si tu me laissais parler, aussi… – grommela Gabri’el. Bref, oublié et abandonné sur Susanoo, il parait que le petit Ukas a réussi à voyager seul dans l’univers. On l’aurait aperçu sous le dixième Aar’on sur Varaha puis sur Ris, mais…
L’artiste éternel ne termina pas là non plus sa phrase. Et pour cause, l’imbécile qui lui servait d’Aar’on avait fait malencontreusement fait tomber sa peluche Kili’an dans les douves du château et hurlait pour qu’on la lui ramène tandis que la peluche en question pataugeait joyeusement dans trente centimètres d’eau. Seul capable de faire quelque chose de ses dix doigts – l’Aar’on pleurait et les chatons avaient des coussinets – Gabri’el dut se résoudre à s’y coller, non sans rouspéter. Une fois le faux Kili’an récupéré, séché et puni, le Space Force One redécolla puis atterrit quelques heures plus tard sur Ris, où il n’y avait pour ainsi dire rien à faire depuis que la base de l’anti-humanité avait été détruite. Heureusement, un glacier avait ouvert à la place pour permettre aux visiteurs de passage de se rafraichir un peu. Du coup, ce fut double ration de glace au Nutella pour Gabri’el et l’Aar’on, et triple de glace à la vanille pour les Nékos. Le Nutella étant connu comme étant bien trop fort pour eux et donc dangereux pour le reste de Vojolakta.
– C’est sympa ici. – songea le dix-huitième à haute voix. Mais moi, j’ai toujours pas mon Ukas ! C’est important. Je veux être un grand Aar’on. Je veux qu’on se souvienne de moi comme de l’Aar’on qui a réuni la sainte triade miaouesque. Comme ça, les gens ne poseront pas trop de questions sur ma mèche blonde. C’est important, la légende, tu sais ? Il faut la construire avec soin, si on ne veut pas finir avec une réputation de merde comme le onzième ou le douzième…
Ça, Gabri’el le savait bien. Il s’était tué à le répéter à tous les bruns qu’il avait croisés, mais tous n’avaient pas la grâce du septième ou la classe du quinzième, malheureusement. Enfin, il fallait parfois faire contre mauvaise fortune bon cœur. Et maintenant que tout le monde était calme, il pouvait enfin en placer une :
– Si tu m’avais écouté un peu, aussi, au lieu de te jeter sur tous les lieux où s’est retrouvé ton chaton sans réfléchir ! – grogna-t-il en terminant de lécher sa cuillère. Après Ris, Ukas a été aperçu pour la dernière fois sur Baldr par un de mes vieux copains, certain d’avoir vu un truc doré se balader dans le coin… Tout ça à l’époque du treizième Aar’on, mais…
Une fois encore, Gabri’el fut coupé avant la fin de son explication. La cause cette fois-ci ? Une simple mutinerie de l’ensemble des Chérubs, furieux de ne pas avoir eu droit, eux aussi à leur glace réglementaire. Le temps de punir les leaders en les privant de dessert et de resserrer les cordes qui servaient à attacher tous ces satanés rebelles, Space force one atterrissait sur la lune Baldr, en plein milieu de la quinzième édition du festival interstellaire du mal, de la méchanceté, du stupre et de la bêtise, co-organisé par les Ashtars – toujours maître du système Solgad –, les Frécheurs – espèce endémique de la planète voisine, Frigg – et les Pleugs – résidents végétaux mais non moins coquins de Baldr. Certes, ces derniers n’étaient pas animés de conscience, mais les Frécheurs les aimaient tellement qu’elles les considéraient presque comme des Dieux et avaient donc insisté pour qu’ils puissent eux aussi être représentés au comité d’organisation.
Forcément, devant autant d’adversaires naturels aussi puissants, le combat s’engagea immédiatement. Avec son armée de Chérub, Gabri’el décima un grand nombre d’Ashtars, avant de se retrouver submergé par les revendications sociales de ses propres soldats.
Apeurés par les Frécheurs et leurs ongles griffus, Stin et Kémi allèrent se réfugier en tremblant derrière l’Aar’on. Ce dernier, plutôt sûr de lui, voyait dans cette affaire l’occasion de briller un peu en duo avec sa peluche Kili’an, comme les couples légendaires d’antan. Seul problème : sa peluche Kili’an ne maîtrisait pas Chlorophyli, le RP des blonds permettant de contrôler tous les organismes verts et de s’en servir comme armes. Du coup, sa ©Végéscratch que lui avait imposé de porter Gabri’el ne lui servait plus à rien. Préférant s’en séparer pour être plus à l’aise dans ses mouvements, il laissa malheureusement sa plus sensible extrémité à découvert, ce dont profitèrent immédiatement un troupeau de Frécheurs. Sa peluche congelée par le bout, le dix-huitième chouina et se roula par terre. C’était complétement injuste ! Pourquoi devait-il être le seul Aar’on à avoir un faux Kili’an inutile au combat et à devoir se démerder tout seul par lui-même ?
Toujours aux prises avec ses Chérubs revendicatifs, Gabri’el lui hurla d’enfiler au plus vite la ©Végéscratch de sa peluche. En tant qu’Aar’on kilianisé, il possédait un double Regard et pouvait de fait utiliser Chlorophyli. La preuve était à la fois dans ses cheveux, mais aussi dans ses yeux. Si son iris gauche était d’un noir de jais, celui qui ornait la droite de son visage brillait d’un vert plus lumineux que celui d’une émeraude. Mais ça, le dix-huitième n’en avait cure. Il était bien trop peiné pour se battre. Là, il avait surtout envie de pleurer et de bouder. Ce qu’il fit, d’ailleurs, vu que rien ne l’en empêchait.
Ce fut ainsi que toute la petite troupe se fit capturer et enfermer dans une prison isolée au sommet du plus vieux glacier de la planète voisine, Frigg.
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RP N°2 : Les amants tourmentés.
Ça résonnait dans ta tête, sans cesse. Un écho qui s’intensifiait de minutes en minutes. Voilà une semaine que tu avais l’impression de perdre l’esprit, tu te torturais , te répétais encore et encore les mots d’Arnold dans ta tête. Quatre ans de questionnement t’avais frappé de pleins fouet dès l’instant où cette porte c’était refermée. Tu en voulais à Bartholomew, tu lui en voulais parce qu’il réveillait bien trop de choses. Jusqu’ici tu avais réussit à garder tes esprit clair mais depuis que vous vous étiez revu les mains charnues de tes démons s’étaient enserrés autour de ton cou. Elles t’étouffais et te forçait à faire face à la vérité. Alors tu ne dormais presque pas, tu voulais étouffer leur murmures en te foutant en l’air. Tu doublais tes combats, tes heures de travail jusqu’à épuisement comme ça lorsque tu t’effondrait sur ton lit de fatigue tu ne pensais plus, ne rêvait pas. Mais dès que tu revenais à toi les murmures s’amplifiaient. Tu avais l’impression de devenir plus fou que ce que tu n’étais déjà. Comme beaucoup, tu cherchais une façon d’y remédier : alors tu buvais mais ça n’aidait pas. Ça n’aidait pas du tout, du tout. Tu avais commencé à le chercher, une bouteille à la main tu étais retourner une première fois sur Union Square dans l’espoir de le revoir. Malheureusement il y avait trop de monde, la foule était si dense que tu n’étais pas susceptible de l’apercevoir. Preuve que la fois dernière n’avait été que pure coïncidence. Tu avais fait beaucoup de recoin dans la ville, comme un chasseur à la recherche de sa proie tu avais arpentée la moitié de la ville. Poussé par la seule motivation de pouvoir le voir, pas besoin de lui parler, par besoin de le toucher, juste de le voir. Il était tard, 23 heure du matin, tu quittais seulement le bar. Tu travaillais rarement aussi tard, habituellement tu allais te poser dans un bar pour te bourrer la gueule après avoir combattu. Mais ce soir, ce soir tout était différent. Tu roulais en direction de Sunset posé derrière le volant de ta voiture, une bouteille à la main. Tu voyais flou, mais tu arrivais à conduire. Tu ne savais pas ce qui t’avais amené à prendre le chemin de sunset district ce soir.
Sur la route, ta voiture faisait des Zig et des Zag tu n’étais pas concentré. Même en conduisant tu pensais encore à cela. Tes yeux océans parcourraient les trottoir dans ‘ l’espoir de le voir, de reconnaître sa chevelure bouclée parmi la foule. Des efforts qui étaient vains et inexplicables. Tu pensais que le voir allait t’aider à réfléchir, tu pensais que le voir allait les faire taire. Car c’était le cas il y a une semaine. Tout le temps où il avait été chez toi elles avaient été silencieuses. Elles ne s’étaient même pas manifestés dans un murmure, ça avait été le silence radio. Peut-être qu’il les apaisait ? C’est peut-être pour ça qu’elles étaient revenues quand il était parti il y a quatre ans. Dans un juron tu échappa ta bouteille qui commença à se déversées à tes pieds. Sans même réfléchir tes mains quittèrent le volant le temps que tu l’attrape. Tu aurais pu perdre le contrôle de la voiture mais il fallait croire que tu ta bonne étoile était avec toi ce soir. Après plusieurs minutes tu arriva finalement à Sunset district, il y avait tellement de monde. Les gens étaient attirés par la plage, toi tu détestais ça. T’y rendre te rappelais tout ce que tu n’avais pas, de la famille , de l’amour, des amis , rien. Pourtant ce soir tu t’étais rendu dans cet endroit qui te rappelais tout cela. Garé dans le parking, tu descendis de ton véhicule. Tu avais encore ton uniforme sur toi, tu étais trop bien habillé. Une cravate et une chemise ça ne te ressemblais pas. Mais même si tu bossais dans un pub miteux le patron pensais qu’être habillé apportait un certain standing, foutaise. Dans ton élan tu n’oublia ta bouteille désormais presque vide. Tu n’étais pas vraiment saoul, tu étais juste légèrement alcoolisé histoire d’avoir l’esprit ailleurs. Tes pas étaient lents, tes pensées l’étaient également. Tu t’aventurais le long de la plage alors que tu pouvais sentir le regard suspicieux de certain sur toi. Un homme décoiffée, marchant lentement une bouteille à la main, ils devaient te prendre pour un alcoolique. Tes yeux océans se posèrent alors sur tout ces restaurants et bar qui amassaient du monde en période creuses comme en vacances. Il y avait bien trop de joie de vivre dans ce recoin de la ville pour toi. Tu étais même déjà prêt à faire demi tour. Seulement, sans crier garde il apparut. Arnold sur la terrasse d’une de toutes ces places entrains de travailler. Cela te stoppa net dans ta marche, il était encore là. Car oui, une partie de toi avait envisagé qu’il aurait fait la même chose que quelques années plutôt.Qu’il serait partie mais cette fois-ci de son plein gré pour ne plus avoir à faire à toi.Les lèvres pincées tu t’avança jusqu’à un arbre pour t’y appuyé. Tes yeux ne quittait pas le boucler , parfois il disparaissais de ton champs visuel mais ça ne durait jamais bien longtemps. Comme un parfait voyeur tu resta là un moment à le fixer. Le goulot de ta bouteille venait embrasser tes lèvres de temps à autre. La plage se vidait, les restaurants fermaient. Tu ne saurais dire combien de temps tu étais rester là, à l’observer. Mais il ne te fallut pas longtemps pour comprendre que ça avait été assez pour que son service ce termine. Ta bouteille étaient désormais vides, elle gisait à tes pieds. Ton visage était bouffie, tes joues rougies. Tes mains cachées dans les poches de ton pantalon, alors que tu bout des doigts tu en triturait le tissu. Il était là. Comme un con tu ne savais pas quoi faire, aller à sa rencontre? Fuir avant qu’il ne te vois ? Deux questions auxquelles tu ne pouvais répondre car tu étais indécis. C’était le bordel dans tête, un bordel sans nom dans lequel tu n’arrivais pas à mettre ne serait-ce qu’un peu d’ordre.
Une semaine. 7 jours où tout était revenu comme avant, l'espoir et la joie de vivre en moins. Qu'allait faire Arnold maintenant? Quelle sens avait sa vie à présent? Pendant des années, elle avait tourné autour d'une seule personne. Mais aussi bienveillant et amoureux fut le brun, Swan ne voulu de lui. Encore. Arnold devait se faire à l'idée que se sera toujours le cas. Alors en attendant qu'il encaisse le coup, il perdait juste gout à la vie. Il ne mangeait presque plus et pourtant donner des efforts physiques de plus en plus épuisants. Sûrement volontairement. Au travail, il ne prenait pas une minute de pause, même pas pour manger. Le pire dans tout cela, c'est que son estomac ne réclamait rien comme si lui non plus ne voulait plus contribuer à lui sauver la vie quotidiennement. Le brun pensa même à commencer à fumer mais l'odeur le repoussait encore trop pour commencer. Et au milieu de sa poitrine, les battements de son coeur étaient d'une douleur insupportable. Le soir, quand il rentrait du boulot, ses jambes lâchaient devant son lit, il tournait de l'œil et s'endormait comme cela: vide, implorant la mort, n'étant pas assez courageux pour la forcer à venir. Autrement dit, il tombait lentement dans une dépression. Il ne voyait plus ses amis, exceptés ses collègues. Car à côté de cette situation noir de tristesse qui inspirait la pitié, le brun était un vrai bout d'entrain. Il souriait, restait accueillant, aimable et bon public. Sa perte de poids flagrante passait ainsi inaperçue.
C'est pour cela, que ce soir il tenait encore sur ses deux jambes sans trop trembler. Il faisait le parfait serveur, allant de droite à gauche. Il fallait avouer qu'ici, sur son lieu de travail, il se sentait bien. Son esprit était trop occupé à satisfaire tout le monde que finalement c'était assez simple de garder la face devant tout ce monde. Il fallait juste se motiver à ignorer cet infernal démon sui lui souriait, qui lui susurrait : "tu n'y arriveras pas. Saute. Laisse-toi couler. Regardes, la fin est si proche de toi, qu'attends-tu pour la saisir?". Mais quand son service se finissait, très vite cette tempête inquiétante qui le rodait, l'emportait dans sa misérable douleur, où il y restait prisonnier pour les 24 prochaines heures. Ce soir, son service se finit trop vite et il voulu rester un peu pour tout ranger, laissant les dernières musiques du bar résonnaient dans ses oreilles presque éteintes. L'un de ses collègues resta l'aider. Ensemble, ils firent le ménage rapidement, rigolèrent, et discutèrent. L'esprit d'Arnold étant pourtant plus ici. Mais c'était toujours agréable de parler avec des gens qui étaient loin de s'imaginer ce qu'il vivait, ça lui donnait l'impression d'être une autre personne. Une autre personne sans émotion mais une autre personne tout de même. Une quinzaine de minutes plus tard, ils avaient finit, ils sortirent donc ensemble du bar, Arnold ayant les clefs pour fermer, il resta en retrait.
Il s'apprêta à fermer quand la clef lui tomba des mains, que son ami alluma une clope, et que ses yeux se stoppèrent sur le blond. Non, ce n'était pas possible. Il devait halluciner. Putain, voilà qu'il devenait fou. Pour ne pas éveiller les soupçons de son ami, il se baissa simplement pour récupérer les clefs. Il devait juste ignorer cette apparition créée par son imagination. C'était peut-être pas si dur que ça, si?
-Tiens, voila qu'il y a des alcooliques ici, maintenant... Regardes le sans déconner, il te quitte pas des yeux en plus! Il fait flipper ce mec, entendit le brun de la bouche de son collègue.
Il ne rêvait donc pas? Il posa les yeux une nouvelle fois sur Swan comme l'avait suggéré son collègue. Il était accompagné d'une bouteille et d'une tenue beaucoup trop habillé. Il sortait de boite? Arnold ne souriait plus, en fait, ses yeux étaient morts, son expression aussi. Pour la première fois de sa vie, il aurait aimé ne pas le voir. Surtout ici, aussi proche de son seul lieu d'oublie. Surtout maintenant, dans un moment où il remettait en question son existence.
-Ne soit pas aussi méchant, peut-être qu'il est dans une période difficile, tu n'en sais rien, défendit Arnold. Il savait que ses mots ne paresseraient pas suspect. Son collègue, le connaissant assez pour savoir sa gentillesse et le respect qu'il portait pour les autres, allait simplement croire qu'Arnold ne voulait pas rentrer dans ce jeu de vipère. En réalité, le brun ne voulait pas rire sur le blond, encore moins parler de lui. Il voulait l'oublier. Oublier. Là était son plus grand souhait à présent. Il se releva, et ferma la porte.
-Pff... Tu devrais être méchant des fois... Ça te ferait pas de mal, dit son collègue en lui ébouriffant les cheveux. Il avait dit cela comme une phrase quelconque mais elle fit écho chez le brun.
Il devait être plus méchant? Il n'avait peut-être pas tord. S'il avait été moins innocent, moins gentil, peut-être que tout cela ne serrait jamais arrivé. Peut-être que jamais il se serrait si vite attaché à Gaitling, qu'il ne lui aurait jamais adressé la parole une deuxième fois, et que jamais il n'aurait couché avec lui. Car même si ce souvenir fut longtemps le plus magnifique, il devenait maintenant synonyme d'erreur. Jamais il aurait du se donner à lui. C'est vrai quoi! Le blond ne le méritait pas. Ne méritait pas tout l'amour inconditionnel qu'il lui portait. Ce n'était qu'un con. Un homophobe. Ils n'avaient aucuns points communs, il avait même été meurtrier avec lui!
Alors pourquoi il ne pouvait s'empêcher de le regarder encore avec des yeux attendris? Des yeux dont les pupilles étaient brûlées par des je t'aime?
Arnold se détestait. Se dégoûtait.
-Bon, je vais y aller. À demain! Son collègue parti, Arnold lui répondit faiblement, les mains crispaient sur sa clef encore à l'intérieur de la serrure. Il avait envie de disparaître. Là, maintenant. Il voulait que le blond se casse et qu'il ne revienne jamais. Qu'il s'efface même de sa mémoire. Il voulait... le prendre dans ses bras, et pleurer dans ceux-ci au combien il avait mal. Foutus sentiments. Le problème était bien plus q'un simple amour encore trop fort pour passer à autre chose. Le problème était qu'Arnold s'était tellement habitué à la présence rassurante de ce sentiment qu'oublier cet amour qu'il portait à la pire des personnes au monde, était comme se déchirer en deux. Tout bonnement impossible. Tout bonnement horrible à supporter. Cet amour, même si Arnold ne voulait pas l'admettre, ne disparaîtra probablement jamais, quoi qu'il arrive, car il faisait parti de lui comme un organe vital, et que se l'enlever serait se donner la mort. Alors, oui, il avait envie de mourir mais paradoxalement se séparer de cet amour était au dessus de ses forces. Comme s'il voulait partir avec lui, ce truc impalpable et douloureux.
Après ce qui lui parut plusieurs longues minutes, il se sépara enfin de la porte. Que faire? Sa raison lui disait de partir comme s'il avait simplement croisé un inconnu. Après tout c'est ce que méritait ce gros connard : l'indifférence face à son désespoir. Sa passion lui disait, comme si c'était la solution la plus logique et rationnelle, de marcher vers lui et de le prendre dans ses bras car se sera sûrement la dernière fois. Comme le plus simplet des idiots, c'est ce qu'il fit.
Il marcha lentement vers lui, les yeux déjà humides. Comme lors de leur rencontre, le blond ne bougea pas, et quand le brun l'enserra de ses bras, il se mît à pleurer. Encore plus fort que la première fois. Ce n'était pas des larmes de joie, ou de soulagement. C'était des sanglots saccadés, bruyants. Des larmes qui lui firent mal aux yeux tellement elles étaient nombreuses. La tête contre sa poitrine, l'anglais fermait fortement les yeux, et dans le silence du soir, bercé par les vagues, ses sanglots montraient sa souffrance. Une souffrance qui n'avait pas besoin de plus d'adjectifs. C'était une souffrance, point. La brut, la sanguinaire, la mortel. Il pleura longtemps, ses bras se serrant qu'un peu plus chaque minutes. Arnold n'était décidément pas heureux de le voir.
Pour expliquer cela, c'est comme s'il disait ses adieux. Comme s'il pleurait sur une tombe. Il pleurait de défaite, il pleurait de désespoir. Pour lui, il avait perdu la seule chose qui comptait dans sa vie, la seule chose qui le maintenait en vie. Il. L'avait. Perdu. Il avait pourtant tout fait. Absolument tout. Pour l'avoir. Pour le posséder. Pour l'aimer chaque jour. Et il lui échappait, sans qu'il ne puisse faire quoi que se soit.
La douleur était incomparable à la première fois où ils s'étaient quittés. Aujourd'hui, la douleur était accentuée par la présence de Swan qui pourtant paraissait si loin. Si intouchable. Arnold ne parla pas. Il n'y avait plus rien à dire. La bombe avait été lancé, avait explosé et maintenant on ne pouvait que pleurait les corps décapiter. Il aurait tellement aimé que les choses se passent autrement. Il aurait aimé cela du plus profond de son coeur en lambeau. Ses doigts agrippèrent le tissu de la chemise du blond, alors que ses sanglots devenaient que plus bruyants. Un bruit qui fait mal, un bruit qui est insupportable.
Arnold resta dans cette position, toujours pas décidé à s'écarter de ce corps bientôt plus qu'un souvenir que disparaîtra dans le néant des enfers. Car oui, maintenant ça lui sautait aux yeux. Il ne pouvait pas attendre la mort, attendre que peut-être les choses s'améliorent.
En fait, la vie sans le blond à ses côtés lui étaient insupportable et il ne voulait plus avoir à faire avec elle. Alors peut-être qu'en plus de pleurer pour le blond, il pleurait aussi pour lui. Parce que personne le ferait à sa place, que personne ne le regrettera.
Cette mélodie misérable que faisaient ses pleures signifiait une fin. Une fin d'un non commencement. D'une tragédie miteuse. Les tremblements d'Arnold indiquaient la peur qu'il avait d'enfin affronter celle qui le guettait pendant toutes ces années...
L'amour ça fait mal. Ça déchire. Ça brise. Ça piétine. Ça tue.
À chaque secondes tu avais l’impression de t’enfoncer un peu plus dans le sable, tes mains toujours enfoncées dans les poches du pantalon. Ton regard océan venait de croiser celui d’Arnold, un regard qui instantanément te fit regretter d’être venu. Tu ne l’avais jamais vu te regarder ainsi, c’était nouveau mais pas agréable. Ton cerceau te disais de partir, de prendre tes jambes à ton cou sans te retourner, mais l’information ne parvenait pas aux membre de ton corps. Tu demeurais toujours planté devant ce palmier à fixer Arnold qui désormais parlait. Tu n’entendais pas un homme de ce qu’il disait, tu voyais simplement ses lèvres bouger. Il semblait à répondre à un jeune homme que tu espérais être un simple collègue. Ton regard le suivait d’ailleurs alors qu’il parlait une clope à la bouche. Arnold te regardais toujours tes yeux n’étaient pas sur lui mais tu le sentais. En toi diverses émotions se bousculaient. Tu sentais que quelque chose clochait, c’était différent de d’habitude, il ne semblait absolument pas heureux de te voir. Pourtant dans ses yeux tu pouvais encore lire cet amour qu’il te portais mais quelque chose semblait s’être éteint. Puis enfin, son collègue parti. Ne laissant plus qu’Arnold et toi sur cette plage comme si il n’y avait plus rien d’autre. Pour le moment, le boucler était encore dos à toi, il semblait se battre avec la porte. Cela lui prit bien deux minutes pour réussir à foutre cette satanée clef dans la serrure. Seulement, lorsqu’il se tourna prêt à venir à ta rencontre tu sentis ton coeur raté un battement. Tu paniquais, tu n’étais pas prêt , qu’est-ce qu’il allait dire ? Qu’est-ce qu’il allait fair ? Il y a une semaine de cela, tu l’avais lâchement abandonné pour la seconde fois depuis que vous vous connaissiez. À force tu commençais à assumer ton statu d’homme lâche. Un statut qui n’était pas glorieux, ce n’était pas quelqu’un que tu criais sur lui toits de la ville. Tu es fière, tu es machos, tu aimerais être un homme en vrai, mais tu n’en n’étais pas un. Tu es tout sauf un homme et ça te détruit. C’est p’t’être pour ça que tu te comporte comme un chien avec Arnold qui est une des raison pour laquelle tu ne peux pas être un homme. Il éveillait ta sensibilité, tarissait ton état mentale et faisais taire tes démons. Parfois quand tu prend le temps d’y penser, tu te demande si ce n’était pas toi qui t’imaginais tout cela. Si pendant toute ces années Arnold n’avait pas été qu’un personnage que tu avais crée de toute pièce. Comme un paradis, un coin de ton esprit qui te permettais de d’évader, de t’apaiser. Car, ouais, il t’apaisais. Il t’apaisais comme personne d’autre, même quand tu étais énervé ça ne l’était jamais réellement en sa présence. Comment expliquer cela ? Comment l’expliquer sans ne pas paraitre plus fou que tu ne l’étais déjà ? Sans t’avouer ce que tu ne voulais pas admettre ? Le temps d’y penser, de réaliser Arnold était coller à toi. Son fin corps était pressé contre le tien alors que tes mains se posèrent dans le creux de son dos. En une fraction de seconde, tu sentis ses larmes entrains de mouiller te chemise blanche. Tu ne comprenais pas pourquoi il pleurait. C’était de gros sanglots qui parvenaient à ton oreille, les sourcils froncés tu ne savais que faire. C’était bien la première fois que tu le voyais dans un tel état, les échos de ses pleurs raisonnaient douloureusement en toi. Quelque chose clochait définitivement. Ce n’était pas comme la dernière fois, ce n’était pas pleins de joie, d’amour. Non, cette fois-ci, c’était morose, plein de peine. Ses pleurs semblaient si lourd de sens que tu commençais à passer en revu les différents moyens de remédier à cela. Qu’avais-tu fais ? Quelle question idiote. Tu avais briser ta seul chance de le retrouver. Tu aurais voulu le retenir mais tu étais incapable de lui donner ce qu’il voulait. Quand bien même tu serais un homosexuel, ta déficience faisait que peu importe la personne qu’il y avait en face de toi tu ne pourra jamais satisfaire son besoin. Tu n’arrivais même pas à ressentir sa peine, tu n’arrivais pas à comprendre ce qu’il ressentait. Tout ce que tu savais c’est que tu ne voulais pas qu’il parte, tu ne voulais pas perdre cela. Tu n’avais pas bouger, vous n’aviez pas bouger. Les gens ralentissaient en passant auprès de vous. Les sanglots d’Arnold attiraient, ils vous empêchaient de passer inaperçu. Habituellement tu l’aurais repousser, peut-être même violenté car tu ne voulais pas que l’on te vois serrer un autre homme contre toi. Seulement tu savais que tu ne pouvais pas bouger, tu sentais au fond de toi que ce serait le geste de trop. Alors tu fini par faire ce que tu n’avais jamais fait auparavant. Ou du moins que rarement. Tes mains agrippèrent légèrement le tissus de son t-shirt avant que tu n’abaisse légèrement ton visage pour appuyé ta joue contre le haut de son crâne. Ce soir, tu lui rendait son étreinte. Ce soir tu laissais entrevoir une des rares preuves qui démontrait que tu n’étais pas une cause perdue. Désormais, ta chemise était complètement trempé. Ses pleurs ne tarissaient pas, il était encore accrocher à toi. Il ne voulait pas cesser, et bien que ce ne soit pas volontaire. Ses sanglots incessants te parlaient sans pour autant que tu arrive à les comprendre. Comme des interférences à ton bon sens, elle te susurrais vicieusement de céder à la normalité. Elles voulaient te pousser à agir égoÏstement. Pourquoi parler d’égoïsme dans une telle situation ? Car Swan, même asocial, même saoul comme un trou tu avais su comprendre que si il tournais les talons ce soir ce serait la fin. Une fin qu’en quatre ans tu n’avais jamais envisager. Tu n’avais pourtant jamais imaginer le revoir jusqu’à ce qu’il y a une semaine. Seulement, rien n’était jamais vraiment fini sans au revoir, sans adieux. Adieu que vous n’aviez jamais eu, et ça même par le passer. Actuellement ce posait deux questions importantes. Était-tu prêt à le laisser s’en aller ? À mettre un point final à votre amitié? À ce qu’il y avait derrière cette dernière ? Ou allais-tu agir égoïstement , et le retenir. Le retenir même si tu savais que ça le ferais souffrir, que ça le ferait baigner dans une marre d’espoir alors qu’il n’en sera jamais rien ? Tu pensais à l’espoir, tu n’en n’avais jamais ressentis. Tu en connaissais la définition mais ne t’étais jamais pencher dessus. Tu n’avais jamais espérer avoir une belle vie, être aimer, aimer en retour, car tout cela était des notions inconnues pour toi. Alors pourquoi hésiter au sujet d’Arnold ? Était-ce vraiment une tare de vouloir le garder pour toi même en ‘nétant pas gay ? Parce que gay tu ne l’étais pas, tu ne pouvais logiquement pas l’être car…car? Rien ne te venais à l’esprit maintenant mais tu savais que tu ne pouvais pas l’être point. Dans ton cas il était toujours dur de savoir en réalité, il ne dépendait que de toi de fixer tes préférences. Les gens comme toi éprouvaient des attirances vicieuses, malsaine mais c’était le seul moyen pour ressentir un minimum de choses. Mais encore une fois, avec Arnold tout était différent. Dans un soupir silencieux tu te recula légèrement. Tes mains vinrent encadré le visage du plus jeune que tu pris le temps détailler, d’observer, d’apprécier. Ses joues étaient rouges et légèrement bouffies. Ses yeux étaient luisant et rouges alors qu’il continuais de pleurer. Tu l’avais pourtant garder contre toi pendant plusieurs minutes du moins c’est ce qu’il t’avais semblé. À l’aide de tes pouces tu essuya doucement ses joues les sourcils froncés. Puis pendant un instant tu le regarda plus hésitant que jamais. Puis sans même que tu t’en aperçoive ton inconscient avait prit la décision pour toi. En une fraction de secondes tes lèvres se retrouvèrent contre les siennes, ce fut chaste mais bien trop doux pour quelqu’un comme toi. C’était un geste aussi désespéré qu’amoureux mais ça tu ne le savais pas encore. Comment comprendre cela quand tu t’enfermais dans un déni permanent. Mais le moment n’était plus au question. Tes mains s’étaient glissé derrière sa nuque alors que tu colla ton front au siens en le regardant dans les yeux. Ses yeux qui commençait déjà à sécher pour laisser place à ce que tu pensais être de l’incompréhension. Pour toi tout était clair sans vraiment l’être. « M’abandonne pas. » ta voix éraillée collait parfaitement avec le pathétisme dont tu faisais preuve. Tu lui demandais de ne pas d’abandonner alors que c’est ce que tu faisais à chaque fois avec lui. Seulement Arnold n’était pas comme toi, ce n’était pas un lâche. Il était certainement plus fort que toi aussi, mais ça tu ne voudra jamais l’admettre. Finalement, tu pinça tes lèvres entre elles en prenant un grand souffle. Tu venais surement de merder en faisant cela, mais soit. Si ça pouvait le faire rester qu’il en soit ainsi.
Quand est-ce que tout s'arrêtera? Quand est-ce que la vie arrêtera de le retenir? Quand tout paraissait éteint, que les oiseaux ne chantaient plus et que les canons du chagrin semblaient assombrir le ciel, il y avait toujours une lumière qui apparaissait au milieu de nul part. Fourbe mais attirante. Que se passait-il dans l'esprit de Swan? Arnold aimerait tellement le savoir. Et en maintenant non. Au fond il avait peur d'y trouver une haine profonde enracinée dans son esprit, l'empêchant de se libérer. Il avait peur d'y voir que du noir, sans reflet, ni relief. Il avait peur et il était fatigué de cela. Il n'avait plus la force de continuer, et il était effrayé à l'idée que rien ne pouvait décidément le retenir. Pourtant son rêve se réalisa. Swan lui rendit son étreinte. Il le prenait dans ses bras. Lui partageait un peu de sa chaleur, de sa présence. Mais Arnold pleurait toujours, emprisonné dans son malheur, comme capturé dans un glaçon beaucoup trop massif pour fondre. Cependant quelques gouttes semblaient couler le long de ce mur froid. Le brun serra son amour comme s'il voulait le sauver, ne pas le laisser tomber dans ce danger silencieux qui semblait s'ouvrir sous leur pieds. Mais le sauver de quoi exactement? Arnold n'était pas un super héros. Encore moins un Dieu.
Pendant qu'il se noyait dans ses larmes, il sentit des mains fraiches mais douces se poser sur ses joues humides. Sa tête fut relevée vers Swan et la cascade d'eau salée qui ruisselait sur ses joues sembla s'arrêter. Légèrement. L'espace que d'un petit instant. Swan semblait si loin... Si irréel. Arnold le regardait sans le voir. Un voile inerte était en transparence devant son regard. Et si tout était vraiment fini? Qu'Arnold était perdu à jamais? Comment Swan réagirait? Ressentirait-il cette douleur dans la poitrine? Celle qui fait tellement mal qu'elle nous coupe la voix. Celle qui nous fait tomber lentement dans le silence mortel. Ils semblaient s'observer comme cela pendant des secondes qui paraissaient des heures. Le temps n'avait plus d'influence sur eux. Le brun essaya de voir don reflet dans les yeux du blond. Mais il ne voyait rien. Le néant. Une simple silhouette sans importance. Misérable. Il sentit les doigts du blond caresser ses joues, essayant désespérément d'assécher ses torrents salés. Qu'il arrête... Pitié, qu'il arrête. Le glaçon semblait réduire de volume, exposé sous un soleil brulant. Pourtant Arnold ne voulait plus participer au cette mascarade. Il ne voulait plus se faire percuter par des espoirs parce qu'ils n'avaient fait que l'enterrer six pieds sous terre. Il voulait rester misérable. Il n'y avait que comme ça qu'il n'était pas déçu: il ne pouvait tout simplement pas descendre plus bas. Comme sachant de nouveau utiliser ses cordes vocales, il voulu parler. Le prévenir que tout était finit, que Swan pourra bientôt être soulagé : il partait.
-Je ne peux- il fut interrompu.
Il aurait aimé lui dire : je ne peux plus continuer. Mais il fut tu par des lèvres inespérées. Douces, chaudes, irrésistibles. Aussi rassurantes qu'un rêve. Le glaçon semblait se craqueler. Le coeur du brun reçu un électrochoc. Violent. Vivifiant. C'était comme si le brun remontait à la surface après avoir nagé des kilomètres dans les profondeurs sous-marines. Qu'il prenait enfin une énorme bouffée d'air, et qu'il atterrissait au milieu de l'océan. Ne sachant pas par où aller, les chemins se ressemblant de trop. Arnold avait gardé les yeux grands ouverts quand Swan l'avait embrassé.
Il l'avait embrassé. Putain. Bordel de merde. Il. L'avait. Embrassé.
Son cerveau, comme un engrenage rouillé, avait l'air de re fonctionner. Lentement, en grinçant un peu. Ce simple contact buccale délivrait à Arnold une essence qui huila tout ses membres, qui déboucha ses artères, réactivant son coeur dans des battements éloignant la poussière. Ce baiser fut trop rapide aux gouts de l'anglais. Il aurait aimé que ce moment dure un peu plus longtemps. Juste le temps de pouvoir se sentir vivant encore un peu. Il arriva néanmoins à poser sa main fébrile sur la joue pale du blond, plantant ses ongles dans sa chair comme voulant le retenir près de lui. Le baiser se finit en un bruit qu'il pensa ne jamais entendre en présence de Swan. Arnold redescendit de son nuage petit à petit, se reposant sur la terre ferme où les racines inquiétantes de son malheur couraient à ses pieds pour encercler ses chevilles.
Le brun ne pleurait plus et ferma ses yeux épuisés quand le blond posa son front contre le sien. Ils étaient si proches. C'était irréaliste. À quoi venait de jouer Swan? Pourquoi l'avait-il embrassé? Pourquoi de cette manière si douce, si tendre, si... Sentimentale. Quelle haine encourageait un homme à être si délicat? L'incompréhension totale. Arnold garda sa main sur la peau du jeune homme, restant silencieux contre lui dans cette position d'amants manqués. Il prit une grande inspiration et ouvrit les yeux, tombant nez à nez avec des yeux sombres et claires à la fois. Swan. Il était magnifique. Tellement magnifique...
"M'abandonne pas" avait-il dit. Rien que cela. Arnold aurait désiré lui répondre positivement. Lui dire qu'il n'avait pas à s'inquiéter, que même pendant son sommeil il serait là pour l'éloigner de ses cauchemars. Qu'il serait là pour lui sourire, l'admirait, le chérir. Que peut importe les épreuves, il lui tiendrait la main sans relâche. Qu'il ne le laissera jamais tomber face à à la cruauté qui les entour. Que pour toujours et à jamais, il sera présent pour lui dire je t'aime, pour faire de lui quelqu'un d'important. Quelqu'un d'essentiel. Oh oui, il aurait aimé lui dire toutes ses choses, si seulement son esprit n'était déjà pas mort... Il posa sa seconde main sur sa joue libre, en observant ses traits de visage comme s'il les voyait pour la dernière fois.
-Je suis fatigué, Swan... Tellement fatigué, il murmura ces quelques mots, la voix à peine audible. Il accompagna ses paroles en secouant la tête légèrement de droite à gauche. Cette scène aurait ou être accompagné d'une musique de piano nostalgique dont les notes diraient à sa place "adieu". Lentement le brun prit les mains du blond dans les siennes, caressant ses phalanges du bout des doigts. Il regarda le blond, les larmes aux bords des yeux, lui donnant dans son regard une considération implacable.
Le blond avait été tout pour lui. Son rêve, son fantasme, sa raison de vivre. Il se mit sur la pointe des pieds et déposa un baiser sur sa joue. Lent, remplie d'une tendresse insoumise.
-Je t'aime... Lui chuchota-t-il à l'oreille, prenant le temps d'articuler, le temps d'être près de lui, de sentir son odeur l'entourer, le réchauffer.
Il se remit sur ses pieds, en le quittant pas des yeux. Arnold ne voulait plus espérer ou se faire avoir. Il y a une semaine, Swan avait voulu qu'il le "soigne" pourtant il l'avait laissé partir s'en broncher. Qu'est-ce qui avait changé maintenant? Qu'est-ce que le blond avait inconsciemment pensé? Le brun voulu se détacher de lui, s'éloigner jusqu'à disparaître au milieu des ombres nocturnes. Il était près. Mais Swan n'était pas décidé à lui lâcher les mains. Qu'il arrête... Pitié, qu'il arrête... Qu'il arrête de lui redonner de l'espoir sans l'accord du brun. Qu'il arrête de faire battre son cœur comme un nouveau né. Qu'Arnold cesse de l'aimer... Pourquoi s'était si compliqué?
Lâche-moi Swan... Dit-il, la voix tremblante. Il était près à éclater en sanglot, à déposer encore une fois les armes devant ses sentiments enchaînés à sa gorge éloignant les cordes rugueuses de la mort. Pourquoi devait-il être aussi faible? Pourquoi devait-il être si amoureux? Ce n'était pas humain. Arnold n'osa le regarder, sachant pertinemment que ça suffirait à le faire craquer. Il se mordit la lèvre. Swan, Swan, Swan... Te rendais-tu compte de se qu'il était entrain de se passer?
Toi-même tu étais confus par tes propres actes. Tu agissais dans ton propre intérêt, tu n'agissais pas pour Arnold mais bien pour toi. Car tu étais avare, tu voulais l'accaparé, tu voulais être le seul aimé dans sa vie. Tu voulais qu'il n'y ait que toi même lorsque tu n'ai pas dans les parages,. du moins c'était ton excuse pour faire tout ce qui est dans ton possible pour le garder. Mais pourquoi voulais-tu le garder à tes côtés ? Si tu es ni gay, ni bi ? Pourquoi garder auprès de toi un homosexuel, une tarlouse un folle, peu importe le terme politiquement correcte avec toi ? La voix de la raison t"étais inconnue, tu ne la connaissais pas. Avais-tu déjà même agis raisonnablement dans ce monde ? Non, tu te contentais du correct, mais c'était loin d'être raisonnable, pas pour les autres. Arnold n'était qu'une victime de ta folie, mais une victimes chanceuse. Car tout comme tu eu aimé un jour, tu le faisais avec lui. Que ce soit malsain, dérangé ou pas c'était le cas. Une situation que tu ne pouvais admettre car lorsque ça devenait trop sérieux tes démons piétinais, étouffait ce que beaucoup appelait l'amour. Swan, tu n'a pas le droit d'aimer, et encore moins celui d'être aimé. Seulement Arnold t'accordais ce droit, il te laissais le choix mais tes démons eux non. Il fallait que tu reste prisonnier de ta folie et des malheurs qui allait avec. Que ferais Arnold si un jour il venait à apprendre que tu es un sociopathe avec un meurtre au compteur ? Tu savais très bien ce qu'il ferait : fuir. Aucun amour était aussi fort que ça. Il y avait bien eu ta mère qui t'eu couvert, mais l'on disait que l'amour d'une mère était plus fort que toi, ce qui rendait la chose différente. Alors toi, désespéré, pathétique tu tentais de renforcer cet amour en l'embrassant, dans 'l'espoir de le faire rester éternellement. Sa main contre sa joue, tu respirais fortement. Ton coeur qui d'habitude ne semblait pas semblait battre des records ce soir. Les seules fois où cela t'arrivais tu avais fait du mal autour de toi or là, il n'y avait rien de mal. Du moins ce n'était pas le mal de ta folie meurtrière mais celui de peines de coeurs.
Lorsque vos lèvres se quittèrent, tu eu l'espoir d'avoir gagner. Seulement le regard qu'il posait sur toi semblait avoir empirer. Lentement et surement les mains vicieuse de la panique empoignèrent ton coeur, tu le regardais confus, effrayé. Non. Non, il devait rester, il n'avait aucun droit de te quitter. «Je suis fatigué Swan.» c'est ce qu'il avait dit. Fatigué ? Mais comment pouvait-il être fatigué alors que vous ne vous étiez revus seulement une semaine plus tôt? Ce n'était pas possible. Tu avais l'impression que le sol se dérobait sous tes pieds, si bien que te te sentis obligés d'agripper plus fort le brun. Sa main avait quitter ta joue, te laissant soudainement l'impression d'être vidé. Tu jurerais sentir tes yeux s'emplir de larme mais c'était une chose dont étais incapable :; pleurer. Les gens comme toi ne pleuraient pas, c'est votre maladie qui voulait ça. Ce que tu ressentais avec Arnold était l'exception qui te rendait égoïste. Une exception qui venait de te pousser à t'ouvrir. Seulement le boucler n'était pas de ton avis, il ne te voulais plus. Ta respiration se faisait de plus en plus forte alors que dans un souffle tu ne cesses de répéter «Non, non, non.» Tu secouais ta tête droite à gauche en le regardant l'air désespéré. Qu'était-il entrains de se passer ? Arnold était-il réellement entrains de mettre fin à tout ça? "Ça", mais au fond c'est quoi pour toi ? C'était donc si dure à avouer ? Tes gestes contredirais tes paroles depuis le début. Ce début qui remonte à il y a quatre ans où tu avais coucher avec ton meilleur ami alors que tu as une aversion pour les gays. Ce début dont la suite remonte à il y a une semaine et dont l'intrigue est entrains de ce construire ce soir. Pourquoi embrasser ce jeune homme si tu ne l'aime pas de cet amour ? Pourquoi l'embrasser si tu hais les hommes qui aimes les hommes.
Silence, ton esprit venait de déraillé comme un train sur son chemin. Les voix semblaient revenir, elles commençaient à raisonné dans ta tête, grasses et creuses. Elles pensaient enfin avoir gagner, de t'avoir pour elles toutes seules sans Arnold sur le chemin. Arnold qui les obligeait à se cacher. Tu ne pouvais pas le laisser partir. Sa bouche avait bouger, mais tu ne l'entendais plus. Tes mains tenaient si fermement les siennes que tu devais certainement y laisser la trace de tes doigts. Le boucler semblait prêt à partir, il était légèrement dos à toi mais tu voyais encore son profil. Non, non, tu n'allais pas le laisser partir. C'était tous simplement inconcevable. Alors tu le tira de nouveau vers toi, tu fis ce qui te sembla le plus approprier. Tes mains étaient remontées dans ses cheveux que tu agrippais légèrement, son corps était coller au tiens alors que tu venais de poser sauvagement tes lèvres sur les siennes. Tu étais prêt à tout pour le garder près de toi, même à te dégouter toi-même en l'embrassant. Tu irais jusqu'à refaire ce qui avait briser votre amitié quelques années plus tôt. Mais soyons honnêtes, tu n'avais jamais connues plus belle sensation que ses lèvres contre les tiennes. Ses lippes avaient un gout salé à cause de ses larmes mais ce n'est pas pour autant que tu te détacha. Non, avec ta langue tu force la barrière de ses lèvres pour venir lier cette dernière à la sienne. Un danse endiablée débuta alors entre elles alors que tu serrais un peu plus fort ses cheveux. C'était bon, ça t'excitais alors que ça ne devrait pas. Ta bouche toujours coller à la sienne, tu ne cessais de lui répété de ne pas t'abandonner. Parfois le mot était déformer par tes lèvres qui se mouvaient toujours contre les siennes et d'autre pas. Tu voulais qu'il reste, seulement tu savais que tu ne pourra pas le combattre longtemps. Car si il te repousserais une seconde fois alors tu le laissera s'en aller. Tu lui devais bien ça. Après tout, qu'étais ta souffrance comparée à la sienne ? Rien.
C'était comme si Arnold était dans un coma et qu'après avoir pesait le pour et le contre, la lumière du non-retour se présenter à lui. Alors il marchait vers elle, parce qu'elle semblait apaisante, rassurante, elle semblait donner de la beauté à l'abîme autour de lui. Elle semblait lui promettre le repos éternel où la notion de souffrance ne serait plus. Pourtant à côté de ce chemin raisonnable, un autre se créait à côté. Il semblait plus ardu, beaucoup moins attirant, mais ce qui se présentait au bout de ce sentier était d'une splendeur comme il n'y en avait jamais eu sur terre. Il était là, calme, attendant patiemment qu'il le rejoigne. Arnold fut même surpris de le voir sourire. Il ne l'avait jamais vu ainsi. Il brillait d'une chaleur qui le poussa à s'arrêter dans son élan. Quel chemin empruntait maintenant qu'il avait le choix? Cette lumière lui promettait de le soulager de tout ses tourments mais cet homme qui se présentait à lui était... Swan. Tout simplement. Le blond le regardait d'une manière dominante lui intimant de se presser vers lui, et il lui tendait sa main comme si quelque chose de nouveau se préparer pour eux, pour leur bien. Quelque chose qui paraissait encore plus magnifique et destructeur que ces quatre dernières années. Mais le brun reprit sa marche vers la lumière qui maintenant devenait aussi inquiétante qu'un piège machiavélique mais su bien déguisée qu'on en était attendri facilement. "Tu m'abandonnes?" Entendit-il derrière lui. C'était la voix de son amour. Elle semblait brisée, prête à céder au chagrin. Non, non... Il ne voulait pas l'abandonner. Loin de lui cette idée. Pourquoi pensait-il ça? Le brun lui avait promis de toujours rester près de lui. Pourtant ses pas continuèrent de marcher que plus rapidement vers cette lumière qui s'assombrissait, qui déployait des tentacules autour de lui, prêtes à l'étouffer. "Tu m'abandonnes?", la voix fut plus insistante, colérique. Haineuse. Arnold commença à pleurer. Non. Non. Non! Il ne voulait pas l'abandonner. Il voulait le serrer dans ses bras comme il avait toujours été destiné à le faire. Il voulait le sauver de ses tourments étrangers au brun, lui dire à quel point il l'aimait à en crever. Ces tentacules brumeuses commencèrent à lui lacérer la gorge. Non! Que Swan vienne le sauver, par pitié. Il ne voulait plus de cette lumière, il voulait rejoindre son âme-sœur. Oui son âme-sœur. Ses envies suicidaires se retournaient contre lui quand il ne voulait plus d'elles comme des âmes vengeresses. Swan? Swan où étais-tu? Le brun commençait à se débattre contre son esprit qui semblait lui échapper, Arnold perdait son contrôle et il s'imposait comme un dictateur. Qu'on le laisse tranquille! Qu'on le laisse vivre même s'il était voué à endurer une souffrance permanente! Swan... Swan! SWAN!
Il apparut. Comme un ange. Pétrifié, pris en otage par ses propres démons, Arnold le regardait. Il était la plus belle chose au monde. Il était si rassurant au milieu de toute cette noirceur mortelle. Enchaîné à celle-ci, Arnold l'appelait, lui criait des je t'aime, lui hurlait de le sauver. Et puis tout d'un coup, il sentit les bras chauds du blond autour de lui, éloignant les chaines des enfers, il sentit sa bouche contre sa peau, contre ses lèvres. Il était là. Libéré de ses tortionnaires, Arnold fondit dans les bras de la vie.
Dans un retour à la réalité fulgurant, Arnold répondit soudainement à ses baisers comme un déchaîné. Comme s'il se réveillait après des jours sous l'eau. Il était tellement désolé de l'avoir peiné... Son Swan... Le voilà, les yeux humides, l'implorant de rester avec lui. Arnold ne voulait pas le voir pleurer, non. Il voulait l'éloigner de tout chagrin, le protéger comme si c'était un enfant, de ces monstres sous le lit. Il passa ses bras autour de son cou pour garder pieds, pour ne plus sombrer. Le blond lui tira les cheveux, et dans ce geste dominant, Arnold entre-ouvrit les yeux. Et il le vit, plus réel que jamais et pour la première fois depuis une semaine, il le regarda à nouveau de ce sentiment qui n'avait jamais périt au fond de lui. Il l'aimait. Il l'aimait à la folie. Swan ne cessait de l'embrasser, et dans un baiser plus passionné encore leurs langues se rencontrèrent. Un agréable contact qui sauva ses derniers espoirs restaient prisonniers de son malheur. Arnold délivra toute sa passion folle dans ce baiser. Non, il ne l'abandonnait pas. Jamais.
Il passa ses mains contre ses joues, pour pousser son visage contre le sien. Voilà comment ils auraient toujours dû être: indispensable à l'autre, amoureux. Le blond lui répétait "m'abandonne pas, m'abandonne pas..." Comme un disque rouillé. Arnold passa sa main tendre dans ses cheveux en souriant contre ses lèvres. Chuuut... C'était finit, maintenant. Arnold était là pour le protéger. Il caressa délicatement son cuire chevelu, ses pommettes, sa mâchoire. Au fur et à mesure de ses caresses, Swan semblait se calmer. Le jeune bouclé encercla tendrement la taille du plus grand en descendant ses caresses dans le creux de ses reins, posant sa tête sur son épaule, l'expression apaisait, les yeux observant ses délicieux traits qu'était sa mâchoire, sa bouche, son nez... Il remonta jusqu'à ses yeux où il rencontra des billes hésitantes mais rassurés. Leurs respirations devenaient plus lentes, plus adoucies.
Le calme était revenu chassant la tempête.
Sentir sa peau contre la sienne rendait Arnold tout émoustillé. Pour n'utiliser aucun détour, il avait envie de lui faire l'amour, de l'avoir le plus proche possible contre lui, de le retrouver comme quatre ans plus tôt. Le brun sentait cette aura qui les entourait, elle les protégeait de tout danger. Leur corps se fondaient ensemble à la perfection. Ce désir réciproque ne pouvait désormais plus se cacher. Est-ce Swan le remarquait? Est-ce que Swan arrêtait de l'ignorer?
-J'veux rentrer à la maison... Murmura-t-il, la voix fatiguée. Il voulait se mettre à l'abri chez lui ou chez le blond, c'était pareil. Il voulait qu'ils continuent de s'embrasser dans un endroit plus intime, cachés des regards indiscrets. Il voulait que Swan reste définitivement comme cela, car ça réchauffait son cœur, ça le faisait sentir important, essentiel.
L'un avait besoin de l'autre pour faire taire sa folie, l'autre avait besoin de l'un pour faire exister la sienne. Non, ils ne se ressemblaient pas et là était tout l'art de l'amour. Ils n'avaient besoin que d'eux pour vivre, pour exister. Ils étaient deux âmes errantes prêtes à s'enlacer, prêtes à conquérir le monde main dans la main sans se lâcher. Est-ce que Swan le voyait maintenant?
Alors, c'était ça le fin mot de l'histoire ? Tu comptais en arriver jusque là juste pour le garder avec toi? Et demain? Demain tu fera quoi ? Tu te battra de nouveau avec lui? Le repoussera en lui reprochant de faire de toi un sale gay, une erreur de la nature ? Ah, tu ne voulais pas y penser. Pourtant la réponse était là, tout au fond de toi mais tu la cachais sous des tonnes et des tonnes de justifications. Tu as raison, il vaut mieux profiter du moment présent. Que dis-je, pour toi c'est une corvée de devoir l'embrasser, une abomination, tu te forçais complètement présentement… tout le monde y crois. Lorsqu'il se détacha, tu le regarda une nouvelle fois dans les yeux. Tu craignais de devoir vivre un nouveau rejet. Si seulement Arnold avait conscience de l'effet , de l'influence qu'il avait sur toi. Il te dominais de manière tout a fait indirecte et c'est bien pour ça que ta main attrapa la sienne lorsqu'il dit vouloir rentrer. Ce soir plus que jamais, tu étais prêt à faire tout ce qu'il voulait. Comme un drogué pour sa drogue, comme un camé pour son dealeur. Tu pouvais tout faire du moment que tu avais ce que tu souhaitais : lui. Difficilement, tu te déplaça sur le sable fins de la plage. Il y avait encore beaucoup de monde, tu sentais des personnes poser des regards de dégouts sur toi. Comme ceux qu'on poserait sur un pestiféré, tu puais l'alcool, ton chemin semblait être parsemé d'embuche te faisans marcher n'importe comment alors que ta chemise était ouverte d'au moins quatre bouton. Tu ressemblais à une épave, si Arnold ne serait pas avec toi tu aurais même trouver un coin pour dormir.
Avec toi… ça sonnait drôle après une semaine à le rechercher comme un fou. Maintenant tu savais où le trouver, tu savais que ce qui allait se passer ce noir n'était que le début d'une longue série de complications. Comment tu faisais pour savoir cela ? Parce que tu étais Swan et lui Arnold. Que rien entre vous n"était simple , que tu étais un lâche au caractère complexe. Après quelques minutes à peine, ce qui te parus être des heures, tu arriva enfin à ta voiture. Comme toutes les personnes saoule tu pensais être assez consciente pour pouvoir prendre la route, seulement lorsque tu sortis tes clés de ta poche tu vis la main d'Arnold te les chipé. C'est donc les sourcils froncés que tu te tourna vers lui, mais son regard te dissuada de faire une quelconque remarque. Silencieusement tu monta du côté passager de ta voiture en attendent qu'il vous amène chez lui. Le temps du trajet tu appréhendais, parce que tu savais que l'excitation qui naissait en toi pour venir nourrir tes désirs les profonds allait prendre possession de toi dès que tu passera le pas de la porte. Même après quatre ans lorsque tu repensais à ta coucherie avec ton ancien meilleure amie le désir prenait le dessus sur le dégout. Et comme toujours dans ses moments, tu en oubliais son sexe, son genre. Tout ce que tu voyais c'était quelqu'un que tu voulais posséder. Toi qui normalement n'était pas pencher sexe. Difficile à croire lorsque que l'on te voyait la gorge nouée, et le pantalon de plus en plus serrer à chaque minutes qui s'écoulaient mais il t'en fallait beaucoup pour te mettre dans un telle état. Du moins pour obtenir de toi une réaction de ce genre sans perversité c'était compliqué. Parce qu'en générale ce qui te faisais tripper était bien trop tordu pour les autres. Mais encore une fois, Arnold dérogeait à la règle, non, lui il lui suffisait de se coller un peu trop à toi, de te lancer un regard lubrique et tu te retrouvais avec une gaule aussi longue que ton avant-bras. En voilà encore une chose que tu ne voulais pas admettre. Un gay pouvait pas te mettre dans un tel état. Alors que tu avais la tête appuyé contre le siège, tu te disais que l'alcool provoquait cette réaction chez toi et pas lui.
C'est avec surprise que tu découvrit que vous viviez dans même quartier. En voilà une première alors pendant tout ce temps il t'aurais simplement suffis de taper aux portes voisine pour finalement tomber sur lui ? Tu t'étais donc torturer l'esprit pour rien. Depuis combien de temps il vivait ici ? Combien de fois vous aviez du vous croiser sans vous voir ? C'était terriblement déroutant. Le destin se comportait comme une vraie chienne avec toi. Lorsque tu ne voulais pas le voir il surgissait de nul part au beau milieu d'une place publique, puis lorsque tu le cherchais il te fallait des jours ? Une fois le véhicule garer tu descendis, non sans manquer de te casser la gueule au sol, avant de rendre sous le porche de sa maison. Il faisait frais, tu n'avais qu'une hâte c'était de rentrée. Une fois à l'intérieur, ton regard océan se porta sur la décoration. Ce fut le bruit de la porte qui se referma qui te retira de ta contemplation. Lentement tu te tourna vers Arnold avant de t'approcher de lui. Tes mains se glissèrent derrière sa nuque avant que tu ne repose ses lèvres contre les siennes. Putain qu'est-ce que tu profitais du fait d'avoir bu ? Tu étais sois disant saoul, mais tu ne pouvais pas être plus lucide qu'à ce moment. L’alcool était l’excuse des faibles et ça tombait bien tu en étais un. Tu t’en étais toujours servit pour justifier les actes que tu n’assumais pas. Encore plus lorsqu’il s’agissait de ce boucler. Alors que le collait fermement contre ton fin corps, tu l’obligea à se reculer contre le mur adjacent à la porte. Pour quelqu’un qui n’en n’avait pas envie, tu semblais plus presser que lui pour passer à la vitesse supérieur. Bien que tu ne le souhaite pas l’admettre tu en avais rêvé. Tu t’étais fait et refais des putains de scénario dans ta tête. Peut-être que dans une autre vie tu aurais pu filer le parfait amour avec lui, mais dans celle-ci ce n’était qu’espoir et illusion. Parfois deux âmes étaient vouées aux abysses, elles n’avaient pas le droit au repos éternel que beaucoup avait. C’était certainement votre cas.
« Not really sure how to feel about it Something in the way you move Makes me feel like I can't live without you And it takes me all the way I want you to stay »
Arnold le regarda s'avançait devant lui vers sa voiture, les pas troublés par l'alcool. Il était saoule? Le brun ne le remarquait réellement que maintenant. Son visage se ferma légèrement alors qu'il était sur ses pas, soudainement timide de savoir la suite. Ils allaient le faire. Ils allaient passer une nuit d'amour comme il y a quatre ans plutôt. Toujours dans les mêmes circonstances. Le blond ayant encore l'excuse de l'alcool et le brun trop impatient pour pouvoir y mettre un terme avant l'erreur. La raison n'était pas assez forte contre sa passion qui remplissait chaque recoin de son esprit. Arnold voyait pourtant très bien les conséquences, elles ne prenait pas la peine de se cacher. Elles ne lui mentaient pas en lui disant qu'il le regretterait sûrement après coup. Et il le savait pertinemment. Devait-il cette fois-ci être raisonnable? Suivre son bon sens ?
« I threw my hands in the air, said show me something He said, if you dare come a little closer... »
Alors l'anglais prit les clefs de la voiture et l'emmena vers chez lui. Dans son havre de paix. Sa cachette d'une semaine. Il ne cessa de lui lancer des regards pendant le trajet, des regards hésitants, de regrets, d'amour, de passion, d'envie. Sa jambe ne cessait de bouger sous le stress. Quel stress? Pourquoi avait-il si peur et pourtant si envie? Il s'attarda plus longuement sur le blond. Il bandait. Pourtant Arnold pariait qu'il refusait de se l'avouer. Il se mordit la lèvre en se garant devant chez lui. Tout se passait dans le silence complet. Comme si le paradis les attendait. Comme si les enfers les regardaient, moqueurs. Le blond sortit en premier, trébuchant, pendant que le brun arrêta lentement le moteur. Que faire? Qu'est-ce qu'il appréhendait à tel point de trembler? Il sortit de la voiture, Swan était déjà devant la porte. Il était devant sa maison. Arnold savait que c'était la dernière opportunité de tout arrêter pour prendre son temps, pour ne pas avoir mal le lendemain. Pour ne pas être jeter comme un mal propre. Cet occasion ne se représentera plus une fois la porte ouverte. Il avait le choix... Que devait-il faire ? Il l'admira encore une fois, ne se lassant définitivement pas de le voir si exciter grâce à lui, si impatient. Il était définitivement là, près à le faire sentir bien, sentir vivant. Mais jusqu'à quand? Arnold avait l'impression de se jeter dans la gueule du loup.
« Oh the reason I hold on Oh cause I need this hole gone Funny you're the broken one but I'm the only one who needed saving Cause when you never see the light it's hard to know which one of us is caving »
Il se retrouva devant la porte à côté de lui, sans le toucher, de peur de briser trop vite ce rêve éveillé. La porte s'ouvrit sur il ne savait trop quoi. Est-ce que ce soir serait leur commencement à deux? Leur énième déchirement? Pitié non... Swan entra en premier. Arnold mit du temps avant de fermer la porte. Swan était dans sa maison maintenant. Plus de retour en arrière possible. Il faudra assumé les conséquences pour lui et pour le blond car il savait pertinemment qu'il se défilerait au levé du soleil. Il devait être 4 heure du matin. Sa décoration était simple, un canapé, une table basse, des bibelot, des plantes, même un poisson, mais accueillante s'il n'y avait pas ces pilules mortelles sur sa table basse. C'est vrai... Il y a encore une heure, il était près à se donner la mort. Peut-être qu'à cette heure-ci il ne serait déjà plus de ce monde... Arnold enleva ses chaussures avant de fermer la porte, il espérait que les médicaments n'aient pas été remarqué par Swan. Ce n'était pas le moment. Il était perdu dans ses penser, ne cessant de passer sa langue sur ses lèvres. Il repensa à leur première fois ensemble. "Ne refais plus jamais ça ou je te tue!"
« Not really sure how to feel about it Something in the way you move Makes me feel like I can't live without you And it takes me all the way I want you to stay »
Sans qu'Arnold le remarque avant, le blond captura son visage, ses lèvres. Il l'embrassa une nouvelle fois comme un amant impatient. Comme s'ils se retrouvaient après des années de frustration, d'envies accumulées. Il répondit calmement à son baiser, posant ses mains sur son torse. Un voile semblait les entourer... Petit à petit, Arnold ne pensa plus à rien. Il n'y avait que Swan. Que cette tension sexuelle qui collait leur corps, cœur contre cœur, près à exploser en harmonie. Le brun échappa un gémissement plaintif mais excité quand Swan le plaqua contre le mur. Cet être dominant devant lui, le rendait fébrile, à sa merci. Pourtant Arnold essaya de gagner leur bataille de langues en vain. Il le tira vers l'étage. Ils montèrent les escaliers, toujours liés, s'enlevant leurs vêtements comme ils le pouvaient. Le brun, les gestes brusques et incontrôlés, enleva les boutons de la chemise du blond jusqu'à faire glisser celle-ci hors de ses épaules. Il se voyait déjà embrasser son torse. Il en avait tant rêvé. Ils arrivèrent vite devant la chambre.
« It's not much of a life you're living It's not just something you take, it's given »
Dans les bras du blond, le bouclé ouvrit la porte, posant violemment sa main sur la poignet comme si sa vie en dépendait. Il poussa Swan sur son lit, et monta immédiatement sur ses genoux, à califourchon. Leurs respirations étaient saccadées, leurs baisers précipités. Ils ne prenaient pas le temps de parler. Pour dire quoi de toute façon? Les seules mots qui raisonnaient dans l'esprit d'Arnold étaient remplis d'amour et il n'était pas sûr que Swan voulait les entendre. Il posa ses mains sur les joues du blond et parcourue son visage d'une traîné de baisers fiévreux. Sur ses pommettes, sur son front, sur son nez, sur ses paupières fermées, sur ses lèvres. Il passa ses mains dans ses cheveux platines et prit le temps de l'observer. Swan avait le regarde lubrique, ses lèvres semblaient l'appeler. Arnold, lentement, prit l'ourlet de son t-shirt entre ses doigts et remonta le tissu jusqu'à sa tête avant de l'envoyer dans les airs.
« Not really sure how to feel about it Something in the way you move Makes me feel like I can't live without you And it takes me all the way »
Son torse fut à la vue du blond, et dans son geste, ses cheveux furent décoiffés. Il avait les joues rouges, timide, gêné de montrer son corps frêle et sans relief. Leur regard se croisèrent et une connexion s'établit entre eux. Quelque chose que seuls eux pouvaient comprendre, que seuls eux pouvaient remarquer au milieu de tout ce brouillard sexuel. Quelque chose qu'ils gardèrent secret. Ils s'enfermaient dans leur bulle loin de ce monde, loin de leur vie. Ils étaient quelqu'un d'autre ou personne. Deux âmes se consolant de leur solitude, de leur amour tortueux. Arnold glissa ses doigts le long des bras du blond, observant ses hématomes plus nombreux. Très vite, Swan voulu reprendre les reines mais le brun l'en dissuada, en le tenant fermement par les épaules. -Laisse-toi faire... lui susurra-t-il à l'oreille, ses mains descendant vers son pantalon. Il défit la boucle de sa ceinture, la fermeture éclair, le bouton de son jean. Ses mains chaudes se faufilèrent à travers son tissu et d'un geste délicat il entoura ses doigts le long de son membre. Le brun échappa un soupir satisfait en le sentant. Il était droit comme un piquet. Silencieusement, Arnold descendit de ses genoux pour le libérer de son jean et de son caleçon. Swan se retrouva nu devant lui, et il prit son temps pour le détailler. Sa peau de porcelaine était tachée mais ne perdait pas toute sa beauté. Elle paraissait douce comme de la soie. L'expression de son visage n'était que plus splendide. Arnold se sentait important, invincible à travers ce regard. Il avait le pouvoir. Swan le voulait et il ne cherchait même plus à le dissuader dans ses yeux. Le bouclé le fit s'allonger sur le dos, et il s'abaissa au niveau de son entre-jambe. Son visage innocent était un réel contraste avec son regard nageant dans un désir profond et ses lèvres taquines charriant sa peau sensible d'un simple effleurement. Arnold le dévoré des yeux de façon dévergondée, il prit sa base dans sa paume et posa le bout de ses lèvres sur son gland. Il sortit sa langue, lentement, prenant un malin plaisir à le faire languir, il tournoya son muscle autour de son objet de désir en passant à plusieurs reprises sur sa fente. Arnold penchait la tête de façon à ce que le blond ne rate rien, et qu'il inscrive dans son esprit cette image : Arnold prenant le contrôle sur lui et le faisant perdre pieds. Il le prit dans sa bouche quand il entendit la voix de Swan frémir et il lui donna autant de plaisir qu'il le pouvait, avec tout l'amour qu'il avait.
Le brun ne le fit pourtant pas jouir. Il ne voulait pas qu'il atteigne l'apogée maintenant. Comme une petite vengeance, il voulait qu'il attende que le bouclé choisisse le bon moment. Il voulu se remettre sur lui, reposer ses fesses sur son membre sûrement douloureux mais le blond s'imposa en changeant leur position. Ne s'y attendant pas, le brun échappa un petit cri de surprise, et les lèvres entrouvertes, il posa ses grands yeux bleus sur le blond qui avait rapproché son visage du sien. Il se cherchaient du regard, se chamaillaient dans leurs baisers passionnés. Il se tournait autour comme deux aimants près à fondre sur l'autre. La respiration haletante, Arnold posa ses mains un peu partout sur le torse du blond et redressa sa tête à plusieurs reprises pour lui voler des baisers.
« Round, and around, and around, and around we go »
Arnold se laissait faire, se laisser aller aux caresses, aux baisers du blond. Il ne réfléchissait plus, il n'était qu'un corps en fusion près à brûler de plaisir et d'amour.
« Ohhh now, tell me now, tell me now, tell me now you know »
Il l’aimait.
Comment les louper ? Ces médicaments étaient dispersés sur la table basse en grande quantité. Mais quoi ? Tu n’étais pas du genre à poser de question, ni même à te demander si la boite lui avait échapper des mains ou si c’était à des fins douteuses. Pour l’instant, tu n’étais concentré que sur une seule et unique chose : lui. Son corps était entièrement coller au tiens, lorsque son gémissement vint s’écraser contre tes lèvres tu eu l’impression de perdre pied. Tu étais l’unique responsable de ce qui étais entrains de ce passer, tu étais celui qui s’était rendu sur son lieu de travail, tu étais celui qui l’avait embrassé plusieurs fois pour le retenir. Et même si tu tanguais, même si l’alcool coulait dans tes vainnes tes pensées étaient aussi limpides que de l’eau. Tu ne pouvais pas camoufler ton excitation sous des tonnes d’excuses, tu n’arrivais même pas à être dégouter par ce qui était entrains de ce passer. Comme un putain de gamin, tu étais entrains de faiblir. Tes joues rosissaient de plaisir, ton corps cherchais le siens inlassablement. Ta langue liée à la sienne menait une bataille langoureuse que tu gagna, si ça ne tenais qu’à toi tu l’aurais prit contre cette porte encore tout habillé. Seulement Arnold était un romantique, Arnold était plus doux; plus humains.
Sans que tu ne puisse rien y faire, il te força à entreprendre une marche à reculons en direction des escaliers. Tu sentais ses fins doigts déboutonnés petit à petit ta chemise qui trouva finalement le sol. Vous n’étiez pas encore arrivé au bout des escaliers que tu te sentis obliger de le plaquer de nouveau contre un satané mur. Tu aimais dominé, tu aimais avoir le dessus sur lui, et il n’y avait rien de mieux qu’un mur pour cela. Si tu te retenais pas tu aurais arracher son t-shirt pour sentir sa peau contre la tienne. Aussi loin que tu puisse t’en souvenir tu n’avais rarement connu quelque chose d’aussi agréable. Lui avait dénudé ton torse meurtri. Ta peau avait des teintes bleutés et violacé à force tu ne souffrais même plus. Tu ne sentais plus tes hématomes , dont d’avance tu savais qu’ils n’allaient pas plaire à Arnold. Pourtant dans les films les gens trouvait ça sexy, un mec remplis de bleus et viril. Mais viril tu ne l’étais pas, plus fin que muscler c’était ton visage qui charmait. Finalement tu te décida à rentrer dans cette chambre. Ce fut le boucler qui te poussa sur le lit obligeant vos lèvres à se détacher. Appuyé sur tes coudes qui s’enfonçaient dans le matelas tu te mis à l’observer. Ton regard était couvert par un voile de plaisir, un plaisir hardant et profond. Enfin, vos corps rentrèrent de nouveau en contact. Arnold était assit à califourchon sur toi, tu souhaitais ne pas avoir vos pantalons qui faisaient barrière entre vos deux corps chauds. Rapidement, vos lèvres se retrouvèrent malheureusement ce ne fut pas pour bien longtemps. La bouche d’Arnold s’était déportée sur ton visage t’obligeant à fermer les yeux. Même là, il était tendre, amoureux. Tu ne méritais pas ce qui était entrains de ce passer, pourtant tu n’allais rien faire pour remédier à la situation. Alors que tu allais poser tes mains sur son dos, il se redressa une nouvelle fois retirant son t-shirt qui était bien trop encombrant. Pendant un instant tu l’admira. Ce gars était une vraie oeuvre d’art, il était précieux, il méritait qu’on prenne soin de lui comme il se devait. Pourtant il n’avait que toi , toi Swan le connard qui ne savait pas apprécier entièrement ce qu’il te donnais. Cependant tu voyais sa valeur, et c’est bien pour ça que ce fut du bout des doigts que tu toucha sa peau pâle. Tes mains survolèrent quelques minutes ce torse parfait que tu ne pu t’empêcher d’embrasser. Il était si beau.
Puis finalement, ta main remonta à ses cheveux que tu agrippa doucement pour le forcer à ce pencher vers toi. Tes lèvres pulpeuses happèrent les siennes plus fines alors que tu lui donnait un baiser passionné. Tu sentais ses doigts sur tes côtes encore sensibles. Pendant un instant, te pensais pouvoir prendre le dessus. Ton bassin s’était même déjà élancé pour que tu puisse le faire basculer mais il t’en dissuada. Alors c’est déçu que tu laissa retombé ta main le long de ton corps. Curieux de voir ce qu’il comptait bien vouloir faire, tu continuait de l’observer. « Laisse-toi faire. » t’avais-t-il dit. Avait-il au moins conscience du fait que ce soir tu étais entrains de t’offrir à lui corps et âme ? Certainement pas, tu ne laissais rien d’autre paraitre hormis ton désir pour lui. Pourtant tu pouvais sentir cet amour inconditionnel que tu lui portait réchauffer ton coeur de glace. Il voulait le faire fondre, mais les mains vicieuse de tes démons transformais la glace en pierre pour rendre le travail plus difficile. Toujours appuyé sur les coudes, tu avais posé ton regard océan sur ses mains qui défaisaient lentement la boucle de ta ceinture. Tu ne savais pas si c’était lui qui prenait volontairement son temps, où si c’était ton désir qui te faisais paraitre tout au ralentis. Sans même que tu t’en aperçoive tes dents étaient venues mordiller ta lèvres inférieur, c’était un vrai supplice, tu le voulais autour de toi, et maintenant. Puis lentement tu sentis sa main se glisser dans ton boxer, ses fins doigts entourèrent ta virilité et tu du te faire violence pour ne pas gémir. Pendant une fraction de secondes tes yeux se fermèrent, et ton souffle ce coupa. C’était un geste bénin qui te mettait dans tout tes états car il venait de lui.
Vint le moment où tu te retrouva entièrement nu devant lui.Ça aurait pu te gêner car tu n’aimais pas ton corps, mais tu savais qu ‘Arnold l’aimait assez fort pour vous deux. Cette désinvolture, cette luxure que tu lisais dans son regard était un magnifique contraste avec son visage d’ange. Putain, il te faisais perdre la tête. Tu ne pouvais le lâcher du regard, dans ce bas monde il n’avait rien de plus intéressant que lui. Tu savais que tu pouvais passer des heures , voir des jours à le regarder. Plus tôt dans la soirée tu l’avais bien prouver en restant des heures près de son lieu de travail juste pour le regarder. C’est en le regardant se baisser vers ta verge tendue, dressée fièrement juste pour lui, que tu le remarqua. Il avait minci, son corps si beau c’était amaigri en une semaine. Était-ce par ta faute ? Tu n’espérais pas, car sinon tu t’en voudrais profondément. Mais pas le temps de te pencher amplement sur le sujet, sa main venait de prendre possession de la naissance de ton membre, alors que tu sentis sa langue sur ton extrémité. Si tout à l’heure tu avais su te contenir, cette fois-ci tu ne le fis pas. Un gémissement profond quitta ta gorge alors que tu le regardais. Tes pupilles étaient si dilaté que le bleu de tes yeux pouvait presque disparaitre. Il était divin. Pendant plusieurs minutes, il se joua de toi en faisant de ce moment une vraie torture. Sa bouche et sa langue alliés faisaient un putain de bon travail. Faisant tes gémissements brisé le silence qu’il y avait dans sa petite chambre. Mais alors que tu donnais des coups de bassins, prêt à venir dans sa bouche cet enfoiré se retira. Tu baissa un regard mécontent sur lui mais ne dit rien, c’était le jeu après tout, il fallait bien qu’il te fasse languir.
Tu n’avais pas sa patience, du moins tu ne pensais pas l’avoir. Tes mains se glissèrent sous ses fesses alors que tu le fit valser sur le lit avant de te poser au dessus de lui. Pendant un instant ton regard se perdit dans le siens sans que tu ne dise un mot. Tu te demandais si il avait fait ça à d’autre hommes. Pour un homophobe cet simple idée te rendit fou de rage, est-ce que d’autre hommes avaient pu caresser ce corps, embrasser cette peau et ses lèvres. Il fallait que tu y inscrive de nouveau ta marque. Comme un putain d’animal tu voulais y laisser ton odeur. Alors pour la énième fois ce soir tu posa tes lèvres sur les siennes, ce fut un baiser fougueux et passionné. Seulement, Arnold aussi devait en prendre pour son grade, tu ne pouvais pas être le seul de vous deux à avoir languit. Alors tu te redressa. C’est dans des gestes précipités que tu défis la boucle de sa ceinture, et que tu agrippa l’ourlet de son pantalon et celui de son boxer. Pendant un instant tes yeux bleus se glissèrent sur son visage rougit par le plaisir putain, il était complètement offert à toi. D’un coup sec tu lui retira ces derniers habits. Bien évidemment tu te pencha au dessus de son membre, vicieux et malsains comme tu es ce fut ton nez qui se posa dessus. Pendant quelques seconde tu le huma avant de le frôler du bout des doigts. Arnold avait beau être gringalet , une chose est certaine c’est que la nature l’avait gâté. Il était battit comme un dieu, si bien que même toi tu n’étais pas certain de pouvoir recevoir ça. Pourtant Dieu seul savait que tu en avais envie. Parce que le putain d’homophobe que tu étais voulait se faire prendre comme une chiennasse contre ce matelas. Mais ce n’était pas encore le moment. Lentement, tu passa ta langue le long de sa verge. Son gout n’avait pas changer, il était toujours aussi agréable dans ton palais. Tout ça prouvait encore une fois que tu te mentais à toi-même, tu étais amoureux de cet homme, tu étais complètement fou pour lui. Doucement, tu te redressa pour que ton visage soit de nouveau en face du siens, et c’est avec ta main gauche que tu attrapa vos deux membres. Vos corps coller l’un à l’autre provoquait une friction qui t’étais délicieuse, alors que langoureusement tu commença à faire de long vas et viens sur vos sexes.
Leurs peaux étaient brûlantes et emplissaient la pièce d'une chaleur luxurieuse qui exciterait quiconque entrant dans cette pièce livré au péché. Quand Arnold eu le dos collait au matelas, il ne quittait la source de tout son bonheur des yeux. Il avait tellement rêvé le voir là, dans cette chambre, dans cette position. La tête collée à son membre comme un putain de drogué en manque. Arnold gémit à cette pensée. Ces quatre dernières années il avait longtemps cherché à retrouver un désir aussi fou, aussi flamboyant. Sur combien de lit s'était-il laissé à la vue d'un homme? Une vingtaine? Peut-être plus, peut-être moins, ça n'avait pas d'importance. Tout ses amants n'avaient été que des pantins avec lesquels il n'avait ressenti qu'un manque, un orgasme pas véritablement comblé. Arnold ne se souvenait même plus de leur visage, dans ces moments-là, seul son souvenir d'adolescent persisté dans son esprit. Il ne voyait que Swan à travers les gestes de ces inconnus. Pourtant toutes ces coucheries avaient été à la base une tentative d'oubli pour tourner la page, tourner son addiction de l'amour vers quelqu'un d'autre. En vain. Aujourd'hui le voilà devant le blond, à la merci de ses lèvres sans aucune barrière, sans aucune retenue. Il laissait son corps à son touché, il laissait son esprit se remplir de toutes les images voluptueuses que le blond lui donnait en cet instant. Un vrai bonheur. Il pourrait jouir rien qu'à cette vue.
Les yeux mis-clos par la tonne d'avidité envers le blond, il tentait pourtant de l'admirer mais une fois qu'il prit sa verge dans sa bouche brulante, Arnold se cambra, finissant de lui fermer les yeux. Swan était toujours aussi bon. C'était même parfait. Il était possible de voir le relief de ses côtes s'accentuait et s'atténuait au fil de ses respirations saccadés. Il ne savait pas d'où il tirait toute cette énergie alors que son corps était au bord de l'épuisement. L'amour? Probablement. Cette chose impalpable faisait décidément des miracles. Le boucler sentait son plaisir atteindre à grand enjambées l'apogée mais Swan se retira, comme lui tantôt, trop tôt pour se libérer. Alors qu'il avait la tête penchée en arrière jusqu'à présent, il la releva, les joues en feu, le regard impatient et envieux. Ses lèvres étaient gonflés par les nombreuses tortures de ses dents et il regardait le blond comme un enfant privé de sa gâterie. Il tenta de ramener les lèvres du blond sur son membre en l'appelant par des mouvements de hanches impétueux mais Swan était décidé à ne pas céder à ses caprices. Bartholomew se redressa sur son coude droit et posa sa main gauche sur la nuque du blond pour lui voler un baiser avide. Leurs bouches se cognèrent, déjà en manque alors qu'elle s'étaient câlinées quelques minutes plus tôt à peine. Il lui dévorait carrément les lèvres, et mordait parfois la lèvre inférieure de Swan. Ce petit ange qu'on protégerait de tout péché semblait abonné à la luxure torride et langoureuse à la fois. Lorsque que Swan lia leurs membres par le biais de sa main, et qu'il entama des vas et viens délicieusement lents, Arnold gémit contre ses lèvres. C'était un réel appel à la débauche. Le boucler pencha légèrement sa tête sur le côté, les yeux toujours fermés, il sentit presque aussitôt les lèvres du blond descendre en une trainer de baiser, sur sa trachée, titillant sa pomme d'Adam. Peut-être même qu'il y laissa des traces violacées. Probablement pour marquer son territoire comme tout mal dominant le ferait. Arnold avait l'impression de se faire chouchouter par un Dieu du sexe. Comme si Swan avait fait ça toute sa vie. Pourtant il espérait, qu'à l'inverse de lui, il n'eut consommé ailleurs ces dernières années. Sa jalousie prendrait le dessus s'il apprenait le contraire. Savoir que quelqu'un d'autre que lui aurait réussi à le charmer plus rapidement que le brun, le mettrait dans une frustration agaçante. Il aimait penser que seul lui pouvait le mettre dans l'état où il était à présent. Tout pantelant, avide de son corps. S'il savait qu'il avait raison, il mourrait sûrement de bonheur.
Les sensations semblaient se décupler au fil des secondes, et Arnold redressa son visage, pour le posa contre la joue du blond. Ses lèvres étaient contre son oreille et Le boucler ne se gênait pas pour gémir à plusieurs reprises. Il voulait que le blond devienne accro pour l'éternité, ne sachant pas que c'était déjà le cas. Il voulait qu'après cela, il vienne régulièrement au beau milieu de la nuit pour assouvir ses désirs avec lui, ne pouvant les calmer qu'avec son aide. Il voulait le voir toquer à sa porte désespéré, près à être cueillit, la queue déjà dressée même sans l'avoir encore touché. Ses pensées malsaines réveillaient en lui quelque chose qu'il ne se connaissait pas. Un désir brûlant de débauche, consumant tout le romantisme qu'il pouvait avoir. Il n'y avait plus que la sensation de sa peau contre la sienne, de sa respiration haletante s'échouant sur son épaule, de ses lèvres demandeuses. Arnold fut comme il le pouvait des vas et viens avec son bassin, quémandant toujours plus. Comme un sixième sens, il sentait le blond tombait dans son jeu de sensualité et tel un échec et mat, il lui sussura d'une voix suave, rempli de concupiscence, des mots, qu'il savait, finiraient de le mettre en haleine.
-Prends-moi Swan... Tout de suite, il recula légèrement son visage, juste assez pour plonger son regard dans le sien. Les yeux du blond étaient noir de désir libidineux. Ils se regardèrent un instant de manière indécente. Ils auraient pu aller dix fois en enfers en jouant à tel point avec le péché sexuel. Arnold lui vola un baiser érotique, en prenant entre ses dents la lèvre de Swan, tirant sur celle-ci. D'un regard soudainement autoritaire, contradictoire avec sa bouille d'enfant, il l'encouragea encore une fois, fais-le, dit-il contre sa bouche.
Très vite, Swan s'activa, aussi impatient l'un de l'autre. Arnold souriait intérieurement en voyant qu'il lui obéissait. Il était difficile de savoir qui dominer vraiment. Il glissa ses mains sur les omoplates du plus grand, alors que ce dernier prit le plaisir d'agripper ses fesses. Le blond était décoiffé, ce qui le rendait que plus sexy. C'est ça. Il était sexy comme c'était pas permis. Il en oubliait presque tout ses bleus. Arnold écarta les jambes, pour accueillir l'intégralité de son bassin, entourant celui-ci de ses fines jambes. Il n'attendait plus que le septième ciel.
Tout ceci c’était nouveau sans l’être pour toi. Tu redécouvrais les plaisirs du péché, et tu adorais ça. Ton corps était brûlant de plaisir, ta peau était moite à tel point que quelques mèches de cheveux blonds te collaient au front. Contrairement à lui tu n’avais pas eu droit à d’autres écarts avec des hommes. Il était irrévocablement le seul, il y avait bien eu des femmes mais très peu. Deux ? Peut-être trois, tu ne pouvais même pas l’affirmer car la plupart du temps tu étais bien trop saoul. L’alcool était ton seul moyen de désinhibition, lorsqu’il coulait dans ton sang les barrières tombaient. Et encore, tout dépendait de ton état d’esprit au moment fatidique. Car pour toi, qui trainait dans les bars autant que pour bosser que pour te saouler, tu avais l’habitude des femmes. De leurs regards aguicheurs, et leurs courbes diaboliquement attirantes. Pourtant tu n’y arrivais pas la plupart du temps. Tu avais beau les trouver belles, si elles ne te suivais pas dans ta folie luxurieuse tu n’arrivais à rien. Alors si tu venais à apprendre que Arnold, lui, avait eu beaucoup plus de partenaires bien-sûr tu pétera un plombs. Tu sera pris d’une colère illégitime, parce que même fâché il était à toi seul. Les autres n’avaient pas le droit de le regarder, de lui sourire ou encore de l’embrasser, pire de coucher avec. Ce corps, il t’appartenais. Les gémissements qui raisonnaient au creux de ton oreille t’appartenais. Ils t’étaient réserver, tout comme la totalité de ton être l’était à lui.
Sa main sur ta nuque, tu sentais son érection pulser contre ta hanche. Comme si il avait attendu cela des années il était déjà prêt, seulement toi tu étais plus sadique que lui. Tu n’allais pas te contenter de le prendre sans lui faire tourner la tête d’avantage. Lorsque tes lèvres trouvèrent de nouveau les siennes, tu serra un peu plus son membre dans ta main. Tes longs et fins doigts faisaient de nombreux vas et viens sur sa longueur. Il gémissait contre tes lèvres, ce son était si mélodieux , si érotique que tu pourrais jouir uniquement en l’écoutant. Arnold était pressé, désireux. Tu le sentais à la façon dont il torturais tes lèvres, à celle dont il gigotait en dessous de toi. Tu adorais l’avoir comme ça en dessous de toi. Tu te sentais fort, puissant, car c’était grâce à toi qu’il était dans cet état. Ta main s’activait toujours sur sa verge alors que tu avais abandonner la tienne pour mieux te concentré sur lui. Il gémissait toujours, sa tête avait basculée contre l’oreiller t’offrant un accès direct à son cou. Tu ne te fis pas prier pour commencer à l’embrasser, tes lèvres pulpeuses se déposèrent sur chaque parcelles de peau que tu pouvais atteindre. C’était des baisers brulants, mêlant parfois ta langue et tes dents pour que tu puisse y laisser des traces violacée. Tu aspirais sa peau comme si t’as vie en dépendait, parce que tu voulais marquer ton territoire, parce que tu voulais que le lendemain lorsqu’il pointera le bout de son nez au travail que tout les clients s’aperçoivent qu’il était déjà prit. Déjà prit, tu pensais à cela comme si un jour vous alliez être ensembles, comme si vous l’étiez déjà alors que c’était tout l’inverse.
Ton pouce passait sur l’extrémité de son membre lorsque tu te décida enfin à quitter son cou. Pendant quelques secondes tu te redressa pour admirer le travail, tu étais plutôt satisfait. Finalement ta main quitta sa verge alors que tes lèvres retrouvèrent son corps. Une nouvelle fois tu entama une lignée de baisers brulants contre sa peau. Or, cette fois-ci tu commença ta descendre depuis sa mâchoire. Tu parsemais de baiser son cou, pour finalement atteindre son torse. Tu prenais ton temps motivé par le bruit de sa respiration saccadée. Arriver à hauteur de ses tétons, tu enroula ta langue autour d’un d’entre eux alors que l’autre se retrouva prisonnier entre ton pouce et ton indexe. Tu le faisais tournoyer entre tes doigts alors que ta langue suçait l’autre. Tu voulais le faire gémir plus fort, tu voulais le voir trembler de plaisir pour toi. Alors tu t’attarda sur cette zone aussi longtemps que possible. Seulement Bartholomew était de plus en plus impatient. Il te poussais avec ses hanches, tirait tes cheveux. Il ne tenais plus, son corps gesticulais comme une anguille, il était près à te recevoir. Si bien que tu remonta jusqu’à son visage. Tu étais sur le point de clamer la patience mais tu croisa ce regard. Ce regard qui finit de te plonger dans un état second. Soudainement, ton érection devint douloureuse. Le sang pulsais dans tes veines alors que seul moyen pour te soulager était de le combler. Ta joue contre la sienne, tu écoutais ses gémissements qui semblaient être un appel à la luxure. Il gémissait si fort que ça ne t’étonnerais même pas si un des voisins ce mettaient à gueuler pour lui demander de la fermer. Vainement, tu tentais de te contrôler pour faire durer les préliminaires. Mais ton boucler finit de t’achever en te demandant d’une voix suave, érotique, de le prendre avant de venir capturer tes lèvres entre ses dents. Un long gémissement quitta alors ta bouche, tandis que tes yeux se fermèrent. Sans pouvoir te contrôler, tu lui donna un coup de bassin sans pour autant le pénétré. Tes mains venaient de se perdre dans ses cheveux décoiffés. Ton visage proche de siens, tes lèvres appelaient les siennes. Tu étais entrains de perdre la tête à cause de lui.
Son regard était autoritaire, ses gestes respiraient la confiance, soudainement tu n’étais plus si certain de dominer. Comme si un équilibre venait de se crée, il te dominais autant que tu pouvais le faire avec lui. C’est obéissant, que tu te redressa légèrement. Ta main gauche vint se placée à côté de sa tête, tandis que de la droite tu attrapa ton membre dans ta main. Arnold ne semblait pas avoir besoin d’être préparer, au contraire il te suffisait de baisser les yeux pour voir qu’il était déjà humide, prêt à prendre tout ce que tu allais lui donner. Ses jambes enroulées autour de toi, tu le sentis agripper tes fesses t’arrachant un gémissement rauque. On était loin de l’innocence d’antan. Il n’était plus ce petit ange que tu avais abandonné quatre ans plus tôt. Alors que tu déglutissais, tu positionna ton membre à son entrée. Désormais chacune de tes mains étaient posée près de sa tête, et c’est ton regard plongé dans le siens que tu commença à le pénétré lentement. Faire cela te vola un long râle de plaisir, t’obligeant à fermer les yeux. Tu étais en lui, ta verge tout entière venait de pénétré dans son antre si précieux, si étroit. Bon sang, qu’est-ce que c’était bon. Ses mains toujours sur tes fesses t’incitèrent à commencer tes mouvement, alors ton visage se nicha dans son cou tandis que tu entama une série de vas et viens langoureux, tu voulais qu’il te supplie d’aller plus vite, tu voulais qu’il perdre la tête autant que toi à cet instant.
Swan savait jouer de lui. Peut-être même qu'il en avait conscience. Tout l'esprit d'Arnold était concentré sur la langue de son amant, si bien que quand il joua avec ses tétons, la frustration grandit d'un coup autant que le plaisir. Il cherchait à le faire crier jusqu'à qu'on l'entende à l'autre bout de la terre ou quoi?
Lorsqu'Arnold sentit le blond s'immiscer en lui, un gémissement plus rauque que les autres sortit d'entres ses lèvres. Oh putain... C'était comme sa récompense après des années et des années de lutte acharnée. Le boucler ne parlait jamais de sa vie sexuelle, il en devenait même timide quand on lui faisait des allusions perverses mais une fois que la bombe était lancée, il n'y avait pas plus dévergondé que lui. Il aimait le sexe. Encore plus quand c'était Swan qui lui faisait l'amour. Il n'y avait pas plus belle preuve que ce geste. Si Swan ne voulait pas l'assumer, Arnold le ferait pour eux deux. Les voisins devaient sûrement l' entendre mais comme à chaque fois qu'il était avec le blond, il se foutait complètement du monde extérieur. Que son voisin vienne même tambouriner à la porte jusqu'à épuisement, il s'en fichait éperdument. Il n'y avait que Swan. Putain, ce qu'il avait envie de l'avoir pour l'éternité. Il aimerait l'attacher à son lit pour que plus jamais il ne fuit. Quel amour raisonnable pouvait dire à son hôte de séquestrer son bien-aimé? Aucun. L'amour qu'il lui portait était aussi inconditionnelle que fou. Arnold était complètement fou. C'était peut-être pour cela qu'il était si bien dans les bras du blond.
À chaque coup de rein, le visage du brun se crispait de plaisir. Même le mot "plaisir" était maintenant trop faible pour qualifier réellement ce qu'il ressentait. Ses mains remontèrent vers l'oreiller qu'il froissa entre ses doigts. De ses lèvres s'échappèrent nombreuses vulgarités, en plus du prénom de son amant. Son orgasme mettait un temps fou à venir, comme si maintenant même son propre corps se mettait contre lui. Le blond nicha sa tête dans son cou, et par réflexe, Arnold passa sa main dans ses cheveux. Ou plutôt tira violemment sur ses pointes. Putain... Il allait si lentement. C'était affreux aussi bien qu'agréable. Mais Arnold était un impatient dans ces moments. Bordel de merde, il allait le rendre fou-allié. Il se cambra à plusieurs reprises, poussa ses fesses contre la verge du blond pour qu'il aille plus vite mais putain, c'est comme si sa cadence ne faisait que décélérer. Pourtant Arnold ne voulait pas lui donner raison, comme un enfant capricieux, il ne voulait pas céder au défi que lui lancer le blond. Mais il fallait croire que le blond savait comment jouer avec son corps. Putain, ils n'avaient pourtant coucher qu'une seule fois ensemble, et il semblait déjà le connaître par cœur. Ok, il avait gagné.
-Putain va plus vite, Swan... il fut couper par sa propre respiration agitée. Il était au bord de l'évanouissement orgasmique. Le blond ne céda pas tout de suite à sa demande, comme voulant le faire ramper à ses pieds, le faire supplier. Le brun était sûr qu'il prenait un malin plaisir à le faire, peut-être même qu'il souriait de satisfaction. Arnold échappa un râle plaintif qui ressemblait plus à un gémissement de plaisir. Il posa sa tête sur celle du blond, rapprochant le son de ses couinements de son oreille. Il savait qu'il attendait qu'il le supplie mais la fierté qu'il lui restait ne le fit pas céder immédiatement. Seulement, le blond s'enfonça plus profondément en lui, lui arrachant un cri. C'était pas possible de gémir autant. On pourrait croire qu'il simulait pour un pauvre film porno. Pourtant le brun ne pouvait les contrôler, il essayait pourtant, en se mordant la lèvre violemment prêt à la faire saigner, mais le blond gagnait toujours à le faire gémir, lui qui était beaucoup plus silencieux que le boucler. La légère autorité qu'il avait eu sur Swan plus tôt semblait être partie comme si elle n'était jamais venue.
-Ok, Swan! Pitié, va plus vite! Pitié, dit-il -ou cria-t-il- la voix implorante, les doigts encore plus crispés sur l'oreiller et ses cheveux. Il sentait la jouissance arriver, lui tourner autour, repartir, revenir... C'était un vrai bordel, il n'arrivait plus à réfléchir. Comment le blond arrivait-il à le rendre si avide de lui? Si accro en un rien de temps? Il pouvait tout lui faire sans qu'Arnold ne se plaignent bien longtemps. Avait-il conscience du pouvoir qu'il avait sur son corps? Probablement que oui. C'était simple à remarquer. Le boucler le supplia encore deux-trois fois, de plus en plus suppliant. Swan exauça enfin son veux. Il était tellement fourbe, tellement vicieux avec lui mais Arnold se surprit à aimer cela.
Celui-ci, poussa un râle de satisfaction qu'il voulut arrêter en embrasser amoureusement l'épaule du blond qui lui était offerte. Swan était définitivement le meilleur coup de toute sa vie. Une véritable drogue dont on ne pouvait se guérir. Peut-être que finalement, se serait Arnold qui viendrait quémander à sa porte, le membre dressé. On entendait ses gémissements à travers les murs. Parfois il essayait de les freinait, parfois ils étaient beaucoup trop fort pour les retenir.
Enfin, l'orgasme vient lui donner l'étreinte tant attendue. Dans un dernier cri de luxure, Arnold se cambra, plaquant son torse à celui du blond. Ses joues étaient rougies, son expression pourrait dévergonder une petite pucelle. Il posa ses mains sur ses épaules, poussant dessus, pour essayer de ne pas se noyer dans se torrent corrompu. En vain. Il se prit tout l'érotisme de cette étreinte charnelle dans la gueule, le rendant silencieux. Ses yeux étaient fermés, et il ne bougeait presque plus alors qu'il sentait le blond se mouvoir à côté de lui. Comme prisonnier de ce plaisir interminable. Il avait jouit entre leur deux corps, les rendant collant. Et sales. L'image plaisait à son côté coquin. Ses doigts desserrèrent les draps, Arnold essayait de calmer sa respiration. Il prit la tentative de mettre de l'ordre dans son esprit, il ne sentait plus le poids du blond sur lui, il s'était probablement redressé. Le boucler resta comme cela pendant ce qui lui parut des minutes, et quand il osa ouvrir les yeux, il tomba nez à nez avec le regard du blond. Wow... Ils l'avaient fait. Ils se regardèrent longtemps, silencieux tout les deux. Puis le brun l'attira vers lui, pour l'embrasser. Cette fois-ci, il était plus délicat, plus langoureux. Il posa sa main sur sa joue, et la caressa de ses doigts.
-C'était parfait... Murmura-t-il contre ses lèvres, le regard amoureux mais encore un peu lubrique, les joues encore rouges et les lèvres gonflées. Il avait l'impression d'être tout mou, et cette sensation était très agréable après un ébat aussi torride.
Le blond tourna sur le côté pour s'allonger à son tour, ne rajoutant rien. Arnold n'attendait pas de réponse. Il continua de l'observer, attendri. L'après baise allait tellement bien à Swan. Si le brun n'était pas épuisé, il monterait sur ses hanches pour remettre le couvercle. Il ne fit que se rapprochait de lui, jusqu'à passer son bras sur son ventre, et sa jambe sur l'une de ses cuisses. Le brun était très câlin, encore plus après avoir fait l'amour. C'était une vrai gonzesse. Des fois ça ne plaisait pas. Il espérait que le blond aime cela. Il déposa des baisers chastes et tendres sur ses côtés, autour de son téton le plus proche de son visage.
C’était encore plus bon que dans ton souvenir, c’était au dessus de tes espérances. Les yeux clos, le souffle court, tu te sentais décoller, perdre pied. Les coudes légèrement enfoncés dans la matelas, tes lèvres frôlait la peau de son cou tandis que ton bassin se mouvait lentement contre le siens. Tu entrais et sortait de lui aussi lentement que tu le pouvais. C’était autant une toute pour toi que pour lui, tu te faisais violence pour ne pas accéléré. Son bassin butait contre le tiens, il te faisait comprendre qu’il souhaitait que tu aille plus vite, seulement tu ne ferais rien tant qu’il ne te supplie pas. Tu voulais entendre sa voix, tu voulais l’entendre geindre pour avoir ce qu’il voulait. Ses fins doigts tiraient tes pointes blondes, tu comprenais peu à peu qu’il s’était lui aussi perdue dans les abysse de la luxure. Tout comme toi, il devenait fou. Et c’était grâce à toi, parce quel n’y avait que toi qui pouvait lui faire ça. Ta langue quitta ta bouche pour se coller à sa peau que tu te remis à marquer. Tes hanches bougeait toujours aussi lentement, tu l’entends grogner, mais il ne parlait toujours pas alors tu ralentis. Il allait bien finir par céder. Comme dit comme fait, finalement, après plusieurs de silence , sa voix s’éleva au creux de ton oreille. Un premier sourire victorieux étira tes lèvres pulpeuses, mais ce n’est pas pour autant que tu accéléra. Ce n’était pas assez, alors tu te redressa légèrement. Ta main droite venait de caresser son bas ventre avant de caresser son torse avant de se loger autour de son cou. Tu n’appuyais pas dessus, la pression était légère mais suffisante pour qu’il bascule sa tête arrière. Une fois son oreille à hauteur de tes lèvres tu parle: « Dit-le. Supplie moi. » Tu étais vicieux, mais ça t’excitais. C’est ce que tu aimais, c’est ce qui te permettais d’atteindre ton apogée.
« Ok, Swan! Pitié, va plus vite! Pitié. » Le sourire fourbe qui habitait tes lèvres s’élargit alors que tu plaqua un rapide baiser contre son oreille. Bon garçon. Ainsi, tu pressa d’avantage ton corps contre le siens alors que petit à petit tu commençait à accéléré tes mouvements. Plus les minutes passaient, plus tes coups de reins se faisaient intenses. Ton membre sortait, et entrais pour venir au plus profond de son antre. Tu le prenais avec toute ta longueur et c’était délicieux. Le sentait entièrement, il n’y avait aucune de barrières. Le son de tes bourses claquant contre ses fesses, se mêlait à celui de tes gémissements de plus en plus fort. Tu n’essayais même pas de les retenir, ils sortaient du plus profonds de ta gorge pour venir remplir la chambre. Tu t’en foutais pas mal que ça dérange les voisins parce que tu les emmerdais. Parce que tout ce qui t’intéressais désormais était de faire jouir Arnold. Bien vite, ta main s’enroula autour de la verge du boucler. Double plaisir, tu voulais lui faire perdre la tête. Ta main allait aussi vite autour de son membre que ta verge en lui. Tes gémissements étaient étouffés à cause de ta respiration saccadée. Tes grands yeux bleus fixait le visage du boucler qui avait les yeux fermer et la bouche ouverte entrains de gémir. Tu le regarda jusqu’à la fin, puis vint le moment. Tu sentais qu’il allait venir alors tu posa tes deux mains à plats de part et d’autre de sa tête pour accentuer tes coups de reins. Tu allais de plus en plus profondément en lui, le plaisir t’assaillais de tout les côtés. Arnold vint entre vos deux corps, tu sentis sa semence chaude s’écouler contre bas ventre te faisant venir en lui à ton tour. Un long râle rauque quitta ta bouche alors que tu continuas tes vas et viens le temps de ta délivrance. Ton fin corps était parcourut de léger spasme, tu voyais flou, tu venais d’avoir une des meilleurs orgasme de ta vie.
Toujours percher au dessus de lui, tu le regardais redescendre peu à peu. Son visage était rouge, il avait une coupe post-cocktail qui lui allait à merveille. « C’était parfait. » t’avait-il. Que répondre à cela ? C’était une constatation juste, mais tu te voyais mal répondre à l’affirmative alors tu te tus. Après un instant tu finis par te retirer de lui. Essouffler, comblé, tu te laissa tombé à ses côtés. Tu ira te doucher plus tard. Si ça n’en tenais qu’à toi, vous auriez remis le couvert , parce que toi aussi tu en voulais. Tu le voulais en toi, mais la fatigue était bien trop forte. La tête contre l’oreiller, tu regardais le plafond alors qu’il vint se coller contre toi. Afin qu’il ne se salisse pas tu attrapa un bout de draps pour essuyer ton bas ventre de sa semence. Une fois que ce fut fait, ton bras passa autour de son corps. Tu sentais ses lèvres contre ta peau, ce garçon était si mielleux. Désormais, tu te demandais comment ce sera demain. Lorsque tu sera descendus de ton petit nuage, lorsque la réalité te frappera de nouveau. Toi qui étais saoul ne pouvait pas être plus lucide que maintenant, alors pourquoi tu n’avais pas la force de te détacher et de partir ? Avec ta main libre tu essuya son visage luisant, ton souffle reprenait peu à peu un rythme normal. Tu n’aurais jamais cru qu’Arnold aurait pu te mettre dans un tel état, pourtant ce n’était pas étonnant. Afin de l’observer, tu tourna ton visage pour qu’il se retrouve près du siens. Tu leva ta main pour venir laisser tes doigts se perdre dans ses bouclettes que tu décolla de son front. Il devait être cinq heure du matin, le soleil n’allait pas tarder à pointer le bout de son nez et vous étiez toujours là. La bulle qui s’était formée autour de vous lorsque vous étiez rentré de la maison de Bartholomew n’avait toujours pas éclatée. La tension était toujours la même, juste moins sexuelle.
Ils venaient de partager un moment qui leur était propre. Qui les définissaient. Ils étaient passionnés l'un envers l'autre, dépendants de la présence de l'autre quoi qu'il se passe, à la fin, le résultat était le même : ils étaient réunis par le destin. La respiration d'Arnold se calma complètement, il n'avait plus de force, il était près à s'endormir même si le soleil se réveillait. S'il était un chat, il ronronnerait sûrement en se frottant à Swan pour demander de tendres caresses. Innocemment, il entreprit de frôler son ventre du bout des doigts. Comme s'il était une oeuvre d'art en verre extrêmement fin, son touché était comme une plume, calculé pour ne pas le briser. Il regardait, les traits de son visage assagies, laissant de nouveau place à son air enfantin, le torse du blond. Il aurait pu lui laisser quelques traces violacées comme il en avait sûrement partout sur le cou, mais Arnold ne voulait pas. Bien sûr que le blond était à lui, il n'y avait pas de doute à avoir, il serait près à le crier, mais ses marques pourraient se confondre avec ses bleus et il en était hors de question. Il voulait être l'exclusivité. Seul lui avait le droit de marquer son corps de n'importe quelle manière. Il posa sa main à plat vers l'emplacement du cœur du blond. Petit à petit, son organe prenait une cadence plus lente, son torse montait et descendait au fil de ses respirations. Tout était calme. Arnold était heureux.
Ce dernier releva ses grands yeux clairs vers le visage de Swan. Il avait tourné sa tête vers lui, de ce fait leurs visages étaient délicieusement proches. Le brun l'observa sans se lasser. Le blond paraissait extrêmement calme, tout simplement bien. Le boucler était assez fier de lui puisque s'il était comme cela c'était un peu grâce à lui. Il venait de vivre l'un des plus beaux moments de sa vie, et il espérait que pour le blond aussi. Perdu dans ses océans, il se remémora leur ébat récent. Swan avait été excité, admiratif, amoureux. Arnold s'était senti important dans ses yeux. Swan l'avait voulu et il l'avait possédé. Il s'y était pris comme le parfait amant. Putain que ça avait été bon... Il imagina un instant les positions s'inverser. Lui prenant le dessus sur le blond. De nouvelles sensations à découvrir, un nouvel angle de vue à chérir.... Ça lui donnait déjà des idées, mais est-ce que Swan aimerait cela? Il n'en était pas sûr. Après tout il prendrait la "place" de la fille. Il n'aimait pas ce terme mais gardant à l'esprit que le blond était un "homophobe" à la base, il devait sûrement penser ainsi...
Il garda ses pensées coquines pour lui. Le blond passa sa main délicatement dans ses cheveux bruns, et il ferma les yeux à son geste. Il était doux avec lui. C'était d'un agréable... Il n'y avait pas les mots. Il fallait être amoureux pour comprendre. Arnold lui lança un regard plein de tendresse et se rapprocha de ses lèvres pour venir les butiner. Doucement. Innocemment. Amoureusement. Il voulait que le blond reste ici pour toujours. Que jamais leur bulle n'éclate, et que le blond lui dise je t'aime. Il n'osait dire de mots, de peur que Swan se braque, s'emporte, lui casse la gueule comme quatre ans plutôt. Il voulait que le blond accepte enfin ses sentiments, et si pour cela, il fallait lui faire encore une fois l'amour, même épuisé il le ferait. Alors pour ne pas que le blond redescende de leur petit nuage, il multipliait les attentions câlines, les baisers fougueux. Il n'arrivait pas à prendre conscience que Swan était vraiment là, dans son lit, ouvert à tout contact physique avec lui. Il ne l'avait d'ailleurs jamais vu aussi calme.
Son ventre choisi cette instant pour gargouiller.
Depuis combien de temps il n'avait pas mangé? 24 heures? Arnold espérait simplement que Swan ne l'ait pas entendu. Il l'embrassa longuement pour s'assurer qu'il n'ouvre pas la bouche et qu'il ne pose pas de question. Mais Swan n'était pas débile, il avait sûrement du remarquer sa perte de poids. Sans oublier, ses putains de pilules qu'il avait oublié de ranger, que dis-je, il ne les avait pas rangé car il pensait les consommer...Il n'avait pas prévu que cette nuit se passe aussi bien. Arnold devait l'admettre, il n'arriverait sûrement pas à se lever tout seul du lit. Le brun posa de nouveau sa tête sur l'oreiller, en fermant les yeux. Swan voulait sûrement enclenché le sujet. Pour savoir un minimum se qu'il se passait. Mais il savait que s'il n'engageait pas la discussion, le blond ne le ferait pas non plus.
Il sentait son ventre se creuser, quémander de la nourriture ce qui dérangeait le brun. Il passait un si bon moment pourquoi son propre corps voulait le déranger? Qu'il se taise comme il l'avait fait cette dernière semaine! Il ouvrit les yeux et tomba sur un regard interrogateur. Si Swan ne parlait que rarement, ses yeux le faisaient à sa place. Pas de chance, Arnold ne pouvait faire mine de pas comprendre son langage, il le connaissait trop. En plus de cela, il était très mauvais acteur. Pourtant il essaya de sortir une excuse qui finit de creuser sa tombe.
-Je dois être en pleine digestion, il haussa les épaules. Sa voix était rauque, sûrement irritée par tout les cris qu'il avait poussé. C'était glamour comme phrase après avoir fait l'amour n'est-ce pas? Et puis il digérait quoi exactement? Le verre d'eau qu'il avait bu avant son service? À d'autres. Arnold jura qu'il vit le blond lever les yeux au ciel.
Le boucler fit la moue. Il ne le croyait clairement pas. Autant miser sur les gestes alors. Il fallait détourner son attention. Il déposa des baisers sur sa peau, parfois il la lécha même. Il leva le bras, voulant passer sa main dans ses cheveux platines, mais le blond l'arrêta en plein vole. Arnold grogna. Comme un enfant pris la main dans le sac, c'était leur d'avouer ses bêtises. Mais le brun ne voulait pas. Alors il cacha son visage dans l'oreiller, pour éviter le regard insistant du blond. Pourquoi le blond ne pouvait pas simplement ignorer la catastrophe dans laquelle le brun s'était fourré? En plus, maintenant il ne voulait plus partir alors c'était pas la peine de demander des explications, si? Aller quoi...
C'est pas comme s'il avait failli mourir.
En effet tu étais calme, tu respirais même la sérénité. Or ça ne te ressemblais pas, généralement ce n’était que façade. Tu jouais le gars faussement posé, tandis que présentement tu l’étais, réellement. Tu étais apaisé, plus aucune voix dans ta tête, plus de peur, plus de stress. C’était si rare que tu appréciais suffisamment la moment pour ne plus souhaiter qu’il se termine. Les bouclettes brunes d’Arnold s’étaient enrouler autour de tes doigts. Tu ne le regardais pas. Son souffle s’abattait contre ta peau, ses doigts caressaient ton bas ventre. Ce toucher, cette sensation de légèreté te faisais frémir c’était agréable. Tellement que tu pourrais t’endormir. La première fois ça ne c’était pas passer ainsi. Vous l’aviez fait, ça avait été bon mais vous vous étiez endormie en silence. En regardant légèrement en arrière, tu étais plus saoul ce soir que la première fois pourtant tu savais que ta réaction ne serait pas la même. Du moins, tu savais que tu ne pourrais pas lever la main sur lui comme la fois dernière. Vous vous étiez battus, lui aussi avait lever les poings mais pas bien longtemps. Tu avais vu noir, or présentement ce n’était pas le cas. Tu te sentais soudainement complet. Les yeux fermés, tu t’amusais à tourner quelques mèches de ses cheveux autour de tes doigts. Peu à peu tu te sentais lourd, prêt à t’endormir pour passer une bonne nuit et soudainement son ventre gargouilla. Te rappelant les comprimés, et sa soudaine maigreur. Alors tu rouvris les yeux. Tu posa un regard réprobateur sur lui en gardant le silence. Ses iris étaient déjà entrains de t’observer, il te lançais ce fameux regard. Le regard du gars éperdument amoureux, un regard tendre , qui réchaufferais le coeur de n’importe qui, le tiens également. Seulement, il y avait cette lueur dans ses yeux. Cette panique passagère. Tu compris vite qu’il avait espéré que tu n’es pas entendus. Tu ne pourrais dire combien de temps tu étais resté là, à simplement le regarder comme si il allait te donner une réponse. Soudainement, tu le trouva secret. Était-il entrains de s’affamer volontairement ? Si il y avait une chose à laquelle tu tenais c’était à la bonne santé d’Arnold. Tu étais certe capable de le heurté aussi bien mentalement, que physiquement. Seulement tu ne voulais pas le voir se foutre en l’air, tu ne voulais pas le savoir malade, ou perturber. Alors tu attendais, tu attendais qu’il t’explique cette perte de poids, qu’il t’explique le pourquoi de la présence de ces médicaments sur sa table en bas. Tu n’avais pas besoin de parler, tu savais que ton regard parlait pour toi. Il arrivait à te comprendre sans que tu n’es à parler.
« Je dois être en pleine digestion. » t’avais-t-il dit comme il l’aurait dit à imbécile. Ça t’agaça sur le coup. Pourquoi il te mentais ? Ne savait-il donc pas à quel point tu détestais cela ? L’honnêteté ce n’était pas forcément ce qu’il y avait de plus présent entre vous deux, du moins te concernant. Mais lui, lui étais une personne sincère alors il devait l’aitre avec toi aussi. Voilà pourquoi tu leva les yeux au ciel en te retenant de le pousser loin de toi. Rapidement, tu sentis ses lèvres prendre possession de ta peau. Il croyait sincèrement détourner ton attention avec de simple baisers? Lorsque tu vis sa main se lever pour tenter de se faufiler au travers de ta touffe blonde, tu l’arrêta. Ta main enserra son poignet un peu trop fort avant que tu le repousse. D’un bond tu te leva attrapant ton boxer que tu enfila. Sans un mot tu quitta la chambre, dévalant les escaliers en direction du salon. Précipitamment tu te dirigea vers la table, avant de rassemblé les comprimés pour les mettre dans ta main. Puis tu retourna à l’étage, tes pas étaient lourds, agacés. Lorsque tu retourna da sa chambre il était encore dans le lit. Sans prévenir, tu lui balança les comprimés dessus.
« Donne-moi une excuse pour ça aussi, vas’y. » dit-tu alors en plantant ton regard dans le siens. Il n’y avait plus aucune chaleur dans celui-ci, tu étais énervé. Il n’avait pas intérêt à ne serait-ce que tenter de te sortir un bobard.
Toi qui ne demandais jamais d’explications voulait en recevoir ce soir. Du moins, ce soir, les premiers rayons du soleil commençaient déjà à pointer le bout de leur nez. Tu étais crevé, il te fallait toutes tes forces afin de tenir correctement sur tes deux jambes. C’était peut-être l’alcool qui te faisais agir presque excessivement. Tu t’inquiétais pour lui comme si tu l’aimais assez pour. Était-ce le cas? Tu craignais la réponse qu’il pouvait te donner. Tu redoutais d’être la cause de ses problèmes, de sa souffrance. Tu te confortais en te disant que tu n’étais pas le centre du monde, encore moins du siens, qu’il y avait peut-être d’autre raison. Après tout, lorsque tu l’avais connu il avait aussi ses problèmes, quatre ans plus tard il devait encore en avoir aujourd’hui. Ta langue se glissa sur tes lèvres pour les humidifier, elle avait encore son gout. Tu avais l’impression que son odeur émanait de chaque parcelles de ton corps. Comme si en couchant avec lui vous vous étiez liés encore plus profondément que la première fois. Tu te sentais plus proche de lui, et c’était étrange. Il te rendait étrange, il te changeait et c’était terrifiant.
La culpabilité de lui mentir, de le prendre délibérément pour un idiot frappa le brun quand Swan s'échappa des draps. Arnold échappa à un faible « non, attends, reviens ! » en essayant de lui attraper le bras, se reposant un temps sur son coude, mais le blond enfila plus rapidement son boxer et partit. Arnold n'avait pas peur qu'il parte définitivement, il y avait peu de chance qu'il le fasse sans enfiler son jean avant qui était encore au pied du lit. Il avait peur qu'il boude. Qu'il soit énervé contre lui. Et il se doutait qu'il l'était. Son bras sur lequel il s'appuyait flancha, n'ayant aucune force, et son dos s’effondra sur le doux matelas, alors que le brun soupira, fixant le plafond. Pourquoi il avait agit comme cela ? Comme un pauvre gamin qui ne voulait pas parler de ses cauchemars ? Il savait pertinemment que le blond n'aimait pas les mensonges et qu'il voyait que trop clair dans son jeu. Essayer de lui mentir avait été comme se tirer une balle dans le pieds : tu regrettes et en plus ça ne mène à rien.
Arnold passa ses mains sur son visage en râlant encore une fois d'agacement contre lui-même, glissant ses doigts dans ses cheveux et tirant dessus. Pauvre con ! S'il avait tout dévoilé quand le blond lui laissait encore l'opportunité de ne pas trop s'énerver peut-être qu'il serait en train de le consoler, de l'embrasser. A la place de cela, il avait quitté ses bras d'un geste agacé et était descendu le pas précipité. Qu'est-ce qu'il allait faire au juste ? Très vite, il entendit à nouveau ses pas dans l'escalier et son cœur s'emballa. Qu'est-ce qu'il allait faire ? Lui gueuler dessus ? Le taper ? Lui casser la tête contre le mur ? Arnold posa ses yeux sur l'entrée de la chambre, la lèvre piégée entre ses dents. Il appréhendait énormément, son stress n'étant que plus insoutenable à cause de sa fatigue et l'épuisement de son corps. Finalement le blond rentra en trombe dans la chambre, en lui balançant son achat débile à la gueule. Ses pauvres médicaments. Le brun baissa la tête, honteux, en recevant quelques pilules sur le visage et son torse. Soudainement, misérable, écœuré, dégoutté de lui-même, il cacha son corps encore nu sous sa couette, en prenant soin de ne pas regarder le blond. Il ne voulait pas qu'il remarque son ossature clairement visible. « Donne-moi une excuse pour ça aussi, vas’y. » cette phrase lui ordonnait clairement de ne pas mentir encore une fois. Le brun cherchait ses mots, pendant ce temps, les minutes passaient, il fixait un point en essayant d'aborder la chose...
Comment lui dire qu'il avait eu l'intention de se donner la mort ?
C'était compliqué à dire. Surtout qu'il sentait la tension émaner du corps de Swan. Il était près à exploser. Même si Arnold aimerait encore sortir une excuse pourrie pour éviter le jugement du blond, il n'allait pas le faire. Dans tout les cas, il prendrait ses foudres. Il voyait mal Swan bien réagir après ses aveux. Il n'arrivait pas à s'imaginer que Swan le prendrait juste dans ses bras, en lui disant d'une voix autoritaire et apeuré « ne recommence plus jamais ». En fait, il s'attendait plutôt à ce qu'il s'emporte, qu'il tape contre le mur, qu'il casse un vase, qu'il cri peut-être.
« -Je... » Il baissa les yeux, essayant de se redresser mais ses bras tremblaient. Il n'avait clairement plus de force, et il faisait pitié. Ses clavicules ressortaient comme la tranche d'un couteau, prêtes à déchirer sa peau. Ses côtes ne pouvait plus être cacher. Ses bras déjà fins, devenaient squelettiques. Ses joues étaient creuses. Pourtant il avait arrêté de manger que depuis une semaine. Il fallait croire que son corps était sensible à ses émotions. Puis il ne fallait pas oublier qu'à côté de cela, il doublait sa charge de travail. Il se pinça les lèvres, et essaya de reprendre, « à l'heure qu'il est je serais sûrement plus d'ici, si j'avais pris ces pilules. Je ne pensais pas te revoir après le week-end dernier et... Je n'arrivais pas à me faire à l'idée de tirer un trait sur toi... C'est fou à dire mais je me suis rendue à l'évidence : je ne pouvais pas vivre sans toi. Alors, oui j'ai envisagé de me donner la mort parce que je ne voyais pas d'autre solution. C'est insensé je le sais bien. C'est même irrationnel mais ma vie tourne autour de toi alors si tu ne veux plus de moi, c'est pas la peine que je reste. Mes parents m'ont abandonné, mes sœurs ne me donnent plus de nouvelles et le peu d'amis que j'ai ici ne s'apercevraient même pas que je ne sois plus là », il ne savait pas s'il devait continuer. La suite exprimerait encore plus l'amour qu'il lui porte et il savait depuis leurs retrouvailles, que le blond n'aimait pas trop l'entendre. Il releva timidement son regard vers lui. Il ne savait pas décrire l'expression qu'il y avait dans ses pupilles. De la pitié ? De la colère ? De la peur ? De l'indifférence peut-être ? Il ne savait pas, en tout cas, ses yeux lui faisaient mal. Le blond lui fit signe de continuer. Il lisait en lui comme dans un livre ouvert. Comment savait-il que le brun n'avait pas fini ? Ça en devenait déroutant.
« -Je sais que des milliers de gens me diraient de ne pas t'approcher, de ne pas me foutre en l'air juste pour toi parce que de toute façon tu ne voudras jamais de moi. Mais c'est comme ça. Je suis comme ça. J'en ai rien faire que tu sois dangereux, que tu paraisses bizarre. Pour moi t'es juste ce que j'aime plus que tout. J'aime ta froideur, comme j'aime tes gestes parfois tendres. J'aime quand t'es fourbe, et j'aime quand t'es attentionné. J'aime te savoir près de moi. A moi. Ce danger qui plane autour de toi, ça me plaît... Putain que j'aime quand t'es vicieux... Comme tu m'as traité pendant notre ébat, ça m'a excité au plus au point. J'ai adoré ça et j'ai pas honte de le dire. Et je sais que je trouverais cela que chez toi parce que les autres ne cessent de me regarder comme un putain d'enfant. T'es l'homme parfait pour moi, c'est pour ça que j'ai pas envie d'aller voir ailleurs. Tu me comprends, tu sais comment je fonctionne. J'ai l'impression que tu ne me jureras jamais, que tu seras toujours là pour me combler de bonheur. Je me fiche de mériter mieux ou je ne sais quoi d'autre. Ce que je veux c'est toi, point. Quand, tu m'as rejeté pour la seconde fois, j'ai compris que se ne sera jamais réciproque. Que j'étais peut-être trop doux avec toi, que je ne sais pas... J'étais simplement pas ton type. Que j'étais « un homme », Arnold ne le pensait définitivement pas homophobe. C'était une façade, il fallait l'avouer, « alors comme de toute façon, j'ai pas la force de te séquestrer, je me suis dit autant en finir parce que continuer ne serait que plus douloureux et j'ai clairement plus la force de m'acharner. J'ai assez donné. »
Avait-il été assez claire ? Arnold était un fou à sa manière. Plus doux, plus humain que Swan, mais quelqu'un d'aussi malsain. Il était ce qu'on pouvait appeler un stalker ou autre groupie, quelque chose du genre. Il était obsédé par Swan et seulement Swan. Il le voulait dans son lit, dans sa maison, dans sa vie. Si Swan était célèbre, sa chambre serait recouverte de ses posters. Il ne regarda pas le blond, et il ne l'entendit pas bouger, ni parler. Arnold soupira simplement. C'était pas la peine dans rajouter. Il avait l'impression de s'enfoncer, de creuser sa tombe. Alors, il éloigna les médicaments de lui et s'allongea, tournant le dos au blond. Il se mit en boule, sous la couette, comme un enfant qui passe sa première nuit sans son doudou. Il était sûr et certains que le blond allait partir après qu'il est dit cela. Qu'il claque la porte en partant.
Qu'il le laisse crever s'il se foutait de lui.
C’était exactement ce que tu craignais, encore une fois c’était toi la cause de son affliction. Tu avais réussis à dépasser tes limites en le poussant à vouloir s’ôter la vie. Seigneur si seulement il savait. Il n’avait pas conscience de l’horrible personne que tu étais, il ne comprenais pas que tu étais et resterais , et ça certainement toute ta vie, quelqu’un qui sème la souffrance. Dès ton plus jeune âge tu avais attiré la mort, depuis elle marchait à tes côtés à chaque instant, laissant sur son sillage tout ceux que tu aimais. Et voilà qu’Arnold voulait se jeter dans ses bras à cause de toi. Comment osait-il imaginé que tu arriverais à survivre dans un monde sans lui? Tu avais désespérément besoin de lui que tu le veuille ou non. Il pensait que l’amour qui te portais suffisait à justifier ce geste, seulement ça ne l’était pas. Pas pour toi,. Et si tu ne l’avais pas retrouver ce soir ? Alors quoi il aurait céder , pour que tu apprenne quelques jours plus tard qu’il était mort ? Et ça sans explications? Ne voyait-il donc pas tout ce que tu ressentais pour lui? Tu le traitais mieux que le trois quart de toute cette foutue population. « Alors, oui j'ai envisagé de me donner la mort parce que je ne voyais pas d'autre solution. » Il ne voyait pas d’autre solution ? L’avait-il dit sérieusement ? Pendant ces quatre années des solutions il y en avaient eu puisqu’il était toujours là. Des solutions il y en avait à chaque coin de rues. C’était si idiot de sa part, que tout ce que tu retenais de sa petite tirade était le fait qu’il avait souhaiter mourir. ‘’ Clac’’ , c’était parti tout seul. Ta main venait de ce heurter à sa joue avec une force dont tu avais commencer à douter. Tu vis le sang lui monté exactement à l’endroit où tu venais de le frapper, son visage c’était même tourné tant ton coup avait été fort. C’était un miracle que tu ne te sois pas emporté d’avantage. Car tu étais en pleine ébullition, ton sang bouillonnais tant ta colère était intense. Seulement, tu ne savais pas si cette colère était plus dirigé vers toi ou vers lui. Tu aurais aimé que ça en reste là, tu aurais aimé ne pas en savoir d’avantage mais tu lisais en Arnold comme un livre ouvert. Il n’avait pas bouger, ses grands yeux bleus te scrutais il n’en n’avait pas terminé. Alors que ta main balaya le vide pour l’inciter à continuer tu commença à faire les cents pas. Tant bien que mal tu voulais canaliser ta colère, après ce que vous veniez de faire tu ne pouvais tout simplement pas. Pourtant le moment était déjà gâcher, votre petite bulle venait d’éclatée. Tu ne ressentais plus cet apaisement et cette sérénité qui t’avais donner envie de rester allongé à ses côtés.
Voilà qu’il commençait à te faire une déclaration. Pourquoi fallait-il qu’il face cela à chaque fois ? Ce serait tellement plus simple si il te détestais au fond, tu n’aurais pas eu à gérer tes coups de folie. Tu ne serais plus aussi faible que maintenant. Ses mots enveloppaient ton corps, ils se glissaient tout autour de toi dans ‘lespoir de bander tes profondes blessures. « T'es l'homme parfait pour moi. » ce que tu pensais déjà venait de ce confirmer. Arnold était aussi déranger que toi. Comment pouvait-il dire ça ? Sans même avoir à te victimiser n’importe qui saurait que tu n’est pas quelqu’un de fréquentable. Pourtant lui était déterminé à t’aimer. Il semblait prêt à tout pour toi sans même connaitre toute la noirceur qu’il y avait en toi. Lorsqu’il termina de parler un long soupire quitta ta bouche. Ta colère était retombée aussi sec après cela. Le boucler s’était mit dos à toi , allongé sur les draps qui portaient encore les traces de vos ébats. Tu avais besoin de réfléchir, seulement tu n’oserais même pas mettre un pied dehors de peur qu’il interprète mal ton intention. Les comprimés étaient encore là.
« Il faut que tu change les draps. » Tels étaient tes premiers mots après tout ce qu’il venait de te dire. Une réaction inattendue, qui ne te ressemblais presque pas.
Suite à cela, tu fouilla dans ses affaires pour trouver un boxer propre et t’enferma dans la salle de bain. Tu retira l’unique linge que tu avais sur toi pour te glisser sous la douche. Lorsque les premières gouttes d’eau chaude rentrèrent en contact avec ta peau porcelaine, tu enfonça ton visage dans tes mains. Qu’est-ce que tu allais fair maintenant ? Même si tu voulais t’éloigner de tout ce qui était entrains de ce passer, il n’y avait plus d’échappatoire. Désormais tu savais de quoi Bartholomew était capable. Ou du moins tu t’en servais comme excuse pour justifier ton besoin de rester…histoire de le surveiller. Dieu seul savait combien de temps tu étais rester sous cette douche, mais lorsque tu sortis de la salle de bain tu trouve de nouveau Arnold dans les draps. Il les avait changer mais était toujours dans le même position. Silencieusement, tu te glissa derrière son dos. Tes cheveux encore mouillé dégoutèrent sur l’oreiller tandis que tes bras encerclèrent son corps. Pendant un moment tu resta contre lui sans rien, ça ressemblais à un calin. S’en était certainement un d’ailleurs, tu ne savais pas. Après ce long silence, tu fini tout de même à te décider à parler.
«Je ne veux plus jamais t’entendre parler de ça Arnold, tu…tu es bien trop précieux pour que je puisse imaginer ma vie sans te savoir vivant. » dit-tu finalement.
Arnold ne savait pas comment Swan pouvait réagir. Est-ce que savoir qu'il avait failli mourir s'il n'était pas tombé par hasard sur son lieu de travail allait lui faire peur? Est-ce que ça allait le faire réagir, faire bouger les choses? Le brun ne savait pas. Il pensait que le blond s'en ficherait juste mais d'un autre côté son soudain intérêt à savoir le pourquoi du comment de ces pilules lui susurrait qu'il avait tort. Non, il ne s'en fichait pas. Et la colère qui s'exprima en une gifle le lui fit bien rappeler. Arnold ne dit rien. Il continua juste son monologue parce que Swan le voulait bien mais il était honteux. Il voulait se cacher, disparaître pour éviter son procès. Il se tenait la joue. La douleur était forte dans son esprit. Il l'intensifiait pour réaliser la connerie qu'il avait failli faire. Quitter Swan, le laissait seul dans ce bas monde, sans amour, sans sa présence pour penser ses blessures... Que lui était-il passé par la tête ?
« Il faut que tu changes les draps ». Super. C'est tout ce qu'il trouvait à dire après ses révélations? Arnold venait de se mettre à nu encore plus que la dernière fois, lui révélant ses pensées jusqu'à ses penchants et le blond s'en fichait? S'il avait pu, il lui aurait rendu sa claque en le traitant d'idiot. Il ne pouvait décidément pas avouer à son tour ses sentiments? Peut-être que finalement il n'en avait pas à son égard... Même pas un minimum. C'était insensé ! Pourquoi l'avoir combler, lui avoir déverser de l'attention comme jamais auparavant cette nuit, dans ce cas ? À croire qu'il demandait la lune dans son salon. Couché, la tête cachée entre son oreiller et sa couette, il entendit le tiroir de sa commode grincer puis les pas du blond partir vers la salle d'eau. Il allait prendre une douche, et enfiler un de ses boxers. Il se mordit la lèvre. C'était comme une marque d'appartenance pour lui, il validait l'initiative de Swan intérieurement.
Arnold mit du temps à se lever, à chaque fois qu'il poussait sur ses bras, il avait un grand coup de fatigue. Obéissant, il enleva les draps comme il pouvait pour les changer. Il fit une grosse boule de linge à pas de la porte qu'il mettra plus tard au sale. Il n'était pas sûr qu'il pouvait rentrer dans la salle d'eau sachant que le blond se lavait. Bien sûr, il l'avait déjà vu nu, plus d'une fois maintenant, mais avec la colère qu'il avait vu dans son regard, il pensait que le blond était encore énervé, près à le claquer une nouvelle fois s'il osait entrer. Peut-être même plus après la déclaration qu'il lui avait fait. Pourtant l'envie de voir l'eau ruisselait sur son corps de rêve ne manquait pas dans son esprit... Il prit des nouveaux draps beiges à légères rayures. C'était des draps que l'une de ses anciennes voisines lui avait offert à son arrivée, il y a quatre ans. Depuis il aurait pu déménager mais il était attaché à sa maison. Il y avait ses petites habitudes. Il y avait grandi et mûri tout seul.
L'anglais fit le lit à l'arrache. La couette n'était pas très bien rentrée dans la housse mais il s'en foutait. Il avait clairement pas la force de continuer. Il monta à nouveau sur le lit, à quatre pattes. Il aurait pu en profiter pour enfiler un caleçon mais il aimait bien être nu et le fait que Swan puisse le voir sans vêtement l'excitait quelque part. Comme s'il voulait, vicieusement, que le blond regarde bien ce qu'il avait sous les yeux et qu'il se donnait tant de mal à repousser. Pas qu'il pensait avoir un corps parfait, mais selon ses ex-amants, il avait de très bonnes fesses. Il se laissa tomber sur le doux oreiller et reprit sa position initiale. Il était crevé. Littéralement. Il se battait avec ses paupières pour ne pas sombrer dans les bras de Morphée et s'assurer que le blond reste ici. Il ne voulait pas qu'il parte. Pour dire toute sa pensée, il voulait qu'il ne parte jamais. Le brun était bercé par le son de la douche, et petit à petit, son esprit partait s'apaiser, se reposer enfin. Il ne sentait pas le blond revenir, et il ne s'endormit pas le visage détendu. Pitié qu'il ne parte pas. Pas comme ça, pas sans lui dire au revoir.
Les doigts crispaient sur la couverture, sa respiration devint lourde. Il s'était endormi. Pourtant inconsciemment, son corps se détendit. Une chaleur familière l'entoura soudainement et l'éloigna immédiatement de tout cauchemar. Il était là alors... ? Ses traits du visage s'adoucirent, et il trembla quand un souffle chaud s'abattit contre son oreille.
Dommage qu'il n'entendit pas ce qu'il lui avait dit. Il ratait l'occasion de l'embrasser sauvagement.
(ELLIPSE.)
Il devait être aux alentours des dix-huit heures. Quand Arnold se décida enfin à ouvrir les yeux, les derniers rayons de soleil glissaient sur sa peau halée jusqu'à disparaître, n'oubliant pas de mettre la lumière sur son cou marqué. Il avait merveilleusement bien dormi. Le brun s'étira tel un chat, le sourire aux lèvres. Ses boucles tombaient sur son front, devant ses yeux fatigués, qu'il avait au début du mal à laissé ouvert. Il se tourna sous la couette, en grognant de confort, de plaisir. Il était mignon. Sur son visage était écrit en grosses lettres « innocent », ce qui faisait un réel contraste avec tout ses suçons. Arnold était une vrai contradiction. Une véritable guerre entre son physique angélique et son caractère dévergondé. En changeant de position, il bailla et rouvrit les yeux en suite. Swan était devant lui, en train de le fixer. Ouf, il n'était pas parti. Arnold glissa sa main sur son torse découvert, en caressant sa poitrine meurtrie. Depuis combien de temps le blond l'observait-il comme cela ? Aussi intensément ? Quand Arnold avait croisé son regard, ses yeux s'étaient refroidis comme s'il ne voulait pas que le brun se rendre compte de la tendresse qu'il avait dans les yeux. Le boucler fit la moue, en se rapprochant de lui pour embrasser ses fins pectoraux.
-Tu m'en veux toujours... ? Demanda-t-il timidement, en levant son regard une nouvelle fois vers son visage. Il était magnifique, c'était affolant. Arnold pourrait tout donner pour se réveiller tout les matins avec un diamant aussi flamboyant à ses côtés. Aussi aphrodisiaque. Il caressa ses bras tendrement, reposant sa tête sur son oreiller, le corps perdu sous les vagues de la couette, seul son torse était visible.
Il espérait que le blond se soit complètement calmer, qu'il oubli cet incident. Il ne voulait partager que de la douceur avec lui, sans problèmes, sans soucis. Après des jours, Arnold retrouvait l'appétit. Son ventre gargouillait de temps à autre, impatient de recevoir enfin de la nourriture.
-J'ai faim... constata-t-il en souriant, les joues rougies. C'est comme si le blond le déshabillait du regard, le brun ne savait plus où se mettre mais il aimait bien se sentir aussi... Désiré ? Il ne savait pas encore une fois décrire le regard de Swan. Il avait des expressions différentes depuis qu'ils avaient couché ensemble. Il découvrait une facette plus douce. Plus protectrice aussi. Bref, plus cruellement attirante.
Pendant quelques minutes tu attendis une réaction qui ne vient pas. Tu venais de lui dire une phrase que tu ne répétera sûrement plus jamais mais cet idiot c’était endormi. Tout entre vous n’était qu’une complication. Un long soupire quitta tes lèvres, avant que tu ne te retourne afin de regarder l’heure, tu devais aller travailler dans quatre heures. Non sans mal, tu finis par te laisser bercer dans les bras de morphée ton corps coller contre celui que tu appelais toujours ton meilleur ami.
Le lendemain ce fut ton réveille qui te tira difficilement de ton sommeil. Arnold n’avait pas beaucoup, il dormait comme une masse d’un sommeil lourd et profond. Silencieusement tu te glissa hors du lit, tu n’avais dormis que trois heure. Ce n’était pas suffisant, surtout avec la gueule de bois que tu te trainais. Tu avais l’impression qu’il y avait un chantier qui se tramait à l’intérieur de ton crâne, un martelais dans ce dernier pour t’empêcher de réfléchir. Tu devais rentrer chez toi pour te changer. Tu t’attelais pour être ponctuel dans ton travail, car tu ne voulais pas donner de raison à ton patron pour te virer. Tu ne ressentis pas le besoin de laisser un mot à Arnold au cas où si il se réveillait, de toute façon tu repasserais plus tard. Maintenant que tu savais qu’il avait envisager de s’ôter la vie, tu ressentais ce besoin de le protéger. Il fallait que tu garde un oeil sur lui. Lorsque tu quitta sa maison, le soleil t’aveugla. Tu avais à peine pris le temps de remettre tes habits pour sortir dans la rue, ta chemise était ouverte, et ton pantalon te tombais sur les hanches. Plusieurs minutes plus tard tu étais de retour chez toi, heureusement que vus habitiez dans le même quartier, tu aurais très bien pu le faire à pied. Te préparer te prit bien quarante minute, le temps de trouver une nouvelle chemise , un nouveau pantalon et aussi de prendre une bonne et longue douche. Pendant que l’eau te coulais sur le corps tu repensais à tout ce qui c’était passer la veille. Tu avais vraiment coucher avec lui, puis t’étais endormis en serrent contre toi. En quel genre d’individu étais-tu entrains de tourner ? Ça ne te ressemblais tellement pas.
Au fur et à mesure des minutes, les voix dans ta tête s’éveillaient. Elles recommençaient à prendre d’assaut ton esprit pour te monter contre Arnold, pour te rappeler à quel point tu détestais ce qu’il était et ô combien ce que vous aviez fait était contre nature. Tu n’étais pas gay, les hommes ne t’attirais pas pourtant tu n’avais même pas hésité une seconde à te jeter sur lui. C’était du grand n’importe quoi. De nouveau derrière le volant de toi voiture tu te rendis à Castrop District où se trouvait ton lieu de travail. Les minutes t’avais sembler être des heures. Ton mal de tête ne t’avais jamais quitté, la musique, le tintement des verres, le bruits de la fritures, et les voix des clients avaient suffit à t’agacer. Le temps s’écoulait lentement alors que avais passer des heures dernières ce foutus bar à servir des gens. À la pause déjeuner tu t’enfila un énorme hamburger, te rappelant qu’Arnold n’avait rien manger depuis hier, voir plus vu sa maigreur. Alors tu demanda à ton patron de te préparer un hamburger, et deux barquettes de frites pour lui ramener plus tard. Voilà que tu te mettais à prendre soin de lui. Le pire, c’est que ça te paraissais normal. L’après-midi s’écoula plus rapidement que la matinée. Souvent, tu t’étais demander si Bartholomew s’était réveillé.
Lorsque dix-sept heure sonna tu poussa un long soupire de soulagement. La journée était enfin terminée et tu ne savais pas comment tu avais fait pour tenir. Ce n’était pas une première pour toi de commencer une journée dans cet état seulement ce n’était jamais agréable. Assit derrière le volant de ta voiture, tu roulais à tout allure complètement crevé et presser de rentrer chez toi. Le trajet te paraissais toujours aussi long, il y avait pleins d’embouteillages. Quand tu fut en face de chez toi, tu te gara. Ta voiture était une petite épave que tu affectionnais étrangement, elle te rappelais ton Angleterre natale. Normalement tu serais directement rentrer chez toi, seulement l’odeur des frites chaudes qui volaient dans ta voiture tu te rappelèrent que tu devais rendre visite au boucler. Le sachet en main tu descendis le trottoir en direction de chez l’anglais. Lorsque tu arriva les lumières étaient encore éteinte. La nuit tombait de plus en plus tôt à cette période. Lorsque tu rentra dans la maison sans forcée, tu compris qu’il devait encore dormir. Tu pensais pas que c’était humainement possible de dormir aussi longtemps, mais Arnold venait de te le prouver. En passant devant le salon tu ramassa le reste des pullule que tu envoya par le fenêtre avant de déposer le repas sur la table. C’est en silence que tu monta les escaliers pour se rendre dans la chambre où Arnold dormais toujours. Dans l’espoir de le rejoindre sans un bruit et de pouvoir te rendormir, tu retira tes habits pour te laisser de nouveau tombé à côté de lui. Un long soupir de soulagement quitta ta bouche, tandis que tes iris bleutés se posèrent sur lui. Il dormait comme un bébé, son visage était complètement détendu. A cet instant tu le trouva si beau que tu envisagea de continuer à l’observer encore un moment. Son cou était marquée par tes lèvres, des trace violacée et parfois aux nuances de bleus habillait sa peau. Puis soudain il se mit à gigoter, Arnold se réveillait enfin à 18 heure. Il avait littéralement dormit quatorze heures, ce qui laissait entendre qu’il était bien plus fatigué que ce qu’il avait laisser paraitre la veille. Lorsqu’il se tourna vers toi, tu croisa son regard. Le tiens se refroidit immédiatement, non seulement car tu venais de te faire prendre la main dans le sac, mais aussi parce qu’il semblait bien trop heureux et détendue après ce qu’il t’avais dit hier.
« Oui. » sec, froid, et concis. Tu n’allais pas lui mentir, tu lui en voulais…énormément même.
Silencieusement, tu te laissa tombé contre le matelas. Les bras croisés sur ton torse, tu ne serais pas contre une petite sieste seulement Arnold avait de nouveau parler. Son ventre avait de nouveau fait des siennes.
« Je t’ai ramener de quoi manger. » dit tu alors en chuchotant. Ton regard se posa de nouveau sur lui, il avait les joues en feu et toujours ce sourire idiot. « Tu as intérêt à tout manger. »dans ta voix on pouvait entendre raisonner toute l’autorité que tu avais mis dans ces quelques mots. Tu étais capable de lui faire bouffer de force ces frites et ce hamburger, il fallait qu’il reprenne du poids.
Arnold était tellement épuisé qu'il ne s'était pas réveillé une seule fois. Quand le réveil de Swan avait sonné, il n'avait pas bronché. Il croyait même que le blond n'avait pas quitté le lit. Il se roula sous la couette comme un enfant, en se collant au blond une fois que celui-ci eu collé son dos au matelas. Le sourire toujours collé aux lèvres, il fit traîné celles-ci encore longtemps sur le corps du blond. Sa peau était tellement douce, il pourrait se rendormir, l'oreille collé contre son cœur. C'était presque irréel ce qu'il se passait sous ses yeux. Swan était dans son lit, complètement à l'aise, sans aucun frein. Quelle avait été le déclic ? Est-ce que c'était réellement leur partie de jambes en l'air ? Après tout ça n'avait pas été la première fois. Cette fois-ci aurait pu se dérouler comme la précédente. Qu'est-ce qui changé la donne ? Et puis le faite qu'il découvre Arnold un temps suicidaire... L'avait-il confronté à une peur enfouie ? L'avait-il plongé dans ses retranchements qu'il voulait absolument éviter ? Arnold n'avait pas le souvenir qu'un jour Swan lui ai parlé de ses parents, de personnes importantes... Juste de sa grand-mère. Légèrement. « Elle est à l'hôpital », c'est tout ce qu'il se souvenait. Alors est-ce qu’inconsciemment Swan voulait à présent avoir l'occasion de ne pas subir un abandon ? Est-ce qu'il voulait éloigner la solitude de lui ? C'était-il dit « merde. Rien n'est acquis. » ? L'amour avait beau prétendre être invincible, il ne battait pas la mort. Encore moi la vie. Aujourd'hui, il l'avait sauvé indirectement mais si demain Arnold avait un accident ? Est-ce que Swan regretterait le jour où il lui avait ordonné de partir de sa vie ? Est-ce qu'il se mordrait les doigts d'avoir perdu autant de temps ?
Est-ce qu'il pleurerait sa mort ?
Probablement. Probablement pas. Swan devait ouvrir les yeux. Arnold avait été un cadeau. Il aurait pu ne jamais le rencontrer si il n'était pas allé habiter chez sa grand-mère. Il aurait pu ne jamais recevoir d'affection. Qui c'est ce qu'il se serait passé si c'était le cas ? Swan devait prendre conscience que des cadeaux comme cela, il n'y en avait pas deux fois. Et la vie était trop courte pour jouer les indifférents, les lâches. Swan devait réaliser qu'il avait peut-être la seule personne qui pourrait le comprendre, l'apaiser devant les yeux. Que peut-être ce petit corps fragile renfermait ce qu'on appelait communément une âme-sœur. Certains n'y croit pas, d'autres si... Et ces personnes-là ont peut-être une raison d'y croire. Qu'est-ce que Swan y perdait de toute façon ? Il le voyait lui-même : il était bien avec lui. Pourquoi s'acharner à vouloir penser l'inverse ? Il perdait trop de temps à se trouver des excuses, à s'enfermer dans une coquille. Énormément de temps.
Arnold râla quand il lui répondit positivement. Et aussi froidement. Aller quoi... C'était du passé.
« -Je sais que j'ai merdé, Swan mais... » il regarda le plafond. Est-ce qu'il devait le dire? Après tout Arnold était persuadé que Swan n'en avait pas grand chose à faire de lui. Qu'il était comme une... Lubie passagère? Mais en même temps il aimait croire que le blond se souciait vraiment de lui. En fait, c'était un vrai bordel dans sa tête. De ce fait, il sortit une connerie: « Qu'est-ce que ça peut te faire de toute façon? Si tu ne serais pas venu sur mon lieu de travail, peut-être que tu ne l'aurais jamais remarqué... que je sois plus là. » précisa-t-il. Il tourna les yeux vers lui, il s'était redressé. Arnold prenait volontairement un ton léger sur quelque chose de grave. Il en avait besoin. Il ressentait ce besoin de prendre tout à la légère comme un sombre idiot parce que peut-être qu'il en était vraiment un. Il ne voulait pas réaliser son erreur mais Swan agissait de façon à ce qu'il soit obligé de le faire. Mais il ne voulait décidément pas et le blond l'énerva sur le coup.
« Je t'ai ramené de quoi manger » fut sa réponse. Arnold leva les yeux au ciel, en tournant le dos à Swan, se levant du lit, laissant la couette tomber sur le matelas, dévoilant sa fine silhouette nue. Il devait s'attendre à ce qu'il réponde hors sujet. Il faisait tout le temps ça après tout. C'était plus simple. Où étaient ses couilles au juste ? Si le blond voulait parler « sujet qui énerve », Arnold avait de quoi enchérir. Il enfila un bas de survêtement et un t-shirt. Il n'avait plus du tout envie que Swan puisse l'observer délibérément à présent. Il irait se doucher plus tard. Il passa devant son miroir et observa son cou. De quoi, le calmer instantanément. Wow, Swan n'y était pas allé de main morte. Il savait déjà quel rat-du-cou il allait mettre pour mettre ses tâches en valeur. Le blond parla à nouveau, et Bartholomew s’empêcha de sourire bien qu'il en mourait d'envie. Il était mignon à essayer de dissimuler son inquiétude derrière une voix autoritaire. C' est ça le problème avec Swan : quand il est agaçant, il faisait toujours quelque chose de foutrement mignon derrière. Arnold ne pouvait pas lui faire la tête longtemps.
« -Oui, papa », il ricana en se retournant vers lui. Il s'approcha du lit, jusqu'à taper le bout du lit de ses tibias, en l'observant. Ils se fixèrent tout les deux sans rien dire de plus, mais le brun fut le premier à briser leur échange visuel pour glisser ses yeux sur le reste de son corps. Il aimerait le prendre maintenant. Le sucer. L'embrasser. Bref, faire tout ce qu'il y avait de plus indécent. Et même s'il s'était mordu la lèvre et que son regard c'était assombri un petit instant, il fit comme s'il n'avait jamais penser au corps soumis du blond sous le sien et monta sur le lit quelques secondes, survolant le corps du blond pour plaquer ses lèvres contre les siennes d'une manière possessive, « tu me donneras à manger si je refuse de finir? » Demanda-t-il, la voix arrogante, le sourire aguicheur, frôlant ses lèvres. Il n'était pas contre pour que le blond le nourrisse avec sa bouche, se passant les aliments ainsi. Ce qu'il adorait la tête surprise du blond dans ces moments-là. Il adorait jouer avec le feu.
Il sentit le blond s'agiter en dessous de lui, peut-être près à le sermonner, le menacer de ne jamais recommencer mais Arnold glissa hors du lit avant qu'il n'est pu lui attraper le poignet.
-Je te taquine, Swan. Repose-toi un peu, t'as des cernes, c'est pas très beau. », il quitta définitivement la chambre, descendant les escaliers et remarquant à ce moment-là que les pilules n'étaient plus sur la table. Où les avait-il mises? Arnold ne s'y attarda pas longtemps quand il découvrit ce qui l'attendait. Il y avait de quoi manger pour deux! Il fallait croire que Swan n'était décidément rassurer. Arnold trouvait cela outrageusement attachant. Il prit le sachet de nourriture et s'installa sur le bar de la cuisine. Montant sur un tabouret, il commença à grignoter par-ci par là. Son estomac gargouillait de bonheur et le brun appréciait réellement chaque bouché de cette mal bouffe. Il prenait le temps de mâcher, de toute façon, il était déjà en retard pour aller au boulot. Il était 18heure, il devait à la base, y être depuis une heure. Il prit simplement son téléphone pour envoyer un message comme quoi il était malade, ou une autre excuse banale à l'un de ses collègues.
Qui l’aurait cru, Arnold doutait toujours de toi alors que tu étais encore à ces côtés après avoir coucher avec. Il t’avais donner des millions de raisons de le laisser depuis hier soir, pourtant tu ne l’avais pas fait mais il continuait de penser de tels conneries. L’agacement venait de s’immiscer en toi , cela mêler à la fatigue n’était jamais très bon signe. Seulement tu décida de rester calme, tu étais déjà à bout de force alors ça ne servais a rien de gaspiller encore plus d’énergie. Pendant un instant tu envisagea de partir, tu n’aurais pas la foi de supporter sa mauvaise humeur. Il t’en voulais malgré le fait que tu lui avais prouver à travers différents actes que tu tenais à lui. Vous aviez coucher ensembles alors que tu t’étais promis de ne plus jamais te remettre dans une situation qui te pousserais à ce genres de corruption. Seulement pour lui ça semblait insuffisant. Il attendait tellement plus de toi, peut-être même trop. Tu n ‘allais pas soudainement te mettre à lui tenir la main dans la rue, à l’appeler par des petits prénoms d’amour, et le serrer contre toi à tout bout de champs. Tu ne connaissais même pas l’affection à proprement parler, tu ne ressentais pas le besoin d’être dans un contact permanent avec les autres. Tout au long de ta courte existence en dehors d’Arnold quand tu le laissais faire, ce fut ta mère qui te donnais dans l’amour. Mais vous avez étés séparer bien trop tôt pour que tu puisse t’en souvenir correctement. Cette perte fut tout simplement celle de trop, celle qui avait finie de te plonger dans ta folie. Tu n’avais pas décrocher un mot pendant des années. Alors, oui, tu avais conscience de la douleur qui engendrais la mort d’Arnold si elle venait à arriver. Car aussi froid, et homophobe que tu puisse être tu tenais à ce putain de brun. Tu l’aimais avec toutes tes tripes même si tu ne lui disais pas. Donc tu t’inquiétais de son sors, tu ne souhaitais pas le savoir mort. Mais il osait te demander ce que ça pouvait te faire. Bon sang, tu aurais pu le gifler sur le coup mais il n’aurait pas compris. Parce que hier soir, comme un idiot il s’était endormi au lieu de t’écouter. Il n’avait même pas fait l’effort de lutter contre le sommeil pour savoir ce que tu avais à dire. Aujourd’hui, tu n’avais plus rien à répondre à cela. Il avait louper la seule ouverture que tu lui avais offerte et c’était tant pis pour lui. Lorsque tu avais enchainer sur la nourriture, il avait rouler des yeux en se tournant. Là encore tu eu envie de lui foutre une claque, mais tu n’en fit rien. Ce ne fut que lorsqu’il s’habilla que tu constata qu’il était nu. Dieu seul savait comment tu avais fait pour ne pas le remarquer, mais il était désormais trop tard pour profiter de la vue qu’il t’avais offert.
Encore une fois, il se tourna vers toi. Arnold s’était approchée jusqu’au lit, t’obligeant à légèrement écarter les jambes. Vos regards se croisèrent, le silence dans la chambre était retombé. Tu vis bien son regard s’assombrir, tu te demanda ce qu’il pouvait bien penser pour que cette lueur lubrique traverse ses yeux sans même crier garde. Rapidement ses lèvres rencontrèrent les tiennes, pour un baiser fougueux remplis de possessivité. Les mains appuyées contre le matelas, tu te détacha de lui en mordant ta lèvre inférieur. Tu n’arrivais même plus à le repousser. Même lorsque tu en avais eu envie récemment tu avais encore cette force pour le tenir loin de toi. Les murs qui te protégeais commençaient à se fissurer, prêts à s’écrouler pour te laisser sombrer dans cette mer de péchés. De nouveau ses yeux se connectèrent aux siens, « tu me donneras à manger si je refuse de finir? » . Cette phrase était sorte de nulle part. Bartholomew l’avait prononcé avec tant d’arrogance que tu fus surprise. Une phrase amplis de sous entendus qui te poussa à entre-ouvrir la bouche stupéfait. Honnêtement tu ne savais même pas quoi répondre à cela. Ton corps lui savait, car il réagit très rapidement par un long frémissement tandis que ton bas ventre se tordis. Gêné, il fallait le dire, tu te tortillas légèrement afin de te glisser plus haut dans le lit afin qu’il ne soit plus en position dominante. Lorsque tu te retrouva au centre, tu repris tes esprit en passant une main dans tes cheveux légèrement décoiffé. Ces derniers étaient encore recouvert du gel que tu passais avant d’aller travailler. Que diable lui arrivait-il? Tu n’avais pas de cerne, si ? L’une de tes mains se glissa sous tes yeux que tu sentis légèrement creux. Fait chier. Un long soupir quitta alors ta bouche, alors que tu aperçu Arnold sortir de la chambre. Dieu seul savait que tu étais tenté de t’exécuter et de dormir seulement tu n’allais pas le laisser manger seul. Tu ressentais ce besoin de vérifier qu’il se nourrissait vraiment. Alors tu te redressa du lit et enfila ta chemise sans pour autant la reboutonner. Silencieusement, tu commença à dévaler les escaliers. Le temps de vérifier si il était dans le salon, tu sentis obliger de regarder par la fenêtre pour vérifier si les comprimés étaient toujours là. Ils l’étaient. À cause de lui tu développais une peur qui t’étais foncièrement inconnue. C’est seulement lorsque le tabouret bougea que tu su qu’il se trouvait dans la cuisine. Sans un bruit que tu te glissa sur un tabouret non loin de lui, il étais entrains de manger ce qui t’arracha un air satisfais, l’inverse t’aurais énervé. Les bras croisés sur la table, tu déposa ta tête sur eux en le regardant du coin de l’oeil. Tu ne savais pas combien de temps tu allais tenir sans t’en dormir, mais tu comptais tenir aussi longtemps que possible.
Arnold devra se faire à l'idée de se contenter de seulement qu'une bonne interprétation des gestes de Swan à son égard. Peut-être qu'il en demandait trop, mais on ne pouvait pas lui en vouloir. Il ne fallait pas oublié ce que le blond lui avait promis quatre ans plus tôt, ce qu'il avait failli faire lors de leur retrouvailles, et le si peu d'attention qu'il lui avait donné quand il était parti de chez lui. Comment être sûr à cent pour cent que le blond « l'aimait » ? Il y avait autant de preuve que de contre exemple. Alors oui, ils avaient couché ensemble, le blond était là à son réveil et lui avait même pris à manger mais ça ne justifiait en rien ses sauts d'humeur dangereux. Arnold, amoureux comme il l'était, lui pardonnerait même d'avoir tué quelqu'un mais il se souvenait encore très bien du regard qu'il lui avait lancé après leur première fois. Une haine si intense qu'elle faisait froid dans le dos. En y repensant, le brun tremblait encore. Il avait eu peur ce soir-là. Horriblement peur et cet instinct de survie qui l'avait poussé à partir loin de lui.
Donc oui, Arnold en demandait trop. Il demandait à ce que le blond lui fasse confiance, et lui expose ses plus profondes pensées comme lui l'avait fait mainte et mainte fois. Excusez-le. Excusez-le d'en avoir marre de ce mystère qui planait autour du blond. Putain, il ne lui avait jamais posé de question indiscrètes, jamais de questions sur lui, son passé, sa famille. Alors qu'il l'éclaire sur ce qu'il y avait entre eux était un minimum. Oh mais c'est vrai... Il s'était endormi, et Swan était aussi coincé qu'agaçant. Comment Arnold pouvait aimer quelqu'un qu'il ne connaissait finalement presque pas ? Bien sûr, il savait par cœur ses mimiques, ses réactions, sa façon d'être et même son caractère mais qu'on lui demande « Et c'est quoi la vision de Swan sur la vie ? La société ? », il ne saurait pas quoi répondre. « C'est quoi son passé ? C'est quoi ses passions ? C'est quoi ses peurs ? Ses lubies ? Ses envies ? Ses rêves ? », il n'en savait strictement rien. Le brun devait se contenter en permanence d'être dans l’interprétation parfois même l'imaginaire, jamais dans le concret parce que de toute façon dès qu'il cherchait à en savoir un peu plus sur le blond c'était la fin du monde.
Et lui se permettait de lui prendre la tête pour trois pauvres médicaments.
C'était le monde à l'envers. S'il y en avait un qui devait se reprocher quelque chose, Arnold n'était pas le premier concerné. Excusez-le. Excusez-le d'être de mauvaise humeur quand le blond « lui en voulait » parce que c'était frustrant, agaçant et complètement culotté. Mais ça, il ne lui dira jamais. Et pourquoi ? Parce que sa réponse était facile à deviner. Il se défilerait encore une fois, et parlerait de quelque chose qui n'avait rien à voir pour changer de sujet. Alors excusez-le d'avoir lever les yeux au ciel.
Arnold posa son téléphone en entendant les pas du blond dans les escaliers. Qu'est-ce qu'il faisait ? Il n'était pas censé dormir ? Le brun se retourna vers lui, mais Swan resta silencieux, s'asseyant juste à côté de lui et le regardant, en essayant d'être discret sûrement. Le brun fit semblant de ne pas remarquer, en continuant de manger. Il laissa une barquette de frites n'ayant plus faim, il avait assez mangé.
« -Arrête de me regarder comme ça, ça me donne des idées que t'aimerais pas connaître », dit-il comme ça, sans prévenir. C'était cadeau. Le blond voulait jouer au con, Arnold allait le pousser dans ses retranchements sur tout les fronts. Ils étaient deux à être têtus, pas de bol. Arnold se leva, et débarrassa, laissant la barquette intacte de frites sur le comptoir. Il prit un verre d'eau, et quand il se retourna vers le blond, il vit que celui-ci ne le lâchait pas du regard. Quoi ? Arnold prenait un malin plaisir à être provocateur. Il se rapprocha de lui, jusqu'à se frayer un chemin entre ses jambes, il posa ses mains sur ses cuisses, puis les remonta sur son torse et puis ses joues. Il l'embrassa langoureusement, en y mettant tout l'amour qu'il pouvait. Il adorait lui faire tourner la tête aussi. Il posa ses lèvres sur le coin des siennes ensuite, puis sur sa mâchoire, ses joues, ses pommettes, son nez, « je t'aime », déclara-t-il plus calmement, son visage proche du sien, ses mains toujours collé à celui-ci. Il l'aimait malgré tout ses défauts, et là était bien le seul échappatoire pour Swan, « si je cachais tes marques sur mon cou, ça te dérangerais ? » demanda-t-il en posant l'une de ses mains sur sa peau imprégnée de ses lèvres. Il pouvait au moins répondre à cette question quand même... Il ne désamorçait pas une bombe.
Arnold n'avait pas l'intention de cacher ses suçons mais il avait poser cette question pour savoir si le blond avait la même vision que lui concernant ses traces violacées. Une démarche possessive pour montrer ce qui était sien. Si c'était cela, le brun était heureux. Même si pour certains, c'était dégradant, le boucler pouvait se faire sucer la peau tout les jours par le blond si ce dernier le voulait. Qu'il soit possessif à en crever. Alors avant de se faire un tas d'idées dans sa tête, il voulait mettre les choses au clair directement. Pour l'encourager à répondre, Arnold fit traîner ses lèvres encore un peu sur sa bouche. Tendrement, en fermant les yeux. Il se sentait bien, enveloppé dans la chaleur du blond. Il pourrait passer sa vie collé à lui, l'embrassant, le touchant. Le brun avait besoin de contact physique permanent, câlin comme il était. Dans ses bras, il avait l'impression d'avoir tout gagné, tout vécu et c'était parfait.
Peut-être que si Arnold connaissait l’existence de ta maladie qu’il comprendrait. Qu’il comprendrait que tu n’es pas quelqu’un de bavard, que tu ne parle pas juste pour le plaisir de parler et que ça avait toujours été comme ça. Tu n’es pas non-plus du genre à confier, à quoi bon? Ça ne ferait qu’accentuer les traits de ta folie, le faisant fuir à des kilomètres. C’était la dernière chose que tu voulais. Il n’y avait aucun mystère qui planait autour de toi, mis à part les démons d’un passé bien trop sombre pour un gamin de vingt-deux ans. Tu ne voulais pas lui raconter ton enfance, encore moins ce qui c’était passer dans ta vie à la suite de son départ. Son regard changerait, tu ne voulais pas perdre la lueur d’amour qui y régnait lorsqu’il posait les yeux sur toi. C’était bien une des seules chose qui te faisait sentir vivant, il te faisait vivant. Il te rappelait que n’étais pas mort à l’intérieur, alors imaginer le perdre à cause de tes actions passé, non-merci. C’était peut-être injustice vis à vis de lui qui se confiait sans peine. Tu connaissais son passé, du moins celui d’avant son départ, tu te doutais que le rejet devais l’effrayer. Alors que c’est ce que tu faisais en permanence avec lui. Pourtant tes efforts ils étaient bien présents. Enfin, pouvait-on parler d’effort lorsque ces gestes et ces intentions te venaient naturellement. Tu ne te forçais même pas, tu pensais le faire hier soir en l’embrassant et en couchant avec lui. La fait est que tu en avais encore envie, que tu voulais encore sentir sa bouche parcourir ton corps, rencontrer la tienne. Seulement tu avais peur, tout ceci t’effrayais mais tu ne voulais simplement pas que ça ce sache. Pourtant Arnold semblait lire en toi comme d’un livre ouvert, il te rappelait si souvent le lâche que tu étais. Tu ne pouvais pas lui en vouloir mais c’était le cas. Aujourd’hui, toi aussi tu pouvais le qualifier de lâche car il avait songer à s’ôter la vie. Il n’y avait rien de plus lâche et débile que ça. Tu ne pouvais pas lui dire je t’aime mais tu le pensais très fort lorsque tu agissais ainsi. Mais bien évidemment tout cela semblait lui échapper.
Les bras croiser sous la tête, tu l’observais toujours manger. Même en satisfaisant ses besoins naturelles il était sexy, beau, divin. Tu avais l’impression qu’il était irréel, et c’était le cas. Aussi loin que tu t’en souviennes tu n’a jamais rencontrer quelqu’un d’aussi beau. Du regard tu suivais chaque frites, chaque morceaux d’hamburger qui rentrait dans sa bouche. Tu ne voulais plus voir ces côtes qui semblaient prêtes à transpercer sa peau si fine tant il était maigre. Sa mâchoire se contractait de la même façon que hier lorsque vous couchiez ensembles. Arnold était plus viril qu’il n’y paraissait, tu étais le premier à en être surpris, mais ça te plaisais. Lorsqu’il laissa la seconde barquette tu te redressa les sourcils froncés. Ça faisait peut-être beaucoup tu lui accordais mais il devait quand même manger dedans. « Rassied.. » tu n’eu pas le temps de finir ta phrase que sa voix te coupais déjà. Qu’avait-il donc depuis que tu étais rentré ? Plus tu l’écoutais parler plus tu avais l’impression qu’il était entrains de…t’allumer ? Ton regard le suivi pendant qu’il se servait un verre d’eau tu donnais dos à la table désormais. Si là était son intention il était en bonne voie. Toi qui pensait être un amant satisfaisant tu n’avais pas savoir du remplir tout ses désirs hier soir pour qu’il est encore envie de toi. Avec l’aide de ta langue tu lissa tes lèvres pulpeuses qui étaient sèches. Au même moment Bartholomew se tourna vers toi, son regard était provocateur, sa dégaine l’était également. Sans peine il se fit un chemin entre tes jambes tandis que tu le regardais la bouche légèrement ouvert, hébété. Tu sentis ses mains froides survoler la peau de ton torse, puis encadrer ton visage. Tu lui enviais cette tendresse, c’était si spontané chez lui, il ne réfléchissais même pas. Bien rapidement, ses lèvres retrouvèrent les tiennes t’obligeant à glisser tes mains dans son dos. Sans même hésité tu le colla à toi en prolongeant se baiser langoureux qu’il t’offrais. Tes lèvres se mouvaient contre les siennes avec envie, ton nez butait de temps à autre avec le siens tandis que ta respiration se faisait lentement saccadée. Lorsqu’il se détacha tu ferma les yeux en prenant une grande bouffée d’air. Ses lèvres embrassèrent le coin des tiennes avant qu’il n’échappa ces deux petits mots qu’il aimait tant te susurrer. Comme d’habitude à cela tu ne répondit rien, tu te contenta d’ouvrir les yeux et de le regarder. Tu remonta l’une de tes mains à sa joue et le colla un peu plus contre toi en soupirant. Voilà des mots que tu n’arriverais sans doute jamais à lui dire. Ils semblaient t’arracher la bouche et lorsqu’il te les susurrait ils te faisaient autant de bien que de mal.
«si je cachais tes marques sur mon cou, ça te dérangerais ? » immédiatement tu fronça les sourcils. Quelle était cette question ? Il comptait tout de même pas couvrir les suçons que tu lui avais fait hier soir ? Cette question était en contradiction avec ses gestes, il touchait la peau de son cou d’une façon si aérienne. Mais pourquoi diable t’avais-t-il demander cela? Que devais-tu répondre à ça? Rapidement, tu sentis de nouveau ses lèvres presser les tiennes, les yeux ouverts tu le regarda perplexe. Bon sang, ce con allait te faire perdre la tête. Avec ta main tu l’obligea à se détacher de toi, néanmoins tu ne le fis pas reculer. Tu pouvais encore parfaitement sentir la chaleur qui se dégageait de son corps. Arnold avait réussit à t’en faire oublier ces satanées frites qu’il devait manger. Une nouvelle fois, tu humidifia tes lèvres en le regardant. Le silence était retombé dans la petite cuisine, tandis que tu réfléchissais à ce que tu devais répondre. Faire un suçon à quelqu’un était un acte de possessivité, tu souhaitais profondément que les gens saches qu’il n’avait pas été seul. Qu’il t’appartenais, même si ce n’était pas vraiment le cas.
« Oui. » lâche-tu alors avant de pincer tes lèvres entres elles. « Beaucoup. » sur ce tu te redressa l’obligeant à se décaler puis retourna à l’étage. « J’dois aller me doucher. » C’était ton truc ça fuir lorsqu’on te disais quelque chose que tu ne voulais pas attendre, ou fuir lorsque tu estimais avoir trop parler, comme maintenant.
Arnold désirait simplement que le blond ne se mette aucune barrière. Inconsciemment, il sentait que Swan se retenait de lui dire certaines choses. Des choses qu'il ne soupçonnait pas le moins du monde. Mais même s'il ne savait pas de quoi il s'agissait, le boucler était près à les entendre depuis plus de quatre ans. Quelle serait sa réaction s'il apprenait qu'il avait tué son père ? Qu'il avait tenté d'assassiner sa grand-mère ? Qu'il s'était fait hospitalisé après son départ dans un centre psychiatrique ? Dieu seul savait. Mais n'importe qui pouvait savoir qu'Arnold ne le détesterait pas pour ça, fou comme il était. Il avait tant attendu de le retrouver, ce n'était pas pour l'enfermer dans une prison ou un centre. Alors même si ce n'était peut-être pas la meilleur chose à faire pour le soigner, Arnold le garderait quand même auprès de lui. Comme une maman avec son enfant, il lui caresserait les cheveux, et lui chanterait une berceuse pour qu'il s'endorme sans peur. Des gens malades, il y en avait des tas. Certains on ne les soupçonnait pas, d'autres si. Le brun voyait très bien que Swan n'était pas comme les autres. Qu'il était le mouton noir parmi les moutons blancs. Et c'est cette première impression qu'il l'avait fait resté à côté de lui derrière le lycée, parce que lui, il en avait marre de vivre parmi les moutons blancs. Arnold avait un assez grand cœur, une assez grande détermination, pour ne pas l'abandonner mais l'aider. Et quand bien même, Swan était perdu à jamais dans sa folie, le brun sera toujours là pour lui tenir la main. Même si le brun sortait des mots affectueux de la plus naturelle des façons qui soient, comme si c'était inné chez lui, il ne les disait pourtant sans aucune légèreté. Parce que ces quatre ans furent long, des hommes il en avait rencontré des tas, il avait tellement d'occasion de refaire sa vie qu'on ne pouvait même l'imaginer, pourtant ce qu'il avait voulu c'était toujours la même personne. Sans jamais hésité, sans jamais remettre en question ses sentiments. En réalité, même s'il avait à plusieurs reprises essayé de passer à autre chose, il n'avait pas pour autant eu une vrai volonté de le faire. La preuve avait déjà été démontré.
Au fond de lui, il ne voulait pas l'oublier. Parce que s'il le faisait, il savait que Swan serait perdu à jamais dans cette foule immense qu'est l'humanité.
Arnold voulait lui donner de l'importance. Quelque part, il remplaçait peut-être sa mère mais il n'en avait pas conscience. Peut-être que ce petit ange avait été envoyé par elle. Son seul but dans la vie, se résumait à cela : Swan. Il lui consacrait son cœur, respirait pour lui, se nourrissait pour rester près de lui. Et peut-être qu'à présent ce dernier en prenait enfin conscience. Si Arnold avait posé sa question, c'était pour savoir s'il tenait à lui. S'il n'avait pas fait ses suçons juste grâce à l'encouragement de l'acte. Il désirait que Swan est eu cette démarche possessive et qu'il lui dise, car c'était faire un pas vers l'autre sans pour autant dire « je t'aime » parce que le brun savait que c'était trop tôt pour qu'il ose lui dire. Mais rien n'était impossible. Il fallait juste être patient.
Quand Swan prit cette occasion que lui tendait tendrement Arnold pour lui répondre honnêtement, ce dernier sourit. Voilà. C'était aussi simple que ça de rendre une personne heureuse. Il n'y avait pas besoin de soulever la terre, de lui ramener la lune, de retourner l'univers pour lui. Il fallait juste... aimer. Et c'était donné à tout le monde, même au blond. Le cœur du brun se réchauffa et commanda à son cerveau de l'embrasser, de lui faire l'amour à même le sol. Il voulait le sentir contre lui en cette instant, parce qu'il voulait lui partager son bonheur. Lui montrer qu'il n'y avait rien de plus beau, et que quiconque pouvait le côtoyer. Seulement, gêné, peut-être même honteux, Swan le repoussa de lui en se levant, partant silencieusement à l'étage pour prendre sa douche disait-il. Le boucler le regarda bouger, les yeux attendris, débordant d'amour. Il était craquant. Il le suivit, s'arrêtant en bas des escaliers alors que le blond les montait. Calme, il ouvrit la bouche ce qui arrêta Swan dans sa marche.
« -Swan, ça me fait plaisir que tu me répondes cela. Et y'a pas de honte à me le dire, tu sais... Je ne les cacherais pas, et je te demanderais même de m'en refaire quand elles s’effaceront parce que je veux que les gens sachent que je ne suis pas un cœur à prendre et qu'il appartient déjà à quelqu'un depuis plus de quatre ans maintenant », déclara-t-il la voix posée, douce. Tel une plume sur la joue. Le blond ne s'était pas retourné vers lui, il était bloqué, « Va prendre ta douche... Je la prendrais après toi. »
En réalité, il voulait la prendre avec lui. Il voulait collé sa peau humide contre la sienne et lui donnait des baisers trempés, leurs cheveux massés par la pluie de la douche. Il voulait qu'ils fassent de nouveau l'amour après s'être essuyé parce que son corps demandait de nouveau le sien. Il était complètement en manque. Swan était un excellent amant, là était tout le problème : il n'en devenait que plus accro. Il voulait que sa maison entière soit recouverte des traces de leurs ébats. Qu'ils le fassent dans l'entrée, dans le salon, dans la cuisine, dans les escaliers, contre un mur, partout. Il voulait que plus que des amoureux, ils soient obsédés. Des amants cherchant constamment le corps de l'autre comme si leur vie en dépendait. Et c'est ce que faisait Arnold depuis qu'il s'était réveillé. Il désirait que son esprit soit rempli d'image du blond, que le temps s'arrête et les laisse construire leur histoire sans les emmerder. Il voulait que le monde les abandonne, qu'ils puissent prendre soin de l'autre sans encombre. Parce que demain, Arnold reprendra le travail, Swan retournera chez lui, et ils ne dormiront plus côte à côte.
Demander à quelqu’un comme toi d’arrêter de mettre des barrières, c’était comme demander à quelqu’un de muet de nous indiquer une direction. En soit c’était quelque chose d’impossible. Tu avais besoin de tes barrières, c’est ainsi. C’était beaucoup demander à Arnold qui devait apprendre à concilier avec ton caractère. Il devait lire entre les lignes, et certainement analysé tout ce que tu disais. Mais il s’en sortait bien, car jusqu’à présent tu avais l’impression qu’il n’y avait que lui qui te comprenais. Silencieusement, tu quitta la cuisine pour commencer à monter les escaliers. Tu étais presque arrivé à l’étage lorsque sa voix s’éleva de nouveau derrière ton dos. Ses paroles t’obligèrent à baissé la tête, il disait t’ être rester fidèle tout ce temps? Pendant quatre ans il n’avait donc jamais eu d’écart, ni coucher avec personnes d’autres? Tu en doutais fortement. Même toi tu avais eu des relations purement sexuelles mais des relations quand même. Actuellement, tu n’avais même pas la force de te retourner pour le regarder, de toute façon tu ne savais pas quoi lui répondre. Ce que tu aurais aimé lui répondre de belles choses, lui dire que ne ressentais pas de honte mais ce serait lui mentir. Tu avais honte d’être attiré par lui, tu avais honte de l’aimer et encore plus si tu devais lui dire. Le silence était la meilleure des réponses. Lorsqu’il fini par te dire d’aller prendre ta douche, tu hocha la tête puis repris ton ascension. Une fois arriver à l’étage, tu pénétra dans la salle de bain sans réfléchir à prendre une serviette, ou de quoi te couvrir. Toujours dans un silence complet, tu ouvris l’eau histoire quelle soit bien chaude avant que tu rentre sous la douche. Face au miroir tu retira ta chemise, tes bleus semblaient encore plus nombreux que la semaine dernière. Les combats étaient la seule chose qui te permettais de te défouler, il n’y avait pas d’autre moyen. Rien n’était plus efficace que cette violence pour extériorisé toute cette colère en toi. Du bout des doigts tu survola un des bleus que tu avais sur les côtes, tu ne t’étais jamais rendu à l’hôpital depuis la semaine dernière. Tu te doutais qu’intérieurement tu devais être sacrément amocher.
Un long soupire quitta tes lèvres tandis que tu passa de l’eau sur ton visage. Silencieusement tu retira ton boxer avant de te glisser sous la douche. Dès que l’eau chaude rentre en contact avec ta peau porcelaine un long frissons te traversa. Tu n’avais plus aucune raisons de rester chez Arnold, il avait manger, tu avais jeter les médicaments, vous aviez même eu des rapports, alors plus rien ne te retenais ici. Pourtant te voilà sous sa douche à prendre tout ton temps comme si tu étais chez toi. Faire ceci te rappelais vaguement l’époque où vous étiez toujours fourrer l’un chez l’autre. Vous avez étés les meilleurs amis du monde, jamais tu n’avais espéré avoir un ami aussi proche de toi. Les gens cherchaient toujours à te fuir, seulement Arnold lui et ça depuis la première fois, venait vers toi. Il n’était pas effrayer par l’ être froid que tu étais. C’était même lui qui était venu à ta rencontre, et tu l’avais accepter sans broncher. En réalité, le brun était ton repaire que tu le veuille ou non. Pendant ces deux ans où tu avais parcouru l’Europe à la recherche de stabilité, tu n’avais fait que le chercher sans même t’en rendre compte. Pendant ces quatre ans, tu avais chercher chez les autres ce qui lui t’apportais. Ça ne faisait que ce confirmer lorsque tu prenais le temps d’analyser la situation actuelle. Soudainement San Francisco ne te semblais pas un si mauvais endroit pour rester. Il était ta maison, tu te sentais chez toi là où il restais. Encore quelque chose que tu ne pourrais pas lui dire car ce ne ferait que rendre la chose plus concrète, trop concrète. Comme un escargot, tu prenais ton temps. Tu le faisais à ton rythme, si on te pressais tu faisais quatre pas en arrière et dieu seul savait le temps qu’il te fallait pour n’en faire qu’un. Les yeux toujours fermés, tu laissa tes mains venir plaquée ta chevelure platine. La tête légèrement relevée, l’eau coulait désormais sur ton visage. La porte était légèrement entre ouverte, tu avais oublier de la verrouiller comme la fois précédente. Tu avais peur de lui et de comment il rendait. Tu étais effrayé par ce qu’il t’invitais à être… à d’autre il ne forçais même pas la main. Être sous la douche te permettais de garder tes idées en place, ça te permettais de mieux réfléchir, de mieux te situer. Tu aimerais bien y rester un long moment, mais il avait exprimer son envie de vouloir se doucher lui aussi. Alors tu coupa l’eau pour commencer à te savonner. Le gel douche sentait comme lui; c’était doux, léger. Tu prenais plaisir à nettoyer ta peau avec, comme pour te sentir plus proche de lui. Tu étais si tordu, ta vision de l’amour était tordu. On ne t’avais jamais donner d’exemple à suivre. Tom père battais ta mère, c’était un monstre et te voilà à reproduire les mêmes choses que lui en levant la main sur ton seul amour. Malheureusement c’était ta façon de t’exprimer. Hier lorsque tu ‘lavais gifler, ça avait été une gifle désespéré, une gifle de colère, d’amour. Tu parlais plus à travers tes geste qu’avec des mots, et c’était ainsi.
Arnold soupira. Il devait s'y attendre mais il avait toujours ce putain d'espoir qu'il lui réponde. Il avait espéré qu'il lui dise « prends ta douche avec moi » laissant l'imagination faire le reste, sensuelle, floue, ou encore des mots que plus crus « Viens me faire l'amour » qui donneraient une image brute, vulgaire. L'un comme l'autre aurait été exquis à entendre de ses lèvres pulpeuses. Cela aurait finit de le rendre heureux, en plus de l'exciter. Quand Swan quitta son champ de vision, il baissa la tête en passant sa main sur sa nuque. Il ne voulait pas perde son sourire, après tout ça n'avait rien eu de volontairement méchant. Il s'était juste pris un vent. Il supposait qu'il prendrait l'habitude à force. Swan était ainsi quoi qu'il dise, quoi qu'il fasse, il était fidèle à lui-même. Arnold retourna dans la cuisine pour ranger les frites dans le frigidaire et passer un coup d'éponge. Le brun n'était pas quelqu'un de spécialement maniaque, mais il voulait être irréprochable envers le blond. Il voulait qu'il n'est rien à lui redire et qu'il le trouve même littéralement parfait. Un parfait amant. Un parfait homme. Un parfait... conjoint... Il gardait à l'esprit que ce ne sera jamais le cas. Que le blond ne le présentera jamais comme son petit-ami, et ça lui faisait mal. Ça l'énervait aussi parce que ça voulait dire que le blond se préoccupait de l'avis, du regard des autres. A quoi bon ? Est-ce que c'était ces inconnus qui vivaient sa vie ? Est-ce que c'était ces personnes fermées d'esprit qui la guidaient ? Si c'était le cas, c'était bien triste.
Bien sûr en réalité, c'était « ses démons »... ça serait bien qu'il lui en parle tiens... Un jour... Histoire que Arnold leur dise deux mots. Quoi que, ils se calmaient en sa présence ? Sage décision de leur part. Une fois, la cuisine propre, le brun monta deux par deux les escaliers, entendant l'eau couler. Puis se couper. Vu le temps qu'il avait mis à nettoyer la cuisine, il se dit qu'il avait terminé. Seulement quand il passa devant la salle d'eau, dont la porte était entre ouverte, il remarqua que non. Mais ce ne fut pas la première chose qu'il se dit, non, ce qu'il pensa en premier était quelque chose comme : « oh putain, il veut que je le prenne contre cette putain de douche, ou... ? ». Il se stoppa, la bouche entre-ouverte, silencieux. Même sa respiration s'était coupée le temps d'observer ses magnifiques fesses qui ne demandaient qu'à être câlinées. Swan était de dos. Ses yeux restèrent un moment sur celles-ci, jusqu'à que le blond passe ses mains dessus pour y mettre de la mousse. Il se mordit la lèvre, il voulait remplacer ses mains par les siennes. Son regard suivit alors ses mains qui remontèrent le long de ses côtes, il essaya de se nettoyer le dos sans vraiment y arriver. Ses mains disparurent devant lui. Arnold essaya de prendre une inspiration contrôlée mais se fut difficile. La vision que lui offrait Swan ne cessera de le mettre dans tout ses états.
Il aurait pu fermer silencieusement la porte, reprendre sa marche vers sa chambre pour faire le lit. À la place, il enleva son t-shirt, toujours dans le couloir, s'avançant plus près de la porte. Il ouvrit complètement celle-ci, tant pis s'il faisait du bruit. Tant pis, si le blond sursauta. Tant pis, s'il voulait se retrouver seul, il n'avait pas qu'à laisser la porte ouverte, en sachant qu'il était là. Alors sous ses yeux, le boucler enleva son bas. N'ayant pas de caleçon, il entra dans la douche. Ne laissant pas le blond se retourner vers lui ou même ouvrir la bouche, Arnold le plaqua contre le mur, ses tétons rencontrant le carrelage froid. Il se colla à son dos, et plongea sa tête dans son cou pour humer son odeur, pour y déposer des milliers de baisers incontrôlés. Ses mains glissèrent partout sur son corps : sur son torse, sur son ventre, sur son bas ventre, prenant soin d'ignorer son sexe, remontant sur ses hanches puis finissant par ses fesses aguicheuses. Arnold ne répondait plus de rien. Pourtant il n'avait jamais été si... entreprenant, si dominant dans le passé mais c'était comme si le corps de Swan l'appelait, le révélait sous un nouveau jour. Il le rendait complètement fou.
Une fois qu'il s'assura qu'il avait passé ses doigts un peu partout sur le corps du blond, il calma ses gestes. Il releva la tête pour mordre le lobe du blond, puis déposant ses lèvres derrière son oreille, chérissant cette endroit particulier pour savoir s'il y était sensible. Il voulait tout connaître de son corps, savoir comment le rendre fou également. En continuant à jouer avec son lobe, il remonta une main dans ses cheveux platines pour tirer légèrement dessus. Il embrassa sa joue, avant de lui murmurer à l'oreille.
« - Ne laisse pas la porte ouverte, si tu ne veux pas me rendre fou », son propre membre était collé au derrière du blond, et il poussa dessus légèrement. Qu'une fois. Pour qu'il remarque bien l'effet qu'il lui faisait, « tu sens... ? Tu sens ce que tu me fais sans que tu n'es le besoin de me toucher ? ...Putain Swan, tu me rends dingue... » il perdait complètement les pédales, il glissa sa langue sur le long de son cou, là où il n'y avait pas encore de mousse. Il en prit pourtant dans ses mains, là où il y en avait des paquets sur son corps et commença à savonner sa peau, « laisse-moi te laver... »
Il se recula légèrement de lui, en regardant ce qu'il faisait. Il nettoya son dos, ses omoplates, ses bras. Il prit le temps de savonner ses fesses, passant à plusieurs reprises ses doigts entre elles. Il s'abaissa pour nettoyer ses jambes, ses bouclettes chatouillant son derrière. Il se redressa ensuite, son regard était rempli de débauche. Il l'observait sans relâche, captant chaque expression de son visage, essayant de les interpréter au mieux. Était-il aussi excité que lui ?
-Retournes-toi... » murmura-t-il, la voix rauque, rempli de désir.
Tu étais là, simplement entrains de savonner lorsque tu entendis du bruits derrière toi. Tu n’osa pas te retourner car tu ne voulais pas voir ce qui ce tramait, car tu te doutais qu’Arnold était entrains de se glisser dans la salle de bain..du moins il l ‘avait déjà fait vu le bruit que la porte fit en s’ouvrant. Sans que tu ne t’en rende compte, ton souffle se coupa, tu étais désormais tendu comme un piquet, tes mains s’étaient stoppées sur ton corps tandis que tes yeux bleus fixaient le carrelage de la douche. À peine quelques secondes après tu entendis des froissements d’habits, grand dieu, il était entrains de se dévêtir. Il n’allait tout de même pas rentrer sous la douche avec toi ? Il avait beau t’avoir vu nu la veille et même avant cela te dérangeais qu’il puisse te voir sous ta douche. Prêt à te retourner pour lui demander de quitter la salle de bain tu fut couper dans ton élan. Ses mains froides rentèrent en contact avec ta peau porcelaine pour te plaquer contre une des paroie de la cabine de douche. Ce contact froid te fis frissonner, tu étais dos à lui. Bien vite il vient équilibrer la chose en collant son corps nu contre le tiens. Automatiquement, tu ferma les yeux, la joue coller contre le carrelage. Rapidement s’en suivi de nombreux baisers et de douces caresses. Tu sentais ses lèvres contre la peau de ton cou, ses mains parcouraient ton corps mais évitaient soigneusement de survolées ton membre qui était déjà entrains de se raidir. Pour le coup, tu venais de perdre tout tes moyens. Tu n’avais pas l’habitude d’être dominer pourtant te retrouver contre ce simple mur te rendais complètement fou. Il te faisais perdre la tête, comme si ce n’était pas suffisant d’être assaillit par ces voix qui raisonnaient en permanences. Quoique…depuis hier elles se faisaient silencieuses, elles n’étaient que de simples murmures inaudibles. Des bourdonnements dans tes oreilles. Jamais tu ne pourras lui en parler, qu’allait-il penser de ça? Ce n’était jamais bon signe lorsque quelqu’un disait entendre des voix dans sa tête. C’était un des signes d’une folies extrême, toi-même tu en étais conscient. Or, tu ne voulais rien mettre sur ton chemin à la conquête d’Arnold. Tu ne souhaitais pas l’éloigner de toi et ça tu ne le dira jamais bien assez. Il était à toi, rien qu’à toi.
Soudainement, tu sentis ses mains caresser tes fesses. Tu dû te faire violence pour ne pas qu’un gémissement t’échappe. Voilà bien longtemps que tu n’avais pas eu droit à autant de bonnes choses en aussi peu de temps. La dernière fois que tu avais eu une relation sexuelle devait bien remonter à deux ou peut-être même trois ans. Étrangement, ton désire sexuelle n’était pas très développer. Ton plaisir toi, tu le puisais dans violence. Tu prenais ton pied en frappant quelqu’un, en tuant. Lorsque tu te battais dans ces entrepôts tu prenais ton pieds, tu ressortais de là avec des blessures mais pleinement satisfait. Parce que pour toi, c’était bon, c’était même plus que bon. Seulement Bartholomew était une agréable alternative. Il te faisait carrément plané, il te poussais toujours plus haut tu faisant toucher les nuages. C’était plus que bon. Là encore il te le prouvait, de par ses baisers voluptueux, ses caresses expertes et tu en passais. Qui aurait cru qu’un homme aurait été le mieux placé pour satisfaire tes besoins sexuels aussi bien que ton désir meurtrier. Les hommes…, les tapettes, ils te dégoutais pourtant ce soir tu étais l’un d’entre eux. Coller contre cette paroie, le verge bandée à cause du simple contact du corps d’Arnold. Ce soir tu étais encore plus faible que la veille, il pouvait tout aussi bien t’attacher sur le lit que tu le supplierais de te prendre. Sa bouche quitta ton cou à ton plus grand désarroi pour rejoindre ton oreille. Tu sentis tes lèvres survolée ton lobe, t’obligeants à te mordre la lèvre. Pourquoi te faisais-t-il cela ? Pourquoi voulait-il te torturer ainsi ? Pendant un moment tu le sentis se languir de toi, laissant sa langue se glisser sur ton oreille alors que ses mains tiraient doucement sur tes cheveux t’obligeant à légèrement décoller la tête de la paroie. Pour la première fois depuis plusieurs minutes tu ouvris les yeux. Ton regard océan posé sur lui tu peinais à respirer correctement. Encore une fois Arnold t’offrais un moment érotique. Sa voix. Sa douce mais rauque voix raisonna au creux de ton oreille après qu’il t’ai baiser la joue.
Ne laisse pas la porte ouverte, si tu ne veux pas me rendre fou. » c’était donc encore de ta faute si cela arrivait. C’’était toi le seul et unique responsable de ta propre débauche…à croire que tu cherchais à l’attirer vers toi même quand tu disais ne pas le vouloir. Soudainement tu sentis son sexe coller contre tes fesses, tu mordis un peu plus ta lèvres. Ton regards étaient désormais dans le siens, tu avais d’avantage basculer la tête pour mieux l’observer. Tu le sentis pousser son membre contre toi, spontanément tu chercha à prolonger le contact. Sans même réfléchir tu te cambra tenter de le glisser en toi. Tu n’avais jamais accueillit personne par là, pourtant comme une pute en manque tu lui donnais tes fesses. « Tu sens…? » tu gémis. Oui, tu sentais, tu sentais très bien d’ailleurs. Tu avais l’impression d’être à sa merci, en réalité ce n’était certainement pas qu’une impression. Tu l’étais, totalement. Sa langue se glissa le long de ton cou, putain ce qu’il pouvait être sexy. Ce garçon qui te paraissais si innocent même encore aujourd’hui, te surprenais de plus en plus. Rapidement, tu sentis ses mains s’activer de nouveau sur ton corps; il te savonnais. Suite à ça il se recula et soudainement tu avais l’impression d’être vide et frigorifier. Il s’était reculer. Un soupire de frustration quitta te bouche tandis que tu serra légèrement tes poings contre la paroie en allongeant tes bras pour te décoller du mur. Ta tête baissée entre ces dernier tu suivais ses mains du regard lorsque tu le pouvais. Quand il s’attarda sur tes fesses tu les serras, ce n’était pas ses doigts que tu voulais à cet endroit précis. Lorsqu’il te souffla de te retourner tu pu entendre tout le désir qu’il éprouvait pour toi, alors tu t’exécuta. Seulement, lorsque tu te retrouva face à lui tu ne lui donna aucune chance de reprendre ce qu’il faisait. Tes mains se glissèrent derrière sa nuque et dans ses bouclettes gorgées d’eau alors que tu le plaqua contre toi. Avec passion ou plutôt désir tes lèvres trouvèrent les siennes. Ce simple contact te fis gémir alors que tu glissa ta langue dans sa bouche pour rentre le baiser plus langoureux. Bon sang ce que tu l’aimais.
Ce n'était qu'une peau contre une autre. Des poils qui se hérissent, baignés dans la buée. Des lèvres frôlant les os. Des doigts crispés sur une chevelure humide. Ce n'était qu'un homme parmi tant d'autres, un corps semblables aux autres. Pourtant cette peau de porcelaine douce créant des rivières d'eau entre ses reliefs, cette chevelure blonde soyeuse, épaisse, ces yeux bleus demandeurs, timides, provocateurs, étaient un cadeau. Même plus que cela. Avant que Swan ne se retourne, Arnold avait ouvert l'eau pour la faire couler sur son corps déjà transpirant. Ses boucles s’effondrèrent sur son front, et l'eau coula le long de son nez, s'échouant sur les falaises de sa bouche. Tout semblait lent. Sa respiration était lourde, résonnant contre les gouttes accrochées aux parois de la douche. La buée sur ces dernières, cachés les détails de ces deux corps avides, ne créant plus qu'un. Les yeux du brun cherchaient ceux du blond. Ses pupilles s'étaient dilatées, ouvrant un néant de luxure annonçant la suite sans vraiment la dévoiler, laissant Swan dans l’interrogation. Pourtant le boucler voulait continuer à laver son corps mais il abandonna bien vite cette idée, Arnold, guidé par cette concupiscence, se laissa attiré contre le corps de Swan, il posa une main sur la naissance de ses fesses et une autre contre le mur derrière lui. Leurs lèvres se rencontrèrent, se quittèrent, se retrouvèrent, leurs langues n'attendaient pas qu'elles se lient pour danser ensemble. Leurs nez buttèrent l'un contre l'autre, les mains du blond essayaient de reprendre les reines en tentant un geste autoritaire sur ces boucles mais le boucler ne lui laissait pas le choix. Il reprit vite les commandes, en l'embrassant de façon que plus passionné encore que le blond, déclarant une guerre d'amants. Sa main posée sur son corps glissa sur sa fesse rebondie avant de se poser sous celle-ci, sur l'arrière de sa cuisse. Il souleva cette dernière, jusqu'à la plaquer contre sa hanche. Leurs sexes se réunirent, tout les deux fièrement dressés. Arnold posa sa main libre sur le cou de Swan sans aucune violence néanmoins il le plaqua à nouveau contre le mur, clouant son dos et sa tête à celui-ci. Le brun décolla ses lèvres de son amant seulement pour que ce dernier les demande. Il le regarda, en se passant la langue sur sa lèvre inférieure. Son regard le déshabillait, comme n'étant plus le même homme, Arnold avait laissé le petit ange derrière la porte de la salle de bain. Il était devenu un mâle conquérant, dominant, près à prouver sa masculinité. Comme un animal, il voulait mettre son odeur sur la peau de Swan, y inscrire son nom. Alors la main toujours posait sur son cou, pour paralyser le blond, il rapprocha une nouvelle fois son visage du sien, posant le bout de son nez sur sa peau pour humer celle-ci. Sa langue se permit de sortir d'entre ses lèvres, pour faire un chemin le long de sa mâchoire, elle remonta sur ses lèvres, s'imposant entre celles-ci pour attirer la langue du blond à la sienne. Une fois qu'elle fut dehors, Arnold l'emprisonna entre ses lèvres pour la sucer, gardant les yeux ouverts pour observer l'expression de Swan. De façon aguicheuse, il continua de pomper son muscle en obligeant Swan à le regarder dans les yeux. Comment se sentait-il ? Était-il au bord du supplice ? Voulait-il qu'il le prenne maintenant ? Contre ce mur, sous cette pluie ? Le brun plaqua ses hanches contre les siennes, leurs membres côté à côte, pour lui arracher un gémissement. Il voulait le rendre fou. Non. Plus que cela. Il voulait le rendre accro. Suppliant. Il voulait qu'il s'abandonne complètement contre lui, qu'il s’immisce dans son esprit pour toujours comme le blond le faisait inconsciemment avec lui. Le brun n'allait pas le prendre tout de suite. Il allait être tortueux avant cela, cruel, le laissant pantelant aussi longtemps qu'il le faudra pour que Swan lui promettre l'éternité. Ils étaient deux à être vicieux. Comment allait réagir Swan en découvrant un partenaire de jeu ? Peut-être même qu'Arnold était pire que lui car il possédait des choses que Swan n'avait pas : l’expérience, la destruction de toutes barrières et l'assurance d'être gay et de la clamer haut et fort.
En effet, si les voix n'étaient pas intérieures, Arnold en entendait tout de même. Tout les jours, que plus cruelles, que plus assassines, elles parvenaient véritablement à ses oreilles. Elles étaient déplacées, mal attentionnées, dégradantes. Elles le jugeaient, pensant tout savoir, de malade, d'erreur de la nature et même de criminel contre l'humanité. On l'accusait de tout les péchés, de tout les crimes les plus graves. On l'accusait d'être la mère du sida, d'être le cauchemar des enfants. D'être le déclencheur de la fin du monde. Pire que tout les dictateurs, pire que toutes les guerres, c'était les personnes de son genre, le véritable danger. Parce qu'après tout, si des personnes mouraient tout les jours sous les balles de la guerre, sous la dictature d'un fou, sous la famine, sous la pauvreté, c'était de sa faute.Le blond couchait actuellement avec le pire des tueurs à gages possible. Alors, j'ai une question : est-ce que c'est ce que Swan ressentait à son égard ? Est-ce qu'il le trouvait dangereux ? Est-ce qu'il était en train de le tuer ? Non. Pire que cela, au nom de la religion ou de la société, au nom de l'homophobie : Arnold répandait son virus, comme un rat le ferait avec la peste. Mais le brun appelait cela plutôt : faire l'amour à quelqu'un qui n'assumait pas son homosexualité ou bisexualité. Et je dirais même, qu'il l'aidait à se réconcilier avec lui-même même s'il n'avait pas envie de l'avouer. Alors arrêtons d'être lâches, arrêtons d'être fermés d'esprit, cessons d'accuser nos semblables parce que si l'humanité est parfois aussi belle et aussi forte c'est parce qu'elle accepte en son sein la différence et l'amour sans barrière.
Si Swan ne le comprenait pas, Arnold allait être son professeur. La main plus insistante sur son cou, il lui lança un regard autoritaire qu'il accompagna d'un nouveau coup de hanches.
-Où est l'homophobe ?... mmh ? J'ai beau te regarder, Swan, je ne vois qu'un peureux. Qu'un lâche effrayait à l'idée de vivre son fantasme. Je ne dis pas que tu m'aimes, mais je sais reconnaître le regard que tu me lances, Swan. Tu es frustré et ex-ci-té », il prit le temps d'articuler chaque mot, démêlant les syllabes du dernier pour qu'il l'assimile bien. D'une voix clair et viril, il continua, « tu as envie que je te prenne contre ce mur parce que c'est ce que tu désires au plus profond de toi. Alors dis-moi, où est l'homophobe, Swan ? Dis-moi ce qui te dégouttes. Toi ou moi ? Est-ce que c'est moi qui te répugne ? Pourtant je sens actuellement ton sexe contre le mien et il me dit clairement que tu as envie de moi. Alors est-ce que tu ne serais pas plutôt dégoutté de ta lâcheté ? » le blond gigota, voulant s'enfuir de la discussion ou alors reprendre le contrôle, le pousser loin de lui, mais Arnold le plaqua de nouveau contre le mur. Comme il le tenait, Swan ne pouvait pas bouger car soit il s'étranglait soit il tombait. Arnold avait prévu le coup, dommage pour lui. Qui était le plus vicieux maintenant ? « Je sais que tu ne me répondras pas parce que tu fuis toujours le problème. En permanence. Alors je ne vais pas te prendre contre ce mur, Swan. Parce que, moi, ce que je veux, c'est t'entendre clairement me dire ce que, toi, tu veux », il insista sur le mot toi, « Alors ? Lequel est le plus fort ? Ton envie, ou ton excuse ? Laisse-moi te dire qu'elle ne tient pas debout. Des homophobes j'en ai vu des tas dans ma vie Swan, et jamais ils auraient couché avec moi hors c'est ce que tu as fait, et ce que tu veux faire à nouveau. Alors, là, je sais pertinemment que tu veux partir, que tu veux m'envoyer chier, peut-être même me taper mais pourtant c'est toi, aussi, qui m'a dit que tu ne voulais pas que je t'abandonne mais c'est ce que tu voudrais me faire parce que j'ose te mettre face à toi-même ? Est-ce que tu vois le problème, Swan ? »
Il ne cessait de le fixer, pendant tout son monologue, il avait frotté son bassin au sien et il savait qu'actuellement, Swan était dans un vrai bordel intérieur. Tiraillait entre ses envies, sa passion, et sa lâcheté. Qui allait gagner ? Le blond devait bien choisir son camp. Très bien choisir son camp. Le brun voyait dans les yeux du blond de la surprise, de l’incompréhension. Il ne s'attendait sûrement pas à se retournement de situation et la satisfaction d'Arnold fut si grande qu'il se mordit la lèvre, en lui offrant un coup de hanche plus intense que les autres. Il crevait d'envie de s'enfoncer en lui mais Arnold savait se munir de patience, c'était peut-être même sa plus grande arme contre le blond. Ses lèvres glissèrent contre sa mâchoire, puis partirent contre son épaule, laissant ses dents glisser contre sa peau sans pour autant y mêler sa langue. Il n'allait pas lui faire le plaisir de laisser des traces violacées. Il remonta ses lèvres contre son oreille, ses mains, plus fermes, étaient toujours sur son cou et sa cuisse. Il suça son lobe, laissant quelques gémissements aguicheurs venir contre l'oreille du blond. Il voulait qu'il cède, qu'il s'accepte et il savait parfaitement comment s'y prendre. Swan était fait pour lui car même si ce côté-ci chez lui l'énervait au plus au point, il n'y avait que lui qui le rendait vraiment lui-même : un démon caché sous une apparence trompeuse. Ils étaient similaires dans leur folie et pourtant si différents. De quoi faire des étincelles autant qu'une belle histoire décalée.
Encore une fois, te voila torturer. Ton dos plaqué contre la paroie de la douche tes mains tiraient avec forces ses boucles brunes pendant que tu l’embrassais. Bien évidemment, tu essayais de reprendre le dessus car il te faisais trop patienter, il prenait trop de temps. Tu n’étais pas quelqu’un de patient dans ce genres de situations, encore moins lorsque ton envie était si forte. Tu avais l’impression que son corps allait se fondre dans le tiens, sa main était posée à la naissance de tes fesses tandis que l’autre c’était posée légèrement au dessus de ta tête. Il était si viril présentement, si dominant, que même si tu n’aimais pas cela tu finis par le laisser faire, t’abandonnant complètement à lui. Vos langue se cherchaient, vos nez se butaient l’un contre l’autre. Ton souffle était court, il ne t’avais encore rien que tu te sentais perdre pieds. Sa main se glissa sur ta fesses te faisans frissonner, c’était un contact agréable, doux. Tu la sentis terminé son parcourt sous ta cuisse qu’il souleva. Sans même réfléchir tu entour la cette dernière autour de lui en espérant qu’il te prenne, qu’il te satisfasse enfin. Mais non, à la place de le sentir en toi tu sentis sa main enserrée ton cou. Ce qui t’arracha un gémissement de surprise c’était plus ton truc que le siens normalement…seulement il était entrains de te prouver le contraire. Ses lèvres quittèrent les tiennes laissant de nouveau le froid t’encercler, non, non, tu voulais qu’il t’embrasse encore. Tu ne discernait plus aucunes ondes d’innocence en lui, c’était un autre homme. Ses lèvres se rapprochèrent des tonnes pour ton plus grand plusieurs, tu tendais déjà les tiennes pour qu’il t’embrasse de nouveau. Comme une pucelle en chaleur tu poussais des petits gémissements en pressent ton corps contre le siens pour recevoir toujours plus. Mais ce qu’il fit était au dessus de tes attentes. Tes yeux bleus fixés sur lui, tu étais entrains de l’observer sucer ta langue. Son regard était aussi sombre que le tiens à cet instant. Des gémissements incontrôlés quittaient ta bouche alors que tu envoyais ton bassin contre le siens pour l’inciter à te donner ce que tu voulais. Il n’ y avait pas besoin de mot, ton corps suppliaient déjà bien assez pour toi. Le voile te plaisir qui recouvrait ses prunelles océans ne te permettais pas de déchiffré quelles étaient ses réelles intentions, tu n’y voyais que du désir. Arnold te dominais totalement, tu étais à sa merci pourtant il ne te donnais pas ce dont tu avais envie. Il est vrai que tu n’avais pas son expérience avec les hommes puisque tu étais le seul, tu n’avais pas une grande expérience dans le domaine du sexe toujours. Généralement tu faisais ce qui te venais naturellement, tu ne réfléchissais pas dans ce genres de moments. Il est vrai que tu étais entrains de te laisser aller aux plaisirs du sexe avec quelqu’un que tu avais frapper , menacer pour être ce qu’il était. Ta religion ne voulait pas ça, un homme ça allait avec une femme, c’est ainsi. Les gays pour toi étaient contre nature car ils bloquaient la vie, ils l’empêchaient, la preuve ils ne pouvaient pas avoir d’enfants. Ils avaient besoins d’une femme pour espéré avec un descendent un jour, certain agissaient comme des erreurs de la nature en se travestissants. Et ça te dégoutais. Tu étais éperdument amoureux d’Arnold mais malgré tout ça te dégoutais, l’amour t’empêchais de poser ce regard de dégout sur lui mais pas sur les autres, pas sur toi pour aimer ce qu’il te faisais.
Soudainement, tu sentis sa main serrée d’avantage ton cou t’obligeant à ouvrir tes yeux qui s’était fermés. Lorsque ton regard croisa le siens, tu n’y vis qu’autorité, il semblait prêt à parler alors tant bien que mal tu te calma le temps de l’écouter. t « -Où est l'homophobe ?... mmh ?… » tes sourcils se froncèrent, pourquoi parlait-il de ça maintenant ? En pleins préliminaires. « .…J’ai beau te regarder, Swan, je ne vois qu'un peureux. Qu'un lâche effrayait à l'idée de vivre son fantasme. Je ne dis pas que tu m'aimes, mais je sais reconnaître le regard que tu me lances, Swan.. » sans que tu ne t’en rende compte ta mâchoire se serra. Tu n’étais pas un peureux, tu n’avais pas peur. Ton corps étaient soudainement tendu, tandis qu’Arnold était entrains de déclenché une bombe. «.…Dis-moi ce qui te dégouttes. Toi ou moi ? Est-ce que c'est moi qui te répugne ? Pourtant je sens actuellement ton sexe contre le mien et il me dit clairement que tu as envie de moi. Alors est-ce que tu ne serais pas plutôt dégoutté de ta lâcheté ? » Sans réfléchir tu commença à bouger pour te dégager, tu restais clame pour l’instant mais ça n’allait pas durer longtemps. Tes poings étaient serrer à tel point que tes jointures en étaient blanches. Comment osait-il te manquer de respect de la sorte? Pourquoi fallait-il qu’il te rappel en cet instant que tu étais entrains de te dégouter toi-même? Ta respiration redevient saccadée, mais cette fois-ci ce fut de rage. Arnold te tenais fermement par le cou, tu appuyais volontairement sur sa main même si ça t’étranglais, tu voulais partir et ça te dérangeais pas de couper ta respiration suffisamment longtemps pour ça. « Alors ? Lequel est le plus fort ? Ton envie, ou ton excuse ? …Des homophobes j'en ai vu des tas dans ma vie Swan, et jamais ils auraient couché avec moi hors c'est ce que tu as fait, et ce que tu veux faire à nouveau.… » Des paroles aussi vraies qu’énervantes. Tu étais près à explosé tu voyais noir. Plus il parlait, plus les larmes engorgeaient tes yeux bleus, elles les rendaient luisent. la colère coulait dans tes veines désormais, la haine était maîtresse désormais. Et tes démons firent un retour fracassant. En une poignée de seconde tu entendis des centaines de voix raisonnés dans ta tête. Elles te susurraient de lui faire des choses horribles pour le faire payer de ce qu’il venait de te dit. « …c’est toi, aussi, qui m'a dit que tu ne voulais pas que je t'abandonne mais c'est ce que tu voudrais me faire parce que j'ose te mettre face à toi-même? » ta respiration était comparable à elle d’u buffle. Tu demeurais silencieux alors que tu sentais tes larmes se mêlées à l’eau de la douche qui tombais sur ton visage. Le silence avait reprit sa place. Bartholomew affichait un air satisfait que tu avais d’effacé. Tu sentis ses hanches se poussées contre les tiennes, même ton envie était secondaire elle venait d’être ensevelis par la colère qui t’animais. Son corps se colla de nouveau contre le tiens alors qu’il tenta toute sorte de chose pour te faire céder. Il venait de prendre son rôle de dominant trop à coeur, il pensais que tu allais céder, il pensais que tu allais le supplier. Seulement tout ce que tu lui offrit ce fut un de genoux dans le ventre. Ça l’obligea à se reculé, lâchant enfin ton cou. Sans réfléchir tu envoya ton pied dans son ventre pour le faire tomber, et tu lui sauta dessus. Perché au dessus de lui ton poings venait de s’abattre sur son visage, tu le frappa une, deux fois, trois fois jusqu’à voir du sang couler sur son visage. Comme un faible tu pleurais silencieusement. Tu voyais noir, tes mains agrippèrent chaque côté de son visage que tu souleva, tu étais prêt à l’écraser contre le carrelage jusqu’à voir son crâne se fendre . Les voix dans ta tête te criais {Fait-le, fait-le.] Comme un disque rayé, ça ne cessait de se répété. Mais tu croisa son regard, son regard qui en disait long alors tu le relâcha sa tête non sans le frappé de nouveau au visage.
« Va te faire foutre. » dis-tu alors d’une voix éraillée, étouffée par tes pleurs alors que tu te redressa. « Tu crois que c’est pas déjà assez difficile pour moi ? Tu as essayé de faire quoi là ? Me faire avouer ce que je sais déjà Arnold ? Tu pense que je suis un putain de prince charmant? Parce que tu te trompe. » ta voix était passé du murmure au cris, tu criait si fort que tu avait l’impression de perdre la tête un peu plus. « C’est ça ton problème tu veux toujours forcer les choses, tu crois que je lis pas clair dans ton jeu ? Tu veux m’inciter à dire des choses que je n’ai pas envie de dire. » dis tu alors en le regardant dans les yeux. « Oui je t’aime, oui je suis amoureux de toi. C’est ça que tu veux entendre pas vrai ? » fit tu dans un rire nerveux. « Voilà maintenant tu sais, mais je veux plus te voir. »
Sur ce, tu quitta la salle de bain en claquant la porte le laissant seule blesser sur le carrelage froid. Tu avais continuer de pleurer pendent que tu parlais sans même t’en rendre compte. Du dos de la main tu essuya tes joues rouges avec rage en entrant de nouveau dans la chambre à la recherche de tes habits. Tu voulais partir, tu ne voulais plus rester ici, tu te sentais soudainement oppressé. Les voix dans ta tête étaient entrains de crier, elles étaient entrains de te blâmer pour ne pas l’avoir tuer. Tu voulais les faire taire mais tu n’y arriva pas. Une fois arriver dans la chambre tu cherchais tes habits, mais tu ne voyais rien. La main dans les cheveux tu tirais sur ces derniers en tournant en rond, un cri quitta tes lèvres alors que tu te laissa tomber par terre après avoir uniquement trouver ton boxer. Tu n’étais pas foutu de te calmer, ta respiration était saccadé, tout tournais autour de toi, tu devenais fou, fou.
Alors c'était impossible. Arnold avait beau sortir les rames, avait beau s'acharner, c'était voué à l'échec ? C'est cela la fin de l'histoire ? Wow. Quelle misérable tragédie. Qu'on change les acteurs la prochaine fois et qu'on ne me mette pas deux empotés face à face ! Il n'y avait même pas de plaisir à regarder la dernière scène de l'acte, c'était prévisible. La colère de Swan était prévisible. Ses poings étaient prévisibles. Le fait qu'Arnold ne bronche pas était prévisible. Non, vraiment, ce théâtre avait été décevant en tout point. Un théâtre d'amateurs. Après tout, ils avaient couché ensemble, pour se déchirer -parce qu'il faut bien des péripéties dans une pièce-, ils avaient attendu quatre ans de leur putain de vie misérable pour avoir des retrouvailles désastreuses et ils avaient couché une nouvelle fois ensemble pour se dire « merde » et partir chacun de leur côté. Wow. Je crois qu'on ne peut pas faire pire intrigue que cela. C'était bateau, faussement émouvant, et d'un ennuie comme on n'en faisait plus.
Mais regardons les derniers gestes de ces pauvres acteurs, écoutons leurs dernières répliques.
Après l'acharnement pathétique de Swan sur Arnold, ce dernier eut un œil blessé, une lèvre fendue, une dent pété et un nez joliment cassé et recouvert de son propre sang. Rien que ça. Et puis d'un coup, alors que le blond était près à le tuer dans cette pauvre douche qui n'avait rien demandé à personne, il croisa son regard et là, il se dit « faudrait peut-être que je m'arrête là ». Parce qu'Arnold lui avait lancé un regard « qui en disait long » et qui lui disait surtout que c'était fini. Parce que oui, Arnold était amoureux, fou, passionné et tout le tralala mais il ne faisait pas parti de ces personnes qui se laissait battre de façon semblable aux violences conjugales. Non, merci. Il avait eu un instinct de survie plus immense encore que son amour. Je me demande où il cachait toutes ses émotions dans un si petit corps. Et comme si c'était toujours pas assez, Swan dit une réplique sanglante qui se devait d'être émouvante : « Oui je t’aime, oui je suis amoureux de toi. C’est ça que tu veux entendre pas vrai ? Voilà maintenant tu sais, mais je veux plus te voir». Mon cœur se fend à ces mots si violents.
Arnold pendant sa déclaration -si on pouvait appeler cela comme ça- ne fit rien, ne dit rien, ne le regarda même pas. En fait, il ne fit que poser sa main sur son nez qui pissait littéralement le sang et ce qui surpris le publique c'est qu'il ne pleura pas et ne réagit pas une seul fois à ces mots qu'il avait pourtant rêvé d'entendre. Tiens... Est-ce que toutes émotions avaient quitté son corps ? Est-ce que son amour venait de se déchirer en morceaux ? De voler en éclats comme un verre de vin qui casse ? C'est tout ce qu'il méritait après avoir était si confiant, pas vrai ? Oui, il l'avait bien cherché... Bien sûr, ce fut prévisible encore une fois, la lueur si chaude, si rassurante que le blond « chérissait tant » s'éteignit dans le regard du brun. Cette fois, à jamais je pense. En tout cas j'espère parce que le blond ne méritait clairement pas qu'on lui porte de l'attention et encore moins de l'amour. Donc, oui, espérons qu'Arnold retienne la leçon, en tout cas s'était bien parti pour. Le public surprit même le boucler à lui lancer un regard noir qui là aussi « en disait long ». Il fut rempli d'une colère qu'on n'aurait jamais soupçonné. Il était profondément déçu. Et encore le mot était faible. Le sort de Swan était scellé. Maintenant oui, tu allais être seul pauvre con. C'est ce que tu cherchais tant à avoir non ? C'était chose faite à présent. Alors ? Heureux ?
Une fois qu'il partit exploser sa rage dans une autre pièce, Arnold soupira. Pauvre garçon... Il faisait pitié. Lui qui essayait tant bien que mal d'être parfait. Un parfait serveur. Un parfait voisin. Un parfait amant. Un parfait amoureux. Une putain de parfaite personne. Pourtant il ne récoltait que de la merde. Tant pis pour lui. Un jour il retrouvera bien ces pilules dans le jardin, elles n'étaient pas loin, juste en dessous de sa fenêtre. Il fallait croire que ce petit garçon qui avait été longtemps destiné à une vie normale, heureuse peut-être un peu ennuyante, accumulé les rejets douloureux. D'abord familiale, maintenant sentimentale. On en pouvait pas lui en vouloir d'être au fond du gouffre. Ça allait devenir une vrai peur au bout d'un moment, ce putain de stop qu'il se prenait par toutes les personnes qu'il aimait, à moins que se soit déjà le cas. Une chose est sûr, l'envie de s'attacher lui était soudainement passer. Chienne de vie. Dieu devait s'éclater du malheur des autres, pour l'enfoncer à ce point.
Arnold hésita à rester jusqu'à la fin de sa vie en position latérale de sécurité dans cette douche maintenant recouverte d'une eau pourpre. Finalement il se leva. Enfin il essaya. Il tomba nez à nez avec un homme de son âge mais d'une laideur à couper le souffle. D'une expression si dépressive qu'elle nous intimait de le laisser dans sa merde. Et cette personne qu'il vit dans ce putain de miroir et bien c'était lui. Sans plus vraiment l'être. En fait c'était son physique mais son esprit n'était plus présent, il avait sûrement dû prendre sa retraite ou alors il avait croisé le chemin d'une corde et d'un tabouret franchement pas déplaisant après ce qui venait de se passer. Le brun baissa les yeux. Dégoutté n'était pas le mot... écœuré ? On s'en rapproche. En tout cas, il ne voulait plus trop se regarder. La tête baissait, il prit une serviette pour se l'enrouler autour du corps et quitta la salle de bain. Bien. Maintenant, il devait allé à l'hôpital. Avec un peu de chance les réparations ne serait pas trop chères. Seulement quand il voulu s'habiller, il vit que Swan était dans sa chambre, plus fou et plus incontrôlable qu'il y a deux minutes. Il était carrément dans un état second. C'est qu'à eux deux il y avait de quoi rire quand même... L'un avait le visage défiguré comme si tout était normal et l'autre se roulait par-terre en criant on ne sait quoi... Wow. Ça partait en comédie foireuse l’histoire.
Et d'un coup, alors que le public commençait à s'endormir, retournement de situation inattendu : une sonnerie de téléphone retentit. Arnold, qui était prêt à dire les mots suivants : « casse-toi » à Swan, tourna la tête vers les escaliers. C'était sa sonnerie. Était-ce un coup du destin qui lui donnait une occasion de s'éloigner du blond encore quelques minutes ? Peut-être. Il ne sauta pas tout de suite sur cette opportunité. Il resta même immobile jusqu'à que la sonnerie s'arrête. Elle avait comme calmer l'atmosphère. Tout était devenu silencieux. Ça n'annonçait rien de bon avec eux. Elle retentit encore. Et encore. Jusqu'à qu'un bruit de cloche la fasse taire pour annoncer un message vocal. C'était quoi cette embrouille ? Sans donner un regard à l'autre malade au sol, les pieds du brun se dirigèrent vers en bas, dans la cuisine. Ses pas étaient affreusement lents, on aurait dit qu'il s'avançait vers les portes de l’enfer. Le visage inexpressif, le sang coulant à présent le long de sa trachée, il regarda son téléphone comme s'il le découvrait pour la première fois.
Trois appels manqués et un message d'un numéro qu'il ne lui était pas inconnu... Il savait qu'il l'avait vu quelque part mais où... ? Il prit d'une main fébrile son cellulaire, le colla à son oreille encore humide et écouta. Au fil des secondes, son visage devenait que plus terne. Il était comme mort intérieurement. Les minutes passèrent et il bougea de nouveau. Il reposa calmement son téléphone sur le plan de travail, dans un silence religieux jusqu'à que le verre qui se trouvait malencontreusement à côté de lui finit contre le mur dans un assourdissant fracas. Il devait se calmer. Rester silencieux, ne pas se faire remarquer tant que le blond n'était pas partit de chez lui. Surtout. Rester. Calme. Les minutes passèrent, dans le silence absolu. Il n'entendit pas le blond descendre, et alors que ses ongles taillaient la peau de ses paumes, Arnold craqua. Non, il ne pouvait pas rester calme. Dans un geste précipité, il ouvrit tout les placards de la cuisine, balançant des boites de conserves, des paquets de nourriture, ainsi que des assiettes, des verres, des plats, des bouteilles d'huile, de vin, et autre alcool. Dans ces plongeons assourdissant, Arnold se coupa les mains, et les poignets, ainsi que les pieds et les chevilles quand les objets arrivaient au sol. Au milieu de tout ses débris dangereux, il respira de manière agitée, et cria. Sa profondeur tristesse s'était changé en une sorte de colère noir incontrôlable. Les quelques bouts de verre qui avaient atterri sur le plan de travail, Arnold les prit dans ses mains, les serrant le plus fort qu'il pouvait mais il n'arrivait pas à se calmer, à la place de cela un simple filé rouge fit sa chute jusqu'au sol, de quoi le vider un peu plus de sang sang.
Très vite, après avoir été alerté par tout ce bruit sûrement, Swan apparut dans son champ de vision noirci par ses émotions. Il avait envie de l'étrangler, de lui crier dessus, de lui jeter ces putains de bouts de verre à la gueule ! Couvert de sang, le visage détruit par les mains du blond, et le corps presque nu au milieu de ces couteaux de verre, il lui lança un regard assassin. Noir jusqu'au plus profond de sa pupille.
« -Dégage », articula-t-il, la mâchoire serrée, ses doigts que plus crispait sur le verre. Il faisait peur à voir. Il allait se faire du mal si on le laissait seul et c'est ce qu'il voulait, « tu l'as dis toi-même. Tu veux plus me voir. Alors dégage. »
Il essayait de parler calmement, mais sa voix était froide, tranchante. Il jurait que s'il ne partait pas, il allait lui lancer le verre à la gueule ! Il promit de le faire et- son téléphone sonna à nouveau. Les deux protagonistes regardèrent l'appareil. Le silence revint. Une tension s'installa. Arnold le regarda, le visage paralysé. Il devait répondre. Il devait répondre.
Il devait répondre.
Le blond s'approcha du téléphone et d'un geste violent, Arnold voulu lui planter la main. Il le loupa de peu. Le brun voyait rouge. Qu'il ose décrocher à sa place. Le visage enlaidie par une expression de folie, ses yeux faisait des allers/retours entre Swan et le téléphone.
« -Pose ce téléphone, et dé-gage. »
Que lui arrivait-il ? Il pétait complémentent les plombs. Le message vocal ? Oh, c'était sa mère. Elle lui avait dit quelque chose comme : « Ta sœur, Alice... Elle est morte. »
Tu ne les supportais déjà plus, assit au milieu de la chambre tes mains toujours dans tes cheveux elle raisonnaient dans ta tête. Elles criaient, lorsque tu fermais les yeux tu les voyais. Elles étaient là devant toi entrains de te mener la vie dur, tes yeux étaient rouges, luisant. Tu ne pleurais plus. Tu n’étais plus en colère, ni vexer. Tu étais apeuré comme un agneau. C’était ça le problème avec les voix, lorsqu’elles te parlaient toute en même temps tu ne savais plus où donner de la tête. Ta respiration se calma, tu n’entendais plus rien autour de toi, que ce soit les pas d’Arnold qui passait derrière toi pour sortir de la chambre où le bordel qu’il était entrains de mettre dans la cuisine. Tes grands yeux bleus s’étaient ouverts et tu te mit à fixer un point. Tu étais partis encore une fois. Il fallait que tu règle le problème, il fallait que tu agisse. Tandis que tu regardais toujours dans la vide tu sentis une main se glisser sur ton épaule, puis une voix raisonner au creux de ton oreille. Tu devais le faire, tu devais le faire, tu devais le faire. C’était toujours comme ça lorsque tu perdais le contrôle, elle venait après les voix pour te dire de faire des choses. C’était le seul moyen pour que tu redevienne bien après. Tes pauvres mains étaient rouges à force de tirer sur ta chevelure cendré. Certaine mèches avaient une teintes rosées à cause du sang d’Arnold sur tes jointures. Tu au coeur de l’ouragan, enrobé dans un calme totale. Tu devais le faire. Silencieusement, tu te leva alors et attrapa un pantalon qui passait par là. Tu n’entendais toujours rien hormis tes voix. Tes poings étaient serrés alors que tu ne ressentais plus aucune colère, comme si tu vivais un black-out total. Tu descendis les escalier, et commençait déjà prendre la sortie sans même jeté un regard vers la cuisine quand un cris qui te semblais lointain raisonna. Tu t’arrêta, les voix s’étaient amplifié comme pour masqué ce prit mais il raisonnait encore dans ta tête. Il raisonnait profondément en toi. Arnold.
Tu cligna des yeux, une fois, deux fois, trois fois. Retour à la réalité. Soudainement tout les bruits extérieurs vinrent se mêler aux échos de tes voix te plongeant dans un chaos total. Tu dû faire face à un tableau qui te glaça le sang. Tu n’avais rien entendus, pourtant Arnold venait de saccager sa cuisine. Des morceaux de verres jonchaient au sol parmi des morceaux de nourritures imbibé d’alcool et d’eau. Bartholomew se tenait au centre de sa cuisine des morceaux de verres dans chaque main, ses mains qui étaient coupée en vu du sang qui en sortait. Ton coeur rata un battement tandis que tu commençais déjà a t’approcher. Il parlait, mais ce serait mentir que de dire que tu l’écoutais. Tout ce que tu avais en tête c’était de lui retirer ces morceaux de verres des mains, tu savais de quoi il était capable. Vous n’aviez pas le droit au repos, il semblait être écrit que vous vous déchireriez l’un l’autre. Rien n’était fait pour vous faciliter la tâche, comme vouer à une permission éternel vous cherchez sans jamais vous retrouver. C’était tragique, mais c’était bien ça l’amour n’est-ce pas? Un jeu auquel tout le monde perd. Actuellement, vous étiez entrains de perdre et le chute était violente, imminente. Tu le voyais aux regards noirs que te lançais ton seul amour, à ton coeur qui semblait s’être arrêté à cause de la perdre de le voir se faire du mal sous tes yeux. C’était fini, ce soir tu savais que c’était fini. Il n’y avait aucune solutions, pas d’alternative et pas de « et si. ». Ça te brisais le coeur et te soulageais en même temps. Si il ne voulais définitivement plus de toi alors il faciliterais certainement ta tâche. Tu n’aura plus à craindre de céder sous ses caresses. Tu reviendra à cet case départ où votre seul et unique interaction était toi entrains de le regard de loin, très loin. Alors que tu t’avançais toujours vers lui d’un pas lent, comme si tu t’apprêtais à attraper un chiot apeuré, son téléphone sonna. Vos regards se posèrent sur lui en même temps. Ses yeux étaient tels ceux d’un fou, pour la première fois tu trouva qu’il n’était pas si loin de ta folie que ça. Et tout ça c’était à cause de toi, tu le détruisais comme tu as détruis tout ceux que tu eu jamais aimé. Ses pupilles dilaté de défiaient de prendre se téléphone, seulement tu n’avais pas peur de lui, tu n’avais pas qu’il te blesse, tu craignais qu’il se face du mal tout simplement. C’est donc rapidement que tu attrapa le cellulaire dans ta main, le souffle court. Arnold avait essayer de te couper mais il n’était pas assez rapide pour cela. Lorsque ton regard se posa sur l’écran tu reconnus immédiatement l’identifiant de votre compté ce qui t’intrigua. Il t’avais dit ne plus être en contact avec ceux de sa famille alors pourquoi quelqu’un de chez vous l’appelais. Tu décrocha. La voix de sa mère raisonna à l’autre bout du combiné, une voix attristé, et tiraillé par la souffrance. Tu n’avais pas parler, elle devait croire que tu étais Arnold car elle commença à parler, parler parler, désespérée. Sa douleur devait être immense pour qu’elle puisse l’appeler. Jamais tu n’oublierais la relation difficile qu’il entretenais avec ses parents. Ses parents que tu n’avais jamais aimé car il le faisait souffrir. Leur mentalité était proche de la tienne en ce qui concernait l’homosexualité, mais malgré tout tu ne les avaient jamais soutenu car se serait trahir ton seul ami à l’époque. Après quelques secondes latentes où tu ne compris strictement rien à ce qu’elle disait, tu fini par déchirée. La nouvelle ne t’avais pas attristé, tu n’étais pas peiné, tu ne ressentais aucun vide, aucune manque et ça même si tu connaissais sa soeur. Voilà donc la raison de sa douleur. Le ciel venait de s’abattre sur Bartholomew aujourd’hui, la foudre avait frappé deux fois au même endroit pour heurter se petit ange. Pendant un long moment tu resta là à l’observer dans les morceaux de verre, les yeux rouges et gonflé à te dire de partir. Il te prenait donc pour un demeurer ?
Tu avais agis bêtement en disant ne plus vouloir le revoir, en le repoussant aussi violemment, tu avais laisser la colère prendre le dessus. Tu aurais du réfléchir. La veille encore il te confiait ses intentions suicidaires en partie d’eu à cause de ton absence et tu lui disait ne plus vouloir le revoir. Espèce d’idiot. La voix de sa mère raisonnait encore dans ton oreille alors tu raccrocha. Silencieusement, tu tourna les talons pour remonter à l’étage. Tu ne pouvais pas le laisser ici, si tu le faisais demain on t’annoncera sa mort. Lorsque tu entra dans sa chambre tu chercha un sac de sport dans lequel fourré autant d’habits que tu pouvais trouver. Tu ne regardais pas vraiment ce que tu prenais, tu ne faisais que plongé ta main dans la commode et déposer ce qu’elle attrapait dans le sac. En traversant sa chambre pour prendre le maximum de chose tu aperçu son voisin à la fenêtre entrains de te regarder. Nombreux étaient ceux qui avaient dû entendre votre dispute, vous ne vous étiez pas affronté directement lors de vos cris pourtant vous en aviez tout deux pousser. Deux fous pris au piège dans un enfer éternel. Quand le sac fut remplis, tu le ferma et redescendis. Une fois au bas des escaliers tu fut contrains de le lâcher pour aller récupéré Arnold. Arnold qui était toujours là fans la cuisine ses morceaux de verre dans les mains. Tu fut obliger de mettre des chaussures pour ne pas te couper. Lorsque tu arriva à sa hauteur tu pu enfin voir les dégâts que tu lui avais fait au visage. Tu aurais dû mais tu n’étais pas pris de remords, il t’avais titiller. C’était injuste en vu de toute la souffrance que tu lui avais déjà fait endurer mais vous étiez différent. Ils semblait avoir des épaules plus solides que les tiennes pour endurer la vie. Ce n’était pas ton cas, la simple vérité te mettait dans tout tes états. Affronter la vie te rendais toujours un peu plus fou. C’est bien pour cela que tu menais un quotidien bien rodé avant de le retrouver. Il fallait qu’il y ait une certaine illusion de stabilité dans ta vie pour que tu ne déraille pas. Seulement c’etait ce que tu étais entrains de faire. Comme un train en pleine marche tu étais entrains de déraillé prêt à tout détruire sur ton passage. Tout venait d’être chambouler, tout était entrains de changer en toi. Tu étais obliger de revoir toute ton organisation à cause d’un seul être, d’une seule personne qui avait toujours était la note changeante dans ta vie.
Lorsque tu arriva à sa hauteur donc, il essaya encore une fois de te heurter. Le point d non-retour. Lui qui avait toujours affirmer ne pas vouloir te faire du mal était entrains d’essayer de le faire. Tu l’avais pousser à bout et cette nouvelle avait terminée le travail à ta place. Son nez ne pissait plus le sang mais tu pouvais voir qu’il était cassé, il allait falloir que tu l’emmène à l’hôpital comme si tu n’avais pas assez d’enmerdations comme ça. C’est en prenant ton souffle que tu t’approcha un peu plus de lui, ton regard était dans le siens et tu voulais désespérément retrouver cette lueur apaisante. Mais lorsqu’il te voulait du mal, même lorsqu’elle n’était plus là, Arnold arrivait à faire taire tes démons. Il les balayait d’un revers de la main comme si elles n’étaient rien. Sans hésitation, tu attrapa les morceaux de verre qu’il avait dans les mains. Tu les sentais te déchirée lentement la peau pour s’enfoncée dans la chair, seulement la douleur n’étais rien comparer à ce que tu ressentais intérieur. De plus tu avais connu tellement pire que ce n’était pas deux morceaux de verres qui allait te faire la misère. Pendant un moment un vrai duel s’était mit en place entre vos regards. Le tiens était suppliant tandis que le siens était toujours froid, noir. Alors encore une fois tu fis ce qui pour toi était toujours une solution lorsque tu voulais le gardais près de toi. Tes mains cachèrent les morceaux de verres pour venir capturer les siennes. En les tenant aussi fort tu devais certainement intensifier sa douleur mais sur le coup tu n’y pensa pas. Sans lui laisser le choix tu le poussa contre son frigo en collant ton corps au siens. Ton front heurta le siens alors que tu le regardais dans les yeux. Tu serrais toujours sa main le souffle lent, le regard apeuré.
« Lâche ça s’il te plait. » dis-tu en déposant un chaste baiser sur ses lèvres fendu. Tu commença à déposer des baisers sur chaque parcelles de sa peau que tu avais blessée. « Je suis tellement désoler Arnold. » ta voix était rauque, éraillée. « Je t’aime s’il te plais lâche ça. » dit-tu de nouveau en essayant de le faire lâcher les morceaux. « J’arrêterais d’avoir peur. » tu ne savais pas si tu pensais ce que tu disais, tu voulais qu’il lache ces morceaux de verres et qu’il vienne avec toi. Pour ça tu étais près à tout. Quand tu le saura en sécurité chez toi, alors là peut-être que tu prendra le temps de discuter avec lui, et de lui dire ce qu’il voulait entendre de toi depuis des années. Devoir en arrivé là était pathétique, vous étiez pathétique, et cette scène était pathétique. C’était le comble de l’amour, de votre amour. Tu ne savais pas comment t’y prendre alors tu y allais tête baisser et on verra bien. Si pour le gardé en vie il fallait que tu sois obliger de faire face à tes démons alors tu le ferais.
« -Arnold ? Arnold réponds, s'il te plaît. Rappelles-moi mon ange, c'est maman... Oh s'il te plaît, rentres à la maison, mon bébé. Pardonnes-nous... », la voix était brisée, entre-choquée de sanglots incontrôlés, « J'ai besoin de te voir mon ange, s'il te plaît. Je sais pas où tu es, mais je veux que tu sois avec nous... Tu me manques.... Tu me manques tellement... Ta sœur... Ta sœur, Alice... Elle est morte. Elle a été agressé... Oh, pitié, mon ange, rappelles-moi... On t'aime, chéri, pardonnes-nous. Pitié...Reviens-nous. »
Parfois Arnold se disait qu'il aurait aimé ne jamais exister. Jamais il n'avait désiré découvrir ce qu'était la vie d'adulte pourtant il avait été jeté dans cette cage aux lions, sans aucune défense. Il avait essayé tant bien que mal à rester fort, à grandir par soi-même, seul. Il avait essayé de tout porter sur ses épaules, il s'était promis de ne jamais faiblir, de ne jamais montrer son malheur et pourtant son dos ne cessait d'être de plus en plus lourd. Tel un prisonnier, il traînait à sa cheville un boulet si pesant qu'il peinait à avancer tout les jours. Parfois il avait l'impression qu'on l'aider, qu'on portait cette boule de métal pour le soulager un peu de ses malheurs et tracas mais après cela, elle n'en devenait que plus grosse, plus pénible. Il n'avait pas demandé cela, il ne méritait pas d'être si malchanceux. Quand le bonheur frappait à sa porte, le chagrin qui venait après n'était que plus dévastateur que le précédent. Aujourd'hui, il avait perdu deux êtres chères. Sa sœur et son amour. Quand est-ce que tout s'arrêta ? Quand est-ce qu'il pourra enfin se libérer de tout ce chagrin massif qui brisait les os de ses épaules ? Arnold voulait juste s'allonger sur ce tapis de verre, et laisser l'une des lames s’insérer dans sa trachée. Il voulait juste ne plus avoir mal en permanence, ne plus vivre d'espoir pour être brisé ensuite.
Il voulait qu'on le laisse tranquille.
Qu'on le laisse crever si c'était son souhait, putain, il ne demandait que cette faveur : qu'on abrège sa souffrance. Pourquoi s'était si dur, si impossible à exaucer ? Il voulait que Swan parte de chez lui, qu'il ne tourne pas le regard vers la cuisine parce qu'il savait qu'il allait encore le retenir comme il l'avait fait la nuit dernière. Putain, il aurait jamais dû s'avancer vers lui. Quand il décrocha son téléphone, Arnold cria « casse-toi ! », en balançant à l'aveugle un des bouts de verre qu'il avait dans la main. Il devenait fou, complètement fou. Il avait des envies meurtrières, il voulait tout détruire, brûler la terre entière pour ne plus jamais être confronter à la putain de vie. Ses membres tremblées, alors qu'il se repassait le message vocal dans sa tête. Ses yeux se posaient partout, comme s'il était apeuré qu'on l'approche, qu'on ne voit ce pauvre petit garçon chouiner en silence. Swan le regarda un moment, Arnold ne bougea pas, il était près à exploser. Il était comme possédé. Ses nerfs avaient lâché, sa patience légendaire était partie laissant place au Arnold, peureux, fragile. Au petit ange attristé et perdu. Son malheur prenait raison de lui, il l'encerclait, le prenait par le cou, il allait bientôt être à un point de non-retour. Swan partit. Arnold respira de façon saccadé et profita de cette nouvelle solitude pour prendre la bout de verre le plus tranchant. Il arracha la peau de ses bras avec. Il dessina un charabia de traits sur son ventre, en criant comme un malade mentale en pleine crise. Il allait se tuer. Il allait planté profondément cette lame dans son estomac et se vider de son sang comme un misérable. Trop vite, le blond apparu de nouveau, alors qu'il pointait l'épée de verre en direction de son nombril. Dans un geste brusque, le boucler se retourna vers lui, le pointant avec l'objet tranchant, près à l'attaquer.
« -Dégage, putain, dégage », répéta-t-il. Il regardait le blond et soudainement, le visage de son père le remplaça. Arnold eu un frisson de peur. Non. Non. Il ne voulait pas le voir, non. Comme pris au piège, il recula à chaque fois que le blond faisait un pas, se blessant un peu plus les pieds. Pars. Pars et ne reviens jamais. Laisse-le tranquille. Laisse-le loin de toi. Loin de tout. Swan fut très vite à sa hauteur, et Arnold tenta de lui enfoncer le verre dans la poitrine. Dégage. Dégage. Dégage. Swan était malheureusement plus fort que lui, et il le plaqua contre le frigo. Il était trop près de lui. Arnold voulait le repousser, mais il prit ses mains meurtries dans les siennes. Le brun cria alors à nouveau, comme s'il se faisait agresser, il gesticulait dans tout les sens pour échapper aux bras protecteur du blond. Non, il ne voulait plus être protéger. Il ne voulait plus être sauver. Le blond l'obligea à le regarder dans les yeux, et sa panique fut rapidement remplacer par une colère noir s'en faille. Que son père disparaisse de sa vue. Sa mère aussi. Swan aussi. Ils le prenaient en chasse tout les trois. Comme un pauvre louveteau, la patte dans un piège, il était encerclé. « Lâche ça s’il te plaît. », non, non, non. Il était qui pour lui dire ce qu'il devait faire, il était qui ?! Il n'était qu'un père impardonnable ! Elle n'était qu'une mère absente ! Il n'était qu'un homme qui avait levé la main sur lui ! Arnold ne serra qu'un peu plus ses doigts et il fronça les sourcils quand il sentit des lèvres se posaient sur les siennes. Il tourna la tête dans tout les sens. Non. Non. Non. Il se faisait agresser ! Qu'on l'aide ! Non ! Non, pas d'aide ! Qu'on le laisse crever ! « Je suis tellement désoler Arnold. » Désolé ? Il était désolé ? Désolé de ne pas l'avoir soutenu lors de son coming-out ? Elle était désolé de l'avoir laissé couler dans l'inconnu, sans aucune aide pour le sauver ? Il était désolé de l'avoir frappé ?
Allez tous vous faire foutre.
« Je t’aime s’il te plais lâche ça. » Non. Non. Non, il n'allait pas lâcher ça. Arnold secoua la tête de gauche à droite. Non. Il ne l'aimait pas c'est faux. C'est faux, Arnold. Tu ne dois pas croire ce qu'il te dit. Il essaye de t'amadouer mais tu ne te feras plus avoir. Dis-lui de s'en aller. Dis lui qu'il disparaisse de ta vue. Vas-y dis-le.
« -Casse-toi » murmura-t-il. Ses yeux le fixaient mais c'était comme s'il le cherchait. A qui parlait-il ? Son père ? Sa mère ? Swan ? Qui était en face de lui, putain ? Il devenait aveugle. Il perdait la raison. Ce ne sont que de mauvaises personnes, Arnold. Elles ne veulent pas que tu viennes avec moi, parce qu'elle veulent que tu souffres. Mais tu ne mérites pas ça, pas vrai ? Prends ce bout de verre et enfonces-toi le dans le ventre, allez. Fais-le. « J’arrêterais d’avoir peur. » C'est des mensonges ! C'est des mensonges putain ! Prends cette lame et coupe toi les veines avec ! Allez vas-y !
Arnold, le regard perdu, les traits apeurés, cria. Hurla d'une voix de folie qui fit froid dans le dos. Il cria jusqu'à se la casser.
Qu'on me laisse tranquille. S'il vous plaît... Laissez-moi.
A bout de force, il se battait contre lui-même désespérément. Et puis, il arrêta de faire du bruit. D'un coup. Son cœur ne pouvait plus. Son cerveau allait imploser. Une larme coula sur sa joue. Puis deux. Puis trois. Il grimaça, se laissant partir cette fois-ci dans un torrent de tristesse après l'ouragan de colère. Il avait mal. Il souffrait d'être abandonné. Il souffrait d'être rejeté. Ses pleures étaient peu bruyants, timides. Apeurés. Il tremblait comme une feuille. La tête baissée, celle-ci lui était lourde.
« -Pourquoi... ? Pourquoi j'ai mérité tout ça ? Pourquoi... » Il lâcha prise. Il cessa de se battre. Il laissa le blond lui enlever les morceaux de verre qu'il avait dans les mains. Sa tête tomba contre son torse, les yeux fermés, il fut bercé par ses sanglots. Il sentit le blond le prendre complètement dans sa bras, entourant ses frêles épaules mais Arnold ne voulait pas... Il ne voulait plus.
Il pleura la mort de sa sœur. Il pleura de fatigue, de colère, de tristesse. Il pleura son amour perdu.
C'était trop tard, Swan. Tu avais raté le train.
Généralement c’était toi le fou, c’était toi qui te retrouvait à la place d’Arnold pas l’inverse. La panique, l’inquiétude étaient parfaitement lisible dans tes prunelles océans. Qu’est-ce que tu allais faire maintenant ? Arnold était dans un sale état, il était blessé et c’était miracle qu’il tienne encore sur tes deux pieds. Tu n’avais pas le choix, il fallait que tu appels les pompiers, jamais tu ne pourra te contenter de le déposer aux urgences sans explications. D’autant plus qu’ils allaient obligatoirement l’emmener en psychiatrie à l'hôpital en apprenant qu’il s’était fait ça lui-même. Tu connais parfaitement le système, ils étaient de plus en plus minutieux, ils laissaient de moins en moins les cas passé de peur d’avoir de mauvaises retombées. Tu serrais Arnold contre toi, il était tendu à ce contact, il pleurait, il souffrait. Tu ne ressentais rien de tout ça mais on te l’avais appris, on t’avais obliger à assister à de longue séances pour comprendre les émotions des autres. Plus jeune tu ne ressentais qu’à peine la trisse, la colère ou même la joie. Tu n’étais qu’une personne monotone sans dimension, à se demander comment tes parents avaient fait pour ne jamais se douter de rien. Ta main posée dans le dos du boucler tu le maintenais contre toi en réfléchissant à ce qu’il fallait faire. Finalement après un long moment tu attrapa son téléphone pour composer le 911. Rapidement tu eu une jeune femme à l’autre bout du fil qui demandait quelle était votre urgence. Pendant un instant tu garda le silence, tu ne voulais pas le laisser mais tu sera bien obliger.
« On s’est disputé. » dis-tu alors. Comme toujours tu avais un ton détaché, ton regard dans le vide tu le gardais contre toi. On entendait ses sanglot qui étaient si fort, si dur à ton oreille. « Je l’ai blessé, il saigne beaucoup de partout. » Tu sentis que ton ton calme, glaciale surpris la jeune femme au téléphone qui te demanda l’adresse que tu lui donna. Sur ce tu raccrocha. Tu recula par la suite les lèvres pincées, tes deux mains vinrent encadrées son beau visage alors que tu le força à te regarder dans les yeux. « Tu ne leur dis pas que tu t’es fais ça, c’est pas une question c’est un ordre Arnold. » Ton ton était calme, tu le regardais dans les yeux pour être certains d’avoir toute son attention. « On s’est violemment disputé et je t’ai fais tout ça…j’ai perdu le contrôle , j’ai commencé à tout casser et je t’ai couper de partout. Est-ce que c ‘est clair? » tu poursuit d’une voix calme l’air impassible. « Je suis vraiment désoler. » répéta-tu alors en le regardant. « Quand tu rentreras je serais là. » tu ne pouvais pas rester, si tu restais tu allais finir à l’arrière d’une voiture de police, il verrait ton passif et ce sera la case internement pour toi. Tu n’aurais pas le foi.
Sur ce tu l’attira dans le salon et l’obligea à s’asseoir. Encore une fois tu passa une main sur sa joue ton regard perdu dans le siens. Rarement tu te sentais dans un tel état, tu avais l’impression qu’on te tordais le coeur c’était bien la première fois. Tu étais partager entre culpabilité, tristesse et colère. Tu ne pensais pas être capable de ressentir ce genres de choses pourtant c’était le cas. Il te faisais passer par tout genre d’états. Depuis hier tu avais l’impression d’avoir tout vécu sur le plan émotionnel , à tel point que mentalement tu étais épuisé. Il fallait que tu prenne du recule, que tu dorme un bon coup et refasse le pleins d’énergie. Ce qui étais entrains de ce passer te bouffais plus qu’il ne fallait. Tu venais de lâcher et de recevoir bien trop d’informations. Après plusieurs minutes tu commença à entendre de l’agitation dehors. Les pompiers étaient entrain d’arrivés, et ils étaient très certainement accompagnés de la police. Un long soupir quitta ta bouche alors que tu te redressa. Arnold était toujours assit sur le canapé, il pleurait, ses flots semblaient continus. Après un instant passé à l’observer tu fini par plaquer un chaste baiser sur ses lèvres en répétant un « je reviendrais. » c’était une certitude. Suite à cela tu te redressa et quitta la maison par la grande porte. Tu attrapa une paire de sandale à rentrée avant de quitter la maison. Au loin tu voyais déjà les gyrophare des secours. Tu avais oublier certaines de tes affaires mais soit , ils n’allaient pas fouiller sa maison. Ta chemise toujours grande ouverte, ton pantalon qui tombaient sur tes hanches tu glissa entre deux maisons pour l’observer au loin. Pendant plusieurs minutes tu observa se ballet qu’était le secourisme. Tu vis plusieurs hommes rentrés dans la maison de Bartholomew, ils y restèrent plusieurs minutes, certainement le temps de voir ce qu’il avait. Tu n’aurais jamais pensé qu’il puisse se faire autant de mal, pourtant il t’avais montrer de quoi il était capable la veille avec ces comprimés. Les lèvres pincées, tu fini par les voir sortir de la maison lui sur un brancard. Le fait de ne pas rester à ses côtés allaient certainement lui renvoyer la mauvaise information, il allait certainement voir cela comme un abandon mais soit, le plus important c’était qu’il se fasse soigné. Après encore quelques minutes d’attentes, les secouristes partirent finalement avec Arnold à l’arrière. Comme tu l’avais prévu les policiers étaient là eux aussi, certainement à te recherche vu que tu avais décidé de porter le chapeau. Seulement, tu ne bougea pas jusqu’à ce que le camion ne soit plus dans ton champs de vision. Et quand ce fut le cas tu préféra faire tout le tour pour rentrer chez toi, histoire de ne pas avoir à croiser les policier et devoir trouver un excuse sur ton état.
Alice était morte. Alice était morte. Alice était morte. Ses sanglots s’amplifièrent. Il n'aura définitivement plus l'occasion de la voir, de la serrer dans ses bras comme il le faisait plus jeune. Il n'avait même pas eu l'occasion de lui dire au revoir... Il se laissa aller dans les bras de Swan même si sa raison, devenue dominante sur la passion, lui disait de ne pas trop apprécier sa chaleur. Oui, elle avait raison, c'était terminé, Swan « ne voulait plus le voir », il devait le garder en tête. Il entoura néanmoins ses hanches de ses bras, en camouflant son visage contre sa poitrine. D'un autre côté, il avait besoin de réconfort. Après sa folie passagère, il tombait dans un profond chagrin où il sera impossible d'en sortir seul. Entres deux pleures, il entendit des mots qui lui mirent la puce à l'oreille. Dans l’incompréhension totale, il releva son visage bouffit, détruit et humide vers celui de Swan. Qu'est-ce qu'il était entrain de raconter ? Il donna son adresse avant de raccrocher son téléphone. A qui parlait-il ? Avant même qu'il est l'occasion de lui poser une question, Swan prit les devant en posant ses mains sur son visage.
« Tu ne leur dis pas que tu t’es fais ça » Quoi ? « c’est pas une question, c’est un ordre Arnold » Qu'est-ce qu'il disait putain ? Arnold fronça les sourcils, les larmes ruisselants toujours sur ses joues mais se calmant légèrement, l'intention d'Arnold étant quelques secondes dirigés vers le blond. « On s’est violemment disputé et je t’ai fais tout ça » Mais pas du tout ! C'était lui qui s'était fait du mal ! Pourquoi voulait-il penser le contraire ? « …j’ai perdu le contrôle , j’ai commencé à tout casser et je t’ai couper de partout. » Pourquoi ? Pourquoi il disait tout ces mensonges ? Le regard perdu, il l'observa sans comprendre. Qu'est-ce qu'il préparait au juste ? « Est-ce que c ‘est clair? », il se sentit obligé de hocher la tête. « Je suis vraiment désoler » De quoi ? Qu'est-ce qu'il s’apprêtait à faire ? Arnold se crispa autour de lui, accrochant son t-shirt de peur qu'il parte avant d'avoir compris un seul mot de tout son charabia. Le bordel qu'il y avait en lui ne l'aidait clairement pas à se concentrer. « Quand tu rentreras je serais là » parce qu'il avait prévu de partir ? Quand ? Où ça ? Pour combien de temps ? Pour toujours ? Aux oreilles d'Arnold ça sonnait comme un adieu. Il repartit dans ses pleures. Tout tremblant et affaibli, il se laissa guidé par Swan vers le salon. Il prit soin de marcher sur le verre mais il ne sentait aucune douleur sous ses pieds. Comme si son corps était anesthésié à près un trop pleins de souffrance. Il s'effondra limite sur le canapé et se lova dans les bras du blond, sa part de fierté brisé lui gueulant de le pousser loin de lui en le traitant de connard.
Ils se regardèrent longtemps. Une éternité pour le brun. Une éternité où il aurait aimé y rester parce que tout avait semblé calme. Arnold hésita à lui demander une explication mais il fut devancer par une agitation anormal dans la rue. C'était quoi encore cette embrouille ? Les sourcils toujours froncés, il regarda à l’extérieur pour assouvir sa curiosité mais il reporta très vite son attention sur le blond quand celui-ci se leva. Non. Non. Non. Il allait pas partir tout de suite quand même ? Il n'allait pas le laisser seul dans un état si lamentable ? Arnold sentit les larmes lui montaient aux yeux de plus belle. Et il prit les mains du blond pour essayer de le retenir près de lui en vain. Swan lui donna un baiser, et Arnold y répondit désespérément mais le contact fut trop chaste pour durer indéfiniment. Il endurcit sa poigne sur ses mains pour qu'il ne parte pas. Non, il ne voulait pas. « je reviendrais » mais quand putain ? Il ne voulait pas qu'il revienne, il voulait qu'il reste, bordel ! Tout pleurnichant, Arnold échappa entre deux sanglots un faible « m'abandonne pas » qui brisait le cœur. Il était si fragile... Comment Swan pouvait le laisser ? Pourtant, alors que l'agitation semblait se rapprocher de sa porte, le blond partit véritablement. Le laissant seul sur ce canapé, au milieu de ce chaos. Arnold craqua et s’effondra alors que les pompiers vinrent l'entourer. S'enfermant dans son chagrin, il pleura jusqu'à ne plus s'arrêter. On lui posait des questions, le toucher, le transportait hors de sa maison, Arnold avait mal à la tête. Toutes ces personne sil ne voulait pas les voir, il ne voulait que Swan, où était-il passé ? Alors qu'il était allongé sur le brancard, le brun essaya misérablement de lever la tête, cherchant une quelconque trace du blond. Alors il était parti ? Vraiment ? Pour toujours ? Qu'il en soit ainsi alors.
C'est plus minable que jamais, se noyant dans ses larmes qu'Arnold fut emmener à l'hôpital, lieu qui finira de le plonger dans son chagrin.
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Le feu aux fesses
Le soleil commençait à descendre sous l’horizon apportant un ciel orangé parsemé de nuages en forme de mouton. On aurait pu voir quelqu’un marcher dessus tant elles paraissaient épaisses et moelleuses, tout comme la crème d’Amélie confectionné avec une attention particulière. Elle n’aimait pas cuisiner mais pour l’occasion, elle voulait impressionner. Ils s’étaient rencontrés sur internet et habitaient à quelques kilomètres de distance. Elle sentait l’excitation monter à l’approche de l’heure prévue ; il devait sonner tôt ou tard. Du coup, elle laissa mijoter la crème, préparant les escalopes en enlevant les parties grasses. Soudain, la sonnerie retentit. Amélie accourut pour ouvrir, laissant la cuisine de côté.
Il était charmant et souriant comme à son habitude. Elle rougit et l’embrassa à la vue du bouquet qu’il tendit : Des roses rouges ; elle adorait les fleurs. Il s’installa après avoir commenté l’appartement d’un « C’est coquet » qui semblait plus chercher à combler le silence de sa venue. Elle retourna à ses fourneaux finir la cuisine. Elle n’eut pas le temps de franchir le seuil qu’il l’attrapa par la taille l’embrassant goulument. Elle était déjà conquise, soupirant au touché de ses mains qui parcouraient déjà ses formes. Sa robe tomba de suite, elle se retourna pour sentir ses baisers dans son cou, elle voulait le sentir contre dos, ses mains serrant ses seins. Puis il la reprit de face, la soulevant légèrement sans avertissement. Elle sentit sa vigueur rentrer en elle, il avait envie, elle râla à chaque va-et-vient. Elle croisa les jambes pour le coincer pendant qu’il soutenait les fesses d’Amélie. Elle chercha à griffer son dos mais s’opposa à sa chemise, alors, elle se contenta de le tenir par le cou pendant qu’il vibrait dans son intimité. Enfin, il jouit, collant son torse contre sa poitrine offerte. Ils restèrent quelques secondes pour s’embrasser. Puis, ils reprirent comme si de rien n’était. Elle repartit s’occuper de la crème.
Le repas était prêt, il sirotait un whisky dans le salon tout en parlant à Amélie toujours dans la cuisine. Ils discutèrent de son travail, de la vue qu’elle avait du balcon, des informations récentes sur un événement qui ne marquera personne. Une fois son verre fini, il entra à son tour dans la cuisine, elle nettoyait la poêle car elle détestait laisser trainer la grosse vaisselle. A ce moment, il l’agrippa à la taille, relevant sa robe par le haut. Il s’agenouilla tout en écoutant Amélie lui demander en riant d’attendre. Mais il n’en pouvait plus ! Il joua avec son sexe, s’amusant à écarter ses lèvres à l’aide de sa langue légèrement pointue. Elle sentit l’orgasme monter au contact de cette langue de serpent appuyant sur son clitoris. Elle ravala sa salive, en imaginant la capacité de cette langue en ressentant ce bout en train de chatouiller son vagin. Alors, il se leva, déboutonna son pantalon et glissa son vit dans l’orifice mouillé de sa compagne. Amélie s’allongea encore plus. Ses avant-bras tombèrent dans l’eau de vaisselle, elle sentait ses seins remuer à chaque coup de rein de son amoureux. Elle ferma les yeux, au bord du bonheur quand il attrapa ses cheveux jouant avec elle en claquant sa main sur ses fesses de temps en temps. L’excitation était à son comble jusqu’à ce qu’ils jouissent ensemble ; lui recroquevillé sur son dos, il susurra des insultes salaces avant qu’il ne mordille le lobe de l’oreille et l’embrasse comme pour retrouver un peu de douceur au contact de sa bouche.
C’était un repas quoi de plus normal. Il aimait le poulet, et les escalopes d’Amélie étaient succulentes bien qu’un peu trop cuites. Ils discutèrent encore sur des sujets plus ou moins palpitant. Par moment, il sortait une blague un peu débile qui la faisait rire tellement c’était con. Ils partagèrent le dessert, un gâteau qu’elle avait acheté dans une pâtisserie. La crème chantilly donna une idée à l’invité qui se badigeonna les lèvres avant de l’embrasser. Elle reçut ce cadeau en se délectant de la sensation de sa langue glissant dans sa bouche. Puis, elle le prit par la main pour l’amener jusqu’à un fauteuil près de la télévision. Elle le poussa obligeant de s’assoir et retira son pantalon avant de commencer un strip-tease envoutant. Elle se déshabilla entièrement au sifflet de son amant qui bandait déjà, montrant un sexe dur ; elle pensa qu’il devait être atteint de priapisme pour son grand plaisir ou il a avalé du viagra avant de venir.
Tous les deux nus, elle s’agenouilla pour jouer avec le membre de son ami qui réclamait quelques caresses. Elle le branla tout en le regardant dans les yeux, puis elle suça et goba la bite, aspirant, léchant, jouant avec le gland et le frein. Il soupira à son tour, elle sentait ses cheveux caressés par ses mains fermes. Elle accepta d’être dirigée, appréciant ce gout de sperme et de mouille qui parfumait le pénis raide comme la mort. Mais, au moment de jouir, il lui demanda d’arrêter et l’embrassa lui proposant de continuer à faire l’amour sur le fauteuil étroit pour deux. Dès lors, elle s’assit, enfourchant le membre et commença son mouvement pendant qu’il caressait son corps en disant des mots d’amour. Elle remuait au rythme de ses respirations. En même temps ils se regardaient, heureux de se partage intime tant désiré. Elle sentit le feu monter, grimper en elle, son sexe chauffait de désir. A ce moment, il se releva et sans sortir d’elle, l’installa dans le siège, il voulait diriger les ébats. Il accéléra la cadence, elle sentit son ventre traversé par cette chaleur devenue plus intense, plus émotionnelle. Elle ferma les yeux, sentant la sueur lui couler sur le front. Elle sentit qu’il faisait de plus en plus chaud, elle souhaitait ouvrir pour se rafraichir, mais après l’amour.
Soudain, une odeur de cramé apparut, elle pensa à la gazinière, étonnée de ne pas l’avoir éteint. Tant pis ! Elle restait inactive, caressant le dos ruisselant de son amant qui la pénétrait toujours aussi vite. Ses jambes écartées reposaient sur les accotoirs, elles gesticulaient à chaque entrée de cet homme en elle. Puis elle ouvrit les yeux, ressentant une douleur de brulure au ventre. Ses yeux clignèrent au contact de la fumée. Elle ressentit les flammes caressant sa peau. Elle réalisa qu’elle était au milieu d’un immense feu. L’homme s’était transformé en un démon au sourire déformé par un rictus horrible. Les coins de son sourire touchaient ses oreilles plus longues donnant l’impression qu’il n’avait plus de joue. Il la serra l’empêchant de se débattre. Elle voyait ses doigts se transformer en saucisses grillées, sa peau noircissait, se décollait à force de cuire. Toutefois, elle était encore en vie dans ce brasier qui prenait en elle, consumant son tronc. L’odeur du cochon grillé fit comprendre que ses cheveux se transformaient en une torche ardente. La frayeur dépassa la douleur si bien qu’Amélie ne ressentit rien quand ses superbes seins brulèrent totalement au point de disparaitre dans le charnier. Elle était en train de cuire comme un hérisson dans la braise. Le démon continuait sa frénésie, limant de plus en plus entre les flammes qui calcinaient Amélie. Elle était déjà morte quand il éjacula sur son entre-jambe noir provoquant des étincelles qui attisèrent encore plus le feu. Il recula, essuya la suie de son corps et observa naturellement la carcasse grillée gisant dans le fauteuil qui prenait à son tour feu. Il resta immobile, buvant un whisky. La fumée envahissait l’appartement dans son intégralité. Il se plaisait, inhalant cette odeur de combustion spontanée. Amélie commençait à n’être plus qu’un tas de cendre au moment où il décida de se retirer. Il posa le verre sur la table basse et partit sans un mot. Même pas un au revoir à sa belle d’un soir.
Les voisins appelèrent les pompiers en découvrant la fumée sortir de sous la porte. On découvrit les restes d’Amélie dans ce qui ressemblait à l’armature d’un fauteuil. Les murs devenus noirs ne furent pas touchés. D’ailleurs, les enquêteurs furent surpris de constater que seuls le corps d’Amélie et le fauteuil avaient brûlé. L’autopsie fut très rapide car en dehors d’un tas de cendre, il ne restait qu’une jambe qui ne présentait aucune brulure. Le verre de whisky, surement associé à une cigarette non éteinte permirent de conclure à une mort accidentelle. On devina qu’elle fumait tout en buvant et qu’elle eut un malaise. Alors, la cigarette encore allumée rencontra le tissu du fauteuil et de sa robe, l’alcool ingurgité et les graisses attisèrent la combustion.
Alex@r60 – octobre 2019
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