#faire du vélo dans le brouillard
Explore tagged Tumblr posts
detragefietser · 4 days ago
Text
Tumblr media
28 notes · View notes
emiesphere · 3 months ago
Text
S’il y avait un mot pour représenter San Francisco ce serait mélange. Un mélange qui flirte presque avec contraste parfois.
Cela passe d’abord par la météo. En arrivant j’ai senti cette brise chaude et l’effluve des eucalyptus qui m’ont rappelé le sud. Mais l’après-midi j’ai eu le droit au traitement bourguignon/breton : brouillard, froid et bruine. D’ailleurs il connaissent encore mieux le brouillard que moi car il est là toute l’année. C’est pour ça que la ville est aussi appeler Fog City (traduisez la ville brouillard).
San Francisco c’est également un mélange entre nature et construction. Au bord de l’océan dans une baie avec une vue magnifique, elle accueille des lions de mer qui logent annuellement au port. Et comme beaucoup de grandes villes américaines c’est très, trop construit. En plus de beaucoup construire ici on aime construire grand, gros et souvent moche.
Mais San Francisco c’est surtout un mélange de gens. D’abord culturel : 43,5% de la population est caucasienne, 31% est asiatique, 14% est hispanique souvent immigrée du Mexique et 7,5% est noire. On y trouve le plus gros Chinatown du monde, ce serait d’ailleurs là qu’auraient été inventés les fortune cookies.
C’est ensuite un mélange de mode vie comme seule l’Amérique sait faire. D’un côté ces gens en surpoids (parfois très jeunes) qui ont de la peine à marcher et de l’autre des gens qui font du jogging ou du vélo à n’importe quelle heure de la journée, n’importe où et souvent torse nu même quand il fait froid.
Enfin ce qui m’a frappé, et là je parlerais plus de contraste que de mélange, c’est la différence de situation entre ceux qui vivent dans des maisons colorées en bord de mer ou de parc comme les Painted Ladies (maisons emblématiques de SF) et ceux qui vivent dans la rue dans des états physiques et mentaux déplorables. On peut en voir presque partout dans la ville mais c’est surtout dans le centre ville à Union Square qu’ils sont le plus nombreux. Leur présence r��vèle une montée des prix de l’immobilier drastique liée aux développement des GAFA dans la Silicon Valley, faisant de SF la ville la plus chère des États-Unis en terme de loyer. De plus les programmes sociaux pour venir en aides aux SDF sont quasiment inexistants.
San Francisco compte beaucoup de quartiers plaisants ou du moins intéressants comme Haight Street, Fisherman’s Wharf ou China Town mais le contraste avec le Union Square est violent. Les trois quarts des enseignes ont plié boutique, et devant les squelettes de magasins vides se retrouvent beaucoup de sans abris, la plupart vivent enfermés dans leur monde et c’est sans doute mieux.
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
6 notes · View notes
valavelo · 1 year ago
Text
41 ~ se faire voler à Málaga ✓
Málaga~El Lance (121km)
Petite surprise ce matin au moment de repartir. Hier j'ai dû laisser le vélo dans la rue bien attaché en face de l'hostel. Sur les conseils du type de l'accueil, j'avais tout retiré. J'ai même pris la selle avec moi dans le chambre. J'ai juste oublié de retirer le phare, une petite lampe achetée une quinzaine d'euros qui m'a servi essentiellement dans le brouillard portugais et à passer les tunnels. Évidemment, ce matin le phare n'est plus là. Je crois que c'est une tradition familiale de se faire voler à Málaga. Je m'en sort finalement pas trop mal.
Je passe la journée à longer la côte de près. La vue est à couper le souffle mais elle se mérite. Le relief escarpé passe facilement de 0 à 100m sans crier gare. Florilège des paysages du jour. Je n'ai pas réussi à me décider à faire un tri:
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Par moments de grands "Clacs" brisent le silence. Ce sont des boucs qui se battent. La zone fourmille de chèvres sauvages et très bonnes grimpeuses.
Tumblr media
Au bout de 120km et voyant le soir arriver, je décide de m'arrêter pour ce qui sera mon premier vrai bivouac sauvage. À 1km de la route, au bout d'un petit chemin de pierre qui surplombe la mer, je trouve ma place pour la nuit.
Tumblr media Tumblr media
🎶
2 notes · View notes
brilliantcorners · 2 years ago
Text
you can hum to your favorite song, like...
ça doit faire bien des années que j’ai pas écrit d’une manière aussi spontanée. sans plan ni recherche, ni même un sujet précis, j’ai simplement été inspirée, et j’ai voulu libérer ma tête. dans le meilleur sens du terme. je serais seule que pour encore quelques heures, mais j’ai eu envie, voir même besoin (?) de me lancer. la lumière du soleil entre dans la maison au moment où je tape, il fait frais mais le ciel est dégagé de tout nuage et l’air sent bon. c’est presque mon moment préféré. quand l’hiver laisse sa place au printemps, qu’il fait toujours assez froid pour avoir les yeux qui pleurent face à la brise presque glacée ou le nez rouge, mais que les matinées se font de brouillard qui ne nous laisse rien voir à part le ciel aux couleurs chaudes alors qu’un hibou commence son sommeil bruyamment. le temps est suffisammenent appréciable pour entendre des bribes de conversations sur les terrasses après 17 heures, entre verres qui clinquent et les “tu me prêtes ton feu ?”, tout ça toujours emmitoufflés dans de gros manteaux ou des vestes en cuir pour les plus braves. on marche la tête ailleurs, trop occupés à se soucier du repas de ce soir ou bien comme moi, trop occupée à regarder autour de soi. on regarde enfin autour de soi. on apprécie la météo, l’environnement qui malgré tout ces batiments et ce brouhaha, est agréable. on prends une respiration profonde, on choisit d’écouter un de nos albums préférés en marchant ou bien on écoute le bruit ambiant. on commence à penser à l’été, à avoir hâte comme les bambins à l’arrivée des fêtes de fin d’année. on romantise. on romantise l’inconnu qui vous frôle en passant à vélo, qui crie un “désolé !” rapide alors qu’il disparaît en une seconde au prochain angle. peut-être qu’il a quelqu’un à voir ? ou qu’il est juste en retard pour quelque chose. peut-être qu’il roule vite par simple plaisir, en voulant apprécier comme nous le vent qui s’écrase sur son visage. peut-être qu’une urgence l’attend. on en vient à la conclusion qu’on ne saura jamais si une de ces choses est vraie, mais que c’était amusant d’y penser. on manque de bousculer un enfant qui court en sortant de nos pensées ; on sourit encore plus. c’est beau l’enfance. mais c’est encore plus beau d’être suffisamment grand pour voir les deux côtés des choses : tout n’est pas parfait et rien ne le sera jamais, certes, mais même dans une routine qui semble infernale, en levant un peu la tête et en laissant nos pensées les plus légères s’emparer de notre cerveau, on peut apprécier les choses comme un enfant. un peu plus fort même, en comparaison à ces malheureux jours qu’on a pu traverser auparavant. 
c’était une belle journée.
6 notes · View notes
cedricfaitsontourdupilat · 5 months ago
Text
Grimpée de l’Oeillon
A Pélussin, le 29 juin 2024
11eme édition pour cette grimpée proposée et organisée par l’Ecole des Grimpeurs et son président Nicolas Buisson. Souvent sous forme de contre la montre individuel, parfois départ groupé, cette année c’était bien un CLM au programme sur les 10 km à 6,6% du col de l’Oeillon. Après de nouvelles pluies la veille (une constante cette année), on trouve tout de même de bonnes conditions ce samedi matin ; routes sèches sans brouillard sur le col et température entre 20-23° avec un ressenti bien plus chaud que ça et un ciel couvert. Seule ombre au tableau ; le vent de sud qui s’est levé !
Tumblr media
Pour ma 6eme participation je ne change pas mes habitudes et sitôt le dossard récupéré, je monte poser la voiture au sommet et part pour une petite heure de vélo en direction de Véranne, Maclas et Pélussin. Au passage je rencontre Julien Sauvigné et pas mal de cyclos n’étant pas au courant de la course ; dommage car on va avoir une toute petite participation. Dans l’attente de mon départ, je vois s’élancer Nicolas puis Maxime Limone ou Anthony Cheytion.
La confiance n’est pas au maximum à l’image de mon début de saison où il me semble manquer un petit quelque chose, alors j’ambitionne de partir sur les bases de mon record de puissance sur 27/28’ sans vraiment espérer pouvoir l’améliorer. Pour le chrono en lui-même se sera compliqué avec le vent trop fort sur la fin de parcours.
Tumblr media
Avec un PR de 372W sur 27’ (et même 371W sur 32’ ce qui me fait dire que je pourrais gratter quelques watts supplémentaires sur 27’…) je m’élance à 10h35 avec ce chiffre en tête. Départ « prudent » donc même si je fais les 2 premiers kms à 385W : les jambes semblent bonnes et les sensations correctes alors j’en profite en rattrapant le concurrent parti 1’ avant moi et en doublant aussi quelques cyclos n’hésitant pas à nous encourager. Sur cette première partie le vent ne semble pas gênant et l’entrée dans la forêt après 3 kms me fait ressentir les 1eres douleurs. J’ai bien du mal à tenir le rythme en danseuse alors je fais quasiment tout assis, ce qui n’est pas plus mal pour le coefficient aérodynamique mais amplifie aussi le mal aux jambes ! Je tiens bon jusqu’à la Croix du Collet, km5,5 en 15’07 à presque 380W moyens (mais à déjà 40’’ de Maxime sans le savoir).
Ça se complique pour les 4,5 kms suivants : à présent c’est cap au sud et on va souvent sentir le vent de face. Un peu rassuré sur mon rythme jusqu’à là, je suis motivé à bien finir mais la puissance moyenne diminue constamment ; 377, 375, 373… Je maintiens contre le vent mais « récupère » un peu quand ce dernier se calme et c’est du coup plus compliqué de garder un rythme régulier ; j’atteint le replat à tout juste 370W moyens et passe la plaque pour les 500 derniers mètres très roulants mais plein vent : 28’17 pour le chrono (27’59 pour le segment strava) à 369W moyens qui m’offriront la 2eme place scratch et la victoire en catégorie C.
Tumblr media
Maxime s’impose fort logiquement en 27’14 me repoussant à 1’ ! Aucun regret, il est très fort avec notamment un super résultat il y a une semaine aux championnats de France de CLM (19eme amateur et 41ème avec les athlètes professionnels !). Il était même en avance sur le record de la montée à la Croix du Collet mais a subit lui aussi le vent défavorable de la partie finale. De mon côté j’étais plutôt content avec un record de puissance quasiment égalé sur 28’ même si je pense pouvoir faire un peu mieux ; en effet bien qu’à 380W à la Croix du Collet, j’était tout de même en retard sur mes temps de référence : +16’’ par rapport à 2019 et +23’’ sur 2021.  Sur ces 2 années j’avais signé un temps total de 27’22 contre 28’17 aujourd’hui : +55’’ ! Alors oui le vent n’a pas aidé sur la fin mais je pense que j’étais au-dessus des 372W sur 27’ pour faire ce temps-là (je n’avais pas de capteur de puissance sur le vélo en 2019 et 2021) ; ce qui n’est pas impossible car en plus ça avait été 2 années où j’avais marché très fort. En revanche pour se rapprocher de Maxime ou du record de la montée qui doit être de 26’50, il me faudrait certainement avoisiner les 400W… ce qui m’est impossible !
Classement
Tumblr media
Strava
0 notes
stephanedugast · 10 months ago
Text
Tumblr media
📌[EDITO] Fêtes de fin d'année, têtes d'impression gelées chez notre imprimeur, poste imprévisible. Le numéro 11 du journal Embarquements est en fin paru avec une couverture colorée signée du talentueux Vincent Eschmann. Premier aperçu de ce numéro avec mon édito.
〰️
✒️ BOUILLONS DE CULTURE Sommet du col d'Aubisque, altitude : 1 709 mètres. Je domine le monde, ou plutôt la vallée d'Ossau avec une vue imprenable sur la chaîne des Pyrénées.
Je suis fier comme Artaban d'avoir grimpé à la force de mes seuls mollets ce col hors-catégorie : 16,5 kilomètres à 7,1 % de dénivelé en moyenne.
J'ai la pédale joyeuse avec mon beau paletot jaune sur le dos. Je peux foncer vers le col du Soulor (1 474 mètres) et ainsi basculer vers la vallée voisine en direction d'Argelès-Gazost, une station thermale où mes grands-parents venaient jadis séjourner chaque été.
J'aime ces virées vélocipédiques sur les routes de mon enfance et du tour de France. Elles sont mes madeleines de Proust, celles qui à l'orée des « Cinquantièmes hurlants », me comblent et me rassurent. Le vélo a des vertus assurément tout autant tonifiantes qu'apaisantes.
Plus bousculé sera mon automne passé dans un brouillard numérique suite au piratage de mon compte Facebook. « De toute façon, ce réseau social est en perte complète de vitesse », me susurraient les uns. « Facebook, c'est que pour les vieux ! » se moquait ma fille Joséphine, bientôt 15 ans. Une chose est certaine, tous mes interlocuteurs étaient les derniers à renoncer à l'usage de ces réseaux si vilipendés mais si fréquentés au quotidien.
Contraint et forcé à cette cure sans notifications, je m'y suis habitué. Seule contrariété de taille, celle d'être dans l'incapacité d'exercer mes droits pour récupérer l'usage de mon compte piraté et suspendu. Revers heureux de la médaille, celui de pouvoir se concentrer sur l'essentiel : le présent, le réel, le vivant et les gens.
Cela tombait bien car j'étais invité à plusieurs festivals de voyage et d'aventure. Du What A Trip Festival Montpellier à Lorient, via le Festival Les Écrans de l'aventure à Dijon, Nature Nomade à Nantes, le FIFAV à La Rochelle ou encore Toulouse, j'ai ainsi multiplié les conférences et les animations.
J'ai parfois dû faire le grand écart comme lors de cette conférence aux Écrans de l'Aventure à Dijon afin que mes trois invités puissent parler sciences, glaces, algues et course à la voile.
Plus spontané fut mon entretien avec Tendi Sherpa, guide de haute montagne népalais. Nous avons parlé pêle-mêle d'Everest, d'ascensions, de performances, d'éthique et même de spiritualité.
Mêmes bouillons de culture au Festival Int. du Film et du Livre d'Aventure de La Rochelle. Au fil de plus d'une quinzaine de débats littéraires, j'ai interrogé ceux qui nous racontent avec des mots ou des dessins l'aventure. Les débats ont été passionnants et nourrissants. Dommage néanmoins que les festivaliers préfèrent encore le cinéma d'aventure (avec une salle de 800 places à guichets fermés) aux rencontres littéraires (80 spectateurs au mieux).
Un déséquilibre encore plus frappant aux Rencontres Ciné Montagne à Grenoble. Dans le palais des sports se pressaient en effet chaque soir 1 500 spectateurs pour assister à des projections de films de montagne, mais ils n'étaient qu'une vingtaine à tout casser pour assister à une table-ronde autour de l'exploration. Les mots (sans images) sont pourtant puissants. La preuve dans la cité des ducs de Bretagne…
Je ne suis ni juge, ni flic, ni avocat, ni curé, ni psychiatre, et encore moins « coach » de vie mais j'ai pris une GROSSE claque ! Ce jeudi pluvieux de novembre, je suis sorti de ma zone de confort en donnant deux conférences à destination de publics dits « empêchés ».
Le matin, j'étais à 8h30 pétantes à la maison d'arrêt de Nantes et en fin d'après-midi au centre pénitentiaire. Deux événements « hors les murs » du festival Nature Nomade organisés avec la complicité de la ligue de l'enseignement des Pays de la Loire. J'ai parlé au total à une cinquantaine de détenus de mon livre L'Échappée. Un titre un brin ironique, non ? Pas tant que cela finalement.
Je me suis livré sans apriori, sans retenue ni arrière-pensée, mais avec détermination, clairvoyance et même fougue. L'univers carcéral est un monde résolument à part. Le matin, dans la maison d'arrêt surpeuplée (815 détenus en attente de jugement, un taux d'occupation de 153 %), la violence est d'abord verbale. Elle s'entend partout, elle se décèle également dans les regards.
« Taisez-vous, c'est bien ce que dit le cousin ! ». Le caïd a parlé, les autres m'ont écouté. La partie était gagnée. L'après-midi, le climat était plus apaisé au centre de détention devant cette fois 25 hommes, condamnés à de lourdes peines, de retour de leur journée de travail.
L'assistance m'écoutait sans broncher jusqu'à l'interrogation d'un détenu assis au premier rang : « Monsieur, je n'aurais qu'une seule question à vous poser : à quoi sert l'exploration aujourd'hui ? Est-elle toujours utile ? Merci de nous répondre en argumentant. Nous avons tout notre temps… ».
Trop heureux devant tant de malice, j'ai répondu avec faconde en insistant sur mon vécu tout-terrain. J'ai aimé à mettre en lumière cette maxime qui m'est chère : « Seul celui qui a emprunté la route connaît la profondeur des trous ».
Puissent ces prochains mois nous donner à voir autrement le monde, à écouter plus attentivement le vivant et à dialoguer (avec davantage de nuances) avec autrui, tout en continuant d'arpenter les ici et les ailleurs.
Car, pour paraphraser un auteur-compositeur des plus prolifiques de la scène française : « Y'a que les routes qui sont belles, et peu importe où elles nous mènent, oh belle… ».
Oh oui, belle et heureuse année 2024, donc !
Stéphane Dugast
〰️
Pour s'abonner et/ou abonner les amis au journal Embarquements. 100% indépendant, nous avons plus que jamais besoin de votre soutien. 👉 www.embarquements.com
〰️
0 notes
semena--mertvykh · 2 years ago
Text
Gros Big Up
A tous les gens qui m'ont envoyé des messages de soutien et d'amitié ces dernières semaines, je voulais vous dire à quel point j'ai été touchée ; votre sollicitude m'a énormément aidée à tenir le coup, et comme disait Goldman : "Çà restera comme une lumière / Qui me tiendra chaud dans mes hivers / Un petit feu de toi qui s'éteint pas".
Special thanx to :
@ Caleb qui me dit "C'est ta saison en enfer" => Tu sais ce qu'on dit, Cal : quand on traverse l'enfer, il faut avancer et ne jamais se retourner.
@ tout le Forum des Joyeux Astrologues 🥳 => C'est Pluton qui débarque en Verseau !!
Tumblr media
@ AstroLab du même forum, qui a trouvé pourquoi çà coince : "Le brouillard que tu décris, c'est le transit de Neptune en Poissons, donc pile en opposition de ton ascendant Vierge" => (wave, wave) AstroLab, je confirme que mon asc Vierge, pétochard & pointilleux, vit assez mal le transit de Neptune
Tumblr media
en revanche le Verseau en moi (en mode YOLO / toujours partant pour la déconne / j'ai un sérieux problème d'adrénaline) se marre plutôt depuis le début de l'histoire.
Tumblr media
(mais ce même Verseau trouvait vachement fun de traverser les Tarterêts en vélo à 2h du matin)
Tumblr media
En tout cas, çà pourrait expliquer cette alternance - inhabituelle pour moi et usante à la longue - d'optimisme effronté et de doute abyssal.
@ Daisy qui me conseille de consommer du sexe "prophylactique" avec mon collègue, pour me remettre d'aplomb => Très chère, je suis Parisienne comme le PSG, et tu connais la devise de la Parisienne : Un peu de shopping et tout ira mieux...
Tumblr media
@ Laura qui me demande ce que je vais faire maintenant => Merci pour tes mails et toutes tes bonnes ondes Laura ; je vais essayer de reprendre ma vie où je l'ai laissée l'été dernier, dans la confiance, la gaieté et l'optimisme. Cette vie-là est peut-être toute miteuse, indigne de Sexy, mais au moins, je n'y suis le pion de personne : ni de mes propres émotions, ni de l'attention / du mépris des autres. I got rythm, I got music, I got my car, who could ask for anything more ?
@ Denis qui m'adjure de "sublimer mon agressivité naturelle" => Denis, tu sais à quel point j'aime les donneurs de leçons, mais pour une fois je suis d'accord avec toi : sur ma gratification de stage, je vais peut-être réussir à débloquer une ligne pour m'offrir des cours de tir sportif, à la rentrée. Histoire d'apprendre à mieux viser, la prochaine fois - figurativement parlant, bien sûr...
@ Yéti qui appuie sur le buzzer une fois de plus : "Sexy, c'est Alain Corbin, en vrai ?" =>
Tumblr media
Tu m'as bien fait rire cette fois, mais à un moment, il va falloir arrêter de me proposer des noms tous les 15 jours.
@ Médoc qui me dit "Assez de clichés, tous les hommes mûrs et puissants ne cherchent pas à "se taper" comme tu dis des jeunesses de 25 ans" => Médoc, je ne sais pas dans quel univers parallèle tu vis, mais je veux bien que tu me donnes l'adresse.
0 notes
alexar60 · 3 years ago
Text
Transylvanie express (21)
Tumblr media
Précédents épisodes
Le carrosse s’engouffra dans une ruelle isolée, nous éloignant des bruits de la civilisation. D’ailleurs, le brouillard revint petit-à-petit, jusqu’à envahir notre espace dans le caisse. Par moments, le visage de Ludmilla devenait opaque, m’obligeant à me frotter les yeux.
Les sabots des chevaux résonnèrent entre les murs faits de bois et de torchis. En poussant légèrement le rideau, la première fois, je n’aperçus pratiquement personne, si ce n’est un bougre qui rentrait certainement chez lui. L’homme s’arrêta au passage de l’hippomobile et retira son chapeau. Il croisa mon regard et parut désolé. En revanche, la seconde fois, je remarquai une ombre étrange. Elle se cachait dans un long et large manteau noir. Une capuche masquait son visage, attirant encore plus mon attention. Elle sembla inerte puis elle disparut avec l’éloignement de la diligence. Néanmoins, elle réapparut à plusieurs reprises, disséminée dans une allée sombre, au coin d’une ruelle ou juste, derrière un muret.
Les rues étroites et sales se succédèrent, sans pour autant gêner le conducteur ni les chevaux qui, avancèrent à un rythme lent. Soudain, une énorme vague éclaboussa le toit du carrosse, faisant sursauter Ludmilla. C’était une ménagère qui venait de jeter, par la fenêtre, des eaux usés, sans porter attention à notre présence. Habitué, le voiturier continua de faire avancer son attelage pas plus effrayé que lui.
Par moments, la figure de mon amie paraissait devenir lisse. Son nez, ses yeux disparaissaient. Sa bouche peinte de rouge se transformait en un trait fin allant d’une oreille à l’autre. Je devais cligner des yeux ou les frotter pour retrouver la vue et son apparence. Le brouillard embrumait encore plus mon esprit lorsque je ne compris rien de ce qu’elle dit. Je répondis simplement en hochant la tête, parce que je ne voulais pas l’inquiéter. Déjà, mes pertes de connaissance dans le train, l’avait alertée.
Après quelques minutes dans ce dédale, nous arrivâmes à un boulevard où, les sons des chevaux se mêlaient aux crieurs de journaux, et à la population en plein mouvement. Cependant, le brouillard m’empêcha d’apercevoir qui que ce soit. La purée était si épaisse que je distinguais à peine les immeubles. Puis, le carrosse stoppa brusquement. Une silhouette noire approcha. C’était un portier dont la tenue rappelait vaguement les agents de police à vélo, pendant la belle époque. Il ouvrit la porte du coche, Ludmilla descendit la première. En découvrant l’hôtel, je fus ébahi par la différence d’architecture avec les ruelles étroites et crasseuses que nous avions empruntées. Le palace présentait un aspect nettement plus moderne et plus propre. Il se dressait à l’angle de deux grandes rues, et faisait face à une place qui portait le nom d’une ancienne reine de Roumanie.
Je reculai afin de mieux admirer l’hôtel. Ne distinguant pas le sommet, je continuai de marcher en arrière lorsqu’un cri m’apeura. Un chariot frôla mon dos. Le cheval ronfla comme pour m’engueuler, tandis que son propriétaire hurla quelques insultes en patois. Cependant, je restai immobile en découvrant la silhouette encapuchonnée dissimulée dans l’arcade d’un petit immeuble. Malgré le brouillard, elle se distinguait nettement par la couleur noire de son manteau.
Comme d’habitude, Ludmilla donna ses instructions aux bagagistes. En fait, elle craignait de perdre une valise. Nous entrâmes dans le hall immense entièrement boisé. Derrière son guichet, un concierge au sourire forcé, m’invita à le rejoindre. Une raie séparait par le milieu, ses cheveux aplatis avec de la brillantine. Il me rassura en répondant à mon bonjour en exprimant un Français maitrisé.
Il jeta un œil dans un registre avant de tourner le dos pour se diriger vers une étagère composée de casiers. Aussi, il récupéra quelques papiers et revint reprenant sa pose initiale. Son sourire ne quitta aucunement son visage rose. Pendant ce temps, l’écho des pas de quelques clients retentirent dans le hall. Ludmilla attendait devant ce qui ressemblait à une cage d’ascenseur. C’était une plateforme cerclée de grilles et tirée par de grosses cordes. A côté d’elle, deux bagagistes habillés de rouge, patientaient, tout comme un jeune liftier, qui gérait l’ascenseur. Il ne devait pas avoir plus de douze ans.
- Voici votre courrier, annonça le stewart.
Il s’agissait surtout de télégrammes, des messages de Joseph Marchois, inquiet de ne pas avoir de nouvelles. Un courrier m’intrigua. Il s’agissait d’une lettre de l’historien vivant à Brasov. Je lis rapidement son message dans lequel il annonça le retard d’une diligence affrétée pour mon trajet. Je devais rester quelques jours. Il était impatient de me rencontrer.
Nous montâmes ensuite à l’étage. Le couloir parut glauque et terne. Le manque de lumière extérieure n’arrangea rien aux couleurs jaunes fades ni à la boiserie vieillotte. Les porteurs nous devancèrent jusqu’à notre porte que le plus vieux ouvrit, afin de déposer les valises. Puis, ils disparurent laissant Ludmilla et moi dans ce qui ressemblait, à un petit appartement.
C’était un trois pièces, chambre, salon et salle de bain. Mon amie s’allongea sur le lit tout en soufflant. J’ouvris la porte accédant au balcon. Dehors, le brouillard avait totalement envahi la place. Par contre, j’entendais toujours les bruits de la ville, les convois en déplacement, les sabots sur les pavés, les gens parler ou marcher, quelqu’un toussa. Et puis, il avait encore la silhouette encapuchonnée. Elle restait, telle une statue, sous l’arcade à observer dans ma direction. Elle ne montra toujours rien de son apparence, restant à l’écart du reste de la civilisation. Elle n’était toujours pas absorbée par la brume, paraissant même l’éloigner.
Je rentrai rejoindre Ludmilla qui frottait ses épaules pour se réchauffer. Elle s’était levée et commençait à rangers ses vêtements dans la seule armoire de la chambre. Elle rappelait les vieilles armoires de famille, celles qui sont en chêne et qui réveillent les souvenirs de vacances chez les grands-parents. De mon côté, je m’assis afin de relire les courriers récupérés à la réception. Je relis quelques messages rapidement, notamment celui de Klaus Möller. L’historien allemand évoquait aussi un risque d’épidémie du mal des méninges ; la raison du retard de la diligence ?
- Je dois descendre pour envoyer un télégramme, annonçai-je.
- Pas besoin, répondit Ludmilla.
Elle approcha d’une cordelette en train de pendouiller à côté de la porte d’entrée, puis elle tira dessus laissant entendre un léger tintement de clochette.
- Voilà, un groom, va venir, ajouta-t-elle en souriant. Décidément, tu ne vas jamais dans les hôtels.
En effet, il ne fallut pas cinq minutes avant d’entendre frapper à la porte. Un garçon d’une quinzaine d’années entra et attendit au garde-à-vous, mes ordres. J’écrivis un mot sur une demi-feuille de papier : « Enfin arrivés à Bucarest. Je te tiens au courant de la suite. Yannick. Destinataire : Joseph Marchois, bibliothèque nationale du Louvre, Paris, France. »
- Télégramme, important, dis-je en tendant le message ainsi qu’une pièce d’argent.
L’adolescent en uniforme bordeaux récupéra le tout et hocha la tête afin de montrer qu’il avait compris. Il sortit en fermant la porte silencieusement.
- Nous restons combien de temps, ici ?
- Je ne sais pas encore… Deux, trois jours… peut-être plus, répondis-je.
Ma nouvelle compagne continua de ranger ses robes dans l’armoire. Je la regardai défaire les valises ainsi que la grosse malle. Je réfléchissais sur la façon de passer le temps dans cette capitale inconnue. Que pouvais-je visiter ? que voir ? Je n’en savais rien. Surtout que le brouillard blanchissait entièrement le paysage. Ludmilla rangea ensuite ses sous-vêtements, des culottes de soie et des bas. Il y avait aussi quelques corsets. Une fois qu’elle eut fini, elle décoiffa son chignon, laissant retomber ses longs cheveux bruns. Elle déboutonna le haut de sa robe et se dirigea vers la salle d’eau.
- Cela fait une éternité que je n’ai pas pris de bain, soupira-t-elle.
Je n’entendais rien du brouhaha de la rue. La silhouette noire avait enfin disparu.
Alex@r60 – avril 2022
Image: Der Nachtwächter, Karl Martin August Splitgerber
9 notes · View notes
myhedonisfitlife · 4 years ago
Text
Ma première année en Belgique
Et oui, déjà un an ! Un an que je suis partie avec deux valises à quelques 900km de ma terre natale ! (Dis comme ça on a l’impression que je suis partie pour un périple de dingue alors que pas-du-tout)
Au départ j’avais prévu d’écrire régulièrement des articles sur la vie en Belgique. Puis mon PC perso ayant définitivement rendu l’âme, j’avais plus les outils nécessaires pour prendre du plaisir à le faire. Mais maintenant que j’ai fais l’acquisition de mon super Chromebook, me voilà parée pour l’exercice, et quoi de mieux que d’écrire ce premier article à l’occasion de ma première année en Belgique ?! (question rhétorique évidemment, puisque que vous le vouliez ou non, je compte bien vous dérouler une rétrospective de ces douze derniers mois)
Tumblr media
Après avoir rendu mon appartement à Lyon, déménagé pour une semaine chez les parents, trouvé un logement à distance à Bruxelles, quelques pots de départs, une embrassade aux vieux sur le quai de la gare, et Hop ! Me voilà partie !
J’arrive à Bruxelles, gare du Midi, et là, je suis déjà perdue ! Mais c’est quoi cette gare sérieusement ? C’est un labyrinthe bordel ! Bon, je trouve la sortie, je commande un Uber pour aller jusqu’à ma nouvelle maison, parce que découvrir le métro Bruxellois ça me tentait pas trop dans l’immédiat. Mon proprio m’accueille, maison de type loft vraiment sympas en colocation, le boulot à 20 min en tram. Parfait. Je pose mes valises, je vais faire des courses, et les explorations commenceront le lendemain seulement, car j’ai trois jours devant moi avant mon premier jour de boulot.
MAIS IL FAIT BEAU EN BELGIQUE ! M’AURAIT-ON MENTI ?
C’est à peu de chose près ce que je me suis dis lors de ma découverte de la ville. Il faisait beau et chaud... Bien loin de la grisaille qu’on s’imagine. Alors j’en ai profité ! Visite des parcs, des institutions européennes, du centre ville et de sa fameuse Gröte Markt, j’ai cherché le Manneken Pis et ses copains Jeanneke Pis & Zinneke Pis (je sais pas ce que les Belges ont avec le fait de faire de pipi!), j’ai évidemment mangé une gaufre, ou deux (bah oui faut tester celle de Liège et celle de Bruxelles hé!), et puis j’ai commencé le travail !
Bienvenue chez Peugeot Belgique Luxembourg, filiale Belge du Groupe PSA !
Une passation un peu trop brève avec ma prédécesseuse sur le poste, un déménagement dans de nouveaux locaux en perspective, bref, une arrivée en plein chaos ! Mais me voilà Training & HR Project Manager ! (ça fait classe en Anglais hein?).
Mon tout premier job post Master, et j’en suis fière ! Un emploi avec des responsabilités, des sujets très variés... de quoi bien m’amuser !
Bon par contre, j’ai oublié de le dire, mais le beau temps a duré même pas deux semaines, après c’était de la pluie, de la grisaille et même que le froid à commencer à se pointer mi-octobre et que j’étais pas prête pour ça du tout !
Tumblr media
Bon, étant donné que la Belgique n’était pas la destination en tête de liste pour effectuer un VIE - elle n’était pas du tout sur ma liste à vrai dire - mais que l’opportunité professionnelle m’y a amenée, autant en profiter pour visiter le plat pays !
“La vie ce n’est pas d’attendre que l’orage passe, c’est d’apprendre à danser sous la pluie”
Donc me voilà partie avec mon sac à dos et mes billets de train pour ma première excursion. Au programme : Gand, Bruges et la côte Belge avec Blankenberge et Le Coq. La météo n’étant pas avec moi, j’ai eu le droit à la pluie, le froid, le brouillard et un tout petit peu de soleil. Quatre villes, une quarantaine de kilomètres parcourus à pied, la beauté des architectures (sauf Blankenberge), des litres de cafés pour me tenir chaud et la découverte de la fameuse Carbonnade Flamande (je recommande) !
Tumblr media
Visiter Gand c’est un peu déroutant. Le centre-ville est grand, spacieux, les bâtiments sont magnifiques, on ne sait pas où donner de la tête. Par contre, ayant suivi le parcours du Street Art qui fait traverser la ville en long, en large et en travers, je me suis vite retrouvée dans des endroits qui donnaient franchement pas envie.
Tumblr media
Non sérieusement, beaucoup de bâtiments à l’abandon, des façades défraîchies, des places sans personnes dessus... Un peu lugubre comme atmosphère... A Gand c’est deux salles deux ambiances quoi !
J’ai eu l’occasion d’y retourner cet été, avec une météo plus clémente, même si on s’est pris une bonne drache (d’où l’importance d’avoir toujours un parapluie, mais je clôturerai l’article par une liste des règles de survie en Belgique), c’était donc plus agréable, je vous laisse en juger par vous-mêmes.
Tumblr media
J’ai beaucoup aimé Bruges. J’ai moins aimé le monde qu’il y avait. J’ai commencé la visite de la ville par le Béguinage et les moulins, il n’y avait pas trop de monde. Mais plus je m’approchais du centre-ville, plus le flot de touristes se densifiait. (Oui j’étais moi-même une touriste, je sais!)
Tumblr media
Impossible de manger avant 15h ! Même Mc Do et autres fast-food étaient saturés ! Bon, j’ai quand même réussi à avoir mes carbonnades flamandes, servies avec de la compote de pomme et des frites. Un régal !
Après le repas, je suis allée directement faire la queue pour monter au sommet du Beffroi de Bruges. Ce fût ma dernière activité de la journée, j’en ai donc profité pour admirer la nuit qui tombait sur la ville... et la Gröte Markt de Bruges.
Tumblr media
Ah ! La côte Belge ! 65km de plage de sable fin et... de barres d’immeubles dégueulasses ! (Tu m’étonnes que les Belges vont tous à la mer en France...)
Mon hôtel étant à Blankenberge, je suis allée jeter un oeil à la plage. Ce fût bref. C’était moche. Heureusement, on m’avait conseillée d’aller du côté de Le Coq pour profiter de l’architecture typique des villages côtiers. Pour se déplacer facilement le long de la côte on peut prendre le tram du littoral. Hyper pratique. (Ils ont parfois de bonnes idées les Belges)
Je n’ai pas été déçue en arrivant à Le Coq : toute la ville a conservé cette magnifique architecture et les bâtiments en front de mer sont eux aussi traditionnels. Ouf !
La pluie et le froid étant de la partie, je me suis pas trop attardée et je suis rentrée à Bruxelles un peu plus tôt que prévue, las et fatiguée de marcher dans le froid et la pluie.
Tumblr media
Autres expéditions d’un jour...
Tumblr media
J’ai aussi visiter Anvers. Bon tout était en travaux à ce moment-là donc il n’y avait pas grand chose à voir malheureusement.
Puis Dinant, très jolie mais un peu morte. Louvain qui a de très beaux bâtiments mais dont on fait vite le tour.
Tumblr media
Namur et sa citadelle (inutile de perdre du temps dans Namur, la citadelle et les bords de Meuse sont vachement mieux).
Tumblr media
Par contre, agréable découverte que celle du Sahara de Lommel. Un spot à la frontière des Pays-Bas où on trouve un bout d’étang entouré de sable, où la baignade est interdite comme dans 90% des spots aquatique en Belgique (bon vu la gueule de l’eau, j’aurais peur de ressortir et d’avoir un troisième bras qui pousse).
Tumblr media
“Dans le port d’Amsterdam, y a des marins qui chantent”
Comment vivre à 2h30 de voiture d’Amsterdam et ne pas y aller ? impossible ?! On est bien d’accord. C’est pour ça que j’y suis allée. Deux fois.  Alors j’ai pas vu les marins chanter, mais j’ai vraiment apprécié l’ambiance chill de cette ville.
Tumblr media
Ma première visite à Amsterdam c’était en plein hiver, pour le Light Festival. Découverte de la ville en croisière... C’était très beau. Mais il faisait aussi très froid. Du coup j’ai eu envie d’y retourner avec les beaux jours...
Tumblr media
Et c’est vrai qu’Amsterdam est bien différente sous le soleil. Je retrouve bien là les architectures Flamandes, en même temps, les Flamands n’ont rien inventé (Oups).
Bref, flâner le long des canaux, louer un vélo, visiter les nombreux musées, tester les coffeshop... (oui?)
Ville idéale pour un week-end romantique... ou pas ;-)
Tumblr media
Une intégration pas évidente...
Je l’ai voulu cette expatriation. J’avais ce besoin de partir, me challenger, découvrir autre chose que la France dans laquelle j’ai grandi et en laquelle je ne me reconnais plus. Seulement voilà... Les changements et moi.. ça fait deux. Mon temps d’adaptation est long et à cela s’ajoute ma difficulté à créer des relations (la fille un peu psychorigide et asociale). Donc je dois admettre que les premiers mois n’ont pas été évidents. Ma première maison étant située dans un quartier résidentiel et excentré, j’avais pas grand chose à faire (à part sortir les poubelles) et les sorties en ville étaient vite compliquées. Alors certes, j’étais pas loin du travail mais je me faisais ch**r et déprimais.
... et un déclic !
Puis j’ai changé de colocation et de commune. Un peu mieux placée, un accès rapide aux endroits dynamiques de la ville... Et la vie a été plus agréable. J’ai des supers colocs, (la plupart sont déjà repartis), mais on a passé de supers moments. Surtout avec le confinement. On a su se soutenir et c’était chouette. Des soirées jeux de société, des BBQ, une chasse aux oeufs dans la maison pour Pâques... Ça a compensé la solitude des mois de télétravail !
Finalement la vie en Belgique c’est pas si mal... mais je n’y resterais pas, j’ai d’autres projets !
Tumblr media
Pour conclure cet article, il me paraissait évident de faire une liste des choses essentielles à savoir avant de venir en Belgique.
Investir dans un parapluie. Oui. Vraiment. Et l’avoir toujours avec soi. En Belgique il peut faire grand soleil, la météo peut t’annoncer un ciel sans nuage toute la journée, y a toujours moyen que tu te prennes une drach’ sur la tronche.
Faire la bise aux gens ou tes collègues, même si tu les connais pas vraiment (oh joie quand t’es pas tactile). Et c’est LA bise. Au singulier. Donc juste une. Pas deux, ni trois, ni quatre comme en France. Donc faut s’habituer à se prendre des vents au début. Donc on a dit une bise mais pas tout le temps. Non, pour la nouvelle année c’est trois bises et pour les anniversaires c’est deux. Pourquoi faire simple ?!
La guerre des langues. En Wallonie, la langue officielle c’est le français. En Flandre, le Néerlandais, et à Bruxelles... Bah c’est les deux. Si tu veux aller en Flandre (visiter Gand, Bruges etc..) : Mieux vaut parler directement anglais que tenter le français au risque d’être mal vu et ignoré.
Et si les mésententes entre la Flandre et la Wallonie s’arrêtaient aux langues... mais non ! La Belgique est quand même un pays qui n’a pas de gouvernement depuis 2 ans et les Belges le vivent bien. N’hésitez pas à les charrier un peu dessus d’ailleurs.
Par contre ne les charriez JAMAIS sur la coupe du monde de football 2018. Houla non ! Ils ont pas encore digéré leur défaite contre la France. (Sorry not sorry)
Les gaufres ! Gaufre de Liège ou Gaufre de Bruxelles ? Deux spécialités bien différentes. Cela dit, je préfère une gaufre de Liège nature pour mieux apprécier son goût sucré de base (et elle est assez lourde sans en rajouter), et une gaufre de Bruxelles avec topping pour la gourmandise. Certains tearoom proposent des gaufres à un prix exorbitant.. Honnêtement, les petits waffle trucks avec gaufres à 2€ sont tout aussi excellents.
Le parler belge ! Bon les septante et les nonante, quand on a un nonante-sept et un septante-huit dans son numéro de téléphone on apprend vite. Le “Une fois” , on va pas se mentir, tout le monde l’utilise. Mais c’est pénible car, dès que tu parles avec des français et que tu l’emploies, c’est radical, t’as le droit au “une FOIS” avec l’accent de Danny Boon. Les français stop. C’est lourd. Par contre j’ai eu du mal avec l’utilisation de “Savoir”. Les Belges utilisent savoir comme nous on utilise pouvoir. Donc quand on vous demande “est-ce que tu sais faire telle ou telle chose” la personne n’attend pas que vous lui confirmiez que vous savez effectivement faire mais que vous passiez à l’action et réalisez la demande. Alors je vous laisse imaginer au début, quand ma Cheffe me demandais si je savais faire une chose, que je lui répondais “évidemment” et qu’on réalisait deux jours après quand elle me demandait de lui transmettre le travail que j’avais pas compris la subtilité belge. Oups ! Bah je vais le faire hein ! Ou encore le “Ça va”  qui veut dire “ok ça marche”. Pareil, quelques incompréhensions au début quand je demandais quelque chose et qu’on me répondait “ça va”. Dans ma tête c’était “mais je t’ai pas demandé comment tu vas”, puis j’ai compris.
Et y aurait encore plein de chose à raconter mais je crois que je vais m’arrêter ici pour cette rétrospective.
Donc en résumé, la Belgique c’est : des Belges chaleureux et ouverts d’esprit, de la bonne bière pour qui aime la bière, une météo pourrie et des villes aux architectures incroyables !
Aller... Tot Ziens !
2 notes · View notes
neant-blanc · 4 years ago
Text
JOUR 28
La journée passe tranquillement sans faire de vague, un calme plat règne sur notre barque confinante. On louvoie tranquillement entre les problèmes aux arêtes tranchantes. Propulsion à trois rames, le gouvernail depuis longtemps inutile, notre vitesse est lente. La météo est clémente, pas un nuage à l’horizon. Malgré le ciel impeccablement bleu, on nage en plein brouillard, faut pas se mentir.
Malgré le fait que notre embarcation ne manque de rien, des envies se font sentir. Trois mâles solitaires improvisés matelots seconde classe de fin du monde, il y a de quoi échauffer les esprits.
Ce que j’aimerais ? En ce moment ? Une canette de coca, un bain chaud avec beaucoup de bulles, un psychologue diplômé qui me donnerait toujours raison, la conviction absolue d’aller dans le bon sens, un feu de cheminée, un regard intéressé, un kebab du bistrot turc Foodbox sauce mangue/curry, un vieil homme me donnant une franche claque sur l’épaule en me disant « ça va aller gars ! », des cheveux… La liste est sans fin.
Je passe le reste de la journée à fixer les tableaux brodés réalisés par ma grand-mère. Monument colossal dévoué à la patience et à la minutie. Scène de chasse à cours, port de pêche pittoresque ou les hommes déchargent les paniers de poissons sous le regard amoureux de leurs dames. Près des toilettes, fiché au mur, le portrait rond d’une femme en habit du dimanche et d’un soldat en uniforme à la moustache en guidon de vélo. Ils se touchent de loin, tout sourire, l’air de rien, image désuète d’un passé artificiel.
1 note · View note
claudehenrion · 4 years ago
Text
La guerre des trois roses... plus ou moins fanées...
  Il y a trois mois, déjà, j'avais écrit, ici-même, qu'aller voter était, pour un Parisien, un devoir moral non-négociable : compte tenu des circonstances gravissimes, s'abstenir, c'est plus ou moins se rendre coupable d'un crime de ''non-assistance à merveille en danger...  C'est encore plus vrai au moment où, l'appétit venant en mangeant, Madame le Maire de la Gauche parisienne a été chercher les pires compromissions, pour garder un pouvoir... dont elle se sert pour défigurer l'ex- ''ville lumière'' … et pour rendre la vie impossible aux parisiens, avant de faire fuir les touristes et la manne financière qui les accompagne : qui, au monde, voudrait passer ses vacances dans une ville où la vie, l'approche, l'accès, le déplacement, le stationnement, et tout mouvement autre que pédestre est rendu compliqué ?
  Les ratés d'Anne Hidalgo, dite “Notre Drame de Paris”, ont défiguré la Capitale beaucoup plus que tous les attentats, bombes, incendies d'églises soi-disant dûs au hasard, et pollutions diverses… Cette ville, naguère élégante, belle, admirée du monde entier et plaisante à vivre pour ses habitants, est devenue un enfer sale, malodorant, bruyant, dés-harmonieux pour ne pas dire laid et infréquentable… Travaux inutiles mais permanents, insécurité galopante, record incontesté des cambriolages et de la violence gratuite, mendicité agressive de kosovars et de “yougo-slovaques” en hordes surveillées par des “tontons mafieux”, squares abandonnés aux trafiquants de drogue, rats qui défilent dans nos rues en bataillons serrés, la nuit tombée… En septembre 2019, le grand quotidien britannique “the Guardian” a utilisé, à propos de Paris, un qualificatif infamant : “l'homme sale de l'Europe”, copié du méprisant “l'homme malade de l'Europe” de Nicolas Ier pour parler de l'Empire Ottoman alors en pleine déconfiture… De tous côtés, j'entends dire : ''Paris est devenu une ville du tiers monde” . Comment le nier ? 
  Retour sur images : lorsque, en octobre 1955, je suis arrivé à Paris, encore ébloui par la lumière de mon cher Maroc natal, j'ai découvert une autre forme de beauté, d'harmonie, de charme, de joie de vivre. Et malgré les rigueurs de l'hiver 1955-56, le plus froid de tous, j'ai adoré m’adonner à la “flânerie” dans les vieux quartiers, de monument en monument et d'église en église (et -déjà- d'orgue en orgue !), le long des échoppes des bouquinistes, passant de la plate-forme accueillante d'un vieux bus qui préférait la joie de vivre de ses passagers aux normes abusives d'une pollution invérifiable… à la neige tombant sur la Place de Furstenberg déserte, aux Halles, alors une ruche bruissante… ou à une traversée à pied sec de la Seine, gelée sur plus de 15 cm d'épaisseur, de l'Assemblée nationale à la Concorde (10 ou 20 fois de suite !), le long des “Bains Deligny”… Aucun de mes petits enfants n'aurait l'idée de se livrer à de telles expériences : une trottinette les aurait vite renversés, une manif, détournés ou un CRS-Robocop, renvoyés se confiner : Delanoë et Hidalgo ont rendu la ville hostile à ses habitants. Paris ne peut vivre que dans le temps long de l'histoire, alors que nos politicards ne peuvent se projeter que dans le temps court d'une élection et l'imbécile principe de précaution
  Paris, en 2020, est une ville martyrisée par le fanatisme malfaisant d'une femme grisée par son pouvoir, comme “possédée” par quelques idées à peine primaires, se croyant habitée par une mission qu'elle imagine sacrée alors qu’elle n'est que mortifère…  Un livre vient d'ailleurs de paraître, qui remet les choses en place :  “Les dents de la maire, ou les Souffrances d'un piéton à Paris” (par Benoît Duteurtre –Ed. Fayard), où l'auteur nous conduit des horreurs d'une pollution pire que jamais à la laideur du nouveau mobilier urbain, du bruit qui est devenu oppressant au massacre de notre patrimoine, des embouteillages scientifiquement fabriqués par système au sacrifice de la vie des parisiens au profit d'une vision perverse de la fausse écologie qui a pris le pas sur la vraie, aujourd'hui  disparue...  Mais c’est aussi l'horrible prise en main des pensées des parisiens, à travers des propagandes honteuses qui ont pour mission de leur dire ce à quoi ils doivent (l'écologie) ou peuvent (la PMA) penser, au nom de la plus insupportable des fausses vertus, celle de la pseudo-bien-pensance progresso-écolo-socialo-bobo-a démocratico-liberticide typique du patrimoine de nos ‘’élites-sic’‘ de Gauche. 
  Où qu'on aille... du Boulevard St Germain aux quais rive gauche, au Châtelet, de la place St Michel à.... n'importe où ailleurs, les voitures peinent à avancer d'un mètre dans les rues et avenues congestionnées. Dans un brouillard de fumées puantes, des piétons se risquent à éviter les scooters qui se faufilent comme ils peuvent. L'air empeste, car la réduction du nombre de véhicules, objectif claironné du maire pour diminuer les émanations, est largement annulée pas la lenteur de la circulation, propice aux gaz nocifs. La fermeture de la voie Georges Pompidou a augmenté les émissions d'azote, de carbone et de particules fines de 50  % entre le pont de la Concorde et  le Pont Sully (“Facts, not words”!). Ce ne serait rien (enfin… presque rien !) s'il n'y avait pas, comme en soutien permanent, le bruit insoutenable des centaines de chantiers inutiles ou qui ne correspondent à rien, leur seule raison d'être étant de rendre la circulation impossible. (on fait un trou pour rien, on le laisse à ciel ouvert un certain temps, puis on le referme avant de refaire la même chose 20, 50 ou 100 m plus loin, toujours sans la moindre raison vraie). Paris sous Hidalgo est un remake de ’‘1984′’ en l’an 2020, plus le règne du ‘’à qui perd, perd’’ !
  Et il y a le programme d'une autre mandature qu'elle ose briguer : rendre cyclables 100 % des rues parisiennes, supprimer 60 000 nouvelles places de stationnement (après les 90 000 déjà disparues. Et nous, les parisiens,... on tourne pour se garer !)… bouleverser de fond en comble ce qui reste de la voirie pour augmenter encore le nombre de chantiers et la pollution sonore… et faire du Périphérique une ‘’suite’’ de scènes bucoliques dignes de Watteau  Revoilà la vieille folie, reprise en boucle par les anarcho soixante-huitards, de ’'mettre la ville à la campagne” –parce que l'air y est plus sain… expliquait Alphonse Allais vers 1860 : le progressisme à la mode n’a que dans les 160 ans de retard ! En fait, plus !
  Le besoin pathologique de pistes cyclables de notre pétroleuse ‘’dés-écologique’’ voudrait faire de Paris une ville cycliste, comme Copenhague et ses 500 000 habitants. (NDLR : même en admettant, ce qui est impossible, que 1 parisien sur 20 soit prêt à se mettre au “vélo obligatoire”, on est loin de pouvoir envisager une interdiction de facto de l'automobile !). Mais notre pasionaria de la pédale rêve d'un Paris qui aurait sa place dans les “villes-monde”... qui signera la fin de tout ce que Paris avait d'unique. Dans le scrutin tel qu'il se présente, avec tout candidat autre que Rachida Dati, la seule ‘’normale’’ de nos trois roses (dont deux rouges !) en course, Paris ne sera plus Paris. Jamais. C’est une tragédie !
  Les ''actifs'' ne pouvant plus y travailler, Paris se videra de ses habitants (sauf les passionnés de la pédale), le prix des logements s'effondrera... et ils pourront être achetés par des Américains, des arabes à pétrole, des chinois... ou des dealers de paradis interdits, relâchés par Belloubet...(On peut remarquer que, aux dates et au rythme près, la menace est d'ailleurs la même dans toutes les grandes villes  contaminées par le virus de l'écologie perverse). Il s'agit donc de sauver l'essentiel… S'abstenir ou voter écolo ou LREM, c'est accélérer le mouvement de destruction de tout ce que nous aimons tant et que nous voudrions conserver, pour notre bonheur et celui des générations à venir : le progressisme n'est-il pas, par définition, l'ennemi de tout ce qui ‘’existe’’, le ''neuf'' devant impérativement remplacer ''le vieux'', fut-ce en pire ?
  Mais attention ! Les prophètes de malheur sont en train de gagner leur pari : selon un sondage Ifop, un Français sur 4 hésiterait à aller voter le 28, encore à cause du coronavirus (même s’'il n'y a pas le moindre lien entre ces deux événements !). A cause de la panique exagérée (et injustifiée) qui règne en maîtresse, “le seul vrai risque est, en ce moment, une immense anesthésie politique et ses conséquences les plus dramatiques !”. Dont une nouvelle défaite de la Droite à Paris. Toute personne qui s’abstient ou qui met un bulletin ''Hidalgo'' ou, pire, ''Buzyn'' (mais comment est-ce possible ?) vote en réalité contre le futur de notre ville qui fut si belle, et en faveur du malheur quotidien de nos petits-enfants...
H-Cl.
PS Il existe, à Droite (pauvre Droite, si douée pour perdre, et qui a tant de mal à s'unir) une sorte de snobisme suicidaire qui consiste à dire ''je n'aime pas Rachida Dati''. Outre que c'est idiot (lisez son programme : il est excellent !), ce n'est plus le sujet, car cela assure la victoire de la pétroleuse qui nous fait tant de mal depuis 6 ans, collectivement et individuellement. Son entente avec les plus intégristes des faux-écolos (ceux pour qui la sauvegarde de la Planète passe par la destruction de tout ce qui fonctionne...) va entraîner une accélération foudroyante de tout ce qui est mauvais pour l'Homme, pour la Vie, pour la Ville... Ne laissons pas faire ça !
3 notes · View notes
loclz · 5 years ago
Text
[ 1410 ] Ep _ I
                                      Vendredi 2 SEPTEMBRE 2016
                                          Trégueux-Bournemouth
Tumblr media
                                      1. { Plage de St Andrews }                                                   { St Andrews }
  Après un petit-déjeuner, il était temps de passer au chargement de la voiture. Pour comprendre à quel point  se fut compliqué, Clément devait prendre, ses affaires personnelles, ceux des beaux-arts, de musique... Bref, j'ai dû effectuer un choix compliqué. Des morceaux de ma batterie que j'avais prévu d'amener avec moi, durent rester en France. En effet, le mercredi, j'eus décidé de ramener plus de matériel que prévu. Cette étape terminée, la route vers Cherbourg nous attendait.   10 h 00 nous voilà parti pour plus de trois heures de route. Clément jeune conducteur décida de prendre le volant pour s'habituer à ma voiture. Les premières minutes furent hésitantes, comme lorsqu'on était enfant, on nous enlevait les petites roues de notre vélo, et lancé seul comme un grand, notre père nous encourageait. On pouvait retrouver dans ma voiture une stimulation de mes sens visuels et auditifs, attentifs à ce qu'il faisait. Nous étions enfin bien lancés sur les routes costarmoricaines dans notre road trip, avec Highway to hell de AC/DC en musique de fond à la radio.
  Une première pause à mi-chemin nous permit de manger et de faire un premier point sur ce qui nous attendrait jusqu'à ce soir. On s'imaginait la tête des douaniers avec ma voiture chargée au maximum, ou encore ma première conduite à gauche.   Notre pause terminée nous voilà de retour sur les routes qui nous menaient vers Cherbourg. Comme prévu, je récupérais le volant à trente minutes de l'arrivée. Le ciel commença à s'assombrir, la pluie normande nous guettait, comme un cadeau de bienvenue ou un cadeau pour notre départ.   16 h 00 et se présente devant nous, sous une pluie battante, la file d'attente de l'embarcadère de la gare maritime de Cherbourg.
Tumblr media
                                2. { File d'attente//embarcadère }                                                { Cherbourg }
Tumblr media
                                            3. { Gare maritime }                                                   { Cherbourg }
   À première vue et étant la seule voiture française, les Anglais rentrèrent de leurs vacances d'été. S'ensuit un parcours de contrôle des billets, passeports, avec enfin les douaniers, qui pour l'ouverture du coffre de la voiture, ne restèrent pas bien longtemps au vu du coffre et de l'arrière de la voiture chargée à son maximum.
  17 h 00, nouvelle file d'attente. Quelques centaines de mètres nous séparèrent de notre ferry. Enfin, Clément et moi apercevions les formes métalliques blanche du ferry se dessiner.
  17 h 55, nous passâmes enfin la passerelle qui communique avec le hangar à voiture. Le frein à main enclenché, nos sacs à dos avec nous, la traversée put commencer.
Tumblr media
                                         4. { Arrivé sur le Barfleur }                                                   { Cherbourg }
Tumblr media
                                     5. {Grue du port de commerce }                                                    { Cherbourg }
  La voiture garée pont N° 5, nous rejoignions comme les autres passagers le pont N°7. Nous arrivions dans le grand hall principal entouré de fenêtres surplombant le port de Cherbourg. Un self complétait l'arrière de la grande salle.  Plus que quarante-cinq minutes avant l'appareillage du Barfleur. Ce temps, nous le consacrions à la découverte du pont arrière. Le ciel avait toujours ses teintes grises, assez tristes. La foule présente à bord se préparaient aussi au départ, des parents et leurs enfants visitaient eux aussi l'extérieur du ferry.  Le calme était peut-être la meilleure interprétation de l'atmosphère qui régnait sur les quais. L'heure du départ approchait, de la fumée noire commença à sortir des cheminées du ferry. Les moteurs étaient lancés. Le Barfleur allait appareiller.
Tumblr media
                                     6. { Allumage des moteurs }                                                     { Barfleur }    
Tumblr media
                                        7. { Allumage des moteurs }                                                       { Barfleur }    
  Il régnait comme une sorte d'agitation passagère, un sentiment vif de peur, de joie, de tristesse...
  18 h 45. Voilà, nous y étions ! Nos dernières minutes devant les côtes françaises.
  Les hélices du ferry tournaient à plein régimes, nous passions les passes du port ainsi que quelques instants plus tard le fort de l'Est.
  Environ 70 milles et quatre heures de traversée nous séparaient de Poole, notre première escale anglaise. Nous retournâmes alors dans le ferry avec nos compagnons d'un soir. Nous rejoignîmes les moleskines dans le fond du grand hall. Le va-et-vient des familles anglaises animait le trajet. En quelque sorte, durant cette traversée nous découvrîmes l'exemple de ce qui allait se passer pendant quatre mois, la langue. Comme un peu isolé, Clément et moi passions nos premiers pas de globe-trotte .
  Quasi-étrangers, nous déambulions entre aller et retour, du pont arrière à notre moleskine, dans le ferry. Établir un système de roulement pour garantir notre base arrière dit "la moleskine", voilà notre priorité. La procédure était simple, je partais me balader, Clément restait à son poste de garde et vice-versa.
Tumblr media
                                              8. { Base arrière }                                                      { Barfleur }    
  Les minutes s'écoulaient et amenèrent la nuit. L'obscurité tombée, j'errais accompagné du vent sur l'arrière du Barfleur, entre excitations de poser le pied-à-terre et l'appréhension d'un voyage de quatre mois.   Les bourrasques me frappèrent le visage et me rappelèrent que je n'étais pas seul. Je rentrai alors prendre un café, histoire de garder un semblant d'énergie pour mes premières minutes sur le sol anglais...  
Tumblr media
                                              9. { Arrivée à Pool }                                               { Sud de l’Angleterre } 
  21 h 50 (heure anglaise), nous y voilà ! La ville de Poole se dessinait face à nous. Après quatre heures de navigation, Clément et moi allions enfin toucher terre.   Les lumières du port et de la ville nous accueillaient par une petite brise anglaise. Une annonce dans le ferry demanda aux passagers de rejoindre les ponts inférieurs où se situaient les voitures, le temps de vérifier que rien ne resterait après nous sur le Barfleur, il était temps de descendre chercher ma voiture.
Tumblr media
                                           10. { Arrivée à Pool }                                              { Sud de l’Angleterre } 
  La voiture retrouvée, c'est avec une grande inquiétude que j'attendais le feu vert des manœuvriers de la Brittany Ferries, pour mes premières secondes de conduite à gauche.
  Clément était concentré à immortaliser notre sortie du ferry. Un tremblement surgit dans le pont N° 5. La plate-forme s'abaissa alors et nous entrevîmes le quai. Les automobilistes devant nous commencèrent à démarrer leurs voitures et à avancer. Ce fut à notre tour d'y aller ! Je lançai le moteur et enclenchai la première.
  Du pont du ferry au poste de douane, les premières minutes au volant étaient assez sereines. Nous remarquâmes sur notre gauche que finalement nous n'étions pas les seuls Français.
  Nous étions à quelques mètres du poste de douane, plus que quelques minutes avant le début de notre périple anglais. Clément sortit nos passeports et nous fûmes devant la guérite des douaniers Anglais. Le temps de vérifier que nos papiers soient bien en règle et nous voici lancés sur les routes anglaises, direction le Laguna hôtel à Bournemouth.
  Le trajet qui devait durer 20 minutes fut une catastrophe de 1 h 10 minutes. Du port de Poole au Laguna hôtel, quinze minutes étaient nécessaires. Mais pour notre défense, plusieurs facteurs expliquent notre retard.
C'était la première fois que je conduisais à gauche.
Je ne connaissais pas la ville.
Il faisait nuit. 
Une petite brume réduisait mon champ de vision.
Et mon GPS n'avait pas la carte du Royaume-Uni.
  J'avais beau me mettre dans la tête qu'il fut impératif de rouler à gauche, mon cerveau, et cela durant les trois prochains jours, me fera rouler quelques secondes à droite.
  Dès la sortir du port, accompagné par un brouillard anglais, j'aperçus les phares de la voiture en face de moi, ainsi que le son d'un klaxon et Clément hurler pour me rappeler que je n'empruntai pas la bonne route . Pour mes débuts d'une conduite à droite, la pression monta très vite. Ce stress passé, nous filions vers Bournemouth.
  Sans GPS, nous atteignîmes tout de même Bournemouth. Pendant près d'une heure, nous allions traverser le centre-ville, par un vendredi soir. " Bizarrement ", les regards des habitants se concentrèrent sur la seule voiture en plein centre-ville. Après quelques tours au cœur même de Bournemouth et aussi quelque rue déserte, nous arrivions enfin au Laguna hôtel.
  00 h 10, après ces efforts pour rechercher l'hôtel, nous pûmes prendre enfin contact avec la réceptionniste. Une dame charmante, d'une soixantaine d'années, lunette sur le nez, habillée en robe d'époque, corsage ajusté, manches collantes mi-longue et jupe à petits plis, nous reçut. Notre premier échange avec les Anglais fut très courtois, et nous disposions ainsi de la chambre 59. 
Tumblr media
                                            11. { Chambre 59l }                                                   { Laguna hotel } 
  La chambre s'associait à l'ambiance d'un calme typiquement anglais, confortable et élégant de la vie en Angleterre. Nous avions la chance que la salle de bain soit équipée d'une baignoire. Après un bain chaud pris dans le noir, car incapable pour nous de comprendre le fonctionnement de la lumière, je m'allongeai sur le lit et me mis à zapper un peu sur la télévision anglaise. Il fut pour nous le temps de se reposer avant les premiers kilomètres d'une longue journée. 
Tumblr media
                                         12. { Départ de Dundee }                                                   { Mi décembre } 
1.          https://beachsafe.org.au/beach/vic/mornington-peninsula/fingal/st-   andrews
2. 3. 4.  https://www.wikimanche.fr/Gare_maritime_de_Cherbourg_(1933)
5.          https://www.port-cherbourg.fr
6. 7. 8. https://www.brittany-ferries.fr/navires/ferries-croisiere/barfleur
9. 10.   https://voyages.michelin.fr/europe/royaume-uni/grande-bretagne/angleterre/poole/poole
11.       https://www.lagunaholidays.com
12.      https://www.dundee.com
1 note · View note
marlenecollineau · 5 years ago
Text
Poulidor est mort
De lui, je ne garde aucun souvenir de course. Trop jeune, évidemment. Mais son nom m’a toujours évoqué la popularité. Popularité d’un homme et d’un sport, le cyclisme. La popularité dans ce qu’elle a d’entier : la ferveur du nombre, des masses et la proximité au peuple, à celles et ceux qui peinent à se faire entendre. La popularité, celle qui est trop souvent moquée. L’amour du Tour de France, de la grande boucle. L’attente du dévoilement de la course, l’affichage de la carte, tout en jaune, et la rage étouffée de constater que sa région est, une fois encore, oubliée. Les étapes de plaine, les détours à vélo pour approcher au plus près le tracé et la bataille pour les objets aussi inutiles que commerciaux balancés par des hôtesses aux robes bien trop décolletées et aux slogans idiots. Les étapes de montagne, les arrivées la veille et la nuit au milieu d’une foule de camping-cars, compacte, resserrée, liée. L’attachement à un sport courage, regardé par les fanfarons comme aimant à drogués, tous dopés. Et pourtant Poulidor, éternel second. Et pourtant des milliers d’hommes qui sillonnent des centaines de kilomètres de bitume...
Qui se blessent. Se relèvent. Et pourtant, la foule au bord des routes. Et pourtant, des mois de juillet emplis de paysages. De véritables découvertes à distance. De longues minutes d’une télé parsemée de brouillard, de descentes sous des trombes de pluie, qui font vivre en direct l’âpreté de l’exercice. Des montagnes enneigées, des communes aux mille clochers, des Champs-Élysées. Des vacances à peu de frais.
La popularité, celle qui nous colle un peu trop aux basques. Qui nous rattrape dès qu’on s’éloigne. La popularité honteuse des jeunes à la vie bousculée. Ceux qui tentent de tracer leur route. Qui s’émancipent, qui se cassent. La popularité qu’on oppose au savant. Sport, musique, arts… la culture populaire, celle dont on a parfois difficulté à être fier tant elle est marquée, socialement dominée, ridiculisée. Et pourtant, il y a des Poulidor. Il y a des femmes (parfois) et des hommes (souvent) qui haussent le populaire au rang du légitime. Alors, ces fois-là, les bourgeois, les bien nés, les sachants et les méprisants nous laissent vivre. Nous laissent aduler. Nous laissent exister. Nous laissent concilier trajectoires sociales et passions viscérales. Celles-là même qui ne s’éteignent jamais.
La popularité de Poulidor, Poupou, diable à la chemise jaune, celle des organisateurs du Tour de France, maillot jaune dans nos cœurs, famille « gilet jaune ». La popularité du vélo. Celui qu’on grimpe pour se rendre au travail. Celui qu’on met au cul de la bagnole pour partir en vacances. Celui qu’on loue pour faire le tour du lac d’Annecy ou pour arpenter les routes sinueuses de Belle-Île-en-Mer. La popularité du cyclisme. Les compétitions qu'un père regardait à la télé, assis sur la table de la cuisine. L’admiration tout enfantine d’une gamine devant la capacité de ce dernier à s’endormir en milieu de course et à se réveiller pour les derniers kilomètres. Les souvenirs de parents qui allaient voir « Le Grand » gagner sur les routes départementales. Tour de Bretagne, Tour de Loire-Atlantique, Grand Prix de Machecoul. Les souvenirs de la même gamine, devenue ado. Tour de Vendée. La fierté de reconnaître la voix de son oncle, juché sur le podium, commentant les arrivées, meublant les blancs, s’amusant avec les spectateurs. Et le bonheur maladroit d’une jeune femme d’avoir bossé pour un élu de la République qui aimait si généreusement le vélo.
Tumblr media
1 note · View note
valavelo · 1 year ago
Text
J6 ~ Aller plus haut
Saint-Jean-Pied-de-Port ~ Pamplona (99km)
Tumblr media
Aujourd'hui c'est LA vraie étape de montagne. La veille, au point d'information, on m'a donné une carte avec 2 chemins possibles. Le premier c'est le chemin historique, escarpé et très difficilement réalisable à vélo, même en VTT; le second emprunte en partie la route qui monte à Roncesvalles. Je choisi le plus facile, par la route. Tout de même 25km de montée jusqu'au col situé 900m plus haut.
Tumblr media
Ascension en douceur dans la fraîcheur et le brouillard du matin. Arrivé à midi à Roncesvalles il ne me reste plus que de la descente. Je décide donc de pousser jusqu'à Pamplona. La journée est longue malgré tout et j'arrive dans la capitale de Navarre vers 19h. C'est vendredi soir, il y a beaucoup (mais vraiment beaucoup!) de monde dans les rues du centre ville. Je cherche une place dans les auberges mais ces dernières sont toutes complètes. On me conseil de chercher un hôtel car ce week-end c'est la fête de la ville! J'étais pourtant certain de ne pas tomber pendant la San Fermín qui à lieu en juillet. Ce que je ne savais pas c'est qu'il en existe un 2ème! San Fermín de Aldapa (ou Txikito).
Tumblr media
J'aurais le temps de découvrir ça demain. Pour l'heure, l'urgence est de trouver un hébergement dans une ville en fête où tout semble plein et alors que la nuit (et la pluie) commence à tomber. Je fais chou blanc dans les hôtels centre. J'en repère un à 3km de là. Internet me dit qu'il y a une chambre libre. La réalité est un peu différente car l'hôtel a changé d'adresse! Mais juste à côté côté de cet ancien hôtel, il y a un bar. Un homme en terrasse me fait signe. La patronne gère des chambres dans l'immeuble d'en face. Elle en a une pour moi. Dans un appartement où toutes les pièces ont été transformées en chambres, avec 2 salles de bain communes, je dors finalement presque comme à l'hôtel dans un grand lit confortable.
Demain, j'ai décidé de faire une pause et de profiter de la fête.
🎶C'est beau la montagne quand même...
1 note · View note
lonelygirlphenomenology · 5 years ago
Text
2 juillet
j’ai mis ma nouvelle housse de couette bleue ciel avec le drap housse bleu ciel assorti, je veux dormir dans une chambre de comédie romantique qui se passe à cape cod. j’ai pris un livre de chantal akerman à la bibliothèque cet après-midi, elle est partie à new york sans rien dire à personne quand elle était plus jeune que moi. parfois elle savait pas où dormir. j’arrête pas de voir new york partout. j’ai lu dans un vieux carnet qu’il fallait tendre l’oreille pour entendre les messages envoyés par nos nous futurs, ex. une bribe de conversation entendue dans un resto, un panneau, etc, quand quelque chose revient souvent, c’est un signe. j’arrête pas de tomber sur new york depuis quelques jours mais en même temps new york est partout, même en prenant le bus pour le kirchberg. j’y ai longtemps réfléchi en nageant à la piscine j’ai nagé sans m’arrêter pendant une heure plongée dans le brouillard de mes lunettes abîmées, sous l’eau y avait une teinte verdâtre et je me demandais si c’était jésus qui m’envoyait des indices.
3 juillet
la photo de s. m’est tombée dessus cette nuit, est-ce que ça veut dire que je dois aller à la frontière polonaise à la fin du mois?
j’ai fini le livre de chantal akerman. je me retrouve dans elle et je me demande de nouveau si j’aurais du prendre des antidépresseurs en sortant de la clinique. je me demande comment elle a trouvé la force de faire des films. et elle est pas partie seule à nyc, elle est partie avec un cinéaste. comment font les gens pour arriver à faire des choses? comment on fait?
5 juillet
aujourd’hui j’ai repensé à cet hiver quand je voulais m’inscrire à l’école de danse de berlin le plus sérieusement du monde, persuadée que c’était mon chemin, et je me rends compte à quel point c’était une idée ridicule. ça confirme que je peux pas du tout faire confiance à mon intuition, mais à qui je peux faire confiance alors? je sais pas pourquoi j’ai cette idée fixe que si je dansais tout se remettrait en place. la peur de la vie, la peur de la mort, plus besoin de thérapie et je serais enfin aimée.
12 juillet
demain c’est la pride à esch et ce soir y avait un atelier de fabrication de pancartes à la bibliothèque féministe mais je suis restée collée au canapé pour examiner les horaires des bus et des trains tout en sachant que de toute façon j’irai pas parce que j’ai pas envie d’aller à esch. je suis trop en colère pour écrire.
sur le parking d’ikea ce matin maman m’a parlé de ma non recherche de travail soudainement sans me prévenir et mon envie de mourir est revenue me heurter de plein fouet, en moins de deux secondes elle était là, c’est comme une bombe qui tombe parfois, toutes les six semaines à peu près, et qui m’enlève instantanément toute envie de vivre. la mort devient la seule solution envisageable. je sais pas ce qui se passe dans ma tête. je comprends pas et personne comprend et on m’envoie chez un prêtre et j’y suis allée comme ça par curiosité de la vie et puis on m’a dit d’y retourner mais j’y suis pas retournée je suis allée à trier avec manon et on a fait les magasins et j’ai attrapé un coup de soleil.
15 juillet
trop dur d’ouvrir mon journal j’ai préféré passer la soirée à regarder des interviews de megan rapinoe avec sa copine sue bird, megan rapinoe a remplacé margaux fabre dans mon coeur depuis la coupe du monde de foot que j’ai suivi uniquement sur le twitter lesbien parce que le foot n’est pas magiquement devenu intéressant. je regarde chacune des stories très bruyantes d’une des joueuses américaines pour pas rater une miette de leurs célébrations décadentes et de megan, megan est mon nouveau modèle absolu, est ce que j’ai déjà eu un modèle comme megan rapinoe? j’ai posté un truc faisant référence à des lesbiennes sur ig et puis j’ai vu que ma petite cousine l’avait vu et pendant une demie seconde d’homophobie/lesbophobie intériorisée je me suis dit qu’elle était peut être un peu jeune pour voir ça what the HECK et puis j’ai pensé à megan rapinoe et ça m’a remis les idées en place, elle est trop forte, elle est trop forte, et sa confiance en elle!!! j’ai pas envie de sortir de mon monde de lesbiennes inspirationnelles pour parler de choses chiantes i.e. j’ai vraiment besoin de parler de ma santé avec quelqu’un parce que je me pose trop de questions et je deviens folle à faire des échafaudages toute seule dans ma tête.
16 juillet
j’en ai marre de mes échafaudages, j’ai envie de faire des trucs légers. je crois que margaux fabre a une nouvelle copine. elles ont fait du kite surf à frontignan hier et puis elles ont mangé sur la plage au coucher du soleil. peut être que si je devenais sportive et que je rencontrais une fille sportive qui deviendrait ma copine et qu’on se concentre sur le sport et l’une sur l’autre j’aurais pas de catatonie ni d’aboulie ni d’apathie ni rien du tout. hier j’ai accompagné maman chez ikea parce que je me sentais trop coupable de pas l’aider et je voulais pas passer l’après-midi à regarder stranger things avec manon en me sentant coupable, je l’attendais assise dans l’escalier en mangeant un carré de chocolat noir pendant que le plombier lui expliquait comment on refaisait les joints de la douche, je voyais pas sa tête et je me l’imaginais comme sean astin dans stranger things et puis dans la voiture sur france inter ils parlaient des gens qui tiennent des journaux intimes. ils ont interviewé une fille qui en avait écrit 24 depuis ses huit dans et j’ai dit c’est moi en souriant. ils disaient que, sans le remplacer, le journal pouvait avoir les mêmes effets bénéfiques que de parler à un psy. ça fait quinze ans exactement cet été et quand je repense à ce que j’écrivais dans mon journal y a quinze ans j’ai pas tellement changé, c’est pas comme si je me reconnaissais pas, je me reconnais très bien, j’ai les mêmes hormones assoiffées, j’ai toujours pas confiance en moi et je dors toujours dans la même chambre, sauf que les posters d’orlando bloom ont été remplacés par une photo de s. qui me tombe dessus pendant la nuit. chez ikea j’ai vu un couple de lesbiennes choisir des étagères, moi aussi je veux aller acheter des étagères chez ikea avec ma copine sportive, non, je veux construire des chaises et des tables en bois au milieu de la forêt avec ma copine sportive. peut être que si j’avais une vraie vie je me sentirais plus concernée par l’activisme et il faut que j’arrête de me lapider de reproches parce que je suis pas activiste et parce que je suis pas allée à la pride et tous les trips chez ikea et les meubles neufs en bas et le plastique et je donne pas de cours de français à des réfugiés etc. j’ai cherché le mot catatonie sur wikipédia parce qu’un écrivain l’a utilisé dans une interview pour décrire l’attitude des gens qui ont continué à utiliser internet normalement après snowden et tout ça mais le type qui disait ça il continuait quand même de prendre l’avion et de faire du tourisme à bali avec sa famille et peut être que je suis pas catatonique peut être que je suis juste un reflet de mon époque.
je suis sortie me promener cet après-midi dans le cadre de mes promenades touristiques + exercice physique à travers la ville et j’ai atterri dans un endroit où j’étais allée dans un rêve y a longtemps, de l’autre côté de... quelque chose. j’ai descendu une éternité de marches qui longeaient un sous-bois jusqu’à ce que j’arrive en bas de la vallée et tout d’un coup, j’y étais! c’était si près de la maison et en même temps c’était un autre monde, mais pas complètement non plus à cause du rêve. j’ai remonté la colline d’en face en longeant des jardins potagers puis un champ sec tout en haut et je suis arrivée dans un parc avec des très grands arbres très beaux, j’avais l’impression d’être dans un autre pays jusqu’à ce que je sorte du parc et que je voie un panneau qui disait avenue de la faïencerie, mais j’arrivais pas à la mettre en relation avec le champ sec et les jardins potagers. comment je me suis jamais rendu compte à quel point luxembourg était vallonnée, pas juste le centre mais tout autour aussi. j’ai descendu une petite rue qui m’a fait penser au japon et puis je me suis mis dans la tête de retrouver l’appartement où habitait liliane. je l’ai retrouvé, la rue s’appelait rue de l’avenir mais j’avais l’impression de replonger dans le passé. y avait des femmes qui discutaient assises à une table dehors devant l’école waldorf. je suis rentrée par le cimetière du limpertsberg en écoutant i’m alive de céline dion sans le faire exprès et puis j’ai croisé a. qui revenait de son travail à la banque en vélo, je lui ai souhaité son anniversaire et on s’est complimentées sur nos tenues respectives noires et jaunes. en rentrant j’ai rencontré c. le copain de manon, il portait un costume et j’avais les joues rougies par l’effort et le corps moite et je les ai fait rire à table alors ça va.
21 juillet
je viens de passer une heure à remonter le compte instagram de m. du lycée parce que je voulais savoir si c’était la soeur de e. du centre lgbt à la base mais je me suis perdue dans ses millions de photos de plages turquoises australiennes et d’îles désertes thaïlandaises et de poses de yoga au bord de piscines à débordement au dessus de la mer et j’ai commencé à me demander si je devrais voyager moi aussi et voir du pays et des trucs exotiques et devenir prof de yoga et apprendre à jouer du ukulele et faire du stop et prendre l’avion et changer de perspective et réaliser mon rêve américain. est-ce que j’ai besoin de partir loin? un peu loin ça suffit? l’année dernière en juin j’ai passé un weekend dans la maison de christine au bout de la rue après des mois d’affilée à la maison et ça m’avait complètement chamboulée. je sais que j’ai pas vraiment besoin de partir loin et que vu comment j’arrive à me faire rêver avec un quartier de la ville que je connaissais pas, j’en suis arrivée à un stade où un RIEN m’émerveille et c’est fantastique mais je veux pas mourir ignare non plus. m. est bien la soeur de e. en tout cas.
26 juillet
je suis plus aboulique, je suis torpique maintenant. je sais pas si c’est la canicule ou moi ou les deux. mais chez ikea ce soir, encore, je l’étais moins, j’étais juste énervée et renfrognée. j’ai décidé très sérieusement avachie sur le canapé en cuir blanc du service clientèle que j’allais aller vivre dans une communauté où y aurait toujours quelqu’un pour m’aider et j’aurais jamais besoin de payer une fortune pour faire monter mes meubles par une corporation.
mercredi au cactus j’étais tellement torpique que j’avais l’impression de me dissocier de mon corps. j’ai acheté un livre sur les constellations et j’ai essayé des escarpins rouges avec un bas en nylon enfilé sur mon mollet poilu en éclatant de rire quand j’ai essayé de marcher avec jusqu’au miroir sous le regard consterné de la vendeuse. ce matin je suis allée chez l’orl à pied pour me dégourdir les jambes et puis je suis revenue à pied aussi pour être moins torpique mais j’étais encore renfrognée, je me suis vue dans le reflet de la vitre du bus au passage piéton. j’avais des kilomètres de bouchons de cérumen dans les oreilles et une inflammation dans l’oreille gauche. il m’a dit de revenir dans trois mois et j’ai pris un rendez-vous pour le 8 novembre mais si j’arrive à sortir de ma torpeur je serai plus là le 8 novembre et j’irai me faire déboucher les oreilles où? est-ce que je vais devoir me faire déboucher les oreilles par un orl tous les trois mois jusqu’à la fin de ma vie? hier matin pendant que je préparais mon petit-déjeuner le lux film fest m’a appelée, j’ai vu l’écran de mon téléphone s’allumer sur la table mais j’ai pas répondu et j’ai pas rappelé, ils m’appelaient probablement pour me dire qu’ils me prenaient pas but i guess we’ll never know!
31 juillet
j’ai parlé de mes soucis à a.v.g. et puis j’ai attendu le bus pendant une heure assise sur un tronc d’arbre au soleil en écrivant un mail à n. mais une fois dans le bus je me suis sentie lourde d’anxiété et de désespoir, les champs étaient beige clair comme j’aime mais secs et j’ai vu des belles vaches noires et blanches et des chemins de campagne qui me donnaient envie de m’y promener mais teintée de dépression quand même l’envie. c’était lourd, tout était lourd. on était deux dans le bus et le chauffeur écoutait les grosses têtes sur rtl et je pensais à gaëlle obiégly qui dit dans n’être personne que quand elle était jeune elle trouvait que rtl était une radio de débiles et j’ai constaté qu’elle l’était toujours. j’ai marché pieds nus sur le trottoir pour rentrer parce que mes birkenstock me font toujours mal et maman et manon m’ont dit qu’elles avaient vu sur les radios que loki avait des plombs dans le corps parce qu’on lui avait tiré dessus en espagne et dans la cuisine j’ai fini par pleurer. à chaque fois que les docteurs se retrouvent devant mon océan de problèmes imbriqués les uns dans les autres je sais qu’ils voient à quel point c’est grand et profond et visqueux et complexe  mais ils savent pas quoi en faire ni quoi me dire alors ils disent c’est difficile parfois la vie mais tu vas t’en sortir et parfois ils m’envoient chez un prêtre et moi je leur souris en partant et puis je me demande pourquoi je fais pas tout disparaître, hop, je pars en thaïlande et je deviens la fille du lycée qui fait du yoga sur la piscine.
2 notes · View notes
cedricfaitsontourdupilat · 1 year ago
Text
DVELOS LAC D’ANNECY : J1, GRIMPEE DU SEMNOZ
A St-Jorioz, le 26 aout 2023
Changement de nom avec un nouveau partenaire pour cet évènement mais toujours le même programme au rendez-vous du bord du lac d’Annecy à St-Jorioz avec pour cette 1ere journée la montée chrono du Semnoz et une épreuve gravel. Après l’épisode caniculaire de la semaine, la météo à bien changé : le temps est très incertain et si le soleil pointe son nez au départ, les gros nuages noir et brouillard sur les sommets ne laissent rien augurer de bon avec des températures en chute libre mais encore correct pour cette journée.
Tumblr media
Comme l’an dernier, je prends part à cette grimpée chrono plus pour le plaisir que pour y faire un résultat préférant en garder un peu sous la pédale en vu de la cyclo du lendemain : avec les 24km et 1200m de D+ et une bonne heure d’effort, pas question de tenter de battre mon meilleur chrono où d’y tomber mon CP60 !
Tumblr media
Avec 20° au départ je part léger avec juste une petite veste coupe-vent dans la poche pour le retour. Après la pluie de la nuit il ne fait pas mauvais et la route est sèche permettant de s’échauffer dans de bonnes conditions et à 8h30 il y a déjà du monde prêt à partir. Un peu d’attente du coup pour s’élancer mais ça fera bon nombre de concurrents à rattraper pour se motiver !
Tout de suite je sens les jambes bonnes : de 340 à 350W sur les 4 premiers kms qui tiennent facilement soit beaucoup plus que les 320W cibles de ma zone de confort ! Du coup j’en profite tout en rattrapant déjà pas mal de coureurs : mis à part le passage pour traverser Entredozon, le profil est très roulant jusqu’au col de Leschaux que j’atteint en 24’ et 338W moyens. On attaque alors les 12 derniers kms bien plus pentus à plus de 6% de moyenne : j’y tiendrais quasiment 330W pour finalement boucler ce chrono en 1:02:45 et 332W moyens soit un peu au-dessus des 320W mais en ayant quand même garder une marge sans trop taper dedans. En revanche malgré 8W de plus que l’an dernier je mets 1’20 de plus au chrono dans des conditions pourtant similaires même s’il y eu un peu de vent défavorable à 2km du sommet et du brouillard pour le dernier km qui limitait très fortement la visibilité.
Tumblr media
Ce temps me place 7eme du classement (1er de la caté) qui a été dominé par les duettistes de Matériel-vélo, Thibault Clément et Damien Jeanjean, le 1er l’emportant avec juste 2’’ d’avance en 57’41. Dorian Perroud prend la 3eme place en 1h00’14. Il restait alors à redescendre et ce ne fut pas le plus simple : côté Quintal pour faire la route de demain, le brouillard était très épais et j’étais bien content de suivre une voiture qui semblait parfois chercher la route ! Plus de visibilité ensuite mais petite bruine et quelques goutes sur la piste cyclable du bord du lac d’Annecy à Duingt : mais rien de trop méchant par rapport aux (très mauvaises) prévisions promises pour le lendemain !
Classement
Infos, résultats sur
Ou classement directement sur ce lien
Strava
0 notes