#gethsémani
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dandanjean · 7 months ago
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Le défi de Jérusalem
Le défi que Jérusalem pose encore aujourd’hui au monde est précisément celui-ci : éveiller dans le cœur de chaque être humain le désir de regarder l’autre comme un frère dans l’unique famille humaine. * De même que le philosophe grec soutenait que les idées préexistent quelque part, que dès lors connaître se réduit à de l’attention, je suis convaincu que les romans et les nouvelles préexistent…
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proustian-dream · 2 years ago
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mariepascaleremy · 1 year ago
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28 MARS 2024 - JEUDI SAINT - L'EUCHARISTIE
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C’est le jour de la purification de la sphère de Jupiter qui se manifeste sur Terre par la Sainte Cène puis des discours d’adieu et du Jardin de Gethsémani où le Christ, livré à une solitude absolue (les apôtres se sont endormis), agonise et lutte contre la mort (Lc XXII-17/20 et 39/46 + Jn XIII-4/5). Après le Christ combattant et triomphant des premiers jours de la semaine, nous entrons, le Jeudi, dans le recueillement et à une trêve qui aboutit au silence. Le Christ se tait pour qu’on puisse Le saisir afin que tout s’accomplisse. Les qualités à développer : recueillement, sens du sacré...
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blogdimanche · 1 year ago
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Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 12,20-28
« En ce temps-là,
20 il y avait quelques Grecs parmi ceux qui étaient montés à Jérusalem pour adorer Dieu pendant la fête de la Pâque.
21 Ils abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée, et lui firent cette demande : « Nous voudrions voir Jésus. »
22 Philippe va le dire à André, et tous deux vont le dire à Jésus.
23 Alors Jésus leur déclare : « L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié.
24 Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.
25 Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle.
26 Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera.
27 Maintenant mon âme est bouleversée. Que vais-je dire ? “Père, sauve-moi de cette heure” ? – Mais non ! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci !
28 Père, glorifie ton nom ! » Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore. »
(Texte biblique tiré de « La Bible — traduction officielle liturgique — AELF »)
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(Illustration du site Apprenez-nous à prier)
Commentaire Jn 12,28
« Père, glorifie ton nom ! » Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore. » (Jn 12,28) Nous sommes dans les derniers jours avant la fête de la Pâque à Jérusalem. Jésus a fait ces jours-ci une entrée triomphale dans la ville ; c’est sûr, la foule le prend pour le Messie. Et des Grecs (c’est-à-dire des Juifs de la Diaspora) se présentent juste à ce moment-là et s’adressent à ses disciples : « Nous voudrions voir Jésus » ; pas seulement l’apercevoir, mais le rencontrer, lui parler. Ses disciples viennent dire à Jésus que des Grecs souhaitent le voir ; et il répond « L’Heure est venue pour le Fils de l’homme d’être glorifié », c’est-à-dire révélé comme Dieu. Le mot « glorifier » revient plusieurs fois dans ce texte ; mot difficile pour nous, parce que, dans notre langage courant, la gloire évoque quelque chose qui n’a rien à voir avec Dieu. Pour nous, la gloire, c’est le prestige, l’auréole qui entoure une vedette, sa célébrité, l’importance que les autres lui reconnaissent. Dans la Bible, la gloire de Dieu, c’est sa Présence. Une Présence rayonnante comme le feu du Buisson Ardent où Dieu s’est révélé à Moïse (Ex 3). Et alors le mot « glorifier » veut dire tout simplement « révéler la présence de Dieu ». Quand Jésus dit « Père, glorifie ton nom », on peut traduire « Fais-toi connaître, révèle-toi tel que tu es, révèle-toi comme le Père très aimant qui a conclu avec l’humanité une Alliance d’amour ». Pour aller jusqu’au bout de cette révélation, Jésus a accepté de subir la Passion et la croix : au moment d’aborder cette Heure décisive, l’évangile que nous lisons aujourd’hui nous dit bien les sentiments qui habitent Jésus : l’angoisse, la confiance, la certitude de la victoire. L’angoisse : « Maintenant, je suis bouleversé », « Dirai-je Père, délivre-moi de cette heure ? » On a là chez Saint Jean, l’écho de Gethsémani : le même aveu de souffrance du Christ, son désir d’échapper à la mort « Père, si tu veux, éloigne cette coupe loin de moi ! » L’angoisse, oui, mais aussi la confiance : « Mais non ! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci ! » et aussi cette certitude que « si le grain de blé meurt, il portera du fruit », au sens où de sa mort, un peuple nouveau va naître. « Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il donne beaucoup de fruits ». À l’heure extrême où il est bouleversé, où il aborde la Passion, Jésus peut continuer à dire « que ta volonté soit faite » en toute confiance : il sait que, de cette mort, Dieu fera surgir la vie pour tous. Angoisse, confiance, et pour finir, la certitude de la victoire « Quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai tout à moi »… « Le prince de ce monde va être jeté dehors ». Dans ces deux phrases apparemment dissemblables, c’est de la même victoire qu’il s’agit : celle de la vérité, celle de la révélation de Dieu. Le prince de ce monde, justement, c’est celui qui, depuis le jardin de la Genèse, nous bourre la tête d’idées fausses sur Dieu. Au contraire, en contemplant la croix du Christ, qui nous dit jusqu’où va l’amour de Dieu pour l’humanité, nous ne pouvons qu’être attirés par lui. La voilà la preuve de l’amour de Dieu : le Fils accepte de mourir de la main des hommes… L’Heure est venue, la mission est accomplie. Quand Jésus a prié « Père, glorifie ton nom », Saint Jean nous dit qu’une voix vint du ciel qui disait : « Je l’ai glorifié (mon Nom) et je le glorifierai encore ». « J’ai glorifié mon Nom », c’est-à-dire je me suis révélé tel que je suis ; « et je le glorifierai encore », cela veut dire maintenant l’Heure est venue où en regardant le crucifié, vous découvrirez jusqu’où va l’amour insondable de la Trinité. Et toute cette pédagogie de révélation n’a qu’un seul but : que l’humanité entende enfin la Bonne Nouvelle de l’amour de Dieu : « C’est pour vous, dit Jésus, que cette voix s’est fait entendre. » (Note du P. Mario Doyle, C.Ss.R. : Ce commentaire reproduit largement celui d’une bibliste bien connue des catholiques de France : Marie Noëlle Thabut)
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yes-bernie-stuff · 8 days ago
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◀ 7 MAI ▶ Tout Pour Qu'Il Règne
Qui d'entre vous, voulant bâtir une tour, ne s'assied premièrement pour en calculer la dépense et voir s'il a de quoi l'achever ? Luc 14:28
Celui qui bâtit pour l'éternité
Notre Seigneur pense, dans cette parabole, non pas à un prix que nous aurions à évaluer, mais au prix immense qu'Il a Lui-même, d'avance, évalué. Il s'agit des trente années de sa vie obscure à Nazareth, des trois années de son ministère, avec l'enthousiasme passager des foules, l'opposition indignée et la haine de ses ennemis, l'agonie insondable de Gethsémani, et l'exécution brutale du Calvaire, pivot de l'histoire éternelle. Jésus-Christ a calculé la dépense. Les hommes n'auront pas le droit de se moquer de lui et de dire : "Cet homme a commencé de bâtir, mais il n'a pas pu achever sa tour." Notre Seigneur fixe les conditions nécessaires pour qu'il puisse nous embaucher dans son entreprise : "Si quelqu'un vient à moi et ne hait pas (par rapport à moi) tout ce qu'il a de plus cher au monde, il ne peut pas être mon disciple." Pour qu'il puisse se servir de nous, il faut que nous l'aimions, Lui, de tout notre coeur, d'un amour passionné, qui laisse bien loin derrière lui tous les autres amours. Conditions sévères, mais glorieuses. Tout ce que nous bâtissons va être inspecté par Dieu. Par l'épreuve du feu, Dieu va-t-il déceler dans notre ouvrage, bâti sur les fondements de Jésus, quelque édifice de notre façon ? Aujourd'hui l'on veut entreprendre pour Dieu des constructions gigantesques, mais là est le piège. Au sens strict, nous ne pouvons jamais travailler pour Dieu. Jésus nous embauche pour Ses entreprises, pour Ses constructions, et aucun de nous n'a le droit d'exiger telle ou telle place au chantier. - Lire plus ici :
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orietursicutsol · 27 days ago
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Tenebrae Responsoria. Sabbato Sancto
In I nocturno.
Reponsorium I Sicut ovis ad occisiónem ductus est, et dum male tractarétur, non apéruit os suum: tráditus est ad mortem, / Ut vivificáret pópulum suum. // Trádidit in mortem ánimam suam, et inter scelerátos reputátus est. /
Reponsorium II Jerúsalem, surge, et éxue te véstibus jucunditátis: indúere cínere et cilício, / Quia in te occísus est Salvátor Israël. // Deduc quasi torréntem lácrimas per diem et noctem, et non táceat pupílla óculi tui. /
Reponsorium III Plange quasi virgo, plebs mea: ululáte, pastóres, in cínere et cilício: / Quia venit dies Dómini magna, et amára valde. // Accíngite vos, sacerdótes, et plángite, minístri altáris, aspérgite vos cínere. /
In II nocturno.
Reponsorium I Recéssit pastor noster, fons aquæ vivæ, ad cujus tránsitum sol obscurátus est: / Nam et ille captus est, qui captívum tenébat primum hóminem: hódie portas mortis et seras páriter Salvátor noster disrúpit. // Destrúxit quidem claustra inférni, et subvértit poténtias diáboli. /
Reponsorium II O vos omnes, qui transítis per viam, atténdite, et vidéte / Si est dolor símilis sicut dolor meus. // Atténdite, univérsi pópuli, et vidéte dolórem meum. /
Reponsorium III Ecce quómodo móritur justus, et nemo pércipit corde: et viri justi tollúntur, et nemo consíderat: a fácie iniquitátis sublátus est justus: / Et erit in pace memória ejus. // Tamquam agnus coram tondénte se obmútuit, et non apéruit os suum: de angústia, et de judício sublátus est. /
In III nocturno.
Reponsorium I Æstimátus sum cum descendéntibus in lacum: / Factus sum sicut homo sine adjutório, inter mórtuos liber. // Posuérunt me in lacu inferióri, in tenebrósis, et in umbra mortis. /
Reponsorium II Astitérunt reges terræ, et príncipes convenérunt in unum, / Advérsus Dóminum, et advérsus Christum ejus. // Quare fremuérunt gentes, et pópuli meditáti sunt inánia? /
Reponsorium III Sepúlto Dómino, signátum est monuméntum, volvéntes lápidem ad óstium monuménti: / Ponéntes mílites, qui custodírent illum. // Accedéntes príncipes sacerdótum ad Pilátum, petiérunt illum. /
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Ténèbres: Gethsémani, Golgotha, Tombeau. Choeur des moines de l'Abbaye de Saint-Pierre de Solesmes · Dom Jean Claire (2007 Abbaye de Solesmes - Plaza Mayor Company ltd)
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christophe76460 · 1 month ago
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Ainsi, vous n’avez pas pu veiller une heure avec moi... Et là, dans le jardin de Gethsémani, dans cette vulnérabilité partagée, on voit se dessiner la vérité de notre condition humaine. Combien de fois, nous aussi, avons-nous fermé les yeux devant l’urgence de la prière ? Combien de fois avons-nous laissé nos esprits vagabonder quand la présence divine nous appelait ?
Et Jésus reste là, la compassion à fleur de cœur. Il ne nous rejette pas malgré nos faiblesses mais nous entoure de son amour inébranlable. C’est là que réside la beauté : dans ce lien fragile entre divinité et humanité. Même dans notre ennui, notre indifférence, nos distractions, il continue de nous appeler, avec patience, comme une mer qui caresse le rivage ; il attend, il espère.
Cette scène dans le jardin de Gethsémani, dans cette nuit sombre et lumineuse, nous crie à l'oreille : veillez ! Priez ! Ne laissez pas la fatigue et les distractions vous dérober ce qui est essentiel. Soyez vigilants, car chaque instant est un souffle de possibilité, un battement de cœur où la grâce peut percer. C’est dans cette tension, ce tiraillement entre l'endormissement et l'éveil que réside notre humanité, une humanité aimée, malgré ses faiblesses.
Sa Parole est un écho de l’amour qui nous appelle, un amour qui, tout comme les vagues, revient encore et encore, inflexible et doux, nous mettant au défi de rester éveillés. Dans nos épreuves, la prière est notre refuge, notre force, un pont tendu vers le divin. Et, assis sous les étoiles, nous pouvons être témoins de cette danse infinie entre l'appel de Dieu et notre réponse hésitante.
Merci au Pasteur Timothee Masamba (ici en photo) pour sa prédication sur la prière lors de son passage dans notre assemblée. Merci Seigneur d'avoir permis cette rencontre !!!
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andrewrossiter1 · 3 months ago
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La résurrection du corps
Une prédication par Andrew Rossiter à Clairac le 16 février 2025 Luc 6.17-26 (texte pour la Volonté de Dieu), 1 Cor 15.12-20
Pour l’apôtre Paul, croire en la résurrection n’est pas optionnel dans sa foi.
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Pericle Fazzini, Bozzetto per «Resurrezione» (1969-70 Musée du Vatican). La Résurrection est conçue par l’artiste comme une authentique explosion, qui bouleverse le jardin de Gethsémani : «Une explosion de la terre – telle est la façon dont l’artiste décrit la scène – avec les oliviers qui s’envolent, les pierres, les nuages, des flèches… comme un énorme orage en forme de monde et le Christ qui ressuscite de tout cela, dans toute sa sérénité». 
Paul n’a pas peur de choquer les sensibilités des juifs et des grecs dans son annonce, de ce qui pour lui, la Bonne Nouvelle. La résurrection tombe, non pas comme une mouche, mais un véritable boulet dans la soupe de la bonne foi et de l’espérance chrétienne.
Croire en la résurrection est un scandale - et le scandale est ce qui est de mieux dans la foi chrétienne.
Un tel scandale que tout le monde ne pouvait pas l’accepter, loin de cela. Pouvons-nous imaginer le choque chez les gens de cette communauté de Corinth en lisant ces lignes? Je ne le pense pas. Pour nous le mot résurrection est un mot banal qu’on utilise (dans nos prières et dans nos cantiques) et que nous entendons tous les dimanches. Mais pour beaucoup des gens de Corinthe, c’était tout simplement inimaginable! C’était ridicule! Dire que Dieu relève les corps des défunts! Qu’est-ce que Dieu va faire avec tous ces cadavres?
Et les gens de Corinthe l’ont cru… Est-ce nous sommes bien plus raisonnables qu’eux?
Qui a vu des tombeaux s’ouvrir et les morts se balader dans nos cimetières?
Pourquoi ne contenons-nous pas de croire et d’appliquer le message de Jésus d’une transformation profonde qu’opère Dieu dans nos vies?
Pour suivre Jésus dans son enseignement, sommes-nous obligés de croire que Dieu a relevé Jésus de la mort?
Et la résurrection reste un message qui est difficile à faire passer de nos jours, même si nous en sommes persuadés nous-mêmes.
Paul est catégorique.
S’il n’y pas de résurrection il n’y a pas d’espérance.
S’il n’y pas de résurrection, tout ce que nous avons appris de Dieu est mensonge.
S’il n’y a pas de résurrection, notre existence n’est que la somme de nos jours que nous passons sur cette terre.
Et l’Évangile n’est pas la Bonne Nouvelle dont nous avons besoin.
Nous ne savons pas comment, mais Paul a appris que le doute s’est installé dans la communauté de Corinthe et il veut rectifier les choses avant que ce doute se répand plus loin. Donc il frappe fort dans ses propos. Il emploie le mot «nekros» pour parler du corps. C’est-à-dire cadavre. Il ne dit pas que c’est l’esprit qui est ressuscité. Il ne dit pas que l’âme va monter jusqu’à Dieu. Il ne nous dit pas que les esprits des défunts vont nous regarder d’en-haut, réunis dans «Mon Bistro Préféré» avec ses copains, comme chantait Renaud. Non, Paul parle du corps.
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Nous sommes bien plus discrets, et nous disons, «il est allé joindre sa femme» ou «elle est parti l’attendre». Quand un enfant dans le cimetière demande à sa maman, «si mamie est montée au ciel, pourquoi l’avons-nous mis dans la terre?», nous ne savons pas comment répondre. Nous sommes désemparés quand il faut parler de la mort, de la fin de vie et du vide que la personne laisse derrière elle. Devant ce que nous ne pouvons pas comprendre nous nous tournons vers les euphémismes:
Il s’est endormi.
Elle s’en est allé (sans dire où exactement).
(et le pire) Nous l’avons perdu, égaré quelque part, comme une vulgaire paire de lunettes.
Nous avons encore de la chance en France de pouvoir assister à la fermeture du cercueil. Toute la famille et les amis proches peuvent voir pour la dernière fois le visage de celle ou celui qu’ils ont aimé, ils peuvent le toucher et à partir de là, ils peuvent commencer la longue route du deuil. Dans bien d’autres pays «civilisés» le corps est caché, fermé dans le cercueil et tout ce que la famille voit c’est une boite qui contient leurs souvenirs et qui enferme leurs sentiments de perte.
Paul insiste sur la réalité physique de la mort et puisque Dieu aime tellement tout ce qui est physique, il annonce aussi que la résurrection est physique. Nous avons l’habitude d’entendre de tels propos, et ils ne nous choquent plus. Mais pour beaucoup dans la communauté de Corinthe le corps était considéré comme une prison qui enfermait l’âme. Le but de notre existence était de séparer les deux réalités, de laisser s’échapper l’âme.
Tout la philosophie grecque visait à cette séparation pour que l’âme incorruptible puisse enfin quitter la corruptibilité de son corps. Bien entendu nous partageons en grande partie cette vision de notre existence quand nous divisons notre être en corps et âme, comme si notre «moi�� est constitué de deux réalités réunis pour le temps de ma vie terrestre. Au lieu de croire que mon «moi » est une unité inséparable de tout ce qui me constitue: pensées, sentiments, spiritualité, douleurs et joies physiques. Nous sommes tenté de croire que c’est uniquement l’âme qui contient l’empreinte de Dieu. Comme si c’est seulement dans notre âme que Dieu a choisi de nous habiter… si c’est le cas, le corps n’a que peu d’importance, il n’est rien dans notre démarche vers le salut. C’est l’enveloppe qui contient notre âme ou notre esprit, nous disons.
Sans savoir, nous avons emprunté facilement cette façon de parler et de penser au point que nous croyons que c’est la foi chrétienne! Combien de fois j’entends «c’est dans le cœur que Dieu se trouve», et nous savons tous que dans cette phrase le mot cœur ne désigne pas l’organe biologique, mais plutôt ce que nous appelions autrefois l’âme.
Paul connaissait déjà la croyance en la résurrection, car le Nouveau Testament nous dit qu’il était Pharisien. La croyance en la résurrection corporelle est installée dans le judaïsme petit à petit pendant les troisième et deuxième siècles avant Jésus-Christ. Tous les juifs n’y croyaient pas. Les Saducéens et autres contestaient ce apport de la religion perse.
Pour Paul, sa conviction est confirmée au moment de sa rencontre avec le Christ ressuscité sur la route vers Damas. Là il était face-à-face avec le Ressuscité, et cette rencontre a transformé sa vie. En un instant éblouissant, aveuglant, la résurrection n’était plus quelque chose qu’il attendait quelque part dans l’avenir, mais une rencontre sur sa route, c’est-à-dire dans le quotidien de son existence.
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La Bonne Nouvelle vécue et annoncée est l’œuvre de la résurrection. Et si Dieu n’a pas relevé Jésus, Dieu n’est pas plus fort que la mort. Pour Paul, la mort n’était pas une question philosophique, un constat que la vie va se terminer, et que c’est dans l’ordre des choses. La mort est l’ennemie qu’il faut combattre et vaincre. Dieu est le Dieu de la vie.
Et c’est la vie qui est au cœur du message de Paul. La vie dans toute son abondance, la vie qui déborde, qui est puissante et don de Dieu. Si la mort a le dernier mot, Dieu est plus faible que la mort et
nous n’avons rien à annoncer dans ce monde
nous sommes les plus malheureux
et nous restons prisonniers de ce monde et de la puissance de la mort.
La résurrection de Jésus est le signe que Dieu a agit définitivement contre les puissances du mal et de la mort. Un signe pour nous, mais pas uniquement pour nous, pour toute la création. L’annonce de la résurrection est un message scandaleux que nous avons à annoncer à tout le monde.
Les personnes autour de nous n’attendent pas de nous, les chrétiens, que nous leur parlons de la paix dans le monde, ou d’une vie spirituelle intérieure, ou que ça serez mieux si toute le monde était un plus généreux, bienveillant ou gentil. Bien entendu nous pouvons faire tout cela et le monde sera certainement meilleur, mais au centre de notre message est une parole qui dit que Dieu ne nous abandonne pas. Que Dieu n’abandonne pas la création aux puissances de la corruption et de la mort.
Le Dieu de la vie offre sa vie et cela est une sacré bonne nouvelle.
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parnasse31 · 10 months ago
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L'agonie dans le jardin de Gethsémani
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L'agonie dans le jardin de Gethsémani par Athèna Via Flickr : L'agonie dans le jardin de Gethsémani (1455-1456, The National Gallery, Londres) d'Andrea Mantegna (1431-1506)
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shalomelohim · 1 year ago
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La Parachah « Vayyetsé » (Il [Yaaqov] sortit)
Pensée 
“ Alors il sortit et se dirigea, comme d’habitude, vers le mont des Oliviers. Ses disciples s’y rendirent aussi avec lui. Quand il fut arrivé, il leur dit : Priez pour ne pas céder à la tentation. Puis il se retira à la distance d’un jet de pierre, se mit à genoux et pria ainsi : O Père, si tu le veux, écarte de moi cette coupe ! Toutefois, que ta volonté soit faite, et non la mienne. Un ange venu du ciel lui apparut et le fortifia… “ (Luc 22:39)
A ”un jet de pierre“ ? Car là où est jetée la pierre, se tient précisément la pierre ! Assurément, dans ce jardin de Gethsémani, à l’heure extrême de solitude, notre Adon revisite la fuite de Jacob et la nuit qu'il passa sur une pierre, entouré d'anges qui montaient et descendaient. Peut-être revécut-Il en pensée la parachah Vayyetsé et c'est alors qu'un ange apparu pour fortifier.
Celui “qui n'a pas une pierre où poser sa tête”… car il est cette pierre !
N'oublions pas que Jacob avait prophétisé quelques 2000 ans auparavant :
“ cette pierre que j'ai dressé pour monument, sera la MAISON d'ELOHIM ” (Genèse 28:22)
Car sur cette pierre de fondation, Yahshua a construit sa maison, son assemblée, sa QEHILA.
Une maison pour ELOHIM.
Lectures  Parachah : Bérèchiyth / Genèse 28:10 à 32:3 Haphtarah : Hoshéa / Osée 11:7 à 14:10 Bérith Hadachah : Qorinthiym B / 2 Corinthiens 5:11 à 6:2
Rappel Les commentaires ne sont pas des études, mais des pensées que la lecture de la parachah nous inspire et nous permet, sur une année, de relier les textes de la Torah et des Prophètes aux textes de la Bériyth ha-Hadachah, de l’Alliance renouvelée en Yahshua.
Préambule Cette lecture est caractérisée par sa longueur (près de 5 chapitres) et de multiples épisodes et sous-épisodes ; notamment :
. l’échelle de Yaaqov, . Yaaqov rencontre Rahel au puits, . mariages de Yaaqov avec Léah et Rahel, . rivalité entre Rahel et Léah, . travail et prospérité de Yaaqov, . la fuite de Yaaqov de chez Lavan suivie de la confrontation entre Yaaqov et Lavan puis, . l’alliance entre Yaaqov et Lavan.
Durant ces vingt années, les servantes et Léah enfantent à Yaaqov dix fils et une fille avant que Rahel conçoive enfin Yossef aux termes d’une stérilité qui caractérise étonnamment toutes les matriarches (ce qui signifie qu’Élohim seul décide et non « la déesse et mère nature »).
Notons que la naissance de Yossef se situe au centre, au coeur même de cette parachah et que Yaaqov porte déjà en sa semence une autre caractéristique du Mashiah.
Après être sorti et s’être arraché avec violence de Béer-Shéva pour trouver femme en dehors de Kénaan et échapper à la colère de son frère Éssav, Yaaqov peut se préparer au retour de l’exil forcé et envisager les retrouvailles redoutées avec celui qui n’est plus le frère ainé, celui du droit d’aînesse.
En préambule, notons que cette parachah traite à nouveau du thème de « la sortie », de l’exil forcé, de la fuite, et de la nécessité de « s’arracher » parfois pour mieux se ressourcer et apprécier plus nettement la volonté divine.
Dans la parachah précédente, Yaaqov était celui qui étudiait tranquillement « sous la tente » les lois et enseignements transmis par la lignée de Shém, Ever, Avraham, et Yitshaq son père. 
Or, son destin était de devenir un soldat, un combattant avec EL, un Isra-EL.
Dès lors, les évènements l’arrachent à son quotidien privilégié et protégé par une mère protectrice, aux aguets et prompte à aider le bon sens prophétique.
En effet, Yaaqov doit apprendre, seul, à devenir Israël et il ne peut le faire sous la menace de son frère, en prenant des femmes parmi les cananéennes, et en se contentant de rester sous sa tente… car telle n’était pas TOUTE sa vocation.
D’où le titre de cette parachah : « Il sortit… » dans le sens très Avrahamique de : « il quitta » et dans un écho prophétique évident à « quittez, sortez du milieu d’elle…» non pas que son clan ne soit pas saint, mais il est également dit « que nul n’est prophète en son pays ».
C’est ainsi qu’il est précisé dès le premier verset de cette lecture que Yaaqov « sortit » de Béer Shéva, alors que la Torah aurait pu se contenter du très explicite « alla vers Haran ».
Ces expressions prouvent que Yaaqov s’arrache avec violence et avec incompréhension à son milieu dont il est censé hériter par la bénédiction d’Yitshaq son père. Or, nous savons que dans la parachah suivante toutes choses seront expliquées et dévoilées : ce n’est pas Yaaqov-l’étudiant modèle qui doit hériter du rôle messianique (via le droit d’ainesse qui fatiguait et que délaissait Éssav), mais Israël le soldat combattant.
Dès lors, nous savons que la longue marche vers le Royaume ne sera pas une entreprise intellectuelle, et donc purement humaine, mais une longue guerre - souvent fratricide - contre toutes les forces adverses (y compris dans les lieux supérieurs) qui ne veulent pas de ce modèle messianique.
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C’est aussi par ces deux phases de la vie de Yaaqov-Israël que nous apprenons que l’étude n’est pas incompatible avec les œuvres et le combat pour le Royaume, mais que l’étude et la prière précèdent toujours l’engagement au combat.
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Le rêve ou l’action ? Le rêve et l’action !
Dans son rêve, Yaaqov distingue clairement une échelle.  Avant même l’invention de la psychanalyse freudienne et la récupération maçonnique de cette thématique, la tradition en a déduit qu'il y avait plusieurs degrés pour avancer, s’approcher et réussir à appréhender le plan divin, pour le collectif à l’échelle de l’Histoire comme pour nous-mêmes à l’échelle de nos courtes vies.
Genèse 28:10-12 :
« Yaaqov partit de Béer-Shéva et s’en alla à Haran. Il arriva dans un lieu où il passa la nuit ; car le soleil était couché. Il y prit une pierre dont il fit son chevet … Il eut un songe. Et voici une échelle était appuyée sur la terre et son sommet touchait au ciel. Et voici les anges d’Élohim montaient et descendaient par cette échelle. Et voici, YHWH se tenait au-dessus d’elle. »
Par ces versets nous apprenons que Yaaqov, père d’Israël et bientôt de tous les Israélites greffés (Éphraïm et Ménashéh), est également un homme d’actions et de décisions.
Après avoir médité de longues années sous la tente, Yaaqov est contraint d’agir pour sauver sa vie et trouver sa « vraie vie ».
Sous l’inspiration de sa mère, Rivqah (Rebecca), Yaaqov se rend donc chez son oncle Lavan, descendant direct de la famille Abrahamique, mais païen idolâtre. Rivqah fait pour Yaaqov ce qu’Avraham avait fait pour Yitshaq.
Elle lui révèle que son rôle messianique, lié à son droit d’ainesse, est aussi de greffer, de regreffer, les « brebis perdues » de la maison d’Avraham, notre ancêtre en la foi.
Mais là où Yitshaq ne reçut pas la permission de quitter « le sanctuaire » et vit confier cette mission à hauts risques au serviteur de son père (Eliézer, bien que non nommé explicitement !), Yaaqov va devoir assurer le travail lui-même et vivre dangereusement en exil.
En ce sens, sa vocation messianique prend une dimension supplémentaire par rapport à la vocation purement sacerdotale de son père (en sa qualité de fils premier-né destiné à être sacrifié).
Notons à ce titre que l’Adon Yahshua réalisera l’ensemble de ces dimensions messianiques parfois différentes des patriarches…  Mais cela relève d’un autre développement.
Revenons à Yaaqov. Ce qu’il doit faire, il le fait sans tarder. Il se lève de bon matin et ne s’arrête qu’à la nuit tombée avant de reprendre sa route (ce qui précise qu’il n’était pas arrivé à destination en une seule journée).
Nous apprenons ainsi que même en situation de faiblesse, voire de détresse, nous avons à faire confiance et à réaliser promptement le commandement (mitsvah) d’Élohim.
Et de « parcourir la plus grande distance possible », c'est-à-dire de faire tout ce qui peut être fait le jour, car il est dit :
« la nuit vient où personne ne peut travailler. » (Jean 9:4)
Chaque commandement accompli obtient sa bénédiction associée. C’est pourquoi, en ces moments de vie dramatique pour Yaaqov, YHWH lui apparaît et lui confie le songe prophétique des degrés où les anges (Mélakhim) montent et descendent unissant la terre au ciel et le ciel à la terre.
Et YHWH se tient au-dessus des degrés (échelle ou escalier), donc au-dessus de Yaaqov en lui parlant directement.
Yaaqov obtient par ce procédé la promesse que sa destinée soit liée directement à l’Élohim de ses pères et que les anges ne soient que des messagers dans cette relation.
Le seul et unique Élohim à invoquer est Celui qui lui parle directement dans ce songe.
Yaaqov ne dépendra pas des anges ainsi qu’il est dit au Psaume 91 :
« Il ordonnera à ses anges de te garder sur tes chemins ».
Élohim bénira alors Yaaqov de la bénédiction donnée à Avraham. La bénédiction est totale car il est dit à Yaaqov, père d’Israël, que sa postérité possédera la terre et les familles de la terre, les nations, seront bénies par l’action messianique physique et spirituelle d’Israël.
Genèse 28:15 :
« Voici je suis avec toi, je te garderai partout où tu iras, et je te ramènerai dans ce pays ; car je ne t’abandonnerai point que je n’aie exécuté ce que je te dis. »
Il faut également noter que - étrangement - les anges commencent par monter sur cette échelle avant d’en redescendre alors qu’il serait plus naturel, vu leur statut, de les voir commencer par descendre avant de remonter ?
(Ce qui est également cohérent avec l’enseignement de Yéshoua qui stipule : « Personne n'est monté au ciel, si ce n'est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l'homme qui est dans le ciel. (Jean 3:13). Le verbe « monter » est positionné avant le verbe « descendre ». Même si paradoxalement ne peuvent « monter » que ceux qui sont préalablement « descendus »… ce qui est valable pour chaque « fils d’Élohim » et authentifie ainsi la « part divine » de chaque être !)
La Torah explique que Yaaqov a compris que le projet messianique ne consiste pas pour l’homme à se hisser par la force jusqu’à la demeure (Temple) d’Élohim : ce projet est celui de Babel !
La promesse que porte en lui Yaaqov-Israël est qu’aux temps du Mashiah cieux et terre seront unis dans le cadre d’un Royaume messianique et que cette « porte des cieux » a vocation à rester ouverte constamment.
En effet, s’il était écrit que les anges « descendaient puis remontaient », le risque serait grand qu’ils ne redescendent plus dans le cadre de ce qui deviendrait alors un « aller-retour unique ». Mais il est écrit que « les anges montaient puis (re)descendaient… » ce qui sous-entend qu’ils doivent bien « remonter », en actionnant alors un nouveau cycle ou « aller-retour », etc.
Cette vision de Yaaqov exclut la pensée de rébellion exprimée par la génération de Babel : un mouvement unique et ascendant de la part de l’homme.
Le mouvement de « descente de l’échelle des messagers d’Élohim » signifie que l’homme accepte l’autorité divine pour pouvoir ensuite lui-même s’élever à Son invitation.
Cette action de « montée et descente » peut également nous faire penser à Moshéh, lorsqu’à moult reprises, il montait puis redescendait du Sinaï, en sa qualité d’intermédiaire et « de messager porteur d’une bonne nouvelle ».
Genèse 28:17 :
« Il eut peur et dit : que ce lieu est redoutable ! C’est ici la maison d’Élohim, c’est ici la porte des cieux ! ».
Yaaqov eut peur, conscient de la grandeur de l’Élohim d’Avraham et d’Yitshaq, ses pères, et de la grandeur et gravité de sa propre destinée. C’est ici, dit-il, la maison d’Élohim, Beth-El, Maison de El. Yaaqov prit la pierre (Évén Chétiyah), la pierre du fondement et l’oignit d’huile.
Il dit : c’est ici la porte des cieux (Chaar haChamayim).
Des pierres, une pierre, la Pierre…
Il est enseigné par le judaïsme que l’échelle symbolise les degrés du Temple. Ceux qui montent et descendent les degrés sont les kohanim (les prêtres) qui offrent des sacrifices dans le Temple - Beth-El, la maison d’Élohim - et qui ont accès, par la sainteté du sacerdoce, à la porte des cieux.
Il est proposé bien d’autres interprétations du songe de Yaaqov par le judaïsme, mais nous avons, en notre qualité de disciples de Yahshua ha Mashiah, inscrits au bénéfice de l’Alliance renouvelée, à éclairer le songe de Yaaqov par une autre lumière.
Genèse 28:11 et 28:18 :
« Il prit une des pierres du lieu, la mit sous sa tête et dormit en ce lieu… il prit LA pierre qui lui avait servi de chevet, il la dressa comme une stèle et répandit de l’huile sur son sommet… »
Ces versets nous apprennent que le songe de Yaaqov se transcende et se révèle pleinement en Celui qui est Torah et Parole : Yahshua.
Nous apprenons ainsi que la pierre ointe d’huile par Yaaqov est Yahshua Lui-même :
« pierre angulaire de l’édifice, bien coordonné qui s’élève pour être un temple saint dans le Seigneur » (Ephésiens 2:20-22).
En effet, Yahshua fait explicitement référence à cette parachah « vayyetsé » en mentionnant les cieux ouverts (porte du ciel !) et le mouvement continu des messagers d’Élohim au-dessus du Fils de l’homme…
Yohanân / Jean 1:51 :
« Et Yahshua dit : en vérité en vérité vous verrez désormais le ciel ouvert et les anges d’Élohim monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme. »
Parle-t-il ici de Yaaqov en s’apparentant lui-même au patriarche ?
Un indice : notre Seigneur nous dit par ailleurs que, contrairement à Yaaqov, Il n’a pas où [pas même une pierre !] pour reposer sa tête.
Matthieu 8:20 :
«… mais le fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête »
Une seule solution possible : si le Fils de l’homme n’était pas Yaaqov, alors Il était LA pierre qui soutenait sa tête… et au-dessus de Lui était ouverte la porte des cieux !
Yaaqov a oint d’huile cette pierre, littéralement, il l’a messiée.
Nous apprenons ici que la porte des cieux – Chaar haChamayim – c’est Lui, notre Adôn Yahshua, qui a ouvert le Saint des Saints, où les rachetés par le Sang du Mashiah « entrent et sortent » pour exercer leur sacerdoce sur terre.
La tradition n’a pas manqué de soulever le paradoxe apparent entre « les pierres » (verset 11) que prend Yaaqov avant la nuit et « LA pierre » (verset 18) qu’il dresse après la nuit.
Il est intéressant de noter ici un des commentaires traditionnels qui répond à ce paradoxe apparent de la Torah :
Yaaqov, surpris par la nuit, aurait choisi 12 pierres pour ériger un abri contre les animaux nocturnes et protéger ainsi son sommeil. Mais les 12 pierres se disputèrent le droit de soutenir la tête du « juste ». Alors le Saint Béni Soit-il intervient pour faire cesser la dispute des pierres. A l’issue de cette nuit, les 12 pierres avaient fusionnées pour n’en faire qu’une (ceci est bien évidemment une illustration imaginaire métaphorique pour permettre un enseignement).
Un enseignement, certes d’obédience midrashique, qui présente l’intérêt d’introduire prophétiquement le thème des 12 pierres de l’autel de Yéhoshoua (Josué), les 12 pierres de l’autel d’Eliyahou (Élie), puis des 12 pierres vivantes que choisira Yahshua.
Toutes différentes, mais toutes unies et disposées en bon ordre sur le pectoral du Kohen Gadol (Grand Sacrificateur).
Et Yaaqov poursuit son voeu prophétique qui résonne dans nos esprits de croyants en Yahshua de façon magistrale :
« cette pierre que j’ai érigée en stèle sera une maison d’Élohim ».
Plus tard, le Mashiah ne dira-t-Il pas la même chose, ne fera-t-Il pas le même voeu, en parlant avec les mêmes mots au premier d’entre les 12, à Shimon renommé Pierre ?
“ sur cette pierre, je construirai Mon Assemblée / Ma Qéhiyllah ”.
=====
Mieux, en construisant « la maison du Père et du Fils » sur cette pierre vivante, Yéshoua RÉALISE le vœu de Yaaqov. Lui qui n’a rien aboli de la Torah, mais qui l’a amenée à la perfection… y compris donc les vœux des patriarches qui ne peuvent rester sans suite et inaccomplis car « sa parole ne revient pas sans effet ».
=====
Isaïe 55:11 :
“ ainsi en est-il de la parole qui sort de ma bouche, elle ne revient pas vers moi sans effet, sans avoir accompli ce que j’ai voulu et réalisé l’objet de sa mission ”.
Shabbat shalom vé shavoua tov.
Source : Blog de la Qehila
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soirinfotchad · 2 years ago
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Fait divers : elle mord la lèvre inférieure de son fidèle.
A Sarh dans la province du Moyen chari, la femme d’un pasteur d’une église mord une de ses fidèles à la bouche. La scène qui ressemble à un film d’horreur, tel l’apôtre Paul à Gethsémani qui s’est saisi de son épée pour trancher l’oreille d’un soldat romain, dame Anita Gisèle, épouse du pasteur de l’église Jéhovah sabohot de Sarah, s’est jetée sur une de ses filles et lui a arraché en un coup de…
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proustian-dream · 9 months ago
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Tagged by @ernaux ❤️
Feel free to continue this jukebox.
P Pinkshiny - Astrobrite
R Raquin - Ariclone (this is a full tape, a gorgeous one)
O O Relógio - Os Mutantes
U Uraniun Swallow - Puce Mary
S SoLyDa (Tinkle Clink Mix) - Dali Soli
T Tonight - Shampoo
I INN - Kate NV
A Amore mio - Neo Zelanda
N Nach dem Shade (ダメージの末に) - Heidinasch
-
D - Deutschland kommt gebräunt zurück - Palais Schaumburg
R Red Desert - Puce Mary
E Et l obscurite toute entiere pour me rappeler cela - Sebastian Gandera
A Alizés ou les Mélancolies - A Gethsémani
M Minim (Maida Vale Sessions) - Broadcast
YAY MUSIC! Tagged by @northwest-by-a-train eons ago to spell my url in song titles. Loved your idea of thematic progression and tried to do the same but it didn't work out. In the end changing one song changed the whole idea I was going for (jaja, fitting), only had to cheat a little bit
E · El plan - Gata Cattana
R · Raven - Kelela
N · Nightlife - Amon Tobin
A · Azafata - Jaime sin tierra
U · It's not Up to you - Björk
X · xanclas sobre el asfalto - Rebe
Hmmmm let's see... join me @queixumes @fleursmal @proustian-dream @ultraswam @teoriacritica @minglana @woahthisguy4721 if you so wish
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charmemma · 3 years ago
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L’Ermite
Guillaume Apollinaire
Un ermite déchaux près d’un crâne blanchi Cria Je vous maudis martyres et détresses Trop de tentations malgré moi me caressent Tentations de lune et de logomachies
Trop d’étoiles s’enfuient quand je dis mes prières Ô chef de morte Ô vieil ivoire Orbites Trous Des narines rongées J’ai faim Mes cris s’enrouent Voici donc pour mon jeûne un morceau de gruyère
Ô Seigneur flagellez les nuées du coucher Qui vous tendent au ciel de si jolis culs roses Et c’est le soir les fleurs de jour déjà se closent Et les souris dans l’ombre incantent le plancher
Les humains savent tant de jeux l’amour la mourre L’amour jeu des nombrils ou jeu de la grande oie La mourre jeu du nombre illusoire des doigts Seigneur faites Seigneur qu’un jour je m’enamoure
J’attends celle qui me tendra ses doigts menus Combien de signes blancs aux ongles les paresses Les mensonges pourtant j’attends qu’elle les dresse Ses mains enamourées devant moi l’Inconnue
Seigneur que t’ai-je fait Vois Je suis unicorne Pourtant malgré son bel effroi concupiscent Comme un poupon chéri mon sexe est innocent D’être anxieux seul et debout comme une borne
Seigneur le Christ est nu jetez jetez sur lui La robe sans couture éteignez les ardeurs Au puits vont se noyer tant de tintements d’heures Quand isochrones choient des gouttes d’eau de pluie
J’ai veillé trente nuits sous les lauriers-roses As-tu sué du sang Christ dans Gethsémani Crucifié réponds Dis non Moi je le nie Car j’ai trop espéré en vain l’hématidrose
J’écoutais à genoux toquer les battements Du cœur le sang roulait toujours en ses artères Qui sont de vieux coraux ou qui sont des clavaires Et mon aorte était avare éperdument
Une goutte tomba Sueur Et sa couleur Lueur Le sang si rouge et j’ai ri des damnés Puis enfin j’ai compris que je saignais du nez À cause des parfums violents de mes fleurs
Et j’ai ri du vieil ange qui n’est point venu De vol très indolent me tendre un beau calice J’ai ri de l’aile grise et j’ôte mon cilice Tissé de crins soyeux par de cruels canuts
Vertuchou Riotant des vulves des papesses De saintes sans tetons j’irai vers les cités Et peut-être y mourir pour ma virginité Parmi les mains les peaux les mots et les promesses
Malgré les autans bleus je me dresse divin Comme un rayon de lune adoré par la mer En vain j’ai supplié tous les saints aémères Aucun n’a consacré mes doux pains sans levain
Et je marche Je fuis ô nuit Lilith ulule Et clame vainement et je vois de grands yeux S’ouvrir tragiquement Ô nuit je vois tes cieux S’étoiler calmement de splendides pilules
Un squelette de reine innocente est pendu À un long fil d’étoile en désespoir sévère La nuit les bois sont noirs et se meurt l’espoir vert Quand meurt le jour avec un râle inattendu
Et je marche je fuis ô jour l’émoi de l’aube Ferma le regard fixe et doux de vieux rubis Des hiboux et voici le regard des brebis Et des truies aux tetins roses comme des lobes
Des corbeaux éployés comme des tildes font Une ombre vaine aux pauvres champs de seigle mûr Non loin des bourgs où des chaumières sont impures D’avoir des hiboux morts cloués à leur plafond
Mes kilomètres longs Mes tristesses plénières Les squelettes de doigts terminant les sapins Ont égaré ma route et mes rêves poupins Souvent et j’ai dormi au sol des sapinières
Enfin Ô soir pâmé Au bout de mes chemins La ville m’apparut très grave au son des cloches Et ma luxure meurt à présent que j’approche En entrant j’ai béni les foules des deux mains
Cité j’ai ri de tes palais tels que des truffes Blanches au sol fouillé de clairières bleues Or mes désirs s’en vont tous à la queue leu leu Ma migraine pieuse a coiffé sa cucuphe
Car toutes sont venues m’avouer leurs péchés Et Seigneur je suis saint par le vœu des amantes Zélotide et Lorie Louise et Diamante On dit Tu peux savoir ô toi l’effarouché
Ermite absous nos fautes jamais vénielles Ô toi le pur et le contrit que nous aimons Sache nos cœurs cache les jeux que nous aimons Et nos baisers quintessenciés comme du miel
Et j’absous les aveux pourpres comme leur sang Des poétesses nues des fées des fornarines Aucun pauvre désir ne gonfle ma poitrine Lorsque je vois le soir les couples s’enlaçant
Car je ne veux plus rien sinon laisser se clore Mes yeux couple lassé au verger pantelant Plein du râle pompeux des groseilliers sanglants Et de la sainte cruauté des passiflores
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blogdimanche · 1 year ago
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Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 1,12-15
« Jésus venait d’être baptisé.
12 Aussitôt l’Esprit le pousse au désert
13 et, dans le désert, il resta quarante jours, tenté par Satan. Il vivait parmi les bêtes sauvages, et les anges le servaient.
14 Après l’arrestation de Jean, Jésus partit pour la Galilée proclamer l’Évangile de Dieu ;
15 il disait : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. »
(Texte biblique tiré de « La Bible — traduction officielle liturgique — AELF »)
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(Illustration du site Apprenez-nous à prier)
Commentaire Mc 1,12-13
« Jésus venait d’être baptisé. Aussitôt, l’Esprit le pousse au désert. Et dans le désert il resta quarante jours, tenté par Satan. » (Mc 1,12-13) Marc ne nous précise pas quelles tentations Jésus a dû affronter, mais la suite de son évangile nous permet de les deviner : ce sont toutes les fois où il a dû dire non ; parce que les pensées de Dieu ne sont pas celles des hommes, et que, homme lui-même, il était entouré d’hommes, il a dû faire sans cesse le choix de la fidélité à son Père. L’épisode qui nous vient tout de suite à l’esprit, c’est ce qui s’est passé près de Césarée de Philippe : « En chemin, Jésus interrogeait ses disciples : Qui suis-je, au dire des hommes ? Ils lui dirent Jean le Baptiste ; pour d’autres, Elie ; pour d’autres, l’un des prophètes. Et lui leur demandait : Et vous, qui dites-vous que je suis ? Prenant la parole, Pierre lui répond : Tu es le Christ. Alors il leur commanda sévèrement de ne parler de lui à personne. » (Mc 8,27-30). Cette sévérité même est certainement déjà signe d’un combat intérieur. Et tout de suite après, Marc enchaîne « Il commença à leur enseigner qu’il fallait que le Fils de l’Homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit mis à mort et que, trois jours après, il ressuscite. » Et vous connaissez la suite : « Pierre, le tirant à part, se mit à le réprimander. Mais lui, se retournant et voyant ses disciples, réprimanda Pierre ; il lui dit : Retire-toi ! Derrière moi, Satan, car tes vues ne sont pas celles de Dieu mais celles des hommes. » Il y a là, dans la bouche de Jésus l’aveu de ce qui fut la plus forte peut-être des tentations : celle d’échapper aux conséquences tragiques de l’annonce de l’évangile. Jusqu’à la dernière minute, à Gethsémani, il aura la tentation de reculer devant la souffrance : « Mon âme est triste à en mourir... Père, à toi tout est possible, écarte de moi cette coupe ! Pourtant, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux ! » (Mc 14,34-36) Il est bien clair ici que sa volonté doit faire effort pour s’accorder à celle de son Père. Jésus a connu aussi la tentation de réussir ; là encore, son entourage l’y poussait ; le succès pouvait bien devenir un piège : « Tout le monde te cherche » (Mc 1,37), lui disaient ses disciples à Capharnaüm ; le matin du sabbat à la synagogue, d’abord, où il avait délivré un possédé, puis la journée au calme chez Simon et André, où il avait guéri la belle-mère de Pierre ; le soir tous les alentours étaient là, qui avec son malade, qui avec son possédé ; et il avait guéri de nombreux malades ; la nuit suivante, avant l’aube, il était sorti à l’écart pour prier ; Jésus avait dû s’arracher : « Allons ailleurs dans les bourgs voisins, pour que j’y proclame aussi l’Évangile : car c’est pour cela que je suis sorti. » (Mc 1,38). Elle est là, la tentation : se laisser détourner de sa mission. Jésus a vécu cette souffrance de l'incompréhension et a dû affronter une autre sorte de tentation, celle de convaincre par des actes spectaculaires : « Les Pharisiens vinrent et se mirent à discuter avec Jésus ; pour lui tendre un piège, ils lui demandent un signe qui vienne du ciel. Poussant un profond soupir, Jésus dit : Pourquoi cette génération demande-t-elle un signe ? En vérité, je vous le déclare, il ne sera pas donné de signe à cette génération... Et les quittant, il remonta dans la barque et il partit sur l’autre rive. » (Mc 8,11-12). Très certainement, quand Jésus décide brusquement de fausser compagnie à ses interlocuteurs du moment, que ce soient ses amis ou ses adversaires, c'est qu'il a un choix à faire. Ce choix est celui de la fidélité à sa mission. (Note du P. Mario Doyle, C.Ss.R. : Ce commentaire reproduit largement celui d’une bibliste bien connue des catholiques de France : Marie Noëlle Thabut)
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yes-bernie-stuff · 1 month ago
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◀ 5 AVRIL ▶ Tout Pour Qu'Il Règne
Jésus et ses disciples entrèrent dans une propriété appelée Gethsémani... Il prit avec lui Pierre, et les deux fils de Zébédée... Il leur dit : "Restez là, et veillez avec moi." Matthieu 26:36-38
En présence de l'agonie de Jésus
L'agonie de Jésus à Gethsémani est pour nous un abîme insondable, mais nous pouvons cependant en dire ceci : c'est l'agonie de l'Homme-Dieu, en présence du péché. Personnellement, nous ne pouvons rien savoir des souffrances de Gethsémani, pas plus que du Calvaire. C'est là quelque chose d'unique au monde, mais qui nous ouvre, à nous pécheurs, les portes de la Vie. Ce qui accablait Jésus dans le jardin de Gethsémani, ce n'était pas la mort sur la croix. Il avait déclaré solennellement qu'il était venu sur la terre pour mourir. A Gethsémani, ce qui l'accablait, c'était la crainte de ne pas pouvoir aller jusqu'au bout, en tant que Fils de l'homme. En tant que Fils de Dieu, Satan n'avait aucune prise sur lui. Mais l'effort de Satan, c'était d'isoler Jésus de l'humanité, et alors Il n'aurait plus été notre Sauveur. Après le récit de la tentation, nous lisons : "Alors le diable s'éloigna de lui, jusqu'à une autre occasion." A Gethsémani, nous assistons au dernier assaut de Satan contre Jésus, Fils de l'homme. Et Jésus est Vainqueur. L'agonie de Gethsémani est l'agonie du Fils de Dieu pour accomplir sa mission de Sauveur du monde. Le voile s'est écarté un moment, pour nous laisser entrevoir ce qu'Il lui a coûté de nous mettre en mesure de devenir fils de Dieu. C'est à cause de son agonie que notre salut est une chose si simple. La croix du Christ est le triomphe du Fils de l'homme. C'est le symbole de la victoire de notre Seigneur sur Lui-même, pour le Salut de l'humanité. - Lire plus ici :
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orietursicutsol · 28 days ago
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Feria VI in Parasceve. Ad Laudes
Responsorium —Christus factus est Hymnus —Crux fidelis / Pange lingua Responsorium — Insurrexerunt Responsorium —Vadis propitiator Hymnus —Vexilla Regis
Responsorium —Christus factus est Christus factus est pro nobis obediens usque ad mortem, mortem autem crucis. Propter quod et Deus exaltavit illum et dedit illi nomen, quod est super omne nomen.
Hymnus —Crux fidelis / Pange lingua Crux fidelis, inter omnes / arbor una nobilis, / nulla talem silva profert / flore, fronde, germine, / dulce lignum dulces clavos / dulce pondus sustinens. Pange, lingua, gloriosi / proelium certaminis / et super crucis trophaeo / dic triumphum nobilem, / qualiter redemptor orbis / immolatus vicerit. De parentis protoplasti / fraude factor condolens, / quando pomi noxialis / morte morsu corruit, / ipse lignum tunc notavit, / damna ligni ut solveret. Hoc opus nostrae salutis / ordo depoposcerat, / multiformis perditoris / arte ut artem falleret / et medelam ferret inde, / hostis unde laeserat. Quando venit ergo sacri / plenitudo temporis, / missus est ab arce patris / natus orbis conditor / atque ventre virginali / carne factus prodiit.
Responsorium — Insurrexerunt Insurrexerunt in me viri iniqui absque misericordia quaesierunt me interfecere et non pepercerunt in faciem meam spuere et lanceis vulneraverunt me et concussa sunt omnia ossa mea. Ego autem aestimabam me tamquam mortuum super terram. /. Et dederunt in escam meam fel et in siti mea potaverunt me aceto.
Responsorium —Vadis propitiator Vadis propitiator ad immolandum pro omnibus non tibi occurit Petrus qui dicebat pro te moriar reliquit te Thomas qui clamabat dicens omnes cum eo moriamur et nullus exillis sed tu solus duceris qui immaculatam me conservasti filius et deus meus.
Hymnus —Vexilla Regis Vexilla regis prodeunt: / Fulget crucis mysterium / Quo carne carnis conditor, / Suspensus est patibulo. // O Crux ave, spes unica, / Hoc passionis tempore / Auge piis justitiam, / Reisque dona veniam. // Te, summa Deus Trinitas, / Collaudet omnis spiritus: / Quos per crucis mysterium / Salvas, rege per saecula. / Amen.
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Ténèbres: Gethsémani, Golgotha, Tombeau. Choeur des moines de l'Abbaye de Saint-Pierre de Solesmes · Dom Jean Claire. (2007 Abbaye de Solesmes - Plaza Mayor Company ltd)
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