#fondation cartier bresson

[chez-mimich]

Parigi, agosto 2024. Già negli anni Sessanta fotografava già dal finestrino dell’automobile, Stephen Shore è l’Edward Hopper della fotografia e la Fondation Henry Cartier Bresson gli dedica una bella mostra intitolata “Véhiculaire & Vernaculaire” il cui titolo dice già tutto, basta solo dare un’occhiata alle foto che hanno il sapore di “futuro anteriore”…

[forthepleasureofmylife]

Fondation Henri Cartier-Bresson Paris

Photo: Dieter Krehbiel

[loeilenchambre]

jusqu’au 23 avril 2023

Paul Strand La Famille, Luzzara, Italie, 1953

Le récit de la veuve Lusetti, sur cette photo entourée de ses fils

Je me suis mariée à 18 ans et j’ai eu quinze enfants, dont quatre sont morts en bas âge. En 1921, mon mari Lusetti a été roué de coups, et à nouveau en 1926. Je n’ai jamais su pourquoi. Je sais seulement que c’est la raison de sa mort. En 1933, mon mari est mort la veille de Noël, me laissant dans la misère avec huit fils et trois filles. Pendant la guerre, mes fils chéris ont été soldats en Italie, en France, en Allemagne, en Afrique et en Angleterre. Seul le plus jeune, qui avait à peine seize ans n’est pas parti. En 1946, nous étions à nouveau réunis, après quatorze ans de douleur maternelle. Je rêve d’avoir une maison près d’une église, pour pouvoir y aller souvent. Mon fils Bruno dit toujours qu’il veut cultiver nos terres avec des machines comme des tracteurs et des choses comme ça.

Nous cultivons 16 hectares, et nous partageons la récolte avec le propriétaire, 43% pour nous et 47% pour lui. En comptant le travail des femmes, nous gagnons soixante-dix lires de l’heure. Tout le monde se plaint, c’est un travail humiliant.

Remo  a vu son père se faire tabasser Via Catania, à Campagnola. Une voiture s’est arrêtée, ils étaient cinq ou six dedans, il était environ 17 heures. Nino dit qu’il n’a jamais compris pourquoi on a fait la guerre. Nino était prisonnier en Afrique, où il s’est retrouvé avec son frère Valentino, qui était aussi prisonnier. Afro a pris le train pour la première fois quand il a été mobilisé en 1943, mais ensuite, il s’est enfui pour revenir à la maison. Les coups que Guerrino a reçus en Allemagne lui ont abimé la santé. Nando aussi était là-bas, et pour ne pas mourir de faim, il a dû manger une peau de lapin. Il vit à huit kilomètres d’ici parce qu’il n’y a pas assez de place pour tout le monde à la ferme. Et il pleut dans sa maison. En 1945, on m’a demandé si je voulais me venger, mais je ne voulais pas.

Paul Strand, Jeune homme en colère, Gondeville, Charente, France, 1951

Le jeune homme est en colère car avec la séance de pose imposée par ses parents, il n’avait pu ce jour là aller se baigner et pêcher dans la Charente, seul endroit où on lui foutait la paix. Michel Boujut a mené l’enquête dont il a tiré un livre et un film documentaire (1995) qu’on peut voir à l’exposition : il a retrouvé le jeune homme, c’est Claude Grijalvas, 19 ans alors, fils de paysans communistes établis à Gondeville.  On voit ainsi dans le film que les murs du porche de la ferme était recouverts d’affiches de propagande communiste. Le jeune homme avait de qui tenir car les paysans communistes ne devaient pas être pléthore en Charente.

[pikasus-artenews]

MAME-DIARRA NIANG

Il corpo nero è al centro della più recente ricerca della fotografa Mame-Diarra Niang

[thomas-querqy]

Weegee, Homme arrêté pour travestissement, New York 1939

[irenelichtensteinblog]

Henri Cartier-Bresson, 45 Aghion Asomaton, Athènes, 1953 @ Fondation Henri Cartier-Bresson/Magnum Photos

[yama-bato]

[itsloriel]

Trafalgar Square, London, 1958 �� 1959 © Sergio Larrain/Magnum Photos

Sergio Larrain - Fondation Henri Cartier-Bresson

[stampzt]

Mame-Diarra Niang à la Fondation Henri Cartier-Bresson : halo, qui est là ? – Libération

[carraways-son]

Vendredi

Hier, chez Privat, je suis tombé par surprise sur « Francesca Woodman », biographie littéraire, pudique et amoureuse de Bertrand Schefer consacrée à cette photographe extraordinaire, suicidée en 1981 à New York à l’âge de 23 ans. On reconnaît immédiatement les images de Francesca Woodman, et on en tombe aussitôt amoureux. C’est ma fille qui me l’a faite découvrir, à travers l'imposant album de Chris Townsend publié par Phaidon, l’éditeur chez lequel elle travaillait alors à Londres (2006). Coup de foudre instantané, entretenu par « Devenir un ange », le catalogue très soigné des éditions Xavier Barral pour l’exposition « On Being an Angel » présentée en 2016 à Paris, à la Fondation Henri Cartier-Bresson. Quand on entre dans l’univers fascinant de Francesca Woodman, c'est pour toujours. Sur la photo ci-dessus, prise par son père en 1971, elle a 13 ans.

[detournementsmineurs]

"Tir a'Mhurain, Île de South Uist, Hébrides" par Paul Strand (1954) à l'exposition "Paul Strand ou l'Equilibre des Forces" à la Fondation Henri Cartier-Bresson, Paris, février 2023.

[muddyfatty]

Henri Cartier-Bresson Couple, Italy, 1933 André Pieyre de Mandiargues et Leonor Fini, Italie, 1933 © Fondation Henri Cartier-Bresson / Magnum Photos

[artlimited]

Alessandra Sanguinetti | Les Aventures de Guille et Belinda https://www.artlimited.net/agenda/alessandra-sanguinetti-les-aventures-de-guille-et-belinda-fondation-henri-cartier-bresson-paris/fr/7585937

[loeilenchambre]

Stephen Shore - Véhiculaire & Vernaculaire, à la fondation Cartier-Bresson, commissaire Clément Chéroux

jusqu'au 15 septembre 2024

[ortodelmondo]

Henri Cartier-Bresson, Oaxaca. Oaxaca, Mexique, 1963 © Fondation Henri Cartier-Bresson / Magnum Photos

[thomas-querqy]

Simon Leys, l'homme qui a déshabillé Mao, documentaire réalisé par Fabrice Gardel et Mathieu Weschler (52')

Jusqu'au 06/09/2026

Simon Leys, pseudonyme de Pierre Ryckmans (1935-2014), passionné par la culture chinoise, mérite d’être connu. En France, dans les années 70, il a fait les frais d’avoir raison contre l’intelligentsia alors d’extrême gauche, à laquelle les médias servaient la soupe. Il se fit connaître en publiant en 1971 « les Habits neufs du président Mao », une enquête choc compilant par le menu les exactions du Grand Timonier et de ses sbires, et invalidant l’idée selon laquelle Mao réalisait l’utopie communiste mise à mal par les horreurs du stalinisme. Il fut alors "accusé par la presse de propager des salades, d’œuvrer pour la CIA et, plus grave encore, de « désespérer Billancourt ». Sa carrière universitaire en France en fut empêchée - il dut émigrer en Australie, pour enseigner."

Merci à Public Sénat de nous rappeler combien les intellectuels dans la France de l’après 2e guerre mondiale étaient majoritairement aveuglés par l’idéologie mensongère du communisme, et dans le même temps que les idées dominantes d’une époque peuvent être fausses.

La citation de Jean-François Revel, intellectuel farouchement anti-communiste, reproduite dans la lettre d'information des idées de L'Express, reçue ce soir dans ma boite mail, résonne avec cette erreur collective des clercs : "L’utopie n’est astreinte à aucune obligation de résultats. Sa seule fonction est de permettre à ses adeptes de condamner ce qui existe au nom de ce qui n’existe pas."

Mao Tse Tung c. 1960 Weegee distortions, vu à la fondation Cartier-Bresson