#en ce moment j'ai tellement de mal à créer des trucs
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NASTYA ZHIDKOVA, The emperor
Pour @chaoticvanth, j'espère qu'ils te plairont, merci pour la découverte du FC !
Inspiration : L'artiste Yoann Lossel
Quote : Aurora, Running with the wolves.
#Petite tentative#en ce moment j'ai tellement de mal à créer des trucs#Nastya Zhidkova#Nastya Zhidkova avatars#Nastya Zhidkova 400x640#400x640#avatars#faceclaim#faceclaim rpg#ressource rpg#forum#black and white#faceclaim ressources#ressources avatars#ressources graphiques
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tag game du rpg ♡ (taguée par @soeurdelune ty ♥︎)
règles du jeu: créer un nouveau billet en copiant-collant les questions ci-dessous, y répondre, puis tagger d'autres rpgistes !
depuis combien de temps fais-tu du rp? j'ai commencé en 2011, donc ça fait... 13 ans oh god
quel était le premier personnage que tu as créé? joseph "jay" kepler, c'était un étudiant en photographie avec l'avatar de jean-luc bilodeau, parce que je le kiffais dans kyle xy 😭
quels sont les faceclaims que tu utilisais souvent à tes débuts? j'avais pas de fc récurrent, j'aimais bien varier, mais mes premiers étaient brittany robertson, jean-luc bilodeau, hayden christensen et emma watson
y a-t-il un genre/univers dans lequel tu n'aimes pas du tout rp? les trucs de dark romance misogynes et qui tournent qu'autour des fesses, no thanks
quelles sont les dynamiques entre personnages/types de liens que tu aimes le plus? l'enemies/rivals to lovers ça reste mon top un, mais franchement j'aime tous les types de liens du moment qu'il y a de l'ANGST. je m'ennuie quand tout se passe bien et cui cui les petits oiseaux
dans quels fandoms ou univers aimes-tu le plus rp? réel, fantastique et historique !
un personnage que tu ne joues plus actuellement mais que tu aimerais reprendre? patrick jane (protagoniste de la série The Mentalist) et (sorry on avait dit un mais je dis deux) diana holland (tirée de la saga littéraire The Luxe). ça me manque beaucoup de les interpréter, je lance une bouteille à la mer si quelqu'un.e est intéressé.e !
y a-t-il des archétypes de personnages que tu joues souvent? i'm a sucker for morally grey characters, c'est tellement plus intéressant à exploiter. j'adore construire des personnages baladés entre le bien et le mal, torturés. c'est mon dada 🤓
y a-t-il un livre ou un écrit autre qui t'as beaucoup influencé·e pour écrire? j'ai eu énormément de personnages tirés ou inspirés de livres donc difficile de les nommer tous. mais j'ai pensé en premier à la trilogie Millénium de Stieg Larsson, qui m'a beaucoup inspiré pour notre rp Carolyn/Sacha @iwantyoudeadsd !
une recommandation pour finir (livre, film, ou pourquoi pas un forum)? c'est horrible j'ai envie de recommander un milliard d'œuvres, mais je vais dire Peter Pan de J. M. Barrie, parce que c'est super bien écrit mais accessible à tous, court, vraiment drôle, et que c'est un classique !
☞ je tag: @iwantyoudeadsd @themagic-wemade
merci pour ce petit jeu, ce fut très divertissant !
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tag game du rpg ✨
merci @soeurdelune pour le tag 💜
règles du jeu : créer un nouveau billet en copiant-collant les questions ci-dessous, y répondre, puis tagger d'autres rpgistes !
depuis combien de temps fais-tu du rp? — C'est en faisant le calcule que je réalise que… bin dans deux ans ça fera 20 ans… Ce coup dur 😂
quel était le premier personnage que tu as créé? — Elle s'appelait Ino et c'était une lycéenne avec un caractère beaucoup trop sociable et gentille… Cette période où je jouais des avatars illustrés.
quels sont les faceclaims que tu utilisais souvent à tes débuts? — Comme j'ai commencé avec des forums illustrés, j'avais pas de faceclaim attitré, je chopais une image TROP BADASS et hop, mais quand je me suis mise au réel, mmmh Eddie Redmayne, Sam Claflin (deux fc sans ressources à cette époque😭), Henry Cavill, Adam Levine (qui a vraiment été le premier fc que j'ai joué plus d'une fois).
y a-t-il un genre/univers dans lequel tu n'aimes pas du tout rp? — J'ai jamais tenté le post-apocalyptique, ça m'a jamais attiré.
quelles sont les dynamiques entre personnages/types de liens que tu aimes le plus? — J'aime pas mal tout, y'a pas de schéma, j'aime les idées et je les joue. Aussi simple que ça 😂
dans quels fandoms ou univers aimes-tu le plus rp? — En ce moment (et depuis un moment), c'est surtout le réel, mais j'aime bien faire écho avec d'autres périodes temporels, c'est amusant de jouer divers points de vues d'un seul personnage.
un personnage que tu ne joues plus actuellement mais que tu aimerais reprendre? — Ma Carter, je crois que parmi tous mes perso c'est elle que j'ai joué le plus longtemps. Elle a beaucoup évolué avec les années et même si je sais qu'elle fait sa vie dans mon cœur, par moment j'aimerais bien la ramener !
y a-t-il des archétypes de personnages que tu joues souvent? — La gueule d'ange qui est zéro angélique. C'est mon péché mignon 🫰
y a-t-il un livre ou un écrit autre qui t'as beaucoup influencé·e pour écrire? — Pas du tout, quand j'ai commencé je lisais à peine. J'ai appris sur le tas, construit ma plume en rpant avec d'autres rpgiste que j'adorais lire. Il a peut-être un moment où je me suis laissé influencé dans ma compo ça été en lisant Maze Runner (le Labyrinthe) où vraiment James Dashner m'a captivé dans sa façon d'écrire.
une recommandation pour finir (livre, film, ou pourquoi pas un forum)? — Je pourrais recommandé tellement de truc, mais je vais partir sur un roman qui m'a plu (j'ai pas fini la saga). Ça m'a tellement fait du bien de lire un vampirique aux vibes d'Anne Rice et Bram Stoker 🥹 Vampyria de Victor Dixen entre dans ces cases classiques qui manquent parfois aux romans vampiriques !
☞ je tag: No pressure ! C'est pour le fun 💜 @undecidedrpg @neoshell @swgzl @aeroplvne @kerberosecho bis bis 💜
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Mercredi 8 mai
Ce qui m'a poussé à créer ce blog? Je crois que je ne me sens pas vraiment "vu" par mon entourage depuis un moment déjà. Je ne les blâme pas, je me suis plutôt renfermée dans la dernière année et je ne sais pas trop comment exprimer mes besoins conflictuels d'espace et de réciprocité. Quand je raconte les événements de ma vie, que j'exprime mes émotions, je ne me sens pas réellement écouté, je doute un peu de l'intérêt qu'on y porte, qu'on me porte même. Peut-être est-ce simplement un gros manque d'estime personnelle, la tendance à me remettre en question, à vérifier constamment les réactions sociales à mon égard et à probablement les interpréter négativement. Probablement. J'espère un peu naïvement que ce journal pourra pallier ce vide en quelque sorte. Mais écoutez, on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a, nous, les introvertis! Oui, c'est vrai, c'est marrant que quelqu'un avec de l'anxiété sociale ait choisi d'étudier en psychologie pour aller dans la relation d'aide en psychologie clinique, une profession qui nécessite littéralement des interactions sociales à longueur de journée. Ça mine un peu ma confiance même si je me sens grave passionné par les troubles de santé mentale et que j'adore guider les gens, être une personne ressource et les voir évoluer à leur rythme. J'ai quand même toujours un peu ce syndrome de l'imposteur et j'ai du mal à me projeter par rapport à mes perspectives d'avenir. Mais bon, je me dis que peu importe si c'est fait pour moi ou pas, ce ne sera pas du temps perdu puisque les cours m'intéressent vraiment.
Ce sera ma troisième année d'université en automne et j'ai été sélectionnée pour le Cheminement Stage grâce à mes bons résultats académiques. Ça me stresse un peu parce que je vais devoir me taper une dizaine d'entrevues de stage, tout ça pour choisir un seul stage sans avoir à stresser à savoir si je vais trouver un milieu d'ici la date limite fixée. Et le plus frustrant, c'est que je ne peux pas travailler dans une clinique, qu'elle soit psychologique ou médicale, ce qui réduit mes options. Puisqu'il faut que ce soit des milieux communautaires/gouvernementaux, je me suis rabattu sur plus de milieux avec des jeunes que je ne l'aurais voulu, alors que ma clientèle préférée aurait été adulte. Je croise les doigts pour être sélectionné dans un programme contre les premières crises psychotiques pour que ce soit concrètement axé sur la santé mentale et les consultations plutôt que sur des activités de bien-être et d'autres tâches connexes moins liées à mon domaine.
J'ai tellement de préoccupations en ce moment, mais il faudrait vraiment que j'aille dormir puisque demain, tôt le matin, je dois reconduire de la famille à l'hôpital pour une opération chirurgicale. Il faudrait aussi vraiment que je finisse mes lettres de motivation, que je fasse deux lectures pour mon cours d'été de demain et que je prépare un brouillon d'idées et ressources à proposer comme base à mes coéquipers de présentation orale pour que ce soit plus simple de se séparer les sujets/tâches ensuite. Mais pour être honnête, je vais probablement scroller sur Tumblr un moment, stalker certains blogs repères, essayer de dormir, souffrir de mon insomnie et de ma fébrilité avant d'abandonner au bout de 30 minutes pour aller écouter un truc sur Youtube, n'importe quoi pour me distraire. Puis j'irai me coucher de fatigue 1h plus tard. La routine quoi... (à l'aide rahh)
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J'essaye de rester attentif à ce mouvement. Parce que je sens toujours bien la tension, mais souvent ça ne me parle pas trop d'une… comment dire ça simplement : une attente sur moi imaginée chez les autres à laquelle je m'efforce de répondre, sans savoir ce que c'est, donc toujours en train de me demander ce que je devrais faire pour y répondre, à cette attente que je ne connais pas, et qui serait la seule option pour être reconnu, validé, pour exister… comment veux-tu que je résume ce truc en deux mots ?! J'aimerais bien, pour m'en saisir plus simplement, mais c'est aussi complexe que ça. Et ça me fige, oui effectivement comment ne pas rentrer dans une tension phénoménale, l'arc dorsal tiré en arrière, la nuque immobilisée, plus aucun mouvement possible, puisqu'il n'y en a qu'un qui est le bon, et je ne sais pas lequel c'est, mais j'ai la croyance absolue qu'il existe, et que je peux et dois et veux le comprendre, pour qu'enfin on me regarde.
C'est ce qui se joue par exemple avec youtube, quand je regarde d'autres créateurs et que j'essaye de comprendre ce qu'ils font que je ne fais pas et qui expliquerait leur succès et mon insuccès. Il y aurait une façon de s'y prendre, de parler de soi, de ce qu'on fait, une façon de créer, qui serait la recette à séduction.
Sous la douche, sans m'en rendre compte j'étais bien, calme, détendu, en train de penser à des trucs créatifs, sans aucune urgence, en rêverie inspirée, et tout d'un coup c'est venu, la tension m'a prise. Quand je m'en suis aperçu, j'ai essayé d'identifier de quoi ça me parlait, là sous la douche, pare que je voyais pas trop en quoi j'étais pris par une attente imaginaire. D'abord sceptique, puis il m'a semblé que ça s'est passé à un moment peut-être très précis : quand parmi toutes mes pensées, je m'approchais des choses que j'allais faire après la douche, et il y a eu celle d'une lettre pour Claire, immédiatement inquiète de n'avoir et plus (jamais) l'inspiration et (définitivement) pas le temps, ça faisait trop. En tout cas c'est ça, il y a eu soudainement du trop, soudainement j'avais trop à faire, je devais m'empresser de sortir de la douche, faire 10 minutes de méditation devenait chronophage… C'est ça. Où serait l'absolu ? Dans le plus inspiré « jamais », pas le temps « toujours ». et le poids, le poids de cette pression, de devoir soudainement se dépêcher, de l'urgence, d'un trop plein oui absolu qui ne finira jamais, dont je ne pourrais jamais avoir le dessus, ça prend absolument toute la place, ma vie entière se dessine comme une course après ce moment où j'en aurai fini avec ces tâches, ces désirs, ces attentes, ces besoins… ça me met tellement en lien avec l'oppression éprouvée avec mes projets créatifs pas terminés, mal terminés, à reprendre, à faire, à boucler, à présenter… dans lesquels il y aurait aussi et seulement la manifestation possible de mon talent, de ma valeur…
ooh c'est absolument épuisant, terrifiant, insoluble, étouffant, c'est vraiment genre on me dit : ben voilà, prends ta pelle, il va falloir démonter le Salève en cailloux. Ben en fait c'est mort quoi, c'est pas possible, je vais crever avec ma pelle à la main et j'aurai à peine entamé un bout de la montagne. Merde, je peux pas vivre avec ça. Mais c'est là, c'est là. Réussir à rester avec ce mouvement. Oh putain dire « c'est ok » est vraiment difficile. Consentir à ce truc qui m'étouffe totalement en fait, et « totalement » n'est pas un mot assez fort. Par expérience, je sais que je vais y arriver, que ça va se produire, et que tout ça va bouger, sans doute, comme les autres, mais là, pour l'instant, je ne vois pas, je ne vois que l'omniprésence insoluble de ce devoir à régler pour un jour être tranquille.
(Quand j'écris ces choses, je suis dans un état de conscience exacerbée, focalisé sur une dimension précise de mes vécus. On pourrait croire que je suis dans une souffrance absolue, et c'est à la fois vrai et tout à fait faux. C'est une souffrance peu sensible, peu consciente, un harassement si habituel qu'il passe inaperçu, je suis mon propre harassement, et je ne le sens pas, c'est d'en découvrir la présence qui me permet peu à peu de sentir aussi comment ça ne me laisse jamais tout à fait en paix, comment ça peut m'épuiser quelque part, me faire souffrir par rapport à une vie qui serait épargnée de ça. Mais en réalité, je travaille, je crée, j'ai des loisirs, des plaisirs, des rencontres, toute une vie qui se fait aussi avec de la légèreté, une certaine dose d'insouciance, plein de mouvements. C'est compliqué à décrire ce lieu de souffrance qui est à la fois omniprésent et invisible. Ce n'est pas la souffrance d'un deuil qui recouvre tout, attriste chaque minute, pèse sur chaque geste et imprègne toute la vie – en et même temps si, ça imprègne toute ma vie, mais par le dessous, par le dedans, on pourrait n'en rien savoir, même moi je pourrais ne pas savoir, alors que l'autre souffrance, plus manifeste, assombrit tout, est peut-être plus émotionnelle qu'existentielle, plus sentimentale qu'anxieuse. Bref. Ça va quoi. J'écris pour creuser, ni pour me plaindre ni pour demander de l'aide. J'écris pour m'approcher toujours plus, sentir mieux, découvrir.)
(Il y a sans doute des fautes d'orthographe dans ces textes, je prends le risque de les partager sans en faire une relecture attentive)
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Star Citizen: alors cette 3.8 ?
Ah chakal, c'est compliqué.
Note de l’auteur: Ouais ouais ouais, je sais, on ne parle que de ce jeu ici, ça devient insupportable mais filez-moi 1800 balles et on reparle carte graphique, c’est promis.
Plus d'un mois s'est écoulé depuis le dernier billet sur cette entreprise évoluant aux frontières de la morale qu'est Star Citizen. Si vous n'avez pas lu, c'est dommage, déjà, mais sachez que j'étais resté sur une note optimiste en rappelant qu'il fallait acheter le jeu pour ce qu'il proposait actuellement plutôt que sur les promesses toujours plus folles de CIG et de la communauté acquise à la cause de Chris Roberts. Et de mon point de vue, le contenu actuel permettait déjà de s'amuser tranquille.
La version 3.8 a été livrée autour de Noël, j'ai pu m'y adonner en rentrant des fêtes et boy, oh boy, quel carnage cela fût.
Mais avant de deep-dive dans ce bourbier, rappelons tout de même le contenu de cette mise à jour majeure.
Si la nouvelle planète Microtech a bien été livrée, avec son accident de terraformation qui fait cohabiter 2 biomes distincts (une grosse partie glaciale et des spots de Nouveau-Brunswick avec des sapins et de la lavande), rappelons que le but fondamental de la 3.8 était aussi (surtout ?) de livrer des évolutions techniques.
Illusions de grandeur
La plus importante semble être le Server-Side Object Container Streaming ou SSOCS, ou SOCS. Pour expliciter un peu ce bazar, disons que CIG était arrivé au bout de ce qu'ils pouvaient faire avec le moteur du jeu. Rappelons que ce jeu à des ambitions gigantesques mais aussi des proportions délirantes. Les vaisseaux les plus gros sont de véritables immeubles de plusieurs étages avec la masse de contenu que cela induit alors imaginez un immeuble de 6 étages qui file à travers l'espace à 1000 km/s en croisant sur son chemin d'autres immeubles tout aussi gros et des planètes sur lesquelles se trouvent des bases et des villes, toutes fourmillant d'activité et de joueurs en goguette. Vous avez l'image ? Bon. Maintenant, imaginez que pour faire vivre tout ça, votre jeu idéal, l'oeuvre de votre vie, un jeu si ambitieux qu'aucun gros studio n'a pris le risque de le commercialiser, vous décidiez de vous appuyer sur un moteur du commerce pas du tout révolutionnaire. En l'occurence ici, il s'agit du CryEngine de Crytek, un moteur reconnu, certes, qui marche bien, yes, mais avec un sens de l'échelle BIEN MOINS large que votre vision prophétique révolutionnaire.
Vous imaginez la mongolerie du mouv ? Bah c'est exactement ce que CIG a fait. Et en choisissant un moteur de FPS et une aire de jeu gigantesque libérée volontairement de temps de chargement "visibles", que se passe t-il quand côté technique ça bouge pas mais que de votre côté vous continuez à empiler les features comme jaja ? Que se passe t-il, je vous le demande ? Beh ouais à un moment, ça bloque.
Je leur jette pas la pierre, on fait tous des choix éclatés parfois et je pense que pour capitaliser sur l'effet de surprise de l'annonce initiale de Star Citizen, Roberts a dû vouloir rapidement donner un truc à voir pour prouver sa bonne foi. Là encore le contraste avec d'autres devs de jeu à peu près similaires est saisissant. Là où Frontier developpe depuis longtemps son moteur maison et l'a fait évoluer pour qu'il soit adapté à la vision qu'avait David Braben de Elite:Dangerous, CIG a fait l'inverse. Un moteur de FPS pour montrer toutes les interactions à l'échelle du joueur (wow effect garanti quand on observe la cinématique d'ouverture de porte d'un Aurora) et pour la suite, on verra plus tard.
Aujourd'hui, on a atteint le "plus tard" en question. Pour pouvoir continuer à assurer un développement serein, il a donc fallu contourner les limitations propres au moteur utilisé et c'est exactement à ça que sert le SOCS. Cette feature doit donc permettre de laisser respirer les serveurs de jeu en ne les obligeant plus à charger en mémoire l'intégralité de l'univers. Seul ce qui est réellement nécessaire et utilisé par les joueurs sera chargé et inversement, des trucs chargés mais non utilisés seront dégagés pour libérer la RAM, en gros.
Ouais ok, en TRÈS GROS. Me demandez pas comment ça fonctionne, je suis ingénieux moi, pas ingénieur.
Ce que je sais en revanche, c'est que ça va permettre de gérer 2 trucs:
Le "server decay" qu'on observait jusqu'ici en jeu quand un serveur est up depuis trop longtemps. Au bout d'un moment, le serveur yoyotte et y a des modules qui partent en sucette, généralement, ce sont les missions qui sautent en preums, puis petit à petit tout part en guenilles. Impossible de mener à bien cette mission parce qu'un des éléments devant arriver n'arrive pas ? Personne ne se rappelle de vous quand vous arrivez à destination avec ce putain de colis que ça fait 45 minutes que vous êtes dessus, dessus quoi d'ailleurs tiens, je viens d'ouvrir une porte et je me retrouve dans le vide, AHHHHHHHH ? Cherchez pas, votre serveur est en plein alzheimer parce qu'à force de charger des millions de trucs, il ne sait plus où il habite. Le SOCS devrait pallier à ce problème.
Le deuxième truc, c'est évidemment de pouvoir donner corps à cet univers pour l'instant réduit à un seul système stellaire (Stanton). Avec le SOCS, CIG va enfin pouvoir scaler son jeu côté contenu et les serveurs vont enfin pouvoir suivre.
En plus du SOCS, CIG a livré des améliorations sur les technos qui gèrent les assets comme les planètes ("Planet Tech v4") et je crois qu'ils sont également mûrs côté outils disponibles pour permettre aux devs de créer des systèmes complets plus rapidement. On espère pour eux parce qu'il leur a fallu 7 ans pour un système donc s'il en faut 120... Bref.
Bon ok, ok, c'est cool, mais cette 3.8 alors ?
J'y viens. Autant le reconnaître, le lancement de la 3.8 a été un CAUCHEMAR.
J'étais resté sur une note relativement positive avec la 3.7.x, le jeu aussi limité fût-il était parfaitement jouable pour une alpha.
Avec la 3.8, tous les bons côtés sont passés à la trappe, ne laissant que les bugs et l'instabilité à voir au joueur. Et ça commence dès le launcher avec un petit avertissement digne de la SNCF:
Au fur et à mesure des bug reports des joueurs et au fur et à mesure que l'émerveillement de découvrir la nouvelle planète Microtech se dissipait, la liste de ce qui cloche s'est étoffée. Le principal problème (et le plus fâcheux) restait quand même celui-ci:
Impossible de se connecter au jeu.
En gros, parfois, le jeu se lance et load à l'infini avant de lâcher l'affaire. Certains sont restés plus de 30 minutes devant l'écran de chargement initial avant d'abdiquer. C'est ça l'abnégation.
Autre bug facheux, une fois en jeu, impossible de récupérer son vaisseau. Les consoles qui permettent de le récupérer dans les stations renvoient un message d'erreur :
Du coup, l'impossibilité de récupérer son vaisseau SPATIAL dans un jeu SPATIAL, ça limite un peu le kif. Pas de panique néanmoins, pour remédier à cela, il suffit de se rendre sur une autre station et de demander notre vaisseau depuis là-bas.
Un service de Uber spatial s'est donc mis en place avec des PJ sympa qui se chargeaient d'embarquer des joueurs en galère vers d'autres spatioports afin qu'ils puissent y récupérer leurs esquifs. Sympa pour le RP, mais complètement bloquant pour les gens qui, comme moi, considèrent déjà que demander un conseil à un vendeur en magasin ou l'heure à un passant dans la rue est un échec en soi. Laissez-moi tranquille, on a tous nos névroses ok.
Je passe sur les bugs rigolos qui sont surmontables avec des {workarounds !}. Comme, par exemple, le refueling en station qui ne fonctionne pas {faut pas se poser ! Reste en stationnaire et demande le refueling !}, l'arme principale qui disparaît d'un coup {faut pas switcher d'arme ! Rengaine celle en main avant de sélectionner l'autre !}, les marchandises achetées qui n'apparaissent pas en soute {c'est cosmétique ! Si t'attends un peu, des fois tu verras les caisses !}, les ascenseurs qui ne viennent jamais {faut déco/reco et si ça fonctionne toujours pas, brûle ton dossier /USER !}, les IA qui déconnent { c'est normal ! les IA ont toujours été à chier dans ce jeu !}, j'en passe et des meilleures qui ont valu à Star Citizen le sobriquet de "Workaround Simulator" sur Reddit.
En attendant, ce problème de log et/ou de récupération de vaisseau impossible a tellement posé problème que CIG a pris le cheval par les cornes en faisant un truc que j'ai trouvé assez fou: offrir un Freelancer gratuit à tous les joueurs. Le Freelancer dispose en effet d'une couchette qui permet de log out sans avoir à se poser en station. Alors attention, la manip reste {folklo, hein !} il faut:
Lancer Star Citizen
Lancer le mode de jeu Arena Commander
Lancer le mode Freeflight et choisir le Freelancer qui est désormais nôtre.
Une fois en jeu, hop, on se cale pépère sur la couchette
Et là, on log off
Ensuite dans le menu principal, on lance le mode standard de Star Citizen
Et c'est parti
mon kiki.
Quelle zumba.
Zumba rattrapée donc, par le fait que subitement, on a un Freelancer ! Tout est pardonné.
Un vaisseau qui est donc normalement vendu 120 EUR.
CENT VINGT EUROS, CARL !
Ce vaisseau a été offert temporairement à TOUS LES JOUEURS. Je peux vous dire que j'aurais acheté un Freelancer avec du vrai argent réel, je l'aurais mauvaise de voir que même un sombre connard qui écrit des insanités sur mon jeu fétiche peut s'ébattre dans le même univers que moi avec le même vaisseau que moi, oh que oui ça m'aurait énervé.
Mais du coup, je profite de ce que le ciel m'offre et je me suis empressé de sauter dans la cabine de ce transporteur moyen et d'utiliser sa soute à bon escient. Tenez, c'est lui là, cheminant nonchalemment au-dessus de Microtech:
Et j'en viens au constat qui m'est apparu après pas mal d'heures de maraude spatiale et de commerce avec ce fier vaisseau:
C'est ce vaisseau (ou n'importe quel autre du même acabit) qui devrait être inclus dans le pack standard du jeu en fait.
Le Freelancer dispose d'une soute permettant de prendre en charge 66 SCU (les SCU sont les unités standards de contenant de Star Citizen, matérialisées par de grosses caisses.)
(Quand elles apparaissent, hihihi)
Mon Pisces (que j'aime pourtant d'un amour sincère), ne dispose que de 4 SCU. Pour faire du trade, je transporte donc 16,5x plus de marchandises avec le Freelancer. Mais ce n'est pas tout, dans le billet précédent, je vous disais que le Pisces parcourait 1M de km en 22 secondes. Le Freelancer le fait en 8 secondes. Et son réservoir est plus grand. Il transporte donc plus, plus loin et plus vite que le vaisseau "offert" de base avec le jeu.
Côté biz, je me limite à ce que j'ai pu acheter avec mes économies (rien). J'ai donc commencé à vendre du jaja. Une soute remplie de spiritueux, avec un Freelancer, c'est 8 à 9000 crédits de marge. Avec les 4 SCU du Pisces, on descend à quoi, 500 crédits ? Qui se mange 30M de km pour avoir à peine de quoi faire le plein ? Du coup structurellement, CIG interdit le trade legit aux pilotes de petits vaisseaux. Et pire, même.
Maintenant que je suis un bicravos patenté, je vois des biz alternatifs s'offrir à moi. Le transport de drogues par exemple. Faut trouver un labo non répertorié sur une des lunes de Crusader, charger la came et sa barrer vite fait avant de se faire dézinguer par la concurrence ou arrêter par les condés. Ce biz tout aussi lucratif qu'il fût n'est pas fait pour le Freelancer qui est trop grillé et qui a une soute trop grande par rapport à la capacité de production des labos. Par contre, avec un vaisseau agile et discret capable de transporter de petites quantités, c'est gérable...
Donc concrètement, le pack standard vous pousse dans une vie de débauche et d'expédients sauf si vous avez assez d'oseille pour vous assurer dès le départ une situation sympa. Ca me rappelle quelque chose mais quoi ?
La République En Marche Citizen
Certains vont me dire:
"WAH TROP COOL D’ÊTRE CONTREBANDIER COMME HAN SOLO"
moi je répondrais que Han Solo était un raté, et que si deux bouseux en peignoir n'étaient pas venu le voir, il se serait fait cravater par Jabba et balancer au Sarlacc en 30 minutes. C'est cette vie là que vous voulez ?
Parce que ne vous y trompez pas, côté forces de l'ordre, les amendes blaguent même pas. Hier je me suis pris 20K d'amendes parce que j'ai pas freiné assez vite après m'être fait sortir de mon voyage quantique. Pas parce que je me suis pas arrêté, hein, parce que je me suis pas arrêté ASSEZ VITE. 20000 balles bordel ! C'est comme ça qu'on récompense les gens qui font tourner la machine ? L'UEE met sa botte sur la nuque du peuple ! ACAB !
Bref, une vie de contrebandier en Pisces avec des prunes à 20K qui tombent sur le coin de la gueule et une concurrence énervée, c'est l'assurance de galérer sec. Surtout quand on débute et qu'on fait toutes les erreurs possibles.
Donc la lithanie :
"Mais saviez-vous que tous les vaisseaux peuvent être achetés en jeu ? Vous payez le jeu 50 balles comme n'importe quel titre et vous pouvez vous acheter ce que vous voulez"
ânonnée par des gens à longueur de stream, C'EST DU THON EN BOITE LES POTES !
OUI, ON PEUT TOUT ACHETER IN-GAME MAIS ON EN PARLE DES TARIFS ? PARCE QUE JE LES AI !
UN FREELANCER, C'EST 1,7M DE CREDITS !
UN ORIGIN 600i (ouh sexy) C'EST NEUF MIYONS QUAT' !
(vraiment sexy)
VOUS VOUS RENDEZ COMPTE ? BANDE DE CRIMINELS !
Pardon. *tousse*
Donc à 8000 aUEC de marge nette par run, je vous laisse calculer le nombre de runs nécessaires pour pouvoir acheter ne serait-ce que le vaisseau que CIG nous prête gracieusement. Pensez aussi au fait que les màj remettent les compteurs à zéro et une vérité IMPLACABLE se dévoile:
Si vous ne comptez pas mettre + d’argent que le starter pack, Star Citizen ne dispose que d’un vaisseau disponible.
... Ou attendez les bugs majeurs de la version 3.9 pour voler gratos ¯\_(ツ)_/¯
o7 cmdrs
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Soliloque dans le temps
Salut petit gars.
Tu me reconnais peut-être, pourtant tu ne me verras pas avant 10 ans.
Dans quelques jours tu auras 16 ans. Waow, hein ? Ce sera un sacré cap, tu pourras passer ton permis, t'acheter des bières... Ouais en fait c'est à peu près tout. Mais c'est déjà bien cool quand même.
Ce qui me fait rire, ne le prends pas mal hein, c'est que tu te réjouis encore de grandir. Mec, j'aurai 26 ans dans quelques jours, et désormais je ne dis plus "grandir" mais "vieillir".
Tiens d'ailleurs, tu as encore pas mal de cheveux si je me souviens bien. Profite mon gars, tu devrais tenter des coupes différentes. Euh, ouais... Là en ce moment il me reste plus grand chose. Du coup j'ai préféré couper. Non mais t'inquiète, ça me va plutôt bien j'ai l'impression. En tous cas ça a l'air de me plaire autant qu'à mes amis.
Ah oui ça aussi c'est important que tu le saches: tu penses ne pas en avoir beaucoup en ce moment, mais rassure-toi, c'est précisément là que tu vas commencer à créer des amitiés qui dureront. Je peux en compter au moins 5 ou 6 qui datent de ton époque, ou d'à peine plus tard.
Il y a un autre aspect qu'on doit évoquer ensemble: tes capacités.
Oui je sais, tu penses ne pas en avoir des tas, voire aucune. Mais sache que 10 ans plus tard j'ai réalisé que ça doit être ces capacités ignorées qui m'ont amené jusqu'ici. Mec, écoute, tu vas avoir de la peine à me croire je sais, mais tu auras ton bac du premier coup. Tu vas tenter l'université aussi, même si tu ne la termineras pas. Ah non non, tu ne vas rien rater, tu vas juste décider de passer à autre chose. Oui bon c'est vrai, ça paraît con de pas terminer. Mais dis-toi que tu auras un Bachelor plus tard, et le plus beau c'est que 1 mois après tu exerceras déjà ton métier. Ouais mon gars, c'est possible, tu ne vas pas finir dans un métier qui ne te plaît pas. Ok c'est un peu tôt pour me projeter, mais déjà maintenant je suis heureux de ce que je fais, alors on est d'accord c'est plutôt pas mal non ?
Ah, d'accord... Il y a une autre question qui t'intéresse plus. C'est vrai que c'est l'âge où on commence à s'en inquiéter. Ben ouais espèce d'ado, je sais que tu penses beaucoup au sexe, et c'est normal tu sais. Qu'est-ce que tu crois, même 10 ans plus tard les gens y pensent encore beaucoup.
Bon, ok, je vais répondre à la question qui te brûle les lèvres: oui, tu vas baiser. Par contre il va encore falloir t'armer de patience, ça ne va pas t'arriver avant encore quelques années. Combien ? Euh, pas sûr que ce soit une bonne idée de te donner trop d'informations. Tout ce que je peux te dire c'est que tu ne t'y attendras pas. Oh, et aussi que tu devrais arrêter de te soucier de trouver une copine. Ouais alors je sais que pour toi ce n'est pas encore évident, mais pas besoin nécessairement d'être en couple pour baiser, et baiser avec quelqu'un ne veut pas non plus dire que tu devras absolument te mettre en couple avec. Ouais, il existe les "coups d'un soir", et les "plans cul". Mais je te laisse découvrir ça tout seul. L'amour ? Euh... Ouais, ça aussi c'est possible. Mais attends, je ne suis pas sûr qu'on pense à la même chose... Tu penses à l'amour parfait et romantique, genre coup de foudre et tout et tout ? Ah, ouais... Alors écoute, n'y pense pas trop quand même. Ça vient quand ça vient, mais ne fais pas une fixette là-dessus. Ça risque de te faire plus souffrir qu'autre chose. Profite simplement des bons moments avec les gens que tu découvres. Tu verras, tout est possible, et il n'y a pas besoin de mettre des étiquettes sur tout.
Tu l'auras compris je pense, j'aimerais te rassurer pour la suite. Je sais, non, je me souviens que tu es stressé, souvent déprimé, tu te sens seul et nul. Je ne vais pas te cacher que tu vas encore devoir affronter des moments difficiles, éprouvants. J'aimerais tellement que tu y sois préparé, mais malheureusement rien que je ne puisse te dire ne t'y préparera. Rien. Tu vas souffrir certes, et même plus que tu ne penses souffrir maintenant.
Mais le plus important dans tout ce que je t'ai dit, c'est que, merde, dans 10 ans tu seras bien mec. Ouais, tu as bien entendu: tu seras bien. Je ne me souviens plus, tu connais déjà Good Life de Onerepublic ? Oui, non ? Bon pas grave, sache juste que cette chanson parle de joie et de bonheur, et que tu seras surpris de l'écouter plus souvent que tu ne le pensais possible.
Accroche-toi mon gars. Vraiment, garde espoir. Il faudra du temps, mais tout ce que tu auras enduré vaudra la peine je te le jure.
Oh, et encore un truc: garde tes amis et ta famille le plus proches possible. Je réalise maintenant qu'ils pensaient tous leurs compliments et que leur amour était sincère depuis le début. Ne rejette rien, crois-y à fond. Ne fais pas la même erreur que moi.
Oh et pour finir: bouffe du cinéma mon pote, et sois créatif. Moi je te dis à dans 10 ans, et joyeux anniversaire en avance.
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Diabolik Lovers Haunted Dark Bridal - Ayato : Dark Route 03 | Traduction FR
Yui : (Waa......C-Cette pièce est un peu angoissante......) (Il y a beaucoup de personnages en cire alignés...... Et couverts de poussière...... ça leur donne l'air vieillot.) *Bruit d'une porte qui se ferme* Yui : (Qu'est-ce que pourrait vouloir Ayato-kun pour m'appeler ici ? Je me demande...) (De toute façon......Je ne sens pas de présence ici......) A-Ayato-kuuuun? ............ (Est-ce qu'il est là au moins ? Zut, pourtant c'est lui qui m'a appelé ici.) (Que dois-je faire ?...... Cet endroit est effrayant, je ne veux pas y rester trop longtemps.)
Choix "Peut-être que je devrais repartir" Yui : (Peut-être devrais-je juste repartir ?) (C'est la faute d'Ayato-kun : il est en retard alors que c'est lui qui m'a demandé de venir. *Bruit d'une poignée de porte qui ne s'ouvre pas* Yui : Eh? *Bruit d'une poignée de porte qui ne s'ouvre pas* Yui : I-Impossible, elle ne s'ouvre pas !? (Non......Que dois-je faire ?...... Peut-être est-ce Ayato-kun qui m'a enfermé ?) Choix "Pour le moment, je devrais visiter la pièce" Yui : (Pour l'instant, je devrais le chercher. Après tout, il m'a demandé de venir ici, peut-être qu'il attend quelque part.) Ayato-kuuuun! Tu es làààààà ? ........... Hmm, pas de réponse...... *Bruit de quelque chose de cliquetant Yui : (Huh? Ce bruit à l'instant......) Est-ce Ayato-kun ? *Bruit de pas* Yui: (Des pas...... Il me semble que ça vient par ici...... C'est sûrement Ayato-kun après tout ?) Ayato-kun? (......ou pas. Ça semble être trop lourd pour être Ayato-kun...... A-Attends......!?) KyaaaAAA!! (L-Les poupées de cire b-b-bougent !!) *Bruit de pas* Yui: N-non...... N'approchez pas...... *Bruit de pas* Yui: Aah......! Yui tombe au sol. Yui : (N-non......Je n'arrive pas à me lever......!) Non, aidez-moi......! Pèèèèèèère !! ??? : Pfft...... Yui : ......eh ? ??? : Ahahahaha! Tu appelles ton “Pèèèèèèère” ! Tu es l'une de ces personnes ? Celles qui ont un “father complex” !? Yui: A-Ayato-kun......! Ayato : Aaaah, c'est tellement drôle. Penser qu'il y a vraiment des gens qui souhaitent que leurs parents viennent les sauver. Yui: A-A l'instant......Ayato-kun, c'était toi qui faisait bouger ça !? Ayato : Qui d'autre pouvait le faire ? T'es idiote ou quoi ? Yui : C-C'est cruel......! J'ai vraiment eu peur ! (Ugh......Je n'arrive toujours pas à me lever. Je n'ai plus de force......) Ayato : Tu...... Se pourrait-il que...... Tes jambes ne puissant plus te porter ? Yui : Uh...... Ayato : Ahahahaha! Tu es vraiment la meilleure ! Ta réaction est encore mieux que ce que j'attendais ! Aaah, mince. Je ne peux plus m'arrêter de rire.......hehehe. Yui : B-Bon sang ! Tu ris un peu trop, tu ne crois pas !? Ayato : Hahaha, si tu ne peux pas te lever, ça sera vraiment pratique. Yui : Eh......? Ayato : Ainsi, tu vas pouvoir rejoindre les poupées de cire. Yui : De......De quoi tu parles ? Ayato : "De quoi", tu demandes... Ce sont des bougies, non ? Yui : Qu-Qu'est-ce que tu vas faire avec ça !? Ayato : Ce genre de chose, bien sûr. *Bruit de gouttes qui tombent* Yui : Arrê......! A-Attends. (Il y a de la cire chaude juste au-dessus......!) C-C'est dangereux d'utiliser ça......! Ayato : Tch, manqué. Yui : ......! (Impossible......Il a vraiment l'intention de m'en verser dessus !?) Ayato : Ecoute, sois plus obéissante. Ça brûle seulement au début, tu vas vite t'y habituer. Haha. Yui : A-Arrête......! Ayato : Hahahaha. Yui : P-Pourquoi tu fais ça !? Ayato Pourquoi ? Aah......C'est vrai...... Oh, c'est ça. Parce c'est "mon truc" ? Yui: T-Ton truc ? C'est pas vrai...... Tu veux dire "ton fantasme"......? Ayato : N'est-ce pas ce que j'ai dit ? Bref, ne fais pas attention aux détails. Yui : Tu viens de dire que créer des poupées de cire est “ton fantasme” !? Ayato : Ha, c'est pas ça. Yui : Alors...... ~Bruit de gouttes qui tombent au sol* Yui : Kyaa......! Ayato : Ta voix où transperce toute ta haine. Yui: A-Arrête maintenant, je suis sérieuse......Ayato-kun......! Ayato : Hehe, et ensuite, ton visage tétanisé marqué par la peur............Je ne m'en lasse pas. Laisse-moi entendre ta voix encore ! Sois plus mal à l'aise, plus effrayée ! *Bruit de gouttes qui tombent au sol* Yui : Non......! Ayato : Je ferai n'importe quoi pour admirer ce genre de réactions de ta part. *Bruit sourd* Yui : (Le mur me bloque.... Encore... Je ne peux pas m'échapper......) Ayato : Hehe, regarde, tu es coincée....... Cette fois, je ne raterai pas. Yui : ......ugh. Ayato : Je vais te recouvrir de cire et, après ça, je pourrais savourer la saveur de ton sang bouillant. Yui : Pas question......! (Ayato-kun...... Il est sérieux......) Ayato : Hehe, cette nuit, je vais te taquiner autant que je le souhaite...... Tu ferais mieux de te préparer. Yui : (Viens me sauver......Père......!)
Ayato : Dark Route (02) - Ayato : Dark Route (04)
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Coeur de slush, Sarah-Maude Beauchesne
Chère Sarah-Maude Beauchesne, comment ça se fait que tout ce que tu créer, c'est merveilleux ? Donne-moi ton truc, je suis réellement sous ton charme. C'est grâce à ce premier roman que maintenant, je ne passe plus à côté de tout ce que tu fais. Ta plume est sensible et vraie, je me régale.
J'ai trouvé ce livre dans une librairie usagée du Plateau Mont-Royal, j'en avais pas mal entendu parler et je suis du genre à me lancer dans ce qui est populaire afin de comprendre le phénomène. Je dois avouer, j'avais un peu de préjugés avant de me mettre dans le roman, la couverture enfantine (bien qu'elle soit magnifique) et les couleurs pop me donnaient l'impression que j'étais un imposteur. Une madame trop vielle, sur le bord de lire une histoire cucul! Mon Dieu, j'avais tort. Cœur de slush, c'est aussi rafraîchissant que son titre. On y suit Billie une jeune adolescente de 17 ans, qui pour la première fois de sa vie tombe en amour, et découvre l'art de la séduction et de la sexualité. Entre naïveté, comédie et drame, on la voit maturer et apprendre ce que c'est de devenir tranquillement une jeune adulte.
J'ai lu ce livre pendant l'été, assise sur un banc à 40, à essayer de vendre des souliers! Je vais l'avouer, il n'y avait pas grand monde, et je l'ai fini en à peu près cinq heures, c'était addictif. Je ne pouvais pas le lâcher, je me suis énormément vu dans Billie lors de ma lecture, j'étais au même moment de ma vie, je commençais à me découvrir, et je m'en allais tranquillement vers ma première année de cégep. C'est comme si je plongeais dans ma propre adolescence, mais à travers les yeux de quelqu'un d'autre. J'ai trouvé ça léger et frais. Je trouvais vraiment que tout ce qui sortait de sa bouche était pertinent et me rejoignais d'une manière ou d'une autre dans mes propres expériences. Je suis tombé en amour.
L’écriture de Sarah-Maude Beauchesne est poétique et enrichissante. J'ai l'impression d'avoir trouvé le messie de la jeune fille adolescente tellement les thèmes abordés représentent la réalité de ces dernières. Ce livre est réellement profond et honnête, il est certes réconfortant, mais ne s'empêche pas d'être déchirant lors de certains passages.
Il m'a fait du bien, et le tome deux et trois sont déjà dans ma bibliothèque, ils n'attendent que d'être lus! Je l'ai prêté à ma mère, parce que d'après moi, peu importe l’âge et peu importe où on est rendue dans la vie, c'est une histoire avec laquelle on peut connecter! Si vous êtes un minimum tête en l'air et créatif, il vous plaira c'est certains.
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Les Chroniques de Livaï #208 ~ L'ENDROIT QUI EST CHEZ MOI (juin 844) Livaï
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
Le galop de mon cheval me donne mal au crâne, mais c'est toujours moins douloureux que de me forcer à penser à Hagen ; à tout ce qu'il m'a dit... Le paysage sauvage des collines du Mur Maria défile à toute vitesse, et ma vie semble se rétracter derrière moi, comme une boule de papier cramée...
Je ferme les yeux et laisse ma jument me porter où elle veut. Je sais qu'elle suivra la route jusqu'au quartier général, c'est son instinct qui l'y poussera, mais elle pourrait bien m'emmener dans une toute autre direction que ça me serait égal. Je pourrais... me tirer, disparaître. Mais... à quoi ça m'avancerait ? La douleur en serait-elle moins forte ? J'en doute... Et encore une fois, je peux même pas mettre ça sur le dos d'Erwin. Il a fait son boulot en coffrant Rovoff. Que cela ait entraîné la totale déchéance des bas-fonds... en quoi ça devrait le préoccuper ?
Rovoff était un connard, sans aucun doute, mais il nous a permis de vivre dans d'assez bonnes conditions en favorisant notre gang ; il nous a permis d'utiliser le dispositif autant qu'on le voulait, et même si c'était pour ses propres intérêts, on en a bien profité. Il m'est impossible de le qualifier de salaud absolu... Je me suis fait manipuler par tous ces gens, moi et les autres, et aujourd'hui on paie le prix de nos privilèges... Peut-être que je ne suis bon qu'à ça, finalement, à obéir aux autres comme un toutou...
Je serre les poings sur les rênes et rouvre les yeux. Mon visage est couvert de la poussière du chemin, je le sais parce que mes lèvres sont salées... Je réaffirme ma prise sur la tête de ma jument et la dirige dans la bonne direction. Elle avait bel et bien décidé de se barrer elle aussi, de faire sa vie. On est pareils elle et moi, presque obligés de suivre le chemin qu'on trace pour nous, parce qu'au fond on sait pas vivre seuls. Je suis pas un leader, tout comme elle j'ai besoin qu'une main me guide vers quelque chose de bien... Rovoff et Erwin ne sont pas si différents quand on y pense ; mais du moins Erwin poursuit un but altruiste et noble.
Si la poursuite de ce but a dû coûter la vie de mes camarades, qui suis-je pour le blâmer ?
Je ralentis l'allure et mes pensées se réorganisent. Ma monture souffle très fort et son poil est humide. J'arrive à un carrefour, et des panneaux indiquent les lieux importants. Je me plante devant un moment, à regarder les inscriptions, en me posant encore une fois la question. Vais-je y retourner ? Les lettres formant le mot SHIGANSHINA dansent devant mes yeux rougis, éclipsant les autres options de destinations.
Un souffle de vent venu de la plaine me rafraîchit la nuque un moment et le soleil refait une timide apparition parmi les nuages bas. Je respire, et de nouveau l'air d'au-delà du Mur Maria chatouille ma mémoire. Au-delà de l'horizon, il y a une réponse. Une réponse aux questions que se posent l'humanité. Il y a peut-être aussi les réponses aux questions que je me pose sur moi, depuis toujours. Au moins un but à ma vie. Suis-je seulement digne de les avoir ?
Je me remets à galoper, en direction du sud. Lâche, je suis un lâche. Incapable de vraiment prendre ma vie en main... Incapable de dire la vérité à Hagen... Quand il a prononcé les noms d'Isabel et Furlan, j'ai cru défaillir de chagrin mais je me suis repris. J'ai même pas été capable de lui dire qu'ils étaient morts. La honte, la lâcheté, voilà ce qui me tombe dessus. Je revoie encore les yeux de la fille, sombres et liquides, comme du thé tournant dans des tasses de porcelaine blanche... C'était les yeux d'une morte en sursis...
Erwin... je suis pas digne des espoirs que tu mets en moi. J'ai toujours déçu tout le monde, alors t'attends pas à autre chose. Y a aucune raison que ça change... Non ?... Et si... si ça changeait finalement ? Si le bataillon d'exploration était ma solution ?
J'aperçois les tour de la forteresse, enfin. Je croyais pas me sentir si soulagé de les revoir. Comme si le sentiment d'appartenir à cet endroit, à ces gens, avait vraiment fait son chemin en moi. Le gang est dissout, virtuellement mort, même si je compte bien revenir comme promis. Créer de nouveaux liens étroits avec ces soldats, qui depuis peu me regardent avec de l'admiration mêlée de crainte... Ce serait possible ? Retrouver la sensation d'être soutenu, entouré, encouragé... Me faire une nouvelle famille...
On protège sa famille. Si je peux protéger tous ces gens du danger, je le ferais. Et la menace est cette fois bien claire. Le but final aussi. C'est peut-être ce qui me manquait.
Je déboule en trombe dans l'écurie, freine des quatre fers. Un palefrenier de service sursaute de peur. Je lui remets ma monture et compte sur lui pour bien s'en occuper. Avec un peu de chance, personne m'a vu rentrer, et j'échapperais aux réprimandes. Pour aujourd'hui. Je me dirige alors vers les baraquements dans l'idée de me changer - mes fringues crades m'insupportent - mais je me suis réjoui trop tôt.
Erwin est là, avec l'autre grande perche de Zacharias. Les bras croisés, ils semblent m'attendre. Et leurs visages sont fermés, je peux pas identifier leurs expressions. Ils se ressemblent tellement côte à côte, grands, blonds et visiblement pas très contents. Faut dire que j'ai faussé compagnie à Zacharias pas mal de fois déjà, il doit être furax... Quant à Erwin... il va sûrement me passer un savon, mais après ce que je viens de vivre, ça me paraît une formalité. J'irai au trou un petit moment et ce sera oublié. Non, après tout, il a pas l'autorité pour faire ça, il est pas mon chef.
Zacharias se dirige vers moi et met une main sur mon épaule. Ok, restons calme, c'est pas le moment de faire le rebelle. Erwin me demande si ma petite fugue m'a plu, et je réponds que oui, que c'était instructif et que je lui raconterais les détails quand il veut. Il ne semble pas relever mon irrespect volontaire. Il m'annonce que nous devons parler de certaines choses avant de rencontrer le major. Evidemment, le grand chef veut me voir lui aussi, tout le monde est déjà au courant apparemment.
On entre tous les trois dans le baraquement et Zacharias me fait assoir sur un lit. Je me sens encore plus petit dans cette position, mais je fais pas le mariolle ; autant les laisser me dire ce qu'ils ont à me dire. Erwin décroise les bras et se met à me parler sur un ton un peu mécanique mais calme. Il me rappelle qu'il est interdit de quitter le régiment sans une bonne raison et sans en avertir un supérieur. Ah, petit rappel du règlement, je m'y attendais. Il est tellement procédurier... Il conclut que cela s'apparente à de la désertion et que c'est puni sévèrement. Ok, je savais pas à ce point. Je m'en souviendrai. Je peux y aller maintenant ?
Zacharias me fait rassoir sans brutalité car Erwin a pas fini. Le major veut me voir car en plus de cette incartade à punir, il doit me réaffecter à une équipe. Que quelqu'un comme moi continue de végéter sans chef lui semble apparemment intolérable. Ils ont tous essayé, mais j'étais pas d'humeur, que veux-tu ? Je servirai pas sous les ordres de...
Erwin s'agenouille devant moi et me regarde bien en face. Si je veux pas me retrouver à obéir aux ordres d'un chef que j'ai pas choisi, je ferais bien de me dépêcher. N'importe lequel sera d'accord pour m'intégrer, mais c'est à moi de me décider... Un choix, encore... Peu de chance que celui-ci soit fatal à qui que ce soit, à part à moi, peut-être... Erwin me demande de prendre mon destin en main ; j'ai pas eu souvent cette occasion...
Maintenant que j'y pense : tu me l'as pas demandé, toi. Pourquoi, t'as les foies ? Me dis pas que t'as moins de couilles que la binoclarde ! Quoiqu'il me semble l'avoir vue pisser debout, à moins que j'ai eu des hallus... Pourquoi tu me l'as pas demandé ? Pourquoi ?...
Je sais bien pourquoi. Erwin est l'incarnation de la prévoyance. Il a dû se dire que c'était trop tôt encore, et que si je rentrais dans son escouade, j'essaierais encore de le tuer ou un truc du genre... Non, il n'y a pas de crainte dans ses yeux. Seulement de l'attente. De... l'espoir ? C'est la première fois que je lui vois cet air-là...
Pourquoi tu me le demandes pas, crétin, là, maintenant, tout de suite ? Si tu le fais pas, compte pas sur moi ! Je servirais pas sous les ordres d'un type incapable de dire ce qu'il veut ! De toute façon, je suis ici à cause de toi. Alors prends ton courage à deux mains et va au moins jusqu'au bout de ton plan !
Il me demande si je veux rejoindre son escouade. Enfin. J'ai bien cru qu'il le ferait jamais... J'entends Zacharias renifler bruyamment, ce qui enlève toute grandeur à sa proposition. Mais je m'en fous. Il l'a fait. Alors évidemment, je dis oui.
Bien sûr que je veux, idiot.
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LES WOODIENS SEX’PRIMENT. (jeu de mot nul, ne me tapez pas)
- Qu’est ce que le désir, pour vous ?
Luciana : Le désir pour moi, c'est le fait de jouer avec la personne, de la rendre dingue jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus résister. C'est quelque chose qu'il faut travailler continuellement.
Anonyme : Le désir est pour moi une sorte de pulsion sexuelle. Ce que notre instinct nous dicte. Ça ne se contrôle pas.. et souvent c’est même irrationnel je pense.
Orion : Le désir, c'est selon moi l'envie de posséder quelqu'un / quelque chose. Physiquement, parfois plus. Pour une personne, c'est avoir le besoin irrépressible de toucher sa peau, d'y apposer ses mains, ses lèvres, de la cajoler, la caresser, sous toutes les coutures. Lorsque je désire quelqu'un, mon désir se veut foutrement bestial, mais pas que. Ce n'est pour moi, pas que du sexe. C'est l'envie de la baiser, pas seulement sexuellement. J'entends par la baiser, le vrai baiser, aussi. Parce que la première chose qui se rapporte au désir, c'est le baiser. Ce sont des lèvres qui se chevauchent, qui se sculptent les unes aux autres. Le désir a de ça qu'il se veut violent et tendre à la fois. Encore une fois, ce n'est que mon avis à moi car je sais que pour certains, le désir n'est que du cul. Mais pas selon moi.
Anonyme : Le désir c’est Midori.
Léo : Pour moi, le désir est l'attirance, l'attraction qu'on éprouve envers quelque chose ou, le plus souvent, quelqu'un. Par exemple, là, j'ai envie de manger du chocolat. Mais sinon, j'ai tout le temps envie de ma petite amie. Et parfois les deux à la fois... Enfin bref, le désir c'est aussi ce qui éveille nos sens, c'est un manque qu'on veut comblé.
Lilie : Pour moi ce sont comme des ondes de choc. L’on souhaite par-dessus tout le contact avec l’autre, sans pouvoir se raisonner. Le désir, c’est quand l’on ne peut pas décrocher son regard d’une personne tant l’attirance est viscérale, incontrôlable.
Charlie : Je pense que le désir c’est en parti sexuel, l’envie de vouloir coucher avec la personne parce qu’on ressent une alchimie. Mais le désir ça peut aussi être le fait de simplement vouloir passer du temps avec la personne, vouloir l’embrasser ou la cajoler etc...
Kelian : Avoir envie physiquement de l'autre, dont sexuellement.
Andrew : Le désir pour moi c’est une attirance, une forte envie de quelqu’un (ou quelque chose.)
Amy : Le désir c’est quand tu sens dans tout ton corps, tes tripes, ton ventre et ton cœur que tu veux le corps de l’autre contre toi.
Alba : Le désir, c’est désirer quelqu’un sans limite dans toutes situations et surtout, c’est une chose hyper importante dans un couple sans désir, je pense qu’un couple ne peut ni prendre forme, ni avoir un avenir.
Rafael : Le désir. C’est quand un seul regard, un seul touché te donne des crampes dans le ventre. Le désir. C’est quand tu as envie de posséder une personne de la manière la plus intime possible.
Lilya : Le désir peut correspondre à l'envie d'avoir quelque chose d'une manière incontrôlée.
Emma : Le désir, c’est quelque chose que l’on souhaite vraiment. Lorsque ce désir est dirigé vers une personne, eh bien c’est parce que cette personne nous fait sentir bien, et en confiance. Tellement, que l’on veut tout lui donner.
Caitlin : Le désir c'est de vouloir quelque chose vraiment fort, souvent quelque chose qu'on ne peut pas avoir dans la minute.
Hada : Le désir, difficile à exprimer. Mais c'est l'attraction qu'elle soit physique ou non qui peut nous attirer à quelqu'un. Un désir physique quand la personne te plaît vraiment mais y aussi le fait de désirer la personne pour ce qu'elle est à l'intérieur, pour sa manière d'être et sa façon de penser.
- Vous voyez-vous entretenir une relation sans sexe ?
Luciana : Absolument pas !
Anonyme : Je pense que c’est possible d’entretenir une relation sans sexe. Difficile mais possible je crois. Au fil du temps je pense que l’amour entre deux personnes se renforce, mais le désir sexuel peu grave diminuer. Dû à la routine qui s’installe. Il n’y a plus de passion, plus de nouveauté, etc. Donc si cette flamme n’est pas entretenue, souvent ça passe ou ça casse. Soit la relation se termine vu que le sexe reste quand même important. Soit ils prennent des amants pour raviver le truc.. Je pense que ça dépend des gens.. et je ne pense pas avoir une réponses concrète sans avoir vécu ça..
Orion : Relation sans sexe, non. Justement car cela se rapporte au désir. Être avec quelqu'un, en couple j'entends, c'est la désirer de manière perpétuelle. Alors ne rien faire se révélerait à de la frustration constante, et un couple avec de la frustration, c'est bien trop invivable.
Anonyme : Ça dépend s’il y a des moments de tendresse.
Léo : J'aurais répondu oui avant, et d'une manière générale je dirais oui. Pour moi, le sexe, même s'il a sa part d'importance, passe après l'amour dans une relation. Après si on parle d'aujourd'hui, je suis en couple avec la femme la plus irrésistible de la planète donc ce serait difficile, et même impossible d'avoir cette relation sans sexe. Et puis il n'y a rien de plus beau que de faire l'amour avec amour.
Lilie : Sincèrement ? Non, sauf si je n’ai pas le choix. Je trouve que le sexe reste très important dans une relation, rien que pour le plaisir du contact, de la fusion entre deux êtres qui s’aiment.
Charlie : Ensuite je ne pense pas pouvoir entretenir une relation sans sexe car même si ce n’est pas obligatoire dans une relation, je pense quand même que c’est ce qui la renforce et ce qui rapproche aussi et créer plus de complicité.
Kelian : Par amour oui, je ferai n'importe quoi même me priver de sexe. Mais c'est délicat quand même...
Andrew : Une relation sans sexe est pour moi impossible. Ou alors pour une raison valable ou un passif compliqué sur une période plutôt courte, je peux peut-être accepter.
Amy : Non. C’est la chose qu’on n’est censé partagé qu’avec une seule personne, alors si ce n’est pas avec la personne que l’on aime, je n’y vois plus d’intérêt, mais libres ceux qui ne sont pas intéressés.
Alba : Non, je pense pas.. Le sexe c’est quand même 50% d’un couple.
Rafael : Non.
Lilya : Non merci le sexe c'est un point clé.
Emma : Ensuite, une relation sans...? Je suppose que c’est possible. Je n’en sais rien. J’ai du mal à avoir une opinion là-dessus étant donné que je ne l’ai jamais fait...
Caitlin : Pas dans l'immédiat non... Mais je peux vivre sans, tant que ce n'est pas dû à un manque de désir de mon partenaire (là c'est vexant). Mais si à cause d'un traitement il y a un manque de libido ou des trucs comme ça je pourrais vivre sans !
Hada : Non, impossible. Le sexe dans un couplé où même dans la vie est important. Mais encore plus dans un couple.
- Que pensez-vous des couples libertins ?
Luciana : Je suis archi possessive de mon point de vue ça ne marcherait pas. Mais après chacun vit sa vie comme il l'entend et si dans un couple deux personnes veulent se livrer à cet exercice alors qu'elles le fassent.
Anonyme : Pour les couples libertins, je crois avoir déjà répondu lors d’une soirée débat de Caitlin. Franchement j’y crois, si le couple en question a confiance et ne ce cache rien. Si l’amour est fort et leur permet d’accepter le fait que l’autre couche ailleurs sans jalousie etc… C’est limite plus sain que de tromper… Au bout d’un moment faut réaliser que la passion diminue et agit en fonction en accord avec son partenaire.
Orion : Quant au libertinage, impossible selon moi. Pourquoi ? Parce que lorsque je veux quelqu'un, que je suis avec quelqu'un, je veux que cette personne m'appartienne, à moi. Et seulement à moi. Tout comme moi je lui appartiens. Je veux mes mains sur son corps, pas celles d'un autre car je suis d'un naturel très possessif.
Anonyme : Je les respecte tellement.
Léo : Je les respecte, chacun est libre de faire ce qu'il veut, du moment que les deux en ont parlé et qu'ils sont d'accord avec ça. Sinon, de mon côté c'est un non catégorique. Je ne désire et ne désirerai qu'une seule femme...
Lilie : Je pense que tout le monde a le droit de faire ce qui le rend heureux, alors si des personnes trouvent leur bonheur dans ce genre de pratique, pourquoi pas ? En ce qui me concerne je suis bien trop jalouse possessive pour pouvoir l’accepter.
Charlie : Et les couples libertins sont libres de faire ce qu’ils veulent tant qu’ils ne dérangent personne et qu’eux sont d’accords avec ce qu’ils font. Mais personnellement je ne comprends pas trop le principe quand même puisque la base d’être en couple c’est justement le fait de ne plus vouloir aller voir ailleurs donc bon.
Kelian : Je n'aime pas ça. Pas du tout même. Je suis trop jaloux et possessif pour penser à partager.
Andrew : Je ne comprends pas ça car je suis très très jaloux et je ne pourrais pas partager.
Amy : Je n’y pense pas. Chacun est libre de faire ce qu’il désire dans la vie, de faire ses propres choix. J’ai choisi de ne rester qu’avec une seule personne et de prôner la monogamie.
Alba : Euh.. ils font ce qu’ils veulent. Chacun ses envies et ses façons de pimenter sa vie sexuelle.
Rafael : Pourquoi pas.
Lilya : Chacun fait ce qu'il veut mais je ne veux pas partager mon conjoint officiel.
Emma : Ils sont très libres de faire ce qu’ils veulent, mais ce n’est absolument pas pour moi!
Caitlin : Ils font ce qu'ils veulent, après je pense qu'ils ne seront jamais pleinement heureux... Et puis pour moi je suis contre !
Hada : Je n'ai pas d'avis dessus. Si ils sont heureux dans ce mode de fonctionnement tant mieux pour eux !!
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4 Juillet 2020
Je me dis : Personne ne m'écris si je n'écris pas aux gens. J'attends presque chaque jour, pour des messages. Mais je n'en reçois pas de la plupart des gens. Donc conclusion : si je disparaît ça n'affectera personne ou plutôt pas pour longtemps. J'ai laissé mon impact sur ce monde mais je me sens pas assez aimé par les gens autour de moi. Et j'ai construit m'a vie plus ou moins autour de mes amis. Depuis que je suis tout petit c'est comme ça. Mes amis avant tout. Je ne sais pas vraiment prendre soin correctement de moi-même. Je le fais mais pas correctement quoi. C'est sûrement pour ça que je fantasme autant sur l'amour. D'ailleurs le sex et le porno son sans doute ma manière de remplir mon manque d'amour. Les câlins, les bisous, toute la proximité qu'on peut ressentir quand on est dans un couple. Ça me manque et j'ai peu d'espoir que ça se "reproduise". Ok en vrai je me dis bel et bien qui voudrait de moi, je suis ps encore parfait. C'est pas encore assez bien...
Mes amis me manques mais je leurs en veux tellement. Surtout Léa elle se fout trop de ma gueule. Elle ignore mes messages, refuse de regarder des films, des séries. Elle passe un meilleur temps avec les autres en ce moment. Oui elle mens. Je l'ai déjà écris une fois mais genre on lui a proposer un film elle dit "ah je sais pas trop j'avais prévu de jouer avec les autres ce soir" sale pute tu joues chaque jour avec eux depuis 2 putain de mois. Tu jouais même presque tous les jours quand tu avais tes exams et t'as le putain de culot de me dire "désolé je peux pas regarder de Ghibli/film, j'ai les exams" mais t'as le temps de jouer à GTA PRESQUE TOUS LES SOIRS jusqu'à 0h/1h du mat. Hypocrite. "Après les exams on fait ça" avec Lisa et tout, mais ma pauvre tu te fou trop de moi. Tu mens. Et les autres aussi ça signifie que c'est pas important pour toi pour vous de passer du temps avec moi. Je suis pas une priorité POUR PERSONNE. Et après je dis tout le temps "c'est pas grave" jsuis vraiment people pleasing tout le temps. Toi non plus tu le mérites ps Léa et le pire dans tout ça c'est tes excuses, tes mensonges. Tu minimise ce que je dis! "nn mais tu dis des trucs pas intéressants" T'as même pas répondu à ma question d'hier. Bref tu le déçoit complètement ET je trouves que ta merdé. Je te dis pas tout ça parce-que je m'attends à ta réaction et ta Fureur de Gémeau. C'est juste injuste je trouves et j'ai même plus envie de passer du temps avec toi quand je reviens j'ai juste envie de trouver milles excuses comme toi tu fais tout le temps. "ah désolé mais j'avais prévu de jouer avec des amis ce soir" jpense jvais le faire, elle m'a tellement saoulé enfaite genre hardcore. J'ai aussi envie de créer un nouveau discord pour plus avoir à voir qu'elle est non-stop avec les autres. Jme sens pas important, alors qu'on est censé avoir une relation très spéciale. Il faut que je l'a remplace, il faut que je trouves quelqu'un avec qui je m'entends aussi bien comme Léa et Elliot MAIS qui veut passer souvent du temps ensemble ! :) Il faut que je trouves de nouvelles personnes je pense oui. Je suis vraiment remplis de HAINE là. ptn salipe jte hais jte hais jte HAIS jte hais :'( GRRRRRRRRRRRRRRRRR ça me saoul vazy bye bye
Enfaite jme dis que si je disparaît les gens se rendront compte qu'ils ont tout fait faux. Et il se rendront compte de ce qu'ils perdent. Je veux qu'ils en souffrent, personne me mérite et je veux qu'ils payent TOUS. Jvous hais tous tellement fortement. Si Ophélie je l'appelais pas je saurais même plus rien jsp j'exagère en partie mais c'est pas faux non plus. Marine c'est la seule qui se donne du mal, sauf qu'elle est toxic sur les bords et ça me fait pas du bien. Et genre tu m'expliques comment Claire qui a pas bcp de temps arrive à se libérer pour regarder un film mais Léa elle peut pas parce qu'elle JOUE? Nan mais foutage de gueule c'est bon quoi
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Pierô
Aujourd'hui, j'ai l'immense plaisir d'interviewer Pierô, illustrateur de grand talent qui a déjà pas mal d’illus à son actif tels que Ghost Stories chez Repos Prod, Kero, M. Jack chez Hurrican, ou encore le dernier Last Bastion chez Repo Prod. Il est aussi dans l’édition avec Kyf Editions qui ont commis les excellents TV Show et Fou Fou Fou.
Salut Pierô, merci beaucoup d’avoir accepté cette interview. Hello, avec plaisir pour l’interview, j’ai parcouru les questions vite fait, ça s’annonce rigolo. Je me souviens de notre première rencontre sur le stand Hurricane Games au PEL 2018 où tu dédicaçait Kero. Tu m’avais alors raconté une anecdote intéressante sur les demande de l’éditeur sur le style graphique de ses jeux, t’en souviens tu? Peux tu nous la raconter? En ce qui concerne l’anecdote, pour le coup, j’étais persuadé qu’on s’était rencontré à Cannes pendant le festival du jeu autour d’une table de « Tv show » mais bon, j’ai une mémoire de poisson. Pour ce qui est de l’anecdote, j’imagine que tu parles des demandes de « non violence » dans un monde Post-apo. Hurrican, avec qui je travaille depuis des années, est une maison d’édition suisse dont le patron, Yves Menu a une particularité : Il déteste les représentations de violence, de sang ou tout ce qui est lié à la mort (têtes de morts, armes etc). Quand le premier jeu que tu édites, c’est un jeu basé sur le premier serial killer répertorié (Jack l’éventreur), c’est compliqué. Mais comme on avait opté pour un côté assez cartoon, ça s’est bien passé. Pour Kero, l’éditeur me parle de son projet de jeux « post apo(calyptique) » dans un univers « à la Mad Max ». Le connaissant bien, je lui demande s’il a conscience de la « violence » visuelle inhérente à ce genre d’univers. Ce à quoi il me répond : « J’aimerais un univers coloré, un mad max un peu écolo et joyeux. ». Le genre de challenge qui me plaît bien ! Dans l’absolu, ça m’allait très bien. Je suis pas fan des armes à feu et de ce genre de choses, donc c’était un projet vraiment chouette à faire. Je crois savoir que tu aimes beaucoup les dédicaces, peux tu nous dire pourquoi? Les dédicaces, c’est presque la raison pour laquelle je suis illustrateur. Une des rencontres fondamentale dans ma vie c’est ma toute première séance de dédicaces BD. J’ai 13 ans et le dessinateur du « Soleil des loups », Arthur Qwak vient dédicacer dans la librairie où je viens acheter mes BD dès que j’ai des sous. Ce gars, ce grand punk, fait tout ce que je rêve et il incarne le fait que c’est possible. Je réalise quelques années plus tard que j’oriente toute ma vie pour y arriver à partir de là, et du coup, plus tard, l’envie de rendre la pareil est là. J’ai souvent dédicacé pour des familles ou un ado me disait timidement qu’il adorait dessiner et ça me fait marrer qu’autant, il deviendra dessinateur parce qu’il a réalisé, lui aussi, que c’était possible. Les dédicaces, c’est des rencontres, des moment forcément cools parce qu’on papote, on échange, c’est tellement bien de se nourrir de ça pour retourner t’enfermer dans ton bureau le reste de l’année. Après, c’est pas toujours génial hein… Il y a toujours ce moment de creux, de fatigue… Ou cette personne pas sympathique qui croit qu’elle te rend service en te demandant un truc « original » et inattendu… Mais dans l’ensemble, j’aime ça à la folie. Peux tu nous dire ton parcours, comment tu en es venu à l’illustration de jeux? Mon parcours est un peu celui d’un autodidacte. J’ai commencé très jeune les « beaux arts » en cours du soir et à m’orienter vers le dessin et les arts plastiques. Cependant, je me suis retrouvé à faire un mauvais choix après le bac et même si je le regrette absolument pas, j’aurais été un meilleur illustrateur et surtout, je l’aurais été plus tôt… Ou pas en fait.. Difficile à dire. Pour ne pas inquiéter ma mère, j’ai essayé d’être prof d’arts plastiques pour avoir un vrai métier. Donc Fac et Capes. Ayant une formation excellente depuis tout jeune tant en pratique plastique qu’en histoire de l’art, j’ai mon deug sans jamais ouvrir un livre ni même toucher un pinceau. Je m’amusais même à présenter des travaux fait aux beaux arts quand j’avais 10-12 ans et en mettant le speech adapté genre « arti » et je m’en sortais pas mal… Une honte quand j’y pense. Parallèlement, dès ma première année de fac j’ai dû bosser pour vivre et du coup, ça a clairement pris le pas sur des études qui ne me passionnaient pas du tout. A 20 ans, j’ai arrêté mes études pour travailler (libraire BD, vendeur de jeux vidéos, tenancier de cyber café…) et ce pendant 10 ans. Pendant ces 10 années, j’essayais de continuer à dessiner, monter des projets BD… Pis finalement, je suis rentré en contact avec Bruno Cathala et pis Poupouf… Le drame. Pour le coup, je suis devenu « illustrateur de jeux » parce que je suis joueur et que je voyais des François Bruel, Franck Dion ou des Julien Delval faire des trucs de fou… J’ai voulu faire pareil très vite. Quel est l’illustration que tu as le plus kiffé? De loin et sans hésitation la couv’ de « Kero ». J’y ai passé beaaaaaucoup de temps et chaque instant était un pur bonheur. J’adore les décors rocailleux, les déserts et les univers un peu fait de bric et de broc. J’adore mon perso féminin du premier plan que tout le monde prend pour un homme… Comme quoi, dès qu’on fait pas des pinups à gros seins… C’est une illustration dans laquelle je me suis beaucoup impliqué, j’ai même pris plaisir à faire des véhicules… C’est pour dire ! Quel est ton jeu préféré ? Pourquoi ? Dans ceux que j’ai illustré ? Ou de façon générale ? En y réfléchissant un peu, de toutes façons, je pense que je répondrais « ghost stories ». J’aime les jeux coop’, j’aime les jeux qui me racontent une histoire tout en gardant une vraie mécanique. « Ghost » c’est aussi un jeu de vrai pote, Antoine Bauza et on s’est régalés à le faire ensembles. Je suis un gros joueur dans l’absolu, ma ludothèque dépasse les 500 jeux et je continue d’en acheter… A condition de donner ceux auxquels je ne joue plus. Parmi mes gros jeux de cœur, je citerais « mystères à l’abbaye », « les chevaliers de la table ronde », Le « gang of four » (et le tichu) et « Yspahan »… Ceux là, je m’en séparerais jamais.
Si on sortait le jeu “ Questions de merde “ pour continuer cette interview? Je tire 3 cartes… Voici les questions de la première carte: Quel record du monde aimerais-tu battre? Alors je n’ai absolument pas l’esprit compétitif… Mais genre, absolument pas. Je ne vois aucun intérêt dans les « records ». Souvent, je les trouve cons et inutilement dangereux… Du coup, je ne saurais absolument pas quoi répondre. Comment démissionner avec classe? HmMMMmmm… démissionner, c’est un acte « classe » en soit je trouve. Quand tu es face à une situation intenable ou quand tu as une opportunité que tu imagines meilleure qui te pousse à « partir », c’est une prise de risque de tout lâcher pour aller vers du mieux ou du moins pire… Du coup, j’ai toujours trouvé que « démissionner », « partir », « envoyer chier », dire « non », c’est bien et classe… Je réalise… A des questions de merde, faut répondre avec humour ? Un peu n’importe comment ? Attends, je vais essayer de faire mieux après… Mais c’est pas trop mon truc… A quoi reconnaît-on le grand amour? HmMMmm… Quand tu rencontres quelqu’un qui te survit plus de 1 semaine au quotidien ? Voici la deuxième carte: Tu pars en lune de miel demain, où vas-tu? Québec, direct. Massif de charlevoix, dans une grande forêt entre deux lacs. Quelle taxe proposes-tu de créer pour renflouer les caisses de l’état? Heuuu… La taxe à la connerie, celle qui rapporterait le plus gros. Quel métier, désormais inenvisageable pour toi, te faisait rêver pendant ton enfance? Ben j’ai rêvé que d’une seule chose et depuis toujours et je le fait. Impossible pour moi de répondre à ça… Mais j’aurais bien aimé être parachutiste pro. Genre, travailler dans le milieu pour pouvoir sauter tout le temps et être un bon para… J’en ai pas rêvé enfant dans ces termes mais j’ai toujours voulu voler et comme j’ai pu réaliser ce rêve… J’ai qu’une seule envie, continuer… Mais j’ai découvert ça un peu tard. Et la dernière carte: Quelle est la conséquence négative de ta présence sur Terre? Bah, Brad Pitt paraît moins beau et sexy. Que faut-il faire pour profiter de sa jeunesse? Savoir ne rien faire. S’asseoir, les yeux dans le vague et s’imaginer plein de choses… Quel est l’endroit idéal pour une première rencontre? Des escaliers. Merci infiniment Pierô d’avoir répondu à ces questions! Je te souhaite beaucoup de succès avec ta maison d’édition, Kyf Editions et j’attends ta prochaine illustration avec avidité! Chers lecteurs, si vous avez aimé les questions, vous pouvez les retrouver dans le jeu “ Questions de Merde “ édité chez Le Droit De Perdre
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Évolutions de l’après-enfance (Pensées du 19 et 27 décembre 2017)
Mes rêves m'importent beaucoup en ce moment, j'ai cette drôle de certitude que je me dois de les écouter vraiment, parce que quand je me suis imaginé des objectifs compréhensibles, je ne me sentais pas aussi forte. En même temps, je tente de comprendre qu'est-ce qui fait ce que je suis, parmi mes origines, mes pensées et mes émotions. Les émotions, au final, ne sont que des personnalités passagères, qui donnent le ton du moment. Je veux apprendre à les utiliser pour vivre vraiment, avec force et volonté.
18.12.2017 – L'aujourd'hui
Je me force presque à ouvrir cette page blanche, parce que si rien n'était arrivé je n'aurais pas eu à l'ouvrir.
J'ai réfléchi quinze fois à comment je la commencerai, et rien n'est complètement juste, rien n'est assez précis, ni assez vague pour une publication en ligne. Il y a sûrement des lignes qui resteront dans mon journal papier parce qu'il y a certaines choses qu'on ne peut donner à lire. Je crois. Je ne sais pas. De toute façon, le grand ébranlement ici, c'est celui des certitudes.
J'ai pris la trahison entre mes mains de nombreuses fois, en l'observant sous toutes ses faces et coutures, et je ne suis pas arrivée à beaucoup de conclusions réelles. J'ai pris la trahison et j'en ai observé le bon et le mauvais, et avec chaque aspect de la chose, il y avait des questions et des affirmations qui se rapportaient à autre chose.
J'ai pris la trahison et j'ai contemplé les désirs humains, la violence, l'amour et la tristesse. J'ai cru voir d'où je viens et où je vais, et comment, et pourquoi, mais je me retrouve chaque fois au point de départ : je ne sais rien, et je ne peux qu'émettre des hypothèses et des espoirs.
Mon père a trompé ma mère pendant deux ans. Il a aussi décidé qu'il en avait marre de vivre pour les autres et qu'il voulait vivre pour lui. Quelque chose comme ça, entre autre. J'ai pas tout saisi.
Il en ressort beaucoup de choses et je suis incapable de toutes les développer ici.
Je pourrais commencer des pages d'analyse de moi-même, des dynamiques familiales, de mes relations à beaucoup de gens. Je ne suis pas sûre d'en avoir grande envie.
Il y a le dégoût, l'incompréhension, la colère, la compassion, l'amour, et tant d'autres choses. Il y a ce qui porte sur autrui et ce qui porte sur moi. Aussi habituée que je sois à me questionner sur moi-même, je n'ai que rarement été au centre de problèmes qui concernaient des autres. Parce que ma première réaction a été de chercher ma place par rapport aux autres dans cette histoire, et que ma deuxième réaction a été de trouver des solutions pour répondre aux questions de la première réaction.
C'est alors que le lundi est arrivé. Après l'examen de droit privé le matin, on décide de passer l'après-midi devant Netflix chez deux amies. Je ris beaucoup, je rencontre des gens, des gens qui semblent tellement correspondre aux amis dont j'ai besoin. Surtout, je me sens forte et invincible. Dans mon journal j'ai écrit que j'espérais pouvoir transformer la colère en une force positive. Certains jours, je ressens une énergie pour créer qui me pousse à me prendre en photo nue devant la glace. Le dénuement et la fragilité se transforment en pouvoir d'agir, traçant un dessin de vie dans mon esprit.
Hier soir dans mon journal, je parle de photographie et d'héroïsme. J'essaye de trouver pourquoi je prends des photos. J'écris un jour qu'il s'agit de conserver la réalité de moi et du monde. Aujourd'hui j'ajouterai que parfois, je voudrais pouvoir montrer la réalité absente. Ce qui pourrait être, mais qui n'est pas.
Je reviens même sur « il n'y a pas de héros », une formule que j'avais accrochée un jour au-dessus de mon bureau dans l'objectif de me consoler après de nombreuses déceptions. Je détermine que Nirrimi Firebrace est ma plus grande héroïne, parce que lire ses textes a changé tellement de choses pour moi, des bonnes choses. Quand je pense qu'elle m'a motivée à prendre des photos j'ai souvent la sensation d'être simplement en train de créer ma vie d'après la sienne. Et en même temps en la lisant je crois pour la première fois depuis longtemps que je peux faire quelque chose qui me plaît et que mes rêves ont une valeur. Je me rends compte que mes rêves sont les miens, pas une copie d'un blog.
Et c'est là que je me sens forte. Malgré toutes les difficultés posées de toutes parts par la vie, les études et la météo, j'arrive la plupart du temps à savoir où je vais, ou du moins où je veux aller. Si je sais qui je veux devenir, je n'ai plus besoin de chercher qui je suis, parce qu'on ne trouve son chemin qu'en déterminant où on se situe sur la carte.
Alors comme ça, j'avance.
Le 27.12.2017 – Dynamiques d'enfance à aujourd'hui
Le 24 décembre, la tradition dans ma famille est que chacun doit lire un texte avec un rapport à Noël. Je décide d'écrire mon propre texte, ne trouvant aucune autre œuvre à lire. Le dernier paragraphe est le suivant :
Noël se situe dans les branches. Quand j'étais petite, il y avait la spirale de l'avent, comme une longue branche lumineuse, et quand on suivait ce chemin tracé, on marchait dans les étoiles. (Je viens de lire un article très critique de cette pratique, et apparemment je suis brainwashed. Sujet à développer ailleurs.)
Des étoiles à cinq branches, il y en avait sur les fenêtres et sur le sapin, et dans les chansons, et au-dessus de Bethléhem. Le soir de Noël était astral, avec son Christkind qui venait de loin, et les cristaux de neige étaient la preuve terrestre que Noël était dans la réalité, et le temps s'arrêtait, et tout était parfait. Une année on avait allumé des bougies dehors, et souvent on a marché avec des lanternes. Ce n'était que des lumières.
Quand j'étais petite, les étoiles étaient vraies, et Noël, c'était les étoiles. Alors, tout l'univers devenait impliqué.
C'est intéressant, parce que les paragraphes précédents, ironiques, questionnaient l'intérêt de la fête de Noël. À la fin seulement je me rends compte que les Noëls de mon enfance étaient porteurs de sens, de symbolique, de rêve, et qu'au fond, j'ai envie de retourner dans le cocon de perfection qu'apportait Noël. Je me souviens que j'avais demandé une année à manger du poulet avec des frites pour le réveillon, et que ma mère avait donc préparé ça, et que ça m'avait rendu terriblement heureuse. Comme l'idée d'une raclette aujourd'hui. À l'époque, ces choses n'allaient pas de soi.
Aujourd'hui je désire souvent un retour à l'enfance. Je raconte un jour au resto U comment on jouait dans mon énorme jardin avec Dim, entre mes 5 et 11 ans. On grimpait dans les arbres, sur les murs, sur le four à tartes flambées dont j'ai cassé la cheminée en tombant du mur ; comment on avait creusé des canalisations dans la terre sous la balançoire, et la tuyauterie en renouée du Japon ; et les feux interdits qu'on allumait et toutes les bêtises qu'on faisait. Ce sont des souvenirs d'une liberté passée que je voudrais retrouver.
Il y a eu beaucoup de choses très difficiles quand j'étais petite, parce que j'étais toujours un peu à côté. J'avais du mal avec les autres, enfants comme adultes. Je loupais plein de codes et j'étais pas douée en relations sociales. C'est l'époque où j'ai commencé à suivre les leaders, les filles populaires. Je les imitais et je voulais être des leurs. J'échouais continuellement, parce que je ne savais pas attraper une balle, ni faire la conversation. Au moins, je courais vite. Je me souviens d'une fois où, pour équilibrer les équipes, on m'avait demandé de me joindre à l'équipe des garçons. J'ai refusé et une fille m'a dit « au moins, moi, je me sacrifie pour mes amis ». Je l'avais pas vue venir. On m'avait donné une liste de choses à faire pour qu'elles restent amies avec moi : « Sois plus féminine. Sois plus discrète. Arrête d'être amie avec X qui est en CP. ... ». Je racontais ailleurs que j'avais plein d'amis, que j'appartenais aux deux bandes de filles de l'école. Déjà, j'avais un grand besoin d'appartenance à un groupe, et je pleurais beaucoup. Mais chaque année était différente. Le CM1, c'était génial. Le CM2, c'était de la torture mentale. C'est très compliqué de se rappeler ces choses parce que je ne m'en souviens pas avec une très grande objectivité. J'avais peur des gens et je n'avais pas envie de leur parler. Quelque part, je ne les comprenais pas.
Cela vaut aussi pour la famille de mon père, qui est très grande et étendue, et assez spéciale je pense. Née tard, j'étais la plus jeune (et de loin, jusqu'à l'adoption de mes cousines). Il n'y avait pas d'autres enfants de mon âge, et s'il y en avait eu je ne suis pas sûre que je les aurais fréquentés pour autant. Alors on me regardait, la bête de scène, qui ne regardait pas les gens, ne faisait pas la bise, et se plaignait de vouloir partir.
J'ai vu nombre de ces gens aujourd'hui, et j'ai globalement passé un bon moment, bien qu'il ait eu ses vides et que j'ai foiré quelques trucs quand j'ai voulu parler. Maintenant, je suis devenue une personne avec qui on peut discuter. Je suis même allée vers les gens pour leur faire la bise et c'était clairement la première fois, et je suis assez fière de moi. J'ai fait une maison en briques de bois avec les jouets des arrière petits enfants, et je leur ai même adressé quelques mots. J'ai du mal avec les enfants agités et bruyants, donc c'est notable.
Je suis contente de ce progrès face aux autres. Quand je contemple les éléments qui font ces rapports, j'essaye d'être indépendante dans mes relations à ma famille. De ne plus dépendre d'intermédiaires générationnels afin de déterminer quelle est ma place dans ce réseau d'humains.
Hier, après le repas avec mes demi-frères, mes parents sont partis et c'était tellement agréable de se retrouver entre nous. Bien que nos relations restent en grande partie à construire, je pense que je suis arrivée à un moment dans ma vie où ces relations sont au moins possibles.
J'ai l'impression d'un renouveau dans tout ce que je pense, dans tout ce que je sens. Peut-être que c'est passager. Peut-être que ça changera ma vie. Peut-être que j'ai véritablement trouvé le chemin qu'un semi con m'avait un jour promis (« du wirst deinen Weg schon finden »), et que je suis partie pour quelque chose, et que mes grands rêves sont des vérités en devenir.
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Beyond the mirror
J'me suis souvent scrutée dans le miroir pour y déceler quelque chose. Me poser des questions à moi-même. Sauf que mon reflet ne me répondait pas. Il ne m'a jamais répondu. Vous vous êtes déjà fixés, les yeux dans les yeux en quelque sorte, vos yeux dans les yeux de votre reflet? C'est flippant, troublant. Mais j'avais beau le faire tous les matins et flipper un peu plus à chaque seconde, mon reflet n'a jamais bougé. Mes yeux ne disaient rien. Au bout d'un moment, j'me suis dit que ça ne servait plus à rien. J'ai arrêté. Ce n'était sûrement pas la bonne technique pour en savoir plus sur moi. La solution parfois est de demander directement à ta famille et tes amis de te décrire. Et me voici partie à la recherche du moi véritable.
Serviable. Responsable. Rêveuse. Flemmarde. Déterminée. Têtue. Complexée. Qui déteste les conflits, les disputes. Empathique. Extrêmement empathique. Trop parfois. Amoureuse. Généreuse. Fragile. Naturelle. Un peu agressive dans tes propos quand tu veux défendre quelque chose. T'assumes les choses. Tu vas au bout. Quand tu fais chier quelqu'un, tu le fais pas à moitié. Dévoreuse de livres. Gourmande de chocolat. De fraises. De pain. Trop sensible. Sentimentale. Dans les films tout ça, les livres qui t'font chialer. Sérieuse au travail. Dans les études. Motivée. Souriante. T'aimes le théâtre, t'aimes la musique, le cinéma, la littérature et Mario kart sur Wii. Ouais ça n'a rien à voir mais t'aimes un peu tout et puis tu t'en fous de ce que les autres pensent, tu prends la vie comme elle vient et puis même si parfois ça casse au lieu de passer, tu l'acceptes et tu continues. Même qu'à des moments tu marches pas tu cours. Tu danses. Et tu te défonces la voix à gueuler que tu l'aimes la vie.
Puis j'pourrais t'en faire un roman de tout ce que je sais sur toi, moi. Que tu l'as jamais dit à personne mais que tu voudrais bien suivre la mode et te faire tatouer un petit hibou noir sur l'omoplate droite mais que t'as peur des aiguilles alors tu le feras pas. Que t'as toujours froid mais que t'attends que ton mec te serre fort dans tes bras avant de chercher un pull. Que tu adores regarder Esprits Criminels même si t'as encore peur de faire des cauchemars la nuit, que t'aurais bien envie d'acheter un attrape-rêves pour t'en protéger. Que t'as encore peur du noir des fois. Que t'as besoin qu'on t'aime pour vivre. Qu'on te le dise. Que t'aimerais rencontrer Hugh Laurie, en vrai de vrai, que tu sais pas tellement pourquoi mais cet homme t'a touchée, c'est tout, ça s'explique pas.
Que t'aimes les gens, que t'aimes tout le monde d'un coup comme ça, que t'avales leur vie encore et encore même quand t'en as plein la bouche. Que partout où tu vas t'observes les gens et tu les imagines chacun dans leur petite vie - maison ou appartement, chez soi ou chez les parents, en couple ou célibataire, des enfants peut-être, des petits-enfants aussi, et puis quel métier, ou quelle filière à la faculté, puis quel bouquin ou quelle musique sont-ils en train de dévorer... Que t'aimes ça mais que tu veux surtout pas que les autres fassent la même chose sur toi. Tu te caches, baisses la tête et t'enfuies dans tes pulls noirs bien chauds. Mais que certains jours t'es complètement l'inverse, avec tes amies dans le métro, à devenir rouge comme une écrevisse tellement tu es morte de rire. Que t'étais bien timide avant mais que le théâtre t'a sauvé la vie, vraiment. Que tu détestes parler au téléphone mais qu'il y a des choses qu'on ne peut pas refuser parfois.
Que pour toi la vie n'est pas la vie si on ne rigole pas. Rire vraiment à s'en blesser les zygomatiques. Zygomatiques. Ce mot tu l'adores, il te fait rire d'ailleurs. T'aimes bien répéter après un fou rire que t'as mal aux zygomatiques justement. Tu continues à rigoler du coup. A t'en péter les joues. A faire remonter tes pommettes bien rouges. On te dit que c'est craquant. Tes pommettes. C'est un truc de famille ça, tes sœurs ont les mêmes dès qu'elles sourient. Vous vous ressemblez énormément d'ailleurs, les trois sœurs. Quand on te dit ça, tu penses aux trois frères toi. Tu connais quelques répliques cultes, comme celles de La cité de la peur. Comme Astérix et Obélix: mission Cléopâtre. T'as tout appris d'elles, après l'avoir vu pas mal de fois. Même que quand tu ressors les répliques avec des amis, qu'ils comprennent pas forcément, tu les regardes surprise en disant qu'ils sont nuls. La même avec Gad Elmaleh. Tu connais bien ses sketchs et t'es genre trop contente quand tu tombes sur quelqu'un qui connaît aussi. T'aimes bien critiquer les autres. Histoire d'éviter de te concentrer sur toi. Tes épaules carrées que personne ne trouve carrées d'ailleurs, tes tout petits seins et tes trop grosses cuisses. Puis tout un tas de trucs que t'aimes pas non plus. Mais tu veux oublier tout ça alors tu passes pas trop de temps toute nue dans la salle de bain après la douche, tu te rhabilles vite fait bien fait et tu t'aimes un peu plus avec des vêtements. Puis t'écris. T'écris comme pas possible sur tout et sur rien, sur toi ou des gens que t'inventes, des gens qui n'existent pas du tout, qui ne sont même pas inspirés de vraies personnes. T'aimes bien inventer. Créer. Imaginer. T'évader un peu ailleurs dans d'autres mondes, d'autres vies. T'oublier.
Et je pourrais encore t'en dire mais je crois bien que t'en a assez. Du moins pour aujourd'hui.
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Désolé de vous emmerder avec ça. Mais il y ait un sujet dont on ne parle quasiment jamais. Pas même dans les espaces gay et lesbien, dans les associations LGBT et encore moins dans les médias : La biphobie.
Sur son site, SOS Homophobie la définit ainsi : « attitudes ou manifestations de mépris, de rejet ou de haine envers des personnes bi ». Ce n’est pas une mauvaise définition.
Néanmoins, certaines personnes pensent que la biphobie n’existe pas. Qu’au fond, ce n’est qu’une autre forme d’homophobie qui ne mériterait pas nécessairement un mot à part entière.
Aujourd’hui, j’ai envie de montrer à ces personnes qu’elles ont tort. La biphobie existe. Et elle fait mal.
La fois la plus marquante où j'ai été confronté à la biphobie, c'était avec des membres de ma famille, je m'en rappellerais toute ma vie.
Ces personnes étaient et sont toujours les personnes qui compte le plus dans ma vie. Ça rend la situation d’autant plus douloureuse...
Première fois qu’on en parlait à coeur ouvert depuis mon coming-out, c’etait bizarre et légèrement tendu... on en parlait tranquillement, j’ai eu le droit au questions d’usage : « mais pourquoi tu dis que tu es bisexuel ? », « mais t’es sûr que tu n’es pas gay ? », ect...
Et là la Phrase, avec un foutu P majuscule, « pour moi ça n’existe pas! »
C’etait clair, conci et sans appel... une simple accusation ! J’ai été pris de court, ne sachant quoi répondre... Ce « ça » insultant, l’injustice de l’accusation à peine voilée, l’inutilité de cette remarque frappante au détour d’une conversation qui devrait être anodine et simple...
Tous mes espoirs de leur faire comprendre mon orientation sexuelle, écrasés, pulvérisés par cette simple phrase... Ils reniaient ce que j’etais, trop campé sur leur position, sur leu vision « normale » des choses... une chose que j’ai appris ces dernières années : Inutile de vouloir raisonner quelqu’un convaincu d’avoir raison...
Après cette fois, d’autres ont suivi. Certaines plus marquantes que d’autres. Plus choquantes. Plus blessantes. Plus déprimantes.
Vous savez, il n’y a aucune insulte spécifiquement bi. Forcément, la bisexualité n’est qu’une forme d’homosexualité, c’est bien connu. Je ne me suis donc jamais faite insulté parce que j’étais bisexuel.
Par contre, je me rappelle de la soirée d’un ami, j’étais venue avec L. une de mes amies, bi elle aussi. On était tous regroupés autour de la table basse où s’entassaient verres, bouteilles, paquets de chips et cakes maison. Il y avait une douzaine de personnes présentes qui échangeaient dans un joyeux brouhaha. Je discutais avec L. que je n’avais pas vu depuis longtemps, on parlait de filles et de mecs et en particulier d’une fille qu’elle avait rencontré à la fac et qui lui plaisait beaucoup. Une conversation ordinaire... On n’avait aucune raison de se cacher, notre hôte était gay, la soirée friendly.
— T’es pédé toi ? Et elle ? C’est une gouine?
Voilà ce que m’a demandé un des mecs de la soirée en désignant mon amie et moi. J’ai avalé de travers, mes yeux me sont sortis de la tête. Il avait sorti ça avec un naturel effrayant, en souriant, comme il aurait pu demander de quelle fac on venait. J’étais tellement prise de cours que je n’ai pas su quoi répondre.
— Euuuuh, c’est quoi cette question ?
— Pardon, je sais pas comment on dit.
— Je sais pas, utilise « lesbienne » et « gay » par exemple. Même si c’est pas le cas : on est tous les deux bi.
Il se fichait de nous...
Il ne connaissait pas d’autre manière de parler de femmes qui aiment les femmes ou d’homme aimant les hommes autrement qu’en utilisant des insultes. L'alcool que j'avais déjà ingurgité m'a fait perdre les répliques cinglantes que j'aurais aimé lui envoyer et je n’ai pas réalisé ce qui se passait sur le moment. Ce n’est que le lendemain matin que j’ai compris qu’on s’était vraiment fait insulter tous les deux, que j’ai pris conscience de la violence des propos qu’on m’avait tenu et de l’absurdité de la situation.
La biphobie s'immisce également dans les espaces gay-friendly...
Je me souviens très bien d’un soir, sur la piste de danse d’un bar LGBT. Il y avait de la musique très forte, on était plongés dans la pénombre. Il faisait chaud. J’étais avec un groupe d’ami-e-s dont un très bon pote, bisexuel lui aussi, tout le monde savait très bien qu’il était bi et que cette fille l’était aussi. Ils flirtaient depuis un moment déjà, ce n’était pas vraiment un secret. Ils dansaient collé-serré, son bassin contre sien mien. Le courant passait ça se voyait. Ce soir-là, ils se sont embrassés pour la première fois. Naturellement, parce qu’ils etaient à l’aise. Ils n’imaginaient pas une seule seconde devenir le centre de l’attention.
— Wouhou les hétéros !
Il y a eu des rires. Pas de la part des anonymes autour de nous, juste de la part de nos ami-e-s. A côté, deux mecs se galochaient, ça ne faisait rire personne. La seule différence était qu’ ils étaient bi. Ici et maintenant, leur relation passait pour hétéro. Arrêtez de rire, ce n’est pas drôle.
Ce n'est pas drôle non plus la seconde, ni la troisième, ni la énième fois.
On avait envie de rentrer sous terre, et on savait que son flirt aussi rêvait de partir en courant. C’était gênant. J’avais rarement été aussi mal à l’aise de ma vie.
En réaction à cette biphobie interne, j’ai décidé de créer un groupe bi et pan dans mon association LGBT avec un autre bi de l’asso. On était motivé, même si on avait un peu peur que l’idée ne prenne pas, que les concerné-e-s ne s’intéressent pas à notre projet.
Ce qui m’a le plus motivé, c’est la remarque d’un des mecs cis-gay de l’asso. Il prétendait encourager l’initiative. Pourtant sa seule réaction aura été :
— C’est mignon, mais entre nous, ça ne va intéresser personne !
Dans son esprit, il n’y avait pas de bi autour de lui. Ou pas suffisamment pour créer un groupe autour d’événements dédiés. La bisexualité, ça n’existe pas vraiment, après tout. Ou alors, ce n’est que transitoire. Un groupe ne peut pas se créer autour de tout ça, ça ne peut pas tenir. Impossible.
Quelle n’a pas été ma joie lorsque j’ai pu lui annoncer qu’il y avait 20 personnes lors du premier événement, 30 au second !
Non, nous ne sommes pas seuls ! Oui, nous existons !
N’étant pas intégrée aux espaces et groupes lesbiens, je ne pourrais pas vous parler de la biphobie en milieu lesbien. Par contre la biphobie en milieu gay, je commence à bien la connaître.
Lorsque je me promène sur les sites gays, que je lis la presse gays, que je fréquente des lieux associatifs gays, un mot me sort par les yeux.
GAY. Il est partout.
Magazine 100% gay. Média gay. Radio gay. Soirée gay. Association gay. Cinéma gay. Archives gays. Romans gays. Porno gay. Rencontres gays.
Au début, ça ne me dérangeait pas. Je me disais que « gay» était tout simplement utilisé comme terme parapluie pour désigner les hommes qui aiment les hommes. J’étais naïf. Je me trompais. Parfois, on trouve la petite mention « Bisexuels s’abstenir » qui fait toujours plaisir. D’autres fois, c’est seulement sous-entendu.
Ou pire, on considère que ce n’est pas nécessaire de citer explicitement les bi. Car ils seraient comprises dans « gays » dans le cas où ils seraient avec des hommes. Et si ils sont avec des femmes, de toute manière ils ne seraient pas concernés.
Moi, ça me donne envie de chialer. Avant même d’avoir mis un pied dans ces communautés, je me sens exclu d’office. Illégitime. Non-concerné. Ignoré. Alors que bordel, je suis légitime, concerné et je dois être inclu !
Pourquoi la visibilité et l’identité gay devraient-elles se construire en piétinant celles des hommes bisexuels? Ne serions-nous pas plus forts ensemble ?
Je ne comprends pas.
Les gens pensent que c’est cool d’être bi, parce que ça fait deux fois plus de chances de pécho ou de trouver l’âme sœur. C'est sans compter sur la biphobie.
J’ai tendance à parler de ma bisexualité très tôt quand je rencontre quelqu’un. Pour éviter les mauvaises surprises. Il y a deux ans, je fréquentais un fille, plutôt intelligente et cultivée. On se promenait tous les deux dans les rues du quartier latin, discutant inlassablement de tout et de rien. Cela faisait plusieurs soirs qu’on se fréquentait ainsi. J’avais même mis ma chemise noire des grandes occasions en espérant lui plaire.
Pourtant un soir, au cours d'une conversation, j’ai réussi à glisser que j’étais bi. Comme ça, juste en passant, alors que je parlais de mes engagements en association LGBT.
— Ça veut dire que tu sors à la fois avec un mec et une meuf ?
— Euh… non.
— Excuse, mais j’y connais rien à ces trucs là.
— Ouais non, ça veut juste dire que je peux être attiré par une fille ou un garçon, pas que je veux les deux en même temps.
Cette conversation m’a paru tellement surréaliste. Ce fille, elle avait dix-neuf ans, j’imaginais stupidement qu’elle connaissait au moins la définition de la bisexualité. En fait non. En même temps, où aurait-elle pu l’apprendre cette définition ?
Nous sommes passés à autre chose, avons lancé un nouveau sujet de conversation. Moins gênant.
Je ne sais pas si c’est à cause de ça ou si c’est parce que finalement je ne lui plaisais plus, mais après cette soirée, elle ne m’a plus jamais rappelé.
Ayant pendant longtemps été l’une des seules personnes bi out dans mes groupes d’amis (avant que les autres osent faire leur coming-out), j’ai souvent été « le » référent bi. Sans doute comme des mecs hétéro vont voir leur ami gay* pour qu’il leur raconte comment c’est « les garçons », mes amis gays venaient me chercher pour parler de cette curiosité qu’était la bisexualité pour eux. *(oups j’oubliait que c’était, hélas, quasiment inexistant...) C’est ainsi qu’au cours de conversations bienveillantes et pourtant très posées, j’ai eu droit aux remarques suivantes :
— Je ne pourrais jamais sortir avec un bi, c’est pas contre toi ou contre les bi. Mais mentalement, je pourrais pas supporter l’idée qu’il ait eu une meuf avant.
— Mon premier copain était bi, il m’a quittée parce qu’il n’assumait pas et il est sortie avec une fille . Malgré moi, j’ai toujours peur que ça se reproduise. Je ne pourrais plus jamais sortir avec un bi.
Je n’ai jamais su quoi leur répondre. Ces garçons étaient pleins de bonnes intentions, vraiment très amicaux et ouverts d’esprit. Il n’empêche que dans les faits, c’est toujours la même chose. On ne veut pas de relation avec moi, parce que je suis bi. Et il paraît que c’est dangereux pour un couple.
Je préférerai mille fois être mis sur le côté sous prétexte d’être trop moche, trop con, trop chiant, plutôt que ce soit… juste parce que je suis bi. Vous en connaissez beaucoup des mecs hétéros qui ne sortent pas avec des filles parce qu’elles sont hétéros ? Ou des lesbiennes qui ne sortent pas avec des filles parce qu’elles sont lesbiennes ?
Pourtant moi, c’est ce qui m’arrive. On m’exclue d’office parce que je suis bi.
Ça a l’air de rien, tout ce que je raconte. Je sais que je suis privilégié et que je n’ai pas vécu la moitié des horreurs que certaines personnes LGBT ont pu malheureusement rencontrer au cours de leur vie. Mais il n’en demeure pas moins que j’ai souffert de cette biphobie silencieuse, insidieuse, vicieuse qui m’oppresse partout où je vais.
C'est un peu comme si toute ma vie, on avait cherché à me faire douter de ma propre existence. J'ai passé des années à m'auto-persuader que ce que je ressentais n'existait pas, que je ne traversais qu'une phase et que de toute manière, je ferais forcément ma vie avec une fille. Il ne pouvait pas en être autrement. Mon attirance pour les garçons ne pouvait qu'être accessoire. Un bonus pour l'femme qui partagerait ma vie.
On a essayé de me faire croire que ma bisexualité était un privilège. Car grâce à elle, on m'assurait que je ne subirais jamais d'homophobie et que j'aurais davantage de succès auprès de la gente féminine . QUE NENNI ! C'est un beau mensonge. Il n'y a aucun privilège.
Juste cette peur qui me serre les entrailles à chaque fois que je dois parler de moi, de mon passé, de mes désirs. Peur de ne pas être compris. Peur d'être ignoré. Peur d'être ridiculisé. Peur d'être rejeté. Peur d'être insulté.
"Honte. Rejet. Isolement. Dépression. Suicide."
Ces mots prennent aussi beaucoup trop de sens chez les personnes bi. Y compris chez moi.
Parce qu’elles ne sont pas supposées exister. Alors pourquoi se donner la peine de les représenter ?
Ou alors, elles ne font que suivre une mode. Alors pourquoi s’y intéresser ?
Et de toute manière, elles finiront par choisir. Alors pourquoi leur donner la parole ?
Vous savez quoi ? Je ne suis ni en recherche d’attention, ni un phénomène de mode, ni quelqu’un en questionnement, ni le symbole d’une société utopique où tout le monde serait ouvert d’esprit et donc bisexuel.
Je suis seulement bisexuel. J’existe.
Et la biphobie, je la subis.
Article dont je me suis inspiré:
http://petitsmensonges.canalblog.com/archives/2016/01/04/33160275.html
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