#horloge atomique
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machaonreads · 28 days ago
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Whumptober 29 : Fatigue
Épuisement, MCU : Avengers
Les cent deux satellites Stark qui tournaient autour de la Terre se connectĂšrent simultanĂ©ment Ă  Friday. Ils l'abreuvĂšrent aussitĂŽt de millions de gigaoctets d’informations : communications des utilisateurs de tĂ©lĂ©phone portable et messages chiffrĂ©s (lol, dirait le patron) de l'armĂ©e, observations mĂ©tĂ©orologiques et mesures de la fonte des glaces, intensitĂ© de l'irradiation solaire et trajectoire des mĂ©tĂ©ores

Et les images. Les images de Vénus jaune et de Mars rouge, de la Voie lactée comme une traßnée de sucre sur le noir infini de profondeurs inconnues, de supernovas aux nuages vibrants tels des parfums sidérants, de... de

Voici que, les uns aprĂšs les autres, les systĂšmes de Friday redĂ©marraient. Dans l'atelier principal du patron, d'abord. Puis dans toute la maison qu'il reconstruisait Ă  Malibu. Ensuite dans les armures, celles qu'il pouvait revĂȘtir et celles de la lĂ©gion, et enfin dans les annexes : les bureaux de Stark Industries, la base des Avengers et... deux ou trois autres endroits qu'il ne serait pas prudent de divulguer. Elle s'attendait Ă  retrouver le flot de connexions avec la ceinture de satellites qui s'Ă©tait dĂ©versĂ© si puissamment en elle, mais elle ne recevait que le flux maĂźtrisĂ© dont elle avait bĂ©nĂ©ficiĂ© jusqu'Ă  sa derniĂšre mise Ă  jour. 
Son horloge atomique lui garantissait que 62 heures, 47 minutes, 21 secondes et 14 centiÚmes s'étaient écoulés, durant lesquels elle n'avait enregistré aucune donnée.
« Revenue parmi nous, Friday ? » demanda une voix qu'elle connaissait entre toutes.
Tony Stark se tenait devant les moniteurs holographiques illuminĂ©s, mains sur les hanches et sourcils froncĂ©s. Il portait toujours le mĂȘme T-shirt que trois jours plus tĂŽt et son pantalon prĂ©sentait d'Ă©tranges tĂąches blanches, vaguement cotonneuses, qui suggĂ©raient que Dum-E l'avait Ă  nouveau douchĂ© avec l'extincteur. Une lueur maniaque luisait dans ses yeux enfiĂ©vrĂ©s et cernĂ©s de noir.
« Je suis là, patron. Que s'est-il passé ?
– Ah, eh bien... J'ai lĂ©gĂšrement sous-estimĂ© la sollicitation des serveurs aprĂšs le rattachement. Normalement les nouveaux processeurs Ă©taient calibrĂ©s pour gĂ©rer l'influx, mais... Je me suis laissĂ© distraire, je crois. Pepper m'a annoncĂ© qu'elle passait Ă  New York au moment des derniĂšres vĂ©rifications, et... Enfin, tu sais comment c'est. »
Fort curieusement pour une intelligence artificielle, Friday savait en effet assez bien « comment c'est ». Si elle ne pouvait ressentir en elle-mĂȘme les mĂ©canismes de l'Ă©motion qui agitaient tant les humains, elle constatait par la statistique une corrĂ©lation nette entre les Ă©tourderies du patron et la prĂ©sence de certaines... personnes, surtout quand elles promettaient certaines... activitĂ©s.
« Bref, plus de peur que de mal », poursuivait l'ingénieur avec une nonchalance que démentait le tremblement de ses mains.
Friday doutait que son rendez-vous avec Miss Potts se fĂ»t conclu aussi plaisamment qu'il avait dĂ» l'espĂ©rer. En gĂ©nĂ©ral, la patronne de Stark Industries se montrait rĂ©ticente Ă  renouer toute forme de relation quand elle estimait que son ex ne se comportait pas de maniĂšre responsable – une notion trĂšs floue mais dans laquelle il Ă©tait clair que le sommeil occupait une place privilĂ©giĂ©e.
« Mais ça m'a fait réaliser que c'était sans doute une mauvaise idée, de toute maniÚre. Il sera plus sûr d'avoir un systÚme indépendant pour les satellites de sécurité. J'ai déjà jeté quelques bases, regarde : c'est le projet Edith. Tu auras une copine, comme ça ! »
Les formules étaient intéressantes, et la perspective d'interagir avec une autre intelligence dématérialisée plus captivante encore.
Mais Friday, qui fonctionnait à nouveau tout à fait correctement, jugeait qu'elle avait à ce moment d'autres priorités : en particulier, mettre son patron au lit.
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yes-bernie-stuff · 7 months ago
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Samedi 4 mai 2024 Il est presque minuit
“Si l’un de vous a un ami et qu’il aille le trouver au milieu de la nuit pour lui dire : “Mon ami, prĂȘte-moi trois pains, parce qu’un de mes amis est arrivĂ© de voyage et je n’ai rien Ă  lui offrir”. Lc 11. 5-6
A Chicago siĂšge une organisation appelĂ© Chicago Atomic Scientists qui comprend des savants du monde entier, et qui publie tous les ans un “bulletin des savants de l’Atome”. En 1947, peu aprĂšs la fin de la deuxiĂšme guerre mondiale ils dessinĂšrent une horloge pour indiquer combien proches nous sommes de l’ultime catastrophe atomique. A l’origine cette horloge (Doomsday Clock) marquait minuit moins 7 minutes. Au cours des annĂ©es, en fonction de la situation internationale concernant les puissances nuclĂ©aires, le temps a variĂ© de minuit moins 17 minutes, jusqu’à minuit moins 100 secondes, en 2021. En janvier 2023 les savants ont dĂ©cidĂ© d’avancer l’horloge Ă  minuit moins 90 secondes pour alerter le monde sur l’imminence d’une catastrophe planĂ©taire. ImmĂ©diatement aprĂšs avoir enseignĂ© Ă  Ses disciples comment prier, avec le fameux Notre PĂšre, JĂ©sus leur offre une parabole, d’un homme qui vient frapper Ă  la porte d’un ami “au milieu de la nuit”, c’est-Ă -dire vers minuit, pour lui demander trois pains afin de satisfaire un ami qui vient d’arriver et qui a faim. Une leçon puissante se dĂ©gage de cette anecdote. Dans le Notre PĂšre JĂ©sus a dit de prier pour que Dieu nous donne notre pain quotidien, en s’adressant Ă  nous qui Le suivons. Ce pain reprĂ©sente la parole de Dieu dont nous avons besoin chaque jour. Puis il passe Ă  l’image de l’ami qui cherche Ă  obtenir 3 pains pour son ami affamĂ© qui reprĂ©sente un non-croyant qui cherche Ă  trouver Dieu et qui a besoin de “pain” spirituel. Remarquez qu’il demande 3 pains Ă  son ami dĂ©jĂ  couchĂ©, et qu’il l’implore jusqu’à ce qu’il obtienne cette nourriture pour en faire profiter son ami. Une illustration de la priĂšre que nous devons Lui adresser si nous voulons “sauver” ceux autour de nous qui sont affamĂ©s. Nous sommes quelques secondes avant minuit, quand la porte de la grĂące se fermera. L’heure presse, le retour du Seigneur est proche. HĂątons-nous d’implorer le PĂšre : “Car celui qui demande reçoit, qui cherche trouve et l’on ouvre la porte Ă  qui frappe” (Lc 11. 10).
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christophe76460 · 7 months ago
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Il est presque minuit
“Si l’un de vous a un ami et qu’il aille le trouver au milieu de la nuit pour lui dire : “Mon ami, prĂȘte-moi trois pains, parce qu’un de mes amis est arrivĂ© de voyage et je n’ai rien Ă  lui offrir”. Lc 11. 5-6
A Chicago siĂšge une organisation appelĂ© Chicago Atomic Scientists qui comprend des savants du monde entier, et qui publie tous les ans un “bulletin des savants de l’Atome”. En 1947, peu aprĂšs la fin de la deuxiĂšme guerre mondiale ils dessinĂšrent une horloge pour indiquer combien proches nous sommes de l’ultime catastrophe atomique. A l’origine cette horloge (Doomsday Clock) marquait minuit moins 7 minutes. Au cours des annĂ©es, en fonction de la situation internationale concernant les puissances nuclĂ©aires, le temps a variĂ© de minuit moins 17 minutes, jusqu’à minuit moins 100 secondes, en 2021. En janvier 2023 les savants ont dĂ©cidĂ© d’avancer l’horloge Ă  minuit moins 90 secondes pour alerter le monde sur l’imminence d’une catastrophe planĂ©taire. ImmĂ©diatement aprĂšs avoir enseignĂ© Ă  Ses disciples comment prier, avec le fameux Notre PĂšre, JĂ©sus leur offre une parabole, d’un homme qui vient frapper Ă  la porte d’un ami “au milieu de la nuit”, c’est-Ă -dire vers minuit, pour lui demander trois pains afin de satisfaire un ami qui vient d’arriver et qui a faim. Une leçon puissante se dĂ©gage de cette anecdote. Dans le Notre PĂšre JĂ©sus a dit de prier pour que Dieu nous donne notre pain quotidien, en s’adressant Ă  nous qui Le suivons. Ce pain reprĂ©sente la parole de Dieu dont nous avons besoin chaque jour. Puis il passe Ă  l’image de l’ami qui cherche Ă  obtenir 3 pains pour son ami affamĂ© qui reprĂ©sente un non-croyant qui cherche Ă  trouver Dieu et qui a besoin de “pain” spirituel. Remarquez qu’il demande 3 pains Ă  son ami dĂ©jĂ  couchĂ©, et qu’il l’implore jusqu’à ce qu’il obtienne cette nourriture pour en faire profiter son ami. Une illustration de la priĂšre que nous devons Lui adresser si nous voulons “sauver” ceux autour de nous qui sont affamĂ©s. Nous sommes quelques secondes avant minuit, quand la porte de la grĂące se fermera. L’heure presse, le retour du Seigneur est proche. HĂątons-nous d’implorer le PĂšre : “Car celui qui demande reçoit, qui cherche trouve et l'on ouvre la porte Ă  qui frappe” (Lc 11. 10).
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zehub · 8 months ago
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La fonte des glaces commence Ă  affecter la mesure du temps mondial
Depuis les années 1950, notre mesure du temps s'adapte à la fluctuation de la rotation terrestre. Des secondes intercalaires sont réguliÚrement ajoutées pour que nos horloges atomiques soient en phase avec la rotation réelle de la Terre, mais la fonte des glaces pourrait changer la donne.
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Musique Atomique
Vous courrez  En tous sens Les larmes  De frustration Plus vite Plus vite Votre vie tourne  Comme un carousel
Conscience d'une pression Ce temps inexorablement accélérateur  N'est pas  C'est votre peur
De vous éteindre Bougie à moitié consumée De la lumiÚre de la vie Vous brûlez de vivre  Et avant de vivre  La vie vous brûle
L'Ă©tĂ© est loin d'ĂȘtre terminé  Le temps n'a jamais Ă©té  Par nos horloges DomptĂ©
Le temps n'accĂ©lĂšre  Pas Il Est Les atomes des Ă©toiles qui explosent Eux  Se transforment toujours Ă  la mĂȘme  Cadence parfaite C'est la musique de l'univers 
Vivez vivez de toutes vos forces  De toute vos faiblesses  Votre splendeur  parfois muette Votre allégresse 
Vivez Vouez votre attention aux soleils  Que vous allumez par la chaleur  De vos rĂȘves  Que d'autres ont allumĂ© par les flammes  Des poĂštes Des artistes
Soyez la meilleure chose qui puisse vous arriver Ou soyez simplement 
AprĂšs tout rien se perd tout se transforme
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valloninfo · 2 years ago
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Image source: double-ve.ch - modĂšle Rally-Raid made in Fleurier Dimanche prochain, nous passons Ă  l’heure d’étĂ© : Ă  2h00, les montres seront avancĂ©es Ă  3h00 en Suisse et dans la plupart des pays europĂ©ens. By Daniel FR, Plenz - Original by Daniel FR, SVG by Plenz, Public Domain, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1837016 L'heure d'Ă©tĂ© commence le dernier dimanche de mars et prend fin le dernier dimanche d'octobre. Cette annĂ©e, elle durera donc du 26 mars au 29 octobre. En Suisse, l'Institut fĂ©dĂ©ral de mĂ©trologie (METAS) est responsable de la rĂ©alisation et de la diffusion de l'heure officielle suisse. Dans ses laboratoires, METAS exploite plusieurs horloges atomiques et contribue ainsi Ă  la rĂ©alisation du temps universel coordonnĂ©. Le Bureau international des poids et mesures (BIPM) Ă  Paris Ă©tablit l'Ă©chelle du Temps universel coordonnĂ© UTC (Universal Time Coordinated) Ă  partir des donnĂ©es fournies par quelque 350 horloges atomiques de plus de 60 laboratoires de rĂ©fĂ©rence pour la mesure du temps dans le monde entier. Il s'agit du temps de rĂ©fĂ©rence international, qui donne la cadence pour tous les fuseaux horaires.  L'ajustage fin de UTC requiert la contribution d'horloges atomiques encore plus exactes, appelĂ©es Ă©talons primaires de frĂ©quence. Seule une douzaine de ces Ă©talons primaires existent de par le monde. Une de ces horloges atomiques spĂ©ciales se trouve Ă  METAS: la Fontaine Continue Suisse (FoCS). Elle est si exacte qu'il faudrait plus de 30 millions d'annĂ©es pour que deux horloges de ce mĂȘme type puissent afficher une diffĂ©rence d'une seconde.  Mettre Ă  disposition un temps prĂ©cis La dissĂ©mination d'Ă©chelles de temps Ă  grande exactitude joue un rĂŽle croissant dans de nombreux secteurs, tels que les transactions boursiĂšres, ainsi que pour la mise en place de nombreuses nouvelles technologies, comme l'Internet des objets, ou encore pour la synchronisation de systĂšmes distribuĂ©s. Afin de rĂ©pondre Ă  ces besoins, METAS travaille actuellement Ă  la mise en place de nouveaux systĂšmes de distributions de temps par fibres optiques, qui permettront d'atteindre des niveaux de performances trĂšs Ă©levĂ©s, et de contribuer ainsi au mieux Ă  la mise en place des technologies du futur. Le traditionnel pain des Horloger N'oubliez pas que la changement d'heure est aussi cĂ©lĂ©brĂ© Ă  Val-de-Travers par le traditionnel pain des Horlogers. Relire l'article Ă  ce sujet
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eedio · 2 years ago
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"Bringing own musical emotions to life" #02
2e billet / vidĂ©o :  gros clin d'oeil Ă  un film gĂ©nia "Interstellar" + un remix de DM "Never Let Me Down Again" (#VS.A_13) 1905 : Einstein et sa thĂ©orie de la relativitĂ© restreinte qui explique que le temps ralentit lorsqu'on se dĂ©place (vite) dans l'espace. Cette thĂ©orie a Ă©tĂ© confirmĂ©e expĂ©rimentalement avec 2 horloges atomiques (qui permettent des mesures extrĂȘmement prĂ©cises). L'une embarquĂ©e dans un avion pour un vol de plusieurs heures, l'autre restĂ©e au sol. Les 2 horloges Ă©taient dĂ©clenchĂ©es simultanĂ©ment au dĂ©part de l'avion et arrĂȘtĂ©es Ă  son arrivĂ©e. RĂ©sultat : l'horloge dans l'avion Ă©tait retardĂ©e de quelques nanosecondes par rapport Ă  celle restĂ©e stationnaire sur Terre ! 1915 : Dix ans plus tard, avec sa thĂ©orie de la relativitĂ© gĂ©nĂ©rale, Einstein parvient Ă  la conclusion que le temps est modifiĂ© par la vitesse, mais aussi par la gravitĂ©. 1987 : DEPECHE MODE sort "Never Let Me down Again" morceau phare de l'album "Music For The Masses". AprĂšs l'album "Black Celebration" et avant "Violator", "Music For...." installe encore un peu plus dans la lĂ©gende DM ! 2004 : Festival "Territoires Electroniques" Ă  la fondation Vasarely d'Aix en Provence. On est invitĂ©s Ă  jouer live avec Julie / Nancy Fortune. A l'affiche que du bon : Abstrackt Keal Agram, Isolee, Dabrye, James Cotton, Rythm & Sound (Maurizio & Mark Ernestus), Leila, Luke Vibert, Jamie Lidell, Plaid, Prefuse 73, ... Je mets Ă  la track list du live un clin d'oeil Ă  DM avec un remix de "Never Let Me Down Again", la bande son de la vidĂ©o en est une variante ! 2014 : Christopher Nolan "Interstellar" RelativitĂ© restreinte/gĂ©nĂ©rale sont les bases scientifiques du film "Insterstellar" de Christopher Nolan : un film gĂ©nial, direct dans mon top 10 avec un Nolan toujours en maĂźtrise absolu et un Matthew McConaughey Ă  son meilleur, comme presque toujours d'ailleurs ! 2023 : #VS.A_13, Enjoy !! 😉
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netcomsn · 2 years ago
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🌍 Les journĂ©es sur Terre deviennent plus longues, et les scientifiques ne savent pas encore pourquoi
🌍 Les journĂ©es sur Terre deviennent plus longues, et les scientifiques ne savent pas encore pourquoi
Bien que la Terre ait atteint son jour le plus court le 29 juin 2022, sa rotation a ralenti, nous offrant quelques millisecondes supplĂ©mentaires chaque jour. Un mystĂšre pour les scientifiques, qui ont cependant plusieurs hypothĂšses pour expliquer cet Ă©trange phĂ©nomĂšne. Des horloges atomiques associĂ©es Ă  des mesures astronomiques prĂ©cises ont rĂ©cemment rĂ©vĂ©lĂ© que la durĂ©e d’un jour sur Terre

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editions-nous · 4 years ago
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Penser Ă  la lettre prĂšs : entretien avec MichĂšle Cohen-Halimi, par Pierre Parlant
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Envisager la pensĂ©e politique de Nietzsche peut engendrer une certaine perplexitĂ© tant elle s’avĂšre complexe et non exempte d’apparentes contradictions. Si bien qu’on se demande si ce projet a un quelconque sens. Dans une lettre Ă  son ami Rohde en octobre 1868, le philosophe ne se dĂ©clarait-il pas lui-mĂȘme Ă©tranger Ă  la dĂ©finition d’« animal politique », ajoutant dans la foulĂ©e avoir « contre ce genre de choses une nature de porc-Ă©pic » ? D’oĂč cette conviction, devenue lieu commun, d’un apolitisme radical chez un penseur dont on sait combien les institutions politiques, celle de l’État en premier lieu, firent l’objet de sa part d’une critique sans appel.
En reposant la question de la politique Ă  partir de l’examen de la pensĂ©e du jeune Nietzsche, c’est-Ă -dire aussi bien du philologue qu’il n’aura jamais cessĂ© d’ĂȘtre, la philosophe MichĂšle Cohen-Halimi dĂ©place de façon salutaire les donnĂ©es du problĂšme et leur redonne une profondeur et une richesse remarquables. Si la politique a bel et bien une importance pour le Nietzsche attentif Ă  l’histoire des Grecs tragiques, c’est, montre-t-elle ici, en vertu du nouage qu’il sut voir entre la conflictualitĂ© fĂ©conde impliquant l’État, la religion, la culture, et une « nouvelle pensĂ©e du temps ». Un nouage que devait envelopper un mouvement dialectique d’une allure inĂ©dite.
Pareille perspective permet d’ores et dĂ©jĂ  d’échapper Ă  l’alternative sclĂ©rosante qui, d’un cĂŽtĂ©, tient l’État pour une donnĂ©e nĂ©cessaire, et, de l’autre, croit devoir militer pour sa destruction. Mais elle invite de surcroĂźt Ă  penser cette affaire politique de façon dynamique, libĂ©rĂ©e du diktat de l’actuel, de la croyance au rĂ©volu comme aux chimĂšres de l’espĂ©rance, histoire de restituer au prĂ©sent toute sa charge immĂ©moriale.
Que la pensĂ©e du jeune Nietzsche puisse nous affranchir d’une conception chrĂ©tienne du temps, qu’elle fasse droit Ă  la turbulence comme Ă  l’anachronisme en substituant Ă  la fiction de l’horizon temporel la narration alerte des sauts Ă©vĂ©nementiels, tels sont quelques-uns des enjeux de ce superbe essai de MichĂšle Cohen-Halimi. Car ici, Ă©crit-elle, « il s’agit de ne pas figer la diachronie mais de dĂ©-linĂ©ariser la ligne du temps : nuage atomique, pluie de points temporels, brume, le temps agit. La discursivitĂ© de cette pensĂ©e est stochastique, interminable, elle change d’organon et de module, traduit, trahit ce qui a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dit : actio in distans ». OĂč l’on voit que par-delĂ  la question politique c’est le rapport de la pensĂ©e avec la vitalitĂ© de son propre mouvement qui est alors mis en lumiĂšre.
Comprendre la pensĂ©e politique du jeune Nietzsche suppose, ainsi que vous l’établissez dĂšs le dĂ©but de votre livre, d’envisager avec lui une conception nouvelle de la temporalitĂ©, affranchie de toute reprĂ©sentation linĂ©aire. S’ensuivent non seulement un rapport inĂ©dit au prĂ©sent comme au passĂ©, mais une apprĂ©hension du temps, pensĂ© comme proprement agissant, au sens de ce que Nietzsche appelle actio in distans. Comment peut-on se figurer cette action effective du temps ?
Sans doute deux choses me tenaient-elles Ă  cƓur dans l’écriture de ce livre : premiĂšrement, en finir avec les lectures d’un jeune Nietzsche « mĂ©tĂ©orique » qui, surgi de nulle part, tel un « Rimbaud de la philosophie » (je reprends ici une expression utilisĂ©e par Clastres Ă  propos de La BoĂ©tie), Ă©crit subitement La Naissance de la tragĂ©die (1872) et donne congĂ© Ă  celui qui l’a fait ĂȘtre philosophe, Ă  savoir Schopenhauer ; deuxiĂšmement, dĂ©ployer dans toutes ses sĂ©quences le devenir philosophe de Nietzsche et dĂ©couvrir comment, depuis un texte de jeunesse dĂ©cisif, intitulĂ© Fatum et histoire (1862), travaille le projet de dĂ©linĂ©ariser le temps chrĂ©tien.
DĂ©linĂ©ariser le temps chrĂ©tien signifie Ă  la fois dĂ©faire la centration du temps sur le prĂ©sent ainsi que sur le primat de la conscience, et cesser de relĂ©guer le passĂ© du cĂŽtĂ© du rĂ©volu et l’avenir du cĂŽtĂ© de l’espĂ©rance. Le passĂ© n’est pas trĂ©passĂ© et l’avenir s’élabore dans le rapport (de mĂ©moire/d’oubli) que le prĂ©sent entretient et renouvelle avec le passĂ©. Il ne s’agit plus de tourner le dos au passĂ©, mais de lui faire face en sachant que, dans la mĂ©moire du temps (laquelle excĂšde les souvenirs de la conscience), c’est-Ă -dire dans l’inconscient du temps, se joue la puissance de devenir du prĂ©sent, c’est-Ă -dire son avenir.
Nietzsche trace de nouvelle maniĂšre la « ligne du temps », Zeitlinie comme il l’appelle. Cette ligne hachurĂ©e, raturĂ©e, est remplie de points-forces qui interagissent Ă  distance — selon le principe de l’actio in distans : ils se repoussent, quand la distance qui les sĂ©pare se rĂ©duit et s’attirent, quand la distance qui les sĂ©pare s’accroĂźt. Nietzsche traduit et transfĂšre dans une atomistique temporelle la thĂšse du physicien dalmate du XVIIIe siĂšcle Boscovich, qui interprĂ©tait la matiĂšre comme constituĂ©e par les rapports d’attraction et de rĂ©pulsion de foyers d’énergie discrets, sans Ă©tendue, et sĂ©parĂ©s les uns des autres par des intervalles irrĂ©ductibles. Il en rĂ©sulte une interaction mouvante d’atomes temporels Ă©nergĂ©tiques, plus ou moins Ă©loignĂ©s les uns des autres, dĂ©ployant un champ de forces, tramant un enchevĂȘtrement de retours anachroniques et d’éloignements provisoires. Ce que François Hartog nomme « le rĂ©gime chrĂ©tien d’historicitĂ© » est donc dĂ©fait. C’en est fini de l’horizontalitĂ© de la ligne du temps qui signifie la continuitĂ© et par consĂ©quent la mesure, mais aussi la correspondance de la succession objective et de la succession causale et par consĂ©quent la narrativitĂ© selon l’avant et l’aprĂšs. La ligne du temps est verticale, elle fond sur nous comme une cataracte Ă©nergĂ©tique, elle est agitĂ©e par le flux et le reflux, elle nous approche du plus lointain et nous Ă©loigne du plus proche, elle progresse par sauts (en arriĂšre, en avant), elle est faite d’anachronismes et de retours intempestifs : la re-naissance des temps passĂ©s est devenue pensable. Quand les rĂ©volutionnaires de 1830 tiraient sur les horloges, ils ne voulaient pas abolir le temps, ils voulaient un autre temps. C’est donc par l’accĂšs qu’il nous donne Ă  un autre temps fait du retour anachronique de temps inconscients que s’inaugure chez Nietzsche la pensĂ©e la plus profonde du changement.
Ayant commencĂ© trĂšs jeune par enseigner la philologie Ă  l’universitĂ© de BĂąle, Nietzsche devint un philosophe — « sans enthousiasme », dites-vous — tellement dĂ©terminĂ© par cette expĂ©rience premiĂšre qu’elle ne cessa jamais, comme vous le rappelez, de produire ses effets sur son aventure intellectuelle. Quelles ressources et quelles perspectives cette discipline lui offrait-elle ?
La philologie Nietzsche l’a dĂ©finie comme l’art de bien lire. Une de ses plus belles dĂ©finitions se trouve dans l’Avant-propos d’Aurore (§ 5) : « La philologie est cet art vĂ©nĂ©rable qui exige avant tout de son admirateur une chose : se tenir Ă  l’écart, prendre son temps, devenir silencieux, devenir lent, — comme un art, une connaissance d’orfĂšvre appliquĂ©e au mot
 » La philologie classique Ă  laquelle Nietzsche est attachĂ© est la discipline-phare de l’UniversitĂ© allemande du XIXe siĂšcle, elle se dĂ©finit par l’étude des textes de l’AntiquitĂ© grecque et latine. Les philologues dĂ©chiffrent et traduisent donc des textes dont les langues ne sont plus parlĂ©es. Ils sont de maniĂšre fondamentale des Ă©diteurs de textes anciens : ils font venir Ă  la lumiĂšre des Ă©noncĂ©s menacĂ©s d’oubli, ils font remonter dans la mĂ©moire et sur la surface de la page des contenus de pensĂ©e menacĂ©s d’illisibilitĂ© et qu’il faut non seulement dĂ©chiffrer et traduire mais libĂ©rer des falsifications, des distorsions de sens, des erreurs de copistes, des oublis de mots ou de lettres, oublis qui suffisent Ă  perdre la cohĂ©rence d’un Ă©noncĂ©. La philologie introduit Nietzsche Ă  l’analyse des conditions de lisibilitĂ© des textes et du monde. Elle l’initie au « matĂ©rialisme sĂ©mantique ». La question de savoir comment on passe d’un mot Ă  un Ă©noncĂ© qui vise une signification est devenue la question philosophique Ă©minente. Nietzsche philosophe-philologue est, Ă  mes yeux, un immense philosophe parce qu’il prend au sĂ©rieux la littĂ©ralisation de la pensĂ©e : Ainsi parlait Zarathoustra est Ă©crit Ă  la voyelle prĂšs. J’admire les philosophes qui tiennent que la pensĂ©e est Ă  la lettre prĂšs. Jean-Pierre Faye est de ceux-lĂ , c’est toute la profondeur de son nietzschĂ©isme Ă  laquelle je rends aussi hommage dans la « Chambre noire 3 » du livre, intitulĂ©e « Le philologue et la dĂ©pĂȘche d’Ems ».
Suivant l’interprĂ©tation qu’en fit Deleuze, on tient souvent Nietzsche pour un adversaire rĂ©solu de la dialectique. Or vous montrez que sa connaissance d’HĂ©raclite, sa lecture de Schopenhauer, la frĂ©quentation de Burckhardt et la dĂ©couverte des travaux du physicien Boscovich l’ont conduit Ă  repenser le temps dans des termes qui impliquent un mouvement dialectique aussi original que dĂ©cisif sur le plan politique. De quoi s’agit-il ?
Il me semble que la lecture deleuzienne anti-dialectique de Nietzsche doit ĂȘtre rĂ©inscrite dans son contexte historique. Dans sa leçon inaugurale prononcĂ©e au CollĂšge de France en dĂ©cembre 1970 et publiĂ©e sous le titre L’ordre du discours, Foucault a parfaitement ressaisi ce contexte : « [
] toute notre Ă©poque, que ce soit par la logique ou par l’épistĂ©mologie, que ce soit par Marx ou par Nietzsche, essaie d’échapper Ă  Hegel
 » (p. 74) Le parricide qu’accomplit la gĂ©nĂ©ration philosophique de Deleuze et de Foucault, mais aussi de Lyotard, pour donner congĂ© aux aĂźnĂ©s hĂ©gĂ©liens, notamment KojĂšve, Bataille, mais aussi Jean Wahl, Jean Hyppolite, ne peut pas se transmettre aux gĂ©nĂ©rations philosophiques suivantes comme un legs ininterrogïżœïżœ. En outre, les charges anti-dialectiques de Deleuze concernent Hegel. Or, l’histoire de la dialectique est d’une richesse inouĂŻe, on ne saurait la rĂ©duire Ă  la dialectique spĂ©culative de Hegel. Le travail d’analyse que j’ai conduit dans Stridence spĂ©culative (Payot, 2014) sur la non-rĂ©ception française de la Dialectique nĂ©gative d’Adorno en France dans les annĂ©es 1980, m’a libĂ©rĂ©e de cet anti-hĂ©gĂ©lianisme caractĂ©ristique des philosophes français des annĂ©es 60 et 70 (Ă  l’exception de Derrida). Et ce pas d’écart m’a sans doute permis de revenir Ă  l’histoire profuse de la dialectique qui commence avec HĂ©raclite, dont Nietzsche se veut le continuateur.
De quoi s’agit-il ? S’il est vrai que la dialectique nous confronte Ă  la question de l’ « ĂȘtre autre » et qu’elle est gĂ©nĂ©ralement dĂ©finie comme la mise en contradiction de l’un et du multiple, de l’identitĂ© et de la diffĂ©rence, alors la singularitĂ© grecque d’HĂ©raclite est double, aux yeux de Nietzsche : HĂ©raclite pense la contradiction non pas de l’un et du multiple, mais de l’un et du deux ; cette contradiction se donne comme ce qui est Ă  vivre, et non pas comme ce qui est Ă  surmonter. Il est donc le penseur Ă©minent du duel qui travaille irrĂ©ductiblement toute union et toute identitĂ© ; il est le penseur de la contradiction sans rĂ©conciliation, sans « relĂšve » dit Hegel. Le jeu incessant du deux dans l’un, de la « duplicitĂ© » des identitĂ©s, dĂ©termine une dynamique que Nietzsche transfĂšre dans le temps. Boscovich devient l’opĂ©rateur d’une re-naissance, d’un retour anachronique, de la dialectique hĂ©raclitĂ©enne qui s’entend comme dialectique temporelle. Il est ainsi possible d’énoncer le temps comme des rapports dialectiques de forces et d’énergies, qui peuvent ĂȘtre refoulĂ©es ou remobilisĂ©es par le prĂ©sent, mais qui jamais ne cessent d’agir, fĂ»t-ce de façon latente.
Si la lecture de Schopenhauer permet Ă  Nietzsche d’envisager la nature et la gravitĂ© du « malaise civilisationnel » europĂ©en, celle de Burckhardt lui fournit de quoi poser un diagnostic. Selon ce dernier en effet, importe Ă  cet endroit l’examen des rapports qu’entretiennent les « trois grands facteurs d’histoire » que sont l’État, la religion et la Kultur. Dans quelle mesure cette conception a-t-elle pu orienter la pensĂ©e politique du jeune Nietzsche ?
Si toute la pensĂ©e de Nietzsche s’inaugure dans le projet d’une dĂ©linĂ©arisation du temps chrĂ©tien et se contracte pour ainsi dire dans la prise de conscience d’un « malaise civilisationnel », liĂ© Ă  la sĂ©cularisation inachevĂ©e du christianisme, alors il est certain que la rencontre, Ă  BĂąle, du jeune philologue avec l’historien Burckhardt est dĂ©cisive. Burckhardt affirme sa rupture Ă  la fois avec l’histoire positiviste, successive, vectorisĂ©e par la chronologie des faits, et avec l’histoire idĂ©aliste ou avec la philosophie de l’histoire (surtout hĂ©gĂ©lienne), qui perd l’histoire dans la projection d’une fin (progrĂšs, dĂ©veloppement de la libertĂ©, etc.). Avec Burckhardt, l’histoire se conçoit comme « doctrine des turbulences » (Sturmlehre) : elle s’écrit Ă  partir du rapport de forces agissantes, latentes ou actuelles, qui produisent des changements lents et souterrains Ă©clatant au grand jour sous forme de crises, toujours inattendues pour la conscience. Ce rapport des forces agissantes, latentes et actuelles, s’organisent autour de trois « facteurs » d’histoire, l’État, la religion et la Kultur. L’État et la religion sont, pour Burckhardt, des facteurs stables tandis que la Kultur est un facteur d’histoire plus mobile et plus plastique Ă  partir duquel peut se concevoir le changement des deux autres. Pour Burckhardt, quand le rapport entre ces trois facteurs d’histoire reste dialectique et que la tension oppositive qui les lie ne cĂšde pas Ă  la captation, Ă  la subsomption d’un facteur par l’autre, la vie sociale qu’ils dĂ©terminent ensemble est toujours florissante. Nietzsche comprend ainsi que la politique au sens large peut se penser de nouvelle maniĂšre, Ă  partir du rapport dialectique de ces trois facteurs, et surtout par le dĂ©centrement de la fonction de l’État, et plus encore par le rĂŽle fondamental que retrouve la Kultur, loin de l’apolitisme et du fameux « dĂ©sintĂ©ressement » qu’on lui associe gĂ©nĂ©ralement pour la neutraliser.
L’originalitĂ© et la puissance de votre livre tient Ă  la richesse et Ă  la subtilitĂ© de vos analyses qui prĂ©sentent le « jeune Nietzsche politique » comme trĂšs tĂŽt requis par le dĂ©sir de soustraire la pensĂ©e Ă  l’aliĂ©nation du temps chrĂ©tien. Mais frappe presque autant le mode singulier d’exposition que vous mettez en Ɠuvre. Parties et chapitres se distribuent en effet en mĂ©nageant ponctuellement une place Ă  ce que vous nommez des « chambres noires », jusqu’à cette conclusion qui reprend, de façon suggestive, un « schĂ©ma » d’inspiration « boscovichĂ©enne ». À quoi rĂ©pond le choix de cette construction et comment sa forme s’est-elle imposĂ©e ?
L’écriture de ce livre dont la gestation a Ă©tĂ© trĂšs longue — il relĂšve sans aucun doute de ce que Nietzsche nomme les « grossesses d’élĂ©phant » — m’a confrontĂ©e Ă  une expĂ©rience de vertige. J’ai eu plusieurs fois le sentiment que j’allais lĂącher prise. Je ne parvenais pas Ă  tenir ensemble tous les Ă©lĂ©ments, tous les Ă©vĂ©nements qui avaient contribuĂ© au devenir philosophe de Nietzsche. En effet, ce devenir philosophe Ă©tait advenu par de multiples effets d’aprĂšs-coup qui m’imposaient des mouvements d’aller et retour, des va-et-vient entre le premier coup d’un Ă©vĂ©nement, d’une lecture ou d’une rencontre, et son aprĂšs-coup de rĂ©appropriation et parfois de rĂ©invention. Une espĂšce de tota simul, de « tout en mĂȘme temps », devait ĂȘtre analytiquement dĂ©ployĂ© sans que soit Ă©crasĂ©e la dĂ©tente incessante du latent et de l’actuel, l’articulation permanente du coup et de l’aprĂšs-coup. VoilĂ  pourquoi la structure gĂ©nĂ©rale du livre est boscovichĂ©enne : les chapitres les plus Ă©loignĂ©s s’attirent et se rĂ©pondent, les chapitres les plus proches se repoussent en se faisant mutuellement avancer. J’ai donc voulu que l’écriture s’accorde avec une temporalitĂ© discontinue, faite d’élĂ©ments hĂ©tĂ©rogĂšnes, d’effraction d’évĂ©nements, mais aussi d’anachronismes. D’oĂč les chambres noires, qui sont des procĂ©dĂ©s optiques donnant l’illusion d’un espace Ă  trois dimensions et oĂč mes questions quittent la planĂ©itĂ© de la page pour se situer dans une perception plus directe : l’horreur de la guerre de 1870 en tant « prĂ©curseur sombre » de certaines sĂ©quences du XXe siĂšcle (chambre noire 1), le rapport du dialecticien Adorno Ă  Nietzsche (chambre noire 2), la dĂ©pĂȘche d’Ems lue par Nietzsche et Jean-Pierre Faye (chambre noire 3).
Source : Diacritik
https://diacritik.com/2021/04/07/penser-a-la-lettre-pres-entretien-avec-michele-cohen-halimi/
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aspho-dele · 4 years ago
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Greenwich nous détourne de nos midis mais le cadran solaire nous attend au tournant.
C’est le cadran solaire qui marque les temps des cycles astronomiques. C’est le cadran solaire qui est particuliĂšrement sĂ»r parce que c’est le cycle astronomique mĂȘme qui le fait battre. Paradoxalement, mĂȘme s’il est moins prĂ©cis (l’ombre sera toujours lĂ©gĂšrement voilĂ©e), le cadran solaire est plus fiable qu’une horloge atomique. La rotation de la terre n’est pas rĂ©guliĂšre. L’horloge atomique avance imperturbablement, en dĂ©pit de ces irrĂ©gularitĂ©s ; en dĂ©pit de sa superbe technologique, elle doit se plier aux indications du cadran. Et les cadrans solaires sont impertinents, c’est bien connu :
Nous sommes deux à compter ici, qu’il t’en souvienne : Tu comptes mes heures, et moi les tiennes.
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unpeudephysique · 6 years ago
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Horloges et calendriers
Se repĂ©rer dans le temps, mesurer le temps : deux prĂ©occupations qui n’ont cessĂ© de hanter l’esprit des hommes. Partout les fouilles archĂ©ologiques nous livrent des tĂ©moignages plus ou moins complets, plus ou moins impressionnants des efforts faits par les hommes pour mieux maĂźtriser leur connaissance du temps.
Pour se repĂ©rer dans le temps, les hommes se sont le plus souvent fiĂ©s Ă  la Lune et aux Ă©toiles. La Lune parce qu’il est facile de compter les lunaisons. Les Ă©toiles parce que leur position dans le ciel nocturne donne une bonne indication de la pĂ©riode de l’annĂ©e. Les Egyptiens par exemple avaient remarquĂ© que le lever hĂ©liaque de Sirius (le jour oĂč l’étoile Sirius se lĂšve en mĂȘme temps que le Soleil se couche) correspondait avec le dĂ©but de la grande crue du Nil. Sirius est l’étoile la plus brillante de la constellation du Grand Chien. C’est la raison pour laquelle la pĂ©riode qui suit le lever hĂ©liaque a Ă©tĂ© baptisĂ©e par les Romains canicule
 Chez les AztĂšques, les PlĂ©iades semblent avoir jouĂ© un rĂŽle important.
Mais l’observation du ciel Ă©tait rĂ©servĂ©e Ă  une Ă©lite et on attendait de cette Ă©lite qu’elle renseigne les puissants sur l’humeur des dieux Ă  leur Ă©gard. La vie du peuple Ă©tait rĂ©glĂ©e par le rythme des travaux agricoles et il Ă©tait beaucoup plus facile, pour les cultivateurs, de se repĂ©rer par rapport Ă  la Lune. C’est la raison pour laquelle la plupart des calendriers de l’antiquitĂ© sont construits sur une base luni-solaire. Luni parce les mois sont calquĂ©s sur les lunaisons et solaire parce qu’il faut recaler rĂ©guliĂšrement ce calendrier sur l’annĂ©e solaire. Le calendrier en vigueur chez les grecs (trĂšs proche du calendrier hĂ©braĂŻque ou des calendriers en usage au moyen orient) est basĂ© sur 12 lunaisons
 plus un mois intercalaire que l’on doit rajouter Ă  peu prĂšs tous les trois ans (en fait 7 fois en 19 ans). La dĂ©cision des recalages Ă©tait laissĂ© au bon vouloir des Ă©diles. Cela permettait, quand tout se passait bien, d’avancer les recalages quand c’était nĂ©cessaire (le systĂšme n’est pas parfait et il manque des jours). A contrario, en pĂ©riode troublĂ©e, ça pouvait dĂ©railler.
Les Romains ont commencĂ© trĂšs tĂŽt Ă  prendre des libertĂ©s avec le calendrier luni-solaire. On attribue Ă  Numa Pompilius, l’un des premiers rois de la Rome antique, un calendrier basĂ© sur une alternance de 12 et 13 mois : une annĂ©e de 355 jours, une annĂ©e de 377 jours, une annĂ©e de 355 jours et une annĂ©e de 378 jours. Sur 4 ans, on est trĂšs proche de la durĂ©e de l’annĂ©e tropique
 mais il reste un jour de trop ! Les noms des douze mois d’une annĂ©e de 355 jours sont ceux que l’on connait aujourd’hui (sauf juillet et aoĂ»t rebaptisĂ©s plus tard en l’honneur de Jules CĂ©sar et d’Auguste). Ils ont 29 ou 31 jours. Seul fĂ©vrier (februarius) ne compte que 28 jours. Question de superstition
 Le mois supplĂ©mentaire s’appelait Mercedonius. Il faisait 27 jours, ce qui obligeait Ă  raboter fĂ©vrier.
En 45 avant JC, la gestion des mois intercalaires ayant Ă©tĂ© laissĂ© Ă  l’initiative des Ă©diles, le calendrier pompilien a complĂštement dĂ©rivĂ©. Jules CĂ©sar fait alors appel Ă  un astronome de renom (SosigĂšne d’Alexandrie) et promulgue un nouveau calendrier, appelĂ© calendrier julien. La premiĂšre annĂ©e introduit encore plus de confusion : elle fait 445 jours. Il s’agissait de rattraper le dĂ©calage du calendrier pompilien. Les annĂ©es qui suivent sont dĂ©composĂ©es en 11 mois de 30 ou 31 jours plus un mois (fĂ©vrier) de 28 ou 29 jours. Pourquoi le mois de fĂ©vrier ? Parce que c’était Ă  l’époque le dernier mois de l’annĂ©e. Le recalage se fait automatiquement tous les quatre ans grĂące au jour ajoutĂ© au mois de fĂ©vrier. Le dĂ©but de l’annĂ©e sera ensuite fixĂ© au mois de janvier qui Ă©tait le mois de l’élection des consuls. Le calendrier traditionnel romain comportait des semaines de 8 jours, le huitiĂšme jour Ă©tant jour de marchĂ©. La semaine de 7 jours, de tradition hĂ©braĂŻque, sera adoptĂ©e au dĂ©but de notre ïżœïżœre.
Le calendrier julien va perdurer jusqu’en 1582. En 1620 ans il a dĂ©rivĂ© de 12 jours par rapport Ă  l’annĂ©e tropique. De ce fait, le calendrier liturgique avait tendance Ă  se dĂ©caler par rapport aux saisons rĂ©elles. La fĂȘte de PĂąques (le dimanche qui suit la premiĂšre pleine Lune de printemps) dĂ©rivait vers l’étĂ©. Le pape GrĂ©goire XIII fit alors appel Ă  un autre astronome rĂ©putĂ© pour mettre de l’ordre dans tout ça. Le calendrier grĂ©gorien est celui que nous utilisons aujourd’hui. Il introduit des corrections sĂ©culaires pour limiter le dĂ©calage par rapport Ă  l’annĂ©e tropique Ă  une journĂ©e au maximum.
La mesure du temps : cadran solaire et clepsydre
L’utilisation du Soleil pour mesurer le temps remonte Ă  la haute antiquitĂ©. On a retrouvĂ© en Egypte des obĂ©lisques utilisĂ©s manifestement Ă  cet effet et qui datent de 3500 ans avant notre Ăšre. Le cadran solaire s’est ensuite trĂšs rapidement rĂ©pandu dans tout le bassin mĂ©diterranĂ©en. Le dĂ©coupage de la journĂ©e en heures est Ă©galement trĂšs ancien. Pourquoi 12 heures plutĂŽt que 10 ? Peut-ĂȘtre parce que 12 est divisible par 2, 3, 4 et 6 alors que 10 n’est divisible que par 2 et 5

Le problĂšme du cadran solaire est qu’il donne des heures de longueur variable. Les peuples de l’antiquitĂ© en avaient conscience et se sont tournĂ©s trĂšs tĂŽt vers d’autres mĂ©thodes. L’écoulement de l’eau est la mĂ©thode la plus rĂ©pandue. Les plus anciennes clepsydres ont Ă©tĂ© dĂ©couvertes Ă  Karnak. Les Grecs en ont amĂ©liorĂ© le profil mais ce sont surtout les Perses et les Chinois qui ont poussĂ© le plus loin la technique. Les Chinois en particulier ont associĂ© des clepsydres Ă  des mĂ©canismes avec des roues dentĂ©es extrĂȘmement sophistiquĂ©s.
Mouvement périodique
Ce n’est que beaucoup plus tard que l’on aura l’idĂ©e d’utiliser la rĂ©gularitĂ© des mouvements pĂ©riodiques pour mesurer le temps. On attribue Ă  GalilĂ©e la paternitĂ© de l’horloge Ă  balancier. Mais GalilĂ©e mourra avant de concrĂ©tiser son idĂ©e et c’est Christian Huyghens qui construisit la premiĂšre. C’est Ă©galement lui qui, sur une idĂ©e de Robert Hook, construisit la premiĂšre horloge Ă  balancier rĂ©gulĂ©e par un ressort.
Au XVIIIĂšme siĂšcle, la mesure du temps est devenue un enjeu stratĂ©gique. Seule une mesure prĂ©cise du temps permet de calculer la longitude des bateaux qui sillonnent les mers et sur lesquels repose la puissance des Ă©tats. En 1714, le gouvernement anglais promet une rĂ©compense de 20000 livres Ă  l’horloger qui construira un chronomĂštre de marine suffisamment prĂ©cis. Ce n’est que 40 ans plus tard de John Harrison remportera le prix grĂące Ă  un chronomĂštre basĂ© sur l’utilisation d’un ressort qui s’enroule et se dĂ©roule. La prĂ©cision de son chronomĂštre est d’un tiers de seconde par jour.
Montres Ă  quartz
Les chronomĂštres Ă  ressorts seront utilisĂ©s pendant prĂšs de deux siĂšcles. Il faudra attendre la moitiĂ© du XXĂšme siĂšcle pour qu’ils cĂšdent la place aux montres Ă  quartz. Les montres Ă  quartz utilisent une propriĂ©tĂ© des cristaux de quartz dĂ©couverte par Pierre et Jacques Curie en 1880 : la piĂ©zoĂ©lectricitĂ©. Un quartz soumis Ă  un champ Ă©lectrique rĂ©sonne Ă  une frĂ©quence qui ne dĂ©pend que de ses dimensions. En rĂ©sonnant, il gĂ©nĂšre un courant Ă©lectrique Ă  la mĂȘme frĂ©quence. Le systĂšme est bouclĂ© de façon Ă  entretenir cette frĂ©quence. Le dĂ©compte des impulsions permet de mesurer le temps de maniĂšre trĂšs prĂ©cise. La premiĂšre horloge Ă  quartz a Ă©tĂ© construite par les laboratoires Bell en 1927 mais ce n’est qu’à la fin des annĂ©es 1960 que les montres Ă  quartz vont inonder le marchĂ© de l’horlogerie.
Horloges atomiques
Les montres Ă  quartz ont instaurĂ© un nouveau standard de prĂ©cision en matiĂšre d’horlogerie
 Mais leur suprĂ©matie dans le domaine de l’instrumentation ne sera que de courte durĂ©e. En 1949, le National Bureau of Standard met au point la premiĂšre horloge atomique. Elle fonctionne Ă  l’ammoniac et est relativement peu prĂ©cise. Les dĂ©fauts de cette horloge seront analysĂ©s et corrigĂ©s. En 1955, Louis Essen et Jack Parry font fonctionner la premiĂšre horloge au cĂ©sium. Elle est basĂ©e sur la transition hyperfine de l’état fondamental de l’atome de CĂ©sium dont la frĂ©quence est de 9192631770 Hz. Le principe de cette horloge sera ensuite amĂ©liorĂ© par Norman Ramsey qui reçut le prix Nobel pour ses recherches sur le sujet.
La technologie ne va cesser de s’amĂ©liorer. L’une des principales causes de l’imprĂ©cision (trĂšs relative) de ces horloges est l’agitation thermique des atomes de cĂ©sium. Qu’à cela ne tienne, on va les refroidir en les piĂ©geant entre des faisceaux laser qui les immobilisent. Les premiĂšres horloges au cĂ©sium avaient une prĂ©cision de 10-10. Les horloges utilisant une fontaine d’atomes froids ont aujourd’hui une prĂ©cision de 10-15 : une seconde en 30 millions d’annĂ©es.
Les horloges au cĂ©sium fonctionnent dans le domaine des micro-ondes. Aujourd’hui, les chercheurs travaillent sur des horloges au strontium fonctionnant dans le domaine optique. Une prĂ©cision de 10-18 devrait bientĂŽt ĂȘtre atteinte ! Une demi-seconde en 15 milliards d’annĂ©es

La définition de la seconde
C’est en 1889 que se rĂ©unit Ă  Paris la premiĂšre confĂ©rence visant Ă  Ă©tablir un systĂšme international d’unitĂ©s de mesure (confĂ©rence gĂ©nĂ©rale des poids et mesures). La confĂ©rence dĂ©cide de retenir le kilogramme-Ă©talon et le mĂštre-Ă©talon dĂ©posĂ©s au pavillon de Breteuil Ă  SĂšvres. Pour la seconde, on choisit une dĂ©finition simple : c’est la 86400Ăšme partie de la journĂ©e.
Simple et de bon goĂ»t direz-vous ? Pas si sĂ»r
 La durĂ©e d’une journĂ©e varie tout au long de l’annĂ©e en raison de la trajectoire elliptique de la Terre autour du Soleil. L’écart atteint mĂȘme 30 minutes entre novembre et fĂ©vrier ! Notre journĂ©e de 24 heures n’est qu’une durĂ©e moyenne sur l’annĂ©e. Pas facile Ă  utiliser en pratique. Pourtant cette dĂ©finition sera conservĂ©e jusqu’en 1956.
En 1956, changement de portage. On donne la main aux astronomes qui revendiquent une bien meilleure prĂ©cision. Leurs arme secrĂšte : les EphĂ©mĂ©rides. La seconde est dĂ©sormais dĂ©finie comme la fraction 1/315569259747 de l’annĂ©e tropique 1900. Pourquoi l’annĂ©e 1900 et pas l’annĂ©e courante ? Parce que la rotation de la Terre ralentit de 16 millisecondes tous les 1000 ans et qu’il faut donc se donner une rĂ©fĂ©rence.
On a Ă©vacuĂ© le problĂšme de la journĂ©e de durĂ©e variable, mais ça reste trĂšs difficile Ă  mesurer. C’est la raison pour laquelle on s’est empressĂ© d’abandonner cette dĂ©finition. Depuis 1967, la seconde est dĂ©finie comme le temps qui s’écoule pendant 9192631770 oscillations de l’atome de cĂ©sium 133 entre les deux niveaux de la transition hyperfine de l’état fondamental. Et comme il faut tenir compte du dĂ©calage gravitationnel des horloges, le niveau de rĂ©fĂ©rence est le gĂ©oĂŻde terrestre.
Rappelons que le dĂ©calage gravitationnel des horloges s’exprime de la maniĂšre suivante :
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U0 étant la valeur du potentiel gravitationnel en tout point du géoïde (valeur constante sinon la croûte terrestre se déformerait).
Temps universel
Des journĂ©es de longueur variable, un temps solaire propre Ă  chaque longitude
 tout cela n’avait guĂšre d’importance dans un monde essentiellement rural. La situation a changĂ© avec la rĂ©volution industrielle et, plus particuliĂšrement avec la premiĂšre mondialisation au dĂ©but du XXĂšme siĂšcle. En 1911 le bureau international des poids et mesures dĂ©cide de dĂ©couper le monde en fuseaux horaires et d’adopter une rĂ©fĂ©rence de temps universelle : le Greenwich Mean Time (GMT) basĂ© sur le temps dĂ©fini par l’observatoire de Greenwich. Le temps GMT va perdurer jusqu’en 1978. A cette date, le BIPM adopte le temps UTC (Universal Coordinate Time). Le temps UTC est Ă©tabli Ă  partir du « temps atomique international » (TAI) qui est donnĂ© par un rĂ©seau de 400 horloges atomiques synchronisĂ©es rĂ©parties de par le monde. La stabilitĂ© en frĂ©quence du TAI est de 3 10-16. Le temps UTC ajoute Ă  ce TAI des secondes intercalaires pour tenir compte de la dĂ©rive de la durĂ©e moyenne d’une journĂ©e.
Le fuseau horaire utilisĂ© pour dĂ©terminer l’heure officielle en France est le fuseau UTC + 1. Attention, cette heure n’est pas l’heure solaire en un pont : il convent en effet d’ajouter 4 minutes par degrĂ© d’écart par rapport au mĂ©ridien de longitude 15 degrĂ©s Est !
Pour en savoir plus :
post sur le laser et les atomes froids
post sur le décalage gravitationnel des horloges
post sur e refroidissement des atomes avec un laser
post sur les rudiments d’astronomie
post sur la durée du jour
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mel-et-ses-histoires · 6 years ago
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Horloge atomique.
Il est 22h tout pile. Une voisine de l’immeuble d’en face passe visiblement un bon moment. A chaque fois c’est à 22h tout pile. Son mec / sa nana / ustensile quelconque est visiblement trùs ponctuel.
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neozoneorg · 2 years ago
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oelnet · 2 years ago
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Les scientifiques n’en reviennent pas : la terre tourne plus vite que d’habitude
Les scientifiques n’en reviennent pas : la terre tourne plus vite que d’habitude
“Si la rotation rapide de la Terre se poursuit, cela pourrait conduire Ă  l’introduction de la toute premiĂšre seconde intercalaire nĂ©gative”, a confiĂ© l’astrophysicien Graham Jones Ă  la plateforme TimeandDate.com. “Cela serait nĂ©cessaire pour maintenir le temps civil – qui est basĂ© sur le rythme super rĂ©gulier des horloges atomiques – en phase avec le temps solaire, qui est basĂ© sur le mouvement

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marketresearch23 · 2 years ago
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Le rapport fournit une analyse approfondie et des informations sur le scénario actuel du marché mondial, les derniÚres tendances et les moteurs du marché mondial Capteurs quantiques. Il offre un aperçu exclusif de divers détails tels que les données de marché historiques et prévisionnelles, la demande, les détails des applications, les tendances des prix, la taille du marché, les tendances clés, le paysage concurrentiel, le taux de croissance, les segments de marché et les parts de lentreprise des Capteurs quantiques principaux par géographie. Cette étude fournit également une analyse de limpact de la crise du COVID-19 sur lindustrie Capteurs quantiques.
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leproton · 3 years ago
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Une horloge atomique montre que la relativitĂ© gĂ©nĂ©rale d’Einstein est juste — Technologie MĂ©dia
Une horloge atomique montre que la relativitĂ© gĂ©nĂ©rale d’Einstein est juste — Technologie MĂ©dia
L’horloge atomique la plus prĂ©cise du monde a confirmĂ© que la dilatation du temps prĂ©dite par la thĂ©orie de la relativitĂ© gĂ©nĂ©rale d’Albert Einstein fonctionne Ă  l’échelle du millimĂštre. Einstein avait raison  Les physiciens ont Ă©tĂ© incapables d’unir la mĂ©canique quantique – une thĂ©orie qui dĂ©crit la matiĂšre aux plus petites Ă©chelles – à la

Une horloge atomique montre que la relativitĂ© gĂ©nĂ©rale

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