#gerbant
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plaidetchocolatchaud · 6 months ago
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Il y a les anciens votes de Barnier qui commencent Ă  sortir, c'est gerbant ptn
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mmepastel · 10 months ago
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Holy shit.
Quel drĂŽle de lecture. Je suis passĂ©e par divers Ă©tats tout au long des quelques 600 pages de ce pavĂ© qui est dĂ©finitivement lourd. J’ai mis environ 200 pages Ă  comprendre qui Ă©tait qui, puis 200 de plus Ă  ĂȘtre happĂ©e par le suspense, puis les 200 derniĂšres Ă  ĂȘtre complĂštement piĂ©gĂ©e. A la fin, un peu contrariĂ©e car une incertitude m’embĂȘtait, mais je ne pouvais pas relire le roman pour ĂȘtre sĂ»re ! Donc bref. Un peu d’énervement, de l’ennui parfois, de la perplexitĂ©, puis un vrai engouement.
Dans ce village fictif au bord de la frontiĂšre austro-hongroise, il y a tout de mĂȘme pas mal de monde, et en plus l’autrice navigue des annĂ©es 30 Ă  la fin des annĂ©es 80 (89, trĂšs exactement, en lien avec la destruction du mur de Berlin).
Bref, c’est une lecture exigeante, et le sujet n’est pas lĂ©ger. Le roman Ă©voque ce que la Seconde Guerre Mondiale a fait Ă  l’Autriche, qui s’est en plus complexifiĂ© Ă  l’Est du pays, notamment Ă  la frontiĂšre austro-hongroise, avec l’invasion des SoviĂ©tiques juste aprĂšs. Certains ont changĂ© de rĂŽles et d’idĂ©ologies comme on change de costume. Un nazillon peut se retrouver chef de la police nommĂ© par les communistes. Cocasse ? Oui. Mais aussi terriblement gerbant.
Ce qui intĂ©resse particuliĂšrement l’autrice, c’est la couche de silence qui a recouvert les esprits. Chacun, rudement Ă©prouvĂ©, et encore on parle de ceux qui ont survĂ©cu, a vite cherchĂ© Ă  retrouver une tranquillitĂ©, Ă  tout prix. Peu importe les mensonges, les demis vĂ©ritĂ©s, les rumeurs, on s’est mis progressivement Ă  tout Ă©touffer, tout refouler. Mais quand un squelette est dĂ©terrĂ©, un jour d’étĂ© de 1989, c’est tout un passĂ© qui resurgit, dans lequel il n’est pas aisĂ© de dĂ©mĂȘler le vrai du faux, le rĂŽle de chacun Ă  tel ou tel moment. Mensonge par omission, par rĂ©flexe de survie, par lĂąchetĂ©, par honte, sans doute un peu tout ça. Et avec la volontĂ© de quelques jeunes, du village ou d’ailleurs, dĂ©sirant rĂ©parer par exemple le cimetiĂšre juif, le puzzle se reforme, pĂ©niblement.
Il y a quelque chose de laborieux dans ce livre. Il y a de l’humour, de l’ironie principalement, mais le style est parfois lourd, ou alors c’est un problĂšme de traduction, mais je me suis parfois retrouvĂ©e Ă  relire certaines phrases, les trouvant Ă©tranges, bancales, confuses. Le travail de recherches de ceux qui veulent la vĂ©ritĂ© est tout autant laborieux, parfois avec un brin de malice de l’autrice qui laisse le lecteur en savoir davantage que certains de ses personnages
 mais ce lecteur doit ĂȘtre drĂŽlement concentré  j’ai un peu peinĂ©.
Pourtant, mon impression est positive et je me retrouve franchement admirative du travail de construction de la romanciĂšre. J’imagine sa difficultĂ© pour rendre compte de ces temps troubles et complexes, ces consciences torturĂ©es, rendre compte aussi du processus Ă©nigmatique de la mĂ©moire, qui oublie pour parfois pour survivre, parfois pour prospĂ©rer.
A un moment, il y a d’ailleurs un magnifique et terrifiant « retour du refoulé »  un masque au moins tombe Ă  grand fracas, mais mĂȘme dans ce cas lĂ , les rĂ©sistances autour continuent de se dresser
 c’est dur de regarder les choses, surtout les plus immondes, en face, on est envahi alors d’une odeur fantĂŽme de putrĂ©faction insoutenable, mais les odeurs du souvenir, on ne peut pas les rĂ©duire au silence

Un livre impressionnant, que je n’oublierai pas de sitît.
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shoehorseconstant · 20 days ago
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c'est gerbant mais je dois mĂącher mes mots
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a-room-of-my-own · 8 months ago
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Et puis pardon mais ces querelles de boutiquiers ça me dégoûte.
La Marine Tondelier qui vient nous les jouer pleureuses Ă  la radio alors que le Canard a rĂ©vĂ©lĂ© que c’est EELV qui a Ă©tĂ© dĂ©terminant dans la trahison du PS en soutenant LFI Ă  fond pour avoir des siĂšges.Et ensuite ça vient parler d’honneur? Les Obono et Caron dans des circonscriptions imperdables alors qu’on envoie Ruffin et Roussel au casse-pipe
 Ils sont absolument tous gerbants, y compris dans leur morgue Ă  traiter les français de tous les noms.
Impression de gueule de bois post Ă©lectorale non ?
On pourra dire qu'il y a 12 millions de racistes en France, c'est peut-ĂȘtre vrai mais n'oublions pas aussi que nos dirigeants portent une immense responsabilitĂ© dans le rĂ©sultat de ce premier tour.
Voilà le résultat de la politique de casse sociale menée par Macron depuis son premier mandat. Voilà le résultat d'une politique qui prétend s'adresser aux citoyens et qui ne sert qu'à tenter de relancer la machine de la croissance en France. Voilà le résultat d'une politique qui s'adresse d'abord aux agences de notation et aux créanciers de la France. Voilà le résultat d'une politique qui sacrifie progressivement de plus en plus de gens au sacro-saint marché.
VoilĂ  aussi le rĂ©sultat du discours d'incrimination de la gauche que Macron et ses sbires cherchent Ă  nous faire avaler depuis des mois (s'il faut reconnaĂźtre et lutter contre les problĂšmes de la gauche, c'est bien Ă  *nous* Ă©lecteurs et militants de gauche de le faire, pas Ă  cette bande d'hypocrites de droite). VoilĂ  le rĂ©sultat des ambiguĂŻtĂ©s de Macron, qui se pose en rempart contre l'extrĂȘme-droite mais fait le pique-assiette quand il s'agit d'appeler Ă  voter contre le RN.
Il n'y a rien d'anodin Ă  dire que LFI est un parti antirĂ©publicain aujourd'hui, alors mĂȘme que le RN a clairement affichĂ© et dĂ©fendu des propositions discriminatoires toute cette campagne. RIP notre devise, j'imagine.
Ce n'est pas Ă  Macron et ses pauvres 20 % de faire la police entre qui est un bon alliĂ© et qui ne l'est pas. Les macronistes ont prouvĂ© qu'ils ne l'Ă©taient pas en continuant Ă  soutenir le PrĂ©sident qui nous a foutu dans cette situation dĂ©gueulasse, indirectement par sa politique et directement par cette dissolution dont on ne sait plus si elle relĂšve du calcul politique ou de la pure bĂȘtise.
Bon allez, j'arrĂȘte, j'ai une thĂšse Ă  Ă©crire...
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aforcedelire · 1 year ago
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Une bĂȘte au Paradis, CĂ©cile Coulon
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Un roman rempli de noirceur, oĂč l'atmosphĂšre lourde et pesante nous prend Ă  la gorge, oĂč la terre fait sa loi et oĂč les femmes se consument pour elle.
Une bĂȘte au Paradis commence avec Blanche, qui se rappelle son passĂ© : la mort de ses parents lorsqu’elle Ă©tait toute petite ; sa grand-mĂšre Emilienne, une force de la nature, qui les a adoptĂ©s elle et son frĂšre Gabriel ; Louis, le commis, un peu trop proche Ă  son goĂ»t ; et Alexandre, son premier amour, qui l’a abandonnĂ©e et trahie. Et surtout, le Paradis. Cette ferme isolĂ©e, dans sa famille depuis plusieurs gĂ©nĂ©rations. Ce terrain, ces bĂȘtes, ces granges, pour lesquels Blanche a donnĂ© sa vie. Dans sa famille, les femmes sont fortes, elle maĂźtrisent le domaine, elles se consument pour lui.
TroisiĂšme roman que je lis de CĂ©cile Coulon, aprĂšs Seule en sa demeure et La langue des choses cachĂ©es ! Une bĂȘte au Paradis, avec lequel elle s’est vraiment fait connaĂźtre en 2019, est trĂšs diffĂ©rent, et en mĂȘme temps trĂšs similaire : le dĂ©cor nous prend Ă  la gorge, on est trĂšs vite immergĂ© dans ce domaine, avec cette vieille maison, ce petit village, ces habitants comme figĂ©s dans le temps. J’ai beaucoup aimĂ© suivre Blanche, suivre le chaos de sa vie, entre son investissement pour le Paradis et la douleur causĂ©e par les hommes. Son pĂšre parti trop tĂŽt, son frĂšre effacĂ©, l’autre qu’elle apprivoise et avec lequel elle ne veut rien vivre, celui qui lui a brisĂ© le cƓur. Ils ne sont pas tous violents, mais certains le sont et chacun Ă  leur façon. Par contre, j’ai vraiment eu du mal avec Louis : il a une dizaine d’annĂ©es de plus que Blanche, il l’a connue depuis sa plus tendre enfance, et il ressent trĂšs vite du dĂ©sir pour elle, persuadĂ© qu’il est le meilleur parti possible pour elle
 mais ça commence pendant son adolescence, alors qu’elle a 13 ans ! À partir de lĂ , dĂ©solĂ©e mais je n’arrive pas du tout Ă  ressentir une quelconque empathie pour lui. Et en plus, il est jaloux d’Alexandre, jaloux de ne pas ĂȘtre la premiĂšre fois de Blanche, de ne pas avoir son amour. C’est un peu gerbant. Entre lui et Alexandre, il n’y en a pas un pour rattraper l’autre
 CĂŽtĂ© personnages, justement, j’ai plutĂŽt bien accrochĂ©, j’ai bien aimĂ© leur construction et le fait qu’ils essayent tous, juste, de s’en sortir. L’atmosphĂšre est sombre, lourde et tendue, et tout le long de la lecture on se demande qui est cette bĂȘte du titre, et surtout, jusqu’oĂč la folie des uns et des autres va bien pouvoir les mener

09/03/2024 - 10/03/2024
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girafeduvexin · 2 years ago
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J'ai aucune compassion pour Palmade mais les médias en mode vautour à essayer d'interroger ses proches, à attendre une réaction de Muriel Robin, de MichÚle Laroque........ gerbant
club de soutien pour les gens qui n'en peuvent PLUS de tous les articles sur Pierre Palmade, qu'est-ce qu'on s'en FOUT de l'avis de Julien Lepers
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a-room-of-my-own · 4 years ago
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AprĂšs le portrait de Sonia Mabrouk dans LibĂ© dans le mĂȘme genre y a ça aussi: twitter(.)com/Regards_fr/status/1387451545109684228 đŸ€ąđŸ€ąđŸ€źđŸ€ź
Gerbant. La réponse copiée ci-dessous résume tout.
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theoppositeofadults · 4 years ago
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Ça y est j'ai fait descendre Griezmann de son pied d'estale, mon frĂšre arrĂȘte de le staner vu la vidĂ©o gerbante hehehe. Par contre j'aimerais que les mĂ©dias parlent plus des violences sexuelles, ça craint vraiment cette affaire 😬
heureuse de voir de la propagande fraternelle, moi aussi je cherche à imposer à ma soeur les sportifs qu'elle doit ou ne doit pas aimer (elle a des goûts terribles)
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mollesdepa · 4 years ago
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De l’air, de l’air,
Au fond de mon verre.
On se terre, pour ne pas avoir Ă  se taire. A cause de cet air qui nous manque lĂ , qui nous laisse pĂąlir comme une bĂȘte photo punaisĂ©e au mur.
Je balade mon regard lĂ -autour. Pour Ă©viter les Ă©crans. Pour ne pas oublier l’air, le temps, le terreau, les tasses, les tresses, les caresses.
Là, on tourne en rond. Dans un carré trop petit.
Continue à courir. Surtout n’y pense pas. Tu respireras demain.
De l’air, de l’air, au fond de mon verre.
 Du silence Ă©teint. Des ragots dans nos tĂȘtes.
Et demain, dos contre dos, les papilles en grĂšve, on gravera nos pierres tombales en gerbant du coltan.
Sale temps pour les rĂȘveurs.
 De l’air, de l’air, tapi au fond de mon verre,
De l’air bleu pĂ©trole, bon comme une gifle, Ă  l’affut, venu droit du fond des bois
De l’air qui grince, serpent camphrĂ© au creux des reins
De l’air mouillĂ©, matin, salĂ©, de l’air qui bouffe la tiĂ©deur
Qui casse des briques
De l’air tourbĂ©
Velours Ă  flamber
De l’air, de l’air, de l’air.
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nev-shitposts · 5 years ago
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J’ai revu HP3 et vraiment c’est le meilleur Harry Potter en films celon moi. Il est fourmillant de dĂ©tails (bon y’a le souce des tĂȘtes rĂ©duites qui une espĂšce de caricature raciste gerbante), et introduit vraiment bien ses nouveaux persos et des nouvelles pistes de relations. Y’a un choix musical assez chouette et graphiquement, il est vraiment plaisant. 
Et Sirius Black est Bg. Je le pensais à 9 ans et c’est toujours le cas. 
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(nan et puis le fait que lui et Lupin Ă©taient ensembles durant Poudlard semble vraiment ultra lisible dans ce film je trouve. Un bon ship, really)
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dooareyastudy · 3 years ago
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Je viens de monologuer un (trop) long moment auprùs de mes camarades, pour leur dire à quel point je trouve la philosophie de Nietzsche gerbante. Et le truc qui ressort de cette discussion (à sens unique), c’est : sentez vous libre de lire de philo ! 
Vous n’ĂȘtes pas trop bĂȘte ou pas assez cultivĂ© ou pas assez calĂ© en philo ou je ne sais quoi pour comprendre les auteurs que vous allez lire. Et surtout, ne vous dĂ©couragez pas si quelqu’un vous explique que telle pensĂ©e de tel auteur est trop complexe, trop profonde, trop subtile (comme certains profs aiment faire, pour se vanter d’ĂȘtre plus intellectuels que leurs doctorants par exemple). 
Certes, une lecture de philo, ça peut ĂȘtre ardu mais une lecture de philo, ça s’approfondit et ça se complĂšte : il y a tellement de travaux qui peuvent venir Ă©clairer vos lectures et votre comprĂ©hension d’un auteur ! Ce n’est pas nĂ©cessairement facile, mais avec de la volontĂ© et du travail (oui oui), il n’y a pas de raison pour que la pensĂ©e d’un auteur vous Ă©chappe complĂštement ! 
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mitch-3 · 6 years ago
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...Acto Uno...Final...Cartagena-Manaus...
Voici bientĂŽt quatre mois que j’ai quittĂ© Cartagena en Colombie. La premiĂšre sĂ©quence de l’escapade sud-amĂ©ricaine s’achĂšve Ă  Manaus au BrĂ©sil. Quelques temps forts, le trek de la Ciudad Perdida, la traversĂ©e de la cordillĂšre andine Ă  cheval, la croisiĂšre dans l’archipel des GalĂĄpagos, l’exploration de la rĂ©serve Pacaya-Samiria en pirogue, la descente du fleuve Amazone en Lancha.
De belles rencontres, de bons moments, de belles images qui restent gravĂ©es sur mon disque dur cĂ©rĂ©bral. Le voyage ce sont les bus sur les routes chaotiques ou asphaltĂ©es, la cuisine de rue savoureuse comme surprenante, les auberges oĂč rĂšgnent une ambiance conviviale ou aseptique.
Le voyage c’est la stimulation des sens. L’environnement sonore, le chant des insectes et batraciens, la nuit, tout comme la musique au rythme latino, omniprĂ©sente; olfactif, les douces odeurs des marchĂ©s ou parfois moins douces, les parfums des fleurs tout comme celui de l’humus des forĂȘts; visuel, les couleurs Ă©tincelantes des murales, les paysages aux multiples formes ou le mouvement, l’expression des passants ; tactile, toucher un arbre, une roche, ressentir l’eau ruisseler sur le corp ou le vent caresser la peau; gustatif, l’amertume d’une orange, l’aciditĂ© d’un citron, le sucrĂ©-salĂ© des plats ou la chaleur des Ă©pices. Mais ça peut ĂȘtre assourdissant, puant, pas beau, rĂ©pugnant, gerbant, tout dĂ©pend comment les sens sont stimulĂ©s.
Je pense que ce blog se visite comme on feuillette un magazine, c’est s’arrĂȘter sur un billet ou pas, ils sont plus ou moins bons, tout dĂ©pend du moment. Il se visite un verre Ă  la main, une clope au bec ou pas, avec un fond musical ou pas. Il y a parfois des paradoxes, ils sont Ă©crits avec le ressenti du moment. A la relecture je constate des fautes de syntaxes, de grammaires ou d’orthographes. L’écriture intuitive et mes lacunes y sont pour quelques choses, alors je me dis que je re dessine l’écriture. Les photos quant Ă  elles, sont celles que j’aime, alors je mets certaines en Ă©vidence, d’autres pour illustrer le propos, je les organise, dĂ©sorganise et naĂźt un billet que je commente. Ce blog est en quelque sorte mon carnet de bord, ma mĂ©moire...
À prĂ©sent s’en vient l’acte deux, la Patagonie, je vais m’essayer Ă  un exercice en y incorporant une enquĂȘte fiction en m’inspirant du livre de Bruce Chatwin, « Patagonie » et ainsi accompagner les billets diffĂ©remment, c’est pas gagnĂ©...Ă  suivre...
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semena--mertvykh · 3 years ago
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Préambule au bilan musical
En 2018/2019, on a eu :
- du grime moite => Future, Pusha T
- des filles qui en ont => M.I.A., Kehlani, Yaeji, Kaitlyn Aurelia Smith, Kelly Lee Owens, Joanna Newsome, Jay Som, Fatou
- de l’électro dĂ©structurĂ© comme une robe Issey MiyakĂ© => Jacques Gaspard Biberkopf, Holly Herndon – que je suis trĂšs fiĂšre d’avoir dĂ©couverte bien avant que Pitchfork ne l’épingle dans son Best Of 2019
- du easy listening innocent en apéritif => Bonobo, Limousine
- du post-post-post-punk => Mount Kimbie, The Swans
- beaucoup de synthwave / drone / dark ambient => OPN mon amour, SHXCXCHCXSH, Emeralds, Le Révélateur
- du old school par cure (cure Little Dragon / cure Frank Zappa / cure Siouxsie / cure XTC / cure Gil Scott-Heron / cure Killing Joke
 )
- du beatmaker
- du grand n’importe quoi aussi, moitiĂ© foutage de gueule, moitiĂ© prise de risques couillue => Sophie, Arca
Globalement, en 2018/2019, encore plus que d’habitude, on a eu :
-- cÎté jour, des choses trÚs speed avec les basses bien en avant, ou des choses plus lentes avec les basses bien en avant ;
-- et, cotĂ© nuit, des choses synthĂ©tiques avec beaucoup de mĂ©lancolie dedans ; des choses qui me donnent l’impression d’ĂȘtre de nouveau dans la voiture avec mon pĂšre, quand on traversait de vastes plaines dĂ©sertes, de nuit, quelque part au milieu des annĂ©es 80 - une pĂ©riode dont je ne me suis jamais remise.
En gros, on n’a pas cessĂ© d’osciller entre pulsation et harmonie.
C’est peut-ĂȘtre pour çà, d’ailleurs, que j’ai laissĂ© tomber le rock depuis un moment – je parle du binaire Ă  la Rolling Stones et sa cohorte de suiveurs, qui fait frĂ©tiller tous les mĂ©trosexuels mous de la tige : harmoniquement c’est nul, rythmiquement on regarde passer les wagons de double-croches, et puis alors, la voix de Mick Jagger par-dessus - perso, rien que d’en parler, j’ai envie de tuer quelqu’un. Les types n'arrĂȘtent pas de parler des voix de femmes qui leur tapent sur le systĂšme, alors puisqu’on sort les dossiers fĂącheux : la voix nasillarde de Mick Jagger, sur n'importe quel titre, me dessĂšche le vagin
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(Pour ne rien dire de son personnage public qui doit concentrer tout ce que je trouve super gerbant dans la masculinitĂ© telle qu'on nous la survend depuis des lustres, et qui ne cesse de suinter de nouvelles dĂ©clinaisons chaque annĂ©e, type Orelsan ou Booba ; un peu comme un blob increvable. Vous voulez m'impressionner ? Montrez-moi les Lunachicks. Elles font la mĂȘme chose que les clowns sus-citĂ©s, mais avec cent fois moins de budget et une paire de couilles en plus)
Mais mĂȘme sans focaliser sur les momies du rock, mĂȘme en prenant des groupes rĂ©cents comme PUP, mĂȘme le son du rock m’ennuie : on a une tranche de guitares saturĂ©es sur une cadence morne comme un dĂ©filĂ© militaire - et vous reprendrez bien un peu de distorsion de guitares, pour finir ? Je ne sais pas comment font les mecs pour ne pas mourir d’ennui dans leur garage. Je ne vois pas comment on peut se rassasier d’une nourriture globalement aussi fade, aussi uniforme. J’adore la guitare, c’est pas la question ; beaucoup de mes meilleures amies sont des guitares, Loveless est un de mes disques prĂ©fĂ©rĂ©s – je tiens Only Shallow pour l’une des ouvertures d’album les plus bluffantes de toute l’histoire de la musique moderne, l’équivalent musical du chaos Ă©motionnel d’ĂȘtre une fille et d’ĂȘtre pĂ©nĂ©trĂ©e pour la premiĂšre fois – et puis j’ai grandi avec Mike Oldfield en permanence dans mon univers, le son de sa guitare constitue probablement le pĂ©trole de ma culture musicale depuis cinquante ans. Mais peut-ĂȘtre MBV et Mike Oldfield sont des musiciens qui font un peu autre chose ; ils ne se contentent pas de rĂ©pĂ©ter ces mĂȘmes trois pauvres accords qui suffiraient dĂ©jĂ  Ă  peine Ă  remplir un disque, alors je ne parle mĂȘme pas de construire toute une carriĂšre dessus.
Fermons la parenthĂšse.
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memoiredesarts · 3 years ago
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Ils veulent tous faire leur intéressant, produit du moi-moi-moi, cela devient gerbant.
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basilepesso · 7 years ago
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Mohamed Sifaoui est, comme tous les Musulmans libres, détesté des islamistes, des Musulmans qui n'écoutent ni ne comprennent rien et qui se croient visés quand on critique les islamistes, et des islamo-gauchistes (ces 3 branches gerbantes formant les "compagnons merveilleux").
Ici, 1 minute de vidéo avec 2 exemples personnels de Mohamed : -1 ami algérien à Paris, espérant y trouver une possibilité de ne pas pratiquer le Ramadan en public dans un pays qu'il pense plus libre que le sien : bingo négatif, se fait emmerder à une terrasse... -Mohamed sort d'une clinique, boit de l'eau aprÚs un examen. Il a un pansement sur le bras, trÚs visible. L'ambulancier arabe le fait chier parce qu'il ne respecte pas le ramadan.
Eh oui...encore une preuve que les Musulmans non-intĂ©gristes se font pourrir la vie par les intĂ©gristes. Je le rĂ©pĂšte pour la 20e fois depuis des....annĂ©es...tant que vous ne comprenez pas que le curseur n'est pas Ă  mettre entre "racistes blancs" (TM) et "minoritĂ©s racisĂ©es" (TM), vous vous plantez, et concourez Ă  l'avancĂ©e du fondamentalisme islamique, et de tout ce qu'il contient. Oui, z'avez bien lu : tout. La violence fait son lit sur la bĂȘtise.
Basile Pesso, Freeland, 30 mai 2 018, 1e diffusion ce jour-là (Fb) Vidéo : Mohamed Sifaoui
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a-room-of-my-own · 5 years ago
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La promo que Netflix fait du film Cuties (que je n’ai pas vu) est effectivement gerbante : des fillettes de onze ans hypersexualisĂ©e. En revanche il semblerait que le film dĂ©nonce prĂ©cisĂ©ment cette hypersexualisation (c’est ce qui ressort nettement de l’interview de la rĂ©alisatrice, MaĂŻmouna Doucour dans Paris Match). Peut-ĂȘtre que cette dĂ©nonciation est bien menĂ©e dans le film, peut-ĂȘtre qu’elle est maladroite, mais il semble que ce soit un cas de divergence entre le fond de l’oeuvre... 1/2
... ou du moins sa visĂ©e et son marketing Ă  soubassement pro-pĂ©dophile, Ă  l’opposĂ© de l’intention de l’auteur. Ca me rappelle tout le marketing autour de « Lolita », qui n’a rien compris au chef d’oeuvre de Nabokov. Et le comble c’est qu’on en aboutit prĂ©cisĂ©ment Ă  normaliser l’hypersexualisation d’enfants, pourtant dĂ©noncĂ©e. 2/2
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Je me suis renseignée entre temps et les critiques sorties au moment de sa présentation au festival de Sundance ne parlent pas du tout de ça. Du coup je pense que tu as raison, la promo est trompeuse !
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