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Ce qui prédomine, finalement, c’est l’immense confusion des esprits, pour partie suscitée par le nihilisme ambiant. J’écoute et lis attentivement les réflexions, propos et interventions de nos penseurs, bloggeurs, auteurs, influenceurs et autres analystes issus ou constitutifs de notre camp, jeunes et anciens, plus ou moins engagés dans l’action politique ou intellectuelle – parfois les deux –, et je tente d’y retrouver mes canetons. Autant vous le dire : c’est pas gagné. Bien sûr, tous s’assemblent peu ou prou sur l’essentiel, à savoir la défense et l’exposition de notre patrimoine culturel, historique, intellectuel. Tous comprennent la valeur de notre héritage terrien, l’indispensable nécessité de sa protection et de sa transmission. Tous bien sûr ont clairement identifié les menaces, les périls et les écueils. Tous savent mettre au moins un visage sur cet ennemi de nature multifractale. Alors, quel est le “problème” ? En fait, on peut se dire qu’avec la droite – la droite des idées, entendue comme une entité polymorphe mais parfaitement identifiable –, le vers est dans le fruit. La droite produit une réflexion complexe, subtile, souvent esthétisante, toujours exigeante. Toute pensée de droite demande à son récipiendaire un effort intellectuel pour en comprendre l’architecture et la portée. Tant et si bien que beaucoup de velléitaires, tentés un temps par cet univers profond et vertigineux, se découragent par pure paresse, préférant vite les concepts de gauche, affreusement accessibles et souvent plats comme les Flandres. L’idée universaliste, par exemple, ne demande aucun effort particulier pour être entendue : il y est question de rabot culturel, de destruction de la transcendance, de palliatifs philosophiques. Tout passe par la négation de tout avant d’accoucher du mythe égalitaire, l’idée du “tout-vaut-tout”, cette croyance en l’infinie médiocrité héritée du catholicisme masochiste post-conciliaire. Hélas, cette perte de substance constitue le plus évident dénominateur commun ici-bas, ce qui se partage le mieux dans tous les domaines. D’où le phénoménal succès des lanternes de gauche, taillées sur mesure pour les crânes plats d’une contemporanéité particulièrement décadente. La droite parle d’excellence, de beauté. La gauche de progrès et d’égalité. D’un côté on se creuse, de l’autre on se vide. Car si l’excellence et la beauté sont le produit d’une éthique fondée sur la curiosité et la rigueur, le progrès et l’égalité se repaissent de matérialisme et d’illusions. C’est ainsi, je crois, que les gens de droite finissent par s’isoler de la masse humaine informe, toujours prompte à suivre la pente de la facilité et du zéro-effort. Cette aristocratie de l’esprit qui a entrepris le difficile combat de survivre à l’obscurantisme intrinsèque des Lumières, n’éclaire souvent qu’elle-même : c’est, précisément, la rançon autant que le paradoxe de l’excellence. J.-M. M.
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Ruffinade : fait de robinsonner dans une réalité sociale sordide que l’on voudrait transformer en lumière chargée d’espoir !
Je n’ai plus le temps d’écrire pour mon plaisir, écrire dans le don des mots, la gratuité conviviale et le partage de mon temps suspendu. Pourtant, l’écriture transpose le fond des tripes et le profond de l’âme. Ecrire traduit le sublime de l’existence et son côté farcesque, absurdement drôle. Rire quand on écrit est un plaisir solitaire que je revendique. Ecrire peut sauver l’imminent suicidé non épargné par la vie. Pleurer dans l’écriture en train de noircir le blanc de la page vaut parfois mieux qu’une séance de sport ou de psy.
Ecrire sans ces conditions concerne pourtant une production visible assez importante. Mallarmé (dont la poésie m’a souvent peu touchée mais en qui je vois un génie littéraire certain) a dit
« Un grand écrivain se remarque au nombre de pages qu’il ne publie pas ».
Une assertion à rebours de notre époque marquée par une offre vertigineuse, où la moindre entrée dans une librairie place tout humain dans les affres du choix. L’offre pléthorique décourage l’indécis et éloigne l’ogre littéraire soumis à une temporalité stricte. Le nombre de chaines You Tube ou de blogs centrés autour du youtubeur/de la youtubeuse ou du bloggeur/ de la bloggeuse est délirant. Des retours d’expérience, des bla-bla ennuyeux sur soi-même, sa propre vie, des comptes rendus de films, dans le meilleur des cas, de livres. Tout le monde veut écrire. tout le monde veut s’exprimer.
Partage gorgé d’espérance et générosité gratuite OU mise en avant problématique de soi-même et névrose narcissique dangereusement entretenue par la révolution numérique ? (allez, fainéant lecteur, bosse un peu et propose moi une réponse argumentée)
Je vais prendre le temps d’écrire en envoyant un pied de nez au visage du proverbe. Le temps, ce n’est pas toujours de l’argent. Prendre le temps, c’est l’art que maitrisent les gens admirables. Les gens pressés manquent de savoir-vivre. On a parfois envie de leur tendre une pancarte sur laquelle on écrirait « allez, plus vite, vous êtes bientôt arrivés à destination de la mort. » Et puis, de toute façon, ici, c’est un blog qui sème des cellules embryonnaires laissées en friche dans un frigo numérique avant d’aller les introduire dans un espace accueillant et propice à la vie publiée. Un écrit réussira bien à s’accrocher dans cet utérus créatif du monde de l’édition. Ou pas. Le nombre de ratés, de naissances désirées qui ne parviendront jamais au bout ! C’est triste. Mais c’est la loi du hasard. C’est souvent le nom et la célébrité de ce nom qui permet la vie d’une publication.
Repenser à Mallarmé minore cet échec.
Je voulais écrire depuis longtemps sur des tas de sujets essentiellement personnels : mon accouchement, ma vie de parent, ma vie de femme de presque quarante ans.
*mauvaise idée* me dit mon Moi raisonnable.
Et puis, écrire sur soi, comme je le disais précédemment, n’a de sens que si la portée universelle est solidement évidente et apporte un angle neuf sur une situation. J’imagine que chaque personne qui écrit sur soi pense être unique à écrire sur soi sous tel ou tel aspect. Pourtant, objectivement, le déjà vu non digéré ou recraché peut être déprimant, désolant. Pathétique. D’autant plus quand il se vend. Et il se vend souvent. J’abhorre les livres insipides ou les mauvaises productions qui se vendent bien mais ont le génie de coller à l’air du temps. C’est valable pour toute œuvre artistique ou culturelle. Jalousie ? Plutôt un profond sentiment de tristesse qui m’éloigne un peu plus de mes semblables. La médiocrité et d’autant plus la médiocrité qu’on fait passer pour de l’exception qualitative, est très angoissante quand on voit se dessiner, à travers cette production culturelle « bankable », des tendances qui caractérisent une société à un moment donné. Attraction vers le bas, croire au succès en corrélation avec la qualité. Des likes pour déterminer une valeur, penser dans les cadres et les normes, donner à lire et à voir ce qui engendrera l’engouement de l’intelligentsia.
Je vais écrire trois mots sur le film de Ruffin. Parce que je vais pouvoir exprimer mon idéologie, ma perception du monde. Ecrire sur « J’veux du soleil », c’est écrire sur un modèle de société qui me débecte. C’est écrire sur l’humain, celui qui sacrifie et celui qui est piétiné.
Mais, je promets au lecteur un billet de blog plus léger, moins politique, moins polémique (quoique…), sur l’expérience de l’accouchement. Je le veux drôle et émouvant. Extérieur à ma petite personne. Je veux qu’une expérience unique et intime puisse toucher et faire rire n’importe qui tout en évitant la dimension ego trip. (pas gagné)
Le film de Ruffin donc.
Je l’ai vu le 21 avril et on est le 8 juillet.
Deux mois et demi plus tard, une image reste : face à la mer, l’homme. Et la femme. L’humain. Face à un horizon indépassable matérialisé par une ligne de démarcation entre le ciel et la mer, face à ce cercle qui ceint le regard de l’observateur en l’aidant à se sentir libre, il y a la vie de tous les jours avec ses chaines qui enferment et enserrent les gens déjà sacrifiés. Et ils sont nombreux !
Quiconque ne vit pas dans sa tour d’ivoire sait à quel point beaucoup de salariés vivent dans la galère. Survivent. On sait à quel point des gens ont du mal à joindre un bout au bout qui leur manque.
L’addition de témoignages, tous aussi révoltants les uns que les autres, forme « j’veux du soleil » et pour ma part, il en ressort trois points :
- les gens qui n’ont pas fait d’études veulent lutter contre ceux qui les croient bêtes. Ils veulent retrouver une dignité perdue et affirmer leur lucidité et leur intelligence quand le pouvoir ou l’élite veut les berner. Ainsi, et ce n’est que mon avis, tant que le pouvoir ou l’élite considèrera que « le bas peuple » reste inoffensif devant toutes sortes de bêtises télévisuelles, cinématographiques ou bouses du web, tant qu’il fera passer ses mesures au détriment de l’intérêt général, de l’intérêt des salariés précarisés, il donnera des ailes aux élans populistes les plus vils.
- L’humanisme est de plus en plus rare chez les puissants. Ou alors, il sert de vitrine et de bonne conscience aux stupides célébrités, accrochées à leurs prérogatives de nouvelle aristocratie comme une lente à un cheveu. Chez les intermédiaires pas connus, il est déjà plus répandu. L’épisode du maire renvoie dans les cordes les caricatures du méchant que l’on retrouve dans une certaine imagerie de la gauche : le maire interrogé est un ex banquier. Il semble gêné d’avouer son ancien métier au regard de son combat contre la misère. Pourtant, ce monsieur l’affirme : on peut être banquier et rester humain. Ainsi, les manifestations révoltantes de la misère touchent notre humanité par delà droite et gauche. Et aujourd’hui, il semble bien périlleux de deviner la couleur politique d’un élu à travers ses réponses politiques concrètes mises en place pour endiguer ce malheureux phénomène. Bon, il me semble que le maire était de gauche mais il était quand même banquier ! Bon, pas chez Rothschild, certes !
- Les héros du quotidien, les promouvables à la légion d’honneur, les gens qui gagneraient à être connus, les vecteurs de leçons de vie, ce sont les anonymes. C’est Marcel. Ce visage marqué mais dénué de glamour. Le film veut redonner la beauté à ceux qu’on ne voit pas, qu’on ne voit plus ou qu’on n’a jamais vu. Les invisibles de la République. Ceux qui ne vendent pas de rêve, pas de jolies phrases pourtant vides et ineptes, pas de belles histoires individuelles assorties d’images imprimées sur le papier glacé des magazines dont les propriétaires font fortune avec le récit de la réussite individuelle, la réussite qui s’exhibe dans la débauche du luxe et de l’inconséquente désinvolture. Une façon de mettre en scène leur propre parcours. Ou pas. Certains grands patrons se sont juste donnés la peine de naitre !
Bref, c’est la honte qui doit changer de camp.
Les deux camps sont les anonymes pas très bandants, sans argent et sans trop de culture ET les puissants riches voire ultra riches, véritables réservoirs de fantasmes et de désirs, ceux qui ont tout : la beauté photogénique, le porte monnaie très rempli, la culture et la maitrise des mots.
Les gens piétinés qui pourtant travaillent, mangent grâce à des associations, ne partent jamais en vacances, vivent dans des logements moches qu’ils ont pourtant du mal à payer, ne payent rien à leurs gosses, ne se payent rien à eux.
Ces gens n’ont pas à baisser les yeux !
La honte, elle doit saper le moral de ceux qui ont rendu possible la précarisation des salariés. Ceux qui cautionnent, laissent faire, applaudissent un système qui survalorise ce qui devrait être méprisé dans un monde de valeurs non dévoyées.
La honte, c’est celle de ces entreprises qui licencient sans explication après avoir bénéficié d’aides de l’Etat.
La honte, c’est celle de ceux qui considèrent qu’il est normal qu’un métier d’utilité sociale (AVS, aide soignante…) soit mal rémunéré.
La honte, c’est celle des politiques qui ont accepté un système économique qui déclasse une majorité de salariés au profit d’une minorité.
La honte, c’est celle de ceux qui toucheront un cachet indécent pour interpréter la vie d’un précaire dans un film qui sera applaudi par la critique cannoise (ou autre) et donnera l’impression à la gauche caviar culturelle qu’elle combat « le système dans une démarche artistique engagée ».
Puisse un monde où le luxe serait l’anonymat et où la misère caractériserait la vie des nouveaux riches, être possible.
Pour autant, une société sans classes est inhumaine. Le communisme n’a rien d’idéal.
Puisse un monde où les facteurs d’enrichissement de la nouvelle aristocratie souvent indécente et stratosphérique de vulgarité (géants du numérique, tout le gotha de l’industrie de l’infotainment et entertainment, stars comprises, grands patrons de marque de luxe et propriétaires des médias, géants de la grande distribution (alimentaire, vestimentaire)), se casser un peu la gueule pour retrouver le sens de la mesure et des proportions. Nous devons retrouver du sens dans un monde de plus en plus absurde.
Puisse un monde où les anonymes du film de Ruffin et Perret pourraient vivre décemment du fruit de leur travail, devenir possible.
Tout est à déconstruire. Je n’ai pas dit détruire !
Déconstruire.
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Abderrrhamane Fardeheb, que la France Laissa se Faire Exécuter, 1 994
Pendant la 2e guerre civile algérienne, qui, est, comme dit ici plusieurs fois, à étudier pour comprendre ce qu'il se passe en ce moment en France mais évidemment pas seulement, le professeur universitaire et syndicaliste Abderrahmane Fardeheb était, comme tant d'autres (liste gigantesque parmi les intellectuels, médecins, etc), assassiné par les islamistes, après avoir vu son visa de réfugié politique refusé rien de moins que 3 fois par le gouvernement Mitterrand/ Balladur, gouvernement mixte gauche-droite. L'origine turque de Balladur n'y fit rien, pas plus que le trope pro-arabe mitterrandien depuis 15 ans. A défaut de vouloir étudier ce laboratoire de l'horreur, la France s'expose, comme a prévenu plusieurs fois l'excellent bloggeur et écrivain algérien de Londres Aldo Stérone, à ce que ce laboratoire voie sa transcription en Occident se réaliser, et à ce que cette transcription prenne des allures de totalitarisme trans-continental. En mettant les choses sur le plan de l'"islamophobie", du "racisme" et de la "xénophobie", les faux gauchistes comme la plus grande partie des noirs et arabes de France voire d'Occident n'ont pas seulement tout faux, ils empêchent de réfléchir sereinement aux événements et à la reproduction de la violence, et ainsi, évidemment, de penser un jour en sortir. Basile Pesso, FreeLand, 26 octobre 2 018, 1e diffusion ce jour-là (Fb) Article d’Alger Républicain, septembre 2 014, avec la lettre de la fille d’Abderrhamane, Amel : “Lettre pour l’Au-Delà” : “Abderrahmane Fardeheb il y a 20 ans“
#basile pesso#abderrhamane fardeheb#amel fardeheb#facts !!!#truth...#algérie...#madness#sadness#Histoire#écrivains sur tumblr#écrivains anti-fascistes#fight extremism#sujets de société#fight hate#fight male violence#journalistes indépendants sur tumblr#contenu original#yes we are magazine#2e guerre civile algérienne#aldo stérone#édouard balladur#françois mitterrand
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Avis aux medias: un million de FCFA pour le 1er prix
Avis aux medias: un million de FCFA pour le 1er prix
L’Unité de Coordination du Partenariat de Ouagadougou et Population Council informent les professionnels des médias et bloggeurs des pays membres du Partenariat de Ouagadougou (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Togo) du lancement de la 7e édition du concours d’excellence en production médiatique sur les Droits en santé sexuelle et…
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Comment rédiger des articles de blog en 10 minutes avec Copymatic AI ?
Comment rédiger des articles de blog en 10 minutes avec Copymatic AI ?
Êtes-vous au courant de la révolution Copymatic qui est en train de se produire? Saviez-vous qu’il vous est possible de rédiger des articles de blog en 10 minutes seulement, sans se casser la tête, grâce à l’intelligence artificielle ? Si ce n’est pas le cas, cet article de DGN va droit au but: laissez vous tenter! Copymatic AI est une nouvelle solution inédite destinée aux bloggeurs et créateurs…
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Snapchat : Les lunettes Spectacles débarquent en Europe !
Depuis 2011, Snapchat occupe le haut du classement des applications les plus téléchargées au monde sur Android et iPhone. Le concept est simple : échanger des photos à usage unique. En théorie, un snap n’est visible qu’une seule fois durant quelques secondes seulement. En 2014, plus de 700 millions de snaps étaient échangés par jour. Année après année, le nombre d’utilisateurs n’a cessé d’augmenter chez les 18-24 ans. Victime de son succès, Evan Spiegel a du faire preuve d’innovation pour se maintenir. Après de nombreuses mises à jour, de nouveaux effets, l’option "Memories" et le Discover, le fondateur sort les grands moyens : la paire de lunettes de soleil connectées.Comment marchent les Spectacles ? A l’instar des Google Glasses, la marque au fantôme a développé un prototype élégant et raffiné pour ses utilisateurs. Pour 130 dollars (149 euros), les lunettes "Spectacles" vous permettent de filmer votre soirée sans utiliser votre Smartphone et vous offre un angle de vision de plus de 115 degrés. Elles existent en trois coloris différentes, toutes plus flashy les unes que les autres. Dans le détail, la caméra se trouve à gauche et le flash LED à droite. Pour déclencher la capture d’une vidéo, il vous suffit d’appuyer sur la charnière de votre monture tel James Bond en pleine mission. Grâce à une connexion Wi-fi, le transfert se fera automatiquement. Comme sur téléphone, la durée des vidéos ne dépassent pas les 10 secondes. Ce nouveau produit devrait convaincre fétards, rando... Retrouvez cet article sur Public
Public Buzz : Snapchat se rebiffe et lance la fonction Custom Stories !
Instagram vole une fois de plus la vedette à Snapchat avec de nouveaux filtres pour vos stories
Kylie Jenner dévoile ses vrais cheveux sur Snapchat !
Youtube : Natoo, Mister V, Ludovik, ils débarquent au cinéma avec le film Le Manoir !
TPMP : Sur Snapchat, Enora Malagré promet de révéler les vraies raisons de son départ
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Infopreneurs : comment gagner de l’argent passivement sur internet ?
Avec la facilité de tout un chacun à mettre en ligne des produits ou des informations et le développement de l’internet, devenir infopreneur devient possible pour tous. En effet, avoir son indépendance financière grâce à des revenus passifs est désormais réalisable. Cependant, par quel moyen peut-on gagner de l’argent passivement et comment y arriver ? Avec le développement de certaines activités sur internet, il est bon de connaître le vocabulaire de ces activités. Ainsi, infopreneurs et revenus passifs sont des termes de web marketing qui sont très peu utilisé dans le langage courant. En effet, infopreneur est une nouvelle et rare notion qui ne figure dans aucun dictionnaire physique ou en ligne. Ce terme est une marque déposé qui appartient à l’auteur du livre Infopreneur H.Skip Weitezn. Il définit un infopreneur comme étant une personne qui travaille sur internet et qui y rassemble, organise et diffuse de l’information dans un but commercial. Les revenus passifs quant à eux, au sens financier, sont constitués de tous les revenus qui ne sont pas le salaire d’un travail actif. Par ailleurs, les revenus passifs sont aussi des revenus qui ne résultent pas d’un travail demandant du temps ou qui proviennent d’un travail qui a été réalisé dans le passé.
Gagner de l’argent passivement sur internet en plusieurs étapes
Générer des revenus avec des tâches que l’on ne réalise qu’une fois et que l’on vendra plusieurs fois, c’est la définition la plus appropriée pour définir ‘’gagner de l’argent passivement’’. C’est aussi, réaliser un travail à un moment défini et qui va plus tard générer seul des revenus dans le futur. Ainsi, lorsque la première action est réalisée, l’argent se fera seul. L’infopreneur rassemble des informations et le transforme en activités rémunératrices. En effet, dans ce sens, l’exemple des blogueurs qui rassembles quelques-uns de leurs articles pour créer un e-book et vendre sur internet. Cette activité est très intéressante en plus d’être rentable. Votre tâche ici est simplement d’organiser des articles déjà écrit, de les rendre homogènes pour en tirer de bénéfice. Ainsi, après le travail réaliser et la mise en vente, vous n’aurez plus qu’à patienter pour bénéficier des fruits de votre travail. Les e-books, se vendent tout seuls et rapporte de l’argent. En outre, une vidéo qui est tournée une fois peut être vendue et monétisée sur une longue période. En effet, la seule vidéo tournée est vendue à plusieurs clients ou génère de l’argent à chaque fois qu’elle est regardée. Ainsi, un bloggeur, un youtuber ou un streamer, en utilisant sa popularité peut vendre ses vidéos de formation en infopreneurs, de coaching à ceux qui le suivent. Un youtuber par exemple peut mettre sa vidéo sur une plateforme rémunératrice pour visionnage avec un titre comme « Devenir youtuber en 10 étapes ». Dans le monde de la vidéo, on a plusieurs types d’infopreneurs. En premier lieu, il y a le youtuber qui tourne, monte et met en ligne ses vidéos, sur la plateforme YouTube très connue afin de le monétiser. Le youtuber est payé en fonction du nombre de personne qui regarde sa vidéo et aussi, grâce aux publicités qui apparaissent sur la vidéo. Généralement, Youtube rémunère le vidéaste entre 0.6 et 1.4 euros pour 1000 vues donc entre 600 et 1400 euros pour un million de vues. Pour exemple, le clip Despacito a été visionné plus de 3 milliards de fois ce qui vaut 4.2 millions d’euros juste pour la part qui est réservé par You tube aux ayant droits. Par ailleurs, il y a aussi l’argent des contrats que les marques signes avec les youtuber pour faire voir leurs produits sur leur vidéo. Il y a des vidéastes qui vivent de cette plateforme parce que gagnant 60 000 euros par mois. En deuxième lieu, on a le Streamer qui consiste à filmer en direct une activité qu’on fait à l’instant. Il s’agit de jouer des jeux vidéo la plupart du temps. Le streamer est soit payé par sa plateforme, soit il est employé d’une entreprise regroupant plusieurs vidéastes. Il reçoit aussi des dons venant de personnes qui visionnent sa vidéo. Lorsque le direct de la vidéo prend fin, la vidéo est de nouveau postée sur YouTube pour une autre rémunération. Le bloggeur quant à lui rédige des articles gratuitement. Mais, lorsqu’il devient infopreneur, il doit vendre un produit en complément à ses articles sur son blog ou sa page web. Cela peut être une vidéo comme le youtuber et le streamer ou un livre. Les vidéos de formation et de développement personnel sont à la mode de nos jours. Le blogeur monétise son site en fonction de l’intérêt qu’il a créé au sein de son lectorat.
La publication des liens d’affiliation
Le lien d’affiliation est un lien cliquable qui conduit à une adresse internet permettant de récupérer de l’argent. On l’appelle aussi un lien Html et il redirige vers un produit qu’on retrouve sur un site de vente. Comme exemple, un blogueur, youtuber, streamer ou infopreneur fait connaître un produit et envoie un lien à ses abonnées. Le lien conduira à la page de vente du produit et à chaque fois qu’un abonné clique dessus, l’infopreneur gagne une rémunération. Lorsque l���abonné achète le produit, l’infopreneur gagne une commission qui est comprise entre 3 et 35 % par rapport aux articles et à leurs valeurs.
La création des applications mobiles
Un infopreneurs a également la possibilité de créer une application mobile de n’importe quel type d’activité comme de coaching ou de jeux. Après cela, il peut mettre ces activités sur les boutiques d’application comme Itune et Google Play. Si l’application est gratuite, l’infopreneur peut bénéficier de la publicité qu’il aura au préalable inclus dans son programme. Mais si l’application est payante, il bénéficiera d’une partie de son prix de vente. Les applications payantes contenant des publicités et des liens sont possibles à créer.
La création des sites spécialisés
Un infopreneurs peut aussi créer un site sur lequel il va réaliser des activités qui ont rapport à son domaine. La réalisation de logos entre autres. Comme exemple, un photographe peut ouvrir une page sur laquelle il va vendre ses meilleurs clichés. Par ailleurs, vous pouvez aussi proposer de l’espace en ligne pour permettre à vos abonnés de conserver des fichiers. Vous pouvez aussi proposer des offres d’abonnement pour augmenter l’espace disponible et permettre aux abonnés de télécharger plus vite les fichiers. Sur les sites pour adultes, on retrouve un grand réseau de revenu passif et qui ont des formules de publicité et d’abonnement.
Avoir une grande communauté
Les différents moyens pour se faire des revenus passivement sont de grande utilité lorsque vous avez une grande communauté. En effet, si vous arrivez à attirer sur votre page un grand nombre d’internautes, et si vous vendiez au préalable une vidéo de formation à 4.99 euros vous devez vendre 375 vidéos par mois en enlevant 20 % de taxes au prix de la vidéo. Vous générerez ainsi un Smic brut. De même, pour générer un Smic sur YouTube avec vos vidéos, sans apport de partenariat, vous devez faire 3 millions de vues par mois. Lorsque vous vendez une application à 0.99 euros sur Google Play Store, Google prélève la TVA pour l’Etat français. Il reste donc 0.79 euros qui constitue le hors taxe et Google prélève une commission de 30 %. Aux 0.55 euros qui resteront, vous aurez à ajouter l’amortissement du matériel qui vous a servi à créer l’application ainsi que d’autres frais. Aussi, en restant à 55 centimes par logiciel vendu, pour gagner un smic brut, vous devez en vendre 2727 par mois. Il est donc important de savoir que pour gagner beaucoup d’argent passif, on doit être capable de séduire un grand nombre. En effet, une marque ne fera pas affaire avec vous si vous ne totalisez que 50 vues par mois, au contraire, elle se mettra en contrat avec des infopreneurs qui peuvent lui permettre de faire connaître son produit à beaucoup de personne. Il en va de même pour un site de vente en ligne. Ce n’est que lorsque vous aurez la capacité de lui faire gagner une grosse commission qu’il fera affaire avec vous. La même règle ressort pour les publicités sur les pages web ou les applications mobile. Pour être sûr de rentabiliser, il va falloir que 18 750 personnes cliquent sur votre publicité pour que vous ayez un smic brut. Si on retient qu’en moyenne, il n’y a que 2 % des utilisateurs qui cliquent sur la publicité, vous devez donc avoir sur votre site le passage de 937 500 personnes au minimum pour gager gros. Ainsi, la taille de votre communauté favorise l’essor de votre activité sur le web. En outre, si vous n’avez pas une grande communauté sur votre site, le passage de beaucoup de personnes par le site qui vous permet de vous faire de l’argent, peut générer des revenus intéressants. Pour avoir du trafic sur votre site, vous n’avez plus qu’à trouver un sujet à la mode sur lequel vous avez un maximum d’informations, et à partager les liens vers votre site à de nombreuses personnes. En effet, certains infopreneurs crée plusieurs sites ou blogs qui ont des thèmes d’actualité et à la mode. Ainsi, si un blog génère 100 euros le mois, lorsque vous en avez 50 par exemple, vous êtes à 5 000 euros par mois. Dans ce cas, vos blogs n’ont pas forcément besoin de connaître du succès pour vous rapporter gros.
Conclusion
Gagner de l’argent passivement est bien possible lorsque vous avez une grande communauté ou si votre travail est satisfaisant. En créant plusieurs projets, vous pouvez y arriver. L’infopreneuriat devient de nos jour une profession, mais reste tout de même élitiste. Read the full article
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Samuel Gonthier, journaleux de Télérama : sus à l’extrême droite raciste !
« Salut les racistes��! », Samuel Gontier bloggeur à « Télarama » au nom de la dénonciation du racisme et de la xénophobie, le bulletin paroissial de la bien-pensance catho de gôche où les méchants mécréants sont les Français de droite, et les saints, les gentils migrants et autres parasites sociaux qui polluent ce pays. À chaque fois qu’un […] from Riposte Laïque https://ift.tt/2l7fIxY via IFTTT
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La haine contre Greta, par Yorgos Mitralias
Ouvert aux commentaires.
La haine contre Greta, avec le nom et l’adresse de ceux qui la financent
Il est généralement accepté que les vainqueurs des élections européennes du 26 mai ont été l’extrême droite et les Verts. Et il est aussi généralement accepté qu’aux succès des Verts ont contribué grandement les mobilisations sans précédent d’une jeunesse s’inspirant de la combativité et des thèses radicales de la jeune suédoise Greta Thunberg. En conséquence, il n’est pas surprenant que cette extrême droite choisisse d’attaquer ce qu’elle appelle “le mythe du changement climatique” et surtout, cible de plus en plus son attaque sur la personne de cette Greta Thunberg qui galvanise la jeunesse en Europe et au-delà !
A la tête de la campagne contre Greta, ponctuée de centaines de textes et de photomontages souvent très vulgaires, il y a trois des plus importants partis européens d’extrême droite : Le Rassemblement National français, le AFD allemand et l’UKIP britannique. Et derrière ces partis d’extrême droite et de leur campagne abjecte, deux think-tanks climato-sceptiques conservateurs, le EIKE (Institut Européen pour le Climat et l’Énergie) et le CFACT-Europe (Comité pour un Lendemain Créatif), lesquels soutiennent de manière multiforme, et pas seulement avec des « arguments » et des conférences, la négation de la catastrophe climatique par l’extrême droite.
L’Institut EIKE, de la bouche de son vice-président, nie évidemment d’avoir le moindre rapport avec AFD, bien que ce vice-président du nom de Michael Limburg ait été récemment candidat de ce même … AFD ! Il faut dire que EIKE qui, ensemble avec AFD, a pu organiser des journées climato-sceptique même … à l’intérieur du Parlement allemand, est sorti de l’anonymat grâce à la conférence annuelle qu’il organise depuis des années avec un certain succès, puisqu’elle a pu influencer l’attitude de l’Union européenne au sujet du changement climatique. Cependant, c’est exactement cette conférence annuelle de EIKE qui est coorganisée par deux organisations américaines : Le CFACT-US, lequel finance évidemment sa filiale européenne du même nom. Et surtout, l’Institut Heartland, lequel, selon The Economist, « est le think-tank mondialement le plus connu parmi ceux qui défendent le scepticisme au sujet du changement climatique dû à l’homme ».
C’est exactement à ce moment que les enquêtes et les révélations du Institute of Strategic Dialogue (ISD) britannique et de Greenpeace acquièrent une énorme importance politique car elles mettent en lumière les forces économiques qui sont derrière ceux qui nient la catastrophe climatique, mais aussi derrière le « phénomène » d’une extrême droite européenne (et mondiale) qui monte en flèche. En effet, tant CFACT-US que l’Institut Heartland sont financés plus que généreusement par le très grand capital américain, par ExxonMobil, la famille Koch, deuxième plus riche famille nord-américaine qui domine – entre autres – dans le secteur du pétrole, la famille Mercer qui est aussi un des principaux financeurs du président Trump, ou même Microsoft et RJR Tobacco ! Il faut noter que Heartland a des antécédents en tant que serviteur des visées inavouables du grand capital, puisqu’il fut jadis l’agent principal de la propagande des géants du tabac qui niaient le rapport existant entre le tabagisme et le cancer. Ce n’est pas donc surprenant qu’à cette époque son principal financeur fut… Philip Morris… [1]
Mais, il ne faut pas croire que l’Institut Heartland est un simple “outil” indolore et incolore dépourvu de ses propres thèses et actions. De ce point de vue, le CV de son nouveau président Tim Huelskamp est très éloquent et didactique. Dirigeant du très conservateur Tea Party, Huelskamp s’est distingué comme député (qu’il a été jusqu’à 2017) de l’aile la plus réactionnaire des Républicains et a toujours entretenu des liens étroits avec l’extrême droite américaine. Il est aussi à noter que de tous les députés américains, c’est lui qui, pendant très longtemps, a reçu les plus grandes sommes d’argent de la part des compagnies de combustibles fossiles, et qu’il les a « remercié » en votant toujours contre toute tentative de légiférer contre leurs intérêts…
Grâce à un document interne de Heartland, qui a fuité, on a pu apprendre – et en détail – non seulement l’étendue de son financement par le très grand capital (plusieurs millions de dollars), mais aussi l’ « investissement » de ces sommes dans un large éventail d’activités qui vont du paiement des « salaires » à des bloggeurs qui influencent l’opinion publique et des « scientifiques » qui parcourent le monde niant la catastrophe climatique, à l’écriture et la publication du matériel propagandiste qui cible les écoles et leurs élèves. Par exemple, le groupe de « scientifiques » chargé de « contredire » les conclusions des travaux du Groupe d’Experts Intergouvernemental … coûte 300.000 dollars par an, tandis que la propagation de la thèse qui veut que « la question du changement climatique soit controversée et incertaine » … dans les écoles primaires leur coûte 100.000 dollars !
Nous voici donc devant la révélation d’une réalité qui jette quelque lumière sur quelques-uns des grands « mystères » de notre époque. Tout d’abord, l’extrême droite européenne ou tout au moins quelques-uns de ses poids lourds, entretiennent des liens étroits – s’ils ne sont pas dépendants – avec un centre/état-major politique et économique qui se trouve aux États-Unis, et plus précisément à la Maison Blanche et aux financeurs et autres soutiens du président Trump [2] ! Ensuite, ce n’est pas aussi un hasard que cette « internationale brune » semble être arrivée à la conclusion que la question de la catastrophe climatique et plus précisément, le – plus en plus ample et radical – mouvement de jeunes qui luttent contre elle représentent la plus grande menace pour ses intérêts et pour la domination du système capitaliste dans les années à venir. Et enfin, ce n’est pas également un hasard si cette « internationale brune » et plus précisément sa « section » européenne concentrent aujourd’hui en toute priorité leur attaques sur la personne de Greta Thunberg, l’incontestable égérie, théoricienne et en même temps coordinatrice des mobilisations de jeunes presque partout en Europe et au-delà.
Voici donc comment se présente actuellement le rapport de l’extrême droite avec le grand capital. Non pas de façon abstraite et dogmatique, mais concrètement, avec des financeurs et financés qui ont non seulement nom et adresse, mais aussi des intérêts tangibles et des « causes » à servir. Cependant, tout ce beau monde ne fait que son boulot. Si la gauche faisait le sien, la situation serait bien différente …
Notes
[1] Voir : https://unearthed.greenpeace.org/2019/05/14/germany-climate-denial-populist-eike-afd/ ainsi que l’article du The Guardian : https://www.theguardian.com/environment/2019/may/14/germanys-afd-attacks-greta-thunberg-as-it-embraces-climate-denial Et aussi : https://www.liberation.fr/planete/2019/05/25/climat-l-activisme-de-greta-thunberg-a-remobilise-la-rhetorique-de-l-extreme-droite_1729243
[2] Pour une meilleure connaissance de tout ça ainsi que des développements au sommet et surtout à la base de société nord-américaine, voir le Facebook : https://www.facebook.com/EuropeansForBerniesMassMovement/
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Monter un business sur internet sans connaissance technique
Que vous soyez :
Un Étudiant qui a besoin d’argent pour payer ses études ou préparer un projet de création d’entreprise
Un Salarié qui a besoin d’avoir un revenu supplémentaire pour vous permettre plus de plaisir dans la vie,
Un Sans emploi qui cherche à avoir des revenus automatiques qui dépassent largement le salaire dont vous rêvez
Un Entrepreneur ou futur start upeur ?
Donc il est certain que :
Vous souhaitez monter un business sur Internet pour gagner votre liberté financière ?
Vous voulez ne plus dépendre d’un employeur et être votre propre patron et vivre la vie de vos rêves ?
Vous voulez découvrir le secret des gens qui gagnent des milliers d’euros sur internet ?
Vous voulez découvrir le chemin pas à pas pour réussir à gagner de l’argent sur internet…
Si vous avez déjà des idées, vous voulez certainement vous lancez en tant :
Formateurs en ligne
Infopreneurs
Marketeur MLM
Coach
E-commerçant
Bloggeur ou YouTubeur
PME
Start upeur…
Beaucoup de personnes ont l’ambition d’être leur propre patron en montant un business rentable sur internet mais n’arrivent pas à gagner un euro et pourtant ce n’est pas faute de dépenser beaucoup d’argent et d’efforts.
En fait, peu importe ce que vous avez choisi de faire en ligne, vous serez en train de vendre quelque chose.
Donc si vous voulez gagner de l’argent sur internet, consacrez 80% de votre temps à apporter des contenus de valeurs que votre audience n’hésitera pas acquérir contre de l’argent.
Alors, la première question à répondre si vous voulez réussir sur internet est la suivante : « Qu’est-ce que vous allez vendre ? »
Pour aller plus loin, vous aussez vous posez 7 autres questions:
7 questions avant de monter un business sur internet
Une fois que vous aurez répondu à cette question vous aurez instantanément supprimé beaucoup de choses non pertinentes qui vous encombrent votre chemin pour faire fortune sur internet.
Étonnamment, la plupart des personnes qui veulent commencer à gagner de l’argent sur internet ne se posent pas cette question.
Je pense que c’est la raison de tous les échecs des entrepreneurs du web.
Donc, ma question à tous ceux qui veulent réussir sur internet est juste: qu’est-ce que vous allez vendre ?
Après avoir répondu à cette première question, il vous faudra mettre en place tout un écosystème pour vendre
Ceci revient souvent à installer plusieurs outils compliqués qui sont souvent très coûteux :
Jusqu’à aujourd’hui vous devez avoir :
Créer un site internet avec vos pages marketing (pages de captures, landing pages…) ;
Mettre en place un espace membres ;
Avoir :
Un système de popup en 1 clic pour construire votre liste de prospects ;
Un système d’autorépondeur et de tunnel de vente pour augmenter vos clients et vos ventes dès aujourd’hui ;
Un système de blogging (plus souple et performant que WordPress) ;
Une plateforme de support et service clients pour gérer la relation avec vos clients ;
Un système de paiement ;
Un système d’affiliation pour permettre aux autres de vendre vos produits ;
Un système d’AB testing et un système d’analytique ;
La solution habituelle est de mettre en place un site WordPress ensuite acheter tout un tas de plugins qui sont compliqués et difficiles à configurer.
Le plus souvent on est obligé de payer quelqu’un pour nous faire cette configuration, ce qui coûte beaucoup trop chers et surtout on risque de dépendre de cette personne même pour une toute petite modification.
Tout cela va vous coûter beaucoup trop cher, vous allez dépenser au moins 300€ par mois.
Et Surtout vous allez perdre énormément de temps à gérer tous ces systèmes et si vous n’avez pas d’équipe, c’est très compliqué !
Donc ne faites pas l’erreur d’acheter des formations qui vous promettent d’être riche sur internet sans rien faire ou en travaillant 1h.
Car après avoir dépensé des milliers d’euros dans l’achat de ces formations, je me suis rendu compte que ces formations ne font que nous expliquer des concepts, des idées et au mieux des stratégies qui sont à la mode aux USA.
Les difficultés vont commencer lorsque vous vous décidez à passer à l’action et mettre en pratique les formations que vous avez déjà payées très cher.
En effet, il vous faudra encore débourser des milliers d’euros pour payer des personnes qui ont la capacité technique ou le faire vous-même.
Cela vous prendra énormément de temps pour mettre en place tout le système et très souvent la plupart des gens se découragent et arrêtent l’aventure internet sans même gagner le moindre euro.
Je sais que beaucoup de personne vous dites que la technique n’est pas un problème mais à vrai dire c’est un problème pour beaucoup et aujourd’hui vous avez un outil unique au monde qui vous permet de dire une bonne fois pour toute « Adieu » à la technique.
Vous pouvez cliquer sur le lien pour aller sur la page de présentation de Kyvio.
En adoptant cette solution, vous pouvez être sûr de gagner de l’argent sur internet car vous allez consacrer votre temps à faire la seule tâche que doit faire un entrepreneur :
Trouver des clients et leur apporter de la valeur et vendre vos produits
Tous ces gens vous vendent du rêve en disant que c’est facile, mais c’est faux, ils ne vous disent que vous aurez trop de choses à faire, car il y a trop d’outils à maîtriser, trop de coût dès le début et c’est là que beaucoup se décourage et abandonne le business internet chaque année sans avoir gagné le moindre €
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Journaliste slovaque assassiné : l’Europe au secours des lanceurs d’alerte
Le Parlement européen prépare une résolution pour faire respecter le droit à l’information au sein de l’Union, qui sera soumise aux voix le 19 avril, Un fonds d’aide au journalisme transfrontalier d’investigation a été créé.
« Nous n’oublierons pas ce qui est arrivé ici, ni notre devoir en tant que membres du Parlement européen ». C’était le 9 mars à Veľká Mača, en Slovaquie, devant la maison de Ján Kuciak, journaliste d’investigation de 27 ans et de sa compagne, Martina Kušnírová, où ils furent assassinés fin février. Claude Moraes, député britannique (S&D) et co-président d’une délégation parlementaire envoyée en Slovaquie du 7 au 9 mars, a voulu y marquer la présence du Parlement européen, en tant que défenseur de la démocratie en général et du droit à l’information en particulier. Deux journalistes d’investigation ont été tués en moins de 5 mois au sein de l’Union Européenne ; face au nombre d’agressions verbales ou physiques que reçoivent journalistes, bloggeurs, lanceurs d’alerte[1], dans tous les pays de l’Union sans exception, le Parlement européen presse la Commission et les États membres d’agir pour leur protection.
FAIRE JUSTICE
Depuis le 26 février, Antonio Tajani, président du Parlement européen, et les membres de la délégation envoyée en Slovaquie insistent sur l’urgence à établir toute la vérité sur les raisons du meurtre de Ján Kuciak et de sa fiancée, et à « terminer [son] travail », ajoute Ivan Štefanec, député slovaque (PPE). La dernière enquête du journaliste portait sur le détournement de fonds européens destinés au soutien de l’agriculture slovaque et sur les liens entre les autorités slovaques et la mafia calabraise, la 'Ndrangheta, l’une des plus riches et des plus dures qui soient.
« Nous assistons à la captation d’états en Europe », alerte Franck Engel, député luxembourgeois (PPE). « Des intérêts maffieux puissants assujettissent les légitimes autorités publiques. Ce n’est pas une chose tolérable au XXIe siècle, ni d’ailleurs les éternelles intimidations de journalistes, les dénigrements de gens qui font leur travail. C’est un fléau que nous nous devons de combattre ! ».
PROTECTION JURIDIQUE
Un débat sur la protection des journalistes d’investigation en Europe a eu lieu au Parlement européen, le 14 mars, en session plénière, qui a permis de souligner les lacunes juridiques qu’il reste à combler pour que les journalistes puissent faire sereinement leur travail au sein de l’UE. Si le commissaire européen à la sécurité, Julian King, qui introduisait le débat, a dit les institutions européennes peu compétentes pour assurer la protection des journalistes, la plupart des députés, arborant le hashtag #All for Jan, ont assuré le contraire, comme Sophie In’t Veld, députée néerlandaise (ADLE) : « le Parlement a la possibilité de mettre en œuvre des propositions législatives pour un mécanisme beaucoup plus puissant de suivi des droits fondamentaux et du respect de la démocratie », a-t-elle affirmé. Une résolution sera soumise aux voix du Parlement le 19 avril pour presser la Commission européenne et les États de l’Union de légiférer pour faire respecter le droit à la liberté d’expression et à l’information (article 11 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union Européenne). Par ailleurs, une directive pour protéger les lanceurs d’alerte dans l’UE sera présentée mardi 17 avril par la Commission. Le Parlement avait demandé à l’exécutif européen de « présenter, avant la fin de l’année, une proposition législative (…) qui garantira un niveau élevé de protection à tous les niveaux des secteurs publics et privés », dans une résolution votée le 24 octobre 2017, c’est-à-dire « une directive à la fois contraignante et horizontale, qui force les États à légiférer pour l’appliquer, dans tous les secteurs, pas seulement le secteur pharmaceutique, par exemple », explique Ricardo Guttierez secrétaire général de la Fédération Européenne des Journalistes. Elle devrait notamment garantir la confidentialité de l’identité, des données personnelles et des informations des lanceurs d’alerte pour qu’elles ne soient pas transmises à des tiers.
SOUTIEN FINANCIER
Le soutien législatif apporté par le Parlement aux journalistes d’investigation européens va se doubler d’un soutien financier. Un nouveau fonds a été créé, le Investigative Journalism for Europe (IJ4EU), doté de 450 000 €. « Mon groupe et moi travaillons [à ce fonds] depuis quatre ans, je vais poursuivre ce travail, et j’espère que nous pourrons [le] renouveler » a déclaré Benedek Jávor, député hongrois (Les Verts-ALE). Y sont éligibles les équipes de journalistes d’au moins deux pays d’Europe, qui enquêtent sur des sujets d’intérêt public et transfrontaliers. La date limite de candidature est fixée au 3 mai, la Journée mondiale de la liberté de la presse. Paola de Rohan-Csermak
[1]Lanceur d’alerte : « toute personne qui signale ou révèle des informations d’intérêt général concernant un acte illégal ou illicite, un acte qui constitue une menace ou un préjudice, qui menace ou lèse l’intérêt général, dans le secteur public ou privé », Résolution du Parlement européen du 24 octobre 2017 sur la protection des lanceurs d’alerte.
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Et maintenant....?
Depuis une semaine, la perspective du second tour de l’élection présidentielle alimente nos conversations, les fils d’actualités de nos réseaux sociaux et les pages de nos journaux.
Rien de plus normal dans cette période d’entre-deux tours si ce n’est que les passions sont aujourd’hui exacerbées par la personnalité des deux finalistes.
Chacun de nous, à travers les réseaux sociaux qui font notre quotidien, peut ainsi exprimer son sentiment, voire son ressentiment, pour l’un ou l’autre des candidats, pour ou contre tel ou tel avis exprimé par son voisin, son collègue ou l’internaute.
Des expressions aujourd’hui d’une rare violence, argumentées ou non, illustrées parfois par des articles du Gorafi (site satirique) présentés avec force comme preuve irréfutable d’un projet caché dans les valises des candidats.
A contrario, dans ce brouhaha général, les élus sont brocardés lorsqu’ils expriment leur position. Nombreux sont ceux qui leur opposent que nous n’avons pas besoin de consignes de vote, pas besoin de leur avis, que leur position n’est qu’une course avant vers un recasage futur, etc…
C’est sans aucun doute vrai pour une partie. Plus personne n’a besoin de consigne de vote, les sources d’information sont nombreuses pour que chacun puisse se faire un avis. Néanmoins, je crois sincèrement que c’est de la responsabilité de ceux qui sont engagés « dans la vie publique » de s’exprimer. Non pas pour donner ces fameuses « consignes » mais pour que leur avis soit connu, pour que l’on cesse avec ces élus se faufilant au gré du vent, jonglant avec le « oui-oui » qui satisfait celui qui l’entend, mais qui ne peut trouver dans ce type de réponse qu’une réponse de circonstance et non de conviction.
Leur parole ne vaut pas plus que celle d’un autre citoyen, mais la responsabilité incarnée par leur fonction, oblige à la clarté.
Alors, et maintenant… ?
Au risque d’être cloué au pilori sur la place publique par les quelqu’uns qui liront cet article jusqu’au bout et qui ne partageront pas mon avis ou de décevoir ceux-qui, par amitié, m’invitaient plus au silence « pour ne pas injurier l’avenir », j’ai aussi envie de partager mon ressenti. Parce qu’aujourd’hui la situation est plus grave que mon propre petit destin personnel.
Un ressenti personnel, celui d’un citoyen parmi 66 millions d’autres, pas une consigne, pas un jugement, juste l’expression du malaise qui m’habite depuis quelques jours, une forme d’exutoire…
J’avais soutenu Alain Juppé lors des primaires de la droite et du centre, je le pensais le plus à même de relever le défi du prochain quinquennat. La loyauté, qui me semble devoir être une des valeurs qui guident nos choix, m’a conduit à voter François Fillon au 1er tour. En participant à la primaire, nous nous engagions à soutenir le vainqueur, ce que j’ai fait. En conscience, même si je ne partageais pas toutes ses orientations, même si les événements qui sont survenus interpellent, il était à mon sens le candidat en lice le plus à même pour exercer la fonction présidentielle.
Mais François Fillon n’est pas au second tour et nous sommes amenés à choisir entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen.
J’ai lu beaucoup de choses depuis huit jours, certaines me heurtent, d’autres m’amusent ou encore m’agacent, mais peu donnent espoir…
Deux textes ont toutefois attirés mon attention. Celui d’Alain Juppé, intitulé « Non ! » (http://www.al1jup.com/non/) publié samedi et celui du bloggeur Koztoujours paru dans le Journal La Croix de vendredi intitulé « Tout compromis est toujours douloureux » (http://www.la-croix.com/Debats/Foru...).
Les propos d’Alain Juppé sont clairs, équilibrés, à la hauteur de l’enjeu et comme il le dit lui-même : « Je ne demande rien, je n’attends rien, je ne cherche pas à me placer. Je ne serai pas Président de la République, je ne re-deviendrai pas Premier Ministre, je ne serai plus ministre. C’est aux 30-40 ans de prendre la relève. Ma seule ambition est de les y aider. » Ses propos ont à la lumière de ces mots d’autant plus de force.
Koztoujours, met en miroir les programmes de Macron et Le Pen avec comme préalable qu’aucun vote ne peut porter sur un seul critère et qu’aucun des programmes ne peut correspondre à 100 % aux attentes de chacun. La conscience personnelle, le cœur de chacun doivent donc être les marqueurs de notre discernement.
Il exprime -en tant que catholique-, que si « d’autres partis ont leurs incohérences, le Front National, lui, vit sur une contradiction à l’Evangile. Une contradiction fondatrice du parti : le rejet de l’étranger, source de tous les maux » et qu’il ne peut « au risque de heurter (…) imaginer fournir une complicité même passive, même indirecte, par un vote blanc à ces thèses » Concluant en plaçant son espérance dans « une paix qui permet d’agir, de convaincre. Une paix qui sera impossible si nous laissons passer le chaos et si nous ne sommes pas clairs sur nos positions » rappelant pour conclure les mots de saint Paul à Thimothée « Ce n’est pas un esprit de peur que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, de pondération et d’amour ».
Ces deux textes font écho à la violence d’autres. Une violence qui traduit un profond malaise de notre société qui se jette pour partie dans les bras de l’extrême-droite comme de l’extrême-gauche.
Un malaise qui arrive aujourd’hui à son apogée et qui s’est nourri depuis de très nombreuses années de la déconnexion de nombres d’élus avec la réalité et des sentiments d’abandon et de mépris, souvent évoqués, ressentis par beaucoup.
Depuis trop longtemps, chaque gouvernement a voulu marquer de son empreinte son passage, dans des réformes bien souvent sans grande utilité, sans prendre en compte la totalité des conséquences de leurs décisions, sans expliquer le sens et l’intérêt de leur réforme qui du coup était incomprise et vécue comme une décision « venue d’en haut ».
Les rythmes scolaires, le transfert de la compétence eau, les réformes territoriales, pour ne prendre que les plus récentes, ont creusé chaque jour un peu plus le fossé entre des pans entiers du territoire et les gouvernants, créant ce climat de défiance permanent.
L’absence d’appropriation par les partis de droite et du centre des sujets comme l’immigration, la sécurité, le social, etc…avec un discours clair, réfléchi et équilibré, qui aille au delà des anathèmes de quelques ollibrius, a également participé à ce rejet.
Non, la plupart des électeurs du Front National ne sont pas fascistes, racistes ou que sais-je encore. Le Front National (comme Mélenchon) n’est que le réceptacle du désarroi de nos concitoyens qui ne se sentent plus entendus, sans apporter, pourtant, la moindre réponse crédible.
L’attitude d’E. Macron au soir du premier tour ou encore celle de certains de ses soutiens relayant les déclarations de tels ou tels comme des trophées faisant croire à une adhésion ou à un adoubement sont tout autant dangereuses et inquiétantes sur leur prise de conscience de la gravité de la situation.
Cette situation est effrayante à plus d’un titre. Parce qu’elle créé des fractures qui risquent d’avoir du mal à se réparer, parce qu’elle oblige à des choix par défauts qui, quoi qu’on en pense, ne légitimeront pas le président élu et qu’elle exprime des plaies qui seront difficiles �� panser.
Elle doit aussi nous interpeller, tous, sur la réaction de la jeunesse de notre pays, qui pour partie, se jette dans les bras du Front national avec une ferveur inouïe.
Je suis triste de constater cet engouement par des jeunes qui parfois n’ont pas quinze ans , triste de penser que cette jeunesse puisse croire que le repli sur soi est une solution pour son propre avenir, triste d’imaginer que nous, et nos ainés, avons conduit à cette situation qui rend inaudible tout discours d’espoir à force de ne porter la parole politique que dans l’entre-soi et à ne considérer les jeunes que comme des consommateurs d’écrans indifférents au reste du monde. Tous ces ingrédients nous conduisent aujourd’hui à ce dramatique constat.
Alors que la jeunesse est belle, lorsqu’on prend le temps de la regarder, elle est innovante si tant est que nous lui laissions un peu d’expression, elle est engagée lorsque nous lui donnons envie, elle est porteuse d’avenir, lorsqu’elle est écoutée !
Alors, face à tout cela, bousculé par cette situation qui ne ressemble pas à l’idéal auquel nombre d’entre-nous croyons, moi, le fils d’ouvrier, le petit-fils d’immigrés italiens, le père de quatre enfants, qui a fait le choix de m’installer dans ce territoire « hyper-rural » plein de richesses mais souvent ignoré par les grands élus et maltraité par les petits plus occupés à protéger leurs intérêts de boutiquiers, je ne me résous pas à laisser notre pays embrassé par l’extrême-droite.
Je voterai Emmanuel Macron au deuxième tour, sans ambiguïté, mais sans valeur de ralliement quelconque ou d’adhésion à sa politique, assez floue aujourd’hui. Mais parce qu’entre Macron et Le Pen, ce n’est pas pareil, parce que les valeurs incarnées par la démocratie-chrétienne (oui ce n’est pas une injure…même si aujourd’hui on l’oublie par pudibonderie laïcarde) qui m’a construit ne peuvent en aucun cas conduire à un vote extrême.
Puisse l’espoir de lendemains meilleurs, de nouvelles pratiques, peut-être même d’un changement radical incarné par des hommes et des femmes dont la modération sera au cœur de l’engagement pour donner un espoir à chacun.
L’enjeu est aujourd’hui trop important pour se taire !
« La vertu de la modération n’est pas la tendance naturelle de l’homme. Il est plus facile de se porter aux extrêmes et de caricaturer que de pondérer ses jugements. La modération est une discipline, pas une facilité ». Montesquieu
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Je pense donc je suis. M’enfin, pense-t-on bien ou mal ?
La question : Qui pense bien ? Qui pense mal ? Qui est juge de la bonne et de la mauvaise pensée ?
Préambule : Le FN a des intentions xénophobes et les instrumentalise dangereusement. Le FN ne peut extraire de son patrimoine, le gène « extrême-droite » fait de haine de l’autre et de violence. C’est sa tare. Elle peut muter mais ne disparaitra jamais.
Pour autant, peut-on réellement parler de « lepénisation des esprits » quand on reprend ses termes ? Parler d’UMPS, n’est-ce pas faire preuve de grande lucidité finalement ? Dire que les bobos – comprendre les gros bourgeois qui n’ont de bohème que leur goût pour le fromage de chèvre de la fromagerie du bon marché, la world music et le design de luxe MAIS eco responsable – ne savent pas vraiment qui sont les gens qui triment avec un smic par mois (et encore), avec des problèmes pour payer les factures et des difficultés à manger sainement cinq fruits et légumes BIO par jour, est-ce de la science-fiction de facho ?
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Contexte : Lettre à un membre de ma famille qui m’a quasiment traitée de facho parce que je défendais l’école républicaine laïque et que j’ai pu critiquer les bobos qui, selon moi, ne sont qu’un euphémisme actuel pour désigner la bourgeoisie voire une nouvelle aristocratie. Si le FN s’est acheté une image, le bourgeois a lui-aussi redoré son blason pour paraître plus cool, plus « human next door » (et pas le bobio, le bohème décroissant qui vit peinard à la campagne, bouffe bio pour pas cher et connaît toutes les astuces du troc, du recyclage et du circuit court. Une sorte de baba d’avant mais sans la caricature … Sauf si on est parisiens. A ce moment là, quand on est parisiens, tout le reste de la France demeure une immense bouse où on se fait chier)
Lettre :
Cher Gianni,
C’est dans l’espace de l’écrit que je tiens à étayer mes interrogations après les avoir exprimées avec la virulence que le vin, hélàs, peut exacerber et la maladresse que l’improvisation orale engendre. L’écriture épouse le temps long là où l’oral et le débat peuvent ternir une pensée en l’embrouillant et en la rendant sinon inaudible du moins trop courte pour être intéressante.
Je préfère l’écrit pour y inscrire mes questionnements.
Notre débat - durant lequel j’ai pu te couper la parole et ne pas laisser ta pensée se dérouler en voulant à tout prix brandir ma position sans grande cohérence, je l’avoue et m’excuse - s’est achevé sur la question de la laïcité, grand thème de société sans cesse posé dans le débat public, son instrumentalisation par le FN et l’éclairage à apporter sur ce mot. Ce dernier nous a donc amenés à le problématiser :
« laïcité », est-il un mot galvaudé traduisant par excellence la lepénisation des esprits en marche depuis des années, qui consiste à inverser tous les paradigmes de pensée et à faire passer des ignominies pour des vérités que « veulent (pourtant)entendre les français » ?
« Laïcité », est-ce un mot dont l’héritage est dévoyé dans le but moins louable que celui d’origine de diffuser des idées qui se terminent par le suffixe -phobe et défendre des opinions liberticides à l’égard des croyants et plus précisément des musulmans ?
« laïcité », est-ce le mal français ? Ne devons-nous pas rompre avec notre tradition laïque ?
Tu as semblé répondre à ces questions par l’affirmative et j’ai entendu tes arguments : ce mot, remis au cœur de l’arêne par le FN, est stigmatisant. Assouplir notre conception de la laïcité pour tendre vers le multi culturalisme anglosaxon serait un moyen d’apaiser les tensions sociales. La question des cultures est clivante et elle nécessite beaucoup de hauteur de vue pour la penser afin de ne pas discriminer à tort certains français. Nous avons notamment, à ce moment là, introduit la question du voile religieux.
Je t’ai répondu en nuançant tes propos voire en essayant de carrément les déconstruire maladroitement au nom de l’intransigeance républicaine française. Cela faisait longtemps qu’on ne s’était pas vu et qu’on n’avait pas bavardé. Nous, pas français de souche, italo-polonais- espagnol d’origine brassée et mêlant des confessions catholique, protestante et juive.
Et bien, non, je ne suis pas devenue une facho horripilée par l’altérité culturelle et religieuse ni une sympathisante du FN, acquise à l’idée que les immigrés, enfin les musulmans car on est aussi fils d’immigrés mais ça dérange moins le FN bizarrement (sauf l’identité juive peut-être), que les musulmans donc nous envahissent et veulent nous remplacer TOUS.
Par contre, aujourd’hui, dans le laboratoire médiatique qui innerve le débat d’idées où se mêlent (sans rompre pour autant la verticalité hiérarchique) politiques, penseurs, éditorialistes journalistes, bloggeurs, youtubeurs ou citoyens avec un compte facebook ou/et twitter férus de commentaires, il est un phénomène idéologique remarquable qui distingue les mauvais penseurs plutôt de droite et même carrément tendance « facho » ET les bons penseurs dits plutôt « de gauche » service public voire tendance « islamo gauchiste », mot composé ayant encore une fois le privilège de sortir directement de l’alambic à idées du FN. Une belle distillation labellisée par l’extrême-droite afin de critiquer ces « journalistes bobos » qui savent ce qui est moral et ce qui ne l’est pas et imposent leur « dictature bienpensante » pour paraphraser les propos de ce parti dirigé par Marine Le Pen.
Cette opposition Mauvais penseurs / bons penseurs a tellement été outrée et caricaturée jusqu’au manichéisme facile – et donc inconfortable quand on pense avec des idées et pas seulement avec des opinions - que les crispations identitaires ont redoublé, qu’il est une nécessité de salubrité cérébrale de choisir clairement son camp pour pas faire le jeu du FN et qu’il a été aussi décidé que la nuance et l’acceptation de dire que parfois, même des adversaires peuvent ne pas dire que des conneries et qu’ils peuvent même avoir raison sur certains points, devaient être honnies et jetées comme le dépôt impropre à la confection d’un breuvage et laissé dans le filtre de cette grande machine à idées parfois assommante (j’ai tenté la métaphore filée allusive, Zola, ne m’en veux pas !).
Ainsi, la lutte contre les discriminations et l’antiracisme ont été à ce point polarisés qu’il devient difficile de dire que tous les « racisés » ne sont pas tous victimes (bien heureusement) de racisme, difficile de dire que certains « racisés » sont très fermés à l’autre et à la différence (ce sont des êtres humains et les cons sont partout), difficile de dénoncer les fondamentalismes religieux, d’en pointer leurs fallacieuses stratégies sans être catégorisé et réduit à n’être qu’un dangereux soldat à la solde des idées du FN, grande peur de notre système politique qui se donne pour mission de la combattre sans pourtant remettre en cause sa responsabilité dans son avènement et son ancrage. Dommage. On avancerait.
Nous savons que l’extrême-droite, à grands coups de populisme, exploite les inégalités criantes auxquelles notre pays, en crise politique, économique, sociale et culturelle, doit faire face. Car avant celle liée à ses origines, la discrimination la plus implacable demeure celle de l’argent car elle est responsable d’une lutte des classes qui n’a jamais vraiment disparu mais dont le fossé s’accroit toujours un peu plus. Les discriminations quand on est une minorité religieuse, une femme, un étranger, un homo sont rendues un peu plus indolores quand on a l’argent. Mais, ce problème d’inégalités à un moment où la religion la plus corrosive est celle de l’argent-roi, l’argent-liberté, l’argent-fraternité, l’argent-égalité est un autre débat. Fondamental mais ne nous dispersons pas.
Bref, tous les ingrédients pour sortir le meilleur cru de la pensée endoctrinée fasciste sont réunis :
- une gauche qui vient de gouverner, déchirée, entre les aspirations vers la social-démocratie d’une certaine frange du PS qui ne cache plus ses affinités avec Macron, parangon d’une tchatcher version 3.0 pavanant dans un véhicule uber, tablette « french tech » à la main et habillé du costume habile du progressiste « ni droite ni gauche » qui cache pour la blague, une idéologie libérale à laquelle une grande majorité de « français cadre sup’ DE LA SOCIETE CIVILE BORDEL» adhèrent ET la volonté de reconquête des idées de gauche par les frondeurs PS qui ont adopté la posture de la distance à l’égard de certaines décisions prises par ce quinquennat critiqué par sa gauche (loi travail en tête). Ainsi, et c’est le #pointcomplot, en surface, le PS semble être représenté par le candidat Hamon alors que son rôle, malgré lui on espère, ne consiste finalement qu’à siphonner quelques voix à Mélenchon qui occupe à lui seul la place vide de la pensée de gauche anti libérale. Le tout pour neutraliser cette gauche – un accord Mélenchon- Hamon était impossible et les tacticiens le savaient (#Pointcomplot j’ai dit) – et favoriser l’élection de la fraîche créature du quinquennat, prête à mettre en œuvre notre projeeeeeeeet !
- Une droite tout aussi divisée, chose surprenante pour un parti, Les Républicains, qui a toujours glorifié sa capacité à se rassembler et à se ranger derrière un seul homme pour gagner. L’affaire Fillon n’est pas terminée mais au vu des désaffections successives qui remettent en cause la légitimité de la candidature de Fillon, il semble que la droite n’a pas le vent en poupe et traverse elle-aussi une profonde crise interne.
- Il y a Mélenchon, pour qui ira mon vote, qui a surpris par une belle dynamique de campagne jusqu’à agacer certains de ses électeurs (;-)) Mais Mélenchon reste Mélenchon : l’extrême gauche réduite à son image peu lisse de dictatrice et admiratrice de Castro et autres leaders communistes … et l’anti libéralisme pénètre davantage les têtes quand c’est l’extrême-droite qui le défend. Je laisse le soin à un spécialiste d’en expliquer les raisons.
Mélenchon, à qui l’on demande encore de justifier sa différence avec l’extrême-droite à un moment où un candidat aux portes du pouvoir salue le dépassement des clivages gauche-droite,
Mélenchon, le méridional qui parle trop fort, s’emporte trop et qui à l’outrecuidance de ne pas aimer les (actionnaires des) médias et leur proximité avec un pouvoir qui dicte sa loi et prend en otage les citoyens pour les culpabiliser et leur enjoindre de faire barrage au FN en votant pour les partis dominants ou qui ont l’argent et un réseau média (coucou Macron), prétendument les seuls capables de mettre KO Marine Le Pen.
Ce même Mélenchon qui n’aurait pas su conserver l’électorat d’extrême gauche notamment ouvrier, populaire, accueillis, d’après des sondages, à bras ouverts par l’autre extrême.
Mélenchon qui a le malheur d’affirmer son point de vue personnel dans « L ‘émission politique » sur France 2 au sujet du voile, « accoutrement » non compatible avec notre République, provoquant l’ire de la gauche « vrauche », accusant le leader de « La France insoumise » d’irrespect voire d’islamophobie.
Dans un tel contexte de crise démocratique, le FN tire son épingle du jeu. Pourquoi ce détour ?
La bonne santé du FN va de pair avec la gangrène qui attaque les partis de gouvernement, droite et gauche. Coïncidence étrange. Pas étonnant d’ailleurs que celui qui se dit, répétons-le, « ni droite ni gauche », profite aussi du bordel. Jusqu’à sa possible victoire.
Quel rapport avec la laïcité ?
Le FN a, selon toi, été le premier à mettre sur le tapis de jeu médiatique, la question de la laïcité pour vouloir contraindre en réalité une partie de la population française, de confession juive mais surtout musulmane, tout en affichant clairement sa clémence indulgente envers les catholiques, français de souche. Les bons français bien blancs et bien purs quoi !
Or, dans une France des Lumières où l’intolérance et les superstitions religieuses ont été fustigées (relire Bourdi Diderot, Voltaire, Fontenelle), dans une France déchristianisée où la religion catholique a fait les frais d’une fronde anti cléricale forte et s’est progressivement éloignée en tant qu’institution et donc organe de pouvoir de la chose politique et publique, dans une Europe occidentalisée où les philosophes et penseurs du XXème siècle ont écrit et réfléchi sur la mort de Dieu, la disparition du sacré dans la société (relire Nietzsche, Beckett, Camus, revoir Pasolini …), le fait religieux a été remis en cause et ce, jusqu’à la caricature : dans la popculture (avatar du capitalisme caché par les paillettes) avec les crucifix de Madonna flirtant avec l’érotisme ou ce superbe clip d’Army of lovers « Crucified »,
Là, il y aura le lien car j’adore cette chanson naze.
dans la BD avec la subversion de l’imagerie chrétienne. Je pense à sœur Marie -Thérèse dans la revue Fluide Glacial. Les exemples abondent alors avançons.
Comme résultat de cette déconstruction de l’institution et du sacré, la religion catholique a perdu de sa superbe. (ouf !) Si l’on peut déplorer la perte du spirituel dans nos sociétés, on ne peut que se réjouir de la reculade de la religion en tant que structure impérialiste et prosélyte. Et là, l’analyse du méchant Onfray, détesté à gauche, faisant lui aussi apparemment le jeu de Marine Le Pen, n’est pas si hétérodoxe ou du moins pas si « débile, facho, islamophobe, laïcarde » et j’en passe. Car quand elle n’est pas vécue comme un élan spirituel personnel qui peut aider à vivre (certains tiennent debout grâce à elle), la religion est intrinsèquement prosélyte et sert à guider les Hommes en perte de repères selon des préceptes stricts où la liberté et le droit de penser autrement n’ont guère leur place.
La France a été cette terre d’inquisitions laissant la ligue ultra catholique brûler les protestants, cette terre des croisades « évangélisatrices », doux euphémisme. Et puis, on a raillé cette institution, on a blasphémé contre la religion et ce, déjà du temps de Molière (relire Bourd Dom Juan) jusqu’à la déposséder de sa mainmise politique. Depuis, la religion de l’occident s’est peu à peu métamorphosée en centre commercial où le Dieu est argent. Mais c’est un autre sujet qu’on n’abordera pas car cette « nouvelle religion » peut se lire comme la pire traduction des pires mauvais penchants de l’Homme. Dans mon proche entourage adoré qui ne déteste pas l’argent et qui finira par me quitter, lassé de mes positions anti fric, on me reproche ma détestation de celui-ci. Hélas, quand l’argent cessera de transformer les Hommes, de leur faire tourner la tête, de leur faire perdre la vraie humilité et le sens d’une vie humaine, quand l’argent cessera de n’être qu’un immense gâchis qui détruit la planète et les hommes qui l’habitent, je n’aurais plus rien contre lui.
(Mais revenons à nos moutons.)
Or, aujourd’hui, symptôme des temps décadents, on assiste à une certaine forme de résurgence de la religion qui instrumentalise à nouveau le politique et cette résurgence se lit sur les faces d’un même couteau identitaire parfois mortifère : d’un côté, on peut trouver des cathos ultra qui vont manifester contre des droits (en France, on a la manif pour tous, Manif anti-IVG, les français de souche catho sectaires homophobes de père en fils), de l’autre, on a des juifs (voir l’histoire du catalogue Ikéa par exemple) ou des musulmans utilisant aussi la religion comme vecteur d’identité brandie comme arme politique.
Notons que je n’ai pas dit que ces cathos ultra, ces juifs et ces musulmans étaient terroristes. Ils instrumentalisent juste la religion pour imposer une façon de penser, souvent traditionnaliste. Non parce que dans ce climat houleux où tu dois crier sans cesse « pas d’amalgame » afin d’éviter qu’on trahisse ta pensée, je préfère préciser.
Bon, le catho qui va à la messe, le musulman qui va prier à la mosquée, le juif qui fête Kippour à la synagogue, rien de plus normal dans un pays où la liberté de cultes a été arrachée dans le sang après des siècles d’absolutisme monarchique catholique. Henri de Navarre avait bien tenté un truc apaisant avec son édit de Nantes mais c’est quand même depuis l’avènement de la Ière République que la France est entrée dans la démocratie, l’état de droit et de libertés. Un slogan modernisé pourrait donner ça : « Prie qui tu veux mais respecte la différence, meuf, mec ! »
Quant au respect des traditions, la fidélité davantage culturelle (et pour faire plaisir à mamie) à sa génétique religieuse transmise par l’environnement familial, ce sont des phénomènes qu’on ne peut pas juger et qui appartiennent à la vie de chacun. Interdire férocement la religion reviendrait à en imposer une autre : un système où croire serait passible de prison #MonAmourdystopie. Ça, pour le coup, c’est fasciste, facho, extrémiste. Condamnable donc.
Ainsi, le problème n’est pas tant la foi et son exercice que sa revendication identitaire belliqueuse. Soit dit en passant, les chantres de « nos racines chrétiennes » oublient quand même trop vite dans leur argumentaire que de nombreux français ont été sacrifiés au profit de l’imposition d’une seule religion, sœur de l’instance politique, toutes deux capitaines du pouvoir, avant qu’on décide de séparer Religion et Etat.
Et pour revenir à notre débat sur la lepénisation des esprits, quand la France a dû légiférer sur les signes religieux en 2004 pour tenter de préserver son héritage de république laïque, la religion revenait chatouiller la peau d’albâtre de Marianne. Alors, le FN a immédiatement fait sien le mot « laïcité » pour combattre officieusement l’islam et officiellement « l’islamisme » et le « fondamentalisme religieux », pourtant quasi gros mots il y a une dizaine d’années mais qui recouvrent aujourd’hui une réalité dont on ne peut pas faire abstraction. Les attentats ont redistribué les lignes. Oui, il existe, ce fondamentalisme. Non, il n’est pas à minorer. Non, ce n’est pas être raciste que de le combattre. Non, ce n’est pas être islamophobe que de dire que la République a pour mission de lutter contre toute forme de communautarisme et de repli identitaire.
En gros, il y a dix ans, il n’a pas été possible d’admettre que ce que disait le FN en terme de constat pouvait être juste dans une certaine mesure tout simplement parce que leurs fins, leurs intentions étaient puantes d’identité « franco-française de souche catholique » et qu’on ne pouvait pas dire qu’il avait raison sur tel ou tel point de peur d’être mis au pilori. Mais, aujourd’hui, manœuvre habile qui profite aussi de la croissance de l’emploi intempestif du mot « facho », le FN continue d’assainir tout ce qui pourrait le stigmatiser comme le parti du père (Marine Le Pen vire les ultra nazis, se désolidarise des propos xénophobes tenus par des membres du parti) et se sent fort d’une lucidité sur l’état du pays et comble des combles, il s’avère, si on réfléchit que cette lucidité n’est pas entièrement à jeter. Voir le préambule. Oui, car ça serait trop simple de combattre un parti de nazis qui brûlent des figurines de juifs, crâne rasé et photo d’Hitler en fond d’écran de smartphone. Pourtant, ça serait moins le bordel dans les têtes de ceux qui vont voter pour le FN, les nouveaux électeurs qui grandissent, ou dans les têtes de ceux qui combattent ce parti en ne faisant qu’insulter son électorat entre un rendez-vous avec une personnalité importante, un resto parisien à 300 euros le menu ou une soirée télé dans son home cinema de son duplex de 120 m2 dans le 6ème arrondissement de la capitale.
Après, les trolls facho, agitateurs militants des réseaux sociaux, sont souvent de vrais débiles et n’ont que ce qu’ils méritent mais on rappelle que la France, ce n’est pas Twitter dont le nombre d’utilisateurs en France doit représenter, allez, 2% de la population française … (je demande le fact checking !)
Résultat des courses, il a fallu deux attentats pour qu’on commence à faire la lumière sur un intégrisme religieux notamment islamiste qui a eu des années pour se répandre et prospérer. Par exemple, j’ai l’exemple d’une ville de banlieue parisienne, dirigée pendant des années par le PC qui a enfin admis, après le 13 novembre, qu’une de ses mosquées était le lieu de discours radicalisés et qu’il fallait la mettre en incapacité de nuire. Sans attentats, on aurait peut-être eu peur d’être amalgamé au FN et d’être islamophobe en osant faire un contrôle pour vérifier si on n’appelle pas à faire de la poupée vaudou avec l’apostat.
Attention, nerf de la thèse de ce long billet : Toutes ces précautions « bien pensantes » me rendent dingue ! Pourquoi devons-nous, en 2017, marcher sur des œufs quand on parle de religion institutionnalisée et qu’on estime capital d’en circonscrire les écueils et les dangers potentiels. Les dangers des religions sont intemporels.
Pourquoi avons-nous laissé le FN s’accaparer ces questions ? Pourquoi n’avons-nous pas pris la mesure des dangers ? Pourquoi encore aujourd’hui et même plus que jamais aujourd’hui, ces sujets ne sont pas « bien pensants » et les aborder sont passibles de procès d’intention et d’attaques en racisme.
Ne nous y trompons pas, on le sait tous. Les fanatiques font du mal aux croyants dont la plupart vivent leur foi sans faire chier personne. C’est ainsi qu’il convient d’être intransigeant envers les abuseurs qui se servent de l’état de droit et de toutes les stratégies victimaires pour diviser entre eux les croyants de confessions différentes et ces croyants entre les non-croyants, pour accuser à tort et à travers les gens d’être facho faisant le jeu du FN au prétexte que ces gens tiennent à ce que chacun cohabite harmonieusement sans accuser untel d’être athée, telle femme de ne pas porter le voile, telle voisin d’être juif, telle personne de ne pas manger de porc. Bref, l’intransigeance doit être de mise quand on veut que chacun vive sa religion tranquillement en restant ouvert aux autres.
Le partage des cultures est le plus bel enrichissement et un réel facteur d’ouverture entre les êtres humains.
Le saccage des cultes par la revendication identitaire politisée d’un seul flirtant avec le fanatisme est le plus grand pourrissement et un facteur de fermeture entre ces mêmes êtres humains.
Mon intransigeance personnelle n’a rien à voir avec l’athéisme. Je crois au sacré et à des forces qui nous dépassent. J’avoue ne pas être une fidèle d’une religion monothéiste car toute institution me paraît oppressante et elle entache la liberté, ma seule déesse (lol). La question du rapport entre la femme et la religion me pose aussi problème. Mais, c’est encore une autre question qu’il conviendrait de développer. Un autre jour.
Je ne suis pas non plus une laïcarde qui cherche à insulter à l’envi les croyants d’une religion monothéiste. Je veux juste pouvoir vivre dans un pays où chaque confession se mélange sans crispation. Je veux pouvoir étudier sereinement en classe des textes du 17ème et 18ème qui critiquent la religion sans être accusée d’antisémitisme ou d’islamophobie. Je ne veux pas qu’on dise que tel auteur est fou d’attaquer la religion. Je ne veux pas qu’un élève à qui on fait une remarque sur le travail, en l’occurrence absent, me dise que je suis raciste alors qu’il oublie que d’autres de ses camarades, « racisés » aussi, ne sont jamais les cibles de mes foudres de prof intransigeante et que la remarque est strictement pédagogique. Je ne veux pas que de plus en plus d’élèves filles de 15 ans portent des robes qui noient leurs formes de filles pour se sentir protéger du regard des autres et affirmer qu’elles sont de bonnes croyantes là où les autres filles avec des pantalons, des robes courtes, des ongles peints ne seraient que des putes en puissance, mécréantes et mauvaises croyantes. Là, c’est le moment où on attaque en disant « espèce de féministe blanche bourgeoise égocentrée … et facho islamophobe». Passons. Je ne prône pas non plus l’hypersexualisation des femmes mais je veux juste que notre société vive sans complexe toutes ses différences sans agressivité, sans sous-entendus ambigus, laissant les frustrations de côté grâce à l’éveil des connaissances et de la curiosité. Grâce à l’humour aussi. C’est essentiel de rire de la religion, de nos contradictions et de nos croyances. (Moi, je parle aux plantes et je sens des présences. Je peux considérer que je serai à mon aise en HP). Je ne veux pas entendre tous les trois mots un élève dire « sur la Mecque », « sur le coran » ou « sur la Torah ». Je ne veux pas transiger sur les équivoques ni avoir une certaine indulgence par démagogie aveugle. Je sais par contre assouplir mes idées face à la réalité : une élève voulait venir en sortie théâtre mais ne pouvant pas sortir sans son voile, elle m’a tristement dit qu’elle ne viendrait pas. Je l’ai alors encouragée à venir au théâtre avec son voile car je trouvais que mon intransigeance ne faisait pas le poids face à une éventuelle privation de sortie culturelle théâtre.
Je ne veux pas entendre une élève, très perspicace, douée et que j’aimais beaucoup, dire que la Révolution française n’a crée que du mal et que cela n’était pas une bonne chose de mettre en place la laïcité. Je ne veux pas être agressée virtuellement par des gens qui retournent le problème et me traitent de xénophobe.
Je veux / je ne veux pas. La liste serait encore longue.
C’est là où le multiculturalisme à l’anglo-saxonne intervient. Il ne paraît pas une solution si satisfaisante que cela dans la mesure où, à y regarder de près, les gens ne se mélangent pas vraiment. Cela semble plus simple et en apparence plus apaisé mais ces lignes de partage entre diverses confessions me font l’effet d’une solution lâche comme quand on met la poussière sous le tapis. On verra bien comment ça se passera quand Macron décidera d’instaurer en France ce libéralisme des croyances ! LOL !
Bref, j’estime qu’on a la liberté de considérer que certains écrivains, journalistes ou philosophes ne sont pas à mettre à la poubelle parce qu’un a écrit un papier sur l’affaire des migrants de Cologne en donnant une image islamophobe des agresseurs, parce qu’une attaque les frères musulmans, un autre démontre que le christianisme et l’islam sont des religions prosélytes, un autre démonte la stratégie haineuse des indigènes de la République.
J’ai aussi la liberté de penser que ce qu’écrit et dit Elizabeth Levy dans son journal Causeur est de la merde et que je ne parviens pas à adhérer à son approche quand elle attaque les « bien pensants bobo gauchistes » et les féministes-freddy-les-griffes-de-la-nuit.
C’est compliqué hein, les Idées ? Ajoutons-y les opinions et on s’y perd.
Quelques liens, et à raison, émanant donc de gens qui provoquent des polémiques à gauche : Fourest et une conférence sur la laïcité, Daoud et son nouveau livre, un papier d’agoravox sur l’affaire Mehdi Meklat, Enthoven et son dernier article dans philo mag sur l’impiété et les fanatiques.
Les liens, c’est pour plus tard.
A bientôt pour reprendre notre débat. Promis, la prochaine fois, je te laisse parler et j’évite de gueuler comme Mélenchon. Bécots.
#religion intégrisme laïcité bienpensant FN Facho MLP Macron Présidentielles2017#religion#intégrisme#laïcité#fn#facho#mlp#macron#présidentielle 2017
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La bonne éducation #RespectPourLesBloggeurs
[SNIFFKISS] Quand j’étais petite on m’a appris à dire bonjour, au revoir, merci. Dans les supermarchés on forme le personnel à dire bonjour, merci, au revoir… Et de manière universelle en gros on fait la distinction entre ce qui nous appartient, et le bien d’autrui.. Bref, sauf pour les petits bouts de la maternelle qui prennent ce qu’ils voient et clament haut et fort que c’est à eux, tout…
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