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Le défi de Jérusalem
Le défi que Jérusalem pose encore aujourd’hui au monde est précisément celui-ci : éveiller dans le cœur de chaque être humain le désir de regarder l’autre comme un frère dans l’unique famille humaine. * De même que le philosophe grec soutenait que les idées préexistent quelque part, que dès lors connaître se réduit à de l’attention, je suis convaincu que les romans et les nouvelles préexistent…

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28 MARS 2024 - JEUDI SAINT - L'EUCHARISTIE
C’est le jour de la purification de la sphère de Jupiter qui se manifeste sur Terre par la Sainte Cène puis des discours d’adieu et du Jardin de Gethsémani où le Christ, livré à une solitude absolue (les apôtres se sont endormis), agonise et lutte contre la mort (Lc XXII-17/20 et 39/46 + Jn XIII-4/5). Après le Christ combattant et triomphant des premiers jours de la semaine, nous entrons, le Jeudi, dans le recueillement et à une trêve qui aboutit au silence. Le Christ se tait pour qu’on puisse Le saisir afin que tout s’accomplisse. Les qualités à développer : recueillement, sens du sacré...
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Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 12,20-28
« En ce temps-là,
20 il y avait quelques Grecs parmi ceux qui étaient montés à Jérusalem pour adorer Dieu pendant la fête de la Pâque.
21 Ils abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée, et lui firent cette demande : « Nous voudrions voir Jésus. »
22 Philippe va le dire à André, et tous deux vont le dire à Jésus.
23 Alors Jésus leur déclare : « L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié.
24 Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.
25 Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle.
26 Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera.
27 Maintenant mon âme est bouleversée. Que vais-je dire ? “Père, sauve-moi de cette heure” ? – Mais non ! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci !
28 Père, glorifie ton nom ! » Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore. »
(Texte biblique tiré de « La Bible — traduction officielle liturgique — AELF »)
(Illustration du site Apprenez-nous à prier)
Commentaire Jn 12,28
« Père, glorifie ton nom ! » Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore. » (Jn 12,28) Nous sommes dans les derniers jours avant la fête de la Pâque à Jérusalem. Jésus a fait ces jours-ci une entrée triomphale dans la ville ; c’est sûr, la foule le prend pour le Messie. Et des Grecs (c’est-à-dire des Juifs de la Diaspora) se présentent juste à ce moment-là et s’adressent à ses disciples : « Nous voudrions voir Jésus » ; pas seulement l’apercevoir, mais le rencontrer, lui parler. Ses disciples viennent dire à Jésus que des Grecs souhaitent le voir ; et il répond « L’Heure est venue pour le Fils de l’homme d’être glorifié », c’est-à-dire révélé comme Dieu. Le mot « glorifier » revient plusieurs fois dans ce texte ; mot difficile pour nous, parce que, dans notre langage courant, la gloire évoque quelque chose qui n’a rien à voir avec Dieu. Pour nous, la gloire, c’est le prestige, l’auréole qui entoure une vedette, sa célébrité, l’importance que les autres lui reconnaissent. Dans la Bible, la gloire de Dieu, c’est sa Présence. Une Présence rayonnante comme le feu du Buisson Ardent où Dieu s’est révélé à Moïse (Ex 3). Et alors le mot « glorifier » veut dire tout simplement « révéler la présence de Dieu ». Quand Jésus dit « Père, glorifie ton nom », on peut traduire « Fais-toi connaître, révèle-toi tel que tu es, révèle-toi comme le Père très aimant qui a conclu avec l’humanité une Alliance d’amour ». Pour aller jusqu’au bout de cette révélation, Jésus a accepté de subir la Passion et la croix : au moment d’aborder cette Heure décisive, l’évangile que nous lisons aujourd’hui nous dit bien les sentiments qui habitent Jésus : l’angoisse, la confiance, la certitude de la victoire. L’angoisse : « Maintenant, je suis bouleversé », « Dirai-je Père, délivre-moi de cette heure ? » On a là chez Saint Jean, l’écho de Gethsémani : le même aveu de souffrance du Christ, son désir d’échapper à la mort « Père, si tu veux, éloigne cette coupe loin de moi ! » L’angoisse, oui, mais aussi la confiance : « Mais non ! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci ! » et aussi cette certitude que « si le grain de blé meurt, il portera du fruit », au sens où de sa mort, un peuple nouveau va naître. « Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il donne beaucoup de fruits ». À l’heure extrême où il est bouleversé, où il aborde la Passion, Jésus peut continuer à dire « que ta volonté soit faite » en toute confiance : il sait que, de cette mort, Dieu fera surgir la vie pour tous. Angoisse, confiance, et pour finir, la certitude de la victoire « Quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai tout à moi »… « Le prince de ce monde va être jeté dehors ». Dans ces deux phrases apparemment dissemblables, c’est de la même victoire qu’il s’agit : celle de la vérité, celle de la révélation de Dieu. Le prince de ce monde, justement, c’est celui qui, depuis le jardin de la Genèse, nous bourre la tête d’idées fausses sur Dieu. Au contraire, en contemplant la croix du Christ, qui nous dit jusqu’où va l’amour de Dieu pour l’humanité, nous ne pouvons qu’être attirés par lui. La voilà la preuve de l’amour de Dieu : le Fils accepte de mourir de la main des hommes… L’Heure est venue, la mission est accomplie. Quand Jésus a prié « Père, glorifie ton nom », Saint Jean nous dit qu’une voix vint du ciel qui disait : « Je l’ai glorifié (mon Nom) et je le glorifierai encore ». « J’ai glorifié mon Nom », c’est-à-dire je me suis révélé tel que je suis ; « et je le glorifierai encore », cela veut dire maintenant l’Heure est venue où en regardant le crucifié, vous découvrirez jusqu’où va l’amour insondable de la Trinité. Et toute cette pédagogie de révélation n’a qu’un seul but : que l’humanité entende enfin la Bonne Nouvelle de l’amour de Dieu : « C’est pour vous, dit Jésus, que cette voix s’est fait entendre. » (Note du P. Mario Doyle, C.Ss.R. : Ce commentaire reproduit largement celui d’une bibliste bien connue des catholiques de France : Marie Noëlle Thabut)
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◀ 5 AVRIL ▶ Tout Pour Qu'Il Règne
Jésus et ses disciples entrèrent dans une propriété appelée Gethsémani... Il prit avec lui Pierre, et les deux fils de Zébédée... Il leur dit : "Restez là, et veillez avec moi." Matthieu 26:36-38
En présence de l'agonie de Jésus
L'agonie de Jésus à Gethsémani est pour nous un abîme insondable, mais nous pouvons cependant en dire ceci : c'est l'agonie de l'Homme-Dieu, en présence du péché. Personnellement, nous ne pouvons rien savoir des souffrances de Gethsémani, pas plus que du Calvaire. C'est là quelque chose d'unique au monde, mais qui nous ouvre, à nous pécheurs, les portes de la Vie. Ce qui accablait Jésus dans le jardin de Gethsémani, ce n'était pas la mort sur la croix. Il avait déclaré solennellement qu'il était venu sur la terre pour mourir. A Gethsémani, ce qui l'accablait, c'était la crainte de ne pas pouvoir aller jusqu'au bout, en tant que Fils de l'homme. En tant que Fils de Dieu, Satan n'avait aucune prise sur lui. Mais l'effort de Satan, c'était d'isoler Jésus de l'humanité, et alors Il n'aurait plus été notre Sauveur. Après le récit de la tentation, nous lisons : "Alors le diable s'éloigna de lui, jusqu'à une autre occasion." A Gethsémani, nous assistons au dernier assaut de Satan contre Jésus, Fils de l'homme. Et Jésus est Vainqueur. L'agonie de Gethsémani est l'agonie du Fils de Dieu pour accomplir sa mission de Sauveur du monde. Le voile s'est écarté un moment, pour nous laisser entrevoir ce qu'Il lui a coûté de nous mettre en mesure de devenir fils de Dieu. C'est à cause de son agonie que notre salut est une chose si simple. La croix du Christ est le triomphe du Fils de l'homme. C'est le symbole de la victoire de notre Seigneur sur Lui-même, pour le Salut de l'humanité. - Lire plus ici :
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Ainsi, vous n’avez pas pu veiller une heure avec moi... Et là, dans le jardin de Gethsémani, dans cette vulnérabilité partagée, on voit se dessiner la vérité de notre condition humaine. Combien de fois, nous aussi, avons-nous fermé les yeux devant l’urgence de la prière ? Combien de fois avons-nous laissé nos esprits vagabonder quand la présence divine nous appelait ?
Et Jésus reste là, la compassion à fleur de cœur. Il ne nous rejette pas malgré nos faiblesses mais nous entoure de son amour inébranlable. C’est là que réside la beauté : dans ce lien fragile entre divinité et humanité. Même dans notre ennui, notre indifférence, nos distractions, il continue de nous appeler, avec patience, comme une mer qui caresse le rivage ; il attend, il espère.
Cette scène dans le jardin de Gethsémani, dans cette nuit sombre et lumineuse, nous crie à l'oreille : veillez ! Priez ! Ne laissez pas la fatigue et les distractions vous dérober ce qui est essentiel. Soyez vigilants, car chaque instant est un souffle de possibilité, un battement de cœur où la grâce peut percer. C’est dans cette tension, ce tiraillement entre l'endormissement et l'éveil que réside notre humanité, une humanité aimée, malgré ses faiblesses.
Sa Parole est un écho de l’amour qui nous appelle, un amour qui, tout comme les vagues, revient encore et encore, inflexible et doux, nous mettant au défi de rester éveillés. Dans nos épreuves, la prière est notre refuge, notre force, un pont tendu vers le divin. Et, assis sous les étoiles, nous pouvons être témoins de cette danse infinie entre l'appel de Dieu et notre réponse hésitante.
Merci au Pasteur Timothee Masamba (ici en photo) pour sa prédication sur la prière lors de son passage dans notre assemblée. Merci Seigneur d'avoir permis cette rencontre !!!
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La résurrection du corps
Une prédication par Andrew Rossiter à Clairac le 16 février 2025 Luc 6.17-26 (texte pour la Volonté de Dieu), 1 Cor 15.12-20
Pour l’apôtre Paul, croire en la résurrection n’est pas optionnel dans sa foi.

Pericle Fazzini, Bozzetto per «Resurrezione» (1969-70 Musée du Vatican). La Résurrection est conçue par l’artiste comme une authentique explosion, qui bouleverse le jardin de Gethsémani : «Une explosion de la terre – telle est la façon dont l’artiste décrit la scène – avec les oliviers qui s’envolent, les pierres, les nuages, des flèches… comme un énorme orage en forme de monde et le Christ qui ressuscite de tout cela, dans toute sa sérénité».
Paul n’a pas peur de choquer les sensibilités des juifs et des grecs dans son annonce, de ce qui pour lui, la Bonne Nouvelle. La résurrection tombe, non pas comme une mouche, mais un véritable boulet dans la soupe de la bonne foi et de l’espérance chrétienne.
Croire en la résurrection est un scandale - et le scandale est ce qui est de mieux dans la foi chrétienne.
Un tel scandale que tout le monde ne pouvait pas l’accepter, loin de cela. Pouvons-nous imaginer le choque chez les gens de cette communauté de Corinth en lisant ces lignes? Je ne le pense pas. Pour nous le mot résurrection est un mot banal qu’on utilise (dans nos prières et dans nos cantiques) et que nous entendons tous les dimanches. Mais pour beaucoup des gens de Corinthe, c’était tout simplement inimaginable! C’était ridicule! Dire que Dieu relève les corps des défunts! Qu’est-ce que Dieu va faire avec tous ces cadavres?
Et les gens de Corinthe l’ont cru… Est-ce nous sommes bien plus raisonnables qu’eux?
Qui a vu des tombeaux s’ouvrir et les morts se balader dans nos cimetières?
Pourquoi ne contenons-nous pas de croire et d’appliquer le message de Jésus d’une transformation profonde qu’opère Dieu dans nos vies?
Pour suivre Jésus dans son enseignement, sommes-nous obligés de croire que Dieu a relevé Jésus de la mort?
Et la résurrection reste un message qui est difficile à faire passer de nos jours, même si nous en sommes persuadés nous-mêmes.
Paul est catégorique.
S’il n’y pas de résurrection il n’y a pas d’espérance.
S’il n’y pas de résurrection, tout ce que nous avons appris de Dieu est mensonge.
S’il n’y a pas de résurrection, notre existence n’est que la somme de nos jours que nous passons sur cette terre.
Et l’Évangile n’est pas la Bonne Nouvelle dont nous avons besoin.
Nous ne savons pas comment, mais Paul a appris que le doute s’est installé dans la communauté de Corinthe et il veut rectifier les choses avant que ce doute se répand plus loin. Donc il frappe fort dans ses propos. Il emploie le mot «nekros» pour parler du corps. C’est-à-dire cadavre. Il ne dit pas que c’est l’esprit qui est ressuscité. Il ne dit pas que l’âme va monter jusqu’à Dieu. Il ne nous dit pas que les esprits des défunts vont nous regarder d’en-haut, réunis dans «Mon Bistro Préféré» avec ses copains, comme chantait Renaud. Non, Paul parle du corps.

Nous sommes bien plus discrets, et nous disons, «il est allé joindre sa femme» ou «elle est parti l’attendre». Quand un enfant dans le cimetière demande à sa maman, «si mamie est montée au ciel, pourquoi l’avons-nous mis dans la terre?», nous ne savons pas comment répondre. Nous sommes désemparés quand il faut parler de la mort, de la fin de vie et du vide que la personne laisse derrière elle. Devant ce que nous ne pouvons pas comprendre nous nous tournons vers les euphémismes:
Il s’est endormi.
Elle s’en est allé (sans dire où exactement).
(et le pire) Nous l’avons perdu, égaré quelque part, comme une vulgaire paire de lunettes.
Nous avons encore de la chance en France de pouvoir assister à la fermeture du cercueil. Toute la famille et les amis proches peuvent voir pour la dernière fois le visage de celle ou celui qu’ils ont aimé, ils peuvent le toucher et à partir de là, ils peuvent commencer la longue route du deuil. Dans bien d’autres pays «civilisés» le corps est caché, fermé dans le cercueil et tout ce que la famille voit c’est une boite qui contient leurs souvenirs et qui enferme leurs sentiments de perte.
Paul insiste sur la réalité physique de la mort et puisque Dieu aime tellement tout ce qui est physique, il annonce aussi que la résurrection est physique. Nous avons l’habitude d’entendre de tels propos, et ils ne nous choquent plus. Mais pour beaucoup dans la communauté de Corinthe le corps était considéré comme une prison qui enfermait l’âme. Le but de notre existence était de séparer les deux réalités, de laisser s’échapper l’âme.
Tout la philosophie grecque visait à cette séparation pour que l’âme incorruptible puisse enfin quitter la corruptibilité de son corps. Bien entendu nous partageons en grande partie cette vision de notre existence quand nous divisons notre être en corps et âme, comme si notre «moi» est constitué de deux réalités réunis pour le temps de ma vie terrestre. Au lieu de croire que mon «moi » est une unité inséparable de tout ce qui me constitue: pensées, sentiments, spiritualité, douleurs et joies physiques. Nous sommes tenté de croire que c’est uniquement l’âme qui contient l’empreinte de Dieu. Comme si c’est seulement dans notre âme que Dieu a choisi de nous habiter… si c’est le cas, le corps n’a que peu d’importance, il n’est rien dans notre démarche vers le salut. C’est l’enveloppe qui contient notre âme ou notre esprit, nous disons.
Sans savoir, nous avons emprunté facilement cette façon de parler et de penser au point que nous croyons que c’est la foi chrétienne! Combien de fois j’entends «c’est dans le cœur que Dieu se trouve», et nous savons tous que dans cette phrase le mot cœur ne désigne pas l’organe biologique, mais plutôt ce que nous appelions autrefois l’âme.
Paul connaissait déjà la croyance en la résurrection, car le Nouveau Testament nous dit qu’il était Pharisien. La croyance en la résurrection corporelle est installée dans le judaïsme petit à petit pendant les troisième et deuxième siècles avant Jésus-Christ. Tous les juifs n’y croyaient pas. Les Saducéens et autres contestaient ce apport de la religion perse.
Pour Paul, sa conviction est confirmée au moment de sa rencontre avec le Christ ressuscité sur la route vers Damas. Là il était face-à-face avec le Ressuscité, et cette rencontre a transformé sa vie. En un instant éblouissant, aveuglant, la résurrection n’était plus quelque chose qu’il attendait quelque part dans l’avenir, mais une rencontre sur sa route, c’est-à-dire dans le quotidien de son existence.

La Bonne Nouvelle vécue et annoncée est l’œuvre de la résurrection. Et si Dieu n’a pas relevé Jésus, Dieu n’est pas plus fort que la mort. Pour Paul, la mort n’était pas une question philosophique, un constat que la vie va se terminer, et que c’est dans l’ordre des choses. La mort est l’ennemie qu’il faut combattre et vaincre. Dieu est le Dieu de la vie.
Et c’est la vie qui est au cœur du message de Paul. La vie dans toute son abondance, la vie qui déborde, qui est puissante et don de Dieu. Si la mort a le dernier mot, Dieu est plus faible que la mort et
nous n’avons rien à annoncer dans ce monde
nous sommes les plus malheureux
et nous restons prisonniers de ce monde et de la puissance de la mort.
La résurrection de Jésus est le signe que Dieu a agit définitivement contre les puissances du mal et de la mort. Un signe pour nous, mais pas uniquement pour nous, pour toute la création. L’annonce de la résurrection est un message scandaleux que nous avons à annoncer à tout le monde.
Les personnes autour de nous n’attendent pas de nous, les chrétiens, que nous leur parlons de la paix dans le monde, ou d’une vie spirituelle intérieure, ou que ça serez mieux si toute le monde était un plus généreux, bienveillant ou gentil. Bien entendu nous pouvons faire tout cela et le monde sera certainement meilleur, mais au centre de notre message est une parole qui dit que Dieu ne nous abandonne pas. Que Dieu n’abandonne pas la création aux puissances de la corruption et de la mort.
Le Dieu de la vie offre sa vie et cela est une sacré bonne nouvelle.
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L'agonie dans le jardin de Gethsémani par Athèna Via Flickr : L'agonie dans le jardin de Gethsémani (1455-1456, The National Gallery, Londres) d'Andrea Mantegna (1431-1506)
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La Parachah « Vayyetsé » (Il [Yaaqov] sortit)
Pensée
“ Alors il sortit et se dirigea, comme d’habitude, vers le mont des Oliviers. Ses disciples s’y rendirent aussi avec lui. Quand il fut arrivé, il leur dit : Priez pour ne pas céder à la tentation. Puis il se retira à la distance d’un jet de pierre, se mit à genoux et pria ainsi : O Père, si tu le veux, écarte de moi cette coupe ! Toutefois, que ta volonté soit faite, et non la mienne. Un ange venu du ciel lui apparut et le fortifia… “ (Luc 22:39)
A ”un jet de pierre“ ? Car là où est jetée la pierre, se tient précisément la pierre ! Assurément, dans ce jardin de Gethsémani, à l’heure extrême de solitude, notre Adon revisite la fuite de Jacob et la nuit qu'il passa sur une pierre, entouré d'anges qui montaient et descendaient. Peut-être revécut-Il en pensée la parachah Vayyetsé et c'est alors qu'un ange apparu pour fortifier.
Celui “qui n'a pas une pierre où poser sa tête”… car il est cette pierre !
N'oublions pas que Jacob avait prophétisé quelques 2000 ans auparavant :
“ cette pierre que j'ai dressé pour monument, sera la MAISON d'ELOHIM ” (Genèse 28:22)
Car sur cette pierre de fondation, Yahshua a construit sa maison, son assemblée, sa QEHILA.
Une maison pour ELOHIM.
Lectures Parachah : Bérèchiyth / Genèse 28:10 à 32:3 Haphtarah : Hoshéa / Osée 11:7 à 14:10 Bérith Hadachah : Qorinthiym B / 2 Corinthiens 5:11 à 6:2
Rappel Les commentaires ne sont pas des études, mais des pensées que la lecture de la parachah nous inspire et nous permet, sur une année, de relier les textes de la Torah et des Prophètes aux textes de la Bériyth ha-Hadachah, de l’Alliance renouvelée en Yahshua.
Préambule Cette lecture est caractérisée par sa longueur (près de 5 chapitres) et de multiples épisodes et sous-épisodes ; notamment :
. l’échelle de Yaaqov, . Yaaqov rencontre Rahel au puits, . mariages de Yaaqov avec Léah et Rahel, . rivalité entre Rahel et Léah, . travail et prospérité de Yaaqov, . la fuite de Yaaqov de chez Lavan suivie de la confrontation entre Yaaqov et Lavan puis, . l’alliance entre Yaaqov et Lavan.
Durant ces vingt années, les servantes et Léah enfantent à Yaaqov dix fils et une fille avant que Rahel conçoive enfin Yossef aux termes d’une stérilité qui caractérise étonnamment toutes les matriarches (ce qui signifie qu’Élohim seul décide et non « la déesse et mère nature »).
Notons que la naissance de Yossef se situe au centre, au coeur même de cette parachah et que Yaaqov porte déjà en sa semence une autre caractéristique du Mashiah.
Après être sorti et s’être arraché avec violence de Béer-Shéva pour trouver femme en dehors de Kénaan et échapper à la colère de son frère Éssav, Yaaqov peut se préparer au retour de l’exil forcé et envisager les retrouvailles redoutées avec celui qui n’est plus le frère ainé, celui du droit d’aînesse.
En préambule, notons que cette parachah traite à nouveau du thème de « la sortie », de l’exil forcé, de la fuite, et de la nécessité de « s’arracher » parfois pour mieux se ressourcer et apprécier plus nettement la volonté divine.
Dans la parachah précédente, Yaaqov était celui qui étudiait tranquillement « sous la tente » les lois et enseignements transmis par la lignée de Shém, Ever, Avraham, et Yitshaq son père.
Or, son destin était de devenir un soldat, un combattant avec EL, un Isra-EL.
Dès lors, les évènements l’arrachent à son quotidien privilégié et protégé par une mère protectrice, aux aguets et prompte à aider le bon sens prophétique.
En effet, Yaaqov doit apprendre, seul, à devenir Israël et il ne peut le faire sous la menace de son frère, en prenant des femmes parmi les cananéennes, et en se contentant de rester sous sa tente… car telle n’était pas TOUTE sa vocation.
D’où le titre de cette parachah : « Il sortit… » dans le sens très Avrahamique de : « il quitta » et dans un écho prophétique évident à « quittez, sortez du milieu d’elle…» non pas que son clan ne soit pas saint, mais il est également dit « que nul n’est prophète en son pays ».
C’est ainsi qu’il est précisé dès le premier verset de cette lecture que Yaaqov « sortit » de Béer Shéva, alors que la Torah aurait pu se contenter du très explicite « alla vers Haran ».
Ces expressions prouvent que Yaaqov s’arrache avec violence et avec incompréhension à son milieu dont il est censé hériter par la bénédiction d’Yitshaq son père. Or, nous savons que dans la parachah suivante toutes choses seront expliquées et dévoilées : ce n’est pas Yaaqov-l’étudiant modèle qui doit hériter du rôle messianique (via le droit d’ainesse qui fatiguait et que délaissait Éssav), mais Israël le soldat combattant.
Dès lors, nous savons que la longue marche vers le Royaume ne sera pas une entreprise intellectuelle, et donc purement humaine, mais une longue guerre - souvent fratricide - contre toutes les forces adverses (y compris dans les lieux supérieurs) qui ne veulent pas de ce modèle messianique.
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C’est aussi par ces deux phases de la vie de Yaaqov-Israël que nous apprenons que l’étude n’est pas incompatible avec les œuvres et le combat pour le Royaume, mais que l’étude et la prière précèdent toujours l’engagement au combat.
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Le rêve ou l’action ? Le rêve et l’action !
Dans son rêve, Yaaqov distingue clairement une échelle. Avant même l’invention de la psychanalyse freudienne et la récupération maçonnique de cette thématique, la tradition en a déduit qu'il y avait plusieurs degrés pour avancer, s’approcher et réussir à appréhender le plan divin, pour le collectif à l’échelle de l’Histoire comme pour nous-mêmes à l’échelle de nos courtes vies.
Genèse 28:10-12 :
« Yaaqov partit de Béer-Shéva et s’en alla à Haran. Il arriva dans un lieu où il passa la nuit ; car le soleil était couché. Il y prit une pierre dont il fit son chevet … Il eut un songe. Et voici une échelle était appuyée sur la terre et son sommet touchait au ciel. Et voici les anges d’Élohim montaient et descendaient par cette échelle. Et voici, YHWH se tenait au-dessus d’elle. »
Par ces versets nous apprenons que Yaaqov, père d’Israël et bientôt de tous les Israélites greffés (Éphraïm et Ménashéh), est également un homme d’actions et de décisions.
Après avoir médité de longues années sous la tente, Yaaqov est contraint d’agir pour sauver sa vie et trouver sa « vraie vie ».
Sous l’inspiration de sa mère, Rivqah (Rebecca), Yaaqov se rend donc chez son oncle Lavan, descendant direct de la famille Abrahamique, mais païen idolâtre. Rivqah fait pour Yaaqov ce qu’Avraham avait fait pour Yitshaq.
Elle lui révèle que son rôle messianique, lié à son droit d’ainesse, est aussi de greffer, de regreffer, les « brebis perdues » de la maison d’Avraham, notre ancêtre en la foi.
Mais là où Yitshaq ne reçut pas la permission de quitter « le sanctuaire » et vit confier cette mission à hauts risques au serviteur de son père (Eliézer, bien que non nommé explicitement !), Yaaqov va devoir assurer le travail lui-même et vivre dangereusement en exil.
En ce sens, sa vocation messianique prend une dimension supplémentaire par rapport à la vocation purement sacerdotale de son père (en sa qualité de fils premier-né destiné à être sacrifié).
Notons à ce titre que l’Adon Yahshua réalisera l’ensemble de ces dimensions messianiques parfois différentes des patriarches… Mais cela relève d’un autre développement.
Revenons à Yaaqov. Ce qu’il doit faire, il le fait sans tarder. Il se lève de bon matin et ne s’arrête qu’à la nuit tombée avant de reprendre sa route (ce qui précise qu’il n’était pas arrivé à destination en une seule journée).
Nous apprenons ainsi que même en situation de faiblesse, voire de détresse, nous avons à faire confiance et à réaliser promptement le commandement (mitsvah) d’Élohim.
Et de « parcourir la plus grande distance possible », c'est-à-dire de faire tout ce qui peut être fait le jour, car il est dit :
« la nuit vient où personne ne peut travailler. » (Jean 9:4)
Chaque commandement accompli obtient sa bénédiction associée. C’est pourquoi, en ces moments de vie dramatique pour Yaaqov, YHWH lui apparaît et lui confie le songe prophétique des degrés où les anges (Mélakhim) montent et descendent unissant la terre au ciel et le ciel à la terre.
Et YHWH se tient au-dessus des degrés (échelle ou escalier), donc au-dessus de Yaaqov en lui parlant directement.
Yaaqov obtient par ce procédé la promesse que sa destinée soit liée directement à l’Élohim de ses pères et que les anges ne soient que des messagers dans cette relation.
Le seul et unique Élohim à invoquer est Celui qui lui parle directement dans ce songe.
Yaaqov ne dépendra pas des anges ainsi qu’il est dit au Psaume 91 :
« Il ordonnera à ses anges de te garder sur tes chemins ».
Élohim bénira alors Yaaqov de la bénédiction donnée à Avraham. La bénédiction est totale car il est dit à Yaaqov, père d’Israël, que sa postérité possédera la terre et les familles de la terre, les nations, seront bénies par l’action messianique physique et spirituelle d’Israël.
Genèse 28:15 :
« Voici je suis avec toi, je te garderai partout où tu iras, et je te ramènerai dans ce pays ; car je ne t’abandonnerai point que je n’aie exécuté ce que je te dis. »
Il faut également noter que - étrangement - les anges commencent par monter sur cette échelle avant d’en redescendre alors qu’il serait plus naturel, vu leur statut, de les voir commencer par descendre avant de remonter ?
(Ce qui est également cohérent avec l’enseignement de Yéshoua qui stipule : « Personne n'est monté au ciel, si ce n'est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l'homme qui est dans le ciel. (Jean 3:13). Le verbe « monter » est positionné avant le verbe « descendre ». Même si paradoxalement ne peuvent « monter » que ceux qui sont préalablement « descendus »… ce qui est valable pour chaque « fils d’Élohim » et authentifie ainsi la « part divine » de chaque être !)
La Torah explique que Yaaqov a compris que le projet messianique ne consiste pas pour l’homme à se hisser par la force jusqu’à la demeure (Temple) d’Élohim : ce projet est celui de Babel !
La promesse que porte en lui Yaaqov-Israël est qu’aux temps du Mashiah cieux et terre seront unis dans le cadre d’un Royaume messianique et que cette « porte des cieux » a vocation à rester ouverte constamment.
En effet, s’il était écrit que les anges « descendaient puis remontaient », le risque serait grand qu’ils ne redescendent plus dans le cadre de ce qui deviendrait alors un « aller-retour unique ». Mais il est écrit que « les anges montaient puis (re)descendaient… » ce qui sous-entend qu’ils doivent bien « remonter », en actionnant alors un nouveau cycle ou « aller-retour », etc.
Cette vision de Yaaqov exclut la pensée de rébellion exprimée par la génération de Babel : un mouvement unique et ascendant de la part de l’homme.
Le mouvement de « descente de l’échelle des messagers d’Élohim » signifie que l’homme accepte l’autorité divine pour pouvoir ensuite lui-même s’élever à Son invitation.
Cette action de « montée et descente » peut également nous faire penser à Moshéh, lorsqu’à moult reprises, il montait puis redescendait du Sinaï, en sa qualité d’intermédiaire et « de messager porteur d’une bonne nouvelle ».
Genèse 28:17 :
« Il eut peur et dit : que ce lieu est redoutable ! C’est ici la maison d’Élohim, c’est ici la porte des cieux ! ».
Yaaqov eut peur, conscient de la grandeur de l’Élohim d’Avraham et d’Yitshaq, ses pères, et de la grandeur et gravité de sa propre destinée. C’est ici, dit-il, la maison d’Élohim, Beth-El, Maison de El. Yaaqov prit la pierre (Évén Chétiyah), la pierre du fondement et l’oignit d’huile.
Il dit : c’est ici la porte des cieux (Chaar haChamayim).
Des pierres, une pierre, la Pierre…
Il est enseigné par le judaïsme que l’échelle symbolise les degrés du Temple. Ceux qui montent et descendent les degrés sont les kohanim (les prêtres) qui offrent des sacrifices dans le Temple - Beth-El, la maison d’Élohim - et qui ont accès, par la sainteté du sacerdoce, à la porte des cieux.
Il est proposé bien d’autres interprétations du songe de Yaaqov par le judaïsme, mais nous avons, en notre qualité de disciples de Yahshua ha Mashiah, inscrits au bénéfice de l’Alliance renouvelée, à éclairer le songe de Yaaqov par une autre lumière.
Genèse 28:11 et 28:18 :
« Il prit une des pierres du lieu, la mit sous sa tête et dormit en ce lieu… il prit LA pierre qui lui avait servi de chevet, il la dressa comme une stèle et répandit de l’huile sur son sommet… »
Ces versets nous apprennent que le songe de Yaaqov se transcende et se révèle pleinement en Celui qui est Torah et Parole : Yahshua.
Nous apprenons ainsi que la pierre ointe d’huile par Yaaqov est Yahshua Lui-même :
« pierre angulaire de l’édifice, bien coordonné qui s’élève pour être un temple saint dans le Seigneur » (Ephésiens 2:20-22).
En effet, Yahshua fait explicitement référence à cette parachah « vayyetsé » en mentionnant les cieux ouverts (porte du ciel !) et le mouvement continu des messagers d’Élohim au-dessus du Fils de l’homme…
Yohanân / Jean 1:51 :
« Et Yahshua dit : en vérité en vérité vous verrez désormais le ciel ouvert et les anges d’Élohim monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme. »
Parle-t-il ici de Yaaqov en s’apparentant lui-même au patriarche ?
Un indice : notre Seigneur nous dit par ailleurs que, contrairement à Yaaqov, Il n’a pas où [pas même une pierre !] pour reposer sa tête.
Matthieu 8:20 :
«… mais le fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête »
Une seule solution possible : si le Fils de l’homme n’était pas Yaaqov, alors Il était LA pierre qui soutenait sa tête… et au-dessus de Lui était ouverte la porte des cieux !
Yaaqov a oint d’huile cette pierre, littéralement, il l’a messiée.
Nous apprenons ici que la porte des cieux – Chaar haChamayim – c’est Lui, notre Adôn Yahshua, qui a ouvert le Saint des Saints, où les rachetés par le Sang du Mashiah « entrent et sortent » pour exercer leur sacerdoce sur terre.
La tradition n’a pas manqué de soulever le paradoxe apparent entre « les pierres » (verset 11) que prend Yaaqov avant la nuit et « LA pierre » (verset 18) qu’il dresse après la nuit.
Il est intéressant de noter ici un des commentaires traditionnels qui répond à ce paradoxe apparent de la Torah :
Yaaqov, surpris par la nuit, aurait choisi 12 pierres pour ériger un abri contre les animaux nocturnes et protéger ainsi son sommeil. Mais les 12 pierres se disputèrent le droit de soutenir la tête du « juste ». Alors le Saint Béni Soit-il intervient pour faire cesser la dispute des pierres. A l’issue de cette nuit, les 12 pierres avaient fusionnées pour n’en faire qu’une (ceci est bien évidemment une illustration imaginaire métaphorique pour permettre un enseignement).
Un enseignement, certes d’obédience midrashique, qui présente l’intérêt d’introduire prophétiquement le thème des 12 pierres de l’autel de Yéhoshoua (Josué), les 12 pierres de l’autel d’Eliyahou (Élie), puis des 12 pierres vivantes que choisira Yahshua.
Toutes différentes, mais toutes unies et disposées en bon ordre sur le pectoral du Kohen Gadol (Grand Sacrificateur).
Et Yaaqov poursuit son voeu prophétique qui résonne dans nos esprits de croyants en Yahshua de façon magistrale :
« cette pierre que j’ai érigée en stèle sera une maison d’Élohim ».
Plus tard, le Mashiah ne dira-t-Il pas la même chose, ne fera-t-Il pas le même voeu, en parlant avec les mêmes mots au premier d’entre les 12, à Shimon renommé Pierre ?
“ sur cette pierre, je construirai Mon Assemblée / Ma Qéhiyllah ”.
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Mieux, en construisant « la maison du Père et du Fils » sur cette pierre vivante, Yéshoua RÉALISE le vœu de Yaaqov. Lui qui n’a rien aboli de la Torah, mais qui l’a amenée à la perfection… y compris donc les vœux des patriarches qui ne peuvent rester sans suite et inaccomplis car « sa parole ne revient pas sans effet ».
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Isaïe 55:11 :
“ ainsi en est-il de la parole qui sort de ma bouche, elle ne revient pas vers moi sans effet, sans avoir accompli ce que j’ai voulu et réalisé l’objet de sa mission ”.
Shabbat shalom vé shavoua tov.
Source : Blog de la Qehila
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Fait divers : elle mord la lèvre inférieure de son fidèle.
A Sarh dans la province du Moyen chari, la femme d’un pasteur d’une église mord une de ses fidèles à la bouche. La scène qui ressemble à un film d’horreur, tel l’apôtre Paul à Gethsémani qui s’est saisi de son épée pour trancher l’oreille d’un soldat romain, dame Anita Gisèle, épouse du pasteur de l’église Jéhovah sabohot de Sarah, s’est jetée sur une de ses filles et lui a arraché en un coup de…

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L’Ermite
Guillaume Apollinaire
Un ermite déchaux près d’un crâne blanchi Cria Je vous maudis martyres et détresses Trop de tentations malgré moi me caressent Tentations de lune et de logomachies
Trop d’étoiles s’enfuient quand je dis mes prières Ô chef de morte Ô vieil ivoire Orbites Trous Des narines rongées J’ai faim Mes cris s’enrouent Voici donc pour mon jeûne un morceau de gruyère
Ô Seigneur flagellez les nuées du coucher Qui vous tendent au ciel de si jolis culs roses Et c’est le soir les fleurs de jour déjà se closent Et les souris dans l’ombre incantent le plancher
Les humains savent tant de jeux l’amour la mourre L’amour jeu des nombrils ou jeu de la grande oie La mourre jeu du nombre illusoire des doigts Seigneur faites Seigneur qu’un jour je m’enamoure
J’attends celle qui me tendra ses doigts menus Combien de signes blancs aux ongles les paresses Les mensonges pourtant j’attends qu’elle les dresse Ses mains enamourées devant moi l’Inconnue
Seigneur que t’ai-je fait Vois Je suis unicorne Pourtant malgré son bel effroi concupiscent Comme un poupon chéri mon sexe est innocent D’être anxieux seul et debout comme une borne
Seigneur le Christ est nu jetez jetez sur lui La robe sans couture éteignez les ardeurs Au puits vont se noyer tant de tintements d’heures Quand isochrones choient des gouttes d’eau de pluie
J’ai veillé trente nuits sous les lauriers-roses As-tu sué du sang Christ dans Gethsémani Crucifié réponds Dis non Moi je le nie Car j’ai trop espéré en vain l’hématidrose
J’écoutais à genoux toquer les battements Du cœur le sang roulait toujours en ses artères Qui sont de vieux coraux ou qui sont des clavaires Et mon aorte était avare éperdument
Une goutte tomba Sueur Et sa couleur Lueur Le sang si rouge et j’ai ri des damnés Puis enfin j’ai compris que je saignais du nez À cause des parfums violents de mes fleurs
Et j’ai ri du vieil ange qui n’est point venu De vol très indolent me tendre un beau calice J’ai ri de l’aile grise et j’ôte mon cilice Tissé de crins soyeux par de cruels canuts
Vertuchou Riotant des vulves des papesses De saintes sans tetons j’irai vers les cités Et peut-être y mourir pour ma virginité Parmi les mains les peaux les mots et les promesses
Malgré les autans bleus je me dresse divin Comme un rayon de lune adoré par la mer En vain j’ai supplié tous les saints aémères Aucun n’a consacré mes doux pains sans levain
Et je marche Je fuis ô nuit Lilith ulule Et clame vainement et je vois de grands yeux S’ouvrir tragiquement Ô nuit je vois tes cieux S’étoiler calmement de splendides pilules
Un squelette de reine innocente est pendu À un long fil d’étoile en désespoir sévère La nuit les bois sont noirs et se meurt l’espoir vert Quand meurt le jour avec un râle inattendu
Et je marche je fuis ô jour l’émoi de l’aube Ferma le regard fixe et doux de vieux rubis Des hiboux et voici le regard des brebis Et des truies aux tetins roses comme des lobes
Des corbeaux éployés comme des tildes font Une ombre vaine aux pauvres champs de seigle mûr Non loin des bourgs où des chaumières sont impures D’avoir des hiboux morts cloués à leur plafond
Mes kilomètres longs Mes tristesses plénières Les squelettes de doigts terminant les sapins Ont égaré ma route et mes rêves poupins Souvent et j’ai dormi au sol des sapinières
Enfin �� soir pâmé Au bout de mes chemins La ville m’apparut très grave au son des cloches Et ma luxure meurt à présent que j’approche En entrant j’ai béni les foules des deux mains
Cité j’ai ri de tes palais tels que des truffes Blanches au sol fouillé de clairières bleues Or mes désirs s’en vont tous à la queue leu leu Ma migraine pieuse a coiffé sa cucuphe
Car toutes sont venues m’avouer leurs péchés Et Seigneur je suis saint par le vœu des amantes Zélotide et Lorie Louise et Diamante On dit Tu peux savoir ô toi l’effarouché
Ermite absous nos fautes jamais vénielles Ô toi le pur et le contrit que nous aimons Sache nos cœurs cache les jeux que nous aimons Et nos baisers quintessenciés comme du miel
Et j’absous les aveux pourpres comme leur sang Des poétesses nues des fées des fornarines Aucun pauvre désir ne gonfle ma poitrine Lorsque je vois le soir les couples s’enlaçant
Car je ne veux plus rien sinon laisser se clore Mes yeux couple lassé au verger pantelant Plein du râle pompeux des groseilliers sanglants Et de la sainte cruauté des passiflores
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« On a compris déjà que Sisyphe est le héros absurde. Il l’est autant par ses passions que par son tourment. Son mépris des dieux, sa haine de la mort et sa passion pour la vie, lui ont valu ce supplice indicible où tout l’être s’emploie à ne rien achever. C’est le prix qu’il faut payer pour les passions de cette terre. On ne nous dit rien sur Sisyphe aux enfers. Les mythes sont faits pour que l’imagination les anime. Pour celui-ci on voit seulement tout l’effort d’un corps tendu pour soulever l’énorme pierre, la rouler et l’aider à gravir une pente cent fois recommencée; on voit le visage crispé, la joue collée contre la pierre, le secours d’une épaule qui reçoit la masse couverte de glaise, d’un pied qui la cale, la reprise à bout de bras, la sûreté tout humaine de deux mains pleines de terre. Tout au bout de ce long effort mesuré par l’espace sans ciel et le temps sans profondeur, le but est atteint. Sisyphe regarde alors la pierre dévaler en quelques instants vers ce monde inférieur d’où il faudra la remonter vers les sommets. Il redescend dans la plaine. C’est pendant ce retour, cette pause, que Sisyphe m’intéresse. Un visage qui peine, si près des pierres est déjà pierre lui-même! Je vois cet homme redescendre d’un pas lourd mais égal vers le tourment dont il ne connaîtra pas la fin. Cette heure qui est comme une respiration et qui vient aussi sûrement que son malheur, cette heure est celle de la conscience. A chacun de ces instants, où il quitte les sommets et s’enfonce peu à peu vers les tanières des dieux, il est supérieur à son destin. Il est plus fort que son rocher. Si ce mythe est tragique, c’est que son héros est conscient. Où serait en effet sa peine, si à chaque pas l’espoir de réussir le soutenait? L’ouvrier d’aujourd’hui travaille, tous les jours de sa vie, aux même tâches et ce destin n’est pas moins absurde. Mais il n’est tragique qu’aux rares moments où il devient conscient. Sisyphe, prolétaire des dieux, impuissant et révolté, connaît toute l’étendue de sa misérable condition: c’est à elle qu’il pense pendant sa descente. La clairvoyance qui devait faire son tourment consomme du même coup sa victoire. Il n’est pas de destin qui ne se surmonte par le mépris. Si la descente ainsi se fait certains jours dans la douleur, elle peut se faire aussi dans la joie. Ce mot n’est pas de trop. J’imagine encore Sisyphe revenant vers son rocher, et la douleur était au début. Quand les images de la terre tiennent trop fort au souvenir, quand l’appel du bonheur se fait trop pesant, il arrive que la tristesse se lève au coeur de l’homme: c’est la victoire du rocher, c’est le rocher lui-même. L’immense détresse est trop lourde à porter. Ce sont nos nuit de Gethsémani. Mais les vérités écrasantes périssent d’être reconnues. Ainsi, Oedipe obéit d’abord au destin sans le savoir. A partir du moment où il sait, sa tragédie commence. Mais dans le même instant, aveugle et désespéré, il reconnaît que le seul lien qui le rattache au monde, c’est la main fraîche d’une jeune fille. Une parole démesurée retentit alors: « malgré tant d’épreuves, mon âge avancé et la grandeur de mon âme me font juger que tout est bien. » L’Oedipe de Sophocle, comme le Kirilov de Dostoïevski, donne ainsi la formule de la victoire absurde. La sagesse antique rejoint l’héroïsme moderne. On ne découvre pas l’absurde sans être tenté d’écrire quelque manuel du bonheur. « Eh! quoi, par des voies si étroites…? » Mais il n’y a qu’un monde. Le bonheur et l’absurde sont deux fils de la même terre. Ils sont inséparables. l’erreur serait de dire que le bonheur naît forcément de la découverte absurde. Il arrive aussi bien que le sentiment de l’absurde naisse du bonheur. « Je juge que tout est bien », dit Oedipe et cette parole est sacrée. Elle retentit dans l’univers farouche et limité de l’homme. Elle enseigne que tout n’est pas, n’a pas été épuisé. Elle chasse de ce monde un dieu qui y était entré avec l’insatisfaction et le goût des douleurs inutiles. Elle fait du destin une affaire d’homme qui doit être réglée entre les hommes. Toute la joie silencieuse de Sisyphe est là. Son destin lui appartient. Son rocher est sa chose. De même, l’homme absurde, quand il contemple son tourment, fait taire toutes les idoles. Dans l’univers soudain rendu à son silence, les mille petites voix émerveillées de la terre s’élèvent. Appels inconscients et secrets, invitation de tous les visages, ils sont l’envers nécessaire et le prix de la victoire. Il n’y a pas de soleil sans ombre, et il faut connaître la nuit. L’homme absurde dit oui et son effort n’aura plus de cesse. S’il y a un destin personnel, il n’y a point de destinée supérieure ou du moins il n’en est qu’une dont il juge qu’elle est fatale et méprisable. Pour le reste, il se sait le maître de ses jours. A cet instant subtil où l’homme se retourne sur sa vie, Sisyphe, revenant vers son rocher, contemple cette suite d’actions sans lien qui devient son destin, créé par lui, uni sous le regard de sa mémoire et bientôt scellé par sa mort. Ainsi, persuadé de l’origine tout humaine de tout ce qui est humain, aveugle qui désire voir et qui sait que la nuit n’a pas de fin, il est toujours en marche. Le rocher roule encore. Je laisse Sisyphe au bas de la montagne! On retrouve toujours son fardeau. Mais Sisyphe enseigne la fidélité supérieure qui nie les lieux et soulève les rochers. Lui aussi juge que tout est bien. Cet univers désormais sans maître ne lui paraît ni stérile ni futile. Chacun des grains de cette pierre, chaque éclat minéral de cette montagne pleine de nuit, à lui seul forme un monde. La lutte elle-même vers les sommets suffit à remplir un coeur d’homme. Il faut imaginer Sisyphe heureux. «
Albert Camus, Le mythe de Sisyphe (1942)
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Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 1,12-15
« Jésus venait d’être baptisé.
12 Aussitôt l’Esprit le pousse au désert
13 et, dans le désert, il resta quarante jours, tenté par Satan. Il vivait parmi les bêtes sauvages, et les anges le servaient.
14 Après l’arrestation de Jean, Jésus partit pour la Galilée proclamer l’Évangile de Dieu ;
15 il disait : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. »
(Texte biblique tiré de « La Bible — traduction officielle liturgique — AELF »)
(Illustration du site Apprenez-nous à prier)
Commentaire Mc 1,12-13
« Jésus venait d’être baptisé. Aussitôt, l’Esprit le pousse au désert. Et dans le désert il resta quarante jours, tenté par Satan. » (Mc 1,12-13) Marc ne nous précise pas quelles tentations Jésus a dû affronter, mais la suite de son évangile nous permet de les deviner : ce sont toutes les fois où il a dû dire non ; parce que les pensées de Dieu ne sont pas celles des hommes, et que, homme lui-même, il était entouré d’hommes, il a dû faire sans cesse le choix de la fidélité à son Père. L’épisode qui nous vient tout de suite à l’esprit, c’est ce qui s’est passé près de Césarée de Philippe : « En chemin, Jésus interrogeait ses disciples : Qui suis-je, au dire des hommes ? Ils lui dirent Jean le Baptiste ; pour d’autres, Elie ; pour d’autres, l’un des prophètes. Et lui leur demandait : Et vous, qui dites-vous que je suis ? Prenant la parole, Pierre lui répond : Tu es le Christ. Alors il leur commanda sévèrement de ne parler de lui à personne. » (Mc 8,27-30). Cette sévérité même est certainement déjà signe d’un combat intérieur. Et tout de suite après, Marc enchaîne « Il commença à leur enseigner qu’il fallait que le Fils de l’Homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit mis à mort et que, trois jours après, il ressuscite. » Et vous connaissez la suite : « Pierre, le tirant à part, se mit à le réprimander. Mais lui, se retournant et voyant ses disciples, réprimanda Pierre ; il lui dit : Retire-toi ! Derrière moi, Satan, car tes vues ne sont pas celles de Dieu mais celles des hommes. » Il y a là, dans la bouche de Jésus l’aveu de ce qui fut la plus forte peut-être des tentations : celle d’échapper aux conséquences tragiques de l’annonce de l’évangile. Jusqu’à la dernière minute, à Gethsémani, il aura la tentation de reculer devant la souffrance : « Mon âme est triste à en mourir... Père, à toi tout est possible, écarte de moi cette coupe ! Pourtant, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux ! » (Mc 14,34-36) Il est bien clair ici que sa volonté doit faire effort pour s’accorder à celle de son Père. Jésus a connu aussi la tentation de réussir ; là encore, son entourage l’y poussait ; le succès pouvait bien devenir un piège : « Tout le monde te cherche » (Mc 1,37), lui disaient ses disciples à Capharnaüm ; le matin du sabbat à la synagogue, d’abord, où il avait délivré un possédé, puis la journée au calme chez Simon et André, où il avait guéri la belle-mère de Pierre ; le soir tous les alentours étaient là, qui avec son malade, qui avec son possédé ; et il avait guéri de nombreux malades ; la nuit suivante, avant l’aube, il était sorti à l’écart pour prier ; Jésus avait dû s’arracher : « Allons ailleurs dans les bourgs voisins, pour que j’y proclame aussi l’Évangile : car c’est pour cela que je suis sorti. » (Mc 1,38). Elle est là, la tentation : se laisser détourner de sa mission. Jésus a vécu cette souffrance de l'incompréhension et a dû affronter une autre sorte de tentation, celle de convaincre par des actes spectaculaires : « Les Pharisiens vinrent et se mirent à discuter avec Jésus ; pour lui tendre un piège, ils lui demandent un signe qui vienne du ciel. Poussant un profond soupir, Jésus dit : Pourquoi cette génération demande-t-elle un signe ? En vérité, je vous le déclare, il ne sera pas donné de signe à cette génération... Et les quittant, il remonta dans la barque et il partit sur l’autre rive. » (Mc 8,11-12). Très certainement, quand Jésus décide brusquement de fausser compagnie à ses interlocuteurs du moment, que ce soient ses amis ou ses adversaires, c'est qu'il a un choix à faire. Ce choix est celui de la fidélité à sa mission. (Note du P. Mario Doyle, C.Ss.R. : Ce commentaire reproduit largement celui d’une bibliste bien connue des catholiques de France : Marie Noëlle Thabut)
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◀ 18 FÉVRIER ▶ Tout Pour Qu'Il Règne
Allons, levez-vous, en marche ! Matthieu 26:46
Le remède au découragement
Les disciples s'étaient endormis alors qu'ils auraient dû veiller, et lorsqu'ils s'en rendent compte, le découragement les envahit. Devant ce qui nous semble irréparable, nous cédons au découragement : "C'est fini, disons-nous; ce n'est plus la peine d'essayer de nouveau." Ce genre de découragement n'a rien d'exceptionnel, il est au contraire extrêmement fréquent. Chaque fois que nous avons laissé échapper une occasion magnifique d'accomplir quelque chose, nous sommes au désespoir. Alors Jésus vient à nous et nous dit, comme à Gethsémani : "Eh ! quoi, vous dormez encore ! cette occasion-là est perdue à jamais, vous n'y pouvez rien. Mais maintenant levez-vous pour saisir l'occasion nouvelle qui s'offre à vous d'agir." Le passé n'est plus, confiez-le à Celui qui est le Maître du temps, et avec Lui marchez en avant vers l'irrésistible avenir. Chacun de nous a connu de telles expériences. Le découragement nous saisit, et nous ne savons pas comment en sortir. Les disciples avaient commis une faute impardonnable en s'abandonnant au sommeil au lieu de veiller avec Jésus. Mais il vient à eux, et leur apporte le remède à leur découragement : "Levez-vous, et faites quelque chose." Pour nous, si l'Esprit de Dieu nous travaille, ce que nous avons à faire, c'est de prier Dieu avec toute notre confiance et en comptant sur Sa Rédemption. Que l'impression de la défaite ne corrompe jamais votre action nouvelle. - Lire plus ici :
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DIEU SE RÉVÈLE PAR L’ŒUVRE DE SON FILS JÉSUS-CHRIST
Suite de l’article n°10a sur Dieu se révèle aux hommes
LA MORT DE JESUS Lire 1 Jean 4. 7-10, 1 Timothée 2. 3-7
LA MORT DE JESUS REVELE SON AMOUR POUR LE MONDE - Si Dieu n’avait pas accompli cet acte de salut par son Fils Jésus Christ, comment aurions-nous su à quel point Dieu nous aime ? Quel autre évènement dans l’histoire que la crucifixion peut-il parler de l’amour de Dieu ? Les Ecritures nous donnent une définition de cet amour dont les hommes n’ont pas connaissance. Nous devons méditer sur l’amour de Dieu qui construit l’amour humain.
Jean 15. 12-13 : « C’est ici mon commandement : Aimer vous les uns les autres comme je vous ai aimé. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis »
Romains 5. 8 : « Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. »
LA MORT DE JESUS COMBLE LA JUSTICE DE DIEU
Romains 5. 12-21, Romains 3. 21-26, Ephésiens 2. 11-18, Galates 3.22-29
Lorsque Jésus était dans le jardin de Gethsémani, et qu’il pria Dieu d’éloigner de lui la coupe de souffrance et de mort, qu’il allait boire un peu plus tard, il comprit que son père n’avait pas d’autre solution pour sauver les hommes de la condamnation et apaiser sa colère.
La mort de Jésus manifeste la justice de Dieu, qui exige un châtiment, une vie offerte sans défaut pour payer l’affront des hommes qui a été fait à travers les siècles à la justice de Dieu. L’Apôtre Paul montre également jusqu’où la mort de Jésus amène l’humanité réconciliée avec Dieu. La croix de Jésus Christ est le seul moyen par lequel le peuple juif et les autres peuples de la terre sont réunis en UN SEUL PEUPLE.
C’est le seul acte de justice de l’histoire humaine capable, non seulement, de réconcilier les hommes à Dieu, mais aussi de les réconcilier entre eux. Ce paragraphe constitue le fondement du christianisme, qui démontre incontestablement la sagesse de Dieu envers l’humanité. 1 Corinthiens 1. 18-31
LA MORT DE JESUS REVELE JUSQU’OU LE PECHE ET LA REBELLION CONDUISENT LES HOMMES…
« Pourquoi ce tumulte parmi les nations, et ces vaines pensées parmi les peuples ? Les rois de la terre se sont soulevés, et les princes se sont ligués contre le Seigneur et contre son Oint. En effet, contre ton saint serviteur Jésus, que tu as oint, Hérode et Ponce Pilate se sont ligués dans cette ville avec les nations et avec les peuples d’Israël, pour faire tout ce que ta main et ton conseil avait arrêté d’avance. » Actes 4.25-28 cf. Psaume 2.1-2
La parole de Dieu a été incarnée, elle est venue parmi les hommes, elle a cherché à être accueillie comme un frère, mais elle s’est vue rejetée et traitée pire qu’un malfaiteur, trahie et abandonnée par les siens. On peut s’imaginer qu’à notre époque, nous l’aurions mieux reçu ! « Elle est venue chez les siens, et les siens ne l’ont point reçue. » Jean 1.11
Le péché est la transgression envers Dieu qui pousse les hommes à rejeter Dieu, et à éliminer tous ceux qui viennent en son nom. Lorsqu’on se shoote avec le péché, on se détruit peu à peu, car on devient un prisonnier, dépendant de la haine et du mensonge. Dans cet état morbide, il est impossible à l’homme de se libérer tout seul, car le péché constitue une puissance redoutable et impossible à vaincre par nos propres œuvres ou par notre volonté.
Si la transgression et la révolte des hommes étaient aussi faciles à combattre, et s’ils n’avaient aucune importance pour Dieu, était-il nécessaire d’envoyer son Fils unique pour nous libérer du péché et de la mort. ?
En réalité, ne nous fions pas aux apparences, mais répondons par oui ou par non aux questions suivantes. Ainsi nous pourrons mesurer la puissance du péché et notre capacité à accueillir Jésus Christ dans notre vie :
· Est-ce que nous acceptons sans contester d’obéir à Dieu ?
· Acceptons-nous la prédication du prophète Jean sur la repentance pour changer de vie ?
· Sommes-nous ouverts à la nature et aux principes spirituels du royaume de Dieu ?
· Acceptons-nous toutes les paroles de Jésus ?
· Croyons-nous que les Ecritures sont inspirées du Saint-Esprit ?
· Préférons-nous les Ecritures ou les écrits apocryphes et profanes pour connaître Jésus ?
· Attendons-nous l’avènement du Seigneur Jésus ?
LA RESURRECTION DE JESUS !
Actes 2. 14-47, Actes 13. 26-37, 1 Timothée 1. 9- 10
Les Evangiles témoignent du désarroi et de la désillusion des disciples au lendemain de la crucifixion de leur Maître. Les deux disciples rencontrés sur le chemin d’Emmaüs traduisent bien cette déception au sujet du Messie.
Luc 24. 21 : « Nous avions l’espoir qu’il était celui qui devait délivrer Israël. »
Bien que Jésus ait annoncé sa résurrection aux disciples, aucun d’entre eux ne s’était rendu au tombeau le troisième jour pour venir saluer son retour à la vie. Ce sont des femmes qui feront connaître le tombeau vide et la résurrection du Maître aux Apôtres. Ce n’est que plus tard qu’ils comprendront l’œuvre de Dieu pour le salut de l’humanité.
La croix de Jésus Christ délivre l’homme de l’emprise du péché et le tombeau vide enlève à la mort sa puissance universelle. Le pardon de Dieu et la vie éternelle constituent les deux remparts de la foi chrétienne.
Grâce à la résurrection de Jésus, nous savons que la vie ne s’arrête pas au tombeau, et que la mort ne conduit pas au néant. L’évènement de la résurrection annonce à toutes les créatures de la terre que le péché et la mort ont perdu la guerre. Les cimetières ont une voix puissante, où sous chaque pierre tombale, l’homme se trouve sous l’emprise de la mort. La cité de la mort est la ville la plus peuplée de la planète.
Mais l’humanité agonisante et mourante possède désormais un homme qui a vaincu cette puissance par sa résurrection. De plus, le fait que Jésus soit revenu d’entre les morts est une garantie de notre propre résurrection.
1 Corinthiens 15.20-28 : « Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts. Car puisque la mort est venue par un homme, c’est aussi par un homme qu’est venue la résurrection des morts. Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ »
L’ASCENSION ET DU REGNE DE JESUS !
Actes 1. 1-11, Actes 2. 29-36, Ephésiens 1. 7-10,
Aussi important que soient la mort et la résurrection de Jésus Christ, le dessein de Dieu resterait inachevé sans le troisième évènement, qui est l’ascension au ciel de Jésus Christ vers le Père. L’ascension est plus qu’une fête chrétienne liturgique, c’est l’accomplissement du dessein éternel de Dieu, c’est le couronnement légitime du Messie, et qui selon la promesse a restauré le trône de David. C’est la réalisation des promesses faites Abraham, Isaac et Jacob. Ce fait historique porte à la plénitude, la mission de Jésus Christ
LA PLENITUDE DE LA REVELATION - La preuve suprême que Jésus est bien le Messie, le Fils de Dieu, est attestée par son ascension pour rejoindre le Père. En voyant Jésus aller au ciel, on ne peut qu’admettre qu’il en est issu, et qu’il retourne chez lui. L’ascension nous révèle que Jésus Christ est bien le Fils de Dieu.
Jean 7. 32-33 : « Je suis encore avec vous pour un peu de temps, puis je m’en vais vers celui qui m’a envoyé. Vous me chercherez et vous ne me trouverez pas, et vous ne pouvez venir où je serai. »
LA PLENITUDE DU REGNE - La montée de Jésus au ciel marque le début chronologique du règne de Dieu, et du temps de la grâce. Siéger à la droite de Dieu signifie le pouvoir après Dieu, c’est être investi de l’autorité royale sur toutes choses.
En effet, toutes créatures célestes et terrestres se trouvent désormais sous l’autorité de Jésus Christ. Malgré l’état du monde, les forces du mal lui sont également soumises. Les Ecritures nous montrent les limites de ces puissances invisibles notamment à l’égard du peuple chrétien. L’ascension nous révèle que Jésus Christ règne sur toutes choses - Colossiens 1. 12-17
Matthieu 28.18-20 : « Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre, allez faites de toutes les nations des disciples […] et voici je suis avec vous, jusqu’à la fin du monde. »
LA PLENITUDE DE LA REDEMPTION - Par le sacrifice de Jésus Christ, nous sommes délivrés du péché et de sa puissance, mais ce n’est pas encore là la plénitude de notre rédemption. Car nous avons une destinée glorieuse qui sera visible lors de l’avènement du Seigneur.
Actuellement, nous préparons nos cœurs à la venue du Seigneur, et nous attendons la rédemption de notre corps, qui se fera par notre rédemption. Par l’ascension de Jésus Christ, nous avons accès à Dieu, et nous pouvons nous approcher avec assurance du trône de sa grâce. Jésus exerce également la fonction de Souverain Sacrificateur dans les lieux célestes. L’ascension témoigne que Jésus Christ intercède pour nous auprès de Dieu, le Père. Hébreux 4.14-16, Hébreux 5. 4-6
Romains 8. 31- 39 : « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Lui qui n’a pas épargné son propre Fils, mais qu’il l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui ? Qui accusera les élus de Dieu ? C’est Dieu qui justifie ! Qui les condamnera ? Christ est mort, bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous ! »
Les temps d’accomplissement se terminent par l’attribution de la royauté et de la fonction de souverain sacrificateur, que Jésus Christ est glorifié dans les cieux et sur la terre. « Adore Dieu. Car le témoignage de Jésus est l’esprit de la prophétie » Apocalypse 19.10
Prochainement onzième partie de l'article sur Dieu se révèle aux hommes
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Mois de Marie : J5
Les larmes de Marie
Les artistes ont souvent représenté Marie pleurant. Aux voyants de La Salette, elle cache son visage dans ses mains et elle pleure sur les péchés des hommes.
Les Évangiles, eux, ne parlent pas de Marie en larmes. Simplement, si l'on peut dire, saint Luc rapporte les paroles du prophète Syméon à l'occasion de la Présentation de Jésus au Temple. Paroles énigmatiques et terrifiantes pour la jeune maman : « A cause de cet enfant, un glaive te transpercera l'âme ». (Luc 2, 34-35)
Tu connais le vocable de Notre-Dame des Douleurs. Spontanément, il fait penser à la mort atroce de Jésus. C'est juste, mais est-ce suffisant pour bien rejoindre la passion de Marie ?
Il y a les larmes qui coulent des yeux et que l'on voit couler. Mais il y a aussi les larmes du dedans, du profond du cœur, de l'âme pour reprendre les paroles de Syméon, c'est-à-dire de la personne tout entière.
Mater dolorosa - Pedro Roldan
As-tu vraiment remarqué que les larmes viennent des yeux, sont reliées à ce qu'on voit aussi bien avec nos yeux de chair qu'avec les yeux du cœur ? Je voudrais t'aider à entrer, en quelque sorte, dans le regard de Marie, mère de l'humanité.
Réfléchis. Par sa Conception Immaculée, Marie est toute pure. Retiens le « toute ». Savons-nous bien, nous, ce que c'est que la pureté ? Surement pas ! Par contre, nous connaissons, sans l'avoir appris nulle part, les mille formes possibles de l'impureté. Jugements. Jalousies. Critiques. Médisances. Pensées troubles. Attitudes. Paroles méchantes. Rancœurs…
Le regard de Marie
Ce qu'elle voit, d'emblée, c'est Dieu. Dieu toujours. Dieu partout. Dieu hier. Dieu aujourd'hui. Dieu demain.Relis lentement le Magnificat. Dans ce chant, que dit-elle, Marie ? (Luc 1, 46-56).
Elle voit Dieu penché sur elle et elle voit les merveilles de sa Présence en elle. Ensuite, elle voit le plan d'amour de Dieu sur l'humanité. Cet amour s'étend d'âge en âge. Il déploie sa puissance. Il disperse les orgueilleux. Il renverse les puissants. Il élève les humbles. Il comble les affamés. Il renvoie les riches. Il relève. Il se souvient de sa promesse… à jamais.
Cependant, Marie a vu aussi les conséquences du péché dans la vie de son entourage : mauvaises paroles, refus de pardonner, vengeances, injustices, avarices, mépris des petits…
Toute pure qu'elle était, elle n'avait absolument aucune complicité avec ces manières de dire et de faire. Mais elle constatait. Ce qui en résultait. Elle ne comprenait pas. Mais elle voyait que le péché abîmait chacun personnellement et contribuait à rendre difficiles toutes les relations, dans le couple, dans la famille, dans le travail. Partout.
Elle ne comprenait pas. Elle avait mal. Elle avait mal à tous ceux dont elle percevait intuitivement, au fil des jours, que maman de son Jésus, elle était aussi mère de ceux pour qui Jésus mourrait un jour. Elle pleurait sur lui. Elle pleurait sur nous.
Le regard de Marie c'est tout cela. Une louange incessante à cause de son Dieu. Une souffrance qui lui broyait le cœur à cause de ses enfants qui font mal, qui ont mal, qui sont malheureux, qui ne savent pas – pas encore, pas toujours, pas assez – l'Amour de Dieu penché sur eux.
vendredi 6 novembre 2009par P. Pierre de Couëssin (†), recteur du sanctuaire Notre-Dame de Toute Aide
Une prière
Par le petit garçon qui meurt près de sa mèreTandis que des enfants s'amusent au parterreEt par l'oiseau blessé qui ne sait pas commentSon aile tout à coup s'ensanglante et descendPar la soif et la faim et le délire ardentJe vous salue, Marie.
Par les gosses battus, par l'ivrogne qui rentrePar l'âne qui reçoit des coups de pied au ventreEt par l'humiliation de l'innocent châtiéPar la vierge vendue qu'on a déshabilléePar le fils dont la mère a été insultéeJe vous salue, Marie.
Par la vieille qui, trébuchant sous trop de poidsS'écrie : « Mon Dieu ! » par le malheureux dont les brasNe purent s'appuyer sur une amour humaineComme la Croix du Fils sur Simon de CyrènePar le cheval tombé sous le chariot qu'il traîneJe vous salue, Marie.
Par les quatre horizons qui crucifient le mondePar tous ceux dont la chair se déchire ou succombePar ceux qui sont sans pieds, par ceux qui sont sans mainsPar le malade que l'on opère et qui geintEt par le juste mis au rang des assassinsJe vous salue, Marie.
Par la mère apprenant que son fils est guériPar l'oiseau rappelant l'oiseau tombé du nidPar l'herbe qui a soif et recueille l'ondéePar le baiser perdu par l'amour redonnéEt par le mendiant retrouvant sa monnaieJe vous salue, Marie
Georges Brassens a chanté avec talent ce poème de Francis Jammes (1868-1938), poète français du pays basque, romancier, dramaturge et critique.Dans une parfaite fidélité à la prière du Rosaire, Francis Jammes inscrit les mystères douloureux dans la salutation à Marie. Mais dans une parfaite vérité aussi, il rattache la douleur divine à la douleur humaine.Nous écouterons Georges Brassens une autre fois…
Le chapelet
Nous pouvons nous joindre au chapelet récité à Lourdes sur KTO ou à la radio sur RCF à 15h30.
Nous sommes mardi et nous prions les mystères douloureux : là se trouve le point culminant de la révélation de l'amour, là aussi la source de notre salut :
L'agonie de Jésus à Gethsémani
La Flagellation
Le couronnement d'épines
La montée au Calvaire
La mort sur la Croix
Piétà (diffusée par Pixabay sans indication d'origine)
Une intention
Ô Marie, portez à votre Fils nos prières pour ceux qui souffrent physiquement et/ou moralement, dans la maladie ou la solitude, à l'hôpital, dans les EHPAD, à la maison, et tous ceux qui sont victimes du Covid-19.
Un chant
Dei Amoris Cantores
L'illustration
Pedro Roldán est né à Séville en 1624. À l'âge de quatorze ans, il s'installe à Grenade où il fait son apprentissage chez Alonso de Mena . En 1642, il contracte le mariage avec Teresa de Jesús Ortega et Villavicencio, qui était probablement la nièce de son maître Alonso de Mena. En 1646, Alonso de Mena décède, laissant Bernardo de Mora à la tête de l'atelier. Roldán part pour Séville à cette époque.
En 1660, il commence à donner des cours de représentation de sculptures en tant que professeur à l'Académie des arts fondée par Bartolomé Esteban Murillo . Au cours de ses dernières années, il a créé un grand studio où il a collaboré avec des membres de sa famille (ses enfants et ses gendres) et ses étudiants. L'atelier a conçu et construit des retables sculptés et polychromes , réalisant des projets dans des lieux aussi éloignés que Cadix , Jerez de la Frontera , Córdoba et Jaén . Il meurt en 1699 et est enterré dans la crypte de l'église Saint-Marc (Iglesia de San Marcos) à Séville.
Cette Mater Dolorosa est au musée de Berlin.
via Paroisse Saint-Tugdual de TREGUIER https://ift.tt/2SzFOqS
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