#groupes sociaux défavorisés

[vapolitique]

Etude en Irlande: les bébés de mamans vapoteuses naissent au même poids que ceux des non-fumeuses

Par Philippe Poirson février 11, 2020 Selon l’analyse statistique des naissances à l’hôpital Coombes de Dublin en Irlande, les bébés des femmes vapoteuses exclusives ont à la naissance un poids similaire à ceux des non-fumeuses. Soit près de 300 grammes de plus que ceux des fumeuses, y compris les doubles-utilisatrices de vape et cigarettes. Les résultats viennent d’être publiés ce 9 février en…

[uel2022]

Micro-Folie, Espace culturel de proximité.

La micro-folie est un réseau d’espaces de culture et d’échange absolument gratuit, conçu pour favoriser l’accessibilité à l’art pour la totalité de la population. Implémentés dans des zones attractives (centres commerciaux, grandes rues passantes…) mais à plus grande échelle, dispersés dans toute la France, la Micro-Folie est l’exemple paradigmatique de la décentralisation de l’art. En effet, il est ici question de décentraliser l’art pour le diffuser au plus grand nombre possible. Contrairement à un musée traditionnel, la micro-folie est particulièrement ancré dans les nouvelles technologies, et ce, dans l’intérêt de l’accessibilité à l’art. Il est notamment question d’un « musée numérique » qui n’est pas un musée à proprement parler : Il s’agit d’un vaste écran sur lequel défile (Toute la journée) une série d’images d’œuvres d’art, et le public peut à tout moment interagir (à l’aide de tablettes situées devant.) afin d’obtenir des informations spécifiques et complémentaires sur les œuvres qui les intéressent. En d’autres termes, ce dispositif encourage un échange actif entre l’individu et ce qu’il regarde. L’idée prédominante consiste à susciter la curiosité chez autrui pour favoriser un contact à l’art, idée qui permet donc de lutter contre les déterminismes sociaux, inhérents à tous, qui clivent la population et amoindrit leur accès à l’art, et plus largement, leur compréhension de l’art.

Le Musée numérique est loin d’être le seul exemple technologique. La Micro-Folie permet notamment à autrui d’avoir accès à des imprimantes 3D, ou encore à des installations de réalité virtuelle ; Dans un cadre propice à créer une expérience enrichissante. Et au-delà de la technologie, la micro-folie est également en un sens un espace social. Des classes d’élèves s’y rendent, ainsi que des groupes d’amis et des familles. Et par espace social, je veux dire qu’il s’agit d’un espace qui évolue en fonction des besoins de la population. A la Micro-Folie d’Evry dans laquelle je suis allé, cette dernière présente des espaces de travail, car des étudiants y allaient pour travailler, jugeant l’ambiance propice pour le travail. De plus, la disposition du musée numérique consiste en de grandes rangées de canapés (Rappelant un peu un cinéma ou un théâtre.) ; pour un nombre plus réduit de tablettes ; favorisant nécessairement le contact collectif. La curiosité d’appuyer sur un bouton pour en savoir plus se propage alors. Il est important de savoir également que les images qui défilent sont regroupées par catégories. Hors, à ma venue ce jour-là, ces dernières étaient très générales : Danses, architecture contemporaine et moderne, tableaux, installations… En réalité, les différentes œuvres présentées dans un tout hétéroclite, pousse à aller se renseigner et à en savoir plus sur l’art, au-delà e l’œuvre en particulier. Cette démarche est intéressante, car elle contribue à intéresser à des réflexions et à des mouvements entiers, à partir d’œuvres spécifiques.

Finalement, l’implémentation des Micro-Folies représente un enjeu pour l’accessibilité à la culture, notamment dans les zones défavorisées.

- Tran Vincent.

[grompf3]

Émeutes racistes en Angleterre : courageux lanceur d'alerte ou voyou raciste et manipulateur ?

Vous avez sûrement entendu parler de Tommy Robinson, cet activiste d' extreme-droite qui a joué un rôle majeur dans le déclenchement des émeutes racistes qui secouent l'Angleterre.

Ce type et ses supporters ont construit tout un récit le présentant comme un homme persécuté par les autorités, le faisant passer pour un symbole de la liberté d'expression.

Et c'est pas nouveau.

Peut-être avez vous entendu dire qu'il serait une sorte de lanceur d'alerte qui aurait révélé un énorme scandale de viols et de prostitution forcée de mineurs et qu'il aurait été puni pour ça...

Et bien c'est du pipeau.

Lisez ceci, ça date de 2018 :

Oui, il y a eu un énorme scandale en Angleterre (il y en a eu même plusieurs du même genre).

Des gamines, généralement issues de familles blanches défavorisées, prises pour cible par des gangs, composés majoritairement d'hommes originaires du Pakistan.

Des gamines violées, forcées à se prostituer.

Et des pouvoirs publics qui ont tardé à réagir.

Gros scandale.

Mais Tommy Robinson n'a rien révélé du tout, n'a contribué en rien à ce que justice soit faite.

Bien au contraire.

En résumé, le gars a juste foutu le bordel au tribunal pendant un procès avant de se faire passer pour un martyr.

Un tribunal avait exigé un embargo pour la durée d'un procès sur cette affaire (nous sommes donc là bien après les révélations). Et j'insiste : pour la durée du procès.

Et Tommy Robinson s'est pointé au tribunal, a filmé, a diffusé des trucs sur les RS, etc. Et il a été condamné pour ça.

Ensuite, cet épisode a été présenté comme une enquête d'un courageux lanceur d'alerte seul contre tous, censuré par les autorités.

Et ce récit continue de circuler.

C'est donc du bullshit .

Oui, il y a eu un scandale énorme (et même plusieurs)...

...Mais ni Tommy Robinson, ni ses petits copains racistes n'ont contribué d'aucune manière à faire éclater la vérité : ils ont juste instrumentalisé cette affaire pour en tirer profit.

Ce type est un raciste pur et dur, malhonnête et menteur, qui a été condamné plusieurs fois par la justice, et pas seulement pour ses activités directement liées à l'extrême-droite. C'est aussi un hooligan, amateur de baston.

Je vous donne 1 exemple concret de ses méthodes. Il y a quelques années, un ado Syrien s'était fait tabasser. Il y a eu des images et ça avait ému l'opinion publique. Aussitôt, Tommy Robinson a bricolé de fausses preuves contre l'ado, l'accusant d'être un délinquant sexuel ayant agressé plusieurs filles. Tout était bidon et il finira par être condamné pour ça.

Vous voyez le genre ?

Et certaines personnes essaient donc de vous vendre ce type pour un héros, prenant pour argent comptant toutes les saloperies qu'il raconte sur les RS.

Et même certaines personnes influentes, hélas...

EDIT :

Je tombe là-dessus après coup.

Lisez.

C'est encore pire que ce que j'imaginais au départ.

Ce type est vraiment un pervers manipulateur sans scrupules.

[voxtrotteur]

L'expérience de manger ou boire seul à Barcelone, en Espagne, est devenue quasiment impossible ces derniers mois. Les restaurateurs ont adopté une politique de préférence envers les groupes, laissant les clients solitaires dans l'embarras. Cette situation s'aggrave pendant la période estivale avec l'arrivée massive de touristes dans la ville, selon des informations rapportées par El Pais et relayées par le HuffPost. Un calvaire pour les locaux Les habitants de Barcelone vivent une expérience déconcertante lorsqu'ils tentent de s'installer seuls pour un repas ou une boisson. Des témoignages abondent, décrivant comment les serveurs affirment que les tables sont réservées alors que ce n'est pas le cas, ou comment les clients solitaires se voient attribuer des limites de temps pour leur repas. Les résidents locaux se sentent défavorisés, d'autant plus pendant les périodes de forte affluence touristique. Réactions et inquiétudes croissantes Plusieurs habitants ont exprimé leur frustration sur les réseaux sociaux, partageant leurs expériences d'exclusion dans les établissements. Certains ont été confrontés à des refus directs et répétés d'accès aux terrasses des bars et restaurants en raison de leur statut de client solitaire. Cette pratique suscite des inquiétudes quant à son impact sur la vie locale et la convivialité. Recherche de solutions Face à cette situation, la mairie de Barcelone a pris des mesures en saisissant l'association des restaurateurs de la ville ainsi que le gouvernement de Catalogne. Ces démarches visent à aborder le problème de l'exclusion des clients solitaires et à trouver des solutions pour que chacun puisse profiter des établissements de manière équitable.

[whydonatefr]

Idées de Cadeaux Caritatif: Des Cadeaux qui Soutiennent des Œuvres Caritatives en 2023

Donner en retour peut être un excellent moyen de montrer sa reconnaissance à quelqu’un. Cela peut être aussi simple que de donner quelques euros à une bonne cause ou aussi complexe que d’acheter une nouvelle voiture ou une nouvelle maison. Cela peut faire une différence dans la vie de quelqu’un. De nombreuses personnes redonnent à leur communauté par le biais de dons caritatifs. Ces fonds permettent de soutenir diverses causes telles que les soins de santé, l’éducation et les services sociaux. Utiliser des cadeaux qui rapportent à sa communauté ou environnement est un excellent moyen de montrer votre appréciation pour ceux qui font une réelle différence dans la société.

Qu’est-ce Que les Cadeaux qui Redonnent ?

L’une des façons les plus courantes d’aider une cause ou les moins fortunés est de donner de l’argent. C’est une excellente façon de redonner à la communauté et une façon très pratique, pour être honnête. C’est pourquoi nous vous recommandons de lancer une collecte de fonds sur WhyDonate, où l’inscription est gratuite. 

Grâce à des plateformes de financement participatif comme WhyDonate, vous pouvez facilement créer une campagne pour aider une personne dans le besoin et collecter des fonds pour son bien-être. Il est important de rester honnête sur votre cause et de lever des fonds de manière avisée en ligne.

P.S: Agissons ensemble : Faites un geste concret en faisant un don à notre organisation. Essayez WhyDonate gratuitement dès aujourd’hui !

Redonner à l’Occasion du GivingTuesday

Le mouvement GivingTuesday est un événement mondial qui encourage les gens à redonner à leur communauté.  Il a débuté en 2012 comme un moyen de célébrer la session de dons. Pendant le GivingTuesday, de nombreuses organisations préparent leurs événements annuels de collecte de fonds, car c’est une excellente occasion de se connecter avec les communautés et de sensibiliser à leurs causes.

Lisez la rubrique « Idées de collecte de fonds à l’occasion du GivingTuesday » pour en savoir plus.

Cadeaux Pour les Dons

Si les dons sont appréciés, offrir un cadeau qui soutient une bonne cause peut être très spécial. Il existe de nombreuses organisations qui aident les personnes dans le besoin, comme la communauté LGBTQ+, l’environnement et les enfants défavorisés.

Comprenez la valeur de chaque produit que vous sélectionnez et sachez s’il y a des dons spéciaux pour chaque paire achetée. Vérifiez si une partie du montant du prix d’achat est reversée à l’une des organisations caritatives. Après tout, la gentillesse est un excellent cadeau dans le monde d’aujourd’hui, et vous devriez toujours garder cela à l’esprit lorsque vous achetez un cadeau de Noël.

Il existe de nombreuses façons de donner en retour pendant les fêtes de fin d’année sans dépenser beaucoup d’argent ou de temps. Il existe également des moyens simples d’aider les personnes dans le besoin, par exemple en préparant des paniers de nourriture pour les nécessiteux. Si vous cherchez d’autres façons de donner cette année, nous avons ce qu’il vous faut.

1. Des Cadeaux Qui Rapportent Aux Organismes Caritatifs

Grâce à le crowdfunding caritatif, les particuliers peuvent aider diverses organisations caritatives en recueillant des fonds. Ils peuvent alors organiser des événements et mener des stratégies efficaces de. Les groupes à but non lucratif peuvent en outre bénéficier de leur travail. Vous pouvez également aider les organisations à but non lucratif en participant à des événements de dons caritatifs. Cela peut se faire par différents moyens, comme les dons, le bénévolat et les ventes aux enchères. Il est important de se rappeler que chaque pièce de monnaie compte.

La collecte de fonds en ligne est devenue une méthode plus courante pour collecter des fonds pour les organisations caritatives, permettant aux particuliers et aux organisations de donner plus facilement et plus rapidement. Elle est également plus pratique pour les donateurs, car elle leur permet de donner leur argent sans avoir à s’asseoir et à rédiger un chèque. Ils n’ont donc plus besoin de se rendre à la banque pour effectuer un dépôt. En outre, cela permet aux organisations de réduire leurs coûts en faisant des dons par le biais de leur site web.

En gros, vous pouvez choisir d’organiser des événements de collecte de fonds, d’accueillir des petits-déjeuners de collecte de fonds ou des ventes aux enchères silencieuses sous-forme de cadeaux qui rapportent aux organisations caritatives. 

2. Des Cadeaux Qui Rendent Service Aux Sans-abris

Les refuges pour sans-abri n’ont aucune réserve et ont constamment besoin de fonds. Sans financement adéquat, les refuges pour sans-abri sont incapables de fournir des services adéquats à la population. 

Créer une campagne de collecte de fonds pour aider les sans-abris est très pratique, car vous pouvez le faire par le biais d’une collecte de fonds pour les sans-abris, qui consiste à utiliser des plateformes Cagnotte en ligne pour aider à collecter des fonds pour ces personnes. Cette idée est très efficace car elle permet à des personnes du monde entier de contribuer à une cause spécifique.

Outre l’argent, il y a d’autres choses dont les refuges pour sans-abri ont besoin. Il s’agit notamment de nourriture, d’eau et d’autres produits de première nécessité. Vous pouvez donc choisir d’offrir des couvertures en guise de cadeaux qui rendent service aux sans-abris. Vous pouvez également donner des tasses à café, des chaussures ou même des jouets pour enfants afin de faire la différence.

3. Cadeaux Caritatif Pour les Anniversaires

Aujourd’hui, la nouvelle génération célèbre son anniversaire de diverses manières, par exemple en partant en vacances ou en organisant des fêtes d’anniversaire. Ils reçoivent également des cadeaux d’anniversaire et les retournent. Cependant, aider une personne dans le besoin le jour de son anniversaire est quelque chose de très spécial, et cela peut être une expérience très significative.

Votre collecte de fonds d’anniversaire peut aider un organisme de bienfaisance enregistré. Elle peut se faire de différentes manières, comme une vente de gâteaux, une vente de cartes ou une tombola. Vous pouvez également choisir d’offrir des gâteaux d’anniversaire aux malheureux. En dehors de cela, offrir des chocolats, des vêtements et des produits de bain peut être considéré comme un bon cadeau.

4. Des Cadeaux Qui Rapportent Aux Animaux

De nombreux refuges pour animaux ne sont pas toujours bien équipés pour faire face aux nombreuses responsabilités qui accompagnent la gestion d’une organisation prospère. Outre la nourriture et l’entretien du refuge, ces établissements doivent également assumer diverses autres dépenses telles que l’équipement et la formation de leur personnel. Voici quelques bonnes idées de collecte de fonds qui peuvent aider ces organisations.

Ainsi, vous contribuez au bien-être des animaux en leur offrant des cadeaux tels que de la nourriture pour animaux, des accessoires d’hiver pour animaux et des fournitures médicales. L’organisation d’événements tels que des fêtes d’adoption ou des soirées déguisées peut également renforcer la collecte de fonds et vous aider à récolter de l’argent pour les animaux.

Cliquez ici pour en lire plus :- https://whydonate.com/fr/blog/idees-de-cadeaux-caritatif/

[paroissedumont]

LES TWEETS D’UN CITOYEN ENGAGÉ DE DUMONT…

Économie, culture, politique, societe, Vie communautaire

Par Jean-Marie MONDÉSIR

On a appris sur les réseaux sociaux que certains acteurs politiques, de la société civile et du secteur économique ont adopté un accord de compromis historique où il y aurait un Haut conseil de transition composé de trois membres et un organe de contrôle qui accompagnent Dr Ariel Henry à la tête de la Primature. Cet accord de compromis historique ne sera pas à l’avantage des institutions du pays dans la mesure où l’on conserverait le premier ministre nommé par un tweet de Core group.

Près de 17 mois à la Primature, il ne cherche pas à diriger pour remettre le pays sur les rails de la démocratie. Il est cynique, insensible, insouciant, méprisant et méprisable. Il ne se préoccupe pas des victimes de l’affrontement des gangs armés des bidonvilles ni les migrants refoulés de la République dominicaine et des États-Unis. Le citoyen de Dumont refuse de cautionner les tractations de certaines personnalités étrangères qui cherchent à défendre leurs propres intérêts au détriment de la nation haïtienne. On a toujours souligné dans les colonnes de portsalutmagazine.ca l’incapacité des acteurs politiques du pays de s’unir pour présenter une alternative sérieuse et responsable à la population qui éprouve beaucoup de difficultés socio-économiques après l’assassinat du président Jovenel Moïse le 7 juillet 2021. Les faits ont démontré que Dr Ariel Henry dirige sans partage depuis 17 mois pour satisfaire les intérêts des oligarques corrompus et des membres du Core Group qui entérinent son accession au pouvoir sans légitimité populaire.

On doit reconnaître que Dr Ariel Henry est un instrument au service d’un secteur bien déterminé. Il reçoit ses instructions des ambassades étrangères constituant la communauté internationale. Près de 17 mois à la Primature, son bilan est désastreux pour les couches défavorisées du pays. Il n’arrive pas à freiner l’insécurité causée par des gangs armés, le phénomène de kidnapping, la cherté des produits de première nécessité, la dévaluation de la monnaie nationale et la distribution des produits pétroliers. Le gouvernement dirigé par ce personnage cynique n’entreprend aucune action sérieuse pouvant répondre satisfaire les revendications de la masse des bidonvilles.

Dr Ariel Henry s’est accaparé des postes de président, de premier ministre et de ministre de l’intérieur et des collectivités territoriales.

Face au déclin de la société haïtienne, les patriotes ne doivent pas baisser les bras devant l’absurdité des acteurs politiques. On vous invite à lire les tweets d’un citoyen engagé de Dumont, éditeur de Port-Salut Magazine.

1) En règle générale, Dr Ariel Henry ne devrait pas être à la tête du gouvernement à cause de son incapacité de diriger le pays pour résoudre les problèmes d’insécurité, de cherté de la vie et réduire le taux de chômage. On doit savoir qu’il est un esclave

de service de Core group qui le maintient en poste depuis 17 mois. Haiti a besoin du sang neuf (109) à la tête de l’Etat pour satisfaire les revendications populaires.

2) La nomination d’un haut conseil de transition vient renforcer le régime du Dr Ariel Henry qui ne jouit d’aucune légitimité populaire depuis 17 mois. Il ne fait que diriger pour satisfaire les intérêts des oligarques corrompus et les membres du Core group sans se préoccuper des besoins prioritaires des couches défavorisées du pays.

3) Le haut conseil de transition n’aura aucun pouvoir réel du fait que Dr Ariel Henry contrôle toutes les structures de l’Etat. Il s’est accaparé des postes de président, du Premier ministre et du ministre de l’intérieur et des collectivités territoriales. Après 17 mois à la Primature, son bilan est désastreux pour les gens des quartiers difficiles sur l’ensemble du territoire.

4) Le mandat des 10 sénateurs arrive à échéance le 2e lundi de janvier 2023. Quelle est la mission du haut conseil de transition? Aurait-il un budget de fonctionnement, le pouvoir de nommer un CEP, de compléter la Cour de cassation, de rétablir la sécurité, de proposer un nouveau projet de constitution pour renforcer les institutions républicaines du pays?

5) Maintenir Dr Ariel Henry à la tête de la Primature constitue une erreur grave. Il est en mission commandée pour défendre les intérêts des ambassades occidentales via Core group. S’il est encore premier ministre c’est à cause de l’incapacité des acteurs politiques à s’unir dans l’intérêt supérieur du pays. Il est inutile de le garder plus longtemps à la Primature.

Notre pays a besoin des dirigeants crédibles qui peuvent guider la nation sur la bonne voie afin d’assurer une gouvernance responsable qui tient compte des besoins prioritaires des gens démunis dans les quartiers difficiles de la capitale et des villes de province. L’assassinat du président de la République le 7 juillet 2021 constitue un affront à la souveraineté de l’Etat.

Il est inacceptable de composer avec des acteurs politiques qui ont contribué à la destruction des institutions républicaines du pays. Le haut conseil de transition doit avoir le pouvoir de prendre des décisions qui s’imposent pour renforcer les institutions du pays et de composer avec un gouvernement crédible ayant des techniciens honnêtes au-dessus de tout soupçon pour créer la confiance à la nation déchirée par des guerres intestines pour le contrôle du pouvoir.

Jean-Marie Mondésir

Juriste haïtien | Spécialiste en droit civil

Citoyen engagé de Dumont

Éditeur de Port-Salut Magazine | La voix de Dumont

Magazine.Port-Salut.org

Lavoixdumont.WordPress.com

[port-salut]

LES TWEETS D’UN CITOYEN ENGAGÉ DE DUMONT …

On a appris sur les réseaux sociaux que certains acteurs politiques, de la société civile et du secteur économique ont adopté un accord de compromis historique où il y aurait un Haut conseil de transition composé de trois membres et un organe de contrôle qui accompagnent Dr Ariel Henry à la tête de la Primature. Cet accord de compromis historique ne sera pas à l’avantage des institutions du pays dans la mesure où l’on maintiendrait le Premier ministre nommé par un tweet de Core group.

Plus de 17 mois à la tête de la Primature, il ne cherche pas à diriger pour remettre le pays sur les rails de la démocratie. Il est cynique, insensible, insouciant, méprisant et méprisable. Il ne se préoccupe pas des victimes de l’affrontement des gangs armés des bidonvilles ni les migrants refoulés de la République dominicaine et des États-Unis. Le citoyen de Dumont refuse de cautionner les tractations de certaines personnalités étrangères qui cherchent à défendre leurs propres intérêts au détriment de la nation haïtienne. On a toujours souligné dans les colonnes de portsalutmagazine.ca l’incapacité des acteurs politiques du pays de s’unir pour présenter une alternative sérieuse et responsable à la population qui éprouve beaucoup de difficultés socio-économiques après l’assassinat du président Jovenel Moïse le 7 juillet 2021. Les faits ont démontré que Dr Ariel Henry dirige sans partage depuis plus de 17 mois pour satisfaire les intérêts des oligarques corrompus et des membres du Core Group qui entérinent son accession au pouvoir sans légitimité populaire.

On doit reconnaître que Dr Ariel Henry est un instrument au service d’un secteur bien déterminé. Il reçoit ses instructions des ambassades étrangères constituant la communauté internationale. Plus de 17 mois à la tête de la Primature, son bilan est désastreux pour les couches défavorisées du pays. Il n’arrive pas à freiner l’insécurité causée par des gangs armés, le phénomène de kidnapping, la cherté des produits de première nécessité, la dévaluation de la monnaie nationale et la distribution des produits pétroliers.

Le gouvernement dirigé par ce personnage cynique n’entreprend aucune action sérieuse pouvant satisfaire les revendications de la masse des bidonvilles. Dr Ariel Henry s’est accaparé des postes de président, de Premier ministre et de ministre de l’intérieur et des collectivités territoriales.

Face au déclin de la société haïtienne, les patriotes ne doivent pas baisser les bras devant l’absurdité des acteurs politiques. On vous invite à lire les tweets d’un citoyen engagé de Dumont, éditeur de Port-Salut Magazine.

1) En règle générale, Dr Ariel Henry ne devrait pas être à la tête du gouvernement à cause de son incapacité de diriger le pays pour résoudre les problèmes d’insécurité, de cherté de la vie et réduire le taux de chômage. On doit savoir qu’il est un esclave de service de Core group qui le maintient en poste depuis plus de 17 mois. Haiti a besoin du sang neuf (109) à la tête de l’Etat pour satisfaire les revendications populaires.

2) La nomination d’un haut conseil de transition viendra renforcer le régime du Dr Ariel Henry qui ne jouit d’aucune légitimité populaire depuis 17 mois. Il ne fait que diriger pour satisfaire les intérêts des oligarques corrompus et les membres du Core group sans se préoccuper des besoins prioritaires des couches défavorisées du pays.

3) Le haut conseil de transition n’aura aucun pouvoir réel du fait que Dr Ariel Henry contrôle toutes les structures de l’Etat. Il s’est accaparé des postes de président, du Premier ministre et du ministre de l’intérieur et des collectivités territoriales. Après 17 mois à la Primature, son bilan est désastreux pour les gens des quartiers difficiles sur l’ensemble du territoire.

4) Le mandat des 10 sénateurs arrive à échéance le 2e lundi de janvier 2023. Quelle est la mission du haut conseil de transition? Aurait-il un budget de fonctionnement, le pouvoir de nommer un CEP, de compléter la Cour de cassation, de rétablir la sécurité, de proposer un nouveau projet de constitution pour renforcer les institutions républicaines du pays?

5) Maintenir Dr Ariel Henry à la tête de la Primature constitue une erreur grave. Il est en mission commandée pour défendre les intérêts des ambassades occidentales via Core group. S’il est encore Premier ministre c’est à cause de l’incapacité des acteurs politiques à s’unir dans l’intérêt supérieur du pays. Il est inutile de le garder plus longtemps à la Primature.

Notre pays a besoin des dirigeants crédibles qui peuvent guider la nation sur la bonne voie afin d’assurer une gouvernance responsable qui tient compte des besoins prioritaires des gens démunis des quartiers difficiles de la capitale et des villes de province. L’assassinat du président de la République le 7 juillet 2021 constitue un affront à la souveraineté de l’Etat.

Il est inacceptable de composer avec des acteurs politiques qui ont contribué à la destruction des institutions républicaines du pays. Le haut conseil de transition doit avoir le pouvoir de prendre des décisions qui s’imposent pour renforcer les institutions du pays et de composer avec un gouvernement crédible ayant des techniciens honnêtes au-dessus de tout soupçon pour créer la confiance à la nation déchirée par des luttes intestines pour le contrôle du pouvoir.

Jean-Marie Mondésir

Juriste haïtien | Spécialiste en droit civil

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[societe-numerique]

SÉANCE #14 - Quelles sont les inégalités numériques ?

À l’ère du numérique et dans un monde en constante évolution, on pourrait facilement croire que l’accès aux médias numérique est universel et équitable. Néanmoins, ce n’est pas le cas : il existe des disproportions majeures à travers le monde.  

Tout d’abord, les termes « fracture numérique » et « inégalités numériques » désignent le phénomène selon lequel certains groupes sociaux sont défavorisés par rapport à d’autres en ce qui concerne les ressources et les compétences nécessaires à l’usage des médias numériques (Landry, Gagné, Rocheleau, Caneva, Caidor, Bégin, 2020).  Plus précisément, les inégalités sont de nature politiques, sociales, géographiques, économiques, et culturelles (Idem. 2020).

On retrouve un accès inégalitaire à l’information et aux médias partout à travers le monde. En effet, de nos jours il est évident qu’il y a partout dans le monde « une facture numérique multidimensionnelle due à plusieurs facteurs : manque d’accès à Internet, d’alphabétisation numérique et de neutralité du réseau, déséquilibres en matière de plateformes et d’algorithmes, et modèles de rémunération non viables » (UNESCO, 2022).

Un enjeu de taille peu abordé

Loin d’être un fait nouveau, l’accès aux médias numérique est d’une grande importance. Toutefois, l’UNESCO a effectué une convention dans laquelle on note que « seules 35 % des Parties à la Convention ont indiqué disposer de statistiques ou d’études reposant sur des donn��es récentes relatives à l’accès aux médias numériques » (UNESCO, 2022). L’accès aux médias numériques n’est donc pas privilégié en termes de recueillement de statistiques.

Par conséquent, les données sur l’accès aux médias numériques sont donc insuffisantes pour bâtir un portrait juste de la situation, ce qui implique que la culture est négligée au niveau des stratégies sur le numérique et  sur l’intelligence artificielle (Idem).

Effectivement, les données fournissement normalement aux entreprises des informations clé permettant de transformer le fonctionnement des organisations, et ce, globalement. Cependant, dans le cas présent, « le manque généralisé de données dans ce domaine risque d’empêcher l’élaboration de politiques éclairées ou basées sur des données probantes » (UNESCO, 2022).

Comment diminuer la facture numérique

Le portrait peu glorieux des inégalités numériques laisse peu d’espoir pour l’avenir. Il faut donc souhaiter qu’à travers le monde les gouvernements priorisent dorénavant les qualifications et les compétences numériques, tout comme l’alphabétisation numérique, pour ainsi garantir que le renforcement de capacités et d’autres soutiens sont accessibles et inclusifs (UNESCO, 2022).

[sumayagermanii]

Internet et l'exclusion sociale

-SÉANCE 14-

L’évolution du numérique a rapidement transformé la société moderne où il est maintenant difficile de s’y accommoder sans suivre les divers avancements et sans posséder un appareil intelligent. En effet, la presse écrite est actuellement la seule source d’information qui ne se retrouve pas sur Internet ou qui n’est pas projetée sur un appareil technologique comme la radio ou la télévision. Ainsi, il est presque obligatoire d’avoir un appareil intelligent pour être considéré comme un membre de la société. Notamment, le numérique s’est fermement intégré dans nos tâches quotidiennes ; portefeuille numérique, nouvelles, réseaux sociaux, service téléphonique, menu dans les restaurants, service de caisse, rendez-vous médical, recherche d’emploi, etc. Conséquemment, les personnes n’ayant pas les moyens de se procurer un appareil intelligent, soit des personnes généralement marginalisées, se retrouvent d’une manière ou d’une autre exclues du reste de la société qui se modernise sans cesse. Cette exclusion vient mettre une distance énorme dans notre société capitaliste actuellement très divisée.

Il est alors possible d’élaborer l’hypothèse suivante : le numérique amplifie la division sociale et, du fait même, nuit à la collectivité. Effectivement, les plus fortunés possèdent différents appareils technologiques dans l’objectif de les assister, de les divertir, et ce, tout en facilitant leur quotidien. Par exemple, ces gens vont posséder un système de sécurité, des appareils ménagers électriques, une montre intelligente, un téléphone cellulaire, un ordinateur, des télévisions, une chaîne stéréo, un Google Home, un système de lumière, etc. À son tour, la classe moyenne utilise davantage la technologie numérique pour le divertissement et l’éducation afin d’apporter une certaine légèreté à leur routine. Cependant, les plus démunis et les personnes marginalisées sont de plus en plus exclus et grandement défavorisés par ses avancements technologiques. La fracture numérique est un facteur supplémentaire qui rend encore plus difficile la vie de ses personnes. De pair, ces deux réalités actuelles exercent une grande influence sur les opportunités accessibles pour qu’ils puissent sortir de leur situation actuelle.

Bref, Internet est une invention révolutionnaire pour notre société moderne, car nous avons sensiblement tous à portée de mains un appareil qui facilite notre quotidien. Cela dit, ces avancements technologiques amplifient la division sociale où certains groupes sont de plus en plus exclus et délaissés.

Sumaya Germani,

Dans le cadre du cours Médias numériques et société, séance 14.

[vapolitique]

[Bref] Australie: les 45% d'aborigènes qui fument sont abandonnés par les autorités

Le problème est connu. Régulièrement, les autorités australiennes annoncent de bonnes intentions sur le sujet. Mais concrètement depuis 20 ans, l’écart de 30 points de pourcentage entre les taux de tabagisme des autochtones et du reste de la population australienne ne s’est pas réduit. Actuellement, près de 45% des aborigènes adultes fument contre 16% de la population générale, selon les…

[helshades]

Bonjour Hel ! Petite question pour toi, car le sujet me turlupine : est-ce un privilège que de faire partie de la majorité ? Par définition, un privilège est-il pas quelque chose de rare, et donc relevant d'une minorité ?

Tu as tout fait raison, mais je m’en vais turlupiner aussi, parce que ce mot est comme qui dirait galvaudé ces temps-ci  – revenu des Stasunis plus ou moins vidé de sa substance et dévoyé, comme trop souvent – et que je voudrais revenir moi-même sur le terme. J’aime ça, revenir sur les termes.

C’est qu’on pourrait tout à fait dire que la Révolution française n’a commencé vraiment que le 4 août 1789, lorsque l’Assemblée nationale constituante toute récente vote, dans cette nuit fatidique, la suppression des privilèges féodaux, actant ainsi la fin de l’Ancien Régime. Abolir les privilèges, seigneuriaux, de corporation, des villes et des provinces, c’est le fondement d’une loi universelle considérant les hommes égaux en valeur, non plus en sujets mais en citoyens.

Il y a le droit commun, qui s’applique au tout-venant, et il y a le privilège, lequel accorde à un particulier, ou un groupe, mais cela peut s’étendre à une ville entière, d’une loi extra-ordinaire, de faire quelque chose qui demeure interdit au reste de la population, ou de s’abstenir de quelque chose qui par ailleurs est obligatoire pour le reste de la population. Il s’agit d’une loi d’exception, par essence minoritaire, en effet.

L’étymologie est transparente, puisque ce terme, issu (vers 1170) du latin juridique privilegium, est composé de privus « privé » et lex « loi ». L’État contemporain accorde à de grandes entreprises cotées en Bourse le privilège de ne pas s’acquitter d’impôt en France pour ne pas les fâcher et qu’elles en délocalisent de dépit. La Walt Disney Company a obtenu le privilège de l’usage artistique de la phrase swahilie Hakuna matata (« tout va bien ») dans le monde entier, y compris swahiliphone. Les appellations d’origine protégée dans le commerce sont des privilèges. Les « réunions en non-mixité » accordent des privilèges à leurs membres, comme des clubs. Et cætera.

La valeur figurée de privilège est apparue dès la fin du XIIIᵉ siècle pour parler d’une faveur particulière (1277), puis au XVᵉ siècle « droit, avantage ». Le mot, d’emploi littéraire, a été remis à la mode par la publicité (« offre privilège »...) sans par contamination de l’usage anglo-saxon, l’anglais privilege n’étant pas alors chargé de la même connotation négative que son équivalent français pour des raisons historiques. Privilege (emprunté au français médiéval) désigne plutôt à l’époque contemporaine un avantage personnel dont un individu bénéficie.

Il me semble que l’utilisation politique actuelle de privilège est, d’une, calquée sur l’anglais américain privilege, et de deux, une inversion du terme underprivileged, que l’on rendrait mieux en français par défavorisé, un euphémisme apparu dans les années 1960 pour remplacer « pauvre » dans la bouche de gens plutôt favorisés, eux, et qui n’avaient pas très envie d’admettre qu’ils étaient riches – les favorisés apparaissant d’ailleurs moins souvent en tant que tels dans la prose journalistique... À noter que favoriser, c’est accorder sa faveur, c’est-à-dire sa préférence. Le mot est très intéressant à commenter mais il n’en traduit pas moins l’idée que le pauvre, l’habitant d’un quartier défavorisé, est celui qui n’a pas de chance, pas tellement celui qui appartient à un groupe exploité par la société capitaliste.

Et bien, disserter sur les privilèges comme on le fait aujourd’hui (chez des gens qui se prétendent de gauche tout en tenant un discours d’extrême-droite) relève du même mouvement d’atténuation de la réalité sociale : on sous-entend que le droit commun, censé s’appliquer à tous mais qui s’applique au moins à la vaste majorité d’une population, est un privilège, et l’on réclame en contrepartie des privilèges pour soi –  par exemple le droit d’être traité avec plus d’égards que d’autres groupes sociaux, de ne pas se voir enseigner certaines choses en milieu scolaire par conviction religieuse, de ne pas être tenu aux mêmes règles que les autres. On pourrait dire, de faire communauté en-dehors de la communauté nationale, qui je le rappelle est la seule reconnue par la République française et son fameux modèle assimilationniste tant honni par tous ces gens qui pensent l’universalisme has-been et la ségrégation une chouette idée, finalement.

Bref, un privilège est forcément le... privilège d’une minorité. Ne pas se faire emmerder par des racistes ou des pervers dans la rue n’est pas, ne doit pas être considéré comme un privilège, c’est seulement le bénéfice de la stricte application tant de la politesse la plus élémentaire que du droit français. Ce n’est pas être défavorisé ou sous-privilégié que d’être empêché d’accéder à un logement parce qu’on a l’air musulman™ ou à un emploi parce que l’on est mère de famille, c’est être victime de discriminations caractérisées qui tombent sous le coup de la loi.

[vozorganica]

CURITIBA, BRESIL

© Munir Bucair Filho

La crise est un terrain fertile pour les communautés

#Chronique d’une ville organique

17 mars 2017  | Patricia, Claudio et Luiz

Sortis du Blablacar (oui, au Brésil aussi), nous voilà fraichement débarqués à Curitiba, capitale de l’État du Paraná.

Il est 16h30, nous avons rendez-vous dans un café pour retrouver Patricia, notre contact. Direction la station de bus et son système de transport public tant loué par toutes les métropoles du monde. Pas de chance, aujourd’hui, c’est jour de grève. Allez comprendre pourquoi. Nous, nous n’allons pas tarder…

En plein centre-ville, nous voilà arrivés au café « Coletivo Alimentar ». À l’intérieur, nous retrouvons Patricia attablée en compagnie de Claudio et Luiz, le gérant du café. Il s’avère que le Coletivo n’est pas un simple café mais, ça aussi, nous le comprendrons plus tard. Pas de temps à perdre, les présentations faites, nous sommes immédiatement plongés dans le vif du sujet. Nous venons de débarquer au beau milieu d’une réunion, et il fallait bien s’en douter, il s’agit d’agriculture urbaine.

© Munir Bucair Filho

Claudio, le doyen du groupe, est ravi de notre présence. Notre projet a bien suffi à nous faire gagner son cœur et son estime. Il ne perd pas de temps pour entamer son cours magistral. Il faut dire qu’il est aussi très bavard…

Curitiba, ville avant-gardiste, est souvent considérée comme la métropole brésilienne la mieux organisée. Le développement durable et environnemental de la ville lui a valu le surnom de Cidade Modelo da América Latina, comprenez « Cité modèle d’Amérique Latine ». Dans les années 70, en pleine émergence du Brésil, les politiques publiques d’aménagement de la municipalité reflètent la volonté d’un modèle de vivre-ensemble écologique et social. Un développement exemplaire et inclusif qui n’est pourtant pas sans s’accompagner aujourd’hui d’un certain nombre de paradoxes. Le contexte du pays a évolué et après plus de trente ans de gestion durable la ville connaît le même destin que les autres métropoles d’Amérique Latine. Si l’exode rural s’est intensifié, le centre-ville se désertifie et c’est à l’échelle de l’aire métropolitaine que les problèmes territoriaux apparaissent. Plus d’une centaine de milliers de personnes vivent dans les favelas en périphérie de la ville pendant que les « gated communities » (résidences fermées) n’en finissent pas de pousser dans le paysage urbain. Avec une fracture sociale de plus en plus évidente, Curitiba n’est que le reflet de la société brésilienne.

Malgré un pessimisme à peine caché, Claudio en est persuadé, la transition doit se faire. Curitiba serait le nouveau Détroit. S’il aime faire ce parallèle, c’est que la ville est confrontée, cinquante ans plus tard, aux mêmes défis que cet ancien symbole de la prospérité américaine aujourd’hui en faillite. L’antidote de Détroit ? L’agriculture urbaine. Un cas d’école d’une réinvention post-industrielle.

Alors nous, candides des quelques milliers de kilomètres qui nous séparaient jusque là, nous en venons à parler du 1er décembre 2016. Curitiba remporte le prix du C40 dans la catégorie « Sustainable Communities » (Communautés Durables) pour son programme d’agriculture urbaine. Nous en récoltons un mélange d’amusement et de désolation. Un bel étendard marketing paraît-il. La discussion s’arrêtera là, pour ce soir en tout cas.

27 mars 2017 | « Programa Lavoura »  

Pour essayer d’en savoir un peu plus, direction la banlieue sud de Curitiba, à Rio Bonito dans le quartier de Campo de Santana, l’un des plus défavorisés de la ville.

Nous découvrons ici le « Programa Lavoura » du Secrétariat municipal de l’agriculture et de l’approvisionnement : un partenariat entre la préfecture, le fournisseur d’électricité local et l’association des voisins du quartier permet à 70 familles de cultiver leur propre nourriture. L’objectif du programme ? Stimuler l’action communautaire et l’inclusion sociale par le lien à la terre et l’accès à une alimentation fraiche et de qualité.

Un impact limité certes, mais sur le fond nous y sommes. Pourtant, la préfecture est entrée dans un processus de désengagement progressif de l’initiative, jusqu’à son autogestion. La raison ? Un coût trop important et d’autres besoins émergents. Et nous tombons à pic car le lendemain de notre visite se tient à Rio Bonito la signature du protocole « Horta do Chef » permettant aux agriculteurs du programme de fournir des ingrédients aux restaurants réputés de la ville. Un premier pas vers l’autonomie du programme tout en valorisant la production agricole locale, la chaîne d’approvisionnement, et la création d’emplois et de revenus.

Et si cette recherche de nouveaux modèles a bien attiré notre attention, nous n’allions pas en rester là.

© Joel Rocha / SMCS

29 mars 2017 | Au Coletivo Alimentar

Retour au Coletivo où nous retrouvons Claudio pour une petite entrevue. Nous en aurions presque oublié de vous le présenter… Ce professeur de gestion environnementale milite depuis plus de 15 ans pour une vision intégrée de l’agriculture urbaine. Il est à l’origine de la « Casa da Videira », une base environnementale réunissant plusieurs familles autour d’un système intégré et cyclique de l’agriculture et de l’élevage urbain. Basée sur la production alimentaire et la gestion des déchets organiques, l’expérimentation a conduit à un modèle dynamique qui repositionne fondamentalement nos modes d’organisation et consommation actuels. 

© Claudio Oliver

Alors, Claudio, qu’en dit-il ? Le “Programa Lavoura” de la préfecture, il nous l’a bien fait comprendre, il est assez sceptique. Les politiques publiques d’inclusion sociale ont déjà bien montré leurs limites. Le cours magistral reprend.

Début des années 2000, le prix des matières premières est en hausse et le Brésil en est riche. Conséquence ? Pendant plus d’une décennie, la croissance explose. De grands programmes sociaux sont mis en place et des millions de Brésiliens sont sortis de la pauvreté. L’accès à la consommation est facilité, mais problème : bien souvent à crédit. Une politique court-termiste et illusoire. Tant que la croissance est au rendez-vous, les Brésiliens ont pu cumuler les crédits et s’endetter, le tout largement cautionné par le gouvernement. Et en 2015, le coup de massue. Le Brésil entre en récession avec son lot de conséquences désastreuses pour la population : baisse de la production, explosion du chômage, inflation… Le pays fonce tout droit 30 ans en arrière, connaît une crise sans précédent, des problèmes sociaux structurels jamais résolus, et s’offre aujourd’hui une belle cure d’austérité (nous vous avions bien parlé des grèves…). La fin du progrès social, et Curitiba n’y échappe pas.

Retour à notre programme municipal d’agriculture urbaine et à ce fameux protocole « Horta do Chef ». Une vision plus long-terme à base d’émancipation citoyenne ? Lueur d’espoir, cela fait peut-être partie des raisons pour lesquelles nous retrouvons Claudio aujourd’hui en plein centre-ville de Curitiba. Car en 2014, la Casa da Videira se délocalise pour s’implanter à Palmeira, à 75 km de la ville. La vie urbaine, c’est terminé, une sorte de retraite anticipée. Si les graines sont plantées, d’autres pourront prendre la relève, mais surtout, trop d’efforts, trop peu d’intérêt suscité, et un peu trop en avance sur son temps dans un Brésil en plein « boom » économique.

Pourtant, il nous le dit, Claudio est rappelé par la ville et ses vieux amours. Il faut dire que malgré la capacité limitée des gouvernements locaux à assurer la pérennité de programmes sociaux, Curitiba, capitale écologique du Brésil, possède un socle identitaire plus que propice aux développements d’initiatives citoyennes originales. Un regard vers Luiz qui s’affaire au comptoir du Coletivo. Les choses seraient-elles en train de changer ?

C’est le moment d’interrompre Luiz dans la préparation de son café et de comprendre ce qui se trame ici, au Coletivo Alimentar. Certes, on y sert un café d’exception, mais aussi, on se rencontre, on teste et on partage. Car le Coletivo, c’est avant tout la connexion des amoureux de l’alimentation, un laboratoire d’expérimentations et un lieu d’échange de connaissances et de savoir-faire. Les “baristas” y sont différents chaque jour, la cuisine se gère de manière autonome, les visages défilent à l’étage dans l’espace de co-working, et toutes les semaines, c’est atelier jardinage avec Patricia, notre ingénieure agronome chargée de l’aménagement du potager sur le toit. Chacun vague à ses occupations et au détour d’une rencontre ce sont de nouvelles collaborations qui se cultivent…

© Munir Bucair Filho

Et c’est bien sur ce point que Claudio voulait nous emmener. Le Brésil est entré à marche forcée dans une période de transition. L’ère post-moderne pointe déjà le bout de son nez et si les initiatives foisonnent plus que jamais à Curitiba, l’enjeu sera de savoir les connecter et d’en assurer la pérennité. Comme Claudio le dit si bien lui-même : « la crise est un terrain fertile pour la communauté » et en direct du Coletivo, si des collaborations naissent, certains projets commencent déjà à pousser. Nous vous racontons l’un d’entre eux…

29 mars 2017 | La Casa do Redentor

Nous avons rendez-vous dans le quartier de S��o Francisco, à deux pas du centre historique de Curitiba. Aujourd’hui, nous sommes prévenus, pas de belles démonstrations philosophiques, nous allons parler « business ». Nous y retrouvons Claudio et Patricia, ainsi que Gabriella, chef cuisinière, et Fernando, président de l’association « Casa do Redentor », notre lieu de rendez-vous. Dans cette structure d’accueil dédiée aux sans-abris nous ne tardons pas à découvrir en arrière-cour un potager fleurissant. Alors forcément, nous y avons passé pas mal de temps.

Le jardin, c’est aussi tout l’objet de la réunion d’aujourd’hui. La Casa do Redentor, s’apprête à démarrer un projet pilote réunissant l’ensemble de nos protagonistes. L’idée à court-terme ? Utiliser l’agriculture comme outil de réintégration sociale, en donnant la possibilité aux résidents de l’association de cultiver et vendre la production du jardin sur les marchés de la ville. Mais pas seulement. Une partie des récoltes sera également utilisée pour proposer des repas aux habitants des rues de Curitiba. C’est là que Patricia et Gabriella entrent en jeu. Patricia aménage le jardin et organise la production. De son côté, Gabriella, à bord de son « food truck », sillonnera les rues de la ville pour proposer des repas aux sans-abris. Et bien entendu, les déchets organiques produits retourneront à la source, alimenter à leur tour le jardin, sous l’action de la Casa da Videira.

Créer des flux d’échange, des connections entre initiatives individuelles, voilà l’ambition sur le long terme. Et c’était bien là notre sujet : un changement d’échelle naissant dont nous avons hâte de constater l’évolution. C’est peut-être d’ailleurs ce qui permettra à l’agriculture urbaine de remplir pleinement son rôle : celui de la transition vers une ville plus productive, plus verte et et plus vivante, comprenez humaine.

[bary-isaac]

Le rap nous montre-t-il que de la violence ?

Le mercredi 1er Aout, les deux  rappeurs Booba et Kaaris  se sont battus à l’Aéroport d’Orly suite à des clashs interposés dans leurs sons et sur les réseaux sociaux. Suite à cela, les artistes ont écopé de 18 mois avec sursis et 50 000 euros d’amende. Les provocations et bagarres ne cessent de se multiplier dans ce milieu qui n’est pas tout le temps dans une bulle de violence.

Un rap violent

Né aux Etats-Unis et arrivé en France dans les années 90, le rap est synonyme de violence. Que ce soit dans leurs musiques ou dans leurs propres vies, les rappeurs sont souvent perçus comme violents. Pour preuve, la mort du rappeur XXX Tentacion ou celle de Tupac. Ces deux rappeurs sont morts suites à des règlements de comptes. Mais le plus souvent, les rappeurs montrent la violence par les mots. Leurs voix sont comme des poings. Eminem, le rappeur de Détroit, a sorti un son où il a « détruit » un autre rappeur Machine Gun Kelly. La raison ? Machine Gun Kelly lui aurait envoyé des piques car Eminem l’aurait banni de sa radio. Dans son morceau (KILLSHOT) nous pouvons entendre des mots pas très doux de la part du « rappeur Blanc » comme par exemple:

“Now I gotta cock back, aim, yeah, b**ch, pop champagne to this, it’s your moment, this is it, as big as you’re gonna get, so enjoy it, had to give you a career to destroy it /

Maintenant je contre-attaque, yeah b**ch, fais péter le champagne, c’est ton moment, aussi populaire que tu le seras, profite, j’ai dû te donner une carrière juste pour la détruire”

Ce son a notamment fait parler de lui sur les réseaux sociaux ce qui a fait grimper les ventes de son album Kamikaze.

En France, il y a eu il y a pas longtemps une polémique concernant un clip d’un rappeur. Dans  Pendez les Blanc, le rappeur Nick Conrad appel au meurtre. Entre des paroles d’une extrême violence et un clip d’un même niveau, sa chanson fait tâche dans un monde du rap déjà sali. Nous pouvons voir dans son clip un homme (blanc) être pendu. Bien sûr après une indignation massive sur les réseaux sociaux, les condamnations pleuvent. De nombreuses personnalités comme Bruno Retailleau (LR) ou le porte parole du gouvernement Benjamin Griveaux, ont condamné les propos du rappeur.  L’affaire est toujours en cours.

Benjamin Griveaux sur twitter le 26 Septembre 2018:

“Le @gouvernementFR condamne avec la plus extrême fermeté les paroles haineuses et écœurantes de @jazzconrad. Ceux qui les diffusent portent une lourde responsabilité et doivent réagir au plus vite.”

Cela peut représenter un danger quand nous savons que ce sont les jeunes, voire des très jeunes qui écoutent ce genre de musique.  Par exemple si un rappeur démontre que la violence est un moyen de se protéger et d’avoir du respect ou même fait l’éloge de la violence, il n’est pas impossible que les plus jeunes, les plus influençables écoutent, regardent et reproduisent ce qui a été dit. Mais avant tout, il faut savoir que la vraie vie n’est pas un clip ou une  musique. Donc si vous commencer à reproduire tout ce qui se passe dans les clips, vous risquez d’avoir de sérieux problèmes.

 La violence fait partie du Rap, il ne faut pas sans cacher. Mais il est possible que la violence que l’on trouve dans le rap traduise un profond vécu. Et c’est cela même que les rappeurs veulent montrer, sans pour autant montrer celle-ci dans leurs clips ou être grossier. 

Le rap, diffuseur de pensés

Pour certains rappeurs, le rap est comme une thérapie. Ils y chantent leur vécu. Le rap a changé leurs vies. Jok’air, dans La mélodie des quartiers pauvres, raconte une vie dans la cité entre deal, problèmes familiaux et travail. Ce clip est tourné en noir et blanc avec des mouvements assez lent, Nous pouvons voir la vie d’un quartier. Il n’y a aucune scène violente, choquante. Le texte à l’instrumental mélancolique ne contient pas d’injures et n’appelle pas au meurtre, il relate juste des faits. Le directeur manageur d’Arista France à Sony Music Entertainment Vincent Boivin a dit que: "La mélodie ça reste du vrai rap et contrairement à ce qu'on peut dire aujourd'hui, le vrai rap n'est pas populaire. Là c'est l'essence même du rap: un message avant tout. Ça concerne pas les hautes rotations des radios". Pour lui le rap est un message que l’on veut faire passer, un message touchant. C’est ce qu’il appelle « vrai rap ».

Autre chanson: Juste pour voir de S.Pri Noir (feat. Nekfeu)  relate les passés des deux rappeurs. Entre leurs scolarités difficiles et le moment où ils ont découvert la musique ils nous invitent à rentrer dans leurs têtes justes pour voir. « Juste pour voir, viens faire un tour dans nos têtes ». Ils nous invitent à regarder leurs vécus plus ou moins difficiles, à voir les bonnes et mauvaises passes qu’ils ont endurés pour arriver là où ils sont aujourd’hui.          

Comme pour le Blues ou la pop, le rap fait passer des messages. Qu’ils soient forts ou drôles. Le plus souvent les rappeurs sont issus de quartiers défavorisés dans lesquels règne la violence. En racontant leur vie, ils peuvent décrire la violence qu’ils ont vue. Certains la chantent par le biais de métaphores au sens recherchés.

Cependant existe-t-il un rap sans violence verbales ? Sans clip violent ? Il se pourrait qu’une nouvelle génération de rappeur se dirige dans ce sens-là.

Existe-t-il un rap sans violence ? 

Oui cela existe, d’ailleurs en France il y’a un groupe de rap qui le fait: Big Flo et Oli, deux rappeurs toulousains. Dans leurs textes, ils parlent des gens qu’ils côtoient. Mais vous ne verrais jamais de violence dans leurs clips, ni dans leurs textes, pourtant ils font l’effet d’une bombe. A part quelques insultes dans leurs morceaux. Comme par exemple Nik Ta Mere, où l’insulte doit marquer l’auditeur. Ils dénoncent dans leurs chansons les problèmes sociaux que peuvent rencontrer chaque personnes.

Autre phénomène du rap qui monte : Népal, validé par Nekfeu, il fait lui aussi du rap « sans » violence. Par exemple, dans le clip Rien de Spécial. Nous le voyons de dos dans une ville japonaise. Il n y a rien de choquant. Ses clips ne montrent aucune haine, aucunes violences. Ses textes sont bien construits, son flow est travaillé et il n’y a pas (très peu) d’insultes.                                        

Certes le rap est violent mais quelques fois il ne l’est pas. Bien sur ce n’est pas le seul genre de musique violent. Que ce soit dans le rock, les chansons engagées, les chansons françaises (pop, slam, variété…) Nous pouvons aussi y trouver de la violence.

Des fois certaines choses peuvent vous sembler violentes, mais n’oubliez pas que la musique est le reflet de la vie et si la vie est violente certaines chansons traiterons de cette violence. 

                                                                         Bary ISAAC J1

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Séance 14 - Rester en contact par Zoom, un luxe pour plusieurs

Préalablement à la pandémie, la connexion à internet et la possession d’outils technologiques performants étaient des commodités. Or, le confinement de plus de 3 milliards de personnes à l’échelle planétaire a mandaté une restructuration de l’utilisation du Web, si bien que les technologies numériques sont maintenant des nécessités. Les cours en ligne, le télétravail et le magasinage en ligne sont tous des services qui ont facilité le confinement de ceux avec une connexion internet. Ils ont toutefois été la source de l’isolement de plus de 10% de la population canadienne.

Les régions éloignées, les familles plus démunies et les personnes âgées sont tous des groupes à risque de souffrir de cet éloignement numérique. Selon Dominic Cliche, « Quelqu’un qui n’a pas d’accès décent au web, aujourd’hui, c’est un facteur d’exclusion sociale pour cette personne. ». À mon avis, le contexte pandémique aurait dû inciter les autorités à permettre aux groupes affectés par le fossé numérique d’avoir accès à des technologies numériques fonctionnelles. En effet, l’isolement social causé par ce problème peut créer une détresse psychologique, professionnelle ou scolaire qui est difficile à surmonter. De plus, l’accès aux services en ligne tels que les commandes à l’épicerie ou les télé-consultations avec un médecin poussent les communautés vulnérables à sortir de chez elles et à être sujettes à être exposées à la COVID-19.

Des initiatives ont déjà été prises, notamment par le gouvernement du Québec, pour favoriser l’accès au numérique à des communautés défavorisées. En effet, des tablettes ont été remises à des enfants de familles défavorisées. Des mesures similaires pourraient s’étendre à d’autres groupes affectés par l’isolement social, telles les personnes âgées ou celles avec des déficiences intellectuelles. Enfin, le gouvernement pourrait étendre le réseau aux régions qui n’en bénéficient pas.

En conclusion, les instances gouvernementales peuvent certes améliorer la situation, mais il est aussi de notre devoir de citoyen de faciliter le contact avec les personnes affectées par le fossé numérique, que ce soit en montrant à ses grands-parents à utiliser Zoom ou en commandant l’épicerie de ses voisins. « En période de confinement, les contacts sociaux et les loisirs que nous offre le numérique ne sont pas accessoires. Toute ouverture sur le monde peut apporter des bienfaits psychologiques salutaires. ».

Les inégalités qui se cachent derrière la fracture numérique. (2020). Consulté 6 décembre 2021, à l’adresse https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/le-15-18/segments/entrevue/175386/acces-internet-haute-vitesse-education-numerique

Pandémie : Le fossé numérique a des répercussions sur la santé de la population. (2020, mai 20). ULaval Nouvelles. https://nouvelles.ulaval.ca/2020/05/20/pandemie--le-fosse-numerique-a-des-repercussions-sur-la-sante-de-la-population-f4d59ff40400f1258f4688df26a783d5

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6 Cadeaux Remarquables Qui Rapportent Aux Bonnes Causes | Meilleures Idées de Cadeaux Caritatifs

Donner en retour peut être un excellent moyen de montrer sa reconnaissance à quelqu’un. Cela peut être aussi simple que de donner quelques euros à une bonne cause ou aussi complexe que d’acheter une nouvelle voiture ou une nouvelle maison. Cela peut faire une différence dans la vie de quelqu’un. De nombreuses personnes redonnent à leur communauté par le biais de dons caritatifs. Ces fonds permettent de soutenir diverses causes telles que les soins de santé, l’éducation et les services sociaux. Utiliser des cadeaux qui rapportent à sa communauté ou environnement est un excellent moyen de montrer votre appréciation pour ceux qui font une réelle différence dans la société.

Financement Participatif – Comme Cadeaux Qui Rapportent

L’une des façons les plus courantes d’aider une cause ou les moins fortunés est de donner de l’argent. C’est une excellente façon de redonner à la communauté et une façon très pratique, pour être honnête. C’est pourquoi nous vous recommandons de lancer une collecte de fonds sur WhyDonate, où l’inscription est gratuite. 

Grâce à des plateformes de financement participatif comme WhyDonate, vous pouvez facilement créer une campagne pour aider une personne dans le besoin et collecter des fonds pour son bien-être. Il est important de rester honnête sur votre cause et de lever des fonds de manière avisée en ligne.

Redonner à l’Occasion du GivingTuesday

Le mouvement GivingTuesday est un événement mondial qui encourage les gens à redonner à leur communauté.  Il a débuté en 2012 comme un moyen de célébrer la session de dons. Pendant le GivingTuesday, de nombreuses organisations préparent leurs événements annuels de collecte de fonds, car c’est une excellente occasion de se connecter avec les communautés et de sensibiliser à leurs causes.

Lisez la rubrique « Idées de collecte de fonds à l’occasion du GivingTuesday » pour en savoir plus.

Cadeaux Pour les Dons

Si les dons sont appréciés, offrir un cadeau qui soutient une bonne cause peut être très spécial. Il existe de nombreuses organisations qui aident les personnes dans le besoin, comme la communauté LGBTQ+, l’environnement et les enfants défavorisés.

Comprenez la valeur de chaque produit que vous sélectionnez et sachez s’il y a des dons spéciaux pour chaque paire achetée. Vérifiez si une partie du montant du prix d’achat est reversée à l’une des organisations caritatives. Après tout, la gentillesse est un excellent cadeau dans le monde d’aujourd’hui, et vous devriez toujours garder cela à l’esprit lorsque vous achetez un cadeau de Noël.

Il existe de nombreuses façons de donner en retour pendant les fêtes de fin d’année sans dépenser beaucoup d’argent ou de temps. Il existe également des moyens simples d’aider les personnes dans le besoin, par exemple en préparant des paniers de nourriture pour les nécessiteux. Si vous cherchez d’autres façons de donner cette année, nous avons ce qu’il vous faut.

1. Des Cadeaux Qui Rapportent Aux Organismes Caritatifs

Grâce à le crowdfunding caritatif, les particuliers peuvent aider diverses organisations caritatives en recueillant des fonds. Ils peuvent alors organiser des événements et mener des stratégies efficaces de collecte de fonds. Les groupes à but non lucratif peuvent en outre bénéficier de leur travail. Vous pouvez également aider les organisations à but non lucratif en participant à des événements de dons caritatifs. Cela peut se faire par différents moyens, comme les dons, le bénévolat et les ventes aux enchères. Il est important de se rappeler que chaque pièce de monnaie compte.

La collecte de fonds en ligne est devenue une méthode plus courante pour collecter des fonds pour les organisations caritatives, permettant aux particuliers et aux organisations de donner plus facilement et plus rapidement. Elle est également plus pratique pour les donateurs, car elle leur permet de donner leur argent sans avoir à s’asseoir et à rédiger un chèque. Ils n’ont donc plus besoin de se rendre à la banque pour effectuer un dépôt. En outre, cela permet aux organisations de réduire leurs coûts en faisant des dons par le biais de leur site web.

En gros, vous pouvez choisir d’organiser des événements de collecte de fonds, d’accueillir des petits-déjeuners de collecte de fonds ou des ventes aux enchères silencieuses sous-forme de cadeaux qui rapportent aux organisations caritatives. 

2. Des Cadeaux Qui Rendent Service Aux Sans-abris

Les refuges pour sans-abri n’ont aucune réserve et ont constamment besoin de fonds. Sans financement adéquat, les refuges pour sans-abri sont incapables de fournir des services adéquats à la population. 

Créer une campagne de collecte de fonds pour aider les sans-abris est très pratique, car vous pouvez le faire par le biais d’une collecte de fonds pour les sans-abris, qui consiste à utiliser des plateformes en ligne pour aider à collecter des fonds pour ces personnes. Cette idée est très efficace car elle permet à des personnes du monde entier de contribuer à une cause spécifique.

Outre l’argent, il y a d’autres choses dont les refuges pour sans-abri ont besoin. Il s’agit notamment de nourriture, d’eau et d’autres produits de première nécessité. Vous pouvez donc choisir d’offrir des couvertures en guise de cadeaux qui rendent service aux sans-abris. Vous pouvez également donner des tasses à café, des chaussures ou même des jouets pour enfants afin de faire la différence.

3. Cadeaux de Charité Pour les Anniversaires

Aujourd’hui, la nouvelle génération célèbre son anniversaire de diverses manières, par exemple en partant en vacances ou en organisant des fêtes d’anniversaire. Ils reçoivent également des cadeaux d’anniversaire et les retournent. Cependant, aider une personne dans le besoin le jour de son anniversaire est quelque chose de très spécial, et cela peut être une expérience très significative.

Votre collecte de fonds d’anniversaire peut aider un organisme de bienfaisance enregistré. Elle peut se faire de différentes manières, comme une vente de gâteaux, une vente de cartes ou une tombola. Vous pouvez également choisir d’offrir des gâteaux d’anniversaire aux malheureux. En dehors de cela, offrir des chocolats, des vêtements et des produits de bain peut être considéré comme un bon cadeau.

4. Des Cadeaux Qui Rapportent Aux Animaux

De nombreux refuges pour animaux ne sont pas toujours bien équipés pour faire face aux nombreuses responsabilités qui accompagnent la gestion d’une organisation prospère. Outre la nourriture et l’entretien du refuge, ces établissements doivent également assumer diverses autres dépenses telles que l’équipement et la formation de leur personnel. Voici quelques bonnes idées de collecte de fonds qui peuvent aider ces organisations.

Ainsi, vous contribuez au bien-être des animaux en leur offrant des cadeaux tels que de la nourriture pour animaux, des accessoires d’hiver pour animaux et des fournitures médicales. L’organisation d’événements tels que des fêtes d’adoption ou des soirées déguisées peut également renforcer la collecte de fonds et vous aider à récolter de l’argent pour les animaux.

5. Des Cadeaux Qui Rapportent À l’environnement

Savez-vous qu’il existe de nombreuses organisations de base qui soutiennent la justice environnementale ? Presque toutes les entreprises respectent leurs responsabilités sociales, et elles redonnent à la communauté en lui envoyant des articles-cadeaux.

Vous pouvez acheter des articles – cadeaux qui ont un impact direct sur l’environnement. Chaque produit acheté est reversé à une organisation locale de base qui soutient le bien-être des animaux, la préservation des parcs nationaux et les droits de l’homme. Non seulement les produits soutiennent ce type de projets, mais ils contribuent également à la santé mentale, à l’éducation des jeunes femmes et à la guérison des dépendances.

6. Des Cadeaux De Noël Qui Rapportent

Les fêtes de fin d’année approchent à grands pas et nous sommes déjà prêts à acheter des cadeaux pour nos proches. S’il est important d’offrir quelque chose de bien à ceux qui comptent le plus pour nous, il est également important de redonner à la communauté via les cadeaux de charité. C’est le moment idéal pour faire une différence dans le monde en faisant des dons à des organisations qui se consacrent à l’amélioration de la société.

De nombreuses entreprises travaillent avec des organisations qui fournissent des articles nécessaires aux enfants et aux personnes âgées dans les pays en développement. D’autres soutiennent ceux qui en ont besoin en temps voulu, comme lors de la pandémie de COVID. Ces organisations peuvent faire en sorte que tout le monde y trouve son compte de diverses manières.

Nombre de nos marques préférées ont une composante philanthropique. Ces entreprises soutiennent diverses causes et organisations à travers leurs produits. Parmi celles-ci, citons la protection des animaux, la sensibilisation à la santé mentale et le soutien aux communautés défavorisées.

Vous pouvez créer une campagne pendant la période des fêtes et inciter les gens à faire des dons en ligne. Outre les dons en argent, vous pouvez envisager des cadeaux qui rendent service, comme des lots de bougies, des colis mensuels, des lots de literie, des livres de recettes, des plantes, des sacs, des lots de savon, etc.

Conclusion

Offrez à quelqu’un quelque chose de spécial pendant les fêtes de fin d’année, qui le fera se sentir valorisé et inclus dans le processus de dons caritatifs. 

Lorsqu’il s’agit d’acheter des produits, il est important de prendre en compte l’impact qu’ils ont sur la communauté. Ils peuvent contribuer à améliorer la vie des autres de diverses manières, par exemple en donnant de l’argent ou en offrant des services.

Pendant que vous cherchez les cadeaux parfaits pour vos proches, pensez à donner quelque chose en retour à la communauté en choisissant l’un de ces cadeaux attentionnés qui permettront à votre destinataire de se sentir mieux.

Ces cadeaux sont faits pour faire plaisir et feront aussi quelque chose de bien pour le monde. Que vous les offriez à quelqu’un qui en a besoin ou que vous fassiez quelque chose pour les défavorisés, ces articles ont à la fois du sens et du style.

Blog d'origine :- https://whydonate.com/fr/blog/cadeaux-qui-rapportent-des-idees-cadeaux-de-charite/

[terrecorse]

“Campà megliu in Corsica” “Vivre mieux en Corse"

Déclaration des fédérations du PCF de Corse du Sud et de Haute Corse

Michel Stefani, Anissa Flore Amziane conduiront la liste "Campà megliu in Corsica/Vivre mieux en Corse".

Cette liste sera celle des mondes du travail, de la vie culturelle, des luttes pour l’égalité et contre les précarités, des luttes pour la dignité, la libération de la parole... Elle sera constituée de citoyens, de salariés syndicalistes, de jeunes, de militant-e-s associatifs antiracistes et féministes, d’écologistes qui porteront "la parole de gauche à l’Assemblée de Corse/A parola di manca à l’Assemblea di Corsica" où elle manque terriblement depuis 2017.

Au moment où les choix libéraux de la majorité régionale se font sentir durement par la hausse généralisée de la fiscalité en Corse, les conditions de vie des plus modestes ne cessent de se dégrader alors qu’ils sont déjà, depuis des années, injustement frappés par la cherté de la vie. La Corse est la région de France métropolitaine où les inégalités entre les plus riches et les plus pauvres sont les plus marquantes, où le potentiel fiscal des ménages est le plus faible et les salaires les plus bas. La population paie ainsi très chèrement l'échec politique de la majorité nationaliste notamment de sa politique déchets qui ignore la dimension sociale en prétendant défendre l'environnement.

Ces choix libéraux sont encore plus rudes.

Il ne suffit pas de déplorer la pauvreté alors que, par ailleurs, les millions du plan Salvezza e Rilanciu vont encourager ceux qui, à la tête du Consortium des patrons corses et du groupe Rubis pour les carburants, sont à la fois responsables de la cherté de la vie mais également de la "captation" de la solidarité nationale au détriment de la justice sociale. Ce détournement de la solidarité nationale est encore souligné par l’Autorité de la concurrence.

Aucun élu sortant à l’Assemblée de Corse ne s’en est indigné. Tous ont connaissance de la situation : 200 millions d’euros de réfaction de TVA s’évaporent et près de 100 millions d’euros de CICE et de CICo sont versés aux entreprises chaque année sans contre partie sociale. Mais les gros patrons corses, principaux sinon uniques bénéficiaires de ces aides massives, fortement soutenus par une majorité d’élus territoriaux, continuent de réclamer des aides de l’Etat, sans jamais envisager d’augmenter les salaires !

Au plan national comme au niveau insulaire, ces inégalités et ces avantages indus doivent être combattus avec détermination. Le principal levier de cette rupture, c’est le partage des richesses. Il doit devenir l’arme du changement avec la mise en œuvre de mesures efficaces et justifiées : taxation des géants de l’informatique, du commerce et de l’industrie pharmaceutique, dont les actionnaires s’enrichissent scandaleusement avec la pandémie ; contrôle des prix pour faire cesser en Corse "l’enrichissement sans cause" de certains secteurs de l’économie ; transparence sur l’utilisation de l’argent public et, au besoin, débusquer les fraudeurs ; baisse de moitié de la fiscalité sur les ordures ménagères et augmentation de celle sur les gros patrimoines ; engager une politique ambitieuse de construction de logements sociaux 500 à 600 par an pour répondre à une demande croissante et soutenir le secteur du BTP.

Voilà, sans être exhaustifs quelques mesures qui répondent à un besoin de justice et de bon sens et sans lesquelles la vie des plus modestes ne peut être améliorée. Ce sont des mesures que les communistes et la gauche insulaire doivent défendre à l’Assemblée de Corse et porter au niveau national.

Tel est notre engagement, pour vivre mieux en Corse.

D’autant que la mono activité touristique, la spéculation encouragée par des mesures de défiscalisation toujours plus favorables au gros patronat local, l’affairisme et le développement d’activités mafieuses qui l’accompagnent très souvent… Ce "modèle" économique et social, s’il perdure, ne pourra qu’aggraver le sort des plus pauvres et des plus défavorisés, engendrer de nouvelles dérives sociétales et une emprise dangereuse de la pègre sur la vie économique de la Corse.

Sans luttes, sans rupture avec la "gestion loyale" du capitalisme, et, par conséquent, sans mesures fortes de justice, au plan régional comme au plan national, rien ne changera pour les salariés, les retraités, les jeunes et les plus démunis de Corse dont le pouvoir d’achat et les conditions de vie se dégradent dramatiquement.

L’enjeu central de cette élection territoriale est bien là : proposer des choix de rupture avec ce "modèle" imposé par le capitalisme mondialisé et ses projections nationales et régionales. Il s’agit de constituer et de conforter un pôle politique de résistance antilibérale et de lutte contre les politiques clientélistes et antisociales, qui aggravent les inégalités et livrent la Corse et sa jeunesse aux groupes maffieux.

Nous allons faire connaître rapidement les grandes options qui pourraient apporter du neuf dans la vie politique corse, répondre aux préoccupations sociales et environnementales (santé, hôpital, transports, services publics, logement, éducation, ouverture culturelle, environnement, protection de la nature, déchets…) et faire entendre cette nécessaire "parole de gauche".

"Per campà megliu in Corsica. Tutti insemi purtemu sta parola di manca a l’Assemblea di Corsica".

"Pour vivre mieux en Corse. Tous ensemble portons cette parole de gauche à l’Assemblée de Corse".

Ajaccio Bastia le 16 04 2021