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#faire retourner mon ex
pompadourpink · 2 years
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Les temps du présent
Le présent de l'indicatif/présent simple
The indicative present is used to
describe what one is currently doing (présent d'énonciation): je travaille - I'm working (as we speak)
describe a fact (présent de vérité générale/historique): les chats sont des animaux - cats are animals
describe an ongoing fact that started in the past (présent duratif): il pleut depuis hier - It's been raining since yesterday
describe the scene (présent de description): le soleil est caché aujourd'hui - the sun is hiding today
describe a habit (présent d'habitude): je cours tous les dimanches - I run every sunday
describe what just happened (présent de passé proche): je viens d'arriver - I just got there
describe what is about to happen (présent de futur proche): je suis là dans une minute - I'll be there in a minute
give an order (présent d'injonction), alternative to the imperative present: tu rentres tout de suite ! - You get home immediately!
make a story feel real (présent de narration): il y a six ans déjà que mon ami s'en est allé avec son mouton. Si j'essaie ici de le décrire, c'est afin de ne pas l'oublier. - It has been six years since my friend left with his sheep. If I try to describe him here, it is so that I will not forget him. (Le Petit Prince)
express a possibility (présent d'hypothèse): si tu es gentil, tu auras un cadeau - if you're kind, you'll get a present
La conjugaison
First group (-er except Aller): je marche, tu marches, il/elle/on marche, nous marchons, vous marchez, ils/elles marchent
Second group (-ir with -iss- in the plural forms): je finis, tu finis, il/elle/on finit, nous finissons, vous finissez, ils/elles finissent
Third group (everything else): typically je cours, tu cours, il court, nous courons, vous courez, ils courent; long -oir verbs: je veux, tu veux, il veut, nous voulons, vous voulez, ils veulent; -indre/-soudre verbs: -s, -s, -t, -ons, -ez, -ent; other -dre verbs: -ds, -ds, -d, -dons, -dez, -dent; -ttre: -ts, -ts, -t, -tons, -tez, -tent; -rir, -llir: -e, -es, -e, -ons, -ez, -ent
Auxiliaries: je suis, tu es, il est, nous sommes, vous êtes, ils sont + j'ai, tu as, il a, nous avons, vous avez, ils ont
N.B. Many third-group verbs are irregular because they used to be two different verbs (ex: Être comes from both Essere - to be and Stare - to stand) that eventually became one and consequently have two bases and can have up to five stems. Always double-check for different, stems, extra letters, accents, etc.
Notable exceptions:
The vowel -i- cannot be between two other vowels in the first and second person plural so it will turn into -y- (vous croyez, nous voyons)
In -cer and -ger verbs, the first person plural changes to allow for the correct pronunciation (nous lançons, nous mangeons); c > ç, go > geo.
In -aître verbs, only the third person singular keeps the accent (elle naît).
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Le présent progressif
The progressive present is an emphasized version of the enunciation present and is therefore used to describe an ongoing action that started recently and is actively being done as the narrator is speaking.
It is built by putting together the subject, the verb Être conjugated in the indicative present tense, the adverbial locution "en train de" (in the progress of), the infinitive form of the verb of action, and possibly an object.
Je suis en train de manger, j'ai bientôt fini - I'm eating, I'm almost done
Est-ce que tu es en train de travailler? - are you working?
Nous sommes en train de faire nos devoirs - we are doing homework
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Le conditionnel présent
The present conditional is used
to express a wish: j'aimerais retourner en Italie - I'd love to go back to Italy
a suggestion: tu devrais partir tôt - you should leave early
a hypothesis: il pourrait rentrer demain - he could come home tomorrow
to casually share one's opinion: je n'aimerais pas qu'on me dise ça ! - I wouldn't like it if someone told me that (can be a way to aggravate a situation)
to ask something politely: je voudrais un café - I'd like a coffee
to refer to the future in the past: elle a dit qu'elle arriverait tard - she said she'd arrive late
La conjugaison
Conjugating the present conditional is easy for the first two verbal groups: just add the terminations to the infinitive of the verb. If the verb ends in -e, remove it: prendre > je prendrais. Fun fact: you can build the imperfect tense by removing -er- for the first group and turning -ir- into -iss- for the second.
First group (-er except Aller): je marcherais, tu marcherais, il marcherait, nous marcherions, vous marcheriez, ils marcheraient
Second group (-ir with -iss- in the plural forms): je finirais, tu finirais, il finirait, nous finirions, vous finiriez, ils finiraient
Third group (everything else): typically: je courrais, tu courrais, il courrait, nous courrions, vous courriez, ils courraient; auxiliaries: je serais, tu serais, il serait, nous serions, vous seriez, ils seraient + j'aurais, tu aurais, il aurait, nous aurions, vous auriez, ils auraient
Main irregular verbs: auxiliaries + aller - j'irais, devoir - je devrais, pouvoir - je pourrais, recevoir - je recevrais, savoir - je saurais, tenir - je tiendrais, venir - je viendrais, voir - je verrais, vouloir - je voudrais
N.B. Make sure to not mix it up with the simple future tense, they're similar!
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L'impératif présent
The present imperative mood can only be conjugated in the second person singular and the first and second person plural. It is used
to give an order: viens ici tout de suite - come here right now
a suggestion: appelle-le tout de suite, non ? - maybe call him now?
a plea: s'il te plaît, pardonne-moi ! - please, forgive me
to ban someone from doing something: ne touche pas à ça ! - do not touch that
La conjugaison
Warning: it often looks like the indicative present - without a subject. If so, in the second person singular, the verb will require a final -s only if the current final letter is a consonant. Certain verbs cannot be conjugated, like vouloir.
être: sois, soyons, soyez; avoir: aie, ayons, ayez
va, allons, allez; finis, finissons, finissez; marche, marchons, marchez
N.B. Pronouns can be added: a reflexive verb will come with a tonic pronoun and a dash in a positive sentence: Lave-toi !, and a direct object pronoun in a negative sentence: Ne te vexe pas !; when referring to a portion -en: Prends-en un peu ! (an -s will be added for the liaison to be possible), and to a place, -y: Vas-y !
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L'infinitif présent
is the neutral form you find in dictionaries: courir, marcher, prendre
is found after prepositions À, De, Pour and Sans: c’est sans dire, viens à la maison pour dîner !, on part sans perdre de temps
is found after a conjugated verb: il voulait partir tôt (the second verb can be the first element of the sentence: courir nous fatigue)
expresses an order, advice, prohibition: frapper avant d’entrer
expresses anger, surprise or a wish: m'excuser, moi ? plutôt mourir !
expresses doubt in an interrogative sentence: que faire de ce garçon ?
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Le participe présent
The present participle works like an adverb and either expresses an action that happens at the same time as another action, that is possibly the consequence of that action, or describes the subject. It is built by removing the termination of the verb and replacing it by -ant.
Les employés possédant une voiture peuvent se garer dans la rue - the employees who own a car can park in the street
Étant déjà en retard, je décide de courir - being already late, I decide to run
N.B. To get the right pronunciation or avoid a mix-up with an adjective, it can be necessary to modify or add letters when building the present participle. For example: convaincre > convainquant (as convaincant is the adjective), diverger > divergeant ([ʒ], as divergant would be a [g] sound).
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Movie: La Piscine - Jacques Deray, 1969
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clhook · 1 year
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Ce matin je devais faire ma séance de contes dans la forêt donc je suis arrivée bien 2 heures en avance pour poser des flèches pour indiquer le chemin et forcément à un moment j'ai eu envie de faire pipi. Petit souci, j'étais au milieu des bois, donc pas de toilettes et je déteste faire pipi dehors, d'habitude je me retiens relativement bien mais là je savais que j'avais devant moi 1 heure de contes + après un pique nique avec les participants donc encore au moins 3 heures avant de retourner à la civilisation et aux toilettes. Les contes devaient commencer dans 25 minutes, il y avait personne alors je me suis dit que j'allais aller faire derrière un arbre mais pas loin parce que j'ai peur des bêtes et des serpents et de toute façon il y avait personne et en plus je porte une robe. Donc bon j'y vais j'enlève carrément ma culotte au cas où et je fais mon pipi. Grossière erreur clhook car une meuf est arrivée pile au moment où je terminais !!!!!!! Elle arrive elle dit "coucou il y a quelqu'un ?" donc moi bah je sors des bois comme une sauvage mais toujours sans ma culotte que j'avais mis dans ma poche !!!!! Je me disais bon je suis en robe longue ça va ça se voit pas je vais m'éclipser en disant que j'ai des trucs à préparer pour pouvoir remettre mes dessous mais la meuf arrêtait pas de me suivre pour me parler et dans ma tête j'étais "madame svp laissez-moi remettre ma culotte 😭😭😭😭😭" et je voyais l'heure tourner je me disais les autres participants vont arriver et je vais être coincée je vais devoir faire toute ma séance de contes cul nu 😭 mais finalement rassurez-vous ce n'est pas arrivé car deus ex machina : son tel a sonné et elle s'est éloignée pour répondre donc j'ai pu tel un ninja remettre mon bas en me planquant derrière ma voiture ouf on a encore eu de la chance
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cruelviolence · 1 month
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Je ne pleurais plus pour les gens qui me méritent pas
Je croyais que nous étions des amis
Mais aujourd'hui nous sommes des étrangers
Nous avons tourné la page et laisser derrière le passé
Par contre je n'oublierai jamais ce que vous avez fait à l'ancienne moi
Vous l'avez détruite, humiliée en vous sentant plus fort que elle car elle ne savait jamais se défendre
Comme quoi c'est toujours les méchants qui gagnent
Mais les choses ont changé avec le temps
Je ne suis plus la fille que vous avez connue
Je suis une nouvelle version bien différente
J'ai pleuré pour vous quand vous avez cru à des rumeurs en me laissant toute seule
Le monde s'effondrait et j'ai même pensé à ma propre mort
J'avais eu cette peur de ne plus retourner en cours mais je me forçais car j'ai pas envie de vous faire croire que vous avez gagné
J'ai appris qu'avec le temps que le nombre d'amis que tu as sur les réseaux ne servent à rien car c'est juste une histoire de chiffres
Les vrais amis sont à l'extérieur et ils viendront si tu as besoin d'aide
Les amis toxiques sont à l'intérieur et font partie dans ta liste d'amis sur les réseaux
J'ai fait beaucoup de tri et tu ne pas savoir à quel point ça fait du bien de libérer de ce cercle vicieux
J'ai maintenant appris une bonne leçon de ne plus pleurer pour quelqu'un qui part de ma vie
Si la personne a décidé de croire les rumeurs à propos de toi, laisse la partir et tu verras plus tard elle reviendra qu'elle a perdue une personne aussi bien que toi
L'amour c'est la même chose si l'un de vous deux, vous avez décider de mettre un terme à votre relation
Termine cette histoire avec un happy ending c'est mieux pour toi et ton futur ex
Les amitiés que j'ai eus n'ont pas forcément d'happy ending je garde juste les pots cassés et les cicatrices de mon âme de mon adolescence
Les amours que j'ai eus n'ont jamais eus un happy ending j'en garde seulement des blessures de mon dernier prétendant qui remontent il y a 5 ans
Je n'ai plus cru en amour depuis ce soir-là et j'ai arrêté de voir ma vie si romantique
Je n'ai jamais été en couple et je préfère que ça soit le hasard qui prend le relais
L'amitié c'est la même chose j'ai laissé le hasard et maintenant j'ai des amis plus safe et bienveillants
Je n'ai plus beaucoup d'amis comme j'avais avant c'est limité maintenant
Je fais attention de qui je fais rentrer dans ma vie et pour ma santé mentale
Je ne pleurais plus pour les gens qui ne me méritent pas car je le vis très bien sans eux !
Comme quoi les amis et les exs peuvent devenir des étrangers du jour au lendemain car ils t'ont fait du mal
Mais dis-toi que demain ça sera toi qui gagnera et que tu montreras à toutes ces personnes : qui tu es réellement !
Donc ne pleure plus pour les gens qui ne te méritent pas car tu es très bien sans eux
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chemindefemmes · 2 years
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L’exode urbain : ma douce réflexion
J’ai grandi dans le beau et profond Cantal. Depuis 12 ans, je vis plus ou moins en ville, pour les études, puis pour le travail. J’ai alterné des périodes de vies en grandes villes (Paris, Lyon) et de voyages (Australie, Chemin de Compostelle pour les plus marquants). En quête de sens, de trouver ma place, j’explore les opportunités, les modes de vies... J’apprends, je grandis. 
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Mes voyages m’ont reconnecté à la Nature, à la campagne, à ce rythme de vie plus doux, voir hors du temps... Je me projette retournant vivre à la campagne. Je songe à tous les atouts de la vie en campagne, et j’en oublie volontairement les contraintes que j’ai bien expérimenté durant mon adolescence. 
Cette dernière année a été particulièrement enrichissante pour moi. J’ai quitté Lyon, avec l’envie de retourner vivre en campagne, de refaire vivre un territoire. J’ai alors fait quelques woofings pour explorer cette piste, en Allier puis en Ardèche. J’ai aimé vivre en campagne car nous étions toujours en collectif. La vérité, c’est que l’isolement peut très vite se faire ressentir et qu’il faut être bien entouré. 
Alors, quand le moment a été venu pour moi de retrouver un nid douillet (et oui, je n’adhère pas encore à la vie de nomade qui me demande beaucoup d’énergies), toutes mes illusions d’exode urbain ont alors été mises à rudes épreuves. 
Où vivre ? Dans quel contexte ? En collectif ? En simple colocation ? La campagne proche de la ville ? La campagne tout court ? La ville ? ... Et voilà que mon cerveau part en vrille sur l’étendue du possible. 
En résumé, j’ai la trentaine, je suis célibataire, je n’ai pas de potes motivés à monter une colocation à la campagne... Sur le papier, j’étais déjà mal barrée pour monter ce projet de “reconnexion à la vie de campagnard” ! Alors, j’ai commencé mes recherches, j’ai épluché les annonces Le Bon coin encore et encore... Colocation 0 ... Choix difficiles ! 
Ouverture du site au moins 10 fois par jour.... Comme si, d’une heure à l’autre, le graal de la colocation parfaite dans le bled idéal allait tomber du ciel. 
Sur le papier, ma recherche était claire : rejoindre une colocation de jeunes, dans une petite ville aux alentours de Clermont-Fd, connectée par le train, sympa et dynamique... Claire mais pas simple. 
Après plusieurs semaines de recherches, j’ai vite compris que les colocations ne couraient pas les rues des petites villes, encore moins celles des villages. De plus, les gares encore en service ne sont pas celles qui desservent les plus beaux villages. Enfin, après avoir testé de vivre dans un petit hameau et constaté que je devenais totalement dépendante de ma voiture et que mon compte en banque fondait plus vite que la pompe à essence, j’ai vite compris que mon exode urbain n’allait pas être aussi idyllique que prévu. 
J’ai alors fait fasse à tout un tas de peurs qui ont traversé mon esprit si j’acceptais de partir vivre à la campagne (j’entends alors vivre dans un hameau, pas Clermont-Fd ahah...) : qu’allait devenir ma vie sociale ? Allais-je vraiment devenir l’esclave de mes 4 roues ou serais-je capable d’enfourcher mon vélo par monts et par vaux ? Est-ce que mes ami-e-s viendraient me visiter ou est-ce que ça les feraient juste bien chier ?  
Bref, vous l’avez compris, la cacophonie a gagné mon cerveau ! L'utopiste en moi voulait renouer avec ses racines, tandis que la trentenaire pragmatique gardait gentiment les pieds sur Terre : avoir une vie sociale intéressante mais aussi ne pas dépendre de la crise énergétique. Car oui, quand on vit en campagne, et qu’on veut se déplacer, on devient tout de suite dépendant de sa voiture. Les transports publics étant quasi inexistants ou très pauvres, il est nécessaire de prendre sa voiture. 
Au final, qu’est-ce qui est le plus viable : vivre à la campagne, avec plus de sobriété, avec la possibilité de cultiver ses propres légumes par ex. mais de dépendre globalement d’un unique mode de transport et au péril d’une vie sociale moins riche. Ou vivre en ville, se déplacer en vélo, proposer des initiatives vertes et profiter de son cercle d’ami-e-s à porter de main. 
Peut-on oeuvrer sereinement pour faire revivre les campagnes quand rien n’est fait pour nous y encourager ? Arriverons-nous à retourner en campagne et à créer des espaces de sociabilité viable, joyeux et solidaire ? La voie du collectif me semble être la réponse à ces problématiques. Réflexion en cours ! 
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eephemeere · 2 years
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Journée pluvieuse, fraîche, début d’automne. Le lendemain je devrai rester assise, devant une citation quelconque à l’analyser, tenter de la décortiquer et de finalement, poser sur papier une réflexion incertaine, des concepts étudiés, des idées qui ne m’appartiennent pas encore. Mais dans ma crainte de faire faux, de raturer et laisser tel quel l’impasse de mes pensées, il fallait que je m’achète du Tipp-ex. Alors je m’aventure dans un supermarché à côté d’une station service. Il pleut. Il fait encore froid. Mais dans la grisaille, il y a ce vieux monsieur. Une veste des années 80, éclatante de couleur, qui se détache d’un décor banal, d’une journée pluvieuse. Et à ses côtés, une voiture, bleu ciel, ancienne, comme sa veste.
Je reste alors sidérée. Je m’arrête un instant, avec l’hésitation de lui confier combien sa voiture me plaît, ou de finalement aller acheter mon Tipp-ex sans se retourner. Il pleut, si je m’avance, la pluie me tombera dessus. Finalement je suis déjà trempée. Alors je m’approche, et d’une petite voix je le salue. Et je vois son visage illuminer la tempête extérieure. Il remplit le réservoir, et je me lance : “- je trouve votre voiture absolument fantastique.
Il me remercie. Je lui demande l’année, et il commence à m’expliquer :
“Il faut bien de telles voitures pour encore attirer la gent féminine. Elle date de 64. Elle appartenait à mon père. Tout est d’origine. La peinture est un peu écaillée, mais elle est comme neuve. Vous savez, j’ai tout fait avec cette voiture. Mes premières heures de conduite, mes premières conquêtes, mon service militaire.”
Et je l’écoute, ses yeux éclataient en milles petites étoiles, et quand il me demande si j’aime les vieilles voitures, j’acquiesce et il brandit son téléphone. Il me montre alors des photos de son autre véhicule, tout aussi merveilleux. Et je l’écoute. Le froid ne me mord plus soudainement. Je regarde l’heure, je dois aller chercher mon Tipp-ex. Il doit aller payer l’essence. Je l’admire une dernière fois. Je m’excuse et le remercie. Et c’est ce brin de personnalités décalé. Cette couleur dans la brume. Ce regard d’enfant, bercé de rides. Des instants qui ne finissent plus. Et la bienveillance de l’homme, à cultiver sans plus finir. Traverser les âges comme sa petite voiture bleue.
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christophe76460 · 5 months
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Normalement, un principe biblique doit se retrouver tout au long de la Bible.
Nous avons évoqué Saul de Tarse et la manière avec laquelle a débuté son apprentissage de disciple : "On te dira ce que tu dois faire !". Je pense à Jésus qui dit à Pierre, avant de l'envoyer : "Quand tu étais plus jeune, tu te ceignais toi-même, et tu allais où tu voulais ; mais quand tu seras vieux, tu étendras tes mains, et un autre te ceindra, et te mènera où tu ne voudras pas"(Jn 21.18). J'ai rappelé la similitude entre la posture d'un disciple avec celle d'un enfant – même si le disciple, paradoxalement, doit devenir un adulte... tout en demeurant comme un enfant !
Je voudrais évoquer Moïse. Sauvé des eaux par sa soeur Myriam et par la fille de Pharaon. La vulnérabilité même ! Puis élevé à la cour de Pharaon pendant 40 ans, comme un prince. On peut l'imaginer, dans la force de l'âge, dans ses beaux habits, ne manquant de rien, donnant des ordres. C'est ainsi qu'on le retrouve (Exode 2) tuant un Egyptien qui maltraitait un Israélite ; puis faisant l'arbitre entre deux Israélites qui se disputaient et... obligé de s'enfuir pour sauver sa peau. La suite ? 40 ans à garder les moutons dans le désert avec les bergers. 40 ans... pour désapprendre à être un prince et à obtenir ce qu'on veut quand on veut... Et puis un jour, c'est l'appel de Dieu à travers le buisson ardent : "Ôte tes souliers car le lieu où tu te tiens est une terre sainte"(Ex 3.5). Comment imaginer cela ? Et comment imaginer devoir retourner devant Pharaon pour demander (pour commander !) la libération du peuple hébreu ? "Dieu qui m'envoie te dit : Laisse aller mon peuple ! Let my people go !". Moïse est tout tremblant : "Qui suis-je pour aller vers Pharaon ?"(Ex 3.11) ; puis : "Ah Seigneur, je ne suis pas un homme qui ait la parole facile, car j'ai la bouche et la langue embarrassée"(Ex 4.10). Et Dieu lui dit : "Qui a fait la bouche de l'homme ? et qui rend muet ou sourd, voyant ou aveugle ? N'est-ce pas moi, l'Éternel ? Va donc, je serai avec ta bouche, et je t'enseignerai ce que tu auras à dire"(Ex 4.11-12). Apprendre à être dépendant !
Est-ce par la force de Moïse que le peuple hébreu a été délivré ? Aucunement. Pourtant, il fallait qu'il soit là. Pour la délivrance, vous vous souvenez ce qui a été décisif ? Le sang d'un agneau sur le linteau des portes des maisons du peuple de Dieu.
Ce n'était pas par la force de Moïse, mais il fallait qu'il soit là, pendant 40 ans encore à conduire ce peuple dans le désert, vers la terre promise. On se souvient de la parole concernant Saul : "Cet homme est un instrument que j'ai choisi". Le principe est bien le même dans toute l'Ecriture.
Je pense à Gédéon que Dieu choisit pour délivrer son peuple de la main de ses oppresseurs ; Gédéon qui s'écrit : "Ah ! mon seigneur, avec quoi délivrerai-je Israël ? Voici, ma famille est la plus pauvre en Manassé, et je suis le plus petit dans la maison de mon père" (Juges 6.15). Mais Dieu dit : "Je serai avec toi !" (6.16). Alors Gédéon lève une troupe pour combattre. Mais l'Éternel dit à Gédéon : "Le peuple que tu as avec toi est trop nombreux pour que je livre Madian entre ses mains ; il pourrait en tirer gloire contre moi, et dire : C'est ma main qui m'a délivré"(7.2). "Dis à tous ceux qui ont peur de retourner chez eux". Mais le peuple est encore trop nombreux et finalement, seule une petite troupe sera gardée. Pourquoi ? Pour qu'il apparaîsse de manière certaine que c'est par la force de Dieu que cela s'est opéré, de telle sorte que ces hommes ne soient pas amenés à se vanter et à se confier en leur propre force.
On pense évidement à ce qu'écrit l'apôtre Paul : "Moi-même j'étais auprès de vous dans un état de faiblesse, de crainte, et de grand tremblement ; et ma parole et ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la sagesse, mais sur une démonstration d'Esprit et de puissance, afin que votre foi fût fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu"(1 Co 2.3-5).
Je veux citer encore le choix de David comme roi en Israël. Vous vous souvenez ? Samuel, l'homme de Dieu, va chez Isaï pour oindre comme roi un de ses fils, sur l'ordre du Seigneur. Je lis : "Lorsqu'ils entrèrent, Samuel se dit en voyant Éliab : Certainement, l'oint de l'Éternel est ici devant lui. Et l'Éternel dit à Samuel : Ne prends point garde à son apparence et à la hauteur de sa taille, car je l'ai rejeté. L'Éternel ne considère pas ce que l'homme considère ; l'homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l'Éternel regarde au coeur"(1 Samuel 16.6-7). Et Samuel va faire passer devant lui tous les fils d'Isaï, depuis le plus grand jusqu'au plus jeune. Mais aucun ne fut retenu. "Sont-ce là tous tes fils ?" demande Samuel. "Non, il reste le plus jeune qui garde les brebis derrière la colline". "Fais-le venir, dit Samuel. C'était lui que Dieu avait choisi ! Et c'est lui qui, avec une fronde, abattra le géant Goliath qui insultait l'armée de l'Eternel.
Je voudrais enfin citer le Psaume 131 qui m'a souvent aidé à retrouver le repos. Songez, en l'écoutant, que c'est le roi David qui l'a écrit. "Éternel ! je n'ai ni un coeur qui s'enfle, ni des regards hautains ; je ne m'occupe pas de choses trop grandes et trop élevées pour moi. Loin de là, j'ai l'âme calme et tranquille, comme un enfant sevré qui est auprès de sa mère ; j'ai l'âme comme un enfant sevré. Israël, mets ton espoir en l'Éternel, dès maintenant et à jamais !"
Je vais conclure en évoquant la foi, l'espérance et l'amour. Un jour, nous le savons, il n'y aura plus que l'amour. En effet, nous verrons ce que nous avons cru (il n'y aura donc plus la foi) et nous aurons obtenu ce que nous avons attendu (il n'y aura plus l'espérance). La foisaisit dès maintenant ce que Dieu accorde dès maintenant : le pardon, la justification, la consolation, la joie du salut et même la vie éternelle. L'espérance attend avec assurance ce qui est encore promis – c'est-à-dire ce qui manque encore, parfois cruellement : voir Jésus face à face, avoir des corps ressuscités, être rassemblés avec tous les rachetés du Seigneur...Pas encore !...
Je lis dans la lettre aux Hébreux : "C'est dans la foi qu'ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises ; mais ils les ont vues et saluées de loin, reconnaissant qu'ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre... Dieu n'a pas honte d'être appelé leur Dieu, car il leur a préparé une cité" (Hé 11.13-16).
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Un dernier mot : Il n'y a pas de commandement à être faible ! Faibles, nous le sommes et devons le reconnaître. Il y a plutôt des exhortations à se fortifier, à être fermes et à prendre courage, non pas en nous fiant à nous-mêmes mais en nous confiant en Dieu, en sa Parole, à son Esprit. "Mon enfant, écrit Paul, fortifie-toi dans la grâce qui est en Jésus-Christ"(2 Tm 2.1).
Ch.N
.http://pasteurchnicolas.canalblog.com/archives/2021/02/18/38811910.html
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blogueericdescarries · 8 months
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Range Rover Sport et Daytona
Le 1 février 2024
Le véhicule dont il sera question cette semaine est le «majestueux» Range Rover Sport P400 entièrement redessiné qui est arrivé sur notre marché il y a quelques mois. Mais avant de vous donner mes impressions sur ce superbe véhicule anglais, je dois faire un petit retour en arrière.
Un de mes lecteurs est le journaliste Mathieu Thomassin de la région de Québec (que je salue ici). Il disait que ce qu’il aimait de mes textes, c’est que je contais des histoires avant de parler de véhicules. C’est un peu ce que je fais ici. Donc, vous n’êtes pas sans savoir que les Range Rover sont des véhicules anglais…ou devrais-je dire «British». De nos jours, l’industrie automobile anglaise ou british n’a plus le même poids que dans le passé. Il y a peu de journalistes automobile au Québec qui, actuellement, ont vécu l’ère de l’automobile anglaise sauf, peut-être, un vétéran d’un âge semblable au mien comme, peut-être, mon vieux compagnon de voyage, Denis Duquet. Nous, nous avons connu les autos anglaises des années soixante et soixante-dix avant qu’elles ne connaissent une fin plus ou moins glorieuse.
Si vous êtes parmi les plus jeunes, des gens dans la vingtaine, la trentaine ou peut-être la quarantaine, demandez à ceux de plus de soixante ans autour de vous s’ils ont connu les Austin, les Morris, les Vauxhall ou Viva, les Triumph, les MG, les Wolseley ou même les Jaguar, les Bentley ou les Rolls-Royce de l’époque! De ces noms, peu ont survécu et, pire encore, les marques sont passées aux mains de constructeurs étrangers, voire même allemands, un «ennemi» d’importance durant les années quarante. Je m’imagine Winston Churchill se retourner à grand régime dans sa tombe sachant que les marques britanniques les plus glorieuses comme Bentley et Rolls-Royce sont désormais passées aux mains des Allemandes Volkswagen et BMW!  
Land Rover, le constructeur des Range Rover, une marque qui a vu le jour juste après la Deuxième Grande Guerre appartient désormais à Tata Motors, une entreprise…indienne (de l’Inde, une ex-colonie britannique) depuis 2008 pour devenir une des deux divisions  de Jaguar Land Rover Limited en 2013. Pas loin de disparaître à la fin des années quatre-vingt-dix, Land Rover a été récupérée pendant moins de deux ans par BMW avant de passer aux mains de Ford en 2005 puis à Tata quand Ford a dû se défaire de ses marques «internationales» face à une faillite possible.
À l’époque, Land Rover était une petite marque indépendante et, au Canada, ses dirigeants, de modestes administrateurs canadiens (français et anglais) organisaient des excursions extraordinaires, souvent avec leurs confrères américains. Durant les années quatre-vingt-dix, j’ai fait des excursions avec Land Rover dans les Grands Tetons au Wyoming (faites une petite recherche sur internet où vous trouverez que le parc des Grand Teton est un des plus beaux en Amérique et que, oui, le nom est vrai, venant des explorateurs…français). J’ai aussi conduit des Land Rover dont le petit nouveau de la famille alors en pleine modernisation, le Freelander, sur les chemins de glace autour de la Baie James et en Islande…Ma dernière belle expérience avec Land Rover fut il y a quelques années lorsque j’ai visité son usine à Solihull en Angleterre après avoir roulé sur sa piste d’essai du même endroit!
Comme vous pouvez voir, j’ai gardé un beau souvenir de la marque et malgré que je sois un amateur de Jeep, j’ai toujours une grande affinité avec Land Rover et sa marque de luxe Range Rover.
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Les Range Rover Sport viennent d’être redessinés. (Photo Éric Descarries)
Car, malgré ses capacités hors-route indéniables, Range Rover a toujours été une marque de grand luxe, même à sa naissance au début des années soixante-dix. Aujourd’hui, même son plus petit Evoque est classé comme un VUS compact de grand luxe. Toutefois, ce sont surtout les Range Rover et Range Rover Sport qui sont considérés comme les véhicules haut de gamme de la marque.
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En fait, je trouve que l’arrière des Range Rover Sport est plus beau que celui des plus grands Range Rover. (Photo Éric Descarries)
En 2022, Land Rover lançait une version renouvelée de son plus imposant modèle suivi en 2023, de sa version Sport. C’est justement de celle-ci dont il est question ici. En fait, le VUS Range Rover Sport est une réplique du grand Range Rover mais avec un derrière un peu plus court affichant un design distinctif. C’est un VUS à cinq passagers plutôt qu’à sept. Mais ce qui est remarquable, c’est que le véhicule ait conservé une silhouette qui, malgré tout, lui est reconnaissable. Et j’aime cette ligne. J’aime ce véhicule. Et cela malgré sa réputation de manque de fiabilité et de petits défauts agaçants (une caractéristique qui a affublé les automobiles anglaises des années soixante qui, malgré des succès comme les Mini et les MGB, auront contribué à l’effondrement de l’industrie automobile anglaise…entre autres choses…).
Je vous laisse donc juger de vous-mêmes le design de ce grand VUS tout-terrain. Remarquez, sur mes photos, la peinture d’un gris mat de mon Range Rover Sport d’essai, une finition optionnelle qui vaut quelque 9400 $ ! Pas certain que je paierais cette petite fortune pour une peinture comme celle-là!
Quoique je n’aie rien à redire du style du véhicule, je me suis dit que c’était un «vrai char anglais» quand le déverrouillage électronique de la porte du conducteur ne fonctionnait pas toujours (faut voir les poignées sortir de la carrosserie par fonction électrique ce qui peut être un vrai petit désastre quand elles sont glacées en hiver)  ou quand on cherche la clenche du second déverrouillage du capot qui est si profonde qu’elle est difficile à atteindre. Toutefois, j’aime tellement le dernier mouvement automatique de la fermeture en toute douceur des portières (en enclenche à peine la portière alors qu’un moteur électrique s’occupe de tirer celle-ci à son point final d’ancrage!).
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On ne peut critiquer le superbe design à la fois modeste et riche du tableau de bord du Range Rover Sport. (Photo Éric Descarries)
L’intérieur est certes le point fort du Range Rover Sport. Son design et le choix des matériaux de la finition valent la peine d’être mentionnés. Le tableau de bord ne présente pas un design spectaculaire mais il est d’une rare élégance avec des affichages vidéo précis et remarquables. Cependant, en ce qui a trait aux commandes, on peut encore une fois se fier aux Anglais pour nous confondre. Par exemple, ouvrir les portières de l’intérieur demande un peu de recherche vu que les poignées sont d’un chrome noir sur un fond…noir! Puis, les commandes individuelles du chauffage demandent que le conducteur ou le passager presse sur le centre du bouton rotatif de la température pour engager la puissance du chauffage des sièges et de tirer sur la bague extérieur de cette même commande pour régler la vitesse du ventilateur de la chaufferette (en passant, le chauffage y était quand même parfait, même celui des sièges et du volant!) ! Il en va de même pour trouver toutes les pages du centre d’information centrale au tableau de bord. Notez que le grand écran central est combiné à Apple CarPlay et Android Auto et que le conducteur peut profiter de commandes vocales avec Amazon Alexa pour plusieurs fonctions.
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En plus d’être très élégantes et de présenter une finition inégalée, les places arrière sont vastes et accueillantes. (Photo Éric Descarries)
Autrement, les passagers ont droit à un confort inégalé, typiquement British avec une sellerie de cuir haut de gamme. Accéder à l’habitacle est un vrai charme puisque la suspension pneumatique abaisse la caisse du Range Rover pour en faciliter l’accès. La chaîne audio Meridian 3D optionnelle (à 29 haut-parleurs!) est un ajout agréable sur la route. Les places arrière sont généreuses à souhait alors que l’espace réservé au compartiment à bagages est vaste, largement suffisant pour les valises des occupants en voyage.
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En véritable VUS qu’il est, le Range Rover Sport propose un espace de chargement utile. (Photo Éric Descarries)
Sous le capot
C’est vraiment dommage que le couvercle de plastique recouvrant le moteur soit si imposant car j’aurais bien voulu vous montrer le tout récent moteur six cylindres en ligne Ingenium de Jaguar Land Rover sous le capot. Celui-ci, d’une cylindrée de 3,0 litres, développe quelque 395 chevaux étant aidé d’un petit moteur électrique de 48 volts (qui contribue aussi au système d’économie de carburant «stop-start» quand le véhicule est immobilisé à un feu de circulation). Vous aurez compris que c’est une version Mild Hybrid qui, avec sa boîte automatique à huit rapports transmet sa puissance aux quatre roues via un boîtier de transfert électronique. D’ailleurs, grâce à celui-ci, le conducteur peut choisir les modes de conduite incluant celle sur pavé sec, sur pavé mouillé, dans la neige, dans le sable et ainsi de suite. Il peut même passer de Haut à Bas rapport de transmission du boîtier de transport. La boîte à huit vitesses s’enclenche par commande électronique grâce au levier central alors qu’il est passible de «jouer» avec les vitesses grâce aux palettes au volant. Les roues de 22 pouces de mon véhicule d’essai étaient chaussées de pneus Michelin X-Ice Snow SUV appropriés.
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Malheureusement, le large couvercle de plastique qui coiffe le moteur le cache en même temps ! (Photo Éric Descarries)
Sur la route
Bien entendu, le confort, c’est ce qui prime au volant de ce Land Rover. Il est aussi très silencieux quoique, lorsque sollicité, le beau six cylindres émet un son caractéristique qui n’est pas déplaisant aux oreilles. Ce qui m’amène à vous parler de performance. Malgré le fait que cet Ingenium de 3,0 litres développe 395 chevaux, il doit déplacer une masse de près de 5500 livres! (!). Par conséquent, passer du point mort à 100 km/h peut demander autour de 7 secondes. Toutefois, on aurait dit que ces accélérations, quand même respectables, étaient un peu laborieuses. Mais, tout compte fait, ce ne pourraient être que de fausses impressions. Spécifions que les reprises sont un peu plus convaincantes. D’autre part, la capacité de remorquage de 7 160 livres devrait être utile à bien des propriétaires de VUS.
Ce qui est très agréable avec le Range Rover, c’est sa suspension pneumatique qui, je le répète, peut s’élever ou s’abaisser (elle s’abaisse automatiquement en ouvrant les portes pour aider à l’accès) selon le mode de conduite choisi, soit que ce soit sur et hors route. Elle contribue également au confort routier du véhicule qui n’a rien à voir avec la fermeté des suspensions à ressorts des 4 x 4 du passé.
Car tout Land Rover a été créé pour sortir des sentiers battus, si je peux m’exprimer ainsi. Je n’ai pas pu faire d’excursion hors-route avec mon Land d’essai mais si j’avais eu accès à un terrain approprié, je n’aurais eu aucune crainte de l’attaquer. Par contre, je m’en suis servi pour des déplacements sur autoroute voire même sur des routes enneigées dans les Laurentides et Lanaudière et, avec l’aide des Michelin X-Ice Snow, je me suis senti encore une fois en sécurité.  
Question consommation, avec des déplacements à demi sur autoroute, à demi urbains, j’ai réussi une moyenne de 11,9 l./100 km ce qui est respectable pour un si gros véhicule surtout en hiver! Malheureusement, ce type de véhicule n’est pas donné. Le prix de base d’un Land Rover Dynamic SE 400 est de 108 450 $. Le véhicule dont il est question ici avait pour plus de 23 260 $ d’options (incluant un ensemble «Hot Climate» de 2400 $, un intérieur plus huppé de 2100 $, des étriers de freins peints en rouge de 500 $, la stéréo Meridian de 450 $, l’ensemble noir de 800 $, le pare-brise chauffant de 450 $, les glaces laminées de 900 $, la fermeture automatique en douceur des portières de 850 $, le toit peint en noir de 900 $, la peinture matte spéciale de 9400 $, les écrous verrouillables chromés de 225 $ , une foule d’autres «petites» options (toutes de quelques centaines de dollars chacune) en plus du «Technology Pack» de 1800 $ et de frais de transport et préparation de 1950 $, la facture finale totalisait 133 666 $ plus les taxes!
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Seule ombre au tableau, les poignées de portières qui se «cachent» dans la portière pour plus d’aérodynamisme peuvent être capricieuses en hiver. (Photo Éric Descarries)
Au moins, de tels Land Rover ne semblent pas se démoder. Et les véhicules vieillissent relativement bien quoique leur entretien soit plutôt onéreux, les concessionnaires chargeant plus de 250 $ de l’heure pour le service. Évidemment, les Land Rover traînent avec eux cette vieille réputation de faible fiabilité mais nos récentes recherches prouvent que la marque a procédé à d’importantes améliorations à ce niveau.
L’industrie automobile anglaise (ou ce qu’il en reste) compte beaucoup sur sa réputation passée de belle finition d’élégance et de performance légendaire. Alors, un véhicule aussi impressionnant que le Range Rover Sport ne peut que continuer cette belle réputation, j’en suis convaincu.
Les 24 Heures de Daytona
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C’est ce prototype Porsche de l’équipe Penske qui a gagné les 24 Heures de Daytona. La Mustang qui le suit faisait partie des catégories de voitures de production. (Photo IMSA)
Le weekend dernier, la légendaire piste américaine du Daytona International Speedway en Floride accueillait une multitude d’équipes de course automobile d’un peu partout dans le monde surtout pour son programme principal qui consistait en une épreuve d’endurance de 24 heures. Outre la vingtaine de prototypes qui y participaient (avec des marques comme Cadillac, Porsche, BMW, Acura, Oreca et j’en passe), il y avait plus d’une trentaine de voitures de sport de production (de marques comme Ferrari, Porsche, Lamborghini, Mercedes-Benz, Corvette, Mustang et autres) qui se disputaient des trophées dans deux catégories distinctes. Chaque voiture était conduite par des équipes de trois ou quatre pilotes et, à la fin, ce fut la victoire d’un prototype de Porsche piloté par l’équipe Penske de Felipe Nasr, Dane Cameron, Josef Newgarden et Matt Campbell qui a fait la manchette, celui-ci ayant battu un impressionnant prototype de Cadillac (oui, oui, vous avez bien lu, Cadillac!) par quelques…deux secondes (sur 24 heures!).
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Cette petite Audi RS3 de compétition est commanditée par une entreprise de Laval, Unitronic (Photo Unitronic)
La veille, il y avait une course d’endurance de quatre heures pour petites auto sport qui mettait aux prises certains véhicules de grande marque (encore une fois Porsche y était très présent) et d’autres voitures d’allure sportives mues par des moteurs de petite cylindrée turbocompressé. C’est ici que j’aimerais souligner la victoire de l’Audi RS3 no 17 de l’équipe commanditée par une compagnie québécoise bien en vue dans le domaine de la performance, Unitronic de Laval. Petite note très personnelle, j’en suis d’autant plus fier que le design de la livrée de l’auto est le travail de Guillaume Descarries, le fils de l’auteur de ces lignes! La saison commence alors très bien!
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problematicseries · 10 months
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NEW FANFIC SERIE - PROBLEMATIC SEASON 3
18+ content, minors dni
/!\ MAJOR SMUT, +18 CONTENT /!\
NOTE : this is all for fun, please keep in mind that no hate is sent to any of the people mentioned, THIS IS A FANFIC FOR FUN 🩷
All of the people mentioned in the fanfic are adults
FR FANFIC
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ÉPISODE 4 : DEMONS
Tu regardes la notification.
Tu réfléchis.
Qu’est ce que ce message peut dire ? T’as vraiment envie de le savoir ?
Tu prends une grande inspiration avant d’unlock ton téléphone et de regarder le message.
*je suis devant, sors*
Tu te lèves de ta chaise et cours vers l’entrée de la résidence.
Tu ouvres la porte et sors sur le palier.
Personne.
Tu réponds *devant quoi ?*
*Intak est en train d’écrire…*
*Dsl je me suis trompé de numéro*
Tu soupires et rentres à l’intérieur de la résidence.
« Tu sais qu’on a des toilettes dans la résidence, t’as pas besoin de courir aux toilettes de l’uni » te dit Julie, ne comprenant pas pourquoi tu es sortie en courant.
« J’ai reçu un message d’Intak me disant qu’il était devant la résidence » tu lui réponds en trainant les pieds.
Ning, Kazuha et Julie se pressent d’aller voir sur le palier en courant avant que tu ne leurs dise « Il s’est trompé de numéro »
Elles se retournent toutes les trois, déçues.
« C’est vraiment un enculé » répond Julie avant de s’affaler à nouveau sur le canapé.
« C’est pas sa faute il s’est trompé » répond Ning avant de reprendre un Nachos.
« C’est qui Intak ? » demande Iroha.
Ning répond « C’était son prince charmant mais elle le savait pas et elle a tout gâché »
« Merci Ning » tu lui répond en t’asseyant et mettant ta tête dans tes bras.
« Tu va pas chouiner quand même » répond Kazuha.
Tu relèves la tête et réponds « Et si je veux chouiner il est où le problème ? »
« Le problème ? que t’as couché avec Mingi peut être ? » répond t’elle avec un air accusateur.
« AVEC MINGI ? » crie Iroha, bouche bée.
« J’AI PAS COUCHÉ AVEC LUI » tu réponds à Kazuha.
Kazuha se lève de sa chaise, appuie ses mains sur la table avant de répondre en hurlant « T’Y ALLAIS POUR QUOI FAIRE ALORS ? VÉRIFIER SI T’AS TOUJOURS TON HYMEN ? SPOILER ALERT C’EST JAY QUI TE L’A ENLEVÉ AVEC SES DOIGTS »
Ning et Iroha se regardent, un lourd silence s’abat sur la pièce.
« Tu t’es trompée de prénom non ? » demande Ning en regardant Kazuha.
« Non, j’ai bien dit JAY » répond Kazuha en te fixant.
Donc Kazuha a décidé de te trahir maintenant devant tout le monde ?
« Tu t’en prends à moi parce que ton père t’aimes pas ? T’as un complexe à évacuer ? » tu lui répond en levant les sourcils, sachant que si elle veut blesser, tu peux blesser plus fort.
« SALE PUTE ÇA N’A RIEN À VOIR AVEC MON PÈRE, TOUT CE QUE JE VOIS C’EST QUE T’ES UNE SALOPE QUI SAIT PAS SE RETENIR DE MANGER LA QUEUE DU FRÈRE D’UNE DE TES AMIES OU CARRÉMENT DE TE FAIRE DOIGTER PAR LE MEC DE TA MEILLEURE AMIE » répond Kazuha en hurlant.
Julie relève la tête, dépassant du canapé, avant de répondre « Jay t’a doigtée alors qu’il était encore avec Jang ? », bouche bée.
« et PENDANT qu’elle était en couple avec Sumin » répond Kazuha avant de prendre une gorgée de son thé.
« QUOI ? » s’exclame Ning.
« C’est qui Surin ? » demande Iroha.
« Sumin » tu réponds à Iroha.
« Oui Sumin » elle te répond.
« Son ex, qu’elle a trompé avec Jay » répond Kazuha.
« Kazuha je te jure que si tu la fermes pas je- » tu commences avant de te faire interrompre par Kazuha qui répond calmement « Tu va coucher avec mon frère ? »
Tu expires autant d’air que tu peux afin d’essayer de te calmer sinon tu sais que tu va lui lancer un truc au visage, et tu ne veux pas ressembler à Jang.
« C’est tendu » murmures Iroha.
Kazuha lui répond « Oh ferme la toi aussi »
Iroha se lève et crie « JE M’EN VAIS DANS MA CHAMBRE, SI QUELQU’UN DÉCIDE D’ETRE DE BONNE HUMEUR ELLE SAIT OÙ ME TROUVER »
« ÇA RISQUE PAS BOUFONNE» lui répond Kazuha.
Sous un coup de sang, Iroha attrape un vase dans le couloir avant de le lancer sur Kazuha, lui tournant le dos.
Le vase vient éclater sur le crâne de Kazuha (ne la blessant pas).
« Retenez moi je vais la tuer » répond Kazuha.
« BAH VIENS, TUE MOI, T’AS QUE DE LA GUEULE » répond Iroha en faisant des manières.
Kazuha, furieuse, projette sa chaise violemment et se précipite à toute vitesse vers Iroha, déclenchant une scène intense et tendue.
Un cri strident s’échappe de la bouche d’Iroha alors qu’elle court POUR SA VIE en direction de sa chambre.
Elle s’y enferme alors que Kazuha donne plusieurs coups contre sa porte en hurlant « OUVRE SI T’AS DES COUILLES, TU VOULAIS QUE JE TE TUE NON ? »
« NON J’AI UNE PETITE CHATTE » répond Iroha en chouinant derrière la porte.
Ning arrive vers Kazuha en lui disant « C’est bon laisse tomber calme toi ».
Kazuha revient dans le salon, remet sa chaise et vous dit « Je vais me coucher salut ».
Julie lui répond « Bonne nuit » alors que Ning et toi vous regardez.
« On va se coucher aussi non ? » propose Julie.
Tu acquiesce et vous allez vous coucher toutes les trois.
Tu te faufiles sous ta couette et tes draps et regarde le campus par ta baie vitrée.
Malgré toute cette agitation et cette soirée plus que charmante avec Junghwan, tu ne peux t’empêcher de penser à Intak.
Comment a t’il pu se tromper en t’envoyant un message ? Qui est il allé rejoindre ? Est-ce qu’il recommence en faisant exprès de te rendre folle ? Il veut que tu continue de penser à lui ? Non, tu refuses. Il est hors de question qu’Intak ne s’immisce dans tes études, il te faut ce stage.
Tu fermes les yeux et te prépare à une nouvelle journée de cours.
« debouuuuut » te dit Iroha à travers la porte.
Elle cherche les problèmes elle, ton réveil n’a pas encore sonné.
Tu refermes les yeux.
« Il est 08:20 DEBOUT » continue t’elle.
08:20 ??? HUIT HEURES VINGT ??!!!
Tu attrapes ton téléphone avant de voir que tu avais oubliée de programmer ton réveil avec toute l’agitation de la nuit précédente.
Tu lui ouvres la porte d’un coup sec alors qu’elle allait toquer.
« Oula, t’as passé une mauvaise nuit toi » dit-elle en te regardant de haut en bas.
« Non ? pourquoi ? » tu lui réponds.
Elle regarde fixement tes cheveux en bataille avant de répondre « non comme ça » en souriant.
Tu lui réponds « TU POUVAIS PAS ME RÉVEILLER AVANT ? »
« Je pensais que t’étais déjà debout ? » te répond t’elle avant de se diriger vers la cuisine afin d’attraper un croissant.
Tu n’a absolument pas le temps de te préparer vous devez partir dans 10 minutes.
Tu passes un coup d’eau sur ton visage, te brosse les dents, mets le premier pull que tu trouves et t’attaches les cheveux en un chignon TRÈS VITE fait avant de rejoindre Iroha dans le salon.
« Ah ouais carrément » dit-elle en analysant ta tenue.
« Je déteste déjà cette journée, je ne veux aucun commentaire » tu lui réponds.
« Le regard compte comme un commentaire ? » elle te répond.
Tu soupires et pars devant elle, ce à quoi elle répond « ATTENDS MOI » en trottinant.
Vous vous rendez dans l’amphithéâtre, Ning y est déjà et vous fait signe.
Vous allez vous assoir à côté de Ning.
« T’as passé une mauvaise nuit ? » te demande Ning.
« Ah bah quand je le dis » réplique Iroha.
« Ne t’y mets pas aussi Ning » tu lui réponds.
Alors qu’Iroha ricanne, quelqu’un s’assoie à côté de toi.
« T’as passé une mauvaise nuit ? » te demande Junghwan en souriant.
« Un peu oui, agitée » tu lui réponds en souriant et regardant ailleurs.
« Ah bah quand c’est lui c’est pas la même réponse » dit Iroha en fronçant les sourcils et ouvrant son macbook.
Le professeur entre dans l'auditorium d'un pas déterminé, son regard scrutateur balaye la classe. Il entame le cours en exposant les principes fondamentaux de la production, couvrant les aspects variés de ce domaine. Il utilise des exemples concrets pour illustrer les concepts, cherchant à rendre la matière aussi accessible que possible. Tu prends des notes attentivement, absorbant les informations cruciales.
Alors que tu prends des notes, tu aperçois les mains de Junghwan, comme hier soir, en train de rédiger sur son carnet, tes pensées emplissent ton esprit, des pensées pas très douces, tu ne comprends pas comment tu peux autant fantasmer sur des doigts mais tu es ABSORBÉE.
« Tu les veux ? » te murmures Junghwan.
QUOI
« JUNGWHAN ENFIN » tu lui répond en lui tapant l’épaule.
Junghwan te regarde d’un air confus.
« Quoi ? » te répond t’il avant de continuer « Tu veux un de mes stylos ? »
Oh le con, il parlait de ses stylos et toi tu pensais qu’il avait compris pour ses doigts …
« ahaha nan ça va aller les miens me conviennent » tu lui réponds en ricanant, gênée.
« T’es sûre ? les miens sont un peu plus épais, c’est plus agréable » te répond t’il.
IL FAUT QU’IL SE TAISE PARCE QUE TA CULOTTE VA ÊTRE MOUILLÉE.
« NON MERCI ÇA VA » tu répond un peu trop fort sans faire attention.
Junghwan te regarde, les yeux écarquillés.
Tu n’a pas répondu plus fort, tu as hurlé.
Toute l’amphi se retourne sur toi.
Le professeur te répond « Vous avez un mot à ajouter sur ce que je viens de dire ? »
Tu réponds en souriant « Non désolé je prenais des notes et mon ordinateur s’est éteint alors que je n’avais pas enregistré mes notes ».
Le professeur soupire et répond « Une âme charitable vous donnera ses notes, merci de ne plus interrompre le cours sans que ce soit justifié ».
Tu te sens bête.
Le cours se termine et vous vous dirigez vers la cafétéria.
« Ils fêtent halloween les américains ? » demande Iroha en prenant son plateau.
« C’est eux qui ont inventé Halloween Iroha » répond Junghwan, se glissant entre vous deux avec son plateau.
« Donc il y a une fête de prévue demain ?? » demande t’elle, excitée.
« Probablement » tu réponds en déposant une salade sur ton plateau.
À cause des cours tu n’a même pas pensé à te trouver un costume pour halloween et c’est DEMAIN.
« On sort après les cours pour aller chercher des costumes pour demain ? » demande Iroha.
« On a un examen demain en gestion de Projet Iroha » tu lui réponds.
« Et ? on va pas sortir tard c’est bonnn »te répond Iroha en faisant les yeux doux, comme si elle parlait à Jake.
Tu soupires et lui répond « D’accord mais je te fais confiance on traîne pas, tu sais qu’il me faut au moins un 18 au projet de demain ».
« TROP COOL » s’exclame Iroha en mettant une salade de fruits sur son plateau.
Vous allez vous assoir à une table libre.
Youngseo et Kazuha arrivent dans votre direction.
« Cette matinée était tellement ÉPROUVANTE » soupire Youngseo.
« Je te jure plus jamais je vais à ce cours » répond Kazuha.
Elles s’assoient à votre table et vous discutez de vos cours respectifs de cette matinée.
Éric arrive entre Iroha et Junghwan en disant « Ahhhh vous parlez de la soirée de demain ? »
Iroha se retourne en faisant les yeux doux et répond « Une soirée d’Halloween ? »
« Oui princesse, celle où t’as intérêt à te déguiser en shaker parce que je vais te secouer » répond Éric.
Iroha lève les yeux au ciel avant de répondre « Dégage Éric » avant de prendre une bouchée de ses pâtes au pesto.
« Nan sérieux, la soirée se passera à la résidence Haengbok, je peux vous choper des invitations si vous êtes pas aussi aigries que Irota » dit Éric en taquinant Iroha.
Elle tourne la tête dans la direction opposée.
« Ce serait super sympa Éric » lui répond Youngseo.
« Ok, je vous les dépose ce soir à Nymphéa, à ce soir les poulettes » dit-il.
« Eh Oh » répond Junghwan.
Éric attrape la tête de Junghwan avant de lui faire un bisou sur le front en disant « T’inquiète pas t’es ma poulette favorite ».
Junghwan et Éric ricanent.
Vous terminez de manger et retournez en cours.
Dans le cours de cet après-midi sur la production musicale, le professeur a exploré les différentes étapes du processus créatif, mettant l'accent sur l'importance de la collaboration entre artistes et producteurs pour créer une œuvre musicale harmonieuse. Les étudiants ont eu l'occasion d'analyser des exemples concrets et d'appliquer ces concepts à travers des exercices pratiques, favorisant ainsi une compréhension approfondie du sujet.
Le cours se terminait dans 20 minutes, Iroha avait déjà rangée toutes ses affaires.
« T’es sérieuse ? » tu lui demandes.
« Je suis trop excitée de faire mon premier halloween tu peux pas m’en vouloir » te répond t’elle en faisant ENCORE ses yeux doux.
« Me regarde pas avec ses yeux là » tu lui dis.
« QUELS YEUX ? » te répond t’elle en forçant encore plus le regard de biche.
« Le regard de chienne assoiffée, tu regardes Jake de la même façon et ça m’écœure quand tu le regardes pareil » tu lui répond.
« QUOI- j’arrête » te répond elle en fouillant dans son sac.
Le cours prend fin, vous vous rendez toutes les deux à l’arrêt de bus pour vous rendre au centre ville.
Vous montez dans le bus, discutant des idées de costumes pour Halloween avec enthousiasme.
« Fraise ou Écolière Sexy ? » tu demandes à Iroha.
« Écolière sexy c’est trop vu… tu peux pas faire Fraise sexy ? » te dit-elle.
Le bus avance dans les rues animées du centre-ville, les gratte-ciel et les néons illuminent le paysage urbain. Iroha partage ses idées créatives pour les costumes, et l'ambiance entre vous est empreinte de légèreté et de complicité. Vous échangez des rires et des anecdotes, créant une atmosphère joyeuse dans le bus qui vous conduit vers l'aventure festive qui vous attend.
Le bus vous dépose dans la rue commerçante principale de Los Angeles.
Les rues sont habillées de lumières et de décorations halloweenesques, créant une atmosphère magique. Iroha semble s'émerveiller devant chaque détail, transformant votre balade en une exploration enchantée de l'esprit festif qui règne dans la ville. Les décorations variées ajoutent une touche de mystère à l'air, anticipant la soirée d'Halloween qui s'annonce mémorable.
Vous entrez dans Starbucks, l'odeur enivrante du café vous accueille.
Vous commandez un Pumpkin Spice Latte, une boisson automnale emblématique.
Les arômes de citrouille et d'épices créent une ambiance chaleureuse, ajoutant une touche de douceur à votre soirée.
« C’est un café à la citrouille ? » te dit Iroha après avoir bu sa première gorgée.
« Exact, c’est un peu comme un rituel automnal » tu lui répond en souriant.
« J’adore l’Amérique » te répond elle en reprenant une gorgée de son café.
Sa réaction t’a fait penser à Jang, elle te manque vraiment beaucoup.
Vous pénétrez dans le magasin à costumes, et une explosion de couleurs et de textures s'offre à vous.
Les rayons regorgent de déguisements allant des classiques aux plus originaux. Iroha et toi parcourez les étagères, discutant des différentes options pour trouver le costume parfait pour la soirée d'Halloween.
« Non… non… non…. OH FRAISE SEXY » s’exclame Iroha, te tendant un sachet.
« Iroha c’est pas sérieux..? » tu lui répond en prenant le sachet.
« JE TE JURE VA L’ESSAYER JE SUIS SÛRE QUE C’EST SEXY ET MIGNON À LA FOIS » te répond elle fine excitée.
Tu va dans la cabine essayer le costume alors qu’Iroha discute avec le vendeur en essayant de se trouver un costume.
Tu sors de la cabine afin de montrer ton costume à Iroha, elle avait raison, c’est un mélange entre un costume mignon de fraise, cependant il reste très sexy.
Tu glisses le rideau et aperçois Iroha dans son costume d’halloween.
Enfin, habillé de 3 morceaux de tissus.
« C’est … censé être quoi ? » tu lui dit.
« bah.. belle ? dans la belle et la bête » elle te répond comme si c’était une évidence.
« Belle qui s’est faite déchirer sa robe ? Je vois juste un soutien gorge et un porte jarretelle sous une minijupe jaune » tu lui réponds.
Elle te regarde de haut en bas et répond « Dit-elle alors qu’elle porte une tenue de FRAISE SEXY, si c’est pas pour finir dans la bouche d’un homme ça » en ricanant.
Vous riez toutes les deux et retournez vous changer.
Vous achetez les costumes et sortez afin de reprendre le bus.
Vous êtes assises à l’arrêt de bus, vous n’êtes que toutes les deux.
« Merci au fait » te dit Iroha, les yeux plongés dans ses sacs de shopping.
« De ? » tu lui répond en la regardant.
Elle prend une petite inspiration avant de prendre la parole « Depuis qu'on se connaît, tu as été incroyable. Tu m'as fait confiance, tu m'as présentée à tes amies, tu m'as montré tellement de choses et tu es toujours là pour moi. Je suis tellement reconnaissante de t'avoir dans ma vie. Merci d'être cette personne incroyable et généreuse. Tu fais de ma vie étudiante une aventure et je ne pourrais pas être plus reconnaissante qu’à ce moment même ».
Tu lui tends les bras, dans lesquels elle se jette pour te faire un câlin.
Tu lui murmures « Merci à toi Iroha ».
Tu ne lui diras jamais mais Iroha est arrivée pile au parfait moment dans ta vie, alors que tu n’avais plus rien ni personne, elle est arrivée comme une bombe mais d’un point de vue positif. Elle t’as permit de te relever plus facilement et t’as toujours soutenu, même depuis le peu de temps qu’elle te connaît.
Le bus arrive devant vous et vous montez dedans.
Le bus vous ramène à l'université dans une ambiance légère et festive. Vous rentrez à Nymphéa, les sacs de costumes d'Halloween à la main, prêtes pour la soirée à venir.
Iroha prends ton sac contenant ton costume en te disant « je vais les déposer dans nos chambres, on va manger un bout au Luna Lounge et on rentre se coucher pour bien finir notre journée ? »
Tu acquiesce et lui donne ton sac et décide de l’attendre sur le canapé.
Tu soupires et te détends quelques instant avant qu’Iroha ne revienne dans le salon et vous vous mettez en route pour le Luna Lounge.
En arrivant, Haewon vous place à l’étage mais sur des sofas devant une petite table basse, vous permettant d’avoir une vue sur le campus mais de vous détendre un peu plus.
L'intérieur du Luna Lounge est une fusion artistique entre l'élégance et le confort. Des lumières tamisées créent une atmosphère intime, mettant en valeur les nuances riches de la décoration. Des canapés moelleux et des fauteuils enveloppants invitent à la détente, tandis que des tables basses en bois ajoutent une touche moderne. Des plantes luxuriantes sont dispersées, créant un équilibre entre le naturel et l'urbain. Une scène accueille parfois des élèves en études de musique, ajoutant une touche vibrante à l'ensemble. Le bar propose une variété de cocktails raffinés, complétant l'expérience visuelle et sensorielle du Luna Lounge.
Alors que tu échanges avec Iroha sur votre emploi du temps de demain, Jang s’assoie sur un sofa adjacent au tiens.
Tu avales ta salive et Iroha s’arrête de parler.
« Ne faites pas comme si vous aviez peur de moi vous deux » dit-elle en se détendant dans le sofa, un cocktail Virgin Mary à la main.
« Moi tu me fais flipper de ouf » réponds Iroha.
Jang répond les yeux fermés « Toi ça me dérange pas ».
Elle ouvre les yeux et se redresse dans le canapé, le regard empreint de mélancolie, elle te dit « Je vais être honnête, malgré les mensonges qui ont ébranlé notre confiance, tu me manques profondément. Tu m’as fait énormément de mal, je sais pas si je pourrais avoir à nouveau confiance en toi ».
« Je sais… » tu lui réponds, faisant tourner tes bagues sur tes doigts dû a ton stress.
« Mais je peux pas continuer sans toi, les souvenirs persistent, et ton absence résonne d'une manière qui transcende les erreurs passées » continue t’elle en regardant le campus de nuit.
Tu lui réponds en soupirant « J’espère que tu trouvera la force de m’excuser un jour…».
Elle sourit « Je l’espère aussi, mais, je ne veux plus qu’on se regarde comme des étrangères, comme si on avait rien vécu ensemble, comme si je n’étais rien d’autre pour toi qu’une vulgaire connaissance d’une vie antérieure ».
« Plus jamais » tu lui réponds.
Elle se lève et vient s’assoir contre toi, la tête sur ton épaule et dit « Tu m’as manquée ».
Iroha regarde Jang, admirative.
Jang croise son regard et lui dit « Au fait, enchantée Iroha, moi c’est Jang ».
FIN DE L’ÉPISODE 4
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sandrinerichardlecture · 11 months
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couverture du livre :
PRINTEMPS GLACIAL
PRINTEMPS GLACIAL
FEVRIER
C’est l’hivers. Le froid règne, il est tard et tombe la neige sans discontinuer. Cette Saint-Valentin s’amorce sous de mauvais hospices. Bruno quitte à l’instant son entreprise. Le ciel cotonneux cache les étoiles lointaines. Le vent glacé transperce ses os au travers de son duffelcoat. Bruno tremble plus que de coutume au moment où il actionne l’alarme de son établissement. 20 heures 30, il se trouve enfin au volant de son Scénic. Encore toute la route à faire pendant que le ciel déverse ses gros flocons.
Une pensée négative traverse le cerveau de cet homme d’affaire, de ce patron aussi solitaire que seul. « toujours tard, je rentre toujours tard. Putain, mais jamais je vais savoir faire autrement ». Il allume la radio afin de chasser de sa tête le déplorable constat émit sur lui-même. Il quitte enfin la ville en direction de sa douce campagne. Les routes étroites et mal éclairées ralentissent son retour jusqu’à Saint-Trivier. Son nez coule malgré le chauffage à fond dans l’habitacle. Il renifle et de temps à autre essuie du revers de la main.  Tant pis pour ce contre temps hivernal sur son trajet, lorsqu’il arrivera chez lui ; même seul ; il y trouvera un habitat douillet comme chaque jeudi.  Monique, la femme de ménage qu’il partage avec sa sœur Martine, s’occupe de sa grande maison. À la fin de sa journée de corvées, Monique a pour habitude de déposer le double des clés sous un pot de fleurs et la télécommande du portail emballée dans un sachet à la gauche de celui-ci.
En ce début de soirée maussade emmène Bruno dans quelques bribes de son passé. Une ex-épouse, Ghyslaine qui l'avait quitté depuis 4 ans pour un gendarme. Ses fils dont il a la garde. L’aîné qu’il a reconnu avant même de se marier à sa mère, et qui vit à Londres. Les deux autres en vacances, aux sports d'hiver à s'éclater. Sabine, cette jeune femme avec qui il aurait pu avoir une belle et longue histoire. Un fil conducteur qu'il n'avait pas su conserver lorsque les démons abaissants de son passé étaient revenus. Et cette foutue neige qui ne s'arrête pas !
« j’ai beau être un bon samaritain à faire bosser tout l’monde, à assumer les garçons. Mais putain ch’suis tout seul. Juste seul avec mon fric, ma baraque et mes chiens ! J’bosse toute la journée comme un forcené mais pour qui, pourquoi ? ch’suis vraiment un abruti ! »
Mais il arrive enfin devant son portail. Ce qui clôt toute la négativité qui encombrait l'habitacle de son véhicule. Il stoppe la voiture face à l’immense double porte qui ceint la bâtisse bressane. Moteur toujours en marche, il sort et va récupérer les clés et la télécommande. Il retourne au poste de conduite et appuie sur le bouton ouverture. Les deux chiens accueillent véhicule et bonhomme dans une liesse sans commune mesure. Maya, la chienne, se sauve comme à chaque fois que le portail s'ouvre. Bruno stationne son carrosse au milieu de la cour face à la piscine bâchée. Il s’empresse de rappeler Maya à l'ordre. La chienne docile, qui aime juste sentir les odeurs qui émanent du ru situé en face de la maison, revient vers lui sans se faire prier. Il ferme le grand portail. Il administre une caresse aux deux animaux et souffle un bon coup. La neige a cessé son manège. Un beau tapis recouvre l'ensemble de la propriété. les chiens adorent ce temps, et montrent leur désir du jeu. Bruno les repousse gentiment et se dirige vers l'entrée de son domaine de vie. Il introduit la clé, et après deux tours la porte s'ouvre. Il tient un sac empli de victuailles de sa main gauche. Il retire les clés de la serrure et pousse légèrement la porte du pied droit. Les chiens lui tournent autour juste au moment où ils s'apprêtent à entrer. Bruno agacé les rabroues. De la main droite il actionne l'interrupteur lumineux.
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sachasamare · 11 months
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Venom c'est comme le trouble borderline. Il peut t'envahir et coloniser quasiment tout ton être; aucun répit, aucune trêve, le seul moment de repos serait le sommeil, si tant est que ton subconscient te laisse tranquille évidemment (cf: rêver de son ex)
Venom s'infiltre dans chaque partie fragile de ton être, et va l'amplifier pour donner un tas de place à la colère et l'amertume. Tu ne ressentiras plus que ça, et quelque part tu ne seras plus vraiment toi-même. Mais, contrairement au trouble borderline, tu peux guérir de Venom, il suffit de l'extérioriser par des sons forts; il n'y aucune échappatoire à être une personne limite; il n'y aucune musique qui puisse l'échapper de ton âme; c'est en toi pour toujours. Et c'est dur.
Parfois je me dis que c'est un super-pouvoir, parfois je me dis que c'est une malédiction; parfois je me dis que c'est ce qui va me mener à ma perte; "ne fais pas du trouble toute ta personnalité" mais parfois le trouble est partout, chaque émotion est décuplée, chaque fait et geste peut me faire vriller; alors je tente parfois de m'isoler, mais la solitude me donne parfois envie de mourir encore plus. Mais je n'ai pas d'autre choix que de rester et d'assumer le mal que j'ai fait; d'aller voir des professionnelles de santé pour arriver à démêler le vrai du faux; car le trouble m'emmène parfois dans les pires endroits: "personne ne t'aime" "tout le monde te déteste" "personne ne te supporte" "tu es une charge, un poids, un fardeau" C'est épuisant. Mon cerveau est inarrêtable dans ces moments-là, on dirait qu'il veut m'infliger le plus de douleur possible, pour voir jusqu'où je peux la tolérer; cette espèce de haine constante que j'ai envers moi-même car je pense ne pas mériter de me pardonner pour ce que j'ai fait subir aux gens que j'aime. Je me sens tellement seule dans cette lutte, dans cette guerre qui n'a aucun sens, aucune réelle utilité à part rajouter de la souffrance à mes regrets et mes torts. Pourtant je sais que je ne suis pas seule; mais quand certaines personnes me quittent, je le ressens comme un grand abandon et je me dis toujours que c'est de ma faute. Si j'avais été moins "too much", moins intense, moins égocentrique, moins nombriliste, si j'avais été "moins" tout court, ces gens seraient restés, car ces gens sont à chaque fois des bonnes personnes, qui, de base, étaient présentes pour moi et voulaient m'aider. Mais je les ai épuisés, je les ai eu à l'usure, comme avec toutes mes petites-amies. J'ai réussi à me faire quitter par la personne qui aspirait à se marier avec moi; j'ai réussi à la pousser à bout malgré son immense capacité à être patiente, prendre des coups, rester bienveillante. Comment me pardonner après ça ? Comment retourner sur le chemin de la guérison ? Comment arrêter de s'en vouloir ?
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erotiqueb · 11 months
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Défilé
L’affaire avec les marches sur la plage, c’est que si tu veux avoir les pieds dans l'eau, tu dois marcher devant les gens qui sont sur ladite plage. Alors quand il y a ben du monde, c'est comme si tu faisais un défilé sans le vouloir.
Et laisse-moi te dire que je suis pas amanchée pour faire un défilé: bikini dépareillé, paréo qui fait même pas semblant d’être assorti à l'une ou l’autre des parties du bikini, cheveux tout croches, casquette laide orange-chasse. Je sens que je détone avec la crowd en shape-athlétique-linge-sport-maillot-neuf-bronzage-parfait-pas-de-varices. Pis, on peut tu se le dire, marcher dans le sable là, c’est pas facile. Il me semble que dans les films, tout le monde est sexy quand ils marchent sur la plage. Moi, je me sens comme si j’avais l’air d’un genre de pingouin en ce moment: pas à l'aise d'utiliser ses propres pieds. À part de ça, qui se promène seule sur la plage un dimanche après-midi? En tous cas ici, personne. Tout le monde est en gang. C’est vraiment une belle journée chaude, parfaite pour s’amuser sur la plage avec ses amis. Ouais, et moi je suis là toute seule parce que à mon âge, les gens ont des vies, ils ont pas toujours le temps de chiller sur la plage. J'ai repéré un petit bout de plage désert, entre deux buissons. Je vais y revenir.
Je prends le sentier pour aller aux toilettes. Je fais mes p’tites affaires et j’abandonne ma cannette de bière vide dans la cabine. Je me regarde dans le miroir en me lavant les mains. Pas pire. Je suis bronzée et j'ai presque l'air d'une personne sportive (c'est la casquette). Je me trouve pas mal du tout en fait. C'est à se demander pourquoi j'ai si peur du regard des autres. J'aime bien mon petit muffin top, je trouve ça sexy un peu d'extra autour du nombril. Et ma bouche, elle est bien ma bouche. Il y en a qui paient cher pour avoir des lèvres aussi somptueuses, et c'est moins réussi que ce que j'ai la chance d'avoir dans la face naturellement. J'aurais presque envie que quelqu'un d'autre apprécie mes atouts - que quelqu'un me déguste le muffin, quoi - sinon, quel gaspillage.
En revenant, je croise le sourire d'un monsieur en wet suit qui a l’air content de faire, whatever c’est quoi son sport nautique. Ça me remet un peu de bonne humeur et je me dis qu’il faudrait peut-être sourire aux gens effectivement, ça a l’air d’être ça la vibe. Un peu plus loin, je croise un gars à l’air timide. Il me fait un petit sourire et je le lui rend. Cute. On se regarde dans les yeux juste une petite seconde de plus que… que j’ai regardé le monsieur d’avant, disons. Il a l’air d’un bon gars, ça se voit. Parce qu'il n'a pas l'habit officiel du douchebag, mais surtout par son regard bienveillant. Moi, les bad boys, ça m'énerve, et les six packs, ça m'impressionne pas. Un regard honnête et un petit sourire timide, c'est ça qui m'allume. Ou un regard timide et un sourire honnête.
Je me fais croire qu’il me trouve de son goût et que c’est pour ça qu’il m’a sourit. Ça ne m'en prend pas plus pour lui inventer une personnalité et une vie. C'est assurément le genre de gars super réservé qui s'avère être une rockstar au lit. Genre, médaillé d’or du cunni, parce qu'il prend le temps de te feeler. Ouais, il prend son temps, il t'embrasse un peu partout, les seins, le ventre, il descends lentement, il promène sa langue sur l'intérieur de tes cuisses. Il revient te frencher, il se colle sur toi. Tu sens sa chaleur et tu peux toucher ses pecs. Il est sur toi mais il t’écrase pas, parce qu’il est super en forme. Il retourne entre tes cuisses. Il va pas direct sur le clito comme tous tes one night. Il sait qu’il faut te réchauffer, il lèche tes lèvres. Et tu vois qu’il aime ça parce qu’il fait des « hmm ». Pis quand il te sent assez chaude, il finit par aller là mais, il est pas toujours en train de changer de vitesse et de mouvement, comme tous tes ex. Il sait garder le beat. Ouais, j'ai décidé que c'était ce genre de gars-là.
Je retourne sur la plage, cette fois avec un petit bonus de confiance en moi. Je refais le défilé obligatoire pour avoir les pieds dans l’eau, mais sans me trouver inadéquate, cette fois-ci. Juste en appréciant l'eau sur mes pieds et le sable en dessous. Le vent fait glisser le paréo d'une de mes épaules et je me souviens à quel point j’adore la chaleur du soleil sur ma peau. Je me détends. Je ne parviens pas à oublier le regard des gens, pas encore, alors je me donne en spectacle, tant qu'à faire. Je marche lentement, je prend un posture un peu plus… rehaussée. Mais je ne remonte pas le voile translucide de mon paréo sur mon épaule. Je peux pas, « j'ai ma chaise dans la main et mes sandales dans l'autre », oups, mon épaule est à découvert. Je ne descends pas non plus mon maillot pour cacher mes fesses. Je vais les laisser rebondir à chaque pas. Regardez-les. Fantasmez dessus. Admirez-moi. Je vais même oser vous jeter un petit coup d'œil pendant que je passe devant vous. Je vais vous admirer. Parce qu'après tout, on est des humains et que c'est naturel de se mater entre nous.
Je retrouve mon petit coin isolé. J'y pose ma chaise de camping avec la conviction d’une exploratrice qui plante un drapeau. C’est ma plage ici.
Je regarde l'eau pendant au moins trois bières quand un papier qui vole au vent vient s'échouer drette devant moi. C'est une page de cahier écrite à la main, en vers. Je la ramasse pour lire. C'est un poème assez énigmatique, je ne comprends pas tout ce dont il est question mais, étrangement, ça me touche beaucoup. Je me dis que celle qui a écrit ça aimerait sûrement le ravoir et je me lève pour regarder autour de moi. Je vois une espèce de van de hippie avec les fenêtres ouvertes pas loin, je vais aller voir.
Je passe le petit bosquet entouré de bois flotté puis je m'arrête, surprise de voir quelqu'un. Il y a un gars, enfin je crois que c'est un gars, sinon c'est une fille les seins à l'air sur la plage? J'ai pas mes lunettes, je vois fuck all. En tous cas, il y a quelqu'un avec les cheveux bruns remontés en toque qui est en train de faire une séance de j'sais-pas-quoi, couché sur la plage. Je dis séance parce que la personne dors clairement pas. Elle bouge un peu la poitrine et le bassin. Je m'approche parce que… ben parce que j'ai bu quatre bières pis que je n'ai pas de manières j’imagine.
Ouais, c'est un gars. Il a les yeux fermés, je vais assurément le déranger mais je continue stupidement de m’approcher. Je suis un peu mal à l’aise, je devrait rebrousser chemin. Bon, trop tard il ouvre les yeux. Je lui tends le papier. Il se lève et il me remercie avec les yeux les plus authentiques que j'aie vus de ma vie. Je fais un subtil petit arrêt cardiaque, mais je ne laisse rien paraître. Turns out que le poème que j’ai ramené, c’est effectivement à lui, c'est une chanson et il propose de me la jouer. Cute!
Il part et revient de sa van avec une guitare, du vin et des trucs à manger. Quelle chance, je commençais à avoir vraiment faim. On se met à discuter, il a une belle voix douce. Il partage toute cette bouffe comme si c'était normal de partager toute sa bouffe avec quelqu'un que tu connais depuis trois secondes. Pour un festin tout droit sorti d'une van de hippie, c'est vraiment délicieux. On jurerais qu'il a pensé à son accord vin fromage. Un rouge léger qui se boit tout seul, mais qu'on a envie de faire tourner dans la bouche à l'infini. Un fromage à pâte molle juste assez goûteux, onctueux, qui fond sur le pain. Mais où il a trouvé une baguette aussi fraîche sur un terrain de camping? Ça sent le pain sorti de la boulangerie, j'ai envie de me fourrer le nez au complet dedans.
Sa toune est vraiment belle, j'ai de nouveau la larme à l'œil. S'il avait une belle voix en parlant, là, en chantant, c'est next level. Sa sensibilité, son écoute, son calme, ses cheveux super longs et soyeux; on dirait que je suis devant une femme, mais pourtant je ne peux ignorer le fait que j'ai envie de le frencher en ce moment. Étrange. D'habitude j'aime plutôt les gars barbus. Ça doit être son vibe de bon gars. Mais j'aurais plutôt envie de dire, son vibe de bonne personne.
Une bouteille et demi de vin plus tard, je m'entends lui demander s'il veut un massage. Et ainsi, on commence à se masser à tour de rôle. Je me demande bien comment ça va finir (Not! Je sais très bien comment je veux que ça finisse). Plus il fait noir, moins je me gêne pour le masser de façon langoureuse. Sa peau est ultra douce. On termine la session de massage collés à regarder le coucher du soleil. Je sens sa chaleur dans mon dos. J'ai tellement envie de me faire lécher le cou et le lobe d'oreille, j'enlève mes cheveux du chemin pour qu'il puisse y accéder. Mais il ne fait rien. Qu'est-ce que t'attends?
Il ne me semble pas avoir été subtile dans la façon dont j'ai exposé mon cou et d'ailleurs, je sens son souffle, sa face est super proche, pourquoi il m'embrasse pas?
– Est-ce que je peux t'embrasser? qu'il finit pas me chuchoter d'un souffle chaud, à peine audible, super proche de l'oreille.
Ça me fait virer folle, dans le bon sens du terme. Chapeau. Je perd tous mes moyens, je ne sais même pas si je réponds de façon intelligible.
Il pose sa bouche dans mon cou et fait une petite succion, puis il change d'endroit, il me déguste littéralement. Je lui prends la tête et je me tourne pour que sa bouche se retrouve sur mon oreille. J'ai envie qu'il me dévore mais il prend tellement son temps. Je suis alors assaillie par l'envie de savoir ce que sentent ses cheveux. Je laisse aller ma tête par derrière pour atteindre mon but. C'est là que ses mains se retrouvent sur mes seins, je suis en extase. Ils sentent bon, ses cheveux, j'ai envie d'en savoir plus, de humer son torse, et même, ses endroits plus intimes. Je commence par la poitrine, il est imberbe alors je peux lécher à loisir. Je continue de descendre sur son corps et, le vin m'ayant monté à la tête, je suis déjà en train de lui enlever son costume de bain. Je le sens un peu surpris par ma vitesse d'exécution mais, comme j'ai la situation bien en main… et bientôt en bouche, il se laisse entraîner dans la folie du moment et se couche sur le dos.
Ma langue agace son sexe. Ça sent piquant, masculin, aphrodisiaque. J'empoigne ses balls et je me mets à lécher. Pas beaucoup de poil là non plus, profitons-en. J'ai envie de me coller sur tout son corps, de frotter mes seins sur lui, alors je fais un 180 degrés et lui embarque dessus à califourchon. Ma position lui suggère fortement de me faire un cunni, et il saisit très bien le message. J’en reste surprise parce que, des fois, c’est difficile d’apprécier le plaisir qu’on reçoit dans cette position. Mais là, ouf, ce serait difficile de ne pas y prendre goût. Il a tellement de rythme. Je me relève un peu pour atteindre ce qui reste de vin. Je sais pas, un éclair de génie. Je bois une gorgée au goulot et lui verse un peu de vin sur le sexe avant de le sucer avec appétit, parce que j'ai envie d'y goûter encore et parce que je suis gourmande. Je pense que j'ai scoré avec ce moove là parce que je l'entends gémir comme si je le torturais et il s'empare de mes fesses pour m'approcher de sa bouche et se met à me manger passionnément. Oh, je pensais avoir déjà perdu mes moyens mais là, je ne peux plus rien faire. Je continue de le sucer mais ce n'est certainement pas ma meilleure perfo parce que je ne peux plus me concentrer. Je ne peux plus penser à rien, je laisse mon corps faire ce qu'il veut. Mes hanches ondulent à un rythme de plus en plus rapide. Il est très habile avec sa langue et ses lèvres. Il embrasse, il suce, il lèche, et quand il entends des gémissements plus forts, il garde son mouvement jusqu'à ce que je n'en puisse plus. On arrive rapidement à un point où je ne peux même plus bouger, je me relève un peu sur une main et je sens la vague de plaisir intense de l'orgasme partir mes jambes et atteindre mon sexe. Je crie trop fort pour l'endroit où on se trouve. Et ça dure plusieurs secondes. C'est mon propre cri qui me ramène à la réalité et je roule sur le dos à côté de lui. Il a l'air aussi en extase que moi, alors qu'il n'est même pas venu.
Mais qu’est-ce qu’on vient de vivre comme expérience sensorielle, my god. Il continue de me flatter. Ben là, il essaie de me faire tomber en amour ou quoi? Je ne sais même pas son nom et pourtant, on dirait que je lui fais déjà confiance. Assez pour m’endormir dans ses bras en tous cas.
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pensssine · 11 months
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1semaine a cherbourg, déménagement de mon frère de chez mamie à son nouveau duplex à côté de chez notre ex nounou. Clairement, j’ai vu cette semaine comme un rêve, là maintenant je suis sur le retour, un putain de retour à la réalité.
Je me sens mal je voudrais que ma vie ressemble tous les jours à cette semaine, je peux pas rentrer.
C’est seulement ce putain de boulot, à la con, que je ne peux pas exercer à cherbourg qui me retient et m’oblige à rester sur Lille pour créer ma société. Mon projet professionnel me plaît, mais il est tellement loin de ma famille.
J’aime toujours chloe, elle fera partie toujours ma vie, mais c’est seulement de l’affection et de l’habitude, je n’ai plus de sentiments amoureux ni même de désir. J’ai besoin de me retrouver moi.
Enfin, sans ma semaine à sortir, discuter avec de anciens amis je me rends compte à quel point je suis comme ça. J’aime sortir. J’aime discuter. J’aime faire la fête et profiter de la vie sans faire attention à dix euros.
En redécorant l’appartement d’Arthur en faisant les peintures en achetant les nouveaux meubles. Je me dis à quel point ça doit être génial de le faire ça tout seul sans compromis. Maintenant je réalise que mon premier appart’ était à Vannes, et que c’était un meublé rouge et blanc que j’ai jamais vraiment pufaire ma déco . Que ma maison ne ressemble pas vraiment à ce que j’aimerais, je préfère les grands espaces, les appartements, les loft, les terrasses, pas les maisons dans une ville inconnue.
J’envie mon frère qui enfin trouvé un endroit pour se retrouver avec lui-même.
Alors oui, la grande ville c’est génial, y’a plein d’activités, y’a plein de tatoueurs y’a plein de villes facilement accessible, y’a plein de magasins, mais tout ça me semble si pale comparé à la richesse d’être auprès de sa famille et de ses amis. Tu veux y retourner bordel de merde. Je sais pas combien ça prendra de temps mais j’y arriverais. Espérons seulement que je sois pas trop vieille, et que je puisse plus profiter de faire ce que je veux de voir qui je veux de me faire qui je veux etc. 
Si j’avais vraiment le choix, je repartirais pas.
24/10/23 - 14:07
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autoanalyse · 11 months
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Gabin c’est mis en couple enfin il l’a afficher et elle aussi , sa copine.
En vrai ça me fait un peu bizarre ça m’a fait retourner dans le passé
Je ne l’aime plus mais je l’ai aimé enfin je l’aimerais toujours pour de vrai comparer à tout mes exs
Quoique chacun a toujours un parti dans mon cœur
Sauf toi Léo t’es une merde va canner
Antoine ça me ferait un truc de le voir en couple mais à part son ex il a eu personne c’est bizarre mais il trouvera la bonne un jour. Ça me ferait moin bizarre parce qu’il m’a bq blessé et je sais qu’on collait pas ensemble même s’il était jeune et moi aussi je crois ne jamais lui pardonner de m’avoir forcer à faire ma première fois
Sam aura toujours une petite place mais comme j’ai toujours penser ça sera toujours amical je n’ai jamais éprouvé de l’amour du désir pour lui seulement j’avais envie de partager des moments avec lui de parler avec lui
Léo t’es une merde y’a rien a. Dire sur toi pour l’instant j’en parlerai un jour si jai le courage peut être
Tout les autres je vous compte pas vraiment comme des exs hein vous m’en voudrez pas
Mais Sam Antoine Gabin Léo vous êtes des exs
Toi Gabin je considère que j’ai mérité que tu me quittes j’avais qu’à ne pas parler à ben aucun intérêt je m’en veut même si je sais que d’après toi tu m’as quitté parce que tu voulais avoir d’autre expérience et tout et tout mais bref je me demande toujours si j’avais être autrement si j’avais pu changé les choses si tu serais rester avec moi
J’ai toujours de fort souvenir sur notre premier rencard notre premier bisous j’en ai pas bq sur notre premier appart comme si ça avait durer 2mînutes
Je me souviens de notre rupture à l’appart
On aurait peut être jamais du se mettre en appartement
T’étais tout le temps droguer
T’as commencer à me mentir enfin c’était dur
Je déteste ben il savait que j’étais en couple
Pourtant c’est de ma faute
Bref j’arrive même pas à ne pas mentir ici comment je pourrais ne pas mentir en vrai
C’est chaud
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ecriremonbonheur · 1 year
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Le plus grand mal, à part l’injustice, est lorsque l’auteur de l’injustice ne paie pas pour sa peine. -Platon
As-tu déjà vécu une injustice?
Cette injustice a-t-elle été reconnue par ton entourage ou par la loi? Est-ce l’auteur de cette injustice a reconnu ses torts? A-t-il été puni en conséquence? As-tu reçu des excuses?
Je suis totalement en accord avec cette citation de Platon. Parce que le problème avec l’injustice, c’est quand tout le monde l’ignore et trop peu en reçoive les conséquences de leur peine.
Quand ton problème est ignoré par la loi et que personne ne sait quoi faire exactement pour t’aider. Lorsque cette injustice que tu vis arrive si peu souvent que tu deviens inutiles à gérer. L’exception que l’on met de côté. Tout le monde se lance la balle. On te reçoit dans les organismes avec empathie. On te dit comprendre que c’est terrible ce que tu vis. Tu obtiens une, deux et parfois trois rencontres. Puis on te laisse sans nouvelle. Ou on t’annonce que finalement on ne peut pas t’aider. On te réfère ailleurs quand tu es chanceux(se).
C’est ce que je vis depuis plus d’un an.
Mon ex a pris ma voiture un matin pour aller travailler et il n’est jamais revenu. Ni lui ni la voiture. Les policiers n’ont jamais accepté que je la déclare volée, car j’avais autorisé qu’il la prenne. J’ai arrêté de payer le prêt auto (je ne vais quand même pas payer en plus). J’ai fait pareil avec les assurances.
Un mois plus tard, les contraventions de stationnement ont commencé à entrer les unes après les autres. Entre juillet et décembre, j’en ai reçu pour $2000. J’ai essayé de convaincre les policiers pour porter plainte, on refusait toujours. On me disait de prendre un avocat et de poursuivre mon ex au civil. Mais je n’avais pas les moyens, car je me devais de payer le loyer et tous les comptes seul. Et obtenir de l’aide juridique pouvait prendre plusieurs semaines.
En novembre, mon contrat avec l’assureur a été annulé pour faute de paiement. J’avais le huissier de la banque qui me courait après pour que je lui redonne la voiture. Mon ex était impossible à rejoindre. Je me disais que la banque allait vouloir aussi le retrouver. C’est là que j’ai appris que je demeurais responsable de la voiture, même si je n’étais pas au volant. L’immatriculation demeurait à mon nom, Si mon ex faisait un accident avec des blessés ou pire, avec décès, j’allais être poursuivi directement au civil …et faire la preuve que la voiture m’avait alors été volée allait être difficile sans l’appui des policiers.
J’ai donc fait remiser la voiture à la SAAQ. Normalement, si des policiers l’arrêtaient, il devait lui saisir le véhicule sur le champ. Il a été arrêtè 3 fois et ils l’ont chaque fois laissé repartir avec la voiture. Pire encore, j’ai eu droit à une amende de $500 pour avoir laissé un individu conduire ma voiture qui était au statut « remisé ».
Il ne me restait plus beaucoup d’option pour arrêter ce manège. Les policiers ne voulaient plus entendre parler de mon histoire. Les avocats me retournaient vers les policiers car on ne savait pas où mon ex habitait. Les contraventions continuaient d’entrer et certaines allaient tomber à échéance. J’allais devoir payer ou perdre mon permis de conduire. La banque attendait que je lui retourne la voiture et commençais à entamer des procédure plus sérieuses. Et avec cette voiture qui roulait sur les routes sans assurance, je ne voyais que des problèmes à venir.
On m’avait dit que déposer une faillite personnelle règlerait l’affaire.
En avril, j’ai donc fait faillite. J’ai tout perdu. Bien immobilier, mon credit, les fournisseurs de services avec lesquelles j’avais parfois 20 ans de loyauté. On a bloqué mes accès à mes comptes gouvernementaux. J’ai dû changé de banque. Mon estime personnelle….
Signer ta faillite personnelle, ça prend environ 15 minutes. On te fait froidement la lecture de ce que ru perds en videoconférence. T’appause ta signature pré-enregistrer à plusieurs endroits. On te demande si tu as des questions, puis la camera se ferme. Tu te retrouves seul dans ton espace vide. J’ai bien dû pleurer pendant 2 jours entier.
On m’avait dit que je n’aurais plus de lien avec la voiture.
Cinq mois plus tard, l’immatriculation est toujours à mon nom. Le syndic de faillite n’a pas eu de meilleures réponses de la part des policiers. Ils n’ont jamais été capable de transférer l’immatriculation, puisque le véhicule n’a jamais été retrouvé. Les contraventions ont continué à entrer. Au moins, depuis la faillite, je suis à même de prouver ma non-culpabilité et j’attends de passer en Cour pour faire annuler les contraventions. Mais il était trop tard pour certaines d’entre-elles. Je vais devoir faire 128 heures en travaux compensatoires pour rembourser la dette de mon ex. J’ai négocié le tout avec la ville car je n’avais pas d’argent pour les payer (et pas envie non plus).
« Je ne suis pas à plaindre. Je m’en sors bien malgré tout. Je dois passer à autre chose. »
C’est ce que tout le monde me dit.
Mais aucun d’entre eux ne le vis. Il n’y a que moi qui avance, seul dans l’inconnu. Dans cette vie qui ne m’appartient plus.
Je suis en dépression majeure.
Ça fait 16 mois que cette histoire détruit ma vie et je n’ai aucun recours. Depuis 4 semaines, j’attends le retour d’appel d’une avocate de l’aide juridique. Elles/Ils sont débordés. Je comprends…
Je ne travaille plus depuis 9 mois.
Je n’ai plus d’assurance chômage. Je reçois l’aide financière de dernier recours.
Je n’arrive pas à me relever, car rien n’est vraiment terminé.
Ma vie est une véritable injustice et j’ai l’impression que c’est sans issu.
Je dois payer pour les autres. Sans moyen de me dêfendre.
Es-tu, toi aussi, une victime du système qui n’obtiens pas l’aide souhaité?
Si tu le souhaite, on pourrait échanger sur nos histoires.
D’ici là, prenez bien soin de vous.
Pat 🦋
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kenovele · 1 year
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Bog's blog 39
Mon ascendant sur le blog n’a duré qu’un temps. Je suis de retour dans les méandres du retard chronique.   Pour ma défense, mes fins de semaine ont été bien remplie ces deux dernières semaines.   Lundi, Je m’occupais des deux belges qui sont arrivé en NZ jeudi et qui faisait une petite escale à Auckland avant de reprendre un avion pour Christchurch et commencer leur exploration depuis là-bas. Damien et Annabelle nous ont apporté mon diplôme d’unif, notre album photo de 2022 et des violettes. Damien est un ex-collègue de maman.   On a fait une grande balade avec eux dimanche dans les Hunua ranges. J’ai passé toute la balade à faire la conversation sur mes sujets favoris. Le fait “d’enseigner” me permet de réaliser la frontière de ma connaissance. L’étudiant le sentent quand la confiance s’étiole et que les idées trébuchent hors de ma bouche. Avec 15 km de loop, je me garantis une audience qui, à défaut d’écouté, entend. Je pense que même Kate, qui a déjà entendu ces concepts plusieurs fois gagne à les réexaminer. J’aimerai bien être meilleur en débat mais ça viendra dans la foulée. Je sais bien qu'up north, chez l’oncle de Kate, il y a une terre fertile pour le débat que je compte bien exploiter.       Mardi et mercredi, je faisais partie de la petite escapade à Te Aroha. J’en ai profité pour répondre aux requêtes envoyées par le physiotherapy board de NZ vis-à-vis de mon équivalence. En effet, le jeudi précédent, le jour de mon anniversaire, j’ai reçu un mail m’annonçant qu'ils avaient changé la procédure. Il leur faudrait désormais 6 à 9 mois pour analyser mon dossier au lieu de 3 à 4 mois. Le Treaty Of Waitangi essay que j’ai rédigé est dorénavant obsolète. Je dois suivre deux cours en ligne de 10 h chacun et payer 120 euros. En plus de ça ils me demandent également de le leur fournir les engagements pédagogiques de chacun de mes cours d’unif. Mon application est en pause tant que je n’ai pas satisfait leur requête. Bref, tout ça veut dire que j’ai passé un max de temps sur le pc en début de semaine. J’ai eu un petit panique quand j’ai reçu le mail puis j’ai décidé de go with the flow et me soumettre aux règles. J’ai également décidé d’accepter l’idée que l’équivalence ne pourrait pas fonctionner et de me préparer en conséquence. Je me suis renseigné pour les boulots de rangers dans les Park nationaux. Il ne faut pas énormément de qualification et ils engagent dans saisonnier. Je vous tiens au courant quand j’aurai exploré l’idée plus en profondeur.  
Une opportunité d’aller skier a émergé des abbisses et je l’ai saisie avant qu’elle n’y retourne. Kate a eu un job à Ohakune (le village au pied de Mount Ruapehu où Jane vit). Le deal c’est que je faisais 8h de route aller-retour et une visite de chantier (qui implique faire des trous et des relevés) en échange de 400NZ$ pour mon essence et 700$ pour mon travail. Les 700$ je ne suis pas exactement certain du fait que j’en verrai la couleur. Les 400$ rendent déjà le voyage rentable en incluant mes deux jours de ski et ma nourriture. Je suis descendu là-bas mercredi soir et j’ai, encore un fois, été accueilli comme un prince par Jane et Brent. Ça me fait penser qu’il faut que je les remercie d’une manière ou d’une autre. Je suis grossièrement arrivé les mains vides (je sais bien que tes sourcils se froncent en lisant ces lignes maman).   Jeudi, les conditions pour le ski étaient optimales. J’ai décidé de remettre mon travail à l’après-midi et d’être en bas des pistes pour l’ouverture. Tous les télésièges étaient ouverts mais surtout le “high noon”. C’est le seul télésiège qui est débrayable, avec des cousins, des foot rest pour les ski et qui monte le plus haut en altitude. Lors de ma dernière visite, il était fermé les deux jours où j’ai skié. Autant dire que j’ai fait des laps toute la journée. Le plus beau c’est qu’il n’y avait aucune file, du soleil et pas de vent. Les planètes s’alignent rarement aussi bien. Je mettais la remontée mécanique à profit pour écouter des podcasts. C’est chouette d’interagir avec les compagnons de siège mais le concept s’essouffle lorsque tu t’es présenté pour la dixième fois. Pour votre information, j’ai calculé que j’ai fait une trentaine de tour dont 80% du temps passé à la montée.   J'ai réussi à tirer le maximum de la journée tout en allouant quelques heures de luminosité pour ma visite de chantier. Ça s’est révélé plus difficile que prévu et j’ai dû terminer au crépuscule. Je n’avais pas prévu de frontale. J’ai appelé Kate plusieurs fois pour qu’elle m’éclaire (avec sa connaissance).   De retour chez Jane, elle avait préparé un magnifique roast. L’apéro et le repas ont été animés de chouette discussion. J’ai demandé à Brent s'il avait potentiellement du travail pour moi. Il m’a répondu qu’il me trouverait quelque chose. Il pense qu’il va me faire travailler avec Blair (son fils/mon ex frère d’accueil). J’étais vraiment content. Ça me permettait de balayer l’incertitude lié à mon futur à moyen terme. Je pouvais apprécier le présent sans retenue.   après le souper, Je suis allé prendre une douche froide et méditer. J’essaie d’incorporer ces deux activités dans ma routine matinale. Je pense que c’est un cocktail idéal pour commencer la journée avec un esprit frais.   Vendredi, le nombre de personnes sur les pistes avaient doublé et il fallait faire la queue au télésiège. La journée de la veille touchait la perfection et je n’ai pas fait l’erreur de bouder mon plaisir le vendredi. Mon podcast m’a assisté dans cette tâche. Vers 15h, j’ai décidé de décamper pour pouvoir arriver à temps pour le souper à Pukekohe. J’avais promis à Kate que je serai là et en retour elle m’avait promis un bon repas. Les 4 heures de trajet sont passées vite. Encore une fois, j’avais un podcast dans les oreilles et le sentiment d’une chouette journée accomplie !  
Le weekend on s’est concentré sur l’esca. Comme j’avais la voiture ça avait perturbé notre planning de la semaine et on met un point d’honneur à aller à l’esca au moins deux fois semaine. Du coup, après avoir fait des petits jobs autour de la maison samedi matin, on s’est dirigé vers Auckland. On avait pris tous les ingrédients pour aller faire des pâtes fraiches – pesto chez Jo&Nico après et regarder “the guardian of the galaxy 3”. On a dormi sur place pour pouvoir regrimper le lendemain matin. Kate progresse bien dans sa grimpe en tête et le bloc. J’ai l’impression que le stress post traumatique qu’elle a enduré suite à une chute en falaise en tête à Bomal finit de s’éroder. C’est vraiment important parce que la peur diminuait sa confiance en elle et l’empêchait de progresser. En plus de ça, si tu n’oses pas grimper en tête, tu es minimisée dans la communauté de grimpeur d’extérieur.   Le dimanche soir on était invité chez les parents pour la fête des pères. Les grand-parents étaient également convié. J’ai fait un effort particulier pour m’assurer de nourrir constamment la conversation et je pense que ça a été apprécié. Normalement, c’était toujours le rôle de Jamie mais j’ai step in dans ce rôle le temps de son absence. On avait ramené des graufres pour le dessert. Un de nos desserts préférés avec Kate c’est la “dame blanche”. Du coup ce qu’on fait c’est qu’on réchauffe la gaufre, on la fourre avec des bâtons de chocolat (qui sont normalement pour les pains au chocolat) et on la garni d’une boule de glace. Ça donne une dame blanche améliorée dont on raffole. On devrait slowdown un peu notre consommation de gaufre mais c’est vraiment compliqué quand c’est si délicieusement addictif.  
J’ai passé le reste de la semaine passée à travailler sur le bateau de Dougal, le boss de Kate. Je vais vous raconter un peu l’histoire de ce bateau parce que c’est assez drôle. Dougal et sa compagne Naomi, possédait un petit voilier de 3-4 mètre avec lequel ils naviguaient partout pour plusieurs jours d’affilé parfois. Comme vous pouvez l’imaginer, les installations étaient vraiment rudimentaires et Naomie après plusieurs vacances dans l’inconfort à réclamer un plus gros bateau. Ils ont donc acheté un bateau de 9 mètres. Lors de leur première sortie, ils essaient de passer à un endroit qui est dépendant des marrées mais ils étaient en retard. Le courant est incroyablement puissant et crée des vagues de plusieurs mètres. L’ancre n’a pas été attachée correctement à l’avant et commence à taper le flanc du bateau. Il faut aller la remettre en place aussi non ils vont couler. Je vous passe les détails mais il envoie Naomie (fille pas très costaude) récupérer l’encre de 25kg + la chaine dans ces horribles conditions. Elle réussit sa mission mais demande de faire demi-tour et de rentrer à la maison. Elle n’est jamais remontée sur le bateau depuis. Dougal a besoin d’être au moins 2 personnes pour naviguer donc il ne l’utilise quasiment plus. Du coup, après 10 ans avec un entretient extrêmement superficiel, j’ai accepté de l’aider à mettre un peu de rouge à lèvre sur le cochon. On a réussi à faire une petite fraction du boulot nécessaire en 4 demi-journées. J’espère avoir encore l’occasion de travailler dessus parce que c’est un chouette projet. J’ai dit à Dougal que j’étais dispo jusqu’à la fin du mois. Il est de vraiment facile à vivre. Il est un mauvais manager selon Kate (et ma compréhension de sa personnalité) mais il est un très chouette compagnon de galère. Vendredi j’ai passé ma journée en haut du mat à essayer de remplacer une ampoule. Vous pourrez voir quelques photos en description. Le travail en hauteur est très éprouvant. Je n’ai rien laissé tomber à part une visse qui par miracle est tomber sur le bateau mais pas sur la tête de Dougal qui travaillait en contre-bas. Chaque petit mouvement du bateau était décuplé là-haut. Heureusement, la journée était calme et ensoleillée. Il nous a acheté des bières sur le chemin du retour et j’ai apprécié une bière bien méritée.  
Le weekend on a encore travaillé dans la maison. Les deux projets “majeurs” sur lesquels on travail sont de construire une ossature pour moustiquaire autour du lit et finaliser notre système d’eau grise. Kate pensait mettre des moustiquaires à toutes les fenêtre mais ça allait nous coûter la peau des fesses. Au lieu de ça, je suis allé acheter 18 euros de bois et j’ai encager le lit. Je vous enverrai une photo du résultat dès qu’elle sera en place.   Le système d’eau grise avance. Mark m’a donné une vieille baignoire que j’ai raccordé à notre bassin d’eau grise. On a emballé du contre-plaqué dans du plastique et créer des petits barrages dans la baignoire pour que l’eau circule partout. Maintenant, on est à la dernière étape où on a rempli une partie de la baignoire avec de la scorie (pierre volcanique) et on doit récupérer des plantes filtrantes. On s’est rendu compte qu’il y avait plein de scorie dans le jardin de Jo&Nico et que plutôt que d'en acheter, on allait en concasser. Dimanche, Kate s’est mise en position comme si elle allait être immortalisée sur le rond-point de Sprimont avec son marteau et son burin et à cassé des pierres pendant plusieurs heures. J’ai dit que je prendrais le relais cette semaine.   Les plantes filtrantes, on compte les ramener du lac. Il y en a pas mal là-bas.    
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christophe76460 · 8 months
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🛑 TÉMOIGNAGE D'UNE SŒUR, EX GÉREUSE DE BIZI AVEC DES BAYAS MALÉFIQUES !!
✍️L’Éternel est vivant au nom de Jésus !
Épître 2
« Géreuse de bizzi », ma copine Ghéza et moi, nous prospérions dans cette forme de prostitution qui consiste dans l’envoûtement des hommes. Notre force maléfique résidait dans nos perles autour de la taille, appelées Baya. Aucun homme qui couchait avec nous ne pouvait résister à tout ce que nous lui demandions. Je quittai le père de mon enfant pour me prendre un luxueux appartement où vivre avec mon fils et sa nounou. J’avais un petit boulot pour camoufler le plus vieux métier du monde, dans ma vie. C’est ainsi que je souillai mon corps en empruntant, dans l’ignorance, le couloir de la mort (Osée 4 : 6).
Un jour, mon père tomba malade. Mes frères m’appelèrent d’urgence, comme toujours lorsqu’il y avait un souci dans la famille. Je vins aussitôt avec ma voiture et je trouvai mon cousin Koffi Koffi avec ma mère et mes frères qui étaient au salon avec papa. Les amulettes autour de ma taille se resserrèrent brusquement comme si mon corps avait pris du volume. Ce phénomène étrange me mit très mal à l’aise car j’avais l’impression que mes précieux colliers allaient céder tellement ils m’étrillaient autour du bassin.
- Dépouillez-vous. Nous allons ensemble invoquer le saint nom de l’Éternel Dieu au nom de Jésus pour la guérison de papa et que nous soyons sanctifiés pour être exhaussés (Romain 13 :12) !
Mon cœur faillit céder lorsque mon cousin Koffi Koffi prononça ce commandement de purification de L’Éternel Dieu qui me concernait (Genèse 35 : 2). Si je me levais pour aller enlever mes Bayas, je serai suspecte aux yeux de tous. Maintenant que je n’obéissais pas à la parole de Dieu qui m’ordonnais de me débarrasser des œuvres ténébreuses, je souffrais car mes bayas me serraient fort et j’avais très mal.
Mon cousin demanda à tous, au nom de Jésus, de baisser la tête et d’élever la voix pour prier et chasser le mal spirituel qui rongeait papa. Dans ce brouhaha qui animaient notre salon, avec les prières des uns et des autres, je sentais une forte brûlure autour de mon bassin comme si les billes de mon Bayas avaient pris feu. Je poussai de terribles cris de douleur et l’on pensa que j’étais tombée sous l’onction du Saint-Esprit. Or la douleur était insupportable pour moi jusqu’à ce que mes colliers fétiches, autour de mon bassin se rompent. Je fus soulagée quand je perdis mes amulettes qui me procuraient des douleurs, lors de la prière.
Mon père fut guéri miraculeusement par les mains que lui imposa mon cousin Koffi Koffi et toute ma famille fut dans l’étonnement (Marc 16 :17). Tous reconnurent la puissance du Seigneur Jésus. Mon père, ma mère et mes frères et sœurs se convertirent au Christianisme et suivirent mon cousin dans son église. Quant à moi, j’étais dans la confusion. Je pris ma voiture pour regagner ma maison. Je ne savais que penser. Devais-je renoncer à mes Bayas après cette démonstration de force de Dieu par la main de mon cousin koffi Koffi qui avait anéanti, en un instant, la puissance maléfique que me donnaient mes Bayas (Actes 16 : 16-19) ?
J’expliquai à ma copine Ghéza, la perte de la source de mes gains. Elle fut très en colère et vint me voir. Elle me proposa d’aller revoir l’homme mystique qui nous avait donné ces Bayas. J’étais dans l’hésitation car je ne voulais plus revivre ce quart d’heure infernal lors de la prière de mon cousin, au nom de Jésus-Christ. Mais comme l’Apôtre Paul nous l’a enseigné, les mauvaises mœurs corrompent les bonnes. A force de parole, ma copine Ghéza me convainquit de retourner voir cet homme mystique (1 Corinthiens 15 : 33).
- Envoyez-moi le sperme de celui qui crache du feu dans ta famille, je vais l’aveugler et il ne pourra plus rien faire !
Ce que nous dit l’homme mystique après avoir consulté ses dieux était une mission impossible car celui dont il parlait et qui crache le feu est mon cousin Koffi Koffi, ce serviteur intègre de Dieu. Comment prendre son sperme ?
La galère commençait à me frapper puisque je n’avais plus mes Bayas pour attirer les hommes afin de me prendre en charge dans cette vie de luxe. La seule solution pour reprendre mes forces occultes et renouer avec la belle vie était de recueillir le sperme de mon cousin. En y réfléchissant, je me souvins que quand nous étions à l’âge adolescent, mon cousin Koffi Koffi était très amoureux de moi et une nuit, il avait tenté de me violer par « un chat noir ». Je me suis dit qu’il pouvait avoir encore des sentiments. Je l’invitai chez moi.
Nous étions tous deux dans mon appartement, après avoir éloigné mon fils et sa nounou et je fus très étonnée que mon cousin, l’homme que tous voyaient comme un saint opérant des miracles dans la famille, accepte aussi facilement de coucher avec moi, sa cousine. C’est ici l’avertissement que le seigneur donne à ses serviteurs : l’esprit est bien disposé mais la chair est faible (Matthieu 26 : 41).
Je recueillis sa semence dans la capote après les rapports sexuels. Le féticheur me demanda d’autres choses en plus du sperme de mon cousin. Il fit un rituel et me donna à nouveau des Bayas. Alors, mon cousin Koffi Koffi, le serviteur de Dieu qui a miraculeusement guéri mon père, tomba gravement malade. Personne n’osait pronostiquer sa guérison. Mon père le fit évacuer au village où tout le monde attendait sa mort mais une fois encore, le miracle s’opéra dans la vie de mon cousin qui ne mourut pas. Seulement, il fut frappé d’aveuglement, il perdit son emploi en ville et resta au village. Ce fut là la sanction que reçut mon cousin Koffi Koffi pour son impudicité. C’est ici la parole de Dieu qui met en garde tous ceux qui sont à son service et qui ne résistent pas au péché (1 Corinthiens 11 : 30).
Avec mes Bayas, à nouveau je redevins plus prospère qu’avant et je changeai ma voiture. Mais j’avais un souci avec la maison de mon père. Chaque fois que je rendais visite à mes parents, mes Bayas me chauffaient le corps lorsqu’on prononçait le nom de Jésus. Je trouvai l’astuce pour éteindre l’esprit dans la maison de mon père : un foyer de feu contre mon idolâtrie, une puissance qui n’est rien d’autre que l’Esprit de Dieu (Actes 1 :8). Je convainquis mon père de déménager du quartier avec ma famille pour les éloigner de l’église, proche de la maison. Je lui proposai beaucoup d’argent et mon père accepta de s’éloigner de sa famille spirituelle sans le savoir, en déménageant. Loin de l’église, mon père finit, avec ma famille, par oublier Dieu (Psaume 78 : 11).
J’étais devenue la grande dame de la famille, respectée par tous. Personne ne pouvait contester mes prises de décisions quand bien même je n’étais pas l’aînée. Avec l’argent que me rapportaient mes Bayas, je mangeais la vie à pleines dents, pour parler comme les insensés de mon quartier. J’ignorais cette parole de sagesse du Psalmiste Salomon, inspiré par Dieu : « Le pain du mensonge est doux à l’homme… et plus tard, sa bouche est remplie de gravier » (Proverbes 20 : 17).
Un jour, le père de mon enfant vint déposer mon fils qu’il avait pris avec lui pour le weekend. Je détestai ce mec, tout simplement parce qu’il ne me donnait jamais la somme d’argent que je voulais. Je le voyais comme un gars misérable mais mon cousin Koffi Koffi et d’autres personnes avaient prophétisé que c’était lui mon mari. Je plaisantai avec lui, en disant :
- Toi, qu’est-ce que tu attends pour te marier ?
- C’est toi que j’attends ! Quand tu auras accepté Jésus qui te fera retourner chez tes parents, j’irai te chercher là-bas !
Sa réponse m’énerva tellement que je le chassai de chez moi. Et depuis ce jour, je ne voulus plus qu’il mette les pieds chez moi pour voir son enfant.
On m’appela pour me dire que mon père était malade. Je demandai qu’on l’interne d’urgence, par ambulance, dans le plus grand hôpital du pays. J’avais l’argent pour ça et si cela ne suffisait pas, je pouvais l’envoyer vers l’Europe ou n’importe où dans le monde pour le faire soigner. Je sortais avec un grand type de ce pays dont je tairai le nom. Mais quand je me rendis à l’hôpital, je trouvai ma famille en pleurs. Je me jetai par terre et me mis à pleurer la mort de papa, sans chercher à demander quoi que ce soit. Voici que le médecin arrive et dit :
- Mais pourquoi vous pleurez ? votre père n’est pas mort !
Je me levai du sol pour demander la raison des pleurs de ma mère et mes frères. Le médecin avait dit que mon père était victime d’un cancer fulgurant, il devait être opéré urgemment et le coût de l’opération était de cinq (5) millions. C’était là, la raison des pleurs. J’assurai à ma famille que cette somme était une petite affaire : dès demain, je trouverai les cinq (5) millions pour l’opération de papa.
Le même soir, je passai quelques appels téléphoniques et je réunis la somme de cinq (5) millions. Pendant mon sommeil, je me retrouvai face à une forte lumière. Quelqu’un apparut dans cette vision. Cette personne qui m’apparut était transparente, assise sur un trône et je ne voyais que son contour dans la lumière aveuglante :
- Méchante femme ! Tu as aveuglé mon serviteur, la sentinelle que j’ai postée sur ta famille ! Maintenant, c’est toi que j’établis sur ta maison comme ma servante, pour veiller sur tous les membres de ta famille, sauf ton père qui mourra. Et comme nul ne peut servir deux (2) maîtres, je t’amènerai à faire un choix (Matthieu 6 : 24) quand tu seras en face de l’autel de Satan, le père du mensonge (Jean 8 : 44 ).
Je me réveillai au petit matin et l’on m’annonça la mort de papa. Tellement j’étais tourmentée par le décès de mon paternel, j’oubliai cette troublante vision.
Pendant les obsèques de papa au village, je vis mon cousin Koffi Koffi, l’aveugle par ma faute, pleurer mon défunt père, son oncle. Il vint vers moi et me dit à l’oreille :
- Tu as ouvert le séjour des morts sur ta famille. Si tu ne te repends pas de ton iniquité, tu perdras les membres de ta famille et toi aussi tu mourras par l’épée de l’ennemi. Servante de Dieu !
Quand j’entendis Servante de Dieu, je me souvins de cette vision où ce mystérieux personnage assis sur un trône, dans la lumière, m’avait parlé. Mais je ne reconnus pas que Dieu m’avait parlé comme le révèle Elihu, dans le livre de Job : « Dieu parle cependant, tantôt d’une manière… Tantôt d’une autre, et l’on y prend point garde. Il parle par des songes, par des visions nocturnes… Alors, il donne des avertissements… Et met le sceau de ses instructions… Afin de détourner l’homme du mal… Et le préserver du mal… Afin de garantir son âme de la fosse et sa vie du coup du glaive» (Job 33 : 14-17).
Ne pouvant plus supporter le tourment que me causait cette vision, je voulus en parler au père de mon enfant, qui lui, s’est ancré dans le christianisme, mais il me déçut quand je le vis avec sa fiancée venir me présenter ses condoléances. Et dans ma colère je lui dis :
- N’as-tu pas prophétisé : « C’est toi que j’attends ! Quand tu auras accepté Jésus qui te fera retourner chez tes parents, j’irai te chercher là-bas ! » ? Maintenant, que fais-tu avec celle-là ? Menteur, tu es un faux prophète !
Je fus saisie par un mauvais esprit de jalousie et je couvris ainsi le père de mon enfant de honte devant sa fiancée.
Quelques semaines après, ma mère, mes frères et sœurs tombèrent malades tous à la fois et le mal dont ils souffraient était indétectable à l’hôpital. Je dépensai beaucoup d’argent mais aucun d’entre eux n’obtint la guérison. Je finis par vendre ma voiture pour m’occuper des nombreuses ordonnances des membres de ma famille. J’en arrivai à reconnaître mon appel à servir Dieu.
J’avais l’intention de laisser mes Bayas magiques pour me convertir au Christianisme mais ma copine Ghéza me donna l’idée d’aller voir un puissant féticheur hors du pays qui pourrait empêcher la mort des membres de ma famille. Ghéza paya nos billets d’avion et nous nous rendîmes dans le pays étranger où était ce grand homme mystique qui, après avoir consulté ses dieux, me révéla ceci :
- Tu dois faire un grand sacrifice pour apaiser l’esprit de ton défunt père dans sa tombe. C’est par ta faute qu’il est mort, en aveuglant ton cousin qui protégeait la famille !
Cet homme mystique, prépara un canari avec un crâne humain que je devais déposer sur la tombe de mon père afin d’apaiser son esprit.
De retour au bercail, ma copine Ghéza m’accompagna dans sa voiture, au village. Pour masquer le mobile de ma visite inopinée et inhabituelle, je mentis à ma tante chez qui j’étais logée au village avec Ghéza : « Je suis venue voir mon cousin Koffi Koffi et lui apporter des présents mais je resterai chez toi jusqu’à demain pour lui faire la surprise ». Le plan était de ne pas attirer l’attention de mon cousin Koffi Koffi sur ma présence au village, il pourrait soupçonner notre opération maléfique.
Contre toute attente, ma copine Ghéza me fit savoir qu’elle avait un gros Bizzi à gérer en ville pour cette seule nuit (Elle devait passer la nuit avec une haute autorité venue d’un pays étranger, et son cachet pouvait valoir jusqu’à dix (10) millions). Elle me laissa au village et me promit de revenir me chercher le lendemain. Je devais de ce fait me rendre toute seule au cimetière.
Au cœur de la nuit, je me levai pour aller vers le cimetière. Pour ne pas avoir peur, j’avais pris de la drogue. L’homme mystique m’avait assuré qu’il endormirait tout être vivant dans le village, cette nuit-là, quand je serai en train d’aller au cimetière et c’est le constat que je fis. Pas même un animal ne parut devant moi sur le chemin qui y mène.
Mais voici qu’une voix m’appela. C’était celle de mon cousin Koffi Koffi :
- Florentine, crois-tu que ton père est dans la tombe pour te pardonner ton crime ? Ce tombeau sur lequel tu vas, se trouve le corps sans vie de ton père Koffi Agbêkou Bokan qui est livré en pâture aux vers de terre (Job 21 : 23-26).
Je regardai tout autour de moi mais je ne vis personne. A ce moment, l’effet de la drogue me quitta et je fus saisie de frayeur, je marchais avec la peur au ventre. La voix de mon cousin Koffi Koffi se fit entendre encore en me disant :
- Florentine, crois-tu que l’âme de ton père est dans son tombeau ? Sache que son âme est au séjour des morts et attend la résurrection, au jour du Seigneur (1 Thessaloniciens 4 : 16). Le corps dans le tombeau qui perd sa chair et laisse apparaître des ossements deviendra de la poussière (Genèse 3 : 17-19).
Je continuai ma marche, toujours dans la plus grande peur de ma vie. Et pour la troisième fois j’entendis la voix de mon cousin Koffi Koffi :
- Florentine, crois-tu que le pardon de ton crime se trouve parmi les cadavres dans ce cimetière ? Sache que C’est L’Éternel Dieu qui pardonne les péchés et nous avons auprès de lui, notre avocat, Jésus-Christ le Juste (1 Jean 2 :1 ).
Je parvins au cimetière et je partis sur la tombe de papa. Quand je déposai le canari avec le crâne humain et que je sortis le couteau pour égorger le poulet du sacrifice, le décor du cimetière changea et je me retrouvai dans un grand et beau palais. J’étais à une très grande cérémonie, il y avait une ombre assise dans le fond ténébreux que je ne pouvais pas dévisager à part ses cornes qui se courbaient jusque dans la terre. Il avait un aspect effroyable. Voici à ma grande surprise, ma copine Ghéza, qui vint vers moi avec une couronne en or sur sa tête. C’était une reine dans cette confrérie. Je vis tous les hommes mystiques chez lesquels elle m’avait envoyée pour prendre les Bayas. Je demandai à ma copine Ghéza :
- Tu devais être en ville pour gérer un Bizzi et revenir me chercher demain. Que fais-tu ici ?
Elle me dit :
- Tais-toi, tu es en présence du grand chef qui change la vie en or. Tu ne seras plus jamais pauvre de ta vie. Je te donne ces Bayas en or. Fais maintenant ton offrande au prince assis sur son trône.
Je pris le couteau pour immoler le poulet quand je vis dans ce poulet, attachés, ma mère et mes frères. Je retirai le couteau que j’avais placé sur le cou du volatile pour demander à ma copine Ghéza :
- Qu’est-ce que ça signifie, ce rituel, où je vois mes parents enchaînés dans ce poulet ?
- Tue cette bête et tu seras dans notre camp. Le camp des gens riches, par la grâce du prince assis sur son trône.
Je compris que j’étais en face de Satan, le prince assis sur un trône dans le fond ténébreux de ce somptueux décor d’un palais royal. Je dis à ma copine :
- Moi, j’ai choisi mon camp. Celui du Roi assis sur son trône, dans la lumière et non le prince assis sur son trône dans les ténèbres (Jean 12 :31).
Mes propos jetèrent un grand silence dans ce palais lugubre. Ma copine me demanda :
- Qui est donc ce Roi ?
- Jésus !
Ce nom que je prononçai était vraiment une puissance, une arme spirituelle contre ce lieu satanique (2 Corinthiens 10 : 4). Il fit trembler tout ce lieu mystérieux par un grondement de tonnerre et un grand vent balaya tout le décor. Je me retrouvai en face de ma copine Ghéza, toutes deux (2) dans le cimetière, sur la tombe de papa. Ma copine me suppliait :
- Ne fais pas ça ! regarde !
Elle sortit des liasses de billets de banque pour me les présenter afin de ne pas renoncer au sacrifice sur la tombe de mon père. Mais je refusai.
- Tu l’auras voulu !
Me dit ma copine Ghéza, avant de disparaître du cimetière. Mais les Bayas en or était restés autour de ma hanche et commençaient à me serrer. Le couteau dans ma main ne pouvait pas les couper. Je souffrais beaucoup. J’avais l’impression d’être coupée en deux (2) mais une voix vint me délivrer de ces Bayas en or :
- Satan, je t’ordonne de libérer cette servante de Dieu au nom de Jésus !
Les Bayas en or explosèrent autour de mes reins et disparurent. C’était mon cousin Koffi Koffi qui était sorti de son lit, cette nuit, avec sa cécité pour venir me sauver dans ce cimetière, de cette prise démoniaque, au nom de Jésus (Marc 16 :17). Et je crus vraiment en Jésus !
Mon cousin jeta mon canari et le crâne humain dans le fleuve et il me baptisa, cette même nuit, dans ce cours d’eau non loin de mon village, pour mon salut. Il fit cela, sous la conduite de la Sainte Ecriture, qu’il me dicta : « Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé… » (Marc 16 : 16).
Le lendemain, personne ne sut ce qui s’était passé au cimetière dans le village. Nous avons fait une bonne sauce avec le poulet que je devais immoler et qui incarnait l’esprit de ma famille. Tous les membres de ma famille furent guéris. Avant de quitter le village, mon cousin Koffi Koffi m’assura que la prophétie d’épouser le père de mon enfant allait s’accomplir, mais je ne le crus pas car celui-ci était dans les préparatifs de son mariage avec sa fiancée.
De retour en ville, je retournai en famille et bonjour la galère, sans mes Bayas. Je perdis mon petit emploi et je fis de petits commerces pour épauler ma mère qui avait certains de mes frères à sa charge. Je me mis au service de Dieu et abandonnai, à jamais, cette vie de prostituée de « Géreuse de Bizzi », pas par mes propres forces mais par le Saint-Esprit et Dieu m’utilisa dans ma communauté chrétienne. Et tous ceux qui m’ont connu dans ma vie de débauche étaient dans l’étonnement, me voyant faire des miracles.
Je ne revis plus ma copine Ghéza « Géreuse de Bizzi » et plus jamais je n’eus l’intention de chercher à la voir. Je me souvins qu’elle maudissait les sorciers dans nos causeries. Or, elle-même était une reine sorcière. C’est cela qu’a enseigné notre Seigneur sur le royaume de Satan qui n’est pas divisé, mais qui s’accorde dans le mal (Marc 3 : 24-26).
J’étais vraiment dans la joie pour mon cousin Koffi Koffi a qui la miséricorde a été accordée par le ciel. Dieu lui permit de bâtir une église au village et malgré son état d’aveugle, il fit de grands miracles. Il se maria et Il décida de venir me rendre visite, en ville, avec son épouse qui était enceinte. Je pleurai beaucoup quand je vis mon cousin avec son handicap, conduit par sa femme. Je n’arrivais pas à oublier que c’était moi qui l’avais rendu aveugle, dans ma folie. Mais lui avait des paroles de bénédiction pour moi :
- Florentine, quelle prophétie, que j’ai prononcée, ne s’est pas encore accomplie dans ta vie ?
Ce jour-là, j’eus du mal à répondre devant toute ma famille réunie autour d’une agape, excepté mon défunt père car pour moi, était impossible mon mariage avec le père de mon enfant. Il m’avait appelée, pour me dire qu’il allait quitter notre pays pour aller travailler en Europe. Il m’avait demandé de préparer les documents qui lui permettraient de partir avec mon fils juste après son mariage. Son mariage avait été retardé depuis des mois et maintenant, Dieu était favorable pour qu’il paie la dot de sa fiancée. J’avais fait beaucoup de mal au père de mon enfant. Je considérai que c’était juste, cette sanction de la part de Dieu de me priver de la grâce du mariage à cause de mon péché. Et je fondis en larmes, regrettant mon passé de femme méchante envers tous les hommes, dans ma prostitution.
Ma mère se mit à chanter les louanges de l’Éternel au nom de jésus. Et elle termina son cantique par cette parole du Seigneur :
« Ne t’ai-je pas dit, si tu crois tu verras la gloire de Dieu ? » (Jean 11 : 40) Et tout le monde a commencé à applaudir celui qui entrait dans la maison. Avant de lever la tête que j’avais abaissée pour pleurer, mon fils courut vers le visiteur en criant :
- Papa ! Papa !
C’était le père de mon enfant et il me dit :
- Vos papiers sont-ils prêts pour l’Europe ? Ma chère et tendre épouse, nous quittons le pays dans un mois !
Je comprenais bien ce qu’il me disait, mais il avait déjà une femme. Loin de moi cette idée d’être une coépouse. Je n’accepterai jamais d’être l’objet d’une polygamie, même si on me donnait tout l’or de ce monde ! Ou bien, qu’il abandonne sa fiancée pour moi, c’était un péché ! Alors, mon cousin Koffi Koffi se leva, face à mon indifférence aux propos du père de mon enfant et me dit :
- Ton futur mari craint Dieu et il est conscient qu’il n’a droit qu’à une seule femme. Si jusque-là, il n’a pas pu payer la dot de sa fiancée, c’est parce que cette dernière avait une relation amoureuse qu’elle cachait. Et Dieu l’a dévoilée. Le père de ton fils a rompu avec sa fiancée et est libre de t’épouser ! Tu te souviens de cette parole qu’a prononcée ton futur mari « C’est toi que j’attends ! Quand tu auras accepté Jésus qui te fera retourner chez tes parents, j’irai te chercher là-bas ! » ? C’est une prophétie de Dieu ! Certes elle a tardé, mais en son temps fixé qui est ce jour, elle s’accomplit (Habacuc 2 : 2-3) !
- Alléluiaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!
S’écria de joie toute l’assistance.
« Frères et sœurs, tout nous est permis mais tout n’est pas utile comme nous l’enseigne l’Apôtre Paul (1 Corinthiens 10 : 23). Examinez profondément toute chose avant de vous y engager (1 Thessaloniciens 5 : 19-22) et ne vous laissez pas entraîner dans le gain facile, c’est un piège ! » (Matthieu 7 :13-14)
La sœur Florentine en Europe.
En attendant la prochaine épître, si vous n’avez pas été édifiés par celle-ci, lisez-là et relisez-là encore, avec votre bible à côté, comme les chrétiens à Bérée pour examiner les écritures (Actes 17 :11), jusqu’à ce que vous perceviez la vérité. (Jean 8 :32) … N’oubliez pas de partager cette lettre avec quelqu’un, pour l’édification du corps du Christ car vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement et restez bénis au nom de Jésus (Matthieu 10 : 8).
Amen !
PRIS SUR UN MUR.
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