#hippocampefou
Explore tagged Tumblr posts
emiliemphoto · 7 years ago
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
HIPPOCAMPE FOU 1/2 Rock School Barbey . 2018 Emilie M Photographie
3 notes · View notes
ailleursbetterstronger · 7 years ago
Photo
Tumblr media
🎼 Plonge dans mon monde Quelques millions de secondes 🎶 #parallelworld #magicwater #reflections #castle #shinywater #sunset #citadel #walking #urbanexplorer #Lille #Lillecolors #Lillemaville #hippocampefou #aquatrip (à Citadel of Lille)
1 note · View note
renzardi · 5 years ago
Photo
Tumblr media
#hippocampe #hippocampus #hippocampeiscoming #hippocampefou #ippocampo @lily.lhippocampe (at Aéroport de Rennes) https://www.instagram.com/p/Bz52OHlojKg/?igshid=ly9sci48qcfh
0 notes
doolayzandtheo · 6 years ago
Photo
Tumblr media
#doolayz et #hippocampefou #concert #laclefstgermain #cool #fat #soiree #hiphop #oldschool #humain #lyrics #zuluberlus #goodtime #stage #rap #musique #music (à LaClef Stgermain) https://www.instagram.com/doolayz/p/BwOglYMgaUx/?utm_source=ig_tumblr_share&igshid=139a68i76z0ey
0 notes
terryribera · 4 years ago
Photo
Tumblr media
Added a hippocampus and a Sea Nymph to this old griffin and swallow tattoo I did a while back. ⁣ .⁣ .⁣ .⁣ .⁣ .⁣ #hippocampuserectus #hippocamp17 #hippocampus #hippocampusvc #hippocampusband #hippocampusvacationclub #hippocampusbeachresort #hippocampustattoo #hippocampteam #happyhippocampus #hippocampal #hippocampe #hippocampushippocampus #hippocampuskuda #hippocampusguttulatus #hippocampetattoo #hippocampelephantokamelos #hippocampo #lpmhippocampus #hippocampusreidi #hippocamp16 #hippocamp18 #hippocampuszosterae #hippocampi #hippocampussindonis #hippocampefou #hippocampinae #hippocampuscomes #hippocamp19 #mmhippocampus (at Remington Tattoo Parlor) https://www.instagram.com/p/CK_49PJhg-T/?igshid=1sngcw4939ggq
0 notes
7seasjewelry · 5 years ago
Photo
Tumblr media
Beautiful seahorse in the crystal clear ocean 😁🌊🐠 . Reposted from @scubapilgrim . . . . . . . . . . . . #seahorse #seahorses #seahorsetattoo #helloseahorse #seahorsesmikawa #pdseahorse #seahorsesforever #pygmyseahorse #seahorselove #seahorseart #seahorsejewelry #seahorsenecklace #морскойконек #морскойконёк #конёк #zeepaardje #seepferdchen #seepferdchenbestanden #caballodemar #海马 #hippocampe #hippocampefou #lhippocampepechefrance #ippocampo #ippocampoedizioni #cavallucciomarino #タツノオトシゴハウス #タツノオトシゴ #해마 #해마루 https://www.instagram.com/p/B3Xp45yhgMd/?igshid=4euzz40gjwk5
0 notes
kien91-blog1 · 7 years ago
Audio
https://soundcloud.com/hippocampefou/freestyle-celeste
0 notes
raptpe2017-blog · 8 years ago
Text
Interviews.
Seb La Frite,youtubeur (https://www.youtube.com/user/SeblaFriteOfficiel):
Tumblr media
Kessy : Bonjour Seb ! Avec une amie pour nos TPE nous travaillons sur l’influence du rap sur la jeunesse et comme on a vu que tu venais de sortir une vidéo sur l'histoire du rap, on s'était dit que peux être tu pourrais nous dire si tu penses que le rap a une bonne ou mauvaise (ou un mélange des deux) influence sur la jeunesse ?
Seb la Frite : Hello Kessy ! Je pense pas spécialement, en tout cas chez les plus naïfs, oui! Ça relate d'une vision des choses dilué par 1000 foutus événements auparavant aha! Les gamins de 10 ans, si ça leurs plaît, sont influencéx par les propos de SCH ou Gradur, c'est évident ! Mais en majorité je pense pas, c'est une minorité de jeunes qui ont perdus des repères, que ce soit l'éducation, l'absence d'un père ou des choses comme ça qui influent vraiment le comportement et par la suite les choix du jeune le laisseront dériver vers les propos du rappeur, du metalleux, du rasta etc... les goûts et l'expérience, c'est trop cas par cas pour généraliser ça ! Donc oui et non, je peux pas y répondre aha! J'espère que mon point de vue t'as intéressé en tout cas, merci ! Et bisous !
Amélien G, amateur de rap :
Kessy : Bonjour Amélien ! J’aurais aimé savoir si tu pouvais répondre à la question « Est ce que tu penses que le rap a une bonne ou mauvaise (ou un mélange des deux) influence sur la jeunesse ?
Amélien : Le rap a une très bonne influence sur la jeunesse. J'en écoute depuis maintenant dix ans et il m'a énormément apporté, contrairement à d'autres genres musicaux, ici les artistes citent souvent des références de poètes, peintres ou encore d'autres philosophes qui les ont eux-mêmes inspirés. En effet, le rap donne envie d'ouvrir plus de livres et motive la volonté d'en toujours en savoir plus et ainsi saisir toutes les références de nos artistes favoris. De plus, la dose de savoir ou même de conseils transmis est inimaginable. Il existe des exemples à foison. Et enfin, le rap a redonné le goût des lettres aux jeunes. La deuxième partie de la question fait sûrement référence au "gangsta rap" et dans ce cas la plupart du temps des jeunes qui rappent seulement leur quotidien. Selon moi, il ne faut pas déresponsabiliser les auditeurs. Pour ces artistes, il n'y a pas de réelle intention d'être copié. Comme dit Alpha Wann "je suis ni ton prof, ni tes parents" Pour conclure, Le rap est un réel moyen d'expression qui prend de plus en plus d'ampleur. Ce genre musical permet surtout aux auditeurs de s'élever intellectuellement grâce à des textes profonds et qui les concernent directement car ils rencontrent ces faits dans la vie quotidienne.
Furax Barbarossa, membre du groupe Bastard Prod (https://www.youtube.com/channel/UCwTlzxqt5CMDTBP2tppjqlQ) :
Tumblr media
Kessy : Qu’est ce que le rap pour toi ?
Furax:  le rap c’est un moyen d’expression, c’est une musique comme une autre. Tu as du rock, du jazz, de la pop et du rap. 
K : Comment tu es tombé dans le rap et depuis quand ?
F : J’en écoute depuis que je suis petit, depuis que j’ai dix ans, donc euh, je pensais pas que je rapperai un jour. Mais un jour c’est venu tout seul, j’étais dans mon camion et c’est sorti tout seul, je me suis dis pourquoi pas essayer.
K : Quel impact a eu le rap sur toi ?
F : Je sais pas, pas grand chose. Ma vie a pas trop changé depuis que je rap.  Moi ca a pas changé ma vie mais je me régale c’est un vrai plaisir.
K : Tu penses que ca a quel impact sur la jeunesse ? F : Sur la jeunesse ? Hm.  Je sais pas ca serai prétentieux de dire que ça a eu un impact sur la jeunesse.  Je sais pas honnêtement je pense que ce serai prétentieux de dire que ça a eu un impact sur la jeunesse, que ça ai changé leur vie. Beaucoup de gens me disent que ça a changé leur vie mais j’ai du mal à le croire.
K : Quels sont tes références US et FR ? F : Américaine, je dirai onix,  MOP… Qui j’oublie ? C’est beaucoup de rappeurs à l’ancienne hein, rien de ce qui se fait aujourd’hui me plaît. Après en francais, qui est à l’ancienne aussi,  c’est Lino,  Idéal J, Booba quand il a commencé *rire* , Oxmo Puccino, Kool Shen aussi à l’ancienne voilà quoi.  Pas Joey Starr non.
K : Qu’est ce que tu penses de la scène rap actuel ?
F : Elle a évolué, le rap c’est modernisé, tant mieux pour eux moi je vais pas suivre la tendance *rire*. Je fais du rap comme on l’appelle à l’ancienne,  et ça ne m’intéresse pas de faire autre chose. Après si ils s’amusent comme ca tant mieux, si la jeunesse aime ça tant mieux pour elle.  Moi je ne changerai pas pour plaire à la jeunesse.
Hippocampe fou, rappeur (https://www.youtube.com/user/HippocampeFou):
Tumblr media
1/ Qu'est ce que tu penses du rap actuellement ?
HF:Le rap actuellement c'est un descendant du rap d'avant. Moi je suis à cheval entre le rap actuel et le rap d'avant, comme tout les rappeurs qui n'ont pas commencé à l'instant-t, maintenant, tout de suite, on a toujours. On est dans une constante évolution donc il faut accepter le changement il faut pas avoir peur, tu vois moi j'ai toujours peur quand il y a une grosse tendance des gros mouvements qui s'amènent et que je vois des clones pleins de clones, je me rend compte du truc, je le regarde , je l'analyse je l'apprécie ou pas mais en tout cas je le rejette jamais en bloc parce que je me dis ça ce trouve ma mère elle aurait pu, à son époque, dire que ce que j'écoutai, cette musique, ce rap des années 90 tout ça c'est complètement illettré tout ça. Tu as toujours le discoure des anciens qui a un moment ne vas pas valider la musique des jeunes. Moi étant un père de famille de maintenant 30 ans, bah quand j’entends des choses nouvelles je prend le temps de savoir si c'est moi qui suis trop vieux pour apprécier ou si c'est vraiment de la merde et y a des fois des trucs que je trouve vraiment pourris et d'autre fois des trucs qui sont très intéressant donc je peux pas faire une généralité sur le rap actuel. Je peux juste dire que voilà il y a des bonne choses et des choses moins bonnes, comme à chaque générations tu vois et puis il y a des choses qui sont de l'ordre des modes qui dure deux ans trois ans, puis après tu passes à autre chose, puis il y a des gens qui essaient de s'inscrire dans la longueur. Et voilà je pense qu'il y a plein d'artistes qui sont à peine entrain d'émerger et qui vont marquer leur temps, je pense, j'espère pour eux. 2/ Tu penses que ça a quel impact sur la jeunesse ?
HF : Le rap, la musique, l'art de manière général ça a une influence sur celui qui l'écoute, sur celui qui est l'auditeur et qui s'identifie à un rappeur qui vas parler à la première personne ou alors qui vas faire des narrations de personnages et là on est plus dans quelques chose d'ordre cinématographique. Moi c'est ce que j'aime, j'aime raconter des histoires. Donc, si tu veux il y a des morceaux un peu plus introspectifs, des morceaux ou je parle de moi, c'est ce que veux dire introspectif, c'est des morceaux où je me dis « bon je me livre » mais les gens se reconnaitrons dans ce que je raconte parce que ils ont peut être vécus les mêmes expériences et c'est des morceaux qui font du bien à celui qui l'écrit mais aussi à celui qui l'écoute. Donc voilà je pense qu'il s'agit, à mon avis, d'être sincère, si tu as envie de jouer un personnage à des années lumières de ce que tu es, bah il faut en assumer ensuite les conséquences et pas s'étonner que les gens à un moment te prennent pour ce que tu n'es pas, il y a des gens qui sont des acteurs, je pense à des mecs qui sont des gros gangsters mais qui ne le sont pas vraiment, mais qui choisissent de jouer ce rôle là et qui l'assument du début à la fin, et puis il y a des gens qui essaient de varier un petit peu et de prendre pleins de personnages. Puis voilà, après moi, personnellement j'essaie d'être entre l'imaginaire, le déluré, le surnaturel et la sincérité, ce que je suis vraiment.
3/ Quels sont tes références US et FR ?
HF ; Mes références, alors Busta Rhymes, Eminem, MF Doom. Mes références, alors je vais te parler plutôt de mes influences, parce qu'après il y a plein de choses que j'écoute actuellement, que j'apprécie, mais c'est pas des gens qui sont à la base de ce que je fais on vas dire, c'est vraiment ceux qui m'ont influencé. Donc en France, Mc Solaar, IAM, Java, Saian Supa Crew et euh, c'est déjà pas mal, voilà, je pourrai rajouter Method Man et Redman, Cypress Hill tout ca... Voilà, mais ca peux être très long comme liste, mais là en tout cas c'est un peu mes références les plus importantes.
Les questions ne sont pas les même que pour Furax, car l’interview n’était pas prévu, je n’avais donc pas mes feuilles.
0 notes
lazyrebel · 8 years ago
Photo
Tumblr media
I'm doing press/comm for @detours_festival this year, September is looking fresh* #detoursfestival #detoursfestival2016 #stikstof #hippocampefou #danse #festival #urban #brussels #welovebxl #openmic #beatbox #battle #documentary (at Brussels, Belgium)
0 notes
sukemerry · 9 years ago
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Hippocampe Fou @ Pan Piper (Paris) - 12 décembre 2014
0 notes
pixevent · 10 years ago
Photo
Tumblr media
#playlist du samedi - #hippocampefou #YouTube - http://goo.gl/H9YXft
0 notes
emiliemphoto · 7 years ago
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
HIPPOCAMPE FOU 2/2 Rock School Barbey . 2018 Emilie M Photographie
0 notes
leblogalanoix · 10 years ago
Audio
Nouveau morceau du rappeur Lyonnais Hippocampe Fou.
Extrait du projet "Fines Bouches".
0 notes
renzardi · 5 years ago
Photo
Tumblr media
#hippocampe #ippocampo #hippocampus #hippocampefou #hippocampeiscoming #saintmalo #florence #muriellehervemorier #vincentpompetti #librairiefrancophone #librairiefrancaise #psychologie @libreria_stendhal @books_addictioon @lirejouretnuit @le_nml (at Petaluma, California) https://www.instagram.com/p/BzugkYpoWSr/?igshid=ktyaupei999p
0 notes
lucedp · 10 years ago
Photo
Tumblr media
New home for my horses ! #Chevaux #Jooss #GrandSerieux #Lama #hippocampeFou
0 notes
bettinawho-blog · 11 years ago
Text
J’ai bu un café avec…Hippocampe Fou.
// <![CDATA[ (function(d, s, id) { var js, fjs = d.getElementsByTagName(s)[0]; if (d.getElementById(id)) return; js = d.createElement(s); js.id = id; js.src = "//connect.facebook.net/fr_FR/all.js#xfbml=1"; fjs.parentNode.insertBefore(js, fjs); }(document, 'script', 'facebook-jssdk')); // ]]>// <![CDATA[ var _gaq = _gaq || []; _gaq.push(['_setAccount', 'UA-48250307-1']); _gaq.push(['_trackPageview']); (function() { var ga = document.createElement('script'); ga.type = 'text/javascript'; ga.async = true; ga.src = ('https:' == document.location.protocol ? 'https://ssl' : 'http://www') + '.google-analytics.com/ga.js'; var s = document.getElementsByTagName('script')[0]; s.parentNode.insertBefore(ga, s); })(); // ]]>// <![CDATA[ var _gaq = _gaq || []; _gaq.push(['_setAccount', 'UA-48250307-1']); _gaq.push(['_trackPageview']); (function() { var ga = document.createElement('script'); ga.type = 'text/javascript'; ga.async = true; ga.src = ('https:' == document.location.protocol ? 'https://ssl' : 'http://www') + '.google-analytics.com/ga.js'; var s = document.getElementsByTagName('script')[0]; s.parentNode.insertBefore(ga, s); })(); // ]]>
Bettina Who ? décide de faire ses débuts en musique. Cette semaine je vous emmène à la rencontre de Hippocampe Fou, créateur du rap aquatique.
Tumblr media
©Bertille Chéret
Peux-tu te présenter comme tu le ferais avec quelqu’un qui n’a pas internet, qui n’y connaît rien en musique et qui ne te connaît pas ?
Je suis rappeur aquatique. C’est un concept qui éveille la curiosité et c’est une manière de dire que je fais du Rap mais un peu différent de ce qu’on entend d’habitude. C’est un peu plus décalé. Outre l’appellation rappeur aquatique j’aime bien « troubadour sous-marin ». Mais ça ne veut pas forcément dire que je fais des performances sous l’eau. L’univers dans lequel j’invite les auditeurs n’est pas un truc ultra réaliste, terre à terre. On est plus dans quelque chose de fantaisiste, assez imaginaire.
  Et pourquoi "Hippocampe Fou" ?
Ça j’y réponds assez régulièrement. La vraie version c’est que j’ai voulu trouver un pseudo et « Hippocampe » c’est sorti tout seul. D’une part parce que j’aime bien les animaux et je trouve que l’hippocampe est une des créatures les plus bizarres et graciles. Après coup j’ai appris que c’était l’animal marin le plus lent et que c’était le mâle qui portait les œufs. C’est aussi une partie du cerveau : en gros tout ce qu’on te transmet passe par l’hippocampe et s’intègre dans ta mémoire. Tout ce qui a trait à l’hippocampe est assez fascinant. Pour ce qui est de « Fou », ça me permet de ne pas être confondu avec un club de plongée et un club échangiste ! Avant je m’appelais seulement Hippocampe et je tombais sur ces pages là. Moi j’arrivais hyper loin, genre à la 2e, 3e page Google. Du coup avec Hippocampe Fou je suis mieux référencé !
  Comment est né ton univers aquatique ?
J’ai fait une première vidéo dans un aquarium à San Francisco en 2010. J’interprétais un bout d’un morceau dans le tunnel avec des poissons autour. Je me suis dis « Hippocampe, aquarium, ça colle ! ». Jusque-là je ne m’étais pas forcément posé de questions par rapport à mon pseudo. J’ai réfléchi avec un pote avec qui je faisais des Vidéos Rap à l’époque à une manière de transposer mes morceaux scéniquement. On a eu ce délire d’installer un filet de pêche et d’y placer des objets du quotidien pour avoir un truc un peu décalé. Ensuite ça s’est décliné au niveau des appellations : « concerts aquatiques » qui sont devenus des « aquashows », j’ai commencé à dire « aquamerci »… Je l’ai tellement utilisé et les gens le reprenaient aussi, j’aimais bien. Il y a un côté un peu « schtroumpfant » ! J’ai fait une Net Tape Aquatique (projet musical gratuit destiné au net, NDR). Je me suis dis que j’allais appeler mon album Aquatrip et que le temps de sa sortie et d’une tournée j’allais vraiment rester dans ce trip aquatique. Là je réfléchis déjà à après et je ne sais pas si je vais le garder parce que je n’ai pas envie de tourner en rond, je vais avoir envie de faire évoluer mon truc. On va voir, je suis en train d’y réfléchir.
Tu proposes un Rap éloigné de l’image classique et caricaturale que certains peuvent en avoir : pas de textes engagés, loin des thèmes du fric, des pétasses en string etc. Un choix de départ pour te différencier ?
Le Rap, au même titre que le Rock, c’est un courant musical. Il a un passé. C’était plutôt revendicatif au départ mais très vite ça a été repris à plein de sauces différentes : le Rap festif avec un côté très dansant, le Gangsta Rap… Bref, le Rap est parti dans plein de directions différentes. Moi je me suis dit qu’au lieu de faire ce qui existait déjà, j’allais essayer de créer mon propre courant rattaché au Rap. Dans le Hip-Hop, ce qui me plaît et que j’essaye de proposer c’est de varier les rythmiques et les musiques sur lesquelles je rappe. Du coup je peux avoir des morceaux plus lents, d’autres beaucoup plus rapides, des musiques plus dansantes, d’autres qui te proposent de te poser et d’écouter les paroles…
Tumblr media
©Bertille Chéret
Comment tu en es venu au Rap ?
J’avais un pote, avec qui j’ai fait collège-lycée, qui avait pleins de CD de Rap chez lui et il avait appris par cœur pas mal de textes de Cypress Hill, Run DMC, Wu Tang Clan. J’étais trop jaloux parce que dans les soirées il mettait la musique, rappait par dessus et tout le monde criait « wooooh trop fort ! ». A ce moment là j’ai commencé des études de Cinéma, ma première passion, mais c’était plus vraiment mon jardin secret puisque ça devenait mes études, donc j’avais besoin d’un truc à côté pour m’évader différemment. C’est venu par les mots et l’écriture. J’ai mis 3-4 ans à faire des choses potables. J’ai commencé à faire tourner mes sons sur MSN, j’ai eu des bons retours et j’ai commencé à y croire un peu plus. Grâce à MySpace j’avais plein de nouveaux contacts de rappeurs et slameurs et j’ai commencé à animer des soirées Slam. C’était la première fois que j'interprétais mes textes devant des inconnus.
  Tu as un flow assez particulier et reconnaissable. Ça t’a demandé beaucoup de travail ?
Mes tous premiers trucs c’était de la reprise. J’ai commencé - comme le pote dont je parlais- en prenant des couplets de Method Man, Cypress Hill, Saian Supa Crew, et en apprenant à les rapper. J’ai appris en écoutant les ricains mais je me suis vite dit qu’il fallait que je fasse sonner le français. C'est plus facile, si tu as des prédispositions mais quoi qu'il en soit, il faut bosser. Etant fils de musicien, ayant toujours aimé écouter des artistes comme Brel, Brassens… T’écoutes quelles sont leurs spécificités, comment ils riment, comment ils interprètent. Il y a des trucs que j’ai appris que j’ai pompé à gauche à droite, c’est normal, on s’inspire de gens qui nous touchent quand on est plus jeune. Ensuite tu cherches ton truc à toi. Le mien dans le flow… Je ne sais pas vraiment, mise à part peut-être la diction, je suis très à cheval dessus. Même si, à la première écoute, on ne comprend pas forcément le sens de tout ce que tu racontes, il faut que chaque mot soit bien identifiable.
  Fin octobre 2013 tu sors ton premier album, Aquatrip. Comment ce projet s’est dessiné ?
Je voulais faire un album depuis fin 2010. Arrivé à l'été 2011, j’avais pas mal de textes sur pas mal d’instrus (de différents beatmakers - les créateurs d’instrus, NDR) que j’aimais beaucoup mais pour certaines, il y avait des problèmes de samples (extrait de musique ou un son réutilisé dans une nouvelle composition musicale, NDR) reconnaissables. Je ne voulais pas qu’il y ait de problèmes de droit. J’ai commencé à trier les instrus : les compositions originales pour mon album, et celles à base de samples (un poil retravaillés) que l'on retrouve sur ma Net Tape Aquatique ou dans des petits morceaux que j’ai sortis après coup comme "Crèmes de Nuit" ou "Emulsion oratoire" disponibles en téléchargement gratuit. Concernant l'album, il y a eu la phase d’écriture et ensuite le travail d’arrangement des instrus. Mon aquacolyte scénique Céo et mon ingé-son Didier Gaillet (aka Abstrakestra) m'ont beaucoup aidé dans cette phase. On a retravaillé les structures de chaque instru. J’ai invité des musiciens (bassiste, violoniste, saxophoniste, flûtiste, koriste...) et des chanteuses en studio. Tout un taf' que j’avais jamais fait auparavant et c’est ça aussi qui a pris beaucoup de temps, avec également l’élaboration visuelle de l’album, du livret… Là encore Céo est intervenu en apportant sa patte graphique, en mettant en page les illustrations de Denis Dubois. Ca a été un boulot assez long : ça a pris un an et demi, deux ans entre les premiers morceaux que j’ai terminés et la sortie de l’album. Le seul truc dont j’avais peur – et au final personne ne m’a fait la remarque, en tout cas, pas de manière négative – c’est qu’il y avait pas mal de style d’instrus différents, du boom-bap à la trap en passant par la bass music. J’avais peur que les gens me disent : « le début n’a rien à voir avec la fin ».
  Tu as plus de 20 000 fans sur Facebook, tu fais pas mal de scènes, tu as été présent aux Francofolies de La Rochelle et le Festival de Dour l'été dernier, tu feras les Francofolies de Montréal au mois de Juin. Qu’est-ce que tu peux te souhaiter pour la suite ?
Je serais ravi de collaborer avec des artistes comme Stromae, Orelsan, Busta Rhymes, Bobby Mc Ferrin... Pas juste par fanatisme mais parce que je trouve que le fait de collaborer avec quelqu'un dont on admire le travail, pousse à se surpasser. Si je pouvais avoir quelques sons de l’album playlistés sur des radios nationales, ça serait top. Mon public est surtout composé d'internautes curieux, qui m’ont découvert avec des trucs "home-made", type "Chez moi y a un lama...", qui ont été sensibles à ce côté libre et pas trop formaté. Je suis déjà ravi que tant de gens me suivent mais je ne serais pas contre toucher des gens qui ne font pas partie de cette génération Facebook (je suis sûr que certains morceaux de mon album pourraient leur parler) et le seul moyen c’est de passer sur des radios nationales ou de faire des télévisions. En Belgique c’est pas mal le cas, je suis assez soutenu vu que le label avec qui j'ai signé est belge, mais en France je me bats avec l’équipe qui m’entoure pour faire connaître et diffuser au max le projet. Les médias traditionnels, pas trop alternatifs, sont encore un peu frileux. Mais plus le bouche à oreille fonctionnera, plus on s’intéressera au rap aquatique. J’ai clairement conscience que c’est par le net que je ferai la différence.
  Quel est le « son dossier » caché au fond de ton Ipod que tu n’assumerais pas en société ?
« Happy Nation » d’Ace of Base ! Je pense que c’est celui que je zappe dès qu’on tombe dessus. C’est un peu mon ABBA des années 1990 !
 Aquatrip disponible sur Itunes et la Fnac
Les préventes pour l'aquashow du 11 mars au Nouveau Casino, c'est par ici : www.smarturl.it/sa81ae
5 notes · View notes