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nietp · 10 months ago
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Musée Bourdelle
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inlovewithaspiderguy · 7 months ago
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la doubleuse de yor c’est elle qui fait kiki la petite sorcière je crois
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mrsines · 12 days ago
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Destinée Ensorcelée
Chapitre 3 : Bienvenue sur la route
⚝──⭒─⭑─⭒──⚝
La pièce était enveloppée d'une atmosphère chargée d'anticipation. Les murs, couverts de livres anciens et de symboles mystiques, semblaient vibrer au rythme des pensées d'Ivana. Elle faisait les cent pas, ses pieds glissant légèrement sur le sol en bois poli, tandis qu'Agatha l'observait avec un mélange de bienveillance et d'amusement.
« Ivana, arrête de marcher comme ça, » lança Agatha en s'approchant. « On dirait un enfant de quatre ans qui attend Noël. »
Ivana s'arrêta brusquement, levant les yeux vers Agatha. Son visage trahissait une lutte entre l'anxiété et l'envie de rire. Elle haussait les épaules, un geste à la fois de désespoir et de résignation.
« Je sais, mais c'est quand même stressant comme situation. On attend toutes les autres sorcières, et si quelque chose ne se passe pas comme prévu ? »
Agatha s'approcha un peu plus, une lueur de compréhension dans ses yeux. « Écoute, » répondit Agatha avec fermeté, « chaque sorcière ici a ses propres raisons de vouloir faire partie du coven ne t'en fais pas elle vont venir . »
Ivana hocha lentement la tête, commençant à se détendre sous le regard apaisant de son amie. « D'accord, d'accord.»
La pièce était éclairée par la lumière dorée du soleil couchant qui filtrait à travers les rideaux légers, projetant des motifs délicats sur le sol en bois. Agatha, avec ses cheveux châtains tombant en boucles autour de son visage, se tenait là, les bras croisés, un sourire espiègle sur les lèvres. Elle observait Ivana, qui était assise sur le canapé, ses jambes croisées, trahissant son agitation.
« De toute façon, tu as toujours été impatiente, » lança Agatha, son ton léger, presque taquin.
Ivana lâcha un rire nerveux, une note d'irritation dans sa voix. Elle leva les yeux vers Agatha, ses pupilles sombres reflétant une lueur de défi.
  « Comme si tu avais été présente dans ma vie pour le savoir, » rétorqua-t-elle, un sourire amer se dessinant sur ses lèvres.
Agatha, toujours confiante, haussait les épaules, ses yeux pétillants d'une malice familière. « Oui, j'ai été présente durant une partie de ta vie, » affirma-t-elle, sa voix pleine de conviction.
Ivana, se redressant légèrement, plissa les lèvres, une ombre de tristesse traversant son visage. « Tu ne peux pas juger, vu que tu n'es pas restée longtemps dans ma vie, » dit-elle, sa voix tremblant légèrement.
Agatha, ne se laissant pas abattre, répliqua avec un éclat de rire. « C'est parceque ta très cher mère  m'a jeté un sort. »
Ivana, les poings serrés, sentit une vague de frustration l'envahir. « Ça n'a rien à voir ! Wanda t'a jeté le sort de rester la voisine gentille mais envahissante, donc tu aurait très bien pu continuer à prendre des nouvelles de moi. »
Un silence pesant s'installa alors, rempli de non-dits. Ivana, bien qu'elle ne le formulât pas, se sentait abandonnée par Agatha. La douleur de la solitude s'insinuait en elle, lui rappelant que, malgré les rires et les souvenirs partagés, une distance invisible s'était creusée entre elles. Les souvenirs d'anciens éclats de rire résonnaient dans sa tête, mais la réalité de leur situation actuelle lui pesait lourdement sur le cœur.
Agatha ouvrit la bouche pour répondre à l'accusation d'Ivana, mais avant qu'elle puisse articuler une réponse, la porte du salon s'ouvrit avec fracas. Un groupe de sorcières entra, apportant avec elles une vague d'énergie et d'excitation. La pièce, déjà baignée de lumière dorée, sembla s’illuminer davantage à leur arrivée.
« Désolées pour le retard ! » s'exclama Jen,  sa voix résonnant joyeusement dans l’espace. 
« On a failli être en retard à la réunion, » ajouta Alice, une sorcière à la chevelure noire comme l'ébène, qui s'avança avec assurance. « Mais nous sommes là maintenant, et c’est tout ce qui compte ! »
Ivana, voyant Lucillia entrer dans le groupe, ne put s'empêcher de sourire. La jeune sorcière, bien plus jeune qu'Agatha et les autres, avait un air pétillant et une énergie contagieuse. Elle se tenait un peu en retrait, mais son regard brillant trahissait son enthousiasme. 
☆○o。  。o○☆
Le coven passa le portail scintillant, un frisson d'excitation parcourant l'air. Ils se retrouvèrent soudain dans une forêt enchantée, baignée de lumière dorée. Les arbres, aux troncs tordus et aux feuilles multicolores, semblaient chuchoter des secrets anciens. Des fleurs luminescentes parsemaient le sol, illuminant le chemin de couleurs vives, et des petites créatures aux plumages éclatants voletaient entre les branches, ajoutant à l'atmosphère féerique.
« Regardez cette beauté ! » s'exclama Alice, ses yeux pétillants d'émerveillement alors qu'elle levait les bras comme pour embrasser la magie qui les entourait. 
« Oui sublime. Aller nous devons commencer à marcher. »Dit alors Agatha
À ces mots, le groupe se mit en mouvement, leurs pas résonnant doucement sur le tapis de feuilles croustillantes. Lucillia et Ivana se retrouvèrent en tête, avançant avec curiosité sur le chemin sinueux qui s'étendait devant elles. Le doux parfum des fleurs et le chant des oiseaux créaient une mélodie apaisante. Alors qu'elles avançaient, Lucillia aperçut un détail fascinant.
« Attends, Ivana,  » dit-elle, fascinée, en désignant le cou d'Ivana. « Ton tatouage, cette petite colombe, elle est super belle ! »
Ivana se tourna, un sourire timide illuminant son visage, ses yeux brillants de fierté. « Merci, Lucillia. C'est un symbole de purté pour moi. J'aime l'idée qu'elle me rappelle de rester honnête  même dans les moments difficiles et de ne pas faire les même erreur que ma mère »
À quelques pas derrière, Agatha et Lilia observaient la scène avec une expression moins enthousiaste. Agatha plissa les yeux, un frisson d'inquiétude traversant son esprit. 
« Je n'aime pas ça, » murmura-t-elle à Lilia, sa voix teintée de méfiance. « Elles semblent trop proches, comme si elles oubliaient pourquoi nous sommes ici dit à ta protégé de ne pas s'approcher d'Ivana. »
Lilia hocha la tête, ses pensées s'égarant dans les implications de cette nouvelle amitié. « Ma protégé ? Non mais je rêve. Retiens toi Agatha tu vas finir verte comme la sorcière de l'ouest. » répondit-elle, scrutant les alentours, comme si elle pouvait sentir une présence invisible.
Lilia se tenait légèrement en retrait, observant la dynamique qui se tissait entre Ivana et Lucillia. Bien qu'elle n'ait pas verbalement exprimé son accord avec les inquiétudes d'Agatha, une partie d'elle-même ressentait la même chose. Une tension subtile flottait dans l'air, comme si la forêt elle-même retenait son souffle, attentive à leurs émotions.
Lucillia, avec son sourire radieux et son énergie contagieuse, semblait incarner une lumière qui attirait Lilia. Chaque éclat de rire et chaque geste gracieux de Lucillia éveillaient en elle une curiosité et un désir d'approfondir leur lien. Lilia se sentait attirée par cette connexion inexplicable, comme si elles partageaient un secret que seules elles pouvaient comprendre.
 Lilia, ne pouvait s'empêcher de ressentir une affinité grandissante pour Lucillia, une complice potentielle dans cette aventure magique.
Les couleurs vibrantes de la forêt semblaient refléter son dilemme intérieur. Les feuilles scintillantes dansaient au gré d'une brise légère, et les fleurs luminescentes éclairaient le chemin, tout en symbolisant la beauté et la fragilité des relations. Lilia se demandait si elle pourrait vraiment se permettre de laisser cette connexion avec Lucillia s'évanouir.
Elle se tourna vers Lucillia, qui était en train de ramasser une fleur éclatante, ses yeux brillants d'enthousiasme. Lilia sentit son cœur se serrer à l'idée de perdre cette opportunité. Elle voulait s'ouvrir à cette nouvelle amitié, mais les choses étaient compliqué.
Dans ce moment suspendu, Lilia prit une profonde inspiration, se promettant de trouver un moyen d'équilibrer ses sentiments. Elle se rendit compte que, même si elle n'avait pas encore trouvé les mots pour exprimer son accord avec Agatha, elle ne pouvait ignorer la magie qui se tissait avec Lucillia. La forêt, avec ses mystères et ses merveilles, devenait le témoin silencieux de ce combat intérieur, une toile de fond pour un choix qui pourrait changer le cours de leur aventure.
Agatha se tenait à l'écart, ses yeux rivés sur Ivana, qui riait avec Lucillia au loin. Une vague de mécontentement l'envahit, et elle ne pouvait s'empêcher de ressentir une pointe de jalousie. Leurs rires résonnaient dans l'air, mais pour Agatha, chaque éclat de joie de Lucillia était comme une flèche, transperçant le lien fragile qu'elle partageait avec Ivana.
Elle se remémora son enfance, lorsque le monde semblait plus simple. À l'époque où elle était encore 'Agnes', Agatha avait passé d'innombrables heures avec Ivana, tissant des souvenirs indélébiles. 
Maintenant, en voyant Ivana s'épanouir en tant qu'adulte, Agatha ressentait une lutte intérieure. D'un côté, elle voulait voir Ivana heureuse, mais de l'autre, l'idée que quelqu'un d'autre puisse se rapprocher d'elle la dérangeait profondément. C'était comme si Lucillia menaçait de lui voler une part de ce qu'elle  considéré comme précieux.
Agatha se questionnait sur ses véritables sentiments. Était-ce une simple possessivité, un écho de son attachement d'antan, ou bien une envie plus profonde de garder Ivana pour elle seule ? Cette ambivalence la tourmentait, et elle se sentait tiraillée entre le désir de protéger leur amitié et la peur de perdre Ivana au profit de Lucillia.
Elle observa chaque geste de Lucillia, chaque sourire échangé, et un sentiment d'inquiétude grandissait en elle. Agatha se demandait si elle pouvait vraiment faire confiance à cette nouvelle présence dans la vie d'Ivana. La forêt, témoin silencieux de cette lutte émotionnelle, semblait vibrer autour d'elle, accentuant la tension qui régnait dans son cœur.
☆○o。  。o○☆
La forêt n'était pas vide, loin de là. Une ambiance mystérieuse flottait dans l'air, presque palpable. À l'autre bout de la forêt, un homme se tenait là, silhouette énigmatique au milieu des arbres imposants. Il était vêtu de cuir, une tenue qui épousait parfaitement son corps, lui donnant un air à la fois dangereux et séduisant.
Son manteau noir, long et usé, flottait légèrement autour de lui, comme s'il était en harmonie avec le souffle du vent. Les coutures étaient délicates, ornées de motifs subtils qui semblaient raconter une histoire ancienne. Sous ce manteau, il portait une chemise sombre, et ses pantalons en cuir étaient ajustés, accentuant sa stature imposante.
Son visage était partiellement caché par une ombre, mais ses yeux brillaient d'une lueur malicieuse, presque hypnotique. Il avait des cheveux sombres, légèrement ondulés, qui tombaient sur son front, ajoutant à son allure mystérieuse. La forêt, avec ses bruits de feuilles et ses murmures de créatures, semblait se taire en sa présence, comme si même la nature reconnaissait la puissance qui émanait de lui.
L'homme mystérieux se tenait au milieu de la forêt dense, entouré de grands arbres aux troncs noueux, leurs feuilles bruissant doucement sous le souffle du vent. Soudain, il sentit une présence, une énergie sombre et familière qui envahissait l'air. Les sorcières approchaient, et leur aura maléfique perturbait l'harmonie de la nature autour de lui.
Il ferma les yeux, cherchant à se concentrer, imaginant un accueil horrible à leur donner, une confrontation qui pourrait faire trembler même les plus courageux. Dans son esprit, il voyait des ombres se mouvoir, des rires sinistres résonner dans la nuit.
Tout à coup, il ressentit une chaleur intense dans sa main. Sa dague, toujours à ses côtés, commença à s'illuminer d'une lueur éclatante, projetant des reflets argentés sur son visage marqué par l'angoisse. Le métal scintillait comme s'il était animé d'une vie propre, réagissant à la menace qui approchait.
"Non, c'est impossible..." murmura-t-il, sa voix tremblante trahissant son choc. Il ouvrit les yeux, fixant la dague avec une intensité renouvelée, réalisant que cet éclat n'était pas simplement un phénomène. Cela signifiait quelque chose, une connexion avec les sorcières, un appel à l'action.
Il se redressa, le cœur battant, prêt à affronter ce qui allait venir. L'atmosphère était chargée de tension, et il savait que le moment de la confrontation était proche. Les sorcières, avec leurs rituels et leurs pouvoirs, n'étaient pas là pour négocier. Il devait se préparer à défendre son domaine, à utiliser la force de la dague illuminée pour contrer leur magie.
☆○o。  。o○☆
Le coven avançait prudemment sur le chemin qui leur avait été indiqué, l’atmosphère chargée d’une tension palpable. Les arbres, sombres et tordus, semblaient chuchoter des secrets alors qu’elles progressaient, sans vraiment savoir où cette route les mènerait. Soudain, au loin, une silhouette se dessina : une maison isolée, ses fenêtres sombres comme des yeux vides.
« Il faudrait qu’on entre pour voir ce qui se passe, » proposa Alice, sa voix brisant le silence pesant. Elle se tourna vers ses compagnes, déterminée mais visiblement nerveuse.
Lucillia, les sourcils froncés, n’était pas rassurée par l’idée. « Et si c’est un piège ? » murmura-t-elle, ses yeux scrutant les ombres autour d’elles.
 Mais alors, elle croisa le regard de Lilia, qui lui offrit un sourire apaisant. Ce simple échange lui redonna un peu de courage.Ivana, un peu en retrait, observa Agatha. Leurs yeux se rencontrèrent, et dans cette connexion silencieuse, une compréhension mutuelle s’établit. Agatha, avec un soupçon de bravoure, s’avança vers la porte. Elle prit une profonde inspiration, puis, avec une main ferme, elle saisit la poignée et l’ouvrit lentement. Le grincement de la porte résonna dans l’air frais du crépuscule, ajoutant une note de mystère à leur aventure.
Lorsque les femmes franchirent le seuil de la maison, une atmosphère étrange et fascinante les enveloppa. L’air semblait vibrer autour d’elles, chargé d’une énergie mystérieuse. À peine avaient-elles posé le pied à l’intérieur qu’un éclair de lumière éblouissant jaillit, les enveloppant dans un halo scintillant.
En un instant, leurs vêtements de tous les jours se transformèrent. Les robes colorées et les jupes légères se métamorphosèrent en armures brillantes, ajustées et ornées de motifs guerriers. Les cuirs et les métaux scintillaient sous la lumière, et chaque femme se retrouva vêtue d’une tenue qui évoquait la force et la bravoure.
Ivana :
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Lucillia :
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Le regard d'Agatha se posa immédiatement sur Ivana, captivé par sa présence. La pièce était baignée d'une lumière dorée, et chaque rayon semblait mettre en valeur la beauté d'Ivana. Son visage, délicatement sculpté, affichait un sourire qui illuminait son regard.
Ses cheveux, longs et ondulés, tombaient en cascade sur ses épaules, capturant la lumière et créant un halo autour d'elle. À chaque mouvement, ils semblaient danser, attirant encore plus l'attention d'Agatha.
À cette vue, un sourire involontaire se dessina sur les lèvres d'Agatha. Elle ressentit une montée d'admiration, une chaleur douce qui s'empara de son cœur. Ivana était non seulement belle, mais elle dégageait une sensualité naturelle, une confiance en soi qui la rendait encore plus séduisante. Cependant, cette pensée fit frémir Agatha. Elle secoua la tête, comme pour chasser cette idée de son esprit, consciente que ces sentiments pourraient compliquer leur liens. Son esprit était en émoi, tiraillé entre admiration et la crainte de franchir une ligne qu'elle ne voulait pas dépasser.
Lilia se tenait là, absorbée par la silhouette de Lucillia. Sa tenue de guerrière, faite de cuir et de métal, épousait parfaitement ses formes, accentuant sa beauté naturelle. Les détails de son armure, avec ses ornements délicats et ses inscriptions anciennes, racontaient une histoire de bravoure et de force. Chaque pièce semblait conçue non seulement pour la protéger, mais aussi pour mettre en valeur sa grâce.
Les épaules de Lucillia étaient recouvertes d'épaulières finement travaillées, qui brillaient sous la lumière ambiante, tandis que sa ceinture, ornée de runes mystérieuses, marquait sa taille avec élégance. Lilia ne pouvait s'empêcher de remarquer la façon dont les cheveux de Lucillia, tressés avec soin, tombaient en cascade sur son dos, ajoutant une touche de féminité à sa présence guerrière.
Alors qu'elle observait chaque détail, Lilia ressentit une montée d'émotions qu'elle n'avait pas anticipée. Son cœur battait plus vite et son esprit commença à vagabonder vers des pensées plus intimes, des scénarios qui la faisaient rougir. Elle se reprit rapidement, consciente du chemin que prenaient ses pensées.
Pour détourner son attention, Lilia s'éclaircit la voix et, avec une légèreté feinte, demanda : 
"On doit s'attendre à quoi ?" Cette question, bien qu'anodine, était une tentative de ramener la conversation sur un terrain plus sûr, tout en cachant le tumulte qui régnait dans son esprit.
Alice se tenait au milieu du groupe, ses yeux scrutant les visages des autres, son esprit en proie à l'incertitude. Elle prit une profonde inspiration avant de s'adresser à ses amis.
 "Je ne sais pas du tout," avoua-t-elle, sa voix trahissant une légère tremblement. 
Elle se sentait perdue, comme si les réponses qu'elle cherchait se cachaient dans l'ombre des arbres qui les entouraient.Jen, qui se tenait à côté d'elle, tourna la tête vers Agatha, une lueur d'espoir dans ses yeux. 
"Tu devrais savoir, Agatha," dit-elle avec une certaine impatience. "Tu as déjà fait la route, non ?"
Agatha, les bras croisés, baissa légèrement le regard, semblant peser ses mots. 
"Oui, mais la route change en fonction du Coven," expliqua-t-elle, la voix empreinte de sérieux. "Je ne peux pas vraiment dire ce qui va se passer. Chaque fois, c'est différent."
Les autres échangèrent des regards inquiets, l'atmosphère devenant de plus en plus tendue. Alice sentit son cœur s'accélérer, l'angoisse s'installant dans son estomac.
  "Et si on se perdait ?" demanda-t-elle, la peur transparaissant dans sa voix.
Jen hocha la tête, cherchant à apaiser l'atmosphère. "On va trouver notre chemin, ensemble," ajouta-t-elle avec un sourire encourageant, même si elle-même n'était pas si sûre.
Lucillia avançait lentement vers les étagères poussiéreuses, ses doigts glissant sur les couvertures des livres anciens. L'air était chargé d'une odeur de vieux papier et de cuir, et chaque pas qu'elle faisait semblait résonner dans le silence oppressant de la maison. Elle se pencha pour examiner un tome relié en cuir, ses pages jaunies par le temps, espérant y trouver une solution pour échapper à cet endroit mystérieux.
Pendant ce temps, Ivana, attirée par un objet ancien qui brillait faiblement dans un coin de la pièce, s'approcha avec curiosité. Elle découvrit un couteau au manche délicatement sculpté, dont la lame semblait scintiller sous la lumière tamisée. Elle le prit en main, fascinée par sa beauté. 
"Regardez ça," dit-elle en se tournant vers les autres femmes, un sourire émerveillé sur le visage.
Mais à cet instant précis, un grondement sourd résonna à travers les murs de la maison, et le sol commença à trembler sous leurs pieds. Alice, surprise, leva les yeux vers Ivana, l'inquiétude se lisant sur son visage.
 "Qu'est-ce que tu as fait ?" demanda Alice sa voix trahissant une panique grandissante.
Ivana, un peu déconcertée, secoua la tête. "Rien, j'ai juste pris ça," répondit-elle, levant le couteau pour le montrer, comme si cela pouvait apaiser la situation.
Les murs semblaient vibrer, et des livres tombèrent des étagères, créant un bruit assourdissant. 
"Tu es sûre que ça ne vient pas de ce couteau ?" s'exclama Lucillia, ses yeux écarquillés par la peur.
"Je ne sais pas ! Peut-être que c'est un symbole ou quelque chose comme ça," répondit Ivana, son enthousiasme initial se transformant en nervosité.
Alice, qui observait la scène, intervint. "Mettez-le de côté, Ivana ! Peut-être que c'est dangereux," suggéra-t-elle, sa voix ferme mais teintée d'inquiétude.
Alors que Lucillia, Ivana et Alice reprenaient leur souffle après le tremblement, une lumière éclatante illumina la pièce. Subitement, une femme apparut, ses yeux flamboyants et son visage marqué par une détermination féroce. Elle leva les bras, et une flamme jaillit de sa bouche, illuminant la pièce d'une lueur inquiétante.
"Rendez-moi ce couteau !" cria-t-elle, sa voix résonnant comme un écho dans l'obscurité. 
Les sorcières, terrifiées, échangèrent des regards paniqués avant de se précipiter vers une porte au fond de la pièce.
"Vite ! Dans la chambre !" s'exclama Lucillia, 
Le coven se précipitèrent à l'intérieur, fermant la porte derrière elles juste à temps pour entendre le souffle de feu frapper le bois.
 "C'est ce couteau qu'elle veut !" s'écria Lilia, les yeux brillants d'une détermination nouvelle. "C'est avec ça qu'il faut la battre !"
Ivana, le cœur battant, se tourna vers ses amies. "Dans se cas j'y vais !" déclara-t-elle, sa voix pleine de courage.
Agatha, la plus sage du groupe, s'approcha d'Ivana, posant une main apaisante sur son épaule. 
"Non, attends ! Ce n'est pas une simple bataille. Nous devons réfléchir," tenta-t-elle de la dissuader, son regard sérieux. "Cette femme est puissante. Nous devons trouver un moyen de la neutraliser sans la provoquer davantage tu n'a pas de pouvoir.."
Ivana sentit son cœur se gonfler à ces mots. Elle savait qu'Agatha tenait à elle, mais elle ne voulait pas l'admettre. Elle plongea son regard dans celui d'Agatha, cherchant à déceler la profondeur de ses émotions. Les yeux d'Agatha brillaient d'une lueur protectrice, et Ivana ne pouvait s'empêcher de sourire, même si elle essayait de rester sérieuse.
"Attention, Agatha," commença Ivana, un ton taquin dans la voix. "Si je ne te connaissais pas, je dirais que tu t'inquiètes pour moi." Elle lui fit un clin d'œil espiègle, un éclat de malice illuminant son visage.
vana poussa la porte avec détermination, les gonds grincèrent légèrement, brisant le silence pesant de la pièce. Devant elles se tenait une femme au visage marqué.
"On ne vous a jamais dit que ce n'était pas bon de fumer ?" lança Ivana, sa voix pleine de défi, tandis qu'elle scrutait la femme avec une intensité qui ne laissait pas de place au doute.
La femme, visiblement irritée par le commentaire, esquissa un sourire sinistre avant de cracher une gerbe de feu, une flamme vive qui jaillit de sa bouche comme un dragon en colère.
Ivana, réagissant rapidement, brandit un couteau au-dessus de sa tête, le métal brillant à la lumière vacillante. Un mur de protection avec la lame, un éclat d'acier qui semblait défier les flammes.
À côté d'elle, Lilia tira Lucillia vers elle, l’enveloppant dans un geste protecteur. Elle avait besoin de sentir sa présence, de la savoir à ses côtés face à cette menace. 
"Reste près de moi, Lucillia," murmura-t-elle, sa voix tremblante trahissant son anxiété.
Lucillia, bien que légèrement hésitante, hocha la tête, cherchant du réconfort dans la chaleur de Lilia.Agatha, en retrait, observait la scène avec une angoisse palpable. Ses yeux s'écarquillèrent alors qu'elle voyait les flammes danser, et son cœur battait la chamade.  Elle savait que la situation devenait de plus en plus dangereuse, et chaque instant comptait.
La tension était à son comble, et le combat entre le feu et le métal semblait figé dans le temps, chaque personnage jouant son rôle dans ce drame inattendu.
☆○o。  。o○☆
L'épreuve était enfin terminée, et les sorcières se rassemblaient autour d'un feu de camp crépitant, la lumière dansant sur leurs visages fatigués. Les ombres des arbres environnants semblaient s'étirer et se contorsionner, comme si elles écoutaient attentivement les murmures des sorcières. La chaleur du feu contrastait avec l'air frais de la nuit, apportant un certain réconfort après les épreuves qu'elles venaient de traverser.
Ivana, assise légèrement à l'écart, fixait les flammes avec une intensité troublante. Ses pensées étaient en désordre, un tourbillon d'émotions qu'elle ne parvenait pas à mettre en mots. Les événements récents la hantaient : l'épreuve dans le labyrinthe de flammes, les visions troublantes qu'elle avait rencontrées, et surtout, la réapparition d'Agatha. Pourquoi maintenant ? Pourquoi ici ? Ces questions tourbillonnaient dans son esprit, la laissant perplexe et anxieuse.
Les autres sorcières discutaient à voix basse, partageant des histoires et des rires pour alléger l'atmosphère, mais Ivana se sentait déconnectée. Chaque rire semblait résonner comme un écho lointain, tandis qu'elle se débattait avec ses propres pensées. Elle se rappelait les moments passés avec Agatha, les secrets qu'elles avaient partagés, et la trahison qui avait suivi. La voir à nouveau, vivante et pleine de vie, était à la fois un soulagement et une source de confusion.
Dans son cœur, une question persistait : comment pouvait-elle faire confiance à Agatha après tout ce qui s'était passé ? La réponse lui échappait, et alors qu'elle regardait les étoiles scintiller dans le ciel, elle savait qu'elle devait trouver une solution, non seulement pour elle-même, mais aussi pour le groupe qui comptait sur elle.
Agatha s'approcha d'Ivana, ses pas légers sur le sol recouvert de feuilles mortes, le crépitement du feu de camp en arrière-plan. Elle observa le visage d'Ivana, marqué par l'inquiétude et la fatigue. Les flammes dansaient, projetant des ombres sur son visage, accentuant l'air préoccupé qui l'entourait. Agatha sentit une boule d'inquiétude se former dans sa poitrine. 
Elle s'accroupit près d'Ivana, se penchant légèrement pour lui chuchoter doucement à l'oreille : 
"Qu'est-ce qui ne va pas ?" Sa voix était douce, presque un murmure, comme si elle craignait de briser le fragile silence de la nuit.
Ivana tourna lentement la tête vers elle, ses yeux reflétant une lueur de gratitude mêlée à de la tristesse.
 "Je suis juste fatiguée," répondit-elle, sa voix à peine audible, mais suffisamment claire pour qu'Agatha l'entende. 
Elle lui offrit un fin sourire, un geste qui semblait cacher des montagnes d'émotions non exprimées.Agatha ne pouvait s'empêcher de ressentir une profonde empathie. Elle savait que la fatigue d'Ivana n'était pas seulement physique, mais aussi émotionnelle, le poids des événements récents pesant lourdement sur ses épaules. 
"Je vais me coucher," dit Ivana  en se dirigeant vers un coin plus tranquille, où elle pourrait réfléchir sans être dérangée.
Agatha la regarda s'éloigner, un mélange de préoccupation et de détermination dans son cœur. Elle savait que la nuit serait longue pour Ivana, mais elle espérait qu'avec le temps, elle trouverait la force de partager ses pensées.
Lucillia était assise près de Lilia, le crépitement du feu de camp illuminant leurs visages. Les flammes dansaient, projetant des ombres dansantes autour d'elles, créant une atmosphère chaleureuse malgré la fraîcheur de la nuit. Lucillia tourna la tête vers Lilia, ses yeux brillants de gratitude. 
"Merci d'avoir veillé sur moi pendant l'épreuve," dit-elle, sa voix douce mais pleine d'émotion. 
Les mots flottaient dans l'air comme des étoiles, et Lilia sentit son cœur se réchauffer à cette reconnaissance.Lilia, touchée par les remerciements de Lucillia, se pencha légèrement en avant. Elle posa une main réconfortante sur le genou de Lucillia, un geste simple mais chargé de sens. 
"C'est normal," répondit-elle avec un sourire chaleureux. "Je veillerai toujours sur toi."
Lucillia leva les yeux, un mélange d'incrédulité et de soulagement sur son visage. "Vraiment ?" demanda-t-elle, sa voix trahissant une vulnérabilité qui la rendait encore plus touchante.
"Tu as ma parole," affirma Lilia, sa voix ferme et pleine de promesse. 
Elle savait que leur amitié était un lien précieux, et elle était prête à tout pour protéger Lucillia. Le feu continuait de crépiter, mais pour elles, ce moment était tout aussi lumineux que les flammes qui les entouraient.
‿︵‿︵ʚɞ『FIN』ʚɞ‿︵‿︵
Merci à tous d'avoir pris le temps de lire ce chapitre. Si vous avez des idée pour le prochain je prend !
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coovieilledentelle · 5 months ago
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Une petite pause café "chez Fred" à Bordeaux
C’est le genre de lieu qui donne le sentiment que Bordeaux est bien le centre du monde. Bord d’eaux, comme disait Pierre Veilletet, avec ses placettes ombragées, ses terrasses tirées vers le soleil, ses boissons douces ou fortes, son atmosphère complice, familière, sans jamais être triviale: voilà ce qu’offre ce Café des Artistes signé Fred Machado.
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mochademic · 7 months ago
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100 Days of Productivity [Day: 80] || 100 Jours de Productivité [Jour: 80]
interesting conversations were had in the office today. since I work alongside a few other FSL people [French Second Language], the conversation came up about how best to learn. Duolingo came up & all of us agreed that while it's a good app to practice already learned skills, it provides very little in terms of actually learning the language. before I enrolled in actual French classes, I used a combination of other language programs, listened to podcasts that were in slow-French [as people tend to speak quickly when talking in a language they're familiar with] but one of the biggest things that helped me learn was actually watching children's shows/reading children's books. no matter the language, any content produced for learning-age children use the basics of that language in order to communicate.
combining oral practice [speaking] as well as listening to & reading in a language are all essential in fluency. I started learning French in grade school at a young age, & even now I still struggle sometimes, especially when using it to communicate professionally. my grammar still isn't perfect, but thankfully I'm in an environment where I get to cultivate those skills daily - plus I have this blog where I write in both languages as regularly as I can :]
currently listening // we fell in love in october by girl in red
Des conversations intéressantes ont eu lieu au bureau aujourd'hui. Come je travaille avec quelques autres personnes en FLS [français langue seconde], la conversation a porté sur la meilleure façon d'apprendre. Duolingo a été évoqué et nous avons tous convenu que, bien qu'il s'agisse d'une bonne application pour mettre en pratique les compétences déjà acquises, elle n'apporte pas grand-chose en termes d'apprentissage réel de la langue. avant de m'inscrire à des cours de français, j'ai utilisé une combinaison d'autres programmes linguistiques, j'ai écouté des podcasts en français lent [car les gens ont tendance à parler vite lorsqu'ils parlent dans une langue qui leur est familière], mais l'une des choses qui m'a le plus aidé à apprendre a été de regarder des émissions pour enfants ou de lire des livres pour enfants. quelle que soit la langue, tout contenu produit pour des enfants en âge d'apprendre utilise les bases de cette langue afin de communiquer.
la combinaison de la pratique orale [parler], de l'écoute et de la lecture dans une langue est essentielle à la fluidité. J'ai commencé à apprendre le français à l'école primaire à un jeune âge, et même maintenant j'ai encore parfois des difficultés, surtout quand je l'utilise pour communiquer professionnellement. ma grammaire n'est toujours pas parfaite, mais heureusement je suis dans un environnement où je peux cultiver ces compétences quotidiennement - en plus j'ai ce blog où j'écris dans les deux langues aussi régulièrement que je le peux :]
chanson // we fell in love in october par girl in red
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from-derry · 10 months ago
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Contexte
Peu importe ce qui vous menait sur les routes du Nebraska : travail, réunion de famille, vacances… Toujours est-il que vous êtes sorti de l’autoroute à un moment, pour une pause repas peut-être ? Ou pour profiter du charmant paysage qui vous entoure. Et, lorsque vous avez repris votre chemin, vous avez d’abord rencontré une route barrée en faisant demi-tour : la même par laquelle vous êtes arrivés, vous pourriez le jurer. 
En bifurquant, vous arrivez dans une petite ville qui n’en a que le nom : une route principale qui traverse la bourgade, quelques maisons, quelques commerces, quelques habitants. Vous demandez votre chemin, on vous répond vaguement et avec un air las et triste qu’il suffit de continuer votre route. Et vous poursuivez donc, pour revenir inlassablement dans cette ville. 
Vous êtes à Derry, bloqué dans un espace-temps coupé du monde que vous connaissez, une commune où le temps semble s’être étrangement figé entre plusieurs époques mélangées : il y a ici et là des maisons typiques des années soixante, des voitures dont le modèle date de l’an passé, des gens portant des habits qui étaient à la mode dans les années 90. Et vous ne pouvez plus repartir, quels que soient vos efforts, vous revenez sans cesse au même point : Derry. 
Il y a bien les bois qui entourent Derry mais on vous prévient : ils sont dangereux. Car en plus d’y être coincés, on vous apprend que la nuit, rôdent des créatures qui ont l’apparence d’humains, de personnes que vous connaissez. Tout le monde peut les voir et les entendre, mais si elles entrent, elles vous dévorent, ne laissant derrière eux qu’un cadavre vidé de tous ses organes. La nuit, il faut vivre portes barricadées, fenêtres calfeutrées, ne pas prêter attention à ces voix familières qui vous demandent de leur ouvrir. La nuit, les créatures rôdent.
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jacquesdor-poesie · 1 year ago
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Les gens célèbres, on a l'impression qu'ils sont là depuis toujours et pour toujours. Quand ils s'en vont, c'est un peu la stupeur, un peu comme un glissement de terrain, un trou dans la couche d'ozone, une partie d'un paysage sentimental qui s'évapore sans prévenir. Comme s'ils faisaient, eux, ces étranges reconnus, partie de la famille, de toutes les familles, inconsciemment adoptés qu'ils sont : fond d'écran, images récurrentes, mélodies familières qui finissent par habiter un peu tout le monde, qu'on le veuille ou non. Année après année ils font partie du décor, sont le décor, l'ambiance sonore ; des présences parallèles partagées par tous avec passion ou indifférence. Il croise dans nos vies depuis si longtemps...
Pour les avoir imaginés plus beaux et plus forts que la mort, c'est leur disparition qui vient sonner violemment le rappel : oui, nous sommes bel et bien tous mortels. Et c'est pour cette raison, aussi, que leur effacement frappe autant les cœurs et les esprits.
jacques dor
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deathlesssaints · 9 months ago
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coucou, c'est encore moi. si vous avez des reco de fc à me faire, pour alimenter les ressources ou juste pour le fun, n'hésitez surtout pas à passer par dm ou en commentaires. je suis encore peu familière avec tumblr en vérité donc je sais pas ce qui fonctionne le mieux!! mais n'hésitez surtout pas, ça me ferait plaisir ♡
• Christina Nadin • Drew Starkey • Emma Mackey • Milo Ventimiglia
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rythmecathare · 8 days ago
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J'entendis au loin une voix familière. "Hey Grand Renard! Reviens parmi nous!
L'homme se réveilla subitement , regardant ses mains tachées par l'encre de la plume. Puis il se tourna en voyant le patron. "Et bien mon gars tu nous a fait une frayeur, tu t'es subitement écroulé sur ton livre."
L'homme remit ses cheveux en place barbouillant son visage au passage d'encre. Le patron éclata de rire et sortit un tissu qu'il tendait à l'homme pour se laver le visage. "Égal à toi-même, et je dirai même égale à ton père!"
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Je m'appelle Abriel Ver Luern, dit le Grand Renard pour d'autres je suis Sim ou Sim le vagabond.Je vous compterai mon histoire entre deux crises de narcolepsie ou de transe.
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bttf-rpg · 11 months ago
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Back to the Future est un projet de forum city, basé à Mariposa en Californie. City, oui… mais avec un twist 👀
On (@monoclegraphic et @undecided-rpg) a eu l’idée d’un forum city un peu rétro, vintage, ancré dans une ambiance familière de ces films qu’on aime tous·tes. D’où le titre, d’ailleurs, référence directe au cinéma, le premier d’une grande liste de références disséminées sur le forum… 
Le contexte officiel va rester secret encore un petit peu, mais voilà quelques éléments pour vous teaser le projet : 
Mariposa est une petite ville aux abords du parc national de Yosemite, et dans notre version, le réseau n’y est pas top. Pas seulement le réseau d’ailleurs, puisque vous ne trouverez aucun appareil technologique très récent. La ville entière, dans son style, dans ses habitudes et surtout dans son rapport au monde extérieur, est restée coincée entre les années 1980 et les années 1990. Oui oui, dites bonjour aux mulets et aux vestes fluos puisque vous allez en voir passer !
L’idée de la ville coupée de la technologie est venue en contraste avec le monde dans lequel on vit, parce qu’aujourd’hui c’est tellement simple de zieuter ses mails, de savoir ce qui se passe à l’autre bout du monde en étant chez soi. La technologie est partout, sans même qu’on ne s’en rende compte. Et puis, en ouvrant un forum rpg city, on a eu envie, aussi, d’y ajouter un petit twist en plus et soyez certain·e·s que des intrigues se préparent en coulisses pour jouer avec la différence de Mariposa !
Le jeu se déroulera bien en 2024 (eh oui, c’est même le futur par rapport à maintenant 👀) et les personnages du forum en auront conscience. Il est important pour nous que le forum soit un lieu inclusif et bienveillant, où chacun·e peut se sentir à l’aise. Si la ville peut sembler figée dans le temps, ça ne sera pas le cas des valeurs qui elles seront bel et bien similaires à celles que nous voulons défendre aujourd’hui. BttF, c’est donc un mix des époques, avec nos progrès sociaux de 2023/2024, et en même un temps une inspiration d’il y a quelques décennies. 
Donc si vous avez envie de vous perdre dans la nature de Yosemite, de glisser en patins à roulette et de lâcher les smartphones, Back to the Future pourrait être pour vous !
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Au café du Nord, les habitués sirotaient leurs verres en commentant les potins du jour. « T'as vu la gueule de Robert hier soir ? On aurait dit qu'il avait gobé la Dent du Chat ! » lançait l'un. « Bah, c'est pas d'hier qu'il carbure au mauvais rouge », répondait l'autre. Le Café du Nord, c'était aussi le refuge de Marcel, un vieux bougre qui avait traversé les guerres, les amours et les désillusions. Chaque matin, il prenait son petit noir au comptoir, les yeux perdus dans le vague, écoutant les bruits familiers : le froufrou des jupes, le brouhaha des discussions, le cliquetis des cuillères dans les tasses. Il écoutait distraitement les histoires de Fernand, un ancien marin qui racontait avec passion ses péripéties en mer. « Tu sais Marcel, la mer, c'est pas comme ici. Elle te prend tout, mais elle te donne aussi beaucoup. » Et Marcel, sans lever les yeux, répondait invariablement : « T'as peut-être raison Fernand, mais moi, mon océan, c'est ce café. » Mireille, la serveuse, passait entre les tables, son plateau chargé de verres. Elle avait une beauté rêche, un regard qui en avait vu des vertes et des pas mûres. Chaque client avait sa petite histoire avec elle, chaque histoire avait sa chanson, et chaque chanson son souvenir. Mais le temps a effacé les figures familières. Aujourd'hui, ce volet fermé, c'est comme une paupière lourde sur des souvenirs éteints.
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ltalaynareor · 2 months ago
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Le dessin
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La plume de Baudouin glissait avec délicatesse sur le parchemin, dessinant les lignes fluide d'une fleur aux pétales délicats. Concentré sur sa tâche, il ne remarqua pas tout de suite la présence silencieuse qui se tenait derrière lui.
C'est lorsque la voix douce et familière d'Alix de Tripoli résonna à ses oreilles qu'il sursauta légèrement, interrompant un instant son travail artistique.
"Quelle merveille, Baudouin. Tu as vraiment un talent incroyable pour le dessin," murmura-t-elle avec admiration, se penchant pour observer de plus près l'œuvre du roi.
Baudouin sentit son cœur s'emballer à la proximité d'Alix de Tripoli. Malgré la maladie qui le rongeait, il ne pouvait s'empêcher de ressentir une vague de chaleur en sa présence.
"Merci, Alix. C'est un passe-temps qui me permet de m'évader un peu de ma réalité," répondit-il, un sourire timide étirant ses lèvres pâles.
Alix posa délicatement sa main sur l'épaule de Baudouin, lui offrant un soutien silencieux et réconfortant. "Tu es un roi exceptionnel, et tu mérites toute la beauté que tu parviens à créer, malgré les épreuves que la vie t'impose," déclara-t-elle avec sincérité.
Dans un moment de silence paisible, Baudouin reprit son dessin, Alix restant auprès de lui, sa présence apaisante emplissant la pièce d'une atmosphère de tendresse et de complicité.
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selidren · 3 months ago
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Automne 1923 - Champs-les-Sims
5/7
Quand à Noé, elle ne fréquente plus le jeune Kleber dont je vous avais parlé. Je ne sais pas si elle s'est entichée d'un autre jeune homme depuis, mais je ne le pense pas. Elle passe ses journées à travailler, et elle ne quitte jamais le domaine, ou presque. Savez vous qu'elle a convaincue ses soeurs de venir aider à la vendange comme les faisaient autrefois les femmes de la famille. J'y ai moi-même pris part et c'était très stimulant. La chaleur était atroce, mais je pense que cela a fait du bien à tout le monde et renforcé les liens entre les filles. Je suis curieuse de voir quel jeune homme captera son regard, un futur époux peut-être. Cela vous semblera peut-être un peu vain de ma part, mais j'aimerai que ma fille épouse quelqu'un de son propre choix et pas quelqu'un choisi par Madame Eugénie, comme l'aïeule y aspire.
Transcription :
Arsinoé « Tu es venu ! »
Jean « Je n’ai qu’une seule parole Mademoiselle Noé. »
Arsinoé « En fait, je n’étais pas sûr que tu trouverais mon billet… »
Jean « J’ai attendu que Monsieur Barbois regarde ailleurs. Tu sais, je ne suis pas le seul ouvrier qu’il doit surveiller pendant les vendanges. Mais tu as tout de même de la chance que personne n’ai trouvé ton mot avant moi. Sois plus prudente la prochaine fois. Dissimule-le dans ma hotte par exemple. »
Arsinoé « J’avoue que je n’y avais pas pensé… Enfin, le plus important c’est que tu sois là ! »
Jean « Oui, nous allons enfin avoir un peu de temps pour parler. »
Arsinoé « Et plus encore j’espère ! Enfin… hum, je voulais dire en apprendre un peu plus l’un sur l’autre, ce genre de choses. »
Jean « Ouf, tu m’as fichue une de ces frousses. Je ne veux pas… bref… Je fois rester raisonnable devant la fille du patron. »
Arsinoé « En fait, c’est moi la patronne.»
Jean « Pardon ? »
Arsinoé « Oui, enfin, quand j’aurai vingt-et-un an j’en deviendrai la gérante officielle. »
Jean « Mince… Tu ne plaisantes pas ! C’est toi la fille Le Bris ? »
Arsinoé « Tu imaginais que j’étais qui au juste ? Je ne lui ressemble absolument pas à Adelphe pourtant. »
Jean « Le patron… ton oncle a plusieurs filles non ? Je pensais que tu en étais une et que Noé était un diminutif pour Noëlle, et pas Arsinoé. Bah mince alors, je sors le soir avec la fille à marier la plus riche de la région ! »
Arsinoé « N’exagérons rien… Je ne suis pas à marier, et nous ne sommes pas si riches que cela. »
Jean « Si, j’en suis positivement sur. A Seraincourt, tout le monde sait qui sont les Le Bris de la Butte au Chêne. Arsinoé… pardon… Mademoiselle Le Bris… tu… pardon vous êtes sure que vous voulez que nous continuions à nous voir ? »
Arsinoé « Seigneur… Pour commencer, à part mon père, personne ne m’appelle Arsinoé. C’est juste Noé. Ensuite, ne me vouvoie pas en me donnant du Mademoiselle… sauf si c’est pour me taquiner. »
Jean « Bon sang… Si il apprend que j’ai tutoyé et parlé de façon familière à une fille de bonne famille, mon père va me tuer, c’est sur ! »
Arsinoé « Alors oublie tout ça! J’ai envie de passer une bonne soirée avec toi. Après tout, on s’en fiche de qui je suis non ? Je suis une fille banale, tu es un garçon banal. Et nous avons décidé de se voir en cachette, tels les deux amoureux que nous sommes, derrière chez moi avant que quelqu’un ne remarque mon absence. »
Jean « Dire que ce palais est là où tu vis... »
Arsinoé « Allez Jean, on oublie ça aussi ! »
Jean « Bon d’accord… Noé. »
Arsinoé « Mon pauvre, tu as l’air tout chamboulé. Viens donc dans mes bras... »
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mrsines · 14 days ago
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Destinée Ensorcelée
Chapitre 2 : A la croisé des chemins
⚝──⭒─⭑─⭒──⚝
Lucillia est une jeune femme  qui incarne la détermination et le sérieux. En tant qu'étudiante en criminologie, elle montre un grand engagement envers ses études, ce qui suggère qu'elle est passionnée par son domaine et désireuse d'apprendre tout ce qu'elle peut sur la criminalité et la justice.
Son comportement, qui consiste à ne jamais sortir les soirs de semaine, renforce l'image d'une personne disciplinée et concentrée sur ses objectifs académiques. Cela pourrait aussi indiquer qu'elle privilégie ses responsabilités sur les loisirs, ce qui peut être interprété comme une volonté de réussir dans un domaine exigeant.
Lucillia pourrait également avoir des traits de personnalité tels que la rigueur, la responsabilité et peut-être une certaine introversion, car elle semble préférer le temps passé à étudier plutôt que de socialiser. Cela pourrait aussi suggérer qu'elle a des ambitions élevées et qu'elle est prête à faire des sacrifices pour atteindre ses objectifs professionnels.
Aujourd'hui, c'était vendredi, et l'excitation flottait dans l'air. Lucillia se tenait devant son miroir, un sourire sur le visage alors qu'elle se coiffait pour l'anniversaire de sa meilleure amie, Maria. Elle avait choisi une robe élégante, avec des couleurs vives qui faisaient ressortir ses yeux. Les lumières de sa chambre brillaient doucement, créant une ambiance chaleureuse.
Soudain, la porte s'ouvrit et son père adoptif entra, un regard curieux sur le visage.
 "Alors, où comptes-tu aller habillée comme ça ?" demanda-t-il, avec une pointe de préoccupation dans la voix.
Lucillia se retourna, les mains dans les cheveux, et répondit avec assurance : "Je vais à la fête d'anniversaire de Maria. C'est important pour moi."
Son père fronça légèrement les sourcils, visiblement inquiet. "Tu sais que je préfère quand tu restes à la maison le vendredi soir."
Lucillia, sentant une vague de frustration monter en elle, répliqua fermement : "Je suis adulte maintenant. Je n'ai pas d'ordre à recevoir de toi. Je peux prendre mes propres décisions."
Un silence s'installa dans la pièce, et son père, réalisant qu'elle avait raison, soupira. "Je sais, Lucillia. Je veux juste que tu sois en sécurité. Mais amuse-toi bien, d'accord ?"
Lucillia acquiesça, un sourire apaisé sur le visage. "Merci. Je ferai attention." 
Elle se retourna vers le miroir, terminant sa coiffure, tandis que son père quittait la chambre, laissant derrière lui une atmosphère de compréhension et de respect mutuel.
☆○o。  。o○☆
Le soir était tombé rapidement, enveloppant la salle des fêtes d'une douce obscurité parsemée de lumières étincelantes. Les guirlandes lumineuses accroché aux murs projetaient des ombres dansantes, créant une atmosphère festive et chaleureuse. Lucillia, en entrant, fut immédiatement frappée par l'énergie qui régnait dans la pièce. Les rires et les voix s'entremêlaient, formant une mélodie joyeuse qui résonnait dans l'air.
La salle, décorée avec soin, était remplie de ballons aux couleurs vives flottant au plafond, tandis que des tables garnies de gâteaux, de bonbons et de boissons pétillantes attiraient les convives. Des amis de tous âges se mêlaient, certains dansaient déjà sur le rythme entraînant de la musique, d'autres discutaient avec animation, leurs visages illuminés par la joie de célébrer.
Lucillia, bien que ravie de voir tant de monde, se sentait étrangement à l'écart. Elle observait la scène, ses yeux parcourant les visages familiers et inconnus, se demandant ce qui avait bien pu inciter Maria à organiser une fête si grandiose pour un simple anniversaire. La foule semblait écrasante, chaque éclat de rire lui paraissant à la fois accueillant et intimidant.
Alors qu'elle commençait à se sentir submergée par le tumulte, une main douce et familière se posa sur son épaule. Elle se retourna brusquement et rencontra le regard pétillant de Maria. Sa présence était comme une bouffée d'air frais dans cette mer de visages. 
"Lucillia ! Je suis si contente que tu sois là !" s'écria-t-elle, sa voix chaleureuse se détachant du brouhaha ambiant.
Le sourire de Maria était contagieux, et Lucillia sentit une vague de soulagement l'envahir. La tension qui l'étreignait se dissipa lentement, remplacée par une chaleur réconfortante. Elle savait que, tant que Maria était à ses côtés, elle pouvait affronter cette soirée animée. Les deux amies se mirent à rire, partageant des anecdotes et des souvenirs, tandis que la fête continuait de vibrer autour d'elles, transformant peu à peu l'appréhension de Lucillia en une anticipation joyeuse.
La soirée battait son plein, et Lucillia se laissait emporter par les rythmes entraînants de la musique. Les lumières clignotaient au rythme des basses, créant une ambiance électrisante. Elle dansait avec entrain, ses mouvements fluides et joyeux, riant avec ses amis autour d'elle.Après quelques heures de fête, Maria, les yeux pétillants d'excitation, s'approcha de Lucillia.
 "Hé, tu veux qu'on s'échappe un moment ? J'aimerais passer un peu de temps rien que toutes les deux," proposa-t-elle, un sourire complice aux lèvres.
Lucillia, surprise mais ravie, hocha la tête. "Oui, bien sûr ! J'adore cette idée. Ça fait longtemps qu'on n'a pas eu un moment juste pour nous," répondit-elle, sa voix pleine d'enthousiasme.
Les deux amies se dirigèrent vers la sortie, laissant derrière elles le tumulte de la fête. Une fois à l'extérieur, l'air frais de la nuit les enveloppa, apportant un contraste agréable après la chaleur de la salle. Elles se trouvèrent  dans la rue avec les lumière de la ville.
"Regarde comme c'est beau ! Ça me rappelle nos soirées d'été," dit Maria, les yeux rivés sur le paysage illuminé.
Lucillia sourit en se remémorant ces moments. "Oui, et toutes nos discussions jusqu'à l'aube. On devrait vraiment en faire plus souvent," ajouta-t-elle, un brin nostalgique.
Maria tourna son regard vers Lucillia, son expression devenant plus sérieuse. "Tu sais, je suis vraiment contente que tu sois là ce soir. Parfois, j'ai l'impression que tout va si vite avec les cours , et j'ai besoin de ces moments avec toi pour me recentrer," confia-t-elle.
Lucillia, touchée par ses mots, lui prit la main. "Moi aussi, Maria. On doit toujours trouver du temps l'une pour l'autre, peu importe à quel point nos vies sont chargées," répondit-elle avec sincérité.
Les deux amies restèrent là, à discuter et à rire, profitant de cette parenthèse enchantée dans la soirée, renforçant leur lien précieux.
Les deux amies marchaient tranquillement, profitant de la fraîcheur de la nuit. Alors qu'elles passaient devant un magasin encore illuminé, une enseigne colorée attira leur attention. C'était là que se trouvait Lilia Calderu, la fameuse femme qui lisait les lignes de la main. Les lumières scintillantes du magasin créaient une atmosphère intrigante, presque mystique.
Maria, les yeux brillants d'excitation, s'arrêta brusquement. 
"Regarde, Lucillia ! C'est là ! On devrait vraiment y aller. Ça serait super intéressant de voir ce que Lilia a à dire," proposa-t-elle, le ton enjoué.
Lucillia, cependant, ne partageait pas l'enthousiasme de son amie. Elle haussait les épaules, l'air perplexe. "Je ne sais pas, Maria. Je pense que c'est juste du commerce. Ces choses-là, ça ne me parle pas vraiment," répondit-elle, un soupçon de scepticisme dans sa voix.
Maria insista, un sourire charmeur aux lèvres. "Mais non ! Lilia est une vraie devineresse. Tout le monde dit qu'elle a des dons incroyables. Tu pourrais découvrir des choses sur toi-même que tu ne soupçonnes même pas," argumenta-t-elle, tentant de convaincre Lucillia.
Lucillia plissa les lèvres, hésitant. "Tu sais que je ne crois pas trop à ces trucs. Ça me semble un peu... farfelu," dit-elle, en regardant le magasin avec une certaine méfiance.
Maria, ne se laissant pas décourager, s'approcha d'elle et lui prit le bras. "Allez, fais-le pour moi ! Juste un petit tour, et si tu n'aimes pas, on s'en va. Promis, ça ne prendra pas longtemps," proposa-t-elle, avec un regard suppliant.
Lucillia soupira, mais un sourire commençait à se dessiner sur son visage. "D'accord, d'accord. Mais si je me sens ridicule, c'est sur ta conscience !" finit-elle par céder, amusée par l'insistance de sa meilleure amie.
Maria éclata de rire, ravie. "Merci, Lucillia ! Tu ne le regretteras pas, je te le promets !" s'exclama-t-elle, entraînant son amie vers la porte du magasin, impatiente de découvrir ce que Lilia avait à leur révéler.
En entrant dans le magasin de Lilia , Maria et Lucillia furent enveloppées par une douce odeur d'encens et un éclairage tamisé qui donnait à l'endroit une atmosphère presque magique.
Soudain, une porte s'ouvrit à l'arrière-boutique, et Lilia apparut. Ses cheveux longs et bouclés tombaient en cascade sur ses épaules, et son sourire chaleureux illuminait la pièce. Elle fixa les deux jeunes femmes avec des yeux pétillants de curiosité.
"Bienvenue, mes chères," dit-elle d'une voix douce et accueillante. "Que puis-je faire pour vous aujourd'hui ?"
Maria, pleine d'enthousiasme, se tourna vers Lucillia, un léger sourire sur le visage. Elle poussa doucement son amie, lui murmurant : "Allez, Lucillia, c'est à toi. Je vais te laisser."
"Alors, qu'est-ce qui t'amène ici ?" demanda Lilia, s'approchant de Lucillia avec une bienveillance palpable.
Lucillia se tenait dans le magasin de Lilia, entourée de l'odeur apaisante des bougies parfumées et des fleurs fraîches. Pourtant, malgré cette atmosphère réconfortante, elle se sentait piégée, comme si une partie d'elle voulait fuir cette situation, tandis qu'une autre partie désirait ardemment rester et profiter de ce moment.
Elle plongea son regard dans celui de Lilia, cherchant du soutien dans ses yeux pétillants. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres, et elle murmura,
 "C'est surtout ma meilleure amie qui m'a convaincue de venir ici." Sa voix tremblait légèrement, trahissant son hésitation.
Lilia, avec son sourire délicat et réconfortant, répondit, "Je suis ravie que tu sois là. C'est toujours bien d'avoir quelqu'un pour nous encourager à sortir de notre zone de confort." Elle désigna une petite table en bois, ornée de bougies allumées qui dansaient doucement dans la lumière tamisée. "Viens, installe-toi à cette table," invita-t-elle avec une gestuelle accueillante.
Lucillia, se sentant un peu plus à l'aise, acquiesça et se dirigea vers la table. Elle s'assit, ses doigts caressant la nappe en lin, un peu froissée mais propre, tandis que Lilia s'asseyait en face d'elle, créant une ambiance intime entre elles.
Dans le petit magasin de Lilia, l'air était chargé d'une douce chaleur, et le parfum des herbes séchées flottait autour d'elles. Les rayons de lumière filtraient doucement à travers les fenêtres, illuminant les coins sombres du magasin.
Lilia, avec une grâce presque féerique, s'approcha de Lucillia. Ses doigts, délicats et agiles, se déplacèrent lentement vers la main de Lucillia. Lorsqu'elle prit délicatement sa main, un frisson parcourut la colonne vertébrale de Lucillia, une sensation douce et réconfortante qui la fit sourire.
"Personne n'a jamais vraiment su lire mes lignes de mains," murmura Lucillia, sa voix teintée d'une légère hésitation mais aussi d'un amusement palpable. 
Ses yeux brillaient d'une curiosité nouvelle, tandis qu'elle regardait Lilia avec une tendresse palpable.Lilia, intriguée et amusée, leva les yeux vers Lucillia, un sourire espiègle se dessinant sur ses lèvres. 
"Est-ce que tu me mets à l'épreuve ?" demanda-t-elle, son ton à la fois sérieux et taquin, comme si elle était prête à plonger dans l'inconnu des mystères que recelaient les lignes de la main de son amie.
Lucillia, surprise par cette réponse, sentit son cœur battre plus vite. Elle hocha la tête, un sourire timide illuminant son visage.
  "Non je ne me permettrai pas.Peut-être que vous serez la première à pouvoir le faire," répondit-elle, sa voix douce et pleine d'espoir.
Les deux amies restèrent là, leurs mains entrelacées, créant un moment suspendu dans le temps, où le monde extérieur semblait disparaître, laissant place à leur connexion profonde et authentique.
L'atmosphère dans le magasin était devenue tendue, presque électrique. Lilia, avec une grande délicatesse, commença à passer ses doigts sur les lignes de la main de Lucillia, espérant déchiffrer les secrets inscrits dans sa paume. Mais à sa grande surprise, quelque chose d'étrange se produisit. Les lignes semblaient floues, comme si elles se dérobaient à son toucher.
Lilia fronça les sourcils, perplexe. "C'est bizarre," murmura-t-elle, ses doigts s'arrêtant brusquement. Elle tenta de se concentrer, mais plus elle forçait ses pouvoirs à fonctionner, plus le magasin semblait réagir. Les lumières vacillaient, et un léger bourdonnement se faisait entendre, comme si l'électricité elle-même était perturbée.
Lucillia, observant le visage de Lilia, sentit une vague d'inquiétude l'envahir. "Est-ce que ça va ?" demanda-t-elle, sa voix trahissant une légère anxiété. Elle pouvait voir que Lilia était troublée, comme si elle luttait contre une force invisible.
Lilia, toujours plongée dans ses pensées, finit par poser son regard dans celui de Lucillia. Il y avait une intensité dans ses yeux, un mélange de confusion et de curiosité.
 
"C'est vraiment étrange," dit-elle enfin, sa voix presque un murmure. "Je n'ai jamais rencontré une main qui refuse de se laisser lire.Peut-être devrions-nous essayer de comprendre ce qui se passe avant de continuer," proposa-t-elle, une lueur de détermination dans ses yeux.
Lucillia regarda alors Lilia dans les yeux, une lueur d'interrogation dans son regard. Leurs mains étaient toujours liées, comme si un fil invisible les reliait, et pour une raison étrange, cela ne dérangeait pas les deux femmes. Au contraire, un sentiment de sécurité émanait de ce contact. Leurs mains se serrèrent un peu plus, comme si elles cherchaient à capter une énergie. Puis, après un moment de silence, Lilia relâcha doucement la prise.
 « Tu devrais y aller. Fais attention à toi, d'accord ? »
Lucillia acquiesça, un mélange de gratitude et d'appréhension sur le visage. «Oui.. »
Lilia la regarda partir, son cœur battant un peu plus vite. Lucillia se dirigea vers sa meilleure amie, le cœur encore palpitant de cette rencontre inattendue.
« Tu ne devineras jamais ce qui vient de se passer, » commença-t-elle, les yeux brillants d'excitation. 
Sa meilleure amie, intriguée, l'écouta attentivement. « Qu'est-ce qui s'est passé exactement ? Raconte-moi tout ! »
Lucillia prit une profonde inspiration, prête à partager chaque détail de cette expérience qui pourrait changer leur vie.
☆○o。  。o○☆
Le lendemain matin, Lucillia était debout dès l'aube, le ciel encore teinté de nuances orangées. En réalité, elle n'avait pas dormi du tout, son esprit tourbillonnant de questions. Pourquoi personne ne voulait lire les lignes de ses mains ? Pourquoi tout ce mystère autour de son destin ?
Elle se leva lentement, ses pensées encore embrumées par la nuit blanche. Dans la salle de bain, elle se regarda dans le miroir. Son reflet lui renvoyait une image fatiguée, mais déterminée. Elle prit une grande inspiration, essayant de rassembler ses pensées.
Ses yeux se posèrent sur son collier, une simple pierre noire suspendue à une chaîne. Elle l'avait toujours porté, ne l'ayant jamais enlevé depuis son enfance. Sa surface lisse et froide semblait lui murmurer des secrets oubliés.
« Qu'est-ce que tu es censée représenter ? » se demanda-t-elle.
Lucillia sentit une vague de curiosité l'envahir. Elle avait besoin de comprendre ce lien, ce symbole qui l'accompagnait depuis si longtemps. Elle se promit de chercher des réponses, de percer ce mystère qui l'entourait.
Avec une nouvelle détermination, elle se prépara pour la journée, prête à affronter ce qui l'attendait.
Lucillia avait donc décidé d'aller voir la seule personne qui pourrait l'aider : Lilia. Avec une détermination nouvelle, elle se dirigea vers la boutique de cette dernière, un petit endroit chaleureux rempli de senteurs envoûtantes et de couleurs vives. L'air était frais, et chaque pas la rapprochait de la réponse qu'elle cherchait.
Une fois arrivée, elle poussa la porte en bois, et un petit carillon retentit, annonçant son arrivée. Lucillia jeta un coup d'œil autour d'elle, ses yeux se posant sur Lilia, qui était en train de préparer du thé. La lumière douce du matin filtrait à travers les fenêtres, illuminant le visage de Lilia, qui semblait radieuse.
« Bonjour, Lucillia ! » s'exclama Lilia en levant les yeux, un sourire chaleureux illuminant son visage. Elle la trouva très belle, avec une aura de mystère. « Que puis-je faire pour toi aujourd'hui ? »
Lucillia, un peu nerveuse, s'approcha de la table où Lilia avait disposé des tasses délicates. « Bonjour, Lilia. Je… j'ai besoin de ton aide. »
Lilia, toujours en train de verser le thé dans une tasse, l'invita à s'asseoir. « Prends une tasse de thé d'abord. Ça te fera du bien. »
« Merci, » répondit Lucillia, s'installant sur une chaise en bois.
 Elle observa Lilia, qui lui tendit une tasse fumante. L'odeur du thé était apaisante, mais son esprit était encore agité.
« Alors, qu'est-ce qui te tracasse ? » demanda Lilia, s'asseyant en face d'elle, ses yeux pleins d'attention.
Lucillia hésita un instant, puis expliqua : « J'ai ce collier avec une pierre noire, et je sens qu'il cache quelque chose d'important. Personne ne veut lire les lignes de ma main, et je me demande pourquoi. »
Lilia l'écouta avec soin, son regard sérieux. « Les lignes de la main peuvent révéler beaucoup de choses, mais parfois, il faut aussi écouter les objets qui nous entourent. Dis-moi en plus sur ce collier. »
Lucillia prit une gorgée de thé, se sentant un peu plus à l'aise, prête à partager le mystère qui l'intriguait tant.
Lucillia, les mains tremblantes, tourna son regard vers Lilia, le cœur battant. « Je… je ne sais rien de ce collier, » avoua-t-elle, sa voix à peine un murmure. « Je l'ai depuis que je suis bébé. Mes parents adoptifs m'ont dit qu'il était déjà là dans mon berceau. »
Elle leva doucement la main, montrant le collier à Lilia sans l'enlever de son cou. La pierre noire brillait d'un éclat mystérieux, comme si elle contenait des secrets inavoués.
Lilia, fascinée, s'approcha lentement, son regard fixé sur la pierre. « Puis-je ? » demanda-t-elle, tendant la main avec précaution. 
Lucillia hocha la tête, son souffle se faisant plus court alors que Lilia touchait la pierre.Lorsque Lilia prit la pierre entre ses doigts, une chaleur douce se répandit dans l'air. Les deux femmes se retrouvèrent extrêmement proches, leurs souffles s’entremêlant. Lilia pouvait sentir l'énergie émanant du collier, et elle murmura, presque à elle-même : 
« C'est un collier de protection. »
Lucillia, surprise, écarquilla les yeux. « Protection ? Qu'est-ce que cela veut dire ? »
Mais en réalisant à quel point elles étaient proches, Lilia se sentit soudainement étrange. Elle recula légèrement, ses joues teintées d'une légère rougeur. « Avec ce collier personne ne peux t'atteindre. La personne qui te la donné tenez beaucoup à toi.»
Lucillia se mit alors à sourire, une lueur de bonheur illuminant son visage. Elle leva délicatement sa tasse de thé, la chaleur de la boisson réconfortante se diffusant dans ses mains. En prenant une gorgée, elle savoura le goût épicé qui dansait sur sa langue, puis se lécha les lèvres avec satisfaction, un geste à la fois innocent et séduisant.
Soudain, un bruit de cloche retentit, signalant l’ouverture de la porte du magasin. Lucillia tourna la tête vers l'entrée, son sourire s'élargissant à la vue de Lilia, Agatha et Ivana qui firent leur apparition.
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sh0esuke · 3 months ago
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" Past Love "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Arlong The Saw.
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Fraichement sorti de prison, Arlong se prépare à rejoindre East Blue. Il quitte ses compagnons de toujours, y compris Jimbe alors que celui-ci est la raison de sa libération, l'équipage des hommes poisson se scinde en trois et, sur le moment, cela semble faire sens. Arlong n'a aucun regret. Il se prépare à prendre la mer et semer terreur sur son passage, sans se douter qu'il est actuellement suivit. Mais qu'il ne s'inquiète pas : la mystérieuse ombre lui courant après ne tardera pas à se révéler.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : référence à l'esclavage, mutilation, amputation..
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad, my account is in my bio, this is the ONLY ONE i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad, j'ai un lien dans ma bio, c'est mon SEUL compte.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟑,𝟐𝟐𝟒.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
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Le bruit des vagues qui s'échoue sur le rivage a un effet calmant. Le soleil brille directement sur le sable à nos pieds, il en est devenu brûlant même si je suis incapable de le sentir ⸺un léger nuage de chaleur émane du dessus⸺, je me doute que même la mer doit s'être réchauffée elle aussi, en surface. Elle est cependant d'un calme plat. C'en serait presque paradisiaque. La forêt de palmiers derrière nous accentue cette impression. Il fait bon. Aucune tempête ne pointe le bout de son nez, pas de folie hivernale ni une averse de foudre en vue.
L'air marin s'infiltre dans mes poumons, puisque nous nous rapprochons de la mer son parfum salé s'accroît. Les mouettes aux alentours beuglent à cor et à cri.
Mes pas se font rapides.
J'ignore Kuroobi et Octy. Ils essaient de me retenir, mais je passe aisément entre eux deux avec mes bras proches de ma poitrine afin qu'ils soient incapables de s'en saisir. Je trottine jusqu'à rejoindre Smack et Arlong.
Surpris, Smack me zieute.
Quant à Arlong, trop occupé à s'appuyer contre notre ami, ne me regarde pas.
« Comment vont tes blessures ? » je demande.
Instinctivement, j'approche ma main de son visage meurtri. Il est dans un sale état, la vue de tout ce sang éparpillé sur son épiderme bleuté me serre l'estomac, il y aurait de quoi remplir plusieurs verres. Sa chemise ouverte me laisse contempler les gouttes qui ont réussi à descendre jusqu'à ses hanches et bas ventre. Elles ont eu le temps de sécher. S'effrite sous mon toucher. Mes doigts se crispent. Sur le moment, force d'habitude, je m'apprête à le caresser. Mon pouce se presse contre sa joue et—
Arlong s'empare de mon poignet.
« Ne me touche pas. »
La prise qu'il exerce est violente, il resserre ses doigts et m'arrache une plainte. Son regard se fait perçant.
Tous les autres nous observent.
« Je te permets pas. »
Grognant, je récupère ma main. Arlong me laisse faire et tourne la tête.
« Dégage d'ici, j'ai plus besoin de toi. »
« Je— »
Crack. Crack.
Les morceaux de mon cœur fissurés me broient de l'intérieur. Ils pénètrent ma chair, s'immiscent là où ils ne devraient pas et laissent un liquide amer me marquer au fer rouge. L'impression est douloureusement familière. Mon corps n'est plus qu'une boule de chair poignardée de toutes parts. Je ne suis pas seulement humiliée, je suis blessée. Tentant de garder la face, je grimace et fronce mes sourcils. Arlong et Smack me dépassent, ils me laissent seule avant que le reste de nos compagnons suive le mouvement.
Octy pose une main réconfortante sur mon épaule, je la repousse. Sans attendre je me tourne en direction de Arlong et le coupe.
« Tu sais très bien que ma place est ici ! Je n'aimerais n'être nul part ailleurs. »
Il m'ignore.
Je vois Smack hésiter. Il tient fermement Arlong mais ne sait pas si il devrait s'arrêter ou continuer d'avancer. Son silence est pesant. Il est lourd, m'étouffe de l'intérieur. Je suis étranglée.
« Arlong. »
Rien.
« Arlong, merde ! »
« Ferme la. » il grogne.
Mon visage se froisse.
« Je t'ai choisi, non ? J'y crois pas, qu'est-ce que tu veux de plus ? » insisté-je.
Il est toujours de dos. Ils sont sur le point de rejoindre la mer, me laisser là sans même chercher à résoudre nos différents. Je n'arrive pas à y croire. Après tout ce que nous avons vécu... C'est si facile pour lui de tourner la page ? Ça ne lui pose aucun problème de faire une croix sur moi ? C'est impossible. Pas alors que je vois la violence avec laquelle il serre le poing. Je sais que ça n'a aucun lien avec ses blessures. Mais tandis qu'il s'éloigne de moi, je ne peux pas m'empêcher d'être terrifiée. Si il part je ne m'en remettrai pas.
« Écoute, » m'interrompt Octy. « il est encore contrarié parce que tu es partie avec Jimbe, laisse lui un peu de temps. Tu sais bien qu'il ne pourra pas t'en vouloir indéfini— »
« Mais tu voulais que j'aille où ! Je ne suis en sécurité nul part ! »
À ma plus grande surprise, Arlong se stoppe, mais je me doute que ça n'est pas parce que mes mots l'ont touché. Ça doit plutôt avoir un rapport avec ma voix qui s'est cassée. Il me sent sur le point de pleurer.
Ça tombe bien parce que c'est le cas.
« Jimbe était mon seul protecteur pendant que, comme un idiot, tu croupissais en prison ! » m'écrié-je. « Je suis incapable de nager, je suis incapable de me battre comme vous, je ne maîtrise même pas le karaté des hommes poissons ! C'était lui ou la mort ! »
« Tu as servi les hommes qui ont tué Tiger. Jamais je te pardonnerai. » il grommele.
« Je t'en prie.. »
Mes mains s'accrochent à mon short.
« Arlong je n'ai plus que toi. »
« Ça ne me plaît pas non plus. » je reprends. « On est plus ensemble pour une raison, et je méprise ce que tu es sur le point de faire mais je suis coincée. Prends moi avec toi. »
Il ricanne.
« Ça t'est si facile de supplier ? Je n'ai pas besoin d'un poids mort. Vas-t'en. »
« Non. »
Il m'est difficile d'être certaine de ce que je fais. Je suis plus que contrariée en cet instant, blessée aussi et perdue. Le reste de ses hommes ne bouge pas. Ce sont nos amis d'enfance, des anciens compagnons de Fisher Tiger. Nous sommes tous liés, notamment par là où nous avons tous grandi ; le district des hommes poissons. Je sais qu'ils n'auraient aucun mal à m'abandonner pour Arlong, leur hésitation suffit cependant à me réconforter. Beaucoup m'en veulent d'avoir choisi Jimbe, Arlong n'est pas le seul, mais j'apprécie le geste.
Toutefois sur le moment je me fiche de ce qu'ils font. Personne ne parle hormis Arlong et moi-même. Les supplications de Octy ont cessé, à présent mon ami se contente de me fixer avec impuissance.
Aucun de nous ne sait encore où cette discussion nous mènera.
« Je partirais si c'est vraiment ce que tu désires. » j'annonce finalement.
Mes bras se resserrent contre ma poitrine, la prise de mes doigts sur ma peau m'aide à garder les pieds sur terre. Je m'y accroche désespérément. Je me mords l'intérieur des joues et répresse mes larmes qui, d'une seconde à l'autre, menacent de couler. Elles me brouillent la vue. Je suis convaincue que si je cesse de batailler contre moi-même, je succomberai de chagrin.
« Mais je veux d'abord que tu me regardes. Regarde moi dans les yeux, Arlong, et dis-moi que tu me détestes. »
L'homme poisson que j'ai autrefois aimé m'est méconnaissable. Alors que j'ai vu toutes les versions de lui, alors que je l'ai aimé de l'enfance jusqu'à ses années adultes, aujourd'hui je ne sais plus qui il est. Sa haine ne fait pas que l'aveugler, elle le rend cruel et le change. Ses yeux ne me semblent plus aussi tendres et lumineux qu'auparavant, je suis persuadée que ça n'a aucun lien avec les sentiments que nous avons auparavant ressenti l'un pour l'autre.
C'est quelque chose de plus profond qu'une simple histoire d'amour.
Le silence d'Arlong me fait douter. Il reste stoïque, et je suis même à deux doigts de penser qu'il ne m'écoutera pas. Il va m'ignorer et m'abandonner sur cette fichue île déserte. Il va une dernière fois me broyer le cœur. Et ce coup-ci je ne m'en remettrai pas.
Si il me laisse..
Si il part, il n'y a que la mort qui m'attend.
Un fossé nous sépare. J'ai beau avoir lâchement fui Jimbe après leur combat pour le rejoindre, j'ai beau lui avoir tout offert de mon cœur jusqu'à ma vie, aujourd'hui Arlong et moi ne partageons plus rien. Le souvenir de notre relation s'efface avec le temps, et je ne suis pas sûre que nous partagions les mêmes réminiscences, ainsi que nous soyions d'accord sur la manière dont tout cela s'est fini.
Sur le moment, je suppose qu'il me déteste réellement. Et je ne peux pas lui en vouloir.
Arlong serre le poing. Je l'entends pester et converser brièvement avec Smack. Le temps qu'il se décide, Octy glisse une de ses mains dans la mienne. Mes larmes roulent le long de mes joues. Elles cascadent abondamment. J'hoquète et contemple son dos. Son sang tâche le sol à ses pieds, une de ses blessures a dû se rouvrir. Son combat avec Jimbe l'a sérieusement abîmé, je me demande même comment il fait pour rester conscient. C'est sûrement sa colère. Elle est si palpable et destructrice qu'elle l'aiderait à surmonter n'importe quoi. Je m'accroche à Octy. C'est peut-être la dernière fois que je suis auprès d'eux tous.
Je réalise soudain pourquoi Arlong met autant de temps à se retourner.
C'est bien la première fois qu'il se doit de prendre une décision en tant que meneur. Il vient à peine de devenir capitaine et voilà qu'il doit choisir entre me recruter ou m'abandonner. Il me voit comme une traîtresse, à ses yeux j'ai sali la mémoire de notre héros à tous mais il doute quand même. Je ne saurai dire si c'est pire ou une bonne nouvelle. Est-ce que ses sentiments pour moi le font hésiter ?
Je sais qu'il m'aime encore.
« Arlong— » s'exclame Smack.
Mes yeux clignent. Je les relève dans leur direction très rapidement.
Arlong se détache de Smack et tient sur ses jambes de lui-même. Il retire même son bras de son épaule. D'un geste sec il crache du sang par terre et me pointe du doigt. Son regard est dur. Malgré tout, il est partiellement troublé, j'arrive à y apercevoir une faible lueur. Elle est familière. Il a réussi à me couper la respiration en un instant.
« T'as toi-même subi la cruauté des hommes. Tu as vu de quoi ils étaient capables. »
« Qu— »
« T'es une hypocrite. » me coupe-t-il.
« Tu crois que je le sais pas ? »
Je frappe mon poing contre ma poitrine. Malgré mes sanglots, je riposte. Je n'essaie pas de me défendre, je ressens juste le besoin de parler.
Tant de choses me pèsent sur la conscience. Elles m'écrasent.
Je suffoque.
« J'ai été esclave je te rappelle ! Ces fichus Dragons Céleste m'ont pris ce que j'avais de plus cher avant de me laisser pour morte, tu crois que je m'en veux pas d'avoir servi ceux qui les protège ? J'ose même plus me regarder dans le miroir ! »
Je me frappe la cuisse : elle est faite de bois.
Elles sont faites de bois.
« Je suis incapable de rentrer chez moi, où est-ce que tu veux que j'aille ? »
Mon autre main s'accroche à celle de Octy. Je ne la lâche pas mais j'avance d'un pas, je ressens le besoin de me rapprocher de Arlong.
J'ai toujours détesté être loin de lui.
« La surface est trop dangereuse pour moi, » j'insiste. « les humains vont tôt ou tard s'apercevoir que je suis une sirène, prothèses ou pas. Et je déteste Jimbe. Après ce qu'il t'a fait je— »
À force de balbutier, je perds mes mots.
Mais mes paroles semblent avoir attendri Arlong. L'expression de son visage n'est plus aussi dure, ses poings se sont ouverts. Sa bouche est même légèrement ouverte. Je jurais qu'il m'écoute attentivement.
« Je ne veux servir personne d'autre. Ma vie t'appartient, fais-en ce que tu veux. »
Je tombe à genoux.
À force de tenir debout, d'avoir mal au cœur tant celui-ci palpite avidement contre ma cage thoracique, et de crier, j'ai perdu mes forces. Je les retrouve en touchant le sable chaud et en laissant la lueur des rayons solaires entrer en contact avec mon visage. Elle réchauffe mes larmes. La douceur de la nature me prend dans ses bras. Elle me berce tendrement. Et alors que je fais toujours face à Arlong et que je suis présentée sous lui, plus vulnérable que je ne l'ai jamais été auparavant, la vie me paraît soudain bien cruelle.
Mes doigts s'enfoncent dans le sable. Je m'y agrippe. Les grains s'échappent de ma poigne, ils parviennent à me fuir.
Puis, clignant des cils, je parle.
C'est ma dernière tentative.
Après ça, je refuse de résister, j'accepterai mon sort quel qu'il soit.
« Si il te reste une once d'humanité, alors aie au moins la décence d'en finir avec moi, parce que si tu me laisses je ne survivrai pas. Je ne veux pas d'une telle vie. »
Quelques-uns de nos amis murmurent des protestations, j'entends même Octy et Smack geindre mon prénom.
Cette journée commençait si bien.. Jimbe utilisa son titre de Grand Corsaire pour libérer Arlong de l'emprise de la marine le matin même et ainsi le sauver de lui-même, il m'assura que cela pourrait m'aider à réparer nos liens. Je m'étais faite une joie de le retrouver, tant de fois je l'avais cru mort, ou à jamais prisonnier des humains. Mais tout a dérapé. Nous n'avons pas retrouvé le Arlong d'antan, plutôt une version haineuse et terrifiante consummée par sa rancœur.
Il a défié Jimbe par fierté, désirant restaurer l'honneur de Fisher Tiger avant de lamentablement perdre. Et lorsqu'il a pris la suite, je n'ai eu d'autre choix que de le suivre. Malgré les supplications de Jimbe, j'ai couru au travers de cette forêt tropicale, j'ai tout envoyé en l'air pour lui.
Il n'y a pas de retour en arrière.
J'ai été esclave plus longtemps que j'ai été libre, voilà qui est bien cruel, et malgré le tatouage de l'équipage des hommes poissons qui me dore la peau par dessus cette autre monstruosité, les résidus de cette vie me rongent petit à petit. J'ai la sensation de n'être qu'une coquille vide. Fisher Tiger m'a sauvée, il m'a recueillie, il a recouvert les marques de ce passé cauchemardesque par des nouvelles et Arlong a su faire de moi une véritable femme. Il m'a appris ce que cela faisait d'aimer et d'être aimée.
Aujourd'hui, si je retourne auprès Jimbe, tout cela n'aura plus aucun sens.
Je n'ai même plus ma place dans le district des hommes poissons.
Et la terre des humains sera mon tombeau si je m'y attarde.
Je ne l'ai pas supplié par amour. Malgré notre passé commun, il le sait aussi je suppose, je lui demande une telle faveur parce que le suivre à East Blue est mon seul moyen de tourner définitivement la page. Là-bas, le monde doit être différent. Il saura s'y faire un nom et me protéger. Je saurai me rendre utile.
Le silence qui plane entre nous devient si palpable qu'il me touche au visage. Je le confonds avec la chaleur du soleil.
Arlong n'a toujours pas bougé, si bien qu'une éternité semble s'être écoulée depuis mon discours. Je jurai qu'il se fait tard. Nos amis ne disent plus rien. Nous attendons tous son verdict avec impatience dans un mutisme commun. Il est évident que je n'ai pas ma place avec eux, mais si jamais.. si jamais il acceptait...
J'en viens à fermer les yeux.
Toujours rien.
Ma gorge se serre.
Je sanglote et retiens mes larmes.
Il va m'abandonner, c'est—
L'on me stoppe. Une poigne s'empare de mon bras.
Elle est violente. Je suis prise par surprise sur le moment et lâche un cri aiguë, il me racle la gorge. Brusquement, je suis propulsée sur mes jambes. L'on me force à me redresser.
J'ai à peine le temps de rouvrir les yeux que Arlong dépose sa main sur le sommet de ma tête de manière à cacher mon visage et qu'il passe son bras dans mon dos. Il me plaque contre son torse. Je n'ai aucun moyen de m'échapper. Le geste peut paraître affectueux mais il le fait d'une telle brutalité qu'il me coupe la respiration. J'en ai mal aux poumons.
« Tu viens avec moi. »
Mes lèvres tremblent.
« Je les laisserai plus nous faire du mal. Ils paieront tous. »
Je rapproche mes mains de ses clavicules, ainsi je me tiens à sa chemise et gémis contre lui. C'est plutôt un bruit étouffé, à l'instar d'un braillement. Je suis incapable de m'arrêter. Mes doigts sont glués à lui. Je refuse de nous séparer. Je suis convaincue que si je le laisse partir je me réveillerais en plein cauchemar. Mon corps tout entier succombe au chagrin. Je suis poignardée, encore et encore par la tristesse de mon existence. Je ne peux que chercher du réconfort auprès de lui.
Son enlace me donne une impression de sécurité. Il m'accepte parmis ses hommes et me cache dans son étreinte dans le but de me laisser fondre en larmes. Il me cache pendant que mon cœur s'ouvre.
Ma peine est certes dévoilée, mais le reste nous appartient.
« Arlong.. »
Je n'essaie même pas de les sécher.
Mon visage est trempé, ma vue brouillée.
Pleurer n'est pas une honte. Fisher Tiger pleura sur son lit de mort, nombre de fois ai-je vu Jimbe ou nos camarades sangloter. Ça n'est ni humiliant ni embarrassant. Je ne peux pas m'empêcher de geindre contre lui alors que je me sens si triste. Le monde s'effondre sous mes pieds. Tout me tombe sur la tête. Mon cœur me fait horriblement mal et mon ventre se tort dans tous les sens.
Je ne sais pas ce que l'avenir nous réserve, j'en ai assez vu par le passé.
Je me fiche de ce que Jimbe peut bien faire ou penser, je me fiche de l'île des hommes poissons et de l'air supérieur de ses habitants envers ceux du district des hommes poissons. Je me fiche de tous ces gens là. Pour être honnête, je ne vois un futur avec aucun de ces deux choix. Jimbe m'a aidée lorsque je n'avais plus rien, j'ai toujours su que ma place n'était pas à ses côtés. En tant que ancienne esclave, servir le Gouvernement Mondial est contraire même à mon existence. Quant au royaume marin, il n'en est pas moins responsable et cruel.
Je ne me sens comprise qu'ici.
Et peu importe si je ne suis pas d'accord avec les choix d'Arlong. Entre la peste et le choléra, il me paraît un bien meilleur choix. Je n'ai pas espoir de le sauver. Je sais qu'il est perdu : ce qui m'importe sur le moment, c'est de me laisser aller à mon chagrin. Il me réconforte du mieux qu'il peut.
L'odeur de son sang envahi mes poumons, elle me saisit à la gorge, son goût métallique est fort et amer, et j'imagine que la force avec laquelle nous nous enlaçons doit lui faire mal. Il est encore grièvement blessé. J'aime à penser que notre proximité lui fait du bien, car à moi elle m'en fait, ça n'est peut-être rien, mais ça reste tout de même la promesse d'un avenir moins sombre. Ainsi, je sais que quoi qu'il advienne je serai là pour lui. Vice-versa.
Pas seulement parce qu'il m'aime, mais parce que nous partageons bien plus désormais.
Je lui dois la vie.
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mochademic · 1 year ago
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100 Days of Productivity [Day: 50] || 100 Jours de Productivitè [Jour: 50]
espresso in the morning, matcha in the evening. both in a latte. this familiar routine from when I was still a full-time student has been serving me well this week [or at least, it's been keeping me awake]. I can't believe we're at the half way point for this challenge - a warm welcome to everyone who's joined me so far!
new books cut & bound
book covers started
new pieces created/plating
notes re-written
source material found & categorized
oral assignments completed
currently listening // Suzume Lofi by kuto
espresso le matin, matcha le soir. les deux dans un latte. cette routine familière de l'époque où j'étais encore étudiante à plein temps m'a bien servie cette semaine [ou du moins, elle m'a tenue éveillée]. Je n'arrive pas à croire que nous sommes à mi-parcours de ce défi - bienvenue à tous ceux qui m'ont rejointe jusqu'à présent !
nouveaux livres coupés et reliés
couvertures de livres commencées
nouvelles pièces créées/plaquées
notes réécrites
matériel source trouvé et catégorisé
travaux oraux terminés
chanson // Suzume Lofi par kuto
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