#en quarantaine
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Encore un autre exemple de "ce que je pense dans le fandom ne reflète pas ce que je pense dans la vraie vie", si dans le fandom en général je préfère les dirigeants qui écoutent leur peuple, dans la vraie vie?
Ben, encore une fois, on a une démonstration que le français est con.
"Vote pour les européennes ok?"
"macron démission"
"Oui mais les européennes?"
"immigration caca. Je donne un coup de pied au derche de tous ces technocrates! Et au fait, Macron démission."
:/
Et c'est marrant de voir tous les députés actuels, nupesiens ou autres, être en pls (sauf pour ceux de la Marine) et a demi-mots critiquer le président parce qu'il organise de nouvelles législatives - ok ils vont perdre leur siège gagné par un lancé de dé particulièrement habile, mais surtout ce qui revient en masse, c'est la peur d'avoir une AN bleu marine
"c'est un pari risqué, les français peuvent être assez cons pour voter pour une assemblée d'extrême droite!"
Certes, on laisse parler le peuple, mais ça me fait penser aux gilets jaunes qui beuglaient pour "abolir le Sénat", gros, c'est justement pour éviter que des abrutis fassent n'importe quoi et élisent de la merde qu'il existe un système bicaméral, au cas où la représentation démocratique "directe" se foire.
D'un côté, ça me fait quand même penser que pour toute aussi décriée qu'elle soit, la 5ème et je pense, les démocraties/constitutions occidentales post 45 ont quand même pensé à ne pas laisser trop de place à la démocratie "directe". C'est sûr qu'on ne laisse pas le français décider et s'exprimer sur tout, mais bon, quand on regarde ce qu'il fait de son expression démocratique, est-ce que c'est fondamentalement une mauvaise chose?
Je mise un kebab sur un taux d'abstention élevée pour le premier tour des législatives, à la fois parce qu'il y aura un match de l'euro de foot, et parce que, ben, c'est le dimanche.
Pareil pour le second tour, sauf qu'il n'y aura peut être plus de foot - mais avec un taux d'abstention bas, on va quand même avoir des abrutis défiler en manif-razzia pour beugler qu'on ne les écoute jamais ou qu'on ne leur donne jamais la parole.
Pour tout aussi, euh, controversée qu'ait été l'émission les Guignols de l'Info, ce qui me manque le plus chez eux, c'était cette franchise à faire passer le français "moyen" pour un con.
#real life issues#french post#on est pour l'instant les seuls teubés à envoyer une petite quarantaine d'extreme droite au parlement européen?#ben merde alors#c'est sûr que les candidats et leur programme ne vendaient pas du rêve#mais enfin merde quoi#j'ai lu l'affiche de zorglub ce matin pour déconner et il y a vraiment lutter contre le wokisme#quelqu'un a été payé pour imprimer ça#C'est bien gentil de se déguiser en villageois des années 40 et faire la fête du débarquement de normandie#'ah ben oui on aime les soldats ricains qui nous ont délivré du nazisme alors qu'ils se battaient hors de leur sol'#mais ils votent à 40% pour la marine#qui ne veut pas envoyer de troupes ou participer activement au soutien à l'ukraine contre vlado#'les ricains sont ptet morts pour nous mais on ne va pas mourir pour les ukrainiens?'#à chaque élection c'est toujours la même chose#des abrutis votent pour l'extreme droite parce qu'ils ne comprennent pas que gouverner c'est faire des compromis#et utiliser sa tête pour prendre plein de facteurs en jeu autre que 'immigration caca'#enfin il y a toujours une constante des soirées post élections c'est de voir rachida à la télé dire et faire n'importe quoi#et débiter 25 conneries par minute ça c'est notre ministre de la culture#et le gros dupont en invité en plus!#c'est mieux qu'une comédie ces deux là réunis
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#Dimanche 29_10_2023 vers 9 H3O sur la D4 en direction de Dissay 86130 à la hauteur des Lys De Jonchéres#un véhicule noire de type mercedes berline avec le coffre en haillon GD 680 JT obstrue la circulation juste aprés l intersection des Lys De#Jonchéres#obligeant Dominique de Parigny a prendre cette route;A bord quatre individus Un conducteur etranger#musulman la quarantaine avec des cheveu#mi_long noirs.Une personnage déjà vu devant le portail de rue du domicile de Dominique de Parigny#à son ouverture vers 8H35 ou plus il conduit un#véhicule leger noir.ressemblance avec une mégane#a bord du véhicule Mercedes berline Noire à haillon GD680JT 3 militaires 40_50 ans cheveux courts apparament français et un chauffeur musul
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" Il arrive qu'un journal illustré, entrouvert il y a des années, laisse en nous des traces aussi profondes qu'un grand livre ou qu'une rencontre mémorable. À l'époque où Life était l'hebdomadaire américain par excellence, dans un numéro tourné probablement par une main négligente ( toujours ce qu'on s'attendait à voir : la guerre du Vietnam ou celle de Corée, mêlée à des vedettes de cinéma, du sport, ou de la politique du moment ), je tombai sur la dernière page, réservée d'ordinaire à la "photographie de la semaine", sans référence aux événements d'actualité, élue seulement pour ce que l'image présentait d'exceptionnel, de beau ou de saisissant. Cette fois, c'était, en pleine page, un instantané de femme vue de dos. Une dame quelconque, un peu épaisse, sans doute située entre la quarantaine et la soixantaine, un manteau de voyage qu'on devinait beige, souliers de ville à talons mi-haut, petit chapeau sûrement acheté dans un grand magasin, sac volumineux, serré sous le bras avec ce geste possessif qu'ont souvent les femmes un peu mûres, et qui contenait à n'en pas douter le porte-monnaie, quelques billets de banque, l'assurance-santé, le portrait des enfants ou des petits-enfants, peut-être un de ces petits carrés de papier de soie imprégnés de produit chimique qui donnent à l'Américain en voyage l'impression de s'être lavé les mains. Une rombière américaine telle qu'on les rencontre, innombrables, dans les magasins de souvenirs et les restaurants convenablement bien côtés. Celle-ci était debout devant une mer calme ; une vaguelette léchait le sable à quelques mètres de ses souliers. Cette photographie prise sans doute au cours d'un petit voyage en Californie, par un mari ou un fils un peu en retrait sur la plage, avait eu les honneurs de la semaine parce que, l'instant qui suivit le déclic, une énorme lame de fond emporta la femme, le chapeau du grand magasin, le manteau, le sac, les papiers d'identité avec les portraits des enfants ou des petits-enfants, en fait, toute une vie. Ce qui avait été une forme, une forme reconnaissable, chérie peut-être, ou détestée, ou l'objet pour les siens d'une tranquille indifférence, tricotant ou jouant ou jouant au bridge, aimant la glace aux framboises, en parfaite santé ou atteinte de varices ou peut-être d'un cancer au sein, et jusqu'aux accessoires et au tout-fait de la société de consommation, s'était d'un seul coup amalgamé à la mer informe. Mrs Smith ( si c'était son nom ), ou Jones, ou Hopkins, avait disparu dans le primordial et l'illimité. J'ai repensé plusieurs fois à elle. J'y pense encore. À l'heure qu'il est, je suis peut-être la seule personne sur la terre à me souvenir qu'elle a été. " M. Yourcenar
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Le Petit écho de la mode, no. 25, vol. 13, 21 juin 1891, Paris. 1. Robe d'intérieur et costume de promenade. Modèles de Mme Simon, 1, rue Auber. Ville de Paris / Bibliothèque Forney
(1.) Robe en foulardine bleu de Chine. — Le devant en dentelle blanche posé sur un devant de satin jonquille, retenu par deux galons or brodé de cabochons bleus, mauves, roses, etc. Le col élevé doublé de même. Manche blouse avec poignet brodé.
(1.) Chinese blue foulardine dress. — The white lace front placed on a daffodil satin front, held by two gold braids embroidered with blue, mauve, pink cabochons, etc. The high collar lined with the same. Blouse sleeve with embroidered cuff.
Matériaux : 10 mètres de foulardine, 2 mètres de dentelle, 2 mètres de satin jonquille.
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(2.) Costume de drap quarantaine. — La robe princesse s’ouvre de côté par une rangée de boutons foncés. Les manches boutonnées presque jusqu’en haut. Col droit avec rabat de dentelle plissée.
(2.) Quarantine cloth suit. — The princess dress opens on the side with a row of dark buttons. The sleeves buttoned almost to the top. Straight collar with pleated lace flap.
Matériaux: 8 mètres de drap, 4 mètres soie pour le fond de jupe.
Capote de paille forme plateau, piquet de fleurs de quarantaine, bride vert feuille.
Tray-shaped straw hood, quarantine flower stake, leaf green strap.
#Le Petit écho de la mode#19th century#1890s#1891#on this day#June 21#periodical#fashion#fashion plate#cover#description#Forney#dress#house dress#suit#Mod��les de chez#Madame Simon
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Scène 1 "Une femme mure sur la plage"
Déjà presque une année écoulée depuis ces vacances passées chez mes parents dans le sud-ouest de la France. C’était en pleine saison au mois d'août, je me souviens encore des senteurs et sensations d’aller courir chaque matin avant d’aller piquer une tête dans l’océan pour conclure cette activité de remise en forme. Ces sensations qui restent dans la mémoire comme des moments marquants de la vie où tout est calme, où on ressent la sérénité du présent, où la vie semble sans contraintes.
J’avais passé l’âge de passer des vacances chez mes parents mais cette année là les voyages étaient encore limités et j’avais à coeur de voir mes parents après cette période surréaliste où la moitié de la planète avait passé plusieurs mois confinée. Ce virus COVID-19 qui a touché tous les pays du monde et cette mise en quarantaine qui nous a coupé de nos proches pendant plusieurs semaines et tant de victimes. Comme la plupart des gens, les vacances d’été se réduisaient à des distances accessibles en train ou en voiture, les vols à l’autre bout de bout monde encore déconseillés.
J'aimais me lever tôt pour aller courir, profiter de la fraîcheur matinale et du calme avant le trafic des vacanciers qui abondaient sur les plages et les coins touristiques.
Depuis quelques jours j’avais remarqué cette femme venant profiter de la plage, comme moi elle semblait préférer la tranquillité avant l'arrivée de la foule. La 1ère fois que je l’avais aperçu, étant seul sur la plage avec elle, je me disais qu’elle m'avait obligatoirement remarqué. Je me souviens comme si c’était hier, je voulais me rafraichir après mon footing matinal, je n’avais pas résisté à l'envie de rester sur la plage alors que je n'avais ni serviette ni affaires de rechange. J'étais étonné de voir cette femme seule à cette heure, comme si elle commençait sa journée de plage, installée sur sa serviette, en maillot de bain avec un petit haut couvrant son buste de la fraîcheur
Elle lisait et avait tourné la tête en me voyant passer pour aller me baigner. J'avais posé mes runing, mon short et mon tee-shirt au bord de l'eau avant de plonger dans la mer encore fraîche. Je lui tournais le dos, elle était installé à une 20aine de mètre plus haut sur la plage, je n'avais pas osé me retourner mais bien qu'étant allongée sur le ventre, tournant le dos à la mer, j’avais imaginé qu’elle avait tourné la tête pour me regarder me dévêtir avant de plonger en boxer dans l’eau calme comme si la mer accueillait son 1er baigneur de la journée. Quand je revenais vers le bord, elle avait changé de position, assise sur sa serviette, le regard plongé dans son livre mais elle s'était retournée, peut-être pour profiter de l'océan et me regarder nager. Je trouvais cet instant troublant et la situation presque intime.
Depuis ce jour là, je revenais tous les matins, à la même heure, espérant retrouver cette femme qui lisait sur la plage. Avait-elle remarqué que je la regardais ? Pensait-elle que je venais dans l'espoir de l'aborder, la draguer ? Raisonnablement je n'y croyais pas trop, j'étais beaucoup plus jeune qu'elle, et visiblement ce n'était pas le genre de femme qu’on aborde facilement. C'était l'impression qu'elle me donnait.
Une belle femme mure, qui devait avoir 55 ans bien sonnés, des formes matures, des cuisses charnues, un belle peau soignée. Malgré le soleil estival, sa peau à peine hâlée, encore assez blanche me laissait imaginer qu'elle avait dû arriver depuis peu. Un détail avait capté mon attention plus particulièrement, cette femme aux airs et attitudes un peu « bourgeoises » semblait prendre soin d’elle, elle n’était pas grosse mais des formes qui s’arrondissent avec les années de manière plus ou moins harmonieuses mais pleines de charme. Un visage assez fin encore mais quand elle s’était levée pour aller se baigner, son fessier m’avait captivé, il était large, charnu et marqué par les années tout en étant très agréable au regard. Un cul assez gros pour dire les choses de manière trivial mais un cul comme je les aimais et qui me faisait rêver surtout chez une femme mure. J'avais remarqué cette femme il y a 3 jours, depuis je suis repassé le matin à la même heure, elle était là au même endroit. Depuis je m'étais calé sur son horaire pour venir profiter de la plage et de sa présence qui agrémentait mes sorties footing et ma baignade matinale
Est-ce qu'elle se demandait ou se doutait qu'elle me faisait fantasmer ? moi un jeune homme de 27 ans qui venait tous les matins en même temps qu'elle, toujours au même endroit, un peu en retrait à quelques 10aines de mètre d'elle. Suffisamment en retrait pour ne pas l'agresser, comme si je voulais faire parti de son décors, l'habituer à ma présence pour me donner le droit de lui dire « bonjour ! », de lui parler comme un habitué de la même plage, à la même heure. Comme pour partager cette discrète complicité et la rassurer de ma présence à quelques mètres d'elle. Pour vivre ce moment, à la surprise de mes parents, j’avais pris cette habitude de me lever tôt tous les matins, pour profiter de ce moment privilégié qui devenait onirique et alimentait mon fantasme pour les femmes mures.
Chaque matins elle allait se baigner, faire quelques brasses et revenait sur sa serviette en profitant de l’océan calme avant de se replonger dans son livre le temps que les 1er touristes arrivent bruyamment sur la plage. Je n'avais pas encore osé aller me baigner en même temps, lui parler ne serait-ce que lui dire bonjour comme si elle devait forcement me reconnaitre. Je ne savais pas combien de temps elle resterait mais elle était en vacances et j'avais la sensation que j'avais le temps, qu'elle resterait indéfiniment le temps de mes vacances. Je sentais qu'elle s'habituait à ma présence, que je faisais parti de ce moment qu'elle s'octroyait tous les matins, avant que les vacanciers viennent encombrer la plage.
Depuis 3 matins elle était là, entre 7h30 et 7h45, l'heure où les gens dormaient encore, où l'eau est encore froide et chaque matin depuis 3 jours j'étais là en espérant la retrouver à la même place sans personnes aux alentours. Je ne savais pas comment l'aborder à part un simple bonjour mais elle était trop loin pour lui parler et je n’osais pas aller l’aborder et pour quelle raison d’ailleurs ! je voulais pas qu'elle se sente agressée. Je m’encourageais en me disant que je devrais aller me baigner en même temps qu'elle, ça serait plus facile de discuter, lui parler de la température de l'eau, du calme, de l'heure matinale ... des choses banales, anodines qui me permettraient de créer un contact, d'entendre sa voix et sentir si elle était ouverte à la discussion. "Demain je le ferai" me disais-je ! comme un défi à relever mais ça faisait 2 jours que j'essayais d'imaginer un moyen de l'aborder et que je finissais par me convaincre que ce serait mieux le lendemain. Comme si j'espérais que l’initiative vienne d’elle, considérant que mon âge ne me permettait pas d’aborder cette femme devenant de plus en plus inaccessible.
Je la regardais du coin de l'oeil, elle se levait pour aller se baigner, j'hésitais à me lever, attendre un moment pour la rejoindre mais je craignais de casser la magie de ce moment matinal qui agrémentait mes vacances et j'avoue aussi mes soirées. J’étais troublé en pensant à elle le soir en me couchant. J'imaginais des situations qui finissaient par réveiller mon sexe au point de me caresser en échafaudent des plans que je savais pertinemment irréalisables mais ces rêves érotiques étaient des plus agréables. J’essayais de l’imaginer, telle que je l’avais vu, je me remémorais régulièrement ce moment qui m’avait marqué et ému : son cul qui ondulait quand elle se dirigeait vers la mer pour aller nager.
Ce matin encore en la voyant nager, je me résignais, me promettant que demain j'irai me baigner en même temps qu'elle, que je l'aborderai. Je me détendais en gagnant ce nouveau délais. Elle nageait à quelques mètres du bord, je la regardais, elle avait l'air sereine, douce, sensuelle, comme si elle savourait l'instant, je me réjouissais et me consolait en me disant que je faisais parti de ce moment, de ce décors qu'elle garderait en tête comme ses bons moments de vacances.
Ces moments matinaux alimentaient de plus en plus mes fantasmes nocturnes et mes pensées en journée. Je retournais parfois sur la plage pour tenter de la retrouver mais depuis que j’étais arrivé je n'avais pas encore eu l'occasion de la voir ou la croiser ailleurs que sur la plage le matin tôt. Il m'arrivait de parcourir les lieux où les touristes se promenaient, j’avais même fait le tour du marché en matinée, espérant la croiser, me demandant qui elle était, si elle était seule, en couple, avec sa famille, des amis mais étant seule chaque matin je l’imaginais seule.
Toutes ces questions occupaient maintenant mon esprit et une bonne partie de mon temps. J'avais envie de savoir, de découvrir cette femme qui nourrissait mes fantasmes depuis que je l’avais vu ce 1er matin sur la plage.
Qui était cette femme mure sur la plage, venant seule tous les matins vers 7h30 et repartait avant l'arrivée des touristes. Jusque là, je n’avais pas osé quitter la plage en même temps qu'elle, je ne voulais pas lui paraitre entreprenant ou passer à ses yeux pour un dragueur de plage en quête d’aventure sans lendemain. Je ne savais pas si elle venait à pied, à vélo ou en voiture mais je commençais à échafauder des plans pour en savoir plus.
Peut-être venir un peu avant 7h30 pour voir d'où elle venait ? peut-être attendre d'être hors de vu et la suivre de loin pour en savoir plus, savoir ou elle habitait. Ces plans tenaient en haleine mon esprit une partie de la journée mais je ne faisais que repousser la moindre initiative pour l'aborder. D'abord en savoir plus et aller me baigner en même temps qu'elle. Je me sentais presque rassuré d’obtenir ce délais tout en redoutant qu’elle ne vienne plus et disparaisse à jamais sans avoir rien tenté ni entendu le son de sa voix.
Le lendemain était un samedi, un jour de turn-over pour les touristes. J’angoissais presque en imaginant qu'elle risquait de disparaitre, que je n'en saurai pas plus sur elle et que j'aurai raté l'occasion de l'aborder. Je m'arrêtais un moment, j'hésitais entre me changer les idées en allant voir un copain et continuer à errer dans les alentours de la plage en espérant la croiser. Je me sentais comme un détective privé à la recherche d'informations sur une femme sur laquelle je menais une enquête.
Ces moments excitaient ma curiosité, je finissais par décider de retourner sur la plage en scrutant les environs mais il y avait tellement de monde à cette heure que mon espoir de la retrouver dans cette foule s'estompait vite. Pourtant je restais un moment à scruter du regard la foule peuplant cette plage si tranquille le matin. Je décidais d'aller voir un copain en projetant de repasser en début de soirée quand la foule aurait quitté les lieux.
A suivre ... (Scène 2 le 21 mars 2024 à 06h00)
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" Elle n'a pas vingt ans, cette femme qui franchit le seuil de mon coeur avec autant d'aisance que d'autres passent une porte.
Non, elle n'a pas vingt ans, mais elle en a le double, et peut être quelques miettes d'années. Va savoir avec les femmes..
Elle n'a pas vingt ans, et c'est tant mieux, car mes vingt ans font partie d'un lointain passé, et j'ai pu apprendre à mieux me connaître, à défaut de toujours m'accepter. A vingt ans, on est dans l'excès, on se croit permis de tout, ou alors on n'ose rien. La quarantaine passée, on choisit ses excès avec volupté, et on accepte d'en payer le prix.
Elle n'a pas vingt ans, et la voici qui s'approche de mes bras, la voici dans mes bras, enfin, et elle m'embrasse, avec une tendresse nonchalante qu'on ne peut avoir lorsqu'on n'a que vingt ans. Ce baiser est certes un premier abandon, mais il est aussi une invitation à continuer à la séduire. Elle savoure ma bouche, mes bras, mon corps contre le sien.
Elle n'a pas vingt ans, et c'est tant mieux, car je ne saurais peut etre que faire d'un corps trop jeune pour moi, je ne saurais répondre à cette énergie d'un désir presque sans limite. A deux fois vingt ans, on a acquis un peu plus d'art d'aimer, on gagne en sensualité ce qu'on a perdu en fougue.
Elle n'a pas vingt ans, mais pour moi elle est deux fois plus belle. Son élégance lui vient de son détachement de l'avis d'autrui et de son amour du beau, sa force lui vient des épreuves qu'elle a traversé. C'est plus rare à vingt ans, même si la vie se moque bien de l'âge auquel elle nous inflige des épreuves bien cruelles parfois.
Elle n'a pas vingt ans, mais je l'aime, et quand on aime, on a toujours vingt ans…"
texte de l'homme amoureux
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La crise du milieu de la vie appelée de nos jours « crise de la quarantaine » causait déjà des ravages voici 700 ans lorsque Dante écrivait son grand œuvre, La Divine Comédie. Cette crise était si connue qu’elle est même le point de départ de ce poème-fleuve. Le camarade Lapine et moi proposons ici quelques pistes d’interprétation à l’auditeur pour le conduire, tel Dante par Virgile, des tréfonds de l’Enfer à l’Empyrée, sommet du Paradis...
Sommaire :
0:41 Introduction
5:10 Un poème voilé
12:10 La crise du milieu de vie
35:10 L'éloquence en langue vulgaire
47:50 Un amour interdit sublimé par la poésie
#Dante#Dante Aligheri#La Divine Comédie#Kontre Kulture#Egaliteetreconciliation.fr#Erfm#Égalité & Réconciliation#Italia#Firenze
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Ils sont tous de religion musulmane et ils ont tous la haine de la France
Depuis 2015, au cours d’une quarantaine d’attentats islamistes, ils ont assassiné près de 300 personnes innocentes et fait plus de 1500 blessés. 5 % sont des demandeurs d’asile ; 6 % sont des clandestins illégaux ; 73 % sont des citoyens du pays où ils ont tué ; 75 % avaient un passé criminel et se sont radicalisés en prison ; 82 % étaient déjà connus des autorités (fichés S). Depuis Mohamed…
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☆ — A SOFT UNIVERSE (oui nous avons enfin une bann', oui finalement le design sera bleu)
Le projet avance bien ! Nous avons rédigé le contexte, le règlement et le prologue; parce que le forum va se découper en scènes et en actes, comme une pièce de théâtre ! Nous avons également posé sur le papier (GDoc mais ssssh) le scénario du forum, pour savoir où nous allons amener nos petits membres ! La liste des pouvoirs est également rédigée avec les explications qui vont avec et il y en aura une quarantaine de base entre lesquels vous pourrez choisir à l'inscription ! ♥
Bientôt les réservations d'avatars viendront si jamais vous êtes interessés par le projet ~ Et sachez que les dix premiers membres auront droit à un DC gratuit sans condition, parce que pourquoi pas !
#a soft universe#forum#projet forum#forumactif#avatar#forumrpg#200x320#fantastique#city rp#forum city#projet forum rpg#projetRPG
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Shaka Ponk - Tout le monde danse
Je sors à peine de la crise de nos quarantaines Et je me traîne, j’me traîne. Les autres sont repassés sur le même thème Mais je ne suis pas la même, pas la même.
Même si tout le monde danse en belle Assemblée et que le beat cogne Même si quelques-uns pensent à se rassembler et que les flics cognent
Everybody dance Everybody dance
Everybody dance Everybody dance Everybody dance Everybody Everybody dance Everybody dance Everybody dance Everybody
Tout le monde danse quand ces gens-là claquent des doigts Mais moi je danse pas.
Tu dis que l’amour existe et que le SYS t’aime Mais je suis ken, j’suis ken Tout le monde s’écrase, toute le monde rejoue la même scène Mais ça ne vaut pas la peine, pas la peine.
Même si tout le monde danse pour ne pas penser (Ou ne pense qu’à dépenser) Même quand tous ces gosses pensent à tout balancer c’est du mineur en majorité.
Everybody dance Everybody dance Everybody dance Everybody Everybody dance Everybody dance Everybody dance Everybody
Tout le monde danse quand ces gens là claquent des doigts Mais moi je danse pas.
Je danse pas cet air, Je danse pas les fausses guerres. Je danse pas quand on me dicte tout et son contraire. J’danse pas quand ces gens là claquent des doigts. Les aiguilles de fer dans des clés de bras, j’danse pas . Je danse pas pour le beat qui s’agite dans le ministère Big Pharma, j’danse pas Quand la vie s’enterrent sous les carrières leurs messages d’amour pour la terre, j’danse pas.
Les badass qui t’défoncent, qui t’effacent, qui t’encrassent l’art, la terre et les artères en fêtant des lois, votées au pas de l’oie, dans des orgies romaines , Paris 7éme.
Je danse pas Et je prends pas la pose, pour qu’on nous fourre des doses sous hypnose médiatique les Trois Singes en laisse, pour une Presse en sbire Ne rien voir, ne rien entendre et ne rien dire
J’danse pas Quand ces gens-là claquent des doigts, Je pense pas, comme ces tâches qui croient que pour que rien ne s’effondre, il suffit de s’en foutre. Et ce cri de la Vie, que personne n’écoute.
J’danse pas pour les mass médias, pour les putes à clic et les politiques qui s’échangent des gosses par millions de minois mijotés, asservis pour les putes à lobbies sur insta.
J’danse pas sur la peur, les coups bas, les muselières aux infirmières Les docteurs bannis des médias pour laisser les antennes aux promos de la haine d’un faux candidat.
J’danse pas pour ces mioches au pouvoir Des urnes fourrées au désespoir J’danse pas pour ces sales gosses ripous qui cassent le vivant comme un vieux jouet dont on se fout.
J’danse pas Si on me prends pour une bonne J’danse pas Quand on me prend pour conne Je danserai toujours pour ma belle Daronne pour pas que sa Nature ne nous abandonne.
Tout le monde danse quand ces gens-là claquent des doigts Mais moi je danse pas. Tout le monde danse quand ces gens-là claquent des doigts Mais moi je danse pas.
Mais comme il suffit de ne pas s’en faire et se faire notre mère la terre Comme il suffit de ne pas s’en faire Comme il suffit de ne pas s’en faire.
Ne pas s’en faire et se faire notre mère la terre Il suffit de ne pas s’en faire Il suffit de ne pas se faire chier.
Mais comme il suffit de ne pas s’en faire et se faire notre chère mer Comme il suffit de ne pas s’en faire Comme il suffit de ne pas s’en faire.
Ne pas s’en faire et se faire notre mère la terre Il suffit de danser binaire Il suffit de ne pas se faire chier.
Everybody dance Everybody dance Everybody dance Everybody
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LÉGENDES DU JAZZ
PEE WEE RUSSELL, DE LA TRADITION À LA MODERNITÉ
“Many people more famous than Pee Wee could walk down a New York street without anybody’s taking the trouble to say hello. New Yorkers are used to seeing the faces of the stars in all fields of endeavor. But there was something about Pee Wee that made everybody, even those who only knew him by reputation, greet him as an old friend wherever he went.”
- Warren W. Vaché
Né le 27 mars 1906 à Maplewood, une banlieue de St. Louis, au Missouri, Charles Ellsworth "Pee Wee" Russell était le seul enfant de Charles Rusell et Ella Ballard. Le père de Russell avait travaillé dans une grande variété de métiers et avait énormément voyagé pour gagner sa vie. Russell portant le même nom que son père, il avait souvent été surnommé Ellsworth pour éviter toute confusion. Très mobile, la famille Russell avait éventuellement quitté Maplewood pour Okmulgee, puis pour Muskogee, en Oklahoma, à peu près à la même époque où Russell avait entrepris ses études élémentaires.
Russell a grandi à Muskogee, en Oklahoma, le lieu de naissance du pianiste Jay McShann. Russell étant fils unique et issu d’un milieu relativement fortuné, ses parents avaient généreusement contribué à ses loisirs et lui avaient payé différents cours de musique. Russell avait d’abord suivi des cours de piano, avant de passer au xylophone, à la batterie et au violon. La carrière de violoniste de Russell avait finalement connu une fin abrupte lorsqu’à l’âge de douze ans, sa mère s’était assise par inadvertance sur son instrument. Mais Russell n’avait pas abandonné sa passion de la musique pour autant. Le grand déclic s’était finalement produit lorsque le père de Russell l’avait emmené assister à un concert du Original Dixieland Jazz Band en 1918. Comme son biographe Robert Hilbert l’écrivait dans son ouvrage intitulé Pee Wee Russell: The Life of a Jazzman publié en 1993,
“One night in 1918, his father took him to an Elks event he had arranged [Russell’s father managed the Elks lodge]... Alcide “Yellow” Nunez [a clarinetist] was holding forth with his band, the Louisiana Five. Nunez, one of the first prominent white jazzmen in New Orleans… was a charter member of the Original Dixieland Jazz Band [ODJB] in Chicago... But the aspect of Nunez’s playing that held young Russell enthralled was the thrill of the unexpected: improvisation.”
Impressionné par les improvisations de Nunez, Russell avait expliqué une quarantaine d’années plus tard: "[He] played the melody, then got hot and played jazz. That was something. How did he know where he was or where he was going?" C’est après ce concert que Russell avait décidé de devenir clarinettiste de jazz.
Déterminé à réaliser son rêve, Russell avait demandé au clarinettiste d’un théâtre local de lui donner des cours. Il s’était aussi acheté une clarinette Albert. Le professeur de Russell était un musicien plutôt pittoresque appelé Charlie Merrill, qui avait l’habitude de prendre de grandes gorgées de whisky durant ses leçons. Un des premiers clarinettistes professionnels de La Nouvelle-Orléans, Merrill se produisait dans la fosse d’orchestre du Broadway Theater. Grand partisan du Original Dixieland Jass Band qui comprenait le clarinettiste Larry Shields, Russell pratiquait de façon tellement consciencieuse qu’il ne lui avait fallu qu’un an pour obtenir un premier contrat avec un groupe local.
Peu après avoir commencé à fréquenter le Central High School en 1919, Russell était déjà dépendant de deux choses: le jazz et la consommation d’alcool. À l’époque, Russell séchait souvent ses cours pour courir les filles, se payer du bon temps et d’autres divertissements du même genre. Après avoir appris que Russell avait accepté un contrat pour jouer sur la rivière Arkansas avec le Deepriver Jazz Band, son père avait décidé que le temps était venu d’inculquer à son fils un peu de discipline. En septembre 1920, il l’avait donc fait inscrire à la Western Military Academy de Alton, dans les Illinois. Russell avait continué à fréquenter l’Académie jusqu’en octobre de l’année suivante, même s’il avait passé le plus clair de son temps à jouer de la clarinette avec différents groupes de danse et de jazz.
De retour à St. Louis avec sa famille en pleine Prohibition, Russell avait découvert que la ville avait gagné une nouvelle énergie souss l’influence du ragtime et du jazz. Parmi les groupes les plus populaires de l’époque, on retrouvait les Mound City Blues Blowers qui étaient dirigés par un chanteur appelé Red McKenzie. Durant cette période, Russell avait aussi joué avec Thomas Sonny Lee, un tromboniste accompli originaire du Texas qui était devenu plus tard une grande vedette avec plusieurs big bands et comme musicien de studio à New York. À la même époque, Russell avait également fait la connaissance du trompettiste Henry Allen et commencé à jouer sur les vapeurs de la Streckfus Line qui faisait la navette sur le Misssissippi.
Mesurant près de six pieds et avec un poids d’environ 125 livres, Russell avait hérité du surnom de ‘’Pee Wee’’.
DÉBUTS DE CARRIÈRE
Après avoir fait partie de différents groupes locaux, Russell avait commencé à jouer professionnellement au début des années 1920 avec le groupe de Herbert Berger à St. Louis. Il avait même joué à Juarez, au Mexique, avec le groupe. C’est d’ailleurs avec le groupe de Berger que Russell avait fait ses débuts sur disque en 1922 sur la pièce "Fuzzy Wuzzy Bird."
En 1922, Russell s’était produit avec les Allen Brothers et sur les navires à vapeur St. Paul et J.S. Il s’était aussi produit avec un des groupes de Charles Creath au Booker T. Washington Theater, qui était un important centre de rassemblement des Afro-Américains à l’époque. En 1923, Russell avait également joué avec différents groupes de danse. Sur la recommandation du tromboniste Thomas Ball ‘’Sonny’’ Lee, Russell avait reçu une offre de Peck Kelley au printemps de 1924 qui l’avait invité à se joindre à son groupe qui se produisait presque exclusivement dans la région de Houston, au Texas. La formation comprenait également le clarinettiste Leon Rappolo et le tromboniste Jack Teagarden qui était devenu un des plus fidèles collaborateurs de Russell par la suite. Lorsque son contrat s’était terminé à l’automne, Russell était retourné à St. Louis et s’était produit avec différents groupes de danse avant d’être contacté par le trompettiste Wingy Man qui l’avait invité à se joindre à son groupe à San Antonio. Après être de nouveau retourné à St. Louis au printemps 1925, Russell avait de nouveau travaillé avec le groupe de Berger.
C’est à cette époque que Russell avait fait la rencontre de Bix Beiderbecke et Frank Trumbauer, avec qui il s’était bientôt produit à l’Arcadia Ballroom. À l’époque, l’Arcadia Ballroom avait engagé Trumbauer comme chef d’orchestre pour la saison s’étendant de septembre 1925 à mai 1926. Pour une brève période, Teagarden avait aussi joué à l’Arcadia, et Russell avait déclaré plus tard qu’il s’agissait du meilleur groupe avec lequel il avait joué au cours de sa carrière. Ouverts à tous les styles musicaux, les membres du groupe s’intéressaient même aux compositeurs classiques modernes. Les performances du groupe au club Blue Lantern de Hudson Lake étaient particulièrement populaires et avaient attiré de futurs grands noms du jazz de Chicago comme Benny Goodman, Bud Freeman et Jimmy McPartland.
Malheureusement, Beiderbecke était alcoolique, ce qui n’avait guère contribué à apaiser la propre passion de Russell pour la dive bouteille. Comme Russell l’avait expliqué plus tard, “We [Beiderbecke and I] hit it right off. We were never apart for a couple of years—day, night, good, bad, sick, well, broke, drunk.”
Après s’être joint en 1926 au groupe de Jean Goldkette, Russell avait quitté St. Louis en août 1927 pour aller jouer à New York avec les célèbres Five Pennies de Red Nichols. Le groupe de Nichols comprenait d’ailleurs des grands noms du jazz comme Glenn Miller et Jack Teagarden au trombone, Bud Freeman au saxophone ténor et Eddie Condon à la guitare. En octobre 1928, Russell avait fait une tournée nationale avec le groupe de Paul Hagan.
Au début des années 1930, Russell s’était produit avec d’autres sommités du jazz comme Bobby Hackett, Red Allen, Edmond Hall, Oran ‘’Hot Lips’’ Page, Jack Bland, Buster Bailey, Coleman Hawkins et Vic Dickenson. Malgré la Grande Dépression, Russell était toujours très populaire, ce qui lui avait permis d’obtenir de nombreux contrats dans les clubs et d’enregistrer à l’occasion avec d’autres grands noms comme Teagarden, Red Allen et Red McKenzie. Anecdote intéressante, lorsque Russell avait fait la connaissance de Hackett en 1933, ce dernier avait abandonné le cornet en faveur de la guitare et du violon. C’est Russell qui avait finalement convaincu Hackett de recommencer à jouer du cornet, ce qui lui avait enfin permis d’être reconnu sur la scène internationale.
Parallèllement à son séjour avec le groupe de Nichols, Russell avait continué de participer à différentes sessions en studio, tant à la clarinette, aux saxophones alto, ténor et soprano, et à la clarinette basse. En 1932, Russell avait même enregistré avec les Rhythmakers à New York. Russell avait aussi joué avec différents chefs d’orchestre dont le trompettiste Louis Prima (1935), avec qui il avait fait des apparitions dans quelques court-métrages pour Paramount et Vitaphone. Le groupe était également très populaire dans les clubs. En 1936, Russell avait fait porter le nombre de membres de son groupe à dix-huit musiciens. Mais lorsque le groupe était arrivé à Chicago, Russell avait développé une pleurésie et avait été incapable de jouer durant deux mois.
Après avait obtenu quelques contrats à Chicago, Russell était retourné à New York en 1937, et avait joué avec un groupe de Dixieland fondé par Red McKenzie et qui comprenait Eddie Condon, Bobby Hackett et le batteur Johnny Blowers. Le groupe se produisait dans un célèbre club-restaurant de Greenwich Village. Propriété de Nick Rongetti, le club était devenu un lieu de rassemblement privilégié des musiciens de jazz durant la période de transition du swing vers le bebop. Malgré son alcoolisme, Russell était devenu un incontournable du club. Rongetti l’avait d’ailleurs congédié et réengagé à de nombreuses reprises. En fait, le groupe était tellement populaire qu’il avait fait l’objet d’un reportage très détaillé dans le magazine Life en août 1938. Devenu une grande vedette, Russell avait inspiré le commentaire suivant à Warren W. Vaché dans son ouvrage Jazz Gentry: Aristocrats of the Music World publié en 1999: “Many people more famous than Pee Wee could walk down a New York street without anybody’s taking the trouble to say hello. New Yorkers are used to seeing the faces of the stars in all fields of endeavor. But there was something about Pee Wee that made everybody, even those who only knew him by reputation, greet him as an old friend wherever he went.” Russell avait même participé à des campagnes de publicité pour le fabricant de clarinettes Conn.
Dans les années 1940, Russell était toujours aussi populaire et avait continué de décrocher de nombreux contrats: enregistrements, fête privées, performances dans les clubs et à la radio... Au milieu des années 1940, Russell s’était joint au cornettiste Jimmy McPartland à Chicago, avant de tomber malade et de retourner au Nick’s, cette fois avec le trompettiste Wild Bill Davison comme chef d’orchestre. À la même époque, Russell avait également enregistré plusieurs pièces pour la compagnie de disques Commodore de Milt Gabler, tant sous son propre nom que comme accompagnateur d’autres musiciens.
Au cours de cette période, Russell avait aussi joué avec le big band de Bobby Hackett et avec le guitariste Eddie Condon, avec qui il avait continué de travailler durant le reste de sa carrière. Ce qui n’avait pas empêché Russell de déclarer: "Those guys [at Nick's and Condon's] made a joke, of me, a clown, and I let myself be treated that way because I was afraid. I didn't know where else to go, where to take refuge". Au milieu de 1939, Russell avait finalement mis fin à sa collaboration avec le big band de Hackett pour retourner jouer au Nick’s avec le groupe de Condon qui était alors dirigé par le saxophoniste Bud Freeman. Le groupe avait finalement été démantelé en juin 1940, même s’il avait participé à une session sous le nom de Bud Freeman’s Chicagoans un mois plus tard.
Dans les années 1940, la santé de Russell avait commencé à devenir précaire, et sa grande consommation d’alcool n’avait guère contribué à améliorer la situation, ce qui avait même provoqué la fin de sa relation avec sa compagne de l’époque, Lola. Comme Russell l’avait expliqué plus tard au critique Whitney Balliett: “For ten years I couldn’t eat anything. All during the forties.... I lived on brandy milkshakes and scrambled-egg sandwiches. And on whiskey. The doctors couldn’t find a thing.... It began to affect my mind....”
Le style de jeu de Russell avait toutefois changé après sa dépression nerveuse. Qualifiant le jeu de Russell, le critique Colin Larkin avait décrit son style comme "a hollow feathery tone framing phrases of an almost Chinese introspection with a tendency to inconclusive garrulity that would have been unheard of in the days when Pee Wee could pack more into a middle eight than any other thirties pick-up player".
En 1942, Russell avait fait partie d’un groupe tout-étoile mis sur pied par Eddie Condon pour les débuts de Fats Waller à Carnegie Hall. Parmi les membres du groupe, on remarquait Bud Freeman et Gene Krupa. Au printemps 1942, Russell avait fait la rencontre de sa future épouse Mary Chaloff. Le couple s’était marié à New York le 11 mars 1943. De trois ans la cadette de Russell, Mary, une jeune femme qui était à la fois très intelligente et très jolie, avait apporté énormément de stabilité à son nouvel époux. Comme l’écrivait le biographe de Russell, Robert Hilbert, “They had a special closeness that had developed out of their bantering relationship... While Pee Wee had developed a dependency on Mary, she was anything but a doormat... She was a strong-willed, independent woman when it was not considered “proper” to be one. She supported Pee Wee’s fragile ego and attempted to give him the personal confidence he often lacked. She made a home for him.” Mais malgré toute sa bonne volonté, Mary ne pouvait protéger Russell de ses anciens démons.
DERNIÈRES ANNÉES
Durant la Seconde Guerre mondiale, Russell avait enregistré des disques pour l’effort de guerre (les célèbres V-Discs). Sa composition ‘’Pee Wee Speaks’’ avait été enregistrée avec Muggsy Spanier et les V-Disc All Stars.
Après avoir été atteint d’une pancréatite qui l’avait forcé à être hospitalisé durant neuf mois et lui avait presque coûté la vie en 1950 (il ne pesait plus que 73 livres à l’époque), Russell avait été victime d’une dépression nerveuse majeure en 1951, ce qui l’avait souvent empêché de se produire sur scène. En fait, Russell était tellement entre la vie et la mort à l’époque qu’on avait même tenu un concert bénéfice en son honneur. Après avoir passé des semaines à l’hôpital et subi plusieurs transfusions sanguines, Russell était retourné à New York et s’était produit aux côtés de Thelonious Monk dans le cadre du Festival de jazz de Newport. Il avait aussi joué avec Duke Ellington.
En 1952, Russell avait recommencé à collaborer avec George Wein et avait formé un groupe qui comprenait le grand cornettiste et innovateur Ruby Braff. Wein, qui était à l’origine de la fondation du Festival de jazz de Newport en 1954, avait d’ailleurs invité Russell à participer au festival en 1963 aux côtés de Thelonious Monk. Dans le cadre de cette performance, Russell avait interprété un long solo sur le classique ‘’Blue Monk.’’ C’est aussi au Festival de Newport que Russell avait joué avec un autre innovateur, le célèbre chef d’orchestre Stan Kenton, pour la première fois. Comme Wein l’avait expliqué plus tard au biographe de Russell, Robert Hilbert, “[He] never met anybody else’s terms. He just kept playing as well as he could play. He was listening to new things all the time and absorbing it all in his ear...” Au cours de sa carrière, Russell avait également joué avec d’autres grands innovateurs comme Gerry Mulligan, Jimmy Giuffre, Kenny Davern et Bobby Gordon.
En décembre 1957, Russell avait aussi fait une apparition dans une des plus grandes performances télévisées de l’histoire du jazz. Intitulée ‘’The Sound of Jazz’’, l’émission était animée par John Crosby et mettait en vedette à la fois les plus grands maîtres de l’époque swing que les innovateurs les plus modernes. Mais même s’il avait commencé à flirter avec le jazz moderne, Russell avait continué de jouer avec des musiciens plus traditionnels comme le trompettiste Buck Clayton et le tromboniste Vic Dickenson. Commentant le travail de Russell avec Clayton en 1960, le critique Stanley Dance écrivait: “Taste is important to both Pee Wee and Buck Clayton, and basically this is therefore a good marriage. Pee Wee, with his sincere approach, tortured lyricism, and ear for harmonies that please and satisfy, seems to fall on he contemporary scene like manna on the desert... He has long been appreciated in many quarters, but it required the current critical climate for his talents to bereverently labeled as Art with a capital.”
En avril 1961, Russell avait accompagné Wein dans le cadre d’une tournée européenne qui comprenait des arrêts à Essen, Berlin, Copenhague et Paris. À son retour aux États-Unis, Russell avait participé à de nombreuses émissions de télévision, dont plusieurs avaient remporté un grand succès. Mais après avoir été contraint de jouer les vieux classiques du Dixieland comme “Muskrat Ramble” et “When the Saints Go Marching In’’ pour la inième fois, Russell avait besoin de passer à autre chose. Il avait donc commencé à choisir ses futures apparitions en public avec soin et avait même décidé de former un quartet plus moderne avec le tromboniste Marshall Brown. Le groupe comprenait également le bassiste Russell George et le batteur Ron Lundberg dans une formule sans piano s’apparentant au quartet de Gerry Mulligan. Le répertoire du groupe comprenait même des compositions de John Coltrane et d’Ornette Coleman. Le groupe avait fait ses débuts en octobre 1962 après une longue période de répétitions, mais les réactions du public et de la critique avaient été mitigées.
Après cet échec relatif, Russell avait recommencé à voyager sous son propre nom. Au début de 1964, Russell se préparait à faire une tournée en Australie, en Nouvelle-Zélande et au Japon avec les Eddie Condon’s All-Stars. La tournée avait été particulièrement gratifiante pour Russell qui avait fait l’objet d’un accueil enthousiaste partout où il se rendait. À son retour en Amérique, Russell s’était produit dans un nombre toujours croissant de festivals de jazz et avait fait la joie des amateurs en interprétant sa célèbre composition “Pee Wee’s Blues.” En septembre de la même année, Russell était de retour en Europe avec Wein et un groupe qui comprenait Braff et Bud Freeman. Par la suite, Russell avait fait un premier séjour en Angleterre, ce qui lui avait permis de se produire avec de nombreux groupes britanniques.
En 1965, Russell, sous l’encouragement de sa femme Mary, avait commencé à faire de la peinture abstraite. Loin d’être dépourvu de talent comme peintre, Russell avait démontré les mêmes dons d’innovation et d’improvisation dans ses tableaux qu’il l’avait toujours fait dans sa musique. Le saxophoniste Bud Freeman était même devenu une sorte d’agent non officiel de Russell et avait fait la promotion de ses tableaux. Comme Freeman l’avait expliqué plus tard au biographe de Russell, Robert Hilbert, “He was so good that people around the world identified more with the idea that he was a famous painter than a clarinet player. So he sold something like 54 paintings for not less than seven hundred dollars a painting.” Loin de délaisser pour autant sa carrière musicale, Russell s’était de nouveau rendu au Mexique dans le cadre d’une tournée organisée par Wein. Il avait également joué à l’Exposition internationale de Montréal en 1967.
Tombée malade en mai 1967 à la suite d’une maladie non identifiée, Mary avait été admise au St. Vincent’s Hospital. On lui avait finalement diagnostiqué un cancer du pancréas. Le décès de Mary le 7 juin suivant avait de nouveau plongé Russell dans la dépression. Le biographe de Russell, Robert Hilbert, écrivait: “Without Mary, Pee Wee’s life— even his music— suddenly meant nothing to him. Just when he at last seemed happy and secure, fate made his worst fear a reality: the self-styled loner finally had to face his demons by himself.”
Même si Russell avait continué de jouer avec une certaine régularité, et plus particulièrement dans la région de Washington, le coeur n’y était plus et le nombre de ses performances était en chute libre. Sur la recommandation d’un ami, Russell avait finalement accepté de se faire admettre à l’hôpital d’Alexandria, en Virginie, en février 1969.
Russell avait livré sa dernière performance avec George Wein lors de la cérémonie d’inauguration du président Richard Nixon le 21 janvier 1969. Pee Wee Russell est mort à l’hôpital d’Alexandria moins de trois semaines plus tard, le 15 février. Son décès a été attribué à une pancréatite et à une cirrhose du foie.
En 1987, Russell a été intronisé au sein du Big Band and Jazz Hall of Fame. Parmi les plus célèbres compositions de Russell, on remarque "Pee Wee's Blues", "Pee Wee Speaks", "Oh! No", "Muskeegie Blues", "Three-Two-One Blues", "Stuyvesant Blues", "Pee Wee's Song", "The Bends Blues", "Midnight Blue", "Englewood", "Cutie Pie", "What's the Pitch", "Missy", "This Is It", "Pee Wee's Tune" et "But Why".
Le style de Russell avait toujours été très original. Les notes jouées par Russell étaient plutôt inorthodoxes comparativement à celles de ses contemporains. On l’avait même parfois accusé à l’occasion de fausser. Au milieu des années 1920, Russell était devenu incontournable comme clarinettiste.
Même si Russell était souvent identifié comme musicien de Dixieland, il avait toujours rejeté cette étiquette. Mais même s’il avait tenté de prendre ses distances face au Dixieland et de s’établir comme un musicien moderne, il n’avait jamais pu s’affranchir totalement de son ancien style qui lui avait permis de bien gagner sa vie. Même s’il avait obtenu plusieurs offres pour jouer avec les meilleurs big bands de son époque, Russell avait toujours préféré se produire avec de petits groupes. À l’exception de son bref séjour avec le big band de Bobby Hackett, Russell avait rarement joué avec de grandes formations.
Reconnu pour son style imprévisible et très original, Russell est considéré de nos jours comme un des clarinettistes les plus innovateurs de l’après-guerre. L’approche unique et non complexée de Russell étant bien avant de son temps, il est même considéré par certains comme un des fondateurs du free jazz. À l’époque de l’enregistrement de l’album Jazz Reunion en 1961, Coleman Hawkins (qui avait enregistré pour la première fois avec Russell en 1929 et le considérait comme un daltonien) avait reconnu les talents d’innovateur de Russell en faisant remarquer que '"For thirty years, I’ve been listening to him play those funny notes. He used to think they were wrong, but they weren't. He’s always been way out, but they didn't have a name for it then."
Les Newport All-Stars ont rendu hommage à Russell dans le cadre d’un blues plutôt lent intitulé "Pee Wee Russell's Unique Sound". Décrivant l’approche unique de Russell de la musique, l’historien du jazz Günther Schuller écrivait en 1991 dans The Swing Era: “...there is something inherently vocal about Russell’s performance. It is as if clarinet and human voice—some remarkably extended voice, to be sure—are welded into one.” Quant au biographe de Russell, Robert Hilbert, il avait commenté: “His was the pure flame. Hot, gritty, profane, real. No matter what physical or mental condition Russell was in, night after night he spun wondrous improvisations. No matter how disjointed his life, how scrambled his mind, how incomprehensible his speech, his music remained logical and authoritative, elegant and graceful, haughty and proud.”
©-2024, tous droits réservés, Les Productions de L’Imaginaire historique
SOURCES:
‘’Charles ‘’Pee Wee’’ Russell (1906-1969).’’ The Syncopated Times, 2024.
‘’Pee Wee Russell.’’ Wikipedia, 2024.
‘’Pee Wee Russell, American musician.’’ Encyclopaedia Britannica, 2024é
‘’Russell, Pee Wee.’’ Encyclopaedia.com, 2019.
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«Pourquoi brûlent-ils des écoles ?» par Laurence de Cock
Les plus empathiques parlent d’autodestruction. Les jeunes se saboteraient eux-mêmes. Mais dans la droite la plus extrême et dans certains médias d’information continue, on profite de ces actes, cette « violence aveugle », pour tourner en boucle sur la sauvagerie des jeunes, ces « nuisibles », comme les qualifient les syndicats UNSA-Police et Alliance réunis dans un infâme et séditieux communiqué. On fustige leur absence de scrupules et on voit bien là la preuve du caractère apolitique de leur colère. Ils n’attendaient que ça, disent-ils, piller et mettre le feu.
Les écoles, lieux d’injustice sociale
Mais pourquoi brûlent-ils des écoles ? La question ne se pose pas pour la première fois. En novembre 2005, cela avait déjà interpelé car 255 établissements scolaires avaient été touchés. Pour Laurent Ott, éducateur et pédagogue social, dans les quartiers populaires, depuis longtemps, les écoles incarnent le lieu de l’injustice sociale, et beaucoup d’adolescents n’en gardent pas un si bon souvenir que cela. Présentées comme les lieux de « promesse républicaine » aussi bien par l’institution que par les enseignants, les jeunes ne peuvent que percevoir le décalage entre ces beaux discours et leur réalité. Dans les quartiers populaires, l’école produit beaucoup plus de relégation que d’intégration.
Les sociologues Didier Chabanet et Xavier Weppe notent à leur tour que « la rage [des émeutiers] porte contre le quartier lui-même, elle n’a rien à négocier ». Ils confirment la révolte des jeunes contre des institutions publiques qu’ils méprisent en retour et miroir du mépris qu’elles leur ont fait subir. L’école n’est pas une cible collatérale, elle est au cœur des institutions ciblées comme mensongère. Lors d’entretiens en 2016 et 2017, les jeunes critiquent les enseignants « blancs », qui n’habitent jamais le quartier, qui ne les respectent pas, ne les félicitent jamais. Le ressentiment est lourd. Les bibliothèques, elles, ne seraient fréquentées que par à peine 10% des habitants en moyenne. Les deux sociologues notent alors l’échec patent d’une politique de la ville qui n’a jamais réfléchi aux modalités d’association des habitantes et habitants aux choix de transformations de leur quartier. Dès lors, toutes les institutions publiques apparaissent comme des excroissances qui au pire les écrasent ou rejettent, au mieux ne les concernent pas. L’école ne fait pas forcément exception.
Nos lycées brûlent
S’en tenir à ces explications ne suffit peut-être pas pour comprendre la place particulière occupée par les établissements scolaires dans cette démonstration de colère. Dans les années 1970, on assiste à une multiplication d’incendies criminels, par des élèves, touchant des écoles, collèges et lycées. C’est à l’occasion de l’incendie du collège Pailleron le 8 février 1973 que les médias commencent à interroger cela comme un phénomène de société. Pour les seuls mois de janvier et février, le journal Paris-Match en dénombre onze dans tout le pays …
Comme pour Pailleron, ce sont des incendies ou départs de feux faits par des élèves qui veulent se venger de situations ou propos humiliants. À Pailleron, le jeune Patrick 14 ans avait dit à la police qu’il ne voulait pas aller dans la classe surnommée « des déchets ». À Bobigny, ce sont les classes dites « pratiques » d’un CES qui brûlent, cinq baraquements en bois : « Mon prof nous a raconté que les autres profs lui disent sans arrêt : « tu as du courage de rester avec ces tarés » raconte un élève, ajoutant : « les portes n’ont même pas de poignées, elles nous restent dans les mains. Par moment il n’y a pas de carreaux, les extincteurs ils viennent les remettre pour l’enquête pour faire bien devant les inspecteurs, c’est parce qu’un mec a voulu mettre le feu ».
Deux ans plus tard, en 1975, on compte encore une quarantaine d’incendies criminels. Les conditions matérielles sont avancées comme principales causes à deux niveaux : d’abord parce que les constructions sont hautement inflammables et que tout départ de feu peut être fatal, comme à Pailleron ; ensuite parce que les établissements scolaires qui sont incendiés sont pour la plupart délabrés et renforcent le sentiment de honte des élèves qui y sont scolarisés.
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Toujours mal quelque part
Avoir mal, quand ça dure depuis longtemps, c’est jamais juste avoir mal : c’est devoir adapter son quotidien, gérer l’incompréhension des proches, et faire plein de petits deuils, tout en gardant des espaces de joie. La douleur chronique est un truc qui touche énormément de gens. Pourtant, en dehors des recommandations médicales habituelles, peu de ressources s’attardent sur la gestion du quotidien. Comment on fait quand on n’a pas une thune ? Comment on en parle autour de soi, comment on adapte son existence à une donnée aussi imprévisible ?
Ce zine est un début de piste, qui s’adresse autant aux personnes qui vivent avec des douleurs chroniques, ainsi qu’à celle qui les entoure. Il te dira pas d’aller voir un médecin ou de faire du yoga, tu fais bien comme tu veux. Il existe juste pour te dire qu’il est possible de se rendre la vie plus facile et moins solitaire, même quand on a mal.
Il a aussi été pensé comme un outil pratique qu'on a envie de garder pas loin, avec des espaces de prises de notes et des illustrations pour accompagner sa lecture 🌱.
"Toujours mal quelque part" est disponible en pré-commande à prix libre. Il suffit de m'envoyer un message privé en précisant ce qu’on veut payer, son mail & selon le mode d'envoi : une adresse. Ce soutient financier servira en premier lieu à imprimer et diffuser ce zine. Plus largement, il contribue à l’existence de mon travail et j’en suis très reconnaissant·e. Comme d’hab, une version en ligne est est disponible en fin d'article.
À titre indicatif ✉️ Pour la poste française, le coût d'envoi est à partir de 2,90€ selon le volume, (1€ pour le reste de l'Europe).
Le zine fait une quarantaine de pages, imprimé sur papier bouffant, intégralement en couleur.
Toutes les références à la fin et bien plus sont répertoriées dans ce post.
Lien de téléchargement :
En page par page.
En cahier à imprimer et relier.
J’espère que vous aurez autant de plaisir à le lire que moi à le créer, à très vite!
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Quelques extraits d'un récit que j'ai toujours adoré.
Christine a 36 ans. Elle reprend, à Ste Marie, ses études interrompues dix-huit ans plus tôt. Elle y sera soumise au même régime que ses condisciples plus jeunes.
A few extracts from a story I've always loved
Christine is 36 years old. She resumed her studies at Ste Marie, having interrupted them eighteen years earlier. She will be subject to the same regime as her younger classmates.
"Ma belle-mère ne me faisait même pas confiance, comme souvent. Étant en quelque sorte habituée des lieux, je savais que les tenues pour Ste-Marie faisaient partie du rayon enfants. Renseignements pris et confirmés par une employée du magasin, je suivis ma belle-mère jusqu’au rayon enfants. Ma belle-mère s’adressa directement à la vendeuse du rayon, une femme à qui j’aurais donné un peu plus que la quarantaine:
– Bonjour, c’est pour ma belle-fille… Il lui faut la totale pour Ste-Marie…
– Certainement Madame, lui répondit la commise. Nous avons l’habitude des grandes élèves…
Évaluant ma taille et sans même me la demander, la vendeuse prit deux jupes et les confia à ma belle-mère.
– Allez les lui faire essayer… Je vous amène les chemisiers.
J’emboîtais le pas de ma belle-mère jusqu’aux cabines d’essayage. À ce rayon, elles étaient beaucoup plus simples et moins intimes qu’au rayon mode féminine. Plutôt que des portes avec loquet, un simple rideau fermait chaque box à mi-hauteur. Heureusement en cette période de vacances, le rayon enfants était quasiment désert et les cabines l’étaient tout autant. Ma belle-mère entra avec moi dans la cabine et entreprit de me déboutonner la jupe, chose que je pouvais faire moi-même.
– Laissez-moi faire Christine, me dit-elle.
Rapidement, elle fit glisser ma jupe et me l’ôta.
– C’est une belle culotte que vous avez là, Christine ! Sobre, classique, Vraiment vous avez du goût. Mais je ne suis pas certaine qu’à Ste-Marie… Les Sœurs ne vous ont pas contrôlée ? Elles ne vous ont rien dit ?
– Si belle-maman. La Préfète de discipline a juste fait la remarque que les petites dentelles étaient de trop… mais guère plus…
Bon, nous verrons ça aussi, continua ma belle-mère. De toute façon, pour la vraie rentrée il vous faudra autre chose…
Lorsqu’elle vit mieux mes cuisses encore marquées, ma belle-mère ne put s’empêcher d’ajouter remarques et commentaires :
– Eh ben ! Ce sont de belles traces… Les Sœurs ne vous ont pas loupée…" [....]
La vendeuse tira autoritairement le rideau et laissa la cabine béante.
– Allons donc, dit-elle. Elle a encore sa culotte et son soutien-gorge…
Ma belle-mère fit comme un signe de dépit.
– Elle ne veut pas, elle préfère faire l’essai dessus…
– Madame ! continua la vendeuse, je n’ai pas de leçon ni de conseil à vous donner mais je trouve que votre belle-fille répond sur un ton désagréable et, personnellement, ça ne me plaît guère. Il y a des fessées qui se perdent, si vous voyez ce que je veux dire…
– Excusez-moi, répondit ma belle-mère. Je n’avais pas réalisé…
Ce disant ma belle-mère m’empoigna fermement, me ramena à elle, me fit pivoter d’un demi-tour et m’arracha le soutien-gorge plus qu’elle ne le dégrafa. Je me retrouvais les seins nus que je protégeai rapidement de mes deux mains. Je n’avais plus cette protection qu’auraient pu offrir mes mains pour le reste de mon corps et c’est par surprise que ma belle-mère me descendit prestement la culotte à mi-cuisses. Je n’eus que le temps de garder un bras devant mes seins et de placer mon autre main devant mon sexe qu’une première claque s’abattit. Je venais de pousser ma belle-mère à bout.
Seule ma mâchoire inférieure fut prise de tremblements et ma tête sembla hoqueter. Je pleurais silencieusement. La vendeuse esquissa un sourire complice à l’adresse de ma belle-mère, elle allait être en mesure de poursuivre l’essayage en toute sérénité. C’est même elle qui termina de me descendre la culotte et la fit passer.
– Christine ! S’il vous plaît, intima ma belle-mère en me tirant sur les bras et en me les plaçant croisés dans le dos.
– En plus elle se rase ! s’écria la vendeuse, visiblement peu emballée à la vue de mon pubis et du haut de ma vulve imberbe.[...]
"
Vous permettez, Madame ?
Et sans même attendre, elle devança la réponse, alliant le geste à la parole :
– Voilà ce que je fais aux filles qui sont insolentes et se permettent de répondre !
Elle me fessa de cinq bonnes claques sur les fesses"
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