#en tremblant
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gemville · 2 years ago
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Opal, Diamond and Colored Gemstone 'En Tremblant' Dragonfly Brooch by Gaston Lafitte
Source: 1stdibs.com via Pinterest
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tiarascrowns · 1 year ago
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Edwardian Style Diamond Tiara
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Edwardian Style Diamond Tiara 22 Carat
135,000.00$
A beautiful contemporary en tremblant diamond and platinum floral Diadem by E. Wolfe & Co., the tiara shaped as a wide openwork band with tapering ends and of asymmetrical design, formed of delicate floral and foliate sprays, set to the centre with a large fully open five petalled wild rose set en tremblant with two further matching rose motifs, one to each side, also en tremblant, all finely hand crafted in platinum and fully pavé set with round brilliant cut diamonds and with pear shaped diamonds weighing a combined total of 22.50cts, to a velvet covered band.
- HH Adaezze Ndira Jewellery Company
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fashionsfromhistory · 1 year ago
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Brooch
Edgar Bense for Boucheron
c.1890
Conceived as a dazzling dragonfly with delicate plique-à-jour wings, this brooch epitomizes the Art Nouveau style in both fashion and manufacture. With its translucent wings set en tremblant and its sparking rose-cut diamonds, the present jewel catches the light brilliantly. In the enameling technique called plique-à-jour, vitreous enamel is applied to openwork wire cells without a backing, creating the transparent effect of stained glass. The house of Boucheron was founded in 1858 by Frédéric Boucheron (1830–1902). First opened in the Galerie de Valois, under the arcades of the Palais Royal, the shop was perfectly situated in the center of Second Empire Parisian luxury. In 1893 Boucheron moved to the Place Vendôme—the first of the great French houses to occupy that location—where it remains headquartered to this day, with more than 30 branches across the globe.
The MET (Accession Number: Accession Number: 2018.447.1)
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cheminer-poesie-cressant · 4 months ago
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source : @cheminer-poesie-cressant
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vœux pour poursuivre le beau geste
le recueil d’une vie qui ignore encore la dernière page
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vœux pour fêter les souvenirs
ceux qu’on a gagné sur les mauvais
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sauter par dessus tout ce qui nous a fait mal
sauter à pieds joints dans l’année nouvelle
sans crainte malgré les doutes
sans peur malgré l’avancée des destins
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sauter par dessus avec gourmandise et innocence
comme un enfant qui veut retrouver de l’autre côté
sa balle perdue, celle qu’il ne pensait pas retrouver si vite
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ré-espérer en la flamme tremblante qui se redresse
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© Pierre Cressant
(mercredi 1 janvier 2025)
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Meilleurs voeux à toutes et tous ! Puisse la poésie nous raccorder un peu plus avec la vie !
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la-nuit-je-mens · 3 months ago
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Divine acte 2
Derrière la porte, la pénombre du boudoir et la chaleur du feu de cheminée qui vous enveloppe et éclaire de sa lueur diabolique un profond fauteuil rouge carmin...
Deux hommes nus, agenouillés, se tiennent près de ce fauteuil,yeux servilement rivés au sol....
La Divine, silencieusement, s'avance au centre de la pièce et en royale majesté prend place sur son trône de reine...
D'une main distraite,elle caresse négligemment les cheveux de l'un des hommes , tandis qu'elle donne a l'autre sa cheville à baiser religieusement ...
Et dans ce mouvement, ses cuisses s'écartent et offre à la vue des quelques spectateurs privilégiés,le spectacle de sa fente humide et rougeoyante....
D'une voix tranchante comme une lame de rasoir,elle ordonne à un de ses pantins soumis de se prosterner entre ses cuisses ,
s'approchant de son oreille,elle lui murmure de sa voix féline :"Fais moi jouir avec ta langue"
Trop heureux de s'exécuter l'homme- jouet, bandant déjà dur,dévore a pleine bouche,la belle chatte sauvage qui lui barbouille le visage...
Divine soupire d'aise et se cambre en arrière sur son fauteuil,offrant encore ainsi davantage son sexe avide de plaisir illicite à la bouche assoiffée...
Sentant son plaisir monter et voulant le retenir,elle saisit puissamment avec ses griffes l'homme par les cheveux,pour retirer de sa vulve, sa bouche, écumante de son jus de femelle alpha...
" Doucement jeune impatient,laisse la Divine savourer ta soumission...montre moi à quel point tu adores ta maîtresse... jusqu'à quelle limite va ta dévotion ? "
Il répond d'une voix tremblante,les yeux baissés...
"Divine,de vous je veux tout...être l'objet de vos plaisirs et de vos plus noirs desseins ,je suis là pour vous servir, je vous offre mon âme,prenez là si cela peut vous satisfaire "
Divine,dans un rire cruel et cynique,saisit alors son esclave par le cou,et approchant son visage près du sien,elle se met à serrer de ses longs doigts fins gantés de soie noire ,la gorge de l'infortuné, elle se repait du regard effrayé et extatique de sa victime consentante,prêt a mourir par sa main,ce dernier bande encore plus dur...
"Suffit de jouer"!,dit elle méprisante,ton âme m'importe peu"
Desserant son étreinte ,elle saisit la tête de l'homme a nouveau et la presse d'un geste autoritaire et sans appel contre son sexe volcan dont la lave coule maintenant entre ses cuisses, mêlée à la salive de son captif ...
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ludivinevanckerwisky · 3 months ago
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"De leurs griffes à tes bras"
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Résumé : Alex, brisée par des relations abusives, tente de fuir après une nuit avec Spencer. Il la retient, patient et aimant, tandis qu’elle affronte les souvenirs d’un passé marqué par la soumission et la douleur. Peu à peu, il lui montre qu’elle mérite mieux.
Avertissements :Thèmes de traumatismes passés, relations toxiques, consentement, et reconstruction émotionnelle.
--- La chambre était plongée dans une douce pénombre, seulement troublée par la lueur vacillante des bougies.
Alex se redressa lentement, laissant glisser ses jambes hors du lit. Elle tira le drap autour d’elle, son esprit en proie à des pensées confuses.
Elle connaissait ce schéma par cœur : la passion, suivie de la distance, puis le départ inévitable. Pourtant, cette fois, alors qu’elle s’apprêtait à quitter la pièce, une voix douce, empreinte de chaleur, l’arrêta.
« Alex. » Elle se figea, ses épaules se crispant légèrement. Spencer était éveillé, ses yeux reflétant une tendresse teintée d’inquiétude.
« Tu vas où ? » demanda-t-il doucement en s’asseyant dans le lit, la couverture glissant sur ses hanches. Elle détourna le regard, serrant un peu plus le drap autour d’elle.
« Je... Je pensais te laisser un peu de temps. » Spencer tendit une main vers elle, son ton calme mais insistant. « Du temps pour quoi ? »
Alex hésita.
« Pour partir », murmura-t-elle, évitant son regard. Il attrapa délicatement son poignet, l’attirant doucement vers lui. « Je ne vais nulle part, » souffla-t-il, ses yeux cherchant les siens.
Elle resta immobile un instant, tentée de reculer, de fuir comme elle l’avait toujours fait. Mais il ne la laissa pas s’échapper, l’entourant de ses bras d’une étreinte rassurante.
Elle pouvait sentir la chaleur de son corps, la sincérité dans chacun de ses gestes. « Pourquoi es-tu encore là ? » murmura-t-elle, sa voix tremblante.
Spencer posa une main sur sa joue, son regard ne vacillant pas. « Parce qu’après ce qu’on vient de vivre, je veux être là. Pas seulement pour le plaisir, mais pour ce que nous sommes ensemble. »
Ces mots déclenchèrent en elle un flot d’émotions qu’elle ne pouvait plus contenir. Des souvenirs qu’elle avait si longtemps enfouis refirent surface.
--- **Flashback :**
Elle était assise sur le siège passager d’une voiture luxueuse, le cuir froid contre sa peau. L’homme à côté d’elle lui adressait un sourire condescendant. « Tu es vraiment mignonne quand tu te tais, » avait-il dit en posant une main possessive sur sa cuisse. Elle avait voulu protester, mais les mots étaient restés coincés dans sa gorge. « Tu veux me faire plaisir, n’est-ce pas ? » Le regard insistant, les attentes implicites, la peur de décevoir... Elle s’était figée, obéissant sans réfléchir.
--- **Présent :**
« Je n’ai jamais eu de relations comme celle-ci, » murmura-t-elle, sa voix à peine audible. Spencer fronça légèrement les sourcils. « Qu’est-ce que tu veux dire ? »
Elle inspira profondément. « Les hommes avec qui j’ai été... tout était toujours à leur manière, pour leur plaisir. Moi, je n’étais qu’un moyen pour eux. »
Spencer sentit une colère sourde monter en lui, mais il la ravala, serrant doucement la main d’Alex dans la sienne.
« Tu n’étais pas un moyen, Alex. Tu es bien plus que ce qu’ils t’ont laissé croire. » Elle baissa les yeux, submergée par un mélange de honte et de soulagement.
--- **Flashback :**
Une chambre d’hôtel impersonnelle, la lumière tamisée. Elle était allongée, fixant le plafond, son cœur battant trop vite. L’homme au-dessus d’elle ne cherchait ni à comprendre ni à demander. « Ce sera vite fait, » avait-il murmuré avant de se pencher sur elle. Elle avait fermé les yeux, attendant que ça passe, s’efforçant d’effacer chaque sensation.
--- **Présent :**
Alex frissonna malgré la chaleur environnante. « Je pensais que c’était normal. Qu’on devait toujours dire oui. »
Spencer posa une main rassurante sur sa joue. « Ce n’est pas normal, et tu ne dois jamais te sentir obligée.
Tu comptes, toi, avant tout le reste. » Elle hocha la tête, les larmes perlant au coin de ses yeux. « Je sais… mais les souvenirs restent là. »
Spencer l’attira doucement contre lui. « Tu n’es plus seule. Et tu n’auras plus jamais à affronter ça seule. »
--- **Flashback :**
Le claquement sec d’une ceinture qu’on retire. Le bruit du cuir tombant sur le sol. Elle, assise au bord du lit, incapable de bouger. ---
Un sanglot lui échappa, et Spencer l’enveloppa dans ses bras, murmurant des paroles apaisantes.
« C’est fini, tu es avec moi. Ici et maintenant. » Peu à peu, ses tremblements s’apaisèrent, et elle releva lentement la tête vers lui.
« Pourquoi es-tu différent ? » demanda-t-elle, sa voix emplie de vulnérabilité. Spencer sourit doucement, caressant sa joue.
« Parce que je tiens à toi, et je veux que tu comprennes que tu mérites le respect et l’amour. »
Il l’embrassa avec une douceur infinie, et elle sentit son cœur s’ouvrir un peu plus à la possibilité d’un avenir différent.
--- Plus tard, lorsqu’ils étaient allongés dans le silence, Alex traça des cercles sur la peau de Spencer du bout des doigts.
« J’ai peur, » avoua-t-elle doucement. Il serra sa main.
« Je sais. Mais on prendra notre temps. Je suis là, et je ne vais nulle part. » Un léger sourire apparut sur ses lèvres. « Merci... pour tout. »
Spencer l’embrassa sur le front, puis sur les lèvres, mais cette fois, il n’y avait ni précipitation ni besoin d’aller plus loin.
Il y avait juste eux, et la promesse d’un lendemain sans ombres. Dans la chaleur de ses bras, Alex sentit que, peut-être, elle pourrait enfin se reconstruire.
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prythiansprincess · 2 years ago
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As far as fluffy Eris thoughts go… I really would give anything to lay back against his broad chest while he reads a book aloud, big arms bracketing around your shoulders to hold the book out in front of you both. His chin would be resting over your shoulder, his breath fanning over your ear… I bet you could feel his chest rumbling against your back as he speaks in that soft low voice… hips resting between his thighs, leaning back to rest your head against his shoulder, rubbing gentle circles on his knees where they’re propped up around you… I need it 😭
willow.
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the more that you say, the less i know; wherever you stray, i follow i'm begging for you to take my hand, wreck my plans, yeah that's my man
author's note: willow was written for eris vanserra and eris vanserra only.
autumn leaves rained down from above you, littering the forest floor with red, orange, and gold. the seasons were changing and the last of the summer heat was ushered out with a soft breeze that held the promise of fall.
eris pulled you in closer, his strong arms wrapped around you like the roots of the weeping willow you were currently sitting under. buttery sunlight peeked through the tree's branches, its warmth kissing your mate's fiery hair and freckled skin. you breathed in the fresh air mixed with amber and blood oranges—the unmistakable scent of your lover.
when you woke up this morning, you hadn't expected to be able to spend the day like this. usually, you and eris were busy with overseeing the affairs of your court, but today your high lord insisted on taking a much needed break. so here you were, perched in his lap, enjoying the first day of fall while eris read you poetry under your favorite tree.
"l'amour est le miel," you said. eris nuzzled his nose against your neck, making you giggle. "pretty please, mon amour."
"anything for you, ma chérie."
you settled against his chest as eris turned the page, easily finding the poem by its folded edge. your mate rested his chin on your shoulder, his solid chest a comfortable resting place as you leaned back to listen to him read.
la vie est une fleur, l’amour en est le miel. c’est la colombe unie à l’aigle dans le ciel,
you closed your eyes, feeling the gentle rumbling of your mate's chest against your back as he spoke in that sweet and soft low voice that he only ever used with you.
life is a flower, love is its honey. it is the dove united with the eagle in the sky,
there was something so soothing about eris reciting poetry. he had a voice like honey, warm and golden, spreading through your entire being like nectar. eris snaked an arm around your waist, pulling you taut against him, his fingers tracing soothing patterns upon your skin as he placed you between his thighs.
c’est la grâce tremblante à la force appuyée, c’est ta main dans ma main doucement oubliée
eris cradled you between his long legs, smiling as you leaned in to place a kiss on his knee.
it is trembling grace with sustained force, it's your hand in mine gently forgotten.
with his breath fanning over your cheek, you sighed in content as his hand crept up the bodice of your dress. his kisses were warm and wet against your neck as deft fingers unlaced the front of your corset. eris pulled down your blouse underneath, placing an openmouthed kiss on your shoulder. when your gazes met, his eyes were full of fire.
"sweetheart," eris said gruffly, his teeth grazing your earlobe. he wrapped his fingers around the hollow of you throat and whispered the three words that would be your undoing. "i need you."
you straddled his lap and pulled him in for a kiss, your lips melding together while you rolled your hips against his. you could feel his desire, both physically and emotionally, and you wanted nothing more than to fulfill his every fantasy. eris slid his tongue against yours, devouring you with a ferocity that reminded you of the initial years when the mating bond first snapped. decades had passed since then, but your hunger for one another only seemed to grow with time.
"i want you," you whimpered against him. "i want all of you, eris."
he growled and nearly ripped your dress to pieces, along with his restraint. eris hiked up your skirt as you unbuckled his trousers impatiently. the ache within you was excruciating, every fiber of your being screamed for eris.
"i know, my love." finally, you freed his cock from his trousers and he groaned as you rubbed the tip against your slick. "fuck, have all of me. everything that i am is yours."
your lover groaned as you eased onto his length, taking inch after inch like a woman starved. when he was fully sheathed inside you, eris rested his head on your shoulder, his moans buried deep within your skin. large hands gripped your hips as you rolled against him. the pace you set was indulgent, making your legs shake each time his cock thrust further into you. it was a clash of teeth and lips and tongues as you put your bodies to the test.
the pleasure was indescribable as the two of you made love underneath the willow tree. it was a meeting of souls, an exchange of who you were, who you are, and who you would be. you couldn't tell where eris began and you ended. you were one and the same, fusing together like some brilliant merging of worlds. the comedown was euphoric. there was nothing quite as blissful as sharing that intimate moment of vulnerability with your lover.
afterwards, eris cradled you in his arms and smoothed your hair back before leaning in to press a kiss on your temple.
"je t’aime chaque jour davantage," he whispered. i love you more each day.
you smiled and gave him that same unwavering answer that you first declared to each other underneath this willow tree.
"je t’aime pour toujours."
i love you forever.
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urween · 11 months ago
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"Quatre secondes"
Wolverine x
M/FTMreader
note : mutant!reader
résumé : Logan entend malgré lui des bruits assez dérangeants dans une chambre voisine, il sera surpris de découvrir de qui ils proviennent
⚠︎ warnings : forme de voyeurisme, violence, langage vulgaire/cru, évocation de sexualité et de guerre, alcool, jalousie
3 805 mots - Description à la troisième personne
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Il avait une ouïe surdéveloppée, tout le monde le savait. Les élèves qui se disputaient, il les entendait. Les vitres cassées par un ballon, il les entendait. Les rires à deux heures du matin, ça putain ouais il les entendait aussi. En bref, il entendait tout ce qu’il se passait dans le manoir, du moins au deuxième étage. D’habitude, aucun problème à s’endormir avec ces bruits, il avait déjà dormi sous des tirs de fusils alors des gosses n’allaient pas l’empêcher de se reposer. Enfin, c'est ce qu’il pensait. Les rires, les insultes, les chuchotements, d’accord, mais les gémissements c'étaient autre chose encore.
Au deuxième étage il n’y avait que les étudiants ayant dépassé la majorité, pour ceux que l’on pouvait dater, et quelquefois il arrivait que ce genre de choses se produisent mais rien de terrible, c'était léger et rapide, tout l’inverse de ces dernières fois. Parce que oui, “ces” dernières fois. Pas juste une fois, un vendredi soir pour fêter le weekend, non, tous les putains de soirs depuis une semaine. Alors Logan commençait à regretter son ouïe surdéveloppée.
Il n’avait jamais bien dormi, c'était pas son genre, mais ne pas dormir n'était pas son genre non plus. Il avait besoin de sommeil. Son corps avait beau se régénérer, il devait se reposer, pour éviter d'être de mauvaise humeur, encore plus que d’habitude je veux dire.
Mais aller toquer à la porte de cette chambre et demander poliment d'arrêter de baiser tous les soirs n'était pas non plus dans ses options. Malgré son caractère, assez explosif, Logan n’aimait pas ces situations, elles le mettaient toujours très mal à l’aise. Et puis, il devait avouer aussi qu’admettre que depuis une semaine il écoutait sans le vouloir ces bruits était un peu gênant, voire même beaucoup.
Lors de ces nuits blanches, Logan était parvenu à localiser la chambre d’où prévenait tout ce boucan. C'était la dernière, tout au fond du couloir, à environ cinq chambres de la sienne. Si sa mémoire était bonne, Oscar dormait là-dedans. Un mec assez banal et gentillet, le genre à se faire recaler par toutes ses conquêtes amoureuses. Et pourtant il en faisait du bordel. Bien entendu il n'était pas tout seul dans l’histoire, mais Logan ne voyait pas qui pourrait être la deuxième personne. Oscar avait des ami.e.s mais rien de fantastique, pas de petit.e ami.e non plus et en aucun cas une mutation permettant de faire ce genre de choses tout seul. En fait, il pouvait juste manipuler les couleurs, mais pas à un très haut niveau, seulement inverser le jaune d’une banane avec le rouge d’une fraise par exemple. Alors Logan séchait, il ne voyait pas qui ça pouvait bien être. Et même la voix ne l’aidait pas, il entendait davantage Oscar que l’autre. Même si quelquefois il parvenait à capter une voix, très douce, très tremblante, et il devait l'avouer, assez agréable à entendre. Mais ce n'était pas sa faute, il ne pouvait pas ne pas écouter, ses oreilles entendaient pour lui. Et même avec des bouchons il entendait tout, puis de toute manière il ne supportait pas ces trucs en plastique fluorescent.
Au bout de la cinquième fois, il avait eu espoir que ça s’arrête, qu’ils arrêtent. Mais ce n'était pas arrivé.
Honnêtement, il était un peu à cran. Les élèves le remarquaient très clairement, dès le début de la semaine ils avaient vu que Wolverine était d’humeur cinglante, ils se tenaient encore plus à carreaux. Leur soulagement était qu’au moins il n'était pas professeur, parce qu’ils se voyaient mal avoir à endurer ce regard enflammé pendant une voire deux heures de cours. Logan était simplement “invité”, ou peut-être “habitant”, ou “babysitter” aussi parfois. Charles lui avait proposé un poste en tant que professeur d’histoire, mais il avait vite refusé, ne voulant pas avoir à se coltiner des évaluations à corriger et une cravate à porter. Quelquefois il donnait des sortes de cours, ou plutôt des entraînements, dans le combat bien entendu. Et puis un ou deux, ou une petite dizaine d’élèves peut-être, lui demandait fréquemment de les aider à la salle de sport, pour des conseils ou juste un soutien physique. Avec tout ça il avait fini par connaître tout le monde, même s’il n’en avait pas l’air, il aimait plutôt bien ces gosses.
Et puisque officiellement il n’avait rien à faire, il pouvait observer Oscar, ou plutôt avec qui il traînait.
Appuyé contre un encadrement de porte, Logan ne détacha pas son regard du jeune homme. Malicia était passée parler à Oscar, et des sueurs froides avaient parcouru le dos de Logan en imaginant cette possibilité, mais heureusement elle était avec Bobby dans une chambre à l'autre bout du couloir. Katt était aussi passée pour lui donner des livres, mais Logan savait qu’elle avait déjà quelqu’un d’autre dans le viseur, ça ne pouvait donc pas être elle. Quentin, Mark, Sophie et Sasha aussi. En fait, Oscar parlait à beaucoup de monde et n’avait pourtant pas d’amis fixes.
Dix-sept heures et Logan commençait à râler. Pour un samedi, Oscar en voyait du monde, il faisait courir Logan un peu partout. Et dans tout ça, personne ne pouvait correspondre.
« Salut, tu as pu le récupérer ? »
Devant lui, à une quinzaine de mètres, Oscar discutait avec une nouvelle personne encore. Logan leva les yeux au ciel derrière ses lunettes de soleil et s’appuya davantage sur l’arbre dans son dos.
« Mh mh, Tornade a été compréhensive, elle m'a même aidé à le réparer »
Le garçon souriait faiblement, il n'était pas timide, Logan le savait puisqu’il connaissait assez bien ce jeune homme, c'était même lui qui l’avait ramené.
Il y a quatre mois, Logan est parti, sans vraiment savoir pourquoi, pour être honnête, il voulait juste aller près d’un lac et regarder la forêt vivre en face. Mais il a entendu un couinement, humain, ou du moins pas animal. En fait, il a failli couper la tête à ce garçon lors de leur première rencontre, il s'était caché dans un buisson derrière lui. Logan l’a écouté lui expliquer qu’il avait fuit sa maison pour échapper à des personnes qui ne l’appréciaient pas, il disait que sa famille lui manquait beaucoup mais qu’il ne pouvait pas revenir avec eux car c'était dangereux. Puis, sorti de nul part, il lui a dit qu’il était désolé pour tout ce qu’il avait vécu. Logan l’a fixé, pendant un long moment avant de demander : “tu lis dans les pensées ?”. Ce à quoi le garçon a répondu : “j’interprète les signes invisibles”. Il a fallu dix bonnes minutes pour que Logan comprenne, et qu'il se détende un peu par la même occasion. Le garçon lui a demandé pardon, il a dit ne pas avoir voulu être trop brusque mais qu’il n’avait pas pu s'empêcher de le dire, parce qu’il voyait la souffrance sur les traits de Logan. La discussion s'était arrêtée là, Logan s'était levé et avait lentement soufflé, il n'aimait pas parler de sa vie alors savoir que quelqu'un pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert l'avait dérangé. Le garçon s'était encore une fois excusé, les larmes aux yeux, et Logan l'avait regardé pendant quatre secondes, quatre longues secondes qui lui avaient fait ressentir plus que quatre années. Il avait pris le garçon dans ses bras, il n’avait pas contrôlé son geste, il voulait juste le prendre dans ses bras pour quelques instants. Après, Logan l'avait emmené au Manoir, et ils s’étaient vite perdus de vue dans la masse de mutants. Mais il le regardait, il ne pouvait pas s'empêcher de le regarder lorsqu'il passait devant une salle de classe et qu’il le voyait en train de prendre des notes, ou lorsqu’il écoutait de la musique dans le jardin. Logan se sentait un peu attaché à ce garçon, enfin, ce jeune homme, puisqu’il avait vingt-trois ans.
« Génial, Oscar sourit gentiment, et..tu peux venir ce soir ? »
Logan ouvrit grand les yeux. Oscar fixait le garçon avec un sourire, un peu trop grand pour n'être qu’une invitation à jouer aux cartes.
« Je sais pas trop, tu sais ça va beaucoup mieux là donc..je veux pas forcer de trop, répondit l'autre avec un regard neutre, contrastant avec la situation »
Bordel, il ne s’attendait pas à ce que ça soit lui. Mais en y repensant, ça semblait presque logique maintenant. La voix faible et tremblante était aussi calme et douce que la sienne, et puis il parlait beaucoup avec Oscar depuis quelque temps.
Logan lâcha son arbre, il retira ses lunettes et passa sa main contre ses yeux. Bordel de merde, il ne s'attendait pas à ça. Il avait besoin d’un peu de calme, et d’une bière accessoirement, alors il alla s’enfermer dans sa chambre.
Dans le jardin, Oscar et le garçon continuaient de parler, mais Logan n'était plus là pour les entendre, malheureusement.
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« Aah putain ouais »
Deux jours, ils avaient tenu deux jours avant de recommencer. Et Logan n’allait plus tenir, surtout maintenant qu’il savait à qui parlait Oscar.
Bordel, il n’aimait pas ça, non il n'aimait pas ça du tout. Cette contraction dans sa mâchoire, ses muscles tendus, son cerveau en ébullition. Bordel, ça faisait des années qu'il n'avait pas été jaloux, et il fallait que ça tombe sur ce mec.
Sincèrement, il devrait avoir une médaille pour ne pas déjà avoir lacéré cette foutue porte de chambre, et peut-être au passage un des hommes à l’intérieur. Mais c’était quelque chose de compliqué à contrôler, la colère elle était faite pour sa mutation, elle était compatible. Alors oui, putain oui il avait envie de sortir ses griffes et de défoncer cette porte. Mais il se retenait, parce que concrètement il n’y avait rien, rien que deux types en train de coucher ensemble. Il n’avait aucun droit sur ce garçon, il lui avait à peine parler, et pourtant un truc au fond de lui, au plus profond de sa cage thoracique, lui disait qu’il était sien. Foutu Wolverine, foutu instinct.
Il se leva, arrêtant de massacrer son oreiller avec ses dents. Il ouvrit sa porte de chambre et descendit le plus vite possible au rez-de-chaussée, assez vite pour se retenir de sortir ses griffes. Bien sûr il n’y avait personne, tout le monde était dans sa chambre et dormait, enfin sauf certains. Logan ouvrit le réfrigérateur et y prit un soda, puisque l'alcool était interdit dans l’établissement. Il but la moitié de la bouteille, manquant d’en faire couler sur son menton. Il essaya de se persuader que c'était de la bière, mais le sucre gâchait tout.
Un bâillement le fit sursauter. Par réflexe ses griffes sortirent, prêtes à embrocher.
« Wow range tes couteaux je veux juste de l’eau ! »
Le garçon se tenait devant lui, dans un large t-shirt beaucoup trop grand pour lui. Logan rentra immédiatement ses griffes, posant à l’aveugle son soda sur le comptoir de la cuisine.
« Qu’est-ce que tu fous ici ? »
Sa voix granuleuse, rauque, presque incompréhensible lorsqu’il parlait trop bas. Le garçon déglutit faiblement, il avança et passa derrière l’îlot central pour attraper un verre dans le placard. Logan semblait bouleversé, ok non peut-être pas autant, juste un peu déboussolé alors. Ses yeux étaient plus ouverts que la normale, ses pupilles larges, rondes, et ce n'était pas pour l’obscurité, il y avait au moins deux millimètres en trop pour que ce soit le cas. Et puis sa mâchoire était tendue, pas contractée mais elle l’avait été très récemment ça se voyait, il y avait encore les micros tremblements musculaires sur le masséter. Et sa peau était pigmentée, par du rouge amarante, posé par points s’étirant petit à petit le long de l’os principal.
« Je viens juste chercher de l’eau, pas besoin d'être aussi agressif »
Logan essaya de respirer, vraiment, mais il avait un peu de mal. Est-ce qu’il venait boire pour compenser toute la sueur épuisée, est-ce que ce t-shirt était à Oscar, est-ce que cette odeur était la sienne.
« Cale-toi sur le battement de tes cils, dit le garçon en s’appuyant sur le lavabo, la respiration devient meilleure et régulée lorsque les clignements sont plus lents et contrôlés »
Logan lui lança un regard, entre l’interrogation et la désorientation. Le garçon lui sourit, il but une gorgée de son eau avant de reprendre la parole.
« Les signes invisibles, expliqua-t-il, tu es stressé, énervé et frustré, je dirais que c’est en rapport avec quelqu'un et je pourrais même dire que c’est moi mais j’aime pas être narcissique alors je le dirais pas »
Le jeune émit une courte pause, juste le temps d'interpréter les réactions de l’homme en face de lui.
« J’ai raison, et en plus de tout ça je dirais que tu es totalement paumé, il se rapprocha, regarde moi, dans les yeux, fixe moi et seulement moi, il posa sa main sur la joue droite de Logan, ne crois pas que j’essaie de te draguer, je te calme juste, parce que ça m’embêterait que le Wolverine fasse une crise d’angoisse à cause de moi »
Les spasmes oculaires se calmèrent, Logan l'écoutait et le fixait comme il lui avait dit. Son cœur ralentissait, tout doucement, pas d’un coup sec et c'était bon signe. Sa gorge était toujours serrée, il retenait quelque chose, son air ou sa voix peut-être, ou alors une réaction, oui une réaction.
« Tu peux sourire si tu veux, je vais pas te croquer tu sais, il sourit doucement à Logan pour appuyer ses mots, et puis je sais très bien que c’est toujours amusant comme situation, il retira doucement la main du visage de Logan, je veux dire, que quelqu’un sache exactement ce que tu penses et fais sans qu'il lise dans tes pensées, ça fait flipper, ou rire, ça dépend des personnes »
Sa gorge se desserra très légèrement, et un souffle amusé passa ses lèvres. Le garçon s'écarta de quelques pas, pour avoir une vue d’ensemble, et tout sembla à peu près stable.
« Comment tu peux faire ça »
Il sourit de nouveau à Logan et répondit en montrant de la tête les mains de ce dernier.
« Et toi, comment tu peux faire ça »
Logan reprit sa bouteille dans un sourire amusé, il la finit en quelques gorgées. En face, le garçon fixait la pomme d’Adam monter et descendre dans une lenteur hypnotisante. Il devait l'avouer, Logan lui plaisait beaucoup.
« Je- je vais remonter du coup, dit-il en se redressant »
La bouteille de soda vide fit un bruit aigu en se posant contre le plan de travail. Logan croisa les bras et prit deux secondes pour observer le jeune homme qui le regardait toujours.
« Tu t’entends bien avec Oscar ? »
Ce micro tremblement dans sa voix grave, il soulignait une retenue. Le garçon fronça les sourcils et pencha la tête sur le côté, réfléchissant à ce signe plutôt qu'à la question. La voix de Logan était plus forte, d’environ trois décibels, plus puissante surtout, oui puissante. Son visage était fermé, comme la plupart du temps, mais les muscles de ses joues n'étaient pas contractés contrairement à d’habitude, il était plus détendu à certains endroits de son corps. La bouche, les yeux, les hanches et le ventre. Ok, on touchait au personnel, la question avait un rapport avec son personnel.
« Il est gentil oui, pourquoi ? Tu le connais ? »
Léger mouvement du sourcil droit, ça l'agaçait.
« Non, répondit Logan, pas plus que n’importe quel mec »
Son regard un peu fuyant, qui contournait la silhouette du garçon. Ok, il avait sa réponse.
« Tu es jaloux Logan, expliqua le jeune homme avec un grand sourire, t’es tellement jaloux que le simple fait de parler d’Oscar fait bouger tes griffes »
Il se rapprocha de l’homme, assez pour laisser un mètre entre eux deux. Logan planta son regard dans celui de l’autre, et le garçon su qu'il avait raison.
« Il est à qui ce t-shirt »
Son sourire ne fit que de s’agrandir.
« À un homme, répondit le plus jeune »
« Qui »
Des frissons se mirent à courir contre la peau du garçon, la voix de Logan était encore plus forte, plus grave encore.
« Tu irais déchiqueté l’intestin d’Oscar si je te disais son prénom ? »
Le point de Logan se resserra, non il lui mettrait un coup de poing, et Dieu sait comme de l’adamantium pur dans la mâchoire peut faire des dégâts. Le garçon se rapprocha encore un peu.
« Je pense que Charles ne sera pas très content si tu mets dans le coma un de ses élèves, mh ? »
Doucement, lentement surtout, il posa sa main sur les phalanges de Logan. Ses doigts se refermèrent sur les os solides de l’homme, créant une chaleur diffuse à ce niveau.
« Range ces armes, arrête de serrer des dents, tu vas finir par te les casser et surtout, il caressa de son pouce la peau de Logan, continue de me regarder comme ça si tu veux que je t’embrasse »
Quatre secondes, quatre longues secondes. Logan y vit toute la tendresse du monde, remuant dans les iris du jeune homme en face de lui. Toute la fraîcheur du matin, pigmentant sa peau. Il y vit un courant puissant circuler derrière ces yeux, un courant d’eau et d'électricité, quelque chose de grand et dangereux, tout au fond derrière ces beaux yeux. La mutation de ce garçon était puissante, grande et dangereuse si elle était mal contrôlée, il pouvait tuer en un regard, un souffle ou un toucher. Ces beaux yeux avaient accès aux corps de n’importe quel être vivant, des poumons aux paupières, il pouvait tout voir avec ces beaux yeux. Il pouvait ressentir le clignement ayant qu’il n’arrive juste en un regard dans les iris de quelqu’un, il pouvait l’intercepter ou le supprimer. Un regard sur le cœur humain et il y voyait le rythme, rapide pour Logan, il pouvait le stopper, il pouvait le contrôler. Il pouvait stopper le Wolverine comme le contrôler, comme s’il ne s’agissait que d’un simple être humain, comme s’il n’avait pas ce poison sur les os et que sa peau vieillissait au rythme des années. Il pouvait tuer Logan, comme n’importe quel autre mutant ou humain, il pouvait s’il le voulait le rendre mortel, il avait ce pouvoir. Il le rendait mortel, parce que d’un regard, d’un souffle ou d’un toucher, il pouvait lui ôter la vie. Logan ressentait ça, il voyait ce courant puissant danser dans ces beaux yeux. Et putain, il adorait ça.
Et aussi peut-être que dans ces beaux yeux, dans ce courant chargé d’électricité humide, il pouvait imaginer tout son futur, se gravant à l’encre rouge sur ses lèvres entrouvertes. Parce qu’il avait quelqu’un de dangereux en face de lui, des lèvres dangereuses qui pouvaient lui ôter la vie, comme personne n’en avait jamais eu le pouvoir.
Pour la première fois depuis des années, il pouvait légitimement éprouver de la peur, la peur de la mort qui se cachait sur ces lèvres, ces lèvres qu’il embrassa à pleine bouche.
Le jeune homme ne put s’empêcher de gémir en sentant les lèvres de Logan contre les siennes. Il aurait pensé devoir se battre avec le temps pour pouvoir suivre le rythme d'un baiser avec Wolverine, mais c'était tout l’inverse. Il était doux, ses mouvements lents et contrôlés, sa main tendre contre la joue du garçon. Il prenait son temps, tout son temps. Il caressait de son pouce la peau laiteuse du jeune homme, il souriait faiblement entre deux rencontres buccales, semblant même murmurer des mots que seul lui entendait, mais que le garçon interprétait.
Logan poussa l'autre contre le réfrigérateur, faisant tomber quelques cartes postales et aimants. Il prit le visage du garçon entre ses deux mains et le regarda pendant encore quatre secondes, quatre secondes pour voir tout le courage dont il avait besoin.
« Alors, il est à qui ce t-shirt ? »
Un rire traversa les lèvres rougies du plus jeune, Logan remercia les dieux de lui avoir donné une ouïe surdéveloppée pour entendre mille fois mieux ce joli son.
« À mon frère, il me l'a donné avant que je ne parte et depuis je le porte les soirs où ma famille me manque »
La relaxation musculaire de Logan fut presque impressionnante.
« Donc il est pas à Oscar ? »
« Non, il est pas à Oscar, répondit-il avec un sourire »
La main du plus jeune se posa sur la nuque de Logan, il lui sourit encore une fois, parce qu'il avait un peu toujours envie de sourire en le regardant.
« Tu nous a entendu c’est ça ? En fait je pensais pas qu’il pouvait être aussi bruyant pour être honnête »
« C'était toi ? C'était vraiment toi ? »
Ses muscles se contractèrent de nouveau et le garçon roula des yeux, plus amusé qu'autre chose. Dans sa paume de main il pouvait sentir le trapèze supérieur de Logan se resserrer, ou si l’on voulait traduire, il pouvait sentir les muscles de Logan se contracter sous sa paume de main.
« Oui c'était moi mais de ce que je sache j'ai le droit de coucher avec qui je veux, non ? Demanda-t-il de sa douce voix »
Logan baissa pendant quelques instants ses yeux, le garçon lui pinça faiblement la peau pour les faire remonter vers lui.
« Ma mutation est complexe Logan, et parfois j'ai besoin d’une grande source de relaxation pour calmer tous mes sens, il continua en souriant, tu sais quelle activité produit le plus d’endorphines le plus rapidement ? Le sexe, et Oscar m’a aidé parce que c'était le seul en qui j’avais assez confiance pour faire ça »
Il fit glisser ses mains le long du torse de Logan.
« Du moins, le seul étudiant, il encercla la taille de l’homme au dessus de lui, parce que crois-moi j’aurais adoré te demander, mais tu es..Wolverine tu vois et- je me voyais mal demander à Wolverine de coucher avec moi, parce que t'es un X-Men et moi je suis juste un mutant qui vit dans le même manoir que toi »
Logan posa ses lèvres contre une des pommettes du jeune homme, il embrassa faiblement la peau à cet endroit avant de murmurer dans l’oreille du garçon.
« La prochaine fois, saute moi dessus et arrête d’autant réfléchir »
Cette fois, ce fut Logan qui remarqua des signes sur le corps du jeune homme. Des rougeurs, un sourire un peu retenu, des yeux brillants et une respiration accélérée. En clair, tout ce qu’il aimait voir chez quelqu’un qui lui plaisait.
« Le consentement c'est important alors, le garçon émit une pause, je peux te sauter dessus là maintenant ? »
Le sourire qui éclaira les lèvres du plus âgé fit pulser le cœur du plus jeune.
« Putain ouais »
° x-men masterlist
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johnotaku1977 · 1 month ago
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Un Monde parfait
Dans ce monde-là, les puissants ont cédé la place aux fragiles, et c’est une bénédiction.
Fini les costards-cravates enfoncés dans leurs fauteuils de cuir, le verbe lisse et les mains froides.
Place aux cœurs battants, aux âmes pleines, aux rires sans retenue. Ici, l’or ne brille pas, il se murmure, il se serre dans les bras, il se donne sans compter.
Au sommet de l’État, le Ministère de la Tendresse régit les relations humaines.
Plus d’e-mails impersonnels, plus d’échanges creux.
Chaque décision se prend dans la sincérité du regard, et chaque loi doit prouver qu’elle rend le monde plus doux.
Le ministre, un ancien résident d’un foyer de vie, connaît le poids du silence et la puissance d’un sourire.
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À ses côtés, le Ministère de la Solidarité Humaine, tenu par une personne avec une déficience mentale légère, qui sait mieux que quiconque ce que signifie tendre la main.
Ici, pas de paperasse, pas de procédures absurdes. On agit. Une personne isolée ? On l’accompagne. Un besoin criant ?
On y répond. Sans filtres, sans conditions.
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Le Ministère de l’Handicap Productif, lui, est dirigé par des autistes de haut niveau, ces génies de la logique et de l’ordre, qui réorganisent le travail non plus pour le rendement, mais pour l’épanouissement.
On ne travaille pas pour produire, on produit pour s’épanouir.
Ceux qui n’ont pas de compétences techniques se chargent des tâches essentielles : égayer les rues, raconter des histoires, prendre soin des âmes.
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Le Ministère des Rêves et de l’Imaginaire, confié aux schizophrènes, ceux qui entendent et voient ce que nous n’osons même pas imaginer.
Ce sont eux qui inspirent la cité, qui soufflent aux artistes, qui réenchantent le quotidien.
Chaque décision politique doit passer entre leurs mains : est-ce que ça rend le monde plus poétique ?
Sinon, on jette.
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Le Ministère des Rythmes et des Silences, confié aux autistes non-verbaux et aux musiciens hypersensibles.
Eux seuls savent que le silence est parfois plus fort que les mots, que les battements du cœur sont une mélodie, que la vie est une partition où chaque être joue sa propre note.
Ils organisent les villes, les espaces de vie, en fonction de l’harmonie, bannissant le bruit inutile et favorisant les symphonies naturelles du vent, des rires d’enfants et du clapotis de l’eau.
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Le Ministère du Temps Perdu, dirigé par ceux qu’on qualifiait autrefois de “rêveurs”, ceux qui passaient trop de temps à contempler un coucher de soleil, à suivre des nuages, à s’égarer dans des pensées sans utilité immédiate.
Leur mission : réhabiliter la flânerie, la sieste, le droit à ne rien faire, pour que personne ne soit jamais jugé pour avoir perdu du temps à simplement exister.
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Le Ministère de la Parole Vraie, où siègent les trisomiques et ceux qui ne savent pas mentir. Ici, pas de langue de bois, pas de demi-mots.
On parle avec le cœur, on ne cache rien sous des phrases creuses.
On préfère un silence gêné à une parole fausse.
Les décisions politiques passent toutes par eux : si ça ne sonne pas juste, c’est refusé.
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Le Ministère des Gestes et des Émotions, dirigé par ceux qui n’ont jamais su expliquer ce qu’ils ressentaient avec des mots mais qui, par une caresse sur l’épaule, un froncement de sourcils ou un regard mouillé, disent tout.
Ici, on enseigne la communication au-delà des phrases, on apprend aux citoyens à écouter avec leurs tripes, à comprendre ce qui se cache derrière une main tremblante ou un rire trop forcé.
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Le Ministère du Courage Fragile, où siègent ceux qui ont traversé l’enfer et en sont revenus.
Anciens dépressifs, anciens suicidaires, ceux qui ont connu le fond et qui ont appris que la lumière, parfois, vient du plus obscur.
Ils sont chargés de rappeler à tous que la force ne se mesure pas en domination, mais en capacité à se relever.
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Et puis, il y a le Ministère des Vies Minuscules, inspiré par les personnes les plus discrètes : ceux qui n’ont jamais fait de bruit, qui ont vécu sans éclat, sans grand destin, mais qui, par une main posée sur l’épaule au bon moment, par une parole dite avec justesse, ont sauvé des vies sans le savoir.
Ce sont eux qui veillent sur ceux qu’on ne remarque pas, sur les solitaires, sur les effacés.
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Le naufrage des anciens puissants
Dans cette société, l’argent n’existe plus.
La monnaie, c’est la tendresse.
Un café s’achète avec un éclat de rire, un plein d’essence avec une chanson, un repas chaud avec une étreinte sincère.
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Ceux qui ne savent plus donner de la tendresse – ces anciens hommes de pouvoir, ces prédateurs froids et calculateurs – errent dans les rues, pauvres de leur vide intérieur.
Ils traînent leurs silhouettes défraîchies le long des avenues où personne ne les regarde plus.
Le soir, on les retrouve dans les soupes populaires, là où, autrefois, ils auraient détourné le regard.
Mais ici, il n’y a plus de misère financière, seulement la misère humaine.
Et la leur est abyssale. Ils tendent la main, maladroitement, cherchant à troquer quelques miettes de chaleur contre des souvenirs de leur gloire passée.
Mais personne ne veut de leur ancien monde. Il est révolu.
Et quand la nuit tombe sur cette République nouvelle, les ministres dansent. Ils dansent, ils rient, ils pleurent aussi parfois, mais surtout, ils vivent. Enfin, ils vivent.
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mrsines · 5 months ago
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Pourquoi ?
Lilia Calderu X Reader
Lilia Calderu, la propriétaire d'une boutique , avait toujours aimé la solitude qui régnait dans son magasin. La poussière dans l'air, les objets anciens remplis d'histoire, tout était calme, comme si le temps s'était arrêté. Mais il y avait quelque chose, ou plutôt quelqu'un, qui changeait cette tranquillité. Ophelia Gilbert.
Ophelia était une jeune apprentie qui travaillait avec Lilia depuis quelques mois. Elle avait le don de comprendre l'artisanat, l'histoire des objets, et plus important encore, de savoir comment écouter Lilia sans jamais juger. Une jeune femme calme, avec des yeux aussi profonds que l'océan. Et, au fur et à mesure des semaines, Lilia avait remarqué quelque chose d'étrange dans le regard d'Ophelia, quelque chose qu'elle n'avait pas voulu admettre pendant un certain temps.
Un après-midi, alors que les rayons du soleil se glissaient doucement entre les rideaux, Lilia s'affairait à ranger des livres dans une étagère poussiéreuse. Elle entendit Ophelia se déplacer derrière elle, les pas légers mais perceptibles. Quand Lilia tourna la tête, elle croisa son regard, et une étrange chaleur monta en elle.
Ophelia la regardait intensément, presque avec un mélange d'admiration et de... quelque chose d'autre. Lilia se sentit soudainement mal à l'aise sous cette attention silencieuse. Elle s'arrêta un instant, observant la jeune femme, avant de briser le silence :
« Ne me regardez pas comme ça. »
Ophelia haussa les sourcils, un sourire en coin effleurant ses lèvres. Elle était habituellement timide, mais il y avait quelque chose de plus audacieux dans son comportement aujourd'hui. Elle s'approcha doucement de Lilia, s'arrêtant juste à quelques pas d'elle.
« Comment est-ce que je te regarde ? » demanda-t-elle, sa voix douce, mais pleine de curiosité.
Lilia se sentit piégée dans cette question, mais elle ne pouvait pas détacher ses yeux de ceux d'Ophelia. Il y avait trop de choses non dites, trop de secrets enfouis dans cette simple interaction.
« Comme si tu m'aimais, » répondit-elle, la voix tremblante, trahissant ses propres émotions.
Il y eut un silence, un lourd silence, alors que les mots de Lilia flottaient entre elles. Ophelia cligna des yeux, mais au lieu de reculer ou de se détourner, elle fit un pas en avant, son regard ne quittant pas Lilia.
« Et si c'était le cas ? » dit Ophelia, sa voix plus ferme cette fois, mais douce, comme une caresse. « Et si je t'aimais, Lilia ? »
Les mots résonnèrent dans la pièce comme un écho inattendu. Lilia sentit son cœur s'accélérer. C'était impossible. Elle ne pouvait pas accepter cela. Pas maintenant, pas avec quelqu'un comme Ophelia. Elle était bien trop jeune, bien trop belle pour quelqu'un comme elle. Lilia secoua doucement la tête, une expression presque piteuse sur le visage.
« Ce n'est pas possible, » murmura-t-elle, presque à elle-même. « Je n'ai rien à t'offrir, Ophelia. Je suis... je suis juste une vieille femme solitaire. Tu mérites mieux. »
Ophelia s'approcha encore, son regard insistant mais doux, comme si elle était prête à tout affronter pour faire comprendre ses sentiments. Elle toucha doucement la main de Lilia, la frôlant de ses doigts délicats.
« Tu penses que l'âge, ou ton passé, ça change quoi ? » dit-elle doucement. « Ce que j'aime chez toi, c'est toi, Lilia. Pas ton âge, ni ce que tu crois ne pas avoir. C'est toi. La personne que tu es. »
Les mots d'Ophelia semblaient percer à travers les murs de doute que Lilia s'était construits autour d'elle. Elle sentait une chaleur envahir son corps, un mélange de peur et de désir. Pourquoi Ophelia l'aimait-elle ? Pourquoi elle ? Elle, qui n'avait rien de spécial à offrir.
Mais alors, elle vit dans les yeux d'Ophelia une sincérité qu'elle ne pouvait ignorer. Et sans réfléchir, Lilia se pencha doucement en avant, frôlant presque les lèvres d'Ophelia. La tension entre elles était palpable, un air lourd de possibilités non dites.
Ophelia sourit, sans hésiter, et glissa ses bras autour de Lilia, attirant doucement son corps contre le sien. Il n'y avait pas de doute dans son geste, ni dans sa voix. Elle murmurait doucement à l'oreille de Lilia, comme une promesse.
« Lilia, je suis prête à te montrer ce que je ressens. »
Et avant que Lilia n'ait pu dire un mot, Ophelia l'embrassa tendrement, mais avec une passion qui semblait déborder. C'était doux, hésitant au début, comme un premier pas timide vers un amour caché. Mais bientôt, Lilia répondit à ce baiser, lentement, se laissant envahir par la tendresse qu'Ophelia lui offrait.
Lorsqu'elles se séparèrent, les deux femmes se regardèrent dans les yeux, leur souffle court. Lilia sentit une chaleur se diffuser dans son cœur, et pour la première fois depuis longtemps, elle se sentit vraiment vivante. Peut-être qu'elle avait tort. Peut-être qu'elle avait plus à offrir qu'elle ne le pensait.
Ophelia, un sourire léger aux lèvres, se mordit doucement la lèvre inférieure, et dit :
« Tu vois, je t'aime bien plus que tu ne le crois, Lilia. »
Lilia sourit, la main caressant tendrement la joue d'Ophelia.
@sayresse17
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lesideesmoites · 6 months ago
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Grappes
J'avale
le raisin noir de tes seins lourds
et mon désir – la vigne –
s'agrippant à mes jambes frissonne
et tire
depuis mon sexe enraciné
son cep
me vrille
sur la table
où d'envie
comme le vin nous finissons – renversées.
Je m'épanche
tu te répands
ensemble coulons jusqu'au sol
où goutte à goutte je disparais
à mesure que tu me bois – avide,
comme tu savoures
de me voir me liquéfier !
Nos lèvres rouges, nos mains tremblantes, trempées et ivres,
nous nous pressons jusqu'à en jouir
– de tes doigts souples tu recueilles
en grappes
le raisin blanc de mes soupirs
et les avale.
33 notes · View notes
sofya-fanfics · 4 months ago
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Le repas de Noël
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Fandom : Ranma ½
Relationship : Ranma x Akane
Voici ma participation pour le 2024 12 Days of Christmas Challenge pour le prompt : Festin.
J’espère que ça vous plaira.
Résumé : Ranma passa à côté de la cuisine. De drôles de bruits se faisaient entendre. Les cris et les coups lui faisaient penser à un champs de bataille. La voix de Kasumi arrivait à franchir ce capharnaüm.
« Fais attention, tu viens de mettre du vinaigre. »
Ranma avala difficilement sa salive. Akane s’était enfermée dans la cuisine tout l’après-midi. Elle avait même collé un papier sur la porte avec écrit dessus : « Interdiction d’entrer ! ». Seule Kasumi avait eu le droit de rester.
Disclaimer : Ranma 1/2 appartient à Rumiko Takahashi.
@12daysofchristmas
AO3 / FF.NET
Ranma passa à côté de la cuisine. De drôles de bruits se faisaient entendre. Les cris et les coups lui faisaient penser à un champs de bataille. La voix de Kasumi arrivait à franchir ce capharnaüm.
« Fais attention, tu viens de mettre du vinaigre. »
Ranma avala difficilement sa salive. Akane s’était enfermée dans la cuisine tout l’après-midi. Elle avait même collé un papier sur la porte avec écrit dessus : « Interdiction d’entrer ! ». Seule Kasumi avait eu le droit de rester.
Depuis le début du mois de décembre, Akane regardait des films de Noël, avait décoré le dojo et avait acheté des livres de cuisine qui proposaient des recettes de Noël. Dans la matinée, elle avait demandé à Kasumi si elle pouvait utiliser la cuisine. Elle s’était mise en tête de leur faire le repas de Noël. Elle voulait faire comme dans les films qu’elle regardait où la famille se réunissait à la fin pour le repas de Noël. Personne n’avait voulu lui faire de la peine, mais tous redoutaient le résultat. Même si elle se donnait du mal, Akane n’arrivait même pas à faire cuire du riz.
Ranma fut sorti de ses pensées lorsqu’il entendit un violent coup de couteau sur la planche à découper en bois.
« Mince, dit Akane. J’y suis peut-être allée un peu fort. »
De la sueur coula le long de la nuque du jeune Saotome. Il espérait que des morceaux de bois ne seraient pas mélangés aux légumes. La porte de la cuisine s’ouvrit et Kasumi sortit.
« Akane a bientôt finit, dit-elle en souriant. Tu viens te mettre à table. »
Ranma acquiesça et la suivit, regardant une dernière fois la porte de la cuisine.
******
Toute la famille était assise autour de la table. Akane arriva quelques minutes plus tard, installant les différents plats. Elle plaça ensuite le plat principal qui était tellement lourd que la table faillit céder sous son poids. Ranma regarda le plat avec suspicion. Normalement dans un repas de Noël le plat principal était censé être une dinde. Le résultat final ne ressemblait pas vraiment à une dinde.
« Ça m’a l’air… Délicieux, dit Soun. »
Il avait un sourire crispé et de la sueur perlait sur son front. Même Happosai ne semblait pas rassuré.
« Tiens papa, dit Akane en lui tendant une assiette. C’est toi qui aura la première part.
-C’est gentil Akane, mais… Ranma est ton fiancé. C’est lui qui devrait avoir la première part. »
Ranma lui lança un regard noir. Traître, pansa-t-il. Akane se tourna vers lui et lui tendit une assiette avec un immense sourire.
« Tu veux goûter Ranma ? »
Il dut se mordre la langue pour ne pas lui répondre :
« Non, merci. »
Elle le regardait avec ses grands yeux adorables et il se vit dans l’incapacité de refuser. Il prit l’assiette d’une main tremblante, sous les regards anxieux de toute la famille. Il goûta un morceau et sentit quelque chose de dur sous ses dents. C’était un morceau de la planche à découper. Il avala avec grande difficulté. Il lâcha l’assiette et se sentit partir en arrière. C’était tellement mauvais qu’il crut qu’il allait perdre connaissance.
« Ranma, tu exagères ! Dit Akane. Ce n’est pas si mauvais. »
Elle avait dû avoir goûter un morceau, car Ranma l’entendit s’exclamer :
« C’est infect ! »
Pourquoi ? Pourquoi avait-il fallu qu’il tombe amoureux d’une aussi mauvaise cuisinière ?
Fin
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schizophrenic-writer · 3 months ago
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Le dernier arrêt|Ni-ki
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✦ Fandom : Enhypen ✦ Personnages : Ni-ki et narratrice ✦ Genres : Horreur, surnaturel, thriller psychologique ✦ Nombre de mots : 2k ✦ TW : Angoisse, isolement, réalité altérée, perte d’un être cher ✦ Résumé : Une jeune femme prend le métro comme à son habitude lorsque soudain, un arrêt brutal plonge le wagon dans le noir. Lorsqu’elle retrouve la lumière, tous les passagers ont disparu. En sortant, elle découvre une ville étrange, floue et irréelle. Elle y retrouve Ni-ki, un ami proche, mais quelque chose en lui semble différent, mélancolique. ✦ Note de l'autrice : L'idée de cette histoire m'est venue un jour où le métro que je prends habituellement a eu un arrêt d'urgence, plongeant les passagers dans l'obscurité totale pendant quelques instants. Ce moment suspendu, à la fois angoissant et fascinant, m'a rappelé une légende urbaine japonaise autour d’une station de métro fantôme : Kisaragi Station.
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Le métro gronde sous terre, ses vibrations secouant doucement les passagers qui s’accrochent aux barres métalliques. J’ai mes écouteurs sur les oreilles, la musique couvrant le son mécanique du train. C’est mon quotidien, une routine invariable, où chaque station est un point fixe, une habitude rassurante. Les lumières artificielles défilent à travers les fenêtres, projetant leur lueur blafarde sur les visages fatigués. Une autre journée qui commence, sans surprise, sans éclat. Mais soudain, tout bascule. Un choc brutal me projette presque en avant. Le métro s’arrête, si brusquement que les passagers autour de moi émettent des exclamations de surprise, certains tombent, s’accrochent aux sièges. Puis, sans prévenir, les lumières se mettent à clignoter furieusement avant de s’éteindre complètement. Le noir m’enveloppe. J’entends des cris, des murmures paniqués. Une voix étouffée quelque part appelle quelqu’un, mais le son est comme aspiré par l’obscurité. Le silence tombe, lourd, oppressant, et mon cœur s’accélère, battant la chamade dans ce néant.
Quand les lumières se rallument, tout est différent. Autour de moi, il n’y a plus personne. Le wagon est vide. Je me redresse lentement, mes mains tremblantes agrippées à la barre devant moi. Les sièges désertés, les fenêtres plongées dans un noir d’encre... Je me sens soudain très petite dans cet espace immense et déshumanisé. Je fais quelques pas, mes chaussures crissant légèrement sur le sol.
— Est-ce qu’il y a quelqu’un ?
Mais aucune réponse ne vient, juste le bourdonnement léger des lampes au-dessus de ma tête. Je me dirige vers les portes, poussée par une curiosité irrésistible et une peur que je ne peux pas ignorer. Celle-ci s’ouvre automatiquement devant moi et je me retrouve dans une station qui m’est inconnue.
L’autre côté est un monde que je ne connais pas. Ou du moins, pas tout à fait. La ville est là, mais elle semble floue, comme une peinture à moitié effacée. Les rues sont vides, les bâtiments s’élèvent, grandioses et menaçants, leurs contours ondulant légèrement, comme dans un rêve. Le ciel est d’un gris étrange, un mélange d’aube et de crépuscule, sans soleil, sans lune. Une lumière diffuse éclaire tout, sans jamais vraiment chasser les ombres. Les murs des bâtiments sont ornés de motifs étranges, et l’écho de mes pas résonne comme une mélodie oubliée. L’atmosphère est chargée d’une énergie singulière, une sensation à la fois familière et terrifiante. Je scrute l’horizon, espérant voir un signe, quelque chose qui m’expliquerait où je suis. Je devrais avoir peur. Tout dans ce moment me crie de faire demi-tour, d’attendre que la réalité se réinstalle. Mais il y a quelque chose d’irrésistible dans cette lumière, une curiosité qui me pousse à avancer. Je marche, le cœur battant, cherchant un signe, quelque chose de familier. Et puis, je le vois. Assis sur un banc, au bout d’une ruelle étroite. Il semble tellement réel, et pourtant, il y a quelque chose d’étrange en lui. Ses yeux, d’habitude pétillants de vie, sont maintenant sombres, presque insondables.
— Ni-ki ! j’appelle, en courant vers lui.
Il tourne la tête, et son regard se pose sur moi, mais je ne vois pas la chaleur et l’amitié que j’ai toujours connues. Il y a une distance, une sorte de mélancolie dans son expression. Je m’arrête devant lui, haletante, et il me regarde de ses grands yeux sombres, une expression douce, mais indéchiffrable sur le visage.
— Qu’est-ce qu’il se passe ici ? Est-ce que je suis en train de rêver ? je demande, tentant
de reprendre mon souffle.
Il hausse les épaules, un léger sourire aux lèvres. Il s’avance, et je sens mon cœur se serrer. Il a toujours été celui qui m’apportait du réconfort, celui qui me faisait rire. Mais maintenant, il semble comme un étranger, perdu dans une réalité qui m’échappe.
— Viens, suis-moi.
Sa main se tend dans ma direction et j’hésite, quelques secondes, avant de lier nos doigts entre eux.
Nous marchons ensemble, et le monde autour de nous change au gré de nos pas. Des scènes de notre vie se dessinent, flottant comme des souvenirs projetés. Je vois la forêt où nous avons marché, un jour d’été, le soleil perçant à travers les branches, sa main tendue vers moi pour m’aider à franchir un ruisseau. Je revois cette soirée dans mon appartement, des pizzas sur la table, nos rires résonnant contre les murs alors que nous nous moquions des personnages d’une série stupide. Des simples moments de bonheur.
—Tu te souviens de ça ? je demande, pointant du doigt l’image de nous deux, assis sur le
canapé, riant aux éclats.
Il acquiesce, ses yeux rivés sur le souvenir, une amertume que je ne comprends pas dans son regard.
— Oui, murmure-t-il, c’était une excellente soirée.
Sa voix est douce, mais il y a quelque chose de triste, une profondeur qui me fait frissonner. Les souvenirs continuent de se matérialiser autour de nous, flous mais si vivants, et je suis happée par cette sensation étrange, cette nostalgie qui m’envahit de plus en plus. Pourquoi tout me donne l’impression que chaque seconde peut être la dernière ? Je lève les yeux vers lui, le cherchant du regard comme pour trouver un sens à tout ça, mais il l’évite soigneusement. Une certaine peur commence à naître dans mon esprit, comme si je sentais au fond de moi qu’il y a quelque chose que je devrais comprendre, une vérité enfouie derrière ce calme irréel.
— Pourquoi est-ce que tout semble si…
Je cherche le mot, mais il m’échappe.
— Pourquoi suis-je ici, Ni-ki ?
Il détourne les yeux, et le décor change à nouveau. Nous sommes sur un toit, le vent soufflant et emportant avec lui les feuilles mortes qui virevoltent autour de nous. Je me souviens de ce jour – nous avions passé l’après-midi sur ce toit, à parler de nos rêves, de nos secrets, à regarder la ville s’étendre à nos pieds. Mais ici, dans ce monde étrange, tout semble amplifié. Les couleurs sont plus vives, les émotions plus intenses, presque douloureuses.
— Parfois, dit-il, sa voix portée par le vent, il y a des choses qu’il faut accepter, même si
on ne les comprend pas tout de suite.
Je fronce les sourcils, cherchant à saisir ce qu’il essaie de me dire. Il me regarde alors, ses yeux brillants d’une tristesse indéchiffrable, et il tend la main.
— Viens.
Je la saisis, et une chaleur douce m’envahit. Nous dansons, là, au milieu de ce toit fantomatique, sans musique, juste le bruissement des feuilles dans les arbres et le battement irrégulier de mon cœur. Ses bras m’entourent, et je ferme les yeux, laissant la chaleur de sa présence m’envelopper, un instant hors du temps. Ses doigts finissent par se resserrer un peu autour des miens, sa main froide pressant contre la mienne. C’est si étrange, ce contraste. Lui qui, habituellement, est toujours plein d’énergie, là, il semble s’effacer, comme une ombre. Il relève la tête, son visage prenant une expression douce mais empreinte de ce trouble insaisissable.
— Je suis content que tu sois là.
Ses paroles me troublent profondément. Il y a quelque chose dans sa voix, une forme de résignation qui me fait comprendre qu’il y a plus que ce qu’il laisse paraître. Nous reprenons notre route, et je remarque que nos souvenirs s’estompent peu à peu, remplacés par des fragments de paysages incertains, de ruelles silencieuses et de lieux inconnus. À chaque pas, l’atmosphère semble se faire plus lourde, plus oppressante, comme si le temps lui-même ralentissait. Il me regarde cette fois avec une intensité qui me fige, avant de murmurer, presque trop bas pour que je l’entende :
— Il est temps.
Mes doigts se serrent instinctivement autour de sa main, refusant de lâcher prise, refusant de croire qu’il puisse y avoir quelque chose d’inéluctable ici. Puis, je le sens se détacher, doucement, comme un rêve qui s’évanouit au réveil. J’ouvre les yeux en sursaut dans le métro, la lumière crue des néons m'aveuglant un instant. Le brouhaha du train, les grincements des rails, tout semble étrangement familier. Je prends une grande inspiration et réalise que ma main est posée sur celle de Ni-ki, assis à côté de moi, un sourire tranquille sur le visage. Je me tourne pour l’observer alors qu’il me semble perdu dans ses pensées, sa tête se balançant au rythme de la musique qu’il écoute. Sa présence devrait me rassurer, mais pourtant, un sentiment, pesant, continue de courir dans mon esprit. Je sais que ce n’était qu’un rêve, mais il reste en moi comme une brume tenace, une sensation qui refuse de disparaître. Ses doigts, sous ma main, sont tièdes, bien réels cette fois, mais je n’arrive pas à chasser la trace de cette froideur qui s’était imprimée dans ma mémoire. Il pivote enfin la tête dans ma direction, son casque dorénavant autour de son cou, et m’adresse un sourire amusé.
— Ça va ? me demande-t-il sans doute à cause de mon regard insistant, on dirait que t’as
vu un fantôme.
— Oui… enfin, non. Ce n’est rien. J’ai juste fait un rêve étrange. je termine en secouant la tête, tentant de rire pour dissiper le malaise qui commence à s’installer.
Ni-ki se penche vers moi, et je peux lire l’amusement dans ses iris foncés.
— Du genre ? T’as rêvé de moi, c’est ça ?
Sa voix prend une intonation malicieuse, et je vois son sourire s’étirer.
— Allez, avoue. Tu te languis de moi jusque dans tes rêves maintenant ?
Je sens mes joues s’échauffer et je secoue vivement la tête pour le faire cesser.
— Ce… n’est pas ce que tu crois, je balbutie, tentant de minimiser. C’était différent.
Il écarquille légèrement les yeux, feignant une expression d’incrédulité exagérée.
— Oh, différent comment ? Genre, romantique ? Tragique ?
Son visage s’approche du mien, l’air faussement sérieux.
— Ou bien, était-ce un rêve où tu me déclares ton amour éternel avant de t’enfuir dans le
coucher de soleil ?
Je me mordille la lèvre, cherchant quoi répondre, mes mains moites de gêne.
— Rien de tout ça, d’accord ? C’était…
Je cherche à détourner la conversation, mais il éclate de rire, ravi de ma réaction, et me pince gentiment l’épaule.
— Relax, dit-il en riant, ses doigts toujours entremêlés aux miens. Je te taquine.
Un sourire naît malgré moi, même si je détourne un peu les yeux pour échapper à son regard perçant. Sa main serre la mienne avec chaleur, et je sens mon cœur se calmer, même si quelque chose continue de me hanter.
La voix du conducteur annonce notre prochaine station, puis soudain, un flash de lumière intense envahit le wagon. Un bruit assourdissant secoue le métro, un grondement puissant qui résonne dans mes os. Le train tremble, et tout se passe en une fraction de seconde. J’entends des cris, je sens le sol se dérober sous mes pieds, et tout autour de moi se transforme en un chaos terrifiant. Le souffle d’une explosion ébranle la rame, le monde autour de nous devenant un tourbillon de poussière et de débris, et je perds pied, me sentant aspirée par un vide abyssal. Dans le tumulte, je m’accroche désespérément à la main de Ni-ki, le seul repère, le seul ancrage que j’ai dans ce monde qui s’effondre autour de moi. Je tente de murmurer son nom, mais ma voix se brise dans le bruit assourdissant. Alors que le train s’immobilise enfin, le silence s’installe progressivement, lourd et oppressant. Autour de nous, des débris jonchent le sol, et la lumière faiblit. Dans ce calme étrange, je ressens la chaleur de sa main… ou plutôt, je sens cette chaleur s’éteindre. Je tourne lentement la tête vers lui, mon cœur s’arrêtant presque en voyant son visage, calme, paisible. Il me regarde sans me regarder, ses yeux empreints de cette même mélancolie qui m’avait troublée plus tôt. Et là, je comprends. Ma gorge se serre alors que je ressens l’absence de chaleur à travers son épiderme, cette sensation glaciale qui remonte le long de mon bras.
— Ni-ki… je murmure, une larme roulant sur ma joue.
Mais il ne répond pas. Ses yeux restant fixés sur moi, empreints d'une tendresse infinie, comme un dernier adieu silencieux.
❥ Les histoires ne s’achèvent jamais vraiment, elles restent suspendues entre les pages et les cœurs qui les lisent… Merci d’avoir voyagé avec moi ღ © schizophrenic-writer 2025.
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cheminer-poesie-cressant · 4 months ago
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source : @cheminer-poesie-cressant
Dans la portée des ombres tremblantes sous l'arbre muet qui n'appartient qu'au vent, tout entier, je tente l'oubli, ce gardien précieux du présent. J'intensifie le paysage, je densifie le chant, je mémorise le rythme de la lumière. Partout je l'invoque. Le feuillage ne fait pas illusion. Il couronne la joie de ce jour en errance le long des prolongations.
Et je deviens l'élément perméable à l'exil qui m'entoure, ce jardin qui ne peut croître.
.
(Dans la portée des ombres, extrait)
© Pierre Cressant
(jeudi 20 octobre 2005)
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Mes lèvres gercées Piquantes Au goût salé de ta peau Nacrée de soleil Et suintante d'écume,
Se serrent, fébriles A rebours de tes plis Le soleil fait vibrer Mon échine courbée Et m’aveugle
Le sang épais S'embourbe alors Dans mes doigts grossiers Tremblant à ton toucher Apeuré par un simple frisson
Sous tes mèches Se déguise le jour En nuit des plus sombres. Tes doigts éraflent sans halte Mon coeur et mes lèvres.
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what-feast-at-night · 3 months ago
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Contexte
Liverpool, 1984.
"T'étais où?"
Sa voix éraillée me fait sursauter. Je cesse d'appeler le chat et me redresse, le coeur battant, dans un cliquetis de métal, de chaînes et de cuir. Les Sex Pistols hurlent dans mes oreilles et c'est d'une main tremblante que je laisse tomber mes écouteurs le long de mon cou. Je n'ai pas le courage de peser sur Pause. Ma mère a encore bu. Enfin... je crois. Quelque chose cloche. Il y a cette odeur de tabac froid et de fer dans le living-room et de... quelque chose. Quelque chose qui me serre la gorge et me donne envie de reculer, de fuir. Un relent épais, stagnant, comme si la maison elle-même avait commencé à pourrir de l’intérieur. Une odeur de suie rance et d’eau noire, celle des ruelles détrempées après les émeutes. Celle des quais, quand la vase remonte et qu’on jurerait sentir des choses mortes sous la surface. La maison est toute noire. Je distingue à peine sa frêle silhouette, sur le fauteuil. La fumée de sa cigarette et sa tête, affaissée sur l'accoudoir.
Je déglutis, ma mère n'est plus elle-même depuis des mois, déjà. Des conneries. Des oublis. Des chutes de toutes sortes. Des délires apocalyptiques. Papa dit que c'est les nerfs. On n'a plus d'argent depuis qu'il a perdu son boulot, au Port. On va perdre la maison. Et Billy... Billy a cette maladie dont on ne doit pas parler, vous comprenez? Ils appellent ça le Sida, maintenant.
Thatcher nous a abandonné. Il n'y a plus de boulot pour personne. Plus d'espoir. Plus rien. Rien que des vies brisées, des émeutes et de la violence, ici, à Toxteth. Parfois, j’ai l’impression que la ville entière devient comme elle, comme ma mère. Flasque, creuse, vidée de tout sauf de sa propre merde.
"Allez 'Man. Viens te coucher, tu veux?"
Je fais un pas. Un pas de trop.
Je perds l'équilibre. Je glisse. Je tombe. C'est chaud, c'est visqueux. C'est poisseux, sous mes mains. Ça pue, bon sang, ça pue… le cuivre, la charogne et cette maudite odeur rampante qui me prend à la gorge. Et c'est quand je la vois se tordre et se lever en craquant que je comprends.
Ce n'est plus ma mère que j'ai en face de moi.
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