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Économie de l’abonnement : rencontre avec MissFresh

Mi-septembre, lors d’une soirée organisée par FrenchFounders et Kaliop Canada, nous avons eu le plaisir d’accueillir dans nos locaux la cofondatrice de l’entreprise MissFresh, Marie-Eve Prevost, qui nous a présenté MissFresh et les raisons de son succès.

Qui est MissFresh ?

L'entreprise montréalaise créée par un trio d'entrepreneurs est spécialisée dans la livraison de boîtes de produits frais. Cette offre répond aux besoins des familles et des particuliers qui disposent de peu de temps au quotidien mais qui souhaitent manger sainement.  Les portions, dont le prix varie entre 8 à 10$ chacune sont élaborées par un chef et une nutritionniste pour proposer à ses clients des repas sains et équilibrés. L’offre, disponible uniquement sur le site web, est basée sur un système d’abonnement. Les abonnés peuvent choisir à l’avance des recettes qui composeront leurs repas et  les ingrédients sont livrés chaque semaine dans une boîte isotherme avec une recette qui peut être réalisée en moins de trente minutes.

Comment a débuté l’aventure MissFresh?

Marie-Ève Prevost n’avait jamais envisagé d’être à la tête d’une entreprise dans le secteur alimentaire. Directrice de la stratégie numérique pour le groupe TVA elle quitte son poste pour s’installer en Australie en 2014. C’est lors de son séjour qu’elle découvre un nouveau concept : un service de livraison de repas prêts à cuisiner. La croissance soutenue du secteur de l’achat alimentaire en ligne au Québec et de l’évolution des habitudes de consommation, la convainc que ce modèle répond à une attente grandissante des québécois. Marie-Ève, qui cumule douze ans d’expérience en Marketing s’associe alors à son frère Bernard, directeur des finances et leur ami Ritter Huang , gestionnaire des partenariats technologiques pour fonder MissFresh.

Après deux ans d'existence, MissFresh compte près de 10 000 clients et 48 employés, et vient d'être majoritairement acquise par l'épicier Metro.

L’économie de l’abonnement, une nouvelle façon de consommer

L’expérience réussie de l’entreprise MissFresh ne fait que confirmer la bonne santé de l’économie de l’abonnement (et l’attente des consommateurs pour des offres qui combinent qualité, praticité et technologie). Présente depuis quelques années, l’abonnement poursuit sa courbe ascendante et touche désormais toutes les formes d’entreprises. Selon Tien Tzupo, ancien directeur marketing de Salesforce et PDG de Zuora, qui s’est imposée comme le leader mondial des logiciels d’aide à la gestion de la relation avec les abonnés, «Le chiffre d'affaires des services par abonnement progresse neuf fois plus vite que celui des entreprises du S&P 500».

Si la presse fut le premier secteur touché - nous avons pu accompagner dans ces changements nos clients The Economist ou le magazine Protégez-vous - force est de constater que le phénomène s’étend désormais à tous les secteurs d’activités : loisirs, électronique, alimentation, parapharmacie…

D’après The Economist Intelligence Unit 80% des consommateurs seraient à la recherche de nouveaux modèles de consommation (abonnements, partage…).

Au même titre que l’économie collaborative, l’économie de l’abonnement reflète un changement dans les habitudes de consommation, notamment auprès des 18-35 ans. Les millenials, pour les nommer, sont dans une logique basée davantage sur l’usage que sur l’achat. Les consommateurs ayant opté pour l’abonnement apprécient la liberté et la flexibilité qu’elle leur procure : Netflix, Communauto, Spotify… n’en sont que des exemples criants.

Avec près de 30% des sites e-commerce en dessous du seuil de rentabilité, le modèle de l’abonnement permet aux e-commerçants de travailler sur deux leviers : la saisonnalité et la rétention client. Plus que jamais, la personnalisation est au coeur de ces nouvelles habitudes de consommation. Les données récoltées permettent ainsi de créer une base  sur laquelle on peut anticiper les attentes de ses consommateurs, élaborer des profils d’achat et proposer des offres ciblées afin d’éviter la lassitude et donc le désengagement. De plus le modèle de l’abonnement permet de mieux anticiper la demande, la gestion des stocks et d’avoir une meilleure visibilité en termes de trésorerie pour l’entreprise.

Pour aller plus loin : lire notre dernier article publié sur Infopresse sur l'économie de l’abonnement (publié le 20 oct 2017)

Site MissFresh Site FrenchFounders

[charlotsweb-blog]

Le Frenchy de San Francisco

Le français n’est pas un animal rare en Californie, San Francisco est envahie par une vague de 20 000 ingénieurs, startupeurs et inverstisseurs français.

Alors oui, on s’intègre honorablement et on recherche la connection avec des américains. Mais il faut le vivre pour le comprendre: on se croit très proche, presque pareil, et on se rend compte assez vite que les différences culturelles sont beaucoup plus fortes qu’on ne le croit. Le contact est facile, mais l’amitié (au sens se poiler à pleurer de rire et tout se raconter): cela prend du temps.

Donc en attendant de tisser sa toile entre deux mondes, notre instinct nous ramène à nos bons vieux compatriotes.

Arrivés ici, nous sommes tous français, mais à y regarder de plus près, il y a des parisiens, des banlieusards, des provinciaux, des expats de longue durée qui arrivent de Dubai-Londres-Amsterdam, des vieux, des jeunes,... finalement on ne se ressemble pas tous autant qu’on ne le croit non plus. 

Gare à l’effervescence du début, on est comme un jeune cabri tout excité par la nouveauté... Fraichement débarqué, nos repères et nos exigences sont au niveau leur plus bas, on saute sur le premier venu pour s’en faire un copain. Erreur. Six mois plus tard on se dépatouille (mal) pour refuser tous ses textos-plans-du-weekend-loose.

Il y a plusieurs profils du français expatrié à San Francisco, voici un brossage simplifiés:

Le célibataire: il habite en coloc downtown, souvent en galère de renouvellement de visa, il propose des plans “apéros-pétanque” et il revend son mobilier Ikea sur le groupe Facebook SanFranciscoFrenchConnection et Les FrenchyàSanFrancisco.

Les couples en mission de carrière, sans enfants, qui se font un parcours croisé professionnel: chacun est là pour réussir. Ils travaillent en co-working space chez Parisoma ou WeWork, se sont mis au surf en combi-intégrale et ils voyagent une fois par mois entre Hawaï, Sayulita, Las Vegas, Portland et San Diego.

L’ingénieur et l’entrepreneur qui sont en train de vivre un pic de carrière spectaculaire et qui ne savent pas comment expliquer à leur femme qu’ils n’ont pas du tout l’intention de rentrer en France l’année prochaine. Ils se regroupent aux Meet the Expert de la Chambre de Commerce, dans le club select des French Founders, aux cocktails de la Résidence de France, aux Meetups de La French Tech, aux Pitchs de l’Atelier US BNP Paribas et même au club privé américain The Battery.

La femme d’ingénieur qui a suivi son mari, mais sans visa de travail (pas cool). Après avoir passé les six premiers mois à installer toute la famille dans Noe Valley, trouver des écoles, re-passer son permis de conduire, se perdre dans les rayons du Wholefood et s’étrangler devant son ticket de courses de la semaine à $250 , elle est au bout de sa vie. Et elle arrive ventre à terre - langue pendante mais pleine d’espoir sur le groupe Facebook FrenchMothers pour participer au prochain diner mensuel organisé dans un restaurant français. 

La femme entrepreneur: beaucoup saisissent l’opportunité de se réinventer avec un virage professionnel à 360 degrés, et c’est toujours inspirant. Quelques exemples: HappyFrenchGang (une ex-ingénieur qui a lancé une marque de linge tie&die), SundayinColor (une boutique kids online), FillGood.co (des packaging refill pour nos produits de beauté), PetitsPas (une ex-pédiatre qui a ouvert un studio de danse), AlexiaCornu (une coach sportive qui a gagné sa GreenCard à la loterie), Shop Chloé Fleury (paper art mural) Les Petit Carreaux (vêtements pour enfants made in SF), OnceUponaTown (service de relocation par trois amies associées), MyParentingLife (des ateliers de parenting), OvertheOcean (lancé par une allemande mais avec une sélection de vêtements français et européens),... elles sont nombreuses et talentueuses.

Et en dehors de San Francisco, il y a beaucoup de français installés au coeur de la Silicon Valley, à Palo Alto, Cupertino, Mountain View, ... Idéal pour avoir plus de soleil et s’éviter 1 heure d’autocar depuis San Francisco quand on bosse chez Google et Apple. Warning: l’experience est plus extrême en mode French Desperate Housewife. Bien se poser la question de son rapport aux shopping-malls, 4x4 SUV, et quartiers résidentiels. La communauté française y est encore plus soudée via la SFBA, une association à l’esprit scout et chaleureux.

On se refait une bande d’amis plus hétéroclites que d’ordinaires, et on se sent définitivement plus proches entre frenchies. 

[jbonnel]

⚡️ Retour en images sur le #TransatlanticLeadersForum un événement #inspirant sur l'#Impact par l'#Innovation et l'#Inclusion coorganisé par les @FrenchFounders et @BNPParibas 👉 https://www.linkedin.com/posts/jbonnel_transatlanticleadersforum-passionnant-inspirant-activity-6735985312817807360-yfCq #FrenchTouch #Résilience #FrenchTech #Innovation #ActForImpact #WeAreBNPParibas #PositiveImpact (à Earth) https://www.instagram.com/p/CH5qFT_gjbB/?igshid=80dtq91tts93

[stephmolliex]

#NRF2019 Benoit Buridant (FrenchFounders) : 'La hausse du salaire minimum aux USA préoccupe les retailers' https://goo.gl/gGtfKT

[chelseafilm]

A Better Place

When I first approached my mother about starting a festival, I had no idea what Chelsea Film would grow into. I couldn’t possibly know how much I would come to love it, and I certainly had no idea how much capacity it would have to inspire and benefit others. Through my role as founder and CEO of CFF, I have the opportunity to connect with young emerging filmmakers from around the world and provide a platform for them that celebrates their work and encourages future endeavours.

The tables were turned last month when I was awarded the Audience Award Winner by Banque Transatlantique. This high recognition was given to me by the Ministry of Foreign Affairs in Paris. After so much time dedicated to awarding others, it was incredibly humbling to be on the other side of that experience, and for a moment, I felt as though nothing I could say would truly speak to the amount of gratitude and honor I felt in that moment of recognition.

But there is something I would like to say now — thank you. Thank you to the Ministry of Foreign Affairs for hosting me. Thank you to the city of Paris for being such an inspiring place to receive this award. Thank you to Banque Transatlantique for picking me.

Most of all, thank you to every filmmaker out there who takes a chance by wanting to be a part of CFF. Your continued drive to make the world a better place is inspiring to me every single day, and without it, I would never have been able to accomplish my own goals.

When something as meaningful as this happens in our lives, simply saying ‘thank you’ can feel like such a small act in comparison. But in this moment, there is nothing I would rather do than sincerely express my gratitude to all who have allowed me to get this far and who make me want to keep pushing further every day.

Because my win is not just for me, but it is for all of you as well. Being the first woman of color to win this award means that I am able to show the next generation of emerging filmmakers that it is possible to break through boundaries that have been in place to limit our successes. I hope that if anyone out there, no matter if they are pursuing filmmaking, acting or some other passion, has been doubting their ability to succeed, let my win show you that anything is possible when you are willing to work hard. This win is for you too.

Much of the film industry has been under scrutiny lately for failing to progress with modern times. From #OscarsSoWhite to the persistent gender wage gap that exists across much of Hollywood, this scrutiny comes at a necessary time. But that challenge need not be a deterrent to those passionate about the industry from entering the field. The call for change is a good thing, and the passion of women and people of color driving to succeed both in-front-of and behind the camera is helping open the doors to the next generation of passionate filmmakers.

Let us all be inspired by the dedication of those around us. And if, for today, my win is able to inspire you, then thank you for letting me be a part of that process.

Together, every day, we are making the world a better place.

Ingrid Jean-Baptiste

[skepsos]

#Réseau : FrenchFounders lève 1,5 million de dollars pour réunir la crème de la crème des entrepreneurs francophones

#Réseau : FrenchFounders lève 1,5 million de dollars pour réunir la crème de la crème des entrepreneurs francophones

Le club d’affaires très sélect est déjà actif dans plusieurs grandes métropoles, à l’instar de Paris, Sydney ou Singapour et souhaite encore étendre son influence. Il permet aux CEO, entrepreneurs et investisseurs francophones du monde entier d’échanger autour d’opportunités business.

Le réseau francophone d’affaires FrenchFoundersvient de boucler une levée d’1,5 million de dollars auprès de…

[akemoi]

L'entraide selon FrenchFounders

http://dlvr.it/QrJpk5

[lynlb1nd]

Qui sont les 4 gagnants du Startup Tour, ce challenge qui encourage les liens transatlantiques

La finale du Startup Tour organisée par FrenchFounders à New York a eu lieu ce mercredi 26 septembre 2018. Quatre start-up ont été récompensées, sélectionnées par un jury composé de douze membres, américains et français. Les voici. Il y a le Airbnb du retail, la start-up qui améliore la qualité de […] Lire l'article source https://www.usine-digitale.fr/editorial/qui-sont-les-4-gagnants-du-startup-tour-ce-challenge-qui-encourage-les-liens-transatlantiques.N747224

[amalelrhazi]

Réussir à s'implanter aux Etats-Unis : les conseils de Vincent Deruelle, de FrenchFounders

Amal El Rhazi, Réussir à s'implanter aux Etats-Unis : les conseils de Vincent Deruelle, de FrenchFounders. Président fondateur de Yuzu Network, Vincent Deruelle est aussi un des dirigeants de FrenchFounders, un réseau d'entrepreneurs français présent notamment à New-York. Pour L'Usine Nouvelle, il livre ses conseils pour réussir à s'implanter sur le marché nord-américain. A commencer par se méfier de l'illusion de la […] Lire l'article

[glitterycrownobject]

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Thank you @FrenchFounders for hosting us at #StartupTour2018! #Arianee #Blockchain #Luxury https://t.co/vnd0PTXEAV

— Arianee (@ArianeeProject) July 4, 2018

[selkrood]

Business Analyst - New Projects & Incubations

FrenchFounders - New York City, NY - À propos Créé en 2014 à New York par deux entrepreneurs français, FrenchFounders est le Club Business nouvelle génération qui réunit 4 000 décisionnaires francophones dont des CEOs, top-exécutifs, e... from Offres d'emploi : Etats-Unis - Optioncarriere https://ift.tt/3kfY9pF /?ref=da&site=tumblr">

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#CES2020 Mise en avant de la #FrenchTouch et du #FrenchPower par @KatBorlongan directrice de @LaFrenchTech à la soirée @FrenchFounders #CES #FrenchTech Night - une soirée soutenue par @BankOfTheWest @BNPParibas @LaFrenchTech @BPIFrance #CES #Innovations #FrenchTech 🚀 (à Palms Casino Resort) https://www.instagram.com/p/B7FbtjloCbJ/?igshid=1s3ay5kwuoxjv

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#networking #longchamp #soho #frenchfounders #carteblanche #airfrance #newyork #nyc #manhattan #goodmorningsunshine @frenchfounders (at Longchamp Soho)

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#CES2020 Arrivée à la soirée @FrenchFounders #CES #FrenchTech Night soutenue par @BankOfTheWest @BNPParibas @LaFrenchTech @BPIFrance #CES #Innovations #FrenchTech 🚀 (à Palms Casino Resort) https://www.instagram.com/p/B7FanhzooGu/?igshid=hb770ae7xe0r

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#CES2019 Super soirée @FrenchFounders Global stage for #Innovation avec le soutien de @BankOfTheWest @BNPParibas ➡️ Grande qualité des membres et du networking #inspirant 🚀 (à Las Vegas, Nevada) https://www.instagram.com/p/BscY2kxg1jc/?utm_source=ig_tumblr_share&igshid=vs0rf8wvzgbw