#hoboes
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karchsmusicblog · 3 months ago
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if-you-fan-a-fire · 1 year ago
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"Les Gars De L'Ile-Aux-Millions," Le Petit Journal. October 1, 1933. Page 7. ---- REPORTAGE PAR ALBERT DUC ---- Une bizarre population de parias habite près du pont Victoria - Ces hommes singuliers vivent pauvres, heureux, et indépendants - Une soirée parmi ces messieurs --- L'lle-aux-Millions n'est pas l'ile des millionnaires: En réalité, c'est le centre par excellence de la bohéme la plus complete, la plus farouche, is plus fiere et la plus ardemment libre; c'est tout un village dont la population, qui s'élève à environ cent vingt-cing ames, s'abrite sous des brooques aux matériaux cocassement disparates et choisis, piece par pièce, dans l'immense dépotoir situé à l'ouest du pont Victoria. A peu pres tout le monde, à coup sûr, a entendu parler de cet endroit, et beaucoup ont eu l'occasion de jeter un coup d'oeil sur ce coin bizarre: mais tres peu ont approché d'assez près res misérables huttes pour en avoir une juste idée ainsi que de leurs habitants.
Nous avons visité, un soir, l'Ile-aux Millions dont l'existence a été brutalement et brusquement rappelée au souvenir de la population, il a quelques semaines, par le suicide dramatique d'un malheureux resident de l'endroit.
Lentement, en compagnie d'un brave type que nous avions connu a T'hôpital lors d'un séjour que nous y fimes nous-même au printemps dernier, nous avons passé en revue les soixante bicoques (la soixante e unieme est en constructions situées à l'est du pont. Il faut marcher sur une distance d'au moins un mille avant de toucher les limites de cet étrange et fantastique refuge. Si quelques-unes de ces cabanes sont à peine suffisantes pour loger un homme et possèdent dea issues non fermées, il faut avouer que la majorité d'entre elles sont un abri parfalt contre les intempéries. De loin, on ne voit que l'extérieur laid et reposant de ces tanières; de prés, malgré leur indéniable cachet de pauvreté sordide, on est frappé des dispositions prises pour empêcher la pluie de pénétrer à l'intérieur ou le vent de jeter à terre les pièces multiples de ces constructions.
PARIAS, MAIS INDEPENDANTS! Parvenus à l'extrémité du village, nous nous sommes arrêtés, notre guide et nous reporter du "Petit Journal", près d'un groupe de trois bicoques et nous avons lié conversation avec quatre ou cing individus qui fumaient leur pipe à proximité de feux allumés pour chasser les maringouins d'automne, et qui regardaient placidement le soir de septembre descendre sur le fleuve. Sans détour, nous déclarâmes à nos interlocuteurs que nous étions là en qualité de journaliste curieux de voir comment vivaient les parias de l'Ile-aux-Millions.
- Nous vivons comme des sauvages, nous répondit aussitôt l'un d'eux, mais nous sommes indépendants et nous ne devons rien à qui que ce soit.
- Et n'allez pas zroire, continus un autre, que parce que nous sommes ici, nous sommes des propres à rien, des voyous, des types qui ne veulent pas travailler. Les sans-coeur ne viennent pas se båtir de "shacks" par tel: c'est trop d'ouvrage
Et il commença à m'expliquer comment ces constructions bizarres venaient à l'existence.
L'ART DE CONSTRUIRE - D'abord, fit-il, nous allons au dépotoir situé de l'autre côté dá l'ouest du pont. Là, nous cherchons les matériaux dont nous avons besoin, tôle et bois, puis nous les transportons à l'endroit choisi. Et remarques, dit-il orgueilleusement, que nous avons dû trainer notre planche et notre tôle sur plus de deux milles de distance pour venir jusqu'iel. Ensuite, nous nous amassons des clous rouillés puis nous bâtissons. Ordinairement, deux bons travailleurs terminent l'ouvrage dans une journée. Les vieux sièges d'auto, trouvés au dépotolr. toujours, font des lits parfaits. Quant aux poêles, nous prenons pour les fabriquer des tonneaux vides d'huile à moteur, nous y faisons des ouvertures et… nous chauffons.
INTERIEURS… MODERNES! On nous a fait voir quelques intérieurs. Franchement, ces gens-là sont infiniment plus confortables que les deux ou trois cents chômeurs qui passent la nuit à la montagne. La plupart des bicoques ferment hermétiquement et sont pavées avec du bois de la tôle, voire des retailles de carpettes. Le croira-t-on? Quelques-unes possèdent une galerie. D'autres sont surmontées de maisonnettes pour les oiseaux… vagabonds sans doute, et même, ne riez pas, l'une d'elles montre avec fierté une antenne de radio. (Voir vignettes au centre du "Petit Journal"). L'appareil est sans doute rudimentaire, mais cela ne l'empêche pas, grâce à un dispostiť spécial, de transmettre la musique qu'!! capte à l'habitation voisine! Il existe également, dans le village, un phonographe portatif.
COMMERCE ET CUISINE Nous demandons ensuite comment la nourriture est obtenue.
- Par tous les moyens possibles excepté le vol, me fut-il répondu. D'ailleurs, il arrive que de temps en temps nous travaillions quelques neures. Nous achetons alors notre viande et notre pain. Nous avons d'excellentes retailles de jamoon pour trois cents la livre. De plus nous faisons le tour des marchés el nous obtenons souvent des légumes de toutes sortes. Très peu vont manger aux refuges.
- Voyez, me dit l'un d'eux en me désignant une marmite sur un poêle installé dehors, c'est de la soupe au chou qu'il y a là-dedans. Voulez-vous y goûter?
- Nous y avons non seulement goûté, mais nous en avons mangé une pleine assiettée. Et, nous devons l'avouer, elle était excellente. Nous le dimes à notre hote. "Ah! fit-il avec conviction, ce n'est pas aux cantines que nous en aurions de pareilles!"
Pendant notre conversation, la noirceur était devenue complète.
Legendes:
L'INTERIEUR D'UNE HUTTE Voiçi l'intérieur d'une cabane construite avec des matériaux recueillis dans un dépotoir, soigneusement choisis, assemblés et clonés avee d'antiques boulons et clous de fer rouillé. Remarquez l'étagere, le phonographe sur lequel on joue "Les Gars de la Marine", la table rustique et le lit, au premier plan à gauche. Les hommes qui vivent la-dedans n'ont pas le sou, mais ils sont heureux. Notre reporter nous raconte ici leur singulière existence. (Photo Petit Journal)
UN "CHATEAU" STYLE "DEPRESSION 1933" "Malgré leur cachet de pauvreté sordide, nous dit notre reporter Albert Duc, on est frappé des dispositions prises pour empêcher la pluie de pénétrer à l'intérieur de ces "villas" de chômeurs de l'Ile-aux-Millions". Voir notre article ci-contre. (Photo "Petit Journal").
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akanemnon · 2 months ago
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I don't like this place. It's turning everyone edgy and sad.
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MASTERPOST (for the full series / FAQ / reference sheets)
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sizu4950 · 5 months ago
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redraw of this post, that’s canon
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ultra-baklan-the-ovosh · 2 months ago
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arunneronthird · 1 year ago
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and whether his eyes stay shut or he just stops caring enough
it feels the same
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lullambii · 2 months ago
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There are many reasons it’s called the "Well of Sorrows". Solas knows it best but never wanted to tell you about it...
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starwarjotta · 9 months ago
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looking for someone on Tatooine
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manzanamarim · 5 months ago
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Can u tell I love my daughter Trucy. Because I do
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buubonita · 7 months ago
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Can u see it?
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deunmiu-dessie · 5 months ago
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(unedited)¹ retired simon has nowhere to go, so you offer. [ one, two, three]
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this was a stupid idea, a dangerous idea; one that could potentially get you hurt— you knew that, but the temperature was below freezing and you couldn't bear the thought of letting him walk to god knows where. you wouldn't allow that, not when you could offer help.
you came to a slow halt beside the man, rolling down the passenger side window and smiling softly, awkwardly. “hi! mind if i ask where you're headed?" he's taller than you assumed, standing at least a foot or two taller than you, his broad shoulders stretching the fabric of his all-black tee.
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the fitted clothing accentuates his large frame, hinting at the strength that lies beneath. a mask covers his face, a skull painted onto the fabric, and a large military duffle bag is slung over his shoulder, weathered and worn.
he stops abruptly and gradually swivels his head to face you. his eyes are a striking shade of brown when they meet your gaze— they look……hollow, devoid of emotion. you smile once more and tilt your head, your palms slick with sweat against the steering wheel. “s’just, the temps gonna drop a bit more later in the night and i thought i’d give you a ride, so you don't freeze to death on your way.”
your attempt at a joke with the man falls short and you clear your throat and drum your thumbs softly, feeling a tad bit embarrassed. you jump when he finally speaks. his voice is like velvet dipped in honey. it's deep, rough, gravelly, and accented. you can't help but be taken aback for a moment, as a delightful warmth spreads through your body at the mere sound of it.
“y’r parents ever taugh’ you not ta talk t’strangers?”
you purse your lips and cluck your teeth, trailing behind him as he resumes his stride. sure, you should have driven off, gone back to your cozy apartment to indulge in a couple of movies, and drink yourself into a stupor but, you simply couldn't bring yourself to do so.
“my name’s _____, what’s yours?” he stops briefly and cranes his neck to the sky for a moment with a hint of irritation, before breathing out a heavy sigh; he seems hesitant, confused— and doubtful. then he turns to face you and your small fiat. “simon," he says softly. smiling you pull to a stop, “well, we’re not strangers anymore, simon.”
simon scoffs in slight amusement but slowly makes his way to you, when he reaches the passenger side window, you can clearly see a hint of distrust lingering in his eyes. it’s clear that he’s not accustomed to kindness from strangers. but you remain undeterred, your grin unwavering, as you lean over to open the door for him.
with a stiff nod of appreciation, he settles into the passenger seat, his worn-out bag settling between his thighs as he sinks into the comfort of the cushioned upholstery.
as you pull away from the curb, the man's eyes wander out the window, lost in thought. "so, where are you headed?" you ask gently, voice laced with genuine curiosity as you try to break the tension, your voice trembling slightly.
however, his response is nothing more than a cold, detached stare out the window. it’s as if he's not really there, as if his mind is lost in some distant place, far away from the reality of this moment. and yet, there's something captivating about his emptiness, something that draws you in despite the warning signs flashing in your mind.
“could be a killer.” simon voices, head slanting towards you; he looks comically large for your small fiat car and you can't help but smile. “are you?” he grunts but doesn't respond. the car speeds through the night, the only sound being the hum of the engine and the rhythmic thumping of your heart. he's like a puzzle waiting to be solved, a mystery begging to be unraveled; and you were curious.
“the nearest shelter,” he finally utters. “thats where i’m headed.” you hum softly and swallow thickly; this was a stupid idea, a dangerous idea; one that could potentially get you hurt, you knew that, but—
“stay with me tonight.”
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if-you-fan-a-fire · 1 year ago
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"Hoboes Have Gone to War Or to Essential Industry," Windsor Star. July 22, 1943. Page 5. --- RAILWAY POLICE NO LONGER ARE BOTHERED BY KNIGHTS OF THE ROAD ---- BY FRANCOISE MARTIN ---- Whatever route he took, the king of the road has gone off to fight for his freedom to loaf and follow the sun. Railway police in Windsor report they haven't seen a hobo "for years."
VANISHES FROM SIGHT After going where he pleased and doing what he pleased for a long long time, taking the odd rest in the odd jail when the winter months were not conducive to comfort, making his home in empty box cars, getting his food from "marked" houses, and cooking it in secluded spots equipped for all who came and went, the hobo disappeared from sight almost as soon as war broke out.
In years gone by, the hoboes travelled from coast to coast, with several on every train. "Deluxe" was an empty box car, with lumber cars being a poor second for the men. If necessary, they rode atop the cars and a last resort was "riding the rods."
AVOIDED RAIN Few of them ever travelled during wet weather, preferring the comfort of their "jungles." to the hazards of travel in inclement spells.Whether the kings of the road are with the army, navy or air force, or war workers, they're out there fighting. When peace comes again, they'll follow the sun again.In the meantime, the railway police have plenty of other jobs to do.
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wdthl-shipart · 8 months ago
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I just think the lawyers should kiss.
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fantauno · 4 months ago
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ultra-baklan-the-ovosh · 5 months ago
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azherwind-art · 9 months ago
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This is when he realized he had fucked up I wasn't gonna post this until the end of the week but F it, happy valentines day! Inspired on a real life event
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