#il est mignon mais il est un tout petit breton
Explore tagged Tumblr posts
very-bad-gifs · 2 months ago
Photo
Nouveau projet de mon frère : après avoir demandé à ChatGPT de lui faire un business plan, il souhaite se mettre à OnlyFan.
Tumblr media
Quand mon frère-branleur m’a fait part de son dernier projet : se faire greffer un utérus (pas changer de sexe, uniquement avoir un utérus)
42 notes · View notes
heidi-varin · 5 years ago
Text
Les oiseaux en ville
Le bec jaune d’un gros merle tape contre la vitre de la cuisine et fait rire bébé dans sa chaise haute.
Le poitrail rouge mat d’un charmant bouvreuil attire l’attention du retraité qui bêche un carré potager sur son balcon.
Les plumes ébouriffées d’un jeune moineau se baignant dans une flaque excitent les moustaches d’un chat rayé qui passe par là.
En ce milieu d’après-midi, tout est calme à Niort. Peu de circulation. L’automne a sorti ses couleurs habituelles, il ne pleut pas mais l’air est mouillé.
Morgane Bisson marche sur le trottoir du boulevard Legrand, d’un pas décidé et le cœur en fête. Elle va prendre le train pour Nantes, puis la navette pour Quiberon. Ce week-end, c’est retrouvailles avec ses amis de jadis, Gwenaëlle, Loïc et Lorette. Ils se réunissent chaque année depuis cinquante ans et entretiennent une précieuse amitié. « Mes petits bretons », pense-elle, joyeuse à l’idée de les revoir dans quelques heures. Morgane, elle, n’a de breton que son prénom. Un hasard. Quiberon, elle aurait aimé, mais c’était Niort, que veux-tu, se dit-elle.
Morgane bifurque dans le square Louis Jouvet. Elle jette un coup d’œil rapide, machinal, à la balançoire qu’affectionnaient ses enfants quand ils aimaient rire et se balancer, avant de devenir barbants et sérieux et de lui donner des conseils pour vivre sa vieillesse le mieux possible. Comme s’ils savaient ce qui était bon pour elle !
Sur la balançoire, une bande de mésanges s’agite en silence. « C’est mignon », note-t-elle. « Mais pourquoi ne disent-elles rien ? C’est vrai ça, on ne les entend pas beaucoup, les oiseaux, est-ce seulement à Niort, est-ce la ville qui fait trop de bruit pour eux ? Je verrai bien si c’est pareil à la mer. »
Elle poursuit son chemin. Ça la chiffonne, d’un coup, le silence des oiseaux.
La gare n’est plus très loin. « Il n’y a vraiment personne dans les rues aujourd’hui » se dit-elle en tournant à gauche dans ladite rue de la gare.
C’est alors qu’elle entend monter derrière elle une clameur, un concert de pépiements, un grondement presque ! Elle se retourne. Et n’en croit pas ses yeux. Dans la rue de la gare, une nuée d’oiseaux munis de banderoles manifestent à s’en égosiller :
« Cui ! Cui ! Cui !, nous ne sommes pas cuits ! Stop aux autos, vive les oiseaux ! »
Morgane leur fait signe de la main. Poing levé, elle les salue, leur sourit puis rentre dans la gare.
L’intercité 2543 à destination de Nantes est à quai. Elle monte dans le train, trouve rapidement sa place, voiture 6 place 12, côté fenêtre.
« C’est bien ». Elle sourit encore.
Dans son sac, elle cherche quelques instants sa pochette à fleurs bleues. C’est elle qui l’avait cousue, c’est sa préférée. Elle en sort une boîte de comprimés. Elle en avale un, à regret. C’est du Stopoflip, ce fameux médicament contre les hallucinations.
HV
1 note · View note
defillenrecit · 4 years ago
Text
Un jeune officier
Un jeune officier, les pieds écartés et plantés dans le sable froid d'une grève bretonne pleine de solitude , scrutait l'horizon. Au dessus de sa tête les ruines du manoir des Kéryado dressées sur un promontoire battu par tous les vents bretons surplombaient une crique où la mer se fracassait en des gerbes incessantes sur des récifs noirs. Personne ne savait plus depuis quand le manoir dressait ses murs noirs face à l'océan. Datait -il de la préhistoire ? Depuis le matin il attendait la chaloupe qui devait amener dans cet endroit perdu un diplomate Italien exfiltré par la Grande Bretagne au nez et à la barbe du roi Henri II qui le recherchait pour fait de haute trahison envers le royaume de France.
Il attendit tout le jour et lorsque un crépuscule rouge sang inonda de sa couleur funeste la grève, comprenant qu'il attendait en vain, il se faufila avec sa monture dans une sente qui montait roide à travers les rochers et le genêts jusqu'aux ruines du Manoir. A son arrivée la nuit se répandait dans une cour herbée. Il frissonna non pas de peur mais de l'impression d'étrangeté qui emplissait les ruines et mu par son subconscient il se tourna. Au dessus d'un trou noir il vit un énorme corbeau qui vint croasser au dessus de sa tête. Il s'approcha et découvrit l'entrée d'un escalier étroit, sombre, abrupt qui s'engouffrait dans la roche. Laissant son cheval brouter il descendit , rejoignit un souterrain éclairé par deux lumignons et arriva devant une lourde porte de chêne qui s'ouvrit à son approche. Il entra dans un crypte où une vieille l'attendait. Vêtue de haillons la vieille était plus ridée qu'un parchemin médiéval oublié derrière un coffre ; elle ouvrait spasmodiquement une bouche édentée d'où s'écoulait une bouillie immonde, immangeable. La vieille réchauffait ses mains, atteintes de syndactyles à chaque doigt de la main gauche, à des flammes bleue émises par un chaudron où glougloutait une mixture verdâtre et nauséabonde. De temps en temps elle agitait, au dessus du chaudron, un rameau vert couvert de folioles obimbriques.
« Salut à toi beau capitaine, tu as raté ton rendez-vous sur la grève mais tu arrives juste à temps pour célébrer le bicentenaire de la déchéance de la famille des Kéryado. Mon mignon cela fait 200 ans que le manoir est abandonné ; seule je suis restée. Je suis la mémoire, je suis à moi seule une autobiographie. Je suis la sorcière du manoir, vivant de l'imagination, de la crédulité, de la concupiscence , de immoralité des hommes. Je suis immortelle. Assied- toi mon tout bel ; veux-tu connaître l'avenir des Hommes sur cette terre ? »
Le jeune homme fut pris d'une violente quinte de toux qui  le plia en deux et lui fit fermer les yeux.
- « Bois ceci dit la sorcière en prélevant une louche de son chaudron , c'est un antitussif qui va te soulager. »
Le chevalier secouait la tête de haut en bas en éternuant de plus belle.
- « Parfait mon joli éructa la sorcière. Voici l'avenir des hommes. »
Le jeune officier se réveilla dans une maison étrange qui sentait fort mauvais où plein de gens drôlement habillés poussaient une espèce de caisse munie de roues. Ils s'agitaient en permanence pour mettre dans la caisse des objets qui s'alignaient en profusion sur des planches. Qui étaient-ils ? , que faisaient-ils ?
Il s' aperçut qu'ils le montraient du doigt en en riant bruyamment« Vous êtes magnifique dans votre costume de carnaval , bien que ce ne soit pas la date. »
De quoi parlent-il ? Carnaval ? Il y avait aussi des voix et de la musique criardes qui lui vrillaient les oreilles, c'était insupportable. Il hurla. Les gens ne riaient plus, ils l'entouraient, méfiants voire agressifs. Ils avaient tous un petit objet sur l'oreille. Il fut saisi par deux costauds tout de noir vêtus. Ils le bousculèrent et  le firent entrer, brutalement, dans une drôle de coche sans chevaux et qui, elle aussi, sentait affreusement mauvais. On lui demanda son nom, ses papiers, son adresse, son emploi. Il ne comprenait rien à ces questions mais il leur raconta «  le manoir des Kéryado sur la lande bretonne et son cheval resté dans la cour,  l'infiltré transalpin poursuivi par le roi de France Henri II, la crypte, la  sorcière, le chaudron et la boisson magique qui allait lui permettre de connaître l'avenir des hommes »
Il se réveilla dans une chambre toute blanche , sur un lit blanc. Il avait mal partout comme s' il avait été roué de coups. Il était relié à une sorte d'arbre en fer étêté par un tuyau qui plongeait dans son bras. Un homme entra vêtu d'une houppelande blanche, comme un fantôme. Il souriait.
«  Et bien vous êtes réveillé, le carnaval est fini. Il faut remettre les pieds sur terre. »
Le jeune homme lui expliqua ,  «  le manoir des Kéryado sur la lande bretonne et son cheval resté dans la cour,  l'infiltré transalpin poursuivi par le roi de France Henri II, la crypte, la  sorcière, le chaudron et la boisson magique qui allait lui permettre de connaître l'avenir des hommes »
Il se réveilla dans une autre chambre, attaché sur un lit. Chaque jour une belle femme qui s'appelait Psychologue lui rendait visite. Il la trouvait jolie mais ce nom de Psychologue ne lui allait vraiment pas. Chaque jour  il lui racontait   «  le manoir des Kéryado sur la lande bretonne et son cheval resté dans la cour, l'infiltré transalpin poursuivi par le roi de France Henri II, la crypte, la  sorcière, le chaudron et la boisson magique qui allait lui permettre de connaître l'avenir des hommes »
Psychologue riait et repartait.
Peu à peu il fut autorisé à se promener dans un parc où il y avait des gens étranges, qui parlaient peu et marchaient à petits pas et puis il y avait un nègre qui lui aussi se promenait. C'était totalement irréel. Un nègre ! Mais à tout prendre c'était le noir qui était le plus poli et aimable. Il s'appelait Aristide. Ils sympathisèrent.
Aristide lui expliqua : « j'ai travaillé dans une banque comme trader. Je gagnais et faisais gagner beaucoup d'argent à mon patron . Tous les pays sont sous la dépendance de la macroéconomie qui distille un poison antisocial et qui détruit, peu à peu mais sûrement, la Terre. Un jour devant mon ordinateur j'ai eu une vision hyperréaliste de l'avenir des hommes , en postposé j'ai compris que j'étais un visionnaire rédempteur et j'ai transféré les numéraires de la banque sur mon compte personnel puis j'ai détruit mon ordinateur avec une chaise. Il y a eu une grand trou noir et depuis je suis ici. Toi, tu as été trouvé dans un supermarché, tes propos étranges t'ont valu une bastonnade et un séjour dans un hôpital avec intraveineuse et tout le tsoin-tsoin. Puis dans cette clinique psychiatrique.
Le jeune officier n'a rien compris au discours d'Aristide sauf que lui aussi devait connaître l'avenir des hommes. Cette similitude renforça son amitié et il lui confia «  le manoir des Kéryado sur la lande bretonne et son cheval resté dans la cour, l'infiltré transalpin poursuivi par le roi de France Henri II, la crypte, la  sorcière, le chaudron et la boisson magique qui devait lui permettre de connaître l'avenir des hommes.. »
Aristide lui posa sa main sur l'épaule et s'écria : « par Dieu tu as été envoûté par  un puissant esprit des ténèbres qui te veut du mal. Il te tient dans ses serres puissantes ; seule une prêtresse vaudou peut le débusquer et te sauver. J'ai toujours sur moi mon pentacle ; je vais pouvoir entrer en communication avec Taubiranis la grande Mambo qui pratique la magie blanche. Elle est toute puissante et elle a le pouvoir de te désenvoûter et de te rendre la liberté.».
Un garçon qui cherchait des bernacles sous les ruines du Manoir des Kéryado trouva un jeune officier hébété, le bicorne de travers , immobile sur un rocher tel une actinie apode et privé de toute conscience . Monseigneur dit le garçon «  le cheval qui broute dans la cour des ruines du manoir de Kétyado est -il à vous » ?
Aux mots de cheval, de manoir, le jeune officier se dressa droit dans ses bottes et le regard fou s'écria :  « enfant n'essaie pas de connaître l'avenir des hommes. Il n'y a pas d'avenir »
 Annie Reich
0 notes
canada-gus · 5 years ago
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Lundi 02 Octobre 2017 – Adieux gourmands & retour poignant.
Partie 01/02 : Edimbourg castle & Afternoon tea, point d’exclamation dans le patrimoine écossais.
Il fait toujours gris ce matin, et le fond de l’air est devenu beaucoup plus frais après la journée mouillée de la veille. C’est le temps idéal pour le petit déjeuner à base de crêpe que j’avais prévu et que je prépare dans la cuisine sombre et un peu lugubre de l’auberge, ou je m’affaire des 7 heures pour préparer mes galettes avec l’espoir de faire plaisir à mon amie.
C’est une Natalia requinquée qui me rejoint, et qui croque avec enthousiasme dans son petit dej malgré sa nuit perturbée par la présence d’un ronfleur puant l’alcool dans sa chambre de quatre. De mon côté, toujours rien de spécial à signaler, ma chambrée est étonnamment tranquille et disciplinée. Mes crêpes, elles, sont bien moins en place, avec leurs gueules tordues, probablement dû au fait qu’il soit quasi impossible de les cuire dans les poêles complètement défoncées de la cuisine. Je me rappelle avec Nostalgie ma poêle jaune, mon tout premier investissement en Australie, et certainement le meilleur. Je me demande où elle peut bien être depuis que mon breton de Nicolas en a hérité, et je me surprends une nouvelle fois à rêver de Cairns et de sa dolce vita. Natalia n’est vraiment pas impressionnée par mes créations (et franchement moi non plus), son avis ponctué d’un froid mais honnête « j’ai déjà connu beaucoup mieux ». Moi je me la régale quand même, et j’enfile les galettes sucre-citron ou nutella comme des cacahuètes, et j’en offre même à un escogriffe aux allures de clodo-rasta très fatigue, penché tristement sur son plat réchauffé au micro-onde à l’autre bout de la table en aluminium. Surpris, il nous remercie et continue de manger en silence, le dos voute par ce qui semble être une sacrée gueule de bois. Natalia me glissera discrètement qu’il s’agit de son compagnon de chambre alcoolise, responsable de sa nuit en pointillés.
Il est 11h30, et je dois quitter le centre-ville a 15h dernier carat pour ne pas rater mon vol de 17h30. J’attends ma camarade sur le banc du café de l’auberge, papotant avec Ruai dont les messages continuent de me divertir, puis nous voilà partis en direction du château, juste pour y voir s’il y a quelque chose d’intéressant. Le ciel se fait beaucoup plus dégage à mesure que nous gravissons les nombreux escaliers. Arrivés sur la place du château, nous goutons à une météo typiquement écossaise : la « dreich », cette pluie fine battue par un vent fort ; et pourtant, pas un nuage à l’horizon. Nous décidons rapidement de ne pas visiter le château, car une guide nous explique que le vent violent de la nuit a fait s’écrouler une partie de la toiture, rendant innascible un bon quart de la visite. Nous préférons profiter de la vue, encore une fois très spectaculaire depuis ce point élevé. Cette fois, on aperçoit au loin Calton Hill et ses monuments, avec en arrière-plan l’autre rive de l’estuaire, le tout baigné d’une superbe lumière d’après la pluie. Je ne me lasse pas de cette image. Puis on flâne tranquillement dans les alentours de la place pavée, faisant les couillons dans les cabines de téléphone rouges emblématiques du Royaume-Uni, avant de quitter l’enceinte du château. C’est le moment que choisi Natalia pour me prendre par le bras, alors que nous marchons côte à côte. Pas d’espace réduit sous le parapluie, ou d’excuse de la pétoche dans un endroit lugubre, cette fois l’acte est délibéré et j’ai bien du mal à savoir comment l’accepter et l’interpréter. Très mal côte à côte l’aise dans un premier temps, je laisse la chose faire, coincé dans mon corps maladroit qui a depuis trop longtemps perdu le sens du contact, aussi trivial soit-il qu’en bras tenu en se promenant.
Pour tuer les deux heures qu’il me reste, j’accompagne Natalia une dernière fois dans les rues de la vieille ville ou elle doit se rendre pour tenter de réserver un « afternoon tea » aux « Colonnades », une institution culinaire qui reçoit ses convives dans la bibliothèque privée « Siglet ». J’ai du mal à voir l’intérêt de réserver pour boire un thé, mais Natalia m’explique que c’est une institution britannique qui dépasse le simple fait du the en milieu d’après-midi. La tradition (très bourgeoise) veut que l’on s’apprête aussi bien que possible pour aller se poser avec ses amies (souvent entre groupes de dames) autour d’une table ou seront servis dans un service en argent des plateaux à étages charges de mignardises salées et sucrées, toutes plus fines les unes que les autres. Premier constat en entrant dans le bâtiment : je ne suis pas DU TOUT habillé pour l’occasion. Le majordome gominé, dans son costume tiré à quatre épingles, nous accueille avec une élégance et une politesse dignes de Buckingham Palace. Malheureusement pour Natalia, tous les services sont réservés, et on lui explique qu’il faut réserver longtemps à l’avance pour espérer avoir une place ici. Il prend quand même le numéro de téléphone d’une Natalia visiblement très déçue.
Sur le parvis de la bibliothèque, il ne faudra pas attendre plus longtemps que cinq minutes avant de recevoir un coup de téléphone du men in black : un couple vient de se désister à la dernière minute pour son « afternoon tea », pour un service qui s’ouvre dans 15 minutes. Natalia me regarde, je la regarde, on se regarde les yeux déjà plein de gourmandise, et en moins de 10 secondes me voici embarque dans une dernière aventure gastronomique comme point final de ma parenthèse écossaise.
Une serveuse en veston nous accompagne avec la manière jusqu’à notre table pour deux, entre deux étagères de vieux livres, devant une gigantesque fenêtre ou perle le soleil blanc de cette journée d’Octobre. L’endroit est magnifique, et sent la bourgeoisie à plein nez : des colonnes blanches (haaa, d’où le nom « les collonades ! ») soutiennent un plafond en voute orne de dorure ; une moquette épaisse posée sur un parquet reluisant, probablement d’époque ; les tables longuement drapées supportent tout un attirail de couvert en argent, chacune gardée par un jeu de chaises dorées, aux coussins de velours ; en guise de convives, il y a notamment un groupe de quatre mamies sapées comme pour la messe du dimanche, robes du dimanche et chapeau de circonstance. Natalia et moi-même jurons dans le paysage, mais on ne peut s’empêcher d’afficher un immense sourire de gamins en nous asseyant sur notre table isolée, nous débarrassant de nos sacs à dos et de nos vestes/pulls a capuches disgracieux.
Je laisse à mon amie le choix du thé, puis nous discutons a voix douce, comme pour préserver l’ambiance feutrée des lieux. Pour nous faire patienter, on nous sert une petite tasse de soupe, qui me rappelle immédiatement la soupe signature de la madre. Natalia se la régale, et moi j’ai en prime un avant-gout de mon retour au pays. Rapidement on nous apporte un premier lot de bricoles à manger, et Natalia et moi-même ouvrons des yeux ronds comme des billes quand on nous dépose devant le nez un plateau en argent à trois étages ou ont été empiles toutes sortes de merveilles pour les yeux. De haut en bas (qui est l’ordre conseille de consommation) : des mini-sandwiches (dont un fourré au risotto), un roulé aux anchois, une tourte à la viande, une boulette de veau en sauce, une quiche, une mousse de crustacés et un petit hamburger de poulet fris. Chaque miniature est remplie de gout et la profusion de denrées donne l’impression de ne plus savoir où donner des papilles.
Voilà pour le salé, puis vient le tour du plateau sucré, et là c’est la foire du slip : macaron, tarte fraise chocolat, gelée au citron, tarte pecan, crumble au praline, crème de cranberries meringuée. Incroyable. Au terme de cette incroyable surprise gastronomique, nous quittons presque avec regret ce temple de la gourmandise, ou nous aurions tous deux bien attendu un autre service. Pressant le pas, nous rallions rapidement l’auberge, ou je récupère mon sac laisse à l’accueil. Vient alors le difficile moment des aurevoirs, que dans notre cas nous savons être un adieu. Tous deux un grand sourire sincère bloqué sur le visage, nous nous remercions mutuellement pour ces chouettes quatre jours de vacances. L’un comme l’autre nous ne savons pas vraiment comment nous dire au revoir, et c’est finalement un bisou inattendu, sans raison d’être si ce n’est celle de ne pouvoir exister qu’a ce moment précis, qui soufflera au loin toute sensation de gène, nous offrant un point final parfait pour ces quelques jours sous le signe de la spontanéité et du plaisir détendu.
Et me voici, le cœur gonflé par cet inattendu mignon petit moment de spontanéité, en train de marcher/courir vers mon arrêt de bus, tout en envoyant des messages à Natalia pour plaisanter sur ce qui vient de se passer. Elle me répond par de manière taquine, me laissant comprendre qu’elle n’a pas été gênée par ce qui vient de se passer, ce qui me rassure.
Le reste de l’après-midi va passer à toute allure, que ce soit le trajet en bus jusqu’à l’aéroport, l’attente, l’embarquement dans la lumière descendante du soir. Le cul vissé dans l’avion, je sens progressivement mon corps se relâcher, et une torpeur douce me porter tout du long.
0 notes
gatholasticot · 7 years ago
Text
Aux Antipodes
Tumblr media
Après des adieux un peu tristounets avec Chlobert et 23h de vol riches en émotions, je débarque le 2 février en Nouvelle-Zélande 🇳🇿
On peut dire que ça change ! Il fait plutôt beau et je suis contente d'enfin poser le pied sur le sol.
Je suis donc à Auckland dans l'île Nord de ce pays situé littéralement à l'opposé de notre bonne vieille Belgique.
Après quelques péripéties, j'arrive enfin à mon auberge en périphérie de la ville , qui se trouve être fermée jusqu'en mars. En effet pendant les trois mois d'été l'hostel est fermé pour laisser place à des woofers qui vendent des fruits.
On m'accueille quand même à bras ouverts avec un pancake et une tasse de café ☕️.
Je ne suis pas la seule à ne pas savoir où dormir mais ce n'est pas très grave, au moins il y a une douche et ne m'étant pas lavée depuis le 31 janvier, le reste n'est pas super grave.
Beaucoup de super chouettes personnes vivent ici et je me laisse séduire par l'endroit et son ambiance pied nu/ repas partagés.
Au final, j'ai un matelas à l'arrière d'une petite voiture, plutôt insolite mais c'est chouette ça fait comme une chambre privée.
Tumblr media
Je me sens bien à Fat Cat et c'est gai d'être quelque part où le connaît le nom de tout le monde...
Finalement le 6 février, jour de fête national, je pars avec Inga, une allemande de 31 ans et son Van découvrir le Northland - c'est à dire la partie tout à fait au Nord du pays - on entendu parlé d'un festival maori mais on ne l'a finalement trouvé qu'à 17h, les festivités touchaient à leur fin. C'est pas très grave on aura quand même eu un petit aperçu et on gare le Van sur une air de camping où nous sommes à peu près les seules sans beaux tatouages sur les biceps.
Après une heure d'attente, l'eau bout enfin et on peut dévorer nos nouilles après cette bonne journée de route.
Les paysages changent tout le temps et je comprend vite pourquoi ce pays attire autant de gens. Le lendemain, on se promène dans Paihia et passons la nuit sur un parking.
Tumblr media
Inga et moi on se sépare et j'arrive dans mon auberge le moral un peu dans les chaussettes, la pluie étant au rendez-vous comme d'habitude ça n'arrange rien. Heureusement ce petit coup de mou n'a pas duré très longtemps puisqu'une heure plus tard j'ai rencontré Delphine et Charlotte, deux super chouettes filles, belges en plus. C'était la première que je me retrouvais dans une aussi grosse concentration de belges depuis que j'ai quitté Bruxelles.
C'est donc parti pour une bonne glace, mon pêché mignon surtout celles au Ferrero Rocher, les vrais savent.
C'est beaucoup moins facile de voyager sans voiture en Nouvelle-Zélande car les bus ne desservent que les grosses villes et qu'il y a tellement de petits endroits à découvrir, MaIs bon comme toujours il y a moyen de se débrouiller et on verra bien comment tout ça se passe.
Coup de bol, Charlotte (qui elle a le permis) compte aussi aller dans le Nord et cherche quelqu'un avec qui louer une voiture. À la fin de la journée, nous devenons donc les heureuses locataires d'une Toyota Yaris belle comme tout.
C'est donc reparti pour l'aventure et même si la météo n'est vraiment pas avec nous, on passe une chouette petite journée jusqu'à Monganui, ville constituée d'à peu près une rue. Le soir, c'est Morgane et Romain qui nous rejoignent, deux bretons vraiment super doux. La Yaris est notre petite maison, elle nous sert de transport, de salle à manger et de lit une fois la nuit tombée. La première nuit n'a pas été au top mais on part vers Kaitaia, vu le temps de merde se promener n'est pas vraiment possible. On commence à améliorer nos compétences de dodo en Yaris et quand on arrive au Cap Reinga, un lieu sacré Maori à la pointe de l'île, on trouvé un petit endroit pour camper et se faire un festin à base de chips et de bières (sans électricité ni cuisine, on ne fait pas trop la fine bouche pour les repas).
Tumblr media
Enfin le temps se découvre un peu et on profite bien des endroits qu'on explore et qui changent sans arrêt, passant des falaises, aux plages puis aux forêts préhistoiriques.
Le lundi matin arrive, on rend la Yaris et nos chemins se séparent avec Charlotte, elle reste à Paihia et je retourne à Fat Cat pour récupérer mes chaussures et repartir vers la péninsule de Coromandel.
Évidemment, je suis restée un peu plus longtemps à Fat Cat et c'est tant mieux puisqu'Alice, une des woofeuses comptent s'y rendre aussi et connaît quelqu'un qui pourrait nous y emmener.
Le plan était foireux et Syd, le gars qui devait nous emmener là-bas nous laisse finalement à une pompe à essence un peu paumée... On lève donc le pouce et 5 minutes plus tard, un Van s'arrête. Avec à son bord, Ben, un ancien de Fat Cat et pote d'Alice. Il est accompagné de Codey, un Kiwi un peu déluré mais super chouette. Ils proposent de nous emmener dans un endroit plus pratique pour faire du stop mais nous disent aussi qu'ils peuvent nous héberger car Codey à un terrain gigantesque sur une colline. Comme Alice connaît Ben, on se dit que ça pourrait être sympa et une heure plus tard on se retrouve bière à la main puis dans la cascade privée du voisin de Codey, ça pourrait être pire !
C'est une communauté de gypsies composé d'une tatoueuse, un chef cuistot, une voyante, un couturier,... bref une joyeuse petite bande qui nous offrent le gîte et le couvert. Notre gîte est en fait un vieux bus en réparation, mais j'ai largement l'habitude de dormir dans des engins motorisés puisque ce sera ma 10e nuit sur 14 en Nouvelle-Zélande dans un véhicule.
Tumblr media
Le lendemain, on retourne faire du stop et en deux lift on se fait déposer juste devant notre auberge, bien joué ✌️
Nous voilà donc à Whitianga, dans la Péninsule du Coromandel et le soleil est au rendez-vous
Tumblr media
Nous nous dirigeons ensuite un peu plus au Sud, vers Rotorua, une ville géothermique qui a la particularité de sentir l'œuf pourri en permanence.
Tumblr media
Puis c'est vers le lac Taupo que nous prenons la route avec Jeremy qu'on a rencontré à Hamilton puis retrouvé à Rotorua.
Tumblr media
On retrouve le beau à Taupo, la vie y est tranquille au bord de ce grand lac. On fait aussi la rencontre de Carolan, encore une chouette petite belge !
Le mordor en toute tranquillité
Tumblr media
0 notes
actu69003 · 8 years ago
Text
Le clickbait, c’est quoi ?
Le clickbait, ou piège à clic en français, désigne un contenu visant à inciter l’utilisateur à cliquer. Depuis quelques années ils prolifèrent sur les réseaux sociaux. Ces articles aux titres racoleurs facilitent le transfert de l’utilisateur de la plateforme sociale au site du créateur de contenu. L’utilisateur vient ainsi gonfler le nombre de visiteurs et permet aux publicités du site de s’afficher, ce qui n’est pas possible sur une plateforme sociale. La pratique du clickbait permet donc de générer des revenus pour un site web financé, le plus souvent, par la publicité.
Du titre au contenu
A l’image des titres dont une certaine presse s’est faite experte, le clickbait est racoleur et incite à cliquer. Ils revendiquent du jamais vu, de l’inédit, de l’incroyable… Pour un contenu rarement aussi surprenant que promis. Ces pièges à clics exploitent la curiosité de l’utilisateur. Dans sa navigation quotidienne et pour tromper l’ennui, celui-ci n’hésite pas à aller regarder des sujets promis comme étonnants. Il tombe d’autant plus facilement dans ce piège que les médias utilisant cette technique sont de plus en plus nombreux. Le contenu est, dans la plupart des cas, visuel (vidéo buzz ou photo) et peu engageant pour l’utilisateur. La curiosité est le réel moteur de ce genre d’article. Le créateur du contenu doit tout faire pour garder en éveil le visiteur. Plus il passe de temps sur le site, plus de publicités s’afficheront et le site génèrera de revenus. Cela veut-il dire que tous les sites utilisant cette technique du clickbait sont à éviter ? Notre époque de l’information et de l’infobésité fait qu’il est nécessaire pour tout média de se faire remarquer. Certains sites d’informations ont, parfois, recours au clickbait pour se faire remarquer. Le piège à clic permet alors d’attiser la curiosité de l’utilisateur dans un espace saturé d’informations et de faire remarquer un contenu de qualité.
Vous n’imaginez pas à quel point les clickbaits sont inventifs !
Afin de vous aider à repérer un piège à clics, voici une liste non exhaustive des meilleurs clickbaits : La suite va vous étonner : un sujet et un spoil. Peu importe le thème, l���auteur vous prévient, la suite n’est pas ce à quoi vous vous attendez. Le sex is money : Avec la censure de certains réseaux sociaux, une image un peu sexy aguiche l’utilisateur un peu coquin. Jouer sur le flou, le cadrage, l’important est de vous suggérer qu’il y a plus à voir sur le site. Les illusions d’optiques : combien de triangles, de carrés ou de quelle couleur est cette robe… Ici en cliquant vous verrez mieux qu’une publication dans un fil d’actualité. Cliquez et vous saurez… ou pas. Tout est dans le titre : Nous le savons, les internautes ont une capacité d’attention limitée sur les réseaux sociaux. Quoi de mieux qu’un titre racoleur qui explique déjà tout le contenu de l’article ! Le Même pas peur : des images à couper le souffle et votre petit cœur bat si vite, hop vous avez cliqué ! Le quiz : Quand on touche vos origines ou celles de vos amis bretons, marseillais, ch’tis… Tout ce que vous rêvez de savoir sur eux ou leurs clichés sont là ! La théorie inattendue : Votre film ou série préférée est revisité par un internaute, dévoilant que le grand méchant ou le héros n’est pas celui que vous adoriez ! La madeleine de Proust : Les douces années de votre enfance vous reviennent rien qu’au titre de cet article. Le trop mignon : Un peu de douceur dans ce monde de brute ! Vous voilà les yeux aux bords des larmes en lisant ce récit incroyable mais vrai… La psychologie inversée : Ne cliquez surtout pas ! Certains titres sont capables de mêler le meilleur des catégories précédentes. Si vous aussi vous voulez créer le meilleur titre possible sachez qu’il est possible de trouver des générateurs de clickbait pour un piège à clic encore plus efficace.
Halte au clickbait !
Ils sont partout ! Pour de l’information, du divertissement, les réseaux sociaux sont devenus un véritable réservoir à clickbait. Afin de lutter contre ce fléau qui envahit notre navigation les réseaux sociaux ont décidé de s’armer pour limiter l’impact de ces publications. Lors de la mise à jour de son algorithme, Facebook a intégré une nouvelle donnée pour réguler la portée des publications : le temps passé. Cela permet, selon les équipes de Facebook, de mesurer la qualité du lien sortant de Facebook. Si l’utilisateur passe beaucoup de temps sur celui-ci c’est qu’il est intéressant, donc de bonne qualité. L’algorithme ne va donc pas pénaliser ce contenu. En revanche si le lien sortant n’est pas intéressant, alors l’utilisateur va vite le quitter. Facebook le jugera alors comme mauvais et sa portée sera pénalisée. Simple titre racoleur ou véritable source de revenus déguisés les clickbait exaspèrent les internautes. Pourtant c’est bien souvent la publicité qui permet aux sites internet de vivre. Alors est-ce à l’utilisateur de s’éduquer et de repérer un bon titre racoleur ou doit-on pénaliser tous les sites utilisant cette technique ?
L'article Le clickbait, c’est quoi ? est apparu en premier sur Le Blog by Tamento - Actualités web 2.0.
from Le Blog by Tamento – Actualités web 2.0 http://ift.tt/2kx6JUr
0 notes
angetritonesque · 5 years ago
Text
mon coming out trans
La première fois que j’ai ressenti une intense joie depuis le début de ma vie d’adulte, c’est quand un type sur le marché de noël m’a appelé “mon p’tit loup”. Depuis j’adore les bretons. Il m’a aussi appelé fiston, et c’est là que quelque chose s’est réveillé en moi. Quand j’ai réalisé que j’étais vraiment trop mal dans ma peau pour continuer à vivre en étant identifié comme femme, j’en ai parlé à mes amis. La première chose à préciser c’est qu’avec le temps j’ai appris à bien m’entourer. J’ai évolué, et je suis passé d’ado misogyne et raciste à un jeune adulte qui remet en question entièrement la société dans laquelle il a été conditionné. Et peu à peu j’ai trouvé des gens très bienveillants sur le sujet.
Aussi je n’ai pas ressenti le besoin de “prendre mon courage à deux mains” et je leur en ai naturellement parlé, sans pression. Mon meilleur ami l’a su avant même que je ne sache que la transidentité existe. C’est quelque chose qu’il a ressenti en moi et sur lequel il a de suite mis le doigt. Moi ça faisait à peine quelques mois que je connaissais l’existence des personnes trans, j’ai cru toute ma vie que j’étais juste quelqu’un de décalé, qui avait pas vraiment sa place dans ce monde et qui devait se forcer à rentrer dans des cases, qui finirait bien par s’y faire et devenir “normal”. Et comme ça, j’apprends un jour que je ne suis pas seul, que c’est possible d’être heureux dans un cas comme le mien sans s’enfermer dans une cage d’apparences et de faux paraître. D’un coup je me sens “normal”. Je peux mettre un mot sur ce que je suis, comme tant d’autres, ce qui veut dire que je ne suis pas seul, et encore moins “une erreur”.
Donc mes amis me soutiennent, m’assurent qu’ils sont là pour moi, que tout va bien, et ils ont les meilleures réponses du monde à mes questions et doutes. 
Je leur demande “et si c’est juste une phase et que je regrette ?”
Ils me répondent “alors ce sera juste une phase et tu auras appris quelque chose sur toi, tu sauras ce que tu n’es pas, et tu peux toujours revenir en arrière tant que tu ne te fais pas opérer.”
“Et si je regrette après les opérations ?”
“Et si tu regrettes de jamais avoir essayé ? Tu préfères rester mal dans ta peau jusqu’à la fin de ta vie ? Et puis t’es pas obligé d’aller jusqu’aux opérations, c’est TON choix”
“Et si les gens me rejettent? “
“On peut rien pour ça, mais au moins toi tu rejetteras pas. Tu seras jamais aussi seul que quand t’étais mal dans ta peau”
Et du coup je me suis lancé dans un parcours de transition médicale, je n’avais pas encore commencé de traitement hormonal et ça faisait quelques mois que mes amis les plus proches me genraient au masculin, j’étais donc sûr de vouloir continuer. J’ai dit à ma mère et ma cousine ma démarche. Ma mère était dans le déni, mais c’était pas violent, plutôt un genre de “oui oui, comme quand t’étais petite, ça va te passer” pendant quelques semaines, puis quand elle a compris que c’était pas une phase et que je commençais les hormones elle m’a genré au masculin, notre relation mère enfant s’est solidifié et depuis on est plus proche que jamais. Ma cousine a pleuré quand je lui ai dit et m’a de suite cru, des larmes de joie et de nostalgie, parce qu’elle savait que ça marquait la fin de mon enfance et le début de ma véritable vie d’adulte, et que je serais enfin bien dans ma peau. De la peur aussi, pour tout ce qui allait suivre, les réactions, ma santé, les risques sociaux... Quand je l’ai dit à mon frère il m’a demandé si du coup ça voulait dire que j’allais devenir gay. J’ai dit oui avant de comprendre qu’en fait je suis bi.
J’ai fait mon coming out sur facebook pour faire le tri et demander du soutien aux gens qui se sentaient de m’épauler. Je m’attendais au pire mais en vérité il n’en est ressorti que du bon, les gens qui ne m’ont pas accepté m’ont simplement viré de leurs amis sans faire d’éclat, et la majorité de mes contacts m’ont félicité d’assumer, m’ont proposé un verre, m’ont envoyé des memes et gifs de chiots trop mignons, et le meilleur est que pour la plupart je ne les connaissais que de loin. Comme je suis dans des communautés où tout le monde se connaît dans mes loisirs, les gens ont vite sû me genrer au masculin et m’appeler par mon nouveau prénom. Le seul point négatif est le nombre de message que j’ai reçu avec de la curiosité que je juge malsaine mais qui paraissait visiblement normale pour beaucoup. Des question sur mes organes génitaux, sur “pourquoi” je suis comme ça... Mais au final je suis passé outre et tout s’est bien passé.
Ensuite ça s’est étendu, ma mère l’a dit à toute notre famille parce que j’étais terrifié à l’idée d’en parler, et aussi un peu parce que je trouvais drôle l’idée de me pointer en réunion de famille une fois que j’aurais de la barbe et une voix grave en criant “SURPRISE BITCHES !”. Mais elle trouvait pas cette idée drôle. Tout le monde l’a plutôt bien pris en apparence, depuis tout petit elles savaient toutes très bien que j’étais mal dans ma peau. Tout le monde pensait que c’est parce que j’étais une lesbienne qui ne s’assumait pas, et elles insistaient toutes pour que je l’avoue, personne n’est homophobe dans ma famille. Ma tante lesbienne, d’ailleurs, semble être l’une des plus réticentes à la nouvelle. Bref, ma grand mère a commencé à m’appeler “mon poussin”.
J’ai dû en parler à mon patron. J’ai cru qu’il avait saisi la situation mais pas du tout, du coup au détour d’une conversation il a fini par comprendre. Sa réaction a été assez désagréable, il a commencé à me reprocher de participer à l’effondrement du budget de la sécu, j’ai rétorqué que les hormones que je m’injecte me sont aussi indispensables que les anti-dépresseurs de quelqu’un de dépressif, vu qu’il m’avait dit que c’était le cas de sa femme, en pensant qu’il serait capable de comprendre à quel point c’est pas si différent. Que sans mes hormones, je suis aussi désespéré, malheureux et désireux de disparaître de ce monde que peut l’être sa femme. J’ai été maladroit, c’est sorti droit de mon coeur, sur impulsion, j’étais tellement en colère, ça faisait 10 ans que je ne m’étais pas senti aussi bien dans ma peau et l’entendre renier mon besoin de testo parce qu’il ne comprend pas ma situation m’a blessé.
Lorsqu’il m’a viré (pour d’autres raisons), j’ai décidé de faire mon CV avec le prénom que j’avais choisi. Un prénom neutre, je ne voulais rien de féminin ni masculin, et comme j’avais un physique assez androgyne et une voix plus grave, je me suis dit que ça irait. En effet lors de mon entretien j’ai été genré au masculin tout le long, et à la fin j’ai dû leur annoncer ma situation vu qu’ils voulaient m’embaucher et que mes papiers n’étaient pas changés. Tout s’est bien passé, j’ai eu quelques remarques maladroites, pas méchantes, juste des remarques que beaucoup de gens qui ne connaissent pas cette situation font sans penser à mal, mais qui blessent un peu. Mais comme j’ai été accueilli avec bienveillance, je n’ai rien dit et j’ai souri avec une gêne palpable.
0 notes
triptokorea2k18 · 7 years ago
Text
Semaine 5
Tumblr media
14/05 : On a voulu aller se poser dans un parc pour lire donc on a marché jusqu’à la Seoul Plaza (donc la mairie) mais en arrivant, on s’est rendu compte que des gens préparaient une scène donc, ne sachant pas si on pouvait rester, on a marché un peu dans la ville (qui était assez polluée ce jour là donnant un aspect jaunâtre au ciel). Il y avait une petite manifestation mais on n’a pas réussi à savoir pour quoi. On a fait un petit tour avant de retourner à la Seoul Plaza où des gens avaient commencé à chanter donc nous sommes restées un peu pour écouter. On a pu entendre une version coréenne de “I Can’t Help Falling In Love” d’Elvis Presley.  
16/05 : On a eu la chance d’avoir l’expérience d’un gros orage juste au dessus de nous en plein milieu de la nuit pendant une bonne demi-heure. Comme nos volets ne cachent rien, on a pu voir les éclairs toutes les secondes. On était contentes. Il a aussi plu toute la journée, pour la deuxième journée de suite, donc on est restées à l’intérieur. On est seulement sorties le soir pour acheter à manger et le peu de chemin qu’on a fait a suffi à nous tremper complètement. 
17/05 : On a voulu tester un deuxième café à chiens donc on est allé à celui de Hongdae. Il est différent de celui de Gangnam parce qu’il y a une séparation entre les gros chiens et les petits chiens. On est allées voir les gros chiens et il y avait un chien énorme à côté de chiens plus petits, la taille variait beaucoup. Ils étaient mignons mais ne venaient pas autant vers nous qu’à l’autre café à chiens.
19/05 : On a décidé de sortir à Hongdae le soir puisque c’était samedi et on a fait une crêperie tenue par un breton de Pontivy. C’était cool d’entendre du français autour de nous (et de manger des galettes) et on a discuté un peu avec un groupe de Français, dont un qui habite en Corée depuis 10 ans. On a même fait la bise au patron à la fin. On a ensuite traîné dans Hongdae et on a croisé un groupe de jeunes Français avec qui on a fini par passer une soirée très cool.
Bonus de Gwendo: On a parlé avec un couple d’Italiens qui étaient très gentils et la dame nous a dit qu’Axelle ressemblait à une Italienne alors que je ressemblais au cliché Français. (Et Pauline, si tu lis ça, sache que tu ressemble aussi à une Italienne d’après les Italiens)
Bonus d’Axelle : Vive Pontivy ! 
0 notes
barbidule44 · 8 years ago
Text
Pour le week-end de Pâques, je suis allée passer quelques jours à Quimper.
Ma fille y fait ses études, alors c’était l’occasion de passer un peu de temps avec elle, et de voir la ville autrement que la dernière fois,  en novembre, c’est-à-dire…sous la pluie non-stop! (Et c’était ma 1ère fois à Quimper, je dois vous dire que ça m’avait vraiment bien refroidi….)
Heureusement, pour ce séjour-là, le soleil était au rendez-vous, et j’ai donc pu mieux apprécier la ville.
Quimper, c’est petit (oui, comparé à Nantes, hein), le centre-ville, c’est mignon, et, comme c’est petit, on en a vite fait le tour, il faut bien l’avouer.
Mais Quimper a quelques bonnes adresses que j’ai eu l’occasion de découvrir, et il m’en reste même à tester pour une prochaine fois !
Le dimanche et le lundi (de Pâques), c’était férié, donc, pas grand-chose d’ouvert, c’est donc dès le mardi que nous avons pu découvrir les petites adresse du centre-ville.
D’abord, commençons par une petite adresse où manger de bons bagels :
 Be Kool 
Des bagels frais et variés, et très bons ! Et le pain est vraiment délicieux, frais, moelleux ( félicitations au boulanger). 👍😊 Une bonne petite adresse à recommander, en face les Halles.
This slideshow requires JavaScript.
  Puis, pour un burger, nous avons découvert
Burgers Café.
Du burger très honnête, produits frais, frites bonnes. Il y a même une version végétarienne. Mais comme j’ai été habituée aux meilleurs à Nantes…. 😀👍🍔 (Attention, je ne dis pas qu’ils ne sont pas bons, hein ! Pas du tout ! Juste qu’à Nantes….bah oui, on a un large choix de très très bons, alors forcément…quand on cherche à comparer…).
Mais je vous recommande tout de même cette adresse quimpéroise !)
page facebook
  On a découvert aussi une petite crêperie-librairie :  
Book’n’Billig
À la fois crêperie et librairie d’occasion. Joli, sympa, gourmand….On s’y est arrêté prendre le goûter.
Un accueil très sympa, une déco lumineuse, avec sa verrière à l’arrière, un petit endroit chaleureux où il fait bon se poser, et où je compte bien revenir. Validé !
Le tumblr
article de journal
OLYMPUS DIGITAL CAMERA
OLYMPUS DIGITAL CAMERA
OLYMPUS DIGITAL CAMERA
OLYMPUS DIGITAL CAMERA
  Autre adresse, chaleureuse et gourmande et fraiche et belle, et accueillante, et tout ça tout ça, et en plus, ouverte depuis seulement une semaine :
le Kaf’té.
Resto-salon de thé-de café
Le Kaf’Té vient d’ouvrir place Médard. Et ça promet du bon ! Restauration, salon de thé, goûter… J’ai pris un jus maison, (ne vous fiez pas à sa couleur) vraiment délicieux ! (Épinard, menthe, gingembre, et je ne sais plus quoi), un goût frais et doux, j’ai adoré.
Comme on sortait de table, parce qu’on venait de manger un burger, on a juste pris une boisson, mais je compte revenir y manger à ma prochaine visite à Quimper. La carte avait l’air alléchante (et tout fait-maison et frais).  Avec en plus une petite terrasse bien agréable..
This slideshow requires JavaScript.
  le projet sur bulbintown.com
article dans le journal
  On cherchait où prendre le goûter. Et…une adresse revenait souvent sur les réseaux avec de tellement belles photos….(surtout de brunchs, d’ailleurs)
Où ?
À La Lichouserie ! (Resto-salon de thé)
Dans une jolie petite rue, la rue Laennec. J’ai pris un thé de printemps et tiramisu aux fraises (balèze ! et miaaaam), et ma fille m’a ensuite rejointe, et son goûter….OMG ! Un brownie au chocolat terrible !
Là aussi, je reviendrai. Et j’essaierai le brunch, sans doute, si je peux.
  OLYMPUS DIGITAL CAMERA
OLYMPUS DIGITAL CAMERA
OLYMPUS DIGITAL CAMERA
OLYMPUS DIGITAL CAMERA
OLYMPUS DIGITAL CAMERA
OLYMPUS DIGITAL CAMERA
OLYMPUS DIGITAL CAMERA
OLYMPUS DIGITAL CAMERA
    Pour boire un petit verre entre amis, pour pas très cher, je vous recommande le
Café des Arts.
  Bien situé près de l’Odet, rue Ste Catherine, à côté de la préfecture et du cinéma Les Arcades.
Les serveurs sont sympathiques, la déco vieillotte, certes, et qui me fait un peu penser à mon café du lycée dans les années 80, mais bon, on s’en fiche un peu, on n’y vient pas pour sa déco. On s’amuse à lire les citations accrochées aux murs, on peut même jouer au flipper (un flipper Aerosmith). En terrasse, vous avez même la vue sur la cathédrale.
Bref, on a pris un verre de Chardonnay pour moi (bien rempli, le verre, en plus !), et un café crème pour ma fille, pour seulement 3,90€, avec même des cacahuètes !
sur le Petit Futé
Sur Yelp
  On a aussi goûté les fameux Macarons de Philomène , et ils sont très bons, c’est vrai !
  On a croisé une crêperie ambulante, mais pas goûté  (han, c’est comme ça alors, les food-trucks bretons ? ) ;-)
(Mais je n’ai pas réussi à trouver de lien sur internet, par contre…)
    Je ne suis pas restée assez longtemps pour faire d’autres adresses, que je me réserve pour la prochaine fois (en plus des adresses où je compte bien revenir !) :
 A voir, les prochaines fois :
Le Sistrot
Resto, bar à cidres
http://www.lesistrot.com/
Le Sherlock Holmes
Resto burger et aussi végé
http://www.sherlockholmes-quimper.com/
Le Vin Dans Les Voiles
Bar à vin et épicerie…ça m’a donné envie ! Mais pas eu le temps….dommage.  La prochaine fois, sans faute !
  Le Tuk-Tuk
Resto Thai (qui propose aussi des spécialités végétariennes)
Le Finnegans
Pub irlandais et restauration
  An Poitin still
Pub irlandais, vers la gare (tout près de chez ma fille, c’est pratique), avec souvent des concerts.
  Et bien sûr, la Maison Jaune ! (où ma fille et ses amis sont des habitués)
Bar et concerts, ambiance plutôt rock, dans le quartier du Locmaria.
On en parle aussi là
 Voilà, si vous avez d’autres suggestions, n’hésitez pas à m’en faire part. Ce n’est que la 2ème fois que je vais à Quimper, et à chaque fois c’est très court…J’ai donc encore beaucoup à voir.
Bref, laissez moi vos commentaires, je les lirai et y répondrai avec plaisir.
:-)
  Mes petites adresses à Quimper Pour le week-end de Pâques, je suis allée passer quelques jours à Quimper. Ma fille y fait ses études, alors c’était l’occasion de passer un peu de temps avec elle, et de voir la ville autrement que la dernière fois,  en novembre, c’est-à-dire…sous la pluie non-stop!
0 notes
canada-gus · 7 years ago
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Samedi 2 Septembre 2017 – Partie 01/02 : Glacier Edith Cavell, ou la plus belle des randonnées ?
Départ matinal car journée chargée : il est temps pour moi de mettre à profit mon pass parking 8h-12h pour le parking du Mont Cavell, pour enfin y faire cette randonnée qui a si bonne presse. Pour l’après-midi et la soirée, je suis attendu pour des retrouvailles avec mon compatriote Lenaïc, compagnon de galère au ranch Touchstone, qui vient tout juste de quitter ses fonctions au centre touristique Columbia Icefield, 100km au Sud de Jasper. Avant d’embarquer dans ma Suzuki, je m’arrête à la boulangerie « Bear’s Paw », plébiscitée pour une viennoiserie éponyme dont elle a le secret. Déception hélas, car le joyau de la boulangerie Jasperrine n’est en fait qu’une brioche à la cannelle un peu sèche. La boutique en revanche est tout à fait accueillante, avec son décor boisé, ses serveurs hipsters affairés à préparer leurs cafés (comme la moitié des hipsters du Canada) et son étalage alléchant.
En quittant la ville par sa sortie Sud, je ressens une certaine mélancolie, comparable à celle que j’avais ressentie en quittant Cairns, de celle qu’on ressent quand on dit adieu à un lieu de vacances dans lequel on s’est senti bien, donnant l’impression d’abandonner un certain privilège. Voilà une sensation inédite pour moi au Canada, pays où j’ai jusqu’alors mis fin à toutes mes aventures sans me retourner, et à chaque fois avec un grand OUF de soulagement.
Passé le point de contrôle, je m’engage enfin sur la petite route qui mène au parking. Quelques kilomètres seulement, mais qui nécessitent d’être parcourus au ralenti, tant la voie est raide, étroite et tortueuse. Et c’est plutôt une bonne chose, car à mesure que la chaussée fend la forêt, elle ouvre une vue spectaculaire sur le Mont Cavell, dominant et majestueux. Garé sur un parking en effet en plein travaux d’agrandissement, je m’engage sur le Cavell Trail, qui mène très rapidement à un point de vue situé devant le lac formé par un petit glacier posé sur un plateau plus en hauteur. Je ne saurai expliquer pourquoi, mais il y a dans ce paysage quelque chose de majestueux qui m’émeut. Peut-être est-ce dû au fait que c’est la première fois que je vois un glacier, ou peut-être est-ce tout simplement parce que le spectacle qui s’offre à mes yeux, enveloppé de la seule musique lointaine des cascades, est splendide : Le ciel, partiellement nuageux, laisse fréquemment percer le soleil, faisant se mouvoir des nappes de lumières faisant briller par intermittence les ocres de l’impressionnante façade rocheuse, réveillant au passage les bleus turquoises incroyables des eaux du lac et des startes du glacier. Et au sommet de cet arrangement, le sommet du Mont Cavell touche carrément les nuages. Waouw. Je reste ici de longues minutes, tenté de me rapprocher du lac avant qu’un écriteau ne m’en dissuade, les yeux plein d’étoiles et le cœur un peu serré de ne pouvoir partager cet instant avec personne. Un peu pressé par mon rendez-vous de l’après-midi, c’est avec hâte que je commence mon ascension. Le sentier est modérément fréquenté, mais j’y croise encore des gens de toutes les nationalités. Coincé entre la lisière d’une forêt et un pierrier peuplé de petits rongeurs mignons, le sentier est agréable à parcourir, parfois un peu raide. Groupe de chinois, jeunes couples, duo de copines, adolescents américains excités qui descendent au pas de course, français trentenaire en chaussures de running decathon et tshirt « Dallas Dyck Chuckwagon Racing » ; nous cheminons tous sur le parcours qui, après une montée sineuse dans la forêt au-dessus du lac, nous amène sur des sommets herbeux (mais malheureusement plus fleuris), puis pierreux et dénudés. Chaque palier dans l’ascension offre une meilleure vue sur le glacier. Ne laissant voir au départ qu’une langue de glace à flanc de falaise, le panorama offre maintenant un aperçu plus golbal du glacier, bien plus grand qu’il n’y parait, posé dans le cirque formé par le Mont Cavell. Que c’est beau.
Au dernier embranchement, je décide de pousser marche du samedi jusqu’au point culminant du Cavell Trail parce que autant bien faire les choses. Le sentier se fait plus piégeux à mesure que je progresse sur le mont dépouillé et exposé au vent :  sous mes pieds, les petites pierres roulent souvent, et je commence à regretter d’être un peu légèrement équipé en terme de chaussures. Mais aussi inadaptées qu’elles furent à la pratique de la marche en montagne, mes tennis usées vont me mener à bon port. A l’extrêmité du sentier, je dois enfiler à nouveau mon pull pour ne pas trop subir le vent froid qui balaye le sommet dégarni. Je m’assoie pour contempler ma récompense : une vue impressionnant sur le Mont Cavell, son glacier, et surtout toute la verdoyante vallée qui s’ouvre plus beau. Toujours habillé d’un ciel capricieux qui se projettent en tâches lumineuse, le tableau est tout simplement magnifique. Si les panoramas offerts par les lacs lors des promenades des jours précédents avaient tout de la carte postale, il y a ici quelque chose de différent. L’isolement, le caractère sauvage et vivant du glacier, ou encore le caractère imposant et majestueux de la chaîne de montagne : tout constitue une scène à couper le souffle. Que c’est beau.
Alors que m’ont rejoint sur mon perchoir quelques autres randonneurs, il est l’heure pour moi de mettre les voiles si je ne veux pas trop faire poireauter mon ami au nom breton. Devant moi, descendant à la même allure hâtive que moi, une brune est équipée d’une tenue complète de randonneuse (jusqu’aux gants), majoritairement griffée « Quechua ». Y voyant une possible compatriote en exil, j’hésite à lui adresser la parole pour papoter sur le chemin du retour. Mais aussi forte que soit mon envie et mon besoin d’échanger, mon introversion gagne encore la partie et je poursuis la descente en solitaire, laissant la demoiselle prendre du terrain à mesure que je m’arrête pour prendre des photos.
Lors d’un de mes arrêts, un groupe de sexagénaires engage sympathiquement la discussion. La dame aux cheveux longs et blonds/blancs, et son mari, chauve à lunettes, m’expliquent que c’est une de leur randonnées préférées dans les Parcs. Après avoir félicité ma pratique de l’anglais, monsieur me confie qu’ils sont un couple d’immigrés allemands, venus s’installer au Canada il y a 50 ans, et qu’ils ne regrettent pas leur choix. Plus bas, de retour dans les pierriers, je fais connaissance avec d’autres sympathiques bestioles, bien plus endémiques cette fois : les marmottes canadiennes. Les grosses moumounes à la fourrure brune, plus grosse que celles de nos alpes françaises, se montrent prudentes mais pas farouches. La première s’affaire à boulotter herbes et fleurs, se laissant approcher de très près. La seconde, affalée sur une pierre, se fait tranquillement dorer la pilule, levant à peine un œil alors que je m’en approche. Après avoir bien joué avec les moumounes, je prends la route vers le Sud, à l’heure où je devrais déjà avoir rejoint mon camarade, mais bon, le retard en valait le coup.
1 note · View note