#est-ce que je dois vraiment me justifier ?
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mnetn · 1 year ago
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jacques ✉
o h l a d i n g u e r i e
oury réalisateur bah c'est masterclass (période sixities) et oury acteur bah c'est quelque chose quand même 🤯
ce film a vraiment une mise en scène hyper propre (réalisateur molinaro, assistant sautet, que veut le peuple ???)
les jeux de lumière sont trop quali j'adore
+1 point bonus pour jeanne moreau dans ce film (elle est vraiment incroyable)
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emilien si tu passes par là juste t'inquiète ça vaaaaa
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e642 · 23 days ago
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J'ai été déçue tellement de fois par tellement de monde pour tellement de choses. À vrai dire, je pense rarement à mon passé, les gens autour de moi, que je les connaisse ou pas, y pensent certainement davantage. J'avais rendez-vous avec une potentielle maître de stage aujourd'hui alors je m'y suis rendue. Le stage concerne un service de réanimation pédo-psychiatrique. Je n'aurais jamais pensé qu'un personnel de santé qualifié et réputé me parle comme si j'étais mon passé, mes cicatrices, une vulgaire maladie. J'ai toujours pensé que je me devais d'être transparente envers les personnes impliquées dans ma vie, peu la sorte d'implication. J'ai toujours été honnête sur mon passé, ouverte pour en parler, pour rassurer, pour me laisser connaître. Aujourd'hui, j'ai continué sur cette lancée et j'ai été honnête avec cette dame. J'ai commencé par lui dire que je trouverais ça plus approprié de venir manche longue lors des consultations où les adolescents pouvaient vivre des épisodes de mutilation pour éviter la fascination, de l'angoisse, des pulsions. Cependant, au lieu de me donner son avis sur cette pensée, elle m'a plutôt dit que faire mon stage dans ce service me ramènerait à mon état, que je n'arriverais pas à tenir ce stage, à vivre la douleur des autres sans penser intensément à la mienne, que je ne serai jamais guérie, que j'étais fragile, qu'il fallait que je me préserve, que je ne serai jamais psychologur ou jamais une bonne psychologur du moins. Je me suis demandé si se préserver c'était s'empêcher de vivre par peur infondée de recroiser un embryon de notre passé dans chaque situation future. J'ai senti une colère et une déception vertigineuse, tout ça pour ça alors ? Avoir été mal ne serait que finalement une entrave supplémentaire au fait d'exister ? Si je n'avais pas eu de cicatrices, elle n'aurait jamais été sur ce terrain affectif malsain. On ne lit que très rarement les traumas des gens sur leur corps. Un viol ne se devine pas, une tentative de suicide ne se devine pas, une rupture amoureuse ne se devine pas, une addiction non plus mais des cicatrices oui. Pourtant elles seront là toute ma vie. Et même des années après, je n'ai jamais trouvé le moment pour en avoir honte. Mais tout ces efforts pour quoi ? Ces années de thérapie à me soigner, ces internements forcés privée de tout à être contrainte de réfléchir, toutes ces études, tout ce travail sur moi pour quoi ? Pour quoi faire si finalement au yeux de tout le monde je reste qui j'ai pu être et surtout ce que j'ai eu ? J'ai pleuré parce que je pleure souvent en ce moment et parce qu'on ne m'avait jamais autant déshumanisée que pendant ces 45 minutes d'entretien. J'ai tenu bon, le regard sec, fixe, attentif, les déglutitions douloureuses et les tempes qui battaient fort dans mes lobes temporaux certes parce que je n'ai rarement autant rien eu à prouver qu'aujourd'hui. J'ai fait ma part du travail. Personne n'a aucun traumatisme et aucune manière d'être certain qu'il ne sera pas réactivé ou juste recroisé de loin, pour autant, arrêtons-nous de vivre ? Qui est ce que je dois protéger en renonçant à ce stage ? Moi ? Les patients ? Un personnel de santé incompétent ? On nous dit de vivre pour nous, librement et qu'aller mal n'est que le reflet d'aller bien, pourtant, ma condition d'adolescent malade me suivra sûrement à vie. Je ne pensais pas arriver au stade où je devais justifier que je ne me tuerai pas à la moindre plaie, aux moindres mots forts, à la moindre détresse apparente. Ça m'a fatiguée. Je suis profondément fatiguée.
Les personnes les moins humaines sont celles que j'ai le plus côtoyé dans le milieu du soin. Je repense souvent à cette médecin des urgences qui a dû me recoudre sur 20cm de mon avant bras et sur deux plans de ma peau. Avoir m'avoir répété sur je prenais la place des autres et que j'étais folle, elle m'a recousu à vif, sans anesthésie en me disant "tu voulais souffrir en faisant ça hein ? Alors tu vas vraiment souffrir". Je repense à ma psychiatre qui m'a fait interner, qui a fait signé les papiers à mes parents dans mon dos et qui les a obligés à me conduire à l'hôpital psychiatrique alors qu'on était censés faire une balade. Je pense à cette psychologue qui m'a obligée à rester assise pendant des heures devant mon assiette pour me forcer à la manger. Je repense à cette infirmière qui a soupiré quand il a fallu m'amener me faire recoudre au service juste en dessous de l'hp, elle m'a dit d'y aller seule. Je repense à toutes l'équipe de soin qui m'a gardée jusqu'au jour de mes 18 ans pour me faire sortir le lendemain juste pour que je le fête là. Je suis en colère si fort parce que je n'ai jamais rien dit, j'ai obéi, j'ai fait alors que j'avais le cœur fracturé. Tout ça pour ça.
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swedesinstockholm · 1 year ago
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2 mars
j’ai lu un poème de mary oliver sur l’amour dans lequel elle parle de toutes les personnes et de toutes les choses dont elle tombe régulièrement amoureuse, même furtivement, et elle dit que le soleil est peut être son premier amour. moi je voudrais déclarer mon amour à mes matinées, qui malgré la lassitude et l’exaspération que m’inspirent cette maison, restent une de mes choses préférées au monde. le soir quand je prends mon lithium dans la cuisine avant d’aller au lit, je lui dis à demain! et je lui souris, impatiente de me réveiller le lendemain matin pour la retrouver et faire mon petit rituel du petit déjeuner, rituel sacré, matins sacrés, soleil sacré, temps sacré, douceur sacrée, routine sacrée. mon rituel préféré c’est le petit déjeuner. si jamais un jour on me pose la question.
j’ai passé la journée à écrire et à chanter. j’ai fini mon poème sur les frontières et j’ai tout envoyé au concours du printemps des poètes et puis j’ai écrit une chanson, une reprise de à bien regarder, rachida de sexy sushi en remplaçant rachida par rebeka et en en faisant une déclaration d’amour. j’ai essayé de la chanter en jouant du piano en même temps ce soir mais c’est vraiment pas une mince affaire. mais j’ai vraiment envie d’y arriver. ça m’a rappelé quand j’avais écrit des nouvelles paroles pour little person de jon brion en islande pour la chanter avec austin qui m’accompagnait au piano et qu’on avait fait pleurer tout le monde. j’aime bien écrire des chansons, il faut faire attention au nombre de syllabes et j’aime bien quand ça rime. j’aime bien écrire des trucs qui sonnent bien à l’oral en général.
hier je suis allée boire un verre avec audrey et j’ai passé la soirée à lui parler de mon travail et de mes projets et de mes rêves. un jour une architecte d’intérieur power business woman belge m’avait dit qu’il fallait parler de ses rêves et de ses projets au plus de gens possible, et depuis je le fais. audrey me disait qu’elle se posait les mêmes questions que moi sur sa timidité, si c’était vraiment sa nature profonde d’être timide, ou si ç’avait été causé par quelque chose qui lui est arrivé dans son passé. mais est-ce qu’il existe une nature profonde? intacte, non contaminée par les évènements de la vie? je lui ai parlé de mes années perdues à la dépression et elle disait que je les avais pas perdues, qu’elles faisaient partie de ma vie et qu’elles m’avaient sûrement apporté quelque chose. et j’ai dit oui, mais j’ai toujours l’impression que je dois me justifier quand je parle de ma vie aux gens, quand je dis qu’à 32 ans j’ai toujours pas réussi à organiser ma vie pour qu’elle tienne toute seule, que je sais toujours pas comment faire pour la gagner, financièrement, que j’ai pas trop avancé dans ma carrière artistique non plus, etc. sans parler de ma vie amoureuse, mais je me suis pas aventurée là-dedans. on a discuté pendant trois heures, elle m’a fait beaucoup de bien. elle m’a donné le sentiment que ça va, je suis ok, je suis assez, je peux être comme ça, ma vie est ok, je peux me présenter comme ça, telle que je suis, le non emploi, vivre avec maman, c’est pas si catastrophique que ça, tout va bien, le monde ne s’est pas effondré. tu fais ce que t’aimes, c’est super! dehors dans le ciel jupiter était tout près de venus et la lune n’avait plus rien avoir avec le chat d’alice au pays des merveilles, elle était redevenue la lune, ma complice, mon amie, la témoin numéro un de ma vie sentimentale.
3 mars
cybille a liké ma vidéo de la perf où je dis i met a dancer, she was so beautiful. elle a bouclé la boucle de mes petites histoires de foldingue que je me construis dans ma tête. je me demande si elle s’est sentie concernée. et si laura a. s’est sentie concernée le jour de la perf. éléonore aussi l’a likée. je vous aime tendrement, mes artistes du spectacle vivant.
4 mars
j’ai rêvé de la mort et c’était terrifiant. la mort c’était des petites créatures roses pâle, ou des plantes, ou des bactéries, ou des virus, roses, il y en avait qui dégageaient des gaz verts mortels, elles étaient à la cave et dans les couloirs du métro parisien mais c’était aussi la cave, maman faisait de son mieux pour les éviter et elle y arrivait mais moi je m’avouais vaincue d’avance, je me disais on s’en fout, autant mourir tout de suite. c’était trop dur, je voyais vraiment pas comment je pouvais échapper à TOUTES les créatures roses, y en avait trop, j’étais terrifiée. mais le truc le plus terrifiant, c’était les gros morceaux de ferraille qui tombaient sur un paysage lunaire, attirés par la gravité, avec la musique du père fourras de fort boyard. c’était une histoire de temps, le temps qui déraille, qui accélère ou qui recule, je crois que je voyais dans les coulisses du temps et ça ressemblait à ça, ces gros morceaux de ferraille, des grandes barres avec des trous, des morceaux de grues. je me suis réveillée pour faire pipi et puis je m’en suis rappelé et je me disais que c’était le truc le plus terrifiant que j’aie jamais vu. j’étais morte de peur. surtout à cause de la musique du père fourras. 
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sanshh0508 · 18 days ago
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Lettre dans le vent…
Il y a pourtant tellement de choses que j'aimerais te dire, te redire... Ça se fini juste comme ça.. ? On ne se dit même pas au revoir, on ne se revoit même pas une dernière fois... ? J'ai l'impression que je ne m'en relèverais jamais, qu'il n'y aura jamais « d'après toi ». Je suis tellement désolé, si tu savais comment je regrette. C'est sans aucun doute un des plus grand regret que j'aurais dans ma vie. Je t'aime tellement, et je me déteste d'avoir été une si mauvaise personne pour toi. J'aurais aimer te rencontrer en allant bien. Si un jour je vais bien. J'essaye, tous les jours, d'être une meilleure personne. Je suis tellement désolé qu'il soit trop tard...
J'ai tellement de regrets. Est-ce qu'on peut vivre avec autant de regrets ? Je n'en suis pas certaine pour le moment. Je survie. Mais je survie pour quoi au juste ? Pour Togo ? Il serait sûrement plus heureux sans moi, même si il est toujours collé à moi pour me consoler. Pour mes proches ? Pour le peu qu'il sont, ils s'en remettront. Pour moi même, comme tu disais ? J'ai l'impression de ne plus exister... J'ai imaginé ma vie avec toi, toujours avec toi. J'ai imaginé la vie tout court finalement. Mais je n'arrive pas à l'imagier sans toi. Pourtant j'essaye, ma tête à bien compris que tu ne voulais plus être avec moi et que je dois le respecter. Mais mon cœur il n'y arrive pas. Je te jure que j'essaye. Je n'arrive pas à tourner la page. Comment tu as fais ? Je crois qu'en fait tu n'étais pas qu'une page, tu étais tout un livre. Un gros livre, plein de pages, comme les livres de ta bibliothèque. Ou alors un livre comme les miens, ceux plein de poèmes et de mots doux. C'est toujours à toi que je pense quand je lis ce genre de poème. Tout comme chaque chanson d'amour porte ton nom désormais. Tu as fais ressortir en moi un vrai côté romantique, je savais pas qu'il existait celui là. Est-ce que c'est une bonne chose ? A vrai dire j'en sais trop rien. J’ai une réputation de masculin sacré à tenir tout de même.
Il y a tellement de choses que je regrettes et qui pèsent tellement lourd.. Je regrette que tu aies croisé la route d'une personne comme moi, que tu m’aies vu sous mon pire jour, de t'avoir fais du mal, de ne pas avoir essayer d'arranger les choses plus tôt.. Je regrette de pas avoir sauter ce soir là. J'aurais mieux fais hein ? Déjà cette nuit là mon cœur avait éclaté en mille morceaux.. Mais chaque petit morceau était déjà amoureux de toi. Et moi j'ai éclater en sanglots. J'aime bien cette expression. On n'éclate jamais de faim ou de froid, même moi. En revanche, on éclate de rire ou en sanglots. Et on en a eu des fous-rires, je ne pourrais jamais les oublier. J'aurais fais le clown pendant des heures simplement pour te voir rire... Mais il y a des sentiments qui justifient qu'on vole en éclats... Et les sentiments que j'ai pour toi c'est ce genre de sentiments. Ceux qui peuvent te donner des ailles, tout comme te les couper en plein vol.. Mais une chute aussi vertigineuse, est-ce qu'on peut s'en relever ? Au delà des regrets, il y a des milliers de questions qui tournent en boucle dans ma tête. Questions auxquelles je n'aurais visiblement jamais de réponses. Comment je fais pour que ça s'arrête ? Pour toujours je veux dire, est-ce que je peux te sortir de ma tête maintenant... ? Je ne pense pas.
Est-ce qu'on est obligées de redevenir des inconnues ? On aurait pu se sauver ? Tu m'as vraiment aimé un jour ? Est-ce que tu vas m'oublier ? Et si on avaient pas pris la maison ça irait mieux ? Est-ce que tu me crois quand je te dis que je t'aime ? Comment tu fais pour donner l'impression que tu passe à autre chose ? Est-ce que tu m'as remplacé ? Est-ce que j'avais vraiment une chance ? Est-ce que tu as effacé tous nos messages ? Toutes les photos ? Pourquoi tu ne m'as jamais choisis ? Pourquoi ça me rend malade ? Pourquoi tu as fais comme si tu t’inquiétais pour moi hier ? Est-ce qu’un jour tu me pardonneras ?
Pourquoi ? Comment ? Est-ce que ? Je ne comprends pas. Je ne comprend rien du tout. Et tu sais à quel point je ne supporte pas de ne pas comprendre. Ça me ronge en vrai. J'aimerai pouvoir lire dans tes pensées, savoir enfin ce que tu ressent.. Mais tout ça finalement ça restera de la rhétorique, sans réponse. C'est donc ça que tout le monde appel le lâcher prise ? Comme si je tenais un stylo, je dois juste le laisser tomber..? Je ne suis pas fan de ce concept, mais il semblerait que ce soit non-optionnel...
J'aimerais tellement discuter avec toi, te voir, entendre ta voix, tenir ta main, sentir ton odeur une dernière fois... Et si un jour nos chemins se recroisent ? Par hasard bien sûr, il se passerait quoi ? Tu penses qu'un jour on se retrouveras ? Comme la légende chinoise du fil rouge... En vrai je sais pas quoi penser de ça. D'un côté j'aimerais me dire que je te reverrais, en même temps rien que t'imaginer faire ta vie dans les bras de quelqu’un d'autre me donne envie de pleurer encore plus..
Tu sais, j'ai fais des erreurs mais j'ai toujours été sincère sur mes sentiments. Moi je t'ai réellement aimé, je t'aime encore et je t'aimerai malgré tout. J'étais sincère quand je t'ai dis que je pouvais être quelqu'un de bien pour toi. Je tiendrai mes promesses. Même si tu avais raison, je le fais pour moi, mais j'aurais aimé que tu sois à mes côtés et j’aurais toujours une pensée pour toi tant que je serai là.. Et, j'étais sincère quand je t'ai dis que je me ferais tatouer ton initiale. Parce que toi tu as compter pour moi. Tu compte pour moi encore maintenant. C'est sûrement parce que tu compte autant que ça fais si mal. Mais ça, ce n'est plus ton problème maintenant. J’espère juste que tu vas bien, sincèrement. Je t'en supplie prends soins de toi, s'il te plaît.. J'aurais voulu prendre soins de toi pour toujours, mais je ne peux pas et je dois respecter ton choix. Mais s'il te plaît fais le à ma place. J'aimais tellement ça, prendre soins de toi, te chouchouter.. Apparemment c'est ça l'amour, c'est vouloir le bonheur de l'autre, même si c'est sans nous.. Et c'est sans moi, et c'est en majeur partie de ma faute j'en suis consciente, même si je te jure que j'aurais tout fais pour rattraper mes erreurs.. Mais je ne veux que le meilleur pour toi, et ce n'est pas moi. C'est tout ce que je te souhaite, une vie bien remplie de tout ce que tu désire et bien entourée. Tu atteindras tous tes objectifs, ça j'en suis persuadée. Ne laisse jamais rien ni personne te faire douter de toi. Tu es une des plus belle personne que j'ai connue, et tu garderas toujours une place spéciale dans mon cœur, tu seras toujours là... Je te le redis encore une fois ? Une dernière fois : Tu n'es pas celle que tu vois dans le miroir, tu es celle qui brille dans le regard d’autrui. Comme tu te souviens que de ce que tu veux, ça fait pas de mal de te le répéter, tu as tendance à l'oublier un peu trop souvent. Tu brilles de mille feux.
Je ne t'oublierai jamais, je continuerais de crier fort que je t'aime en silence. Ou alors je penserai en silence que je t'aime très fort... J'espère que tu garderas quand même de bons souvenirs, j'espère que tu en as au moins..
Je pourrai continuer ce message indéfiniment. Je t'avais écris une lettre de deux pages, et puis finalement je ne te l'ai pas laissé. Je voulais y croire encore un peu... Je pourrai te parler sans m'arrêter toute la nuit, toute la journée.. Je suppose que je vais faire comme avec ma mère, je t'écrirai des lettre que je n'enverrai jamais. Tu n’as peut être même pas lu jusqu’ici.
Apparemment tout a une fin, et si vraiment tu as lu jusque là ne retient que ça : Je suis sincèrement désolé, je t'aime plus que tout et tu es une personne formidable.
Je sais que je dois te laisser tranquille, mais je risque d'avoir plus de difficultés que toi.. Je suis loin d'avoir autant de force mentale.
Ou peut être des sentiments plus forts je ne sais pas vraiment à quoi ça tient.. Mais je te promets d'essayer, au moins je vais essayer d'essayer. Tu me manque déjà terriblement si tu savais.. Tu es l’adoucissant de mon cœur.
Je t'aime. Moi le plus...
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manue-ringo · 6 months ago
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Audit : Partie 2
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15 heures tapantes, salle de réunion de la Cellule d’audit du FBI :
Un silence pesant s’abattit sur la pièce alors que l’auditeur financier scrutait l’assemblée de son regard perçant. Il prit la parole, s’adressant directement à l’agent Mulder.
Agent Mulder, vos dépenses extravagantes sont un affront à la discipline financière de cette division. Pouvez-vous expliquer ces chiffres astronomiques ? Demanda-t-il, son ton accusateur trahissant son scepticisme.
Mulder ne sembla pas déstabilisé, bien au contraire. Un léger sourire apparut sur ses lèvres avant qu'il ne réponde avec un calme presque insolent.
Mes enquêtes sortent de l’ordinaire. Chaque dollar dépensé contribue à la protection de notre nation contre des menaces que vous ne pouvez même pas imaginer, répliqua Mulder, calmement avec fermeté, le regard brillant de défi.
Nous avons toujours agi dans l’intérêt national, et… Commença Scully, cherchant à apaiser les tensions avec une voix posée et rassurante.
L’intérêt national ? Ne me parlez pas d’intérêt national quand il s’agit de gaspillage de fonds publics ! Coupa l’auditeur, interrompant Scully d’un geste brusque de la main, d'une irritation palpable.
Qu’essayez-vous de prouver exactement ? Ces dépenses, sont-elles vraiment si ‘extravagantes’ ? Tout ceci est une aberration et une perte de temps ! S’insurgea Parker, emplis de colère et de frustration.
Sa réplique était empreinte d’une colère qui n’était pas seulement dirigée contre l’auditeur. Il y avait autre chose, un désir de défendre Mulder, de le protéger. Son audace à lui l’avait toujours troublée, éveillant en elle des sentiments qu’elle avait du mal à maîtriser. Derrière cette colère, il y avait une vérité plus profonde qu’elle ne voulait pas affronter : elle le défendait parce qu’il la fascinait, attirée par cet homme à l’esprit vif et insoumis.
Je veux des réponses maintenant, agent Mulder. Vos ‘menaces imaginaires’ ne justifient pas le gaspillage de l’argent des contribuables ! Exigea l’auditeur, d'une impatience évidente, ignorant délibérément l’agent Parker.
Si vous cherchez des réponses, alors soyez prêt à plonger dans le terrier du lapin. Mais je vous préviens, ce que vous y découvrirez pourrait bouleverser votre perception du monde. Rétorqua Mulder. Il esquissa un sourire en coin, celui qui agaçait tant ses supérieurs.
Parker, qui observait Mulder de face, sentit son cœur se serrer un instant. Il la fascinait autant qu’il l’agaçait. Son assurance avait quelque chose de magnétique, et même dans ses moments les plus provocateurs, elle percevait un homme habité par une conviction rare. Elle réprima l’élan de sourire qui menaçait de trahir son admiration, se concentrant sur l’auditeur avec une expression stoïque.
Nous sommes disposés à collaborer et à fournir toute la documentation requise. Déclara Scully, acquiesçant d’un hochement de tête affirmatif, d'un sérieux indéniable.
Très bien, alors commençons sans plus attendre. Regardez cette liste : réservations multiples dans différents motels, vols incessants, locations de voitures… Qu’avez-vous à dire ? Interrogea l’auditeur, feuilletant des documents avec une agitation teintée de lassitude.
Mulder, visiblement las de ce manège, laissa échapper un léger soupir avant de répondre, son sarcasme suintant :
Je ne sais pas, nous pourrions envisager de réduire les coûts. Pourquoi ne pas commencer par partager les chambres de motel ? Je suis certain que le FBI apprécierait les économies réalisées,
À ces mots, Parker éclata d’un rire incontrôlable, prenant l’auditeur financier au dépourvu. Elle croisa alors le regard de Mulder, un regard complice qui fit battre son cœur un peu plus vite.
Cela vous amuse, agent Parker ? Gronda l’auditeur, scandalisé.
Parker ne flancha pas. Au contraire, elle répondit avec un sourire audacieux, ne lâchant pas Mulder des yeux :
Je dois reconnaître que l’idée a son mérite. Et puis ça pourrait effectivement rendre nos déplacements plus… Pimentés, n’est-ce pas, agent Mulder ? Ajouta-t-elle, un sourire moqueur aux lèvres et un clin d’œil complice en direction de son partenaire, ses joues rosissant malgré elle.
Mulder soutenu son regard, une étincelle de malice et de provocation dans les yeux. Mais derrière cette complicité légère, une tension sous-jacente subsistait toujours, une tension qu’ils s’efforçaient tous deux de nier. Parker sentait son cœur s’emballer. Elle était captivée par cet homme, même si elle savait que cela ne devait pas transparaître.
C’est inacceptable ! Vous traitez les finances de l’État comme si c’était un jeu. Votre comportement est scandaleux ! S’emporta l’auditeur, d'une colère tremblante d'indignation.
Votre comportement et vos accusations le sont tout autant, monsieur. Chaque centime dépensé sert la noble cause de la sécurité nationale. Seulement, vous refusez d'entendre la vérité. Si partager une chambre démontre notre engagement envers l’économie, alors soit. Qu'en dite vous ? Poursuivit le jeune homme, un sourire narquois au coin, son ton provocateur ne laissant place à aucun doute.
Parker, toujours dans le jeu, renchérit :
Et je suis certaine que nous pourrions trouver des moyens encore plus créatifs pour réduire les dépenses. Renchérit Parker avec un cynisme assumé, son sourire espiègle illuminant son visage.
Vous vous moquez ouvertement de moi. Cela ne restera pas sans suite ! Quelle mascarade ! S’exclama l’homme, exaspéré, le regard sombre alors qu’il rassemblait ses affaires précipitamment avant de quitter la salle d’un pas hâtif.
Vous ne croyez pas si bien dire. Rétorqua Parker, reprenant son sérieux, son regard fixé sur l’homme qui traversait la pièce, le visage tendu par la colère.
À cet instant, Skinner fit son entrée, d'une démarche déterminée et une expression grave trahissant son autorité.
Que se passe-t-il ici ? Mais qu'est-ce que c'est que ce cirque ? S’indigna Skinner en voyant l’auditeur prendre la fuite. Agent Mulder, Agent Parker, dans mon bureau, immédiatement. Nous allons clarifier les choses.
Scully se leva soudainement, tentant de calmer les tensions :
Monsieur, si vous le permettez, j'aimerai…
-… Agent Scully. Veuillez vous abstenir, s'il vous plaît. Laissez-moi m'occuper de ça. Dit-il en l'interrompant d'une voix ferme et autoritaire.
Mulder et Parker échangèrent un dernier regard complice avant de suivre Skinner.
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Mise à jour 21.05.2024
Ai, ai, ai,
J'ai laissé quatre années se dérouler sans un mot.
Je pourrais prendre un temps pour essayer de comprendre les raisons de mon absence. Ai-je arrêté d'écrire ? Ai-je trouvé un endroit, une place dans ce monde qui m'a permis d'enfin pouvoir déclarer: "je me sens appartenir ?".
Ça me parait tellement bizarre de revenir comme une fleur. J'ai le sentiment de devoir me justifier, alors qu'en fait, pas vraiment. Si je suis revenue, c'est parce qu'une amie m'a dit: "je tiens un blog". Et j'ai pensé: "moi aussi, avant!".
J'ai alors été curieuse de lire mes écrits. Si j'ai été frappée par une chose, c'est que mes batailles sont toujours les mêmes, et c'est déroutant.
En quatre ans, j'ai traversé différentes périodes. Des formations, des temps de travail, des temps où j'étais entourée, des temps où j'étais vraiment seule. Il y a eu des périodes particulièrement difficiles dans mon mariage mais aussi beaucoup de fou-rire.
Et puis, il y a aujourd'hui. Aujourd'hui, je ne sais plus que penser. J'ai du mal à décrire comment je me sens. J'ai du mal à accepter ma vie. J'ai du mal à accepter qui je suis.
L'année dernière, je suis tombée malade, j'ai vécu un épisode dépressif caractérisé. J'ai vraiment cru en être sortie et j'ai loué Dieu pour cela ! Et pourtant, je dois admettre que les mêmes patterns refont surface. Peut-être que la plus grande différence, c'est que l'année dernière, j'avais espoir que cela change, alors que cette fois-ci, j'en doute grandement. L'année dernière je me disais: "le seigneur sait ce qu'il fait, il a toutes choses entre ses mains ! ". Cette année, je me dis: "je serais toujours seule, suis-je idiote de prier ? Suis-je idiote de croire que cela peut changer ?"
Je sais que je ne suis pas encore au fond du trou, mais aujourd'hui a été une journée difficile: envie de rien, incapable de me motiver pour quoique ce soit.
J'aimerai reprendre l'habitude d'écrire...ne serait-ce que pour ré-apprendre à me raconter. Je sens combien ma pensée se libère par l'écriture, combien ma pensée se construit. Ce projet est peut-être complètement égo-centré, mais peu importe.
Je ne souhaite que deux choses:
Aller mieux
Me rapprocher de Dieu
A très vite.
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christophe76460 · 8 months ago
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JÉSUS ET L'HOMME RICHE
Un homme s’est un jour approché de Jésus et lui a demandé : « Bon maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? » (Mc 10.17b.) Jésus, comprenant qu’il ne savait pas à qu’il s’adressait, lui a répondu : « Pourquoi m’appelles-tu bon ? Il n’y a de bon que Dieu seul. Tu connais les commandements : Tu ne commettras point d’adultère ; tu ne tueras point ; tu ne déroberas point ; tu ne diras point de faux témoignage ; tu ne feras tort à personne ; honore ton père et ta mère » (Mc 10.18,19). Alors l’homme a ajouté : « Maître, j’ai observé toutes ces choses dès ma jeunesse » (Mc 10.20). J’ai souvent entendu ce genre de réponse. Mais si vous vivez selon les dix commandements, vous périrez selon les dix commandements, car « tous ceux qui ont péché sans la loi périront aussi sans la loi » (Ro 2.12a). Je ne suis pas en train de dire que vous devez ignorer les dix commandements. Je soulève simplement ce que Paul a écrit : « personne ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi » (Ro 3.20).
L’impossibilité de se justifier par ses œuvres
C’est l’idée qu’il pouvait se justifier par ses œuvres que le jeune homme avait en tête lorsqu’il a dit : « J’ai […] observé toutes ces choses dès ma jeunesse » (Lu 18.21). Sa réponse trahissait une profonde ignorance. Jésus aurait pu dire : « Tu ne comprends pas ce que la loi de Dieu exige. Soit tu as une vision très simpliste de ce qui est exigé par la loi, soit tu as une vision surfaite de tes propres performances. » Au lieu de cela, il a répondu : « Il te manque une seule chose ; va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi » (Mc 10.21). Les Écritures nous disent que l’homme s’en est allé tout triste, car il avait de grands biens. Rappelez-vous, cet homme venait de dire qu’il avait observé toute la loi de Dieu. En réalité, Jésus insinuait : « As-tu vraiment observé les dix commandements ? Eh bien, commençons par le premier : “Tu n’auras pas d’autres dieux devant moi.” Maintenant, va vendre tout ce que tu as. » Le jeune homme ne pouvait pas observer celui-là ; alors comment aurait-il pu parvenir à : « Tu ne tueras point » ou « Tu ne voleras point » ?
De toute évidence, l’homme riche n’était pas présent lors du sermon sur la montagne, quand Jésus a expliqué que lorsque la loi dit « Tu ne tueras point », elle contient également une interdiction de se mettre en colère contre son frère (Mt 5.21,22). Dieu vous jugera si vous haïssez les autres, si vous répandez des commérages à leur sujet, si vous les calomniez ou même si vous n’êtes simplement pas gentil avec eux. Tout cela découle de la loi interdisant le meurtre ; de même, l’interdiction de commettre un adultère inclut tout ce qui s’y rattache de près ou de loin (Mt 5.27,28). Jésus a dit que le plus grand commandement est : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée » (Mt 22.37). Personne au monde n’a jamais été capable d’observer ce commandement plus de cinq minutes ; personne n’a jamais donné la totalité de son cœur à Dieu.
Les bonnes œuvres viennent d’un cœur qui aime Dieu
Certains diront peut-être : « Je fais des sacrifices. Je donne mon argent aux pauvres. Je fais toutes sortes de bonnes œuvres. » Cependant, pour qu’une action soit bonne aux yeux de Dieu, elle doit non seulement être extérieurement conforme à la loi de Dieu, mais elle doit aussi jaillir d’un cœur qui aime entièrement Dieu. Si une de mes actions comporte la moindre trace d’égoïsme, d’orgueil, d’arrogance ou de quoi que ce soit d’autre qui vienne gâcher cette œuvre, alors elle ne sera pas bonne aux yeux de Dieu. Comme le péché touche absolument tout, Paul n’exagérait pas quand il a dit : « Il n’en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul. » Certaines personnes pensent qu’elles ont suffisamment de bonté pour satisfaire aux exigences de Dieu – mais leur bonté ne répond pas aux exigences fixées par Dieu.
L’apôtre a encore écrit : « Leur gosier est un sépulcre ouvert ; ils se servent de leur langue pour tromper ; ils ont sous leurs lèvres un venin d’aspic ; leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume ; ils ont les pieds légers pour répandre le sang ; la destruction et le malheur sont sur leur route ; ils ne connaissent pas le chemin de la paix ; la crainte de Dieu n’est pas devant leurs yeux » (Ro 3.13-18). Craignez-vous Dieu ? Avez-vous un sens de l’honneur et de la révérence à son égard ?
Nous sommes à l’image de Dieu
Dieu vous a créé, et il vous a fait à son image. En faisant cela, il vous a donné la capacité et le besoin de révérer votre créateur. Vous savez que Dieu est digne de votre honneur, de votre révérence et de votre adoration – et qu’il est de votre responsabilité morale de lui donner ces choses. Cependant, nous sommes si profondément désobéissants depuis si longtemps qu’au bout d’un moment, nous avons perdu la crainte de Dieu. Paul poursuit en disant que le problème ne vient pas seulement du fait que nous avons raté la cible ou que nous nous sommes éloignés de Dieu, mais que nous sommes en réalité devenus ennemis de Dieu dans notre état naturel (voir Ro 5.10).
Cet article est tiré du livre : Les gens sont-ils fondamentalement bons ? de R. C. Sproul
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elchercheur · 1 year ago
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La manche
À ma grand-mère, à ses canards que j’imagine l’entourer, faire rire quelqu’un d’âgé est d’un précieux inégalable pendant la vie, je ne sus jamais ce que tu aimais en moi, c’était la part la plus tendre de ma vie, devant laquelle j’étais rond de rire et de sympathie 
À Pauline À Pauline que j'ai emprunté  À Pauline que je rends 
À Elton, qui nous aura fait croire que tout était possible, du moment qu’on le ressentait, qu’il n’y avait aucune différence entre dire la vérité et l’inventer, une fosse comblée est bien plus agréable qu’une fosse restée fosse 
À Noam et sa maison orange, ses carrelages, et que je regardais jouer très tôt le matin pendant cinq ou six heures, pour finir par rentrer chez moi, satisfait 
À tous ceux que j’appelais pour les voir, pour aller les rejoindre, à tour de rôle, pour ne plus avoir de maison, à donc Sandap, Elia, Noam, Rémi, Yochan 
À Alexandra aux cheveux presque blancs, dont la mère m’a aimée un jour, à ta maison de couleurs et à tous les appels passés la nuit, volé la nuit, échangeant des paroles sous zinc, d’ententes amicales et presque pourquoi pas amoureuses, mais pourquoi le confident est- il l’amoureux, je ne saurais jamais, tout de même à cela 
À Chantal, au sable mis dans ta tombe, que j’avais amené de je ne sais où, et pourquoi, mais que j’ai répandu de ma main sur ton coffre, je l’avais gardé tout du long de l’office à l’église sûrement quelque part, je ne pleure qu’au moment du cercueil et de la tombe, c’est étrange, c’est ainsi, à toi qui m’a aimé j’en suis sûr, et pour une raison si inconnue, à ta tendresse qui me releva et me relèvera de la violence, quand j’y penserais, même si je n’ai plus ton visage, je dois l’imprimer, l’accrocher pour te voir, te considérer, et il faut ne plus questionner l’amour, mais s’en rendre digne, être digne d’être aimé, même si l’on se trompe et que sur ta mort me parlèrent d’amour tes amis tristes, tes amis qui voulaient te perpétuer même dans une enveloppe un peu menti, peu importe, à toi, surtout ici puisque tu pourrais être seule nommée, presque seule nommée, à tes dictionnaires, au dictionnaire que tu m’as offert, aux lexicographes qui sont un peu comme les poètes, et à ce qui est écrire, sans le savoir. 
À la Simbou des Simbou, à ton espace de légende, à ces sirènes au ventre très bleu, et à ton amie qui s’est cassé les jambes en marchant sur une grille, la grille était tombée et elle resta en grand écart au-dessus du vide des heures entières, et aux sirènes donc qui marchèrent sur le plancher du bateau, à cet éclat étincelant aveuglant du soleil d’alors, à toi enfermé dans ta cabine pour résister aux sirènes qui te convoitent depuis le hublot, et tu es seule dans ta cabine, et il faut rester enfermé, elles replongeront ces sirènes séduisantes, à la peau noire magnifique, à toi qui ne voulut plus être une mère et aimer ceux qui ne peuvent être tes enfants, à mon regret, à ce que j’accepte comme ta dignité, à ce que je remercie. 
À cette personne dont tu m’as parlé dans le train, Anya, je crois, que tu as aimé, que tu as cherché à revoir, tu l’as revu, mais elle a voyagé, elle t’aimait et ne t’aimait pas, je m’en souviens plus
À Theresa, de Berlin, au printemps, à ce baiser donné sous la balançoire.
À Ilan, croisé, qui aimait le soleil, rire de ses dents écartés, au football, à la force, à la fraternité et la rivalité, au passé que bientôt je reverrai
À tous ces souvenirs qui surgissent sans aucune, vraiment, réalité devant moi qui les justifient, ne me contredisez pas, soyez sérieux
À tous mes amis d’enfance, à Yochan, au père iranien, à la mère sauvage, artiste peintre, qui ne voulaient pas d’enfants, à la fenêtre qu’il regardait souhaitant mourir, et aux maladresses, voire aux erreurs commises enfants, comme cette personne que je crois, Marcos, avoir fait tomber dans la salle des casiers, et le monde entier s’était joué à rouler dessus, jouant, jouant avec le réel de son corps, le touchait-on vraiment de ses coups, oui et non disons.
À la lune qui le soir est ouverte, et sourit, et ne sourit pas, et l’air et fin et on pourrait monter avec mon père en moto, on pourrait monter, à la lune à qui j’envoie des baisers, oui, je lui envoie des baisers, rie et pleure, tantôt, tantôt.
À la montagne, à l’odeur de la neige mouillée, à l’air du grand soir, à la neige qui recouvre tout et ne part pas, à ce qui reste, et moi qui restais avec, à ce qui peut se résoudre, espérons-le.
À la voiture de mon père qu’il conduisait en nous emmenant, aux lampadaires qui défilaient alors, sur chacun, repliés, chacun contre une vitre.
À la nuit qui ne fait rien et qui pour un regard attentif, change de couleur.
À la venue des chants d’oiseaux et du romarin, malgré le noir environnant, le miracle d’un lac le soir sombre et protégeant, car qu’arriverait-il à la lumière ?
À ces souvenirs si chers, si chers à nos cœurs, à l’amour, à l’angoisse qui passe, aux combats, tenir pour être ensemble, dormir ensemble, se serrer, à moi qui sors la tête et danse et rie de se revoir au coin de la rue, ce souvenir me sauvera, aux bras qu'il faut accepter de n’avoir pas toujours levé.
À la famille qu’on choisit, qu’on compose, qu’on écoute, et qui est drôle.
À ce que l’on imagine du voyage des autres, de comment ils ont traversé la montagne, et pourquoi donc l’ont-ils traversé ainsi, à leurs yeux voyages, alors que vous ne voyagez pas, plus.
À ce printemps qui tarde, et que vous attendez au tournant.
À cet instant, proche du plafond, sur un lit, où j’ai serré mon père, et j’ai senti sa main douce, passer sur mon dos et mon épaule.
À ces filles qui sautaient trois marches et se cassaient la jambe, chacune imitaient l’autre, enfin deux, avaient imité l’autre, et s’était blessé, je m’en souviens.
À Anas également qui a bien changé, et réussi sa vie, je te souhaite le meilleur des mondes.
À cette blessure occasionnée à mon pied, petit, un ongle brisé, en revenant de la piscine, et l’eau encore sur le corps d’été, et le basculement et le banc tombe et casse.
À la nuit, éternellement, et pour utiliser ce mot, éternellement.
À la nature, oui, à elle, qui nous a vu grandir, s’échapper, et revenir aujourd’hui.
À un souvenir de Turin d’un marché carré la lumière du matin et l’hiver.
À l’odeur de l’essence d’un parking qui emmène toute une enfance, la rapatrie.
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ecrismoiecristoi · 1 year ago
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Bon let’s go le commencement
Monsieur s’appellera R
R est un type qui fait les mêmes études que moi. Je l’ai régulièrement trouvé bg mais pas non plus un truc de ouf, genre charmant, souvent un style que j’aime bien, et surtout original il avait un côt�� détaché et intéressant à la fois, et j’aime bien ça. Mais je ne m’étais jamais posé la question de plus surtout qu’à l’époque j’étais en couple.
Les mois ont passé, me voila celib, et on est dans le même groupe d’amis. On fait quelques trucs tous ensemble, et pour moi ça se confirme, je le trouve bel et bien bg et intéressant, il sort de l’ordinaire il est pas con et il est même Space ! Haha (me considérant bizarre pour moi c’était nickel)
Impossible de savoir si je lui plais mais bon, on se retrouve en soirée que les deux jusqu’à pas d’heure (vraiment genre on s’est couché à 11h du mat), et ce soir là, avec beaucoup de difficulté car lui et moi étions très timides du premier pas, nous nous sommes choppé. La maladresse et la délicatesse en ressortant ont rendu ce moment charmant.
On s’est très vite revu (le lendemain) et depuis on se voit une fois par semaine, ça fait 4-5 semaines à peu près, je crois.
Je ne saurai même pas comment dire ce qui nous rend si spéciale ensemble. Mais y’a ce truc. Où on est tellement similaire en ce qui concerne nos modes de fonctionnement sociaux, la gestion de nos émotions, nos capacités de communication, que genre, je dois pas me justifier. Je suis juste moi. Genre tout mon fonctionnement interne, j’ai l’impression que pour lui c’est chill. Et c’est réellement incroyable. Par exemple j’ai de la peine à comprendre le sarcasme mais il ne m’a jamais fait ressentir qu’ainsi il ne pouvait pas rigoler avec moi. J’ai de la peine à être à jour avec mes messages, mais quand je met 2 jours à lui répondre, il me répond quand même dans ma foulée sans le moindre jeu de gamin à faire exprès de répondre x temps après. Sans m’en vouloir, sans rien. Il est apaisant, il raconte des trucs parfois inintéressant mais d’une manière tellement passionnée que t’as envie d’écouter. Et d’autres trucs trop intéressants. On discute on discute on discute. On rigole. Mais surtout c’est ce truc de fonctionnement. Nous sommes tous les deux hypersensibles, d’un degrés assez élevé, et c’est la première fois que j’ai une relation intime avec un hypersensible. Et franchement c’est ouf. Quelqu’un qui comprend que tu puisses être bouleversée pour peu. Qui ne juge pas. Et qui vit la même chose ! Quelqu’un qui lorsqu’il décrit ce qu’il ressent ça pourrait être ce que tu dis toi !
Enfin voilà, c’est ouf, et il fait trop bien l’amour. Bref une petite pépite surprise, bien plus que je ne l’aurai cru.
Heureusement il a les lèvres fines et j’aime les lèvres pulpeuses hahaha sinon je serai tombée amoureuse en deux jours, un classique moi 🙃
Non mais sans rire, avec ce qu’on a, je sais qu’a l’époque je serai déjà tombée amoureuse. Genre vraiment. Où j’aurai fait en sorte de me sentir amoureuse. Je suis quand même contente de voir que là je gère le truc, je vois d’autres personnes à côté. Je suis quand même clairement régulièrement entrain de penser à lui mais je n’en modifie pas ma vie pour autant. J’ai avancé, j’avance toujours, c’est ce qui compte ❤️
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Retour dans les années 90.
Plus particulièrement je pense à la moitié des années 90 soit 1995. Jai 19 ans. Un compte en banque à la poste sous forme de CCP si si et les livrets de la Caisse d'épargne comme il se doit. Et je dépense toutes mes économies depuis 1 an dans des objets culturels ou pas : une caméra VHS de marque Hitachi. Un magnetoscope 4 têtes de chez Carrouf des VHS vierges de chez Videlec un ordinateur Cybox plus tard le voyage en Autocar grand tourisme pour le Tyrol et le permis de conduire. J'achète Mad Movies presque que pour les petites annonces de VPC puis plus tard mais pas beaucoup Okaz. Je vis toujours à Marseille mais si tu voulais des trucs sympas avant l'apogée d'internet il fallait ou commander ou faire le voyage pour Paris et ramener dans sa première valise sans roulette sa cargaison de jouets fanzines films etc etc
Aujourdhui je suis passé avec nostalgie dans ces rues de St-Michel le quartier des librairies spécialisées où jy ai souvent laissé mes plumes mais je suis content d'avoir ces souvenirs matériels ou pas encore avec moi. Comme beaucoup je pense de personnes on est nostalgique d'une époque qu'on a connue et quon aimait pas forcement a ce moment précis de notre existence. Quand on me demande de me présenter ou de présenter mon projet comme si cetait moi en 2 minutes tu peux pas comprendre le feeling. Quand on me demande si cest ça mon metier ou si je veux pas me reconvertir mais mec tas pas compris que j'étais entrain de vivre les meilleures heures de ma vie finalement parce que je me reconnais en tt ca.
Et oui je travaille beaucoup mais quand ça te plaît vraiment pourquoi dois tu te justifier. Je ne suis pas payer en heure mais en gratitude.
Merci
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theleovinci · 2 years ago
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Le mythe des milliardaires éthique
Je suis tombés sur un site web plutôt frappant : Wealth shown to scale. En gros, ce site vient montrer à une échelle visuellement compréhensible la valeur de la fortune de Jeff Bezos. En gros, le site met en contexte le montant du propriétaire de la compagnie Amazon sur une sorte de règle ou chaque 10 pixel est équivalent à 5 millions $. Pour voir le contenu du site (les comparatifs financiers) tu dois faire défiler la règle. C’est quand le défilage vint à bout de mon endurance musculaire (c’est vraiment long) et lorsque j’ai pris conscience de l’ampleur du portefeuille de M. Bezos que je suis venu à me poser une question :
Est-il possible d’amasser une fortune aussi élevée que celle de Jeff Bezos tout en demeurant éthique ? 
Ce à quoi je réponds : Je ne pense pas, non. 
Là, ne me méprenez pas, je ne parle pas de la tranche de la population étant très fortunée, les propriétaires de PME ou de plus grande entreprise se faisant un bon montant grâce à leurs capacités entrepreneuriales. Ma critique d’aujourd’hui s’adresse au top des super riches. On parle ici de l’homme le plus riche de la planète. Celui dont la valeur financière est plus élevée que le PIB de certains pays comme le Maroc. 
Pour se mettre dans le contexte, la valeur financière de Jeff Bezos s’élève à environ 139 milliards de dollar. 
Pour encore mieux contextualisé de l’ampleur de ce montant d’argent: 
Le coût total annuel de la chimiothérapie de l’ensemble des patients ayant le cancer aux États-Unis est de 9 milliards $. Montant que Jeff Bezos à accumuler en 40 jours. 
Le coût total annuel qu’impliquerait de loger l’ensemble des vétérans sans abris des États-Unis s’élève à 56 millions $. 
Si tu as un iPhone, 139 milliards $ ne s’écrit même pas sur ta calculatrice par défaut. 
En moyenne, si tu es un Américain moyen, du moment ou tu es né jusqu’au moment de ton dernier souffle, selon les statistiques, le total d’argent que tu peux accumuler dans une vie s’élève à 1.7 millions $. 
Ma prémisse de base est la suivante : Si Jeff Bezos étais vraiment éthique, ou même simplement une bonne personne et qu’il voulait vraiment faire une différence sociale de manière constante ou même semi-constante, il serait impossible d’accumuler une fortune aussi élevée puisque celle-ci serait constamment utiliser pour ce qu’il considère comme le bien commun. 
Si on parle de faire une différence lorsque tu es propriétaire d’une entreprise, on peut s’entendre pour dire que cette différence commence forcément par tes employés. Toutefois, lorsqu’on regarde les conditions de travail des employés d’Amazon, c’est loin d’être happyland.
Le contexte actuel de la COVID-19 fait d’ailleurs ressortir ces conditions que plusieurs médias et employés considère comme étant infernales. Dans un monde ou une personne comme Jeff Bezos arrive à ne pas perdre d’argent alors que tout le reste du monde voit leur profit chuter, comment est-il possible d’expliquer que les employés continue d'écoper d’un environnement de travail malsain ? Afin de lutter contre le manque de main d'œuvre, Amazon a décidé d’augmenter temporairement le salaire de 2$/h de plus. Temporairement est le mot. Alors que les conditions de travail dans les entrepôts d’Amazon sont connue pour leur précarité, il est injustifiable que cette hausse ne soit que temporaire. De plus, celle-ci ne vient en aucun cas régler le problème des conditions malsaine de travail. 
Dans mes discussions avec mes amis plus fortunés, on me ressort souvent la même réplique : « Les riches ont travaillé fort pour obtenir ce statut financier. » 
À ces commentaires je répondrais que des individus comme Jeff Bezos dépasse ce débat. D’ailleurs j’ai tendance à dire qu’il a été prouvé que le salaire ne représente pas du tout le travail ayant été  fait par un individu mais ça c’est une autre histoire. 
Il n’y a aucun travail, aucune raison de mon avis qui justifie une inégalité économique aussi grande entre le top 1% le plus riche et plus de 60% de la population.  À eux seul, avec 296 mille milliard $, le top 1% (400 personnes) possède plus de richesse que 60% de la population américaine (196.8 millions de personnes). 
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fallenrazziel · 3 years ago
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Les Chroniques de Livaï #536 ~ SAVOIR, C'EST SE SOUVENIR (juillet 846) Hanji Zoe
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le  personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes. 
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Elle se met à s'agiter, mais elle ne parviendra pas à défaire ses liens. Ses mains et ses pieds sont solidement attachées à la chaise. Elle doit bien se rendre compte que c'est inutile. Peut-être a-t-elle une envie pressante... Tant pis pour elle, elle ne quittera pas cette pièce avant d'avoir parlé.
Elle tient le coup depuis quatre bonnes heures, c'est plus que ce que j'escomptais. Tout ce temps passé ici, dans le noir, sous terre, totalement isolée, liée à cette chaise elle-même rivée au sol, sans aucun espoir d'être entendue... Elle a un moral d'acier, cette femme. Je suis descendue de temps en temps pour vérifier son état mais elle m'a rembarrée à chaque fois. Même quand je me suis mise à manger une délicieuse tarte aux cerises devant elle.
Mais là, je sais pas... on dirait qu'elle flanche. Elle n'a pas décroché une seule réponse à mes questions, et elle doit se mettre à table si elle veut s'en sortir. Je vais devoir la cuisiner un peu plus, et j'ai amené des amis cette fois. Livaï et Mike restent dans l'ombre près de la porte, tandis que Moblit se tient derrière notre captive rebelle, attendant mes directives. Il a pas l'air super à l'aise...
Erwin a vraiment un instinct de dingue, car il s'agit bien ici d'un des suspects qu'il avait pointés. Ada Barrett. Elle vient de la Garnison apparemment, mais rien chez elle ne justifiait son enrôlement dans le bataillon. Elle a une famille à ce que je sais, mais la paie d'un explorateur ne justifie pas de prendre de tels risques. Elle doit avoir d'autres motivations, et je dois les apprendre. On va recommencer l'interrogatoire...
Je me plante devant elle, et constate qu'elle a commencé à se déshydrater. Il fait très sec ici. Erwin a réussi à me dégoter cet endroit bien tranquille - une des anciennes caves du QGR - pour mener mon entretien. On y entrepose plus de vin, ni d’armes. C'est la discrétion assurée, quoiqu'il se passe, personne au-dessus n'en saura rien.
Eh ! Tu es toujours de ce monde ? Bien ! On va pouvoir continuer notre danse ! J'ai autre chose à faire de ma journée, tu sais ! Et rester seule ici toute la nuit, j'imagine que ça t'enchante pas. Je suis sûre qu'il y a encore des rats qui courent ! Mais ce ne sont pas d'eux que tu devrais avoir peur...
Elle  lève le visage et éructe que je ne lui fais pas peur, que je perds mon temps et qu'elle n'a rien à dire. Arrête tes bêtises, nous savons bien ce que tu trafiques ! La seule chose que nous ignorons, c'est qui t'a envoyée. Tu dois le savoir, je suppose. Et tes complices aussi ; on veut des noms. Tu n'es pas seule à agir, on le sait.
Elle affirme ne rien savoir de tout ça, ni de prétendus espions infiltrés. Que faisais-tu devant le bureau du major ? Tu venais lui demander quoi ? Vas-y, invente une histoire ! Discrètement, je fais signe à Mike d'approcher, et il se penche sur elle. Elle ne s'en rend pas compte et commence à monter un immense baratin que j'aurais pu déceler comme faux même sans Mike. Il secoue la tête négativement. Ah ! arrête de mentir, mon camarade ici présent renifle le mensonge comme pas deux ! Tu peux pas le tromper ! Si tu redis un seul bobard, je te garantis que tu vas le sentir passer...
Elle me crache que je ne suis qu'une sadique, que tout notre régiment est un ramassis de monstres sans coeur qui aiment torturer les gens. D'ordinaire, nous préférons charcuter des titans, mais les temps difficiles nous obligent à changer de cible. Ne te méprend pas ; je peux devenir un monstre si tu veux. Quand le bataillon est menacé, je ne réponds plus de rien. Et Livaï est du même avis, pas vrai ?
Il s'avance à son tour mais je sens bien qu'il n'est guère motivé. Je lui ai demandé de venir pour frapper un peu notre captive, et je sais que ça ne l'enchante guère... Allez, cesse de faire ton gentleman et donne-lui sa leçon ! Frappe aussi fort qu'il faut, mais ne lui démonte pas la tête !
La prisonnière se débat un peu mais ne peut pas s'éloigner. Livaï arme son bras, ouvrant et fermant le poing ; son mouvement est hésitant... Moblit tire une tronche de six pieds de long ! Vas-y, quoi, une bonne fois ! Elle aura si mal qu'elle parlera pour pas que tu recommences !
Enfin, il se décide, et envoie son poing fermé dans la figure de Barrett. Une dent vole près de ma joue et va tinter sur le sol. Livaï secoue la main, comme s'il s'était brûlé, et je comprends bien que ce qu'il vient de faire le dégoûte. Mais c'était nécessaire, la survie de notre régiment en dépend. Il le sait. Peut-être recommencera-t-il si je le demande... mais de toutes façons, j'ai d'autres armes en réserve.
Le nez de la femme est éclaté, sa lèvre ouverte et le sang se met à couler sur sa chemise. Elle suffoque, bafouille, et je distingue dans ce bafouillement comme une moquerie. Elle affirme que le caporal n'est qu'une lopette qui ne sait pas faire mal. Eh ! il s'est retenu ! Il peut y aller bien plus fort, cherche pas les ennuis ! Livaï, venge cet affront, remets-lui une beigne !
Il reste près de la porte et déclare qu'il ne recommencera pas et que je dois me débrouiller. Ok... merci du soutien. Mais t'inquiète pas, j'ai d'autres idées. Je vais la faire parler. Donc je lui repose mes questions. Qui t'a engagée et qui sont tes complices ? Réponds, c'est ta dernière chance. Après ça, je garantis plus rien. Tu m'as pas vue en colère... A ces mots, Moblit se raidit, tout en jetant un coup d'oeil dans l'ombre derrière moi.
Elle parvient encore à rire... Bien. Je vais devoir employer la manière forte. Je fais un pas en arrière, hors de la lueur des torches qui éclaire le centre de la pièce, puis revient vers elle en poussant devant moi un véritable chariot de torture. Il y a là-dedans tout ce qu'il faut pour faire parler quelqu'un. Si elle ne me supplie pas d'ici un instant de l'épargner, alors rien ne le fera.
La lumière joue sur les lames polies, les aiguilles, les pincettes, et cette fois, je vois un réel éclair d'inquiétude passer dans ses yeux. Elle voit que je ne joue plus. Je me poste tout près d'elle, lui laissant bien le temps de regarder. Tu vois, il y a ici un tas considérable de réjouissances... De quoi m'occuper pendant des heures. J'ai déjà disséqué des cadavres ; mais je n'ai jamais oeuvré sur un vivant. Tu seras la première...
Pendant que je prononce ces mots, je me demande si je suis toujours bien moi-même... Il y a à la fois de la répugnance et une curieuse excitation qui s'éveillent en moi à l'évocation de ces actes barbares... Mes mains tremblent... Pourtant, je parviens à m'emparer d'une longue aiguille pointue. Elle ne doit pas voir mon trouble ; mais j'aimerais qu'elle parle avant que...
Mmh, tu as de jolis yeux... Mais ça n'est pas si indispensable, des yeux, non ? On peut s'en passer, au moins d'un... T'es pas d'accord ? Moblit, tiens-lui la tête. Le pauvre semble terrifié par ce que je m'apprête à faire. C'est pour le bien du bataillon. Je n'ai pas le choix...
J'approche l'aiguille de son globe oculaire et elle se met enfin à supplier ; tout en affirmant qu'elle ne sait rien de son commanditaire car tout s'est passé par intermédiaire. Ah ! enfin, tu avoues ! Dis m'en plus. Je suis sûre que tu as des tas de trucs à raconter. Quels méfaits as-tu commis ? C'est toi qui a volé la liste des donateurs ? Parle ! J'approche de nouveau la pointe acérée de son visage...
Elle gémit qu'elle ne sait rien de cette liste car elle n'est pas parvenue à entrer dans le bureau. Mike confirme que c'est vrai. Que leur as-tu donné alors ? Nous avons été attaqués en ville. C'est de ta faute ? Elle pleure enfin franchement, bégayant qu'elle a une famille à nourrir, qu'on l'a fait chanter pour participer à ce complot, qu'elle n'a rien contre notre régiment, qu'elle voudrait juste s'en aller mais ne le peut tant qu'elle n'aura pas donné d'autres infos à son maître chanteur. D'autres infos ? Lesquelles leur as-tu déjà données ? Réponds !
Elle tremble de tout son corps mais reste muette. J'appuie la pointe de l'aiguille sur sa paupière, égratignant la peau fine. Tu veux le perdre ? Ca m'empêchera pas de dormir, moi ! Elle pleurniche de nouveau, et entre deux sanglots, je parviens à discerner quelque chose comme "je leur ai dit... quand vous deviez vous rendre à Mithras..." Oh ! Je vois ! Alors c'est à toi que je dois d'avoir failli mourir dans les Murs ! La prise de Moblit se resserre  sur sa tête et je le vois grincer des dents de colère. Comment as-tu su ? Qui te l'a dit ? Personne, qu'elle répond. Elle a entendu des membres de mon escouade en parler tandis qu'ils se croyaient seuls. La vache, je vais devoir les briefer mieux que ça !
Moblit relâche son étreinte - comme à regret - et la tête de Barrett s'affaisse sur sa poitrine. Mike reste tout à côté, à peine ébranlé par tout ce qui vient de se passer. Réveille-toi, on a pas fini. Je veux des détails sur ton... intermédiaire. Un nom ? Au moins un signalement ? Tu en a déjà trop dit, de toutes façons, autant tout déballer, non ? Elle rétorque que si elle fait ça, sa famille et elle sont mortes. Tu ne t'en sortiras pas mieux si je m'occupe de toi. Regarde, j'ai encore plein d'outils sympas...
Je lui montre un brodequin qui a déjà bien servi en lui expliquant que ça sert à péter lentement les os des jambes. Elle sursaute sur la chaise tandis que je fais le geste de lui retirer sa botte. Tu y es ? Penses pas un seul instant que je peux pas m'en servir. Tu me connais vraiment pas. Décris-nous ton commanditaire.
Je balance la botte au loin ; son pied tente de m'échapper. Je coince sa jambe sous mon bras et attrape le brodequin. J'entends sa respiration accélérée emplir la pièce, tandis que je glisse son tibia entre les deux planches de bois renforcées d'acier. Je vais te montrer comment ça marche, tu veux ? Regarde, on actionne cette molette et grâce à ces vis, ça se resserre petit à petit... C'est très simple comme mécanisme mais il fallait y penser...
J'exerce une autre pression sur la manivelle... Elle crie une fois. Encore un tour, et je suis sûre d'entendre un craquement... Elle s'étrangle de douleur. Parle ! Encore deux tours et ta jambe sera réduite en bouillie ! Allez !
Le souffle court, elle nous donne enfin un signalement. Grand, la voix nasillarde, un long manteau et un large chapeau noirs. Attends, c'est sûr ? Tu l'aurais pas lu dans les journaux par hasard ? La coïncidence serait trop belle... Elle semble ne pas comprendre - elle ne lit peut-être pas la presse après tout - et confirme qu'elle ne ment pas. Mike approuve de la tête. Et apparemment, il doit être au service de quelqu'un de puissant. C'est très intéressant, pas vrai, Livaï ?
Il s'est rapproché, visiblement perturbé par le témoignage. Je comprends à son expression que son cerveau marche à plein régime. Dans quel but ? Je l'ignore. Je retourne à ma captive. Tu l'as rencontré où ? Près de sa caserne, quand elle était dans la garnison. Apparemment, le type a su pour ses magouilles et il a utilisé ça contre elle. Pauvre fille... Tu n'as eu affaire à personne d'autres, sûre ? Elle acquiesce frénétiquement, et affirme qu'elle connaît au moins deux autres espions parmi nous. Et bien, voilà que tu déballes tout ! Il faut dire que le brodequin... je dois bien avouer...
Ok, on va te garder au frais pour l'instant, le temps de vérifier tes dires. Elle réclame de l'eau, et aussi de pouvoir aller uriner. Je suppose qu'on peut faire ça... Mais si tu as menti, tu reviendras ici. Et tu feras connaissance avec mes autres copains. Si j'en crois Mike, notre fin limier, tu as dit la vérité, mais sait-on jamais...
Mike délie Barrett de sa chaise et il la porte presque à bout de bras, tellement elle n'en peut plus. Moblit les suit hors de la pièce et je souffle un peu. Bon, ça s'est pas si mal passé, on a pas commis l'irréparable. J'avoue être soulagée... Tu lui as bien refait le portrait, tu t'es vraiment retenu ou elle déconnait ? Livaï ne m'écoute pas, toujours plongé dans ses pensées. Eh, Livaï ? Qu'est-ce que t'as ? On a plein d'infos à donner à Erwin ! Ca reste mince, mais le type qui m'a poignardée semble mêlé à toutes ces affaires. Erwin va nous relier tout ça !
Il marmonne que c'est très probable et qu'il doit nous voir tous au plus vite car il a un truc à nous dire. Attends, tu essaies de me faire croire que tu as résolu tout ce mystère ? Te fous pas de moi ! Erwin et moi sommes les cerveaux dans ce régiment ! Reste à ta place, petit !
Il ne relève même pas et me laisse sur place en bas des marches. Ouhlà... Ca doit être sérieux...
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claudehenrion · 3 years ago
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J'ai très honte...
  J'ai très honte de tellement parler de choses secondaires (le monde, la France, l'Homme, le Futur, l'Humanité, Dieu, et que sais-je encore...) et de n'avoir pas dit un seul mot du seul sujet qui en vaille la peine et qui puisse justifier le temps passé --par moi à écrire et par vous à lire ! Il s'agit, bien sûr, de la décision historique qu'a prise Kylian M'bappé de protéger la France en restant actif sur nos pauvres stades si perturbés, présent sur nos petits écrans et participatif (ô, combien !) aux recettes d'un Etat réduit à la mendicité par l'excellence de la gestion des différentes ''crises''. Il a bien fait, de plaquer là ce prétentieux Real de Madrid qui, en plus, gagne tous ses matchs, ce que nous, français, on évite autant que faire se peut, au moins...
Je m'étais donc dit que j'allais vous offrir ce somptueux cadeau, chers amis-lecteurs : un ''billet'' entier sur les détails croustillants de cette non-transaction, sur tout ce qu'on n'a pas dit, tout ce qu'on a tu, re-tu, et tu-tu... Par exemple, que Deschamps (Didier) n'est pas du tout le sélectionneur de notre équipe nationale de foot --qu'il prétend être : pas du tout ! Là comme ailleurs, c'est Macron --toujours là quand et où on a besoin de lui, sur tous les dossiers vitaux pour l'avenir du pays-- qui se tape le boulot : en pleine crise mondiale qui flirte avec une guerre nucléaire totale et définitive, il a trouvé le temps de convaincre M'bappé de rester à Paris... D'accord, on sera vitrifiés... mais on le sera en même temps que ce petit diablotin tellement sympathique et tellement doué. Question : même vraiment très cher et très bien payé, ne serait-il pas meilleur que ''Zizou'' ? (je vais encore me faire des ennemis !).
On était donc bien partis ‘’pour la gloire’’ : les états d'âme des uns, les réactions des autres, et le détail des sommes dont personne ne peut comprendre même  l'ordre de magnitude... Car enfin... dites-moi : que feriez-vous si vous touchiez un salaire avec autant de zéros derrière, et que, à peine la somme entamée, pouf ! voilà la même montagne de fric qui vous retombe sur le paletot, car vous aviez dépensé trop lentement, et c'est déjà la fin du mois suivant, les tas de zéros retombent... Je vous jure, il y a des gens qui ont des vrais problèmes de fin de mois : à partir du 15, ils se rendent compte qu'ils n'arrivent pas à dépenser assez vite... En ce qui me concerne, par exemple, je dois vous avouer que je redoute ma 8 ème Rolls-Royce ''Boat-Tail'' à 28 millions de US$ : mon garage est déjà bien bourré, avec mes 17 Mercedès Maybach Exelero à 8 briques, mes 12 Bugatti Divo à 5,8 millions (prix catalogue. On peut ajouter quelques gadgets, si on a l'esprit facétieux !), et mes 11 Lamborghini à seulement 4,5 millions (pour prêter aux copains de passage). Bref, vous alliez tout savoir sur tout... et surtout sur... rien, ce qu’est, au fond, ce sujet !
Et soudain... Patatrac ! Ces salauds de ''rosbif'' ont envahi notre ''neuf-trois'', ce bon vieux ''neuf-trois'' si typique de notre bonne vieille culture française, si cher à nos cœurs (et encore bien plus à nos porte-feuilles), ce département où tous nos Rois jouissent (enfin ! C'est pas trop tôt !) du repos éternel et républicain, et que Macron, dans un moment de réalisme militant, avait comparé à ''la Californie --la mer en moins'' ! Des hordes d'outre-Manche ont semé la terreur sur ces terres si pacifiques sans eux et si agréables à vivre qu'on les appelait, en d'autres temps, ''la doulce île de France'' : ce n'est pas pour rien que notre Jeanne d'Arc les avait bel et bien ''boutés hors'' : elle savait de quoi étaient capables ceux qu’elle appelait Godons !
Une immense vague rouge et hurlante (et imbibée de cervoise tiède, par définition) a tout retourné, jusqu'aux pierres (pour les lancer !), comme le super- tsunami de Thaïlande, le 26 décembre 2004. C'était épouvantable à voir. Mais n’ayez pas peur, Darmanin et Lallemand (le préfet chargé d'organiser ce désastre) ne vont pas être démissionnés : on est en macronie, que diable ! Bonnes gens, dormez en paix : après les jeux olympiques, le peu de Paris que Hidalgo n'a pas pu bousiller sera définitivement ravagé par les... anglais (sic !), et le gouvernement se réunira en séminaire pour accuser... à peu près tout ce qui a un nom, pour être dénoncé... Sauf les vrais responsables, ça va de soi : ils font partie de la bande à Macron !
Il a tout de même fallu que ce qui s'est passé soit grave, pour qu'on en oublie le salaire de Kylian ! Heureusement qu'on a eu des explications (elles doivent être vraies, puisque c'est Darmanin qui les a inventées !). En résumé, (1)-- c'est pas moi, c'est lui... et (2)-- c'é çui qui l'dit qui l'a fait. ... et (3)-- les faux ''vrais billets'' et les vrais ''faux billets'', produits par centaines de milliers uniquement pour faire rien d'autre que d'embêter Darmanin ! (NDLR --Je les ai vus, les vrais vrais et les vrais faux : pas moyen de se tromper, pour un ''stadier'' d'intelligence normale, ce qui est bien  trop pour notre vrai-faux ministre de l'intérieur, qui est coincé au niveau zéro, de ce côté-là, tout en bas de l'échelle !). Tous les français, qui n'ont jamais douté de ce que leur racontent leurs dirigeants, applaudissent à tout rompre : tant que ceux-là seront en place, on sera --au moins-- assurés de bien rigoler, en pensant aux lecteurs de la Pravda, qui en étaient réduits --disait-on-- à lire leur journal la tête en bas, pour voir les choses dans le bon sens. Mais, n'est-ce pas, on risque moins des incendies de bagnoles si on accuse un faux billet (british, en plus !) plutôt que les racailles qui ont conquis et asservi la région... en attendant mieux. Ou pire !
Et comme les gens sont vraiment méchants, le lendemain, c'est dans la bonne ville de Saint-Etienne (sa manufacture d'armes et son chasseur français, ses fourmes, ses barabans, ses rubans, son stade Geoffroy-Guichard, ses musées, son centre-ville, son hôtel de la Gare) que les hooligans anglais (et tout le monde sait que tous les anglais sont des hooligans) ont foutu le bordel.  Mais... je tiens à vous mettre en garde contre une tentative honteuse de récupération ''complotistée'' par l'extrême droite qui voudrait faire croire que des ''racailles'' auraient été aperçues dans le coin. C'est un mensonge même pas vrai. La preuve ? C'est Darmanin qui l'a dit, alors...  Il faut tordre le cou à cette accusation fasciste, raciste, islamophobe et xénophobe (sauf anglais) : les casseurs, les voleurs de téléphones, les semeurs de m...  sont tous des anglais, surtout ceux qui sont algériens, marocains, tunisiens ou ''français administratifs''... : ces rosbifs, ils adorent se voler à eux-mêmes leurs propres smartphones, se foutre des beignes à eux-mêmes, s'auto-aveugler au gaz et --ça, c'est le comble : c'est vraiment des salauds !--  se piquer leur argent eux-mêmes à eux-mêmes. Tout ça est bien connu : ils conduisent même à l’envers !
Depuis les années hollande (a qui les cataractes de mensonges tournant autour du covid ont fichu un sacré coup de jeune !), les français ont, avec raison, sagesse, intelligence et expérience, perdu toute confiance dans la parole publique. Ils ont même pris la saine habitude de désigner les dites racailles par ''des suédois'' --puisqu'il est interdit par des lois scélérates de prononcer leur nom et de dire qui ils sont et d'où ils viennent... ce qui a eu le résultat attendu : leur nombre a explosé !  Leur prochain nom générique va sans doute être ''les anglais''... en attendant la coupe du monde de rugby, puis les ''JO'' de 2024 qui nous réservent pas mal d'angliscismes grand teint, tous faits an nom d'Allah. Mais on doit redouter que ce soit toujours le sinistre Darmanin qui sera là, avec son regard pétillant d'intelligence camouflée, pour nous dire à qui il a attribué la faute, cette fois, pour se dédouaner ?
H-Cl.
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joaniepencil · 3 years ago
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L’Île de l’amour
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Chapitre 8
Résumé : Depuis son accident, Rosie glisse dans la dépression.
Avertissement : Dépression, tristesse, isolement, maladie bref sortez vos mouchoirs. (Promis ça va mieux aller!) Le dessin n'est pas de moi!
Elle se réveilla avant le lever du soleil le lendemain matin. Elle chercha Marshall dans le lit, elle n’avait qu’une seule envie se lover contre son amoureux. Puis elle se souvint de sa chute et des cris… La nausée était toujours présente et la douleur aussi. Elle se leva lentement, elle avait besoin d’aller aux toilettes et de manger. Elle entendait Marshall dans la cuisine. Il l’avait sûrement entendu lui aussi. Quand elle entra dans la cuisine, il s’apprêtait à sortir, il avait revêtu sa casquette et son coupe-vent.
-Il faut qu’on discute, s’il te plaît, laisse moi t’expliquer.
Le jeune homme passa une main sur son visage.
-Pas maintenant, dit-il en sortant.
Rosie s’effondra en pleure sur la chaise de cuisine, ses béquilles tombèrent au sol avec fracas. Comment sa vie avait pu basculer si horriblement mal en si peu de temps?
Il ne rentra que très tard ce soir là. Rosie était couché mais ne dormait pas. Apparemment, il avait bu, elle l’entendait tituber dans la cuisine. Il buvait rarement autant. C’était inutile de lui parler maintenant. Elle l’entendit aller vers sa chambre. Il sembla hésité devant sa porte mais rebroussa chemin en jurant tout bas.
Il fallut près d’une semaine à Rosie pour qu’elle puisse finalement le forcer à l’écouter. Il rentrait souvent tard et lui disait toujours qu’il ne voulait pas discuter.
Un soir alors qu’il passait en coup de vent pour prendre sa douche, elle se choqua.
-Tu vas finir par m’écouter oui! Dit-elle en criant presque.
Il haussa un sourcil et la contourna facilement pour entrer dans sa chambre. Visiblement, il n’avait pas l’air de vouloir l’écouter. Il tenta de fermer la porte mais elle mit la béquille dans la porte.
-Est-ce que je peux m’habiller? Dit-il froidement. Il était en colère et elle le sentait dans chaque pore de sa peau.
Il ressortit une minute plus tard avec une chemise bleu nuit qu’elle ne connaissait pas et un jeans. Il avait l’intention de ressortir et avait fait un effort sur ses vêtements. La jalousie reprit le dessus et lui brûla la gorge comme de la lave en fusion. Il finit de boutonner sa chemise en lui indiquant la cuisine. Elle devait garder son calme.
-Tu voulais me parler? Alors parle, j’ai autre chose de prévu ce soir. Il croisa les bras et s’appuya sur l’îlot de cuisine.
Elle prit place devant lui à la table.
-Parfait, je ne te retiendrais pas longtemps. Je ne t’ai pas trompé. Marshall crispa les mâchoires mais ne dit rien. Adam est un ancien collègue de travail, il était en vacances sur l’île, il a assisté à une de mes visites par hasard. On a simplement pris un café ensemble après…
-As-tu déjà coucher avec lui avant?
Sa voix claquait comme un fouet sur son âme.
-Oui, une seule fois il y a trois ans avant d’arriver ici.
Marshall grogna de frustration.
-Pourquoi il est revenu te voir tout les soirs au Shack? Il voulait remettre ça?
Rosie avait la sensation que tout ce qu’elle dirait serait retenu contre elle. Marshall était dur comme de l’acier avec elle.
-Il venait prendre un verre c’est tout. Je travaillais bon sang, je ne peux pas empêcher les clients de venir. Marshall grogna encore.
-Tu as bu avec lui? Jeudi? Tu l’as embrassé?
Marshall regardait par la fenêtre avant de replonger son regard dans le sien. La douleur se lisait claire comme le jour dans ses yeux.
-On a prit un verre après mon service, il m’a embrassé c’est vrai…
Marshall frappa la table du poing violemment. Il était rouge de colère.
-Je le savais! Tu as baiser avec lui?
Rosie ravala ses larmes et sa peur, elle demeura le plus calme possible.
-Non. Quand il m’a embrassé je lui ai dit que j’avais un amoureux. Ça s’est arrêter là. On a continuer à boire et discuter. Il m’a raccompagné parce que j’étais trop saoule pour conduire c’est tout. Je me suis couché tout habiller tellement j’étais fini. Je n’aurais jamais été capable de baiser!
-Pourquoi il était à poil dans ton appart? Pourquoi tu ne lui à pas dit avant que tu avais quelqu’un? Tu as honte d’être avec moi?
-Non! Je lui ai dit que j’avais une belle vie ici je croyais qu’il avait comprit… Je ne sais pas ce qu’il faisait à poil dans mon appart. Il avait peut-être pris une douche…
Marshall empoigna la chaise devant lui si fort qu’elle craqua et se pencha devant elle.
-Tu essaie de me faire croire qu’un mec qui t’a embrassé, à passer la nuit dans ton minuscule appartement avec seulement un lit sans qu’il ne se passe quoi que ce soit? Ne me prend pas pour un imbécile! Il t’a embrassé et tu as aimé ça. Avoue! Tu as baisé avec lui.
Dans sa bouche cela sonnait comme une évidence. Rosie n’en revenait pas du manque de confiance qu’il avait en elle.
-Non, jamais de la vie. Je t’aime!
Les larmes roulaient de nouveau sur ses joues. Marshall se redressa et se pinça l’arête du nez. Il se pencha de nouveau au dessus d’elle et planta ses yeux dans les siens. Ses yeux bleus furibonds étaient remplis de larmes.
-Ne redit plus jamais cela.
Il sortit dans la nuit la laissant en pleure dans la cuisine.
Durant les jours qui suivirent, Rosie n’essaya même plus de se lever. Elle ne mangeait pratiquement plus, sa jambe et sa cheville lui faisait mal et la nausée ne lui laissait que peu de répit.
Marshall s’occupait à peine d’elle ne s’assurant qu’occasionnellement de sa santé. Elle lui répétait toujours qu’elle n’avait rien fait de mal mais il ne la croyait pas.
-Arrête de dire des conneries ce serait mieux pour tout le monde, dit-il un midi alors qu’il venait voir si elle avait faim.
Un après-midi, James, le frère de Marshall passa la voir. Pharmacien de profession, il s’inquiétait des symptômes de la jeune femme.
Elle était couchée sur le côté les yeux dans le vague.
-Bonjour Rosie, lui dit James doucement en entrant dans la chambre. Il avait plusieurs années de plus que Marshall et il était l’un des frères préférés de Rosie mais elle n’avait envie de voir personne.
-Si tu es venu me faire la morale, passe ton chemin, ton frère s’en charge régulièrement. James s’avança un peu plus dans la chambre. Il s’assit sur le bord du lit.
-Je ne suis pas venu te faire la morale, je suis venu prendre de tes nouvelles. Marshall m’a dit que tu ne bougeais pas beaucoup. Ça n’a pas l’air de bien aller.
Rosie faisait peur à voir. Elle avait perdu du poids, ses joues s’étaient creusées, ses yeux verts étaient cernés de noirs. Ses cheveux rouges étaient d’une couleur orange dégueulasse. Il était évident qu’elle avait besoin d’une douche.
-Tu permet que je t’osculte?
Rosie soupira et repoussa les couvertures, l’attèle de sa jambe partait de sa cuisse jusqu’à son pied. James détacha doucement l’attèle et palpa délicatement sa jambe par-dessus son pyjama. Elle frissonna de douleur et eut un haut le cœur.
-Tu as souvent la nausée?
-Tout le temps.
Il fit plusieurs manipulations avec sa jambe.
-Il faudrait que tu bouge un peu plus, les muscles de ta jambe doivent reprendre de la force.
L’eau déborda des yeux de Rosie.
-Pourquoi? J’ai aucune raison de reprendre des forces.
James prit sa main dans la sienne.
-Rosie… Tout va finir par s’arranger…
Elle s’essuya les yeux rageusement.
-Rien ne va s’arranger! Marshall ne veut même pas entendre parler de moi. Il me déteste, dit-elle en pleurant à chaudes larmes. Il se fou complètement que j’aille bien ou non. J’aurais du mourir dans ce foutu escalier. Rosie cacha son visage dans ses mains. Le désespoir l’avait envahit et englouti totalement. De lourds sanglots s’échappait de sa poitrine.
James repoussa l’atèle plus loin sur le lit et s’assit près d’elle il la prit dans ses bras.
-Non Rosie… Ne dis pas ça. Marshall t’aime beaucoup et il se fait beaucoup de souci pour toi. Il t’aime…
-Vraiment? Il m’a dit de ne plus jamais lui dire que je l’aime! C’est par amour qu’il passe toutes ses soirées Dieu sait où? Probablement qu’il couche de nouveau avec Madeline! Je suis certaine qu’ils baisent de nouveau comme des lapins.
-Non bien sûr que non. Ne t’inquiète pas pour les autres femmes. Rosie il est temps que tu te reprennes en mains. Tu dois sortir de cette chambre et reprendre des forces. Sinon j’ai bien peur que ta cuisse et ta cheville gardent des séquelles graves. Il est temps de prendre une bonne douche. Il la relâcha doucement et passa la main dans ses cheveux poisseux.
Rosie haussa un sourcil.
-Comment je suis supposé prendre ma douche, je tiens à peine debout?
James fronça les sourcils.
-Mon frère ne te donne pas un coup de mains? Il ne t’aide pas à te lever et te laver? Un bref instant, James eut vraiment l’air en colère. Je vais lui toucher un mot à propos de ça. Allez viens, si tu ne peux pas prendre ta douche tu peux au moins prendre ton bain. Être propre va t’aider à avoir les idées moins noires.
-J’imagine.
Il aida la jeune femme à se lever, elle prit quelques affaires et il la soutint jusqu’à la salle de bain.
-Tu n’as pas d’amie avec qui discuter, te changer les idées?
-Je n’ai pas beaucoup d’amies ici. Je suis sur l’ile depuis un peu plus deux ans seulement. De toute façon je n’ai plus de téléphone ni de clé d’auto.
-Pourquoi donc?
Il l’aida à s’asseoir sur la cuvette.
-Ça ne donne pas grand-chose d’avoir mes clés de voiture, je ne pourrais pas conduire. Pour mon téléphone je ne sais pas pourquoi mais il a été détruit. C’est ce que m’a dit Marshall. Je croyais que Sarah était mon amie mais on dirait bien que non.
James régla la température de l’eau.
-Sarah est très protectrice avec Marshall, Molly était sa meilleure amie, elle lui a juger de prendre soin de lui.
-Je croyais qu’elle m’aimait bien.
-C’est le cas mais elle aime notre frère aveuglément. Pour elle tu lui a fait mal.
Rosie se frotta la main sur le front.
-Je n’ai rien fait de mal.
James posa la main sur son épaule.
-Tu n’as pas à te justifier, je te crois. Il lui tendit une serviette. Déshabille-toi, je reviens.
Elle se déshabilla et l’attendit bien sagement assit sur la cuvette. Il dut mettre un bon vingt minutes avant de revenir. Il finit par cogner à la porte, elle resserra la serviette autour de son corps.
-Oui, entre.
Ce n’est pas James qui entra mais Marshall. Il ne dit pas un mot, il avait l’air de mauvaise humeur. Rosie se cacha de son mieux avec la serviette honteuse et intimidée. Elle ne s’attendait pas à le voir. Elle baissa les yeux sur le carrelage gris.
-Appuie-toi sur moi.
Il passa le bras autour de sa taille et l’aida à se relever. Pour la première fois depuis presque trois semaines, il la touchait. Rosie avait une énorme boule d’émotion dans la gorge, elle fit un effort surhumain pour ne pas se jeter à son cou. Elle mit péniblement les jambes dans l’eau et n’eut d’autre choix que d’enlever la serviette qui la cachait. Timidement, elle la laissa tomber près du bain. Elle s’assit avec l’aide de Marshall en essayant le moins possible de plier sa jambe blesser. Elle grimaça de douleur et Marshall grogna dans sa barbe. Elle crut tout de suite qu’il était fâcher contre elle.
-Désoler de te déranger dans ton travail. Tu as sûrement mieux à faire que de m’aider, dit-elle en prenant la barre de savon. Marshall se releva sans un mot et sortit.
Rosie ne peut retenir un petit sanglot. Tout était fichu entre eux. Elle replia sa jambe valide et s’appuya le front dessus. Son homme lui manquait, elle aurait adoré prendre son bain avec lui comme avant et faire l’amour dans la mousse. Elle s’essuya les yeux en vitesse quand on ouvrit la porte de nouveau. Marshall revenait avec un gros bol.
-Pour tes cheveux. Tu veux que je t’aide?
Rosie haussa les épaules et décida de jouer l’indifférente. Elle en avait assez de quémander son attention et son pardon.
-Ne te sens pas obliger.
Il grogna une nouvelle fois, s’agenouilla près du bain et remplit le bol d’eau. Il versa l’eau doucement sur son dos d’abord puis remontant lentement vers le sommet de son crâne. Rosie ne s’attendait pas du tout à autant de délicatesse de sa part. Elle ferma les yeux et savoura l’eau chaude qui lui coulait tranquillement dessus. Il versait de l’eau non seulement sur ses cheveux mais aussi dans son dos, sur sa nuque et ses épaules.
Elle finit néanmoins par ouvrir les yeux et prit le shampoing pour laver sa tignasse.
-Tes cheveux étaient plus jolis en blond…
-Qu’est ce que ça peut te faire la couleur de mes cheveux? Tu n’en a rien a foutre de moi.
Marshall ne bougea pas de sa place assit à côté du bain à même le carrelage du plancher. Il grogna dans sa barbe mais ne dit rien de plus. Il rinça ses cheveux deux fois toujours aussi lentement. Quand il déposa le bol il murmura d’une voix rauque.
-Tu me manque ma chérie.
Rosie le dévisagea franchement pour la première fois depuis longtemps.
Ses yeux bleus étaient aussi cernés que les siens. Il avait l’air épuisé. Le cœur de Rosie se serra de douleur. Elle se rapprocha du bord de la baignoire et mit la main sur sa joue barbue. Il posa la main sur la sienne et ferma les yeux. Une larme roula et glissa sur sa main.
-Mon amour, dit-elle doucement. Il pressa sa main très fort et se releva en s’essuyant les yeux.
-Je dois y aller, James est dans la cuisine quand tu vas avoir fini.
Rosie essuya les larmes qui avaient débordées encore une fois. Elle était toujours triste mais un faible espoir c’était réveiller dans son cœur.
Elle finit de se laver rapidement et en profita pour raser ses jambes et demanda l’aide de James pour sortir du bain.
C’était humiliant d’être ainsi réduit à demander de l’aide mais elle n’avait pas le choix. Une fois sur pied, James ressortit pour qu’elle puisse s’habiller. Elle se regarda dans le miroir et eut presque peur.
Elle avait perdu beaucoup de poids, ses joues s’étaient creusées, son ventre était maintenant tout plat. Sa belle poitrine généreuse avait dégonflée, ses yeux étaient cernés noirs à cause de ses trop petites nuits de sommeil. Elle devrait aussi faire quelque chose avec la couleur de ses cheveux. Marshall les préférait blond mais pour l’instant il avait plus l’air d’un couché de soleil passant du rouge au orange fade et au jaune terne.
-Merde je fais vraiment peur à voir.
Il était temps qu’elle se reprenne en main. Elle revêtit un pull et un legging qui lui faisait puisqu’une bonne partie de ses affaires étaient dans son appartement et remit son attèle en soufflant comme un buffle. Pour la première fois depuis des jours, elle portait autre chose qu’un pyjamas et se sentait propre.
Elle retourna dans la cuisine, elle avait faim. Pour une fois la nausée était absente. James était seul dans la cuisine et préparait un diner frugal.
-Pourquoi Marshall est venu dans la salle de bain? Elle chipa une carotte qu’il venait de déposer sur la table.
-Parce que je lui ai demandé. Il t’a emmener vivre ici presque de force. Il est temps qu’il s’occupe de toi convenablement. Se cacher dans son garage ne l’aidera pas à se sentir mieux et toi non plus. Toute cette situation le bouleverse beaucoup tu sais?
Rosie soupira.
-J’ai essayé chaque jour de lui parlé mais rien n’y fait. Il continue d’être convaincu que j’ai mal agit.
-Tu n’as rien fait de mal, tu le sais. Arrête d’essayer de le convaincre.
Il mit les légumes dans le bouillon de soupe qu’il préparait. Elle fronça les sourcils.
-Je fais quoi alors ?
James haussa les épaules.
-Sort de cette chambre et de cette maison recommence à vivre normalement. Arrête d’agir comme si tu était coupable. Prend soin de toi. Marshall va finir par se calmer et voir la vérité. Il est aveuglé par sa colère mais ça finira par passer quand il va te revoir comme la jeune femme belle et intelligente que tu es et qu’il aime tant.
Rosie se mit à réfléchir, James avait raison. En déprimant comme elle faisait, elle agissait en coupable et donnait du carburant à sa colère.
-D’accord tu as raison. Il est temps que l’ancienne Rosie revienne.
Sur l’heure du lunch, Marshall revint manger à la maison comme d’habitude et sursauta en apercevant Rosie à la table de la cuisine avec James.
James fit comme si tout était normal et leur fit la conversation le plus naturellement du monde. Rosie était mal à l’aise et Marshall ne répondait que par monosyllabe.
-Alors tu es en train de réparer quoi?
Marshall grogna.
-La voiture de madame Barns, sa vieille Peugeot fonctionne mal.
Rosie picorait dans son bol de soupe.
-Où est ma voiture?
-Elle est dans le hangar, je l’ai réviser pendant que tu peux pas t’en servir, elle est prête quand tu veux.
-Super.
Au moins, elle aurait sa voiture. James lui demanda alors la deuxième question qui la tracassait.
-Dis donc pourquoi son téléphone est brisé? Dit-il sur un ton innocent.
Marshall se leva et ramassa son bol.
-Il est tombé sur le béton, dit-il simplement.
Rosie se doutait bien pas aussi simple. Elle avait un étui protecteur en caoutchouc dessus. Il avait résister à tout un tas de chute sur les rochers durant l’été.
-Tu l’as exploser?
Marshall rinça son bol dos à eux.
-Il as essayer de t’appeler… J’ai peut-être rouler dessus avec mon tracteur…
Rosie secoua la tête.
-Je vais en avoir besoin d’un autre… Je fais comment pour payer mes factures, je ne peux pas sortir et tu n’as pas d’ordinateur ici?
Marshall s’essuya les mains.
-Ne t’inquiète pas pour ça. Tes factures sont payées. Tu aura un autre téléphone.
-Merci, dit-elle simplement en chipotant dans son bol de soupe.
Rosie secoua la tête, elle avait perdu des couleurs.
-Tu n’as plus faim, lui demanda James.
-Non, la nausée est revenue.
Marshall grogna à son frère.
-Ce n’est pas normal qu’elle soit toujours malade comme ça.
Rosie repoussa le bol que Marshall prit et vida.
-C’est peut-être un effet secondaire, qu’est ce que tu prends comme antidouleurs?
-Du Naproxen le jour et de la morphine la nuit je n’aime pas la morphine j’ai le cerveau dans le brouillard avec ça.
James fronça les sourcils.
-La morphine provoque des nausées mais pas autant surtout si tu en prends peu. Je vais vérifier au bureau pour te changer de sorte d’antidouleurs. En attendant veux-tu prendre un peu d’air frais, ça te ferais du bien ?
-Oui merci beaucoup, dit-elle reconnaissante.
Marshall visa sa casquette sur sa tête et maugréa à son frère.
-Tu ne travail pas cette après-midi?
Rosie soupira, Marshall n’avait pas envie de que James s’occupe d’elle.
-Tu as raison petit frère, pourquoi tu n’accompagnerais pas Rosie faire une balade dehors? Dit James à Marshall en mettant son manteau.
Marshall grogna et ronchonna quelque chose à voix basse. Rosie rougit de colère.
-Ne te dérange pas pour moi, je suis capable toute seule. Elle se leva et buta sur ses béquilles manquant de peu tomber. Marshall saisit ses béquilles.
-Non, je viens avec toi, tu tiens à peine debout. Et tu viens de lui dire oui.
Rosie s’emporta encore plus.
-Tu as sûrement autre chose à faire que de te promener avec moi. Visiblement ça ne t’intéresse pas plus que ça, dit-elle en empoignant rageusement ses béquilles.
Elle sortit sur le balcon furieuse. Devait-elle vraiment se battre aussi fort pour que son homme veuille passer du temps avec elle? Il n’en avait pas envie, c’était évident.
« Il a sûrement plus envie de passer son temps avec Madeline…» La nausée la retournait encore, l’idée qu’elle puisse toucher au corps de son homme lui faisait tourner la tête de jalousie. Elle luttait pour garder le bol de soupe dans son estomac quand elle entendit des grondements et des éclats de voix dans la cuisine. Marshall et James avaient l’air de se disputer.
Elle descendit laborieusement les escaliers avant que Marshall ne la rejoigne.
-Tu veux aller par où? Il était de mauvaise humeur. Elle se dirigea vers le hangar, Marshall l’accompagnait sans dire un mot. Il ne lui touchait pas, il s’assurait seulement qu’elle ne tombe pas, la suivant à quelques pas derrière.
Deux heures avant, il lui disait qu’elle lui manquait et maintenant c’était aussi pire qu’avant entre eux.
-Où est ma voiture? Dit-elle en essayant de faire comme James lui avait dit. Revivre normalement.
-Par ici, dit-il en la guidant dans l’immense hangar à machinerie. L’hiver arrivait et les gros tracteurs qui servaient à la production des pommes de terre de Marshall était entreposer dans le hangar.
Sa Mini-Cooper était coincée entre deux immenses tracteurs, pour l’instant c’était impossible pour la jeune femme de sortir son véhicule de là.
-On dirait que je suis pris au piège…Pourquoi? Elle se retourna et regarda Marshall en pleine face. La pénombre du hangar l’empêchait de bien voir son visage.
-De quoi tu parles? Tu n’es pas prise au piège. J’ai seulement stationner un tracteur devant ton auto. Tu ne peux pas conduire…
Rosie s’appuya sur son petit bolide.
-Pourquoi tu m’as emmener ici? Pourquoi tu m’héberge chez toi?
Un ouvrier entra dans le hangar et Marshall lui fit signe de sortir.
-Je ne voulais pas que tu tombe. Rosie craqua.
-Trop tard!
-Bon sang Rosie! Je t’ai emmener chez moi pour prendre soin de toi… Elle explosa de colère et de chagrin elle lui hurla dessus.
-Vraiment? Tu passe tes journées entière ici à travailler et tes soirée Dieu sait où! Sûrement à baiser Madeline! Ne me dis pas que tu prends soin de moi! Tu m’as enlever mes clefs, mon téléphone, je ne peux plus conduire, je me peux même pas marcher toute seule. Fuck je ne peux même pas me laver toute seule. Tu t’en fou royalement ! J’aurais dû crever dans ce foutu escalier… Marshall sursauta comme si on l’avait giflé. Je suis tout le temps malade….
Marshall ne desserra pas les dents laissa sa rage déborder. Toute sa colère se transforma en tristesse.
-Je veux retourner chez moi, dit elle en fondant en larmes le front appuyer sur le châssis de son bolide. Je n’ai rien à faire ici. Tu ne m’aimes plus, laisse moi crever en paix.
Marshall fit un pas vers elle mais ne la toucha pas.
-Non je ne te ramène pas chez toi. Ta place est ici avec moi. Sa voix était basse et rauque pleine de chagrin
-Pourquoi? Tu me déteste pour quelque chose que je n’ai pas fait! Laisse moi partir! Comme ça tu vas pouvoir baiser autant que tu veux avec la belle Madeline.
-Quoi? Je ne vois pas Madeline voyons! Tu ne te rends pas compte à quel point je m’inquiète pour toi? Il est pas question que je perde une autre femme! J’ai cru mourir quand je t’ai vu tomber dans cet escalier! Tu ne retournera pas là-bas, pas question! J’ai eu tellement peur de te perdre! Je t’aime bon Dieu Rosie. Il criait à son tour. Il se retourna dos à elle et mit les mains sur ses hanches en respirant profondément.
Rosie sécha ses yeux et entreprit de sortir.
-Parfait, tu ne veux pas que je retourne chez moi soit, mais tu vas te rentrer une bonne fois pour toute dans le crâne que je ne t’ai pas tromper. Je n’ai rien fait de mal. Je n’ai jamais regarder d’autre homme que toi depuis que je te connais. Elle sortit du hangar sans que Marshall ne fasse ou dise quoi que ce soit.
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macadamiasoo · 4 years ago
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Jusque très tard, je pensais être moche parce que j’étais grosse
Il y a quelques mois, j’étais dans un magasin et à la caisse, un petit garçon m’a pointée du doigt et a dit à sa mère que j’étais grosse.
Il y a quelques mois, j’étais assise dans le bus. Une dame s’est posée à côté de moi et m’a demandé si je pouvais changer de place parce que je prenais tout le siège et qu’elle ne pouvait pas s’asseoir.
Il y a deux ans, on m’a humiliée à l’entrée d’un parc aventures alors que je respectais toutes les normes inscrites sur leur site.
Quand je vais voir un médecin, on me dit que j’ai mal à la gorge, à la cheville, que je n’arrive pas à respirer "parce que je dois maigrir". Résultat des courses ? J’avais de l’anémie et une fracture. Je vois déjà les commentaires, "t’as eu une fracture parce que ton poids appuie sur ta cheville."
Et bien, non. Et puis, même en quoi ça vous regarde ?
Les gens sont étonnés quand je dis que je vais faire du sport alors que j’en ai pratiqué en haut niveau pendant plus de la moitié de ma vie.
Quand on change de corps, on voit le changement de comportement des autres. Ça fait mal au début mais à la longue, ça fait surtout rire. Les gens sont tellement superficiels et ne s’en rendent même pas compte.
La prochaine fois que vous êtes dans les transports en commun (si Madame la pandémie nous laisse tranquille), regardez comment réagissent les gens quand ils voient une personne "grosse"  s’asseoir à côté d'eux. Il y a les plus courageux qui changent de place et il y a ceux qui se dandinent sur eux-mêmes parce qu'ils sont serrés et n’osent pas aller s’asseoir ailleurs.  Il y a aussi ces magasins dont les tailles commencent au 34 et s’arrêtent au 42. Bien sûr, toutes celles qui ne rentrent pas dans cette tranche sont stigmatisées. Soit on leur suggère d’aller chercher leurs vêtements au rayon enfants soit on leur propose d’aller s’habiller chez les hommes oubliant que c’est aux marques de s’adapter à la population, à toutes les morphologies et pas le contraire.
On diffuse à la télévision ces émissions de relooking qui te promettent un changement considérable dans ta vie en te faisant perdre 10 kilos. Maigrir, c’est la clé du bonheur, un portail magique qui te donnera amour, travail et argent, c’est bien connu. Le Monde est si superficiel.
C’est un comportement vu maintes et maintes fois et normalisé dans les films et séries. La typique fille ronde rejetée par le garçon qu’elle aime entamera un régime pour être enfin "digne de lui".
Des séries glorifient même la grossophobie : Insatiable par exemple. On pourrait expliquer pendant des heures et des heures pourquoi rien ne va dans cette série. Pas étonnant que de nombreux ados ronds se sentent rejetés lors de leurs premiers émois amoureux, époque où le physique est plus important que n’importe quelle autre chose. Mais est-ce que ce rejet de la personne ronde change en grandissant ? J’en doute.
Être mince ne veut pas forcément dire être sain. Être gros ne veut pas forcément dire être en mauvaise santé. La vérité, c’est qu’on préfère te voir mince (voire maigre) et au bord du suicide que gros et bien dans ta peau.
On félicite ceux qui maigrissent sans même savoir s’ils n’ont pas un problème mental, un problème sous-jacent. On occulte l’existence des troubles alimentaires. Plus tu maigris, plus on te félicite. Tu n’as qu’une envie, c’est de leur répondre : "Si tu savais. Si tu savais. Si tu savais que j’ai failli tomber 3 fois dans les pommes depuis ce matin tellement je ne mange pas, tellement je mange rien."
On insulte et juge ceux qui grossissent. Regardez ce qu’a subi Lana del Rey. J’ai lu des personne dire qu’elle n’avait que ce qu’elle méritait. "Ce qu’elle méritait" ?
Être "trop" gros ou être "trop" mince c’est comme faire partie d’un club : celui des rejetés, celui des anormaux.
Ça m’énerve profondément quand j’entends que la grossophobie n’existe pas. Elle est tellement présente partout qu’on ne la voit plus. Lorsque l’on est gros et que l’on se sent super bien dans son corps, la société et surtout l’entourage se sentent obligés de te rappeler qu’être gros n'est pas normal.
On te dit que vivre dans un corps trop gros, c’est promouvoir l’obésité. On te dit que tu dois aller faire du sport parce que tu montres un mauvais exemple aux jeunes. Ces mots sont généralement prononcés par des personnes qui regardent la télé-réalité.
Alors au final, comment pourrait-on se sentir bien dans notre corps ?  Comment pourrait-on se sentir bien avec nous-mêmes ? Et même avec ce texte, on va me dire que je suis en train de faire la promotion de l’obésité. Vous croyez vraiment que j’ai envie qu’une autre personne vive ça ? Certainement pas.
Dans ma vie, j’ai vécu les deux situations : être plus mince et sportive - Le pire, c’est qu’on me disait que j’étais grosse alors que je ne l’étais pas - et être plus grosse et jugée et/ou discriminée. J’ai entendu des réflexions tellement débiles et je me demande comment on a pu oser prononcer ce genre de phrases.
Du genre : "C'est bien que tu oses t'amuser", "C'est bien que tu oses danser.", “C’est bien que tu oses porter des jupes.”
Oser danser ?
Oser porter des jupes ?
Oser s’amuser ?
Être confronté à ce genre de réflexions, c’est comme entendre, c’est comme te cracher au visage que tu n’étais pas normal, que tu devais avoir honte de vivre dans ton propre corps.
Si vous n’avez jamais été humiliés parce que vous êtes gros, vous ne savez pas ce qu’est la grossophobie. Si vous n’avez jamais été humilié ou pris des réflexions parce que vous êtes trop maigres, vous ne savez pas de quoi je parle. Les réflexions du genre : "Tu es anorexique."
L’anorexie est une maladie mentale grave et sérieuse et pas un physique. On peut peser 60 kilos et être anorexique.
Une discrimination tellement inconnue qu’on dit qu’elle a été inventée par "les gros pour justifier leur paresse." C’est bien connu, si vous êtes gros, c’est de votre faute.
Alors qu’en réalité, notre corps change, notre corps grossit pour plusieurs raisons : la mauvaise alimentation, bien évidemment mais aussi les troubles hormonaux, les troubles alimentaires, les problèmes de thyroïde. Et oui, les troubles alimentaires font grossir. La boulimie fait maigrir puis grossir puis maigrir puis grossir, l’hyperphagie te fait tripler de volume.
Au final, c’est une vraie phobie, celle d’être gros. L’autre jour, je regardais un reportage sur Arté et une phrase symbolisait tout ce dont je suis en train de parler. "Une société qui fabrique le gras mais qui déteste les gros."
Il n’y a aucun film, aucune série où le personnage principal héros est gros et a une vie normale. Soit il est gros pour parler d’acceptation de soi, soit on le montre parce qu’il a maigri, soit parce que c’est la super copine ou le super copain rigolo, soit parce qu’ils sont moqués. Ils ne sont jamais normalisés. Il y a des millions de gros en France mais on les voit pas. Où sont-ils ?
Les gros existent mais sont complètement occultés de notre champ de vision. S’ils se montrent, c’est qu’ils veulent faire la promotion de l’obésité.
Beaucoup utilisent la bienveillance. Une bienveillance déguisée pour pouvoir encore plus nous humilier. De la bienveillance à coup de remarques blessantes et intrusives : "T’as pas un peu grossi ?", "Il faudrait que tu commences un régime si tu veux avoir quelqu’un dans ta vie."
Encore pire, ceux qui te font culpabiliser en te voyant manger un gâteau au chocolat en te disant : "Tu devrais pas manger ce gâteau. T’en as pas besoin !" Et si j’ai envie de manger ce gâteau, il est où, exactement, ton problème ?
Mais maintenant cette discrimination et cette humiliation se retrouvent sur les réseaux sociaux.
Instagram renforce cette impression. Sur ce réseau social, les femmes aux formes avantageuses sont celles qui ont le plus d’abonnés, ont le plus de mentions "j’aime". Pas besoin d’avoir de talent, il suffit juste d’être belle, surtout mince, de poster une photo en petite tenue ou une vidéo de vous entrain de bouger pour percer et pour avoir une carrière basée sur votre physique. Une discrimination dans le sexisme.
Dans le monde professionnel aussi. Prenez le journalisme sportif. Sur les plateaux télés, on accepte des femmes magnifiques, minces (mais talentueuses pour la plupart) pour attirer le téléspectateur. Si elles grossissent, on leur dira de maigrir.
Pour les gros, c’est différent. Sur les réseaux sociaux, le simple fait de poster une photo de vous ouvrira un débat sans fin. D’abord, il y aura ceux qui penseront que vous êtes un modèle pour les autres, vous vous acceptez et c’est génial. Ensuite, il y aura ceux qui penseront que vous devriez avoir un honte de poster une photo de vous parce que vous encouragez les autres à vivre le même style de vie malsain, vous leur montrez qu’être gros/grosse est normal (spoiler alert, ça l’est). Encore, il y aura ceux qui se moqueront de vous parce que vous avez le même physique "qu’une vache". Enfin, il y aura ceux qui vous diront gentiment (non pas du tout) que vous devez maigrir parce qu’être gros est dangereux pour la santé mais bien sûr, ils disent ça pour votre bien.
Bien évidement, la photo postée n’aurait suscité aucun débat si vous aviez eu un corps socialement acceptable.
Prenons le problème à l’envers : et si j’avais juste envie de poster une photo de moi sans me faire insulter, sans être érigé en modèle, sans qu’on me dise que je dois maigrir parce que "c’est pas bien pour ma santé" ? Est-ce que je t’ai demandé ton avis ? Je ne crois pas alors garde-le pour toi. Est-ce que tu m’as demandé pourquoi je maigrissais vite ? Pourquoi je ne mangeais rien ? Non alors garde tes "conseils" pour toi.
J’en ai marre d’avoir l’impression de ne rien faire pour stopper ce body shamming, de ne rien faire pour stopper ça. Je vois plein “d’inflencueurs” se vanter d’avoir perdu 9 kilos en 2 semaines. Ils partagent leurs recettes ”miraculeuses” à coup de codes promos. Des recettes ”miraculeuses" dangereuses, pas saines pour un clou qui te permettront de reprendre le double que tu as perdu (mais ça, ils ne te le disent pas).
Bien évidemment, leur argument de vente est grossophobe en plus d’être fallacieux. Un magnifique exemple de ce qu’on appelle l’ ”eating disorder culture”. Maigrir vite, n’importe comment, par n’importe quel moyen mais maigrir quand même.
La "faim" justifie les moyens.
Alors j’ai décidé d’éradiquer tous ces comptes à succès de mon champ de vision virtuel. Je les bloque, je les supprime, je les anéantis pour protéger mon espace virtuel. Espace virtuel qui empiète très vite sur notre vraie vie, sur notre santé mentale.
J’essaie d’aider les autres en leur montrant la fausseté mais surtout la dangerosité de leurs conseils. Conseils qui n’ont qu’un enjeu : nous rendre coupables d’être ce que nous sommes, faire en sorte qu’on se déteste pour le corps que nous avons. Dans le seul but de nous vendre leur produit nous créant des complexes, nous détruisant physiquement et mentalement.
Je ne dis pas que l’obésité n’est pas un problème pour la santé parce que si elle l’est.
Sachez juste que ce genre de comportements peuvent pousser vers les troubles alimentaires.
Jusque très tard, je pensais être moche parce que j’étais grosse.
Faites attention à ce que vous dites, une fois que la ligne est franchie, il est très difficile de revenir en arrière.
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christophe76460 · 9 months ago
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PRIÈRE DE LA SEMAINE
Les bontés de l'Éternel ne sont pas épuisées, Ses compassions ne sont pas à leur terme; Elles se renouvellent chaque matin. Oh! que Ta fidélité est grande! L'Éternel est mon partage, dit mon âme; C'est pourquoi je veux espérer en Lui. L'Éternel a de la bonté pour qui espère en Lui, pour l'âme qui le cherche. Il est bon d'attendre en silence le secours de l'Éternel (Lamentations 3:22-26).
L’Éternel agira en ma faveur. Éternel, Ta bonté dure toujours, n’abandonne pas les œuvres de Tes mains (Psaumes 138:8).
Éternel, Tu nous donnes la paix; car tout ce que nous faisons, c'est Toi qui l'accomplis pour nous (Ésaïe 26:12).
👉PRIONS:
Cher Père céleste, Dieu de mon salut, Dieu de mon alliance, c’est avec un cœur rempli de joie et de gratitude que je m’approche de Ton trône de grâce ce jour afin de Te dire merci pour le souffle de vie renouvelé, Ta fidélité, Ta bonté et Tes merveilleuses œuvres que Tu opères dans ma vie et ma maisonnée.
Qui est comme Toi dans les cieux et sur la terre ? Parmi les dieux, qui est comparable à Toi ? Ô Dieu de gloire ! Nul n'est semblable à Toi.
Seigneur, Tu es merveilleux et compatissant, Tu es lent à la colère et riche en bonté, Tu es miséricordieux, Tu me purifies, me sanctifies et me justifies. Tu es le vrai secours qui ne manque jamais dans la détresse. Tu es vraiment un Dieu Fidèle, sois exalté à jamais, au nom de Jésus-Christ.
Père Éternel, je Te confie ce nouveau jour, cette nouvelle semaine. Voici, je veux T’obéir et marcher dans Tes voies, aide-moi à m’attacher à Ta Sainte Parole et remplis-moi de Ton bon Esprit pour faire Ta volonté, au nom de Jésus-Christ.
Seigneur, par Ta lumière et Ta fidélité, conduis-moi vers l’accomplissement de Tes projets de paix et de bonheur dans ma vie, au nom de Jésus-Christ.
Ô Seigneur Dieu, par le Pouvoir du Saint-Esprit, je proclame la chute de tous mes ennemis, afin qu'ils soient dans la confusion et la honte, au nom de Jésus-Christ.
Je déclare que tous les complots du malin contre ma vie et ma maisonnée, soient voués à l'échec, au nom de Jésus-Christ.
Que tout esprit de découragement, de distraction, de doute,d'impossibilité influençant ma vie, soit ligoté, anéanti et détruit par le feu de Dieu, au nom de Jésus-Christ.
Abba Père, mon âme espère toujours en Toi, fortifie-moi et aide-moi à connaître tout ce que je dois faire pour avancer suivant le temps que Tu as fixé pour accomplir Tes promesses dans ma vie, au nom de Jésus-Christ.
Seigneur, je reçois la grâce de croire encore en tous les rêves que Tu as mis dans mon cœur afin de les poursuivre, au nom de Jésus-Christ.
Seigneur, je reçois la grâce de travailler sur les dons et les talents que Tu m’as donnés afin que je puisse les valoriser et les multiplier pour Ta gloire, au nom de Jésus-Christ.
Seigneur, mon cœur est rempli d’attente et d’espérance de voir la réalisation de toutes Tes promesses dans ma vie, au nom de Jésus-Christ.
Je déclare que ma vie ne restera plus jamais la même car l'Eternel agit en ma faveur, je vais désormais avancer dans tout ce que j'entreprends, au nom de Jésus-Christ.
Je déclare que mes rêves deviennent une réalité et que je suis une source de bénédiction pour ma génération et même pour ceux qui me négligent aujourd’hui, au nom de Jésus-Christ.
Seigneur, ne m'abandonne pas, garde-moi comme la prunelle de l'oeil et marche Toi-même avec moi partout où j'irai durant cette semaine. Sois mon Berger afin que Ta houlette et Ton bâton me rassurent. Alors je jouirai infiniment de la paix, de la grâce et du bonheur en Ta présence, au nom de Jésus-Christ.
Père Éternel, merci d'avoir exaucé ma prière, à Toi soient la louange et la gloire dans tous les siècles, au nom de Jésus-Christ. Amen!
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