#faux hasard
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dandanjean · 1 year ago
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Confidense en cohérence
La vie est magique lorsque nous prenons le temps d’en observer les détails. Plus nous la vivons en cohérence par rapport à l’essentiel, plus ce que nous observons nous rend joyeux. * Comprendre qu’il est absurde de s’identifier à ce que l’on fait m’a ouvert les portes de la vraie liberté. Je rencontre tant de gens qui ont l’impression de ne plus exister s’ils doivent cesser de faire ce qu’ils…
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crimson-veil-rpg · 7 months ago
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Ici, nous jouons le jeu des mystères et faux semblants, où chaque personnage conserve soigneusement ses petits secrets qu'il dévoile le soir venu. Voici quelques clefs pour le bon fonctionnement du système de jeu. ¨:·. .·:¨ ¨:·. ☾ .·:¨ ¨:·. .·:¨ ¨:·. .·:¨ ¨:·. ☾ .·:¨ ¨:·. .·:¨
FICHES DE PERSONNAGES
Chaque personnage dispose de deux fiches de présentations différentes et possède un Prénom et Nom humains, ainsi qu'un Nom de créature ou pseudonyme/nom de code :
Une présentation courte de sa face humaine visible par tous.tes. Elle comprend les infos générales (nom, prénom, origines, etc.), ainsi qu'un espace libre (anecdotes, mini chronologie, etc.) qui vous permet de dévoiler les informations nécessaires et que vous jugez utiles pour les autres joueurs.euses. Cette fiche ne doit en rien dévoiler la véritable nature du personnage.
Une présentation de sa face surnaturelle comprenant les informations générales (nom véritable/pseudonyme, espèces, organisation et rôles, métiers véritables, etc.), ainsi qu'une chronologie. Cette fiche est à poster sous balise hide le temps d'être validée. Elle est ensuite déplacée dans la catégorie secrète concernant le personnage.
Attention toutefois, si votre personnage fait partie d'une organisation, les informations liées à cette organisation devront également être dissimulées aux membres de l'espèce de votre personnage.
Il vous est également demandé de nous fournir un résumé succinct de l'aspect surnaturel. Ce dernier sera classé dans un répertoire grâce au pseudonyme secret, de manière à avoir une idée des types de personnages se cachant sur le forum.
CATÉGORIES SECRÈTES Des zones secrètes sont disséminées sur le forum, notamment une catégorie par espèce (exit pour les êtres humains) et une par organisation. Ce qui signifie que vous pouvez ainsi vous lier aisément avec d'autres personnages d'une même espèce ou d'une même organisation. Un espace y est aménagé de manière à déplacer la fiche surnaturelle.
FONCTIONNEMENT EN JEU Les sujets possédant des éléments surnaturels devront être postés sous hide pour plus de mystère. Pour rendre le surnaturel omniprésent et ajouter de la difficulté, plusieurs animations sont mises en places :
Une roulette de rp où le PNJ fournit une situation donnée (souvent un peu piège) en vous attribuant un ou plusieurs partenaires au hasard.
Des missions à accomplir par organisations et espèces avec petites interventions du PNJ de temps à autres.
Un formulaire de demandes d'interventions de PNJ (nous interviendrons alors avec des créatures pnj externes, essentiellement non-jouables).
GROUPES Le forum est composé de quatre groupes représentant des degrés de suspicion de dangerosité. Dès la validation, votre personnage intègre le groupe des non-suspects. Chaque mois, vous aurez la possibilité de répondre à un formulaire en nous résumant les actions en jeu que le personnage a eu à faire et pouvant mettre à mal sa couverture. Attention qu'il sera aussi possible de dénoncer vos partenaires sur les actions de leurs personnages. Sur cette base, votre personnage peut-être amené à entrer dans un groupe à plus forte suspicion ou de danger avéré.
QUESTIONS ET DEMANDES Si les questions sont globales et ne risquent pas de mettre en péril l'identité véritable de votre personnage, un sujet est à votre disposition. S'il s'agit de questions pointilleuses en rapport au personnage (ou la jouabilité d'un futur personnage), vous devez impérativement passer par message privé au PNJ. Il en va de même pour les demandes de changements, de double comptes & compagnie. Pour ce qui est des invités, deux options s'offrent à vous : l’inscription (même temporaire) afin de poser vos questions en privé au staff ou via une adresse mail créée uniquement à cet effet.
PRÉLIENS Les préliens et scénarios sont également à envoyer par MP au pnj qui les repostera de manière anonyme. La forme des préliens est à voir au cas par cas, mais devra obligatoirement dissimuler l'une des deux identités (humaine ou créature selon ce qui est le plus pertinent). Toute personne tentant un prélien devra se manifester au staff de manière à être mise en relation avec lea créateurice.
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claudehenrion · 3 months ago
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Mais pourquoi tant de haine ?
Il ne sert à rien de ce cacher derrière son petit doigt et de se raconter des bobard en faisant semblant de les croire : la célèbre histoire de Titin de Martigues et de la sardine qui avait bouché l'entrée du port de Marseille a fait long feu. La dernière fois que je l'ai racontée en entier, je devais avoir 7 ou 8 ans ! Osons parler français (un des grands problèmes du moment !) et reconnaître qu'il existe, ici et là (ou, depuis peu, ici ET là !) une véritable haine de la France, par des ''français'' dont la définition approximative explique sans doute bien des choses...
Bref retour sur image : il estune question utile que tout le monde, pourtant, se refuse de poser honnêtement : ''Qu'est-ce qu'un français ?'', ou : ''Qui est français ?''. La réponse pourrait sembler multiple, puisqu'elle peut aller de souvenirs honteux timidement avancés par le côté droit de l'échiquier politique jusqu'aux hurlement d’orfraie poussés par principe par l'aile gauche du même éventail : quand les premiers murmurent et s'excusant des notions de culture, de maîtrise d'une langue, d'impression ''d'appartenir'' et d'identification avec un mode de vie... les autres trouvent suffisant d'arborer un bout de papier, fut-il frauduleusement obtenu à coup de mensonges et d'approximations. Il ne faut pas longtemps pour trancher entre qui respecte le sens des mots et qui en ignore le sens.
En fait, après quelque quinze siècles de construction d'une Nation (ce ''cocon'' qui est ou devrait être ''un combat permanent''), on retombe toujours sur Ernest Renan qui, le 11 mars 1882, prononça à la Sorbonne une conférence sur l’idée de Nation... Trente pages qui servent toujours de référence. La France, d'après Renan, n'est pas une race, mais c'est une langue, une religion, une culture, une communauté de géographie, d'histoire, de souvenirs et d’intérêts. C'est une âme, un principe spirituel, un consentement, un désir de vivre ensemble et –la formule est restée célèbre--, ''un plébiscite de tous les jours''.
Il est évident que les glissements sémantiques qui servent actuellement de non-arguments à une Gauche qui a elle-même perdu son âme (si elle en a eu une, puisque tous ses efforts s'épuisent à refuser d'en avoir une et à faire croire qu'elle n'existe pas), pèsent peu de poids devant la lourde démonstration de Renan, et la cause devrait âtre tranchée : après ce chef d’œuvre, nul besoin de perdre sont temps à nommer un ou plusieurs ''Comités Théodule'' pour plancher sur ce sujet. Sans souci de ses origines, un français ''de papier'' (d'ailleurs souvent de très mauvais gré ou par le hasard d'un lieu de naissance) ne saurait être comparé, sur aucun point, à un ''citoyen français'' dans la pleine richesse de ce que ce terme véhicule de beau, de grand, mais aussi de complexe. La cause devrait être entendue et les faux arguments, rejetés.... ce qui résoudrait ce problème qui taraude et détruit notre pays.
Contre les mensonges proférés à longueur d'année par les europhiles bruxellois, l'européen de ce XXI ème siècle nage en réalité dans un désespoir permanent, sans cap, sans boussole, et ayant perdu son histoire et ses origines. L'Homo festivus (le mot est de Philippe Murray) des années '60 a été remplacé, sans vraiment le vouloir, par un ''Homo desperatus'' à qui des faux guides mal intentionnés font croire qu'il a une chance de trouver une guérison dans des idéologies mortifères ou des lois ''sociétales'', toutes contre nature, dans sa propre déconstruction, dans le rejet de ''soi'', dans l'auto-dénigrement de tout ce qu'il a été, dans le rejet et la haine de ce qu'il est, de ce qu'il rêve (encore) d'être, et dans la négation de tout ce qu'il a aimé... et aime encore, sans oser le dire. Et et face... Rien ! Le néant absolu, le vide glacé d'un monde-à-venir sans réponses, sans solutions, sans espoir...
En refusant de lui reconnaître non seulement une existence –comme les autres animaux-- mais aussi une essence –comme un ''animal bien à part'', les idéologies de la déconstruction privent l'homme de toute possibilité de salut, de réalisation et, répétons-le, d'espoir, c'est-à-dire de redevenir pleinement humain –au sens où notre civilisation dite judéo-chrétienne avait réussi à l'élever... Le monde actuel ne nous permettra bientôt plus que de rêver à des fausses richesses intermédiaires : les plaisirs éventés, les jeux de hasard pipé, des réussites matérielles convenues, ou... des jeux olympiques ! ''Panem et circenses'', en trois mots.
Le libéralisme, le modernisme et le progressisme ont entraîné un basculement majeur dans la pensée éthique de notre civilisation, qui s'est ainsi trouvée dépossédée de ses protections. Une des conséquences de ce pas de côté est une tentation de détestation de l'humanité, ''...puisqu'elle m'a déçu'' ! En réalité, nous vivons sur une nouvelle forme d'éthique : une éthique sans ''ethos'', donc sans lien avec nous-même ! Une liberté frelatée et changeante devient seul arbitre du Bien et du Mal, qui n'ont plus de définition universelle mais sont ramenées à ''notre bon vouloir de l'instant'' : l'homme, ''libéré'' (sic !) de toute morale, deviendrait ainsi la source unique de sa propre vérité, rebaptisée ''LA'' Vérité, elle aussi libérée (tu parles !) de toute influence normative ou de tout héritage civilisationnel... ce qui revient à dire : privée de murs porteurs.
A l'échelon de la Cité, cela a vite fait de devenir la disparition de toute responsabilité du politique envers les citoyens. Nous l'avons enduré avec l'absurde ''Quoi qu'il en coûte'' macronien, qui nous a plongés dans un gouffre dont nous sortons mutilés à jamais, car s'il n'existe plus de ''mètre étalon'' des vertus cardinales (Prudence, Tempérance, Force d'âme, Justice), la Loi perd son ''L'' majuscule. Au nom de cette fausse liberté (assimilée à un devoir d'obéissance aveugle à toutes les injonctions du Pouvoir en place), je peux donc faire ou dire ce qui me plaît, à chaque instant : je vais m'inventer de ''nouveaux Droits'', fonctions de mon bon plaisir du moment, et tant pis s'ils entrent frontalement en contradiction avec les autres ''Droits'' et les grands principes : je suis libre, non ? (re-''tu parles'', bis !). Et d'ailleurs, si ''tout se vaut'' et si ''tout est construction'', tout peut se transformer, et on peut recréer l'homme... un homme prétendu ''nouveau'' --bien entendu sur le cadavre de son prédécesseur, volontairement détruit pour permettre cette monstruosité !
La potion est dure à avaler : un immense dispositif dévastateur a été mis en place (NDLR : Par qui ? C'est une autre question qu'il faudra bien regarder en face, un jour) pour créer une alternative-leurre à la Vérité –qui est et ne peut être qu'une, non négociable, intangible et indiscutable--, et le piège a failli se refermer. Il semble cependant que, partout, d'immenses vagues se dressent et qu'apparaît enfin une première chance de balayer l'affreux édifice de mensonges que nous avons laissé ériger entre nous... et nous ! Au fond, cette crise de haine contre nous-mêmes pourrait n'être qu'une mode qui ira se noyer dans l'océan des mauvaises idées à oublier au plus vite !
H-Cl.
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dbjessica · 2 months ago
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✨ Découvrez une romance interdite où le pouvoir, les secrets et les émotions s'entrelacent. ✨
🌹 Résumé : Rowan Harrington, jeune héritier d'une famille influente, pensait que sa vie était déjà toute tracée. Mais sa rencontre avec Alden Ashford, un homme aussi fascinant que dangereux, bouleverse tout. Rongé par la vengeance, Alden est prêt à tout pour faire tomber les Harrington… sauf ignorer l’attirance irrépressible qui grandit entre eux. Entre manipulations et sentiments, leur relation devient une lutte acharnée contre les attentes de la société��� et leurs propres cœurs.
💥 Pourquoi lire ? ✔ Vous aimez les intrigues complexes mêlant amour et trahison. ✔ Les personnages imparfaits et déchirés vous fascinent. ✔ Vous voulez plonger dans une histoire où chaque émotion est un combat, et chaque secret, une arme.
📖 Premiers chapitres déjà disponibles ! Rejoignez Rowan et Alden dans une aventure où chaque choix peut tout changer. Leurs destins s’entrechoquent… et le vôtre ?
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ernestinee · 2 years ago
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Congééééé du coup je lis je joue à acnh je lis je mange je dors je regarde Netflix je lis je vais me balader avec l'ado ou avec son père, je joue à acnh (beaucoup ohlala), je lis encore, je dors un peu devant le tour de France ou la F1 et voilà voilà le programme du bonheur et du coup comme je voulais acheter des BD à mes patients pour la fin de l'année scolaire, je me suis dit que c'était l'occasion de commencer une nouvelle série de manga parce que justement j'ai pleeeiiin de place dans la bibliothèque (c'est faux) et j'ai opté pour Arbos anima. C'est en 5 tomes, ils sont édités par Glénat pour la VF depuis 2016 et là ça n'a pas l'air ni d'être terminé ni de continuer donc peut-être que la fin du tome 5 me laissera dans un état de frustration insupportable mais en attendant c'est une chouette lecture.
On est dans un seinen assez sympa qui m'a attirée avec sa couverture, puis le résumé m'a plu parce qu'il est question de botanique. Un jeune garçon, Noah, possède le don de lire la mémoire des plantes, ce don est vécu comme une malédiction par sa famille, qui l'enferme pendant 15 ans dans la serre. Sympa sympa.
Il devient "collecteur botaniste", il reçoit des missions pour lesquelles il doit chercher et collecter des plantes rares. Au fil des chapitres du premier tome, on fait la connaissance du personnage central ainsi que de ses deux acolytes : un ancien pirate qui lui sert de garde du corps, et une jeune fille qui souhaite venger sa forêt, brûlée il y a longtemps par un autre collecteur. D'ailleurs elle déteste les collecteurs parce qu'elle les prend pour des pilleurs et c'est un peu ça, mais Noah c'est pas pareil, il aime les plantes, il les traite bien, et il veille à en laisser dans leur milieu naturel.
Le tome 2 voit l'arrivée de l'ennemi principal, qui est justement le type qui a brûlé la forêt, c'est fou les hasards de la vie hein, sauf qu'il s'en fout de cette forêt, pour lui c'est de l'histoire ancienne, il veut juste tout savoir sur le don de Noah parce qu'il est un tantinet jaloux. Et manifestement, il est plutôt belliqueux.
Ça me fait seulement 9 livres depuis le début de l'année, les examens ont fait baisser les stats et celui-ci et les autres sont résumés dans le billet épinglé
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christian-dubuis-santini · 1 year ago
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Tu vois, mon ami, le monde se divise en deux catégories, il y a ceux qui ânonnent le "sellezéceux" (ou le "àtoutezéàtousse") de la novlangue, et ceux qui désirent apprendre à parler français. Apprendre à parler correctement sa propre langue est le premier moment du système immunitaire… Pour eux, il y a la langue, toujours verte, de Victor Hugo:
«Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont
Ceux dont un dessein ferme emplit l'âme et le front.
Ceux qui d'un haut destin gravissent l'âpre cime.
Ceux qui marchent pensifs, épris d'un but sublime.
Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour,
Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour.
C'est le prophète saint prosterné devant l'arche,
C'est le travailleur, pâtre, ouvrier, patriarche.
Ceux dont le cœur est bon, ceux dont les jours sont pleins.
Ceux-là vivent, Seigneur ! les autres, je les plains.
Car de son vague ennui le néant les enivre,
Car le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre.
Inutiles, épars, ils traînent ici-bas
Le sombre accablement d'être en ne pensant pas.
Ils s'appellent vulgus, plebs, la tourbe, la foule.
Ils sont ce qui murmure, applaudit, siffle, coule,
Bat des mains, foule aux pieds, bâille, dit oui, dit non,
N'a jamais de figure et n'a jamais de nom ;
Troupeau qui va, revient, juge, absout, délibère,
Détruit, prêt à Marat comme prêt à Tibère,
Foule triste, joyeuse, habits dorés, bras nus,
Pêle-mêle, et poussée aux gouffres inconnus.
Ils sont les passants froids sans but, sans nœud, sans âge ;
Le bas du genre humain qui s'écroule en nuage ;
Ceux qu'on ne connaît pas, ceux qu'on ne compte pas,
Ceux qui perdent les mots, les volontés, les pas.
L'ombre obscure autour d'eux se prolonge et recule ;
Ils n'ont du plein midi qu'un lointain crépuscule,
Car, jetant au hasard les cris, les voix, le bruit,
Ils errent près du bord sinistre de la nuit.
Quoi ! ne point aimer ! suivre une morne carrière
Sans un songe en avant, sans un deuil en arrière,
Quoi ! marcher devant soi sans savoir où l'on va,
Rire de Jupiter sans croire à Jéhova,
Regarder sans respect l'astre, la fleur, la femme,
Toujours vouloir le corps, ne jamais chercher l'âme,
Pour de vains résultats faire de vains efforts,
N'attendre rien d'en haut ! ciel ! oublier les morts !
Oh non, je ne suis point de ceux-là ! grands, prospères,
Fiers, puissants, ou cachés dans d'immondes repaires,
Je les fuis, et je crains leurs sentiers détestés ;
Et j'aimerais mieux être, ô fourmis des cités,
Tourbe, foule, hommes faux, cœurs morts, races déchues,
Un arbre dans les bois qu'une âme en vos cohues !»
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jogallice · 8 months ago
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Aujourd’hui, samedi 08/06/24, Journée nationale d'hommage aux morts pour la France en Indochine 🎖️ Journée internationale de la NASH 🙏 et Journée mondiale des océans 🌊⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠
Le SOS des chefs pour l'océan : pour la Journée mondiale de l’océan qui a donc lieu ce samedi, les chefs des Relais & Châteaux s’engagent à ne plus proposer de civelles ni d’autres espèces marines menacées d’extinction 👏 Mieux vaut tard que jamais…
Annecy : troisième jour de la première édition du Festival Citoyen du Vivre Ensemble qui a lieu depuis avant-hier jusqu'à aujourd’hui à la MJC Centre social Victor Hugo Meythet. Des thématiques telles que l'environnement, le harcèlement et le numérique choisies par les habitant·es 👌
Saint Médard, le saint des dictons par excellence : « Quand il pleut à la saint Médard, il pleut quarante jours plus tard. À moins que Barnabé (le 11 juin), ne lui coupe l'herbe sous le pied. » 🦶 « S’il pleut à la saint Médard, il pleut encore six semaines plus tard. » ☔
Saint Médard encore : « S'il pleut à la saint Médard, la vendange diminue d'un quart, mais s'il fait beau à la saint Barnabé, elle diminue de moitié. » 🌧 « Ce que saint Médard fait, saint Barnabé le défait. » 😎 « Saint Médard beau et serein promet abondance de grains. » 🌞
Saint Médard encore et encore : « S'il pleut à la saint Médard, c'est du beau temps pour les canards. » 🦆 « Repique les choux s'il t'en reste. » 🥬 « La pluie de la saint Médard fait germer les épis au gerbier, de quoi le sarrasin rit. » 🌾
Saint Médard toujours : « Quand il pleut à la saint Médard, prends ton manteau sans nul retard. » 🧥 « Saint Médard éclairci, fait le grenier farci. » 🌦 « Saint Médard est le meilleur jour de l’année pour semer le blé noir. » 🌱
Pour celles et ceux qui aiment le hasard : « S'il pleut le jour de la saint Médard, le tiers des biens est au hasard. » 🎲 « Quand il pleut le jour de saint Médard, le quart des biens est au hasard. » 🎲 Ou pas : « S'il pleut à la saint Médard, la récolte diminue d'un quart. » 😉
Pour celles et ceux qui aiment les faux : « Quand il pleut le jour de la saint Médard, le grain diminue jusqu’à la faux. » 🧐 « Quand il pleut le jour de saint Médard, les blés s’en vont jusqu’à la faux. » 🤔
Pour celles et ceux qui aiment le lard :  « Quand il pleut à la saint Médard, si l'on ne boit du vin, on mange du lard. » 🍷 « Pluie à la saint Médard tarit le vin et coupe le lard. » 🔪 « Saint Médard, planteur de choux, mangeur de lard. » 🥬
Bon sixième jour de la semaine à tous et à toutes 🎥
Bonne fête aux Médard 😘
📷 JamesO PhotO au Mont Veyrier le jeudi 06/06/24 📸
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chicinsilk · 2 years ago
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US Vogue April 1, 1958
Anne St. Marie is wearing two necklaces here—each a fifty-inch silver chain beaded with faux pearls and colored stones—one with blue, one with green. These, to be worn hanging loosely in the back of an inverted neckline dress, or tangled haphazardly in any direction. By Schreiner. Hairstyle by John Bernard.
Anne St. Marie porte deux colliers ici-chacun une chaîne argentée de cinquante pouces perlée de fausses perles et de pierres de couleur-un avec du bleu, un avec du vert. Ceux-ci, à porter suspendus librement dans le dos d'une robe à décolleté inversé, ou emmêlés au hasard dans n'importe quelle direction. Par Schreiner. Coiffure par John Bernard.
Photo Clifford Coffin
vogue archive
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bourbon-ontherocks · 2 years ago
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(Previously, on the HPI rewatch...)
Cet épisode m'a détruite la première fois que je l'ai vu et toutes les suivantes. Accessoirement c'est aussi un des épisodes qui m'a causé le plus de fous rires. Allez comprendre, et surtout priez pour moi 😭
Céline qui dort en T-shirt Che Guevara ça restera à jamais l’un des plus grandes énigmes de ce show. I have SO MANY questions.
Deux mois.
........................
Attendez, je la refais pour que tout le monde se représente bien ce que ça fait. DEUX MOIS. Morgane a cessé de venir pendant deux mois, sans que Adam (ni personne en fait ?) ne prenne de ses nouvelles ? 😱 Je veux bien que Céline leur ait fait des updates réguliers, mais genre, personne ne lui a envoyé un petit texto, on n’a pris la peine de venir la voir en sortant du boulot ? Personne s’est dit “tiens, on devrait lui organiser une soirée tous ensemble, ça lui changerait les idées”, non ? Personne 😭 Aled
On notera que Morgane bade sur le canapé de Céline, mais avec des faux-cils. Tout espoir n'est donc pas perdu 🤗
"Bonjour Morgane, content de vous voir." Mec, c'est CA que tu trouves à lui dire ??? Encore une fois, ça fait DEUX MOIS qu'elle est pas venue au boulot, et c'est tout ? Mais au secours... 😩
Deux mois putain...
Par contre Céline est juste trop mignonne a essayer de remotiver Morgane, je l'aime 🥰
"Elle aurait préféré mourir plutôt que renoncer à son intégrité" "Oui bah du coup c'est un peu ce qui s'est passé" 😅 Cet enchaînement me fait toujours autant mourir de rire
Sandra Weber my beloved!!!!! 🥰
La façon dont Morgane revendique un droit de regard sur la vie sexuelle d'Adam me fume complètement, elle est déjà teeeeeellement possessive c'est dingue 🥹 Parce que "Vous comptiez me le dire quand, que vous vous tapiez Miss IGPN ?", Morgane ma chérie, en vrai il était même pas obligé de t'en parler, hein, ça le regarde, SAUF ! QUE ! Adam lui-même ne remet pas cette affirmation en question et confirme implicitement qu'il doit des explications à Morgane, Mr. "La vie perso ça reste perso" de l'épisode d'avant est tout penaud "bah, heu, oui, je comptais vous en parler à votre retour..." mais putain il s'écrase c'est comme s'il se sentait coupable, ça me détruit 😱
Parce que oui il se sent coupable au fond
Coupable d'avoir renoncé à Morgane
.....................Je crois que je fais un AVC
Et puis oh bordel "A quel moment elle vous a séduit exactement ? Quand elle a essayé de vous virer, ou quand elle a demandé ma tête ?", la violence du truc, là on rentre dans le dur, mais que j’aime cette franchise de Morgane, PLUS de quatre vérités comme ça pour la saison 3 siouplait 🤩
Et puis pardon de revenir là-dessus, mais je rappelle à tout hasard que Morgane a appris pour Roxane il y a DEUX MOIS. Oui parce que nous on voit ça entre la fin d'un épisode et le début d'un autre, mais la meuf ça fait DEUX MOIS qu'elle rumine que Adam sort avec Roxane quand elle lui demande des comptes. Girl, your obsession is showing! 🫠
Pardon, mais si la mère de la victime et la juge recevaient des menaces depuis des semaines, c'était pas un truc à mentionner pendant le procès ? Fin je sais pas, hein, mais là comme ça, je me dis que ça aurait pu jouer dans le verdict, non ? Qui reçoit des menaces pendant un procès sans le dire à personne ? C'est complètement con.
"Moi en maternelle je faisais beaucoup d'asthme" Gilles je t'aime, ne change rien 😂❤️
Morgane vs. le philodendron c'est un des grands moments de cette saison. Je pourrais disserter pendant des heures de la symbolique de cette plante à la place de Morgane, de savoir si c'était une manœuvre volontaire de la part de Roxane ou pas, du philodendron comme victime expiatoire de la jalousie de Morgane, de... Nan mais je vais pas le faire, sinon on y est encore la semaine prochaine 🥺 
Vous remarquerez qu’entre le philodendron et le ficus, on a quand-même une obsession botanique dans cette série 🪴
C'est marrant parce que TOUT dans le personnage de Roxane crie not girly, et pourtant la meuf a redécoré le bureau avec des petits cœurs roses quand-même... #characterizationwho?
Je suis désolée mais je dois souligner une nouvelle fois l'absurdité du shipname Karaxane, genre même sa meuf l'appelle par son nom de famille ? Alors que Roxadam était RIGHT HERE ??? 🤦
Vous réalisez que c'est littéralement la première fois que quelqu'un se rappelle que Karadec a un prénom (au bout de 13 épisodes il était temps). Et que c'est dit par Roxane ? tuez-moi
LA. JALOUSIE. DE. MORGANE. DANS. CET. ÉPISODE. 🙊🙊🙊 Elle est tellement jalouse et elle s'en rend même pas compte, oh bordel
Au passage c'est aussi l'épisode où Morgane est alcoolique 🙃
Le fait que Morgane a utilisé un des post-it en forme de petit cœur rose de Roxane pour dessiner une teub dessus et le mettre sur la photo du mec à poil, ça restera à jamais l'un de ses plus grands petty moves 🤣
Et puis rien que pour la scène où Morgane crie "LE SEXE !" aux oreilles de Karadec, ça valait le coup
Si quelqu'un sait ce que Adam articule silencieusement à Morgane au moment où il quitte le bureau avec Roxane, venez me le dire, je vous en supplie. Ça fait un an que j'essaye de savoir 😱
"Prends ça dans ta gueule, toi" aka mon fou rire numéro 1 de l'épisode 🤣
Eliott qui passe tout l'épisode à lire un bouquin de criminologie tout en conspuant sa mère, mhhh, something something Freud reviens 🤔😅
N’empêche, c'est trop mignon que même bourrée, Morgane respecte à la lettre les consignes de Karadec sur le fait de pas parler de l'enquête à Sandra 🥹💕
"Morgane, c'est Karadec" putain mais le mec lui-même a oublié qu'il avait un prénom, en fait....
"Le mec écrivait ses messages de la main gauche parce que sa main droite était occupée à autre chose..." aka mon deuxième fou rire 😅
Alors là je voudrais quand-même qu'on m'explique, parce que chez la juge on a des cartons de pizza et des cornets de frites sur la table, et on nous dit qu'en plus Morgane a cuit un kilo de coquillettes ? Je veux bien que ça mange, les enfants, mais là ça fait un peu beaucoup, non ?
Le gros plan sur le visage d'Adam et son petit sourire amer genre j’aurais dû m’en douter quand il comprend que c'est Morgane qui a squatté chez la juge... 🥹
TOUTES LES RÉACTIONS DE GILLES CHEZ LA JUGE
Les couches
Les coquillettes
LA PAT PATROUILLE 🤣🤣🤣🤣🤣
Que quelqu’un donne une récompense à Bruno Sanches, n’importe laquelle, parce qu’il est juste extraordinaire 😍
Cette scène c'est mon plus gros fou rire de TOUTE la série, la première fois que je l'ai vue j'ai littéralement hurlé de rire pendant dix minutes sans pouvoir m'arrêter
"J'ai pas fini de vous engueuler !" c'est un peu l'histoire de sa vie, à Karadec, ça... 😏
"Une touche de violence policière rendrait encore cette histoire plus croustillante" je laisse ceux qui savent™ apprécier...
L'article de Sandra, si ça vous intéresse (si, si, en zoomant un peu on arrive à lire) :
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Karadec qui se marre quand Morgane se fait défoncer par l'équipe au sujet de l'article, c'est drôle, et en même temps, en sachant que la prochaine fois qu'il la revoit c'est en train de chialer à 4 grammes, ça me fend un peu le cœur... 😰
Et là on arrive à LA scène qui mérite un Emmy à elle tout seule
.................................
😱😰💔
Parce que phewww, déjà qu'elle est tragique en soi, mais en plus en SACHANT que Romain est un connard ? Et que Morgane ? Picole toute seule devant sa tombe ? Gnnnnnnnn, laissez-moi sortir...
J'ai tellement à dire sur cette scène, je pourrais disserter sur chaque réplique, mais vraiment juste wow, on peut dire ce qu’on veut sur HPI mais l’écriture de cette scène = perfection
"TU PENSES QUE T'AURAIS FINI PAR TE BARRER TOI AUSSI ?" .................................Appelez le SAMU
Le jeu d'Audrey putain, le jeu d'Audrey me met les larmes aux yeux à chaque fois, la justesse !! La retenue !! La façon dont l'émotion monte subtilement sans en faire des caisses, je -- les personnes qui ont écrit, joué, et dirigé cette scène savent ce que c'est que le deuil, c'est tout ce que j'ai à dire
Évidemment que NON c'est pas tout ce que j'ai à dire !! Vous y avez cru ?
"Avec toi c'était simple" vs. "Avec Kristin, c'est simple", uuuuuuuuuuuuuuuuh, laissez-moi CREVER 😭😭😭
"Mais là j'y arrive plus" 😰 
.......................................................
Elle est TELLEMENT en dépression ça me tabasse... que quelqu'un donne de l'amour à Morgane, là, c'est urgent ! 💔
On est d'accord que vu ce qu'elle picolait trois scènes plus tôt, c'est pas avec une bouteille de crémant qu'elle va tomber dans les pommes, hein ? Hein. Voilà, je voulais juste établir ce point.
Bon alors question importante : qu'est-ce qu'elle fout dans son lit ? Non parce qu'on sait grâce à l'épisode d'après qu'il y a un canapé chez Karadec (et même si Sofiane s'est fait aspirer dans un trou du scénario, en théorie il a aussi une chambre). Vous le voyez, vous, le Karadec de deux heures du matin, déjà bien saoulé d'être allé chercher Morgane et d’avoir dû nettoyer son vomi, lui prêter son lit en plus ? Non, hein, faudrait pas déconner. Donc, je repose la question, qu'est qu'elle fout dans son lit ? 👀
(et à quel moment elle a changé de boucles d'oreilles aussi)
Morgane : *tombe sur Karadec à poil* Morgane : *darde sa langue* (si si, je vous assure, c'est dans le dernier plan de l'épisode. Je dois aller me javelliser les yeux, j’en a trop vu je crois, tu m’étonnes qu’elle fasse une fixette sur les brosses à dents, après, ce show fait clairement une fixation orale)
(encore une fois Freud reviens)
Nan mais vraiment un jour j’écrirai un analyse sur tous les trucs que Morgane fait avec sa langue dans la série et ça sera pas du tout PG13, je vous préviens
Bon allez je vous laisse je dois aller me préparer psychologiquement pour revoir une certaine scène de brossage de langue, justement...
😘
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musographes · 11 months ago
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Les muses non-consentantes
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Quand des cinéastes et comédiens d’âge mûr jettent leur dévolu sur des adolescentes rêvant de belles carrières par leur entremise, tout le monde ou presque parle à présent de domination et d’abus, et ces histoires emplissent les pages d’actualité. Mais pour les peintres et sculpteurs de l’ancien temps, qui parfois dépucelaient leurs modèles de 15 ans, voilà qu’on invoque plutôt la bohème et la frivolité. Cela mérite qu’on y regarde de plus près, non ?
Que diriez-vous de malmener sans attendre l’imagerie romantique des relations entre artistes et modèles ? Pour cela, rien de mieux que les aventures de Benvenuto Cellini, sculpteur et orfèvre florentin du XVIe siècle.  En résidence en France afin de répondre à une commande de François 1er, Cellini avait pris l’habitude de satisfaire ses besoins sexuels sur Catherine, une de ses servantes, 16 ans au compteur, une situation qui n’avait rien d’exceptionnel à cette époque. Comme le faisaient les artistes qui souhaitaient travailler le nu à partir d’un vrai modèle féminin et non à partir de plâtres et de gravures, notre sculpteur florentin utilisa cette servante comme modèle. Puis, prétendant qu’elle l’aurait trompé avec son assistant, il obligea ce dernier à la marier, ce qui constituait un déshonneur au vu de la condition sociale très basse de la modèle. Mais la modèle contre-attaqua en traînant Cellini devant les tribunaux, l’accusant de viol par sodomie, une procédure dont le sculpteur se sortit par le haut, sans doute grâce à ses commandes pour le roi François 1er. Catherine revint travailler à son atelier mais, excédé par son comportement, Cellini la tabassa. La force des coups la rendit inapte au travail de pose pendant deux semaines. Elle revint finalement poser, parce qu’il fallait bien gagner des sous, et ce fut dès lors une alternance de relations sexuelles et de violences, jusqu'à ce que Cellini la remplace par une autre de 15 ans, à qui il ne tarda pas à faire un enfant. Il avait alors 44 ans. Nous tenons ce récit de l’autobiographie que Cellini nous laissa, la seule du genre en l’occurrence. Étant donné que l’ouvrage n’est pas pauvre en rodomontades, il convient de considérer avec prudence ce compte-rendu. Cependant, celui-ci jette sur le sculpteur un jour suffisamment peu reluisant pour qu’on se laisse aller à le juger crédible dans ses grandes lignes.  Comme de bien entendu, il serait tout à fait exagéré de penser que les relations entre artistes et modèles à la Renaissance étaient généralement taillées sur le même patron, mais avouez que c’est une frappante entrée en matière pour notre sujet du jour, à savoir les relations charnelles dans le secret des ateliers ! Les relations charnelles présumées entre artistes et modèles sont un des piliers de leur mythologie, le récif saillant des préjugés que nulle entreprise historiographique sur les modèles ne peut esquiver. Ce présupposé qui sexualise les modèles prend appui sur l’idée que les artistes étaient majoritairement de sexe masculin (très vrai) et les modèles majoritairement de sexe féminin (plutôt faux). Les autres configurations de genre, par exemple artiste masculin face à modèle masculin, ont toujours moins intéressé... comme par hasard.
Durant l’époque moderne, il fut souvent interdit de travailler d’après des modèles féminines, d’où leur faible nombre, et de plus les sources sont bien maigres sur le sujet. Pour le XIXe, cette période où les modèles féminines se firent bien plus nombreuses et où l’image populaire du modèle vivant se cristallisa, les témoignages sont en revanche bien plus copieux, et ils nous disent qu’on trouvait chez les modèles féminines aussi bien de chastes femmes que des délurées, et que les modèles ne partageaient pas autant la couche des artistes que les bourgeois aimaient à s’en persuader. Ceci posé, il faut absolument considérer le contexte social. Toutes les modèles féminines étaient des filles de rien, qui pour certaines posaient depuis leur plus jeune âge. Pour beaucoup d’entre elles, c’était ça ou le trottoir (parfois les deux). De 15 à 25 ans, sachant qu’au-delà elles étaient vite considérées comme trop vieilles, elles posaient comme femmes adultes. Imaginez à présent ces jeunes filles souvent miséreuses, dominées socialement, culturellement et financièrement par ces messieurs artistes généralement issus de milieux aisés, et osez dire que la consommation charnelle qui pouvait en découler n’était affaire que de joie et de consentement... C’est là que les récents scandales de mœurs qui secouent le monde du spectacle aujourd'hui, parce qu’il offrent des réalités plus concrètes, peuvent aider à mieux appréhender ce que pouvait être la situation des dites "muses" d’autrefois, et à comprendre que les quelques poseuses "libérées" de la bohème de la butte Montmartre ou du Petit Montparnasse n’ont jamais constitué le maître étalon de la corporation des modèles.  Rappelons-nous cette phrase de Raniero Paulucci di Calboli en 1901 : "«Si la faible créature ne cède pas, trop souvent la porte de l’atelier lui reste fermée ! II faut qu’elle adopte bon gré mal gré la devise cynique de la femme: Le ciel nous fit pour consentir à tout.(...)"
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sporcafaccenda · 2 years ago
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Harry WHITTINGTON "Strangers on Friday" 1959
"Strangers on Friday" comporte bon nombre des éléments qui ont fait de Whittington un auteur si spectaculaire et populaire. Rien de bien original pourtant: la corruption d'une petite ville, de belles femmes (mais en détresse), un héros solitaire et, traversant le tout, un mystère à élucider. Rien d'original mais parfaitement construit et imbriqué, avec mise en valeur de l'impact psychologique sur les protagonistes. Autrement dit: "Strangers on Friday", c'est du tonnerre.
Mac Rivers est un vétéran de la Seconde Guerre mondiale, ingénieur, veuf et désabusé. Entre deux travaux : bouger, se mettre en mouvement, au hasard, tant qu'à faire…Mac saute dans le premier bus en partance, fait connaissance avec une passagère lors d'un arrêt dans un hameau de montagne, et entame une longue conversation avec cette belle jeune femme. Mac descend du bus avec la femme dans une petite ville nommée Roxmount. Mac est plutôt surpris lorsque la femme anonyme l'invite à prendre un verre, puis à passer la nuit avec elle au motel local. Après une nuit d'amour, Mac sort pour prendre un petit-déjeuner et se retrouve arrêté, accusé d'avoir tué un policier la nuit précédente. Mac n'a bien sûr tué personne, mais dans ce cas, son alibi est tout sauf étanche. Mince, très mince. Mac, à la recherche de la mystérieuse passagère sans nom (eh, oui! Il a couché avec elle et ne connait pas son nom!), conduit finalement le shérif au bar local où il a pris un verre avec la femme. Elle n'est pas là. Une autre, belle comme un rêve, entre dans le local et en désespoir de cause, il la désigne au policier et prétend que c'est elle. Et quand le policier demande à l'inconnue de confirmer, elle le fait!
Résumons donc: Mac passe la nuit avec une femme ravissante qu'il n'avait jamais vue, il est arrêté pour le meurtre d'un policier qu'il n'avait jamais vu, il est identifié comme étant le meurtrier par un ivrogne qu'il n'avait jamais vu, et il se tire d'affaire grâce à un faux alibi qui lui est fourni par une autre femme ravissante qu'il n'avait jamais vue!
Corruption, chantage, menaces de mort, disparitions subites, Mac Rivers découvre, stupéfait, l'horreur et les turpitudes qui se cachent sous la paisible apparence de Roxmount.
Whittington tisse avec intelligence un récit captivant au rythme effréné (tout y est, et rien n'est gratuit) où rien n'est comme il paraît, et où les personnages se comportent d'une manière déroutante. Mac, sorte de "fauteur de troubles à la dérive" pourra-t-il donner un sens à tout cela, et comment?
Le roman n'a jamais été réédité et coûte cher, très cher, en édition américaine. Traduit sous le titre LES ETRANGERS DU VENDREDI (Le Cachet n.11, Trevise, 1961 - et réédité chez Marabout)
#Harry Whittington #noir #paperback
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claudehenrion · 8 months ago
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Le passé simple, si compliqué...
Avec toutes les horreurs qui nous écorchent les oreilles au faux prétexte de Jeux Olympiques, on est ramené à la perte de sens de tout ce qui se dit, de nos jours : les mots n'ont, pour la plupart, plus aucune signification, et s'ils en ont gardé une, par hasard, c'est une dérive sémantique, souvent vulgaire, et destinée à égarer à la fois le locuteur et le récepteur. On sait que cette perte du sens des mots est le résultat d'une volonté de mettre nos contemporains dans un état où ils perdront peu à peu tout sens critique et, donc, toute possibilité de se révolter conte toute idéologie mal intentionnée...
Et s'il n'y avait que ça... Mais le désir de quelques ''clubs de malfaisants'' --car comment appeler autrement ces groupuscules de vrais complotistes (ce qu'ils sont ''pour de vrai'', eux, contrairement à ceux qu'ils parent de ce titre qu'eux seuls méritent) profitent de l'ascendant financier ou politique qu'ils on pris sur les organes de Presse et sur la caste des journalistes, toujours prêts à relayer toute idée qui ne tient pas la route, à condition qu'elle soit de Gauche, perverse et totalement mortifère à terme pour l'humanité, pour accélérer la mise au pas ou en danger de l'espèce humaine, mise en état de dépendance par ses soins pervers...
La disparition progressive des temps et des modes verbaux (passé simple, imparfait, futur composé, subjonctif…) a donné naissance à une pensée qui se retrouve limitée au moment présent, cantonnée dans l’instant, incapable de projections dans le temps, et qui devient donc de plus en plus inapte à comprendre le passé. Et comme on l'a rendue peu curieuse de l'avenir (au delà de la litanie des différentes apocalypses que nous annoncent ceux qui se sont toujours trompés sur tout), les prévisions qui forment la trame de nos terreurs iso-infantiles actuelles ne sont que des prolongations de quelques constatations instantanées que l'on étire pour le futur, comme si la ligne droite était le seul chemin que peuvent suivre ou emprunter les événements...
La généralisation du tutoiement, la disparition des majuscules et de la ponctuation, ou la mode américaine qui consiste ramener une personne à son seul prénom... sont autant de coups mortels portés à la subtilité et à la richesse de l’expression. J'avais été très frappé, il y a quelques années, par la suppression jospinienne (NDLR : Ah ! Celui-là... quel mal ses idées perverses ont-elles fait à la civilisation !) du mot ''mademoiselle'' : c'était non seulement un renoncement à l’esthétique d’un mot et à une marque de respect, mais c'était une contribution à la promotion de cette idée folle qu’entre une petite fille et une femme il n’y a rien, ce qui n'est évidemment pas vrai, tout le monde le sait... au point que, dans des temps où les hommes pensaient encore --au lieu de se conformer aux ''diktats... dictatoriaux'' de modes stupides et infondées-- ils avaient encore recours au joli vocable de ''damoiseau'' pour expliquer que, entre l'enfance et l'âge adulte, il n'y a pas un simple ''saut quantique'' mais une lente et fructueuse évolution.
En cherchant un peu, on trouve que toutes ces pertes progressives de notre identité, notre alignement systémique sur un ''ppcm'' sémantique ou civilisationnel, l'obligation d'utiliser moins de mots pour pouvoir exprimer moins d'idées, et moins de verbes, conjugués à moins de ''temps'' pour rendre toute pensée émise plus floue, plus vague, plus confuse et moins précise, se traduisent ''en moins de capacités à exprimer les émotions et en moins de possibilité d’élaborer une pensée''... ce qui revient à dire :moins ''d'homme'', en nous. La presse scientifique est remplie d'articles, d'études et de statistiques qui démontrent ''jusqu'à plus soif'' qu’une partie majeure de la violence qui ''pourrit'' les sphères publique et privée provient directement de l’incapacité à mettre des mots sur les émotions, ce qui se comprend : plus le langage est pauvre, moins la pensée existe... Et de même qu'il n’y a pas de pensée critique sans pensée, il ne saurait exister de pensée sans phrases, sans verbes, sans mots.
Ces symptômes décrivent et expliquent les masses incultes et ignares qui peuplent nos banlieues. Il faut compéter cette phrase par ''mais pas que...'' : le nombre de problèmes devenant insolubles se multiplie avec l'arrivée de populations de plus en plus nombreuses et de moins en moins inhibées... qui refusent tout ce qui vient de nous (cf ''Boko Haram'', souvent cité dans ce Blog, qui ne peut vouloir dire que : ''Tout ce qui vient des livres est maudit'' !), et surtout l'idée-même d'intégration. Directement ou indirectement, cette courte analyse aide à comprendre la plupart des contre-vérités que répètent, en boucles insensées, nos responsables irresponsables –j'ai envie d'écrire, par amour de la vérité : au contraire.
Comment construire une pensée hypothético-déductive sans la maîtrise du conditionnel ? Comment envisager l’avenir sans conjugaison au futur? Comment appréhender une temporalité, une succession d’éléments dans le temps, qu’ils soient passés, présents ou à venir, ainsi que leur durée relative, sans une langue qui faisait si bien la différence entre ce qui aurait pu être, ce qui a été, ce qui est, ce qui pourrait advenir, et ce qui sera après que ce qui pourrait advenir... soit advenu ?
J'ai la chance d'avoir une famille plutôt nombreuse, et de côtoyer, chaque jour ou presque, une quinzaine de petits enfants et bientôt autant de ''petits-enfants-pièces-rapportées'', tous si chers à mon cœur. Le niveau scolaire et universitaire de cette petite armée est un reflet de ce qui se faisait de mieux en France (malgré l'effondrement du niveau de notre enseignement, totalement ravagé par un groupuscule de théoriciens malfaisants –donc (?) de Gauche ?-- qui se sont emparés des postes de décision de ce qui fut, jusqu'à eux, un Ministère de l'Instruction Publique --ce qu'il aurait dû rester-- et qui n'est plus ni ''de l'éducation'', ni ''nationale'' qu'il a prétendu devenir). Eh ! Bien, il m'arrive très (trop) souvent d'être surpris par leur ignorance de mots qui me paraissaient usuels à leur âge, et dont la maîtrise me semble nécessaire pour pouvoir m'exprimer aujourd'hui, pour penser, pour dire, pour exister... pour être. Comme il est loin, le ''Cogito, ergo sum'' cartésien du Discours de la méthode !
Si un cri d'alarme devait se faire entendre aujourd’hui, ce serait celui, adressé aux parents et aux enseignants : faites parler, lire et écrire vos enfants, vos élèves, vos étudiants... enseignez et pratiquez la langue dans ses formes les plus variées, même si elle semble compliquée, ce qu'elle n'est pas : elle est précise, pour mieux expliquer le réel, qui est compliqué, lui... et l'air compliqué qu'elle peut parfois revêtir n'est que la conséquence de son aptitude à décrire et raconter ce réel.
Dans ce véritable cri de détresse se trouvent les ultimes éléments de ce qui survit, péniblement, de ce qui fut notre Liberté, que notre hymne national qualifiait de ''chérie'', avant de la livrer, par système et par idéologie, à des forces obscures, perverses et malveillantes. Il faut ne jamais perdre de vue que tous ceux qui expliquent à longueur de temps qu’il faut simplifier l’orthographe, purger la langue de ses ''défauts'', raser tout ce qui est réputé –par eux-- créer de la complexité apparente, et abolir les temps, les nuances, les genres (les ''anciens'' genres, les vrais, bien sûr : les ''nouveaux''... ne sont que les résidus de pensées mortelles), sont les fossoyeurs de l’esprit.
L'apparente fuite en avant de nos contemporains devant le temps-qui-passe ne fait pas que ruiner, détruire et ravager la planète, infiniment plus –et plus sournoisement-- que le CO² ou les gaz à effet de serre. Car ce qu'on ne voit pas, c'est que ce refus de toute difficulté, ne fut-elle qu'apparente, “chosifie” de plus en plus les personnes : avec la fin de la politesse, de la galanterie, du “respect humain”, de “la bonne éducation”, de l'affabilité ou de la gentillesse, et même du souci de la langue employée… –qui étaient autant de marqueurs de ces temps oubliés où “l'autre” –que l'on appelait souvent : “mon prochain”– jouait un rôle primordial, c'est la joie de vivre qui disparaît. Et avec elle, toute possibilité de bonheur. On peut, on doit, le regretter ! Décidément, il n'y a vraiment rien de bon à garder dans le modernisme, dans le progressisme, et dans tous les errements pervers et mortifères qui en découlent...
H-Cl.
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marie-swriting · 1 year ago
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Te Choisir, Toi - Eddie Munson
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Stranger Things Masterlist
Speak Now Masterlist
Résumé : Tu reviens à Hawkins et tombes sur Eddie Munson, le garçon que tu aimais.
Warnings : angst, fin douce-amère, mention de pression de la part des parents à cause de l'école, faux ami.e.s, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
NdA : Désolée pour le retard ! J'espèrais vraiment le poster plus tôt mais la fac est insupportable en ce moment... Enfin bref, voici le one shot de la semaine dernière. J'espère qu'il vous plaira.
Nombre de mots : 4k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : Back To December (Taylor's Version) par Taylor Swift
Une cassette de Blondie dans les mains, tu regardes les autres musiques proposées par la boutique. Tu n’as pas un artiste en tête, tu veux juste enrichir ta collection et la petite boutique d’Hawkins t’avait manqué. 
Tu continues de chercher jusqu’à ce que tes yeux se posent sur une cassette d’Iron Maiden. Un sourire nostalgique prend place sur ton visage pendant que tu tends la main pour la saisir quand une autre main se cogne contre la tienne. Tu commences à t’excuser quand tu remarques les bagues de la personne. En relevant les yeux, tu découvres Eddie. Vous ne vous êtes pas vu depuis ton déménagement en janvier dernier. Eddie ouvre grands les yeux en te voyant avant de reprendre une expression neutre. Il est sur ses gardes et tu sais malheureusement pourquoi. 
-Qu’est-ce que tu fais là ? Je croyais que tu étais partie, questionne Eddie, sous le choc.
-C’est le cas. On est revenus pour quelques semaines afin de rendre visite à la famille.
-Oh, je vois. C’est logique, dit-il, gêné avant de faire un signe vers le rayon en face de vous : Tu peux prendre la cassette si tu veux.
-Non, vas-y. Je voulais juste la regarder. 
-D’accord. 
Eddie prend la cassette, regarde rapidement le prix avant de commencer à partir. 
-Comment ça va ? demandes-tu soudainement, l’arrêtant dans son élan.
-Je vais bien, t’informe Eddie en se retournant vers toi.
-Et Wayne ? Je ne l’ai pas vu depuis longtemps. 
-Il va bien aussi.
Tu détailles Eddie du regard et tu remarques qu’il est braqué. Il répond par des phrases courtes et ne te pose pas de questions, sûrement pour finir la conversation plus rapidement. Tu n’es pas étonnée en le réalisant. Tu devais t��y attendre. Cependant, en revenant à Hawkins, tu voulais absolument lui parler et tu as ta chance, tu ne dois pas la laisser passer. 
-Tu joues toujours au Hideout ?
-Oui, chaque mardi. On arrive enfin à attirer un peu d’attention. On va essayer de trouver un deuxième lieu.
-C’est super. Je suis contente pour toi, avoues-tu, sincèrement. 
-Merci. Je dois y aller. Je dois aller payer, informe Eddie en te montrant la cassette et une nouvelle corde de guitare. 
-Eddie, attends ! le retiens-tu une nouvelle fois. Je… Je voulais savoir si je pouvais venir te voir jouer au Hideout.
-On est dans un pays libre. Fais comme tu veux.
-Et j’espérais aussi pouvoir, peut-être, parler avec toi après le concert, commences-tu, en jouant avec tes doigts. Ce n’est pas grave si tu refuses, je le comprendrais. Je veux juste te parler, tu n’aurais même pas besoin de me répondre, juste de m’écouter. Si ça te va. 
-Euh… pourquoi pas. Rejoins-moi derrière le bar quand j’ai fini.
-J’y serai. Merci, Eddie.
Eddie pince ses lèvres et hoche légèrement la tête avant de te laisser. Vous n’avez jamais eu une conversation aussi gênante. Vous marchez sur des œufs, c’est comme si vous étiez redevenus des étrangers et d’une certaine façon, c’est le cas. Tu as un pincement au cœur à cette réalisation. Parler avec Eddie est embarrassant alors qu’avant, c’était simple.
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Vous vous étiez devenus amis vers la fin de l’année scolaire par hasard. En effet, vous ne fréquentiez pas les mêmes groupes. Eddie faisait partie des exclus alors que tu étais un membre à part entière des populaires. Toutefois, grâce à une heure de colle placée au même moment, vous vous étiez rencontrés. Le professeur qui était censé vous surveiller vous avait laissés seuls, vous permettant de discuter. Directement, vous aviez accroché et d’ici le début des vacances, vous étiez en couple. 
Un jour d’été, vous étiez dans son van alors que tu lui expliquais qu’il allait pouvoir jouer au Hideout d’ici quelques semaines. Au début, Eddie ne t’avait pas cru puis en voyant ton air sérieux, il avait pris conscience de la réalité.
-Mais qu’est-ce que t’as pu faire pour qu’un bar accepte qu’on joue ? avait demandé Eddie.
-Je ne vais pas te révéler mes secrets.
-Allez, dis-moi ! Je suis curieux.
-Disons que j’ai appris deux, trois trucs sur les sacrifices. Tu sais, mon petit ami vénère Satan donc c’était facile. Je ne sais pas si tu le connais, avais-tu blagué.
-Manson, c’est ça ? J’ai entendu dire qu'il gérait une culte. Tu es sûre qu’il est bien pour toi ? Il ne m’a pas l’air fréquentable
-C’est plus l’âge, le problème. Il est trop vieux pour moi, j’hésite à le plaquer.
-Hé ! J’ai juste un an de plus, s’était-il offusqué.
-Ça change rien au fait que tu es plus vieux. C’était comment la vie quand vous n’aviez pas encore l’électricité ?
Eddie t’avait lancé un regard inexpressif pour te montrer son agacement, mais il avait fini par éclater de rire. Depuis le siège passager, tu l’avais regardé rigoler, appréciant le son de son rire et la façon dont son visage s’était illuminé. Tu aurais pu l’admirer ainsi toute ta vie. 
Avec Eddie, c’était toujours simple de parler avec lui, tu n’avais jamais à te prendre la tête. Vous ne vous preniez jamais au sérieux et avant de le rencontrer, tu n’avais pas remarqué à quel point tu en avais besoin. Tu n’étais jamais sentie aussi à l’aise avec quelqu’un avant lui. 
En plus, d’être simple, parler avec lui était réconfortant. Tu as toujours eu du mal à t’ouvrir aux autres, mais avec Eddie, tu avais réussi. Il t’avait fallu quelques mois avant d’être vulnérable avec lui. Toutefois, après l’avoir fait une première fois, tu avais réalisé qu’Eddie n’était réellement pas comme les autres et qu’il ne t’aurait jamais jugé.
Un soir de septembre, tu t’étais rendue au parc à caravanes, les yeux rougis. Tu avais frappé à la porte de la caravane d’Eddie avec vivacité. Tu te tenais avec tes bras, cherchant un brin de réconfort. En ouvrant la porte, Eddie avait d’abord été content de te voir avant de remarquer ton visage. 
-Y/N, tout va bien ?
-Désolée, je… j’aurais dû appeler. Je…, avais-tu bégayé avant de prendre peur, je n’aurais pas dû venir. Je vais te laisser, avais-tu dit en te tournant.
-Attends, dis-moi ce qui ne va pas, avait répliqué Eddie en prenant ta main.
-Ce n’est rien.
-Tu as pleuré, ce n’est pas rien. Viens, on sera plus à l’aise à l’intérieur, t’avait invité Eddie avec un doux sourire. 
Tu étais rentrée sans dire une réponse. L’inquiétude s’était faite plus forte dans le corps d’Eddie, il t’avait toujours vu souriante, prête à parler de n’importe quoi pendant des heures. Il n’était pas habitué à te voir ainsi silencieuse et vide de l’intérieur. En te regardant, il s’était dit que tu aurais pu t’effondrer à n’importe quelle seconde. Et peut-être que c’était le cas. Il n’avait pas parlé tout de suite, te laissant le temps de rassembler tes pensées pendant tu étais mutique, les yeux posés sur tes pieds. 
-Qu’est-ce qui s’est passé ? avait-il fini par te demander après quelques minutes. 
-C’est ridicule. Je t’ai dit que ce n’est rien de grave, avais-tu affirmé en balayant l’air de la main. 
-Vu l’état dans lequel tu es, je ne suis pas de ton avis. 
-Je ne vais pas te déranger avec mes problèmes insignifiants.
En t’ayant entendu utiliser le mot “insignifiant”, Eddie était devenu agacé. Il tenait beaucoup à toi, mais il avait vite fini par réaliser que tu avais toujours à penser que tes problèmes étaient moins importants que ceux des autres. Certes, vous n’aviez pas les mêmes problèmes, rien que sur le plan économique - ta famille est aisée contrairement à la sienne, mais ça ne voulait pas dire que tu ne souffrais pas. Eddie admirait ton altruisme, mais il le détestait quand ça t’empêchait de te mettre en priorité. 
-Parle-moi, je suis là pour ça, avait insisté Eddie.
-Je me suis disputée avec mes parents. Ce n’est pas la première fois, mais cette fois, c’est allé loin, avais-tu avoué en soupirant. Ça a commencé à cause de la note en histoire et puis, mes parents ont continué à me faire des reproches sur tout et n’importe quoi. Ils n’ont pas arrêté de me rabaisser, de me dire que je ne suis qu’une bonne à rien. Ils m’ont dit que ce n’est pas avec ces notes que je pourrai aller en école de médecine et je leur ai dit que je voulais être professeur des écoles et là, c’était le début de la fin. Ils m’ont clairement dit que je n’y arriverais jamais et que je pouvais faire mieux. Puis, ils ont fini par critiquer tout ce qu’ils pouvaient sur moi, avais-tu confessé avant de prendre une profonde inspiration. Tu sais, je suis habituée à toutes ces phrases, je ne devrais plus y réagir, pourtant ça m’a fait toujours aussi mal, Eddie. J’ai l’impression d’être une ratée à cause d’eux et peut-être que je le suis. En tout cas, je ne suis pas assez bien, ça c’est sûr.
À ta dernière phrase, tu avais fondu en larmes. Eddie n’avait pas perdu une seconde avant de te prendre dans tes bras. 
-Tu es assez bien, même plus. Et tu n’es pas une ratée non plus. Tu es intelligente et je sais que tu y arriveras dans la vie. Ne les écoute pas.
Eddie t’avait répété ces phrases afin de te calmer. Tu avais pleuré jusqu’à la dernière larme en te tenant à lui comme à une bouée de sauvetage. 
Quand tu avais enfin réussi à reprendre un souffle normal, tu avais senti un mal de tête pointer le bout de son nez puis, tu t’étais séparée de l'étreinte d’Eddie, le regard toujours fuyant. Tu te sentais honteuse d’avoir pleuré de cette façon. Jamais tu n’avais laissé quelqu’un voir cette facette de toi. Tu t’étais toujours occupée de tes émotions par toi-même. Pour toi, personne ne devait savoir quand, intérieurement, tu te sentais aussi mal. 
-Je suis désolée. 
-Pourquoi tu t’excuses ? t’avait-il demandé, les sourcils froncés.
-Je suis venue sans prévenir et j’ai déversé tous mes problèmes sur toi. Tu aurais très bien pu être occupé ou autre et je n’ai pensé qu’à moi. 
-Ne t’excuse surtout pas pour ça. Je suis ton petit ami, non ? Je ne suis pas là que pour les moments où tu es heureuse, je suis aussi là pour les jours où tu ne vas pas bien. C’est mon job d’être là pour toi, t’avait affirmé Eddie en te caressant la joue. 
-Certes, mais je voulais être la copine parfaite pour toi, toujours souriante, je ne voulais pas que tu penses que je suis moins bien et…
-Tu n’as pas à être parfaite, t’avait interrompu Eddie. On est humains, on est pas censés être parfait, encore moins quand on a notre âge alors, ne t’en fais pas. Mon opinion sur toi n’a pas changé. 
-Merci, Eddie, avais-tu commencé avec un léger sourire. Ça compte beaucoup ce que tu viens de dire. Je t’aime, avais-tu lâché sans t’en rendre compte avant d’ouvrir grand les yeux. Oh, mon Dieu, désolée, je…
-Je t’aime aussi. 
Après la phrase d’Eddie, vous vous étiez regardés avec amour avant de partager un baiser court et rempli d’amour. Tu avais repris Eddie dans tes bras, ayant besoin de le sentir contre toi à nouveau. 
Après avoir apprécié votre étreinte pendant un moment, vous étiez allés dans sa chambre pour vous reposer, tu étais émotionnellement épuisée. Eddie t’avait donné un médicament pour ton mal de tête puis, tu t’étais endormie en quelques secondes, les bras réconfortants d’Eddie autour de toi.
À partir de ce jour-là, tu avais appris à être un peu plus vulnérable avec Eddie, à t’ouvrir à lui, le laissant t’aider quand tu en avais besoin. Votre relation avait évolué, devenant un peu plus forte. Tu sentais au fond de toi qu’Eddie était quelqu’un de bien pour toi et tu étais heureuse avec lui. 
Malheureusement, tes efforts n’avaient pas été suffisants. 
Le mois de décembre venait de commencer et chaque lycéen d’Hawkins en était content. Les vacances d'hiver étaient bientôt là tout comme le célèbre bal d'hiver. Chaque jour, il y avait des demandes. Généralement, on pouvait voir des scènes mignonnes, parfois, c’était des refus assez durs. 
Eddie et toi aviez parlé du bal sans vraiment vous étaler. Il l’avait mentionné, voulant savoir si c’était un évènement que tu attendais avec impatience. Eddie s’en fichait comme de sa dernière chemise, mais il pensait que ça ne serait peut-être pas ton cas. Tu lui avais dit que tu aimerais y aller sans pour autant compter chaque jour jusqu’au bal. D’autre part, tu avais aussi la tête dans les cartons à cause de ton déménagement en janvier - ton père avait une opportunité de travail - donc aller au bal n’était pas dans tes priorités. 
En plus du bal, vous aviez également pensé à rendre votre relation moins discrète. En effet, presque personne n’était au courant pour vous deux alors que vous étiez ensemble depuis sept mois. Eddie ne voulait pas que tu deviennes le sujet de moqueries et de ton côté, tu appréciais avoir une relation rien qu’à toi. Toute ta vie, tu t’étais conformée à l’attente de tes parents et de tes amis. Toutefois, avec Eddie, c’était différent et tu voulais protéger cette partie de ta vie. 
Et c’est ainsi qu’Eddie s’était retrouvé avec un petit bouquet de roses en main à t’attendre en fin de la journée de cours sur le parking du lycée. Il essayait de se convaincre que les roses n’étaient pas de trop. Généralement, les filles aiment les roses, pas vrai ? Il espérait que tu n’étais pas l’exception à la règle. Et puis, c’était une demande pour le bal, il fallait que ça soit romantique. Certes, ce n’était pas le genre d’Eddie et il savait que tu n’étais pas très fleur bleue, mais il savait aussi qu’une fois de temps en temps, tu appréciais un geste romantique un peu cliché. 
Eddie avait séché toute la journée afin de préparer ce qu’il allait dire. Malgré son côté extraverti et sa capacité à improviser des discours, il voulait que ça soit parfait et n’étant pas du genre grand romantique, il avait peur de dire quelque chose de travers. 
Quand Eddie t’avait vu sortir du lycée avec quelques-uns de tes amis, il avait pris une profonde inspiration avant de se rapprocher de toi. En le voyant, tu avais froncé les sourcils. Après tout, il était censé avoir séché la journée de cours, tu ne t’attendais pas à le voir là. Tu avais aussi remarqué sa nervosité, chose qui n’est pas commun chez Eddie. 
-Est-ce que le Taré tient vraiment un bouquet de fleurs ? s’était étonnée ton amie Juliet.
-Il est en train de se diriger vers nous ? avait questionné ton autre amie Sarah. 
-Mon Dieu, j’espère pas !
En entendant les remarques de tes amis, tu t’étais rappelée que tu n’étais pas seule. Elles ne savaient toujours pas que tu étais avec Eddie et leurs commentaires en étaient la raison. Tu n’avais pas prévu qu’Eddie vienne te voir alors que tu étais avec elle. Certes, vous aviez parlé d’être moins secret, mais tu n'avais pas pensé le faire maintenant. Tu avais senti ton estomac se tordre, craignant ce qui allait se passer. 
-Y/N, est-ce que je peux te parler ? avait demandé Eddie avec un sourire nerveux.
-Elle ira nulle part avec toi. Parle-lui ici, avait ordonné Juliet avant que tu puisses répondre. 
-Très bien, avait-il accepté en se sentant plus gêné. Je sais qu’on a pas vraiment parlé d’aller au bal ensemble, surtout que ce n’est pas du tout le genre de soirée que j’apprécie, mais je sais que ça te plairait alors, et si tu le veux bien, je serais ravi d’être ton cavalier. Oh, je t’ai aussi pris des fleurs, avait dit Eddie nerveusement, en te tendant le bouquet, mais tu n’avais pas bougé. C’est trop, c’est ça ? Je savais que c’était cliché et…
-Le Taré vous embête ? avait questionné Jason Carver en venant vers vous avec d’autres membres de l’équipe de basket.
-Il a invité Y/N au bal, avait informé Sarah, faisant rire tes amis.
-Sérieusement ? T’es bête à ce point-là ? 
-C’est pas tes affaires, Carver, avait rétorqué Eddie en serrant les dents. 
-Qu’est-ce qui te fait croire qu’elle voudrait sortir avec un gars comme toi ?
-Parce qu’être avec un gars comme toi serait juste une déception. Et puis, je sais qu’elle veut sortir avec un gars de mon genre.
-Qu’est-ce qui te rend si sûr ?
-Je ne vais pas continuer à te parler. Alors, Y/N, qu’est-ce que t’en dis ?
-Tu n’as pas à répondre, l’avait interrompu Jason.
-On va au bal ensemble ? avait quand même continué Eddie.
En entendant la question d’Eddie, tous tes amis s’étaient mis à rigoler un peu plus fort. Eddie prenait sur lui pour ne pas réagir, restant concentré sur toi. Il n’avait beau ne pas comprendre pourquoi tu restais avec eux, il ne voulait pas créer une bagarre par respect pour toi. De plus, ce moment était censé être romantique, ça ne pouvait pas mal se finir.
De ton côté, ton cerveau avait cessé de fonctionner. Tu ne savais plus quoi faire et les rires et remarques de tes amis n’aidaient en rien. Tu voyais bien qu’Eddie attendait ta réponse positive, mais la pression extérieure t’empêchait de lui sauter dans les bras en acceptant sa demande et en prenant son bouquet. Tu avais ouvert et fermé la bouche à plusieurs reprises, ignorant quoi dire. Tu avais entendu une de tes amis les plus proches faire une remarque sur votre “potentiel” couple et comment il était ridicule en plus d’être voué à l’échec et avant que tu puisses réagir, tu avais rétorqué : 
-Eddie, tu as l’air d’être quelqu’un de gentil, mais on ne se connait pas donc non. Ne le prends pas mal, je ne voulais pas aller au bal de toute façon. Mais, je suis touchée que tu aies pensé à moi.
-Tu as raison, on se connait vraiment pas, avait-il répondu en cachant la douleur dans ses yeux. J’ai été de con de penser que tu serais différente des autres.
Et sur ces mots, Eddie avait violemment jeté le bouquet de roses à tes pieds puis il s’était éloigné. Tu l’avais regardé partir avec les larmes aux yeux et en t’insultant alors que tes amis s’amusaient de son humiliation. 
Tu étais restée figée pendant quelques minutes, n’arrivant pas à croire que tu avais pu lui faire ça. Après tout ce qu’Eddie avait fait pour toi, tu l’avais rabaissé. Après tout l’amour qu’Eddie t’avait apporté, tu l’avais laissé tomber pour des amis qui n’avaient jamais fait attention à toi.
Ce soir-là, tu avais pleuré toutes les larmes de ton corps. La douleur dans ta poitrine était insupportable, mais tu te disais que tu la méritais. Eddie devait sûrement être dans un pire état. Tu avais brisé sa confiance. Il t’en voudrait toute sa vie, c’était une certitude. 
Tu n’avais pas osé l’appeler, trop honteuse pour lui faire face. De plus, avec ton déménagement qui approchait, tu essayais de te rassurer en disant que, dans tous les cas, votre relation allait se finir. Cette pensée ne pouvait te réconforter que pendant une seconde avant que la culpabilité revienne. Tu avais fini par quitter Hawkins sans jamais pouvoir t’excuser alors que tu souhaitais plus que tout arranger la situation. 
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Mais maintenant, c’était ta chance. Tu peux enfin réparer tes erreurs. Tu dois le faire, même s’il y a risque qu’Eddie s’énerve contre toi. Tu es prête à recevoir ses foudres tant que tu t’excuses. Il mérite tes excuses. 
Le mardi soir, tu arrives au Hideout alors que le concert de Corroded Coffin a commencé depuis quelques minutes. Tu te fais discrète, restant dans un coin du bar. En jetant un coup d'œil aux alentours, tu remarques que peu de personnes les écoutent, ce qui t’agace. Tu n’aimes pas voir que le groupe d’Eddie n’est pas apprécié à leur juste valeur. 
En écoutant Corroded Coffin, tu réalises qu’ils se sont énormément améliorés. De plus, à présent, ils jouent plus de chansons originales que de reprises. Pendant ton écoute, tes yeux sont posés sur Eddie. Tu le vois heureux de jouer même si c’est un public composé de quelques ivrognes et de toi. Il s’amuse avec ses amis, son sourire est sincère. Son sourire te manque. Il avait toujours un effet thérapeutique sur toi. Tu aimerais pouvoir encore être la cause de son sourire. 
Tu écoutes chacune des chansons avec attention. La dernière te marque particulièrement. Tu n’as pas besoin d’écouter jusqu’au refrain pour savoir que le sujet est votre rupture. En écoutant sa douleur en musique, ton cœur se brise à nouveau. Tu vois dans les yeux d’Eddie qu’il ressent les émotions en même temps qu’il chante, comme si tu avais arraché son cœur la veille. À ce moment-là, tu souhaiterais que tout soit différent. Tu aurais aimé être l’inspiration d’une chanson qui le rende heureux sur scène, pas une où il est sur le point de s'effondrer à chaque mot.
Quand Corroded Coffin ont fini de jouer, tu les applaudis, suivi de quelques personnes qui le font par politesse. Eddie part à l’arrière du bar et tu finis par le suivre quelques minutes plus tard.
Dehors, Eddie allume une cigarette alors que tu te rapproches de lui, embarrassée et les bras croisés sur ta poitrine.
-Vous avez super bien joué, le complimentes-tu, attirant son attention.
-Merci. Bon, tu voulais me parler, non ? demande-t-il en apportant sa cigarette à ses lèvres. Je t’écoute.
-Oh, oui… Je… Je voulais te présenter mes excuses, bégayes-tu en évitant son regard pendant une seconde. Tu es quelqu’un de bien, Eddie et tu ne méritais pas que je te traite de cette façon. Je suis désolée de t’avoir brisé le cœur et je suis surtout désolée pour cette fameuse nuit. Je n’aurais pas dû t’humilier de cette façon en disant que je ne te connaissais pas, c’était méchant de ma part. J’aimerais pouvoir dire que j’ai agi de cette façon à cause de la pression de mes anciens amis, mais ils ne m’ont pas forcé à te dire non. J’avais le choix entre assumer mes sentiments pour toi devant tout le monde ou t’abandonner et j’ai choisi la mauvaise option. J’aurais dû te choisir, toi. Je te jure que si je le pouvais, je remonterai le temps jusqu’en décembre et je changerais tout. Je m’assurerais de ne pas prendre mes jambes à mon cou et t’aimer comme toi tu m’as aimé. Je retournerais dans le passé pour le changer, mais je ne peux pas, je le sais. Je vivrai toujours avec le regret de t’avoir perdu à cause de ma stupidité. Tu étais le meilleur petit ami que j’aie jamais eu et que j’aurai, continues-tu, ta voix pleine d’émotion. Tu étais parfait et j’aurais aimé le réaliser quand on était encore ensemble. Alors, je te demande pardon pour tout ce que je t’ai fait. Et si, par je ne sais quel miracle, tu acceptais de me reparler, de me donner une nouvelle chance, je te jure que je saurais t’aimer comme il faut. Pas forcément de manière romantique, mais je m’assurerai de ne pas tout ruiner une nouvelle fois. Je sais que ce je dis n’enlève rien à la douleur que je t’ai causée et tu n’as pas à répondre à tout ce que je viens de te dire, mais tu méritais de l’entendre, finis-tu avant d’éclaircir ta gorge. Je vais te laisser tranquille maintenant, ajoutes-tu avant de tourner les talons. 
-Y/N, attends ! te retient Eddie et tu te retournes vers lui. Merci pour ce que tu viens de dire. J’apprécie. Je ne sais pas si un jour j’arriverai à oublier ce que tu m’as fait, mais j’apprécie tes excuses.
-Tu m’as tellement donné, c’est le moins que je pouvais faire. J’espère que la prochaine personne que tu aimeras saura t’aimer comme j’aurais dû. 
Tu lui fais un dernier sourire avant de partir. Tu te sens plus légère maintenant que tes excuses sont faites, mais tu sais que ta culpabilité ne te lâchera jamais. Peut-être que dans un autre univers, tu n’as pas fait l’erreur de le repousser ? En tout cas, cette idée te réconforte.
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oldteen · 1 year ago
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44
J’ai 44 ans et en 44 ans j’ai glané un peu d’expérience sexuelle çà et là, au travers de rencontres et d’un mariage passé. Je pense connaître un panel d’actes amoureux, tant en passifs qu’actifs. Malgré cet horizon somme toute satisfaisant pour certains, il y a une bulle bien particulière que j’aimerais vivre ou revivre. Celle de notre adolescence érotique. Il ne s’agit pas de se pignoler à l’infini, mais de rencontrer. Rencontrer quelqu’un où la découverte du corps se ferais lentement.
En bons adultes que nous sommes, une rencontre se termine assez vite par une sodomie des familles ou par le cul de madame collé au visage. Et pourquoi pas ? Finalement, si nous sommes consentants pourquoi ne pas bouffer la chatte de la voisine sans autres formes de finesse ? C’est ok, certes. Mais je souhaiterais tenter autre chose. J’aimerais mettre ma bite et le con de madame dans un tiroir quelques temps et ne me concentrer que sur les premiers émois. Il va de soi que la femme en face doit souhaiter le même délire.
Comme à nos 14 – 15 ans, la rencontre se ferait dans un parc de la ville ou sur un banc au bord d’un lac, proche de chez nous mais assez loin pour l’intimité. Une première bise et quelques discussions timidement ennuyeuses sur les sujets du jour. Découverte d’un point commun, nous nous y noyons le plus longtemps possible. Par le hasard du vent, nos mains s’effleurent. Nous n’y prêtons pas attention. Mais la répétition du geste ne peut pas être un hasard. Je finis par prendre ta main et joue avec tes doigts. Je fais semblait de lire tes lignes, comme si j’y connaissais quelque chose. Tu m’offre un baise main, m’expliquant, avec un faux air de moquerie, que tu n’as jamais compris ce truc. Nous pouffons. Nos corps se rapprochent. Nous sommes bien, maladroits, une bulle de chaleur nous enveloppe.
En tant qu’adulte, nous n’avons plus l’innocence de notre adolescence, nous savons que nos bouches vont irrémédiablement se rapprocher. Je me permets d’étendre mon bras, tu me regardes, souris, premier baiser, première respiration profonde. Quelque chose s’est passé.
Nous sommes soulagés, plus besoin de cacher notre timidité derrière d’obscures centres d’intérêt. Le premier baiser laissera vite la place à d’autres, d’autres baisers fougueux laissant filer le temps jusqu’à la pénombre du soir.
Vient le moment de se séparer, déjà ! Nos vies d'adultes se rappellent à nous, conjoint-e, enfants, le trou noir du désespoir. Nous nous relevons de ce foutu banc et nous nous promettons de nous écrire, vite. Calin, baiser, calin, baiser, puis tu pars. Tu te retournes, je suis toujours là. Je n’ai pas compris cet après-midi. Je récupère les miettes de mon « adulité » et pars chez moi heureux, triste à la fois.
Ce moment sur ce banc sera peut-être unique, pas de queue à sucer, pas de chatte à doigter. Cette non-sexualité ne signifie pas un manque d’émois corporelle, mais nous avons gardé cela pour nous-même, sous nos couettes respectives.
Les prochaines rencontres seront du même ordre, cinéma, resto, première visite chez toi. J’ai découvert ton corps après l’avoir si longtemps imaginé. Je ne regrette rien.
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baalto · 2 years ago
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« Vous regarderez les gens, Vous regarderez les choses... Rien ne sera plus triste que vous. »
"La magie du premier amour, c'est d'ignorer qu'il puisse finir un jour." Quelle connerie. L'amour des mots est venu tôt chez moi, et j'avais toujours, sans le savoir, désiré avoir à tout moment sous les yeux de jolies phrases, qui relanceraient sans cesse la machine qu'est mon cerveau. Cette citation de Benjamin Disraeli fut ma première, sur du papier fait à l'ancienne, dans une vieille papeterie convertie pour les visites touristiques. Sa rencontre fut une évidence pour le jeune que j'étais, qui vivait ses premiers fiascos amoureux. J'ai eu l'impression de pouvoir m'imprégner ce que disaient toutes ces personnes et m'approprier cette pensée. C'était il y a plus de dix ans maintenant et aujourd'hui, je saisis enfin à quel point cette citation est lacunaire, voire erronée. Ce n'est pas le premier amour qui relève de la magie, car ignorer que certaines amours ont une fin, cela est davantage la naïveté toute naturelle de la première fois, ou plutôt des premières fois. Premier baiser, premiers émois, "première fois". Ce qui relève bien plus de la magie, ce n'est pas le premier amour, mais le dernier. Pas le dernier en date, le dernier d'une existence. Celui pour lequel nous refusons ceux d'après, celui pour lequel on renonce à la vie, mais il ne faut pas. Alors, on se raconte des histoires pour ne pas renoncer. On se persuade d'avoir trouvé le moyen de la retenir, et les moyens de la rejoindre au bout du monde s'il le faut, puis, doucement, on se persuade de choses plus insensées encore. Qu'elle reviendra. Qu'il faudrait pouvoir remonter le temps. Qu'un jour, vous vous recroiserez par hasard et retomberez amoureux presque sans vous reconnaître. J'invente un monde pour que subsiste un espoir infime, qui me fait vivre jusqu'au lendemain. Et même lorsque je parviens pour quelques minutes à m'y résoudre, je m'imagine dans un film, un livre, un clip VEVO. Je danse sur de sombres instrumentales en fumant, je chante toutes les chansons de ruptures accumulées depuis toutes ces années dans mon vieux MP3, en levant ma bouteille bien haut, Je me suis même habillé pour ça, j'ai mis la chemise bleue de mon père qui me rappelle le pyjama de l'asile, des bretelles et des chaussettes assorties Pour boire trop et danser, pour bédave et chanter faux Tout seul.
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affairesasuivre · 2 years ago
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JW Francis fait visiter sa pop décontractée sur “Dream House”
En manque de vitamine D ? Prenez donc votre dose de soleil, c’est le chanteur américain qui régale.
Il faut sans doute être un poil foufou pour se lancer dans le projet imaginé par JW Francis il y a de cela trois ans : répondant à sa requête sur les réseaux sociaux, des fans lui ont envoyé leurs mots d’amour pour leurs amoureux·ses quelques semaines avant la Saint-Valentin. Et pour chaque déclaration, l’artiste new-yorkais a imaginé un morceau. Une démarche originale que Francis pouvait évidemment se permettre, sa fanbase n’étant pas celle, au hasard, de Paul McCartney. Encore fallait-il relever le défi haut la main. Une centaine de chansons plus tard (tout de même !), voici que débarque Dream House, troisième album ensoleillé et irradiant d’amour du trublion indé, composé et enregistré chez lui à Big Apple avec l’aide de ses acolytes habituels (Sahil Ansari à la production, Dan Pappalardo, entendu chez Cautious Clay, à la contrebasse sur deux titres, Margaux Bouchegnies aux chœurs).
Au final, la majorité des textes a été modifiée, adaptée pour coller à l’univers de Francis, à ses expériences et à son vécu. Seuls les deux vers de Sweet As A Rose ont été repris tels quels (“Sanaz, she’s sweet as a rose, sweet as a rose/Happy Valentine’s Day Sanaz”), ce qui fera au moins une Sanaz heureuse quelque part dans le monde.
Mais comment ne pas avoir nous aussi la banane à l’écoute de la dream pop lo-fi enchanteresse de JW Francis ? La guitare surf tout en réverb’ donnerait envie de lancer sa planche sur l’Hudson (essayez donc de rester de marbre à l’écoute de Our Story, Dream Big ou Take Me Away) et cette avalanche de bonnes vibrations réchauffera les cœurs les plus meurtris. Menées sur un rythme enlevé, Swooning et Keep It Cool, Steve lorgnent quant à elles du côté d’une indie rock do it yourself plus traditionnelle, mais le swag de Francis, qui pourrait sans conteste siéger sur le trône de la décontraction absolue, fait ici toute la différence.
Et s’il a visé “petit” pour sa tournée hivernale en Grande-Bretagne où il se produira notamment chez des disquaires, JW Francis pourrait bien revoir rapidement ses ambitions à la hausse. Le réjouissant Going Home To A Party, dernier single aux faux-airs de Metronomy, vient d’être ajouté à la playlist du jeu vidéo Rock Band 4. De quoi lui ouvrir grand les portes de sa maison rêvée.
Dream House (Sunday Best Recordings/Soundsworks). Sortie le 27 janvier 2023.
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