#gestion des risques et principes de crédits
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coupdepoucefinancier · 3 months ago
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Comment investir 50000 euros ?
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Introduction Aux Stratégies D'investissement Globales
Lorsque nous abordons la question de comment investir 50000 euros, il est crucial de commencer par une vue d'ensemble des stratégies d'investissement globales. Investir est une démarche qui nécessite une planification minutieuse et une recherche approfondie. Chaque décision prise aujourd'hui peut avoir des conséquences significatives sur le long terme.  Voyons cela ensemble.
Évaluer Sa Situation Financière
Avant de se lancer dans l'aventure de l'investissement, il est essentiel d'évaluer soigneusement votre situation financière actuelle. Évaluer votre situation financière vous permet de mieux comprendre vos capacités d'investissement et de définir des objectifs réalistes. Commencez par dresser un bilan de vos actifs et passifs. Vos actifs incluent tout ce que vous possédez qui a de la valeur, comme votre maison, vos voitures, vos comptes d'épargne, vos investissements et vos biens personnels. Vos passifs, en revanche, comprennent toutes vos dettes, comme les prêts hypothécaires, les prêts personnels, les dettes de carte de crédit et autres engagements financiers. La différence entre vos actifs et vos passifs constitue votre valeur nette, qui est un indicateur clé de votre santé financière globale. Ensuite, il est important de surveiller vos revenus et dépenses mensuels. Établir un budget détaillé peut vous aider à comprendre où va votre argent chaque mois et identifier les domaines où vous pourriez réduire les dépenses pour augmenter votre capacité d'épargne et d'investissement. Un fonds d'urgence est également crucial. Idéalement, vous devriez avoir de trois à six mois de dépenses de subsistance dans un compte d'épargne facilement accessible pour faire face aux imprévus. Une fois que vous avez une vue d'ensemble claire de votre situation financière, vous pouvez déterminer combien vous êtes prêt à investir. Avec 50000 euros en poche, il est possible d'investir cette somme de manière à diversifier vos placements et maximiser vos rendements tout en minimisant les risques. Par exemple, vous pourriez décider d'allouer une partie de ces fonds à des placements à court terme pour conserver une certaine liquidité, tandis que le reste pourrait être investi dans des actifs à long terme pour un rendement plus élevé. Les livrets tels que le Livret A ou le Livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS) peuvent être de bons choix pour les placements à court terme en raison de leur sécurité et de leur liquidité, bien que leur rendement soit relativement faible. En conclusion, avant d'investir 50000 euros, il est crucial de bien comprendre votre situation financière actuelle. Cela vous permettra de définir des objectifs d'investissement clairs, d'élaborer une stratégie adaptée à vos besoins et à votre tolérance au risque, et de maximiser vos chances de succès à long terme.
Évaluation Et Gestion Des Risques
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Comprendre et gérer les risques liés aux investissements est une compétence essentielle pour tout investisseur, surtout lorsque vous envisagez d'investir une somme importante comme 50000 euros. Les risques sont inhérents à tous les types de placements, et il est crucial de savoir comment les évaluer et les atténuer. Il existe différents types de risques auxquels vous pourriez être confronté en tant qu'investisseur. Le risque de marché est l'un des plus courants et se réfère aux fluctuations des prix des actifs en fonction des conditions économiques et du sentiment des investisseurs. Le risque de crédit concerne la possibilité qu'un émetteur d'obligations ne puisse pas honorer ses engagements de paiement des intérêts ou du principal. Le risque de liquidité se produit lorsque vous ne pouvez pas facilement vendre un investissement à sa juste valeur marchande. Pour gérer ces risques, il est essentiel de comprendre votre propre tolérance au risque. Votre tolérance au risque est influencée par divers facteurs, notamment votre horizon temporel, votre situation financière, vos objectifs d'investissement et votre personnalité. Par exemple, si vous avez un horizon d'investissement à long terme et une tolérance au risque élevée, vous pourriez être plus à l'aise avec des investissements volatils comme les actions. En revanche, si vous préférez la stabilité et la sécurité, des investissements à revenu fixe comme les obligations pourraient mieux correspondre à vos besoins. La diversification est l'une des stratégies les plus efficaces pour atténuer les risques. En diversifiant votre portefeuille, vous répartissez vos investissements sur différentes classes d'actifs, secteurs et régions géographiques. Cette approche peut réduire l'impact négatif de la performance médiocre d'un seul investissement sur l'ensemble de votre portefeuille. Par exemple, en investissant dans une combinaison d'actions, d'obligations, d'immobilier et de placements alternatifs comme les SCPI ou les ETF, vous pouvez améliorer la stabilité de vos rendements. Une autre stratégie d'atténuation des risques est l'utilisation de couvertures, telles que les options et les futures, pour protéger vos investissements contre les mouvements défavorables du marché. Cependant, ces instruments sont complexes et nécessitent une compréhension approfondie avant d'être utilisés. Enfin, il est important de réévaluer régulièrement votre portefeuille et d'ajuster vos investissements en fonction des changements de marché et de vos objectifs financiers. Suivre de près les performances de vos investissements et être prêt à apporter des modifications lorsque nécessaire est crucial pour minimiser les risques et maximiser les rendements. En conclusion, bien que les risques soient une partie inévitable de l'investissement, ils peuvent être gérés et atténués avec une planification soigneuse, une diversification appropriée et une surveillance régulière. En comprenant et en gérant les risques, vous pouvez protéger votre capital et atteindre vos objectifs financiers avec plus de confiance.
Fixer Des Objectifs Financiers
Se fixer des objectifs financiers clairs est une étape fondamentale dans la création d'un plan d'investissement réussi. Que vous cherchiez à investir 50000 euros pour la première fois ou à réorganiser votre portefeuille existant, des objectifs bien définis vous aideront à orienter vos décisions et à mesurer vos progrès. Les objectifs financiers peuvent être à court terme ou à long terme. Les objectifs à court terme sont généralement ceux que vous espérez atteindre dans les trois à cinq prochaines années. Ils peuvent inclure la constitution d'un fonds d'urgence, l'achat d'une voiture ou la planification de vacances. Les objectifs à long terme, en revanche, sont ceux qui prennent plus de temps à réaliser, comme l'épargne pour la retraite, l'achat d'une maison ou le financement des études de vos enfants. Pour définir des objectifs financiers, il est important de prendre en compte votre tolérance au risque. Si vous avez une faible tolérance au risque, vous pourriez vous concentrer sur des investissements plus sûrs, même si cela signifie des rendements potentiellement plus faibles. À l'inverse, si vous êtes prêt à accepter plus de volatilité pour des rendements plus élevés, vous pourriez inclure des actions ou des placements alternatifs dans votre portefeuille. Les attentes en matière de rendement sont également cruciales. Avoir une idée claire de ce que vous espérez obtenir de vos investissements vous aidera à choisir les placements appropriés. Par exemple, si vous visez un rendement annuel de 5 %, vous pourriez équilibrer votre portefeuille avec une combinaison d'actions, d'obligations et de fonds indiciels. Si vos attentes sont plus élevées, vous devrez peut-être inclure des actifs plus risqués comme les actions de croissance ou les investissements immobiliers. L'horizon d'investissement est un autre facteur clé. Il fait référence à la durée pendant laquelle vous prévoyez de conserver vos investissements avant d'avoir besoin de retirer des fonds. Un horizon d'investissement plus long vous permet de prendre plus de risques, car vous avez plus de temps pour surmonter les fluctuations du marché. À l'inverse, un horizon à court terme nécessite une approche plus prudente et une préférence pour des placements moins volatils. Enfin, il est essentiel de créer un plan financier détaillé. Ce plan doit inclure une stratégie d'épargne, un budget pour vos dépenses courantes et un calendrier pour atteindre vos objectifs financiers. Par exemple, si vous souhaitez acheter une maison dans cinq ans, vous devrez déterminer combien vous devez épargner chaque mois et quels types d'investissements vous aideront à atteindre cet objectif. En conclusion, fixer des objectifs financiers clairs et réalistes est crucial pour le succès de votre stratégie d'investissement. En prenant en compte votre tolérance au risque, vos attentes en matière de rendement et votre horizon d'investissement, vous pouvez créer un plan financier solide qui vous guidera vers la réalisation de vos aspirations financières.
Créer Un Portefeuille Diversifié
Construire un portefeuille d'investissement équilibré est essentiel pour maximiser vos rendements tout en minimisant les risques. La diversification est la clé d'un portefeuille solide et résilient, capable de résister aux fluctuations du marché et de générer des rendements stables sur le long terme. Un portefeuille diversifié inclut plusieurs classes d'actifs, telles que les actions, les obligations, l'immobilier, les matières premières et les liquidités. Chaque classe d'actifs réagit différemment aux conditions économiques et de marché, ce qui permet de réduire le risque global du portefeuille. Par exemple, lorsque les actions sont en baisse, les obligations ou les investissements immobiliers peuvent offrir une certaine stabilité. Les classes d'actifs sont les fondations de votre portefeuille. Les actions représentent une part importante de nombreux portefeuilles en raison de leur potentiel de croissance. Cependant, elles sont également volatiles et peuvent subir des pertes importantes à court terme. Les obligations, en revanche, offrent des revenus fixes et sont généralement moins risquées que les actions. Elles peuvent servir de contrepoids aux fluctuations des actions dans votre portefeuille. L'immobilier est une autre classe d'actifs importante à considérer. Investir dans l'immobilier, que ce soit directement en achetant des biens ou indirectement par le biais de SCPI, peut offrir des rendements attrayants et une diversification supplémentaire. Les SCPI permettent d'investir dans l'immobilier sans les tracas de la gestion quotidienne des biens, tout en offrant des revenus réguliers sous forme de dividendes. Les matières premières comme l'or, l'argent et le pétrole peuvent également être incluses dans un portefeuille diversifié. Ces actifs offrent une protection contre l'inflation et peuvent servir de refuge en période de volatilité économique. Les liquidités, bien qu'elles ne génèrent pas de rendements élevés, sont essentielles pour répondre aux besoins de trésorerie immédiats et pour saisir les opportunités d'investissement lorsque les marchés sont volatils. Le rééquilibrage de votre portefeuille est une autre composante clé de la diversification. Au fil du temps, la performance de vos investissements individuels peut déséquilibrer votre portefeuille initial. Par exemple, si les actions ont surperformé, elles peuvent représenter une part plus importante de votre portefeuille, augmentant ainsi votre exposition au risque. Le rééquilibrage consiste à vendre des actifs surperformants et à acheter des actifs sous-performants pour revenir à votre allocation d'actifs cible. Enfin, il est important de diversifier non seulement entre les classes d'actifs, mais aussi au sein de chaque classe. Par exemple, dans votre allocation d'actions, vous pouvez inclure des actions de grandes capitalisations, des actions de petites capitalisations, des actions de valeur et des actions de croissance. De même, pour les obligations, vous pouvez diversifier entre les obligations d'État, les obligations d'entreprise et les obligations à haut rendement. En conclusion, créer un portefeuille diversifié est une stratégie efficace pour gérer les risques et maximiser les rendements. En incluant une variété de classes d'actifs et en rééquilibrant régulièrement votre portefeuille, vous pouvez améliorer la résilience de vos investissements et atteindre vos objectifs financiers à long terme.
Investissements Boursiers
Investir en bourse est l'une des méthodes les plus populaires et potentiellement lucratives pour faire fructifier son capital. Cependant, cela nécessite une compréhension approfondie des marchés financiers et une stratégie bien définie. La sélection des actions est une étape cruciale. Il existe plusieurs approches pour choisir les actions, notamment l'analyse fondamentale et l'analyse technique. L'analyse fondamentale consiste à évaluer la santé financière et les perspectives de croissance d'une entreprise en examinant ses états financiers, ses revenus, ses bénéfices, et ses ratios financiers. En revanche, l'analyse technique se concentre sur les tendances des prix et les volumes de trading pour prédire les mouvements futurs des cours des actions. Lorsque vous investissez en bourse, il est important de comprendre les différentes stratégies d'investissement. Les actions de croissance sont des titres d'entreprises qui présentent un potentiel de croissance supérieur à la moyenne du marché. Ces actions peuvent offrir des rendements élevés, mais elles sont aussi plus volatiles. Les actions de valeur, quant à elles, sont des titres d'entreprises sous-évaluées par le marché, offrant une opportunité d'achat à un prix inférieur à leur valeur intrinsèque. Les dividendes sont un autre aspect important de l'investissement en actions. Les actions versant des dividendes réguliers peuvent fournir un flux de revenus stable et attirer les investisseurs à la recherche de rendements constants. Les dividendes peuvent également être réinvestis pour acheter plus d'actions, augmentant ainsi le potentiel de croissance à long terme de votre portefeuille. L'analyse du marché est essentielle pour prendre des décisions d'investissement éclairées. Suivre les tendances économiques, les politiques monétaires, et les événements géopolitiques peut vous aider à anticiper les mouvements du marché. Par exemple, une augmentation des taux d'intérêt peut avoir un impact négatif sur les actions, car elle augmente le coût de l'emprunt pour les entreprises. Les stratégies d'investissement varient en fonction de votre horizon d'investissement et de votre tolérance au risque. Une stratégie populaire est le buy and hold, qui consiste à acheter des actions et à les conserver à long terme, indépendamment des fluctuations du marché à court terme. Cette approche repose sur l'idée que les marchés financiers finissent par croître au fil du temps. Une autre stratégie est le trading actif, qui implique d'acheter et de vendre des actions fréquemment pour profiter des mouvements de prix à court terme. Cette stratégie nécessite plus de temps, de compétences et d'attention. Enfin, il est important de diversifier vos investissements en actions pour réduire le risque. En investissant dans différentes entreprises, secteurs et régions géographiques, vous pouvez minimiser l'impact négatif de la performance médiocre d'un seul investissement sur votre portefeuille global. Par exemple, investir dans des actions cotées en bourse de grandes entreprises technologiques américaines, de sociétés industrielles européennes et de compagnies énergétiques asiatiques peut offrir une bonne diversification. En conclusion, investir en bourse peut être une voie efficace pour accroître votre patrimoine, à condition de bien comprendre les marchés financiers, de sélectionner soigneusement vos actions, et de mettre en œuvre des stratégies adaptées à vos objectifs et à votre tolérance au risque. En suivant ces principes, vous pouvez maximiser vos chances de succès et atteindre vos objectifs financiers à long terme.
Investissements Immobiliers
L'investissement immobilier est une option attrayante pour ceux qui cherchent à diversifier leur portefeuille et à obtenir des rendements stables. Que ce soit par l'achat direct de biens ou par des investissements indirects tels que les SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier), l'immobilier offre de nombreux avantages. L'un des principaux avantages de l'investissement immobilier est la stabilité des rendements. Les biens immobiliers ont tendance à s'apprécier sur le long terme, et les revenus locatifs peuvent fournir un flux de trésorerie régulier. Par exemple, en investissant dans un bien immobilier résidentiel, vous pouvez bénéficier d'un revenu locatif mensuel tout en profitant de la valorisation du bien. Il existe plusieurs types de biens immobiliers dans lesquels vous pouvez investir 50000 euros. Les biens résidentiels, tels que les maisons et les appartements, sont souvent considérés comme des investissements sûrs en raison de la demande constante de logement. Les biens commerciaux, comme les bureaux, les entrepôts et les locaux de commerce, peuvent offrir des rendements plus élevés, mais ils sont également soumis à des cycles économiques et à des risques de vacance plus importants. Les tendances du marché immobilier sont un facteur clé à prendre en compte lors de l'investissement. Par exemple, les zones urbaines en pleine croissance offrent souvent de meilleures opportunités d'appréciation du capital et de revenus locatifs stables. De plus, les tendances démographiques, telles que l'augmentation de la population et l'urbanisation, peuvent influencer la demande de biens immobiliers. Investir dans l'immobilier nécessite également une gestion active. Si vous possédez un bien locatif, vous devrez gérer les locataires, entretenir le bien et gérer les aspects financiers comme le paiement des impôts fonciers et des assurances. Cela peut être chronophage et nécessiter des compétences spécifiques. Alternativement, investir 50000 euros dans des SCPI permet de bénéficier des avantages de l'immobilier sans les tracas de la gestion quotidienne. Les SCPI collectent les fonds des investisseurs pour acheter et gérer des biens immobiliers, et les revenus locatifs sont distribués sous forme de dividendes. Le crowdfunding immobilier est une autre méthode d'investissement immobilier qui gagne en popularité. Il permet aux investisseurs de participer à des projets immobiliers en versant des montants relativement faibles. Cela permet de diversifier les investissements et de participer à des projets plus importants qui seraient autrement inaccessibles. Read the full article
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yes-bernie-stuff · 8 months ago
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JEUDI 7 MARS EN FINIR AVEC LES DETTES !
« CELUI QUI EMPRUNTE EST L'ESCLAVE DE CELUI QUI PRÊTE » PROVERBES 22.7
Ce n’est pas un hasard que ces deux versets se suivent : « Oriente le jeune garçon sur la voie qu'il doit suivre ; même quand il sera vieux, il ne s'en écartera pas. Le riche domine sur les pauvres, et celui qui emprunte est l'esclave de celui qui prête » (v.6-7). Les études universitaires des enfants, une maison confortable et une voiture fiable peuvent faire l’objet d’un emprunt. Pour le reste, à moins d’en avoir les moyens, il faut apprendre à patienter ! Jésus a dit « Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même » (Lu 9.23). Personne n’aime se priver de ses envies. Mais à moins de vouloir transmettre vos dettes à vos enfants pour qu’ils finissent par s’endetter eux-mêmes au risque de contaminer à leur tour leur descendance, brisez le cycle maintenant. Sortez de l’endettement et n’y retournez plus ! Dites : « Seigneur, j’assume la responsabilité du désordre dans lequel je me trouve. J’ai cédé à mes impulsions, j’ai dépensé trop d’argent, j’ai ignoré tes principes de gestion et je me repens. Donne-moi le courage de faire face à mes dettes et reconnaître honnêtement ma situation. Ne me laisse pas vivre dans le déni. Tu m’as averti de ne pas ignorer les tactiques de Satan (voir 2Co 2.11). Il veut me garder esclave de l’argent. Je suis donc incapable de semer et de financer ton œuvre. Dirige-moi vers celui ou celle qui pourra m’aider à éponger ma dette. Aide-moi à me débarrasser des frais de crédit. Délivre-moi des dépenses compulsives. Aide-moi à me libérer de mes dettes. Au nom de Jésus. Amen. »
B365 — Plan de lecture Exode 38
Prière du jour Seigneur, apprends-moi à me contenter de ce que j’ai.
The Word for Today écrit par Bob et Debby Gass © UCB UK 2024 Publication Parole du jour © PHARE MEDIA 2024
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news24fr · 2 years ago
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Le gouverneur de la Banque d'Israël a averti Benjamin Netanyahu que les propositions de son nouveau gouvernement pour une réforme judiciaire radicale pourraient nuire à l'économie du pays, selon les médias israéliens.Le professeur Amir Yaron a rencontré mardi le Premier ministre israélien, selon le journal Yedioth Ahronoth, après avoir demandé une « rencontre urgente ».Yaron aurait fait part des inquiétudes partagées par d'autres participants au sommet du Forum économique mondial de la semaine dernière à Davos selon lesquelles la refonte du système judiciaire israélien effacerait les freins et contrepoids démocratiques, ce qui pourrait conduire à une décision d'abaisser la cote de crédit du pays et à faire fuir les investissements étrangers. Une grande partie du secteur de la haute technologie du pays – qui, avec 15,3 % du PIB, est le principal moteur de la croissance économique – est financée par des investisseurs extérieurs.L'intervention signalée du gouverneur intervient après une réprimande publique des plans du gouvernement par deux de ses prédécesseurs plus tôt cette semaine, et une grève de plusieurs centaines de travailleurs du secteur de la haute technologie dans le "Silicon Wadi" de Tel Aviv mardi matin.Un communiqué officiel publié après la réunion à la Knesset a déclaré : « Le gouverneur de la Banque d'Israël a passé en revue l'état de l'économie israélienne et les défis auxquels elle est confrontée, à la fois au niveau local et d'un point de vue international.Le point de vue du Guardian sur la démocratie en Israël : sous l'assaut du sommet | ÉditorialLire la suiteNetanyahu est revenu au pouvoir en décembre à la tête du gouvernement le plus à droite de l'histoire d'Israël : divers éléments de la coalition souhaitent annexer la Cisjordanie occupée, faire reculer la législation pro-LGBTQ+, limiter la liberté d'expression et donner à la Knesset le pouvoir de renverser décisions de la Cour suprême.Les critiques disent que ce dernier point aiderait Netanyahu à échapper à une condamnation dans son procès pour corruption en cours, dans lequel il nie toutes les accusations, et saperait fondamentalement les normes démocratiques et les libertés civiles dans un pays sans constitution formelle.« Les investisseurs ne pensent pas seulement à demain, ils regardent la prochaine décennie. Ils font une analyse des risques : les actionnaires me demandent : « C'est quoi le plan B ? Devrions-nous retirer nos fonds du pays ? » Les investisseurs doivent avoir la certitude que les gouvernements et les pays se comporteront comme des démocraties », a déclaré Eynat Guez, PDG et cofondateur de Papaya Global, une start-up licorne développant des logiciels de gestion des effectifs.« Le sentiment dans notre secteur est que les politiciens aiment nous utiliser comme le visage du pays quand cela les arrange. Donc, s'ils veulent nous utiliser comme porte-affiches, ils doivent maintenant écouter nos voix aussi.La grève d'une heure dans le secteur de la haute technologie de mardi a bloqué à un moment donné la circulation sur une artère très fréquentée du centre de Tel-Aviv, alors que les travailleurs manifestaient en brandissant des pancartes indiquant "Pas de haute technologie, pas de taxes".Énorme manifestation en Israël contre les changements judiciaires du gouvernement de droiteLire la suiteIl fait suite à de grandes manifestations dans des villes du pays au cours des derniers week-ends qui ont réussi à unir des personnes de croyances religieuses, d'origines ethniques, de revenus et de tendances politiques différentes dans ce qui est généralement une société hautement polarisée.Guy Tytunovich, PDG et fondateur de CHEQ, une licorne de la cybersécurité, a déclaré : « Je suis inquiet à la fois en tant que citoyen et en tant que PDG au sujet de la démocratie, mais la grève de mardi et d'autres actions sont la preuve qu'il existe des moyens pour nous de lutter contre cela."Il y a de l'optimisme que le gouvernement devra écouter... Je suis prêt
à investir du temps et de l'argent dans cette cause parce que personne ne veut que notre pays se transforme en Turquie ou en Hongrie."Les réformes judiciaires doivent passer trois votes en plénière à la Knesset pour devenir loi. La Douzième chaîne israélienne a rapporté mardi que la coalition a fait de la refonte du système judiciaire une priorité absolue et espère adopter le projet de loi début avril.
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emploitogo · 3 years ago
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Formation en ligne en gestion des risques et principes de crédits
Formation en ligne en gestion des risques et principes de crédits
CABINET OPENGRAD/StatEco Etablissement spécialisé dans la formation certifiante en Economie-Statistique et en Finance Islamique N°RCCM: RB/PK021 10070  N°IFU :  0202112273386 LANCE LA FORMATION EN LIGNE EN GESTION DES RISQUES ET PRINCIPES DE CREDIT EN PARTENARIAT AVEC LA NEW YORK INSTITUTE OF FINANCE Familiarisez-vous grâce à cette formation avec la gestion des risques, les principes de crédit et…
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borisnegou · 4 years ago
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Expérience professionnelle chez Afriland First Bank
J’ai effectué mon second stage qui compte pour une césure entre août 2017 et janvier 2018 (6 mois) chez Afriland First Bank à Yaoundé-Cameroun. L’intitulé de mon poste était contrôleur financier et pilotage financier
Présentation de l’entreprise 
Afriland First Bank est une banque à service complet camerounaise. Elle a des filiales en République démocratique du Congo, en Guinée équatoriale, en Guinée, au Liberia, sud-soudan à sâo Tomé-et-Principe, au Bénin et en Zambie. La banque a été fondée à Yaoundé-Cameroun en 1987 sous le nom de caisse commune d’Epargne et d’Investissement. C’est le plus grand groupe de services financiers au Cameroun son P-DG actuel et fondateur est Paul Fokam avec pour président du conseil d’administration Jean-Paulin Fonkoua.
Aspect contrôleur financier et pilotage financier de ma mission  
Durant ma mission, je répondais surtout à une problématique au développement commercial de l’entreprise. Avec pour rôle de:
Produire et l’analyse des reportings d’activité et résultat réel;
-Développement des indicateurs de performance et de suivi, et des procédures de contrôle;
suivi, analyse et optimisation des indicateurs clefs de performance de l'activité
Opérations de commerce international 
Audit des ERP et amélioration de process des outils d’aide a la décision  
Procédure budgétaire pour établissement des indicateurs de coûts.
Production des reportings d’activité et suivi des indicateurs de pilotage mensuel.
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.Mon premier stage était au sein d’une entreprise de Micro-finance dénommer FOCEP ( Fonds Camerounais d’Epargne pour le progrès) ou j’ai effectuer un stage de 5 mois de mai à septembre 2016 au j’occupais le poste de contrôleur financier.
Présentation de l’entreprise
 Crée en 2007 sous l’acronyme FINAD SA avec un capital de 100 000 000 fcfa, en 2010 il devient  FOCEP SA un établissement de Micro-finance en pleine expansion avec pour capital 270 000 000 fcfa libéré par le groupe d’actionnaires , implanté au Centre (Yaoundé), au Littoral (Douala) et à l’Ouest du Cameroun. Avec pour mission de contribuer au développement de l’économie locale à travers des offres et services financiers de qualité. Suite à l’adoption du nouveau règlement relatif aux conditions d’exercice et de contrôle de l’activité de micro finance dans la CEMAC en 2018 cette dernière augmente son capital à 600 000 000 fcfa, dans la même dynamique , afin de renforcer ses fonds propres et disposer de plus de capacité d’intervention, FOCEP SA a procédé a une augmentation en 2019 de son capital associé a l’arrivée de nouveaux partenaire, le capital est estimé aujourd’hui a 1 041 000 000 de FCFA.
Contrôleur financier 
Mon rôle ici était de:
Analyse du BFR des entreprises et le montage de dossiers crédit;
Participation à l’étude des demandes de crédits d’investissements;
Collecte de fonds et ouverture de comptes d’épargne 
Procédure budgétaire pour établissement des indicateurs de coûts
Escompte des chèques  
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1.  Un projet personnel et professionnel
a.    Qui suis-je  Je me présente
Je m’appelle Boris NEGOU NEMBOT, j’ai 25 ans je suis née a Yaoundé au Cameroun, j’ai effectué mes études au Cameroun ou j’ai obtenue mon Baccalauréat SE par la suite j’ai intégré une école de commerce ( SUP-DE-CO Yaoundé) de la ville la meilleur actuellement en terme de formation elle est situé en cœur de la ville de Yaoundé plus précisément à Ngousso ou j’ai obtenue un Bachelor en Finance après trois ans d’étude deux ans de prépa et un an en MGE1. Par la suite j’ai décidé de venir poursuivre mes études en France car SUP-DE-CO Yaoundé à des partenariats avec des écoles de commerce dans le monde j’ai donc postulé  à l’école de commerce de Clermont-Ferrand en MGE2.  Ce choix me paraissait le meilleur tant cette ville et cette école accueillante m’ont plus. Je suis quelqu’un d’ouvert et qui est très intéressé par les domaines des finances et des gestions. Une école de commerce représentait pour moi un lieu d’échanges avec des professionnels de domaines différents, c’est pourquoi j’ai rejoint le Groupe ESC Clermont. En MGE3 je compte me spécialisé en contrôle de gestion j’aime tout ce qui a trait avec l’analyse de données j’aime bien calculer et faire des conclusions (déductions) ou commentaires  
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b.    Mes qualités personnelles
Je suis quelqu’un de calme posé, d’autonome polyvalent et efficace. Peut importe la tâche confiée j’essaye d’y répondre de la meilleure des manières en analysant les meilleures solutions. Les gens me reconnaissent comme quelqu’un de confiance, prêt à aider autrui de la meilleure des manières. Je pense en priorité aux gens avant de penser à moi. J’ai donc une grande capacité d’écoute, dynamique bosseur et j’aime bien de nouveaux défis.
c.    Traits de caractère : 
Mes trois points forts sont donc ma grande capacité d’écoute. L’échange, la discussion sont pour moi des éléments essentiels de notre condition d’humain. J’aime également travailler en équipe, je préfère avoir une tâche à effectuer en groupe plutôt que seul.  Enfin, les gens me trouvent sympathique, toujours souriant qui ne stress que très rarement.
Pour mes points faibles, je suis quelqu’un d’introverti et non pas timide. C’est-à-dire que j’ai assez de mal à parler de moi, de ma famille, à des individus qui sont simplement des connaissances. J’aime diriger parfois trop ce qui peut créer des tensions au sein d’un groupe de travail. Je peux parfois être têtu quand je pense avoir la bonne solution il est très difficile pour quelqu’un de me faire comprendre que je me trompe. 
d.    Mes valeurs
Mes valeurs sont donc avant tout le respect et le partage. Je considère que le respect des hommes peu importe d’ou il vienne est une chose primordiale pour grandir et se développer. Le partage est essentiel pour donner un sens à sa vie. Je considère que le plus important est la sociabilisation, ne pas être seul et partager ses expériences et sa vie à des connaissances et à ses amis.
Respect, respect et partage 
e.    Ce qui me motive dans la vie : mes appétences et mes centres d’intérêts
Mon premier centre d’intérêt est le sport en général. Le sport est vecteur de bien-être surtout quand il est partagé entre les individus. Joueurs de foot depuis tout petit, je dirai que le sport est un élément qui nous apprend à se battre pour l’emporter et à ne jamais lâcher en équipe. C’est tant de principes qui sont également importants en entreprise d’où l’importance de pratiquer un sport.
Pour ce qui est de mes appétences, je dirais que je suis quelqu’un de très curieux. C’est-à-dire que je n’hésite pas à approfondir les sujets qui m’affectent particulièrement pour comprendre les enjeux du monde. Je suis également un passionné de musique, de film et de théâtre qui sont pour moi des arts culturels au même titre que la peinture.
Être à labris du besoin venir en aide aux autres, travailler un jour à mon propre compte
2.  Que savais-je faire avant d’intégrer le programme ?
a.    Quelles étaient mes compétences formelles ?
Maîtrise des techniques d’analyse du bilan et du compte d’exploitation
b.    Quelles sont mes compétences informelles ?
Travail en équipe
c.     Stages en entreprise avant ma formation
Stage dans deux établissements de crédits une banque et une entreprise de micro-finance
d.    Projets menés en dehors de ma formation
Vente dans un magasins et entrepôt de bois
Travail dans un hôtel à Paris (TERRASS HÔTEL)
3.  Ma formation actuelle
a.    Les objectifs pédagogiques de ma formation : 
Acquérir des compétences en travail d’équipe et de groupe et maîtrise des différents leviers d’analyse des risques et du contrôle de gestion
 b.    Mes objectifs :
Avoir mon diplôme intégrés une entreprise pour pouvoir me faire de l’argent et un capital de départ et surtout être capable de faire des analyses poussées pour déterminer les différents secteurs de création ou de perte au sein d’une structure bien définie.
A) Les objectifs pédagogiques de ma formation:
Les objectifs pédagogiques du groupe ESC Clermont sont de former les individus aux questions de management de demain à travers un grand nombre de compétence étudié. Il s'agit d'un programme de formation pluriel ou l'on étudie en profondeur et plus des domaines différents telles que le marketing, le management, la finance avant une spécialisation dans notre domaine préférentiel en dernière année de master c'est a dire en troisième année en MGE3 .
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L'école a été créée en 1919 sous l'égide du ministre du commerce, de la ville de Clermont-Ferrand, du conseil général du Puy-de-Dôme et la Chambre de Commerce et d'industrie. En 1949, elle signe son premier partenariat international avec l'université du Kansas, et en 1951 le programme Master en management est visé par le Ministre de l'éducation nationale, en 2005 l'école obtient l'accréditation AACSB renouvelée en 2011 et 2016 de plus en 2007 l'école ajoute à son programme un diplôme de Bachelor. les formations initiales se font sur plusieurs niveaux
-Après l'obtention du baccalauréat, il existe un Bachelor en management international
-En Master, les étudiants suivent un programme Grande Ecole (troisième année de licence + 2 ans de Master) qui permet de se spécialiser en dernière année ou de viser un double diplôme à l'étranger ou avec des entreprises partenaires
-Pour les étudiants déjà titulaire d'un bac+4 ou plus, l'école propose des Masters of Science et un Mastère spécialisé.
B) Mes objectifs
Les axes ou j'ai le plus progressé:
- Le travail en groupe est un des points fort, parti intégrante de la notation
- les langues aussi bien en espagnol et en anglais grâce a l'implication des professeurs et la présence d'étudiant internationaux.
- En contrôle de gestion grâce a la capacité des professeurs
- Sur la manière de se présenter lors d'un entretien, bonne tenu des CV et lettre de motivation et savoir se présenter de manière convaincante.
C) Expériences professionnelles pendant le parcours:
Après ma deuxième de Master j'ai décidé de prendre une année de césure pour pouvoir avoir plus d’expérience ne trouvant pas un contrat dans une entreprise de gestion j'ai saisie une offre a plein temps au Terrass Hotel ou j'ai effectué un contrat de juillet a décembre ou j'occupais le poste d'adjoint au chef d'approvisionnement ou j'avais pour responsabilité de:
- inventaire des différents stocks
- Réception des marchandises
- Disposition dans les différents locaux
- Réapprovisionnement des différents services .
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jbgravereaux · 5 years ago
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«Marighella», de Wagner Moura, est un biopic sur un guérillero communiste et noir éliminé par la dictature militaire en 1969. Photo O2 FILMES                                                                                                                                                          LE CINÉMA BRÉSILIEN VIT «LE DÉBUT D’UNE ÉPOQUE DE TERREUR CULTURELLE», par Chantal Rayes Correspondante à São Paulo  LIBÉRATION— 24 septembre 2019                                                                                                                                                                                                                        Depuis son arrivée au pouvoir, Bolsonaro mène la guerre au secteur de la culture, en particulier au septième art, très dépendant des financements publics.                                                                                                                                                                                                                                              Chico Buarque est au Brésil ce qu’un Brassens ou un Ferrat sont à la France : un monstre sacré de la chanson. Et pourtant, le documentaire Chico : Artista brasileiro vient d’échapper in extremis à la censure de l’ambassade brésilienne en Uruguay, qui a tenté d’empêcher sa projection lors d’un festival prévu à Montevideo le mois prochain. Le chanteur est une figure emblématique de la gauche et, comme la plupart des artistes brésiliens, un détracteur du président Jair Bolsonaro. Qui le leur rend bien. Au pouvoir depuis le début de l’année, le chef de file de l’extrême droite populiste et ultraconservatrice a supprimé le ministère de la Culture (remplacé par un secrétariat dépendant d’un autre portefeuille) et drastiquement baissé le plafond des crédits d’impôts qui financent la création. Mais c’est surtout sur le cinéma qu’il porte sa vindicte.                                                                                                                                «Parce que le cinéma a plus de visibilité et qu’il est plus dépendant du soutien de l’Etat que d’autres domaines artistiques, le gouvernement en a fait la "vitrine" de son entreprise de destruction de la culture, analyse la journaliste spécialisée Maria do Rosário Caetano. C’est d’ailleurs par ce biais-là qu’il s’est attaqué à Chico Buarque.» Et d’ajouter : «Nous vivons le début d’une époque de terreur culturelle, où tout sera mis en œuvre pour imposer la pensée unique.»                                                                                                                                                                                                                                          «Filtres»                                                                                                                                                                                                                                                  Annoncé le 19 septembre, le report sine die de la sortie en salles du très attendu Marighella, salué à la Berlinale, n’a donc surpris personne. Cette adaptation de la biographie d’un guérillero communiste et noir de surcroît, éliminé par la dictature militaire (1964-1985), ne peut que déplaire au chef de l’Etat, louangeur de la junte et de ses tortionnaires… Le film a bien obtenu - avant Bolsonaro - des budgets de l’Agence nationale du cinéma (Ancine, le CNC local), qui finance et régule le secteur. Mais l’Ancine, habituellement accommodante, a refusé cette fois d’anticiper le calendrier de ses versements afin de permettre de lancer le film le 20 novembre, date commémorative de l’émancipation noire. Un refus publiquement salué par un des fils du Président.                                                                                                                        Partenaire d’O2 Filmes, la maison de production de Marighella, et par ailleurs réalisateur du célèbre la Cité de Dieu (2002), Fernando Meirelles veut calmer le jeu : «L’Ancine n’était pas obligée d’accepter, dit le cinéaste à Libération. Ils n’ont pas voulu aider le film, c’est vrai, mais ce n’était pas de la censure. Du moins pas ce coup-ci.» «Si le climat politique était autre, la décision de l’agence aurait peut-être été différente», insinue, lui, Wagner Moura, le réalisateur de Marighella. Tout comme la Cinémathèque brésilienne, devenue poste avancé de la lutte contre un supposé «marxisme culturel», l’Ancine est au cœur de l’offensive présidentielle. Pour mieux contrôler l’agence, dotée en principe d’une large autonomie, Bolsonaro veut la transférer, au moins partiellement, de Rio à la capitale, Brasília. Et nommer à sa tête un président «terriblement évangélique» afin d’imposer des «filtres» à la production. «Les deniers publics ne peuvent pas financer la pornographie», a-t-il martelé. Ses critiques à l’encontre de productions télévisées sur la thématique LGBT ont entraîné la suspension des subventions destinées à celles-ci. «Pour survivre, les cinéastes vont devoir céder à l’autocensure, craint une source interne à l’Ancine. Le cinéma brésilien risque à nouveau l’étranglement», comme après l’extinction, en 1990, de l’entreprise publique Embrafilme.                                                                                                                                                                                  Censure                                                                                                                                                                                                                                                  La création de l’Ancine, en 2001 (sous l’ancien président centriste Fernando Henrique Cardoso), a joué un rôle clé dans la retomada, la reprise de la production : aujourd’hui autour de 170 longs métrages par an, sans compter plus de 3 000 heures de programmes pour la télé. Sa principale source de financement est le Fonds sectoriel de l’audiovisuel (FSA), alimenté par des taxes versées par les opérateurs de télécoms et de télévision payante. Pour cette année, le FSA dispose de l’équivalent de près de 160 millions d’euros… dont pas un sou n’a encore été attribué. «Aucun nouveau projet ne peut être approuvé tant que le gouvernement ne nomme pas un comité de gestion,reprend cette source interne, qui parle d’un blocage délibéré. Résultat, les maisons de production ferment les unes après les autres.» Et le pire est à venir : les apports du FSA ont été amputés de 43% pour 2020.                                                                                                                                                           A LIRE AUSSI  «Bacurau», place de résistance                                                                                                                                                                                    «La solution pour le cinéma brésilien, c’est la fin du gouvernement Bolsonaro, lâche André Klotzel, producteur et réalisateur. En attendant, nous essayons de lui faire entendre raison, en avançant l’argument du poids économique du secteur. Mais nous ne céderons pas sur la censure, une pratique anticonstitutionnelle.» Klotzel réfute le discours présidentiel selon lequel «on peut produire ce qu’on veut à condition de ne pas recourir aux deniers publics». «Le cinéma brésilien n’a que 14% de son propre marché, dominé par la production américaine, reprend-il. Il est de surcroît fragilisé par l’absence de quotas de contenus sur les services de streaming. Dans ce contexte, seuls les réalisateurs consacrés arrivent à lever des fonds privés. L’Etat doit donc investir pour pallier ce manque.» «Si j’existe en tant que cinéaste, c’est grâce aux mécanismes publics de soutien», renchérit Fernando Meirelles. Pour lui, l’offensive de Bolsonaro pourrait entraîner un courant de solidarité internationale, via des coproductions, d’autant que le cinéma brésilien est en plein rayonnement. Et Meirelles d’ironiser : «C’est un bien mauvais timing pour s’y attaquer.»                                                                                                                                                                                                                                    Chantal Rayes Correspondante à São Paulo
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andretnle028 · 4 years ago
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10 Principes de psychologie que vous pouvez utiliser pour améliorer votre récupération de données
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Comment Choisir Une Société De Récupération De Données
Il est difficile d’accorder beaucoup de ressources et d’attention sur ce sujet malgré sa dimension stratégique. Heureusement, l’externalisation informatique permet d’obtenir des conseils informatiques et une assistance informatique. Faire appel à une société d’infogérance permet de réduire les ressources nécessaires. L’externalisation informatique est un excellent moyen de pouvoir bénéficier de la meilleure expertise informatique, notamment en termes de sécurité informatique. Les TPE et PME sont particulièrement sensibles etfragilesface à des menaces informatiques. WANDesk est capable de mettre en place des solutions informatiques deprotection informatiquepourlimiter les risquesd’attaques informatiques et uneparalysiede votre activité ou unefuite de donnéessensibles.
Le diagnostic peut être réalisé sur place ou en atelier dans un délai pouvant aller jusqu’à 48 heures s’il doit être plus poussé ou que certaines pièces doivent être testées ou démontées. Votre dépanneur pourra ainsi vous éditer et vous envoyer un devis détaillé des dysfonctionnements de votre machine, du montant des réparations ou des actions correctives à envisager. Le plus souvent, vous êtes recontacté pour avoir le détail du diagnostic et des réparations. Selon la situation du particulier, l'avantage fiscal prend la forme d'un crédit ou d'une réduction d'impôt.
Je continuerais a faire appel a lui pour tout probleme informatique et je le recommande fortement. Les entreprises de reparation proposent souvent des services de depannage à domicile, en magasin et à distance avec internet. Lorsqu’elles sont repérées, il est important de faire appel à un professionnel. Il existe plusieurs entreprises de reparation qui mettent leurs connaissances en depannage aux services des particuliers et des professionnels. Quelles sont les missions d’une entreprise de réparation informatique ?
• Son algorithme intégré lui permet de récupérer jusqu'à 300 fichiers avec toutes leurs signatures différentes. Il est conçu pour restaurer les mails supprimés à partir de la corbeille, ordinateur Windows, appareil photo numérique et lecteur MP 3. Recuva est un logiciel gratuit utilisé pour la récupération de données dans les téléphones. • C'est l'un des logiciels de récupération de données de téléphone mobile qui est facilement disponible à absolument aucun coût. • Il peut également effectuer la même fonction sur Windows, lecteur MP3 ainsi que d'un appareil photo numérique.
Perdre des données peut vite tourner au cauchemar lorsque ce sont des données importantes ou sensibles. Il n’est jamais plaisant de perdre une présentation importante, un projet en cours ou des photos souvenirs irremplaçables. Pour répondre aux besoins des professionnels, nous avons mis en place une équipe capable desecourir le plus rapidement possible les sociétés qui auraient perdu leurs données importantes. Vous pourrez vérifier vos données au laboratoire ou de chez vous avant le règlement. Un module de restauration de photos sur votre smartphone est également inclus pour récupérer les photos que vous auriez supprimé par inadvertance sur votre mobile.
Par contre, celles-ci sont totalement désorganisées et retrouver cette organisation est une tâche compliquée. Retrouver, à l’aide d’un outil forensique classique, des données effacées sur un disque SSD devient de plus en plus difficile suite à l’adoption de la commande TRIM par les systèmes d’exploitation récents. En effet, dans un souci d’augmenter les performances en écriture, l’OS « désigne » via cette commande les plages de mémoire à effacer, pouvant ainsi être préparées pour une prochaine réécriture . Actuellement, la compagnie SandForce, gros fabricant de contrôleurs pour SSD (près de 50% du marché), fournit une récupération de données technologie vantée comme robuste et rapide. Elle utilise notamment une forme de compression pour réduire les mouvements de blocs. Cependant, en plus de la compression, SandForce chiffre les données afin de garder le secret de ses algorithmes.
Ce site est un annuaire gratuit qui vous permet d'entrer en contact avec le ou les réparateurs de votre choix. Pendant que vous êtes en train de travailler sur votre ordinateur, celui-ci s’éteint soudainement. Mais lorsque l’incident se reproduit à une fréquence anormale, il est temps de se pencher sur l’origine de ces désagréments. Une des causes probables ayant pu provoquer ce phénomène est une alimentation défectueuse. En effet, chacun des composants de votre ordinateur doit recevoir du courant continu. Si cette boucle est altérée, cela peut entraîner une coupure subite. Aussi, la surchauffe peut être une cause d’interruption soudaine de votre matériel.
En règle générale, une prestation d’infogérance nécessite la mise en place d’un contrat entre votre société et un prestataire extérieur. Le contrat en question va mentionner la nature exacte de la prestation, la durée de celle-ci, son coût, ou encore les différentes obligations de chaque partie. Nos spécialistes mettent en œuvre les principes de l’IT Agility qui garantit une infrastructure informatique réactive et adaptée à vos besoins. Nous mettons à votre disposition un espace clients dédié qui assure le suivi et la gestion des tickets. Notre support informatique assure la tranquillité de vos utilisateurs et la haute disponibilité de votre système d’information. Nous vous conseillons et vous orientons vers la solution la plus adaptée à vos besoins et vos objectifs afin d’assurer la performance et la pérennité de votre système informatique.
Votre magasin d’informatique et de téléphonie mobile vous accueille du lundi au samedi à Ustaritz. Depuis 13 ans, nous mettons un point d’honneur sur la qualité de service ainsi que la proximité.
Pour créer une micro-entreprise d’informatique à domicile, il est nécessaire d’accomplir certaines formalités. Primo, et de manière obligatoire, il faut remplir la déclaration d’auto-entrepreneur (voir la marche à suivre ci-dessus). Pour accomplir cette démarche, il sera nécessaire de réaliser un stage de préparation à l’installation , l’activité étant considérée comme artisanale. Le coût de ce stage est à la charge de l’entrepreneur et coûte entre 0 et 250€. D’autre part, il peut être très utile d’inclure certaines clauses qui ne sont pas obligatoires dans un tel contrat mais qui peuvent se révéler très utiles pour éviter de faire face à des risques juridiques.
Et ce sont ces avantages que nous nous donnerons pour mission de révéler au grand jour à travers cet article. Avant de pratiquer cette méthode, il est indispensable de comprendre le système d’information et de maîtriser les principes de l’infogérance. Il faut également connaître les avantages que l’infogérance apporte à l’entreprise. L’infogérance d’exploitation ou d’infrastructure consiste à externaliser uniquement la partie technique, à savoir la gestion du parc de serveurs informatiques et son hébergement. Prestataire et clients sont liés par un contrat pluriannuel dont le montant est prévu sur une base forfaitaire. C’est ce contrat, et donc le fait de confier la gestion de son système d’information de manière pérenne à une société tierce, qui caractérise la notion de gérance et matérialise la collaboration. Pour profiter de l’infogérance informatique, la mise en place d’un contrat entre votre entreprise et le prestataire extérieur est requise.
Ils coordonnent les ressources humaines et technologiques nécessaires pour garantir le succès de vos projets informatiques. Des interventions proactives sur site pour optimiser le fonctionnement de votre infrastructure, anticiper les pannes et vous décharger de l’administration du parc informatique. L’infogérance informatiquepermet à une entreprise de confier tout ou une partie de la gestion de son système d’information à un prestataire externe spécialisé. Prise en charge contractuelle de tout ou partie de la gestion d'un système d'information d'un organisme par un prestataire extérieur. Une palette complète de services d’infogérance pour mener à bien notre mission de proximité.
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emploimaroc30 · 4 years ago
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Nouvelles Offres d’Emploi chez Al Barid Bank
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Nouvelles Offres d’Emploi chez Al Barid Bank
Nouvelles Offres d’Emploi chez Al Barid Bank:
-Chef de Service Middle Office Autres produits. -Chef de Service Analyse et Reporting. -Chef de Service Middle Office Change. -Chef de Service Middle Office Taux. -Chef de Mission Audit. -Responsable site de secours. -Inspecteur Principal. -Contrôleur Interne. -Chef de projets Organisation. -Contrôleur de Gestion. -Chef de service PMO. -Ingénieur Systèmes de Sauvegarde. -Ingénieur Datacenter et stockage. -Administrateur Système et Base de Données. -Administrateur Système et Middleware. -Chargé de Contrôle Comptable. -Chef de projet SI. -Auditeur. -Ingénieur BI. -Chef de Service Pilotage Stratégie Risques. -Chef de Service Reportings Risques. -Chef de Service Modélisation des Risques de Crédit. -Ingénieur Etudes et Développement Informatique. -Chargé de fiabilisation de données.
Banque filiale du Groupe Barid Al-Maghrib, AL BARID BANK se positionne comme acteur de référence sur le marché des particuliers. Premier réseau bancaire au Maroc avec plus de 1900 points de vente, Al Barid Bank dispose d’une offre complète de produits et services bancaires qui s’adressent à tous les citoyens sur l’ensemble du territoire national.
Nous sommes convaincus que notre Capital Humain est au cœur de la réussite de notre Banque. Notre objectif est ainsi de favoriser un environnement de vie au travail où nos collaborateurs se sentent bien tout en développant chacun par des opportunités d’évolution et des parcours de formations personnalisés. Nous voulons permettre à chacun d’exprimer ses talents.
Recrutement: Respect des principes d’objectivité, d’éthique et de non-discrimination
Al Barid Bank garantit l’ouverture de ses postes à tous les candidats lors d’un recrutement, et s’engage à apprécier la valeur d’un candidat sur les seuls critères de compétences, motivation et expérience sans distinction de genre, handicap, formation, origine ou culture.
Al Barid Bank s’engage également à maintenir dans l’emploi et accompagner les collaborateurs handicapés dans leur parcours professionnel.
Pour le recrutement des profils juniors, Al Barid Bank opte pour l’utilisation de concours permettant ainsi de:
Offrir l’égalité des chances de réussite et privilégier le mérite
Promouvoir le recrutement régional par le recrutement de collaborateurs parmi les compétences de chaque région, permettant ainsi de donner un souffle certain à la dynamique de l’emploi à travers les différentes régions du royaume et à l’épanouissement des collaborateurs qui restent dans leur région d’origine.
Des collaborateurs compétents, performants et engagés
La Politique de Formation d’Al Barid Bank est une politique, à la fois, adaptée aux évolutions des métiers de la banque, mais également, à l’écoute des besoins exprimés par les collaborateurs ainsi que les différentes entités de la banque.
Dès recrutement au sein d’Al Barid Bank, un parcours d’intégration personnalisé est mis en œuvre, adapté au profil du collaborateur, à la diversité des métiers et des organisations ainsi qu’aux spécificités des activités. Ce dispositif peut prendre des formes différentes: Stages d’immersion, stages d’observations, formations spécifiques…et il est complété par la journée « IDMAJ » qui permet aux nouvelles recrues de rencontrer les décideurs de la banque.
Grâce à ce dispositif, les collaborateurs ont la possibilité d’acquérir de nouvelles compétences qui leur permettront d‘évoluer professionnellement et de mieux contribuer à la montée en performance de la banque.
Nouvelles Offres d’Emploi chez Al Barid Bank
Consultez le poste qui vous intéresse pour postuler:
Chef de Service Middle Office Autres Produits
Chef de Service Analyse et Reporting
Chef de Service Middle Office Change
Chef de Service Middle Office Taux
Chef de Mission Audit
Responsable site de secours
Inspecteur Principal
Contrôleur Interne
Chef de projets Organisation
Contrôleur de Gestion
Chef de service PMO
Ingénieur Systèmes de Sauvegarde
Ingénieur Datacenter et stockage
Administrateur Système et Base de Données
Administrateur Système et Middleware
Chargé de Contrôle Comptable
Chef de projet SI
Auditeur
Ingénieur BI
Chef de Service Pilotage Stratégie Risques
Chef de Service Reportings Risques
Chef de Service Modélisation des Risques de Crédit
Ingénieur Etudes et Développement Informatique
Chargé de fiabilisation de données
Al Barid Bank Candidature Spontanée
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madamedupigeonsalon · 4 years ago
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Politique : Pour une Europe-Puissance
 L'Europe-puissance doit enfin se penser, se désirer, se construire, se déployer. Chaque année nous commémorons le 25 mars la signature fondatrice des Traités de Rome.Le désordre et la fragmentation croissante du monde appellent cette puissance qui porte en elle et dans son action les valeurs universelles de suprême dignité contenues dans la Charte européenne, à laquelle le Traité de Lisbonne a donné une normativité d'ordre constitutionnel.Face à cette nécéssaire Europe-puissance se dresse un mur vertigineux de défis, dont plusieurs menacent de vastes populations, voire notre espèce : conflits ethniques et guerres civiles, raréfaction des ressources, prolifération nucléaire, désastres et réfugiés climatiques (déjà au nombre de 47 millions de personnes !), terrorisme, stress hydrique et pénuries alimentaires, ravages des pollutions atmosphérique, terrestre et marine, déforestation et désertification, pandémies provoquées par des souches microbiennes de plus de plus virulentes ou par l’extension géographique de leurs vecteurs, crises financières et socio-économiques à répétition, insécurité des approvisionnements et des installations énergétiques, accroissement des flux migratoires, flambée du crime organisé et de ses réseaux, fragilisation d’Etats, nouveaux risques induits par les bio- et les nanotechnologies, écarts croissants de développement accentués par la fracture digitale, compétition acharnée pour la captation des ressources naturelles, ambitions affichées pour l’exploitation de l’Arctique, incapacité à contenir et à réduire le réchauffement de la planète …Des dangers autrefois localisés ne sont plus aujourd’hui maîtrisables localement et tendent à menacer globalement la sécurité et la stabilité.La multiplication, l’accélération et la complexification des enjeux qui se présentent à l’agenda mondial semblent prendre de vitesse et dépasser les capacités d’appréhension et de réaction des administrations, des organisations internationales et des dirigeants, pourtant tous abondamment pourvus d’outils de prospective mais singulièrement dépourvus de facultés anticipatives.Enfin la frontière entre problèmes domestiques et internationaux est devenue si poreuse que tout ce qui délimite et sépare est devenu obsolète , et tout ce qui relie, coopère et converge relève de l'urgence.Pour ajouter aux difficultés, le glissement vers un monde multipolaire complique l’avènement d’une gouvernance globale effective, tandis que presque partout les tendances au régionalisme, au protectionnisme et au populisme gagnent en force.Le monde multipolaire, en repli et fragmenté, bien que global, a plus que jamais besoin du multilatéralisme mais il s'y attaque de plus en plus dans un aveuglement égoïste, inepte et suicidaire. Et, ce faisant, le monde oublie que ce que l'on appelle la Communauté Internationale n'est pas un corpus abstrait de traités et d'institutions ; mais un corps vivant, la fratrie humaine.L’augmentation du nombre des groupements régionaux (presque une dizaine pour la seule Asie Centrale !) ou d’instances informelles comme le G20 ou les BRICS, qui souvent dissimulent sous leur acronyme d’âpres rivalités, ne sauraient constituer une alternative permanente à des institutions multilatérales inclusives et dotées de règles contraignantes, que seule, historiquement, l'Europe a encouragées et contribué à bâtir sans faiblir.Au total, on le voit, nous sommes immergés dans un champ systémique de crises multiformes et multifactorielles qui atteint un stade critique.Le philosophe Edgar Morin, penseur de la complexité et des strates du concept de nature, souligne que la vraie crise que nous vivons, qui sous-tend et qui porte toutes les autres, est une crise de civilisation. Pour lui, le monde a urgemment besoin d’une pensée qui soit capable de "tisser ensemble" ce qui est arbitrairement séparé. Cet art du tissage est la quintessence de l'esprit communautaire européen, et les fils qui le constituent s'appellent dignité, solidarité, stabilité, prospérité, responsabilité, justice, humanisme.Le grand paradoxe du leadership mondial aujourd’hui est de répondre à l’interconnexion des problèmes par la fragmentation des politiques, et à l’interdépendance des sociétés par le recul du multilatéralisme, l’effritement des solidarités et la divergence des diplomaties.Le tout masqué sous la ritualisation médiatique de Sommets et de grandes conférences internationales qui donnent de plus en plus dans l’incantatoire et le déclaratif au fur et à mesure que montent les périls et que l’on retarde les décisions. Sauf en Europe, sauf quand l'Europe imprime sa marque et aide à faire avancer l'agenda mondial au service du Bien Commun.Or, il n’y a nulle fatalité dans le paysage dévasté ou dévastateur de l'actuel état du monde et quant aux crises européennes. Tout cela est l’œuvre de l’homme, tout cela peut être aggravé par l’homme, mais tout cela peut être stoppé, inversé, réparé par l’homme !Si l’on est saisi de vertige à l’évocation de ces difficultés, le meilleur antidote est de se souvenir de la devise de l’empereur Marc-Aurèle : "Quant à moi, je fais mon devoir, le reste importe peu." Et de faire sienne l’injonction  kantienne : " tu dois, donc tu peux ! ".Oui, une autre destinée humaine est possible. Oui, une autre gouvernance mondiale est possible. Oui, diriger autrement est possible. Oui, revivifier l'idéal européen est possible. L’alternative, en la matière, c’est précisément l’absence d’alternative.Déjà, certaines tendances commencent à atteindre des dimensions structurantes et transformationnelles : par exemple des glissements de pouvoirs vers des acteurs non-étatiques comme des organisations non-gouvernementales, des groupes issus de la société civile, des institutions liées à des Eglises ou à des initiatives de dialogue inter-religieux ou inter-culturel, des fonds d’investissements éthiques, des banques de micro-crédits, des entreprises qui mènent des actions ambitieuses de responsabilité sociale ou environnementale, des organismes privés de philanthropie efficace et de grande portée.Et à ceux qui continuent de croire qu’on ne peut rien faire face aux puissances d’argent et aux lobbies, face aux tyrans et au cynisme de la raison d’Etat ; il faut montrer les visages et les réalisations de ces innombrables héros inconnus qui partout dans le monde se substituent ou s’opposent à des pouvoirs publics défaillants ou néfastes pour changer dans leur quartier, dans leur village, dans leur région, ou plus loin encore, la vie de millions d’êtres humains.C’est en prenant conscience que le leadership peut et doit être une vertu personnelle – et non pas seulement un attribut d’admiration ou de critique chez ceux qui nous dirigent – qu’on opère cette transformation qui nous donne foi en notre capacité à peser sur le cours des choses.Car changer le monde, c’est commencer par changer sa vision du monde, de la direction qu’on veut lui faire prendre et du rôle qu’on peut y jouer dans l’espace d’influence dont nous disposons toujours dès lors que nous voulons l’investir pour un but précis.Si, en effet, un autre leadership est possible, il commence à l’échelle de l’individu, puis d’associations, de groupes, de communautés d’action, enfin de mouvements plus amples, puis de grandes organisations ; dont les convictions s’additionnent, dont les forces se multiplient – et peuvent ainsi espérer "forcer la main" aux élites mondialisées.Nulle part ailleurs qu'en Europe il n'existe un terreau disposant de tous les facteurs favorables à une redéfinition du pouvoir et des pouvoirs en commençant par la force transformationnelle des citoyens, que le mot anglais "empowerment" exprime holistiquement.Il faut rééduquer l'homme européen, cet homme cosmogoniquement central, encyclopédique, universel et vertueux qu'exalte le texte fondateur de l'humanisme florentin, le célèbre et sublime "Oratio de hominis dignitate" de Jean Pic de la Mirandole ; qui fut glorieusement couronné par ses contemporains du titre de Prince de la Concorde. Maintenir et cultiver la concorde domestique, régionale et internationale doit demeurer la mission maîtresse de l'Europe, car la concorde présuppose que les besoins, les droits et les aspirations des peuples sont assurés. L'Europe-puissance, c'est la politique et la diplomatie de la dignité, si besoin accompagnées de la force. La force, toutes les dimensions de la force, doivent être prêtes, connues et reconnues, pour assurer la protection des peuples, la défense des droits fondamentaux et le respect des principes et des accords internationaux.Le nombre, l’ampleur et l’urgence des défis de ce monde ont au moins cet avantage de nous aider à porter à nos dirigeants, et à vivre dans notre dimension citoyenne, ce message essentiel : ce que l’on appelle abstraitement le système international est en réalité, comme je l'ai écrit plus haut, une vraie communauté internationale. Non pas tant celle des traités de droit public, que celle, charnelle, vivante, vibrante, qui subit collectivement les désordres mondiaux et qui aspire universellement aux valeurs fondamentales de dignité, de liberté, de justice, d’épanouissement et de responsabilité envers les générations futures.Les citoyens du monde appellent à une forme de gouvernance globale conçue comme la gestion collective et collaborative des problèmes ou des progrès communs.C’est l’universalité même des besoins et des droits fondamentaux issus de la nature humaine qui requiert l’idée d’un certain ordre supra-national, qui ne soit pas gouverné par le pouvoir des intérêts particuliers, mais qui soit dirigé par la puissance de cette exigence éthique inscrite dans l’éminente dignité de la personne humaine.Par-delà les appels à la dignité des printemps arabes, au-delà des revendications des mouvements des Indignados et de Occupy Wall Street, des immolations, des défilés de protestation, des dissidents pourchassés, des suicides "économiques", des révoltes en tout genre qui depuis  plusieurs années emplissent nos écrans et font la une des journaux ; il y a la nature humaine, il y a notre aspiration naturelle et universelle au bonheur, à la coexistence harmonieuse, à la spiritualité, à aimer et être aimé ; à bien autre chose et à infiniment plus que la satisfaction de nos besoins. Nous ne sommes pas là pour survivre, ni même pour simplement vivre. Nous venons au monde avec dans notre nature le désir d'être heureux, le besoin de nous sentir libres et le droit de nous accomplir. Sinon, nous ne serions pas une humanité.Consciemment ou confusément, les individus et les peuples aspirent au bien commun, c'est-à-dire au bien d’autrui conçu comme notre bien propre. Plus que jamais, cette visée du bien commun s’exprime par une exigence de décisions jouissant d’une légitimité universelle pour régler les problèmes communs à l’humanité. C'est le message et l'action de l'Europe, sa raison d'être. C'était le serment de sa fondation et cela reste le ferment de son avenir.Notre planète, notre espèce, nos sociétés, ne peuvent plus attendre un changement de paradigme et de pratique des relations internationales et des politiques domestiques. Et puisque nous devons changer le monde, nous pouvons changer la manière dont il est dirigé : faire que l’homme ne soit plus assujetti aux pouvoirs et que le pouvoir soit entièrement orienté vers l’humain.C'est la mission historique de l'Europe que de faire triompher universellement ce paradigme.Aux dirigeants de l'Europe et du monde je dis : gouvernez d’abord votre esprit, gouvernez votre cœur, avant de prétendre gouverner les hommes – afin de gouverner pour eux.Aux citoyens de l'Europe et du monde je dis : gouvernez votre quotidien comme vous souhaitez que le monde soit gouverné. Soyez d’abord vous-même ce monde que vous voulez façonner.  Soyez-en le témoignage, soyez-en l’exigence.Oui, une autre gouvernance est possible : si nous la faisons naître en nous tous, nous la porterons partout dans le monde.Oui, une autre Europe est possible : si nous sommes chacun totalement engagés dans la vision toujours neuve de nos Pères fondateurs, alors les  cinq cents millions d'Européens constitueront la plus belle puissance que l'histoire ait fait naître, car toute sa force serait puisée aux Idéaux de Platon : le Beau, le Vrai, le Bien. Ce qui est dans l'essence de l'âme humaine doit être au coeur de toute construction politique. C'est la seule légitimité des pouvoirs, c'est la seule chose qui peut les rendre utiles, respectés et désirables.Notre Europe est le fruit de 2500 ans de réflexions et de combats sur et pour l'éminente dignité de la personne humaine. L'avenir de l'Europe réside dans la volonté de ses peuples et dans la capacité de ses dirigeants et de ses institutions à nourrir un ordre social, économique, politique et diplomatique gouverné à l'intérieur et à l'extérieur de ses frontières par l'exigence de la dignité universelle.Les Etats ne sont faits que d'hommes. Donc la Raison d'Etat doit obéir à la Nature Humaine. C'est la seule règle digne, et j'attends de l'Europe qu'elle se maintienne ainsi à l'avant-garde de la civilisation globale du XXIème siècle.Que nous enseigne en effet notre profonde tradition républicaine qui puise ses racines dans l'agora grecque et dans la civitas romaine ?  Elle proclame solennellement par la grande voix de Cicéron dans son traité sur les lois : "Si la nature ne doit pas confirmer le droit, toutes les vertus seront emportées. Notre penchant naturel à aimer les hommes est le fondement du droit". Et pour cela il faut des lois, des lois bonnes, avec la puissance légitime de leur application. La loi est l'expression de la droite raison utile à la Cité – et il s'agit ici de la cité universelle, de la communauté humaine tout entière qu'il faut constamment conduire vers le Bien.  Voilà, universelle et pérenne, la norme de droit de l'humanisme politique. C'est la suprême dignité des lois justes et des bonnes lois, chères à Cicéron, Pater Patriae Europaeque.Les lois justes ne doivent pas attendre que les hommes se réforment pour exister ; les bonnes lois doivent être promulguées sous la dictée de la raison et de la justice, pour réformer les hommes par leur modèle, par leur application, par leur enseignement et par leurs bienfaits.  On ne doit pas attendre que les droits de l'homme aient conquis les esprits de tous pour promulguer leurs lois (cela s'appelle l'utopie) ; on doit par l'exercice des lois issues des droits de l'homme s'assurer que ceux-ci progressent et s'imposent à tous (cela s'appelle la responsabilité politique, ou la vertu civique – cela devrait être la même chose). C'est ce que veulent impérieusement notre nature, la raison, la justice et l'intérêt général.  Toute notre culture européenne vise à étendre universellement les vertus puisées dans la nature humaine et élevées en idéal républicain pour irriguer la vie démocratique. C'est le principe romain de citoyenneté universelle, certes encore imparfait, qui faisait écrire il y a deux millénaires déjà au poète Aelius Aristide dans son "Éloge de Rome": "Ni la mer ni l'étendue d'un continent ne peuvent être un obstacle à l'accession à la citoyenneté commune. Aucun homme ne demeure un étranger. Il existe une démocratie universelle". Et donc il doit exister une justice universelle, qu'il incombe à l'Europe de défendre et de promouvoir sans relâche et sans compromis. Sans compromis car en matière de dignité humaine le compromis est toujours une compromission.  On ne négocie pas l'absolu.C'est pourquoi les valeurs universelles, le devoir de protéger et les lois de Compétence Universelle qui en découlent, qui tentent d'émerger, et que l'Europe se doit de promulguer ; n'ont pas à être bornées par les Cours nationales ni même par les Cours Pénales Internationales, car ces Cours sont régies par un principe de souveraineté, donc de particularisme, alors que la loi dont nous parlons est régie, précisément, par un principe d'universalité. La diversité et l'impermanence des Etats sont inférieures en droit à l'unité et à la pérennité de la nature humaine.  Que l'Europe-puissance n'hésite donc pas à forcer le monde pour son bien, que les cours internationales suivent la vertu plutôt que de vouloir l'accommoder aux intérêts néfastes des Etats et de dirigeants criminels : il faut que l'établissement et la généralisation par l'Europe et grâce à elle d'une justice universelle devienne un phare pour la civilisation et un espoir concret pour toute l'humanité souffrante.  Une justice universelle basée sur les valeurs universelles, portée par notre Union, aidera ainsi à légitimer aux yeux de tous la prétention européenne à la puissance, prétention légitime dès lors qu'elle met toute sa force au service exclusif du Bien Commun et de l'éminente et inaliénable dignité de la personne humaine.Nous ne cessons de rêver à l'Europe-puissance. Or nous tenons là, par ce travail normatif universel, le moyen d'établir cette vraie puissance. C'est en faisant sentir la force des principes qu'on peut faire valoir la puissance d'une action politique.Écoutons encore, dans son traité "Des devoirs", la haute sagesse de Cicéron : " entre toutes choses, rien ne nous aide plus à conserver et maintenir notre puissance que le fait d'être aimés ; rien ne s'y oppose plus que le fait d'être craints".  La vraie puissance en effet n'est pas celle qui nous fait conquérir des terres, mais celle par laquelle nous nous faisons aimer des peuples. L'Europe-puissance, c'est l'Europe humaniste.
Politics : For a strong Europe
Europe as a power must finally think about itself, desire itself, build itself , deploy itself. Every year on March 25, we commemorate the founding signature of the Treaties of Rome. The disorder and growing fragmentation of the world call for this power which carries in itself and in its action the universal values ​​of supreme dignity contained in the European Charter, to which the Treaty of Lisbon has given constitutional normativity. Faced with this necessary Europe as a power, a vertiginous wall of challenges rises, many of which threaten vast populations, even our species: ethnic conflicts and civil wars, scarcity of resources, nuclear proliferation, disasters and climate refugees (already numbering 47 million people!), terrorism, water stress and food shortages, ravages of atmospheric, land and marine pollution, deforestation and desertification, pandemics caused by more and more virulent microbial strains or by the geographic extension of their vectors, financial and socio-economic crises to repetition, insecurity of energy supplies and installations, increase in migratory flows, outbreak of organized crime and its networks, weakening of States, new risks induced by bio- and nanotechnologies, growing development gaps accentuated by the digital divide, fierce competition for the capture of natural resources, declared ambitions for the exploitation of the Arctic, inability to contain and reduce global warming ...Dangers that were once localized are no longer locally controllable and tend to threaten security and stability globally. of apprehension and reaction of administrations, international organizations and leaders, yet all abundantly equipped with foresight tools but singularly devoid of anticipatory faculties.Finally the border between domestic and international problems has become so porous that everything that delimits and separates has become obsolete, and everything that connects, cooperates and converges is urgent. To add to the difficulties, the shift towards a multipolar world complicates the advent of effective global governance, while almost everywhere tendencies towards regionalism , protectionism and populism are gaining strength.The multipolar world, in retreat and fragmented, although global, needs multilateralism more than ever, but it is increasingly tackling it in selfish, inept and suicidal blindness. And in doing so, the world forgets that what is called the International Community is not an abstract body of treaties and institutions; but a living body, human siblings. The increase in the number of regional groups (almost ten for Central Asia alone!) or of informal bodies such as the G20 or the BRICS, which often conceal bitter rivalries under their acronym. , cannot constitute a permanent alternative to inclusive multilateral institutions endowed with binding rules, which only, historically, Europe has encouraged and helped to build without wavering. All in all, as we can see, we are immersed in a systemic field of multiform and multifactorial crises which reach a critical stage.The philosopher Edgar Morin, thinker of the complexity and the layers of the concept of nature, underlines that the real crisis which we live, which underlies and which carries all the others, is a crisis of civilization. For him, the world urgently needs a thought that is able to "weave together" what is arbitrarily separate. This art of weaving is the quintessence of the European community spirit, and the threads that constitute it are called dignity, solidarity, stability, prosperity, responsibility, justice, humanism. The great paradox of world leadership today is to respond to the interconnection of problems through the fragmentation of policies, and the interdependence of societies through the decline of multilateralism, the erosion of solidarities and the divergence of diplomacy, all masked under the media ritualization of Summits and major international conferences that give more and more in the incantatory and the declarative as the dangers mount and decisions are delayed. Except in Europe, except when Europe makes its mark and helps advance the global agenda in the service of the Common Good, yet there is no inevitability in the devastated or devastating landscape of the current state of the world and as for the European crises. All this is the work of man, all of this can be made worse by man, but all of this can be stopped, reversed, repaired by man! difficulties, the best antidote is to remember the motto of the emperor Marcus Aurelius: "As for me, I do my duty, the rest does not matter." And to adopt the Kantian injunction: “you must, therefore you can!��� Yes, another human destiny is possible. Yes, another world governance is possible. Yes, directing differently is possible. Yes, reviving the European ideal is possible. The alternative, in this matter, is precisely the absence of any alternative. Certain trends are already beginning to reach structuring and transformational dimensions: for example shifts of powers towards non-state actors such as non-governmental organizations. , groups from civil society, institutions linked to churches or to inter-religious or inter-cultural dialogue initiatives, ethical investment funds, micro-credit banks, companies that carry out ambitious actions of social or environmental responsibility, private organizations of effective and far-reaching philanthropy, and to those who continue to believe that nothing can be done in the face of money powers and lobbies, in the face of tyrants and the cynicism of reason State; it is necessary to show the faces and the achievements of these innumerable unknown heroes who everywhere in the world replace or oppose failing or harmful public authorities to change in their neighborhood, in their village, in their region, or further still, the lives of millions of human beings It is by realizing that leadership can and should be a personal virtue - and not just an attribute of admiration or criticism in those who lead us - that we effect this transformation which gives us faith in our ability to influence the course of things, because changing the world means starting by changing our vision of the world, the direction we want it to take and the role we can play in it in the space of influence that we always have when we want to invest it for a specific goal.If, indeed, another leadership is possible, it starts at the level of the individual, then of associations , groups, communities of action, finally d e larger movements, then large organizations; whose convictions add up, whose forces multiply - and thus can hope to "force the hand" of the globalized elites. Nowhere else in Europe is there a breeding ground with all the factors favorable to a redefinition of power and powers, starting with the transformational force of citizens, which the English word "empowerment" expresses holistically. European man, this cosmogonically central, encyclopedic, universal and virtuous man who is exalted by the founding text of Florentine humanism, the famous and sublime "Oratio de hominis dignitate" by Jean Pic de la Mirandole; who was gloriously crowned by his contemporaries with the title of Prince of Concord. Maintaining and cultivating domestic, regional and international harmony must remain Europe's core mission, for harmony presupposes that the needs, rights and aspirations of peoples are met. Europe as a power is the politics and diplomacy of dignity, if necessary accompanied by force. Force, all dimensions of force, must be ready, known and recognized, to ensure the protection of peoples, the defense of fundamental rights and respect for international principles and agreements. of the challenges of this world have at least the advantage of helping us to bring to our leaders, and to live in our civic dimension, this essential message: what is called abstractly the international system is in reality, as I have said. wrote above, a true international community. Not so much that of public law treaties, as that, carnal, living, vibrant, which collectively undergoes world disorders and which universally aspires to the fundamental values ​​of dignity, freedom, justice, development and responsibility towards the generations. The citizens of the world are calling for a form of global governance conceived as the collective and collaborative management of common problems or progress. It is the very universality of the fundamental needs and rights arising from human nature that requires the idea of ​​a certain supra-national order, which is not governed by the power of particular interests, but which is directed by power of this ethical requirement inscribed in the eminent dignity of the human person, beyond the calls for dignity of the Arab Spring, beyond the demands of the Indignados and Occupy Wall Street movements, immolations, protest parades , hunted dissidents, "economic" suicides, revolts of all kinds which for several years have filled our screens and made the headlines; there is human nature, there is our natural and universal aspiration to happiness, to harmonious coexistence, to spirituality, to love and to be loved; much more and infinitely more than the satisfaction of our needs. We are not here to survive, or even just to live. We come into the world with in our nature the desire to be happy, the need to feel free and the right to fulfill ourselves. Otherwise, we would not be a humanity. Consciously or confusedly, individuals and peoples aspire to the common good, that is, to the good of others conceived as our own good. More than ever, this aim for the common good is expressed by a demand for decisions enjoying universal legitimacy to resolve problems common to humanity. This is Europe's message and action, its raison d'être. It was the oath of its foundation and it remains the ferment of its future.Our planet, our species, our societies, can no longer wait for a change in paradigm and in the practice of international relations and domestic policies. And since we have to change the world, we can change the way it is run: to make man no longer subject to power and power to be entirely human-oriented. This is the historical mission of the Europe than to make this paradigm triumph universally. To the leaders of Europe and the world I say: first rule your mind, rule your heart, before claiming to rule men - in order to rule for them. To the citizens of Europe and the world I say: rule your daily life as you want the world to be governed. Be yourself the world you want to shape first. Be the witness to it, be the demand for it Yes, another governance is possible: if we give birth to it in all of us, we will carry it everywhere in the world Yes, another Europe is possible: if we are each totally committed to the ever new vision of our Founding Fathers, then the five hundred million Europeans will constitute the most beautiful power that history has given birth, because all its strength would be drawn from Plato's Ideals: the Beautiful, the True, good. What is in the essence of the human soul must be at the heart of any political construction. It is the only legitimacy of powers, it is the only thing that can make them useful, respected and desirable. Our Europe is the fruit of 2,500 years of reflections and struggles on and for the eminent dignity of the human person. The future of Europe lies in the will of its peoples and in the capacity of its leaders and its institutions to nurture a social, economic, political and diplomatic order governed inside and outside its borders by the requirement of universal dignity. States are made only of men. So Reason of State must obey Human Nature. This is the only decent rule, and I expect Europe to remain at the forefront of the global civilization of the twenty-first century, which indeed teaches us our deep republican tradition which draws its roots in the Greek agora and in the Roman civitas? She solemnly proclaims by the great voice of Cicero in his treatise on the laws: "If nature does not have to confirm the right, all the virtues will be carried away. Our natural inclination to love men is the foundation of the right". And for that we need laws, good laws, with the legitimate power of their application. The law is the expression of the right reason useful to the City - and it is a question here of the universal city, of the whole human community which must constantly be led towards the Good. Here is, universal and lasting, the legal norm of political humanism. It is the supreme dignity of just laws and good laws, dear to Cicero, Pater Patriae Europaeque. Righteous laws should not wait for men to reform themselves to exist; good laws must be promulgated under the dictation of reason and justice, to reform men by their model, by their application, by their teaching and by their benefits. We must not wait until human rights have conquered the minds of all to promulgate their laws (this is called utopia); we must by the exercise of laws resulting from human rights ensure that these progress and impose themselves on all (this is called political responsibility, or civic virtue - it should be the same thing) . This is what our nature, reason, justice and the general interest imperatively want. Our whole European culture aims to universally extend the virtues drawn from human nature and elevated as a republican ideal to irrigate democratic life. It is the Roman principle of universal citizenship, admittedly still imperfect, which made the poet Aelius Aristides write two millennia ago in his "Praise of Rome": "Neither the sea nor the extent of a continent can be an obstacle to the accession to common citizenship. No man remains a foreigner. There is a universal democracy ". And therefore there must be universal justice, which it is up to Europe to defend and promote relentlessly and without compromise. Without compromise because in matters of human dignity, compromise is always a compromise. We do not negotiate the absolute. This is why the universal values, the duty to protect and the laws of Universal Competence which result from it, which try to emerge, and which Europe must promulgate; do not have to be limited by the national Courts or even by the International Criminal Courts, because these Courts are governed by a principle of sovereignty, therefore of particularism, whereas the law of which we are speaking is governed, precisely, by a principle of 'universality. The diversity and the impermanence of States are inferior in law to the unity and sustainability of human nature. May Europe as a power therefore not hesitate to force the world for its own good, that international courts follow virtue rather than want to accommodate it to the harmful interests of states and criminal leaders: it is necessary that the establishment and the generalization by Europe and thanks to it of universal justice becomes a beacon for civilization and a concrete hope for all suffering humanity. Universal justice based on universal values, supported by our Union, will thus help to legitimize in the eyes of all the European claim to power, a legitimate claim as soon as it puts all its strength at the exclusive service of the Common Good and the eminent and inalienable dignity of the human person. We never cease to dream of Europe as a power. However, we have here, through this universal normative work, the means of establishing this real power. It is by making one feel the force of principles that we can assert the power of a political action. Let us listen again, in his treatise "On Duties", to the high wisdom of Cicero: "among all things, nothing helps us more to preserve and maintain our power than being loved; nothing stands in the way more than being feared ". The real power in fact is not that which makes us conquer lands, but that by which we make ourselves loved by peoples. Europe as a power is humanist Europe. 
  Roger-Philippe Bertozzi
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babos12 · 4 years ago
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Un avantage fiscal éloquent d'Assurance Vie est tout droit lié à la arrangement fiscale française des successions. En cas de décès, une allocation pouvant aller jusqu'à 152 500 € par bénéficiaire est libre de la bonté de succession. Par exemple, lorsqu'il y a trois bénéficiaires, 457 500 € peuvent être revenir sans aucun impôt sur les successions. Les distributions des contrats Assurance Vie supérieures à ce montant sont soumises à une taxe de 20% jusqu'à un seuil de 852 500 €. Il existe un taux maximal de 31,25% pour tout bénéfice supérieur à ce conforme.
Actifs détenus au sein d'une Assurance Vie
Un plan Assurance Vie est un contrat d'investissement dans lequel les assurés peuvent créer un portefeuille personnel à partir d'un large éventail de fonds disponibles. La sélection de fonds doit refléter le profil de probabilité et les demande d'investissement du client.
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International Assurance Vie Providers émet également des contrats conformes français. La correspondance est généralement en anglais. Le preneur d'assurance peut demander à l'assureur de calculer et de payer en son nom tout impôt dû tout droit à l'administration fiscale française. L'imposition sur les retraits peut être déduite à la source par l'assureur ou déclarée comme un «gain» dans votre déclaration de revenus annuelle.
Vérifiez et surveillez toujours vos investissements
Comme pour tous les aspects de la planification financière, vous devez vous assurer que le produit de placement choisi est adapté à votre situation. Il est essentiel de comprendre quel «pot» d'argent convient à quelle fin. Dans l'exemple de cas ci-dessus, un investisseur d'Assurance Vie pourrait établir une politique pour fournir un revenu de retraite. Comme toujours, il est essentiel d'examiner et de surveiller régulièrement la performance de votre portefeuille et d'être au courant de tout changement des taux d'imposition d'Assurance Vie. Un contrat international dispose d'une flexibilité suffisante pour vous permettre de changer de tactique au fur et à mesure des circonstances afin de bénéficier pleinement du régime français d'assurance vie.
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Comment fonctionne l’assurance-vie ?
L’assurance-vie fonctionne comme un véritable « couteau-suisse » pour investir ! Le but de cet article est de vous présenter l’assurance-vie sous tous les angles. Découvrez comment fonctionne l’assurance-vie, sa composition, ses spécificités, sa fiscalité et la multitude de stratégies d’investissement possibles. L’assurance-vie est un produit incontournable et très adaptable. En plus des paradigme fonds euros, saviez-vous que l’assurance-vie permet également d’investir en actions ou en immobilier?
Présentation de l’assurance-vie
Comment placer son argent lorsque l’on a déjà mis de côté une épargne de précaution et que l’on souhaite envisager l’investissement à plus long terme plus rentable? Votre conseiller bancaire – probablement de la banque héritée de vos parent’s ou celle rejointe en raison d’un crédit immobilier – vous recommandera certainement d’investir sur une des plus belles niches fiscales françaises: l’assurance-vie (AV). Et il n’aura pas tort! L’assurance-vie est un excellent produit pour bien rémunérer son épargne et payer 0 impôt sur les intérêts générés.
Il s’agit du meilleur produit d’épargne, avec le plan d’épargne en actions (PEA), pour qui veut percevoir des revenus financiers non imposés (hors prélèvements sociaux à 17,2%). Mais à la différence du PEA, l’assurance-vie ne se limite pas aux actions; il y en a pour tous les goûts car un seul et même contrat d’ assurance vie peut proposer : des fonds euros garantis, des actions et de l’immobilier.
Votre conseiller a donc raison de vous orienter vers une assurance-vie si vous disposez d’une capacité d’épargne. Seulement, ne vous précipitez pas pour autant : il existe plusieurs dizaines d’assurances-vie et il est peu probable que votre conseiller commercialise les meilleures.
          Qu'est-ce que l'assurance-vie et en quoi est-elle utile?
Protéger l'avenir de votre famille est une nécessité, en particulier si vous êtes le seul ou le principal soutien de famille du ménage. L'assurance-vie est ce qui protège votre famille, même lorsque vous n'êtes pas là. L'assurance-vie offre une couverture financière protectrice pour vous et vos proches. Cela garantit que vous et vos êtres chers obtenez toujours un soutien financier. D'une manière générale, l'assurance-vie peut être divisée en plusieurs type’s qui sont adaptés à une variété de besoins:
Assurance temporaire: les     régimes d'assurance temporaire offrent une couverture vie pour protéger     vos proches à des tarifs abordables. Il s'agit de la forme la plus     simple d'assurance-vie. Les plans temporaires offrent une sécurité     financière pour l'avenir de vos proches, même en votre absence.
ULIP: les     plans d'assurance en unités de compte, mieux connus sous le nom     d' ULIP , combinent l'assurance-vie et l'investissement     financier. Les plans d'assurance en unités de compte offrent un large     choix d'options de fonds et de stratégies de portefeuille. Les ULIP     vous permettent de retirer régulièrement de l'argent de votre police après     5 ans d'immobilisation.
Plan     de dotation: les plans d'assurance épargne traditionnels sont des     plans d'investissement sans risque qui offrent     également une protection d' assurance.Mieux connus sous le     nom de politiques de dotation et de remboursement, les rendements des     régimes traditionnels ne sont pas liés au marché boursier et comportent     donc un risque moindre. Les plans d'assurance traditionnels offrent     des bonus, tels que des bonus de réversion et des bonus terminaux, pour     rester investi, ce qui augmente la somme à l'échéance.
Plan     d'épargne: Les plans d'épargne sont des plans d'assurance-vie qui     combinent les avantages d'une assurance-vie et     d'un investissement. Ainsi, en plus de vous protéger vous et     votre famille, vous créez également un corpus pour atteindre vos objectifs     financiers à chaque étape de la vie. La plupart des plans de     protection et d'épargne vous offrent généralement un montant fixe à titre     de prestation à l'échéance lorsque le contrat prend fin, mais certains     plans spécifiques vous aident également à créer un flux de revenus     régulier pendant toute la durée de votre contrat.
Régime     d'assurance-vie entière: Le régime d'assurance-vie entière vous     couvre jusqu'à 99 ans. Ils sont différents des polices d'assurance     ordinaires qui ont une durée définie de 10, 20 ou 30 ans, par exemple, et     sont utiles lorsque vous avez des personnes à charge pendant une période     relativement longue, peut-être toute votre vie.
Régime     de retraite et de retraite: Les régimes d'assurance-retraite offrent     des moyens de constituer votre propre revenu de retraite. Vous pouvez     soit choisir d'accumuler votre corpus de retraite selon votre appétit pour     le risque, soit obtenir un revenu immédiat garanti à vie en investissant     une somme comprise.
cinq raisons pour lesquelles l'assurance-vie est un élément essentiel de tout plan financier solide:
1.     Sécurité financière:
L'argent d'une assurance-vie peut servir de coussin et garantir que les objectifs de vie de votre famille ne sont pas affectés.
2.     Sécurisez l'avenir de votre enfant:
L'assurance-vie peut donner à votre enfant la meilleure éducation possible et réaliser son rêve comme vous le souhaitez.
3.     Pourcentage du fardeau du prêt
Les prêts peuvent être remboursés sans que votre famille ne perde un atout en se souciant de l'organisation des fonds.
4.     Planification de la retraite
avec des régimes d'assurance-vie fondés sur la rente qui donnent une pension mensuelle à l'échéance, vous pouvez planifier une retraite sécurisée.
5.     Avantages fiscaux
vous pouvez bénéficier de déductions fiscales annuelles jusqu'à 1,5 Rs lakh en vertu de la section 80C pour les primes d'assurance-vie payees.
   Comment les régimes d'assurance-vie conviennent-ils à vos besoins?
L'assurance-vie comble les lacunes financières qui existent dans votre vie. En tant que produit polyvalent, l'assurance-vie peut répondre à vos différents besoins financiers à différentes étapes de la vie. Tout ce que vous avez à faire est d'identifier le besoin et il existe un plan d'assurance-vie qui vous convient.
Épargner     pour l'éducation des enfants - Une majorité d'Indiens financent     l'éducation de leurs enfants. En moyenne, les parents indiens     dépensent plus de 12 lakh pour l'éducation des enfants. Ainsi,     épargner pour les études d'un enfant est l'une des plus grandes priorités     d'un parent.
Les régimes d' assurance pour enfants vous permettent de répondre à ce besoin financier. De telles polices, souvent sous la forme d'un régime d'assurance lié à l'unité, vous aident à faire croître vos placements et vous aident à sécuriser les jalons éducatifs de vos enfants.
Par exemple, un parent de 35 ans commence à épargner 1 lakh par an dans un plan d'assurance enfant de 15 ans pour le corpus de l'enseignement supérieur de l'enfant avec une somme assurée de 10 lakh. Si le parent décède malheureusement à l'âge de 40 ans, l'enfant reçoit 10 lakh sous forme de somme forfaitaire pour faire face aux frais éducatifs immédiats. Certains plans comme ICICI Pru Smart Life renoncent à toute prime future au décès du parent, mais la couverture de protection financière est intacte. À l'échéance du contrat, l'enfant reçoit à nouveau entre 17 lakh ₹ (4% de rendement annuel) et 23 lakh ₹ (8% de rendement annuel) * à des fins d'enseignement supérieur.
Protection     financière en cas de maladies graves / problèmes de santé - Une     majorité d'Indiens consacrent environ 70% de leurs revenus aux médicaments     et aux soins de santé. En raison d'un problème de santé tel qu'une     maladie grave / grave, il y a de fortes chances que vous ne puissiez pas     gagner de revenu pendant la période de traitement /     récupération. Mais les besoins financiers de votre famille     subsisteront même si vous êtes malade. Les régimes d'assurance-vie     peuvent offrir une protection financière lors de maladies graves.
La couverture maladies graves fournit un paiement forfaitaire sur le     diagnostic d'un large éventail de problèmes de santé graves. Ce paiement forfaitaire n'est donné qu'au moment du diagnostic. Par conséquent, il n'est pas nécessaire de soumettre des factures et d'attendre patiemment les réclamations    après un traitement. Les régimes pour maladies graves vous donnent de l'argent que vous pouvez dépenser pour votre traitement et financent votre ménage pendant votre période sans revenu pendant que vous suivez un traitement. Il n'y a aucune restriction sur la façon dont vous utilisez l'argent de la déclarer.
Comprenons avec un exemple simple. Un professionnel de l'informatique de 35 ans achète ICICI Prudential Smart Health Cover avec le plan ICICI Pru iProtect Smart qui offre une couverture contre les maladies graves de 10 lakh , pour une durée de 15 ans. Il paie une prime annuelle de 6961 ₹. Après 7 ans, c'est-à-dire à l'âge de 42 ans, il souffre d'une crise cardiaque et a dû subir une angioplastie. La politique lui paie 5 lakh, tandis que 50% de la couverture continue pour d'autres maux auxquels il pourrait faire face plus tard et la prime est réduite de moitié.
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coupdepoucefinancier · 4 months ago
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Investir dans le Locatif SANS APPORT : Guide Pratique
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Investir dans le locatif sans apport peut sembler audacieux, mais c'est une stratégie accessible à de nombreux investisseurs. Avec une bonne préparation et une gestion rigoureuse, il est possible de se constituer un patrimoine immobilier sans mobiliser ses économies. Découvrez comment optimiser vos chances de succès et tirer parti de cette opportunité.
Investissement locatif sans apport... C'est à dire ?
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Lorsqu'on parle d'investissement locatif sans apport, on évoque la possibilité d'acquérir un bien immobilier destiné à la location sans mobiliser d'économies personnelles. Concrètement, cela signifie financer l'intégralité de l'achat par un prêt bancaire, souvent appelé prêt à 110%. Ce type de financement permet à des personnes qui n'ont pas d'épargne conséquente de se lancer dans l'immobilier. En théorie, l'absence d'apport personnel ne doit pas être un frein à l'investissement. Mais évidemment, les établissements financiers seront plus exigeants sur votre profil. Voici leurs principaux critères: - Un bon profil financier : Un revenu stable et suffisant, une situation professionnelle stable et un faible endettement: voici le profil idéal pour les banques. Elles apprécient les CDI et les fonctionnaires. Les indépendants avec des revenus réguliers peuvent aussi être bien vus. Et si vous arrivez en plus à mettre de l'argent de côté régulièrement, ce sera également très apprécié. - Un projet bien ficelé : Il est crucial de présenter un projet solide, avec une étude de marché, des prévisions de rentabilité et une gestion rigoureuse des risques. Montrer que vous avez réfléchi à tous les aspects de l'investissement est un atout majeur. Ne venez surtout pas les mains vides ! - Une capacité d'endettement maîtrisée : Votre taux d'endettement, c'est-à-dire le ratio entre vos charges financières et vos revenus, ne doit pas dépasser 33%. C'est un indicateur clé pour les banques. - Une bonne gestion de votre budget personnel : Avoir une gestion saine de vos finances personnelles est essentiel. Les banques vérifieront vos relevés bancaires pour s'assurer que vous gérez bien vos dépenses et que vous n'êtes pas souvent à découvert. - Des garanties suffisantes : Parfois, les banques peuvent demander des garanties supplémentaires, comme une hypothèque sur le bien ou une assurance emprunteur robuste.
Les limites de l'investissement locatif sans apport
Lorsque vous investissez sans apport, vous passerez automatiquement à un niveau d'endettement élevé. Cela peut limiter votre capacité à obtenir d'autres crédits à l'avenir. C'est un obstacle qui peut se contourner en rentabilisant le bien acheté sans apport. Les charges de crédit seront également plus importantes. A moins d'avoir de gros revenus, vous devrez vous assurer que les loyers perçus couvriront ces charges. Autre problème qui peut survenir dans un cas précis de revente anticipée: le "negative equity". C'est lorsque la valeur du bien est inférieure au montant restant du prêt. Cela peut rendre la revente plus compliquée et coûteuse. A vous de prendre les devants pour éviter ce genre de problème.
Pourquoi faire le choix d'un investissement locatif sans apport ?
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Tout d’abord, le principal atout de cette stratégie est la possibilité de se constituer un patrimoine sans mobiliser de fonds propres. Vous pouvez acquérir un bien immobilier en utilisant uniquement les ressources de la banque, ce qui permet de conserver vos économies pour d'autres projets ou pour des imprévus. Ensuite, investir dans le locatif sans apport permet de profiter pleinement de l’effet de levier du crédit. En empruntant l’intégralité du prix du bien, vous bénéficiez de la totalité de la plus-value réalisée à la revente, même si vous n’avez pas investi votre propre argent. Cela signifie que le retour sur investissement peut être particulièrement élevé. De plus, cette approche permet de maintenir une bonne liquidité. En conservant vos économies, vous avez la flexibilité d’investir dans d’autres actifs, de faire face à des dépenses imprévues ou de saisir des opportunités d’investissement rapidement. Enfin, le marché immobilier locatif est généralement stable et offre une rentabilité intéressante. Les loyers perçus peuvent couvrir les mensualités du prêt, voire générer un surplus. Avec une bonne gestion, l’investissement locatif sans apport peut être une source de revenus complémentaire fiable.
Optimiser son investissement sans apport
Le déficit foncier Le déficit foncier est un mécanisme fiscal permettant de déduire les charges liées à un bien immobilier locatif de vos revenus fonciers. Si ces charges sont supérieures aux revenus locatifs, le déficit peut être imputé sur votre revenu global dans la limite de 10 700 euros par an. Les charges déductibles comprennent les intérêts d’emprunt, les frais de gestion, les travaux d’entretien et de réparation, et les primes d’assurances. Pour profiter du déficit foncier, il est important de bien gérer vos dépenses et de conserver toutes les factures et justificatifs. Une bonne stratégie consiste à prévoir des travaux d’amélioration ou de rénovation, qui peuvent générer un déficit foncier et réduire vos impôts sur plusieurs années. Le statut LMNP  Le statut de Loueur en Meublé Non Professionnel (LMNP) permet de bénéficier d’un régime fiscal avantageux. Les revenus locatifs sont imposés dans la catégorie des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC), ce qui permet de déduire de nombreuses charges et de bénéficier d’un amortissement du bien. L’amortissement permet de réduire les revenus imposables, et donc l’imposition. Vous pouvez trouver plus d'infos sur le LMNP ici. La loi Pinel Le dispositif Pinel, quant à lui, offre une réduction d’impôt pour l’achat d’un bien neuf destiné à la location. En contrepartie, vous devez vous engager à louer le bien pour une durée de 6, 9 ou 12 ans. La réduction d’impôt peut aller jusqu’à 21% du prix d’achat du bien, ce qui représente une économie significative. Ces dispositifs, combinés à une bonne gestion de l’effet de levier, peuvent considérablement améliorer la rentabilité de votre investissement locatif sans apport.
Dans quel cas est-il pertinent d'investissement dans du locatif sans apport ?
Acheter sa résidence principale
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Acheter sa résidence principale sans apport est une démarche intéressante. Cela permet d'accéder à la propriété sans mobiliser ses économies. C'est particulièrement utile pour les jeunes actifs ou les personnes qui ont peu d'épargne. En investissant dans votre résidence principale, vous transformez une dépense en un investissement. Les loyers que vous auriez payés deviennent des remboursements de prêt, ce qui contribue à augmenter votre patrimoine. Acquérir un bien autofinancé L’investissement locatif sans apport est envisageable lorsque le bien que vous achetez est autofinancé. C'est le meilleur cas de figure. Cela signifie que les loyers perçus couvrent l'ensemble des mensualités de crédit, les charges et les impôts. Cette stratégie est particulièrement intéressante car elle permet de bâtir un patrimoine immobilier sans utiliser vos fonds propres. En choisissant un bien rentable, vous pouvez même générer des revenus supplémentaires. Le micro crédit Le microcrédit peut également être une option viable pour ceux qui cherchent à investir dans le locatif sans apport. Généralement destiné aux entrepreneurs, il peut être utilisé pour financer une partie de votre projet immobilier. Il s'agit de prêts de petite taille, souvent accordés à des taux d'intérêt plus élevés que les prêts classiques, mais avec des conditions d'octroi plus flexibles. Cette option peut être particulièrement utile si vous avez besoin d'un complément pour boucler votre financement, ou pour acheter un parking ou un petit local.
Conseils pour obtenir un investissement locatif sans apport
Préparer un dossier solide et bien présenter son projet Pour convaincre une banque de financer un investissement sans apport, il est crucial de préparer un dossier solide. Montrez que vous avez une connaissance approfondie du marché immobilier et de votre projet. Présentez une étude de marché détaillée, des prévisions de rentabilité et des plans de gestion des risques. Un dossier bien préparé démontre votre sérieux et votre engagement, ce qui rassure les prêteurs. Et dans ce dossier, il est essentiel de bien calculer tous les coûts liés à votre investissement. Maintenir un bon profil bancaire Evitez les découverts et assurez-vous que vos comptes bancaires sont bien tenus. Si vous avez des crédits en cours, essayez de les rembourser avant de demander un nouveau prêt. Sans un bon profil, il sera très difficile d'obtenir un prêt immobilier sans apport. Trouver la bonne banque Un des points les plus oubliés. Toutes les banques ne sont pas égales en matière de financement sans apport. Il est crucial de trouver la bonne banque qui accepte ce type de prêt et propose des conditions avantageuses. Comparez les offres de plusieurs établissements pour trouver le meilleur taux et les meilleures conditions. N'hésitez pas à prendre rendez-vous dans plusieurs établissements. Changer de ville, allez tous les voir. Vous pouvez, en parallèle, faire appel à un courtier en crédit immobilier. Le but est d'avoir un maximum de choix et de vous rôder aux erreurs que vous faites dans votre présentation de dossier. Et surtout, augmenter vos chances de rencontrer la personne qui croira en vous. En effet, investir dans le locatif sans apport n'est pas courant et certains banquiers ne le comprendront pas, même avec toute votre volonté. D'où cette nécessité de voir plusieurs établissements bancaires.
Conclusion
Investir dans le locatif sans apport est une stratégie accessible et potentiellement rentable, mais elle nécessite une préparation minutieuse et une gestion rigoureuse. En comprenant bien les attentes des banques et en présentant un projet solide, vous pouvez obtenir un financement intégral pour votre investissement. Mais ce ne sera pas sans effort. Vous risquez de présenter votre projet plusieurs fois avant d'être convaincant aux yeux des investisseurs. Mais que ce soit pour acheter votre résidence principale ou un bien autofinancé, l'absence d'apport ne doit pas être un frein à la réalisation de vos projets immobiliers. Avec une bonne préparation et une gestion rigoureuse, vous pouvez transformer cette opportunité en un succès financier durable. Read the full article
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gayrauddomi · 7 years ago
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Mission "Écologie, développement et mobilité durables" - Programmes 203 "Infrastructures et services de transports" et 205 "Affaires maritimes" - BA "Services nationaux de transport conventionnés de voyageurs"
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Projets/Propositions de loi > Commission des finances > Présentation des crédits en commission
Mission "Écologie, développement et mobilité durables" - Programmes 203 "Infrastructures et services de transports" et 205 "Affaires maritimes" - BA "Services nationaux de transport conventionnés de voyageurs"
Mme Fabienne KELLER, rapporteure spéciale
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SOMMAIRE
LES PRINCIPALES OBSERVATIONS DU RAPPORTEUR SPÉCIAL 5
PROGRAMME 203 « INFRASTRUCTURES ET SERVICES DE TRANSPORTS » 9
I. L'AFITF, L'OPÉRATEUR DESTINÉ À ASSURER LE FINANCEMENT PLURIANNUEL DES INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT, VERRA SES MOYENS AUGMENTER DE 10 % EN 2018 10
1. Le contrôle que le Parlement est en mesure d'effectuer sur le budget de l'AFITF demeure insuffisant 10
2. Le Gouvernement a dû procéder à de nombreux ajustements pour limiter la hausse des crédits de l'AFITF à 200 millions d'euros et tenter d'affirmer ses propres priorités 13
3. Le montant des restes à payer de l'AFITF est reparti à la hausse en 2018 malgré la réduction de sa dette vis-à-vis de SNCF Réseau 17
4. La taxe intérieure de consommation sur les produits pétroliers (TICPE), qui avait été affectée à l'AFITF en 2015 en remplacement de l'écotaxe, représentera 44 % des recettes de l'agence en 2018 19
II. UN BUDGET DU PROGRAMME 203 PRINCIPALEMENT DÉDIÉ AUX SERVICES DE TRANSPORT 22
1. Les crédits du programme 203 n'évolueront qu'à la marge en 2018 par rapport à 2017 22
2. La modernisation et le développement des infrastructures routières resteront exclusivement financés par des fonds de concours en 2018 26
3. L'effort en faveur de l'entretien du réseau routier national non concédé doit se poursuivre pour mettre un terme à sa dégradation 28
4. Le taux national d'avancement des contrats État-régions 2015-2020 devrait avoisiner les 30 % fin 2017 : leur exécution prend donc du retard 30
5. Parmi les autres actions financées par le programme 203, le principal fait notable est la hausse des crédits destiné au dragage des ports 31
III. LES TROIS GRANDS OPÉRATEURS DU PROGRAMME FONT FACE À D'IMPORTANTS DÉFIS FINANCIERS 32
1. SNCF Réseau, qui bénéficie de nombreux soutiens financiers de l'État, doit mener de front le grand plan de modernisation du réseau structurant et l'assainissement de sa situation financière 32
a) L'impérieuse nécessité d'investir au moins 3 milliards d'euros par an pour moderniser le réseau structurant le plus circulé 32
b) L'entrée en vigueur de la « règle d'or » ferroviaire devrait permettre de limiter à l'avenir la hausse de la dette de SNCF Réseau mais ne suffira pas à lui redonner des marges de manoeuvre financières 33
c) Le contrat de performance État - SNCF Réseau 2016-2026, s'il a le mérite de donner pour la première fois un cap clair à l'opérateur, repose sur des hypothèses peu crédibles 34
d) Si les crédits d'intervention du programme 203 à destination de SNCF Réseau resteront stables en 2018, l'opérateur bénéficiera d'une hausse des transferts en provenance de l'AFITF 36
2. Alors que la construction des premières lignes du Grand Paris express a débuté, la Société du Grand Paris est confrontée à la réévaluation à la hausse des coûts du projet, désormais estimé à 35 milliards d'euros 37
a) Vers un risque de dérapage financier et temporel : faut-il redimensionner le projet ? 38
b) La montée en puissance du Grand Paris Express va se poursuivre en 2018 avec les premiers travaux de génie civil sur la ligne 15 sud41
3. Voies navigables de France souffre toujours d'un déficit de financements pour mener à bien la rénovation de son réseau 43
PROGRAMME 205 « SÉCURITÉ ET AFFAIRES MARITIMES, PÊCHE ET AQUACULTURE » 47
1. La sécurité et la sûreté maritime demeurent une priorité régalienne, comme en témoigne la hausse sensible des crédits qui leur sont consacrés 49
2. La formation et les actions en faveur des gens de mer appuie le développement de l'emploi maritime 51
3. Les exonérations de charges patronales en faveur du transport maritime étaient supposées baisser de 19,3 millions d'euros en raison de l'annulation de l'extension aux navires de fret et de service qu'avait prévu la loi de 2016 pour l'économie bleue 52
4. Des crédits en faveur de l'action interministérielle de la mer en hausse de 11,6 % 53
COMPTE D'AFFECTATION SPÉCIALE « SERVICES NATIONAUX DE TRANSPORT CONVENTIONNÉS DE VOYAGEURS » 55
I. CES DEUX DERNIÈRES ANNÉES, L'OFFRE DE LIGNES DE TRAINS D'ÉQUILIBRE DU TERRITOIRE A ÉTÉ PROFONDÉMENT REVUE ET A FAIT L'OBJET D'UNE NOUVELLE CONVENTION ENTRE L'ETAT ET SNCF MOBILITÉS 57
1. La réforme des trains d'équilibre du territoire (TET) s'est traduite par des fermetures de lignes de nuit et par des transferts de lignes de jour aux régions 57
2. Le contrat État-SNCF 2016-2020 relatif aux trains d'équilibre du territoire met l'accent sur la productivité de l'opérateur et la qualité du service offert aux voyageurs 60
II. UN COMPTE D'AFFECTATION SPÉCIALE DE PLUS EN PLUS FINANCÉ PAR DES RESSOURCES EXTÉRIEURES AU FERROVIAIRE QUI COUVRE LES DÉFICITS D'EXPLOITATION DES LIGNES TET ET LE RENOUVELLEMENT DE LEUR MATÉRIEL ROULANT 61
1. La baisse des recettes de la contribution de solidarité territoriale (CST) sera compensée par une hausse de la part de taxe d'aménagement du territoire (TAT) versée au compte d'affectation spéciale 61
2. En 2018 comme dans les années qui suivront, la réforme des lignes d'équilibre du territoire ne se traduira pas par une diminution des crédits du compte d'affectation spéciale, celle-ci n'étant envisageable qu'à partir de 2021 62
a) La compensation du déficit d'exploitation des lignes TET va fortement augmenter de 16,9 % en 2018 63
b) La diminution de - 18,7 % en 2018 des crédits consacrés à la maintenance et au renouvellement du matériel roulant portés par le compte d'affectation spéciale ne doit pas masquer l'effort financier considérable que va consentir l'AFITF sur ce poste de dépenses en 2018 et dans les années qui suivront 64
EXAMEN DE L'ARTICLE RATTACHÉ 67
· ARTICLE 53 (Art. L. 5553-11 du code des transports) Réforme du dispositif d'exonérations de cotisations sociales pour les entreprises d'armement 67
  LES PRINCIPALES OBSERVATIONS
DU RAPPORTEUR SPÉCIAL
Sur le programme 203  « Infrastructures et services de transport »
1) 2018 constitue  pour les infrastructures et services de transport « un budget  de transition » dans l'attente des résultats des  Assises de la mobilité qui ont commencé en septembre 2017 et dont  les conclusions serviront de base au futur projet de loi  d'orientation des mobilités que le Parlement examinera au premier  semestre 2018.
2) Confronté  à une véritable « impasse financière » de l'Agence de  financement des infrastructures de transport de France (AFITF) liée aux  trop nombreux engagements pris par l'État par le passé, le Gouvernement a  décrété une « pause » en matière d'infrastructures de  transport, ce qui s'est notamment traduit par une révision à la  baisse des dépenses initialement prévues pour l'AFITF en 2018.
3) Les  dépenses de cet « opérateur transparent » de l'État, dont votre  rapporteur spécial déplore que le Parlement soit toujours aussi peu  associé à leur détermination, augmenteront toutefois de 200  millions d'euros en 2018, avec un effort particulier consenti  pour les deux priorités affichées par le Gouvernement, à  savoir la régénération des réseaux existants - notamment  routier et ferré - et les transports du quotidien.
4) L'équilibre  financier de l'AFITF demeurera néanmoins singulièrement précaire en  2018 et les années suivantes avec des restes à payer en augmentation  à 12,3 milliards d'euros, ce qui conduira le Gouvernement à devoir se  poser de nouveau la question de ressources supplémentaires à affecter  à cet établissement public, jamais véritablement résolue depuis l'échec  de l'écotaxe poids lourds en 2013.
5) Les  crédits du programme 203 n'évolueront qu'à la marge en  2018, avec une très légère hausse de 0,4 % en crédits de  paiement (CP) à 3 159,6 millions d'euros. La subvention à  SNCF Réseau diminuera très légèrement, celle de Voies navigables  de France restera stable et les crédits en faveur du  dragage des ports augmenteront de 37,4 %.
6) SNCF  Réseau devra en 2017 poursuivre le grand plan de modernisation du  réseau ferré alors que sa dette constitue toujours pour  l'établissement un fardeau difficilement supportable. Les  hypothèses prévues par le contrat de performance décennal signé  avec l'État n'apparaissent guère crédibles et celui-ci devra  rapidement être mis à jour, ce qui pourra fournir l'occasion d'un  débat sur la reprise au moins partielle de la dette de cet opérateur  par l'État.
 7) Les  coûts du Grand Paris Express sont désormais estimés à 35  milliards d'euros, contre 25 milliards d'euros antérieurement,  ce qui pourrait conduire le Gouvernement à annoncer très prochainement des  ajustements dans le calendrier du projet. En 2018, les  investissements de la Société du Grand Paris vont continuer  à monter en puissance, en particulier avec les premiers travaux  de génie civil sur la ligne 15 sud.
8) Voies  navigables de France va devoir consentir d'importants  efforts de réduction de ses personnels d'ici 2022, au rythme d'une  centaine d'ETPT en moins par an. Confronté à l'érosion des  recettes de la taxe hydraulique que l'établissement souhaite voir se  transformer en redevance, VNF souhaite bénéficier de  subventions d'investissement plus importantes de l'AFITF pour remettre  à niveau le réseau dont il a la charge.
Sur le programme 205  « Affaires maritimes »
1) Le  programme 205 « Affaires maritimes », qui s'est vu retirer en  2018 la gestion durable des pêches et de l'aquaculture, joue un rôle  économique et social important et porte des fonctions  régaliennes essentielles, la France disposant du deuxième domaine  maritime le plus vaste du monde, avec plus de 5 000  kilomètres de côtes et 10 millions de kilomètres carrés de  zone économique exclusive (ZEE), dont 97 % outre-mer.
2) La  dotation du programme en 2018 s'établit à 140 millions d'euros en  AE et en CP, en forte baisse de -8,5 % en CP à périmètre  constant en raison de la diminution de 19 millions d'euros des  compensations de charges patronales en faveur du transport maritime de fret  et de service qui tirait les conséquences de l'article 53 du présent  projet de loi de finances. Cet article ayant été supprimé par  l'Assemblée nationale, le programme 205 devrait se voir réattribuer  ces crédits pour 2018.
3) L'autre  fait saillant du programme 205 en 2018 est l'effort que va consentir  l'État en faveur de la sécurité et de la sûreté maritime, dont les  crédits vont augmenter de 15,1 % en CP pour améliorer  la signalisation maritime, acheter un nouveau baliseur ou  bien encore abonder la subvention versée à la Société nationale du  sauvetage en mer (SNSM).
Sur le compte d'affectation  spéciale « Services nationaux de transport conventionnés de  voyageurs »
1) Les  lignes de trains d'équilibre du territoire (TET), dont l'État est depuis  2011 l'autorité organisatrice, regroupent trente lignes héritées de  l'histoire qui jouent un rôle important en matière d'aménagement  du territoire et sont exploitées sous la dénomination  « Intercités ».
2) Le compte  d'affectation spéciale « Services nationaux de transport conventionnés  de voyageurs » vient compenser le déficit d'exploitation de SNCF  Mobilités dû aux TET ainsi que la régénération du matériel  roulant.
 3) La  vaste réforme de ces lignes entamée depuis deux ans a conduit  à la fermeture de six lignes de nuit et au transfert  de nombreuses lignes de jour devenues infrarégionales aux régions. Dans  le cadre de ces accords de reprise, l'État s'est engagée à financer  une partie du déficit d'exploitation des lignes transférées et du  renouvellement de leur matériel roulant.
4) La  nouvelle convention 2016-2020 conclue entre l'État et SNCF Mobilités  fixe à l'opérateur des objectifs ambitieux en matière de productivité et de  politique commerciale, l'objectif étant d'améliorer le taux de  remplissage des trains pour atteindre 38 % en 2020.
5) Les  crédits affectés au compte d'affectation spéciale (CAS) représenteront 383,2  millions d'euros en 2018, dont 73,4 millionsconsacrés au  déficit d'exploitation des lignes transférées aux régions. Ce n'est qu'à  l'horizon 2021 que les montants affectés au CAS pourraient bénéficier  des effets de la réforme en cours et atteindre un niveau  compris entre 310 et 330 millions d'euros par an.
 Au 10 octobre 2017, date limite fixée par la LOLF, 88 % des  réponses au questionnaire budgétaire étaient parvenues à votre rapporteur  spécial.
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arnoferrat · 5 years ago
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*Savoir et prévoir. Première chronologie de l'émergence du Covid-19* ❝Que pouvait-on savoir et…
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#Savoir et #prévoir. Première #chronologie de l’#émergence du #Covid-19
Que pouvait-on savoir et prévoir de l’actuelle #pandémie et de son arrivée sur le territoire français ? Premiers éléments de réponse à partir d’un corpus bien défini : le très réputé magazine « Science », et les déclarations de l’OMS depuis fin décembre 2019.
Depuis l’interview d’Agnès Buzyn au Monde mardi 17 mars, les critiques pleuvent de toutes parts sur le gouvernement français. La déclaration de l’ex-ministre de la santé, selon laquelle dès janvier elle aurait prévenu le Premier ministre de la gravité potentielle de l’épidémie de nouveau coronavirus – le mettant même en garde sur le fait qu’il faudrait peut-être reporter les élections municipales – a été interprétée comme un aveu terrible : la ministre de la Santé et le reste du gouvernement savaient ce qui risquait d’arriver, et pourtant ils n’auraient pas agi à la hauteur du risque. Depuis, chaque jour qui passe, avec son cortège d’informations sur la pénurie de tests de dépistage et de masque pour les personnels soignants, ne fait que renforcer le discrédit d’un pouvoir politique dont la cote de confiance était déjà largement entamée par la crise des gilets jaunes et la réforme des retraites.
Le 19 mars, un collectif de plusieurs centaines de médecins a porté plainte au pénal contre Agnès Buzyn et Édouard Philippe, au motif qu’ils « avaient conscience du péril et disposaient des moyens d’action, qu’ils ont toutefois choisi de ne pas exercer ». Le lendemain, le président Emmanuel Macron a refusé de se prêter au jeu de l’auto-critique, suggérant que la crise touchant la France n’aurait pas pu être prévue : « Je félicite ceux qui avaient prévu tous les éléments de la crise une fois qu’elle a eu lieu ». Une histoire du présent
Parlons-en. Ce texte se propose de contribuer par quelques données empiriques à une première chronologie de la crise du Covid-19. Il s’agit d’étudier ce que pouvaient en savoir les femmes et les hommes qui nous gouvernent, ce qu’elles et ils pouvaient prévoir, aussi. Il s’agit d’une histoire du présent, circonscrite aux trois derniers mois, quand bien même il apparaît clairement que dans le cas de la France, certaines décisions prises dans les dernières années, voire décennies – en termes de stockage de masques, et plus généralement de financement de l’hôpital public – jouent un rôle déterminant dans l’évolution de cette crise de santé publique.
Depuis les premières informations fin décembre sur une mystérieuse maladie respiratoire à Wuhan, qu’a-t-on appris, et quand ? À chaque étape de cet apprentissage, quels scénarios d’évolution étaient sur la table ? Était-on vraiment obligé d’attendre jusqu’au moment où le confinement de toute la population, mesure mal ciblée par excellence, devienne incontournable pour permettre aux hôpitaux de soigner correctement les malades ?
Le projet d’esquisser une telle chronologie à chaud peut sembler compliqué. Autour de la maladie Covid-19, les informations sont foisonnantes, de qualité inégale, partagées largement, et évoluent à une vitesse phénoménale. Sur le plan scientifique, on a souligné l’importance inédite prise par les preprints, les articles soumis à publication mais non encore revus ni acceptés, qui permettent un partage beaucoup plus rapide des données et des résultats, avec néanmoins le risque de prêter crédit à certaines publications bancales qui ne passeront pas le peer-review (« ‘A completely new culture of doing research.’ Coronavirus outbreak changes how scientists communicate », Kai Kupferschmidt, Science, 26 février 2020). La controverse autour de l’administration d’hydroxychloroquine aux malades du Covid-19
a également illustré le conflit qu’il peut y avoir entre la logique de la rigueur scientifique (un résultat n’est pas vrai tant qu’il n’a pas été démontré dans les règles) et celle de l’urgence thérapeutique (dans une situation de vie ou de mort, on fait feu de tout bois tant qu’on ne nuit pas aux malades, et a fortiori s’il y a des signaux encourageants).
Pour ne pas avoir à trancher sur ces débats, j’ai choisi un indicateur assez simple de l’état d’une pensée mainstream sur ce que l’on savait, ou croyait savoir, sur ce que l’on reconnaissait comme incertain, et enfin sur ce que l’on pouvait prévoir à chaque instant : les articles de synthèse dédiés au nouveau coronavirus parus dans un journal de réputation internationale, Science. Je crois ne pas trop m’avancer en suggérant qu’au ministère de la Santé, on lit Science.
Le premier article de Science sur le sujet date du 3 janvier. Depuis, il en est paru une soixantaine (à la date du 21 mars). Ces articles, écrits par des journalistes scientifiques spécialisés (notamment Jon Cohen, Kai Kupferschmidt), ont tous une structure similaire : ils font le point sur le débat scientifique en cours sur certaines grandes questions (type de virus, transmission, durée d’incubation, symptômes, mortalité...), en se fondant sur les études publiées ou soumises à publication, et en se faisant également l’écho des décisions et recommandations des grands organes de gouvernance sanitaire – au premier chef, l’Organisation mondiale de la santé. Ce sont des articles accessibles à quiconque a une culture scientifique et médicale de base. A fortiori, à ceux qui gouvernent les risques sanitaires dans notre pays. Dans ces articles, les journalistes mettent en lumière aussi bien les consensus qui se dégagent que les incertitudes qui subsistent, ainsi que les différents scénarios d’évolution qui sont envisagés.
Toutes les dates qui suivent sont celles des articles de Science. Dans ce texte, je me concentre sur quelques moments charnière dans la découverte d’aspects-clé de la maladie et les réflexions sur la prise en charge de l’épidémie. Du point de vue de la gestion politique de l’épidémie, j’identifie quatre grands moments : l’émergence de la maladie (première quinzaine de janvier), la prise au sérieux de la possibilité d’une pandémie (article du 5 février), la confirmation qu’il y a bien une pandémie (article du 25 février), les leçons à tirer de la gestion chinoise (2 mars).
J’interprète ces bornes temporelles comme des dates-limites : lorsque l’information (qui peut être le constat d’une incertitude) est relayée par Science, c’est qu’elle a atteint un certain degré de consensus. Cela n’exclut pas des signaux plus faibles, moins consensuels, qui auraient circulé plus tôt, et qui auraient pu également informer l’action de responsables politiques mus par les principes de la prévision et de la précaution. Début janvier : l’émergence de la maladie
3 janvier : Science fait le point sur une information qui circule depuis plusieurs jours déjà dans les milieux spécialisés (« Scientists urge China to quickly share data on virus linked to pneumonia outbreak », Dennis Normile, Jon Cohen, Kai Kupferschmidt, Science, 9 janvier 2020). Plusieurs dizaines de cas d’une pneumonie atypique ont été identifiés dans la ville chinoise de Wuhan.
9 janvier : les autorités chinoises ont confirmé quelques jours plus tôt qu’il ne s’agit ni du SRAS ni du MERS, virus impliqués dans de précédentes épidémies (« Scientists urge China to quickly share data on virus linked to pneumonia outbreak », Dennis Normile, Jon Cohen, Kai Kupferschmidt, Science, 9 janvier 2020). Elles déclarent qu’elles ont isolé le virus – il s’agit d’un coronavirus – séquencé son génome, et déjà mis au point un test de dépistage (jamais dans l’histoire la connaissance sur un nouveau virus n’a progressé aussi rapidement). Les autorités chinoises annoncent également qu’il n’y aurait pas de transmission du virus d’humain à humain. Peter Daszak, un spécialiste des maladies infectieuses interrogé par Science, se montre circonspect sur ce point : « je ne comprends pas comment on peut avoir autant de cas sans une transmission d’humain à humain. (...) Je place un drapeau rouge (red flag) sur ce point  » (quelques jours plus tard, de nouvelles données confirmeront qu’il a raison
).
11 janvier : les chercheurs chinois ont déjà partagé la séquence génétique du virus avec le reste du monde, permettant la fabrication de tests de dépistage (« Chinese researchers reveal draft genome of virus implicated in Wuhan pneumonia outbreak », Jon Cohen, Science, 11 Janvier 2020). Début février : la possibilité d’une pandémie
Avançons maintenant jusqu’à un article du 30 janvier (« Outbreak of virus from China declared global emergency », Kai Kupferschmidt, Science, 30 janvier 2020). Le monde a déjà bien changé. Science rapporte que l’OMS considère désormais le nouveau coronavirus comme une urgence de santé publique au niveau mondial (Public Health Emergency of International Concern). La maladie s’est déjà propagée à 18 pays. Près de 8000 personnes ont été dépistées positives dans le monde, et 170 d’entre elles sont mortes (toutes en Chine). La transmission « communautaire » (c’est-à-dire sans lien immédiat avec une personne rentrant du foyer chinois) est avérée en Allemagne, au Japon, en Thaïlande, et aux États-Unis. Comme l’explique le docteur Tedros, directeur de l’OMS : « la raison principale de cette déclaration n’est pas ce qui est en train d’arriver en Chine, mais ce qui est en train d’arriver dans d’autres pays.
 ». Ou plutôt ce qui n’est pas en train d’arriver : pour l’OMS, il faut que chaque pays se prépare. Science rapporte que pour beaucoup d’observateurs, cette annonce de l’OMS a tardé. Elle aurait pu être faite une semaine plus tôt, mais le comité de l’OMS était encore trop partagé.
Le 5 février, le titre de l’article de Science explicite l’incertitude sur l’avenir : « Le nouveau coronavirus sera-t-il contenu – ou évoluera-t-il en pandémie ? » (« ‘This beast is moving very fast.’ Will the new coronavirus be contained—or go pandemic ? », Kai Kupferschmidt, Jon Cohen, Science, 5 février 2020). L’article fait le point sur trois tournants cruciaux dans la connaissance de la maladie et de la gestion de l’épidémie.
Le premier tournant a trait à l’existence de patients asymptomatiques. Fin janvier, 565 citoyens japonais ont été rapatriés de Wuhan et ils ont tous fait l’objet d’un test de dépistage. C’est la surprise : parmi les 8 qui ont été dépistés positifs, 4 ne présentent aucun symptôme. Il s’agit d’un nouveau drapeau rouge pour les épidémiologistes : une maladie qui présente des formes asymptomatiques complique grandement les efforts pour contenir l’épidémie, parce qu’on ne peut savoir avec certitude où elle se trouve à un instant t sans dépister tout le monde.
Non seulement il existe des patients asymptomatiques, mais ces derniers sont peut-être contagieux. Le même article de Science évoque une autre étude, réalisée en Allemagne, qui fait polémique depuis sa publication quelques jours plus tôt (« Study claiming new coronavirus can be transmitted by people without symptoms was flawed », Kai Kupferschmidt, Science, 3 février 2020) : les chercheur.es avaient d’abord conclu qu’une patiente asymptomatique avait un potentiel contaminateur (en anglais on dit poétiquement she sheds the virus, elle perd du virus, à la manière d’un serpent qui mue et perd sa peau...). Il a ensuite été révélé que la patiente n’avait pas fait l’objet d’un examen clinique en bonne et due forme, mais simplement d’un appel téléphonique, ce qui ne correspond pas aux standards habituels.
Les auteurs se sont déjà excusés, la faute ne semble pas imputable à la fraude mais à la vitesse avec laquelle la science est faite en ces temps de crise. Quelques jours plus tard, ils apportent une nouvelle conclusion modifiée à l’article, tout aussi intéressante et inquiétante : il s’avère que oui, la patiente avait bien des symptômes, mais très modérés (au point qu’il serait possible pour un.e patient.e de ne pas s’en rendre compte). Ce qui est déjà en soi un obstacle majeur pour les stratégies visant à contenir l’épidémie.
Le deuxième enseignement important de l’article du 5 février concerne l’avenir. Deux scénarios possibles alternatifs sont présentés : soit le containment réussit ; soit il ne réussit pas, et c’est la pandémie. Les experts interrogés avouent qu’il n’y a pas moyen d’éliminer l’un des deux scénarios avec certitude. Ils semblent même parier plutôt sur le second. Marc Lipsitch, épidémiologiste à l’école de santé publique de l’université Harvard, penche résolument vers la pandémie : « Je serais vraiment stupéfait si, dans deux ou trois semaines, il n’y avait pas une transmission en cours avec des centaines de cas dans plusieurs pays sur plusieurs continents.
 »
Enfin, l’article du 5 février est également le premier dans Science à consacrer un paragraphe à l’un des grands défis dans la gestion de la maladie : la gestion des cas graves. À cette date, les études réalisées sur les patients en Chine ont établi un taux de mortalité aux alentours de 2 %. Mais un autre chiffre a émergé, et il est tout aussi préoccupant : plusieurs études montrent qu’environ 20 % des personnes infectées souffrent de formes graves de la maladie, nécessitant une hospitalisation. « Des cas graves en plus grands nombre mettraient plus de pression sur les systèmes de santé – les hôpitaux de Wuhan sont déjà saturés
 », soulignent les deux journalistes scientifiques.
Le 11 février, un article de Science rapporte que dans les pays infectés, les laboratoires sont lancés dans une course effrénée pour dépister (« Labs scramble to spot hidden coronavirus infections », Jon Cohen, Kai Kupferschmidt, Science, 11 février 2020). « Aujourd’hui, il n’y a pas du tout assez de kits de dépistage disponibles pour le nombre exponentiel de cas
 », expliquent les auteurs. Dans certaines parties de la province de Hubei, des récits journalistiques témoignent d’une pénurie de dépistages. 25 février : la pandémie l’a emporté
Le 25 février, Science est formel, la pandémie l’a emporté : « Le coronavirus semble impossible à arrêter. Que doit faire le monde maintenant ? » (« The coronavirus seems unstoppable. What should the world do now ? », Jon Cohen, Kai Kupferschmidt, Science, 25 février 2020). L’Italie vient de confiner dix villes du nord. L’OMS n’a pas encore officiellement déclaré l’état de pandémie, elle continue de parler d’« épidémies dans différentes parties du monde  », mais les raisons de cette timidité sont politiques plutôt que scientifiques. Le Dr. Tedros et ses collègues sont soucieux de la passivité de nombreux États dans le monde, comme si la menace n’était pas à prendre au sérieux. Les journalistes estiment que l’OMS souhaite différer le moment de déclarer officiellement la pandémie parce qu’elle a peur que le message soit interprété comme un aveu de défaite, et conduise les États à baisser encore davantage les bras face à un mal désormais invincible (l’OMS déclarera la pandémie le 12 mars
).
Cependant, sur le plan scientifique, les experts du monde entier sont d’accord que la situation est déjà celle d’une pandémie. Christopher Dye, épidémiologiste à l’université d’Oxford, est interviewé par Science : « Il me semble que le virus s’est vraiment échappé de la Chine et est en train d’être transmis largement. (...) Je suis maintenant bien plus pessimiste quant aux chances de réussir à le contrôler.
 »
Quant à Marc Lipsitch de Harvard, il insiste sur l’importance d’une stratégie qui sera résumée ensuite par la phrase « aplatir la courbe » (flatten the curve) : retarder la maladie peut être vraiment payant, estime l’épidémiologiste. Cela signifiera une contrainte moins forte exercée sur les hôpitaux, plus de temps pour former les professionnels de santé vulnérables sur comment se protéger, plus de temps pour que les citoyens se préparent, plus de temps pour tester des médicaments qui pourraient potentiellement sauver des vies et, à plus long terme, des vaccins. « Si j’avais le choix entre attraper le Covid-19 aujourd’hui ou dans six mois, je préfèrerais clairement l’attraper dans six mois.
 »
L’article de Science cite une étude co-signée par Christopher Dye qui montre qu’en Chine, ce sont la suspension des transports publics, la fermeture des lieux de loisir, l’interdiction des rassemblements qui semblent avoir été les mesures les plus efficaces pour ralentir la progression de la maladie. Ne pas faire cela, ne pas fermer les écoles et les entreprises, ne pas entourer les foyers d’infection d’un cordon sanitaire, « c’est une décision assez importante en matière de santé publique, » estime Dye. « Ça revient à dire, au fond, bon, on laisse ce virus se propager.
 »
Dans le même article, Bruce Aylward, l’un des principaux experts de l’OMS sur le Covid-19, estime qu’il y a une leçon principale à apprendre de la Chine : « Tout est question de vitesse » (speed is everything). Plus les mesures seront prises tôt, plus elles seront efficaces (on estime alors qu’en l’absence de toute mesure préventive, le nombre de cas réels dans un foyer double tous les six jours environ
). Début mars : la réussite de la stratégie chinoise
Le 2 mars, Science présente les conclusions d’un important rapport du 28 février rédigé par l’équipe de l’OMS qui, sous la direction de Bruce Aylward, a passé deux semaines en février à visiter les foyers de Covid-19 en Chine (« China’s aggressive measures have slowed the coronavirus. They may not work in other countries », Kai Kupferschmidt, Jon Cohen, Science, 2 mars 2020). Ce rapport est un tournant majeur, comme l’a fait remarquer dès sa publication le journaliste de Science Kai Kupferschmidt sur son fil Twitter
.
Le principal résultat : les Chinois ont réussi à contenir l’épidémie. Les chiffres qui montrent une diminution du nombre de nouveaux cas quotidiens dépistés et de nouveaux décès quotidiens ne sont pas faux. Tim Eckmanns, épidémiologiste à l’Institut Robert Koch qui a fait partie du voyage, le reconnaît : « Je pensais qu’il n’y avait pas moyen que ces chiffres soient réels.
 » Il a changé d’avis. Il y a de plus en plus de lits vides dans les hôpitaux.
Je m’appuierai ici sur le contenu détaillé du rapport public de l’OMS, un document PDF de quarante pages qu’un lien dans l’article de Science permettait de télécharger. Le contenu de ce rapport a également été bien résumé par Bruce Aylward dans une interview au New York Times le 4 mars.
Le rapport insiste en particulier sur la qualité, la rapidité et l’extensivité de la politique de dépistage et de traçage des contacts des personnes positives.
Assez tôt dans l’épidémie, la Chine a mis en place une politique de tests généralisés de la température corporelle des individus à l’aide de thermomètres infrarouges, jusqu’à arrêter systématiquement les voitures pour de tels tests. Certes, cela n’est pas très précis : on rate les porteurs asymptomatiques ou les individus qui ont fait baisser leur température avec des médicaments, alors qu’on attrape dans son filet les individus qui ont la fièvre pour d’autres raisons que le Covid-19. Mais cela permet un premier tri. En parallèle, toute la population des foyers de contagion est sommée de porter des masques et de se laver les mains très régulièrement.
Les individus potentiellement positifs, du fait de leurs symptômes ou de leurs contacts avec des malades, sont dépistés. Les tests de dépistage sont réalisés en quatre heures, pendant lesquelles les personnes dépistées doivent attendre leurs résultats. En l’absence des tests biologiques de dépistage (il y a des cas de pénurie) ou en complément, on réalise des scanners rapides, qui permettent de mettre en évidence les opacités pulmonaires qui sont considérés comme des signes cliniques de la maladie. Chaque machine de scanner en effectue jusqu’à 200 par jour (5 à 10 minutes par examen).
À Wuhan, il existe plus de 1800 équipes d’épidémiologistes (avec un minimum de cinq personnes par équipe), qui sont occupées à plein temps à tracer les contacts des personnes positives. Selon la région, 1 à 5 % des contacts identifiés sont ensuite eux-mêmes dépistés positifs au virus, et on recommence l’enquête de traçage des contacts avec elles et eux. Chaque fois qu’un agrégat (cluster) est identifié, on ferme les écoles, théâtres et restaurants, on confine les personnes-contacts. Seule la métropole de Wuhan, où est née l’épidémie, est placée en confinement total.
La durée moyenne entre les premiers symptômes et l’hospitalisation/l’isolement est prodigieusement réduite, d’environ 15 jours au début de l’épidémie à 2 jours, ce qui permet de réduire le potentiel contaminateur d’une personne malade.
Dans son interview par le New York Times, Bruce Aylward raconte que les hôpitaux vus par l’équipe de l’OMS sont équipés massivement en respirateurs artificiels et en machines ECMO, qui permettent une oxygénation du sang lorsque les poumons n’y parviennent plus. Les experts invités sont stupéfaits, les hôpitaux semblent mieux équipés que des centres spécialisés en Suisse ou à Berlin.
La conclusion du rapport de l’OMS est sans appel : « Ces mesures [prises en Chine] sont les seules à l’heure actuelle qui ont prouvé qu’elles pouvaient interrompre ou minimiser les chaînes de transmission chez les humains. Au fondement de ces mesures est la surveillance extrêmement proactive, afin de détecter immédiatement les cas, de procéder à des diagnostics très rapides et à un isolement immédiat des patients positifs, au traçage rigoureux et à la mise en quarantaine des contacts proches.
 » Le rapport insiste aussi sur l’importance de la compréhension et l’acceptation de ces mesures par la population.
Dans l’article de Science du 2 mars, deux experts, Lawrence Gostin et Devi Sridhar, mettent néanmoins en garde : le caractère autoritaire du régime chinois et les entorses aux droits humains ont certainement joué un rôle dans l’efficacité de la politique de gestion de l’épidémie. Jeremy Konyndyk, expert en santé publique dans un think tank à Washington, invite à regarder plutôt du côté de Singapour et de Hong Kong, deux régimes démocratiques qui seraient de meilleurs exemples à suivre : « Il y a eu un degré similaire de rigueur et de discipline, mais appliqué d’une manière beaucoup moins draconienne.
 »
Remarquons que le rapport de l’OMS du 28 février n’encourage à aucun moment la mise en quarantaine de toute la population du pays, solution de dernier ressort. Les experts suggèrent qu’il y a encore le temps d’une politique plus ciblée et efficace en ressources, à base de dépistage massif et de traçage et isolement des contacts. Conclusion
Cette brève esquisse permet de décrire quatre moments dans l’appréhension de l’épidémie du coronavirus Covid-19 pour qui lit Science. Début janvier 2020, on apprend l’existence de cette nouvelle maladie dont les caractéristiques sont inconnues. Début février, on doit se rendre à l’évidence : les spécialistes ne peuvent exclure le scénario de la pandémie, voire semblent penser que ce scénario est le plus probable des deux (l’autre étant la réussite du containment). Le 25 février, il est désormais établi que la pandémie l’a emporté. Le 2 mars, l’analyse du rapport de la visite de l’OMS montre deux choses : il est possible d’arrêter la course folle du virus ; la manière de le faire est de procéder à des dépistages massifs et ultra-rapides, avec traçage et isolement immédiat des contacts des personnes positives.
Soulignons au passage que dès le 11 février, les lecteurs de Science sont alertés sur la possible pénurie de tests biologiques de dépistage. Le rapport de l’OMS du 28 février confirme qu’il existe d’autres techniques, à allier ou à substituer aux tests biologiques de dépistage en fonction des circonstances : la prise régulière des températures, l’examen des poumons par scanner.
Cette chronologie appelle à être complétée. Il sera intéressant, notamment, de retracer l’historique en se plaçant à l’intérieur de l’espace de la France, en regardant par exemple ce qu’ont dit et écrit les institutions spécialisées en maladies infectieuses telles que l’Institut Pasteur, ou encore les chercheuses et chercheurs spécialistes de ces questions en France.
D’autres travaux permettront aussi, je l’espère, de mettre en regard cette esquisse de chronologie avec ce qu’a fait et ce que n’a pas fait le gouvernement français. Je me permettrai une seule remarque sur ce point.
Le 28 février est publié le rapport crucial de l’OMS sur ce qui a été fait en Chine. Il montre que seule une mobilisation de « tout le gouvernement » (all-of-government) et « toute la société » (all-of-society) permet de vaincre l’épidémie. On se souviendra sans doute longtemps du fait que le lendemain, le samedi 29 février d’une année bissextile, le premier ministre Édouard Philippe a décidé de détourner un conseil des ministres « exceptionnel dédié au Covid-19 » pour annoncer l’utilisation de l’article 49.3 de la Constitution afin d’adopter sans vote la réforme des retraites. Alors que l’OMS démontrait l’urgence de l’action collective et solidaire face à une pandémie bientôt incontrôlable, le gouvernement s’est dit que le plus urgent était de profiter de la dernière fenêtre de tir pour faire passer son projet de loi tant décrié.
Lorsque le temps de la justice et des comptes sera venu, il nous faudra comprendre comment nous en sommes arrivés à la situation actuelle : une pénurie absolue de masques, ne permettant pas de protéger convenablement les soignant.es qui sont au front – qui sont infecté.es, et infectent à leur tour –, bien trop peu de tests de dépistage (ce qui semble avoir été une décision assumée, y compris aux temps où l’épidémie était encore balbutiante en France, et n’est pas une fatalité en Europe, comme le montre l’exemple de l’Allemagne), et finalement la décision de dernier ressort de confiner toute la population pour une période indéterminée, une arme non discriminante qui est terriblement coûteuse en termes humains, sanitaires (santé mentale) et économiques.
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azveille · 5 years ago
Text
Agnès Buzyn : « Avec ce budget 2020 de la Sécurité sociale, nous préservons l'hôpital »
La ministre des Solidarités et de la Santé présente le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2020 en Conseil des ministres ce mercredi. Alors que le déficit repart à la hausse, elle défend la priorité politique du soutien au pouvoir d'achat. Les efforts d'économie demandés aux hôpitaux sont moins importants que ceux qui vont peser sur les soins de ville, explique-t-elle, et les tarifs hospitaliers augmenteront au moins autant qu'en 2019. 
La ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, présente ce mercredi le projet de budget 2020 de la Sécurité sociale. La Sécurité sociale retombe dans le rouge et le retour à l'équilibre n'est pas envisagé avant 2023. Est-ce toujours une priorité politique pour le gouvernement ? J'aurais préféré tenir la promesse du retour à l'équilibre des comptes . Mais nous avons fait des choix en faveur du pouvoir d'achat, et nous devons faire avec une conjoncture un peu moins bonne que prévu. Il était hors de question par ailleurs de diminuer les prestations pour tenir les objectifs financiers coûte que coûte. Au contraire, nous continuons d'améliorer un certain nombre de droits. Notre priorité politique, c'est le soutien au pouvoir d'achat et l'élargissement de la protection sociale. 
Les partenaires sociaux administrateurs des caisses de Sécurité sociale ont rendu un avis négatif sur ce budget 2020, estimant que le régime général est floué par l'Etat, qui ne compense pas des mesures coûteuses telles que l'exonération de charges sur les heures supplémentaires... La mesure a été votée l'an dernier et cet impact était déjà intégré dans la trajectoire 2020. De toute façon, on n'atteindrait pas l'équilibre financier en assurant les compensations Vous vous êtes opposée au sein du gouvernement à cette non-compensation... Nous portons conjointement le projet de budget avec Gérald Darmanin. 
La branche vieillesse est la plus impactée par la dégradation des prévisions, avec un écart de près de 5 milliards pour 2020 par rapport aux anticipations faites il y a un an. Cela change-t-il complètement la donne pour la réforme des retraites ? Les prévisions pour les retraites n'ont pas cessé de bouger avec les rapports du COR qui se sont succédé depuis 2017. Mais cela ne change pas fondamentalement la donne pour la réforme : le Premier ministre a saisi le COR pour mettre à plat les projections sur la période 2020-2030. 
Avec les paramètres actuels, le système est déficitaire, que l'on mette en place le système universel ou pas. Sur l'assurance-maladie, la Cour des comptes juge que davantage de mesures devraient être prises pour responsabiliser les acteurs. Ce budget ne manque-t- il pas d'ambition en la matière, en particulier sur la médecine de ville qui bénéficie d'un objectif de hausse des dépenses plus élevé que l'hôpital ? Il faut comparer ce qui est comparable. 
Le virage ambulatoire est une réalité, et cela pèse sur les dépenses de ville. Un gros travail continue d'être fait sur la pertinence des soins, le bon usage du médicament. En outre, l'Ondam de ville est un agrégat de dépenses composite qui comprend les indemnités journalières et les transports sanitaires, qui progressent rapidement. Justement, le coût des arrêts de travail indemnisés continue à progresser de 4 % à 5 % par an, comment endiguer cette progression ? 
Nous avons beaucoup travaillé sur les indemnités journalières l'année dernière, avec une grande concertation et un rapport d'experts. Nous sommes parvenus à la conclusion que la maîtrise des arrêts de travail relevait d'une responsabilité collective et partagée. La hausse des coûts est majoritairement due aux arrêts de longue durée de patients âgés qui souffrent de maladies graves. Les gens partent de plus en plus tard à la retraite, or entre 60 et 65 ans, le risque de cancer ou d'accident vasculaire est plus élevé. 
Allez-vous renoncer aux mesures ambitieuses d'économie, telles que l'instauration d'un jour de carence obligatoire ou la forfaitisation de la prise en charge par la Sécurité sociale ? Dans le projet de loi, nous avons prévu une disposition permettant aux victimes d'accident du travail ou de maladie professionnelle d'accéder au mi-temps thérapeutique sans devoir passer par un arrêt à temps plein, comme nous l'avions fait l'an dernier pour les arrêts maladie. 
Nous avons aussi mis en oeuvre des arrêts de travail dématérialisés, ce qui permet de mener des contrôles plus efficaces. Mais contre l'augmentation du coût des arrêts de travail, il n'y a pas de recette miracle consensuelle . Plus on partira tard, plus les indemnités vont augmenter. 
Mieux vaut faire de la prévention pour vieillir en bonne santé : arrêt du tabac, limitation de l'alcool... Vous avez dit que vous vouliez « sauver l'hôpital », mais les établissements dénoncent l'insuffisance du budget 2020 et les économies qui sont demandées... Le gouvernement a parfaitement en tête la pression qui pèse sur les hôpitaux. En 2019, nous avons permis la première hausse des tarifs des hôpitaux en dix ans. Les dépenses hospitalières progresseront de plus de 1,6 milliard d'euros l'année prochaine, ce qui nous permettra d'aller au moins au niveau de la précédente campagne tarifaire. Il ne faut pas négliger le ralentissement de l'activité, qui traduit le virage ambulatoire. Cela signifie qu'avec ce projet de loi, nous préservons l'hôpital. 
En outre, les crédits gelés en début d'année devraient à nouveau être débloqués. Les urgentistes en grève et les hospitaliers considèrent que vous n'en faites pas assez pour l'attractivité des carrières à l'hôpital... J'ai relancé un travail sur l'attractivité hospitalière. Mais je rappelle que les tensions sont partout ; les libéraux aussi estiment que leurs professions ne sont pas assez valorisées. Il y a cependant un sujet sur l'hôpital public. Je souhaite notamment travailler sur les débuts de carrière, aussi bien pour les médecins que pour les professionnels paramédicaux, travailler également sur les métiers en tension et plus généralement sur la gestion des carrières. Par ailleurs, il y aura un chantier spécifique sur l'Ile-de-France où le problème du pouvoir d'achat est particulièrement criant. Nous ne sommes pas dans le déni. 
Quel est le modèle économique des « hôpitaux de proximité » que vous venez d'instituer ? Le projet de loi organise leur financement avec 100 millions d'euros de crédits dès janvier. Nous allons commencer avec les 250 hôpitaux de proximité qui existent déjà, puis nous accompagnerons la transformation d'autres établissements. Nous allons proposer à des hôpitaux qui perdent des activités de transformer leur modèle économique. Nous allons changer leur mode de tarification. Les hôpitaux de proximité n'ont pas vocation à attirer beaucoup de malades, c'est pourquoi, au lieu de faire reposer leur financement sur le volume d'activité, nous allons prendre en compte la taille et les caractéristiques du bassin de vie. 
Par ailleurs, nous réformons le financement de la psychiatrie, des soins de suite et de réadaptation, et nous allons faire de même pour les urgences, par amendement au projet de loi de financement. Et en termes d'avancées sociales, qu'apporte ce projet de loi ? Nous avons pris plusieurs mesures qui complètent l'universalité des droits, notamment sur la dépendance avec l'indemnisation d'un congé de proche aidant pouvant durer jusqu'à trois mois. 
Nous créons aussi un fonds d'indemnisation des victimes des produits phytosanitaires, nous renforçons la protection contre les impayés de pension alimentaire, nous mettons en place un forfait post-cancer et un forfait d'accompagnement des femmes enceintes qui vivent à plus de 45 minutes d'une maternité, la gratuité de la contraception avant 15 ans, une simplification des certificats médicaux pour la pratique sportive des mineurs... Après une vaste concertation et un rapport applaudi, les acteurs de la dépendance jugent que ce budget n'est pas du tout à l'échelle des besoins...  
Le projet de loi dépendance sera bien présenté en Conseil des ministres en décembre, nous sommes en train de le préparer, il comprendra des objectifs chiffrés ambitieux pluriannuels. Même si certaines mesures étaient déjà connues, nous investissons tout de même 500 millions sur la dépendance dès 2020, sans compter des mesures telles que la mise en place d'une file d'admission directe dans les services hospitaliers pour les personnes âgées dans le cadre du pacte pour les urgences . 
Faut-il financer la dépendance en repoussant l'extinction de la dette sociale au- delà de 2024 ? Certains y pensent, certainement pas pour compenser les mesures d'urgence, mais bien pour financer la dépendance, et surtout après 2024 après l'extinction de la dette sociale. C'est compliqué, car réaffecter dès aujourd'hui une fraction de la CSG au financement de ce risque dépendance pèserait sur le déficit au sens de Maastricht, or il faut respecter la trajectoire des finances publiques. 
L'aide médicale d'Etat accordée aux sans-papiers pour se faire soigner est sous les projecteurs. Qu'allez-vous faire ? C'est un sujet de loi de Finances . Il y aura peut-être des amendements, nous attendons les conclusions de la mission sur l'AME, qui doit rendre ses travaux avant la fin du mois. Des problèmes de fraude ont été observés et sans remettre en cause les principes mêmes de l'AME, nous devons mieux armer notre plan de lutte contre les fraudes. 
Quelle part allez-vous prendre aux travaux sur la réforme des retraites sur le champ professionnel que vous couvrez ? De nombreuses professions dont je m'occupe sont concernées. Il y a les aides-soignants, qui bénéficient de départs anticipés, et les professions libérales du soin, infirmiers, médecins, kinésithérapeutes, etc., dont les taux de cotisation sont éloignés de ceux du système-cible. Cela nécessitera des compensations et des transitions très différentes, catégorie par catégorie. La concertation va débuter la semaine prochaine, je vais rencontrer tous les syndicats libéraux de professionnels de santé. Je les reverrai ensuite profession par profession. 
Source : Les Echos, le 8 octobre 2019
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reseau-actu · 6 years ago
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La privatisation du groupe Aéroports de Paris, inscrite dans la loi PACTE adoptée définitivement au parlement jeudi 11 avril, fait couler beaucoup d'encre. Beaucoup de Gilets jaunes dénoncent la vente des bijoux de famille, voir un scandale d'Etat. 218 parlementaire de tout bords, exceptés ceux de la majorité, ont déclenché la procédure pour lancer le premier référendum d'initiative partagée, à condition de réunir 4,7 millions de signatures en 9 mois et les références à la privatisation des autoroutes en 2005 se multiplient... L'opération est-elle une si mauvaise affaire pour l'Etat ? Les arguments des opposants sont-ils justifiés ? François Ecalle, magistrat de la Cour des comptes en disponibilité, et éditeur d'un site internet de référence sur les finances publiques, Fipeco, éclaire les enjeux de ce dossier explosif.
Le Point : Quels sont les intérêts qui peuvent justifier une privatisation des aéroports de Paris ?
François Ecalle : Il y a d'abord un intérêt financier pour l'Etat : cela lui permet de se désendetter et donc de faire des économies sur les intérêts de la dette. Le second intérêt concerne les clients de l'aéroport si l'entreprise privée arrive à mieux gérer l'aéroport pour arriver à offrir des prix plus faibles aux compagnies aériennes et une meilleure qualité de service.
Cela peut-il permettre le développement international du groupe Aéroports de Paris (ADP) ?
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François Ecalle, magistrat de la Cour des comptes en disponibilité. 
© DR
Oui, si la gestion est bonne on peut penser qu'un investisseur privé pourra lever plus de capitaux pour financer son développement international. Mais tous ces arguments sont discutables.
Selon le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le maire, l'Etat espère faire baisser sa dette de 0,5 point grâce à cette privatisation alors qu'elle atteint 98,4 % du PIB. C'est peu, d'autant plus que les taux d'intérêts sont actuellement très bas… Est-ce réellement une bonne opération financière ?
On ne pourra le savoir que le jour où l'on connaitra le prix de vente, au moment de la privatisation. On peut penser que l'Etat va pouvoir se désendetter d'une dizaine de milliards grâce à la vente de ses parts et faire des économies sur la charge d'intérêts. Mais les taux sont très bas, à peine supérieurs à 1 %. En face, l'Etat va perdre les dividendes versés par ADP, de l'ordre de 2 % du capital. Il n'est donc pas du tout sûr qu'il fasse une bonne affaire. Il faut donc qu'il arrive à vendre à un très bon prix. Pour cela, il faudrait que plusieurs concurrents soient intéressés.
Le problème, justement, c'est que plus la régulation imposée à l'opérateur privé est exigeante, moins le prix de vente sera élevé. Et l'Etat a prévu une régulation très stricte pour éviter des dérives…
Effectivement, Aéroports de Paris est en situation de quasi-monopole sur son marché. Il y a donc un risque qu'un actionnaire privé soit tenté de gonfler ses profits en augmentant les redevances prélevées sur les compagnies aériennes et les passagers, ce qui dégraderait le service rendu. Pour l'éviter, l'Etat doit contrôler les prix, comme cela est prévu dans la loi PACTE. L'intérêt est donc moins évident pour les actionnaires privés. Plus on essaye de protéger les clients de l'aéroport, moins l'action sera chère et plus l'Etat risque de faire une mauvaise affaire. C'est pour cela que l'affaire est risquée.
Pour attirer tout de même des investisseurs, l'Etat a donc trouvé un autre moyen…
Oui, pour faire simple, il existe deux modèles de gestion d'aéroports dans le monde. Le premier, c'est celui de la « caisse unique » : le bénéfice tiré des boutiques, de plus en plus important dans l'équilibre financier des aéroports, peut servir à financer des investissements dans les terminaux, ce qui évite d'avoir à augmenter les redevances des compagnies aériennes. Mais ce n'est pas la solution retenue. L'Etat a choisi le modèle de la « double caisse » : les profits tirés des activités commerciales vont dans la poche de l'actionnaire, mais ne peuvent servir à financer les investissements dans les capacités aéroportuaires et faire baisser les redevances. La plupart des économistes considèrent que ce modèle est moins efficace que celui de caisse unique.
Comment expliquer ce choix de la « double caisse », alors ?
C'est une façon d'attirer des investisseurs privés. Il y a un fragile équilibre entre le prix que l'Etat veut tirer du prix de la vente et la protection des clients de l'aéroport.
Que pensez-vous de l'argument de Bruno Le Maire selon lequel l'argent récolté par la vente d'ADP va aussi servir à investir dans « un fonds pour l'innovation de rupture » destiné à encourager les entreprises à adopter les technologies de demain ?
Cette histoire de fonds pour l'innovation n'est rien d'autre que du marketing politique. Si l'Etat veut dépenser 250 millions de plus en faveur de l'innovation de rupture chaque année, il peut le faire. Il n'y a aucun besoin de privatiser ni ADP ni la Française des jeux, ni aucune autre entreprise publique pour le faire. 250 millions d'euros, c'est même pas un millième des crédits budgétaire de l'Etat ! Comptablement, ce fonds est d'ailleurs une fiction, c'est un simple jeu d'écritures dans ses comptes. Il n'a en réalité aucune existence. Les deux sujets sont à séparer complètement.
La privatisation est-elle un risque pour la souveraineté ou pour la protection des frontières comme le disent certains opposants au projet ?
Non, dans la mesure où l'Etat gardera entièrement la main sur les sujets de sûreté et de sécurité, comme dans tous les autres pays où les autres aéroports sont privatisés. Après, en cas de guerre, il peut y avoir un sujet si l'Etat doit utiliser les capacités du site pour ses opérations militaires… Mais ce jour là, une loi permettra de les mettre à disposition de l'Etat.
Le fait que Etat concède les infrastructures de l'aéroport pendant 70 ans au futur investisseur privé, moyennant un cahier des charges très strict, n'est-il pas une garantie comme les mauvaises suprises ?
Il faut souligner que juridiquement, l'opération n'est pas une concession. La solution juridique retenue est très originale : elle consiste à exproprier le futur propriétaire dans 70 ans. Mais économiquement, effectivement, cela revient à faire une concession de 70 ans. Le problème, c'est que les Etats ont beaucoup de mal à fixer des cahiers des charges pertinents sur plusieurs dizaines d'années. La Grande-Bretagne, très en pointe sur les partenariats publics-privés, est en train de s'en rendre compte. Même si le cahier des charges est très strict au départ, comme cela est prévu dans la loi PACTE pour ADP, qui établit des obligations hyper strictes avec beaucoup de pouvoir pour l'Etat (bien plus que ce qui avait été prévu au moment de la privatisation des autoroutes), il est rarement adapté à des périodes de concessions aussi longues. En cours de route, l'Etat se rend compte que les obligations ne sont pas toujours adaptées et demande des évolutions. Le concessionnaire privé se retrouve alors en position de force pour exiger des contreparties.
La comparaison avec la privatisation des autoroutes en 2005 est-elle pertinente ?
L'Etat a vendu à un prix qui pouvait, sur le moment, apparaître comme tout à fait raisonnable. Mais il est revenu plusieurs années après avec de nouvelles exigences, en échange de quoi les concessionnaires ont demandé des hausses de péages. Rappelez-vous de Ségolène Royal, qui exigé, il y a quelques années, une baisse des péages. Les concessionnaires ont accepté à condition qu'ils soient relevés trois ans plus tard ! Mais il faut se méfier de cette comparaison avec les autoroutes : à l'époque le prix de vente étaient jugés bons parce que les taux d'intérêts étaient beaucoup plus élevés qu'aujourd'hui. Depuis, les conditions économiques ont changé et on s'aperçoit que les taux d'intérêts sont plus bas que prévu et donc que la rentabilité des concessionnaires est plus élevée. Il y a 15 ans, ce n'était pas forcément une erreur.
Comment interprétez-vous la volonté du gouvernement de privatiser ADP alors que vous jugez l'opération « risquée » ?
Il y a sans doute la conviction qu'une entreprise privée est, par principe, mieux gérée. Mais on aurait pu choisir de vendre les parts de l'Etat dans d'autres entreprises comme Air France, Renault, ou PSA au lieu de le faire pour ADP qui est en situation de quasi monopole, puisqu'elles sont en situation de concurrence. Il y a aussi la volonté de désendetter l'Etat alors que la dette s'approche de 100 % du PIB.
Cette raison a d'autant plus compté que la dernière trajectoire de la France ne prévoit plus qu'une réduction de la dette de 1,6 point contre 5 auparavant et encore, sans compter les mesures qu'Emmanuel Macron devrait annoncer la semaine prochaine après le grand débat national…
Oui, le programme de stabilité prend en compte la privatisation d'ADP pour une dizaine de milliards, ce qui contribue à nous éloigner un tout petit peu de 100 %.
Les collectivités locales pourraient investir dans aéroport de Paris aux côtés d'un partenaire privé comme le fonds Ardian, spécialisé dans les infrastructures. Cela reviendrait à désendetter l'Etat pour endetter en partie les collectivités…
Oui, si cela se faisait, cela réduirait moins la dette. Mais il n'est pas absurde que les collectivités locales d'Ile-de-France aient envie d'avoir une place au conseil d'administration d'ADP pour faire entendre leur voix car c'est une infrastructure majeure de la région. L'exemple de la privatisation de l'aéroport de Toulouse a du les inciter à la prudence.
Il existe beaucoup d'aéroports privés à travers le monde. Peut-on dire que cela se passe bien ?
Aux Etats-Unis, les aéroports sont quasiment tous publics. En Europe, il y a les deux modèles. Londres et Francfort sont privés, Amsterdam est public. Il y a d'ailleurs des participations croisées entre ADP et Schiphol. Il est difficile de dire si un modèle fonctionne mieux que l'autre.
Vous n'êtes pas très enthousiaste sur cette privatisation. Faut-il pour autant crier au scandale et croire que l'Etat n'agit que pour favoriser des intérêts privés qui seraient ceux de Vinci ?
Non évidemment. Je pense que les risques l'emportent sur les avantages potentiels. Mais je n'exclus pas que le bilan puisse être équilibré, si l'Etat arrive à vendre à un prix élevé et à maintenir une régulation stricte pendant 70 ans. C'est une question technique à analyser froidement, certainement pas un sujet à soumettre à un référendum populaire.
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Source: Le Point
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emploimaroc30 · 4 years ago
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Concours de Recrutement Bank Al Maghrib (9 Postes)
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Concours de Recrutement Bank Al Maghrib (9 Postes)
Bank Al Maghrib organise un concours pour le recrutement de 9 postes répartis comme suit:
(1) Chargé de Modélisation. (2) Analystes Risques Systémiques. (2) Chargés Réglementation Prudentielle. (1) Macroéconomiste Senior. (1) Gestionnaire Risques. (1) Urbaniste SI. (1) Analyste Risques Opérationnels.
Bank Al-Maghrib, BKAM ou la banque centrale du Maroc, créée par le dahir n° 1-59-233 du 23 hija 1378 (30 juin 1959), est une personne morale publique dotée de l’autonomie financière dont l’objet, les fonctions, les opérations ainsi que les modalités d’administration, de direction et de contrôle ont été adaptés par la loi n° 76-03, portant statut de Bank Al-Maghrib, entrée en vigueur le 20 février 2006, ainsi que par les textes pris pour son application, tels que modifiés.
Missions fondamentales:
Émettre les billets de banque et les pièces de monnaie
Définir et mettre en œuvre la politique monétaire avec pour objectif la stabilité des prix
Veiller au bon fonctionnement du marché monétaire et assurer son contrôle
Gérer les réserves de change du pays
Superviser le système bancaire et s’assurer de son bon fonctionnement
Contribuer au maintien de la stabilité financière
Veiller à la surveillance et à la sécurité des systèmes et moyens de paiement
Autres missions:
Conseiller financier du Gouvernement  
Agent du Trésor pour les opérations bancaires au Maroc et à l’étranger
Contribuer au développement de l’inclusion et de l’éducation financières
Politique RH:
En tant qu’employeur responsable, Bank Al-Maghrib  a pris pour engagements d’œuvrer pour le développement professionnel de ses collaborateurs, de valoriser leurs performances et de cultiver leur bien-être.
Notre politique de recrutement vise à répondre aux exigences de l’évolution de nos métiers et au besoin croissant de la Banque en expertise. Cette politique est axée sur la spécialisation des ressources et l’attraction des profils pointus et à haut potentiel.
Principal levier de développement, la formation vise à développer les compétences nécessaires aux  évolutions des activités de Bank Al-Maghrib à travers des formes d’apprentissage modernes et variées.
La gestion de carrière, outil clé pour anticiper et accompagner les évolutions des métiers de la Banque, répond aux attentes de  nos collaborateurs  par une diversification des parcours professionnels et  un enrichissement, continu, des portefeuilles individuels de compétences.
Notre système de rémunération repose sur des principes d’équité et de cohérence. Son architecture fait ressortir des éléments de rémunération fixes et variables, permettant de reconnaître les contributions des collaborateurs et leurs performances individuelles et collectives. Bank Al Maghrib offre, par ailleurs, à ses collaborateurs une panoplie d’avantages sociaux.
(1) Chargé de Modélisation
Rattaché(e) à l’entité DÉPARTEMENT SURVEILLANCE MACROPRUDENTIELLE, votre mission consiste à contribuer au développement et au maintien des modèles macroprudentiels et des outils du macro stress tests.
Responsabilités et Activités principales:
-Concevoir, développer et maintenir des modèles macroprudentiels nécessaires à la surveillance du système financier ainsi que des outils de stress tests macro du système bancaire;
-Mener des travaux de modélisation permettant d’étudier les effets des mesures macroprudentielles sur l’économie et son financement;
-Collecter les données nécessaires auprès des superviseurs microprudentiels et des autres fournisseurs d’information, en assurer la gestion et veiller à l’utilisation des nouvelles technologies en la matière (y compris celles du Big Data);
-Assurer une veille sur l’évolution de la réglementation financière, des pratiques et outils de modélisation;
-Contribuer à l’élaboration du rapport sur la stabilité financière et à la préparation des travaux des instances de gouvernance y afférentes.
Qualifications: 
Titulaire d’un Bac+5 (de préférence d’une grande école d’ingénieurs) en économétrie, modélisation et statistiques ou mathématiques appliquées. Une expérience de 3 ans ou plus dans les domaines de modélisation et des études statistiques est souhaitable.
Compétences et Qualités:
-Maîtrise des outils statistiques et de modélisation (Eviews, Matlab, IRIS, SAS, etc.); -Très bonnes capacités de recherche et d’étude; -Esprit d’analyse et de synthèse; -Fortes capacités d’adaptation et de travail en équipe; -Bonnes capacités de communication écrite et orale; -Maîtrise de l’anglais fortement souhaitable. 
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(2) Analystes Risques Systémiques
Rattaché(e) à l’entité DÉPARTEMENT SURVEILLANCE MACROPRUDENTIELLE, votre mission consiste à contribuer aux travaux d’analyse et aux études visant à identifier et évaluer les risques systémiques pesant sur la stabilité financière et à définir et mettre en œuvre les mesures en vue de leur atténuation.
Responsabilités et Activités principales:
-Identifier, qualifier et évaluer les risques systémiques susceptibles de peser sur une partie ou l’ensemble du secteur financier (y compris les conglomérats financiers);  -Réaliser des études statistiques, sectorielles et thématiques en lien avec la stabilité financière;  -Proposer des instruments de surveillance et des mesures macroprudentielles pour l’atténuation des risques systémiques;  -Contribuer à l’élaboration des cadres réglementaire, analytique et procédural liés à la surveillance macroprudentielle;  -Contribuer à la réalisation des stress tests de solidité et de résilience du système financier;  -Réaliser des travaux de veille et d’analyse en vue d’identifier et d’évaluer les risques émergents pouvant impacter la stabilité financière (innovations technologiques, FinTech, cyber-risque, finance verte, etc.);   -Contribuer à l’élaboration du rapport sur la stabilité financière et à la préparation des travaux des instances de gouvernance y afférentes.
Qualifications:
Titulaire d’un Bac + 5 en finance ou économie quantitative / statistique ou en audit ou d’un diplôme d’ingénieur d’état. Une expérience d’au moins 2 ans, dans un poste similaire ou dans une fonction pertinente au poste dans le secteur financier ou dans des établissements d’études et de recherches, est souhaitable.
Compétences et Qualités:
-Bonnes connaissances en économie, économétrie et en gestion des risques bancaires (risque de crédit, liquidité, marché); -Maitrise de l’analyse financière relative aux institutions financières; -Bonnes connaissances des normes réglementaires applicables au secteur financier (normes du Comité de Bale, préconisations du Conseil de Stabilité Financière …); -Esprit de recherche, d’analyse et de synthèse; -Bonnes capacités en communication écrite et orale; -Maîtrise de l’anglais est souhaitable; -Maîtrise des logiciels statistiques (Eview, SAS, Matlab, etc.) est souhaitable. 
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(2) Chargés Réglementation Prudentielle
Rattaché(e) à l’entité DÉPARTEMENT SURVEILLANCE MACROPRUDENTIELLE, votre mission consiste à contribuer à l’élaboration de la politique macroprudentielle et les textes réglementaires y afférents, et aux travaux de veille réglementaire et de transposition des normes internationales en matière de surveillance macroprudentielle.
Responsabilités et Activités principales:
-Contribuer à l’élaboration des projets de textes à caractère législatif, réglementaire et conventionnel relatifs à la politique macroprudentielle; -Réaliser des études thématiques en lien avec la stabilité financière et avec les objectifs de la politique Macroprudentielle; -Assurer une veille réglementaire et une transposition des normes internationales en matière de stabilité financière (Conseil de Stabilité Financière, Comité de Bâle, Banque des règlements internationaux et autres instances internationales); -Contribuer aux études juridiques sur les sujets en rapport avec la politique macroprudentielle; -Contribuer à l’élaboration du rapport sur la stabilité financière et à la préparation des travaux des instances de gouvernance y afférentes.
Qualifications:
Titulaire d’un doctorat ou d’un Bac+5 en droit, économie, finance, audit (de préférence école de commerce) ou d’un diplôme d’ingénieur d’état. Vous justifiez d’une expérience pertinente au poste de 2 ans minimum, de préférence, dans le secteur financier, bancaire ou dans un cabinet d’audit et de conseil.
Compétences et Qualités:
-Bonne connaissance de l’environnement et de la réglementation bancaire et financière; -Bonnes connaissances en droit des affaires, droit bancaire et financier, droit des obligations et des contrats; -Bonnes capacités d’analyse, d’argumentation et de négociation; -Bonnes capacités de communication écrite et orale; -Maîtrise de l’anglais fortement souhaitable. 
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(1) Macroéconomiste Senior
Rattaché(e) à l’entité DIRECTION ETUDES ECONOMIQUES, votre mission consiste à contribuer à la préparation de la décision en matière de politique monétaire, à l’élaboration des rapports et études de la Banque ainsi qu’au management des équipes relevant de la Direction des Etudes Economiques.
Responsabilités et Activités principales:
Outre la supervision des équipes, vous serez appelé à contribuer à la réalisation des travaux ci-après:
-Elaboration, suivi et analyse de la politique monétaire; -Etudes liées aux aspects monétaire et financier de l’économie et analyse de la conjoncture économique au niveau national et international; -Questions se rapportant à l’évolution du système monétaire et financier international et aux missions des institutions internationales; -Développement de modèles de prévisions macroéconomiques adéquats à la prise de décision; -Elaboration des rapports institutionnels de la Banque, notamment le rapport annuel et le rapport sur la politique monétaire.
Qualifications:
Titulaire d’un doctorat ou d’un bac+5 (de préférence en sciences économiques, statistiques, finance, mathématiques), vous justifiez d’une expérience d’au moins 10 ans dans des activités liées à cette mission dans le secteur public ou privé ou dans des institutions financières internationales.
Compétences et Qualités:
-Capacité à manager des équipes mutidisciplinaires et à développer leurs compétences; -Connaissances approfondies en macroéconomie monétaire et financière (aspects théoriques et empiriques); -Connaissances approfondies en modélisation; -Solide connaissance de l’environnement économique national et international; -Aptitude à fournir à la hiérarchie des conseils stratégiques sur des questions d’ordre économique et financier; -Aptitude à coordonner des projets en interne et en externe; -Excellentes capacités rédactionnelles; -Maîtrise des langues: français, arabe et anglais; -Capacité à mener des projets en toute autonomie; -Sens de la rigueur et de l’éthique. 
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(1) Gestionnaire Risques
Rattaché(e) à l’entité DIRECTION OPÉRATIONS MONÉTAIRES ET DE CHANGE, votre mission consiste à élaborer l’allocation stratégique des réserves de change et à gérer les risques des portefeuilles d’investissement.
Responsabilités et Activités principales:
-Identifier et quantifier les facteurs de risques liés à la gestion des réserves de change; -Conception et implémentation de modèles et d’outils quantitatifs pour la gestion des risques (marché, crédit, change…) et l’attribution de la performance; -Suivi et analyse de l’univers d’investissement: profil rendement/risque, corrélations, perspectives d’évolution, réalisation de tests de résistance (Stress tests) et des analyses de scénarios (scenario analysis); -Calculer et analyser les indicateurs de risque et de performance; -Contrôler et valider les opérations de marché initiées et veiller à leur conformité par rapport aux règles de gestion en vigueur; -Valoriser les actifs composant les réserves de change.
Qualifications:
Titulaire d’un bac + 5 (de préférence école d’ingénieur), vous justifiez de préférence d’une expérience d’au moins 3 ans dans un poste similaire. La certification CFA ou FRM est un atout.
Compétences et Qualités:
-Très bonne connaissance des marchés financiers (monétaire, obligataire et de change) -Maîtrise des instruments financiers (au comptant et dérivés) -Maîtrise des outils de modélisation et de simulation (MATLAB, SAS, EVIEWS, R, ANACONDA, …) -Maîtrise des mathématiques financières et statistique -Maîtrise des outils de gestion des risques de crédit et de marché -Maîtrise de l’anglais obligatoire 
Postulez ici
(1) Urbaniste SI
Rattaché(e) à l’entité DIRECTION SYSTÈME D’INFORMATION, votre mission consiste à assurer une évolution cohérente de l’ensemble des composants du Système d’Information de la Banque.
Responsabilités et Activités principales:
-Construire et faire évoluer les cartographies du SI (cartographie applicative, fonctionnelle, informationnelle, des flux, …); -Définir les normes internes en la matière; -Garantir une intégrité permanente de la cartographie du SI au regard de la stratégie de la Banque; -Evaluer la pertinence et la cohérence des projets SI par rapport à l’architecture cible et aux systèmes existants; -Promouvoir en interne la cartographie du SI (communication, sensibilisation, …); -Elaborer et publier les procédures et les modes opératoires afférents à cette activité.
Qualifications:
Titulaire d’un diplôme Bac + 5 en système d’information ou équivalent, vous justifiez d’une expérience d’au moins 4 ans dans le domaine d’urbanisation, ou études et développement de Système d’Information.
Compétences et Qualités:
-Bonne maîtrise des principes d’urbanisation du S.I; -Connaissance des méthodes de modélisation des organisations et des processus; -Bonnes connaissances des référentiels méthodologiques (ITIL, COBIT, …); -Connaissance d’outils de modélisation; -Aisance rédactionnelle et relationnelle. 
Postulez ici
(1) Analyste Risques Opérationnels
Rattaché(e) à l’entité DIRECTION STATISTIQUES ET GESTION DES DONNÉES, votre mission consiste à principalement à assurer le suivi et le déploiement de la démarche de maîtrise des risques opérationnels, analyser les risques recensés et contribuer à la mise en place des contrôles permettant de s’assurer de la fiabilité, l’exhaustivité, la cohérence, la sécurité et la traçabilité des flux d’information gérés par la Direction.
Responsabilités et Activités principales:
-Identifier et évaluer les risques opérationnels inhérents aux processus d’activités; -Participer à l’élaboration de la cartographie des risques opérationnels et assurer son analyse; -Suivre la mise en œuvre des plans d’actions issus de la cartographie des risques, des programmes de contrôle, des recommandations des missions d’audit; -Mettre à jour les manuels de contrôle de 1er et de 2ème degré et veiller à leur efficacité et efficience; -Réaliser, selon une approche par les risques, des contrôles permettant de donner une assurance raisonnable sur le degré de maîtrise des risques inhérents aux processus d’activités; -Contribuer à l’élaboration du rapport annuel d’auto-évaluation du système de contrôle interne; -Assurer la collecte, l’analyse et le suivi des incidents de la Direction; -Veiller à l’élaboration et à la centralisation des tableaux de bord de la Direction.
Qualifications:
Titulaire d’un Bac + 5 (école de commerce ou d’ingénieurs), vous justifiez d’une expérience de 2 ans dans une fonction similaire ou dans le contrôle interne ou l’audit idéalement dans le domaine de la gestion des données
Compétences et Qualités:
-Connaissance des référentiels en matière de gestion des risques et de contrôle interne (COSO, ISO 31000, etc.); -Compétences en statistique et gestion des données (aspects de conformité (PDP, etc.)); -Bonnes capacités de communication écrite et orale; -Esprit d’analyse et de synthèse; -Bonnes qualités relationnelles. 
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-Les candidats, dont les dossiers seront retenus lors de la phase de présélection, seront informés de la date et du lieu de l’entretien par mail. 
-Les candidats doivent être de nationalité marocaine et âgés de moins de 40 ans.
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