#exhibition en voiture
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Maurice Henry, rêves et culbutes gathers 140 of the artist's cartoons to mark the occasion of a 2021 exhibit in Strasbourg:
« Poète, journaliste et dessinateur de presse, Maurice Henry (1907-1984) est un de ces artistes qui déjoue les biographies et les tentatives de classification. Membre du Grand Jeu, proche des surréalistes, il publie dans Bizarre en même temps qu’il fait carrière comme gagman pour le cinéma.
« Il fait paraître, entre juin 1956 et janvier 1960, près de 170 histoires dans le Figaro. Ces gags sans paroles composés en trois cases sont baptisés « Rêves et Culbutes ». Ils appartiennent au genre de la bande dessinée, qui partage dès ses origines un style et une thématique communs au dessin animé et au cinéma burlesque. L’intitulé indique le ressort principal de ces gags : il s’agit de faire appel à l’onirisme pour convoquer des situations farfelues dont la résolution, dite la chute, ressemble aux culbutes inattendues et drolatiques des clowns. Des hommes se castagnent, des voitures s’emboutissent, des couples s’assomment, des policiers courent après des voleurs. On croit savoir à quoi s’attendre, mais Maurice Henry nous réserve toujours une échappée vers le rêve ou l’absurde. Sous leur air débonnaire et naïf, entretenu par un graphisme dépouillé, ces images sont le pendant dessiné - en plus tendre - des Nouvelles en trois lignes de Félix Fénéon : elliptiques mais éloquentes, à fois drôles et féroces, elles témoignent d’une époque, les années 1950, autant que d’une condition humaine intemporelle. »
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Nouveau retour à mon projet de présenter la plupart de mes 55500 photos (et des brouettes). Plus trop loin du présent….
2016. Douai à l’arrivée prochaine de l’été : une exhibition de vieilles voitures (une simca Aronde et une...?), un spectacle de rue, et une journée country (bon.)
Ah, et la qualif de la France en quarts de finale de foot. J’y rencontre Karine et son mari, Gauthier (avec le drapeau et la barbe !)
#douai#nord#vieilles voitures#country#stetson#moustache#varan#peugeot#aronde#simca#renault#foot#quarts de finale#mondiaux de foot#drapeau#kariine#barbe
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Paradise road show evenement kustom
Le Kustom à fond !
Créé en 2016 par LANA MACNAUGHTON (Women Moto’s exhibit), ADRI LAW, et CHASE STOPNIK. Ils veulent mêler pendant un jour, les voitures classiques américaines et des motos nouvelles générations Kustom pour notre plus grand plaisir.
Photo: LINDSEY ROSS
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vimeo
« 惑 Wander / 惑 » 2007 (« Errance »in French)
https://vimeo.com/51123219
https://shujung.tumblr.com/2007wander
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video installation (monitor on the ground) 2’06” in loop widescreen, color, sound
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2013 The 4th « VIRTUACITE 2013 », Saint-Gaudens, France
http://www.virtuacite.fr/
2012 « Reverse/Ramble » Solo Exhibition, Shin Leh Yuan Art Space, Taipei, Taiwan
http://www.slyartspace.com/
2011 The 3rd edition of « ARTE Video Night » with ARTE, the french and german TV channel, Broadcast on ARTE during theFIAC, Cinémathèque of Toulouse et laGaîté Lyrique in Paris
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other criticism in French:
– Lucas Charrier
Ici c’est l’artiste lui-même qui se met en scène, il est l’acteur et l’auteur de cette mystérieuse errance urbaine. J’ai choisi la vidéo de Shu-Jung Chao parmi les nombreuses autres présentes dans l’émission Arte Vidéo Night car ce plan-séquence, fixe, frontal, m’a interpellé par sa simplicité et sa sobriété. On y voit des pieds nus au milieu d’une foule de pieds chaussés traversant dans un brouhaha continu une route elle-même traversée par des voitures. Le protagoniste effectue plusieurs allers et retours, comme s’il effectuait une chorégraphie aux gestes savamment orchestrés. Il n’a pas de destination, il erre, parmi la foule, s’arrête, reprend sa lente marche. Le cadre est surchargé, les entrées et sorties de champ se multiplient, la pluie brouille l’écran, le bruit est assourdissant, il étouffe et oppresse. Mais on est aussi intrigué. Les pieds ne nous disent pas grand-chose sur les sujets filmés (et surtout sur le personnage principal) et pourtant Shu-Jung Chao semble aller à l’essentiel. En ne cadrant que les pieds il d��livre un message fort et moins explicite que s’il avait décider de cadrer des visages, des corps entiers. La vidéo est mystérieuse car on ne connaît pas la réaction des gens face à ces pieds nus (ou cet homme nu ?). Il ne semble pas à sa place dans ce paysage gris et bruyant et pourtant rien ne nous indique qu’une personne interpelle le personnage principal. Les gens tracent leur chemin sans s’arrêter. Ces pieds nus questionnent donc la différence et l’indifférence. La singularité au sein du groupe, ou plutôt la singularité noyée dans le groupe, dans la masse.
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–Sonia Rabut
Pour la troisième critique détaillée d'un film d'ARTE VIDEO NIGHT de 2011, j'ai choisit Errance de Shu-Jung Chao, un taïwanais qui a décidé de s'auto-filmer mais seulement ses pieds nus traversant un passage piéton à plusieurs reprises. Cette vidéo est présentée dans la partie “intime” car en effet, les pieds peuvent être considérés comme une partie du corps que l'on ne montre pas souvent. Le premier aller sur la passage piéton se fait tout d'abord après que les voitures soient passées. Il part de la caméra pour aller vers le fond du champ et démarre après les autres pieds. Cela pourrait signifier qu'il hésite et les autres personnes qui traversent l'encourage. Le fait qu'il aille vers le fond de l'image peut nous faire penser qu'il veut aller de l'avant, de plus sa démarche est assez droite. Pour le second passage, il patiente et prend la décision de revenir comme si il avait pris confiance en lui. Mais arrivé au milieu il rebrousse chemin et ça démarche est indécise. Là, on comprend alors le titre de la vidéo. Il ne sait pas où il va, ce qu'il doit faire. In se laisse emporter par les autres mais n'a aucun but précis. Enfin, il retourne au fond du cadre et attend qu'une autre file de voiture passe et finalement revient à son point de départ
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–Adrien Guy
Shu-Jung Chao fait partie de ces jeunes artistes internationaux pour qui le voyage est a la fois un enrichissement et un déracinement. Ses travaux portent chacune les stigmates de sa recherche d'identité profonde, à la croisée des mondes entre Paris et Taipei (Taïwan), sa ville d'origine. Elle fait partie des deux mondes mais se sent étrangère tant à Paris qu'à Taipei lorsqu'elle y retourne. Errance, comme la plupart de ses travaux est plutôt court et simpliste, mais porteur d'une grande profondeur et d'une réelle réflexion sur le monde et la vie. Le film est en plan fixe, cadré sur une rue, plus précisément à un passage piétons, au niveau des pieds des passants. Il pleut et les bruits de la pluie et du traffic donnent son rythme à la vidéo. On observe des pieds nus, au beau milieu de tous les pieds chaussés et autres vélos et véhicules, qui traversent, attendent, reviennent un peu sur leurs pas, repartent, attendent encore pour enfin revenir d'où ils étaient partis. Que dire de ces pieds nus ? Une touche de fraîcheur dans cette jungle urbaine, que seule cette touffe d'herbe jaillissant du bitume au pied d'un poteau aura su vaincre, comme un clin d'œil. Ils sont différents et pourtant semblables. D'un trottoir à l'autre - d'un pays à l'autre - perdus et hésitants, comme si ils n'arrivaient pas à traverser cette route, pourtant ils dégagent une certaine paix, où qu'ils soient, ils ont l'air à leur place malgré leur singularité. Finalement ils retournent à leur point de départ comme si c'était inévitable.
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–Arthur Vesperini
Ce plan de rue, filmé à la hauteur du trottoir, caméra posée sur le sol, nous montre les allées et venues des chaussures des passants sur le goudron humide. Le point de vue choisit pour la scène, peu commun, est l'exact opposé du “plan rapproché poitrine” hollywoodien, et tend à déshumaniser les passants. La banalité apparente de l'action est contrebalancée par l'apparition d'une paire de pieds nus (qui paraissent en comparaison très humains), dont les mouvements d'orteils se révèlent étonnamment expressifs: ces pieds deviennent alors un personnage original et absurde, qui se démarque de la foule des chaussures par sa nudité, et sa démarche dandinante. Les pieds hésitent, tracent quelques trajets absurdes sur le bitume, entre les voitures et les vélos, semblent pleins d'impatience sans pourtant savoir où ils vont… En fait Shu-Jung Chao parviens, par la métonymie et en isolant son sujet, à fabriquer un personnage, avec une véritable personnalité et presque un discours; bref, à faire ressembler des pieds à un visage. Quand on sait qu'il s'agit des pieds mêmes du réalisateur, on s'interroge: s'agit-il d'un sarcasme adressé au devenir de sa propre discipline? ou, plus simplement, de montrer son dénuement, son décalage ou son honnêteté (si les pieds sont un visage, les chaussures sont un masque) en comparaison avec ses contemporains?
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ELVIS PRESLEY AUTOMOBILE MUSEUM & EXHIBITS - GRACELAND - TENNESSEE
Coordonnées GPS: 35.04534, -90.02695
La visite du manoir terminée (voir vidéo https://youtu.be/aznroK-xcEA), nous prenons à nouveau la navette qui nous ramène vers les musées où l'on découvre les nombreuses et impressionnantes collections consacrées à Elvis: voitures, motos, avions, costumes de scène, disques d'or, trophées et autres récompenses, photographies, etc.
Vous en aurez un aperçu dans cette vidéo.
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AUTRES VIDÉOS DE CE ROAD TRIP:
https://www.youtube.com/playlist?list=PLlRroQCNvchsdvRQOTUATm7OU6BabhYIF
ABONNEZ-VOUS ► https://www.youtube.com/c/SouthAngelVideo?sub_confirmation=1
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BMW M3 1986 - 1991 von Imagonos Über Flickr: 5. Eisenberger Stadtrallye Der BMW M3 (E30) war bei seiner Markteinführung im Frühjahr 1986 nur als zweitürige Limousine lieferbar. Ab Mitte 1988 wurde der M3 auch als Cabrio angeboten. Die Karosserieform wurde für den M3 stark verändert, um unter anderem die Verwindungssteifigkeit, den cw-Wert und die Fahrdynamik weiter zu verbessern. Die Rennsporttauglichkeit stand im Vordergrund, daher konnten Einschränkungen beim Komfort und den Produktionskosten gemacht werden. Der M3 der Baureihe E30 ist der erfolgreichste Tourenwagen der Welt. Er verbuchte mehr als 1500 Einzelsiege, 60 Landesmeisterschaften bei Straßen- und Bergrennen sowie im Rallyesport, dazu sieben Berg-Europameisterschaften, fünf Mitropa Rally Cups und acht Siege bei den 24-Stunden-Rennen auf dem Nürburgring und in Spa. Schon das Premierenjahr 1987 wurde zu einem Triumphzug: Roberto Ravaglia wurde Tourenwagen-Weltmeister. Er war damit der erste in der Geschichte. Winfried Vogt sicherte sich 1987 die Europameisterschaft und Eric van de Poele wurde Deutscher Meister. Quelle: wikipedia
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Title : Caveat Emptor Artists : Alex Besikian x Alexandre Contesse Date : March 2022 Size : 27,5 x 20 cm Page : 16 Printing : Laser black & white Binding : Clip Publisher : Mudai 1st edition of 50 | Published for “Caveat Emptor” exhibition at Guidoline (Rouen) during Microphasme 2022 art book fair
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" À l’invitation des Éditions Matière, les artistes Alexandre Contesse et Alex Besikian exposent et confrontent les dessins que chacun d’eux a développé à partir du roman Ubik de Philip K. Dick. Architecte de formation, Alexandre Contesse a choisi de restituer les lieux d’Ubik — projections mentales bien plus qu’espaces tangibles, lieux souvent inhospitaliers, parfois inventés de toutes pièces par des esprits convaincus d’exister, d’« être là » —, à commencer par le conapt, l’appartement du principal protagoniste du roman, Joe Chip. De son côté, le plasticien et musicien Alex Besikian a choisi de mettre en scène quelques-uns des objets du roman qui vieillissent et régressent : différents modèles de voitures, un annuaire, des cigarettes… Dans cette série de dessins et collages, les vides d’une composition se matérialisent dans les compositions qui suivent, telles des âmes s’efforçant d’éterniser leur « demie-vie » en errant d’un support à un autre. Afin de nouer entre elles ces deux séries, Contesse et Besikian ont réalisé en commun un dessin qui fera l’objet d’un tirage limité. " — Laurent Bruel (Éditions Matière)
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Pas d'origines données... >>>> "Il a écumé les rues de Toulouse, Tournefeuille et Cugnaux pendant des mois à la recherche de proies. Il laisse une dizaine de jeunes filles traumatisées par ses agressions et exhibitions sexuelles. Un homme de 30 ans vient d’être arrêté par le service de migration dans un hôtel de Bogotá an Colombie. Au moment de contrôler son passeport, jeudi, les policiers colombiens se sont aperçus que ce Toulousain faisait l’objet d’une alerte lancée par Interpol. Il avait violé les mesures imposées par le tribunal judiciaire de Toulouse après sa condamnation à dix-huit mois de prison dont neuf avec sursis pour exhibitions et agressions sexuelles. (...) Après son agression du matin, la jeune femme à vélo croise à nouveau le pervers en voiture. Elle parvient à relever sa plaque. Il est interpellé et placé en garde à vue où il reconnaît les faits. Il est présenté au parquet. Outre ces trois faits, l’homme fait l’objet de sept signalements pour des exhibitions sexuelles dont cinq sur des mineures âgées de 13 ans à 17 ans traitées par la brigade protection des familles de la sûreté " Article de La Dépêche : “Toulouse : recherché par Interpol, le prédateur sexuel se cachait à Bogotá“
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Tokyo
J 52 à 55 - 11 au 14 juillet 19
11 Juillet
Nous rejoignons le Japon via Bangkok après notre dernière journée à Siem Reap. On s’est levé assez tard pour profiter encore un peu de la piscine et préparer notre arrivée à Tokyo demain matin.
Un petit détour par la ville dans l’après-midi pour faire un bon repas et quelques massages avant de rejoindre l’aéroport en tout-touk, où nous attend notre A320 pour Bangkok. Il est 22h et nous arriverons à Tokyo le matin à 8h.
12 Juillet Arrivée à Tokyo Narita après une nuit un peu mouvementée dans les airs, donc on est pas très fraîche et fatiguée. Changement radical d’ambiance, tout est supra organisé et aseptisé à souhait. On passe à la caméra infrarouge pour être sûr que nous n’entrons pas sur le territoire avec de la fièvre, puis l’émigration et enfin le contrôle des bagages. Tout va bien on est au Japon ! Nous validons nos AG des CFF locaux , JapanRaiway, et une heure plus tard nous arrivent à Shinjuku notre quartier pour quelques jours. On passe un bon moment à essayer de se repérer dans le métro, car ici les touk-touk ne sont pas légion, on découvre le flux ininterrompu des gens dans les couloirs, le bruit infernal des haut-parleurs…. Bref, le retour à la civilisation industrialisé est peu violent pour nous.
Quartier de Shinjuku. On arrive à notre hôtel, et là aussi, changement de décor: dans le loby plusieurs caisses sont alignées et équipées de tactiles. De grands écrans suspendus nous avisent que le check-in ne sera pas avant 15h , et si l’on désire la camber plus vite, il faudra payer en plus ! On pose nos sacs et nous partons manger une morce dans le quartier. Retour pour le check-in a 14h50 devant nos écrans . 15h pile, un message d’accueil nous indique le prix, la marche à suivre pour le payement puis, une fois celui-ci effectué, la machine nous crache les clés des chambres. Bref, c’est un peut comme prendre un billet à l’automate du train, mais l’absurdité de toute cette informatique omniprésente est que du personnel , muni de tablette sur le ventre, nous accompagne dans tout ce processus avec courbette et sourire pour, au cas où, nous aurions des questions ou des difficultés.
Tout est under control, millimétré, on n’improvise pas, bienvenue au Japon !
On s’installe dans nos deux chambres de 11m carrés ( y.c. sdb) , la réceptionniste nous signale que ce genre de chambre peut contenir un couple avec un enfant, je ne vois pas comment ils pourraient dormir, tant le lit est déjà petit pour deux !
On revêt notre tenue de ninja, et nous partons pour notre premier raid sushi-sashimi-riz-kirin.
Tokyo by night : des centaines de restos, des rues bondées, des écrans géants sur toutes les façades des buildings , mais par contre aucune circulation exagérée , air respirable, voitures silencieuses. Par rapport à Katmandou ou Ventiane, c’est un contraste étonnant pour une ville de quinze millions d’habitants. On rentre assez tard à l’hôtel et comble de notre voyage Yann tombe malade et passe la nuit aux toilettes…. Trop d’hygiène tue l’hygiène !
13 Juillet Encore bien ballonné et avec un mal de tête carabiné, le paternel suit malgré tout le reste de la bande qui elle, est au top et curieuse d’arpenter les rues de la mégapole du Soleil Levant. On s’est donné comme objectif la visite du plus grand marché au poisson du monde, un grand parc avec de magnifiques lotus sur le lac, et le musée national du Japon à Ueno. Le soir nous allons nous promener à Nihombashi, quartier rempli de magasin et d’activité autour des Mangas. On croise de jeunes Japonaises déguisées en héroïnes de bd, les gamins sont ravis et on profite de dépenser quelques yens dans un salon de jeux. Noé s’offre même une poupée d’un de ses manga préférés.
14 juillet Après une nuit réparatrice , les cibles de la journée sont les galeries d’art et les musées. On commencera par celui dédié à Katsushika Hokusai, peintre dessinateur-graveur du 16e à qui l’on doit notamment la « Grande Vague » de la série « trente-six vues du mont Fuji « . Magnifique voyage dans l’univers de ce grand peintre, dont une partie des oeuvres sont réunies dans ce nouveau bâtiment de 2016. Un petit plat de sushi et un métro plus tard , on se retrouve à Roppongi Hills à visiter les jardins du Midtown dont plusieurs oeuvres d’art contemporain ornent les lieux. Puis nous grimpons , enfin l’ascenceur grimpe, au 52e étage de la Mori Tower (235m) pour visiter l’extraordinaire exposition de Shiota Chiharu dons voici le lien :
https://www.mori.art.museum/en/exhibitions/shiotachiharu/index.html
On profite du panorama du haut de la tour sur la ville de jour, puis à la fin de la visite, de nuit. Retour dans notre clapier pour la dernière nuit à Tokyo, demain c’est Kyoto !
Propre et Net.... mieux qu’en Suisse
La Vallée même dans le métro de Tokyo
Bien fait pour du plastique
Ueno
Intérieur du musée
Shiota Chiharu: The Soul Trembles
Shiota Chiharu: The Soul Trembles
Shiota Chiharu: The Soul Trembles
Shiota Chiharu: The Soul Trembles
Shiota Chiharu: The Soul Trembles
Shiota Chiharu: The Soul Trembles
Shiota Chiharu: The Soul Trembles
Jardin de MidleTown
Vue depuis le haut de la Mori Tower
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EXPOSITION YOKO ONO À MONTRÉAL Par Bernard Bujold- Le Fondation Phi inaugurait mercredi soir 24 avril 2019 l’exposition consacrée aux oeuvres contemporaines de Yoko Ono. L'exposition est présenté dans deux édifices du 465 et 451 St-Jean dans le Vieux Montréal et se veut très interactif alors que les visiteurs sont invités à la création d'oeuvres à partir des installations de l'exposition. On peut coller un "post it" sur un mur, accrocher une étiquette avec message dans des arbres, cogner un clou sur une planche en bois, créer des statuettes avec des roches, etc. Personnellement je me suis amusé à écrire sur le mur, cogner un clou et à accrocher mon message dans un arbre... Le thème général de l'exposition est la paix dans le monde et la couleur blanche domine. Lors de la soirée d'inauguration, il y avait une bonne centaine de policiers et des dizaines de voitures de police tout autour dans les rues entourant le Centre Phi mais une absente... Yoko Ono! Yoko Ono (86 ans) n’a pas pu assister au vernissage de l’exposition, mais elle a envoyé un message aux médias présents. « Je ne peux pas croire que ça fait cinquante ans (1969) depuis que John et moi sommes venus à Montréal pour faire le Bed In. Notre vision et notre espoir de propager la paix sont aussi urgents aujourd’hui qu’à l’époque. J’espère que cette exposition aidera à faire participer toute une nouvelle génération de militants à la compréhension de cette urgence et reconnaître que nous avons le pouvoir de changer les choses, et que ce n’est pas seulement les politiciens. » L'exposition Yoko Ono est exceptionnelle et digne de celles du Musée des Beaux arts comme l'actuelle Thierry Mugler. Bravo à la Fondation PHI. L’exposition est gratuite et se déroule jusqu’au 15 septembre prochain. VOIR ALBUM PHOTOS https://www.facebook.com/bernard.bujold/media_set?set=a.10161790916835541&type=3 VOIR REPORTAGE VERNISSAGE https://www.lapresse.ca/arts/arts-visuels/201904/24/01-5223439-yoko-ono-faire-sortir-lartiste-en-nous.php?fbclid=IwAR2HMwMb8L3JeGPFMYsJ4WaPgoPTSoreLTeDr-kiM9EX7Qxyfw1fQxA54jg VOIR SITE FONDATION PHI https://dhc-art.org/fr/fondation/ YOKO ONO EXHIBITION IN MONTREAL By Bernard Bujold- On Wednesday evening, April 24, 2019, the Phi Foundation opened the exhibition devoted to Yoko Ono's contemporary works. The exhibition is presented in two buildings at 465 and 451 St-Jean in Old Montreal and is highly interactive as visitors are invited to create works from the exhibition's installations. You can stick a "post it" on a wall, hang a label with a message in trees, hit a nail on a wooden board, create statuettes with rocks, etc. Personally I had fun writing on the wall, hitting a nail and hanging my message in a tree... The general theme of the exhibition is world peace and the colour white dominates. During the inauguration evening, there were a good hundred police officers and dozens of police cars all around in the streets surrounding the Centre Phi but one absent.... Yoko Ono! Yoko Ono (86 years old) could not attend the opening of the exhibition, but she sent a message to the media present. "I can't believe it's been fifty years (1969) since John and I came to Montreal to do Bed In. Our vision and hope to spread peace is as urgent today as it was then. I hope this exhibition will help to engage a whole new generation of activists in understanding this emergency and recognize that we have the power to make a difference, and that it is not just politicians. » The Yoko Ono exhibition is exceptional and worthy of those of the Museum of Fine Arts like the current Thierry Mugler. Congratulations to the PHI Foundation. The exhibition is free and runs until next September 15. SEE PHOTO ALBUM https://www.facebook.com/bernard.bujold/media_set?set=a.10161790916835541&type=3
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« Bonne, vraiment, l'estime de soi de ces personnes qui se voient et se disent si volontiers « légèrement au-dessus de la moyenne »? Comment expliquer alors ce besoin absurde de posséder des voitures plus grosses, plus rapides, plus luxueuses que nécessaire ? Et une fois que nous les possédons, pourquoi cet irrésistible désir de les montrer ou de rouler plus vite qu'il n'est permis ? Comment expliquer cette soumission à la mode, qui nous fait trouver soudain ringard un vêtement encore quasi neuf ? Et qui nous persuade qu'il faut en acheter tous les ans de nouveaux ? Comment expliquer ce besoin de posséder une foule d'objets inutiles ? Sinon par la conséquence de toutes ces flatteries de l'estime de soi des consommateurs que nous sommes : « parce que vous le valez bien », « où vous voulez quand vous voulez »... N'avons-nous rien d'autre que ces flagorneries pour nourrir notre ego? Sommes-nous si faibles que nous ne sachions plus nous défendre contre la dictature de l'apparence, de la jeunesse, de la minceur que nous imposent magazines et marchands d'apparence ? Ou sommes-nous trop imbus de nous-mêmes pour ne plus voir avec quelle facilité nous tombons dans ces pièges grossiers ? » Extrait de « imparfaits,libres et heureux » de Christophe André #christopheandre #libre #heureux #estimedesoi #imagedesoi #ego #egocentrisme #exhibition #possession #narcissisme #dependance #apparence (à Le Creusot, France) https://www.instagram.com/p/CkTAMdWtWcf/?igshid=NGJjMDIxMWI=
#christopheandre#libre#heureux#estimedesoi#imagedesoi#ego#egocentrisme#exhibition#possession#narcissisme#dependance#apparence
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PORTRAIT DE L’HOMME ORDINAIRE EN AUTO-ENTREPRENEUR DES MÉDIAS
LE BLOC-NOTES de Bruce Bégout
L’exégèse de notre temps s’effectue plus dans l’analyse de l’argumentaire d’un marchand de voitures que dans le décorticage des livres de philosophie politique. Les ouvrages techniques sont plus instructifs que les essais censés nous dévoiler le cours caché des choses. C’est que l’homme ordinaire en sait autant que l’expert, et parfois il possède l’avantage insigne de ne pas embrouiller son savoir dans un jargon technique.
Il est étrange de voir ainsi avec quels naturel et aisance les gens interviewés, dans la rue ou en studio, pour une émission de télévision, répondent aisément à des questions portant sur n’importe quel sujet. Rien ne les décontenance, pas même des demandes d’éclaircissement saugrenues sur le dernier phénomène de mode dont ils ont à peine entendu parler. Ils ont de la répartie pour tout, et ne se laissent pas manipuler comme des spectateurs soumis et dociles.
En somme, ils se sont parfaitement adaptés au système de production immatérielle des images et des informations mondialisé. Les milliers d’heures de visionnage qu’ils ont accumulés au cours des années, sur les circuits électromagnétiques de leur mémoire cérébrale, leur fournissent un vivier grouillant d’expériences typiques, d’images et de répliques. Ils se sont ainsi constitué un petit stock de situations caractéristiques où se m��lent, en un capharnaüm vivant, le documentaire de Zapruder sur l’assassinat de Kennedy avec les cuisses galbées de la dernière chanteuse pop à la mode.
De nos jours, chaque individu possède une telle expérience des médias qu’il est devenu, non leur simple client, mais un partenaire à part entière. Il est même le fondateur de sa propre chaîne, créateur de comptes facebook, twitter, instagram, acteur, réalisateur et producteur de sa vie médiatisée. Sa vie défile sur un téléprompteur, et il lit ses longues phrases alambiquées avec facilité. Son destin n’est plus écrit par un Dieu omniscient mais par un scénariste mal payé qui se met en grève de temps en temps pour obtenir des tickets restau, à savoir souvent lui-même. « Il nous est maintenant presque impossible d’être nous-mêmes si ce n’est dans les termes mêmes du monde qui nous englobe. » (J.G. Ballard, The Atrocity Exhibition).
Aussi n’est-il pas étonnant que tout un chacun soit à l’aise devant une caméra, connaisse les codes et les phrases clefs, prenne bien la lumière, possède des talents d’animateur. Non seulement il participe, à toutes les heures du jour et de la nuit, à la machina machinarum, mais il donne de plus en plus l’impression d’en être le relais vivant et l’acteur, voire l’instigateur secret. Faisant preuve d’un enthousiasme déconcertant — une sorte de bonne volonté participative —, il adopte sans effort les tics télévisuels et les emploie à bon escient, et ce avec un sens du timing digne d’un vrai professionnel.
Chacun est maintenant tellement exercé aux modes de représentation médiatique qu’il fait montre, à leur égard, d’une auto-compréhension remarquable, jusqu’à adopter parfois à leur encontre une méfiance désabusée. Le consommateur ne consomme pas seulement le produit, mais il absorbe la chaîne de production tout entière, de sorte qu’il acquière par là une connaissance empirique relativement valable de sa formation.
Ce n’est donc pas simplement « un bon client », comme le disent les agents de production dans leur jargon cynique, mais également un bon vendeur, un bon producteur, un bon animateur, une sorte d’automate télévisuel qui adopte dans sa vie la morale des sitcoms et la jovialité mécanique des jeux télévisés, notamment sur les blogs de placement de produits. Par sa maîtrise parfaite de toutes les étapes de fabrication de l’image et du texte audiovisuels, il pourrait remplacer au pied levé le présentateur vedette et faire le job sans problème.
D’ailleurs c’est ce qu’il fait le plus souvent en créant son propre circuit alternatif. Car, avec une vraie générosité (la gratuité naïve de ses interventions sur les réseaux sociaux), il donne toujours plus que ce que le système attend de lui, et devance ainsi ses espérances. Mais c’est ce plus qui entraînera leur perte à tous les deux. La mort n’est rien d’autre que la persistance anormale de la position couchée
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6-4-2018 PARFOIS JE ME DEMANDE, QUAND JE REGARDE CERTAINES PUB A LA TELE, COMMENT PEUT ON FAIRE DES ÂNERIES PAREILLES? THOMAS André
29-1-2018 L'ENVAHISSEMENT DE TOUS LES POINTS DE VUE PAR LA PUBLICITE NOUS DEROBENT NOTRE SENS CRITIQUE, ET NOTRE ESPRIT D'analyse, prenons garde à nous ?
5-3-2017 AMIS INTERNAUTES MUSIQUE GLENN MILLER REFUSE PAR YOUTUBE - CHANGER BANDE SON AMICALEMENT MARTINE ANCIAUX 24-1-2016 mise à jour, Ajoutée le 12 juin 2012 Musique "Slow Freight" de Glenn Miller MARTINE ANCIAUX,photographe d’art, créatrice de la photo peinture,photo painting, Martine ANCIAUX creator of the photo painting,new art of the photo painting,art photographer, http://www.anciaux-photos.fr, http://www.anciauxmartine.com J'ai voulu montrer que dans tous les domaines la publicité nous envahit, Aussi me suis-je attaché à faire un diaporama Sur les cars et camions peints où décorés, Ainsi que sur les voitures parcourant le monde et vantant tel où tel produit, Où simplement en se faisant sa propre publicité. Toutes ces publicités sont relayées par les télévisions du monde entier, Et par le web et Internet sur tous les sites. Pour mes photos, j'utilise beaucoup la voiture, aussi voilà une petite partie Que j'ai rencontré lors de mes voyages pour mes expositions, Et dont je vous donne ce diaporama.MARTINE ANCIAUX
L'envahissement de notre espace par la publicité, Nous conditionnent par des addictions de consommations, Destructeur pour notre humanisation, Faisant de nous des êtres nourris de publicité. LE POETE THOMAS ANDRE
the 24-01-2016 update, Added June 12, 2012 Music "Slow Freight" Glenn Miller MARTINE ANCIAUX, art photographer, creator of the photo painting, picture painting, Martine ANCIAUX creator of the painting pictures, new pictures of the art painting, art photographer, http://www.anciaux-photos.fr, http://www.anciauxmartine.com I wanted to show that in all areas of advertising invades us, So I am tied me to make a slideshow Painted on cars and trucks where decorated And on cars traveling the world and boasting such where such a product, Where simply by making its own advertising. All these advertisements are relayed by television stations around the world, And the web and all Internet sites. In my photos, I use a lot the car, so that's a small part I've met in my travels for my exhibitions, And I give you this diaporama.MARTINE ANCIAUX
The invasion of our space by advertising, We determine by consumption addictions, Destructive to our humanization, Making us beings fed advertising. POET THOMAS ANDRE
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GUSTIMOBIL von Imagonos Über Flickr: ADAC Mittelrhein Classic 2017
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Ten On Ten/Five d'Abbas Kiarostami
PAR JACQUES KERMABON
Parce qu'on peut légitimement considérer Kiarostami comme un des cinéastes majeurs d'aujourd'hui, on ne s'étonnera pas que la moindre de ses réalisations attise notre intérêt. On peut facilement imaginer qu'il n'avait pas programmé la présence à Cannes, hors compétition, d'expériences menées en vidéo, Five, un ensemble de vues (pour reprendre un terme des années Lumière), et du bonus, une leçon de cinéma, réalisé pour l'édition DVD de Ten et intitulé Ten on Ten. Forts de cet effet d'exposition, ces films - conservons provisoirement ce mot - particulièrement stimulants vont circuler et on ne peut que s'en réjouir.
On appréciera le laconisme croissant des titres en lieu et place du seul qui conviendrait à Five : « sans titre ». Car aucun sens ne doit, ne peut même, coaguler sur ces cinq plans tournés en vidéo numérique au bord de la mer Caspienne : un bout de bois ballotté par les vagues se casse en deux ; des personnes se promènent sur le rivage, au bout d'un moment ne reste que la mer, les vagues ; un groupe de chiens sur la plage; des canards cancanant traversent le plan dans un sens puis dans l'autre ; la nuit, des croassements, un orage, l'aube enfin. Ces œuvres limites peuvent facilement prêter le flanc aux quolibets, susciter l'ennui, mais aussi captiver en ce qu'elles ressourcent l'acuité de notre perception sonore et visuelle en un véritable bain de jouvence. Une simplicité aussi radicale nous lave du maelstrom d'images dont nous sommes quotidiennement abreuvés, rend dérisoire toute pause d'auteur quand celle-ci signifie exhibition d'une signature. Kiarostami fait mine de s'absenter, de laisser la caméra enregistrer avec le plus de neutralité possible un fragment d'espace et de temps prélevé sur le tissu du monde. La question n'est pas de savoir s'il n'a pas truqué le bout de bois qui se brise, s'il n'a pas coupé dans un plan pour écourter tel moment, l'essentiel est qu'il suffit d'une caméra de ce type posée sur le bord d'une plage pour transmettre des sensations inédites qui, dans un même mouvement, renouent avec l'aube du cinéma.
Le dispositif relève d'une identique simplicité dans Ten on Ten, leçon de cinéma que Kiarostami, au volant d'une voiture roulant à travers la campagne, cadré selon un seul axe de prise de vue (contre deux dans Ten), adresse à des étudiants. Dans une découpe dénuée de toute fantaisie (la caméra, le sujet, le scénario, l'acteur), complétée d'extraits de Ten et de quelques autres de ses films, Kiarostami énonce sa manière de travailler et donc sa conception du cinéma avec la force tranquille de ceux qui savent qu'ils ne deviendront jamais majoritaires. « Si vous cherchez le succès, je n'ai qu'un seul conseil, n'oubliez pas la formule du cinéma américain », dit-il après avoir cité un de ses amis : « Tandis que les autres cultivent des hectares de terrain, toi tu fais pousser de l'herbe dans une assiette. »
Le travail du cinéaste est de voir la réalité, de l'accepter telle qu'elle apparaît et de l'exprimer le plus simplement possible. Il ne s'agit pas de comprendre -comprend-on une musique, complètement un poème -, de faire du spectateur un juge, de départager les bons des méchants, le rôle de l'art est de restituer dans son ambiguïté essentielle l'être humain entre paradis et enfer. Le credo bazinien n'a rien perdu de sa force ni la réalité de son éclat. « Avec le cinéma que je défends, on ne peut pas manquer de sujets », dit-il. Pour qui sait le regarder, le monde est un perpétuel mouvement et s'atteler à sa saisie relève d'une tâche infinie. L'inscrire dans la mise en scène va de pair avec le désintérêt de Kiarostami pour les scénarios trop précis ; ceux-là, il n'a plus envie de les réaliser.
Pour autant, cette fidélité à la réalité ne signifie absolument pas copie de celle-ci. La vérité passe par une fiction qui construit une architecture humaine différente de la vie quotidienne. On voudrait tout citer tant, même si les propositions de Kiarostami sont connues, leur concentration dans toutes leurs nuances donne une force bienvenue à des conceptions trop peu partagées.
Pour répondre à ceux qui ont prétendu que Ten relevait plus de la radio que du cinéma, il montre des images sans son puis fait entendre les voix sur écran noir. La démonstration est éclatante. Ten on Ten relève bien évidemment d'une mise en scène. La fin l'expose d'une surprenante manière sauf à croire à un hasard miraculeux. Ayant achevé sa dixième leçon, le réalisateur arrête son véhicule, quitte le volant, vient reprendre la caméra et, dans le même plan, achève son parcours sur une fourmilière. Ce jeu avec le hasard, ce contraste soudain, l'évidence de cette simplicité native donnent à ce non-événement une force insoupçonnée.
Ten on Ten : Iran, 2004. Ré., ph., scé et dia. : Abbas Kiarostami. Prod. : MK2 - Abbas Kiarostami. 83 minutes. Couleur. Dist. : MK2, France.
Five : Iran, 2004. Ré. et ph. : Abbas Kiarostami. Prod. : MK2-Abbas Kiarostami. 74 minutes. Couleur. Dist. : MK2, France.
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Vie vi-ser loco
Je vie, pas pour vi-ser autrui ! j'aime bien l'argent qui rentre ; j'aime la soupe m'en mettre dans l'ventre. Je vie, pas pour servir autrui ! À quoi ça rime, tout le monde à droit à sa partie du gâteau. J'ai mis du temps avant, au temps d'avant, de grandir pleinement, j'étais chétif je regrette maintenant. La main sur la truelle, le monde un vaste paradis financier, je construis mon bruit, tout pour la monnaie. Money on my mind oh-mah money on my mind, vi-ser ma vida liberta ; enlevez les pagnes on va remplir l'épargne bé-ger pas la vodka garde-là. Garez les voitures de mon futur en bas de chez moi je mets du temps à choisir, barrez les signatures c'est grave dur gars la vida. Loco dudes, tout nu dans la rue at morning tu sais plus pourquoi, ta juste le cul élargit t'étais endormis. T'as vi-ser de vide-couilles por una loco dude qui passait par là. Was ist das ? es ist mich ? oh nein… il y a des cocards et des plaîes partout, je me suis batut. J'ai dû me battre, et je ne m'en souviens plus. Maintenant je marche, toujours tout nu. Mon pagne perdu, je sais pas quoi faire, j'ai oublié ma soirée, mais je veux m'oublier, j'veux un leur-di, pour me vi-ser ; t'en connais un dis ? monte en voiture, sans le permis. Permission d'pleurer, je suis déprimé. Exhibition publique et je me fais arrêter par les flics. Putain mais c'est quoi mon problème, il faut que l'on m'explique. “Monsieur vous êtes tout nu. – Ah oui je sais j'avais vu. – Faites pas le malin tout nu, je vous enferme en garde à vue.” Et c'est reparti pour un tour. J'aurais pas dû, sortir hier à Tours.
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