#et in weimar ego
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SAMEDI 24 MARS 2018
JAD WIO (CH) Extravagance and Metamorphoses, Artifice and Mirror Play, Sex and Rock and Roll.
http://www.jadwio.fr
Extravagance et métamorphoses, artifice et jeux de miroirs, sexe et rock and roll : voilà trois décennies que Jad Wio, loin des chapelles et des cénacles, dessine une trajectoire d’OVNI dans le ciel du rock and roll hexagonal. De disques mémorables en performances scéniques spectaculaires, l’étrange, charismatique et très élégant Denis Bortek n’a jamais suivi d’autre voie que celle-là : scruter à travers le prisme du bizarre la galerie de ses avatars afin de les mieux dévoiler. Des origines à aujourd’hui, bref survol de l’histoire de Jad Wio. * « Notre esthétique est glamour, stonienne. Nous sommes des enfants qui avons hérité de l’élégance et de la fantaisie héroïque du glam rock. Quand il est question d’inventer sa vie pour en faire quelque chose qui échappe à la règle des conformismes : une œuvre personnelle excentrique. » – Denis Bortek * Bortek invente Jad Wio à l’aube des eighties. D’un projet de roman il retient le personnage principal – Jad Wiolensky – dont il abrège le nom et revêt le masque. Une première cassette autoproduite en solo, L’un Seul, est distribuée avant que le groupe ne trouve son équilibre avec l’entrée en lice de Kbye : Jad Wio sera une hydre à deux têtes. Dès les premiers concerts – 1983, 1984 : guitares, voix, bandes et machines – le duo décadent frenchy impose son style peu commun et ameute hordes batcave et oiseaux électriques en tout genre. Obsession pour le bizarre et pour les marges : d’emblée, Jad Wio est un groupe inclassable. * Entre 1985 et 1986 sortent trois maxis – The Ballad Of Candy Valentine, Colours In My Dreams et Aubade A Simbad – que l’on trouve réunis sur Cellar Dreams, anthologie de Jad Wio première époque. S’y mêlent, dans les relents cold & dark d’alors, fascinations rock and roll et réminiscences orientales. Sans relâche, Jad Wio s’exhibe sur toutes les scènes de France et – à l’étroit dans l’hexagone, le groupe chante essentiellement en anglais – à travers toute l’Europe. Des expériences qui inspirent les ambiances et le thème du disque à venir : Contact. * Celui-ci paraît en 1989, sous une pochette d’après un photomontage de Pierre Molinier. Premier véritable album, il donne à Jad Wio ses lettres – SM – de noblesse. C’est une virée dans un demi-monde interlope que Bortek et Kbye orchestrent en une grande mêlée où se rencontrent fétichisme, bondage et sexe équivoque. Avec, cette fois, des textes en français. Contact est un manifeste pervers et délicieux fidèle à ces trois principes : sexe, rock and roll et sens de l’esthétique. Le duo se mue en groupe à part entière pour porter sur scène les thèmes salaces du disque : avec Nicolas Mingot d’abord puis Alice Botté à la guitare, Gangster à la basse et Charlie Doll à la batterie. Jad Wio promène partout son peep-show hot et sexy et marque sérieusement les esprits. Au point qu’aujourd’hui encore, l’estampille sado-masochiste colle à la peau du groupe. * Pourtant, dès 1992, l’esthétique SM cède le pas à une rêverie cosmique et romantique aux accents swedenborgiens : c’est Fleur de Métal, réalisé sous la houlette électro-pop et délicate de Bertrand Burgalat. On pénètre dans ce disque comme en un boudoir de science-fiction dans lequel nous est contée – en français, toujours, et à mots très choisis – la quête interstellaire d’une chimère de l’espace, d’un amour idéal. Bortek crée pour la tournée un spectacle total, exubérant et plein d’audace où intimisme, narcissisme, onirisme, exhibitionnisme et transformisme règnent en maîtres : soutenu par ses acolytes costumés et perruqués façon Warhol – Christophe Kbye, Alice Botté et les nouveaux venus Arnaud Dieterlen à la batterie et Serge Cortin à la basse – il incarne son Beatnik de l’Espace en digne héritier des sex stars du glam rock. Des backrooms terrestres aux bordels de l’espace, il n’y a pas loin : les concerts et leur débauche d’artifices sont là pour le rappeler. Un album live, Cosmic Show, témoigne du succès de l’entreprise... mais sans Kbye, qui quitte le groupe fin 1992. * 1995 voit surgir Monstre-toi, troisième volet du triptyque initié avec Contact. Bortek y développe un de ses thèmes fétiches : les freaks. Dans sa galerie des horreurs très personnelle, vampires, zombies et morts vivants mènent une danse où se mêlent sensibilités anglo-saxonnes et continentales, où les travestis, déviants et monstres divers du Berlin décadent de Weimar croisent ceux du rock électrique, ambigu et outrageux. C’est Le Baron – homme-orchestre mystérieux et nouvel alter-ego de Bortek – qui compose et arrange la bande-son de ce bal des monstres. Des shows fantasques et théâtraux mettent en scène le cauchemar, entre Screamin’ Jay Hawkins, Alice Cooper et Rocky Horror Picture Show. * Trop d’extravagance à l’échelle de la France ? En 1996, Jad Wio fait partie ici des derniers tenants d’une esthétique glamour et raffinée que les foules hexagonales ne semblent pas encore prêtes à admettre. Le temps est venu pour Bortek de mettre en sommeil l’aventure jadwiesque. Hormis quelques shows à tendance électro en 2001, avec Christophe Schwob aux machines, Jad Wio s’efface. Jusqu’au printemps 2004 : deux shows inespérés – et sold out – à la Boule Noire scellent les retrouvailles et démontrent que le groupe n’a pas disparu des mémoires. La machine est remise en branle. * En 2005, l’album Nu Cle Air Pop est dans les bacs. Une jouvence merveilleuse qui voit le retour de Christophe Kbye, et celui du duo original sur scène pour une tournée française au printemps 2006. Le périple tient le pari de combler les fidèles et de subjuguer nombre de novices. Les énergies réveillées et l’envie d’en découdre conduisent alors naturellement Bortek et Kbye à l’écriture et l’enregistrement de nouvelles chansons, exclusivement en français. * Sex Magik est publié en 2007 : un écrin de pur rock and roll qui passe en revue la mythologie jadwiesque et décline en treize titres, à la façon d’un roman noir, la véritable histoire de Lilith Von Sirius, égérie underground et courtisane de luxe. Une nouvelle page de l’histoire de Jad Wio s’écrit alors, qui confirme la profonde singularité du duo Bortek-Kbye, obstinément en marge des tendances. Les concerts – en groupe ou à deux – sont à la mesure des promesses du disque et partout battent le rappel des aficionados. Jusqu’en 2009, où Jad Wio se produit à la Maison des Métallos le temps deux concerts à guichets fermés, concerts en forme de rétrospective qui laissent penser que le groupe tire sa révérence... * De fait, de 2010 à 2014, Denis Bortek se consacre à son nouveau projet, Mr. D & the Fangs. Mais en 2015, puis 2016, le monstre Jad Wio se réveille, pour des concerts qui font la part belle au répertoire historique. Tantôt accompagnés par les Fangs, tantôt à deux, comme au début de l’aventure, Bortek et Kbye demeurent, envers et contre tout, fidèles à leur légende. P R E SSE « Jad Wio reste l’un de nos plus fameux contre-exemples du retard musical tricolore. Ils ont de la classe et la culture idoine, le sens de la pose donc, du goût et du culot dans les mots. Bizarre et rare ! » – Patrick Scarzello « On peut saluer la constance d’une inspiration et d’un parti pris esthétique qui n’ont pas d’équivalent dans le rock hexagonal. » – Les Inrocks « Bortek s’impose en tant que poète de plus en plus inspiré, et grand excentrique de la chanson d’ici qui veut croire que tout n’est pas musicalement perdu. De l’espoir pour la soif. » – Rock & Folk « Au fil des ans, le cabaret fétichiste électro-glam-psycho-érotique de Jad Wio s’est fait une place à part dans le rock français. » « Jad Wio, l’un des duos les plus décalés de la scène hexagonale. » « La voix nerveuse rappellerait un Marc Bolan en visite chez les vampires ou un euphorisants, mais Bortek est aussi et surtout un compositeur. » – Télérama – Elegy Gainsbarre sous – X Roads « Bortek, chaînon manquant entre les brûlures punk-indus de Throbbing Gristle et les visions novö d’Yves Adrien. » – A Nous Paris
Concert 21:30, 16.-
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Manifesto Launch
Grayson Perry - controversial, political statements, gender fluid, has done quite a lot of documentation on art - created an alter ego with a manifesto, the manifesto into an artistic endeavour - the poster is portrayed as fun but looking closer deeper than that - political ethos through art
‘A manifesto is a public declaration, often political in nature, of a group or individual’s principles, beliefs, and intended courses of action.’
All manifestos contradict each other
Red Alan's Manifesto by Grayson Perry, 2014
10 game-changing art manifestos - ‘artistic intentions’ - Diebenkorn
Joshua Reynolds - ‘founding test of the British painting theory’ - painters work was more than what they saw before them
The Founding and Manifesto of Futurism, FT Marinetti, 1909
‘1. We intend to sing the love of danger, the habit of energy and fearlessness.
2. Courage, boldness, and rebellion will be the essential elements in our poetry.
3. Up to now, literature has extolled a contemplative stillness, rapture and reverie. We intend to glorify aggressive action, a restive wakefulness, life at the double, the slap and the
punching fist.’
F.T. Marinetti, 1909
The futurists published quite a lot of manifestos to communicate their political views - supported fascism, strongly patriotic
Up until 1909 the manifestos were mostly political however these manifestos focused more on the art as well as politics, inspired by the technology of the new age.
‘Futurism was an Italian art movement that aimed to capture the dynamism and energy of the modern world in art. The Futurists were well versed in the latest developments in science and philosophy, and particularly fascinated with aviation and cinematography. Futurist artists denounced the past, as they felt the weight of past cultures was extremely oppressive, particularly in Italy. The Futurists instead proposed an art that celebrated modernity and its industry and technology.’
Elasticity (detail), (1912), Umberto Boccioni.
Photographed these new and wonderful machines with the new technology emerging
As early as 1922, László Moholy-Nagy (1895–1946) began to make metal sculptures. He believed that new materials called for a new kind of art, and metal was appealing for its connection to industry and modern machinery.
László Moholy-Nagy Dual Form with Chromium Rods
Following the futurist came the dada manifesto, - started political stance, believed the politicians were responsible for the first world war - posters, writing, performance and photography part of dada - rejected everything that was an ‘ism against nationalism and rationalism
Jean Hans Arp, bois gravé et collage pour la couverture de Dada 4-5, 1919
Hannah Höch - Known for political collages and photomontage, appropriated and rearranged images , making comment on consumerist society, rejected the german government
Her work is bold in its outlook
Hannah Höch, Für ein Fest gemacht (Made for a Party), 1936
Hannah Höch, Cut with the Dada Kitchen Knife through the Last Weimar Beer-Belly Cultural Epoch in Germany, 1919
Man Ray - applied this movement to photography, pushed the boundaries, push the photogram medium further than it had gone before.
Man Ray, Rayograph, 1922
‘The Surrealists sought to overthrow the oppressive rules of modern society by demolishing its backbone of rational thought. To do so, they attempted to tap into the “superior reality” of the subconscious mind. “Completely against the tide,” said Breton, “in a violent reaction against the impoverishment and sterility of thought processes that resulted from centuries of rationalism, we turned toward the marvellous and advocated it unconditionally”. - Andre Brenton
From the surrealist manifesto - “Psychic automatism in its pure state, by which one proposes to express...the actual functioning of thought...in the absence of any control exercised by reason, exempt from any aesthetic or moral concern.” influenced by Fraud
Max Ernst. Loplop Introduces Members of the Surrealist Group. 1931
Lee Miller, Portrait of Space, Nr Siwa, Egypt, 1937.
Situationist International - Were a revolutionary alliance of European avant- garde artists, writers and poets formed at a conference in Italy in 1957. - were originally artistic focus but shifted towards a more political stance
Guy Debord -his notion the ‘spectacle is key to understand the SI - SI was directly lead by Guy Debord
The situationist were in the middle of the student riots in France
The long term effect of SI - provide some of the most revolutionary theories of the time - have impacted art - ideas cans till be seen in art today
Peter Kennard - studying during the height of the situationists - involved in the campaign for the nuclear disarmament
Peter Kennard, Haywain with Cruise Missiles 1981 & Defended to Death 1983
Krzysztof Wodiczko, - projections onto political buildings with a political meaning
Krzysztof Wodiczko, Hirschhorn Museum Washington DC 2018 and Projection on to South Africa House 1985
The Guerilla Girls - formed in 1984, for the lack of females portrayed within art - working to expose sexual and racial discrimination in the art world - mostly New York
They wear masks and assume pseudonyms to hide their identity
Their manifesto comes in the form of famous slogan artworks
Guerrilla Girls, [no title], 1985–90.
Guerrilla Girls, The Advantages Of Being A Woman Artist, 1988
The Stuckist Manifesto, 1999
‘Established in 1999, the British group the The Stuckists proclaimed themselves to be “Against conceptualism, hedonism and the cult of the ego-artist.” The movement was formed by Billy Childish and Charles Thomson to celebrate and promote figurative painting in a reaction to the proliferation of conceptual art. Every year, the Stuckists famously demonstrate outside Tate Britain as the winner of the Turner Prize is announced.
1. Stuckism is the quest for authenticity.
2. Painting is the medium of self-discovery.
3. Stuckism proposes a model of art which is holistic.
4. Artists who don’t paint aren’t artists.
5. Art that has to be in a gallery to be art isn’t art.’
The Stuckists, 1999
Protest outside the Tate when the Turner Prize is happening
Outside the Turner Prize, Tate Britain, 2005: Stuckists demonstrate against the purchase of Chris Ofili's The Upper Room. The cutout is Tate chairman Paul Myners.
Manifestos within Photography
Group f/64 - their name means extended depth of field, focused on the clarity of the un-manipulated photographic image, committed to practice ‘pure’ photography
"Pure photography is defined as possessing no qualities of technique, composition or idea, derivative of any other art form." —Group f/64, Manifesto, August 1932
The original 11 members of Group f.64 were Ansel Adams, Imogen Cunningham, Edward Weston, Willard Van Dyke, Henry Swift, John Paul Edwards, Brett Weston, Consuelo Kanaga, Alma Lavenson, Sonya Noskowiak, and Preston Holder.
Dunes, Oceano, Edward Weston, 1936.
Two Callas, Circa 1925, Imogen Cunningham.
Magnum Photos - ‘Magnum is a community of thought, a shared human quality, a curiosity about what is going on in the world, a respect for what is going on and a desire to transcribe it visually.’ Henri Cartier-Bresson
Founded after WW2, most important art agency - some of the most famous photographs in history have been taken by magnum photographers
Robert Capa US troops assault Omaha Beach during the D-Day landings (first assault), 1944.
“Capa was the boss because, for one thing, he kept on the lookout for stories for all the Magnum photographers. But equally vital were his experience, generosity, connections, aggressiveness, and the vision he had for Magnum, which kept us going. Since few of us were married, we had much time to spend together. We talked a lot, but rarely about photography. Our discussions were more often about politics or philosophy or racehorses, pretty girls, and money. We constantly looked at each other’s work, and criticism could be tough if the work did not measure up to the expected standard.” - Inge Morath
Magnum photographs aren't always political stories - society and peoples, places of interest, news events, disasters and conflict
Behind the Gare Saint-Lazare, Henri Cartier-Bresson, 1932
An American young girl, Jan Rose Kasmir, confronts the American National Guard outside the Pentagon during the 1967 anti-Vietnam march. (1967) Marc Riboud
Henry Luce wanted to turn the magazine - “To see life; to see the world; to eyewitness great events; to watch the faces of the poor and the gestures of the proud; to see strange things — machines, armies, multitudes, shadows in the jungle and on the moon; to see man’s work — his paintings, towers and discoveries; to see things thousands of miles away, things hidden behind walls and within rooms, things dangerous to come to; the women that men love and many children; to see and take pleasure in seeing; to see and be amazed; to see and be instructed...” - manifesto for evolution ion of magazine
Margaret Bourke -White -’ What the editors got from Bourke- White was a human document of American frontier life & the photo essay format was born.’ - took photographs of the community as well as the dam.
‘Photographer Margaret Bourke-White had been dispatched to the Northwest to photograph the multimillion dollar projects of the Columbia River Basin. What the editors expected were construction pictures as only Bourke-White could take them. What the editors got was a human document of American frontier life which, to them at least, was a revelation.” (time.com)’
Workers on Montana's Fort Peck Dam blow off steam at night, 1936.
Cindy Sherman Interview
‘What are your three top tips for becoming an artist? Try to forget everything you learned about making art. Find a group of like-minded artists or creative people to hang out with. Take chances with what you do, make things that no one but you will ever see, unless it turns out so good you want to share it. Why do you make art? It’s my life and it’s what I’m most passionate about. And it’s fun! What’s the best piece of advice you’ve ever been given? Find inspiration in reading’
Cindy Sherman, Untitled A 1975
Anthropcene - a collaborative group, grow an environmental debat, raise awareness of what is normally the unseen,
The project’s starting point is the research of the Anthropcene Working Group, an international body of scientists who argue that the Holocene epoch ended around 1950, and that we have officially entered the Anthropcene in recognition of profound and lasting human changes to the Earth’s system.
Lithium Mines #1, Salt Flats, Atacama Desert, Chile, 2017
Gregory Crewdson -
‘Gregory Crewdson is a photographer, but he calls himself a storyteller. He has
spoke of his belief that “every artist has one central story to tell,” and that the the artist's work is “to tell and retell that story over and over again,” to deepen and challenge its themes. True to this, Crewdson’s most recent body of work, Cathedral of the Pines, shares the aesthetic that has defined his career”
The Shed, 2013, Cathedral of the Pines, Gregory Crewdson
Sylvie McNamara , Paris Review, 2016’
His photographs and work aligns with his ‘manifesto
What's the purpose of an Artistic Manifesto in the 21st Century?
’Can refer back to the work you are creating, nail down your thinking ,nails down a plan, opportunity to reach larger audiences
The Holstee Manifesto - had been working for big corporations - wanted to get our and create an ethical company - their ethos, wrote a manifesto to make new company and make it clear what the plan was - they then put the manifesto online as a poster and the Washington post picked it up - started selling posters of manifesto - moved it into a moving image piece
youtube
Examples of other manifesto posters:
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Hitzettel/ Hitparade
Triff' den Zettel, wo er gerade liegt und fliegt. Visitenkarten werden zufälligerweise und gefälligerweise, immer fallweise auf Zettel gedruckt. Sie sagen, wer wir sind und wo man uns findet, immer zufälligerweise, gefälligerweise, fallweise. Visitenkarten sind kleine Visimatenten oder Fisimatenten. Fiese Schreibweisen ändern was, ändern sich. Kleine flatterhafte Falter, kleine Diplomaten. Das Verhältnis zu ihnen heißt im römischen Verwaltungsrecht contubernium, das ist unbeständiges Hausen oder ein Konkubinat. Zettel hit the bottom, fallweise.
2.
Thüringenavantgarde. Erstes Bauhaus. Erste Landesregierung NSDAP. Bald erste Regierung AfD, sagt man so. Markus Krajewski hat daran erinnert, das Einsichten Halbwertzeiten haben.
Ich bin nicht einfach glücklicherweise nicht mehr in Weimar, das ging durchaus mit Glück und Unglück, Schmerzen und sieben mageren Jahren, mit wechselseitig monumentaler Enttäuschung einher: Keine Einladungen mehr, Schlussstriche.
So Spitze ist Weimar nicht, juristische Kulturtechnik geht da nicht, will man nicht, war nie so Spitze, keiner der dort war, ist und bleibt Spitze. Weimar ist auch Sumpf, Avantgarde und Bauhaus auch nur Dispositiv dessen, was durch den Darm geht und früher oder später Scheiße wird, je avantgardistischt, desto schneller und früher.
Aber glücksweise bin ich nicht mehr da, denn was da nicht geht, geht hier. Diejenigen, die da nicht Spitze waren und ich, wir laden uns natürlich noch wechselseitig ein, da ist das Verhältnis bestens, mutual, mute, mutig, wechselbereit und wechselwagend. Allzeit vague!
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Et in Weimar ego
Es war einmal, da habe ich mich im Sing Sang mit dem Unterschied zwischen vielmehr und viel mehr ( Widerspruch und Steigerung) befasst, mit dem Unterschied zwischen dem Inneren und dem Äußeren eines Buches und mit dem Unterschied zwischen Text und Cover.
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Obergäriges Engadin
1.
Gaffel Kölsch braut sich in Köln zusammen. Die Firma verkauft das Bier auch über Frankfurter Trinkhallen. Das Bier speist sich aber offensichtlich mit Wasser aus dem Silser See. Denn wenn das Bild nicht die Sicht auf Plaun da Lej (rechts) und einen Teil vom Piz Margna (links) zeigt und man in der Mitte nicht über den See zur Bondasca-Gruppe schaut, dann verklage ich die Gaffels wegen irreführender Werbung. Bin ich denn der einzige, dem (Bild-)Regeln noch etwas bedeuten?
Oberengadin, wie gärig auch immer, kenne ich auswendig. Da kenne ich jeden Halm, jede Tannennadel. An der Stelle des Sees, auf die der Kölschtrinker schaut, wenn er auf diese Flasche schaut, habe ich bisher mein erstes und letztes Fluxushappening durchgeführt, das muss 1990 gewesen sein.
Ich habe damals den Fischen nach meinem Abitur und vor dem Beginn des Studiums Menschliches, Allzumenschliches im Stehen auf einem Ruderboot vorgelesen, während Gerald ruderte und Hubertus Steueranweisungen gab, hin zu den Fischen, die nicht hören wollten und immer wieder sich der Lesung entzogen. Die bekloppten Fische! Diese Stelle malt der Maler also mit. Der bisher unidentifizierte Maler des Bierflaschenetickets hat sich ein paar Freiheiten genommen. Giovanni Segantini war das also nicht, der war nämlich immer, was die Linien angeht, sehr zuverlässig und linientreu.
Man schaut auf dem Etikett übrigens über sein und Bices Grab hinweg, der direkte Blick auf sein Grab ist hier nur durch einen Hügel verstellt. Ein elegisches Bild bleibt das trotzdem, et in arcadia ego: Auch der Tod, seufz und schluck, in Arkadien, Nietzsche zitiert's in dem Text, den die Fische in diesem See jetzt kennen sollten.
Man kann kippen, nicht nur Bier: Zwischen einem Arkadien, das so rein arkadisch nicht ist, und einem Tod, der nicht unbedingt schlimmen Aufenthalt hat. Der manchmal himmlisch dionysische Panofsky ( manchmal nämlich pan of sky) hat ja einen berühmten, polarforschenden Text über das elegische Kippen geschrieben.
Der Maler malt im späten September oder er malt den späten September, er malt im frühen Oktober oder den frühen Oktober. Die Farben der Arven und der Lerchen trifft er phasenweise, mit der Weisheit für Phasen.
2.
Was gaffst du so auf die Flasche? Weil sie mir Fragen stellt. Wie kommt das Bild auf die Flasche? Der Fragentopf wächst, weh' dem, der Fragentopf birgt.
Gut, dass es nicht nur Gaffel, sondern auch Googel gibt, die schlagen mir gleich, wenn ich Plaun da Lej, Piz Margna, Sils als Schlagwort für die Bildersuche eingeben, ein Bild vor, das ein Vorbild gewesen sein könnte, oder das zumindest in der Nähe des Ortes entstand, an dem der Maler stand und an dem er das Bild auf die Flasche bzw. für das Etikett malte.
Ikonographie verlangt heute kein paranoisches Talent mehr, nicht, wie das noch zu Warburgs Zeiten der Fall war. Googeln reicht. Man muss den Sinn dafür, dass alles auf der Welt mit allem zu tun haben kann, nur eben nicht von selbst, nicht mehr internalisieren. Nichts kommt aus dem Nichts, alles kommt von was. Es reicht also, zu googeln, um das nachzuprüfen, man muss dafür nicht mehr so wahnsinnig wie die Welt werden.
Das ist aber auch nur Grundlagenkurs juridische Kulturtechnikforschung. Ich forsche und lehre zu Verbindlichkeiten, die gemacht sind, weil Leute Dinge verbinden können und weil sie sogar etwas verbinden können, was andere nicht verbinden können. Juridische Kulturtechniken sind Verbindungstechniken, Verbindlichkeitstechniken, die man wahrnimmt oder (aus-)übt, weil andere es nicht tun.
Ich erfinde , wie die Leute von Gaffel Kölsch, grundsätzlich nichts mehr, die Welt ist schon fingiert genug; es gibt bereits genug Dinge, die es nicht gibt (Eduardo Viveiros de Castro).
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Alles wird entfernt
Solange ich hier bin, stirbt keiner (Bazon Brock). Solange ich hier bin, wird nichts verschwinden, aber alles entfernt. Kurz nach den Tagen des heiligen Gürteltiers pulsiert das akute Vermissen. Dann vermisst man die, die entfernt sind, pulsierender als an den anderen Tagen. Steht man in Russland im Neuschnee, dann gibt es die Stellen, an denen man zuerst sein eigenes Blut rauschen hört, dann kommen die gespeicherten Geräusche aus dem Körper wieder nach oben. An den Tagen nach den Tagen des heiligen Gürteltiers ist das nicht so, aber ähnlich.
In der kurzen Passage, die aus der Auferstehungsmaschine namens Aufnahmegerät stammt, hört man Cornelias Stimme. Letztens habe ich mit jemandem telefoniert (denn es war schon kurz nach den Tagen des heiligen Gürteltiers), und dann eine Stimme aus der Zeit gehört, in der alles Sinn gemacht hat. Diese Stimme mag wie auferstanden geklungen haben, sie klang auf jeden Fall nachlebend, pulsierend und sehr, sehr schön und liebenswürdig.
Nichts verschwindet von selbst, man muss es nicht selber machen und kann es nicht selber machen. Nichts verschwindet von selbst; alles nur durch und in Entfernung. Ihre Stimme hört nicht auf zu fehlen.
Verschwinden
Das wird alles verschwinden. Man muss es nicht selber machen. Da ist Cornelia im Reverse-Modus, als sie das sagt. Ihre Stimme ändert sich, während sie es sagt.
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Geschichte und Theorie der Kulturtechniken
Jetzt ist auch Bernhard Siegert Direktor Tschüss, oder was? Der Lehrstuhl für Geschichte und Theorie der Kulturtechniken wird ausgeschrieben. Time just gets away from us. Et in weimar ego: Dort habe ich vier tolle Jahre verbracht, mit fantastischen Kolleginnen und Kollegen. Ich habe die besten Erinnerungen, das war eine produktive Zeit. Man kann, was für mich der größe Pluspunkt ist, die Lehre an seiner Forschung ausrichten, ich konnte damals in 4 Jahren 4 Bücher plus Habilitation fertig machen, trotz Großveranstaltungen. Man spricht dort von einer forschungsorientierten Lehre, das ist wirklich ein Traum. Das Curriculum ist wie ein Blankoscheck. Leider passte 'mein Profil auf Dauer nicht nach Weimar' (sagt man so, um nicht sagen zu müssen, man tauge dafür nicht), nicht einmal auf den Blankoscheck. Siehste! wird der Gunther streng sagen. Sonst wäre ich wirklich sehr gerne dort geblieben.
Die Umgebung ist lieblich, man radelt an der Ilm, kann in Seen schwimmen, auf vielen Wiesen picknicken und mit O Gedichte sich aufsagen. Die Archive und Kirchen geben für viele, viele Jahre Gucken und Forschen etwas her. Es gibt ein Verwaltungsgericht, das kann man besuchen. Gut, das ist eine kleine Stadt, darum steht man im Supermarkt mit den eigenen Studentinnen und Studenten in der Schlange, sie erklären dann, wohl unter einem hier üblichen Rechtfertigungsdruck, warum sie gerade bunten Alkohol kaufen. Man will es nicht, muss es sich aber anhören. Man weiß dann immer noch nicht, ob man ebenfalls seinen Einkauf (eher so die Anschaffung von Haarshampoo für feines Haar ab 50) erklären soll, nur ist die moralische Rückkopplung schon im Raum.
Die Thüringer waren schon vor Heidnisierung, vor der Germanisierung, vor der Christianisierung, vor der Reformation, vor dem Sozialismus und vor dem Erfolg der AfD so, wie sie nun mal sind. Sie nutzen den Vokal O gerne unter Nutzung der Nebenhöhlen, sagen No um was zu bestätigen. Frisurenmoden halten sich hier länger als anderswo. Will man wissen, wie es in Thüringen ist, dann kann man probeweise in den Hunsrück oder besser noch, wegen des Schiefers, ins Bergische Land fahren. Sonderwünsche im Restaurant werden nicht so gerne gesehen, geteilter Ketchup ist ihnen scheinbar halb so schlimm oder doppelt so gut. Im Winter muss man den Stadtplan mit dem ganzen Körper auswendig lernen, denn es gibt in der Stadt ab 17.00 Uhr keine Lichter mehr, nicht von Straßenlaternen, auch nicht aus Schaufenstern oder Wohnzimmern, nur in wenigen Stockwerken der Nachkriegsbauten flimmert es dann manchmal noch blau aus alten Fernsehern, das nützt einem nur nichts. Aber abgesehen von der frühen winterlichen Dunkelheit, den kleinen Kontrollmomenten im Ecksupermarkt und abgehehen von dem mir bis heute unerklärlichen Druck, dasjenige zu essen, was alles essen, gerade weil es schlecht gekocht ist, ist Weimar ein toller Ort. Brilliante Leute, bewerbt Euch! Man kann dort funkeln und blitzen.
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Kleine Tafel
1.
Das Mobile oder Handy ist eine kleine Tafel, könnte also auch Tablet, Tablett, Tablette oder Tabelle genannt werden. Tafeln sind skalierbare Operationsfelder oder skalierbar operable Objekte . An ihnen ist alles skalierbar, nicht nur ihr Maß und nicht nur die Maße, die durch sie auftauchen. Das Operable ist skalierbar, was an der Tafel Objekt ist, das ist skalierbar, was an ihr Feld ist, das ist skalierbar. Alles daran kann mehr oder weniger werden, vergrößert oder vermindert werden.
2.
Henning Schmidgen ist einer der Historiker und Theoretiker der Gesellschaft der Touch-Screens, also der zahlreichen neuen Medien, die berührt werden sollen und berührt werden wollen (und die für diesen Willen bereit sind, reizvolles Feedback zu geben). Sie vibrieren und lassen vibrieren, aber ihre Glätte fasziniert auch, obwohl sie, vielleicht weil sie aus unerbittlichem Glas ist. Dem Menschen ist durch die Konjunktur taktiler Medien nicht das Hören und Sehen vergangen, der Tastsinn und überhaupt alle Sinne melden sich nur expliziter, ohne dadurch das Implizite herunterzudrehen. Eine zeitlang hat man versucht, die Sinne auszudifferenzieren, das war zu jener Zeit, als ein Gebot auch die Medien ausdifferenzierte. Einem Dogma nach geht alles, man muss es nur einrichten. Als Dogma ist die Ausdifferenzierung der Sinne und Medien also gelungen, bis in die feinen akademischen Verzweigungen, in denen das Schriftbild oder die Gebärden der Redner nicht als Bild gelten sollen. Die Grenzen waren und sind alle sichtbar, hörbar, fühlbar, schmeckbar, riechbar, vorstellbar. Unter dem Dogma wurde die Synästhesie ungefähr zu dem, was die Ausnahme bei pathetischen Juristen ist, eine Art großes und seltenes Talent. Man kann sich vorstellen, dass Leute sich das so vorstellen. Es gibt ja auch Katholiken, die sprechen von synkretistischen Religionen und wollen dann andere meinen. Es gibt systematische Denker, die von Ekklektizismus sprechen und damit ein anderes Denken meinen wollen. Es gibt sogar Juristen, die von Reiner Rechtslehre sprechen und dann die eigene meinen wollen. It's complicated.
Exkurs: Schmidgen hat freilich anders angefangen, noch die Geschichte und Theorie der Schirme, die betastet und angetastet werden sollen, die hat er anders angefangen. Soweit ich das mitbekommen habe, hat er mit einem Habllvortrag in Weimar zum Horn (liegt nahe, das Haus am Horn liegt sogar in Weimar) und später mit einem Buch, das den Titel 'Horn oder die Gegenseite der Medien' trägt, angefangen. Der taktile Schirm und das Horn sind sehr unterschiedlich, aber beide liefern auch warburgeske Fragestellungen. Am Horn testet Warburg seine Überlegungen zur Verleibung und zum Distanzschaffen, er vergleicht das Horn mit Geräth und Schmuck. Am touch-screen könnte man Warburg weiterdenken. Horn und touch-screen: unterschiedlich und doch assozierbar. Sagen wir so: sie bilden (je für sich und auch zusammen) ein contubernium, also eine Behausung und einen Kontakt, dessen Verhältnisse, dessen Stabilität und dessen Dynamik nicht garantiert sind. Mit dem Horn erweitert und/ oder vermindert sich der Mensch durch etwas, was er zu Zeitpunkten abschneidet, deren richtiges Datum umstritten ist und was manchen Leuten früher oder später sogar schon ekelig erscheint. Mir nicht. Tafel gibt es als Horn, es gibt sie auch aus Horn.
Et in weimar ego: Manchmal gibt es Tage, da vermisse ich die Zeit in Weimar. Markus Krajewski auf der anderen Seite einer dünnen Bürowand, die auch feedback gab; im nächsten Raum dann erst Friedrich Balke, später dann Henning Schmidgen mit ganz vielen Kassetten (Tonbändern), das waren die Guattari-Tapes, oder? Die Harmoniehöhle vermisse ich und die Zeit, in der es in Weimar Besuche und Gäste, Picknick auf Wiesen gab. Klaut, das Kino: vermisse ich. Klöße und die Kloßwelt, dort wiederum der betretbare Kloß: hach. Mit dem Fortgang aus Weimar fingen die sieben mageren Jahre an, gut, dass sie vorbei und die sieben fetten Jahre begonnen haben.
3.
Tafeln gehen. Gute Gastgeber brauchen gute Gäste. Emma ist exemplarisch. Aus gegebenem Anlass denke ich die letzten Tage an beide, an Gastgeber und Gäste.
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Bauhaus-Universität Weimar: MS_2011_27
Lehre 2011
Das erste Mal eine Lehrveranstaltung zu Warburg gemacht, vor vielen Jahren in Weimar: et in weimar ego!
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Akten aus dem Juristengau
et in weimar ego. Und nicht nur ich. Nach Aktenlage waren folgende Personen auch dort, und zwar am 3.5.1934 in den Räumen des Nietzsche-Archivs bei einer Sitzung der Akademie für Deutsches Recht, Ausschuss für Rechtsphilosophie:
Reichjustizkommissar Minister Dr. Franck
Prof. Dr. Dr. Emge (stellv. Vorsitzender)
Reichsführer Rosenberg
Prof. Dr. Heidegger
Prof. Dr. Erich Rothacker
Geheimrat Stammler
Prof. Binder
Geheimrat Prof. Dr. Ernst Heymann
Prof. Dr. Erich Jung
Prof. Dr. Bruns ("wasche den Bruns, denn viele tun's" Anm. FS)
Prof. Dr. Hans Freyer
Prof. Baron von Uexküll
Dr. Mikorey
Justizrat Gruppenführer Luetgebrune
Die Kalauer bieten sich an. Das klingt nach Braungeläute, ist es auch. Leider, so die Akten, waren am Erscheinen gehindert:
Ministerialrat Dr. Nicolai
Staatsrat Prof. Dr. Carl Schmitt
Geheimrat Prof. Dr. Kisch
An diesem Tag gründeten die Mitglieder (und nur sie) das, von dem sie Mitglied waren. Nur Nicolai, Schmitt und Kisch vollbrachten noch etwas, nämlich auf jeden Fall bei der Gründung nicht dabei gewesen und doch Mitglied geworden zu sein in der Gründung. Was nicht in den Akten sei, sei nicht in der Welt, heißt es römisch und bei Cornelia Vismann. Es gibt aber immer mehr als eine Akte, vor allem auch unterschiedliche Akten. Und so sagt eine andere Akte, nämlich das sog. Journal des Nietzsche Archives, Prof. Dr. Hans Naumann sei an dem Tag anwesend gewesen. Diese Akte sagt es nicht. Es kann sein, dass die parmenidische Unterscheidung zwischen dem Sein und dem Nichts bei Akten stottert, dass die Linien aufquellen oder ausfransen, dass sich was verheddert. Akten sehen ja ohnehin manchmal aus wie trockene Croissants, von ihnen blättert's dann schon.
In Gegenwart der Hausherrin, Frau Dr. h.c. Förster-Nietzsche (and all doctors are honourable, not all of them are honorouble men) fand zunächst eine kleine Feier statt. Frau Dr. sagte was, während aus einem Nebenraum Mozart erklang, ein Trio spielte wohl im Background, die spielten Backgroundmozart. Frank und Rosenberg hielten Ansprachen, viel Nietzsche drin. Das Reich dauerte nicht lange, das war schon zu lange. Solche deutschbutternden Reden stopften aber viel rein. Wenn schon nicht tausend Jahre Herrschaft, gibt es jetzt für tausend Jahre genug Material für Nazivergleiche. Die verwursteten wie sie verwüsteten, in industriellem Maßstab. Da muss man an anderer Stelle mehr zu sagen. Dann gab es small Talk, also kleiner als ohnehin. Zum Schluss gab es Hausaufgaben. Frank gab folgende Fragen zur Beantwortung auf:
Was ist überhaupt das Recht?
Wie verhält sich der Begriff des Rechts zu dem des Deutschen?
Man vereinbarte bei Anwesenheit von Kreisleiter Minister Dr. Weber, dem Vertreter des dortigen Juristengaus, dass die Mitglieder in München, bei der nächsten Tagung, zu den Antworten Referate halten. Man müsste an anderer Stelle mehr dazu sagen. Haben alle ihre Hausaufgaben erledigt? Klingt alles wie ausgedacht, ist es ja auch (dadurch nicht weniger passiert, ich erfinde grundsätzlich nichts).
#Ausschussware#Akten#Nietzsche-Archiv#et in weimar ego#Akademie für deutsches Recht#Ausschuss Rechtsphilosophie#Protokolle#Listen
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Instituieren
Diesen Frühsommer ist es zehn Jahre her. Da haben wir an der Bauhaus-Universität in Kooperation mit dem IKKM, dem Käthe-Hamburger Kolleg in Weimar, eine Tagung veranstaltet. Es sollten drei Tage werden, die wir nicht nur dem Gedenken an Cornelia Vismann widmen wollten. Sie hatte zwei Jahre in Weimar geforscht und gelehrt und hatte angefangen, eine Forschung und Lehre zu Recht und Kulturtechnik universitär zu verankern. Sie, ihr Beispiel, wirkte, also wollten wir auch nicht nur über ihr Werk, sondern mit ihrem Werk sprechen. Das Thema sollte ihrem Denkstil und ihrer Methode entsprechend nicht die Institution, nicht die institutionelle Macht sein. Es sollte das Instituieren sein: Vorgänge, die einrichten und ausrichten, sogar Institutionen. Heute würde ich sagen: das sind Verfahren, die pendeln, unter anderem durch dasjenige, was Bernhard Siegert als die typische "Doppelbewegung" bei Cornelia Vismann beschrieben hat: Auf und ab, hoch zum Gesetz, durch Instanz und Referenz, runter in die Schreibstuben, durch die Aktenhaufen und in die kleinen Details der 'Helferlein'. Man redet von Vorgängen, müsste vielleicht erwähnen, dass es Vor- und Rückgänge, Ein-, Aus- und Durchgänge sind. Keine hermeneutische Spirale, aber Vertigo.
Ich denke daran, ich habe das in fester Erinnerung, et in weimar ego.
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Sammelwut/ Vertreibungszorn
1.
In dieser Sequenz gibt es eine Einstellung, da sieht man in der rechten oberen Ecke des Bildes zwei kleine Malereien, die ich Cornelia geschenkt habe und die jetzt noch in Berlin stehen. Bildkontakt: Bilder, die von Hand in Hand wandern. Man sieht nur die Ecken der beiden Bilder, ich habe das heute erst entdeckt. Manchmal fürchte ich, dass dasjenige, was Cornelia Sammelwut nennt, bei mir gewaltig auftaucht, aber noch etwas anderes, noch Gewaltigeres mit sich schleppt. Ich hänge an Dingen, auch dem Ding Vergangenheit. Ich hänge an Personen, auch Personen aus der Vergangenheit. Ich hänge an Bildern, an Worten, an Gebärden, an Stimmungen, an Szenen.
Dieses Hängen verhält sich zur Sammelwut so, wie zur Nostalgie, wie zur Wertschätzung von Biographie und Geschichte, auch wie zu einem Vertreibungszorn (einer sturen und nicht kompromißbereiten Unversöhnlichkeit gegenüber dem Verlust und dem Vorbei). Diese Anhängerei ist mit so unterschiedlichen Standpunkten, Perspektiven, Zuständen und Affekten verbunden, aber auch nur verbunden. Darüber hinaus schiebt sich das Hängen immer weiter ins Unfassbare.
2.
Das stehen die blöden zwei Bilder, das sticht und es hört nicht auf zu stechen. et in weimar ego: Da gibt es viele gute Erinnerung, die viel zu kurze Zeit hat man ja mitgemacht, man hat das erlebt, das Glück und das schlichte Erleben und Machen und Tun war da, man ist das durchgegangen, und das ist ja gut. Kann man mehr, kann man Verlängerungen verlangen? Das ist nicht das einzige Stechen, es ist auch nicht das größe Stechen. Aber auch hier frage ich mich, wie so etwas vielleicht milder in den Alltag integrierbar wäre. Das rollt nämlich manchmal und es rollt einen mit. Man ist eine Einfaltung unterschiedlicher Wesen (Psyche ist noch zuwenig gesagt), und in dem Rollen kann man in den Reversemodus geraten, das ist eine Gegenreaktion derjenigen, die auf Irreversibilität allergisch reagieren.
3.
Auseinandersetzungen mit denen, die verloren gingen und mit denen man sprechen will, aber nicht mehr sprechen kann, besonders bitter, wenn man sie noch in erreichbarer Nähe weiß, es aber trotzdem nicht geht: das bringt einen eigenen Modus des Selbstgespräches, das Phantomgespräch hervor.
Aus Diskretion möchten einige Schreiber diejenigen, mit denen sie in Abwesenheit Phantomgespräche führen, O nennen, die Literatur nennt sie auch O. Sogar die Leute nennen sie O (diesmal nicht aus Diskretion), sie bauen O sogar Kapellen. Auch wenn man sie O nennen kann und die Literatur sie O nennt, diese Benennung zieht dem Wesen was ab, zwingt einen zur Bestätigung eines Abzuges. Taucht im Schreiben der Buchstabe O auf, ist der Schreiber im Reversemodus.
#et in weimar ego#odysee und nahverkehr#cornelia vismann#joseph vogl#martin schlesinger#marius böttcher
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et in weimar ego
Zuerst hat Cornelia Vismann zwei Jahre lang einen Lehrstuhl für Geschichte und Theorie der Kulturtechniken an der Bauhaus Universität in Weimar vertreten. Das ist nur eine kurze Zeit gewesen. Aber ihr Wirkung hatte sie auch schon zuvor durch ihr Schreiben, zahlreiche Veranstaltungen, Publikationen und ihren immer offenen Haushalt entfaltet. In den zwei Jahren hat sie angefangen, als Teil eines kultur- und medienwissenschaftlichen Studiums einen Schwerpunkt auf solche Medien und Kulturtechniken zu legen, die mit Phänomenen des Rechtes, der Normativität und der sogenannten Gewalten und Mächte assoziiert werden.
Das war nicht einfach, weil (wie immer) die Mitteln und Ressourcen knapp und umkämpft sind, weil es an der Bauhaus Universität keinen juristischen Fachbereich und keine entsprechende Bibliothek gab. In der Knappheit verwandeln sich auch großzügige Kolleginnen und Kollegen in Bedrängnisse, vor allem wenn sie fragen, warum der Andere macht, was sie selber nicht machen oder wenn es um die Verteilung ungeliebter Lasten und Pflichten geht. Schließlich waren auch Eitelkeiten und Eifersüchteleien ab und zu problematisch, weil es innerhalb mancher Weimarer eine Rivalität darum gab, wer denn Kittlers liebstes Kind gewesen sei. Dennoch gab es eine zeitlang genug starke und geschickte Fürsprecher oder Unterstützer - und Cornelia Vismann hat in Weimar wichtige Grundlagenforschung bis in die Lehre hinein getragen.
Das war eine gute Zeit, ich trage das im Herzen.
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