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bary-isaac · 6 years
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Toulouse durant la première guerre mondiale
A l'occasion des célébrations du centenaire de l'Armistice de la première guerre mondiale à Toulouse, les Archives municipales ont présenté une exposition sur Toulouse pendant et après la première guerre mondiale. Elle a débuté le 24 octobre et se termine le 18 novembre.
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Une visiteuse attentive/ Bary ISAAC
Toulouse : une ville mobilisée pendant et après la guerre.
Comme dans une majorité de ville en France, Toulouse a elle aussi voulu rendre hommage aux « poilus » tombés durant la première guerre mondiale. Entre deux édifices de la rue Urban-Vitry, se trouve la Salle des ventes du Crédit Municipal, lieu où se trouve l’exposition sur la première guerre mondiale. Cette exposition a commencé le 2 octobre et durera jusqu'au 18 Novembre. Elle est gratuite. Une fois rentrés, nous sommes chaleureusement accueillis. Sur un mur sont écrits les noms des 3 898 soldats de Toulouse et ses environs mobilisés et morts au combat. L’exposition se coupe en deux parties.
La partie « Toulouse et la guerre » ressemble à ce que vous avez pu lire dans vos manuels scolaires, mais ici l’histoire se déroule à Toulouse. Dès le début de la visite, nous pouvons voir la Une du journal La Dépêche datant du 29 Juin 1914. Il y est écrit : « L’héritier d’Autriche et sa femme assassinés ». Il faut savoir que Toulouse était relativement loin des combats mais elle jouera un rôle important dans l’accueil des réfugiés, des troupes étrangères, mais aussi pour les soins apportés aux blessés venus du front. Des tablettes ont aussi été mises à disposition des visiteurs pour leur montrer des photos ou alors leur indiquer les monuments de Toulouse qui ont été réquisitionnés pour soigner les blessés durant cette période.
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Journal La Dépèche du 29 Juin 1914/ Bary ISAAC
La seconde partie de l’exposition, nous parle de la vie toulousaine après la guerre. Une fois rentrés, nos yeux se posent sur une vidéo. Cette vidéo proposée par les archives municipales, tournée un siècle plus tard survole les différents monuments réquisitionnés pendant la guerre. Par exemple, l’ancien arsenal (là où l’on fabriquait les munitions pour la guerre) est devenu l’université Toulouse-1-capitole. Sur les panneaux nous pouvons observer ce que sont devenus les différents quartiers de Toulouse. Comme par exemple Montaudran qui en 1917 était occupé par une usine de construction aéronautique créée par Pierre-Georges Latécoère. C’est le début de l’aéronautique à Toulouse.
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Une exposition à succès
Selon Pierre Gastou responsable de l'iconothèque aux Archives et commissaire de l’exposition, tout s’est bien déroulé même si au début les visiteurs n’étaient pas nombreux. Les jeunes lycéens ont été étonnés de reconnaître des lieux familiers ce qui a attisé leur curiosité. Le but de cette exposition est de montrer aux Toulousains la ville durant la grande guerre. 
Félicitations aux équipes de @ToulouseArchive pour l'exposition "Après la Guerre", proposée en accès libre au @CMTToulouse. Elle permet de mettre en lumière les évolutions de #Toulouse dans l’immédiate après-guerre. À voir du mardi au dimanche de 12h à 19h jusqu'au 18/11 pic.twitter.com/xvO4xHp3Zw
— Jean-Luc Moudenc (@jlmoudenc) 26 octobre 2018
C’est avec l’aide de Catherine Bernard et d’une équipe « motivée » que cette exposition a pu être réalisée. Il aura fallu des mois pour fouiller dans les archives municipales. La population a aussi été conviée à participer par l’apport de photos personnelles datant de cette période. Pour Pierre Gastou, ce qui a été le plus dur c’était de trouver un lieu. Cette exposition prend fin ce Dimanche 18 novembre mais elle sera itinérante. Elle sera à disposition des institutions (écoles, lycées…) qui la demande.
24 octobre 2018 : Ouverture de notre #Exposition #Toulouse "Après la guerre 1914-1918" au @CMTToulouse rue Urbain-Vitry à partir de midi.#1ereguerremondiale #archives#Armistice100 pic.twitter.com/SLnECng9F1
— Archives de Toulouse (@ToulouseArchive) 24 octobre 2018
                                                                                                 Bary ISAAC J1
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bary-isaac · 6 years
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Un peu d’histheure
Ding Dong ! Il est temps de changer l’heure de vos téléphones. En effet ce Dimanche 28 Octobre nous changeons d’heure. Au revoir  l’heure d’été et le barbecue de 22H00 et bienvenue heure d’Hiver et raclette party à 18H00. Mais savez-vous d’où vient cette idée ? Délaissez votre téléphone et remontez le temps. Ne vous inquiétez, pas vous serez à l’heure pour votre partie de PlayStation.
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Même en étant connecté, l’heure il faut la changer.
L’histoire est floue mais selon quelques sources ce serait : Benjamin Franklin. Le même Benjamin Franklin du jeu Assassin Creeds III auquel vous avais joué. En réalité c’est le père fondateur des Etats-Unis, c’est un nom assez stylé. Grace à des calculs précis dignes de Big Bang Theory, il établit en 1784, au travers d’une tribune publiée dans le Journal de Paris, que les Parisiens n’exploitaient pas au maximum la lumière du soleil. Donc, il a proposé de décaler les horaires d’activité d'une heure en été pour profiter au maximum du soleil.
Quoi ? Vous en voulez plus ? Bon. Alors écoutez…..
Remontons dans le temps et allons en Europe. 123 ans plus tard. Ce sont les Allemands qui ont été les premiers à avoir adopté cette mesure lors de la Première Guerre mondiale. La première mise en place du passage à l'heure d'été en France date de 1916. Là aussi pour préserver des ressources. Ce système a été abandonné en 1945. Mais repris en 1975 par le président  Valéry Giscard d’Estaing. Oui, cette personne connu pour son « au revoir » devenu un délire d’internet était un président de la république (27 mai 1974 – 21 mai 1981). Mais c’est en 1998 qu’en Europe le changement d’heure à été harmonisé. Imaginez ! Tous les européens ont vu notre sacre à la coupe du monde à la même heure. Depuis, il n y a plus eu de changement. Et si c’était cette année ??
Bary ISAAC J1
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bary-isaac · 6 years
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Le rap nous montre-t-il que de la violence ?
Le mercredi 1er Aout, les deux  rappeurs Booba et Kaaris  se sont battus à l’Aéroport d’Orly suite à des clashs interposés dans leurs sons et sur les réseaux sociaux. Suite à cela, les artistes ont écopé de 18 mois avec sursis et 50 000 euros d’amende. Les provocations et bagarres ne cessent de se multiplier dans ce milieu qui n’est pas tout le temps dans une bulle de violence.
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Un rap violent
Né aux Etats-Unis et arrivé en France dans les années 90, le rap est synonyme de violence. Que ce soit dans leurs musiques ou dans leurs propres vies, les rappeurs sont souvent perçus comme violents. Pour preuve, la mort du rappeur XXX Tentacion ou celle de Tupac. Ces deux rappeurs sont morts suites à des règlements de comptes. Mais le plus souvent, les rappeurs montrent la violence par les mots. Leurs voix sont comme des poings. Eminem, le rappeur de Détroit, a sorti un son où il a « détruit » un autre rappeur Machine Gun Kelly. La raison ? Machine Gun Kelly lui aurait envoyé des piques car Eminem l’aurait banni de sa radio. Dans son morceau (KILLSHOT) nous pouvons entendre des mots pas très doux de la part du « rappeur Blanc » comme par exemple:
“Now I gotta cock back, aim, yeah, b**ch, pop champagne to this, it’s your moment, this is it, as big as you’re gonna get, so enjoy it, had to give you a career to destroy it /
Maintenant je contre-attaque, yeah b**ch, fais péter le champagne, c’est ton moment, aussi populaire que tu le seras, profite, j’ai dû te donner une carrière juste pour la détruire”
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Ce son a notamment fait parler de lui sur les réseaux sociaux ce qui a fait grimper les ventes de son album Kamikaze.
En France, il y a eu il y a pas longtemps une polémique concernant un clip d’un rappeur. Dans  Pendez les Blanc, le rappeur Nick Conrad appel au meurtre. Entre des paroles d’une extrême violence et un clip d’un même niveau, sa chanson fait tâche dans un monde du rap déjà sali. Nous pouvons voir dans son clip un homme (blanc) être pendu. Bien sûr après une indignation massive sur les réseaux sociaux, les condamnations pleuvent. De nombreuses personnalités comme Bruno Retailleau (LR) ou le porte parole du gouvernement Benjamin Griveaux, ont condamné les propos du rappeur.  L’affaire est toujours en cours.
Benjamin Griveaux sur twitter le 26 Septembre 2018:
“Le @gouvernementFR condamne avec la plus extrême fermeté les paroles haineuses et écœurantes de @jazzconrad. Ceux qui les diffusent portent une lourde responsabilité et doivent réagir au plus vite.”
Cela peut représenter un danger quand nous savons que ce sont les jeunes, voire des très jeunes qui écoutent ce genre de musique.  Par exemple si un rappeur démontre que la violence est un moyen de se protéger et d’avoir du respect ou même fait l’éloge de la violence, il n’est pas impossible que les plus jeunes, les plus influençables écoutent, regardent et reproduisent ce qui a été dit. Mais avant tout, il faut savoir que la vraie vie n’est pas un clip ou une  musique. Donc si vous commencer à reproduire tout ce qui se passe dans les clips, vous risquez d’avoir de sérieux problèmes.
 La violence fait partie du Rap, il ne faut pas sans cacher. Mais il est possible que la violence que l’on trouve dans le rap traduise un profond vécu. Et c’est cela même que les rappeurs veulent montrer, sans pour autant montrer celle-ci dans leurs clips ou être grossier. 
Le rap, diffuseur de pensés
Pour certains rappeurs, le rap est comme une thérapie. Ils y chantent leur vécu. Le rap a changé leurs vies. Jok’air, dans La mélodie des quartiers pauvres, raconte une vie dans la cité entre deal, problèmes familiaux et travail. Ce clip est tourné en noir et blanc avec des mouvements assez lent, Nous pouvons voir la vie d’un quartier. Il n’y a aucune scène violente, choquante. Le texte à l’instrumental mélancolique ne contient pas d’injures et n’appelle pas au meurtre, il relate juste des faits. Le directeur manageur d’Arista France à Sony Music Entertainment Vincent Boivin a dit que: "La mélodie ça reste du vrai rap et contrairement à ce qu'on peut dire aujourd'hui, le vrai rap n'est pas populaire. Là c'est l'essence même du rap: un message avant tout. Ça concerne pas les hautes rotations des radios". Pour lui le rap est un message que l’on veut faire passer, un message touchant. C’est ce qu’il appelle « vrai rap ».
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Autre chanson: Juste pour voir de S.Pri Noir (feat. Nekfeu)  relate les passés des deux rappeurs. Entre leurs scolarités difficiles et le moment où ils ont découvert la musique ils nous invitent à rentrer dans leurs têtes justes pour voir. « Juste pour voir, viens faire un tour dans nos têtes ». Ils nous invitent à regarder leurs vécus plus ou moins difficiles, à voir les bonnes et mauvaises passes qu’ils ont endurés pour arriver là où ils sont aujourd’hui.          
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Comme pour le Blues ou la pop, le rap fait passer des messages. Qu’ils soient forts ou drôles. Le plus souvent les rappeurs sont issus de quartiers défavorisés dans lesquels règne la violence. En racontant leur vie, ils peuvent décrire la violence qu’ils ont vue. Certains la chantent par le biais de métaphores au sens recherchés.
Cependant existe-t-il un rap sans violence verbales ? Sans clip violent ? Il se pourrait qu’une nouvelle génération de rappeur se dirige dans ce sens-là.
Existe-t-il un rap sans violence ? 
Oui cela existe, d’ailleurs en France il y’a un groupe de rap qui le fait: Big Flo et Oli, deux rappeurs toulousains. Dans leurs textes, ils parlent des gens qu’ils côtoient. Mais vous ne verrais jamais de violence dans leurs clips, ni dans leurs textes, pourtant ils font l’effet d’une bombe. A part quelques insultes dans leurs morceaux. Comme par exemple Nik Ta Mere, où l’insulte doit marquer l’auditeur. Ils dénoncent dans leurs chansons les problèmes sociaux que peuvent rencontrer chaque personnes.
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Autre phénomène du rap qui monte : Népal, validé par Nekfeu, il fait lui aussi du rap « sans » violence. Par exemple, dans le clip Rien de Spécial. Nous le voyons de dos dans une ville japonaise. Il n y a rien de choquant. Ses clips ne montrent aucune haine, aucunes violences. Ses textes sont bien construits, son flow est travaillé et il n’y a pas (très peu) d’insultes.                                        
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Certes le rap est violent mais quelques fois il ne l’est pas. Bien sur ce n’est pas le seul genre de musique violent. Que ce soit dans le rock, les chansons engagées, les chansons françaises (pop, slam, variété…) Nous pouvons aussi y trouver de la violence.
Des fois certaines choses peuvent vous sembler violentes, mais n’oubliez pas que la musique est le reflet de la vie et si la vie est violente certaines chansons traiterons de cette violence. 
                                                                         Bary ISAAC J1
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