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Pelin Aktas, juriste... et créatrice de bijoux qui racontent l'histoire du Kurdistan : "Rien K'Elles, c'est ma famille de coeur"
Quatrième épisode de notre série de portraits sur les adhérentes de Rien K'Elles, une association qui a été créée en 2023 pour mettre en avant les femmes franco-kurdes ou issues d'autres minorités en France. Aujourd'hui, nous vous présentons Pelin Aktas.
Qui es-tu ?
Pelin Aktas est la secrétaire de l'association Rien K'Elles. / Photo @sultane_sultane_
J’ai 34 ans. Je suis juriste. Et j’ai une marque de bijoux qui s’appelle Avjîn Paris, pour laquelle j’écris des histoires pour chaque bijou. La particularité, c’est que je m’inspire de la musique kurde, des histoires kurdes, de toute l’histoire du Kurdistan et de la Mésopotamie.
Cinq mots pour te définir ?
Je suis une grande bosseuse, réaliste, altruiste, hyper sensible et loyale.
De quel Kurdistan viens-tu ?
Je viens du Baqur (NDLR : Kurdistan Nord, au Sud-Est de la Turquie). Je suis originaire de la ville de Varto où je suis née. En kurde, on dit Gimgim (ça se prononce Guemguem en français).
Dans quelles circonstances es-tu arrivée en France ?
Mon père était artisan d'art. Ma mère femme au foyer et chanteuse dans les mariages et dans les fêtes. Mais mon père, je ne l'ai pas connu de suite. C'était le seul de ses frères à revendiquer son identité kurde. Son père a essayé de le raisonner pour pas qu'il aille en prison. Mais mon père ne voulait pas. Donc, avec son cousin, ils ont décidé de partir en Allemagne. Je n'avais pas trois semaines quand mon père est parti. Son cousin est resté en Allemagne, mon père est venu en France où il a eu le statut de réfugié politique en 1992. Ma mère et moi avons tenté de le rejoindre avant. On a essayé de fuir la Turquie avec des passeurs. Ce sont vraiment de gros arnaqueurs. On se faisait toujours refouler à la frontière de la Turquie et de la Grèce et on revenait à chaque fois chez mon grand-père maternel. Mais heureusement, quand mon père a eu le statut de réfugié, on a pu faire une demande de réunification familiale et finalement, nous sommes arrivées par avion pour nous installer en banlieue parisienne.
Comment s'est passée l'intégration pour toi ?
Nous sommes restés six mois chez le neveu de Yilmaz Guney (NDLR: un célèbre écrivain et réalisateur kurde). Là, je pleurais tous les jours. Je voulais rentrer à Varto, retrouver mon grand-père maternel, mes animaux, ma montagne. Mais on a fini par déménager pour aller habiter... un sous-sol de garage où il n'y avait même pas une fenêtre. Nous y avons passé un an. J'étais en CP. Cela ne m'a pas empêchée d'apprendre. J'étais surdouée apparemment. A la fin du CP, on m'a fait sauter une classe et je suis passée directement en CE2. Entre temps, nous sommes passés du garage en sous-sol à un 14m2 où nous vivions tous les trois, avec un WC et une salle de bain par étage. Il y avait des drogués, des proxénètes et des prostitués dans cet immeuble. Mais nous, on voulait s'intégrer. Mes parents travaillaient dans le textile et rentraient très tard. Ils m'ont très vite appris à être autonome pour la cuisine. Et bien sûr, personne ne s'occupait de mes devoirs.
Ce qui ne t'a pas empêché de garder ton année d'avance à l'école...
Effectivement, je n'ai jamais redoublé. J'adorais tellement lire que je lisais même les étiquettes des produits ménagers. La directrice de l'école Jacques-Prévert et mon prof m'avaient applaudie quand ils m'avaient entendue lire en CP. C'est à ce moment-là qu'il ont décidé de me faire sauter une classe. Ensuite, j'ai été au collège à Noisy-le-Sec puis dans un lycée à Romainville où j'ai passé un Bac techno que j'ai eu avec mention Bien. Avec le recul, je peux dire que j'aimais énormément l'école. C'était une passion. Le week-end, je m'ennuyais. Il me tardait le lundi. Le seul moment où j'ai ressenti du racisme, c'est au moment du choix du lycée. La conseillère d'orientation m'a dirigée vers une filière techno, alors que j'aurais pu faire un Bac général en dépit de quelques lacunes en math. Mais j'étais très timide. Je me suis laissée guider. Encore aujourd'hui, à 34 ans, j'ai du mal avec la prise de parole. J'ai du mal à exprimer mes sentiments, à dire non.
Et pourtant, tu es devenue juriste...
Oui, après le Bac, j'ai choisi de faire du droit à René-Descartes qui dépendait de l'université Sorbonne Cité (Paris 5). J'ai fait un master 1, puis un double master en droit privé international grâce au programme Erasmus à Istanbul où j'ai travaillé dans un cabinet d'avocats. Là, j'ai vu le racisme anti-kurde. Mais je voulais apprendre le vocabulaire juridique turc pour l'intégrer dans mon métier de juriste spécialisée dans le droit des étrangers. Un choix qui remonte à loin. Enfant déjà, je voulais faire quelque chose pour mon peuple quand je serai grande. Depuis mon enfance, je disais que j'étais Kurde. Des gens me disaient, "tu veux dire Turque". Et je répondais, "non, Kurde de Turquie". En tout cas, j'ai démissionné de ce cabinet d'avocats et je suis rentrée en France fin 2015 où j'ai commencé à travailler comme juriste dans une entreprise d'ingénierie du BTP. J'étais la seule femme. J'y suis restée 4 ans, jusqu'en 2019. Puis, j'ai travaillé un an dans une entreprise de télécommunications, toujours comme juriste. Mais j'ai entendu beaucoup de remarques misogynes; cela m'a donné envie de me mettre à mon compte en 2021. Et j'ai lancé ma boîte, PA conseil gestion, à Pavillon-sous-Bois, dans le 93. J'ai enfin réalisé ma vocation. Je suis juriste spécialisée dans le droit des étrangers. Nous avons une communauté qui a grandement besoin de repères et de guides pour pouvoir connaître ses droits. Cela marche très bien.
Pelin a créé sa première entreprise, PA conseil gestion, en 2021.
Aujourd'hui, tu te définis d'abord comme Kurde ou comme Française?
Je me sens autant Kurde que Française.
Parles-tu le kurde ?
Oui. Je parle le kurmandji.
Peux-tu nous dire une phrase en kurde ?
« Sultan, tu pir delalî . » (rires). « Soultan, tou per dèlaali », en phonétique. Soit, « Sultane, tu es très belle », dans le sens d’adorable, en français.
Pourquoi Rien K’Elles ?
Juste avant Rien K'Elles, on m'a diagnostiqué un cancer. J'ai appris ma maladie le 8 mars 2022, le jour de la journée internationale des femmes. Alors, quand j'ai vu le post de Leyla parlant du projet de création de Rien K'Elles, je lui ai de suite envoyé un message. Cette solidarité entre femmes franco-kurdes, c'est ce qui manquait à ma vie. J'ai l'impression d'avoir trouvé ma famille de coeur avec Rien K'Elles. Il y a une synergie incroyable dans cette association qui partait d’une volonté de regrouper toutes les femmes issues de minorités, particulièrement les femmes franco-kurdes. Avant chaque réunion, j'ai une poussée d'énergie incroyable; cela m'aide énormément. Leyla m'appelle "le Joker" parce que je suis partout. Je me sens énormément à ma place dans cette association qui m’a permis de réaliser mon projet Avjîn Paris.
Pelin avec Zerrin, la présidente de Rien K'Elles.
Peux-tu nous dire quelques mots sur Avjîn Paris?
Dès notre première rencontre à Rien K'Elles, en juin 2023, j'ai vu des jeunes entrepreneuses menant deux activités à la fois. Or, la création de bijoux, c'est un projet que j'avais en tête depuis quelques années. Mais je n'avais jamais eu le courage de sauter le pas avec le cabinet et mes soucis de santé. Cette première réunion de Rien K'elles m'a donné l'impulsion. J'ai travaillé sur mon projet tout l'été. Et je me suis dit que c'était possible. J'ai commencé à écrire de petites histoires en août, à Nice, au bord de la plage. Je voulais que les histoires kurdes et l'histoire de la Mésopotamie vivent à travers mes bijoux.
Pelin, une créatrice de bijoux qui racontent des histoires.
Que veut dire Avjîn?
Av, en kurde, c'est l'eau. Et jin, la vie. C'est aussi l'histoire de mon peuple entre le Tigre et l'Euphrate. Et puis, j'ai ajouté Paris car Paris c'est au coeur de la mode. Je n'ai pas envie de m'arrêter aux bijoux.
Et donc, côté associatif, quel est ton rôle au sein de Rien K'Elles ?
Je suis secrétaire générale de cette magnifique association. Au-delà de cela, je me vois un peu comme la garante de la bienveillance au sein de l’association. Je fais en sorte que tout le monde se sente bien et que les adhérentes retrouvent une part d’elle au sein de Rien K’Elles. Moi, jusqu’à l’adolescence, je l’ai très très mal vécue d'être déracinée. Par la suite, j’en ai fait une force. Ma force, ce qui fait ce que je suis, c'est que je n'ai pas oublié mon identité. Je veux aussi que ce soit une force pour des jeunes femmes dans mon cas qui sont encore étudiantes. Elles ne doivent pas se fixer des limites. Tout est possible quand on s'en donne la peine.
Tu parles de ton identité kurde. Quel est ton plat kurde préféré ?
Le Zerfet. C’est un plat de Varto. Les personnes de Bingol (prononcer Binguel en français) et Dersim le font aussi. C’est à base de yaourt, de beurre et de fromage fermenté fait maison. Et c’est cuisiné au feu de bois.
Le zerfet en image.
Est-ce que tu cuisines ?
Oui, quand j’ai le temps. Et en famille surtout, j’adore.
Ta chanson kurde préférée ?
Ma chanson kurde préférée, c’est de Ozan Şerwan. Elle s’appelle Şîrînamin (Chirinameune, en phonétique pour les francophones). Elle a une place importante pour moi, parce que ma mère me la chantait durant une période difficile de ma vie.
Peux-tu nous la fredonner ?
Avec plaisir…
youtube
Ton livre kurde préféré ?
C’est un livre anonyme. C’est l’histoire d’un Kurde qui va au service militaire. Son commandant apprend qu’il est Kurde. Un jour, il se pose pendant la garde, la nuit. Il lui allume une cigarette et il lui dit : "Raconte-moi ton histoire en tant que Kurde." Et là, il commence en disant : « Kurdîstan çar perçeye, komutanım » (prononcer en phonétique « Kurdistan tchar pertcheye komoutaneum, pour les francophones).
En fait, ça veut dire : « Le Kurdistan est divisé en quatre, mon commandant. » (NDLR, seul le mot commandant est écrit en turc. En kurde, il aurait écrit « Fermandarê min », min à prononcer comme « men » en anglais). De là, une amitié se crée entre eux. C’est le livre qui m’a le plus marquée. C’est une personne à Varto qui me l’avait offert. C’est un tout petit livre. Je l’ai gardé pendant longtemps et je l’ai perdu. Malheureusement, il n’est plus du tout en vente, par rapport à l’histoire bien sûr. Le livre a été censuré. C’est pour cela que le nom de l’écrivain ne figure pas sur la couverture. C’est trop dommage.
Ton film kurde préféré ?
Il est d’un réalisateur suisse, Xavier Koller : « Le voyage vers l’espoir ».
youtube
Le passage qui m’a vraiment touchée, c’est un jeune qui fait de la flûte pour que les enfants arrêtent de pleurer, alors que des passeurs les font passer par plusieurs pays. Dans ce passage, ils sont dans le compartiment le plus bas du bateau. Malheureusement, lorsqu’ils doivent changer de bateau, le jeune tombe dans les hélices. Il meurt. Et son voyage vers l’espoir s’arrête au milieu de la Méditerranée.
Ton dernier voyage au Kurdistan ?
C’était en 2021 à Varto. Il y avait un mini festival musical et culturel kurde. Très mini, parce qu’ils avaient autorisé que ça. On présentait des jolis tapis (comme celui que j'ai derrière moi), de la musique kurde... et des repas kurdes, bien sûr.
Ta devise pour le Kurdistan ?
Je pense que Jin jiyan Azadi reste le socle (Femme Vie Liberté). Mais moi, je rajouterais Aşîtî (prononcer Achiti en insistant sur le A), qui veut dire la paix. On en a besoin aussi.
Ton message à la jeune génération ?
Lisez, recherchez, étudiez. N’oubliez pas vos racines. N’oubliez pas que vous êtes Kurdes. Et surtout, surtout, surtout, parlez le kurde. Un peuple continuera d’exister tant que la langue continuera d’être parlée.
Que représente la femme kurde pour toi ?
La femme kurde est égale au principe d’autodétermination. C’est-à-dire qu’elle peut gouverner sa vie librement et sans limite. La femme kurde, pour moi, est celle qui peut briser les chaînes du féodalisme. Car, aujourd’hui, la femme kurde s’exprime davantage. Et je pense qu’elle est très bien placée pour se développer professionnellement et personnellement.
La parité, mode d’emploi…
Tout simplement, un traitement juste et égalitaire.
Liberté, égalité ou fraternité ?
Azadi, azadi, azadi! (NDLR : Grand sourire en répétant trois fois « liberté » en kurde). Commençons par la liberté. Et s’ensuivra l’égalité, la fraternité et la paix.
Ton espoir pour le Kurdistan ?
Je souhaite un pays. Et un peuple autonome, qui puisse faire ses choix, qui puisse décider ce qui lui convient, tant dans la vie publique que dans la vie privée.
A lire aussi
Sema Katkay, Française, Kurde et chef d'entreprise : une experte sur laquelle Rien K'Elles peut compter.
Contact : L'association Rien K'Elles est présente sur Instagram et LinkedIn. Cliquez sur le lien hypertexte pour accéder au groupe via LinkedIn. Sinon, vous avez aussi le mail : [email protected].
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MOSSAD
Adolf Eichmann was captured in Buenos Aires, Argentina by Mossad. Wolfgang lots was a MOSSAD agent in egypt. However he was saved by the deal between mossad and the BND who claimed him as an german agent.
1962 Gamal Abdul Nasser aims to unite all Arab countries and demolish jews. Claims his missiles will reach Israel. The missile project relied heavily on German experts with nazi pasts. Heinz krug was in charge of logistics. He was practically the boss. He was abducted from Munich, Germany by MOSSAD agents posing as Egyptian businessman. He was later interrogated in Israel and killled.
Former SS man, Otto Skorzeny was offered protection by Mossad when nazis all across the world were under threat of being hunted by MOSSAD. He had direct access to the leading figures of Rocky program. He enjoyed protection of dictator Francisco Franco in Spain. He reached out to every technician and every German official in Egypt. By 1965, Nasser's Rocky program came to a halt. However, Soviets extended their support to Egypt for the missile program.
CIA didn't really favor Israel as a partner. The decisive influence on Israel Us intelligence relations was James Angleton. He had went from becoming an anti semitic to a zionist.
Mig 21 (Soviet) were supplied to Arabs. Munir Redfa was an Iraqi fighter(an Assryian Christian thus wouldn't be promoted any further). His family was smuggled & Mossad had to take out all the 32 cousins out of Iraq. The Mig 21 was first time in Western hands(Operation Diamond).The Americans were the first to assess it. During the 6 day war, Kill ratio was 5:1 owing to the Mig 21 intelligence. After the 6 day war, Israel controls 4 times the region originally designated to it by UN.
Fatah Arafat(President,Palestine) became the face of palestinian resistance.The west turned a deaf ear to palestinian terrorists on European land.Munich Olympics 1972 ,palestinians shot and killed 2 Israeli olympic atheletes and held 13 hostages.200 palestinian combatants and 2 german terrorists were demanded.The terrorists were students in Germany.The Israeli pm had refused.The Israel army was forbidden in Germany and none of the atheletes survived. The hostage takers were also released after a lufthansa jet was hijacked.
Within a year,14 palestini leaders are killed. Mossad has been helping christians in South sudan against the ruling arabs, kurds in iraq and christians in Lebanon.100 israeli citizens were taken by hijackers to Idi Amin the ugandan dictator.Isreal doesn't negotiate with terrorists.
In 1970, El sadat(President, Egypt) with military background took over and aimed to annihilate Israel. 1973, Ashraf Marwan was the son in law of nasser and advisor of new pm of Egypt. He was an informant of Mossad. Egypt and Syria attacked Israel with no warning from Marwan. However, the Arabs had done it on purpose.Israel won the war but paid in blood.
Egypt didn't want Soviet influence and thus established good ties with Israel for American relations.
The shah of Iran, Mohammad Raza had good relations with israel until the religious protests rose. Ruholla Khomeini establishes theocracy
1980 The PLO set up bases in Lebanon where the Mossad was powerless. Mossad found their allies here in the Christian groups. The Mossad invaded Lebanon. Their major objective was not to exterminate the PLO but to destroy all infrastructure that the PLO had. After 2 months, a Christian president was set up. But he was killed with a bomb and again an arab rule was set up.
Ethiopian Jews were smuggled to Sudan and from there to Israel. Israeli people posed as resort owners in Ethiopia. Sudanese dictator was paid hefty amounts and it was done confidentially to protect sudanese name in the Arab world. But there was a regime change in Sudan. As a result, 4000 jews were killed but the Mossad was able to protect 20000 jews.
A peace treaty signed between Israel and PLO(noble peace prize also awarded) but their emerged a Islamist radical organisation called the Hamas with the aim to establish a theocracy. The PLO however decided to put a delay on exterminating Hamas. Hamas had their bases set up in Amman, Jordan.
1997 The mossad failed their operation to kill Khaled Meshal. The govt led by Benjamin Netanyahu had put pressure on mossad. The agents were given orders to not attack if he wasn't alone but they still attacked and the mission failed. They were later released for the antidote that Israel provided to Khaled Meshal.
The theocracy in Iran also saw Israel as an adversary. Thus the nuclear program of Iran was the biggest threat. Scientists were killed off. Viruses were sent. This automatically led to Iran being more cautious with every equipment and every man which postponed it for 2-3 more years. The US was also given confidential information and the iran bomb was declared a threat to the world. Various sanctions were imposed on Iran.In 2015,however a nuclear treaty was signed. Mossad in 2018 however collected proofs which were presented by the PM Netanyahu himself. Thus sanctions were imposed again on Iran by Donald Trump.
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Kurds killed in Paris | Incarceration of the alleged shooter, Franco-Turkish tension
Kurds killed in Paris | Incarceration of the alleged shooter, Franco-Turkish tension
(Paris) The alleged French killer of three Kurds on Friday in Paris was charged and jailed on Monday as the French ambassador to Ankara was summoned for “anti-Turkey propaganda”. Suspect, a 69-year-old retired train driver who admitted to having a ‘pathological hatred of foreigners’, has been charged with murder and attempted murder on the basis of race, ethnicity, nation or religion , as well as…
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HOW IS IT POSSIBLE FOR THIS WAR TO GET EVEN MORE COMPLICATED?
#this makes the Balkans look like the Franco-Prussian war in terms of simplicity#history#syria#kurds#turkey#kurdistan#middle east#war#politics
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Dieses Plakat verbindet die aktuellen Revolutionen in Mexico/Chiapas, in Rojava und stellt den historischen Bezug zu den sozialrevolutionären und Antifaschistischen Kämpfen von 1936 in Spanien her.
Rojava:
Am 19. Juli 2012 begann in Kobanî die Revolution von Rojava. Unter der Initiative des Volksrats Westkurdistan (MGRK) vertrieb die Bevölkerung das syrische Baath-Regime weitgehend unblutig. Während der Rest von Syrien zunehmend im Bürgerkrieg versank, schlug Rojava einen dritten Weg jenseits des Baath-Regimes und der vom Westen, der Türkei und den Golfstaaten protegierten Opposition ein. Damit wurde die kurdische Freiheitsbewegung vor die Herausforderung gestellt, ein im Mittleren Osten einmaliges basisdemokratisches, geschlechterbefreites und ökologisches Projekt aufzubauen. Durch die »Demokratische Autonomie« wurde der Staat überflüssig und jeglicher Form von Nationalismus eine Absage erteilt. Seither organisiert sich die Bevölkerung durch ein Rätesystem selbst. Das Projekt wird durch reaktionäre Kräfte wie die Terrororganisation Islamischer Staat bedroht sowie durch permanente Angriffe der türkischen Armee bedroht.. In Nord-Syrien, besser bekannt als Rojava, ist in den letzten Jahren ein einzigartiges multiethnisches und multireligiöses demokratisches Projekt herangewachsen. Es gewährleistet das friedliche Zusammenleben von Millionen Kurd*innen, Araber*innen und Christ*innen. Umgeben von Ländern die die Frau unterdrücken wurde in Rojava eine Gesellschaft entwickelt, die die Gleichberechtigung von Mann und Frau umsetzt. Seit 2012 wurden hier wieder vom Krieg zerstörte Städte und Dörfer wiederaufgebaut, die Zivilgesellschaft konnte sich trotz Krieg in Syrien neu entwickeln. Die Demokratische Föderation Nordostsyriens (Rojava) steht beispielhaft für die Vision eines friedlichen und demokratischen Mittleren Ostens.
Es waren die Demokratischen Kräfte Syriens (SDF) und die lokalen Selbstverteidigungskräfte (YPG und YPJ) aus Rojava, die den IS und seinen Kalifatstaat besiegten. 11.000 von ihnen ließen dabei ihr Leben.
Chiapas:
Die Rebellion der EZLN Vor 20 Jahren rebellierten die Zapatisten gegen Neoliberalismus und die Unterdrückung der Ureinwohner in Mexiko.
Am 1. Januar 1994, an dem Tag, an dem das neoliberale Freihandelsabkommen NAFTA in Kraft trat, sollte sich das Blatt wenden. Seit über 10 Jahren hatten sich die Zapatistas auf diesen Tag vorbereitet: Tausende bewaffnete indigene Frauen und Männer, die sich in der EZLN organisiert hatten, besetzten die Regierungssitze von 7 Städten im Bundesstaat Chiapas. Sie nahmen sich in den ersten Januartagen einen Teil der Ländereien zurück, die ihre Vorfahren jahrhundertelang bewirtschaftet hatten. Das wieder zurück gewonnene Land wurde im Folgenden unter der kleinbäuerlich-indigenen Bevölkerung aufgeteilt. Die zentralen Forderungen im Zuge des Aufstands der EZLN waren: Gleichheit, Gerechtigkeit, Freiheit, Unabhängigkeit, Land, Arbeit, Gesundheit, Bildung und Frieden. Die Zapatistas riefen die Bevölkerung Mexikos auf, die mexikanische Bundesregierung abzusetzen, das Land radikal zu demokratisieren und eine Abkehr von der neoliberalen Wirtschaftspolitik durchzusetzen. Benannt hat sich die zapatistische Bewegung nach dem wichtigen Bauernführer der mexikanischen Revolution 1910: Emiliano Zapata (1879-1919). Er kämpfte mit seinen Revolutionären für “Land und Freiheit“ („Tierra y Libertad“), für eine konsequente Agrarreform und die Autonomie der Gemeinden - zusammengefasst in der Parole: „Das Land denen, die es bearbeiten“
In den ersten zwölf Tagen des Januar 1994 kämpfte die EZLN bewaffnet gegen das mexikanische Militär. Die Regierung reagierte mit massiver Repression und schickte 17.000 Soldaten ins Aufstandsgebiet. Breite Teile der Bevölkerung in ganz Mexiko und viele Menschen und Gruppierungen weltweit solidarisierten sich mit den Forderungen der EZLN. Unter diesem öffentlichen und internationalen Druck sah sich die mexikanische Regierung am 12. Januar gezwungen, den Waffenstillstand auszurufen. Seitdem schweigen die Waffen der EZLN. Die Regierung hingegen führt auf unterschiedlichen Ebenen einen sogenannten Krieg niederer Intensität gegen die zapatistischen Gemeinden. Die militärische Präsenz ist massiv und immer wieder kommt es zu Übergriffen durch Militär und Paramilitärs.
Nach dem Waffenstillstand konzentrierte sich die EZLN auf einen zivil-politischen Weg: die Rebellion der Worte und Taten. Die entschlossene Selbstorganisierung der Zapatistas, der Aufbau eigener Strukturen, die Herauslösung aus bestehenden wirtschaftlichen Strukturen und und ihre Bereitschaft, sich mit anderen sozialen Bewegungen in Mexiko und weltweit zu vernetzen, führten zu einer breiten Welle der Solidarität, die bis heute anhält.
Das Ziel der zapatistischen Bewegung ist es, gesellschaftliche Veränderungen zu erreichen, die Welt zu verändern – jedoch nicht die Staatsmacht zu übernehmen. Ihr Augenmerk liegt auf einer tiefgreifenden Umwälzung der Gesellschaft und der Befreiung der Frauen. Sie versucht nicht, staatliche Strukturen zu erobern und zu übernehmen, sondern bildet basisdemokratische Alternativen heraus.
1936 - 1939 Spanien. ein kurzer Sommer der Anarchie, der Kampf gegen den Faschismus in Europa, eine soziale Revolution und die Brüche innerhalb der linken Strömungen. Im Februar 1936 gewinnt eine Volksfront aus Sozialist*innen, Republikaner*innen, katalanischen Liberalen und kommunistischen Parteien die Wahl, unterstützt von baskischen Nationalist*innenen und von Anarchist*innen. Die rechte „Nationale Front“ aus mit dem Faschismus sympathisierenden Katholiken, Monarchisten und Grundbesitzern unterliegt nach Stimmen nur knapp, ist aber aufgrund des Mehrheitswahlrechts im Parlament deutlich in der Minderzahl.
Der Spanische Bürgerkrieg begann, als am 17./18. Juli 1936 Militärs, unter der Führung von General Franco, versuchten, die junge spanische Republik zu stürzen. Ziel der Franquisten und katholischen Klerikalfaschisten war es, in Spanien eine Diktatur zu errichten. Anders als 1933 in Deutschland gab es in Spanien jedoch massiven und lange Zeit erfolgreichen Widerstand großer Teile der Bevölkerung gegen die faschistische Machtergreifung. 19. Juli 1936 in Barcelona: Der Putschgeneral Manuel Goded lässt seine Truppen in die Innenstadt vorrücken. Tausende Arbeiter*Innen stellen sich ihnen entgegen. Schließlich entscheidet die CNT-FAI im Verbund mit loyalen republikanischen Einheiten die Kämpfe für sich: Eine europäische Millionenmetropole befindet sich in den Händen von Anarchist*Innen! In dieser historischen Situation gingen die Arbeiter*Innen und Bäuerinnen und Bauern zur Gegenoffensive über: In weiten Teilen des republikanischen Einflussgebiets enteigneten sie Ländereien, gründeten landwirtschaftliche Kollektive und requirierten Kirchen und Rathäuser für die Revolution. In den Städten übernahmen die Belegschaften die Kontrolle über die Fabriken. Barcelona war fortan bis hin zu den Straßenbahnen und Restaurants libertär organisiert. Wie es den antiautoritären Vorstellungen des Anarchismus entsprach, bestimmten alle Mitglieder eines Kollektivs basisdemokratisch ein Komitee, das die Geschäftsführung übernahm. Die treibende Kraft der Revolution war die CNT-FAI. Aber auch Sozialist*Innen beteiligten sich an den Kollektivierungen und der P.O.U.M. (katalanische marxistische revolutionäre Partei) unterstützte die Revolution ebenfalls. Die Milizen der CNT-FAI, die unmittelbar nach dem 19. Juli 1936 an die Front zogen, waren zwar bewaffnete Truppen. Dennoch waren sie auch Ausdruck des libertären Antimilitarismus: Rangabzeichen und das Gehorsamsprinzip waren abgeschafft, und es gab einen Einheitssold. Die Einheiten wählten ihre Truppenführer selbst. Über operative Entscheidungen stimmten Soldatenkomitees ab. Für die Anarchist*Innen waren die egalitären Milizen die richtige Organisationsform des revolutionären Krieges. Mit den AnhängerInnen des P.O.U.M. und linken Sozialist*Innen waren sie sich einig, dass Krieg und Revolution untrennbar seien. Sie argumentierten, das Volk sei nur für revolutionäre Fortschritte bereit, Opfer zu geben. Die Kommunistische Partei widersprach. Ein moderner Krieg sei nur mit gelenkter Kriegswirtschaft und militärischer Disziplin zu gewinnen. Daher forderten sie den Aufbau einer klassischen Armee, in der Politkommissare die Soldaten ideologisch anleiten würden.
Auch in anderen Städten übernahmen revolutionäre ArbeiterInnen die Fabriken. Auf dem Land ergriffen Bauern, Bäuerinnen, LandarbeiterInnen und Tagelöhner die Initiative, gründeten Agrarkollektive und bemächtigten sich des Landes. Durch die Schaffung tausender freier Schulen und die autodidaktische Aneignung gelang den AnarchistInnen eine Alphabetisierungskampagne, die historisch beispiellos ist. Für die spanischen Frauen bedeuteten Revolution und Bürgerkrieg einen großen Fortschritt. Sie drangen in die öffentliche gesellschaftliche Sphäre vor, die ihnen bis dahin durch die extrem patriarchalen Strukturen verschlossen geblieben war. Die Frauen organisierten Volksküchen und Kindertagesstätten, arbeiteten in den Fabriken und kämpften zu Beginn der Revolution als Milizionärinnen an der Front.Die libertären Mujeres Libres mussten sich allerdings mit dem Sexismus der männlichen Genossen auseinandersetzen. Für die Mujeres Libres waren die Männer Genossen im Klassenkampf, doch, so ihre Überzeugung, müssten die Frauen darüber hinaus für ihre eigene Emanzipation kämpfen.
Die kommunistische Politikerin Dolores Ibárruri ruft im Radio zur Gegenwehr auf: "Es ist besser, auf den Füßen zu sterben, als auf den Knien zu leben. ¡No pasarán! – Sie werden nicht durchkommen." Arbeiter*Innen, Bauern und Bäuerinnen, Intellektuelle leisten Widerstand, allen voran die Anarchist*innen, in Spanien so stark wie nirgends sonst in Europa. Linke aus ganz Europa und Nordamerika kämpfen in den Internationalen Brigaden auf Seiten der Republik.
Während sich die demokratischen Staaten Europas zurückhalten, greifen die faschistischen Achsenmächte Deutschland und Italien auf Seite der Putschisten ein. Sie liefern Waffen, Italien schickt Zehntausende Soldaten, und Nazi-Deutschland entsendet die „Legion condor“ eine Luftwaffen Einheit mit Bombern und Jagdflugzeugen. 1937 bombardiert sie die baskische Stadt Gernika - mehrere Zivilist*Innen wurden dabei getötet. Mit diesem Bombardement „erprobte“ die deutsche Luftwaffe eine neue Strategie künftiger Kriegsführung - massive Bombenangriffe auf Städte mit vielen zivilen Opfern.
Die Sowjetunion unterstützt die Volksfront mit Waffen, Piloten, Panzerfahrern und Ausbildern. Die ebenfalls genannten politischen Kommissare sorgen aber auch mit Gewalt und Festnahmen dafür, dass der Einfluss von Anarchist*innen, Trotzkist*innen und anderen „Abweichlern“ von Stalins Linie nicht zu groß wird. Eine Revolution die eine sozialistische, libertäre Räterepublik entstehen lassen könnte ist nicht in Stalins Interesse. Im Mai 1937 fühlen sich die Stalinisten stark genug, die Arbeitermilizen in Barcelona in einen auf diese Stadt begrenzten Bürgerkrieg zu verwickeln, wobei die stalinistische Propaganda es schafft, der Arbeitermiliz der P.O.U.M, der anarchistischen CNT und den Trotzkisten die Schuld am Ausbruch dieser „anarchistischen Unruhen“ in die Schuhe zu schieben. Die linke Presse, vor allem in Großbritannien, verbreitet diese Sichtweise unbesehen auf der ganzen Welt. Britische Kriegsschiffe fahren vor Barcelona auf, um notfalls einzugreifen, falls die „Anarchisten“ die Oberhand gewinnen sollten.
Im Juni marschieren 6.000 Mann der von Stalinisten beherrschten paramilitärischen Einheit Guardia Asalto aus Valencia, der provisorischen Hauptstadt der Republikaner, in Barcelona ein, und es beginnt eine Menschenjagd auf Anhänger*Innen der P.O.U.M. und der CNT.
Das geht so weit, dass wichtige Kommandeure der P.O.U.M Milizen in den stalinistischen Geheimgefängnissen verschwinden und zu Tode kommen, wodurch die republikanische Front gegen die Nationalisten empfindlich geschwächt wird. Die Soldaten der P.O.U.M und der CNT an der Front bekommen von den Säuberungen nichts mit und sind total konsterniert, als sie im Fronturlaub in Barcelona verhaftet werden. George Orwell beschreibt, wie er tagelang in Barcelona auf der Straße lebt und sich nicht in sein Hotel traut. Die Hotelangestellten sind angewiesen, Mitglieder der P.O.U.M und der CNT sowie ihrer Milizen sofort der Geheimpolizei zu melden.
In der spanischen Gesellschaft wirkt der Konflikt bis heute ähnlich nach wie der Zweite Weltkrieg in der deutschen. Der Bürgerkrieg spaltete das Land in SiegerInnen und Besiegte und hatte die Jahrzehnte andauernde Franco-Diktatur zur Folge. Wer Spanien verstehen will, wird an einer Beschäftigung mit diesem Teil der spanischen Geschichte nicht vorbei-kommen. Aus dem Bürgerkrieg war eines der «zwei Spanien» als Gewinner hervorgegangen. In den nächsten Jahrzehnten bestimmte die Spaltung in SiegerInnen und Besiegte die spanische Gesellschaft. Die NationalistInnen errichteten eine Diktatur (1939–1975), die in Francisco Franco ihren Führer hatte. Die Franquisten zerschlugen sämtliche Kollektivbetriebe und Arbeiterorganisationen. Alle Parteien außer der Falange waren verboten. Sie stellten die sozialen Verhältnisse aus der Zeit der Monarchie wieder her, was für das spanische Proletariat auch materiell eine große Niederlage bedeutete. Bittere Armut und Hunger waren für lange Zeit die Folge. Hunderttausende Antifaschisten waren ins Ausland geflohen, vor allem nach Frankreich. Das Nachbarland empfing die Flüchtlinge keineswegs mit offenen Armen, sondern internierte sie unter erbärmlichen Bedingungen in Lagern. Nachdem die Wehrmacht im Sommer 1940 Frankreich besetzt hatte, mussten die ExilantInnen Zwangsarbeit leisten. Etwa zehntausend sogenannte «RotspanierInnen» verschleppten die NationalsozialistInnen außerdem in deutsche Konzentrationslager. Viele spanische AntifaschistInnen schlossen sich der französischen Résistance an.
In Spanien wurden unzählige GewerkschafterInnen, SozialistInnen, AnarchistInnen, KommunistInnen, RepublikanerInnen und baskische oder katalanische Unabhängigkeit Aktivist*Innen in Konzentrationslagern, Gefängnissen und Zwangsarbeitslagern interniert. Bis zu 200.000 Menschen fielen dem faschistischen Mordprogramm zum Opfer.
www.disorder-berlin.de
#ezln#chiapas#zapatist#zapatistas#kurdish#ypg#ypj#poster#streetart#communism#anarchism#antifascist#antifascista#alerta antifascista#1936#king felipe of spain#revolution#Brigadas Internacionales#linke t-shirts#disorder rebel store#disorder berlin#BARRIO ANTIFASCISTA - 1. MAI 2014 in BERLIN KREUZBERG.#berlin#protest#punk
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This is the Russian playbook for taking over the world.
In Europe:
Germany should be offered the de facto political dominance over most Protestant and Catholic states located within Central and Eastern Europe. Kaliningrad oblast could be given back to Germany. The book uses the term "Moscow–Berlin axis".[9]
France should be encouraged to form a "Franco-German bloc" with Germany. Both countries have a "firm anti-Atlanticist tradition".[9]
The United Kingdom should be cut off from Europe.[9]
Finland should be absorbed into Russia. Southern Finland will be combined with the Republic of Karelia and northern Finland will be "donated to Murmansk Oblast".[9]
Estonia should be given to Germany's sphere of influence.[9]
Latvia and Lithuania should be given a "special status" in the Eurasian–Russian sphere.[9]
Poland should be granted a "special status" in the Eurasian sphere.[9]
Romania, Macedonia, "Serbian Bosnia" and Greece – "Orthodox collectivist East" – will unite with "Moscow the Third Rome" and reject the "rational-individualistic West".[9]
Ukraine should be annexed by Russia because "Ukraine as a state has no geopolitical meaning, no particular cultural import or universal significance, no geographic uniqueness, no ethnic exclusiveness, its certain territorial ambitions represents an enormous danger for all of Eurasia and, without resolving the Ukrainian problem, it is in general senseless to speak about continental politics". Ukraine should not be allowed to remain independent, unless it is cordon sanitaire, which would be inadmissible.[9]
In the Middle East and Central Asia:
The book stresses the "continental Russian–Islamic alliance" which lies "at the foundation of anti-Atlanticist strategy". The alliance is based on the "traditional character of Russian and Islamic civilization".
Iran is a key ally. The book uses the term "Moscow–Tehran axis".[9]
Armenia has a special role: It will serve as a "strategic base," and it is necessary to create "the [subsidiary] axis Moscow-Yerevan-Teheran". Armenians "are an Aryan people ... [like] the Iranians and the Kurds".[9]
Azerbaijan could be "split up" or given to Iran.[9]
Georgia should be dismembered. Abkhazia and "United Ossetia" (which includes Georgia's South Ossetia) will be incorporated into Russia. Georgia's independent policies are unacceptable.[9]
Russia needs to create "geopolitical shocks" within Turkey. These can be achieved by employing Kurds, Armenians and other minorities.[9]
The book regards the Caucasus as a Russian territory, including "the eastern and northern shores of the Caspian (the territories of Kazakhstan and Turkmenistan)" and Central Asia (mentioning Kazakhstan, Uzbekistan, Kyrgyzstan and Tajikistan).[9]
In East and Southeast Asia:
China, which represents a danger to Russia, "must, to the maximum degree possible, be dismantled". Dugin suggests that Russia start by taking Tibet–Xinjiang–Mongolia–Manchuria as a security belt.[1] Russia should offer China help "in a southern direction – Indochina (except Vietnam), the Philippines, Indonesia, Australia" as geopolitical compensation.[9]
Russia should manipulate Japanese politics by offering the Kuril Islands to Japan and provoking anti-Americanism.[9]
Mongolia should be absorbed into Eurasia-Russia.[9]
The book emphasizes that Russia must spread Anti-Americanism everywhere: "the main 'scapegoat' will be precisely the U.S."
In the United States:
Russia should use its special services within the borders of the United States to fuel instability and separatism, for instance, provoke "Afro-American racists". Russia should "introduce geopolitical disorder into internal American activity, encouraging all kinds of separatism and ethnic, social and racial conflicts, actively supporting all dissident movements – extremist, racist, and sectarian groups, thus destabilizing internal political processes in the U.S. It would also make sense simultaneously to support isolationist tendencies in American politics".[9]
The Eurasian Project could be expanded to South and Central America.[9]
Does any of this sound familiar?
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“The Cosmic Hunt” -- 15,000-year-old prehistoric mythology and astronomy-themed folklore from deep in the Ice Age demonstrates the importance of story-telling and indigenous knowledge in understanding human origins
The study of mythology and folklore is extremely important to understanding the deep ancient history of human land-use, expansion, genetics, and cultural development. Perhaps the most famous example of mythology as a utility for understanding the human past is the “Cosmic Hunt” myth. This myth is one of the single most important human stories in all of existence, because our knowledge of this story has huge ramifications for our understanding of human migration, the prehistoric human lifestyle, human environmental adaptation, and the interconnectivity of human cultures.
The Cosmic Hunt is a mythological narrative wherein some human characters are hunting a large mammal as prey - often a horned herbivore or a bear - and shenanigans ensue wherein an ungrateful human character becomes imprisoned in the sky. The myth relies on astronomical knowledge of stellar constellations; when story-tellers acted-out the story, they pointed to constellations to represent characters. The humans and animals in the story are represented most often by Cassipoeia, Orion, Ursa Major, and the Pleiades.
The myth is found among such dramatically different cultures as Siberian Urgic peoples; Sami reindeer herders; Iroquois and Ojibwa of the Great Lakes; Snohomish Salish in the Pacific Northwest; Indo-European people in India; prehistoric Europe; Iranian peoples in the Middle East; Tuareg in North Africa; and cultures of sub-Saharan Africa.
How ancient is this mythology?
The Cosmic Hunt narrative is just about the oldest human myth that modern scholars have been able to catalogue, a narrative that is recognizable as early in prehistory as 12,000-to-17,000 years ago, long before “civilization” and sedentary agriculture. The myth existed thousands of years before the end of the latest Ice Age of the Pleistocene.
The myth is so old, that it exists among both proto-Indo-European peoples of Eurasia and sub-Saharan peoples in central Africa, and also among Native American cultures who carried the story with them across the Bering land bridge. The land bridge disappeared over 12,000 years ago, meaning the myth is at least as old; It’s even possible that the myth existed and crossed into North America 20,000 to 25,000 years ago.
This myth is so old, that we’re talking 10,000 years before the existence of Ancient Egyptian civilization.
We’re talking thousands of years before the Pleistocene megafauna like mammoths and cave bear and sabre-toothed cats went extinct.
The myth exists in similar form among Tuareg of the Sahara, Kurds in Iran and the Fertile Crescent, nomadic peoples in Central Asia, shamans in Siberia, the Coast Salish of the Pacific Northwest, and Iroquois peoples of the Great Lakes.
The reason that the constellation Ursa Major is associated with bears is probably because of this myth.
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Here’s how Julien d’Huy, one of the most prominent scholars of the Cosmic Hunt, summarizes the myth:
As the Iroquois of the northeastern U.S. tell it, three hunters pursue a bear; the blood of the wounded animal colors the leaves of the autumnal forest. The bear then climbs a mountain and leaps into the sky. The hunters and the animal become the constellation Ursa Major. Among the Chukchi, a Siberian people, the constellation Orion is a hunter who pursues a reindeer, Cassiopeia. Among the Finno-Ugric tribes of Siberia, the pursued animal is an elk and takes the form of Ursa Major.
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Ursa Major, an important constellation in many Cosmic Hunt variations:
A 6,000-year-old cave drawing from Spain, probably depicting Cosmic Hunt iconography:
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Now, check this out:
OK, take deep breath.
If nothing else comes from my monologuing, then please go visit these two diagrams to see them in their high-resolution forms.
These diagrams are what I call “the ultimate depictions of the Cosmic Hunt.” The first was made by Accurat Studio and was solicited by Scientific American, who wanted a graphic that encapsulated all of the wonderful data analyzed by the groundbreaking research of d’Huy as published in d’Huy’s definitive article on the Cosmic Hunt (referenced below in this post). I highly recommend checking-out the high-resolution version of this map, because it indicates not just which diverse cultures had a version of the myth and the trajectory by which the story spread from culture to culture, but the map also indicates which details change in the story (for example, whether or not one of the human characters gets killed, what kind of animal they’re hunting, etc.)
The second diagram was also made by Scientific American, and contains even more information, and depicts pretty much every variation in the story (How many hunters were there? Were they accompanied by a dog? What were they hunting? Which constellations are involved?) Find it here.
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Look at how widespread this myth is!
This map is just one of the many maps of the wide distribution of the Cosmic Hunt that Yuri Berezkin has made. The map shows distribution of just one variation of the myth. Check-out maps of other variations of the myth in this Berezkin’s article.
Here’s another look at some of the cultures where the Cosmic Hunt myth existed in its first- and second-oldest known variants, wherein the Big Dipper represents three hunters and their dog. In sites labelled “1″ - the three stars of the handle are hunters, and the dipper is an animal. In sites labelled “2″ - Alcor is a cooking pot. In sites labelled “3″ - either Orion’s Head or Betelgeuse represent the hunter’s arrow. (Source.)
Here’s a different variation of the Cosmic Hunt. The hunter is embodied by the constellation Orion and the hunted animal represented by either Pleiades or Cassiopeia. In these tales, the hunted animal is considered to be a bear. However, this map is not comprehensive. Most variations of the myth actually involve the hunting of an ungulate; these stories are more common in North Africa and the Middle East. (Map source.)
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What important information does this myth tell us?
Early humans had sophisticated knowledge of astronomy.
The myth uses stellar constellations, especially Ursa Major, to tell the story of human hunters pursuing a large mammal. The mammal being hunted is most often a large horned herbivore or ungulate, but a significant amount of cultures depict the animal as a bear.
Among archaeoastronomy scholars and anthropologists, the Cosmic Hunt is also notable because it demonstrates that early humans maintained sophisticated and accurate knowledge of astronomy.
“Civilization,” sedentary agriculture, and commercialism are not essential to creating long-lasting cultures with sophisticated environmental knowledge, which is often story told in Western history books.
The myth is important to understanding early human migration and settlement.
Though most iterations of the story involve the chasing of a bear, some lineages of the story depict the hunted animal as a large horned herbivore or ungulate. It is these regional variations and minor differences in the story that allow scholars to reconstruct how the myth spread and therefore determine the age of each change in the story.
The ability to date the story via small changes in the narrative means that multidisciplinary researchers can also reinforce our understanding of the timeline of early human expansion across Eurasia and into North America.
Indigenous knowledge isn’t just an encyclopedia of environmental knowledge; indigenous knowledge also preserves historical information.
The reconstruction of the Cosmic Hunt myth and its history of transmission would not have been possible if various indigenous cultures had been assimilated by dominant imperial and colonialist powers. We only know about the majority of the Cosmic Hunt variations because they were kept alive by story-telling among the Sami, the Salish, the Objibwa, and other indigenous cultures. Had these cultures been further decimated by imperial powers, we probably wouldn’t have realized how important the Cosmic Hunt story is, and we wouldn’t have known about the sequence of historical transmission of the story.
Linguistic research is extremely valuable, and language is incredibly important.
Linguists are fascinated with the Cosmic Hunt because it demonstrates the utility of language and stories in deducing the age of cultural connections between apparently distinct cultures. We have our current knowledge of the Cosmic Hunt and its historic sharing across cultures specifically because different languages adapted similar terminology to name features and characters in the story. Linguistic analysis is what gives us our knowledge of the Cosmic Hunt.
Why is the Cosmic Hunt so important for multiple scientific disciplines?
The myth is routinely re-evaluated by researchers, who continue to repeatedly confirm its truly ancient origin in the Paleolithic era.
Why do so many scholars value the Cosmic Hunt? Here’s what a prominent scholar of the myth - Julien d’Huy - had to say in a recent analysis:
“Our phylogenetic approach of myths allows us to: 1/ confirm the Paleolithic datation of the Cosmic Hunt linked to a horned herbivore, 2/ reconstruct the first version of the myth, 3/ corroborate the hypothesis of a Europen post-glacial human recolonization of Europe and a part of North Africa from the Franco-Cantabrian refuge, 4/ prove the existence of a mythological root common to Berbers and European hunter-gatherers. 6/ document at least four migrations from Eurasia into America and suggest that there was reverse migration from Eurasia to Africa, 5/ find support for the punctuated evolution of myths, 6/ offer some suggestions to interpret prehistoric rock art images that should be discovered. Thus, the study of human mythology directly opens up new ways for genetics, archaeology and rock art researches.”
This passage was taken from one of the very best analyses ever made on the Cosmic Hunt myth and its spread among prehistoric cultures, a peer-reviewed article by researcher Julien d’Huy named “A Cosmic Hunt in the Berber sky: a Phylogenetic Reconstruction of a Paleolithic Mythology.” Below, I’ll share some of the best graphics and diagrams to come out of this study.
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Here is an example of how studying the minor variations and changes in the details of the myth can help us determine the age of the story and the trajectory of how it spread from one culture to the next. This is a helpful visualization of how the story changed over time:
This diagram is the result of decades of evaluation of the Cosmic Hunt myth-motif. Taking cues from this diagram, we can make some observations, for example: the most common variation of the myth among about 74% of cultures involves a horned herbivore. In about 27% of cultures, the animal being hunted is a bear; we can begin to deduce that those cultures.
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Here’s a look at the spread of the myth among Native American cultures (use this link to access the high-resolution version):
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Here’s Orion the Hunter, and Taurus, in an illustration from Johann Bode’s Uranographia (1901).
So, story-telling is important. Scholarship on the Cosmic Hunt has given us incredible information about human migration, expansion, and early knowledge.
Ever wonder why Orion is depicted as a hunter and what his beef is (no pun intended) with Taurus? Regardless of the constellation’s association with Greco-Roman tradition, this is another manifestation of the Paloelithic Cosmic Hunt motifs. The Orion constellation was central to many variations of the Cosmic Hunt. Orion remains the protagonist hunter, and Taurus is the representation of the “large horned herbivore” that at the center of the story.
In other words, a 15,000-year-old folk tale predating civilization and created in the midst of mammoths is still fully intact and alive in modern culture and story-telling.
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PARECE QUE "LA NOCHE" VUELVE A LATIR POCO A POCO 👏👏😅... Y RESULTA IMPOSIBLE NO HACER BALANCE Y RECORDAR CON ENORME CARIÑO A MUCHAS PERSONAS Y LUGARES QUE FELIZMENTE TE HAN MARCADO ... 🐒 UNO DE ELLOS ES ESTE 🎯. UN SITIO REALMENTE ESPECIAL PARA MI Y CON UNA GENTE Y ENERGÍA ESPECTACULAR.🙌🙌 EN ÉL DISFRUTÉ Y APRENDÍ MUCHÍSIMO DE MONSTRUOS DE LA MÚSICA ELECTRÓNICA COMO : JUAN DÍAZ, FRANCO DE MULERO, TIKO'S GROOVE , JAVIER ELIPE, KURD MAVERICK, ABEL RAMOS, AN 21 .... 🔈🔉🔊 SU NOMBRE ES : R I V E R ... Y LO LLEVO GRAVADO EN EL CORAZÓN ! 🥇💪❤👌🥇 (en Parc dels Camps Elisis de Lleida) https://www.instagram.com/p/CVFGPFItzTd/?utm_medium=tumblr
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"Le combat des femmes kurdes est universel", explique Nazand Begikhani
"Jin Jiyan Azadi est l'equivalent de la devise française Liberté Egalité Fraternité pour les Kurdes" explique Nazand Begikhani, prof à Sciences Po Paris et poétesse franco-kurde, qui participera à une conférence débat au festival Un week-end avec elles le 6 avril, de 9h30 à 13 heures, salle Arcé à Albi.
Webdoc sur le génocide yezidi en lien dans cette interview parue dans les pages régionales de la Dépêche du Midi le lundi 1er avril 2024.
#JinJiyanAzadi#FemmeVieLiberté#genocide kurde#genocide#genocide yézidi#kurdistan#kurdes#Yezidis#génocide#france#violencessexuelles#violences sexuelles#viols#femmes#égalité femmes hommes#égalité hommes femmes
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Etant donné que l'article explicite bien que la provocation est turque, politique, et massive, pourquoi diable titrer sur les Kurdes mis en examen, laissant à penser qu'ils seraient coupables et coutumiers de faits de violence en Occident ?
N'y avait-il VRAIMENT PAS une autre formule possible, du genre : "Des Turcs pro-Erdogan provoquent des réfugiés kurdes à Rochefort, les Kurdes répliquent violemment" ? Pourquoi, journalistes, TOUJOURS FAIRE N'IMPORTE QUOI ? QUE CHERCHEZ-VOUS ??
Basile Pesso, FreeLand, 30 juin 2 018, 1e diffusion hier (Fb) Article de France Bleu : “Rochefort : six jeunes Kurdes mis en examen après des affrontements avec des Franco-Turcs”
"Dimanche 24 juin, une cinquantaine de Franco-Turcs avaient voulu célébrer la réélection de Recep Tayyip Erdogan à Rochefort, où résident de nombreuses familles de réfugiés kurdes, hostiles au président turc. Un groupe de jeunes Kurdes avait répliqué par la violence (…).
Du côté de la communauté kurde de Rochefort, on dénonce une « provocation ». Les jeunes Turcs de La Rochelle venus fêter la victoire d’Erdogan à Rochefort « ne pouvaient ignorer que la ville abrite de nombreux réfugiés kurdes et leurs familles », rappelle un porte-parole de cette minorité opprimée en Turquie (…). Alors que les familles kurdes réfugiées sont installées en Charente-Maritime depuis plus de vingt ans, c’est la première fois que la politique intérieure turque s’invite dans le département avec une telle intensité."
#basile pesso#contenu original#france...#facts !!!#truth...#écrivains sur tumblr#écrivains anti-fascistes#sujets de société#yes we are magazine#journalistes indépendants sur tumblr#fight media manipulation
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#DéfiMartineau, jour 6 | La violence c’est mal
Agnès Maltais, députée sortante de Taschereau, a fait une sortie aujourd’hui où elle exorte la candidate de Québec solidaire de ce comté de dénoncer la violence.
L’objet du litige? Un billet de blogue écrit en octobre 2017, en pleine crise catalane, au titre provocateur : Québec, Catalogne : chercher de nouvelles armes. Dans ce billet, l’auteur de Les luttes fécondes s’extasie comme tant d’autres sur la situation en Catalogne (les gens qui sont aller voter malgré la répression, la déclaration unilatérale d’indépendance, tout ça). Lucide, elle envisage que la classe dirigeante espagnole va bloquer la situation à coup de matraques et essaie d’imaginer la suite.
Son texte, que je vous invite à lire, est un classique de réflexion stratégique révolutionnaire. Si le peuple veut et que la classe dirigeante ne veut pas, s’il n’y a pas de situation de pouvoir dual et si la classe dirigeante n’est pas suffisamment affaiblie, il est fort probable que la force soit la réponse du pouvoir et que la lutte quitte le terrain de la démocratie bourgeoise. En Catalogne, où l’on a interdit un référendum et dissout un parlement, ce fut un peu le cas et le peuple, une partie significative du peuple, a répondu par la grève générale et des actes de désobéissance civile de masse (comme d’aller voter massivement malgré tout).
Et après quoi? Catherine Dorion a eu le courage de poser la question. Après quoi si ça ne marche pas, si le pouvoir ne cède pas et si le peuple ne rentre pas à la maison? Après c’est la voie révolutionnaire qui s’ouvre, la possibilité de l’usage de la force et de la violence. L’auteure y met les formes et deux paires de gants blancs mais reste qu’à la fin, elle envisage que la violence politique puisse être une réponse légitime à la répression.
Et c’est ça qu’Agnès Maltais trouve inconcevable et qu’elle demande de dénoncer. La violence ne peut jamais être une option valable en démocratie, quelqu’un qui sollicite les suffrages de ces concitoyens doit nécessairement y renoncer et la dénoncer dans l’absolu. Maltais est ici cohérente avec elle-même. D’aussi loin que je me souvienne, elle a toujours dénoncé la violence et, surtout, appelé les autres à la faire. J’ai encore des souvenirs douloureux d’un certain mois d’avril 2001 à ce sujet.
On touche ici à la grande hypocrisie de la classe politique québécoise. Ce que les Maltais, Charest et cie demandent de dénoncer ce n’est pas la violence, c’est la violence illégitime, la violence du peuple, des radicaux, des méchants black blocs et autres révolutionnaires (y compris de salon comme Catherine Dorion, ou moi, qui ne ferait pas de mal à une mouche dans la vraie vie). On ne voit jamais, ou presque, de dénonciation de la violence dite légitime, celle du pouvoir, de l’État, de la police.
Pourtant, les mêmes élites politiques glorifient des épisodes historiques où la violence illégitime, la violence du peuple en armes, a triomphé (ou pas) de différents pouvoirs. Vous en doutez? La révolution française, la révolution américaine, l’insurrection des patriotes, la résistance, et, plus près de nous, des révolutions dites pacifiques qui ont fait tomber des dictatures mais, qui à l’aune de nos mouvements sociaux, nous sembleraient intensément violentes.
Ça ne prend pourtant pas la tête à Papineau pour comprendre qu’en matière de résistance, de lutte et de révolution, tout est question de contexte. Bien sur, ici et maintenant les conditions d'une lutte pacifique et démocratique sont réunies. Mais comme le montre justement l'exemple catalan, il est loin d'etre acquis que ce sera encore le cas si le pouvoir se sent réellement menacé (on en a d'ailleurs eu un avant-gout en 2012). Je suis bien sur favorable à une économie de moyens et je n’aime pas la violence. Mais il y a violence et violence. Si je crois qu’il faut refuser aussi longtemps que possible la violence avant-gardiste et minoritaire, la militarisation de la lutte et son cortège de trahisons, je crois qu’il est hypocrite et politiquement malavisé de refuser d’emblée l’autodéfense populaire. Je ne sais pas moi, aller dire ça aux femmes kurdes que la violence est toujours à proscrire.
On est toujours le violent de quelqu’un d’autre. J’espère que Catherine Dorion tiendra son bout et qu’elle continuera de dire que les catalans étaient légitimes de résister aux assauts de l’État espagnol et de sa police, tout comme leurs arrières grands-parents étaient légitimes de prendre les armes contre Franco. Un moment donné, quand on parle de révolution, faut assumer.
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Au moins une personne, dont l'identité n'est pas connue, est décédée aujourd'hui dans l'explosion d'un engin piégé au passage d'un véhicule militaire, près d'une base abritant des soldats américains et français, dans la province syrienne de Raqa (nord), a rapporté une ONG.
"Une bombe placée en bordure de la route menant de la localité de Ain Issa vers la base militaire Brigade 93, où sont stationnés des soldats américains et français ainsi que des combattants kurdes, a explosé au passage d'un convoi militaire", a dit à l'AFP le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane. "Cette base, d'abord aux mains du régime, a été conquise par le groupe Etat islamique (EI) avant d'être reprise l'été dernier par les forces arabo-kurdes", a-t-il précisé.
» LIRE AUSSI : Après les frappes, Assad mise sur ses alliés russes et iraniens
Les forces démocratiques syriennes (FDS), une alliance de combattants arabo-kurdes soutenue par la coalition internationale anti-EI, ont été le fer de lance de la lutte contre les jihadistes depuis la proclamation par l'EI de son "califat" à l'été 2014. Après avoir expulsé le groupe de ses principaux fiefs, notamment de Raqa, les FDS, stationnées à l'est du fleuve de l'Euphrate, ont lancé début mai la phase "finale" de leur opération militaire visant à éradiquer les jihadistes de leurs dernières poches dans le désert.
Le régime de Damas, dont les forces sont positionnées à l'ouest du fleuve, mènent, en parallèle, une offensive distincte contre l'EI. L'organisation jihadiste contrôle encore quelques localités dans les provinces de Deir Ezzor (est) et Hassaké (nord-est).
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The artist:Cemo
The title: Everything is different, everything is the same
Medium: oil on canvas
Dimensions: 152 x 122 cm
The date: November 2019
#Kurds#Rojava#Kobane#Efrîn#Serê Kanî#Girê Spî#Middle -East#Mesopotamia#
ISIS#Turkey#Iran#Iraq#Syria#colonialism#imperialism#occupation# exploitation# Colony #Kurdistan# Kasr-ı Şirin agreement#Sykes - Picot secret agreement # Sévres agreement #Lausanne agreement #WW2#Spanish civil war #fascism#dictatorship#fascist Francisco Franco#fascist Adolf Hitler
#Catalan#Guernica#resistance# revolution #freedom#equality#peace# self-determination #
No Pasaran#
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Vox Sentences: Digging up dead dictators
Vox Sentences: Digging up dead dictators
Mark Wilson/Getty Images
Trump lifts the sanctions on Turkey; deceased Spanish dictator Francisco Franco removed from the Valley of the Fallen.
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Trump ends Turkey sanctions
President Trump announced that he would be lifting the sanctions against Turkey on Wednesday. [Washington Post / Felicia Sonmez and David Nakamura]
Sanctions were first imposed against Turkey as a congressional response to Turkish “Operation Peace Spring” into northern Syria to establish a safe zone and eliminate Kurdish forces. Trump initially supported the sanctions if “Turkish leaders continue down this dangerous and destructive path.” [CBS News]
By pulling US troops out of Turkey, Trump’s actions facilitated the Turkish incursion into Syria against the Kurds. [Axios / Dave Lawler]
Now Trump says that since Turkey halted their military operation and agreed to make the ceasefire that the US helped negotiate permanent, there’s no longer a need to impose sanctions. [Wall Street Journal / Vivian Salama, Michael R. Gordon and Jared Malsin]
While justifying his actions, Trump said of his wider pullout from the Middle East, “We’re getting out. Let someone else fight over this long, blood-stained sand.” [Al Jazeera]
Trump has since called the course of events a “great outcome” for Syria and praised the ceasefire negotiations as the US passing on the mantle of handling the Middle East to the region itself. [Politico / Quint Forgey]
Vox’s Alex Ward argues that Trump’s handling of this crisis is the clearest example of the “Trump doctrine” of foreign policy. [Vox / Alex Ward]
Imposing, removing, reimposing, increasing, and decreasing: Does America have a sanctions problem? [The Atlantic / Neil Bhatiya and Edoardo Saravalle]
Spain exhumes and reburies Franco
After a year-long legal battle, the remains of dictator Gen. Francisco Franco were exhumed from their place in the Valley of the Fallen. [The Guardian / Sam Jones]
Franco will be re-interred in a public cemetery where his deceased wife is buried, situated next to the El Pardo palace of his time in power. His family unsuccessfully attempted to challenge the relocation in court. [New York Times / Raphael Minder]
The move, 44 years after Franco’s funeral, is part of the socialist government’s promise to stop glorifying the dictator and his fascist regime. [BBC]
Spain’s government says that the day-long operation was done to repay a debt to Franco’s victims, many of whom were buried in unmarked graves inside the same mausoleum that he resided in prior to the move. [Washington Post / Ciaran Giles and Aritz Parra]
Miscellaneous
How a bend in the Potomac River became a time capsule for shipwrecks. [NPR / Jacob Fenston]
After winning the Nobel Peace Prize, Ethiopian Prime Minister Abiy Ahmed faces down violence and discontent at home. [Reuters / Tiksa Negeri]
Pete Buttigieg talks climate change policy, Medicare-for-all, and his Starbucks order. [Cosmopolitan / Jessica Pels]
Governments raising the cost of everyday items have ignited protests about broader dissatisfaction across the world. [New York Times / Declan Walsh and Max Fisher]
A new book explores the fake news takeover. [Vox / Sean Illing]
Verbatim
“The whole predicate of your question is insane.” [Secretary of State Mike Pompeo during an interview about US credibility since pulling troops out of Syria]
Listen to this: The right to sell out
California athletes will soon be able to accept money from endorsements, but it’s debatable if the rest of the nation will follow suit. [Spotify]
Read more
Tim Ryan is dropping out of the presidential race to focus on the House
California’s deliberate blackouts were outrageous and harmful. They’re going to happen again.
A top Trump student loan official just resigned, calling for debt forgiveness
WHO just declared another polio virus strain eradicated. There’s one more to go.
Trump’s lawyer says he can’t be prosecuted. I asked 16 legal experts if that’s true.
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sterreisaid replied to your post “If you think communism threatens your individuality, it’s because your...”
Every historical attempt at communism has resulted in genocide
@sisterreisaid Well thats just historically inaccurate. I suggest reading about Catalonia during the Spanish civil war, in which anarcho-communists were able to organize labor to manage production and other aspects of their lives without a centralized state or capitalist bosses. They even managed to organize a volunteer army to defend against Franco’s fascist troops for more than 2 years. A similar thing is happening in Rojava today, which is an explicitly communist organization of Kurds in Syria who democratically manage production, building, and feeding their people, all while fighting isis in the region. There is a really long history of communal ideas outside of the state communism of the USSR in the 20th century. Anarchist and communist labor movements are responsible for all of the labor rights you currently enjoy in the first world, including minimum wage, the 8 hour work day, child labor laws, the right to form unions, etc. All of these things were won by leftist movements in a long history of labor struggles in the west. The civil rights movement was heavily influenced by communist ideas, especially the black panthers, which took a lot of inspiration from Maoism. All of this really just means you shouldn’t assume that the one or two things you think you know bout communist history constitute the entire thing, without doing any actual research into the history of leftist ideas.
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