#enseignepeinte
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Au Café Marand, l'ambiance est aussi torréfiée que le café lui-même. On dit qu'ici, le café est si fort que même les cuillères ont peur de s'y aventurer. J'en ai vu une tenter le plongeon une fois. Elle n'est jamais ressortie. Le garçon, un petit brun décoiffé aux airs de poète maudit, prétend que leur café est récolté directement dans l'arrière-cour. Je ne suis pas allée vérifier. La dernière fois que j'ai mis le nez dehors, il pleuvait tellement que les poissons eux-mêmes prenaient un parapluie. Madame Marand, la tenancière, prétend que son café est le plus fort du village. Je veux bien la croire. Après trois tasses, on ne cligne plus des yeux, de peur de manquer le spectacle de ses propres tremblements. Et puis il y a ce client régulier, un certain Monsieur Moka, qui prétend avoir des visions après chaque espresso. Selon lui, le fond de sa tasse lui a révélé les résultats des prochaines élections, le secret de la vie éternelle et la recette du flan parfait. Personnellement, après deux tasses, tout ce que je vois au fond de la mienne, c'est un trou dans mon porte-monnaie. Au Café Marand, le café coule à flot, mais c'est l'ambiance qui nous retient. Tellement présente qu'on dirait presque qu'elle a sa propre chaise à chaque table. Et alors que les heures défilent, on se rend compte que la pendule du Café, probablement choquée par tant de caféine, a décidé de prendre sa retraite anticipée. D'ailleurs, entre deux tasses, on murmure que le temps, ici, s'est tellement ralenti qu'il envisage sérieusement de porter plainte pour harcèlement chronologique. Et c'est ainsi, entre un rire et un ristretto, que le Café Marand devient notre petite parenthèse d'absurdité dans un monde qui en manque parfois cruellement.
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vieillesboutiques · 3 years ago
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Albert Monier - Place du Tertre, Montmartre, Paris, 1957.
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smadletters · 3 years ago
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🍏 Petite Pomme 🍏 Douvres-la-Délivrande - Normandie 🌻 Douceur de Vivre 🧸 🎨 Univers Coloré & Poétique 🍁 🧵 Ateliers Créatifs 🧶 @bypetitepomme Création Graphique, Menuiserie, Ferronnerie & Mise en Peinture Supports, Enseigne, Logo et Signalétiques Peints à la main. #artisannormand #faitmain #metiertraditionnel #enseignepeinte #signaletiquepeinte #publicitépeinte #enseignesuspendue #panneaupublicitaire #peintureafacon #ferronerie #peintreenlettres #ferronneriedart #peintureenlettres #habillagefacade #mouluresbois #illustrationspeintes #devantureboutique #enseignecaisson #enseigneperpendiculaire #stoptrottoir #lettrespeintes #lettragespeints #menuiserie #chevaletdetrottoir #ornementation #enseignebois #chevaletpublicitaire #douvresladélivrande #calvados #normandie (à Douvres-La-Délivrande, Basse-Normandie, France) https://www.instagram.com/p/CWmVCJqK-Cz/?utm_medium=tumblr
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6lettres · 6 years ago
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« Fabrique de Confiseries » trouvé à Varangéville, 54. #sign #signs #signpainting #signpainter #signgeeks #signofthetimes #peintreenlettres #lettrespeintes #peintalamain #vintage #vintagesign #vintagestore #confiserie #confiseur #varangeville #enseigne #enseignepeinte #facade #bergamote #lettering #lettrage #handlettering #ghostsign #abandonnedplaces #bonbon #vernaculartypography #typehunter #signhunters #artisan (à Varangéville, Lorraine, France)
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syndromartcustomdesigns · 3 years ago
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AU BON POULET 🐔 Logo par Mélanie Roy (La Rochelle) #enseignepeinte #logodesign #rotisserie #pons #artistepeintre #foodtruck #logopainting #commerceambulant #syndromart (à Pons, Poitou-Charentes, France) https://www.instagram.com/p/CRCJSbXJgz6/?utm_medium=tumblr
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brakelesssignco · 7 years ago
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 ✨ #goldleaf ! ✨ #signpainting #gilding #gold #dorure #feuilledor #or #23ct #lettrespeintes #peintreenlettres #enseigne #enseignepeinte #handpainted #peintalamain #artisanat #artisan #liege #belgique  #decor #decoration #design #typewriter #lettering  #letters #typegang #logo #love AlwaysHandMade 
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Regarde-moi cet endroit, t'y crois ? L'Hôtel du Centre, tout pimpant, tout blanc avec ses volets rouges, comme pour dire : « Hey, je suis là, au milieu de nulle part ! » Et puis ces petites montagnes, derrière, qui regardent de haut tout ce petit monde. Les voitures qui se pointent, à la va-comme-j'te-pousse, cherchant un coin pour poser leurs carcasses. Les arbres, discrets, qui se tiennent à carreau, histoire de pas déranger. Et puis ce petit trottoir, qui mène on ne sait où… Tout a l'air si tranquille, si posé, comme un dimanche après-midi où tout s'arrête. Mais dedans, qui sait ? Peut-être que ça bouillonne, que ça s'agite, que les verres trinquent et que les rires fusent. C'est un monde de contrastes, où la quiétude côtoie le tumulte, où l'apparence cache mille et une vies. Mais bon, de loin, on n'y voit que du feu. Tu sais, y'a des lieux comme ça, qui bravent le temps, qui résistent quand tout autour semble se déliter, s'effondrer. Cet hôtel, c'est un peu ça. Un vestige, un symbole. Quand tout ferme, tout change, tout est transformé, lui, il tient bon la barre. À l'origine, imagine, c'était en 1958, une simple pension de famille, la pension Mallet. Et puis l'appétit grandissant, la vision s'agrandit. En 1965, deux étages de plus viennent couronner l'édifice, pour faire face à une station de sports d’hiver en pleine expansion. 27 chambres pour accueillir les âmes en quête de repos et de glisse. Les Mallet, une famille de battants, l'ont tenu jusqu'en 1984, puis est venu le temps de la transmission, au fils, qui a veillé sur les lieux jusqu'à ce qu'il range ses clefs pour une retraite bien méritée en 2019. Aujourd'hui, de nouveaux visages sont aux commandes. L'Hôtel du Centre continue de vivre, de respirer, de témoigner de ce qu'il était autrefois et de ce qu'il sera demain. Un phare immuable, défiant l'obscurité des métamorphoses.
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Nom de Dieu de gourmandise ! C'est ça quand vous vous retrouvez la bave aux lèvres, le ventre dans les talons, à poursuivre la moindre odeur alléchante. Vous ne pouvez plus vous en défaire. La gourmandise vous happe, vous prend dans ses griffes. Ça vous file un plaisir effroyable, indécent, une sorte d'extase gastronomique qui vous tient là, à la merci de chaque tentation, comme un pantin dans les mains d'un chef d'orchestre sadique qui jouerait la symphonie des saveurs. Vous voilà ballotté, secoué, dévoré par cette délicieuse addiction. Et en plein paroxysme de vos désirs les plus fous, vous vous retrouvez face à l'horreur ultime : le magasin de gourmandises est fermé ! Sacrebleu ! Vous jurez, vous pestez contre le destin, contre cette putain de vie qui vous prive de vos délices tant attendus. Vous maudissez le propriétaire de cette boutique qui a osé fermer ses portes au moment même où vous vous y attendiez le moins. Vous vous sentez abandonné, trahi, comme un amant éconduit. Dans un mélange de colère et de désespoir, vous jurez de trouver un moyen de plonger dans un océan de plaisirs sucrés et salés, car rien ne peut vaincre la détermination d'un addict aux plaisirs gustatifs. Rien, sinon la fin inéluctable de cette vie absurde qui vous consume lentement.
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Garage Lugdunum à Villeurbanne. Photo de Bastien. Telle mère, tel fils.
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Nul n'ignorait la chaleur et la convivialité qui régnaient chez M. l'aubergiste. Sa boutique était le rendez-vous incontournable des villageois qui s'y pressaient pour se régaler de ses produits frais et locaux. Qu'il s'agisse de pain, de fromage, de fruits, de légumes, d'œufs, de miel ou de vin, tout y était savoureux et abondant. M. l'aubergiste accueillait chacun avec un sourire avenant et un mot aimable. Il appelait ses clients par leur petit nom et leur offrait volontiers une tasse de café fumant ou une part de gâteau odorant. Il se plaisait à leur conter des histoires et des anecdotes sur la région, à leur prodiguer des conseils avisés ou à les faire rire avec ses facéties. Chez M. l'aubergiste, on ne venait pas seulement pour la bonne chère, mais aussi pour partager et échanger avec toute la communauté. Mais un jour funeste, la boutique de M. l'aubergiste a baissé son rideau. Bouleversés, les villageois ont perdu un ami fidèle et un repère précieux. La boutique de M. l'aubergiste est restée close depuis ce jour. Elle est devenue le symbole d'une époque révolue, où la vie était plus simple et plus authentique. En réalité je ne sais pas si M. l'aubergiste était réellement comme ça, je l'ai imaginé comme ça. C'est la magie des vieilles enseignes, elles nous racontent beaucoup d'histoires !
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Encore une fois, mais avec une 2CV.
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Je n'ai jamais abusé de l'alcool, il a toujours été consentant. Je ne bois jamais à outrance, je ne sais même pas où c'est. Je ne bois pas de lait le matin, ça fait cailler la tequila de la veille au soir. - Pierre Desproges
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Le proverbe empirique qui dit : « C'est en forgeant qu'on devient forgeron » est un proverbe de vérité, car il est plutôt rare, en effet, qu'en forgeant, un forgeron devienne petit télégraphiste ou mannequin de haute-couture. - Pierre Dac
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Les mots sont des menteurs. N'acceptons pas aveuglément les indications qu'ils nous donnent. Ce serait une erreur d'écrire à Liège pour avoir des bouchons et à Pau pour avoir des gants. - Victor Hugo, Les Misérables Tome I, 1890.
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Applications Générales d'Electricité J. Dujols.
Si votre haine pouvait être transformée en électricité, cette dernière éclairerait le monde entier. - Nikola Tesla
Une solution facile pour faire des économies d'énergie, la haine étant, hélas, un sentiment qui ne manque pas dans ce monde.
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Tous les matins en se levant, on devrait dire : Chic ! je ne suis pas mort ! - Jules Renard
Pour le café du Levant par contre, c'est  bien mort.
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