#et in weimar ego
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SAMEDI 24 MARS 2018
JAD WIO (CH)Â Extravagance and Metamorphoses, Artifice and Mirror Play, Sex and Rock and Roll.
http://www.jadwio.fr
Extravagance et mĂ©tamorphoses, artifice et jeux de miroirs, sexe et rock and roll : voilĂ trois dĂ©cennies que Jad Wio, loin des chapelles et des cĂ©nacles, dessine une trajectoire dâOVNI dans le ciel du rock and roll hexagonal. De disques mĂ©morables en performances scĂ©niques spectaculaires, lâĂ©trange, charismatique et trĂšs Ă©lĂ©gant Denis Bortek nâa jamais suivi dâautre voie que celle-lĂ : scruter Ă travers le prisme du bizarre la galerie de ses avatars afin de les mieux dĂ©voiler. Des origines Ă aujourdâhui, bref survol de lâhistoire de Jad Wio. * « Notre esthĂ©tique est glamour, stonienne. Nous sommes des enfants qui avons hĂ©ritĂ© de lâĂ©lĂ©gance et de la fantaisie hĂ©roĂŻque du glam rock. Quand il est question dâinventer sa vie pour en faire quelque chose qui Ă©chappe Ă la rĂšgle des conformismes : une Ćuvre personnelle excentrique. » â Denis Bortek * Bortek invente Jad Wio Ă lâaube des eighties. Dâun projet de roman il retient le personnage principal â Jad Wiolensky â dont il abrĂšge le nom et revĂȘt le masque. Une premiĂšre cassette autoproduite en solo, Lâun Seul, est distribuĂ©e avant que le groupe ne trouve son Ă©quilibre avec lâentrĂ©e en lice de Kbye : Jad Wio sera une hydre Ă deux tĂȘtes. DĂšs les premiers concerts â 1983, 1984 : guitares, voix, bandes et machines â le duo dĂ©cadent frenchy impose son style peu commun et ameute hordes batcave et oiseaux Ă©lectriques en tout genre. Obsession pour le bizarre et pour les marges : dâemblĂ©e, Jad Wio est un groupe inclassable. * Entre 1985 et 1986 sortent trois maxis â The Ballad Of Candy Valentine, Colours In My Dreams et Aubade A Simbad â que lâon trouve rĂ©unis sur Cellar Dreams, anthologie de Jad Wio premiĂšre Ă©poque. Sây mĂȘlent, dans les relents cold & dark dâalors, fascinations rock and roll et rĂ©miniscences orientales. Sans relĂąche, Jad Wio sâexhibe sur toutes les scĂšnes de France et â Ă lâĂ©troit dans lâhexagone, le groupe chante essentiellement en anglais â Ă travers toute lâEurope. Des expĂ©riences qui inspirent les ambiances et le thĂšme du disque Ă venir : Contact. * Celui-ci paraĂźt en 1989, sous une pochette dâaprĂšs un photomontage de Pierre Molinier. Premier vĂ©ritable album, il donne Ă Jad Wio ses lettres â SM â de noblesse. Câest une virĂ©e dans un demi-monde interlope que Bortek et Kbye orchestrent en une grande mĂȘlĂ©e oĂč se rencontrent fĂ©tichisme, bondage et sexe Ă©quivoque. Avec, cette fois, des textes en français. Contact est un manifeste pervers et dĂ©licieux fidĂšle Ă ces trois principes : sexe, rock and roll et sens de lâesthĂ©tique. Le duo se mue en groupe Ă part entiĂšre pour porter sur scĂšne les thĂšmes salaces du disque : avec Nicolas Mingot dâabord puis Alice BottĂ© Ă la guitare, Gangster Ă la basse et Charlie Doll Ă la batterie. Jad Wio promĂšne partout son peep-show hot et sexy et marque sĂ©rieusement les esprits. Au point quâaujourdâhui encore, lâestampille sado-masochiste colle Ă la peau du groupe. * Pourtant, dĂšs 1992, lâesthĂ©tique SM cĂšde le pas Ă une rĂȘverie cosmique et romantique aux accents swedenborgiens : câest Fleur de MĂ©tal, rĂ©alisĂ© sous la houlette Ă©lectro-pop et dĂ©licate de Bertrand Burgalat. On pĂ©nĂštre dans ce disque comme en un boudoir de science-fiction dans lequel nous est contĂ©e â en français, toujours, et Ă mots trĂšs choisis â la quĂȘte interstellaire dâune chimĂšre de lâespace, dâun amour idĂ©al. Bortek crĂ©e pour la tournĂ©e un spectacle total, exubĂ©rant et plein dâaudace oĂč intimisme, narcissisme, onirisme, exhibitionnisme et transformisme rĂšgnent en maĂźtres : soutenu par ses acolytes costumĂ©s et perruquĂ©s façon Warhol â Christophe Kbye, Alice BottĂ© et les nouveaux venus Arnaud Dieterlen Ă la batterie et Serge Cortin Ă la basse â il incarne son Beatnik de lâEspace en digne hĂ©ritier des sex stars du glam rock. Des backrooms terrestres aux bordels de lâespace, il nây a pas loin : les concerts et leur dĂ©bauche dâartifices sont lĂ pour le rappeler. Un album live, Cosmic Show, tĂ©moigne du succĂšs de lâentreprise... mais sans Kbye, qui quitte le groupe fin 1992. * 1995 voit surgir Monstre-toi, troisiĂšme volet du triptyque initiĂ© avec Contact. Bortek y dĂ©veloppe un de ses thĂšmes fĂ©tiches : les freaks. Dans sa galerie des horreurs trĂšs personnelle, vampires, zombies et morts vivants mĂšnent une danse oĂč se mĂȘlent sensibilitĂ©s anglo-saxonnes et continentales, oĂč les travestis, dĂ©viants et monstres divers du Berlin dĂ©cadent de Weimar croisent ceux du rock Ă©lectrique, ambigu et outrageux. Câest Le Baron â homme-orchestre mystĂ©rieux et nouvel alter-ego de Bortek â qui compose et arrange la bande-son de ce bal des monstres. Des shows fantasques et thĂ©Ăątraux mettent en scĂšne le cauchemar, entre Screaminâ Jay Hawkins, Alice Cooper et Rocky Horror Picture Show. * Trop dâextravagance Ă lâĂ©chelle de la France ? En 1996, Jad Wio fait partie ici des derniers tenants dâune esthĂ©tique glamour et raffinĂ©e que les foules hexagonales ne semblent pas encore prĂȘtes Ă admettre. Le temps est venu pour Bortek de mettre en sommeil lâaventure jadwiesque. Hormis quelques shows Ă tendance Ă©lectro en 2001, avec Christophe Schwob aux machines, Jad Wio sâefface. Jusquâau printemps 2004 : deux shows inespĂ©rĂ©s â et sold out â Ă la Boule Noire scellent les retrouvailles et dĂ©montrent que le groupe nâa pas disparu des mĂ©moires. La machine est remise en branle. * En 2005, lâalbum Nu Cle Air Pop est dans les bacs. Une jouvence merveilleuse qui voit le retour de Christophe Kbye, et celui du duo original sur scĂšne pour une tournĂ©e française au printemps 2006. Le pĂ©riple tient le pari de combler les fidĂšles et de subjuguer nombre de novices. Les Ă©nergies rĂ©veillĂ©es et lâenvie dâen dĂ©coudre conduisent alors naturellement Bortek et Kbye Ă lâĂ©criture et lâenregistrement de nouvelles chansons, exclusivement en français. * Sex Magik est publiĂ© en 2007 : un Ă©crin de pur rock and roll qui passe en revue la mythologie jadwiesque et dĂ©cline en treize titres, Ă la façon dâun roman noir, la vĂ©ritable histoire de Lilith Von Sirius, Ă©gĂ©rie underground et courtisane de luxe. Une nouvelle page de lâhistoire de Jad Wio sâĂ©crit alors, qui confirme la profonde singularitĂ© du duo Bortek-Kbye, obstinĂ©ment en marge des tendances. Les concerts â en groupe ou Ă deux â sont Ă la mesure des promesses du disque et partout battent le rappel des aficionados. Jusquâen 2009, oĂč Jad Wio se produit Ă la Maison des MĂ©tallos le temps deux concerts Ă guichets fermĂ©s, concerts en forme de rĂ©trospective qui laissent penser que le groupe tire sa rĂ©vĂ©rence... * De fait, de 2010 Ă 2014, Denis Bortek se consacre Ă son nouveau projet, Mr. D & the Fangs. Mais en 2015, puis 2016, le monstre Jad Wio se rĂ©veille, pour des concerts qui font la part belle au rĂ©pertoire historique. TantĂŽt accompagnĂ©s par les Fangs, tantĂŽt Ă deux, comme au dĂ©but de lâaventure, Bortek et Kbye demeurent, envers et contre tout, fidĂšles Ă leur lĂ©gende. P R E SSE « Jad Wio reste lâun de nos plus fameux contre-exemples du retard musical tricolore. Ils ont de la classe et la culture idoine, le sens de la pose donc, du goĂ»t et du culot dans les mots. Bizarre et rare ! » â Patrick Scarzello « On peut saluer la constance dâune inspiration et dâun parti pris esthĂ©tique qui nâont pas dâĂ©quivalent dans le rock hexagonal. » â Les Inrocks « Bortek sâimpose en tant que poĂšte de plus en plus inspirĂ©, et grand excentrique de la chanson dâici qui veut croire que tout nâest pas musicalement perdu. De lâespoir pour la soif. » â Rock & Folk « Au fil des ans, le cabaret fĂ©tichiste Ă©lectro-glam-psycho-Ă©rotique de Jad Wio sâest fait une place Ă part dans le rock français. » « Jad Wio, lâun des duos les plus dĂ©calĂ©s de la scĂšne hexagonale. » « La voix nerveuse rappellerait un Marc Bolan en visite chez les vampires ou un euphorisants, mais Bortek est aussi et surtout un compositeur. » â TĂ©lĂ©rama â Elegy Gainsbarre sous â X Roads « Bortek, chaĂźnon manquant entre les brĂ»lures punk-indus de Throbbing Gristle et les visions novö dâYves Adrien. » â A Nous Paris
Concert 21:30, 16.-
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Manifesto Launch
Grayson Perry - controversial, political statements, gender fluid, has done quite a lot of documentation on art - created an alter ego with a manifesto, the manifesto into an artistic endeavour - the poster is portrayed as fun but looking closer deeper than that - political ethos through artÂ
âA manifesto is a public declaration, often political in nature, of a group or individualâs principles, beliefs, and intended courses of action.â
All manifestos contradict each other
Red Alan's Manifesto by Grayson Perry, 2014
10 game-changing art manifestos - âartistic intentionsâ - Diebenkorn
Joshua Reynolds - âfounding test of the British painting theoryâ - painters work was more than what they saw before themÂ
The Founding and Manifesto of Futurism, FT Marinetti, 1909
â1. We intend to sing the love of danger, the habit of energy and fearlessness.
2. Courage, boldness, and rebellion will be the essential elements in our poetry.
3. Up to now, literature has extolled a contemplative stillness, rapture and reverie. We intend to glorify aggressive action, a restive wakefulness, life at the double, the slap and the
punching fist.â
F.T. Marinetti, 1909
The futurists published quite a lot of manifestos to communicate their political views - supported fascism, strongly patriotic
Up until 1909 the manifestos were mostly political however these manifestos focused more on the art as well as politics, inspired by the technology of the new age.
âFuturism was an Italian art movement that aimed to capture the dynamism and energy of the modern world in art. The Futurists were well versed in the latest developments in science and philosophy, and particularly fascinated with aviation and cinematography. Futurist artists denounced the past, as they felt the weight of past cultures was extremely oppressive, particularly in Italy. The Futurists instead proposed an art that celebrated modernity and its industry and technology.â
Elasticity (detail), (1912), Umberto Boccioni.
Photographed these new and wonderful machines with the new technology emerging
As early as 1922, LĂĄszlĂł Moholy-Nagy (1895â1946) began to make metal sculptures. He believed that new materials called for a new kind of art, and metal was appealing for its connection to industry and modern machinery.
LĂĄszlĂł Moholy-Nagy Dual Form with Chromium Rods
Following the futurist came the dada manifesto, - started political stance, believed the politicians were responsible for the first world war - posters, writing, performance and photography part of dada - rejected everything that was an âism against nationalism and rationalism
Jean Hans Arp, bois gravé et collage pour la couverture de Dada 4-5, 1919
Hannah Höch - Known for political collages and photomontage, appropriated and rearranged images , making comment on consumerist society, rejected the german governmentÂ
Her work is bold in its outlook
Hannah Höch, FĂŒr ein Fest gemacht (Made for a Party), 1936
Hannah Höch, Cut with the Dada Kitchen Knife through the Last Weimar Beer-Belly Cultural Epoch in Germany, 1919
Man Ray - applied this movement to photography, pushed the boundaries, push the photogram medium further than it had gone before.
Man Ray, Rayograph, 1922
âThe Surrealists sought to overthrow the oppressive rules of modern society by demolishing its backbone of rational thought. To do so, they attempted to tap into the âsuperior realityâ of the subconscious mind. âCompletely against the tide,â said Breton, âin a violent reaction against the impoverishment and sterility of thought processes that resulted from centuries of rationalism, we turned toward the marvellous and advocated it unconditionallyâ. - Andre BrentonÂ
From the surrealist manifesto - âPsychic automatism in its pure state, by which one proposes to express...the actual functioning of thought...in the absence of any control exercised by reason, exempt from any aesthetic or moral concern.â influenced by Fraud
Max Ernst. Loplop Introduces Members of the Surrealist Group. 1931
Lee Miller, Portrait of Space, Nr Siwa, Egypt, 1937.
Situationist International - Were a revolutionary alliance of European avant- garde artists, writers and poets formed at a conference in Italy in 1957. - were originally artistic focus but shifted towards a more political stance
Guy Debord -his notion the âspectacle is key to understand the SI - SI was directly lead by Guy DebordÂ
The situationist were in the middle of the student riots in FranceÂ
The long term effect of SI - provide some of the most revolutionary theories of the time - have impacted art - ideas cans till be seen in art today
Peter Kennard - studying during the height of the situationists - involved in the campaign for the nuclear disarmament
Peter Kennard, Haywain with Cruise Missiles 1981 & Defended to Death 1983
Krzysztof Wodiczko, - projections onto political buildings with a political meaning
Krzysztof Wodiczko, Hirschhorn Museum Washington DC 2018 and Projection on to South Africa House 1985
The Guerilla Girls - formed in 1984, for the lack of females portrayed within art - working to expose sexual and racial discrimination in the art world - mostly New YorkÂ
They wear masks and assume pseudonyms to hide their identity
Their manifesto comes in the form of famous slogan artworks
Guerrilla Girls, [no title], 1985â90.
Guerrilla Girls, The Advantages Of Being A Woman Artist, 1988
The Stuckist Manifesto, 1999
âEstablished in 1999, the British group the The Stuckists proclaimed themselves to be âAgainst conceptualism, hedonism and the cult of the ego-artist.â The movement was formed by Billy Childish and Charles Thomson to celebrate and promote figurative painting in a reaction to the proliferation of conceptual art. Every year, the Stuckists famously demonstrate outside Tate Britain as the winner of the Turner Prize is announced.
1. Stuckism is the quest for authenticity.
2. Painting is the medium of self-discovery.
3. Stuckism proposes a model of art which is holistic.
4. Artists who donât paint arenât artists.
5. Art that has to be in a gallery to be art isnât art.â
The Stuckists, 1999
Protest outside the Tate when the Turner Prize is happening
Outside the Turner Prize, Tate Britain, 2005: Stuckists demonstrate against the purchase of Chris Ofili's The Upper Room. The cutout is Tate chairman Paul Myners.
Manifestos within PhotographyÂ
Group f/64 - their name means extended depth of field, focused on the clarity of the un-manipulated photographic image, committed to practice âpureâ photography
"Pure photography is defined as possessing no qualities of technique, composition or idea, derivative of any other art form." âGroup f/64, Manifesto, August 1932
The original 11 members of Group f.64 were Ansel Adams, Imogen Cunningham, Edward Weston, Willard Van Dyke, Henry Swift, John Paul Edwards, Brett Weston, Consuelo Kanaga, Alma Lavenson, Sonya Noskowiak, and Preston Holder.
Dunes, Oceano, Edward Weston, 1936.
Two Callas, Circa 1925, Imogen Cunningham.
Magnum Photos - âMagnum is a community of thought, a shared human quality, a curiosity about what is going on in the world, a respect for what is going on and a desire to transcribe it visually.â Henri Cartier-Bresson
Founded after WW2, most important art agency - some of the most famous photographs in history have been taken by magnum photographers
Robert Capa US troops assault Omaha Beach during the D-Day landings (first assault), 1944.
âCapa was the boss because, for one thing, he kept on the lookout for stories for all the Magnum photographers. But equally vital were his experience, generosity, connections, aggressiveness, and the vision he had for Magnum, which kept us going. Since few of us were married, we had much time to spend together. We talked a lot, but rarely about photography. Our discussions were more often about politics or philosophy or racehorses, pretty girls, and money. We constantly looked at each otherâs work, and criticism could be tough if the work did not measure up to the expected standard.â -Â Inge Morath
Magnum photographs aren't always political stories - society and peoples, places of interest, news events, disasters and conflict
Behind the Gare Saint-Lazare, Henri Cartier-Bresson, 1932
An American young girl, Jan Rose Kasmir, confronts the American National Guard outside the Pentagon during the 1967 anti-Vietnam march. (1967)Â Marc Riboud
Henry Luce wanted to turn the magazine - âTo see life; to see the world; to eyewitness great events; to watch the faces of the poor and the gestures of the proud; to see strange things â machines, armies, multitudes, shadows in the jungle and on the moon; to see manâs work â his paintings, towers and discoveries; to see things thousands of miles away, things hidden behind walls and within rooms, things dangerous to come to; the women that men love and many children; to see and take pleasure in seeing; to see and be amazed; to see and be instructed...â - manifesto for evolution ion of magazineÂ
Margaret Bourke -White -â What the editors got from Bourke- White was a human document of American frontier life & the photo essay format was born.â - took photographs of the community as well as the dam.
âPhotographer Margaret Bourke-White had been dispatched to the Northwest to photograph the multimillion dollar projects of the Columbia River Basin. What the editors expected were construction pictures as only Bourke-White could take them. What the editors got was a human document of American frontier life which, to them at least, was a revelation.â (time.com)â
Workers on Montana's Fort Peck Dam blow off steam at night, 1936.
Cindy Sherman InterviewÂ
âWhat are your three top tips for becoming an artist? Try to forget everything you learned about making art. Find a group of like-minded artists or creative people to hang out with. Take chances with what you do, make things that no one but you will ever see, unless it turns out so good you want to share it. Why do you make art? Itâs my life and itâs what Iâm most passionate about. And itâs fun! Whatâs the best piece of advice youâve ever been given? Find inspiration in readingâ
Cindy Sherman, Untitled A 1975
Anthropcene - a collaborative group, grow an environmental debat, raise awareness of what is normally the unseen,Â
The projectâs starting point is the research of the Anthropcene Working Group, an international body of scientists who argue that the Holocene epoch ended around 1950, and that we have officially entered the Anthropcene in recognition of profound and lasting human changes to the Earthâs system.
Lithium Mines #1, Salt Flats, Atacama Desert, Chile, 2017
Gregory Crewdson -Â
âGregory Crewdson is a photographer, but he calls himself a storyteller. He has
spoke of his belief that âevery artist has one central story to tell,â and that the the artist's work is âto tell and retell that story over and over again,â to deepen and challenge its themes. True to this, Crewdsonâs most recent body of work, Cathedral of the Pines, shares the aesthetic that has defined his careerâ
The Shed, 2013, Cathedral of the Pines, Gregory Crewdson
Sylvie McNamara , Paris Review, 2016â
His photographs and work aligns with his âmanifesto
What's the purpose of an Artistic Manifesto in the 21st Century?
âCan refer back to the work you are creating, nail down your thinking ,nails down a plan, opportunity to reach larger audiencesÂ
The Holstee Manifesto - had been working for big corporations - wanted to get our and create an ethical company - their ethos, wrote a manifesto to make new company and make it clear what the plan was - they then put the manifesto online as a poster and the Washington post picked it up - started selling posters of manifesto - moved it into a moving image pieceÂ
youtube
Examples of other manifesto posters:
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Hitzettel/ Hitparade
Triff' den Zettel, wo er gerade liegt und fliegt. Visitenkarten werden zufĂ€lligerweise und gefĂ€lligerweise, immer fallweise auf Zettel gedruckt. Sie sagen, wer wir sind und wo man uns findet, immer zufĂ€lligerweise, gefĂ€lligerweise, fallweise. Visitenkarten sind kleine Visimatenten oder Fisimatenten. Fiese Schreibweisen Ă€ndern was, Ă€ndern sich. Kleine flatterhafte Falter, kleine Diplomaten. Das VerhĂ€ltnis zu ihnen heiĂt im römischen Verwaltungsrecht contubernium, das ist unbestĂ€ndiges Hausen oder ein Konkubinat. Zettel hit the bottom, fallweise.
2.
ThĂŒringenavantgarde. Erstes Bauhaus. Erste Landesregierung NSDAP. Bald erste Regierung AfD, sagt man so. Markus Krajewski hat daran erinnert, das Einsichten Halbwertzeiten haben.
Ich bin nicht einfach glĂŒcklicherweise nicht mehr in Weimar, das ging durchaus mit GlĂŒck und UnglĂŒck, Schmerzen und sieben mageren Jahren, mit wechselseitig monumentaler EnttĂ€uschung einher: Keine Einladungen mehr, Schlussstriche.
So Spitze ist Weimar nicht, juristische Kulturtechnik geht da nicht, will man nicht, war nie so Spitze, keiner der dort war, ist und bleibt Spitze. Weimar ist auch Sumpf, Avantgarde und Bauhaus auch nur Dispositiv dessen, was durch den Darm geht und frĂŒher oder spĂ€ter ScheiĂe wird, je avantgardistischt, desto schneller und frĂŒher.
Aber glĂŒcksweise bin ich nicht mehr da, denn was da nicht geht, geht hier. Diejenigen, die da nicht Spitze waren und ich, wir laden uns natĂŒrlich noch wechselseitig ein, da ist das VerhĂ€ltnis bestens, mutual, mute, mutig, wechselbereit und wechselwagend. Allzeit vague!
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Et in Weimar ego
Es war einmal, da habe ich mich im Sing Sang mit dem Unterschied zwischen vielmehr und viel mehr ( Widerspruch und Steigerung) befasst, mit dem Unterschied zwischen dem Inneren und dem ĂuĂeren eines Buches und mit dem Unterschied zwischen Text und Cover.
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ObergÀriges Engadin
1.
Gaffel Kölsch braut sich in Köln zusammen. Die Firma verkauft das Bier auch ĂŒber Frankfurter Trinkhallen. Das Bier speist sich aber offensichtlich mit Wasser aus dem Silser See. Denn wenn das Bild nicht die Sicht auf Plaun da Lej (rechts) und einen Teil vom Piz Margna (links) zeigt und man in der Mitte nicht ĂŒber den See zur Bondasca-Gruppe schaut, dann verklage ich die Gaffels wegen irrefĂŒhrender Werbung. Bin ich denn der einzige, dem (Bild-)Regeln noch etwas bedeuten?
Oberengadin, wie gĂ€rig auch immer, kenne ich auswendig. Da kenne ich jeden Halm, jede Tannennadel. An der Stelle des Sees, auf die der Kölschtrinker schaut, wenn er auf diese Flasche schaut, habe ich bisher mein erstes und letztes Fluxushappening durchgefĂŒhrt, das muss 1990 gewesen sein.
Ich habe damals den Fischen nach meinem Abitur und vor dem Beginn des Studiums Menschliches, Allzumenschliches im Stehen auf einem Ruderboot vorgelesen, wÀhrend Gerald ruderte und Hubertus Steueranweisungen gab, hin zu den Fischen, die nicht hören wollten und immer wieder sich der Lesung entzogen. Die bekloppten Fische! Diese Stelle malt der Maler also mit. Der bisher unidentifizierte Maler des Bierflaschenetickets hat sich ein paar Freiheiten genommen. Giovanni Segantini war das also nicht, der war nÀmlich immer, was die Linien angeht, sehr zuverlÀssig und linientreu.
Man schaut auf dem Etikett ĂŒbrigens ĂŒber sein und Bices Grab hinweg, der direkte Blick auf sein Grab ist hier nur durch einen HĂŒgel verstellt. Ein elegisches Bild bleibt das trotzdem, et in arcadia ego: Auch der Tod, seufz und schluck, in Arkadien, Nietzsche zitiert's in dem Text, den die Fische in diesem See jetzt kennen sollten.
Man kann kippen, nicht nur Bier: Zwischen einem Arkadien, das so rein arkadisch nicht ist, und einem Tod, der nicht unbedingt schlimmen Aufenthalt hat. Der manchmal himmlisch dionysische Panofsky ( manchmal nĂ€mlich pan of sky) hat ja einen berĂŒhmten, polarforschenden Text ĂŒber das elegische Kippen geschrieben.
Der Maler malt im spĂ€ten September oder er malt den spĂ€ten September, er malt im frĂŒhen Oktober oder den frĂŒhen Oktober. Die Farben der Arven und der Lerchen trifft er phasenweise, mit der Weisheit fĂŒr Phasen.
2.
Was gaffst du so auf die Flasche? Weil sie mir Fragen stellt. Wie kommt das Bild auf die Flasche? Der Fragentopf wÀchst, weh' dem, der Fragentopf birgt.
Gut, dass es nicht nur Gaffel, sondern auch Googel gibt, die schlagen mir gleich, wenn ich Plaun da Lej, Piz Margna, Sils als Schlagwort fĂŒr die Bildersuche eingeben, ein Bild vor, das ein Vorbild gewesen sein könnte, oder das zumindest in der NĂ€he des Ortes entstand, an dem der Maler stand und an dem er das Bild auf die Flasche bzw. fĂŒr das Etikett malte.
Ikonographie verlangt heute kein paranoisches Talent mehr, nicht, wie das noch zu Warburgs Zeiten der Fall war. Googeln reicht. Man muss den Sinn dafĂŒr, dass alles auf der Welt mit allem zu tun haben kann, nur eben nicht von selbst, nicht mehr internalisieren. Nichts kommt aus dem Nichts, alles kommt von was. Es reicht also, zu googeln, um das nachzuprĂŒfen, man muss dafĂŒr nicht mehr so wahnsinnig wie die Welt werden.
Das ist aber auch nur Grundlagenkurs juridische Kulturtechnikforschung. Ich forsche und lehre zu Verbindlichkeiten, die gemacht sind, weil Leute Dinge verbinden können und weil sie sogar etwas verbinden können, was andere nicht verbinden können. Juridische Kulturtechniken sind Verbindungstechniken, Verbindlichkeitstechniken, die man wahrnimmt oder (aus-)ĂŒbt, weil andere es nicht tun.
Ich erfinde , wie die Leute von Gaffel Kölsch, grundsÀtzlich nichts mehr, die Welt ist schon fingiert genug; es gibt bereits genug Dinge, die es nicht gibt (Eduardo Viveiros de Castro).
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Alles wird entfernt
Solange ich hier bin, stirbt keiner (Bazon Brock). Solange ich hier bin, wird nichts verschwinden, aber alles entfernt. Kurz nach den Tagen des heiligen GĂŒrteltiers pulsiert das akute Vermissen. Dann vermisst man die, die entfernt sind, pulsierender als an den anderen Tagen. Steht man in Russland im Neuschnee, dann gibt es die Stellen, an denen man zuerst sein eigenes Blut rauschen hört, dann kommen die gespeicherten GerĂ€usche aus dem Körper wieder nach oben. An den Tagen nach den Tagen des heiligen GĂŒrteltiers ist das nicht so, aber Ă€hnlich.
In der kurzen Passage, die aus der Auferstehungsmaschine namens AufnahmegerĂ€t stammt, hört man Cornelias Stimme. Letztens habe ich mit jemandem telefoniert (denn es war schon kurz nach den Tagen des heiligen GĂŒrteltiers), und dann eine Stimme aus der Zeit gehört, in der alles Sinn gemacht hat. Diese Stimme mag wie auferstanden geklungen haben, sie klang auf jeden Fall nachlebend, pulsierend und sehr, sehr schön und liebenswĂŒrdig.
Nichts verschwindet von selbst, man muss es nicht selber machen und kann es nicht selber machen. Nichts verschwindet von selbst; alles nur durch und in Entfernung. Ihre Stimme hört nicht auf zu fehlen.
Verschwinden
Das wird alles verschwinden. Man muss es nicht selber machen. Da ist Cornelia im Reverse-Modus, als sie das sagt. Ihre Stimme Àndert sich, wÀhrend sie es sagt.
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Geschichte und Theorie der Kulturtechniken
Jetzt ist auch Bernhard Siegert Direktor TschĂŒss, oder was? Der Lehrstuhl fĂŒr Geschichte und Theorie der Kulturtechniken wird ausgeschrieben. Time just gets away from us. Et in weimar ego: Dort habe ich vier tolle Jahre verbracht, mit fantastischen Kolleginnen und Kollegen. Ich habe die besten Erinnerungen, das war eine produktive Zeit. Man kann, was fĂŒr mich der gröĂe Pluspunkt ist, die Lehre an seiner Forschung ausrichten, ich konnte damals in 4 Jahren 4 BĂŒcher plus Habilitation fertig machen, trotz GroĂveranstaltungen. Man spricht dort von einer forschungsorientierten Lehre, das ist wirklich ein Traum. Das Curriculum ist wie ein Blankoscheck. Leider passte 'mein Profil auf Dauer nicht nach Weimar' (sagt man so, um nicht sagen zu mĂŒssen, man tauge dafĂŒr nicht), nicht einmal auf den Blankoscheck. Siehste! wird der Gunther streng sagen. Sonst wĂ€re ich wirklich sehr gerne dort geblieben.
Die Umgebung ist lieblich, man radelt an der Ilm, kann in Seen schwimmen, auf vielen Wiesen picknicken und mit O Gedichte sich aufsagen. Die Archive und Kirchen geben fĂŒr viele, viele Jahre Gucken und Forschen etwas her. Es gibt ein Verwaltungsgericht, das kann man besuchen. Gut, das ist eine kleine Stadt, darum steht man im Supermarkt mit den eigenen Studentinnen und Studenten in der Schlange, sie erklĂ€ren dann, wohl unter einem hier ĂŒblichen Rechtfertigungsdruck, warum sie gerade bunten Alkohol kaufen. Man will es nicht, muss es sich aber anhören. Man weiĂ dann immer noch nicht, ob man ebenfalls seinen Einkauf (eher so die Anschaffung von Haarshampoo fĂŒr feines Haar ab 50) erklĂ€ren soll, nur ist die moralische RĂŒckkopplung schon im Raum.
Die ThĂŒringer waren schon vor Heidnisierung, vor der Germanisierung, vor der Christianisierung, vor der Reformation, vor dem Sozialismus und vor dem Erfolg der AfD so, wie sie nun mal sind. Sie nutzen den Vokal O gerne unter Nutzung der Nebenhöhlen, sagen No um was zu bestĂ€tigen. Frisurenmoden halten sich hier lĂ€nger als anderswo. Will man wissen, wie es in ThĂŒringen ist, dann kann man probeweise in den HunsrĂŒck oder besser noch, wegen des Schiefers, ins Bergische Land fahren. SonderwĂŒnsche im Restaurant werden nicht so gerne gesehen, geteilter Ketchup ist ihnen scheinbar halb so schlimm oder doppelt so gut. Im Winter muss man den Stadtplan mit dem ganzen Körper auswendig lernen, denn es gibt in der Stadt ab 17.00 Uhr keine Lichter mehr, nicht von StraĂenlaternen, auch nicht aus Schaufenstern oder Wohnzimmern, nur in wenigen Stockwerken der Nachkriegsbauten flimmert es dann manchmal noch blau aus alten Fernsehern, das nĂŒtzt einem nur nichts. Aber abgesehen von der frĂŒhen winterlichen Dunkelheit, den kleinen Kontrollmomenten im Ecksupermarkt und abgehehen von dem mir bis heute unerklĂ€rlichen Druck, dasjenige zu essen, was alles essen, gerade weil es schlecht gekocht ist, ist Weimar ein toller Ort. Brilliante Leute, bewerbt Euch! Man kann dort funkeln und blitzen.
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Kleine Tafel
1.
Das Mobile oder Handy ist eine kleine Tafel, könnte also auch Tablet, Tablett, Tablette oder Tabelle genannt werden. Tafeln sind skalierbare Operationsfelder oder skalierbar operable Objekte . An ihnen ist alles skalierbar, nicht nur ihr MaĂ und nicht nur die MaĂe, die durch sie auftauchen. Das Operable ist skalierbar, was an der Tafel Objekt ist, das ist skalierbar, was an ihr Feld ist, das ist skalierbar. Alles daran kann mehr oder weniger werden, vergröĂert oder vermindert werden.
2.
Henning Schmidgen ist einer der Historiker und Theoretiker der Gesellschaft der Touch-Screens, also der zahlreichen neuen Medien, die berĂŒhrt werden sollen und berĂŒhrt werden wollen (und die fĂŒr diesen Willen bereit sind, reizvolles Feedback zu geben). Sie vibrieren und lassen vibrieren, aber ihre GlĂ€tte fasziniert auch, obwohl sie, vielleicht weil sie aus unerbittlichem Glas ist. Dem Menschen ist durch die Konjunktur taktiler Medien nicht das Hören und Sehen vergangen, der Tastsinn und ĂŒberhaupt alle Sinne melden sich nur expliziter, ohne dadurch das Implizite herunterzudrehen. Eine zeitlang hat man versucht, die Sinne auszudifferenzieren, das war zu jener Zeit, als ein Gebot auch die Medien ausdifferenzierte. Einem Dogma nach geht alles, man muss es nur einrichten. Als Dogma ist die Ausdifferenzierung der Sinne und Medien also gelungen, bis in die feinen akademischen Verzweigungen, in denen das Schriftbild oder die GebĂ€rden der Redner nicht als Bild gelten sollen. Die Grenzen waren und sind alle sichtbar, hörbar, fĂŒhlbar, schmeckbar, riechbar, vorstellbar. Unter dem Dogma wurde die SynĂ€sthesie ungefĂ€hr zu dem, was die Ausnahme bei pathetischen Juristen ist, eine Art groĂes und seltenes Talent. Man kann sich vorstellen, dass Leute sich das so vorstellen. Es gibt ja auch Katholiken, die sprechen von synkretistischen Religionen und wollen dann andere meinen. Es gibt systematische Denker, die von Ekklektizismus sprechen und damit ein anderes Denken meinen wollen. Es gibt sogar Juristen, die von Reiner Rechtslehre sprechen und dann die eigene meinen wollen. It's complicated.
Exkurs: Schmidgen hat freilich anders angefangen, noch die Geschichte und Theorie der Schirme, die betastet und angetastet werden sollen, die hat er anders angefangen. Soweit ich das mitbekommen habe, hat er mit einem Habllvortrag in Weimar zum Horn (liegt nahe, das Haus am Horn liegt sogar in Weimar) und spĂ€ter mit einem Buch, das den Titel 'Horn oder die Gegenseite der Medien' trĂ€gt, angefangen. Der taktile Schirm und das Horn sind sehr unterschiedlich, aber beide liefern auch warburgeske Fragestellungen. Am Horn testet Warburg seine Ăberlegungen zur Verleibung und zum Distanzschaffen, er vergleicht das Horn mit GerĂ€th und Schmuck. Am touch-screen könnte man Warburg weiterdenken. Horn und touch-screen: unterschiedlich und doch assozierbar. Sagen wir so: sie bilden (je fĂŒr sich und auch zusammen) ein contubernium, also eine Behausung und einen Kontakt, dessen VerhĂ€ltnisse, dessen StabilitĂ€t und dessen Dynamik nicht garantiert sind. Mit dem Horn erweitert und/ oder vermindert sich der Mensch durch etwas, was er zu Zeitpunkten abschneidet, deren richtiges Datum umstritten ist und was manchen Leuten frĂŒher oder spĂ€ter sogar schon ekelig erscheint. Mir nicht. Tafel gibt es als Horn, es gibt sie auch aus Horn.
Et in weimar ego: Manchmal gibt es Tage, da vermisse ich die Zeit in Weimar. Markus Krajewski auf der anderen Seite einer dĂŒnnen BĂŒrowand, die auch feedback gab; im nĂ€chsten Raum dann erst Friedrich Balke, spĂ€ter dann Henning Schmidgen mit ganz vielen Kassetten (TonbĂ€ndern), das waren die Guattari-Tapes, oder? Die Harmoniehöhle vermisse ich und die Zeit, in der es in Weimar Besuche und GĂ€ste, Picknick auf Wiesen gab. Klaut, das Kino: vermisse ich. KlöĂe und die KloĂwelt, dort wiederum der betretbare KloĂ: hach. Mit dem Fortgang aus Weimar fingen die sieben mageren Jahre an, gut, dass sie vorbei und die sieben fetten Jahre begonnen haben.
3.
Tafeln gehen. Gute Gastgeber brauchen gute GĂ€ste. Emma ist exemplarisch. Aus gegebenem Anlass denke ich die letzten Tage an beide, an Gastgeber und GĂ€ste.
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Bauhaus-UniversitÀt Weimar: MS_2011_27
Lehre 2011
Das erste Mal eine Lehrveranstaltung zu Warburg gemacht, vor vielen Jahren in Weimar: et in weimar ego!
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Akten aus dem Juristengau
et in weimar ego. Und nicht nur ich. Nach Aktenlage waren folgende Personen auch dort, und zwar am 3.5.1934 in den RĂ€umen des Nietzsche-Archivs bei einer Sitzung der Akademie fĂŒr Deutsches Recht, Ausschuss fĂŒr Rechtsphilosophie:
Reichjustizkommissar Minister Dr. Franck
Prof. Dr. Dr. Emge (stellv. Vorsitzender)
ReichsfĂŒhrer Rosenberg
Prof. Dr. Heidegger
Prof. Dr. Erich Rothacker
Geheimrat Stammler
Prof. Binder
Geheimrat Prof. Dr. Ernst Heymann
Prof. Dr. Erich Jung
Prof. Dr. Bruns ("wasche den Bruns, denn viele tun's" Anm. FS)
Prof. Dr. Hans Freyer
Prof. Baron von UexkĂŒll
Dr. Mikorey
Justizrat GruppenfĂŒhrer Luetgebrune
Die Kalauer bieten sich an. Das klingt nach BraungelÀute, ist es auch. Leider, so die Akten, waren am Erscheinen gehindert:
Ministerialrat Dr. Nicolai
Staatsrat Prof. Dr. Carl Schmitt
Geheimrat Prof. Dr. Kisch
An diesem Tag grĂŒndeten die Mitglieder (und nur sie) das, von dem sie Mitglied waren. Nur Nicolai, Schmitt und Kisch vollbrachten noch etwas, nĂ€mlich auf jeden Fall bei der GrĂŒndung nicht dabei gewesen und doch Mitglied geworden zu sein in der GrĂŒndung. Was nicht in den Akten sei, sei nicht in der Welt, heiĂt es römisch und bei Cornelia Vismann. Es gibt aber immer mehr als eine Akte, vor allem auch unterschiedliche Akten. Und so sagt eine andere Akte, nĂ€mlich das sog. Journal des Nietzsche Archives, Prof. Dr. Hans Naumann sei an dem Tag anwesend gewesen. Diese Akte sagt es nicht. Es kann sein, dass die parmenidische Unterscheidung zwischen dem Sein und dem Nichts bei Akten stottert, dass die Linien aufquellen oder ausfransen, dass sich was verheddert. Akten sehen ja ohnehin manchmal aus wie trockene Croissants, von ihnen blĂ€ttert's dann schon.
In Gegenwart der Hausherrin, Frau Dr. h.c. Förster-Nietzsche (and all doctors are honourable, not all of them are honorouble men) fand zunĂ€chst eine kleine Feier statt. Frau Dr. sagte was, wĂ€hrend aus einem Nebenraum Mozart erklang, ein Trio spielte wohl im Background, die spielten Backgroundmozart. Frank und Rosenberg hielten Ansprachen, viel Nietzsche drin. Das Reich dauerte nicht lange, das war schon zu lange. Solche deutschbutternden Reden stopften aber viel rein. Wenn schon nicht tausend Jahre Herrschaft, gibt es jetzt fĂŒr tausend Jahre genug Material fĂŒr Nazivergleiche. Die verwursteten wie sie verwĂŒsteten, in industriellem MaĂstab. Da muss man an anderer Stelle mehr zu sagen. Dann gab es small Talk, also kleiner als ohnehin. Zum Schluss gab es Hausaufgaben. Frank gab folgende Fragen zur Beantwortung auf:
Was ist ĂŒberhaupt das Recht?
Wie verhÀlt sich der Begriff des Rechts zu dem des Deutschen?
Man vereinbarte bei Anwesenheit von Kreisleiter Minister Dr. Weber, dem Vertreter des dortigen Juristengaus, dass die Mitglieder in MĂŒnchen, bei der nĂ€chsten Tagung, zu den Antworten Referate halten. Man mĂŒsste an anderer Stelle mehr dazu sagen. Haben alle ihre Hausaufgaben erledigt? Klingt alles wie ausgedacht, ist es ja auch (dadurch nicht weniger passiert, ich erfinde grundsĂ€tzlich nichts).
#Ausschussware#Akten#Nietzsche-Archiv#et in weimar ego#Akademie fĂŒr deutsches Recht#Ausschuss Rechtsphilosophie#Protokolle#Listen
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Instituieren
Diesen FrĂŒhsommer ist es zehn Jahre her. Da haben wir an der Bauhaus-UniversitĂ€t in Kooperation mit dem IKKM, dem KĂ€the-Hamburger Kolleg in Weimar, eine Tagung veranstaltet. Es sollten drei Tage werden, die wir nicht nur dem Gedenken an Cornelia Vismann widmen wollten. Sie hatte zwei Jahre in Weimar geforscht und gelehrt und hatte angefangen, eine Forschung und Lehre zu Recht und Kulturtechnik universitĂ€r zu verankern. Sie, ihr Beispiel, wirkte, also wollten wir auch nicht nur ĂŒber ihr Werk, sondern mit ihrem Werk sprechen. Das Thema sollte ihrem Denkstil und ihrer Methode entsprechend nicht die Institution, nicht die institutionelle Macht sein. Es sollte das Instituieren sein: VorgĂ€nge, die einrichten und ausrichten, sogar Institutionen. Heute wĂŒrde ich sagen: das sind Verfahren, die pendeln, unter anderem durch dasjenige, was Bernhard Siegert als die typische "Doppelbewegung" bei Cornelia Vismann beschrieben hat: Auf und ab, hoch zum Gesetz, durch Instanz und Referenz, runter in die Schreibstuben, durch die Aktenhaufen und in die kleinen Details der 'Helferlein'. Man redet von VorgĂ€ngen, mĂŒsste vielleicht erwĂ€hnen, dass es Vor- und RĂŒckgĂ€nge, Ein-, Aus- und DurchgĂ€nge sind. Keine hermeneutische Spirale, aber Vertigo.
Ich denke daran, ich habe das in fester Erinnerung, et in weimar ego.
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Sammelwut/ Vertreibungszorn
1.
In dieser Sequenz gibt es eine Einstellung, da sieht man in der rechten oberen Ecke des Bildes zwei kleine Malereien, die ich Cornelia geschenkt habe und die jetzt noch in Berlin stehen. Bildkontakt: Bilder, die von Hand in Hand wandern. Man sieht nur die Ecken der beiden Bilder, ich habe das heute erst entdeckt. Manchmal fĂŒrchte ich, dass dasjenige, was Cornelia Sammelwut nennt, bei mir gewaltig auftaucht, aber noch etwas anderes, noch Gewaltigeres mit sich schleppt. Ich hĂ€nge an Dingen, auch dem Ding Vergangenheit. Ich hĂ€nge an Personen, auch Personen aus der Vergangenheit. Ich hĂ€nge an Bildern, an Worten, an GebĂ€rden, an Stimmungen, an Szenen.
Dieses HĂ€ngen verhĂ€lt sich zur Sammelwut so, wie zur Nostalgie, wie zur WertschĂ€tzung von Biographie und Geschichte, auch wie zu einem Vertreibungszorn (einer sturen und nicht kompromiĂbereiten Unversöhnlichkeit gegenĂŒber dem Verlust und dem Vorbei). Diese AnhĂ€ngerei ist mit so unterschiedlichen Standpunkten, Perspektiven, ZustĂ€nden und Affekten verbunden, aber auch nur verbunden. DarĂŒber hinaus schiebt sich das HĂ€ngen immer weiter ins Unfassbare.
2.
Das stehen die blöden zwei Bilder, das sticht und es hört nicht auf zu stechen. et in weimar ego: Da gibt es viele gute Erinnerung, die viel zu kurze Zeit hat man ja mitgemacht, man hat das erlebt, das GlĂŒck und das schlichte Erleben und Machen und Tun war da, man ist das durchgegangen, und das ist ja gut. Kann man mehr, kann man VerlĂ€ngerungen verlangen? Das ist nicht das einzige Stechen, es ist auch nicht das gröĂe Stechen. Aber auch hier frage ich mich, wie so etwas vielleicht milder in den Alltag integrierbar wĂ€re. Das rollt nĂ€mlich manchmal und es rollt einen mit. Man ist eine Einfaltung unterschiedlicher Wesen (Psyche ist noch zuwenig gesagt), und in dem Rollen kann man in den Reversemodus geraten, das ist eine Gegenreaktion derjenigen, die auf IrreversibilitĂ€t allergisch reagieren.
3.
Auseinandersetzungen mit denen, die verloren gingen und mit denen man sprechen will, aber nicht mehr sprechen kann, besonders bitter, wenn man sie noch in erreichbarer NĂ€he weiĂ, es aber trotzdem nicht geht: das bringt einen eigenen Modus des SelbstgesprĂ€ches, das PhantomgesprĂ€ch hervor.
Aus Diskretion möchten einige Schreiber diejenigen, mit denen sie in Abwesenheit PhantomgesprĂ€che fĂŒhren, O nennen, die Literatur nennt sie auch O. Sogar die Leute nennen sie O (diesmal nicht aus Diskretion), sie bauen O sogar Kapellen. Auch wenn man sie O nennen kann und die Literatur sie O nennt, diese Benennung zieht dem Wesen was ab, zwingt einen zur BestĂ€tigung eines Abzuges. Taucht im Schreiben der Buchstabe O auf, ist der Schreiber im Reversemodus.
#et in weimar ego#odysee und nahverkehr#cornelia vismann#joseph vogl#martin schlesinger#marius böttcher
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et in weimar ego
Zuerst hat Cornelia Vismann zwei Jahre lang einen Lehrstuhl fĂŒr Geschichte und Theorie der Kulturtechniken an der Bauhaus UniversitĂ€t in Weimar vertreten. Das ist nur eine kurze Zeit gewesen. Aber ihr Wirkung hatte sie auch schon zuvor durch ihr Schreiben, zahlreiche Veranstaltungen, Publikationen und ihren immer offenen Haushalt entfaltet. In den zwei Jahren hat sie angefangen, als Teil eines kultur- und medienwissenschaftlichen Studiums einen Schwerpunkt auf solche Medien und Kulturtechniken zu legen, die mit PhĂ€nomenen des Rechtes, der NormativitĂ€t und der sogenannten Gewalten und MĂ€chte assoziiert werden.
Das war nicht einfach, weil (wie immer) die Mitteln und Ressourcen knapp und umkĂ€mpft sind, weil es an der Bauhaus UniversitĂ€t keinen juristischen Fachbereich und keine entsprechende Bibliothek gab. In der Knappheit verwandeln sich auch groĂzĂŒgige Kolleginnen und Kollegen in BedrĂ€ngnisse, vor allem wenn sie fragen, warum der Andere macht, was sie selber nicht machen oder wenn es um die Verteilung ungeliebter Lasten und Pflichten geht. SchlieĂlich waren auch Eitelkeiten und EifersĂŒchteleien ab und zu problematisch, weil es innerhalb mancher Weimarer eine RivalitĂ€t darum gab, wer denn Kittlers liebstes Kind gewesen sei. Dennoch gab es eine zeitlang genug starke und geschickte FĂŒrsprecher oder UnterstĂŒtzer - und Cornelia Vismann hat in Weimar wichtige Grundlagenforschung bis in die Lehre hinein getragen.
Das war eine gute Zeit, ich trage das im Herzen.
#cancellieren#löscharbeit#cornelia vismann#odysee und nahverkehr#martin schlesinger#marius böttcher#et in weimar ego
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