#gemellité
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lucborell · 7 months ago
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GEMELLITE twins par luc borell Via Flickr : lucborell est un photophone artiste www.lucborell-photophones.com/artworks/1725190/dernieres-... Lien ci dessous vers ma dernière publication www.blurb.fr/bookstore/invited/7317212/53d5fe3db20ec2e93b...
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lalignedujour · 1 month ago
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Suite et fin du précédent texte
Andrea serre avec joie dans ses bras toute sa famille, parfois plusieurs à la fois.
Il reste avec son frère (Luca, 13 ans) et sa sœur (Serena, 13 ans) dans un coin du salon. Il ne leur a pas amené de cadeau. Bien mieux à cet âge, il leur a amené des histoires. Il ne veut pas de cette distance qui s'installe quand des enfants de la même famille se toisent de part et d'autre de l'adolescence. Il a toujours voulu un lien fort avec Luca et Serena, malgré leur gemellité, peut-être à cause de leur géméllité. Il a toujours voulu ce lien, mais c'est peut-être seulement maintenant qu'il parvient vraiment à le faire vivre.
C'est une surprise, son arrière grand-mère est là aussi. Il ne connait pas son prénom, il l'a toujours appelé Nonna car sa mère l'appelait Nonna. Même son père et tout le monde l'appelle Nonna. 98 ans, et elle tient. Elle ne dit pas grand chose. Mais quand elle dit, elle a une énergie singulière dans la voix. On dirait qu'elle est forme. Mais en fait non, elle est fatiguée. Elle tient de printemps en printemps, parce qu'elle adore l'odeur des lilas. C'est son secret de longévité, l'odeur des lilas. Alors, oui, elle passera l'hiver.
C'est déjà l'heure de l'aperitivo. Le feu est allumé depuis le midi, le salon est bien rempli, il commence à faire chaud. Andrea va retirer son pull. C'est l'occasion. En retirant son pull, il dénudera son tatouage, et ça lui donnera l'occasion d'expliquer. Ça ne manque pas. Sa mère est la première à le voir. Andrea explique calmement que oui, il s'est fait tatouer. On l'écoute. Il s'attendait à du jugement, point du tout.
Il accepte un verre d'Asti, et il continue. Il dit ce que ça signifie pour lui. Il dit qu'il aime les femmes, mais aussi les hommes, et en fait il peut potentiellement être attiré par tout le monde, y compris les personnes qui ne sont ni femme ni homme. C'est-à-dire ? demande sa grand-mère. Il explique la non-binarité. Il refuse l'assiette de jambon cru car il est devenu végétarien. Il explique ensuite que lui se sent non-binaire, son père fronce légèrement les sourcils. Andrea explique. Sa mère explique à Nonna. Luca et Serena sont debout autour de la table. Luca grignote un roulé à l'aubergine en faisant la grimace. Il en goûte un par an pour se souvenir qu'il n'aime pas ça. Serena demande à l'oreille de son père si elle peut prendre un peu d'Asti. Il n'entend pas, il écoute Andrea qui raconte son histoire amoureuse avec un garçon. La situation est beaucoup plus banale que ne l'avait anticipé Andrea. On lui pose des questions sur cet amoureux. Il raconte qu'il se sent tout petit sous ses mains, qu'il trouve ça beau de trouver un garçon vulnérable, de le faire frissonner, que tout le monde devrait essayer. On l'écoute comme s'il racontait qu'il prend des cours de qi gong. Ce n'est pas que sa famille s'en fout. On écoute. On respecte. On comprend. On trouve ça bien pour lui. On n'en fait pas un fromage.
Ça gêne Andrea d'avoir monopolisé la conversation. Alors on parle du repas, qui arrive, de la fille de la voisine, des travaux sur la place, des trains de moins en moins nombreux et de la difficulté de Nonna à sortir acheter son tabac. Mais Andrea n'a pas tout dit.
Il lui faut reprendre la parole, de façon plus formelle cette fois. Une fois le dessert terminé, Andrea lèche bien sa cuillère pour en retirer toute la panna cotta, et la fait tinter contre son verre à pied. "Voilà, je voulais ajouter que j'allais entamer un traitement hormonal de substitution. Ça veut dire que je ressemblerai moins à un homme, et plus à une femme. Je ne me sens toujours ni homme ni femme, mais je souhaiterais qu'on me genre au féminin. Je vais aussi changer mon prénom officiellement, et j'ai choisi Sara. Évidemment, je comprendrais si c'était difficile pour vous, mais je veux vous dire que je vous aime toujours autant, et que je veux continuer à vivre ces moments avec vous. En tant que Sara." Elle ajoute qu'elle ne serait pas blessée si dans un premier temps c'était difficile de la genrerau féminin, ou d'adopter ce nouveau prénom. Elle ajoute qu'elle aime aussi son prénom de naissance, et voudrait garder Andrea en second prénom. Mais Sara est celui qu'elle a choisi, et elle demande à ce que ce soit respecté.
Elle ne s'attendait pas à ça. Après un bref silence, les réactions sont modérées. Sa tante et sa mère commencent à débarrasser. Elle se demande si tout le monde a bien compris. Elle débarrasse elle aussi. "Entendu, ma fille, je suis fier de toi", lance son père, avant de demander si tout le monde a chaud ou si c'est que lui, et d'aller baisser le chauffage. En cuisine, sa mère la félicite. "Ça me fait plaisir que tu nous le dises, que tu nous fasses confiance comme ça, tiens va demander combien il y a de café, tu seras gentille."
Sara se demande si elle rêve. Elle retourne au salon. Ça parle prix du gaz. Elle demande combien il y a de café. On la genre correctement. Serena lui dit qu'elle est contente d'avoir une sœur et que Sara c'est très classe comme prénom. Luca lui demande depuis combien de temps elle est décidée. Il y a de la curiosité sans intrusion. Ça commence à parler de Meloni. Il y a 5 cafés.
Elle retourne en cuisine et prépare la cafetière moyenne, positionnée là où elle l'a toujours vue : placard du bas, entre la petite et la grande. Le café sort avec ce bruit et cette odeur de son enfance et son adolescence. Elle installe la cafetière au centre du plateau, et le sucre pour sa grand-mère. Sa mère compte les tasses autour, il y en a 5. Elle se dit que Sara s'est trompée et en ajoute une 6ème. Sara lui fait remarquer qu'elle sait très bien compter et que si elle ne lui fait pas confiance, elle n'avait qu'à pas la charger d'aller compter le nombre de cafés. Le ton monte légèrement, la tante veut calmer le jeu et les emmène toutes les deux au salon pour recompter.
Elle doit hausser le ton pour passer par-dessus les conversations sur la mort de la gauche : "Reno, Nonna, Maman, toi Alessa, Sara et moi. 6 !"
"Non, pas moi", réponds Sara. Silence général. "Je ne bois plus de café". Sa mère lâche le plateau, brisant les 6 tasses et répendant le précieux liquide sur les carreaux de terrazzo.
On se regarde. On ne sait quoi dire. On regarde Sara comme si c'était une étrangère, comme si elle n'était plus chez elle ici. Et c'est un peu vrai : Sara regarde la maison où elle a grandi, les visages qui l'ont toujours accompagnée, qu'elle a aimé, admiré. Et elle voit ce truc insidieux qui s'installe doucement et apparaît d'un coup : la distance. La gorge chargée de sanglots, la mère de Sara lance "Bon, je vais ramasser tout ça", elle part dans la cuisine chercher la pelle et la balayette pour pleurer.
"Mais prenez un café, c'est bien si ça vous fait plaisir, moi j'en ai pas envie." Son père la coupe et la prend par le bras pour lui parler dans le couloir : "écoute, je ne sais pas ce qu'on t'a mis dans la tête à Bologne…" Il a dit Bologne avec les yeux en l'air comme pour mimer un air hautain. "…mais ici, on boit du café. Point. Maintenant, tu te débrouilles comme tu veux, tu peux le laisser refroidir puis le jeter dans l'évier en cachette si c'est ça que tu veux, mais je te demande une chose : ne fais pas de scandale, pas devant Luca et Chiara, pas devant Nonna." Sara reste bouche bée. Le regard de son père s'est attendri, il y a une pointe de pitié là-dedans. "S'il te plaît, ma fille. Elle a 98 ans. Pas de scandale, d'accord ?" Les yeux de Sara ne clignent plus. Elle n'en revient pas de cette situation. Mais d'accord. Sara baisse la tête sans rien dire, elle est d'accord.
Reno revient dans le salon en traînant Sara par la main. "Ah ! Elle voulait dire qu'elle prenait un déca le soir ! N'est-ce pas ? Ahah ! Tu nous as eu·es !" Un temps suspendu. Sara confirme d'un sourire : "Oui, voilà, un déca !" L'ambiance se détend doucement. Comme un long soupir. Luca, Serena et leurs jeunes cousines ne montrent pas de soulagement.
Les adultes peuvent faire semblant de croire à quelque-chose, les enfants et les ados non.
Sara s'installera à table, la mine sombre, la mâchoire serrée. Elle laissera la tasse de déca refroidir sous son nez, et ira la vider plus tard dans l'évier en débarrassant toutes les tasses. Personne ne l'y aidera. Les années suivantes, elle essaiera de revenir, de retrouver quelque-chose. Mais ce soir là, seule dans la cuisine, au-dessus de la faïence brune, Sara a déjà compris qu'elle ne trouverait plus de lien sous ce toit.
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culturevsnews-blog · 1 year ago
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Tout au fond de mon coeur de Florence Jenner Metz (Auteur), BARBARA MARTINEZ (Illustrations)
Un très beau livre sur la gemellité et le deuil Chronique : Florence Jenner Metz et Barbara Martinez nous offrent un bijou littéraire avec “Tout au Fond de Mon Cœur”, une histoire touchante qui explore la gemellité et le deuil d’une manière poétique et imaginative. À travers les yeux d’un jeune garçon, les lecteurs sont transportés dans un monde où il décrit sa maison de manière peu…
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leehamwriting · 5 years ago
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Voix off - l'âme de Caïn - Bruno Malka - 2019
Voix off – l’âme de Caïn – Bruno Malka – 2019
Quatrième de couverture
Jules et Alice sont jumeaux mais ne se sont jamais rencontrés, vivant dans deux univers tout à fait opposés. Jules, pensant que sa sœur était décédée à l’accouchement, s’est construit une jumelle fictive, Clarisse. Son parcours professionnel va pourtant l’amener à rencontrer Alice, qui se révèle bien différente de ce qu’il avait imaginé. Alice, de son côté, est en quête de…
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plumedepoete · 2 years ago
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Chronique d ’ actualités - Daroca Mikael
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Raffinée Une feuille morte Épuise du silence Demeure future vie Belle mue viendra. Mots disent Mots en ménage Pratiquent concision De larges rapports Adoptent la gemellité. Comblé Trace de marché Images se forment Lumière des mots Intrigue le chemin. Profond départ Oublieuse de vie Temps se détache Louange de tourment Humeur de moisson. Plus Pluie de sensation Fenêtre à l ’ écoute Solitude d ’ écriture Chute des gouttes. Hic d ’ être L ’ identité vacille Réjouit la langue Démêler exigence Chercher comédie. Lirisme Le chiffre déserte Mot d ’ échappée Assumer partage Analyste célébrée. Read the full article
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