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#faire de la sensibilisation c'est une très bonne chose
je-suis-ronflex · 6 months
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Depuis quelques jours je vois sur TikTok fleurir des vidéos de personnes qui décident de faire un régime sans sucres et qui expliquent le plus sérieusement du monde que même les fruits sont à proscrire de notre alimentation car il y a du sucre dedans et j'étais là en mode mais quel est donc ce ramassis de conneries qui vise à culpabiliser les gens et leur implanter des idées à la con dans la tête puis j'ai eu une révélation : on est le week-end de Pâques, donc des chocolats, et quelle merveilleuse idée que de faire culpabiliser les gens
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Lunetterie Vue D'ensemble - "Lunettes de soleil correctrices : les conseils de la Lunetterie Vue d'Ensemble pour protéger votre vue en toute légalité"
Visiter Lunetterievuedensemble.ca Les lunettes de soleil sont un accessoire incontournable pour se protéger des rayons UV nocifs du soleil, mais saviez-vous qu'elles peuvent aussi être utilisées pour corriger votre vue ? C'est ce que propose la Lunetterie Vue d'Ensemble avec ses lunettes de soleil correctrices, qui allient protection et correction de la vue en toute légalité. Dans cet article, nous vous donnons tous les conseils pour bien choisir vos lunettes de soleil correctrices et les avantages de faire confiance à la Lunetterie Vue d'Ensemble pour protéger votre vue. Pourquoi opter pour des lunettes de soleil correctrices ? Les lunettes de soleil correctrices sont avant tout un moyen de protéger vos yeux des rayons UV du soleil, qui peuvent causer des dommages irréversibles sur votre vision. Mais elles peuvent également être équipées de verres correcteurs, pour améliorer votre vision en cas de défaut visuel tel que la myopie, l'hyperopie ou l'astigmatisme. Ainsi, vous n'avez plus besoin de porter des lunettes de vue et des lunettes de soleil séparément, car les lunettes de soleil correctrices sont une solution tout-en-un très pratique. Les conseils de la Lunetterie Vue d'Ensemble pour bien choisir vos lunettes de soleil correctrices La première chose à vérifier avant d'acheter vos lunettes de soleil correctrices est la conformité aux normes de protection UV. Cette information doit être clairement indiquée sur les montures ou sur les verres eux-mêmes. Optez pour des verres avec une protection UV 400 ou plus, qui bloquent 99 à 100% des rayons UV. Chez la Lunetterie Vue d'Ensemble, toutes les lunettes de soleil correctrices respectent ces normes. Ensuite, il est important de choisir la bonne teinte de verres en fonction de vos besoins. Les teintes les plus courantes pour les verres correcteurs sont le gris, le brun et le vert, qui offrent une vision naturelle et réduisent l'éblouissement. Cependant, la Lunetterie Vue d'Ensemble propose également des verres polarisants pour une meilleure protection contre l'éblouissement et des teintes plus originales comme le rose pâle ou le bleu. N'oubliez pas de choisir une monture adaptée à votre visage et à votre mode de vie. La Lunetterie Vue d'Ensemble propose un large choix de montures tendance et de qualité, avec des options sportives, élégantes ou décontractées, pour répondre à toutes vos envies. Pourquoi choisir la Lunetterie Vue d'Ensemble pour vos lunettes de soleil correctrices ? La Lunetterie Vue d'Ensemble est une lunetterie en ligne reconnue pour son expertise et son savoir-faire en matière de santé visuelle. Toutes les lunettes de soleil correctrices proposées sont sélectionnées avec soin, en respectant les normes de qualité et de protection UV. De plus, la livraison est gratuite et les retours sont possibles en cas de problème de taille ou si la paire de lunettes ne convient pas. En achetant vos lunettes de soleil correctrices sur le site de la Lunetterie Vue d'Ensemble, vous faites également un geste pour l'environnement. En effet, toutes les montures sont fabriquées en matériaux durables et recyclables, pour une consommation plus responsable. N'attendez plus et visitez le site de la Lunetterie Vue d'Ensemble sur lunetterievuedensemble.ca pour trouver la paire de lunettes de soleil correctrices parfaite pour protéger et corriger votre vue en toute légalité. N'oubliez pas d'utiliser les hashtags #lunetterievuedensemble #santévisuelle #lunettesdesoleilcorrectrices pour partager votre achat et sensibiliser vos proches à l'importance de protéger sa vue avec des lunettes de soleil de qualité. En plus d'être un accessoire pour compléter votre style, les lunettes de soleil correctrices sont donc un choix judicieux pour protéger votre vue des rayons UV et améliorer votre confort visuel, en toute légalité et en respectant l'environnement. Faites confiance à la Lunetterie Vue d'Ensemble pour trouver la paire de lunettes de soleil correctrices idéale pour vous ! Acheter sur lunetterievuedensemble.ca ou consulter notre article "Des lunettes de soleil correctrices pour préserver votre vue avec la Lunetterie Vue d'Ensemble. Profitez de l'été en toute tranquillité grâce à nos conseils !"
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Les 13 leçons retenues de Libérez votre cerveau, d’Idriss Aberkane
Après lecture de ce livre, voici les 13 leçons que j’aimerais partager :
1 - Duolingo est une super application d'apprentissage de langue
... que j'utilise désormais tous les jours.
2 - « Tout ce qui vous entoure et que vous appelez la vie a été fabriqué par des gens qui ne sont pas plus intelligents que vous, et vous pouvez le changer, vous pouvez l’influencer, vous pouvez construire vos propres objets que d’autres personnes utiliseront »
Cette citation de Steeve Jobs a été une véritable révélation pour moi.
Beaucoup de pression que je me mettais auparavant dans mon travail, pour satisfaire mes collègues et mes employeurs, dans ma vie familiale pour satisfaire mes parents et grands-parents, dans ma vie amicale, pour me conformer et être acceptée... tout cela a volé en éclat.
Tout à coup je me suis libérée d'un tas de croyances limitantes, que j'avais déjà repérées mais pas réussi à évacuer : avoir un bon salaire, tomber amoureuse, construire une famille, ne pas faire de vague, ne pas briller, plaire c'est mal, aimer la mode c’est irresponsable...
A un débat de famille qui commençait par "Mais l'Etat devrait..." ça m'a soudain frappé, il n'y a pas de personnalité "Etat", plus de roi, ni de "l'Etat c'est moi" personne à accuser ou à décapiter, juste une masse de personnes qui attendent un sauveur providentiel qui ne vient pas. Il n'y a que vous, nous, nos rêves et les choix que nous faisons.
Alors je me suis sentie forte et pleine de pouvoir, je me suis sentie capable de créer la vie de mes rêves. Mes envies, mes besoins et mes dégouts me sont apparus très clairement. Et une question : pourquoi attendre qu'on m'apporte ce que je veux quand je peux le créer ?
3 - A quiconque voudrait exceller, voilà mon conseil : ne JAMAIS rester à sa place
Pour moi qui déteste rester en place, la monotonie et le quotidien, c'est également une grande révélation. Enfin je m’y autorise : je refuse de rester à ma place.
J'ai décidé de partir à la découverte de mes envies, d'explorer de nouvelles cultures, de nouveaux hobbies... J'ai décidé de partir à l'assaut de mes rêves, de faire confiance à mon instinct.
4 - L'expérience réussie est collective
Face à une difficulté, je sollicite désormais les personnes autour de moi, non pas pour leur avis, mais pour leur expérience : qu'ont-elles fait ? qu'ont-elles décidé ? quelles ont été les conséquences bonnes et mauvaises ?
Apprendre des expériences des autres, c'est avancer plus vite car on ne reproduit pas les mêmes erreurs, ça pousse à l'inventivité, à essayer de faire autrement... partager c'est pousser au génie.
5 - Nous percevons que ce que notre cerveau décide que nous pouvons percevoir
Cette leçon est aussi une façon d'amener d'autres personnes à donner leur avis.
Même si l'on sait que seul son propre avis compte et pour rappel je ne demande pas aux autres de décider pour moi.
Mais sur le coup d'une forte émotion, d’un grand plaisir par exemple quand j'ai trouvé un nouvel appartement, j'ai demandé une contre visite avec une personne neutre, je lui ai demandé un avis objectif, sans que je lui dise quoi que ce soit.
Mon imagination m'emballe, elle me protège, mais elle m’a déjà joué des tours. Accepter la parole de l’autre c’est reconnaitre qu’il faut faire preuve d'humilité : nous savons, certes, mais nous ne savons pas tout et partager le savoir de l'expérience (et pas celui de la peur), c'est construire une échelle pour soi et pour les autres.
6 - Protégez vos nerfs, vous êtes les seuls à avoir des droits sur eux
J'ai beaucoup entendu "protège ton temps", «protège-toi», "tu donnes trop aux autres". Surtout qu'en temps qu'empathe, j'ai besoin d'un temps très important de récupération après un contact.
Cet élément a surtout été un rappel pour moi, mais entendre, ou lire en l'occurrence, que nous sommes seuls maîtres de nous-même et que nous ne devons rien à personne est toujours un rappel extrêmement important et positif.
Et en ces temps de Covid, je suis reconnaissante d'être aidée par le couvre-feu.
7 - Apprendre impliquer d'aimer
Faire ce que l'on aime vous fait avancer à pas de géant. Je le savais, mais je ne pensais pas que je pouvais influer sur cet élément. C'est désormais le cas, je prends le temps d'écouter mon cœur avant de faire quelque chose, de me demander "de quoi ai-je envie".
Cela vaut dans ma vie personnelle mais aussi dans mon travail. Car même si la plupart des gens retiennent que le mot travail vient de "torture", le plaisir n'est pas anti-professionnel. J'ai mis cette tactique en place presque immédiatement après l'avoir lue.
Devinez qui est trois fois plus efficace qu'avant ? Devinez qui va apprendre l'aquarelle ce soir ? Devinez qui est plus énergique quand elle rentre à la maison ?
8 - L'impuissance apprise
Saviez-vous que la petite voix qui vous dit que vous n'êtes pas capable ou que vous ne pouvez pas n'est pas née avec vous ?
L'impuissance nous est apprise par nos pairs, par l'école et par la société. Le regard des autres et leur jugement peuvent vous amener à renoncer à quelque chose sur une simple croyance. Une croyance qui va être nourrie par des échecs provoqués, des pièges que l'on vous tend dès le début de l'apprentissage.
J'ai donc réappris deux éléments :
N'écoutez personne, seulement vos envies;
Trouvez des méthodes qui vous parlent et qui vous donnent envie, même (surtout) si elles ne sont pas conventionnelles.
9 - Préserve-moi de juger quiconque avant d'avoir parcouru une lieue dans ses mocassins
Ceux qui ont essayé la pratique de la parole impeccable et la méthode PENSE le savent, casser le jugement automatique que l'on porte sur autrui nécessite beaucoup d'énergie : pour en prendre conscience d’abord, pour arrêter de le faire ensuite.
Mais cette petite phrase fait vibrer mes valeurs d'empathie et de force. Elle frappe par sa simplicité et son efficacité. Elle est devenue une de mes réponses préférées.
10 - Tiers temps
Voici un conseil datant de la Renaissance qui est en train de me sauver la vie :
1/3 de votre temps éveillé doit être passé avec vous-même
1/3 avec quelqu'un qui peut vous enseigner quelque chose
1/3 avec quelqu'un à qui vous pouvez enseigner à votre tour.
11 - L'économie est basée sur la frustration
J'aime bien les pubs. Petite, je ne voulais jamais qu'on zappe... et j'ai toujours trouvé qu'une publicité en disait plus sur la société qu'un débat politique.
La plupart des publicités m'ont aidé à nourrir mon imagination, à me sensibiliser à des musiques, à des styles, à des esthétiques. Elles m'aident à faire le tri dans ce qui me plait et ne me plait pas, dans ce qui me fait vibrer ou pas.
Quand une pub de voiture montre un surfeur, je me dis "ça fait longtemps que je n'ai pas surfé, j'ai envie de m'y remettre" mais je n'accorde aucun intérêt à la voiture.
Et bien il semblerait que ce n'est pas le cas de tout le monde, quand les gens voient la pub ils achètent la voiture pour "acheter" ce que représente le surfeur dans leur tête. Cela, évidement, ne satisfait pas du tout le véritable besoin, résultat : ils sont frustrés.
Or, une économie de la frustration, mène à de la violence, la violence mène à la catastrophe sociale. Oui, c’est le livre qui le dit, mais repensez donc à la fois où vous vous êtes refusé un muffin parce que vous étiez au régime et au fait que vous étiez irritable toute la journée après.
Imaginez que votre vie soit une succession de muffins refusés et d'achat de galettes de riz. Voilà. Il faut réaliser vos rêves maintenant.
12 - Faites preuve de (neuro) sagesse
Quand on vous demande votre avis sur une situation, un évènement ou une action et que vous ne savez pas quoi répondre, voici trois questions qui vous permettront de bien appréhender les choses :
Qui sert qui ?
Qui contraint qui ?
Qui meurt pour qui ?
Nous manquons souvent de recul, de concepts, d'idées, de rêves ou de raison d'être, alors apportez votre conscience. N'importe quelle machine peut manipuler des données, mais nous, nous sommes ce qui leur donnent un sens.
13 - 8 questions pour vous aider à prendre conscience de votre cerveau
Quelles sont les limites de ma cognition ?
Que peut-elle appréhender en une fois ou séquentiellement ?
Quelles séquences sont les plus efficaces ?
Quels angles de ma pensée sont douloureux ou pénibles ?
Quels sont les angles pénibles pour mon interlocuteur ?
Quelles positions sont le plus à même d’exaspérer son égo, son conditionnement et ses biais ?
A quel point ma pensée est ossifiée, pourquoi suis-je incapable de tel mouvement ?
Aurais-je pu avoir ces mouvements dans d’autres circonstances ou sont-ils intrinsèquement inaccessibles à mon esprit ?
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Meilleure came de tableau de bord 2019 : les meilleures cames de tableau de bord essayées et testées
Vous voulez savoir quelle est la meilleure came de tableau de bord? Eh bien, bonnes nouvelles, nous avons testé des dizaines de cames tableau de bord pour trouver le meilleur, et vous donner la recommandation la plus fiable là-bas. Il ya aussi une réponse courte et une longue réponse, alors attachez-vous et venez le long de la balade.
La réponse courte est que le Nextbase 522GW est la meilleure came de tableau de bord que vous pouvez actuellement acheter.
Le 522GW est une came de tableau de bord extrêmement impressionnant, qui non seulement cloue les bases (comme l'enregistrement de la qualité d'image exceptionnelle et la connectivité smartphone solide), mais offre également des fonctionnalités jamais vu dans une came de tableau de bord. Dans l'ensemble, c'est un forfait dashcam avec batterie très convaincant!
1. NEXTBASE 522GW
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Le 522GW est une came de tableau de bord massivement impressionnant, qui non seulement cloue les bases (comme l'enregistrement de qualité d'image exceptionnelle), mais offre également des fonctionnalités jamais vu dans une came de tableau de bord.
C'est la première came de tableau de bord disponible au Royaume-Uni avec Alexa intégré, de sorte que vous pouvez jouer de la musique, trouver un parking, contrôler les appareils à domicile intelligents et faire des appels quand vous voulez, sans prendre vos yeux hors de la route. Nous l'avons trouvé étonnamment utile.
2. GARMIN DASH CAM 55
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Cette excellente came de tableau de bord de Garmin justifie plus que son prix demandé, grâce à ses images de qualité, le nombre de fonctionnalités supplémentaires, et en fait un design très attrayant. C'est l'appareil photo le plus compact ici (donc prend moins d'espace pare-brise) et ressemble à une GoPro, ce qui en fait le plus attrayant ainsi. Cela peut sembler une chose drôle à dire, mais il ne sera pas à sa place dans un Range Rover ou Mercedes, d'autres sur cette liste sera.
En dépit d'être petit le Garmin 55 parvient à emballer dans beaucoup de fonctionnalités supplémentaires, telles que l'intégration GPS et smartphone avec l'application Garmin Virb. C'est assez lisse, car c'est la même application Que Garmin utilise pour ses caméras d'action. Il ya aussi lavoie départ et avant avertissement de collision, ainsi que des avertissements radar. Les deux premiers sont un peu moins utiles que les plus tard. On les éteint tous.
3. THINKWARE F800 PRO
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Le Thinkware F800 est probablement la came de tableau de bord que nous avons utilisé pendant la plus longue quantité de temps - principalement parce que c'est si profil bas que vous venez de l'oublier (qui est un peu ce que vous voulez avec ces appareils).
Le F800 est fixé à votre pare-brise de voiture avec du ruban adhésif 3M, et, comme il n'y a pas d'écran, vous pouvez essentiellement le cacher derrière le rétroviseur. Nous pensons que c'est le meilleur endroit pour eux.
Le F800 est livré avec le suivi GPS, caméra de sécurité à vie et des alertes de vitesse, ainsi que des avertissements de sécurité tels que la collision avant et la sensibilisation au départ de la voie. Bien que, bien que ceux-ci sont marginalement utiles sur les caméras de tableau de bord avec des écrans, ils sont zéro utilisation sans écran.
4. MIO MIVUE J60
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Le Mio MiVue J60 est un petit appareil vraiment soigné, avec un corps compact qui parvient à se faufiler dans beaucoup de technologie.
C'est le design élégant qui est la clé ici, comme la forme de la caméra et petite monture signifie qu'il va s'asseoir discrètement derrière votre rétroviseur. Malgré sa petite taille, le MiVue J60 dispose d'un capteur capable de capturer des séquences nettes 1080p à 30 images par seconde avec un large 150-degré angle de vision.
Il a un mode de nuit dédié ainsi, qui assure les plaques d'immatriculation et de petits détails sont capturés dans la plupart des conditions d'éclairage.
5. GARMIN DASH CAM MINI
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Si vous êtes à la recherche de la plus petite came tableau de bord possible, alors vous voudrez le Garmin Dash Cam Mini, qui est vraiment minuscule, et s'adaptera confortablement hors de vue derrière votre rétroviseur.
Bien sûr, la petite taille ne signifie que le Garmin Dash Cam Mini est un dispositif assez barebones, il fait exactement ce que vous attendez, et pas plus. Il n'y a pas de fonctionnalités supplémentaires ici, et il manque de GPS, mais il enregistre d'excellentes séquences 1080p, et il est très simple à utiliser.
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Les ONG contraints
Le Minat met les ONG étrangères sous pression
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Les ONG étrangères au Cameroun ont un mois pour se conformer à la réglementation en vigueur dans le pays. Paul Atanga Nji, le ministre de l’administration territoriale a annoncé, jeudi 26 août, l’obligation pour les associations étrangères exerçant dans le pays de régulariser leur situation.
D’après la décision ministérielle, les organisations non gouvernementales étrangères présentes au Cameroun ont jusqu’à la fin septembre 2021 pour se conformer à la réglementation en vigueur. Menaçant de suspendre les activités sur le triangle national de «toute association étrangère n’ayant pas déposé lesdites pièces », Paul Atanga Nji, le ministre de l’administration territoriale, laisse un délai d’un mois aux associations étrangères pour régulariser leur situation.
Un « rappel à l’ordre »
Pour le ministre de l’administration territoriale il s’agit d’un « rappel à l’ordre ». Selon Paul Atanga Nji, certaines ONG étrangères ne respectent pas la législation locale, ainsi « il y en a qui font de bonnes choses, il y en a qui font de très mauvaises choses. Donc c’était un rappel à l’ordre nécessaire ».
Les associations étrangères en poste au Cameroun doivent fournir une dizaine de documents, dont l’original de l’acte portant autorisation d’exercer au Cameroun et le plan de localisation du siège ou de la représentation de l’association, mais aussi les contacts téléphoniques permanents, la liste complète des personnels camerounais assortis de leurs contrats de travail ou le plan de localisation du domicile du principal responsable de l’association.
Inquiétude des ONG sous pression
Les ONG étrangères doivent se conformer aux nouvelles directives, sous menace d’être «suspendue de toute activité sur le territoire national » après le délai d’un mois.
Inquiètes, les ONG étrangères mais aussi les associations camerounaises présentes sur le sol voient, dans cette démarche des autorités, une volonté de restreindre leurs activités. Pour Maximilienne Ngo Mbe, directrice du Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale, « si les associations commencent à faire peur (aux autorités), c’est que nous faisons bien notre travail. Nous allons poursuivre notre travail et nous sommes persuadés que ce que nous faisons, c’est ce qu’il faut faire pour le Cameroun, pour le respect des libertés fondamentales, pour les droits de l’Homme et pour la paix ».
Le 3 août dernier, l’organisation humanitaire internationale Médecins sans frontières a annoncé le retrait forcé de ses équipes médicales du nord-ouest du Cameroun après huit mois de suspension de ses activités par les autorités camerounaises.
Ces structures étrangères ont désormais un mois, jusqu'à fin septembre, pour se conformer aux nouvelles directives. À savoir fournir un dossier complet : l'acte d'autorisation d'exercer, la liste complète des personnels, le programme d'activité annuel mais aussi les contrats de travail des personnels locaux.
Le moment est venu de savoir si ces gens ont le droit de travailler ici
Pour le ministre de l'administration territoriale, Paul Atanga Nji, certaines ONG étrangères ne respectent pas la loi: «Quand nous constatons que l'ONG travaille en marge de nos lois, nous faisons ce qu'on appelle un rappel à l'ordre. C'est ce qui se passe aujourd'hui. Il y a un fichier des ONG. Quand je constate qu'il y en a, par exemple, une trentaine ou une quarantaine et qu'à la fin de chaque année, nous avons des rapports sur 2, 3, 4, 5 ou 6, nous pensons qu'il y a un problème. Il y en a qui font de bonnes choses, il y en a qui font de très mauvaises choses. Donc c'était un rappel à l'ordre nécessaire. Notre logique, c'est d'abord la sensibilisation, l'éducation, ensuite on va passer à l'étape répressive en leur disant qu'on va publier un communiqué en disant que telle, telle, telle n'ont pas le droit d'exercer au Cameroun, et elles vont plier bagages et on ne va plus parler de ces ONG-là. Nous leur avons envoyé un communiqué. Vous les connaissez, elles vous font des rapports sur le Cameroun, sur l'état des droits de l'homme, sur ceci ou cela. Le moment est venu de savoir si ces gens ont le droit de travailler ici. Nous devons être regardants sur cette question-là.»
Restreindre l'activité des associations camerounaises
De leur côté, les ONG camerounaises sont inquiètes. Derrière cette annonce, craint Maximilienne Ngo Mbe, la directrice du Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale, les autorités cherchent en réalité à restreindre l'activité des associations camerounaises. «Notre inquiétude, c'est qu'en réalité on ne vise pas les associations internationales, mais qu'on vise les leaders au niveau national qui représente les voix des sans-voix. Amnesty, Human Rights Watch, la FIDH, n'ont pas de bureaux au Cameroun. Je l'affirme parce que ce sont des associations avec lesquelles nous travaillons et le Redhac et d'autres associations sont fières de travailler avec ces organisations pour la promotion de la protection des droits de l'homme. Mais elles n'ont pas de représentation au Cameroun, donc ce ne sont pas elles qui sont visées.»
La militante indique qu'elle ne compte pas baisser la garde: «Nous allons résister. Si les associations commencent à leur faire peur, c'est que nous faisons bien notre travail et nous allons poursuivre notre travail et nous sommes persuadés que ce que nous faisons, c'est ce qu'il faut faire pour le Cameroun, pour le respect des libertés fondamentales, pour les droits de l'homme et pour la paix.»
Panisse Istral Fotso.
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myvictories · 6 years
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La fibromyalgie par Déborah : “Je suis malade mais je ne me réduis pas à la maladie, ma vie est bien plus riche. Je suis forte de mes faiblesses et de mes douleurs.”
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On peut être malade et heureux ! Tel est le message que nous envoie aujourd’hui Déborah. Atteinte de fibromyalgie et enceinte de son deuxième enfant, elle raconte dans son blog son quotidien de maman douloureuse chronique.
Positive et décidée, Déborah ne s’est jamais laissée dépasser par maladie. Dès le début, elle a mis toute son énergie en oeuvre pour poser le diagnostic et souhaite aujourd’hui sensibiliser sur cette pathologie. 
“Ma vie n'est pas fichue, elle est différente et tout aussi riche. Le cheminement que j'ai commencé à entreprendre me permet de voir bien des choses différemment et je peux assurer, en toute honnêteté, que la fibromyalgie m'a aidée à grandir.”
Bonjour, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? 
Je suis Déborah, une femme de 37 ans qui vit avec la fibromyalgie depuis maintenant 4 ans. Je suis aussi une femme amoureuse qui vit avec un homme génial. Je suis aussi maman comblée d’un petit garçon de 6 ans qui va devenir grand frère sous quelques mois. Je suis aussi une formatrice de français en centre de formation pour des apprentis qui souhaitent intégrer le monde du paysage. Bref, je suis malade mais ça ne m’empêche pas de tenter de vivre pleinement tous les autres pans de ma vie en y puisant des bulles de douceur et de bonheur qui m’aident à traverser les moments difficiles qu’impose la pathologie.
Vous avez une fibromyalgie, diagnostiquée en 2015, pouvez-vous nous raconter votre parcours avec la maladie ? 
Durant près de quinze ans, j’ai vécu avec la douleur à cause d’une hernie discale en L5-S1 qui entretenait une sciatique très invalidante au niveau de ma jambe gauche. J’étais amenée à utiliser assez fréquemment un fauteuil roulant manuel tant la marche m’était difficile. Après mon accouchement, j’ai subi une intervention chirurgicale pour mettre fin à des épisodes récurrents de souffrance physique. L’opération s’est très bien passée. Seulement, quelques mois après, les douleurs sont réapparues doucement mais sûrement, sournoisement. J’ai subi divers examens qui se sont tous révélés normaux. Aucun signe clinique explique mon état et, pourtant, j'ai mal et, cette fois-ci, ce n'est plus seulement à la jambe gauche. En effet, la douleur se propage doucement mais sûrement pour finir par toucher les membres inférieurs et les membres supérieurs. Je recommence à prendre des traitements médicamenteux. Mais rien y fait. 
En plus des douleurs, je constate une hyperesthésie générale sur l'ensemble de mon corps. Tout contact tactile devient une vraie souffrance. Je retrouve à nouveau mon fauteuil roulant. Je ne peux plus marcher, mon périmètre de marche n'est plus que de quelques petits mètres que j'assure avec beaucoup de difficultés. 
Au hasard des discussions, on me parle de la fibromyalgie. Je décide alors de faire quelques recherches sur internet pour en savoir plus car, pour l'instant, je souffre et personne ne sait me dire la raison de mes douleurs. A force de recherches, à force d'échanges avec des patients ou des proches de patients, je finis par me dire que je souffre certainement de fibromyalgie. De fait, je finis par en toucher un mot à la médecin généraliste qui me suit mais elle préfère ne pas me croire, elle se justifie en disant que j'ai trop peu de points douloureux pour envisager que je puisse souffrir d'un tel syndrome. Seulement, moralement, je n'en pouvais plus d'être dans cette incertitude. Je ne parvenais plus à gérer cette errance médicale, à accepter que les médecins et spécialistes que je rencontrais me disent que mes douleurs étaient imaginaires ("c'est dans votre tête" me disaient-ils) alors j'ai pris le taureau par les cornes. 
En effet, de peur de sombrer dans la dépression, j'ai préféré me battre avec mes petits moyens et bouger pour avoir le fin mot de l'histoire, pour avoir un diagnostic qui valide réellement l'existence de ces douleurs terribles qui m'empoisonnaient la vie. Aussi, j'ai pris directement rendez-vous avec un rhumatologue et je lui ai expliqué ce que je vivais. J'ai eu droit à la palpation des 18 points de Yunus (je ne connaissais pas) et il s'est avéré que j'étais en souffrance pour 16 d'entre eux donc il y avait bien assez de points douloureux pour poser le diagnostic de la fibromyalgie. Au sortir de la consultation, je pleurais de soulagement en me disant que ma souffrance n'était pas imaginaire, que mes douleurs étaient bien réelles et que cela était lié à une "maladie", une vraie maladie. Finalement, j'ai eu de la "chance" car mon errance médicale ne s'est pas éternisée et j'ai obtenu mon diagnostic grosso modo un an après l'arrivée des douleurs, en fin 2015. En même temps, j'ai tout fait pour que ça ne perdure pas trop longtemps car si je n'avais pas pris rendez-vous chez le rhumatologue, je serais peut-être encore aujourd'hui à vivre avec des douleurs sans comprendre pourquoi. Toute seule, comme une grande encore, je suis allée à l'hôpital situé près de chez moi pour demander à intégrer le centre antidouleur tout en expliquant que je n'avais pas d'ordonnance car ma généraliste ne me soutenait pas. J'ai été acceptée et je suis maintenant suivie là-bas où l'on me propose des séances de sophrologie, des séances de magnétothérapie, des séances d'acupuncture mais aussi un suivi psychologique.
Comment vivez-vous aujourd'hui avec la fibromyalgie ? 
Depuis janvier 2017, je suis en arrêt de travail. J'ai initié un dossier auprès de la MDPH pour faire reconnaître mon handicap. A l'heure actuelle, je suis reconnue en tant que travailleur handicapé avec un taux d'incapacité égal ou supérieur à 80%. Je perçois l'AAH, Allocation Adultes Handicapés. J'ai obtenu également la carte de stationnement. Au niveau de la CPAM, j'ai obtenu une ALD qui me permet d'avoir la possibilité de bénéficier de trajets en ambulance pour me rendre à mes rendez-vous médicaux. Mais, bien entendu, il ne s'agit pas d'une ALD à 100% pour la simple et bonne raison que la fibromyalgie n'est pas encore reconnue officiellement en France.
Vivre avec la fibromyalgie est un long apprentissage. En fait, la fibromyalgie est arrivée chez moi suite à un choc traumatique, l'opération chirurgicale ou plutôt l'absence de douleurs... mon corps n'était pas habitué puisque ça faisait plusieurs années qu'il était en souffrance à cause d'une hernie discale. Du coup, faire sans douleur du jour au lendemain s'est révélé être traumatisant. Mais, pour autant, je crois bien que j'avais tout de même un terrain favorable pour diverses raisons. En effet, j'ai lu bien souvent qu'il peut exister certaines prédispositions. En me renseignant sur la pathologie, je me suis dit plusieurs fois que ce que je pensais être une particularité chez moi depuis que j'étais petite se révèle être aujourd'hui un des symptômes de la fibromyalgie : une hypersensibilité aux odeurs par exemple. En tous les cas, par acquis de conscience, j'ai consulté un autre rhumatologue pour valider le diagnostic quelques années après. Et, selon ce dernier, spécialiste en fibromyalgie intervenant dans une cure thermale, je suis bien atteinte de la pathologie. Au début, en tant que douloureux chronique qui se découvre, j'ai demandé à ma généraliste de quoi soulager les douleurs. J'ai eu droit à des morphiniques, à un cocktail détonnant composé d'un anti-épileptique très fortement dosé accompagné d'antalgiques de niveau 2 pris à la dose maximale. Mais, finalement, je n'avais aucune amélioration et je ne supportais plus les effets indésirables de ces traitements médicamenteux. Je me sentais totalement shootée. Je ne me reconnaissais plus. En plus d'être une loque humaine du fait des douleurs invalidantes inhérentes à la pathologie, je me sentais sous camisole chimique avec tous ces produits pharmaceutiques aussi dangereux les uns que les autres pour ma santé mentale. Bref, j'ai décidé de me sevrer avec l'aide de ma généraliste. L'idée était alors de me tourner vers les médecines alternatives plus naturelles. En tant que douloureux chronique, après plusieurs mois de souffrance non stop, on se rend compte au fur et à mesure de notre avancement dans la maladie qu'on ne peut pas indéfiniment compter sur les traitements médicamenteux car ils n'ont aucune prise sur nos douleurs. De fait, j'ai appris à cheminer vers la méditation, la relaxation, la cohérence cardiaque, la sophrologie, l'hypnothérapie... j'ai conçu petit à petit une boîte à outils qui se révèle être salvatrice au moment des poussées algiques. 
Au début, perdue, je m'obligeais à tout faire mais je me suis vite aperçue que tout n'était pas adapté à la patiente que je suis et qu'il me fallait faire des choix de manière à ne pas m'épuiser. Aussi, aujourd'hui, j'ai éprouvé plusieurs alternatives, j'ai appris ce qui pouvait ou non me convenir et j'utilise mes outils au feeling, à l'envie, au besoin. Rien de fixe. En effet, un jour, la méditation sera ma soupape de sécurité alors qu'elle sera tout à fait inefficace un autre jour. Donc, autant m'écouter car mon corps sait ce dont il a besoin. Je tiens à préciser également qu'il est tout à fait envisageable aussi qu'un outil convienne à un certain moment mais qu'il ne soit plus adapté à un autre. A savoir que j'ai testé l'hypnothérapie qui m'a beaucoup aidée mais une fois que mon corps s'y était habitué, ça n'avait pas plus d'efficacité. L'ostéopathie, pareil. De fait, j'essaie de varier autant que possible les outils que j'ai à disposition pour ne pas créer d'habitudes qui, à la longue, se révéleraient tout à fait inadaptées car trop utilisées. 
Tout ça pour dire qu'au fur et à mesure, j'apprends petit à petit à vivre avec la fibromyalgie. Je l'apprivoise jour après jour. Bien entendu, ça ne se fait pas du jour au lendemain et cela m'a demandé beaucoup d'investissement personnel pour apprendre d'elle (des recherches sur internet, des échanges avec d'autres malades, des lectures ...) et apprendre de moi (comment mon corps réagit et vit avec la maladie). Le dernier rhumatologue que j'ai consulté m'a dit explicitement que j'en connaissais plus sur la pathologie que beaucoup de ses collègues (et j'ai envie de dire que beaucoup de généralistes qui ne sont pas forcément encore très au clair avec ce syndrome). Mais, ces connaissances me sont indispensables justement pour échanger avec les intervenants du corps médical. J'ai été bien trop souvent pas assez considérée dans ma souffrance que je me suis fait un point d'honneur à savoir de quoi je parlais pour leur expliquer mes maux, pour être prise enfin au sérieux. 
En parlant de cheminement, il m'était aussi indispensable de prendre conscience que ma vie ne serait jamais plus ce qu'elle était, que je fasse le deuil de ma vie d'avant. Dorénavant, je ne suis plus celle qui se définissait par l'hyperactivité et le "faire" à outrance. Aujourd'hui, je suis une personne qui apprend à vivre au mieux avec la douleur chronique qui présuppose des jours où l'on peut faire les choses (à un rythme tout à fait différent) et d'autres où la souffrance est telle qu'on est cloué au lit. Aujourd'hui, je me dois de prêter attention à tout ou presque pour m'adapter au mieux à cette meilleure ennemie qui ne me quitte pas : je ne m'habille plus comme j'aime, je privilégie des vêtements qui ne font pas souffrir ma peau et qui sont pratiques à mettre même quand j'ai des difficultés extrêmes à bouger mes membres. Aujourd'hui, quand je vais au restaurant, je pense à emmener des boules kiès. Aujourd'hui, j'envisage chacune de mes tâches comme des actions à décomposer de manière à pouvoir les faire en plusieurs fois sans me sentir en échec. Aujourd'hui, je prends soin de moi et je suis tout à fait disposée à dire "non" à quelqu'un pour me dire "oui" à moi, pour me préserver et pour m'éviter les poussées douloureuses qui arrivent irrémédiablement quand je vais au-delà de mes propres limites. Du coup, je suis contrainte d'écouter mon corps. Avant, je ne savais pas le faire et je m'interdisais de le faire car il y avait toujours autre chose de plus important à faire. Maintenant, au contraire, ça devient une obligation car en prêtant attention à mon corps, j'entends les signaux qu'il m'envoie et je peux agir en conséquence. Si je me lève et que je sens que les douleurs et la fatigue prendront de la place, je préfère me mettre au repos et passer du temps à lire sur le canapé. Dans ces cas-là, il ne sert à rien d'aller au-delà et de lutter contre la maladie, on doit se plier à ce nouveau rythme. Par contre, les rares journées où je me sens en forme, j'essaie d'en profiter un maximum car, clairement, la vie est tout aussi agréable mais encore faut-il l'apprécier avec ses hauts et ses bas. Ma vie n'est pas fichue, elle est différente et tout aussi riche. Le cheminement que j'ai commencé à entreprendre me permet de voir bien des choses différemment et je peux assurer, en toute honnêteté, que la fibromyalgie m'a aidée à grandir.
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Vous tenez un blog "Grandir avec lui et la fibromyalgie" pour partager vos expériences en matière d'éducation positive ainsi que votre quotidien de mère, et de parent atteint d'une maladie chronique. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur ce blog ? 
A ce sujet, pour en apprendre plus sur la pathologie mais aussi pour rompre la solitude qu'elle impose inéluctablement, j'ai décidé de créer un blog, Grandir avec lui et avec la fibromyalgie, associé à une page sur Facebook. L'idée était pour moi de communiquer sur mon quotidien de maman fibromyalgique, de sensibiliser les gens à la pathologie si méconnue mais aussi d'échanger. Depuis peu, j'ai également créé un groupe associé à cette page Facebook. Celui ci, Fibromyalgie : des mots sur les maux, pour « Gai-Rire » ensemble, a pour vocation de permettre des échanges plus interactifs dans un espace qui se veut bienveillant et positif. La maladie ne nous définit pas, nous ne nous réduisons pas seulement à des douleurs chroniques et à une fatigue invalidante... nous sommes tellement plus que ça... Les 3/4 de l'année je suis en fauteuil roulant. La douleur liée au contact de mes pieds avec le sol est juste intolérable. Dans ces cas-là, les gens voient que je suis handicapée car le fauteuil est là pour leur rappeler. Je surprends alors des regards bienveillants mais, parfois, une indifférence presque blessante. Dès lors que le temps devient un peu plus ensoleillé, il m'est alors envisageable de marcher (parfois avec l'aide d'une canne selon mon état de fatigue). Là, par contre, je fais avec mon handicap invisible et, clairement, ce n'est pas toujours facile. On donne à voir une personne qui semble en parfaite santé et, pourtant, la fibromyalgie est un monstre qui nous ronge de l'intérieur. De fait, on doit faire assez régulièrement avec le regard de l'autre, regard qui n'est pas toujours très bienveillant. D'où l'intérêt, à mes yeux, de communiquer et de sensibiliser au maximum sur la fibromyalgie mais aussi sur d'autres maladies qui présupposent des handicaps invisibles.
Comment gérez-vous le fait d'avoir un enfant avec les difficultés de la maladie ?
Une maman fibromyalgique, une maman avant tout ! La maladie est apparue alors que mon fils était encore très jeune. J’ai appris à être maman tout en apprenant à être une maman atteinte de fibromyalgie. Pour être honnête, j’ai culpabilisé bien souvent en ne me sentant pas à la hauteur car je peux pas assurer toutes les activités auprès de mon petit bonhomme. J’ai été contrainte de lui expliquer très vite mes difficultés avec des mots adaptés, je l’ai mis au courant de la maladie en précisant clairement que celle-ci n’était pas mortelle de façon à ne pas lui permettre d’échafauder des scénarios alarmants me concernant car il manquait d’informations. Par ailleurs, il sait pertinemment qu’il peut me poser des questions au sujet de la maladie à n’importe quel moment, je lui répondrai. Le dialogue est ouvert à ce sujet. Mon fils a 6 ans et il est capable d’expliquer à des tierces personnes ce qu’est la fibromyalgie et quelles sont les difficultés auxquelles je me heurte. Du fait de la pathologie, je me suis donnée pour mission de rendre mon fils autonome le plus rapidement possible en toute bienveillance. Je me souviens, par exemple, avoir affiché des dessins explicites qui serve de guide pour faire sa douche tout seul comme un grand. A la maison, il y a aussi une échelle de la douleur affichée au mur pour que mon enfant puisse prendre conscience de ce que je traverse tel ou tel jour en termes de souffrance (mais aussi de fatigue). On crée ensemble des outils pour vivre au mieux avec la pathologie, dans le respect des besoins de chacun. A l’heure actuelle, je ne culpabilise plus. Je sais qu’être une maman douloureuse chronique m’a permis de sensibiliser mon fils à diverses choses que je n’aurais jamais approché sans la maladie. Mon bonhomme comprend l’utilité d’écouter son corps, de gérer ses émotions, de se reposer pour se ressourcer ... Je l’ai sensibilisé aussi au yoga, à la méditation, à la relaxation ...Ce que je pensais être une faiblesse se révèle être une force dont il saura s’accaparer au moment voulu de sa vie d’adulte. Et, aujourd’hui, je suis heureuse d’offrir la chance à mon fils d’être un grand frère. Je suis enceinte d’une petite fille. La fibromyalgie n’a pas entamé notre projet de vie et je compte bien rendre mes deux enfants heureux.
Quels sont vos prochains projets et défis ? Où en êtes-vous dans ces défis ? 
En termes de défis, le fait de vivre une seconde grossesse, malgré la fibromyalgie, est une véritable victoire. 
En termes d’espoirs, j’aimerais véritablement acheter un fauteuil roulant manuel actif avec une aide à la propulsion qui me permette de gagner en autonomie car celui que j’utilise pour le moment n’est vraiment pas adapté à mes besoins. Malheureusement, cet achat se révèle très coûteux. Pour m’aider à financer cet appareillage, j’ai créé une cagnotte dont j’ai parlé sur mon blog, sur ma page Facebook, sur mon compte Twitter, sur mon compte Instagram. L’idée n’est pas forcément de me faire payer intégralement le fauteuil mais tout au moins d’être aidée pour ne pas avoir débourser une somme que je ne peux pas assumer seule. Il faut savoir que, malheureusement, tous les soins de médecine douce sont déjà très coûteux et qu’en arrêt de travail, mon budget est déjà bien entamé pour pouvoir me permettre une telle « folie ». 
J’aimerais aussi vraiment que la fibromyalgie sorte de l'ombre, qu'elle soit reconnue comme une maladie à part entière, maladie qui génère des symptômes divers et variés très invalidants. J'aimerais que nous soyons reconnus dans notre souffrance, dans notre combat du quotidien pour continuer à vivre malgré une douleur chronique, parfois très intense, et une fatigue pathologique. J'aimerais qu'on arrête de voir les fibromyalgiques comme des pestiférés affabulateurs, des malades imaginaires qui se complaisent dans la fainéantise. Ce n'est pas de gaité de coeur que nous vivons reclus chez nous tant nous souffrons des stimulations sensorielles, que nous déambulons en fauteuil roulant, que nous ne pouvons pas aller travailler ... c'est loin d'être une situation agréable pour nous. Mais, nous devons faire avec. J'aimerais aussi que les médecins soient mieux formés pour dépister la fibromyalgie et que notre accompagnement médical soit de meilleure qualité. J'aimerais qu'une solution soit trouvée pour nous soulager et pour que nous puissions reprendre une vie un tant soit peu normale.
Pour finir, avez-vous un message à faire passer ? 
La fibromyalgie est réellement une pathologie difficile à vivre au quotidien mais je pense qu’il est indispensable de garder espoir, d’avancer à notre rythme pour vivre au mieux avec celle-ci. On perd beaucoup d’énergie en luttant contre la maladie, autant garder nos forces pour profiter pleinement de ce que la vie peut nous offrir. Je suis malade mais je ne me réduis pas à la maladie, ma vie est bien plus riche. Je suis forte de mes faiblesses et de mes douleurs. J’ai l’intention de faire de la fibromyalgie ma meilleure ennemie, je l’apprivoise et j’apprends à vivre avec cette colocataire qui prend, parfois, beaucoup de place mais je n’oublie pas pour autant de prendre mes aises de manière à être le plus confortable possible.
Retrouvez Déborah sur : 
son blog : https://jedeviensmaman.wordpress.com/ 
sa page facebook : https://www.facebook.com/Grandir-avec-lui-et-avec-la-fibromyalgie-1450199458542987/ 
twitter : @Mamanfibro
instagram : @Mamanfibro
son groupe fb : https://www.facebook.com/groups/215118245904940/
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dosesoffashionpans · 4 years
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Idées de rendez-vous bon marché pour les couples
Vous voulez une date mémorable mais abordable? Suivez ces idées de rendez-vous bon marché
Sortir ensemble consiste à découvrir l'autre personne, si vous êtes sur votre «meilleur» comportement, le réel que vous ne pourrez pas briller. Découvrez ce que votre partenaire aime, ce qu'il n'aime pas, ce qu'il pense des problèmes sociaux, etc. Si vous êtes à un rendez-vous, vous devriez vous amuser; cela ne devrait pas ressembler à une corvée. Généralement, l'étape la plus importante lorsque vous sortez avec quelqu'un est le moment d'anticipation qui fait référence à vos propres décisions et à la préparation à sortir avec quelqu'un.
http://bloggingwordpress.net/rencontre-en-ligne-quel-est-le-meilleur-choix-pour-un-site-de-rencontre/
Habituellement, les hommes proposent de payer pour la date. Ainsi, les idées de dates bon marché leur sont très utiles. Pour la plupart des gens, sortir ensemble et économiser de l’argent ne sont pas synonymes. Mais les rencontres ne doivent pas forcément coûter cher pour être amusantes et mémorables. Cela ne nécessite même pas beaucoup de temps de préparation supplémentaire. Ce qu'il faut, c'est juste un peu d'imagination et quelques idées de rendez-vous bon marché pour briser la routine de rendez-vous typique. Pendant le processus de rencontre, vous devez faire attention à la façon dont vous gérez votre argent et le dépenser simplement à votre guise. Si vous ne pouvez pas vous le permettre, optez pour un endroit moins cher ou essayez des alternatives moins chères. Essayez de suivre ces idées simples mais efficaces de date bon marché.
Il existe plusieurs façons de trouver et de rechercher des idées de rendez-vous bon marché, pourquoi ne pas essayer de lire dans le journal ou dans un magazine. Vous pouvez également demander à quelqu'un que vous connaissez de partager une idée qu'ils ont eue. Mais à part cela, vous pouvez également obtenir des idées de date bon marché efficaces sur les sites Web du net. Considérez et soyez également ouvert à toutes les suggestions de votre partenaire à propos de ses idées de rendez-vous bon marché. Essayez de l'écouter et soyez sensible à ses goûts et à ses intérêts. Si vous n’accordez pas beaucoup d’importance à ses intérêts, vous n’apprécierez probablement pas ce rendez-vous.
Les trois choix les plus courants pour ce qu'il faut faire à un rendez-vous est de se préparer à un dîner aux chandelles, de regarder un film ou de regarder un événement public tel qu'un match de sport ou un concert. Ces idées de rendez-vous bon marché donnent souvent au couple plusieurs heures de temps pour profiter de la compagnie de l'autre. Cependant, si vous répétez ces idées de rendez-vous bon marché encore et encore, cela entraînera une perte du sens du drame et une perte du sens de l'importance du temps passé ensemble. N'oubliez pas que nous, y compris votre partenaire, avons soif d'une idée unique et de quelque chose qui sort de l'ordinaire. Une nouvelle expérience nous sensibilise et dynamise notre intérêt. Si un couple continue de trouver de nouvelles idées de rendez-vous bon marché inhabituelles, leur rendez-vous serait plus agréable. Pour commencer, pourquoi n’essayez-vous pas de choisir des activités qui offrent suffisamment d’opportunités de communication? En fait, une bonne communication est la partie la plus importante du processus de datation parce que les couples ont besoin de découvrir les valeurs et les intérêts de chacun, les couples ont besoin d'être rassurés et de stimuler les idées de chacun, et la meilleure façon de le faire est de partager des idées et des points de vue.
Aller dans un musée est également un excellent endroit pour un rendez-vous, et cela pourrait être inclus dans les idées de rendez-vous bon marché car elles sont généralement peu coûteuses. La plupart des musées ont généralement des cafés ou sont situés à proximité de restaurants, donc les repas ne devraient pas être un problème. Les idées de rendez-vous bon marché incluent également d'aller à une plage, une promenade dans la forêt ou une recherche dans une grotte. Ces idées de rendez-vous bon marché peuvent vous donner à vous et à votre partenaire le temps de se parler. N'oubliez pas qu'une date mémorable n'a pas besoin d'être chère. Suivez simplement ces idées de rendez-vous simples et bon marché et vous êtes sur le point de vivre la vie avec cette personne spéciale dont vous avez toujours rêvé.
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mailletr · 4 years
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Une bonne agence digitale
 Comment trouver la meilleure agence de marketing numérique
Afin de trouver la meilleure agence de marketing numérique, nous devons d'abord comprendre "qu'est-ce que le marketing numérique", "le marketing numérique bénéficiera-t-il à votre entreprise" et répondre à la question "comment puis-je obtenir plus de prospects pour mon entreprise?" - qui devrait être l'objet de toute commercialisation.
Qu'est-ce qu'une agence de marketing numérique?
La définition par dictionnaire du marketing numérique est la commercialisation de produits ou de services utilisant des technologies numériques, principalement sur Internet, mais comprenant également les téléphones mobiles, la publicité display et tout autre support numérique. Si simple à résumer en une phrase, cela peut être un processus compliqué de bien faire les choses et de s'assurer que tout votre marketing numérique fonctionne ensemble, et non comme des activités en silo. C'est là que l'expertise et l'expérience des meilleures agences de marketing numérique peuvent être extrêmement bénéfiques.
La publicité traditionnelle, les journaux et les annuaires papier, comme les Pages jaunes, sont de moins en moins efficaces pour les entreprises. Alors qu'il y a quelques années, les gens se rendaient sur un ordinateur pour rechercher un produit ou un service, de nos jours, les gens sont connectés à Internet toute la journée, tous les jours et "vivent en ligne". À la recherche d'informations, un produit ou un service est aussi simple et rapide que de chercher sur un ordinateur portable ou de bureau ou de récupérer son téléphone portable ou sa tablette. Le marketing numérique vise à mettre vos informations, produits et services à la disposition des utilisateurs lorsqu'ils recherchent en ligne. Les meilleures agences numériques comprennent le processus d'achat de vos produits et services et veillent à ce que vos informations soient visibles pour le client potentiel au moment opportun. Dans le monde du marketing numérique, les différentes étapes du processus d'achat, c'est-à-dire la recherche, la considération et l'achat, sont appelées «micro-moments» et la meilleure agence de marketing numérique présentera les informations, les services ou les produits pertinents au moment ciblé du processus d'achat. .
Alors que certaines agences de marketing numérique créeront et géreront également la publicité traditionnelle ou le marketing d'entreprise, comme la publicité dans les journaux, les agences de marketing numérique spécialisées se concentreront sur le marketing en ligne par opposition aux "sociétés de marketing" qui se concentrent généralement sur la télévision, la radio et le marketing imprimé.
Que votre entreprise soit interentreprises (B2B) ou interentreprises (B2C), le marketing numérique peut être un moyen rapide, souvent instantané et fiable d'obtenir des prospects dans votre entreprise et d'augmenter vos revenus. Les meilleures agences de marketing numérique géreront toutes les publicités numériques en fonction du retour sur investissement (ROI), en veillant à ce que les prospects générés soient à un coût qui soit logique et augmente les niveaux de profit. Le marketing numérique bénéficiera à votre entreprise et répond à la question "comment puis-je obtenir plus de prospects pour mon entreprise"?
Le marketing numérique, parfois appelé marketing de site Web, peut être décomposé en un certain nombre de fonctionnalités et de services importants:
Services SEO
L'optimisation des moteurs de recherche, le plus souvent abrégé en «SEO», est le processus consistant à trouver votre site Web sur des moteurs de recherche comme Google lorsque les gens effectuent une recherche pertinente pour votre entreprise, vos services ou vos produits.
Peu importe si votre site Web est du commerce électronique ou vend des services, il générera des prospects et des ventes dans votre entreprise s'il est trouvé pour les termes de recherche que les gens utilisent (souvent appelés "mots clés") pour les rechercher dans Google.
Le référencement nécessite une expérience et une compréhension de la façon dont Google lit votre site Web. Quels messages et informations que vous souhaitez que Google lise pour une page Web ou un site Web et sachant où placer ces informations afin que les moteurs de recherche puissent les trouver. Une bonne entreprise de référencement aura une expérience éprouvée dans le classement des sites Web dans les résultats de recherche.
Le référencement fonctionne mieux lorsque les méthodes éprouvées d'obtention du classement sont appliquées conjointement avec les dernières tendances qui génèrent du trafic. Un exemple de cela est le phénomène "près de chez moi", qui a connu une croissance de 150% au cours des 12 derniers mois, où les utilisateurs de téléphones mobiles ajoutent "près de moi" à leur requête de recherche, c'est-à-dire "SEO Company near me". Ces clients cherchent à acheter et à acheter auprès d'un fournisseur de services ou de produits local.
Bien que le référencement puisse être un service autonome, il est plus efficace lorsqu'il est combiné avec le PPC, les médias sociaux et le marketing de réputation. Le référencement est également la pierre angulaire d'un PPC efficace, des médias sociaux et des campagnes de gestion de la réputation.
Payer avec un clic
Pay Per Click (PPC), souvent appelé «publicité Google» ou «publicité en ligne», est l'endroit où vous positionnez les annonces en haut des résultats de recherche pour des termes de recherche spécifiques. Ces termes de recherche peuvent être les mots que les gens utilisent lors de la phase de «recherche» d'un achat ou ciblés sur les «mots clés d'achat» lorsque des clients potentiels cherchent à acheter.
Bien que votre annonce, en fonction de votre budget, puisse être affichée chaque fois qu'une recherche est effectuée, vous ne payez que lorsqu'un internaute clique sur votre annonce et est redirigé vers votre site Web ou vous appelle directement depuis la page de résultats de recherche, ce qui signifie que vous ne payez que lorsque vous obtenez un clic d'un client potentiel d'où le nom de cette forme de marketing de Pay Per Click (souvent abrégé en PPC).
Le montant que vous payez pour chaque clic est déterminé par plusieurs facteurs. Le «coût par clic» (abrégé en CPC) est déterminé par la qualité et la pertinence de l'annonce par rapport au terme de recherche utilisé et par la pertinence de la page de votre site Web sur laquelle le client potentiel atterrit. Ces facteurs contribuent à votre "score de qualité" global. Plus votre niveau de qualité est élevé, moins vous payez par clic et moins vous payez par lead dans votre entreprise.
Au Royaume-Uni, Google a la grande majorité du trafic de recherche et la plupart de votre budget devrait être placé, cependant, vous ne voudrez pas manquer le potentiel plus petit, mais néanmoins considérable pour les clients des moteurs de recherche comme la plate-forme Bing de Microsoft, et un petit une partie du budget devrait être allouée à d'autres moteurs de recherche. En outre, les meilleures sociétés de gestion PPC discuteront également de la répartition de votre budget PPC sur un certain nombre de campagnes destinées à différentes parties du parcours client. Une petite partie du budget doit être allouée à la phase de recherche du processus d'achat lorsque les gens utilisent des termes de recherche larges pour trouver des informations, une petite partie du budget lorsque les gens recherchent le vôtre, vos concurrents ou le nom de l'entreprise leader du marché. La majorité du budget lorsque des clients potentiels utilisent des termes de recherche directement liés à un achat et enfin, une petite partie du budget à commercialiser (montrez votre publicité aux personnes qui ont manifesté un intérêt pour vos services ou produits en visitant votre site Web) pour capturer et augmenter les conversions des clients précédemment annoncés.
La meilleure agence PPC sera un partenaire Google Premier. Un statut de partenaire Google Premier indique que la société a fait ses preuves dans la livraison de campagnes de haute qualité, qui génèrent de bons CPC compétitifs / faibles et offrent un retour sur investissement élevé et positif. La meilleure agence PPC aura un processus de gestion PPC solide en place pour réagir rapidement et capitaliser sur les changements dans les campagnes PPC de vos concurrents.
Contrairement au SEO, cela peut prendre un certain temps pour être pleinement efficace, Pay Per Click est instantané dans le fait que dès que vos campagnes sont en direct, elles peuvent générer des prospects pour votre entreprise.
Le PPC est très efficace lorsqu'il est réalisé à l'unisson avec le référencement. Un site Web bien optimisé améliorera le niveau de qualité de vos campagnes publicitaires Google, ce qui se traduira par un "coût par clic" réduit, ce qui signifie que vous obtenez plus de prospects pour votre budget.
Marketing des médias sociaux
Les plateformes de médias sociaux telles que Facebook et Twitter sont désormais des lieux légitimes pour une entreprise d'attirer des prospects. Facebook compte plus de 38 MILLIONS d'utilisateurs actifs et réguliers au Royaume-Uni et ce nombre devrait atteindre plus de 42 MILLIONS d'ici 2020. Peu importe si votre entreprise vend aux consommateurs ou à d'autres entreprises, vos clients potentiels sont sur Facebook et l'utilisent souvent.
Facebook est excellent pour sensibiliser pendant la phase de "recherche" des clients, pour leur rappeler vos services ou produits pendant la phase de "considération" et pour mettre vos produits spécifiques devant des clients potentiels lors de la phase "d'achat". Avec une audience aussi large et la flexibilité de cibler les clients tout au long du processus d'achat, Facebook peut être un bon moyen de générer des prospects et des ventes et de générer un excellent retour sur investissement.
Une bonne agence de marketing numérique aura fait ses preuves dans la livraison de campagnes publicitaires Facebook très efficaces. Les meilleures agences de marketing numérique seront en mesure de démontrer le taux de conversion et le coût par lead de votre marketing sur les réseaux sociaux.
Encore une fois, le marketing des médias sociaux et en particulier le marketing Facebook peuvent être effectués en tant qu'activité autonome, mais ils fonctionnent beaucoup mieux lorsqu'ils sont combinés avec le référencement et / ou le PPC. Lorsqu'un client potentiel visite votre site Web, son ordinateur est marqué comme ayant visité. Cela vous permet ensuite de cibler l'utilisateur de cet ordinateur, qui a manifesté un intérêt pour vos produits ou services.
Gestion de la réputation
Lorsqu'il envisage de faire un achat, agence digitale un client potentiel parcourra Internet pour trouver des commentaires et des avis de clients précédents. Votre marketing et vos ventes en ligne peuvent vivre ou mourir selon les avis sur votre entreprise, vos services ou vos produits. Faire en sorte que les avis positifs soient faciles à trouver et que les commentaires négatifs soient bien gérés peut être un énorme avantage pour votre taux de conversion.
Les sociétés de marketing numérique appellent cela «gestion de la réputation» ou «gestion de la réputation en ligne», mais en réalité, elles créent des systèmes pour générer des avis clients et des commentaires des clients, ce qui permet de capturer la satisfaction positive des clients et de la trouver facilement pour les clients potentiels.
De nombreuses entreprises souhaitent permettre au public de fournir ouvertement des commentaires. Vous ne pouvez pas plaire à tout le monde tout le temps, et les entreprises craignent qu'un mauvais avis ait un impact négatif sur leur entreprise. Premièrement, si quelqu'un est déterminé à laisser une mauvaise critique pour votre entreprise, il trouvera une plate-forme pour le faire et il y a des milliers de plates-formes parmi lesquelles choisir. Il est préférable de contrôler où les clients sont encouragés à laisser un avis. Deuxièmement, une mauvaise ou mauvaise critique, si elle est bien gérée, peut être positive pour votre entreprise. S'engager avec une mauvaise évaluation souligne que vous vous souciez des commentaires et par la suite, vous vous souciez de vos clients. Une mauvaise critique bien gérée peut être aussi bonne pour votre entreprise que dix bonnes critiques.
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manieresdedire · 7 years
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Lettre de Coline qui ne voulait pas écrire...
Salut la Rédaction !
J'espère que tu vas bien et que mon trop long silence ne t'a pas gravement affectée. Je sais bien que le lancement de "Manières de Dire" requiert un "bouquet" de participations : une quinzaine de signatures est préférable à... trois. Non, je ne te charrie pas, juste une petite plaisanterie entre amis. Tu sais bien que je vous soutiens et vous aime. Sincèrement, je suis désolée de ne pas avoir donné de nouvelles plus tôt.
Mais tu n'ignores pas que la vie est faite d'actions, d'aventures, d'amours et de mille petits événements sur lesquels nous n'avons pas toujours grande prise. Et puis de pauses, de réflexion, de re-concentration des forces avant la prochaine projection dans une nouvelle direction.
Ces jours-ci, j'étais en train de réorganiser un peu ma vie et mes envies. Il faut dire que l'une et les autres n'ont pas toujours été en complète harmonie : des histoires qui prennent fin, mille activités autour de la permaculture, du spectacle vivant, aussi des super rencontres, des activités professionnelles un tantinet dispersées... Et puis, allez�� à toi, je peux le dire : à 31 ans, je pense un peu plus à l'avenir, à construire de plus solides trajectoires vers des objectifs ambitieux, mais à ma portée.
Après quelques semaines passées à beaucoup me questionner et parfois à me perdre dans la jungle de mes réflexions, je commence à y voir un peu plus clair.
En peu de mots comme en cent : j'ai décidé de monter ma "Petite Entreprise". Je vais proposer mes compétences en organisation de projets "médiation et communication" en "free-lance", sur des thèmes culturels et permaculturels, ou sur des sujets dont l'éthique qui les inspire me tient à cœur.
Je vais passer l'hiver à peaufiner ce grand projet, le faire éclore et le développer. J'espère avoir assez confiance en moi pour le mener à son terme !
Cela, plus quelques objectifs prioritaires que je me suis fixés parce que leur réalisation aura très certainement des conséquences bonnes pour moi (développer un potager collectif au "Jardin d'Émerveille", sensibiliser les jeunes à l'environnement,...), bref, bien de choses m'occupent déjà énormément.
Alors je te remercie de comprendre que je n'ai pas eu le temps d'écrire l'article sur la permaculture humaine que nous souhaitions tous les deux faire paraître.
Parce que c'est aussi ça la permaculture humaine : reconnaître quand le moment de prendre soin de soi est venu, décider de se reconnecter profondément à soi-même pour savoir dans quelles directions avancer.
Et cela prend du temps. Parfois on déçoit les autres qui attendent beaucoup trop de soi, mais je dois reconnaître que je ne suis pas une "Superwoman" capable de gérer tout, sur tous les fronts. Il faut encore accepter que le temps des uns ne soit pas le temps des autres (sauf par chance) et cela pendant... un certain temps.
J'accepte un peu plus mes faiblesses et je dois parfois malheureusement, mais sans regret, dire non à certaines sollicitations pour mieux dire oui, avec enthousiasme, à d'autres choses. 
Je ne dis pas que je n'écrirai jamais pour “Manières de Dire", mais je ne m'engage pas. J'aime beaucoup ton projet esthétique, optimiste, populaire et participatif. Je pense bien pouvoir y contribuer un peu plus tard.
J'espère que tu me comprendras et que ma défection (assumée) ne te troublera pas trop.
Bises et bon vent !
Coline Forget (Vaour - Tarn)
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Effondrement et résilience
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Effondrement et résilience alimentaire,
Interview de résilience alimentaire, avec Claire et Inès. 09/01/2020. D.S :Comment vous est venu cette idée de vous engager à sensibiliser les citoyens sur les risques d'un effondrement et en même temps mettre en avant les produits issus de l’agriculture ? Inès: On ne parle pas de suite d'un effondrement, mais on parle plutôt de l'alimentaire parce que c'est un besoin primaire. On estime qui il a une menace qui plane, qu'importe son origine, une cyberattaque, une pénurie de carburant, une grève des camionneur ou un dérèglement climatique. Si demain, les supermarchés ne sont plus alimentés, à Forbach, on ne tient pas plus de 3 jours. Cela mettra en danger l'ordre public et la sécurité de nos citoyens, du coup la question et très simple ; Qu'est-ce qu'on fait demain si on n'a pas anticipé ? - On pourrait assister à une escalade de la violence pour se nourrir. Notre but aujourd'hui et de sensibiliser les citoyens et notamment les candidats, parce qu'à notre sens, c'est de leur devoir, d'être prêt demain à faire face à cette éventualité. On peut le voir aujourd'hui avec les mouvements sociaux ou de grève, que l'on peut avoir une pénurie ponctuelle, c'est donc important, nous qui sortons du silence en alertant les pouvoirs publics. D.S:Nos agriculteurs souffrent déjà de revenu vu à la baisse chaque année, pensez-vous leur donner un nouveau souffle dans leurs revenus si ces projets aboutissent ? Inès: Je pense que oui, dans les 5 points que l'on propose, celui-ci est le 2e, on demande aux collectivités de solliciter les supermarchés d'ouvrir des points de vente avec une marge très faible, parce que l'on connaît déjà les difficultés de nos agriculteurs. L'idée c'est qu'il puisse vendre à moindre coût, surtout que c'est eux qui nous rendent services, donc à notre sens, se projet permet aussi de revalorisé ces acteurs, qui sont des métiers noble et qu'il faut revalorisé, au profit d'une société de consommation qui nous met en danger. La démarche de Claire, Julien, SOS Maires et moi-même se veut collective. Notre objectif, c'est de mettre autour de la table les acteurs concernés, et d'être dans une démarche horizontale, le contraire de ce qui se fait aujourd'hui, ou l'on est dans une démarche descendante. D.S: Avez-vous des chiffres de base sur une ville ou un village et le rationnement nécessaire en cas d'effondrement ? Inès: Mon ami julien a des chiffres que je vais vous communiquer, par contre il y a une étude qui a était faite en 2017, et Forbach est sorti 100e de ce classement. On a des chiffres qui font très froid dans le dos, une ville comme Paris, si les magasins ne sont pas approvisionnés, elle tient 3 jours. Face à ces chiffres, il est temps de réagir concrètement, et de dépasser les discutions stériles. D.S: Les marges du marché sont plus favorables aux distributeurs qu'aux producteurs, vous vous êtes préparé à affronter ces lobbies, qui eux veulent défendre leurs marges de recettes ? Inès: Cette réflexion précise, s'inscrit dans nos références globales. Promouvoir la résilience alimentaire c'est promouvoir une économie qui existe en France, qui s'appelle "L'économie sociale et solidaire" qui a passé une lois en 2014, il y a des personnes qui travaille dans ce domaine, donc c'est bien la preuve qu'il y a d'autres modèles économiques qui peuvent être utile socialement. Il faut permettre à cette économie la diversité de nos produits. On est conscient qu'il y a ces lobbies, mais face à ce danger qui nous guète, on pense qu'il ne faut plus avoir peur et oser proposer une autre alternative si on veut s'en sortir. D.S: Par rapport à la mise en place d'un plan d'action, il existe dans certaine ville des centrales d'achats, pensez-vous que l'on pourrait, dans une ville comme Forbach, créer une centrale d'achat uniquement dédiée à la production locale et donc des produits de nos agriculteurs locaux ? Inès: Il existe déjà une structure comparable, qui fonctionne et qui n'est pas assez connu, l'AMAP, les paniers d'ici de Forbach, et l'association consom'acteur qui propose des commandes groupés, qui permette de fonctionner sur ce système-là. Il y a déjà des initiatives, mais on a tendance à regarder ailleurs alors que ces structures existent déjà sur le territoire. On pense donc qu'un tel projet est possible, une manière coopérative pour repenser notre rapport à la consommation et notre façon d'acheter. Arrêter d'être des consommateurs et devenez des consom'acteurs. D.S : Vous militez pour nos agriculteurs, savez-vous aussi qu'on les pointe du doigt sur l'utilisation du glyphosate, et que le citoyen qui reste figé sur l'utilisation de ce produit, puisse reprocher la qualité des produits de la ferme aujourd'hui ? Inès : Ça, c'est parce que l'on veut que les choses aillent trop vite d'un coup, il faut comprendre que l'on entreprend une transition, ce qu'on propose-là , c'est commencer par la résilience alimentaire, pour aller vers une transition globale. Oui, il y a ces problématiques, mais c'est problématique doivent être accompagné. Il faut rester lucide, tous les agriculteurs ne vont pas utiliser des produits, et d'autre joue le jeu de la transparence s'ils veulent que les consommateurs et les consom'acteurs ont une transparence sur les produits qu'ils consomment. Autant les collectivités que les citoyens aient confiance dans ce qu'ils consomment, c'est tout de même une des base majeur de la transition en bonne et due forme. D.S: Plus personnellement Inès, vous avez dans une vidéo, décris vos problèmes de santé à cœur ouvert, ils sont très sérieux et vous handicape. J'ai envie de savoir d'où vous vient cette force de militer sur un sujet aussi important, sans vous effondrer vous-même ? Inès : Je vais vous dire, je m'effondre très régulièrement, mais j'ai développé la capacité de résilience, et c'est pour cela que dans cette vidéo, je parle du passage l'individu au territoire. Il existe des technique et outils pour un territoire donc je pense qu'il faut juste apprendre à devenir résilient, et cela s'apprend, ça s'anticipe. Si j'ai réussi à le faire au niveau individuel, je suis convaincu que de façon collective, on peut aussi y arriver. Cette force-là, elle me sert de base, c'est un moteur. Maintenant, je ne suis pas seul sur la planète et je pense que c'est pour moi presque un devoir de citoyen de s'engager au service du collectif parce que vu les enjeux planétaires, on doit s'en sortir tous ensemble. D’où ma motivation, on est pas tout seul sur terre donc on doit travailler ensemble. Livre Recommandé : Résilience alimentaire et sécurité nationale - Stéphane LINOU Commander le livre: ICI David SCHMIDT. Read the full article
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actusfrances · 5 years
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Comment parler du réchauffement aux enfants (sans les traumatiser)
Les questions écologiques sont omniprésentes dans l’actualité et les enfants n'y échappent pas. Comment leur parler sans les affoler d'un avenir qui s'annonce de plus en plus catastrophique ? We Demain fait le point avec des spécialistes.
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Montée des océans, extinction des espèces, incendies… Le réchauffement climatique et ses conséquences peuvent être anxiogènes pour les adultes mais aussi pour les enfants – on parle même d’écoanxiété. Et si Greta Thunberg tombée en dépression après avoir vu un documentaire sur le sort des ours polaires est un cas extrême, il incarne bien la préoccupation d'une génération pour un phénomène désormais traité sur tous les écrans, les réseaux, et qui s’invite même dans les cours de récré. Comment en parler aux enfants et les sensibiliser au développement durable, sans trop les angoisser ? Réponses de spécialistes.    1. Préserver les plus petits Pour des parents, il peut être tentant d’aborder tous les sujets avec les enfants…  mais attention à ne pas leur transmettre vos peurs ! "Il faut les laisser vivre un peu leur enfance si possible jusqu'au collège, car les plus petits prennent tout au premier degré et ont tendance à tout amplifier : s'ils entendent parler de "fin du monde", ils n'ont pas la distance nécessaire pour comprendre qu'il s'agit d'une expression !", souligne Florence Millot, pédopyschiatre et auteur de Comment parler à ses enfants - Les conseils d’une psy pour aborder les sujets délicats (Ed. Albin Michel, 2019). Elle poursuit : "Parler de chômage, de famine ou de réchauffement, leur donne une image du monde très négative, une image d'un futur incertain dans lequel il n'est pas souhaitable de grandir, mais aussi un sentiment d'impuissance puisqu’ils ne peuvent y répondre."  Si un enfant utilise beaucoup de feuilles pour dessiner donc, inutile de lui dire "qu'il menace la planète". Il ne comprendra pas. Mieux vaut lui expliquer qu'elles peuvent être utilisées recto-verso car elles sont précieuses. Jusqu'à 6 ans notamment, c'est l'âge des super-héros, les enfants se pensent forts. Ne brisez pas cette image. "Sinon, on se retrouve en consultation avec des enfants angoissés et très vite désabusés !"   2. Sensibiliser aux merveilles de la nature Sans culpabiliser et pointer les problèmes, on peut toutefois montrer très tôt aux enfants les merveilles de la nature, leur en parler de façon positive et leur expliquer les services qu'elle nous rend. "Jusqu'à 3-4 ans, les enfants ont une 'pulsion épistémophilique', c’est l’âge des ‘pourquoi’, ils veulent tout comprendre, et jusqu'à 7 ans ils restent très curieux, avec un intérêt marqué pour le vivant et notamment pour les animaux. Il est donc tout à fait possible de leur parler des étoiles, du rôle des nuages, des insectes, des océans, et de la nécessité de protéger cette nature, de lui rendre ce qu'elle nous donne", ajoute Florence Millot. Rappelons que la sensibilisation, comme avec les adultes, passe souvent par le plaisir : "Des études ont d’ailleurs prouvé qu’il valait mieux montrer de beaux paysages pour récolter de l'argent afin de les préserver que des images de ces même paysages dévastés… "   3. Avec les ados, rationnaliser  Avec les ados et pré-ados, en revanche, il est intéressant d’aborder les problèmes, dont ils entendent ou entendront forcément parler dans la cour de récré, à la télé ou sur YouTube, parfois sans filtre, ce qui peut créer des angoisses. Des enfants sinistrés chez eux du fait des inondations, et qui entendent des mots chocs comme "alerte rouge" peuvent penser qu’ils vont vivre cette situation toute leur vie…   "Pour les aider, il faut leur expliquer l’origine des problèmes, en soulignant les liens de cause à effet. Cela permet de les circonscrire. Si l’on précise par exemple que la consommation de boeuf a plus d’impact que celle de poulet, l’enfant comprend qu’il n’est pas obligé d’arrêter de manger de la viande du jour au lendemain. Cela l’aide à établir des hiérarchies, à structurer sa pensée", explique David Groison, responsable des titres ados chez Bayard Jeunesse (Okapi, Phosphore, I love english). 4. Passer à l'action Autre clé essentielle de l'éducation au développement durable : montrer aux enfants qu’il y a des choses sur lesquelles ils peuvent agir, et que des éco-gestes sont possibles à l’échelle individuelle, au sein de leur école, dans leur famille, au niveau des entreprises. "Les enfants ont naturellement envie d'aider, dès le plus jeune âge, ils peuvent par exemple  participer à des colos écolos ou s’engager dans des associations, faire du jardinage. Grâce à ces actions concrètes, ils se sentent moins impuissants", explique Florence Millot.    "Avec les ados, ce qui est génial c’est aussi qu’ils ont plein de bonnes idées, on peut donc leur demander de faire des propositions", ajoute David Groison. Et si beaucoup vont naturellement proposer d’interdire drastiquement ce qui pose problème, par exemple le plastique, cela peut être l'occasion d’expliquer que les choses sont parfois plus complexes��� 5. Montrer des exemples positifs et inspirants "Il ne faut non plus les laisser penser qu’on va dans le mur, et que les adultes laissent la charge de trouver des solutions aux seuls enfants !", poursuit David Groison. Pour les rassurer, il est intéressant de leur montrer des exemples d’adultes engagés dans leur entourage ou dans le monde. Les parents en premier lieu peuvent d’ailleurs montrer la voie, à travers des petits gestes du quotidien, dans leurs achats, leurs transports, "cela peut donner de l’optimisme et éviter de tomber dans le catastrophisme !"
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Florence Millot encourage enfin à parler d’autres jeunes qui s’engagent, des YouTubers, ou par exemple des jeunes héros du documentaire Bigger Than Us, "des exemples extraordinaires auxquels les enfants s'identifient plus facilement !" C'est d'ailleurs dans cet esprit que We Demain, Phosphore et Okapi viennent de lancer We Demain 100 % Ado, dont le premier numéro consacré au réchauffement climatique propose dans toutes ses pages des solutions et des exemples pour passer à l'action. 
from We Demain, une revue pour changer d'époque https://ift.tt/35AkVAf via IFTTT
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INTERVIEW PIMP MY QUEER NIGHTS #8 - TOM LLINARES / LE COXX
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Huitième portrait de la série dédiée aux activistes Queer….  ⚡
Nous avons eu le plaisir d’interviewer Tom ! 
Présentes-nous ton parcours et tes activités.
Je m’appelle Tom Llinares, j’ai travaillé 25 en tant que réalisateur de journaux à la radio et assistant de direction dans la régie publicitaire pour le groupe Lagardère. En 2015, il y a eu pas mal de changements et j’ai pris le parti de quitter le groupe pour me lancer dans une aventure humaine : le COXX. 
J’ai toujours été quelqu’un de très sociable, j’aime être entouré de monde. Je suis né à Montpellier, ou j’ai toujours vécu. J’aime ma ville et la métropole en perpétuelle évolution quelle est devenue, du coup je souhaitais y avoir un établissement mettant en avant convivialité et communautarisme.
La plus  belle réussite de ma vie ce sont mes deux enfants Morgan, 27ans et Wilfried, 24ans.
Tu gères le Coxx, un des (trop  rares) établissements Gay de Montpellier, depuis combien de temps, qu'est ce qui t'a motivé ?
En 2015, on m’a proposé un plan social avec départ volontaire. J’ai saisi cette opportunité et j’ai donc quitté mon poste. En parallèle de mon emploi chez Lagardère, j’ai travaillé en restauration. Fort de mes compétences dans ce domaine et avec une envie de partage je me suis mis à la recherche d’un bar sur Montpellier. J’ai visité LE COXX, qui avait ouvert en 2014 ; je connaissais le lieu en tant que client et j’ai eu un coup de cœur pour la pierre blanche et pour sa localisation. 
Le 9 juin 2016, j’ai donc rouvert le COXX avec un changement complet d’identité, je souhaitais complètement supprimer l’image CRUISING de l’ancien lieu, cela ne me correspondait pas. La première année a été un peu difficile, j’étais resté sur une image simpliste du bar, sans prendre conscience qu’un bar gay c’est aussi une ambiance. On m’a proposé d’accueillir le before d’une FLAWLESS, j’ai fait la rencontre de Quentin Bjorn, on a accroché et il a commencé à venir de façon récurrente au bar. Voyant que la présence d’un Dj donnait une autre dimension aux soirées, on a commencé à tenir un agenda, puis a être plus présent sur les réseaux sociaux. Cela représente énormément de travail, entre les stocks, les achats, la compta donc j’ai proposé à Quentin de prendre la direction artistique du lieu. L’un comme l’autre nous adorons bosser ensemble, nous avons une vision commune très inclusive, festive et avec une réelle volonté de montrer nos couleurs. A ce moment le Coxx commence à se forger un nom. Nous sommes très actifs sur Facebook, Instagram, et nous avons des évènements tous les weekends, une charte graphique et nous commençons à toucher une population plus large. 
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Mais revenons sur la partie bar ou j’ai eu aussi la chance de rencontrer Marco : les gens l’adorent, c’est quelqu’un d’humain, d’accessible, de drôle, … C’est mon responsable de bar. Marco, Quentin et moi sommes vraiment le noyau dur pour l’ensemble des décisions du bar où l’on vote de façon équitable, mais bon comme la reine Elisabeth j’ai mon droit de veto. Ensuite dans le STAFF nous avons Sebby, Gary, et Fabien en fonction des dispos de chacun.
Tes line-up sont 100% LGBT ? Quels sont les artistes et performers qui participent à tes soirées ?
Non, je reformulerais en disant que mes Line-up sont à 100% “Friendly”. Nous ne voulons pas d’exclusion au COXX. Nous bossons de façon égale avec  femme, trans, homme, gay, bi, hetero, lesbienne, blanc, noir, beur, asiatique, Queer, efféminé, masculin, barbu, imberbe, …  
Tous les membres de la communauté sont bienvenus au Coxx. 
Au niveau de la programmation artistique, nous avons nos résidents en Dj set, nous avons pour la partie Girly les « Who Run the World ? », les Superstrars mettant en avant la culture cabaret, les scènes ouvertes Queer en partenariat avec Support Your Local Girl Gang, les HAppy Bear, les dépistages / séances sexo psy avec Enipse, des expositions d’artistes en partenariat avec Pride Off... On veut vraiment que le COXX soit le lieu de référence pour la communauté. 
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Après on a de façon plus ponctuelle le Noël du Refuge, nous avons accueilli un artiste international TThiago de Oliveira, le Bingo animé par Julien de Bomerani, La Glamazon de Othman de Poltorasky, qui fut incroyable, des artistes de théâtre qui ont présenté en avant première leur pièce, cracheurs de feu, fête de la musique avec échassier, barbe à papa… Bref, on met un joyeux bordel dans la rue Jules Latreilhe.
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Quelles sont tes influences et comment sélectionnes-tu tes bookings ?
Pour cette partie la je reconnais que je délègue énormément, je sors peu, du moins en dehors de Montpellier, je fais pas mal confiance à Quentin et Marco, qui apportent beaucoup d’idées. Néanmoins j’ai des influences très pops, j’aime les shows colorés, happy, avec de la couleur ; je n’aime pas quand il y a une connotation trop sexuelle, car une certaine partie de la communauté se sentira forcément exclue. Quentin a le même point de vue, d’ou les visuels toujours très pop ; on ne bosse pour cette partie-là qu’avec Kii Wiit : c’est une perle. 
Pour la partie musicale, Montpellier est une ville de musique électronique, donc afin de cibler plus large nous avons principalement de la Circuit House, beaucoup de remixs afin que les gens aimant la pop se reconnaissent ainsi que ceux aimant les basses. 
Pour les shows, l’approche est un peu la même, quand j’ai lancé les Superstar avec Miss Lavanée, je voulais remettre au goût du jour les artistes de cabaret et ainsi séduire une clientèle plus quadra. Finalement, jeunes, daddys, tout le monde a adoré. Quand Quentin a repris la programmation de ces évènements il a apporté sa touche de modernisme avec des artistes de partout en France, qui nous ont fait Lolo Ferrai, Kylie, Lady Gaga… C’est un concept que j’affectionne particulièrement. Pour le reste nous travaillons avec beaucoup d’artistes de la scène LGBT locale et particulièrement avec l’Agence Hot Events.
Comment arrive-t-on, en tant que gérant d'établissement, à faire vivre des concepts de soirée dans une ville comme Montpellier ?
D’abord, en ayant un état d’esprit de veille ; il faut regarder ce qui se passe ailleurs, et suivre le mouvement. Il faut être force de proposition, se renouveler, et, surtout, être sincère. Encore une fois, grâce à mon équipe, Quentin sur ses différentes prestas et par ses déplacements, voit beaucoup de choses il s’aide aussi beaucoup des réseaux sociaux pour la partie artistique. 
Pour faire vivre le bar, Marco y est pour beaucoup. Il sait être le pote, le confident, il sait déconner et avoir un petit mot pour chacun. Il est LA force du bar ! Il a un relationnel de malade, crée une bonne ambiance dans son équipe et les gens sont très réceptifs. Ils sentent que la Coxx Family n’est pas marketing, mais bien sincère.
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C'est quoi les prochaines étapes ?
Alors en exclu pour SYLGG, de gros changements sont prévus...
Dans un premier temps notre identité visuelle : j’avais conservé le logo de l’ancien concept mais il n’est plus en accord avec nos valeurs. Nous allons donc passer de « COXX – Bar Gay-Terasse » à « COXX (sans le symbole masculin dans le O) Bar  LGBT+ ». 
Encore une fois, il me tient à cœur de renforcer le fait que le Coxx est une Safe Place, j’y mets un point d’honneur. Ensuite on va refaire beaucoup de choses, Quentin va me ruiner : bar, plafond système son, light déco, on redonne un coup de jeune au lieu. Pour le reste, nous allons renforcer tout ce que l’on a déjà mis en place et surtout nos excellents rapports avec Fierté Montpellier Pride, qui sont primordiaux pour moi.
Ton artiste préférée ?
Madonna, sans hésitation. C’est une femme à part entière, qui a toujours assumé tout ce qu’elle a fait, qui a innové, a su rester sur la scène à 61 ans, et à compter. C’est aussi une femme d’affaire, et une maman. J’ai beaucoup de respect pour celle dont je suis la carrière depuis les débuts.
Une citation ?
“Aides-toi, le ciel t’aidera.”
Sans aucune connotation religieuse, dans la vie rien n’est acquis. Il faut donner pour recevoir et surtout travailler, rien ne tombe du ciel.
Des endroits que tu recommanderais pour faire la fête à Montpellier ?
Pas mal en fait, nous travaillons avec l’ensemble des établissements de nuits accueillant des évènements LGBT, donc je dirais le Moom où l’on se sent comme à la maison avec Momo, le PZ City Club pour une ambiance plus techno, où Sasha nous accueille très bien, l’Antirouille pour les Croque-Monsieur, le QG, le Dieze…
Quel est ton spot à l’apéro à Montpellier ?
J’aime grignoter quelques tapas a la Robe Rouge, place Saint Ravy, avec un petit verre de vin rouge. Moussa, Steve et son staff sont au top, les produits sont très frais, délicieux et il y a un bon rapport qualité prix. J’aime beaucoup la place Saint Ravy, on se sent enclavé au milieu de ces bâtiments historiques, au calme avec la fontaine. Sinon j’aime bien rester au Coxx même quand je n’y travaille pas je m’assieds avec les clients, on discute, on écoute, pour moi c’est ça mon plus, ma proximité avec mes clients.
Que penses-tu de Support your Local Girl Gang ?
Dans un premier temps, j’aime beaucoup la vision que vous apportez aux médias Montpelliérains ; on travaille ensemble sur les scènes ouvertes Queer et je trouve ça vraiment top. 
Vous apportez une sensibilisation sur des sujets qui, de mon époque, n’en étaient pas. L’appropriation culturelle, le racisme, le féminisme, au final on prend conscience de comportements qui pour moi étaient « normaux », mais en recoupant avec un point de vue extérieur, étaient en fait déplacés. Je trouve ça intéressant, ça nous remet en question. Je reconnais avoir été dans un premier temps choqué par l’utilisation du terme “gay blanc”. Je ne me reconnaissais pas dans ce stigmate de l’homme blanc certes gay, mais oppresseur pour le reste de la communauté; après échanges j’ai compris qu’il ne fallait pas le prendre personnellement et garder en tête que le racisme anti-blanc n’existait pas. 
Donc SYLGG apporte sa pierre à l’édifice de la communauté Montpelliéraine.
LE COXX DANS TES  RESEAUX : FACEBOOK  - INSTAGRAM
Emeraldia Ayakashi - Support Your Local Girl Gang
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patern29 · 5 years
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Naviguer avec des enfants
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Naviguer avec des enfants demande quelques précautions et une certaine organisation afin d'éviter les accidents, le stress et l'ennuie
Partager sa passion de la mer et du bateau passe par le partage avec les plus petits. Naviguer avec des enfants, c'est le plaisir de naviguer en famille, de partager sa passion pour la mer et former les nouvelles générations. En croisière côtière sur un petit voilier dans le Golfe du Morbihan comme pour une transat vers le Grenadines, naviguer avec des enfants demande quelques précautions. Les deux éléments à prendre en considération sont donc la sécurité et l'ennuie. La sécurité est d'autant plus importante que les enfants sont habitués à naviguer. En effet, ces derniers prennent de l'assurance au fil des navigations et des saisons. En croisière, ils seront plus imprudents à bord, pour passer vers l'avant, ils oublieront le gilet de sauvetage, se pencheront par dessus les filières pour regarder l'eau,... Et ce, sur un catamaran comme sur un monocoque. Pour que tout se passe bien, vous devez bien préparer votre croisière, penser à la place des enfants à bord, le tout passant par la sécurité. La préparation de la croisière La préparation de la croisière est importante. Si une navigation se prépare toujours, ici, l’objectif sera, en plus, de préparer la croisière en fonction de tout l’équipage. Si naviguer sur une journée et rentrer le soir ne posera que peu de problèmes, naviguer une petite semaine va demander d’anticiper la météo et les navigations. La météo est importante pour la sécurité, bien sûre. Mais la météo conditionne aussi le confort en croisière. Une semaine de pluie va vite énerver les enfants sur un petit voilier, impossible de profiter de la plage, de se promener, ce qui provoque fatigue, énervement… Concernant les conditions météo en mer, évitez de passer une journée de navigation au près. Ce type de navigation peut vite stresser enfants et conjoints non amarinés. Avec des enfants, privilégiez des petites navigations avec de longues escales pour que les enfants puissent se dépenser, courir et rencontrer d’autres enfants. Naviguer de nuit et faire escale en journée est encore l’idéal. Le confort à bord A bord d’un bateau, et surtout à bord d’un petit voilier, l’espace et sa gestion sont important pour le confort de tout le monde. Chaque chose doit toujours être rangée à sa place. Il est indispensable de reprendre la mer avec un bateau bien rangé. Rappelez-vous que si vous êtes le seul vrai passionné de bateau, tout le monde ne sera pas toujours d’accord pour faire l’impasse sur un minimum de confort. Un voilier, c’est du camping. Pour que les enfants prennent un maximum de plaisirs, pensez à leur réserver un endroit ou ils pourront jouer. En effet, pour les plus petits, nous sommes souvent à leur expliquer qu’il ne faut pas toucher aux bouts, à ce winch, de faire attention à la bôme, de ne pas monter ici ou là. Il est très important de leur réserver un endroit ou crayons, jouets et doudous pourront être étalés, un endroit ou ils pourront jouer sans contrainte. Pour les voiliers équipés d’une cabine arrière, c’est encore le meilleur endroit. Sinon, le triangle avant est très bien. Ce sera l’endroit ou ils dormiront et joueront, un endroit à eux…
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La sécurité. Enfin, la sécurité. C’est un sujet qui a déjà été souvent évoqué. Les règles générales et la réglementation ne changent pas. Les enfants prennent plus de risques à partir de 4-5 ans et quand ils commencent à être amarinés, alors que plus petit, le danger est moindre. Investir dans des gilets automatiques pour les enfants (à partir d’un certain âge pour une question de coût) peut être une bonne solution pour qu’ils le portent tout le temps. Et ce gilet devra aussi être porté au port et au mouillage, moment ou la vigilance peut baisser. Un livre a été édité pour sensibiliser les enfants à la sécurité et aux premiers secours. Il est vraiment très bien fait. Vous trouverez, ci dessous, une liste de conseils pour la sécurité des enfants. Cette liste a été recoupée avec les conseils de la SNSM, elle est donc assez complète, inutile d'en rajouter. Naviguer avec des enfants, la check-list Préparer le départ Habituez les enfants à l’eau (tête sous l’eau). Tranquillement quand même... L’adaptation des enfants au bateau doit être progressive. ne partez pas tout de suite pour une semaine. Commencez par un après midi, une journée, un week end,... Privilégiez la prévention en expliquant aux enfants les dangers existants à bord et la bonne conduite à adopter dans ce nouvel environnement. Développez leur autonomie (sous surveillance constante mais discrète). Les filières munies de filet sont indispensables, les lignes de vie, brassières et harnais. Embarquez toutes sortes de jeux et de livres pour occuper les enfants pendant les heures de navigation. Habillez-les d’une façon adéquate (chaussures antidérapantes). Pendant la navigation Disponibilité et vigilance de tous les instants, ne les lâchez pas. Adaptez votre rythme à celui de vos enfants et non pas l'inverse. Vous éviterez les pleurs et le stress des adultes. Limitez les heures de navigation, les enfants se lassent vite et ont besoin d’activités à terre pour se défouler. Le port du gilet est «obligatoire » et le port d’un harnais est indispensable, en permanence pour les plus jeunes. Lors des manoeuvres, les enfants doivent rester à l’intérieur du bateau. cela permet, dans le même temps, de rester concentrer sur ces manoeuvres. Attention aux coups de soleil et aux insolations ( tee-shirt et casquette indispensables, utilisation de crème solaire écran total). Faites boire les enfants régulièrement pour éviter la déshydratation. Prévoyez des vêtements adaptés au changement de températures, de météo. Interdiction de jouer avec les différentes manoeuvres du bateau. Ne laissez jamais un enfant seul à bord. Dès qu'ils grandissent, apprenez aux enfants les moyens élémentaires de réaction en cas d’accident. Au mouillage Pensez à tendre un taud pour protéger du soleil. ne pas laisser traîner d’outils. Attention aux cales-moteurs ouvertes. Ne relâchez pas votre surveillance y compris pour la baignade autour du bateau, même si les enfants savent nager. Attention aux courants lors des baignades. Ne laissez pas vos clefs de bateau à portée des enfants. Read the full article
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reseau-actu · 6 years
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Une part croissante de citoyens s'est détournée des médias et des partis, sans pour autant cesser de s'intéresser à la chose publique. Sur Internet prospère un univers politique parallèle où l'on se forme un avis d'une autre manière. Au programme : bulles individuelles, éclectisme et anticonformisme.
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Dès l'émergence du mouvement des gilets jaunes, la traque a été lancée. D'infatigables investigateurs ont parcouru fébrilement les écrans de ses militants, à la recherche de l'indice infamant, du fameux "dérapage", de la preuve ultime de crypto-fascisme. Très vite ce fut la victoire : Eric Drouet, l'un des contestataires les plus en vue, avait relayé une publication réclamant à Emmanuel Macron de "diminuer le coût de plusieurs milliards consacré à l'immigration chaque année". Pire, le chauffeur routier avait partagé sur les réseaux sociaux le travail de Vincent Lapierre, un journaliste proche du pamphlétaire antisémite Alain Soral.
Quant à Maxime Nicolle, alias "Fly Rider", autre figure de proue des gilets jaunes, l'on a découvert que son compte Facebook grouillait de vidéos complotistes, ainsi que de likes apposés sur les contenus de Marine Le Pen. Conclusion triomphale de nos confrères de L'Obs, reprenant le travail des fins limiers de la Fondation Jean-Jaurès : "Eric Drouet et Maxime Nicolle ne resteront peut-être pas les leaders incontestés des 'gilets jaunes'. Cependant, tant qu'ils le seront, on pourra affirmer que le mouvement est de facto piloté par des sympathisants d'extrême droite."
Lire aussiFacho, putschiste, anarchiste ? On a regardé toutes les vidéos d'Eric Drouet, il n'est rien de tout ça
Cette sentence aussi abrupte que caricaturale fait sourire Fabrice Epelboin, spécialiste du numérique et des réseaux sociaux, enseignant à Sciences Po : "Discréditer un émetteur par association ne se pratique pas tant que ça sur Internet, c'est surtout un sport de journaliste. À force d’exclure de cette façon-là, la sphère médiatique s'est repliée sur elle-même et en est arrivée à ne plus représenter grand-chose." Le mouvement des gilets jaunes, l'importance d'Internet dans son émergence, les tentatives d'infiltration par des extrémistes et les réactions d'une sphère médiatique cherchant frénétiquement dans les réseaux sociaux des traces de compromission idéologique, ont mis en évidence une vérité crue : la manière de se forger une culture politique a été considérablement bousculée par l'arrivée du numérique, et la presse traditionnelle n'a pas pris la mesure de ce changement.
presse et partis remplacés par des algorithmes
Deux dynamiques sont à l'oeuvre. D'une part, l'effondrement des grandes idéologies a enlevé aux partis politiques l'influence qu'ils avaient gagnée sur les sociétés ; la capacité d'encadrement des masses du Parti communiste français, capable de générer une "contre-société" et de transmettre des réflexes idéologiques marxistes à un bon cinquième de la population, n'est ainsi plus qu'un lointain souvenir. L'arrivée du numérique a par ailleurs entraîné l'effondrement de l'empire dont disposait la presse sur la formation des consciences. "Par le passé, en lisant Le Monde, Le Figaro, L’Humanité, on avait une vision qui se voulait exhaustive de l’actualité, souvent corrélée à la vision du monde d’un parti politique, développe Fabrice Epelboin. Aujourd’hui, c’est Facebook ou Google qui font cette agrégation : chacun se retrouve dans sa propre bulle, créée par des algorithmes." Des grandes frontières politiques tracées par les partis politiques et les médias, nous voici arrivés aux micro-paysages individualisés que chacun se constitue au gré des likes et des follows sur les réseaux sociaux.
La sphère médiatique est loin d'être exempte de toute responsabilité dans sa propre perte d'influence. En l'espace d'une quinzaine d'années, particulièrement dans le secteur audiovisuel, le socle d'idées politiques représentées dans les médias a considérablement rétréci : même si la tendance est progressivement en train de s'inverser, un certain nombre de principes pourtant défendus par une large partie de la population ont été diabolisés et chassés des plateaux de télévision et de radio. On peut notamment citer les critiques adressées à l'Union européenne, la défense d'un modèle économique hostile au néolibéralisme ou encore, le rejet de l'immigration et du progressisme sociétal. Ce rabougrissement a été notamment symbolisé à la marge par l'arrêt de l'émission de Frédéric Taddéi, Ce soir ou jamais, qui offrait sur le service public des joutes intellectuelles véritablement contradictoires. En septembre dernier sur France Culture, le présentateur, qui a dû s'exiler sur la chaîne Russia Today, faisait ce constat amer : "Tout le monde sait bien qu'il n'y a plus de débat à la télévision aujourd'hui, c'est de notoriété publique ! Vous rencontrez n'importe qui, il vous dit aujourd'hui qu'il ne regarde plus la télévision car on nous prend pour des crétins, pour des enfants."
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Conséquence inévitable de cette réduction du pluralisme au sein des médias, ainsi que de l'abaissement rapide du niveau des débats : une large partie de la population s'est réfugiée sur Internet, et notamment sur le site de vidéos YouTube, pour continuer à parler politique. C'est notamment le cas de Tatiana Ventôse. Après avoir été impliquée dans Nuit Debout, la jeune femme a fondé "Le Fil d'Actu", une chaîne YouTube qui propose chaque semaine un décryptage engagé (plutôt à gauche) d'un sujet d'actualité.
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"On estimait que les médias ne faisaient pas leur boulot, qu'on ne comprenait rien au monde si on regardait les chaînes d'info en continu, retrace la youtubeuse. Au lieu de rester dans notre coin à enrager contre les médias, on a voulu montrer qu'on peut produire un JT en assumant notre subjectivité mais sans essayer de convaincre les gens que notre point de vue est le bon. Soit l'exact inverse des journaux télévisés actuels." Le Fil d'Actu compte plus de 100.000 abonnés et il n'est pas la seule chaîne de vidéos parlant politique à rencontrer le succès. "YouTube sert à se sensibiliser à la politique à une population qui n’a pas eu la formation pour s’y éveiller et compense avec des vidéos, constate Fabrice Epelboin. La plateforme accueille tous les gens qui ont été exclus du mainstream médiatique, qui ne représente plus qu'un quart, tout au plus, de la population française en termes d'opinion au sein de la population." Au point de former une nouvelle majorité d'opinion sur Internet ? C'est l'avis du chercheur : "Le vrai mainstream aujourd'hui, ce qui structure la population, est sur Facebook et YouTube."
Facebook et YouTube, bazar politique
Qu'y trouve-t-on, justement ? Avant tout un immense fouillis, un bric-à-brac foutraque où l'on discute tour à tour sortie de l'UE, référendum d'initiative citoyenne, collapsologie et complot américano-sioniste. En s'initiant à la politique sur Internet, on ne s'affilie pas à une famille idéologique : on touche à toutes sorte d'idées. C'est la conclusion des recherches de Laurence Allard, sociologue des usages numériques et chercheuse à Paris-3 : "On assiste à une individualisation de la culture politique : en s'identifiant à des individus plutôt qu'à des partis, chacun se fait sa propre playlist, un agencement d'idées politiques très hybrides, dont les contrastes et incohérences ne sont pas forcément saisis." L'ouverture d'esprit est plus grande sur Internet, comme l'a constatée l'universitaire en observant le comportement des militants qui "ont pris l'habitude d'aller sur les forums de leurs adversaires politiques, de les lire, de faire appel à des sources variées. C'est la politique en stéréo."
"Chacun se construit un paysage idéologique, parfois barré, parfois contradictoire, mais qui a sa propre cohérence dans la tête des individus"
C'est en cela qu'il paraît vain de chercher à déduire le système de pensée d'un individu en consultant son historique Internet. Sur le Web, les frontières politiques ne sont pas étanches. "Les internautes n'ont pas particulièrement d'idéologie, abonde Fabrice Epelboin. Le débat politique se fait autour d’idées isolées : On peut s’intéresser au RIC et à l’économie locale, au tirage au sort et aux crypto-monnaies… Chacun se construit un paysage idéologique, parfois barré, parfois contradictoire, mais qui a sa propre cohérence dans la tête des individus." Seuls les militants, parfois véhéments mais minoritaires, s'identifient à une chapelle unique. Les autres furètent, parfois pour découvrir ce que pensent leurs opposants les plus extrêmes. "La seule manière de savoir si tu es d'accord avec quelqu'un, c'est de regarder ce qu'il dit, souligne Tatiana Ventôse. Des fois, tu partages un contenu sans aller forcément regarder qui l'a posté à l'origine."
La combinaison de cette absence d'idées préconçues et de rejet d'un mainstream médiatique toujours plus étriqué a abouti à une tendance forte : sur Internet, et sur YouTube en particulier, les chaînes et idées qui marchent le mieux sont généralement celles qui expriment un rejet viscéral du système en place. Qu'elle soit de gauche, de droite ou inclassable, la critique de ce qui est perçu comme la pensée dominante (libéralisme économique, soutien à l'Union européenne, progressisme sociétal) a bonne presse sur le Web… quitte à favoriser les fausses informations ou les idées les plus extrémistes. L'exemple emblématique est celui qui fut longtemps le maître incontesté de l'Internet politique français : Alain Soral. Sa grande force est de proposer, à l'inverse de la plupart des figures politiques émergées grâce à Internet, un système de pensée complet, une vision du monde mêlant marxisme, nationalisme, et antisémitisme virulent. Ce cocktail détonnant s'est considérablement diffusé dans la population française : avant sa fermeture en juin, la chaîne YouTube du polémiste "dissident" comptait 100.000 abonnés, tandis que celle de son site, Egalité & Réconciliation, dispose de 128.000 suiveurs. Nombre de vidéos mises en lignes par E&R dépassent allègrement les 300.000 vues. Quant au site de l'association, en 2016, il était le premier site politique français, avec plus de 8 millions de visiteurs mensuels…
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Les vidéos où Alain Soral livrait ses analyses depuis son canapé rouge étaient visionnées par des centaines de milliers d'internautes.
Moins extrêmes dans les idées qu'ils défendent, d'autres acteurs ont réussi à tirer leur épingle du jeu en tenant une ligne radicale : à gauche, on peut citer Usul, ancien membre de la Ligue communiste révolutionnaire, dont les longues vidéos de décryptage de figures politiques de premier plan ("Nos chers contemporains") ont forgé la conscience politique de nombreux jeunes.
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"Osons causer", chaîne de vidéos elle aussi solidement ancrée à gauche, a également connu un certain succès (228.000 abonnés sur YouTube, 722.000 likes sur la page Facebook), au point d'inspirer l'arrivée sur YouTube de Jean-Luc Mélenchon. On peut également citer Greg Tabibian et sa chaîne "J'suis pas content". Autre figure phare de l'Internet politique, difficile à classer politiquement : Etienne Chouard, dont beaucoup estiment qu'il a largement contribué à faire gagner le "Non" au référendum sur le Traité constitutionnel européen de 2005, grâce à un post de blog devenu viral. Ce grand défenseur du remplacement des élections par le tirage au sort est récemment revenu sur le devant de la scène : la mise en avant par les gilets jaunes du référendum d'initiative citoyenne, le fameux RIC, lui doit énormément, symbole d'une nouvelle génération de citoyens formée à la politique sur YouTube et les blogs.
Autre succès fulgurant et surprenant : celui de l'Union populaire républicaine (UPR), formation politique souverainiste relativement confidentielle dans le paysage politique national (son chef, François Asselineau, a obtenu 0,92% des suffrages à la dernière élection présidentielle) mais dont les militants inondent le Web : la chaîne YouTube du parti compte plus de 97.000 abonnés, soit plus du quadruple de celle du Rassemblement national, et deux fois plus que la France insoumise. Classé par certains à l'extrême droite, dirigé par un ancien conseiller de ministres RPR mais capable d'attirer de nombreux militants issus de la gauche grâce à sa critique du néolibéralisme, l'UPR illustre à sa manière le brouillage des repères politiques traditionnels sur Internet.
Dans un registre inclassable mais considérablement marqué par la culture politique web, on peut également citer Thinkerview. Habillage dépouillé, longs entretiens, participation en direct de la communauté : cette chaîne YouTube compte près de 270.000 abonnés et a publié plusieurs dizaines d'interviews avec des personnalités très diverses idéologiquement, mais portant généralement un discours en rupture avec le "système". Le ton des questions, sans concession et très porté sur le dévoilement de prétendues machinations des puissants de ce monde, reflète bien ce que les internautes viennent chercher sur le Web : on y parle de politique hors des sentiers battus, quitte à ce que les questions fassent la part belle à une vision complotiste.
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L'extrême droite reine du Web politique
Enfin, à droite de l'échiquier, on trouve une flopée de blogs, sites et chaînes YouTube à succès, n'hésitant pas à faire valser les préventions du politiquement correct pour défendre une vision identitaire de la France et tenir un discours décomplexé sur l'immigration. Sur Internet, l'extrême droite est en force : bien avant tous les autres, ces mouvements se sont saisi des codes du Web pour y diffuser leurs idées par tous les biais possibles. Le forum "18-25 ans" du site jeuxvideo.com, l'un des plus fréquentés de France, en a longtemps été l'illustration en constituant l'une des citadelles d'extrême droite de l'Internet français. "Dès le début des années 2000, les mouvements d’extrême droite, exclus du champ médiatique, ont investi le Web s'y retrouver et échanger, puis pour y diffuser leur discours, retrace Fabrice Epelboin. Aujourd’hui, dans les familles RN, les pratiques militantes en ligne sont transmises de père en fils : ils ont une génération d’avance."
L'un des porte-étendards de cette mouvance est "le Raptor dissident" : début 2016, ce jeune homme alors totalement inconnu perce sur YouTube en consacrant une vidéo à la féministe Marion Séclin, prise violemment à partie. Montage ultra-rapide et dynamique, humour féroce, écriture ravageuse, références en pagaille (notamment à l'imagerie du forum 18-25 de jeuxvideo.com) et piétinement méthodique du politiquement correct : le style du Raptor dissident, "une bonne dose de haine" rebondissant avec outrance sur l'actualité, tranche avec les prises de parole plus traditionnelles des parangons de la droite extrême face caméra. C'est un triomphe : ses vidéos dépassent quasiment toutes le million de vues.
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Dès lors, le youtubeur se fait une spécialité de "raptoriser" les personnes ou groupes détestables aux yeux de toute une frange des internautes : les féministes, les "gauchistes", les "bobos anti-Trump"... En juillet dernier, Valeurs actuelles l'adoube, le qualifiant de "youtubeur le plus influent de la droite 2.0".L'intéressé, qui a depuis rompu avec l'anonymat, confie pourtant à Marianne qu'il "ne [se] considère pas comme un youtubeur politique. J'aborde souvent des sujets de société lorsqu’ils m’intéressent et m’inspirent niveau humour. Je ne rejoins aucun camp politique puisque mon spectre d’idées est trop large pour se voir limité par une case d’un quelconque parti."
Peut-on refuser l'étiquette d'extrême droite lorsque l'on rebaptise la présidente du Rassemblement national "Malika Le Pen, femme de gauche" ? Lorsque l'on s'oppose à l'avortement, que l'on prône un virilisme exacerbé, que l'on dénonce le "cosmopolitisme" ou les "fragiles" ? Interrogé, le Raptor plaide en partie l'ironie et l'outrance volontaire : "Mon humour se base sur l’exagération à l’extrême, en faire des tonnes pour très peu, parfois de manière ironique parfois non, mais toujours au second degré. Certains ne comprennent pas forcément où je veux en venir mais s’il y avait plus d’explications, le propos perdrait de son humour, d’où le fait que je sois assez flou sur mes opinions."
"Dans cette culture du second degré, on peut regarder des vidéos d'Alain Soral sans y adhérer : après tout, ça reste Internet"
C'est aussi ça, la politique sur Internet : elle passe plus efficacement par le biais de l'humour que via de grands discours. Les indignations sont réservées à Twitter, réseau social de journalistes et de militants. Sur YouTube et Facebook, il n'y a pas de frontières morales. Mais le youtubeur star de l'extrême droite se défend de n'exister que par la provocation anti-mainstream : "L’essence du Raptor, c'est de savoir justifier son opinion, qu’elle soit populaire ou non. Je ne me définis évidemment pas purement par opposition à la tendance majoritaire, ceux qui le font sont des gens qui n’ont pas trouvé d’autre manière pour se sentir exister. Je ne vais pas porter un short en hiver et des gants en été ; ça, ça s’appelle être un imbécile."
Moins engagé politiquement que par le passé (il a retiré le "Dissident" de son nom et commercialise des conseils de musculation), le Raptor symbolise une nouvelle manière de faire passer des messages politiques. Ceux-ci changent aussi de visage par l'intermédiaire de groupes Facebook et des fameux "mèmes" : des détournements d'images cultes sur Internet, adaptés à un contexte précis dans un but humoristique. Longtemps l'apanage de l'extrême droite qui les utilise à foison sur les forums de discussion, les mèmes politiques ont été récupérés par la gauche radicale grâce aux groupes Facebook. Totalement abscons pour les non-initiés, leurs noms, à base de "neurchi" ou de "shitpost", parodient les formes politiques usées tout en leur redonnant une seconde jeunesse via l'humour : la vieille politique devient pop et branchée. On citera ainsi les groupes "Memes islamogauchistes", "Startup autonome" ou "Neurchi de Red", qui "rendraient cool n'importe quel sous-courant du trotskisme", applaudit Libération.
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Mème issu de la page "RDZ IV, 3 fois plus fort que Jésus"
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Mème issu de la page "Neurchi de Red"
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Mème issu de la page "Memes islamogauchistes"
Ce que montre cette profusion d'images et de dérision, c'est qu'il est impossible de plaquer les représentations classiques de la politique sur les usages numériques. Quand l'esthétique change, "on n'est plus dans un rapport littéral au politique, puisqu'on s'en défie, on montre qu'on peut faire rire avec de la politique, juge Laurence Allard. Dans cette culture du second degré, on peut regarder des vidéos d'Alain Soral sans y adhérer : après tout, ça reste Internet." De quoi y réfléchir à deux fois avant de qualifier Eric Drouet de militant d'extrême droite.
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myiamoon-blog · 8 years
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Sans oublier, les solutions existentielles
Le harcèlement est une épreuve très dure à vivre que l'on traverse malheureusement souvent seul(e). En effet, on a beau avoir des parents, une famille aimante autour de nous, bien souvent on ose pas en parler. Que ce soit par peur de la réaction de notre interlocuteur ou bien de peur des répercussions que cela pourrait avoir au collège ou lycée, on préfère le silence à la parole même si l'on sait que ça n'est pas bon pour nous. On se retrouve donc seul(e) face à cette période de notre vie qui nous paraît insurmontable. Le message que nous voulons faire passer ici -sûrement- le plus important est que vous n'êtes pas seul(e). Tout d'abord vous n'êtes pas les seuls à traverser cette épreuve même si cela peut sembler futile ou facile à dire, nous pensons que c'est très important de le savoir, d'en prendre conscience. Lorsque l'on sait qu'une autre personne, peut importe où elle se trouve dans le monde ressent ou a déjà ressenti la même chose que nous, cela peut nous libérer. Les victimes du harcèlement pensent souvent que si ça leur est arrivés à eux, c'est pour une bonne raison parce qu'ils sont trop grands, trop petits, trop introverti, trop différent et donc savoir que quelqu'un de totalement différent de nous a lui aussi vécu ça peut réellement nous enlever un premier poids.
Dans cette partie, nous allons vous donner, vous proposer les solutions qui nous semblent les meilleures. Bien sûr, nous ne prétendons pas tout connaître et chaque personne perçoit et ressent les choses différemment, mais les propositions que nous allons vous faire sont celles qui nous paraissent les plus adaptées et susceptibles de vous aider. D'expériences personnelles, nous pouvons vous assurer qu'une fois vôtre « point d’accroche » trouvé vous commencerez à retrouver un peu d'espoir.
Commençons tout d'abord avec la solution non classique dont on ne parle pas assez : l'Art. Peut-être le savez-vous, peut-être pas mais l'Art est un échappatoire énorme et un moyen d'expression intense. Ne vous contentez pas de ce qui pourrait être appelé “ l'Art classique”  c'est-à-dire ce à quoi les personnes pensent en premier la peinture, le dessin, les expositions… Au contraire voyez plus loin ! Pour les passionnés des arts cités plus haut ne vous inquiétez pas nous ne les pensons pas inférieurs, nous connaissons leur pouvoir et allons bien sûr en parler ici.
Commençons avec le dessin. C'est un moyen important d'expression conséquent. Celui-ci nous permet d'une façon comme d'une autre d'exprimer nos sentiments. Il nous permet de montrer ce que l'on ressent et de le faire comprendre bien que nous même n’arrivons pas forcément à mettre des mots sur ces émotions.  
Lorsque, moi, Moon, petite fille inconsciente et naïve, je fus harcelé, le dessin était un moyen pour moi d’évacuer, de me libérer. A l’époque, je ne prenais pas conscience de ce qu’il m’arrivait. Je me disais que c’était normal de recevoir des critiques, des insultes, je prenais cette violence à travers les mots comme une manière d’affirmer qu’ils avaient raison, qu’ils essayaient simplement de me montrer qui j’étais, à quel point j’étais ridicule, stupide, que je ne méritais pas vraiment de vivre, je n’avais pas ma place parmi eux. Vous savez durant toutes ces périodes, la chose qui m’a aidé le plus à évacuer, ce fut le dessin et l’écriture.
-> Comme pour le dessin, l’écriture permet de nous exprimer. Malgré tout, c’est un peu plus “compliquée” si on peux dire puisqu'il faut être capable de mettre des mots sur ce que l'on vit, ce que l'on ressent et ça n'est pas toujours facile. L'écriture peut nous permettre de nous libérer de nos pensées en ayant un journal, un agenda, un carnet peut importe le support où on raconte ce que l'on vit. Seulement, cela peut aussi procurer un effet de libération si on utilise l'art de manier les mots pour se créer son propre univers, s'inventer un monde meilleur (ou pas), créer une histoire avec son monde, ses personnages, son intrigue. Cette méthode peut nous permettre de nous évader de ce monde qui nous parait trop dur et mauvais pour un monde où nous sommes libres de faire tout ce que nous voulons.
Pour moi, la petite Moon qui se sentait souvent exclue, l’écriture m’a permis une libération radicale. C’est ainsi qu’est né ma passion. D’abord sous forme de carnet à croquis avec des petits textes, j’ai commencé à écrire des histoires. J’écrivais alors des petites histoires, jamais abouties certes, mais qui m’aidaient à me libérer. Aujourd’hui, je tiens un carnet où j’y transpose des citations, des petits textes, des croquis, des dessins, des paroles de chansons. Comme Mya, la musique m’a aussi aidé. Les mots m’ont aidés, mais la musique m’aide aussi à évacuer mes émotions à travers leur paroles, leur rythme. Eminem qui a d’ailleurs subi le harcèlement comme j’en parlais plus haut, fut aussi celui que j’écoutais le plus. Sa manière de rapper, d’exprimer sa colère, ses sentiments, tout ceci me permettait de me libérer à travers sa rage. J’avais cette impression qu’il parlait à ma place, qu’il exprimait lui-même ma colère, c’était celui qui se défoulait comme j’aurais aimé le faire. Dans mon carnet, j’ai beaucoup de paroles, d’extraits de paroles, de ces chansons. Parfois quand je ne vais pas bien, je relis tout ceci et cela me fait un bien fou de me dire que oui j’ai vécu des moments difficiles, mais aujourd’hui je ne suis pas seule, je suis ce que je suis, et dorénavant, je suis encore vivante, j’essaye de reprendre confiance en moi, d’être plus forte et de vivre au jour le jour. Il est important d’apprendre à relativiser et à positiver dans la vie, ne l’oublions jamais. La musique est un excellent moyen d’extérioriser.
-> La solution qui me touche le plus en tant que Mya est la musique. Elle a une grande place dans ma vie et m'a beaucoup aidé et je voulais donc partager ses bienfaits avec vous. Que ce soit lorsque vous jouez d'un instrument, lorsque vous écrivez vos propres chansons ou lorsque vous écoutez une musique qui vous tient particulièrement à cœur, vous vous sentez libéré. La musique est un univers exceptionnel et riche en ressources si on se donne la peine d'aller voir plus loin que ce qui passe sur les ondes populaires. En effet, vous pourrez trouver des artistes qui ont vécu la même chose que vous et ont choisi de s'exprimer en musique. Ils ont décidés de faire passer un message d'espoir auprès des jeunes qui vivent ce qu'eux-même ont vécu et ressenti. De plus, si tu trouves réellement la bonne personne ou le bon groupe, tu t'attacheras à cette/ ces personne(s) ce qui est toujours une chose positive. Cette personne / ce groupe peut devenir ton attache, ton pilier et tu peux te fixer des “objectifs” à atteindre avec elle / eux. Quand je dis ça, c'est un peu comme une façon de te dire que si tu donne le défi de par exemple apprendre la chanson qui te parle le plus à la guitare et de ne pas lâcher avant, cela te donne sans le savoir un espoir d'avenir que tu ne vois ou ne veux pas voir. De plus, tu peux allier l'écriture et la musique puisque tu peux prendre cette personne / ce groupe pour leur parler. C'est-à-dire que si tu as réellement l'impression de n'avoir personne à qui parler, tu peux parler à cette personne comme si elle t'écoutait vraiment par le biais encore une fois d'un journal, d'un cahier, de lettres,… Tout ce qui peut te faire sourire au moins une fois par jour.
Pense aussi à essayer d’aller te promener, parfois cela fait du bien et tu fais parfois de drôles de découvertes ou de rencontres. Pense à te balader dans une forêt, un parc, sur la plage, sur le port, un endroit accessible près de chez toi où tu pourras te réfugier quand tu veux. Surtout le plus important est que ce soit un endroit où vraiment tu te sens bien. Peu importe qu’il y ait du monde ou non, le principal est que tu ne sentes plus oppressé(e).
Vous pouvez aussi vous lancer dans un sport comme le chanteur Liam Payne ou encore vous plongez dans une passion comme la photographie, la sculpture, la peinture ou quelque chose comme ça. De plus, dans le livre qu’a écrit Nora Fraisse, de nombreuses et bonnes solutions sont proposés pour améliorer les choses. Si un supérieur hiérarchique, un directeur, ou quelqu’un de haut placé passe sur notre blog, prenez en compte ses solutions car elles sont extrêmement importantes et très bien pour changer ce système instauré autour du silence, de la crainte et de la violence. Il pourrait donc y avoir du personnel spécialement instruit, qui tournerait dans les écoles. Comme une infirmière scolaire qui saurait susciter les confidences, percevoir le mal-être des enfants en détresse. De plus, les éducateurs pourraient être formés, quelle que soit leur spécialité, à la sensibilisation des problèmes, essayer de repérer les conflits trop inégaux, comme dans la chanson de Patrick Bruel avec La Fouine « Les Maux » qui repère, dans la vidéo mise en scène pour la chanson, une adolescente harcelée. Ensuite, l’organisation des cours devrait être changé et organisé de telle sorte que les enfants ne changent pas de classe, et passent leur journée dans la même salle. Ce serait donc les profs qui iraient d'une pièce à l'autre, ainsi cela éviterait les poursuites dans les couloirs, les prises à partie d'un élève isolé par un petit groupe comme dans le téléfilm « Marion, treize ans pour toujours », les retards en classe, les bousculades dans les escaliers et les déchaînements collectifs dans les couloirs. Aussi, les enseignants devraient se retrouver tous les quinze jours pour confronter leurs jugements, leurs impressions, il y aurait donc une chance de repérer un élève en détresse. Mais encore, il faudrait apporter une attention particulière aux redoublants pour les aider à mieux réussir leur deuxième année, puisque n'étant souvent pas pris en charge, ils cumulent des lacunes, finissent par être rejetés des autres et pour être acceptés, ils deviennent souvent des « caïds » qui sont souvent les leaders des groupes de harcèlement.
Dans d’autres pays, de nouveaux changements, de nouvelles politiques 
« la Finlande a divisé par trois le nombre de faits de harcèlement en quinze ans. La Suède et le Canada sont parvenus à réduire le taux de conduites à risques chez les jeunes. Dans les pays anglo-saxons, des chefs d’État comme Barack Obama ou David Cameron ont pris la parole sur ce sujet et des personnalités comme Kate Middleton sont sorties du silence, par militantisme, pour dire : « Moi aussi, j'ai été victime de harcèlement. » 
Nous pouvons donc constater que de petits changements, de petits témoignages, de petites actions résultent à de grandes constatations plus positives, c’est pour cela qu’il faut : Agir, en Parler et se Battre coûte que coûte !
Pour finir, comme nous avons évoqué le fait de n'avoir personne à qui se confier sur notre situation, je vais mettre ci-dessous les aides que propose l’État français, ainsi que certains conseils de spécialistes.
En France, un numéro vert existe, il est accessible de 9h à 18h du lundi au vendredi uniquement. Suite à une réforme, il a été raccourci à 3020 afin d'être plus facile à retenir. De plus, des psychologues sont présents dans ton établissement, tu peux aller les voir pour leur expliquer la situation, ton mal être et ils pourront t'aider non seulement à résoudre le problème mais aussi à t'aider à “atténuer” ces blessures psychologiques que tu as subit. Il ne faut surtout pas oublier de se faire suivre après avoir été victime de harcèlement car ce sont des blessures indélébiles qui peuvent restés cachés un an ou plus et remonter à la surface d'un coup sans que vous ne compreniez pourquoi et ne plus vous lâcher par la suite. Le message important est donc : Parlez-en et n’arrêtez jamais de créer ainsi vous pourrez vous libérer à votre façon !
Myia Moon♥
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azveille · 5 years
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Maladies neurodégénératives: les suites du plan encore dans le flou
Le plan maladies neurodégénératives (PMND) arrivera à son terme le 31 décembre après 5 années de mise en oeuvre mais son bilan doit encore être réalisé et il est difficile de savoir quelle suite en sera donnée, a déclaré mercredi le vice-président du comité de suivi du plan, le Pr Joël Ankri, lors du congrès des unités de soins Alzheimer (Uspalz) à Issy-les-Moulineaux.
Le PMND a été lancé en novembre 2014 après le troisième plan Alzheimer 2008-2012 (cf dépêche du 18/11/2014 à 12:57).
Le Pr Ankri a indiqué ne pas pouvoir "dire ce qui sera fait en 2020" car la "ministre des solidarités et de la santé [Agnès Buzyn] est très occupée" entre "les hôpitaux, les médecins, les retraites et c'est vrai que son signal nous est un peu retardé...".
La seule certitude est que "deux experts, l'un étranger et l'un national", vont bien évaluer le PMND comme cela a été fait pour le précédent plan, a-t-il indiqué. La conduite d'un tel bilan avait déjà été évoquée en mars par le président du comité de suivi, le Pr Michel Clanet (cf dépêche du 29/03/2019 à 15:09).
Interrogé par APMnews/Gerontonews sur leur identité, le Pr Ankri a indiqué qu'il était prématuré de livrer leurs noms.
Cette évaluation nécessitera "la contribution des ARS [agences régionales de santé] pour identifier les acquis et ce qu'il reste à faire" sur les territoires, ainsi que l'apport "de groupes de travail sur des sujets ciblés mobilisant des experts régionaux".
Seulement, "on se retrouve face à un projet gouvernemental, -Ma santé 2022 et la future loi grand âge autonomie-" formant "un paysage un petit peu complexe dans lequel s'entrechoquent un certain nombre de choses", a analysé le Pr Ankri, faisant valoir "un besoin de vision beaucoup plus globale". "Ce qu'il nous faut c'est aussi une politique incitative qui puisse se faire de façon suffisamment ciblée pour que les gens se reconnaissent et avancent", a-t-il lancé.
Qu'il s'agisse des fédérations, des sociétés savantes et des associations de malades, il a encouragé chacun à "jouer son rôle dans cette période de transition pour que les choses continuent" en se disant "optimiste pour l'avenir".
Sept mesures au point mort
Le comité de suivi a tout de même réalisé un bilan, encore provisoire, des 96 mesures du plan. Parmi celles-ci, 26 ont été pleinement atteintes, "en particulier, le parcours et le pilotage".
Le Pr Ankri a ajouté que "les objectifs ont été partiellement atteints pour 27 mesures" en raison de "problèmes d'adéquation" entre certaines actions et les objectifs attendus, "des démarrages un peu tardifs" ou encore "des actions engagées en retrait des ambitions", comme sur la formation.
Sept mesures restent "au point mort" en raison de "pilotes nationaux qui n'ont pas fait leur boulot" ou considéré que ce n'était pas "dans leurs priorités". Cela s'explique aussi parfois par "des manques de financement" ou des couacs "techniques", a-t-il expliqué.
Pour certaines, "la problématique a été la difficulté de coordination entre les différents ministères, et c'est là où on regrette qu'il n'y ait pas eu de gouvernance très centralisée comme on l'avait connue en 2008", a complété le Pr Ankri.
Parmi ces mesures non réalisées, il a cité le fait "d'intégrer dans les travaux en cours de rénovation des outils de tarification des Ehpad [établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes] les problématiques identifiées relatives à la prise en compte des résidents touchés" par les MND, ainsi que le fait "d'identifier les ressources les plus adaptées aux besoins des personnes malades au sein de l'offre des établissements médico-sociaux".
Poursuite du maillage territorial en dispositifs spécialisés
Le vice-président du comité de suivi est revenu sur "les acquis" du PMND, à commencer par la poursuite du "maillage territorial en dispositifs spécialisés".
Il a notamment permis d'ajouter 7.554 places d'accueil de jour, 4.773 d'accueil temporaire, 5.478 de places avec les équipes spécialisées Alzheimer (ESA), 2.192 places d'unités d'hébergement renforcé (UHR, +44,8 millions d'euros) ou encore d'allouer plus de 115 millions d'euros pour développer les pôles d'activités et de soins adaptés (Pasa).
Le Pr Ankri a rappelé qu' "une enquête nationale" est en cours sur l'activité de toutes ces structures et le profil des bénéficiaires. Il s'agit d'une enquête de la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees), note-t-on.
Il a aussi salué le renforcement de l'offre de soins par "la création de ressources et compétences" sur la sclérose en plaques, la facilitation de l'accès à l'hospitalisation à domicile (HAD) et "un effort significatif en faveur de l'éducation thérapeutique des patients", soit 2 millions d'euros par an en faveur des MND.
Il a aussi applaudi à "une dynamique territoriale favorisant le travail en réseaux et l'innovation organisationnelle", citant notamment les différentes assises du PMND en région ainsi qu'un réseau de référents "favorisant le partage de bonnes pratiques" entre les territoires.
Tous ces échanges ont permis de faire émerger "des réponses adaptées", dont l'organisation de colloques spécifiques (douleur, droit au diagnostic ou encore maladie à corps de Lewy).
Le Pr Ankri a rappelé que le PMND se différenciait des précédents plans car il englobait "toutes les maladies neurodégénératives" mais aussi tous les champs "sanitaire, médico-social et social". Ce plan est par ailleurs "parti des besoins des régions", ce qui est "un des facteurs lui donnant moins de visibilité", à la différence du "plan 2008-2012, qui était dirigé directement par le président de la République de l'époque".
La formation et la réflexion éthique à développer en Ehpad
S'agissant de "la formation" autour des maladies neurodégénératives, elle peine encore à "trouver son public" malgré "une diversification" de l'offre.
Depuis 2014, l'Association nationale pour la formation permanente du personnel hospitalier (ANFH) a proposé trois formations: la prise en charge du patient parkinsonien, celle de la douleur et enfin une plus récente, destinée à sensibiliser le personnel en Ehpad aux troubles cognitifs, à la démence et aux thérapies non médicamenteuses. Le Pr Ankri a indiqué qu'un groupe de travail finalisait une analyse sur les méthodologies d'évaluation de ces thérapies.
Il s'est réjoui d'avoir obtenu que les MND soient "retenues parmi les maladies dans le parcours où interviendront les infirmières de pratique avancée" (IPA), les premières devant être formées en 2020.
Sur l'éthique, "transversale à l'ensemble du plan", l'Espace national de réflexion éthique sur les maladies neuro-évolutives (Eremane) a déployé "un corpus théorique et a engagé des efforts pour faire connaître ses travaux", a constaté le Pr Ankri, pointant néanmoins "en établissement, des questionnements encore nombreux" avec "un besoin d'animation des réseaux locaux pour appuyer les intervenants dans la mise en oeuvre" de cette approche.
Changement de gouvernance pour la BNA
Côté recherche, le vice-président du comité de suivi du plan s'est réjoui de la reconnaissance au niveau international de "sept centres d'excellence" situés à Paris, Grenoble, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Montpellier et Lille.
Le PMND a permis de "valider et diffuser une stratégie de diagnostic" de la maladie d'Alzheimer avec néanmoins un "outillage et une formation toujours en cours" avec l'Agence nationale du développement professionnel continu (ANDPC), et une plateforme d'e-learning qui devrait être ouverte en juillet 2020, a-t-il observé.
Il a fait un point sur la Banque nationale Alzheimer (BNA), créée par le précédent plan et qui permet de "recueillir quasiment tous les patients passant par les consultations mémoire". Sa gouvernance a été revue en 2018 et la direction générale de l'offre de soins (DGOS) l'a nommé président du comité scientifique.
Il entend relancer "des travaux ambitieux" visant à faire de cette base "un outil de référence pour la recherche épidémiologique" et aussi "permettre la recherche clinique".
Parmi les évolutions à venir, "le développement de contrôles automatiques de cohérence des données", "la création d'un module pour les unités cognitivo-comportementales" (UCC) et "l'intégration des données au Health Data Hub", qui remplace depuis début décembre l'Institut national des données de santé.
"Le chaînage avec d'autres bases" permettrait "de répondre à des questions de recherche et d'organisation" en lien avec "les parcours", a souligné le Pr Ankri.
Enfin, il a cité deux projets de recherche utilisant les données de la BNA. Une étude sur "l'impact du déremboursement des médicaments de la maladie d'Alzheimer sur la prise en charge des patients suivis dans un centre mémoire" (cf dépêche du 21/02/2019 à 16:49) et "la description du niveau d'autonomie fonctionnelle des patients atteints d'Alzheimer ou de maladie apparentée au cours du temps".
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