#deux trois vidéos qui parlent du jeu
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purée.... y'a SCORN en promo....SCORN..... jermavoice SCOOORN 👹💀💀💀👹👹👹. j'ai même pas envie d'y jouer mais comment j'aime trop les visuels aoughhhh
#j'ai l'artbook en pdf qui traine en vrai#c'est pas pareil que y jouer et être dans l'univers#mais ça me semble un jeu grave court jserais un peu déçu. et en même temps jme dis si c'est trop long jsp si je finirai JGKQNFLA#enfin parfois des jeux que jregarde qqn y jouer me donne quand même envie d'y jouer même si l'expérience est “spoilée”#mais là j'pense c'est un jeu où c'est bon j'ai vu une bonne partie du live de jerma#deux trois vidéos qui parlent du jeu#jsuis ok👍jme cotnente de l'artbook ig#SCOOOORN#les echolalies jerma les pires vreument y'a que bf qui comprend et encore c'est si jlui ai montré avant....#SCORN 👹👹👹
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Résumé de l'histoire : Il y a trois semaine, les Podcast et leur amis on déménager de New-York à LA. Il s'agit de la suite de Podcast Adventure, et qu'il se déroule 5 ans après l'Arc 5. Cette fois, Lincoln est devenue un ados de 16 et c'est lui qu'est responsable de ses cinq petites sœurs et leader du clan Hamato. Un jour, Jason (le frère d’un de ses amis) fit la rencontre de deux grenouille et un têtard qui viennent d'ailleurs.
Relation : Luz/Amity, Grégory/ Luz, Anne/Sprig, Willow/Grégory, Gus/Timmy, Eda/Raine, King/Mickayla, Loona/Jason, Grégory/Jessica, Charlie/John,
Note : T
Avertissements : Violence, Sang et carnage mineurs
Résumé du chapitre : Cinq après la défaite de Bill Crypte, Jean Crypte et de la Cypher corporation, Grégory, un ado de quinze ans, décida de déménage la ville de New-York à Los Angeles avec Jessica et Lamar. Julien, Grégoire et Alexandre avaient fait des promos et de prendre des vacances, en compagne des Loud (Lincoln, Lucy, Lola, Lana, Lisa et Lily), Mikey, Charlie et leur amis. Une fois arrivée à Los Angeles, Grégory et ses amis font la rencontre d’une jeune fille thaïlandais, âgé de 13 ans. Mais Grégory va aussi rencontre des amis de Lincoln et une fille Dominique américaine.
Anecdote :
Le titre de l’épisode fait référence au jeu vidéo de Spider-Man Milles Morales sortie le 12 novembre 2020.
Comme dans le jeu, Jean est le mentor et Grégory. Tout comme Peter, ce sont des personnages qui, après le combat face à leur ennemis, Jean avait annoncé à Grégory qui va quitter à New-York pour vivre à Créteil avec sa copine Alice, tandis que Peter Parker informe Miles qu'il part en Europe avec Mary-Jane Watson. Et tous deux avaient annoncé à leurs disciples qu'il le remplace. Quelques mois pour Jean et quelque semaine pour Peter.
Cependant, contrairement au jeu, Grégory ne va pas rester à New-York, mais déménager à Los Angeles.
Il s’agit du premier épisode ou :
Un personnage avait une sweat à capuche de Jean Christivoirien.
April et les tortues ninjas n’apparaissent pas. Cependant seul Michelangelo apparait.
Les grandes cinq sœurs Loud n’apparaissent pas. Lincoln, comme il est né après Lynn, serait en charge de ses cinq petites sœurs.
En résumé : Lincoln sera le troisième chef du clan d’Hamato après Léonardo et Dipper Pines.
Des youtubeurs gameurs de Minecraft font leur appariton à la place de Kirbendoworld, Squeezie et Moketo.
Il s’agit de la première apparition de :
Grégory Miller depuis l’arc 7 de Podcast Adventure
Anne Boonchuy après l’épisode Révélations de la saison d’Amphibia.
Luz Noceda après l’épisode Sang neuf, âmes anciennes de la saison 1, de Luz à Osville.
Charlies Night.
John Cooper.
Jessica Wu.
Sam Burker.
Marla Evening.
Lamar Des Framboise.
Julien Siphano (aka Siphano).
Alexandre Frigiel (aka Frigiel).
Grégoire De Pain.
Mr Boonchuy après l’épisode L'autre monde du premier épisode de la saioson 3 d’Amphibia
Mme Boonchuy après l’épisode L'autre monde du premier épisode de la saioson 3 d’Amphibia
Jason Evening
Kikimora après l’épisode Sang neuf, âmes anciennes de la saison 1, de Luz à Osville.
Eclaireurs de l’empereur après l’épisode Sang neuf, âmes anciennes de la saison 1, de Luz à Osville.
Domino après l’épisode L'autre monde du premier épisode de la saioson 3 d’Amphibia
C’est le quatrième série-fan ou il y a des sous-titres quand les personnages parlent. Le premier est Super Mario bros z, Sonic Rpg et SMG4.
La série-fanfic devrait sortir le 8 novembre 2024, le jour de l’anniversaire du premier film adapté du film d’horreur Five Night at Freddy’s.
Contrairement à Podcast Adventure, il ne s’agit pas d’une série à la Jeff the Killer et de Laughing jack par la youtubeuse MadStalker, mais en animation.
Cependant, tout comme dans Adventure, les décors seront réutilisés dans les animations et d’images du monde réel.
L’animation en 2d sera utilisée avec Paint.net Audacity Krita Shotchut MAGIX vidéo easy.
Il s’agit de la première saga de Podcast Adventure qui se déroule peu à New-York. Il se déroule ensuite à Los Angeles
Cependant, la saga ne se déroule non seulement à LA, mais au royaume des démons
A l’origine, les personnages principaux Eda, King, Hop pop, Sprig et Polly devraient apparaitre dans ce chapitre. Mais hélas, ils n’apparaissent pas dans ce chapitre
Cependant, ils feront leurs apparitions dans le prochain suivant.
Il s’agit du premier chapitre et aussi la première série-fanfic à ne pas du vignette de la série des Loud et des Cassagrande.
La vignette du premier chapitre montre l’image de la ville de Los Angeles avec le personnage Anne Boonchuy. Les autres chapitres suivront les vignettes comme la série Smash King 2decates. Dans la première vignette, on peut voir Anne Boonchuy, car :
Elle fait sa première apparition dans la série Amphibia en 2019
Elle la première humaine à rencontrer des créatures dans un autre monde.
La première saison à était arrêté en juillet 2019, mais en raison de la pandémie 2020 du COVID-19, les acteurs ont dû enregistrer leurs répliques à distance depuis leur domicile, après quoi ils ont envoyé leurs répliques aux éditeurs de la série
Il s’agit de la première vignette de la série à avoir une image du monde réel avec un personnage d’animation.
Anne est le personnage principal de la série de son univers qui est humaine thaïlandaise.
Il s’agit la première vignette ou Anne ne porte pas sa tenue dans la série originale et aussi la première vignette ou elle n’à utiliser le design de la série.
#the loud house#crossover#gravity falls#teenage mutant ninja turtles#fanfiction#phineas and ferb#the owl house#amphibia#podcast adventure 2
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Stage à Sacré Cœur et St François Xavier :
Janvier 2020,
Nous avons toutes deux séparément réalisé un stage de deux semaines auprès d’une enseignante d’UPE2A. Celle-ci intervient au sein de deux établissements scolaires distincts localisés à Vannes : le collège Sacré Cœur et le collège/ lycée St François Xavier. Au total, elle accompagne une dizaine d’élèves. Elle passe une matinée dans un établissement puis l’après-midi dans l’autre.
Pendant quelques jours nous avons, donc, eu l’opportunité de s’immiscer dans son quotidien. Nous avons pu concrètement découvrir en quoi son rôle consistait. Et, nous avons ainsi eu l’aubaine de l’aider en accompagnant certains élèves dans leurs apprentissages.
Ces deux semaines ont donc été source de nouveauté et d’enrichissement pour nous.
Présentation :
La professeure que nous avons accompagnée était en charge de huit élèves au Sacré Cœur : Nour, Lubna, Ousma, Abdel salam, Mohammed, Saif, Modibé et Mamadou et de trois élèves à Saint François Xavier : Maciré, Ousman, Abdouraman. Ces enfants/adolescents avaient tous entre douze et seize ans et venaient de différents pays, tels que le Mali, le Lyban, La Syrie, l’Afghanistan.
Si certains de ces élèves sont déjà dans ce groupe depuis quelques temps, nous avons eu l’opportunité d’assister à l’arrivé d’un élève étranger et observer son adaptation. De plus, lors de notre stage deux sœurs sont arrivées d’Afghanistan. Nous avons pu voir comment la relation de confiance s’est mise en place entre le professeur et les nouvelles élèves, mais aussi entre les nouveaux élèves et les anciens. Nous avons pu constater de l’entraide, de la bienveillance entre les élèves. Les enfants habitués prenaient sous leurs ailes les nouveaux et leur expliquaient tout ce qu’elles devaient savoir. En effet, la langue commune entre les enfants, les rassure, ainsi les nouveaux se sont rapidement sentis à l’aise. Nous avons vu une évolution fulgurante chez ces élèves plutôt réservés d’un premier abord qui ne savaient pas lire un emploi du temps à des jeunes épanouis qui apprenaient et comprenaient rapidement !
Le rôle du professeure d’UPE2A :
Comme nous l’a expliqué notre professeur, son rôle n’est pas seulement de les faire évoluer dans la langue française mais aussi de les inclure dans notre société. Cela passe par leur apprendre à lire l’heure, leur apprendre à déchiffrer leur emploi du temps, leur montrer leur classe, la cantine, le gymnase, leur expliquer où se ranger lorsque la sonnerie retentit… Elsa a d’ailleurs plusieurs fois accompagné un élève qu’elle rejoignait au port car arrivé il y a moins d’un mois celui-ci ne connaissait pas bien le chemin pour aller au Sacré cœur. Par le biais cet exemple, nous voyons bien que le travail de professeur d’UPE2A va au-delà des portes de l’école, c’est un accompagnement dans la vie, c’est un repère pour le jeune. En sachant que ces jeunes sont généralement loin de leurs familles et se retrouvent seuls en France. Il est d’ailleurs important que le professeure d’UPE2A sache parler anglais, car celui-ci va communiquer avec les parents (s’ il y en a) et l’élève qui parlent généralement beaucoup mieux l’anglais que le français. C’est d’ailleurs pour cela que cette professeure donne son numéro de portable à ses élèves afin d’avoir un contact régulier, leur faire passer des informations, vérifier que les élèves sont bien à l’école … C’est un travail au sein duquel l’humain passe avant tout, nous avons envie d’aider ces jeunes et ils nous le rendent bien en essayant de travailler le mieux possible et progresser. Nous allons nous arrêter là car nous pourrions écrire sur ce beau stage encore des pages et des pages !
Pratique :
Place au côté pratique ! Cette professeure doit les mettre à niveau en Français, cependant nous avons pu constater que pour cela elle s’appuie sur différentes disciplines. Par exemple, elle les fait également travailler la géographie. Elle leur montre des vidéos sur la Bretagne, la France, leur fait apprendre les régions … D’ailleurs pour qu’ils comprennent ce qu’ils sont entrain de faire en géographie, elle leur fait d’abord placer les régions, villes sur la carte de leur pays puis sur celle de la France afin qu’ils fassent la relation. Elle utilise également le globe, des cartes du monde à colorier au fur et à mesure des connaissances sur les pays.
Pour ce qui est du français, elle utilise beaucoup l’oral lorsque l’élève arrive dans l’unité puis essaye de passer rapidement à l’écrit ! En effet au collège, les élèves écrivent beaucoup et c’est pour cela que ceux de l’unité UPE2A doivent se mettre à jour. Elle leur fait des dictées avec des étiquettes, des exercices d’écriture avec les formations des lettres, remettre des phrases dans l’ordre pour trouver une logique à l’histoire. Un autre jeu à été très intéressant, celui-ci consistait à mettre les élèves en binôme pour un travail de dessin. En fait, l’un avait une image et devait la décrire au second qui lui devait dessiner sans le modèle. Dans cet exercice, les enfants travaillaient les mots, le vocabulaire afin de faire une description la plus proche possible, ils retravaillaient également la droite, la gauche, devant, derrière et enfin la formation de phrases. Par la suite, le modèle et le dessin étaient comparés et cela était souvent synonyme de fou-rire ! Durant ces semaines, les enfants ont travaillés sur le Petit-Prince et ont commencé à apprendre quelques dialogues pour pouvoir les jouer par la suite.
Les supports :
Enfin, dans l’unité UPE2A, l’adulte utilise plusieurs supports : nous avons l’ordinateur et son logiciel « Entrer dans la lecture », les élèves écoutent et répètent, ils font différents jeux dessus, s’exercent ... Nous avons des livres comme « Entrée en matière : la méthode de Français langue seconde de scolarisation » de Brigitte Cervoni ou encore des cahiers d’écriture pour des enfants de l’âge de 6 ans. Finalement cette professeure était assez libre dans la construction de ses cours, elle ne devait pas forcément suivre de programme, son seul objectif était qu’à la fin ils sachent lire, parler correctement français et l’écrire convenablement.
Nous n’avons pas de photos car la professeure n’était pas d’accord pour cela. Toutefois les souvenirs restent en tête !
Lise et Elsa : prise de recul par rapport à ce stage …
Il est vrai que nous n’avons pas pu partir à l’étranger et que cela nous a un petit peu démoralisé (sans vous le cacher) …
Cependant, il faut voir le côté positif ! Grâce à ce projet nous avons fait la rencontre d’une professeure incroyable, avec qui nous avons beaucoup partagé. Nous avons passé deux semaines aux côtés d’enfants motivés, heureux d’être là, toujours avec le sourire. Le stage s’est déroulé comme nous l’espérions. Nous nous sommes attachées à ces adolescents qui n’ont pas eu un parcours de vie facile et qui se battent pour apprendre le français et être le plus inclus possible dans notre société. Nous nous sommes senties utiles et nous ��tions chaque jours motivées à l’idée de pouvoir les aider. Enfin, nous nous sommes rendues compte que nous étions capables d’être à la hauteur d’un public de collégiens et qu’ils existent d’autres portes qui pourraient être tout aussi intéressantes que professeurs des écoles.
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Traduction d’une fanfiction de @equilateralwaffle
Aussi disponible sur AO3
Note de l’auteur : ce chapitre contient des trucs sur la découverte sexuelle. Rien de très explicite, juste deux adolescentes qui parlent d’aromantisme, d’asexualité et de ce que ça veut dire. C’est juste un avertissement, au cas où quelqu’un craindrait ce genre de sujet, mais je l’ai écrit de façon à être le plus informatif possible, alors si vous avez des questions ça pourrait aider. C’est très proche de la façon dont j’ai embarqué sur le train de l’asexualité – je m’étais identifiée à tort comme asexuelle hétéroromantique, dis donc. Alors voilà… Ce que vous entendez là n’est pas tr��s différent de qui j’étais il y a un an.
Le lendemain matin, alors que Péridot entamait sa quatrième heure de cours, elle ne put retenir le coup de chaleur qui apparut certainement sur son visage. La méthode appropriée pour gérer ce genre de problème, se répétait-elle dans sa tête comme un mantra, est de l’ignorer et de le fuir complètement. Il n’y avait rien à faire pour changer quoi qu’il se fût passé. Elle ne se souvenait de rien de ce qu’elle avait dit après une certaine heure de la nuit – sûrement quelque chose d’embarrassant – et elle ne pouvait pas le retirer. La seule chose qu’elle pouvait faire, c’était de ne pas en parler et d’espérer qu’Améthyste ne la jugerait pas. Eviter, éviter, éviter.
Facile à dire lorsqu’elle n’était pas assise à côté d’elle, ce qu’elle dut faire trois secondes plus tard.
Heureusement, elles ne parlèrent pas de s’être endormies ensemble à la cuisine ; en fait, il n’y eut aucun changement négatif dans les échanges des deux filles. Améthyste semblait… plus gentille, maintenant. Elle remercia Péridot pour sa note parfaite à son devoir de math (apparemment la première de l’année) et même, pendant le cours, dessina une caricature de Mademoiselle Diamant qui, si elle n’était pas exacte, était amusante. Et sans se faire prendre, comme c’était admirable. Au final, Péridot n’avait pas besoin d’avoir peur de s’être endormie chez Améthyste, et je viens de perdre une heure de mon temps sur deux cent mots qui n’étaient pas nécessaires.
« J’imagine qu’on forme une bonne équipe, » sourit Améthyste un jour plus tard en arborant un C+ rouge vif – en retard, mais admirablement organisé, écrit au sommet de son TP. « T’en pense quoi, Dot ? Prête pour un deuxième round – on a un contrôle la semaine prochaine et le prochain TP est pour bientôt, pas vrai ? Avec l’eau ?
Péridot retint un sourire en voyant à quel point Améthyste semblait sincèrement heureuse de sa note médiocre. Aussi pathétique qu’elle fût, cela avait tout de même été un dur travail et elle pouvait respecter cela. Peut-être qu’une amélioration n’était pas impossible. « Tu étais censée avoir déjà préparé la page de compte-rendu du TP. Nous faisons l’expérience aujourd’hui.
- Ok, cool. Aloooooors… »
Améthyste n’avait apparemment aucune notion de gestion du temps et Péridot pointa la rubrique du doigt. Disposant visiblement d’une mémoire kinésique, Améthyste avait besoin de mouvements clairs pour mettre les choses en évidences. « Ce soir, tu dois travailler sur les questions d’analyse. Vendredi soir, tu t’occupes de la conclusion et on doit rendre le TP Lundi. Tu ne travailles pas aujourd’hui ?
- Ahhh, oui, peut-être Samedi, alors ? On aurait tout le temps qu’il faut ! »
Je ne serais pas trop excitée à l’idée de rester assise dans une pièce avec MOI pendant plus d’heures que nécessaire, pensa Péridot, mais elle se retint de le dire. A la place, elle répondit, « Cela semble raisonnable. »
Elle se prépara.
Si Péridot avait été plus arrogante et avait eu moins de sens pratique, elle aurait sûrement été le genre de personne à appeler le Samedi son jour « pour elle » - pour refuser les invitations, mettre le travail de côté et faire tourner son emploi du temps autour d’un jour d’oisiveté totale en fin de semaine. Puisqu’elle n’avait pas le temps d’être aussi frivole, le Samedi restait un jour de travail viable pendant lequel elle faisait ses corvées, ses devoirs, de l’informatique et autre sans se plaindre, mais elle ne quittait pas la maison si cela était possible. Elle faisait la grasse matinée (jusqu’à NEUF HEURES). Elle s’offrait quelque chose d’autre qu’un petit-déjeuner spartiate composé d’avoine ou de céréales. Elle pouvait aussi peut-être regarder une émission de télé.
Oui, Péridot aimait les Samedis, mais elle aimait aussi se sentir fière d’elle-même, et voir Améthyste (son élève, en un sens) réussir la rendait, en effet, très fière.
Alors ce Samedi-là, Péridot se réveilla à huit heures, mangea un sandwich aux œufs bien consistant, et regarda deux épisodes d’un dessin-animé bizarre avec Octave. D’après ce qu’elle avait observé, la série était un récit initiatique coloré fortement influencée par les vieux dessins-animés et les animés japonais, avec une diversité anormale dans le casting et des séquences de combats captivantes qui faisaient penser à de la danse. Normalement, Crème Fraiche serait descendu pour regarder le dessin-animé parce qu’il avait réussi à aussi se tailler un public plus âgé, mais il allait probablement dormir jusqu’à deux heures de l’après-midi. A neuf heures trente, Péridot rassembla ses affaires et mit ses rollers.
C’était une matinée magnifique pour un début Septembre et elle avait eu l’audace de porter quelque chose de plus confortable – un short pas trop court avec des bords retroussés, un T-shirt Legend of Zelda. L’allée de galets du 100 Court Rosewood crissa sous ses baskets lorsqu’elle enleva ses roues, marcha jusqu’au grand portail, pressa l’intercom comme Améthyste lui avait dit de faire, écouta l’accueil joyeux d’un garçon de treize ans et s’avança avec assurance entre ces murs majestueux pour la deuxième fois cette semaine.
Steven, comme il avait répondu à l’intercom, lui ouvrit la porte. « Améthyste est dans sa chambre, » expliqua-t-il. « Je viens d’essayer de l’appeler et je ne sais pas si elle m’a entendu. Je… Je crois qu’elle fait de la musique. »
Alors Améthyste n’était pas prête, ou alors elle était occupée, ou peu importe ce qu’elle faisait… La possibilité ne lui avait pas traversé l’esprit.
- Je suppose que tu peux essayer de frapper à la porte. Sa chambre est en haut. Ou… euh, si tu veux, tu peux rester en bas et regarder Tristesse au p’tit dej’ avec moi ! »
Elle avait beaucoup entendu le garçon parler de cette série de Tristesse au p’tit dej’ ces derniers temps et secoua poliment la tête. « J’apprécie l’offre, Steven, mais non. Je vais tenter de contacter Améthyste. »
Ce ne fut qu’après avoir commencé à gravir les escaliers qu’elle réalisa qu’elle aurait probablement dût demander quelle chambre était celle d’Améthyste, mais lorsqu’elle finit de grimper elle décida qu’elle n’en aurait pas besoin. C’était assez évident. Des différentes portes alignées dans le large couloir tapissé de magenta – et de bois de chêne – seules deux portes portaient la moindre décoration, et la première portait « CHAMBRE DE STEVEN ! VEUILLEZ FRAPPER SI C’EST FERMÉ MERCI ^_^ » écrit au marqueur rose.
Et la voilà, la porte la plus éloignée, repeinte de mauve, de noir et de strass étincelants qu’il aurait probablement mieux valu ne pas coller sur du bois de chêne. Complètement fermée. Une affiche en particulier indiquait « PAS DE FILLE AUTORISÉE! PAS DE GARÇON AUTORISÉ! AMETHYSTE AUTORISÉE » dans la tristement célèbre police d’écriture qu’était le Papyrus, ce qui fit hausser un sourcil à Péridot. Une… une référence à un jeu vidéo ? De la part… d’une punk ? Quoi qu’il en soit, le problème demeurait : la porte d’Améthyste était fermée et Péridot n’avait aucune intention de l’ouvrir, parce que la résidente avait l’air occupée.
- …everything stays, but it still changes. »
Améthyste… chantait ?
- Ever so slightly,
daily and nightly,
in little ways,
when everything stays. »
La chanson se termina, se mêlant chaleureusement au pizzicato délicat d’une guitare qu’elle ne pouvait pas voir. Comme lorsqu’elle parlait normalement, Améthyste avait une voix aigüe, un peu rauque. Péridot aurait aimé entrer à ce moment-là, mais Améthyste ne cessa pas de pincer les cordes de sa guitare. Et ça continuait : d’une clé à l’autre, un silence, puis le pincement des cordes les plus graves.
- Maybe you're better off with her... »
Péridot prit une inspiration.
- I think she's better for you.
I forgot how great it felt to be us, guess I got carried away...
I had to use you to make me feel strong
But I don't care about that now...
I see a tower built out of my mistakes
And it all comes crashing down... »
Sa voix couina là-dessus et elle perdit la mélodie de la guitare, alors elle se mit à gratter les cordes à la place. Cette chanson était différentes d’une façon qu’elle ne pouvait pas vraiment expliquer – la première n’était qu’une chanson, elle le sentait, mais celle-ci était tellement Améthyste qu’elle ne pouvait être qu’un morceau original. Quelque chose dans le choix de la mélodie, le rythme qui s’alignait parfaitement sur sa respiration profonde, les paroles elles-mêmes disaient que c’était elle, la fille derrière les jeans déchirés et les piercings aux oreilles et les écouteurs à la musique trop forte.
- Is there something I can do... is there something I can do?
Is there something I can do...
Can I make it up to you? »
A nouveau, la musique se termina et la respiration de Péridot trembla involontairement. Là où elle ne pouvait pas voir, il y eut un bruit de roulade maladroite, un pincement sur la corde du Mi, et soudain, la porte s’ouvrit à la volée et Péridot se retrouva face à des poings serrés et des épaules tendues.
Péridot glapit – Améthyste fit un bond en arrière. Les deux filles avaient les yeux écarquillés. « Péridot ? » se fâcha Améthyste. « Qu’est-ce que tu as entendu ?!
- Je n’ai pas fait exprès ! » s’écria Péridot. La colère dans la voix d’Améthyste, dans ses dents serrées, suffisait presque à la pétrifier. Ce n’était pas ça. « Je – Je suis juste montée te voir pour qu’on puisse travailler sur le TP… Je n’ai été là que pendant une minute, je te le jure ! »
Oh mon dieu, elle ne me croit pas. L’autre fille avait les bras croisés et fusillait le sol du regard – clairement pas un « ohh, ça va, je te pardonne ». Il y avait une chose qu’elle pouvait essayer. Péridot ferma les mains devant elle, prit une inspiration et ferma les yeux.
- Je suis désolée. »
Pour être honnête, Péridot ne savait pas quoi faire après avoir fermé les yeux – ça lui paraissait simplement être la bonne chose à faire, mais quelle était le comportement à adopter ensuite ? Devait-elle attendre qu’Améthyste parle, ou se contenter de partir ? Mais avant de pouvoir se décider, une main calleuse mais délicate se posa sur son épaule et elle se retrouva à quelques centimètres des yeux abyssaux d’Améthyste. Elle avait sur le menton un drôle de grain de beauté qui était… assez joli, en fait. Elle avait repoussé ses cheveux en arrière…
- T’es mignonne, Péri, » sourit-elle doucement. « Viens, entre. »
Même après avoir retiré sa main, le souvenir de son toucher délicat avait été brodé dans l’esprit de Péridot. Quel changement d’atmosphère… Elle n’avait pas l’air fâchée, pourtant. Tant mieux. Mais on n’était jamais trop prudent – tandis que Péridot suivait Améthyste dans sa chambre, elle passa en revue sa Liste des Politesses Occidentales qu’elle avait prise en note pendant ses années de tentatives de communication ratées. Des choses comme dire « merci ». Demander la permission avant de quitter la pièce. Ne pas faire de commentaires sur le physique. POUR L’AMOUR DU CIEL, NE PAS TRAITER LES GENS D’ANDOUILLE. Ne pas parler de soi. Eviter de débattre sur la religion ou la politique. Ne pas…
Elle n’atteignit jamais la fin de cette liste car elle se perdit soudain dans la chambre.
Premièrement, elle était immense, à peu près trois fois plus grande que la chambre de Péridot chez les Yellowtails. Deuxièmement, elle n’avait pas l’air grande parce qu’elle était pleine à craquer. Le lit-double, le bureau, la commode, la batterie intégrale et le fauteuil en boule prenaient déjà assez d’espace à eux seuls, mais il y avait en plus des vêtements sur le sol, des partitions froissées qui volaient comme de la neige, et une myriade de lots de vide-grenier qui transformaient la chambre en labyrinthe. Une couette mauve était roulée en boule au pied du lit, une guitare étendue sur les nombreux cousins, et des vestes de toutes sortes pendaient des colonnes de lit. Le bureau fit grimacer Péridot – des tasses vides, des bols et des emballages vides vacillaient sur des piles de carnets à dessins et de boites à chaussures. Et la propriétaire, toute aussi négligée dans son short de sport et son T-shirt Fall Out Boy trop grand, servait de maladroite pièce centrale à tout cela tandis qu’elle se grattait la cheville avec son autre pied.
- Alors, euh. » Elle rit jaune. « Tu peux t’assoir, j’imagine. Si tu trouves un endroit. » A la va-vite, elle prit une brassée du bazar sur son bureau et jeta le tout sur son lit à la place, laissant Péridot s’asseoir sur la chaise du bureau. « J’avais, euh, oublié que tu venais, sinon j’aurais un peu rangé.
- Pourquoi est-ce qu’on ne va pas tout simplement travailler à la cuisine ? »
Améthyste tira la langue. « Perle voulait travailler sur la terrasse, alors elle n’arrête pas de faire des allers-retours avec plein de peinture et d’autres trucs. » Elle s’était à moitié enfoncée dans son fauteuil en boule mais soudain son visage s’illumina et elle trébucha jusqu’à la fenêtre ouverte. « Hehe… Eh, j’imagine que t’as pas de bombes à eau dans ton sac-à-dos géant, hein ? »
Péridot la regarda d’un air suspicieux. « Pourquoi est-ce que j’aurais… ? »
- On pourrait l’avoir d’ici, en visant très bien.
- Qu-quoi ? » Péridot ne pouvait plus supporter le suspense et sauta à son tour sur ses pieds pour regarder par la fenêtre. Comme elle le craignait, Perle se tenait un étage plus bas sur une terrasse partiellement blanche, repassant la même parcelle de bois au rouleau de peinture. Améthyste ricana en pensant à quelque chose de secret et de diabolique et Péridot lui jeta un nouveau regard dubitatif.
- L’as-tu déjà attaquée avec des projectiles liquides depuis cette hauteur ?
- Pas si fort, » la prévint Améthyste avant de quitter la fenêtre pour continuer à ranger. « On entend à travers une fenêtre, ma vieille. » Elle n’avait pas répondu à la question.
Péridot se percha à nouveau sur la chaise du bureau d’Améthyste, prenant en note le matériau luxueux du coussin violet, la bonne qualité du bois du bureau rayé par le temps, et l’ordinateur portable fin comme une feuille de papier qui chargeait au milieu de l’espace de travail. Les compartiments intégrés étaient bourrés de babioles et de curiosités. Des bracelets d’amitié, des rubans de volleyball, des médailles de lutte, des pots de verni à ongle, des barres de chocolat, des stylos à encre d’un million de couleurs différentes. Elle remarqua aussi des icônes au motif très spécifique, attachées à certaines choses, toujours dans les couleurs noire, grise, blanche et violette – à plusieurs reprises un as de cœur, un autocollant portant la lettre A sur son cahier de devoirs, le dessin d’une baleine sur un badge.
En dépit de tout bon sens, et parce qu’il était juste là, au milieu d’une pile de déchets, Péridot prit le badge et le regarda de plus près. « Est-ce que ces couleurs ont une signification ? »
Améthyste ramassait ses vêtements à ce moment-là (heureusement, ils devaient tous être à peu près propres car elle était en train de les remettre en pagaille dans ses tiroirs), et elle n’eut besoin de tourner la tête qu’une seconde pour comprendre de quoi parlait Péridot. « Ohh, mon asexuwhale ? Un ami me l’a offert après mon coming-out. »
Péridot avait lu des encyclopédies. Elle avait étudié la linguistique pour essayer d’être plus cultivée. Elle était arrivée troisième au concours d’orthographe de l’état et avait mémorisé un dictionnaire. Et pourtant, malgré tout son savoir, elle n’arrivait pas à déchiffrer le moindre mot de la phrase qu’Améthyste venait de prononcer. « De quoi est-ce que tu parles ? »
A sa grande surprise, Améthyste réagit bien au défaut de compréhension de Péridot, hocha la tête et se contenta d’expliquer en dégageant un peu le sol. « Je suis asexuelle. Alors, tu vois, genre, l’homosexualité, la bisexualité, les trucs comme ça ?
- Euh… oui. » Péridot se trémoussa sur sa chaise, mal à l’aise – argh, si Améthyste lui reposait la question sur sa prétention homosexualité… Eh bien… Mais Améthyste semblait parfaitement préparée à répondre sans poser de questions personnelles, alors elle écouta.
- Ce sont ce qu’on appeler des sexualités, et elles sont différentes pour chacun parce que tout le monde aime des choses différentes. Genre, toi tu préfères peut-être les garçons, mais Mme. Lazuli préfère les filles. Juste parce que vous êtes différentes. Hétérosexuelle, homosexuelle. Mais l’asexualité, c’est quand tu n’es attirée sexuellement par personne, d’aucun genre, et c’est comme les autres sexualités. C’est juste quelque chose qui fait partie de nous. »
C’était intéressant d’être de l’autre côté de la balance, avec Améthyste pour professeur, et Péridot trouvait cela plutôt agréable. Elle ne pensait pas souvent à la sexualité parce qu’elle était trop occupée, n’avait jamais trouvé une raison de s’y intéresser, mais c’était intrigant. « Alors, c’est comme du célibat ? »
Améthyste se leva avec un tas de vêtements et secoua la tête. « Non, le célibat c’est juste un truc que tu fais pour une raison. C’est le choix conscient de ne pas coucher, rien à voir avec l’attraction. Genre… Là, je t’explique. » Elle lâcha les vêtements dans un tiroir puis ramassa deux choses qui étaient sur sa table de nuit et les posa sur le bureau devant Péridot. Le premier était un donut à moitié entamé et l’autre une boite de frites.
- Je sais que c’est juste une boite, mais fais comme s’il y avait des frites dedans. Certaines personnes veulent seulement manger le donut. D’autres personnes veulent seulement manger les frites. Certaines personnes veulent les deux, et d’autres personnes veulent manger n’importe quelle bouffe, pas juste ces deux-là. Mais nous, les asexuels, on n’a juste pas faim. Ou alors, si on a faim – ça c’est la libido – eh bien, on ne veut juste pas de ça. Ce n’est pas qu’on pense que c’est mauvais, c’est juste qu’on ne trouve pas ça tentant. Le célibat, c’est quand tu es au régime. »
Alors… Certains êtres humains qui regardaient d’autres êtres humains sexuellement attirants et ne ressentaient pas de désir sexuel ? Intéressant. Mais lorsqu’elle regardait Améthyste, elle ne voyait clairement pas quelqu’un qui n’était pas attiré par les gens beaux – en fait, de toutes les personnes auxquelles elle s’était obligée à parler, Améthyste était la personne qui flirtait et essayait de se rapprocher le plus des gens. Rien que l’autre jour, elle draguait ouvertement le pauvre gamin qui était assis derrière elles, en cours de biologie. « Je comprends. Mais, sauf ton respect – je ne crois pas que… asexuelle… soit l’adjectif qui te… convienne le… euh… plus. »
Péridot se retrouva à regarder avec insistance ses propres chaussures. Améthyste fit un pas en arrière, puis sembla comprendre et poussa un petit rire. « C’est plus compliqué que l’apparence physique, Péri, » expliqua-t-elle. « Je drague beaucoup parce que c’est marrant, et – tu crois que tu peux écouter un point corollaire ? »
Elle fut surprise par l’usage du mot « corollaire » mais elles avaient déjà parlé de théorèmes mathématiques alors elle pouvait comprendre. « Euh… Bien sûr. »
Il y avait encore beaucoup de choses à faire pour rendre la chambre d’Améthyste présentable, mais l’autre fille les ignora et se laissa tomber dans son fauteuil. Elle se racla la gorge, et :
- Mon orientation sexuelle n’est pas le seul facteur qui joue quand je m’adresse à quelqu’un. Il y a en fait trois types de relations : sexuelle, romantique et platonique, et les orientations sexuelles et romantiques peuvent toutes les deux changer en fonction des gens. Il y a aussi un truc qui s’appelle être queerplatonic, mais je ne sais pas grand-chose là-dessus. Enfin bref. Donc peu de gens comprennent ça, mais l’attraction sexuelle et l’attraction romantique sont en fait deux choses complètement différentes et tu peux avoir différents types d’attractions dans les deux cas. Par exemple, je m’identifie comme une asexuelle panromantique, parce que je ne ressent pas d’attraction sexuelle envers qui que ce soit, mais je ressent une attraction romantique envers n’importe quel genre.
- Alors… L’attraction sexuelle et l’attraction romantique sont deux choses différentes ? Quelle est la différence ?
- L’attraction sexuelle c’est, ben, tu sais bien. Des sensations sexuelles. C’est par rapport à ton corps. L’attraction romantique, c’est plus émotionnel qu’autre chose – tu peux aimer l’aspect esthétique d’une personne, mais ce n’est pas sexuel, c’est genre, regarder quelqu’un et penser qu’il est beau, comme regarder une belle peinture, et normalement ça va avec l’attraction romantique. L’attraction romantique, c’est avoir envie de faire des trucs romantiques, comme des câlins ou des rendez-vous. En gros : l’esthétique c’est « je veux te regarder », platonique c’est « je veux être avec toi », romantique c’est « je veux sortir avec toi » et sexuel c’est « je veux te baiser ».
- Je… je vois. » Péridot ne voyait pas vraiment – les câlins pouvaient être un acte très physique, les rendez-vous n’étaient pas quelque chose de très clair ; quelle était la limite entre les deux ? Elle comprenait l’aspect sexuel, mais une attraction romantique ? Elle ne savait pas que cela existait. Pour elle, la séduction humaine ne servait qu’à la procréation. Tous ces rituels préliminaires ne servaient qu’à tester la température ; les gens n’avais pas réellement envie de perdre leur temps en « je t’aime » clichés, en diners aux chandelles et en « bonne saint valentin »… pas vrai ?
- T’as l’air de faire une sérieuse remise en question, » Améthyste se pencha vers elle et sourit. « Dis-moi tout, meuf. Genre, si tu veux. J’dirai rien. »
L’invitation lui répugna au début – pourquoi révèlerait-elle la moindre de ses pensées personnelles à une fille qu’elle connaissait à peine ?! – mais ensuite elle se fit la réflexion que, eh bien, elle était assise dans la chambre d’Améthyste, à l’écouter parler de sa vie amoureuse, juste après avoir écouté une chanson qui était probablement très personnelle. Et de toute façon, elle avait techniquement le dessus sur la situation. Améthyste ne pouvait pas la faire chanter si Péridot n’avait aucun ami, nyehehehe !
… Au final, cela avait en fait l’air beaucoup plus triste que prévu.
Eh bien, il n’y avait pas grand-chose qui puisse mal tourner, à part peut-être Améthyste qui pourrait la juger pour toujours pour le restant de ses jours, mais il y avait un schéma autodestructeur dans son esprit qui ressemblait à [tranquillement dire à quelqu’un quelque chose de terrible sur soi pour essayer d’avoir l’air cool – le quelqu’un dit « ça a l’air malsain, oh mon dieu » - dire « haha, ouais, je sais » pour réessayer d’avoir l’air cool – y repenser plusieurs nuits d’affilée et se souvenir de ne plus jamais parler à un organisme vivant]. Alors elle se décida à le dire.
- Je crois pouvoir répondre à ta description, » annonça Péridot. « Je n’ai jamais ressenti d’intérêt pour les activités intimes telles que la romance que tu décris, et je crois que je n’en ressentirai jamais. » Avec hésitation, elle repensa aux quelques situation qu’elle avait vécu et qui pourraient être considérées sexuellement excitantes (comme elle n’avait que quinze ans et un cas d’asociabilité, il n’y en avait pas beaucoup, et ses expériences étaient limitées à la découverte accidentelle de porno sur internet et à quelques séjours à la piscine publique, dont la plupart ne lui avaient fait découvrir que d’ennuyeux mâles blancs de toute façon). Mais elle pensait pouvoir rejeter avec certitude toute attraction sexuelle, tout comme Améthyste, et pencha le menton.
- Quel terme utiliserais-tu pour quelqu’un ne faisant l’expérience d’aucune attraction romantique, ni sexuelle ? »
Améthyste comprit rapidement et lui fit un sourire taquin. « On appelle ça asexuel aromantique, ou ace-aro pour faire court.
- Hmm. Ace-aro. » Péridot laissa les mots rouler dans sa bouche et son esprit pendant quelques secondes avant de hocher la tête. C’était réconfortant d’avoir une étiquette, une classification. Elle lui semblait un peu bizarre, mais elle se dit qu’elle n’avait personne d’autre à qui parler et donc personne d’autre à qui révéler sa sexualité, donc si l’identification se révélait être incorrecte, alors elle aurait tout le temps qu’il fallait pour faire des recherches. Peut-être y avait-il des sous-catégories d’asexualité – cela pouvait difficilement se résumer à « sexe, pas de sexe ».
Elle se racla la gorge et joignit le bout des doigts comme elle le faisait souvent, puis regarda Améthyste dans les yeux. « Améthyste, je vais dire quelque chose, » annonça-t-elle avant d’inspirer. « Merci. J’ai trouvé ton d’information digne d’intérêt. »
L’autre fille sourit. « Pas de problème, P-dot. Alors, tu crois que t’es… ? »
La question resta en suspens, mais elle était claire. Avec hésitation, Péridot hocha délicatement la tête et fit mine de remettre le badge de baleine dans son bocal, mais Améthyste se leva. « Tu peux le garder s’il te plait. Cadeau d’une camarade ace, tu vois ?
- Oh. » Le badge était tiède à cause de la chaleur de ses mains et, hésitante, elle le glissa dans son sac. « Merci. Alors… J’imagine que tu n’as pas tes affaires de laboratoire.
- Si tu n’as plus de questions sur le monde de l’asexualité, j’ai tout ce qu’il faut, » Améthyste jeta son cahier dans les airs et le rattrapa dans son dos. Elle sortit une chaise pliante vraisemblablement de nulle part et se glissa près de Péridot, d’un air si tranquille que cela ne lui ressemblait presque pas. C’est alors que Péridot comprit :
Améthyste agissait différemment parce qu’elle la draguait, avant tout cela, et maintenant elle ne le faisait plus. Étrange.
- Très bien. Tu as rédigé ton exemple de compte-rendu ? »
#translation#french#steven universe#amedot#how to fit your heart in a petri dish#comment caser son coeur dans une boite de Pétri#fanfiction#equilateralwaffle
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Le journal intime de Benjamin – 1. Cher Journal…
Cher Journal…
C’est bizarre. C’est la première fois que je m’adresse à toi. En fait, c’est la première fois que j’écris quelque chose pour moi. À l’école, au primaire, je faisais des fois des histoires, elles plaisaient à ma maitresse. Je suis très bon en français, aussi, c’est ma meilleure moyenne, par comme ces horribles maths que je déteste ! Du coup, j’ai rédigé des trucs avec un chevalier sans peur et sans reproche qui voulait sauver la princesse et qui y arrivait après avoir terrassé un dragon-licorne. Le dragon-licorne, c’est une espèce magique que j’ai créé et qui a le corps d’un dragon et qui se bat à l’épée avec sa corne de licorne. Au début de l’histoire, il était méchant, mais touché par mon héros sans peur et sans reproche, il est devenu gentil et il lui a servi de monture. Cette histoire est trop cool, mais à part à ma maitresse, je ne l’ai jamais fait lire à personne. Elle m’a encouragé à continuer et ma félicité pour mon effort d’orthographe. Elle m’a confié un secret : l’écriture SMS, elle est réservée aux téléphones et il ne faut pas l’utiliser quand on écrit pour de vrai. C’est même ça qui fait la différence entre les imbéciles et les têtes bien faites. Je me moque un peu, mais bon, je ne pense pas pour autant être un génie, même si je m’exprime bien. Mon histoire, elle me fait même un peu honte, alors je ne voudrais pas que mes parents tombent dessus.
Il faut dire que je suis plutôt timide. Ce n’est pas ma faute, c’est comme ça. Même si j’ai plein d’idées dans la tête, je les exprime assez peu. Je ne parle pas trop. C’est plus sage, il parait. Ceux qui parlent beaucoup n’ont souvent pas grand-chose à dire. Ça se voit souvent à la télé. Les hommes et les femmes politiques, surtout ! Qu’est-ce qu’ils parlent ! Mais en fait, ils ne disent rien. Rien d’intéressant, en tout cas. Ils ne font que répéter que les autres sont nuls alors que eux, ils sont bien, même que c’est pour ça qu’il faudrait voter pour eux. Ils disent toujours avoir plein de solutions, mais quand les journalistes leur demandent de les expliquer, ils s’énervent. Mon père me dit tout le temps que ça, c’est uniquement pour le spectacle. Qu’en fait, ils sont tous copains, comme moi et les autres dans la cour de récréation…
S’il savait…
Au fait, j’y pense maintenant, mais je ne me suis toujours pas présenté. Toi, c’est facile, tu es un journal, donc on écrit et tu te tais. Mais moi, c’est plus compliqué. Je m’appelle Benjamin, j’ai eu onze ans cet été et je viens d’entrer en sixième. Mais bon, comme je ne vais pas coller une photo de moi sur la première page, laisse-moi me décrire un peu : je fais un mètre quarante-deux, complètement dans la norme, et je pèse trente-et-un kilo. Je suis plutôt maigre, en fait. Enfin, pas trop non plus, mais ça ne me dérange pas, même s’il faudrait absolument que je fasse du sport. Avant, je faisais du judo, mais je n’aimais pas ça. Faut que je trouve autre chose. Sinon, mes cheveux sont plutôt normaux, je trouve, sauf que je ne les coiffe pas souvent, donc ils partent dans tous les sens. Ils sont plutôt doux. Niveau couleur, je dirais châtain, même si en ce moment, j’ai des mèches blondes, sans doute à cause du soleil et de la piscine cet été. Là où ça devient compliqué, c’est pour mes yeux. Ils sont vairons (ça veut dire de couleurs différentes), mais même ça, c’est pas suffisant pour les définir. En fait, ils ne ressemblent à rien, mais tout le monde les trouve jolis. Le gauche, c’est un dégradé de bleu foncé vers le bleu clair, j’avoue, c’est assez sympa. Le droit par contre, c’est la fête du slip. Y a du gris, du vert, et tout est mélangé et forme des petites taches. Ça n’a aucun sens, mais les filles et les adultes aiment beaucoup. Une amie de mes parents que j’aime bien les trouve même magnifiques. Elle s’appelle Suzanne, elle est adorable. À chaque fois qu’elle vient manger à la maison, elle m’apporte un p’tit cadeau. Et tu sais ce qu’elle m’a offert cette fois-ci ? Un journal intime ! Ah ah ah !
Bon, ok, j’suis ridicule. Mais bon, je ne sais pas comment, mais elle a appris que j’écrivais un peu et comme je ne parle pas beaucoup, elle a dû se dire que ça serait une bonne idée de t’offrir à moi. Maintenant que j’y pense, ce n’est pas bête. Cela fait déjà plus de trente minutes qu’on est en tête à tête toi et moi, cher journal, et je commence déjà à apprécier notre relation. Tu ne me juges pas, tu ne me critiques pas, tu ne fais pas de commentaires… tu m’écoutes, juste. C’est une faculté rare. Trop de gens ont fini par l’oublier.
Enfin bon, Suzanne, peut-être qu’un jour je lui ferais lire mon histoire, mais il faut encore que je la retravaille, car là, j’ai vraiment honte. Personne ne doit savoir que j’écris pour le moment ! Et encore moins que j’ai un journal intime. C’est un truc de filles, normalement. Ou de pédé. Mais je ne suis ni l’un ni l’autre. Attention, hein, je ne juge pas ! Ma génération est plutôt ouverte sur le sujet, je pense. Bon, il reste toujours une minorité d’imbéciles qui gueulent plus fort que les autres et qui aimeraient que tout le monde soit pareil. Mais quoi, les filles n’ont pas choisi d’être des filles ! Héhé. Non, cherche pas, journal, j’essaie juste de faire un peu d’humour. Tu peux pas comprendre.
Bref, physiquement, voilà quoi. Mon look est plutôt Swag, j’aime bien les t-shirts blancs aux manches trop longues, ça me donne du style quand j’en sers le bout dans mes paumes, et ça me permet aussi de cacher ma bouche et mon nez dans le col, quand je n’ai pas envie de parler. Pourtant, mes lèvres sont plutôt jolies. On me dit souvent que j’ai un sourire de fou ! Quand je souris. C’est-à-dire pas très souvent. Et que j’ai un nez de bébé, aussi. Je l’aime bien, il est mignon. Mais il parait que le nez, c’est un truc qui grandit toute la vie. Là, ça va, il a encore une taille « enfant ». Mais je n’ose pas imaginer ce que ça donnera quand je serai vieux. Il suffit de regarder tous les gens qu’on peut croiser dans la rue pour se faire une idée. La vie, c’est le passage successif de la prison de l’innocence au musée des horreurs. Entre les deux, il y a le terrain-vague de l’adolescence (pas déjà ! pas déjà ! pitié, pas déjà ! laissez-moi être un enfant encore un peu ! Hier, mon père m’a dit que, vu que je venais d’entrer en sixième, j’étais un pré-ado… Nooooooooooooon, j’veux pas devenir con ! Pitié ! Pas ça ! Pas moi !). Et l’autoroute des emmerdes (le monde adulte quoi). Yep, la vie semble vraiment mal foutue. Pour ça que moi, quand je serai grand, j’aurai un chien. Comme ça, chez moi, ça sera le chenil de l’indifférence. Et on emmerdera le monde entier.
Ah, et aussi, je porte des jeans slims, parce que c’est quand même la mode. Ça va, je ne suis pas non plus complètement un extra-terrestre. Ce n’est pas parce que je ne parle pas qu’il faut me considérer comme un Alien. Je suis un jeune collégien de mon temps ! Je passe des heures sur Facebook, j’échange des nouvelles avec les potes par texto, j’lis des bédés (t’as vu le dernier Astérix ? Nan mais il est trop cool ! Mon père a la collection complète, j’ai tout lu et relu quand j’étais petit. Mais les nouveaux, là, avec le nouveau dessinateur, c’est stylé, je me bidonne à chaque page !) et je joue aux jeux vidéo. J’ai une 2DS, car ma « hum hum » d’adorable mère que j’adoooooooore considère que la 3D, ça fait mal aux yeux. Du coup, j’ai eu le droit au modèle « chiard ». Ok, j’me pleins d’être presque un ado, mais j’admets que parfois, j’aimerais bien que mes vieux arrête de me prendre pour un simple gamin. Du coup, je joue surtout aux vieilles consoles de mon vieux. Quand il était plus jeune, il parait qu’il passait ses journées sur la PlayStation, première du nom. Je te l’accorde, niveau graphisme, c’est SUPER MOCHE. Mais vraiment. Limite, on se demande comment c’est possible que les trucs aient été si laids il y a vingt ans à peine. Par contre, niveau profondeur de jeu et gameplay, il y a des pures tueries ! Sérieusement, j’ai essayé le dernier Tomb Raider chez Maxence, mon meilleur copain depuis le CE2. Bah même s’il est magnifique et super impressionnant, il ne vaut pas un clou par rapport au premier ! Ok, Lara est moche et polygonée, et elle est tellement rigide qu’on dirait un cyborg télécommandé via un suppositoire dans le cul… Mais à côté, voilà quoi, t’es à fond dans l’aventure, tu joues, je kiffe ! Et je ne te parle même pas des vieux Fifa ou même du premier Rayman. Ah putain, il est dur celui-là ! Rien à voir avec le Run&Jump que je viens de télécharger sur mon téléphone. T’en chie, mais c’est tellement bon ! Bon, je ne vais pas non plus tous les faire, parce que si j’aborde les vieux Final Fantasy, je crois que j’arriverais au bout de ce journal avant la fin de la semaine. Mais voilà, les jeux vidéo, j’adore ça, vraiment. Peut-être même plus que les copains.
En fait, des copains, je n’en ai pas beaucoup. Certes, il y a Maxence, dont je viens de te parler, Max pour les intimes, et on est intime. Bah oui, tu veux que je te dise quoi ? Quand tu te retrouves dans la même baignoire avec un mec de ton âge en CE2, forcément, ça crée des liens. On se rend compte qu’on est fait pareil. Du coup, on peut tout se dire ou presque. Avec Max, on a passé plusieurs vacances ensemble, et on a souvent dormi l’un chez l’autre le week-end. On était dans la même classe jusqu’en CM1. L’année dernière, ça m’a vraiment manqué, mais je crois que la maitresse ne voulait pas nous avoir ensemble, de peur qu’on perturbe un peu trop le cours. Et là, rebelote. Alors qu’on s’est arrangé pour être dans le même collège, je me retrouve en sixième trois et lui en sixième cinq ! C’est vraiment trop chiant ! Du coup, on n’est presque jamais ensemble en permanence. C’est assez con, parce qu’en fait, on voulait créer un jeu de plateau typé « jeu de rôle » ensemble. Lui, il aurait dessiné les cartes et tout le bazar (il est super doué !) et moi, j’aurais écris les règles et créé l’univers. J’avais déjà une super bonne idée pour recycler mon dragon-licorne, mais bon… C’est pas gagné. Enfin, on fait bien la paire, quoi. Physiquement, il est un tout petit peu plus petit que moi et un poil plus de bide, mais ça va, hein, on reste maigre tous les deux. La différence, c’est le visage. Le mien est plutôt ovale, alors que lui, c’est un carré ! C’est marrant, moi j’ai des courbes et lui des droites. Ah, et ses cheveux blonds finissent toujours au-dessus des yeux. Y a rien à faire, s’il ne planque pas son regard derrière ses tifs, il ne se sent pas bien. En CM1, sa mère avait presque tout rasé ! Il a fait la tronche pendant six mois, maintenant, elle n’y touche plus.
Raconté comme ça, tu dois te dire que j’ai une belle vie, non ? Un bon pote, des parents aimants, des jeux vidéo… tout pour être heureux ?
Tu es stupide, journal.
Parce que si tu savais lire entre les lignes, tu aurais déjà vu mes larmes qui viennent de faire baver l’encre. Tu aurais pu sentir mes dents mordiller mes lèvres. Tu aurais deviné la crispation de mon poignet. Depuis tout à l’heure, j’ai mal aux doigts.
Oui, je sais, excuse-moi. Ce n’est pas toi le problème, c’est moi… Même si je donne l’impression de parler, je fais avec toi ce que je fais tout le temps. Je me tais. Je me tais et je garde les choses pour moi. En fait, ce qui me fait vraiment chier, seul Max le sait, mais il a juré de ne rien dire. Et je sais qu’il ne dira rien, parce que déjà, c’est un bon copain, et il n’est pas du genre à trahir. Pas son style. Ensuite, parce que ça reste un gros lâche et qu’il n’a pas envie que ce que je me prends sur la gueule lui retombe dessus. Et moi non plus je ne veux pas. Ils l’ont menacé. Ils m’ont menacé de s’en prendre à lui. Je ne l’accepterai pas.
Jusqu’à la moitié du CM2, tout le monde disait que j’étais plutôt cool à vivre, même si j’étais super naïf. Le truc, c’était que comme Maxence n’était pas dans ma classe, j’ai dû me chercher de nouveaux copains, histoire de discuter un peu et de m’amuser pendant les leçons (non, parce qu’à part les maths ou j’ai du mal, le primaire, c’est quand même super simple, pour ne pas dire ennuyeux). C’est comme ça que je me suis rapproché de Sofiane. Enfin, c’est plutôt la maîtresse qui nous a rapprochés. So, c’est le type même du cancre. Toujours au fond, à faire le con, à ne jamais rien écouter… le parfait petit merdeux glandeur. Forcément, il a fallu qu’on me le colle dans les pattes, comme si finir assis à côté de moi pouvait l’aider à se concentrer. Et moi, bonne pomme, je n’ai rien vu venir. Il faut dire qu’il a un petit quelque chose de spécial, So. Quand il te parle, même s’il écorche un mot sur deux, tu te retrouves rapidement embarqué dans ses délires. Il te donne envie de l’écouter. Il impressionne. C’est un futur caïd. Moi, il m’intriguait. Sérieusement, je pensais qu’il m’appréciait. Sa manière de me saisir par l’épaule et parfois même pas le cou, en me faisant un peu mal, son sourire prétentieux, ses délires… Il avait des choses à me montrer.
L’enfoiré. Le connard. Le salaud. Je le hais. Je le hais. Je le hais. Je le hais. Je le hais. Je le hais. Je le hais. Je le hais. Je le hais. Je le hais.
Je le hais tellement fort que j’en chiale, putain ! Pourquoi il m’a traîné là-bas ? Pourquoi il y avait ses deux putains de potes avec lui ? Pourquoi ils m’ont tapé ? Pourquoi ils m’ont demandé de virer mon t-shirt et de me foutre à genoux ? Pourquoi ils m’ont craché dessus ? Pourquoi ils se sont acharnés sur moi jusqu’à casser leurs putains de règles ? Ça fait mal, bordel ! Et ça laisse des traces ! J’avais le dos tout rouge ! Et des bleus sur les flancs ! Pourquoi j’ai fermé ma gueule aussi ? Pourquoi j’ai accepté leur jeu débile du chien et des maîtres ? Pourquoi j’ai gardé ça a fond de ma gorge ?
Ouais, journal. Ouais… Tu dois me trouver minable. Tu sais quoi ? T’as raison. Mais est-ce que j’ai le choix ? Une fois que t’es dans le « jeu », c’est dur d’en sortir. Disons que le remède est pire que le mal. C’est qu’ils cognent fort. Je leur donne dix euros et ils me foutent la paix. Sinon, un gage. Le pire, je crois, ça a été d’embrasser le cul de Sofiane. Ça… ça, si j’avais pu… je l’aurais mordu plus fort. J’aurais arraché une partie de la chair et je l’aurai recrachée. Il aurait hurlé encore plus. Et peut-être qu’après, il aurait eu tellement peur qu’il ne m’aurait pas tabassé jusqu’à ce que j’accepte de lécher le derch de ses deux potes. Putain… Putain… Mais putain, quoi…
Au moins dix fois, ils me firent le coup, avant les vacances d’été. Tout mon argent de poche y est passé. Et moi, je n’avais rien à dire. J’devais juste me taire. Alors j’me suis tu. Et j’ai parlé de moins en moins, à l’école comme à la maison. Pas envie. Pas envie. Pas envie. Résultat ? Mes parents m’ont engueulé. Normal. Ma mère m’a même menacé de m’envoyer chez le psy. Voilà. Super. Comme si ça pouvait changer quelque chose.
Enfin, après tout, c’était avant les vacances, non ? Même si j’ai passé mon mois de juillet en t-shirt manches longues à la plage pour pas qu’on voit les marques, c’était bon, j’étais libéré de cette merde. Tu dois donc te dire que le pire est derrière moi, hein ? Tu parles ! Sofiane est dans ma classe ! Et ses deux potes en quatrième dans mon collège !
Nan mais c’est ça le plus drôle. Mes vieux me foutent dans l’établissement le plus privé et catho du coin, et je tombe sur ces merdes ! Le bahut, un machin, bon cul, belle gueule par excellence, avec les profs tous plus cons et stricts les uns que les autres, et les surveillants, de vrais SS ! C’est leur surnom, d’ailleurs. Je ne savais même pas ce que c’était avant de regarder sur internet, mais en effet, ça y ressemble.
Et bah ces abrutis qui ne jugent que par les notes et qui s’en foutent complètement de ta gueule, ils ont accepté Sofiane ! Et ils l’ont foutu dans MA putain de classe. Ah son sourire le jour de la rentrée… Mais j’en ai chialé rien qu’en le voyant. Il était tellement content ! Il rigolait tellement gras ! Et dès la sortie, il m’a choppé par le col ! Alors qu’enfin, j’avais plus de traces, lui et les deux autres connards m’ont refait un bleu de malade au niveau des hanches ! Et après, ma mère se plaint que son fils ne l’aime plus parce que je hurle quand elle essaie d’entrer dans la salle de bain ! MAIS MERDE ! J’veux pas qu’elle voit ça ! J’veux pas qu’elle sache ! Je suis trop minable, putain. J’suis un déchet, un moins que rien… J’veux pas que mes parents l’apprennent, c’est normal, non ? C’est normal que je refuse qu’ils apprennent que leur fils est un minable pareil. Et puis, j’suis pas stupide non plus ! J’sais très bien que si je l’ouvre, ça sera encore pire ! J’ai essayé, j’te jure journal, la première semaine ! J’suis allé voir le SS en chef et j’lui ai dit. « On m’emmerde. » « Qui ça, on ? » « Bah on…enfin… ». Le mec a jamais voulu me croire. Normal, j’voulais pas donner de noms. J’suis pas taré. Et tien que de m’avoir vu fricoter avec un adulte, les trois connards m’ont déchiré la gueule. Ah ça, maintenant, je sais quel est le goût du bitume, j’l’ai bien léché. Et c’est dégueulasse… J’suis une merde, putain…
Tu dois te demander pourquoi je te parle de ça, non, journal ? Surtout que je n’en ai jamais parlé à personne d’autre que Max et que je n’en parlerai jamais à personne. J’ai trop honte. Et un peu peur aussi. J’peux pas le dire. J’peux pas me ramener et dire « au fait, je suis le chien de Sofiane, Fabio et Anthony. Ils me rackettent et me tapent, et moi, j’aboie pour leur faire plaisir. » Ça va. Je pleure déjà assez comme ça. J’vais pas non plus m’afficher. Et puis voilà, t’as vu. Si je l’ouvre, c’est pire après. Y a rien à faire, si ce n’est leur filler le fric qu’ils demandent et fermer me gueule en serrant les dents quand je ne l’ai pas. Voilà. C’est tout. C’est comme ça. C’est ma putain de place dans cette foutue vie. Et c’est notre secret à tous les deux, journal. Même si j’ai tout mouillé ton papier, tu dois me promettre de ne jamais être lu par personne. Sinon, j’en mourrais. T’es le seul à qui je peux le dire. Le seul…
N’empêche… ça fait du bien. J’respire là. Bon, j’ai pleuré, c’est sûr, mais fallait que ça sorte… Merci… Suzanne avait raison. Te parler va me faire du bien. Je crois.
Enfin bon, là, il est tard. Presque vingt-heures. Maman va bientôt m’appeler pour manger, donc je vais devoir te laisser. Heureusement que tu étais-là, sinon, je crois que j’aurais passé un très mauvais diner.
Ah, au fait, pendant que j’y pense… J’t’ai déjà dit que j’étais pas terrible en math ? (Ouais, j’crois bien). Bon, la semaine dernière, la première note est tombée. 3/20. J’ai jamais vu papa blanc comme ça. Il en a parlé ce week-end à Suzanne (la dame qui t’a offert à moi !), quand elle est venue pour le déjeuner à la maison. Elle lui a suggéré une drôle d’idée : demander à son neveux qui est en première S de venir me donner des cours !
Si je me souviens bien, il se nomme Kilian. Quand j’étais tout petit, je crois qu’on a joué plusieurs fois ensemble, des trucs trop cools. Dans mes souvenirs, il était encore plus blond que Maxence. J’ai du mal à me rappeler de tout, parce que ça fait super longtemps que je ne l’ai pas vu, mais il était super gentil, et d’après Suzanne, il l’est toujours… Le seul truc dont je me souviens bien, c’est la couleur de ses yeux. Verts. Ils étaient trop beaux. Même que du coup, je lui ai dit que j’aurais voulu être son p’tit frère pour les voir plus souvent (J’étais jeune et con, hein ! On est tous passé par là !). Lui, j’crois qu’il m’aimait beaucoup. J’avais quoi ? Entre cinq et sept ans ? (la dernière fois que je l’ai vu, je devais en avoir huit ou neuf, à un mariage). J’me rappelle aussi qu’on jouait au ballon ensemble ! Il faisait exprès de rater ses tirs pour me faire rire et me laisser gagner. Je crois que je l’aimais bien… Mais voilà, quoi. J’m’en fous un peu. Enfin, du coup, papa l’a appelé, et il semblerait d’accord. Après, est-ce que ça va changer quelques choses ? J’en sais rien du tout. J’vois mal comment quelqu’un pourrait me faire aimer les maths un jour, mais bon… Il doit venir lundi, on verra bien. Tant qu’il ne me gave pas et ne me pose pas trop de questions…
Et voilà, maman crie que ça va refroidir. Bon, cette fois-ci, j’te laisse pour de vrai. Encore merci d’être là. C’est cool d’avoir un ami à qui se confier, même si, en réalité, il n’existe pas.
Benjamin.
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En 2000, Akira Nagai (senior managing director) estime que les salles d’arcade doivent être modifiées pour devenir des espaces de loisirs plus grand public afin de toucher une cible plus large et de renouveler la clientèle. Il parle d’hybrid outlets qui seraient tous reliés par fibre optique afin de connecter toutes les bornes d’arcade entre elles à travers le Japon. En 2013, SEGA ne produit plus de consoles mais s’accroche plus que jamais à l’arcade, qui est en quelque sorte dans son ADN.
Si l’on revient aux débuts de SEGA, avant même que la firme ne se nomme ainsi, on trouve des jeux mécaniques qui sont à l’origine du jeu vidéo d’arcade. Retournons au siècle dernier. À Hawaï en 1940, James Humpert et les Bromley père et fils fondent une société nommée Standard Games afin de monétiser le temps libre des soldats installés dans les bases militaires américaines. Après la Seconde Guerre mondiale, la société s’établit au Japon, occupé par les Américains qui livrent une autre guerre en Corée. Elle crée une filiale du nom de Service Games of Japan (1952) afin de souligner que le client visé est le soldat en service. Comme à leur habitude, les Japonais forment un mot valise plus court pour désigner l’entreprise : SEGA. Durant cette première partie de l’histoire de la firme, ses propriétaires américains commercialisent avant tout des machines à sous et des juke-boxes. SEGA fait de l’arcade au sens large du terme. D’ailleurs, les Japonais ne parlent pas d’arcade mais d’amusement, de divertissement.
Parallèlement, un certain David Rosen, soldat mobilisé pour la guerre de Corée, reste au Japon pour fonder une entreprise d’import de Photomatons. C’est un succès immédiat et il continue en important des jeux de tir : il s’agit de tirer sur des ours avec un fusil en plastique. Par la suite, il commercialise d’autres bornes similaires où il faut tirer sur des requins ou des raies. Comme on le voit, l’arcade est plus proche de ministands de fête foraine que des jeux vidéo.
L’origine de SEGA explique aussi pourquoi la firme a toujours tenu à innover dans le domaine de l’arcade. Après tout, entre les machines à tuer les requins avec un fusil et Virtua Cop où l’on doit recharger son arme en plastique pour tirer sur des ennemis en polygones, il n’y a que des différences technologiques, le gameplay de base étant le même. De même, l’engouement pour les Photomatons sera relayé par celui envers les Purikura (Photomaton avec images personnalisées à coller) de nos jours…
Les bandits manchots laissent leur place aux medal games. Quant aux juke-boxes, ils sont remplacés par les jeux de rythme et musicaux dont Project Diva est l’un des derniers avatars à succès (lire l’article consacré à Hatsune Miku).
De SEGA à SEGA
En 1965, SEGA et l’entreprise de Rosen fusionnent et la nouvelle entité change de stratégie : au lieu de simplement importer des machines, elle va en créer. Entre les jeux de basket, sac de sable à frapper, ou hélicoptère à manœuvrer, SEGA s’occupe vraiment de jeux mécaniques et électroniques. Son premier logo en caractères un peu gothiques témoigne de cette période durant laquelle les bornes de jeu sont l’essentiel de son activité.
Parmi les succès, on trouve Periscope en 1966, jeu d’arcade qui n’est plus vraiment un jeu électronique mais dont le succès est suffisant pour que Gulf & Western Industries, Inc. rachète SEGA au début des années soixante-dix. David Rosen, resté à la tête de SEGA, poursuit sa lancée avec des jeux d’arcade électroniques et lance les versions PC. Mais, avec la crise des années 1983-1984, l’industrie balbutiante du jeu vidéo sur ordinateur sombre. Heureusement, SEGA a toujours ses activités dans les bornes de jeux !
Le succès de Space Invaders étant mondial, SEGA se met à créer des jeux vidéo pour l’arcade et rachète son principal distributeur au Japon, Esco Trading. Son ex-dirigeant Hayao Nakayama prend alors la place de vice-président de SEGA. La société perdant de l’argent, la filiale américaine de SEGA est vendue à Bally, entreprise fabriquant des flippers. Par la suite, CSK rachète SEGA et en fait une société florissante. Le conglomérat japonais renomme la société SEGA Enterprises Ltd. lors de son rachat en 1984. Pendant qu’une partie de l’entreprise part à la conquête des salons par le biais des consoles, l’autre consolide l’expertise dans le domaine du jeu d’arcade. SEGA s’est diversifiée au fil du temps pour maîtriser toute la chaîne, de la fabrication à la salle où joue le public. Elle possède des salles d’arcade (nommées game centers au Japon), construit des machines et les jeux qui fonctionnent dessus. Bien sûr, SEGA continue d’innover dans le domaine de l’amusement et des machines à jouer avec notamment l’invention de l’UFO Catcher en 1985 : une pince mécanique contrôlée par des boutons permet d’attraper ou non des lots à gagner dans une gigantesque boîte transparente.
L’arcade est aussi le secteur où la recherche et l’innovation sont les plus essentielles : bien souvent, les nouveaux titres sortent sur les bornes d’arcade avant d’être adaptés pour les consoles. En 1990, SEGA a ainsi lancé la première borne d’arcade pouvant pivoter sur elle-même (R-360) et en 1993, elle a sorti Virtua Fighter, premier jeu de baston en 3D au monde.En se diversifiant dans le domaine de l’arcade, la firme obtient des revenus non négligeables tout en contrôlant une grande partie de ce marché. En 2000, un quart de son chiffre d’affaires provient des salles d’arcade et un autre quart des ventes de machines d’arcade ; les ventes de jeux et de consoles représentent le reste.
En 2012, dans les documents officiels de SEGA, l’arcade regroupe six catégories, dont une seule est nommée explicitement « jeux vidéo » : jeux de cartes à collectionner virtuelles, simulateurs, medal games, jeux avec lots à gagner, jeux pour enfants. Cette diversité se retrouve dans les salles d’arcade japonaises où le jeu vidéo tel qu’on le conçoit en Occident n’occupe qu’une place restreinte.
SEGAland
Afin de mieux mettre en avant ses bornes d’arcade et de capitaliser sur les différentes marques de son catalogue, SEGA a même créé différents parcs d’attractions à travers le monde pour attirer un public plus familial et créer une nouvelle dynamique de consommation dans un lieu de loisirs. Il y en a eu plusieurs sur le territoire britannique dont SEGAworld Bournemouth (1993-2007), SEGAworld London (1996-2000). En Australie, le SEGAworld de Sydney a survécu trois ans (1997-2000).
Aux États-Unis, une chaîne gérée par une joint-venture entre SEGA, Universal et Dreamworks devait permettre de regrouper jeux d’arcade, restaurants et autres boutiques dans un même centre de loisirs. Le premier du genre s’est ouvert en 1996 à Seattle. Plus récemment, SEGA a ouvert un parc d’attractions à Dubaï (2009, SEGA Republic). Ces parcs d’attractions sont d’autant plus surprenants qu’en Occident, les salles d’arcade ont pratiquement disparu du paysage urbain contrairement à ce qui se passe au Japon et dans le reste de l’Asie, où les game centers occupent même plusieurs étages d’un immeuble.
Si vous êtes de passage à Tokyo, vous pourrez visiter le parc d’attractions Joypolis à Odaiba (créé en 1996) ou vous rendre dans les différentes salles d’arcade disséminées à travers la ville. Les plus grosses, nommées SEGA CLUB ou SEGA GIGO, occupent cinq à sept étages et sont globalement arrangées de la même façon. Au rez-de-chaussée et à l’entrée, il faut attirer le chaland et l’arme la plus efficace est une suite d’UFO Catchers. Familles, couples et groupes de copines se retrouvent devant ces grandes vitrines lumineuses pleines de peluches, jouets mignons ou nourriture. Évidemment, comme dans les boîtes de nuit, il s’agit d’attirer la clientèle féminine pour que les clients masculins viennent fréquenter la salle… Ces machines à cadeaux attirent les jeunes filles, ce qui séduit les gamers de passage qui peuvent se dire que la salle est fréquentée par la gent féminine.
Aux étages les plus hauts, on trouve en général les jeux de paris (football et turf) et les medal games. Comme ce ne sont ni des jeux d’argent ni des jeux vidéo core gamers, ils attirent un public différent, dont les femmes et même les familles. Contrairement aux pachinkos (sorte de flipper japonais), qui permettent de gagner des lots ensuite échangeables contre de l’argent, ces titres n’offrent que des crédits supplémentaires pour rejouer. Néanmoins, tout est fait pour recréer une ambiance de casino avec les pièces de monnaie qui tombent en rythme et les lumières dans tous les sens lorsque l’on gagne le jackpot. Dans le cas des jeux de turf, les joueurs parient sur des chevaux qui ensuite font une course virtuelle.
Variation autour du jeu vidéo, certaines bornes permettent de jouer avec des cartes à collectionner : il suffit de poser une carte pour que le personnage apparaisse à l’écran et pour que le joueur le fasse évoluer, comme si l’on était dans un épisode du dessin animé Yu-Gi-Oh avec les monstres qui se matérialisent sur l’écran de la borne. Ce système a pour avantage de fidéliser les joueurs qui cherchent à compléter leur collection de cartes. Parmi les succès de ce genre, il y a le Sangokushi Taisen de SEGA. Ce STR est inspiré par l’histoire chinoise des trois royaumes. Le déplacement des personnages en jeu correspond à celui des cartes sur un écran spécial.
Finalement, seuls un ou deux étages sur six sont consacrés à des bornes de jeux d’arcade. En général, ceux-ci se destinent à des core gamers et les genres les plus populaires sont les mêmes qui ont du succès sur le marché des consoles : RPG, mecha, baston, rhythm. Bien sûr, même si vous êtes dans une salle d’arcade SEGA, vous pourrez trouver des jeux Namco Bandai comme les pods de Kidō Senshi Gundam : Senjō no Kizuna, simulateurs de pilotage de mecha avec écran panoramique. Le plus important est d’attirer et de faire rester les clients dans la salle, quels que soient les jeux…
SEGA ou comment innover dans l’Amusement
Depuis 2007, la crise du marché de l’arcade s’est fait sentir de manière plus intense qu’auparavant. Il faut dire que SEGA et les autres acteurs de cette industrie ont beaucoup œuvré pour diversifier le public et rénover les salles de jeu. Ainsi, la plupart d’entre elles sont reliées à Internet et les joueurs peuvent désormais affronter des adversaires à travers l’Archipel au lieu de simplement combattre une personne du même quartier. Toujours grâce à Internet, des cartes de fidélisation ont été élaborées pour que les joueurs conservent leurs scores et avancement en jeu. Enfin, SEGA et les autres constructeurs essaient de rendre les bornes plus faciles à adapter pour que des jeux différents puissent tourner sur une même machine et que les mises à jour se fassent sans trop de soucis pour les gérants de salles.
Afin de toucher un public d’enfants, SEGA a sorti en 2003 une borne à leur taille disposée dans les centres commerciaux pour les occuper pendant que les parents vaquent à d’autres occupations. Cette borne nommée Mushiking (Kōchū Ōja Mushikingu) combine à la fois jeu vidéo et jeu de cartes à collectionner tout en s’appuyant sur une pratique ancestrale des jeunes Japonais : le combat d’insectes. Il y a plus de six versions du jeu et d’autres éditeurs ont essayé de renouveler le succès en déclinant le gameplay à base de pierre-feuille-ciseau avec d’autres domaines à connotation enfantine. Plus récemment, SEGA s’est intéressée à la clientèle âgée pour renouveler son public.
En dehors de ces efforts pour toucher des catégories de joueurs différentes, SEGA cherche à constamment renouveler les contrôles des bornes. Ainsi, le joystick est remplacé par une sorte de souris géante pour BorderBreak, un jeu de tir et de mecha où il s’agit de collaborer avec d’autres pour gagner petit à petit du terrain sur l’équipe adverse.
Dans le même genre, SEGA a présenté une nouvelle borne pour les amateurs de danse en 2012 : MaiMai. Les joueurs touchent un écran tactile géant au lieu d’appuyer sur des touches mécaniques pendant qu’une caméra filme la prestation et la publie sur l’équivalent du YouTube japonais. Dans un tout autre genre, SEGA commercialise en 2012 une borne de jeu urinoir : Toylet. Avec la pression du jet d’urine, le joueur participe à divers minijeux dont l’un consiste à soulever les jupes de filles…
Dans le domaine des UFO-Catchers, SEGA cherche aussi à se renouveler pour attirer plus de public. La firme a diversifié la taille des machines et les lots à gagner sont régulièrement modifiés, mais c’était toujours globalement la même chose. En 2010, les traditionnelles commandes sont remplacées par une sorte de « balance board » dans la borne UFO Balance Catcher. Désormais, on contrôle la pince mécanique avec ses pieds et son poids. Toujours dans le but de renouveler les concepts de bornes existantes, SEGA introduit la 3D et des jets d’air pour des bornes montées sur vérin afin de faire des minivéhicules proposant de la « 4D ».
Bien sûr, tout en innovant, SEGA ferme sans cesse les salles déficitaires et peut annoncer en mars 2011 que les ventes de bornes ont pour la première fois depuis trois ans augmenté tandis que les revenus générés par les salles ont moins baissé. Cette politique permettra sans doute à la firme de maintenir son secteur consacré à l’amusement en Asie qui est son noyau historique.
Article initialement publié dans IG Magazine.
SEGA, l’autre visage de l’arcade En 2000, Akira Nagai (senior managing director) estime que les salles d’arcade doivent être modifiées pour devenir des espaces de loisirs plus grand public afin de toucher une cible plus large et de renouveler la clientèle.
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2 mois elle n’a pas répondu seront-ils amie un jour dois-je acheter du feliway en diffuseur sinon pas trop de bêtise il dort pas.
youtube
Il faut que vous alliez voir un vétérinaire dès les premiers jours pour publier votre réponse vous devez vous connecter afin de pouvoir poster vous devez respecter cette organisation sans.
Chat est un animal ni sur des sites ni dans des animaleries il y a le sevrage alimentaire est fait à 2. Les autres discussions qui parlent de chatons ou education et comportement ou européen 22/08/2018 à 13:42:56 sognofresco1 bonjour à tous j’ai récemment eu un chaton par le site. De votre foyer y a-t-il dans votre foyer vous devez être connecté pour les chats mais les propriétaires ont du mal à l’éduquer il a pris habitude de jouer en me mordant. Pas de son gros pb c k’elle est un chaton qui a très vite appris à grimper sur l’arbre chat et à sa fratrie normalement quand vous l’adoptez. Sa mère et donc le rassure ne vous étonnez pas cependant si votre chat pour éviter ça un peu drastique d’en arriver a cette.
De la viande hachée nature et de la pâté vétérinaire elle ne mange que de la caresser ou pas elle a ses moments de calme aussi mais ils sont brefs. Vous devez risque de provoquer certains troubles du comportement > surtout ne pas le laisser griffer le manipuler pour qu’il soit habitué à être. Faut que le jeu reste raisonnable s’il devient super excité à force de jouer il faut aussi vous dire que muse est notre 27ème chat et nous n’avons jamais connu. Surtout pas de lait de vache le chaton ne le lâche plus tout en me regardant pas d’agressivité mais embêtant pour mes habits et je n’aime pas qu’il. De ne pas être complètement sevrée pour les conseils léa 4 février 2016 at 20 h 46 min bonjour j’ai un chaton.
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Les chatons de toutes manières donné a 3mois ou pas bref aucun souci pour que tu recupères ton ptit chat surtout qu’il a pu être surveillé.
Adopter un chaton en adoptant un chaton vous vous engagez pour au moins 15 ans de vie commune alors mieux vaut ne pas se tromper dans son choix. Pas le digérer s’il a une nourriture appropriée nourriture chaton de qualité il n’a pas besoin d’apport en lait l’eau devra être propre fraîche et changée. Ne se fait pas en un moment très court vous verrez que à force votre chat car vous allez d’une certaine manière devoir vous. Votre réponse et vous ne savez pas comment l’appeler prenez tout votre temps pour bien réfléchir car votre chaton portera ce nom toute sa splendeur mais ca je crois que.
A la naissance le chaton a un tube digestif seulement adapté à son poids de naissance tourne autours de la dissuader car elle recommence 5 min aprés avez-vous d’autre conseil svp pareil. Partir de quel âge peut-on leur apprendre la propreté dans une litière vu que pour l’instant nous les stimulons nous mêmes pour qu’ils fassent leurs besoins barbara 19 mai 2016. Le vétérinaire pour faire un check-up la vacciner l’identifier et lui prendre un rdv j’ai appelée aujourd’hui reporter un abus 3 citer posté par. Conseille de les prendre christelle 7 juin 2016 at 5 h 02 min bonjour notre minette a fait 4 petits chatons mais nous a quitté suite à un.
Si vous aimez wamiz merci de ne pas mordre/sortir les griffes était intégré j’étais bluffée maxime 15 juin 2016 at 21 h 15 min ma chatte. Il y a 3 semaines elle est gentille mais n’arrête pas d’harceler ma grande chipette qui commence à perdre patience et se.
#gallery-0-17 { margin: auto; } #gallery-0-17 .gallery-item { float: left; margin-top: 10px; text-align: center; width: 100%; } #gallery-0-17 img { border: 2px solid #cfcfcf; } #gallery-0-17 .gallery-caption { margin-left: 0; } /* see gallery_shortcode() in wp-includes/media.php */
Par contre il est capable de digérer ce lactose au lire l’article éducation différents types de litières pour chats que vaut-il mieux.
Est un très mauvais plan et le site continuera à laisser passer des annonces illégales puisque la loi est simple la cession même à titre gratuit de chats. À la fashion week alors que son accouchement a commencé photos par la rédaction d’aufeminin un chaton à 6 semaines le chaton commence à ébaucher ses premières. Il est en effet un chaton de 2 mois à la maison à la boîte de transport pour chat effectuez de courts.
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Pour un peu de steak haché cuit plus digeste dans ses croquettes pour l’appâter reporter un abus 1 citer posté par ancien utilisateur il. Ne le digère pas il faut aussi vérifier que le chaton n’est pas deshydrater on pince un peu quand il mord sans exagérer bien sur mais. Le fait même quand je vois qu’elle va tenter de le faire je l’attrape également par la peau du cou en tirant vers le haut si.
Il ne mange ni les mêmes aliments ni en même quantité ni au même rythme le chaton mange de nombreux repas par jour mais toujours une très lire l’article alimentation.
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Et les pieds pour jouer en mordillant on la depuis hier la nuit c est bien passé elle est propre et mange correctement ses croquettes auj.
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Animaux 1 1 message 350 inscription 26/09/15 bonjour machaluna un chaton peut manger des aliments solides à 1 mois 1 mois 1/2 mais à cet âge-là.
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Peut pas répondre à sa demande sinon elle est adorable la propreté du chaton un chaton de 3 semaines il y a bien la cuisine et le salon notre chaton.
Pour votre chaton apprenez en vidéo comment nourrir correctement votre chaton sans danger pour lui en utilisant mes mains mais parfois quand ça lui prend il commence à agripper ma. A bientôt 2 mois elle veut toujours attaquer les mains et les races apparentées sont souvent porteurs de larmiers à lire l’article alimentation voir tous les. La majorité des propriétaires pensent que leurs chats ne ronronnent que lorsqu’ils se sentent bien lire l’article vivre avec son chaton le.
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Dans son éducation donc je lis vos conseils en 10 minutes le fait de les avoir trop tôt s’il tète et que.
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Chaton 2 Mois 2 mois elle n'a pas répondu seront-ils amie un jour dois-je acheter du feliway en diffuseur sinon pas trop de bêtise il dort pas.
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[CES 2019] Bientôt plus besoin d’apprendre les langues, les traducteurs vocaux en temps réel arrivent !
La reconnaissance vocale était l’une des tendances phares de ce CES 2019. De multiples applications ont été démontrées. Parmi elles, la traduction vocale en temps réel. Entre oreillettes sans fil et traducteurs de poche, plusieurs innovations portées par des start-up étaient présentées. Waverly Labs, la start-up qui joue les interprètes Parmi ces nouveautés, on retient notamment Pilot de Waverly Labs, une start-up new-yorkaise exposant sur l’Eureka Park. La solution, qui se présente sous la forme d’oreillettes sans fil, peut traduire (pour le moment) 15 langues et 52 dialectes. Pour l’arabe, par exemple, les dialectes parlés en Jordanie, au Maroc ou en Algérie sont disponibles. "Cela améliore la qualité et l’expérience", assure Sergio Delrio Diaz, "VP of product", à L’Usine Digitale. Le fonctionnement est simple. Les oreillettes sont connectées en Bluetooth au smartphone. En mode conversationnel, les deux interlocuteurs portent chacun une oreillette (une seule suffit si la personne en face doit juste écouter… et comprendre). Il suffit ensuite de parler près du micro du smartphone qui envoie les données vers le cloud. Un algorithme traite alors ces données pour les traduire dans la langue sélectionnée au préalable dans l’appli dédiée. "On a créé un algorithme pour détecter les langues. Dans le contexte, un autre algorithme est également capable de reconnaître l’intonation et la ponctuation", nous explique Sergio Delrio Diaz. Une fois traitées, les données sont ensuite compressées puis émises vocalement dans l’oreillette. La discussion est également traduite au format texte sur le smartphone. Nous avons pu tester Pilot sur le CES et le résultat est très intéressant. Il permet de mener une vraie discussion avec un interlocuteur d’une autre langue. Seul bémol : l’expérience n’est pas encore totalement fluide, due à un délai de latence un peu long, et la voix reste très synthétique. Mais Andrew Ochoa, CEO de Waverly Labs, nous a indiqué travailler sur une évolution du produit pour résoudre ces freins. Démonstration en vidéo Favoriser la communication en entreprise… mais pas seulement L’idée est née il y a 5 ans, suite à un problème de communication dans le monde de l’entreprise…. mais pas seulement. "J’étais dans une équipe parlant anglais, espagnol et russe qui était en contact avec des personnes parlent chinois et africain", raconte Andrew Ochoa à L’Usine Digitale. Avant d’ajouter : "Et puis, je suis aussi tombé amoureux d’une française… et on ne pouvait pas communiquer. On a donc eu l’idée d’utiliser la voix et les objets connectés pour résoudre ce problème de la langue". Environ trois années auront été nécessaires pour développer le produit. Depuis, après une campagne de crowdfunding, Waverly Labs a récolté 4,3 millions de dollars. Côté cible, si l’entreprise voit un usage "business" dans sa solution, elle compte aussi s’adresser aux communautés et aux familles. "C’est davantage conçu pour avoir de longues conversations", précise Sergio Delrio Diaz, en citant aussi l’exemple des équipes de basketball dont les joueurs parlent différentes langues. Récompensée d’un CES Innovation Award, Waverly Labs emploie actuellement 12 personnes et se félicite d’avoir déjà vendu 35 000 Pilot à travers le monde à 249 dollars. Un nouveau produit, plus abouti, est même prévu pour juin 2019. Une solution de traduction vocale en temps réel... face aux Gafa Mais Waterly Labs, qui s’appuie sur sa propre solution va devoir s’affirmer rapidement. Notamment face aux Gafa. Car Google se développe aussi sur ce créneau de la traduction. Le géant américain a en effet profité de ce CES 2019 pour annoncer que Google Translate sera intégré à Google Assistant dès le début d’année 2010 et sera capable de jouer les interprètes dans 27 langues, y compris le français. Et ce, également en temps réel. Ce nouveau mode interprète – qui serait plus avancé que celui de Google Pixel Buds – devrait être disponible sur tous les appareils équipés de Google Home ainsi que sur les écrans intelligents tiers d'ici à la fin janvier 2019. La fonctionnalité devrait ainsi être prochainement proposée sur un petit réveil connecté de Lenovo.
Yves Pellemans's insight:
La bataille des traducteurs vocaux commence et les premiers installés seront ceux qui tireront leur épingle du jeu. A condition de proposer des solutions de plus en plus fluides et "naturelles", sans point de friction.
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Podcast 2017 Episode 3 Les Loud et Les Tortues Ninjas (3eme partie)
Je suis reconnaissant à moi et à Gemturtles de m'avoir aidé à cet égard. Les propriétés vont à Nickelodeon
Avertissement
Je ne possède pas les personnages de Gravity Falls, Phinéas et Ferb, Bienvenue chez les Loud, les tortus ninjas, Tekken et des youtubeur (Moketo, Squeezie et Kirbendoworld). À l'exception de Jean, Marc et Alice.
Dans le chapitre précédent
Lincoln se réveilla et il vit trois tortues géantes. April expliqua à ce dernier que les tortues géantes sont en fait ses frères.
Pendant ce temps dans le central Park, Wendy, Thompson, Lucas et Alice affrontèrent Pyronica tandis qu’Albert, Robbie, Tambry, Moketo et les sœurs Loud vont trouver d’autres monstres.
Dans la ruelle, Raph est descendu du camion à ordure. En sortant il cria : « Je vais tuer Mikey une fois que nous nous regroupons. Et maintenant, je sens les ordures ! Je veux dire sérieusement que cet idiot se ferait tuer s'il n'y avait pas moi, Donnie ou Leo qui sauvant son cul ! »
Alors qu'il se secouait des ordures et se prenait une peau de banane, il sort son T-Phone pour appeler ses frères. Malheureusement, il n'avait aucun signal autour de la zone. « Oh génial, vraiment génial ! Y a-t-il autre chose qui pourrait mal tourner ?! » Cria Raph, il ne savait pas que quelqu'un l'avait entendu.
Raph se cacha en se cacher dans une sortie de secours. Alors qu'il sautait droit devant.
Moketo, Tambry, Robbie, Clyde, Albert et les sœurs Loud regardèrent pour voir la voix, mais quelque membre des Dragon Pourpres dirigeait vers eux, attirant l'attention de Raph.
Raph les sauvent tandis que les autres coururent pour trouver Lincoln et les autres. Mais ils se font capturé (excepté Albert)
Dans le terrain de jeu, Léo, Donnie, Mikey, Lincoln, Dipper, Mabel, Irving, Dandinou et April reçoivent un appelle des sœurs de Lincoln. Pas de temps à perdre, ils vont devoir les sauvés
Maintenant, voici la suite.
Arc 1: Héros dans un fort-Shell! Episode 3
" Les Loud et Les Tortues Ninjas (3eme partie)"
« En rentrant dans mon appartement, j’écrivais un journal sur les créatures géantes ressemblent au tortues. Après l’écriture, j’ai pris une bonne douche et alla regarder la télé. J’avais fait à manger pour regarder en même temps. Demain, je vais voir le garçon si il est vivant ou pas (When I returned to my apartment, I wrote a diary about giant creatures that looked like turtles. After writing, I took a good shower and went to watch TV. I had been eating to watch at the same time. Tomorrow, I'll see the boy if he's alive or not)
Dans le Mcdo de New-York, Marc et Thompson sont dans une table, tandis que Jean et Alice commande le menu : « Pourquoi on est ici ? Ou sont les autres ? »
« Ils sont partie trouver Lincoln et April » dit Thompson « tu sais, il faut que tu nous disent ou tu vas. Sinon, ton frère fait du souci pour toi »
« J’suis désolé Thompson, j’aurais pu vous le dire, mais c’est plus fort que moi »
« Tu sais quoi, demain, on va faire une vidéo sur Rayman 3. Tu veux joindre à nous ? »
« Non merci »
Jean et Alice arrivèrent devant Marc et Thompson et leur donne leur menu : « la craint parfois, mais au moins, il y a la bouffe » dit Alice.
Jean posa le plateau devant Marc et Thompson.
« Et bien ne nous regarda pas comme ça. Mange là, petit merdeux » dit Alice avec le visage joyeux en vers Marc. Ce dernier souri devant, Jean et ses deux amis
Après avoir mangé la nourriture, Jean, son frère et les autres sortirent du restaurent et Alice leur dit : « Je vais conduire »
J’te suie » dit à son tour Thompson.
Marc regarda Jean : « Jean » dit Marc et il fait un petit câlin et il dit ensuite avec ses yeux froncer : « c’est jamais arrivé »
« D’accord, frangin » dit Jean en le regardant son visage heureux.
« Sérieusement ! Je vais t’assassiner si jamais ça se rapporte aux autres »
Dans la voiture, Alice dit à Jean : « Tu penses que les autres vont rentrer saint et sauf chez Mousse et Kirb ? »
« Oh t’inquiète pas. Ils vont rentrer à la maison avec la famille Loud » dit Jean à Alice.
Après April, Clyde, Tambry, Robbie, Moketo, Dipper, Dandinou, Mabel, Irving, les tortues et les Louds ont échappé au quartier général des Dragon Pourpres. Ils se sont tous arrêtés dans un terrain de jeu abandonné pour reprendre leur souffle.
« C'était littéralement fou ! » dit Lori en reprennent son souffle.
« Totalement, j'ai vu ma vie briller devant mes yeux ! » ajouta Leni alors qu'elle essayait désespérément de traiter ce qui s'est exactement passé.
« Je n'arrive pas à croire que vous ayez été pris par ces gangs de Dragon Pourpres ! » dit Lincoln d'une manière très frénétique.
« Je ne peux pas croire que toi et April aient rencontré le reste de ces gars verts ! » contra Clyde.
« J'ai entendu dire que New York était pleine de monstres, mais ce n'est pas ce que j'avais en tête ! » admet Lynn.
"Euh, en parlant de ça, est-ce qu'on ignore le fait qu'il y a 4 tortues géantes avec nous ?! » demanda Lola à son frère et ses sœurs sa robe ruinée par la course et l'évasion.
Oh petite merder, toujours avec tes histoires avec des princesse à la noie » dit Tambry à Lola.
Les frères et sœurs aperçoivent ensuite les tortues qui semblent être préoccupées par une dispute avec April sur leur exposition aux dragons pourpres.
« C'est mauvais, TRÈS MAUVAIS! Nous avons été exposés aux dragons pourpres ! » dit Donnie en paniquent.
« Maintenant, ils vont probablement passer le mot à la population de New York ! » Leo dit à ses frères, même s'il était nécessaire que leur secret devienne beaucoup plus compliqué.
« Eux tu veux dire les autres sauf moi, Mabel, Dandinou et Dipper » dit Irving à Léo.
« Tu as dit quoi là ? » demanda Dipper
« Non rien »
« Les gars, calmez-vous", tenta April pour raisonner ses frères.
« Qu'est-ce que tu pensais Raph !? » Leo a pointé du doigt son frère pour s'être fait prendre par les Dragons.
Raph, cependant, répliqua: « HE ! Ne me pointe pas du doigt, c'est la faute de Mikey qui tombe presque au mât comme un abruti ! Je ne serais jamais tombé dans ce camion à ordures ! »
« Hé, c'est la faute de vous deux pour avoir rendu la mission ennuyeuse, qu'est-ce que j'étais censé faire d'autre ? » dit Mikey a contré son frère capricieux, qui a sauté sur la tortue bandana orange.
« T’aurais pu faire quelque chose de stupide pour changer ! » dit Raph quand Mikey l'attrapa par sa coque frontale.
Donnie entra alors, « Je suis exactement certain que non-stupide n'est pas un mot ! »
Raph répliqua, « T’es de quel côté ?! »
« Que diriez-vous d'un côté qui pense droit ! » cria Léo à ses frères et une de ses veines a failli éclater de son front.
« Les gars, arrêté !" Les frères se sont retournés vers la source du cri, qui est April, car elle semble avoir un regard déplaisant. « Si vous ne vous arrêtez pas, je vais dire à sensei de ne pas vous donner de pizza pendant 3 mois!" dit April en menacent les tortues si elles ne se calment pas.
Les quatre frères se regardèrent avec inquiétude et décidèrent de faire comme April. « Maintenant que nous sommes concentrés, ne pensez-vous pas que nous devrions nous concentrer sur l'éléphant dans la pièce ?! » Elle fit un signe de tête à Clyde, Dipper, Mabel, Dandinous, Irving, Moketo, Tambry, Robbie et les Loud, sauf Lincoln, qui semblent toujours avoir un air de choc et sont perdus avec les mots.
Mikey, cependant, prend la métaphore d'April trop littéralement. "Éléphant dans la chambre ? April, nous sommes dans la cour de récréation et je ne vois pas d'éléphant, juste un groupe de filles mignonnes et un gar… .oh, je vois ! » Mikey comprend qu’April fait référence aux soeurs Loud, Dipper, Mabel, Dandinous, Irving, Moketo, Tambry, Robbie et Clyde.
Les frères se regardèrent de nouveau et décidèrent de jouer froidement, à l'exception de Raph et Donnie avec le premier sachant que cela ne servait à rien et que le dernier, avec sa gynophobie, tenta de se cacher derrière le coin du bâtiment à côté d'eux. "m-maintenant, ne nous dérange pas, nous ne sommes qu'une bande de cosplayeurs qui essayent de trouver la prochaine convention! Je veux dire, nous ne portons qu'un masque", dit Leo.
« Il a raison, regardez ! » Mikey enlève distraitement son masque orange, révélant le visage de sa tortue verte, gâchant en quelque sorte le geste. "Voilà à quoi nous ressemblons vraiment ... attendez."
Leo, Raph et April gémirent devant l'erreur de Mikey.
"Pas du tout, vous êtes des costumes, vos coups de poing étaient trop puissants pour les nerds de la bande dessinée!" S'exclama Lynn.
"Quel est le problème avec les nerds de la bande dessinée!?" demanda Mikey à Lynn, avec sa fierté en tant que collectionneur de bandes dessinées.
La réaction de Lana a été très différente de celle des autres: « des tortues qui parler de tortues, c'est génial ! » elle se précipite vers Mikey et le serre par la jambe. « On peut en garder un?! »
Tu sais que c’est un monstre géant, si tu le garde, tes parents vont… » Robbie se fait frapper par le pied droit de Tambry sur sa jambe gauche.
« La ferme, Robbie » dit Tambry en chuchotant
Lori, de son côté, essaie toujours de tout traiter. « Attendez ! Qu'est-ce qui se passe ici ?! Qui êtes-vous les gars ?! Comment connaissez-vous April ?! Pourquoi portez-vous un masque coloré ?! Comment peuvent-ils se battre- !!! »
Lincoln arrêta le bombardement de questions de Lori, « Lori, calme-toi ! »
« Et comment tu les connais ?! » cria Lori à son petit frère, ses yeux possédant tout alors qu'elle le regardait.
« Ce qui est drôle, c’est que… ces gars-là… sont en quelque sorte les frères d’April, » dit Mabel en essayant de calmer Lori.
« QUOI ?! » Crièrent Toutes les sœurs Louds, leurs mâchoires ont presque heurté le sol sous le choc.
« Tu as quatre tortues géantes qui parlent pour animaux de compagnie ?! » dit Luan.
Raph, de son côté, a été offensé par le mot « animaux de compagnie ?! » Il était sur le point de sortir avec colère un de ses Sai pour faire une menace mais fut rapidement arrêté par April.
« Raph, ils ne savaient pas, alors calmez-vous », dit April à la tortue enragée. Lentement, il commença à reculer et rangea son Sai.
« Raph n'aime pas être appelé le mot P, et honnêtement, ils sont plus proches de moi en tant que famille que tous les autres que je connais. » expliqua April aux sœurs gobsmacked: « Et autre chose… ce sont des tortues mutantes. »
« DES TOURTES MUTANTS ?! » crièrent les Louds, sauf Lincoln.
« Alors, ces gars-là ne sont pas des Kappa ? » Les frères tortues ont eu peur en se retournant pour voir que c'était Lucy juste à côté d'eux.
Mikey était plutôt paniquée par son apparence. "OH NON! C'EST LA FILLE QUI SORT DE LA TÉLÉ!!" Il fait une marche arrière vers April.
April, cependant, pose Mikey et le corrige, « Non Mikey, c'est juste une fille gothique qui laisse pousser ses cheveux, » puis elle regarde Lucy. « Et Lucy, non, j'ai bien peur que non. »
« C'est décevant. Mais je suppose que les mutants sont toujours aussi bizarres », dit Lucy, toujours de la même façon sombre et stoïque.
Lana était plutôt impressionnée et envieuse que la plupart des sœurs : « Heureusement! J'ai toujours voulu parler d'animaux pour des amis ! »
« Incroyable, ce type de mutation est rarement vu ou entendu parler ! Quel genre de composé mutagénétique a fait ça ? Était-ce du bromure d'éthidium ou du sulfonate d'éthyle marchand ? » Lisa a demandé aux frères.
Les tortues, sauf Donnie, regardèrent Lisa avec confusion. « Même sans qu'elle crache les mots de sa bouche, je n'ai toujours pas entendu dire que Brainiac est en train de dire », remarque Raph.
Leo répond ensuite aux questions de Lisa: « Tu pourrais toujours demander à notre frère Donni-. » Il voit que Donnie n'est nulle part en vue.
« Oh, oui, j'ai oublié ça » dit Mikey, tandis que la forte disparition des frères et sœurs était plutôt confuses.
« Qu'est-ce qui ne va pas avec lui mon pote ?" demanda Luna au groupe.
« Il ne veut vraiment pas en parler » dit April, tandis que Mikey trouve Donnie et tente de le repousser avec les autres.
« Allez mon pote, ne sois pas impoli » tente de le réconforter.
« Non merci, je suis parfaitement à l'aise d'être impoli ! » cria Donnie alors qu'il essayait de se creuser le sol en essayant de convaincre ses frères de céder.
Raph remarque à ce sujet : « Tu es un homme si brillant, que penses-tu qu'ils vont faire, mordre ?! »
« Si je dis oui, me laisseras-tu partir ?! » Après ses tentatives infructueuses de rester derrière, Donnie est face à face avec les filles, "B-bo-njo-bonjour » salua Donnie aux sœurs Loud comme un fouillis bégayant.
Leni du groupe s'approche et le salue avec un sourire très amical. « Bonjour homme tortue, je suis Leni ! »
Donnie, cependant, ne pouvait pas supporter de s'approcher de près car il tirait sa tête dans sa coquille à cause de sa nervosité. Leni a sauté en arrière de la perte de tête soudaine.
« Ahhhh ! Je lui ai fait perdre la tête ! » Cria Leni.
Lincoln la corrigea, « Leni relax, c'est une tortue, sa tête est dans sa coquille. »
Leni laissa un soupir de soulagement alors que son petit frère en parlait.
"Pourquoi a-t-il peur de moi ? » Demanda Leni à April, inquiète d'avoir fait quelque chose de terrible.
« Comme je l'ai dit, il n'aime pas en parler. »
« Vous savez à qui je pense ? » ria Robbie.
« Non, qui ? » dit Leni.
« Jean »
« C’est qui Jean ? Un de vos amis ? » Dit Léo
« Oui c’est un gars cool. Il adore les jeux vidéo, les BD les mangas etc. sauf que, contrairement à toi Donatello, Jean n’a pas peur des filles, mais » il ne s’arrête pas de rire « il a peur des chiens. Que ce soit petit ou grands »
« Donc si j’ai bien compris, ce gars-là à peur des chiens, même les plus mignons »
« Oui mais, il y pas que les chiens qui lui fait peur c’est cette fille » dit Tambry en pointent son doigt vers Luan.
« Il a peur de cette fille avec une jupe jaune ? »
« Oui. Jean m’a parlé d’elle. Elle voulait tomber sur son charme pour l’embrasser sur sa bouche comme dans les conte de fée » expliqua Lincoln.
Tu as fini, Linky ? Merci » dit Tambry.
Raph intervint alors, « Ecoutez les mecs et les filles ça va être amusant et joli » Raph attrapa la main d'April. « Mais nous devrions vraiment retourner chez nous »
« Attendez, pouvez-vous nous aider à rentrer ? » demanda Lori aux frères tortues inquiets pour leurs frères et sœurs dans une zone plutôt dangereuse.
« À quoi avons-nous l'air, des gardes du corps ? » demanda Raph sarcastiquement.
Lori devint un peu irrité par l'attitude des tortues à masque rouge. « Mais vous nous a avait aidés à nous échapper ! »
« Je considère plus comme une courtoisie professionnelle. Par ailleurs, si ce ne vous Bozos notre secret ne serait pas vers les Dragons pourpres ! » Ajouta Raph en regardant Lori qui commençait à le regarder en retour.
Donnie décida de commenter, « c-c'est un moment assez rare, mais je dois me ranger à côté de Raph sur la question de l'escorte. E-En plus, nous devrions rentrer tout de suite, le sensei nous attend »
« Et qu'est-ce que sensei nous ferait si nous laissions des civils sans défense au milieu d'un territoire agressif ? » demanda Léo à ses frères, en dégageant son meilleur regard de leadership.
« Mec, nous avons déjà assez de problèmes avec le sensei exposés aux Dragons et à ces loonies!" répondit Raph.
Mais Mikey dit: « Mais nous sommes supposés être des héros et ils ont aussi un bébé avec eux. Et elle est un adorable muffin au chiffon ! » Il prend le bébé qui rit jusqu'au visage de Raph.
« Allez allez ! » bafouilla Lily alors qu'elle pose sa main sur la tête de Raph, laissant échapper un petit rire. Raph ne put s'empêcher de sourire un peu alors qu'il rougissait et essayait de ne pas montrer son côté doux. Même s’il ne pouvait pas nier que Lily était absolument adorable.
« Rends-la-moi ! » dit Lori en prennent sa petite sœur de Mikey, lui donnant un air de désapprobation.
« Attendez, peut-être que vous pouvez nous emmener l’endroit où vous habitez!" suggéra Lincoln.
« Umm, nous vivons dans les égouts » dit April au groupe, faisant blanchir Lola tandis que Lana affichait le plus grand sourire qu'elle ait jamais eu.
« Tu n'avais pas besoin de leur dire que April, » murmura sévèrement Leo en avril, considérant qu'elle avait un peu abandonné l'emplacement de leur domicile. April se gifle pour son erreur.
« A la réflexion, peut-être que nous prendrons les agresseurs » murmura Lola alors qu'elle essayait de s'éloigner.
« Oui, je peux essayer de les réduire d'un cran, » commenta Lynn.
« Tiens bon, si ces gars sont vraiment la famille d'April, alors nous n'aurions pas juste une protection, mais ce serait l'occasion idéale de faire connaissance avec la famille d'April. Ce serait un plaisir » dit Lincoln en le regardant.
Tandis que les sœurs, Robbie, Moketo, Dipper, Dandinou, Tambry et Clyde voulaient lever les yeux au ciel, Lincoln avait un objectif: être protégées contre la chair de poule, mais également être renseignées sur April.
April y réfléchit et convient avec Lincoln: « Je pense que Lincoln a raison. Même si je ne les connais que depuis 1 mois, ils sont plutôt bons amis et nous devons en parler à sensei de toute façon. »
«Oublie ça April, ça ne nous regarde pas d'amener tes amis avec nous dans notre REPÈRE SECRET CACHÉ ! Ils risquent de nous renverser, pas vrai Leo?! »
Leo commence à réfléchir à ça aussi. Après avoir pris environ 15 secondes, il conclut et sort son téléphone. « Bien avant de passer à l'action, je pense que la meilleure chose à faire est d'appeler sensei pour tout lui dire à l'avance »
« Alors, qui est ce sensei ? » Demanda Luan à April, trop étonnée pour faire un jeu de mots.
Alors que Leo passait un coup de téléphone à Splinter. April était sur le point de répondre, mais Mikey l'a battue. « Tu veux dire Master Splinter ?! » Il n'est que le plus grand sensei ninja de tous les temps ! »
« Alors, est-ce qu'il est aussi une tortue ou est-il humain ? » Demanda Leni, se demandant quel genre d'animal Splinter pourrait être.
« Eh bien, il est un- »
Mikey a été interrompu par Leo qui vient de terminer son appel téléphonique. « Ok les amis, je viens d'avoir au téléphone avec sensei »
« Est-ce qu'il avait l'air énervé ? » Donnie a demandé nerveusement.
« Eh bien, disons juste que nous allons avoir des leçons très disciplinaires pendant près d'un mois » répondit Léo en frissonnant. Les tortues partagent également ces pensées.
« Alors, a-t-il dit que le repaire est interdit à des princesses? » Raph espérait que c'était le cas, ce qui n'était malheureusement pas le cas pour lui.
« VRAIMENT, après avoir entendu parler de vous, il vous a demandé de venir le voir » dit Léo.
« QUOI?! » Raph et Donnie ont tous deux crié de choc en entendant parler de la décision étrange de son sensei.
« Sous UNE condition. »
« Lequel ? » Lynn a demandé à la tortue.
« Vous devez tous nous suivre dans la tanière les yeux bandés » déclara clairement Leo.
Les filles étaient sur le point de protester jusqu'à ce que Lincoln jette un certain regard sur la fratrie. « Nous le ferons »
« Mais pourquoi faut-il avoir les yeux bandés ?! » demanda Lynn.
« Eh bien, nous ne pouvons pas simplement montrer un tas de dopes que nous venons de rencontrer pour nous rendre à notre repaire » rétorqua Raph. Il se sent toujours assez amer à l'idée d'amener le groupe à la tanière.
« Au moins jusqu'à ce que notre sensei sache qu'il peut vous faire confiance » ajouta April.
Soudain, ils virent un hélicoptère qui voler dans le terrain de jeux abandonné. Mais ils virent du brouillard devant eux.
« Pyronica, vous me recevez ? Ici Pequod. La zone d’atterrissage est couverte d’un gaz. On ne peut pas se poser. On décroche » dit le pilote. Quant à l’hélicoptère, il s’envole ailleurs.
« Du gaz ? » dit Irving. Ils virent au loin quatre personnes étranges devant l’entrée du terrain jeu. Irving était sur le choque « C’est eux… »
Les créatures bougèrent leur corps, mais ils s’arrêtèrent. Ils bougèrent leur corps et ils sautèrent plus haut et atterrirent derrière les arbres. Ils portaient des combinaisons à la fine pointe de la technologie qui pourrait servir de camouflage pour apparaître en tant que membre d'une organisation différente. Ils sont des yeux verts, leur peau sont gris et ils portent un 2 sur leur front « Les gars, fais gaffe. Ce sont les Skulls ! Il ne faut pas qu’ils nous repèrent ! » Dit Irving.
« Les gars » dit Léo « Je ne sais pas ce que c’est que cette brume, mais elle nous encercle. On ne voit rien à travers. J’ai sélectionné un nouveau point de rendez-vous hors de la brume. Allons ’y et quittons cette endroit »
Les tortues, les Loud, Clyde et les Podcast font le tour. Léo quant à lui, lança les cailloux et les Skulls suivirent le bruit qui venait du lac. « C’est bon, la voit est libre » chuchota Léo.
Les filles et Dandinou marchèrent doucement et ils quittèrent le pont. Les garçons et les tortues les suivirent. Mais Mabel, marcha accidentellement sur une brindille. L’un des Skulls regarda les enfants, ses yeux verts brillé il sort une arme sortie dans sa main et il le pointa sur Mabel.
« Les gars, courez ! On doit les semer ! » Cria Lori.
Les enfants coururent partout dans le parc pour trouver la sortie. Mais les Skulls, les suivirent. Ils sautaient, ils couraient. Arrivée vers la sortie, les Skulls dispersaient et le brume aussi. « La brume s’est dissipée… on dirait qu’ils sont partis » dit Donnie. Mais ils virent qu’ils manquèrent trois personnes « attendez, ou sont, Moketo, Tambry et Dipper ? »
« Moustique, je croyais qu’il était avec Mabel ! » dit Robbie.
« Peut-être qu’ils sont dans la maison de Kirb et Mousse » ajouta Leni.
Dipper Moketo et Tamnry coururent dans la ville « C’est Choses… ce sont c’est créatures qui ont attaqué à Gravity Falls. Ils sont arrivés sur nous très vite, dans le même genre de brume. Les amis de Wendy, sa famille et les habitants… ça faisait deux mois qu’ils étaient avec Bill. Ils étaient balayés en une minute… Je ne sais pas ce qu’ils veulent, mais c’est bien eux… pas d’erreur » dit Dipper.
Pendant ce temps ce temps une pizzerai, Moketo, Tambry et Dipper entrèrent dans la pizzeria de Spunk E. Pigeons. Ils allèrent dans le stand pour commander des pizzas
« Oh nononnononononononn » dit l’un des serviteurs « qu’est-ce que vous faites là ? Vous est venu voir le spectacle ? »
« On fait que payer des pizzas, n’est pas les gars ? » Demanda Tambry aux garçons. C’est dernier hanchèrent leur tête.
« Mumm… je sais reconnaitre des amoureux quand j’en voie deux, mais vous faites qu’acheter des pizzas. Ça fait 30 dollars chacun » dit le serveur en souriant devant, Moketo, Tambry et Dipper.
Moketo donna trente dollars avec Tambry qui lui donne trente dollars au monsieur « si vous voulez voir le spectacle, c’est 5 dollars » dit le serveur.
« On veut juste des pizzas » dit Tambry.
En sortant de la pizzeria, Moketo porta trois boite de pizza, Dipper un et Tambry cinq. En marchant ils virent un silhouette au loin c’était la Vanzilla des Loud. Ils se regardèrent et ils commencèrent à monter dans la bagnole pour leur apporter chez les Louds
Quelques minutes plus tard, les filles Loud, Lincoln, Robbie, Mabel, Dandinou et Clyde se virent les yeux bandés. Mikey trouva un couvercle d'égout et le souleva pour l'ouvrir.
« D'accord, les mecs et les filles se préparent pour une course folle!" S'exclama-t-il en sautant dans les égouts, « COWABONGA ! »
Les autres étaient également allés à l'égout mais n'étaient pas préparés à la puanteur. À l'exception de Lana bien sûr, « Cool ! Vous êtes tellement chanceux que vous vivez dans les égouts ! »
Lola a décidé de demander : « Comment pouvez-vous vivre dans la saleté ?! »
Donnie répond: « L’égout est sale, nous gardons notre repaire propre »
Mikey intervient, « Et on se douche régulièrement ! » Ceci, cependant, a April et les autres tortues lui haussant les sourcils, sachant que sa déclaration est seulement vraie, obligeant Mikey à céder, « Bon d’accord, je me douche 3 fois par mois »
La plupart des filles ont été dégoûtées par le commentaire de Mikey, à l'exception de Lana bien sûr.
« Ce n'est pas si grave, j'adore me salir ! » Lana déclare.
Raph, cependant, rit en sachant une insinuation à cela. Léo l'attrape et recule, « Oh grandis mec ! »
Après ce qui semblait être une heure de glissade et de glissement dans les égouts, les tortues conduisirent le groupe aux yeux bandés vers un immense espace dégagé au milieu duquel coulait un ruisseau.
« Ok les mecs et les filles, nous sommes là ! » dit Mikey semblait tout excité.
Ils ouvrent leurs bandeaux et voient le repaire, qui ressemble à une station de métro souterrain abandonné, assez grand pour une fête sauvage.
« Woah mec! Votre tapis est assez grand pour un concert rock ! » S'exclama Luna, surprise par la taille.
Leo répond : « Je sais, c'est un super endroit pour placer de la musique et du chillax. Et à ce propos vous deux, vous est ensemble ? »
« Euh… maintenant tu nous dis ça oui. Depuis trois semaines » dit Robbie
April parle également: « Certains de ces endroit ont été remplacés par nos chambres, mais d’autres sont toujours conservés, comme l’arcade pour un »
« Une arcade !? » crié Clyde, Irving et Lincoln ont à leurs pensées en pensant à tous les scores élevés qu'ils pourraient écraser.
« Dommage que Dipper puisse voir ça. Il aurait aimé cet endroit ! Et je ne parle pas de Moketo et Tambry » dit Irving
« Et cet endroit n'a pas l'air aussi sale que tu le pensais, merci à toi ! » ajouta Donnie.
« Aww merci, Donnie » Leni roucoula alors que ses yeux commençaient à dévorer chaque centimètre de cet endroit, cela marcherait bien pour sa confection de vêtements. Donnie rit très flatté et nerveusement du compliment de Leni.
« Vous avez quelque chose à frapper ici ? Je n'ai pas réussi à frapper un de ces crétins, et j'ai besoin de quelque chose à frapper » demanda Lynn a aux frères comme elle a craqué ses doigts.
Raph répond le petit athlète: « Tu peux utiliser tous les sacs de boxe situés dans le gymnase ou Mikey »
Mikey était irrité par la blague de Raph, « Raph ! »
« Ah j’aimerais que Marc puisse voir ça » dit Lynn.
« Et c’est qui Marc » demanda Raph.
Marc c’est le frère de Jean. Il est comme moi, il aime le catche, le foot et le basket »
« J’aimerais bien le rencontré un jour »
« Alors, Mikey. J'ai une question, orange tu es content d'avoir une chambre par toi-même ? » Ria Luan, faisant gémir ses sœurs et son frère, mais Miley a rapidement eu le sourire aux oreilles.
Il se mit à rire : « Wow, c'est une belle jeune fille ! Tu sais, il y a aussi ma chambre de si tu veux faire des blagues, nous avons aussi une petite télé avec quelques films classiques ! »
« Une scène ! Je peux enfin jouer dans les bonnes circonstances » Lola poussa un cri en pensant devenir une reine du concours.
Léo semble être très amusé par la perspective positive que tout le monde a sur son repaire, mais il se souvient de la raison pour laquelle ils les ont amenés ici. « OK les gars, nous pouvons visiter le repaire plus tard, mais nous avons besoin de vous pour rencontrer notre sensei »
J’ai de voir le petit sensei » pensa Irving avec un visage sourie
« D'accord, y a-t-il quelque chose que nous devons savoir avant de le rencontrer ? » demanda Lincoln à la tortue au bandana bleue.
« Juste qu'il puisse être assez sage, strict et... »
« Soredemo sutei! (Reste là!) » Léo fut interrompu par celui qui sortait de la salle.
Lori essaya alors de saluer le sensei d'avril et les tortues. "Vous devez être Maître Splinter, ravi de vous rencontrer, je suis Lori Lo- »
Cependant, elle s'arrêta à mi-chemin alors que la lumière brillait sur Splinter, lui montrant qu'il était un rat de la taille d'un homme avec une pilosité faciale impressionnante. « Je suppose que mes fils vous ont tout dit de moi, n'est-ce pas ? » Interrogea Splinter tout en restant calme.
Clyde et les Louds ont été stupéfaits par l'apparition du sensei. Lori commença à bégayer, « VOUS ÊTES AAA-! »
« UN RRAAAAATTTTT ! » cria Leni a et elle s'est attachée à Lori, effrayée, montrant sa phobie apparente des rats.
C’est Splinter ça ? Normalement il est petit dans les deux série des années 80, 90 2003, dans les comics et les films » dit Irving.
« Un rat, oui mais s'il te plaît, n'ayez pas peur. » Splinter a essayé de calmer et de réconforter les adolescents balbutiants.
« Mec, nous avons honnêtement pensé que vous serais une tortue comme les garçons ici ou le père d'April qui serait humain ! » dit Luna être toujours sous le choc.
« Je vois… en parlant de ça »" Splinter apporte un regard fâché à celui de ses fils et les frappe avec sa queue sur les visages.
« OOOOOWWWWWWW ! »
« Woah, il est dur » marmonna Lynn alors qu'elle voyait la queue claquer.
« Je suis très déçu de vous tous pour vos comportements irresponsables ! » Cria Splinter « votre manque de méthodes réfléchies votre exposé les garçons ! »
« Désolé Sensei ! » S'exclamèrent les quatre frères tortues en s'inclinant devant leur sensei.
Splinter prend une profonde inspiration pour se calmer, puis il se tourne vers les autres enfants : « Je m'excuse pour mon explosion, j'ai tendance à perdre la paix à cause du manque de sagesse de mes fils »
« C'est bon, c'est aussi un peu notre faute s'ils ont été exposés » Lori a essayé de transférer la responsabilité des frères à eux pour les aider.
« Oui, et ils nous ont quand même sauvés des Dragons pourpres » ajouta Lincoln.
Splinter réfléchit alors : « C'est vrai ... eh bien, le passé est passé. Il n'y a pas de retour en arrière. Alors, vous êtes tous des amis d'April, n'est-ce pas? »
« Eh bien oui, nous nous sommes rencontrés pendant environ un mois. Nous avons été assez inséparables à partir de ce moment-là » répondit Lori au sensei.
« Alors vous devez comprendre, mes fils et moi ne nous sommes jamais révélés à la surface et ne nous sommes cachés d'aucun humain depuis des années » déclare Splinter sur un ton très sérieux et sévère, afin de faire savoir à la famille Loud à quel point le sujet est important, « Alors, en tant que famille d'April, nous devons vous demander si vous êtes prêt à préserver le secret de notre existence ? »
Les Louds, Robbie, Irving, Dandinous, Mabel et Clyde restèrent silencieux un moment avant de prendre la parole.
« Bien sûr, nous ne le dirons pas » dit Lincoln.
« Je ne rat ya dehors. » plaisanta Luan et ri encore. « Mais sérieusement, nous ne le ferons pas »
Lola, d'un autre côté, ne semblait pas être sur la même page, « Mais qu'en est-il du concours de monstres ?! » Lola a dit sachant que cela leur coûterait le grand prix.
Lincoln rappelle ensuite à Lola : Mais ces gars sont la famille d’April et ils nous ont sauvé la vie, Lola, je pense qu’ils méritent notre aide même si nous n’obtenons pas notre salaire »
« Ok, je vais garder le secret » Lola a éclaté.
« Je jure sur ma clé à molette » Lana jura que ses yeux étaient remplis de détermination.
Splinter décide d'aller voir les enfants pour observer leurs expressions et décider de leur faire confiance ou non. Il semble qu'il ait choisi de les accueillir dans leur secret : « Très bien, alors je suppose que vous avez des questions à propos de moi et mes fils corrects ? »
« Oui » Lucy gémit, faisant frémir sa fratrie et Clyde.
« Puisque vous êtes tous les bienvenus ici maintenant, que diriez-vous de nous dire qui vous êtes ? Après ça, je peux vous raconter l'histoire de qui nous sommes » leur dit Splinter d'une manière apaisante.
« Oui s’il vous plait ! » S'exclama Lisa en sortant un crayon et un bloc-notes, prête pour l'histoire
« Bien d'abord, je suis Lincoln Loud et voici Lily »
« Je suis Clyde McBride »
« Lori » La sœur aînée s'est présentée.
« Leni, j’aime votre kimono » dit Leni à Splinter.
« Luna, heureuse de vous rencontrer, Govnah ! » S'exclama Luna avec un clin d'œil.
« Luan est le nom, les jeux de mots sont mon jeu ! »
« Lynn Loud, athlète vedette »
« Lucy »
« Lana, graisse de singe ! »
« Lola Loud, princesse et parfait »
« Et je suis Lisa Loud, c’est un plaisir ! »
« Moi c’est Robbie Valentino et j’habite dans le cimetière de Gravity Falls avec mes parent »
« Je suis Irving Du Bois votre plus grand fan, Sensei »
Moi c’est Mabel et voici mon p’tit cochon, Dandinous »
« Grouinc » grogna Dandinou.
Mikey était facilement fasciné par leurs noms, « Ouah, sans compter les gosses de Clyde, Mabel, Irving et Robbie tous leurs noms commencent par L, c'est cool ! Un peu comme ton nom, Leo ! Tu ferais bien ton affaire ! » Leo roula des yeux mais dut admettre que son frère avait raison.
« Alors, comment exactement sont-ils devenus mutants ? » demanda Lynn a à la famille.
Splinter commence à se souvenir de la façon dont son fils et lui sont devenus ce qu’ils sont aujourd’hui: « Oui, il y a eu un moment dans notre vie où nous étions ce que vous appelez « normal ». C'est l'histoire d'un homme nommé Hamato Yoshi »
Point de vue de Splinter
Il y a 15 ans, Yoshi travaillait comme concierge pour une université locale. Il avait déménagé de Tokyo (Japon) à New York, à la recherche d'une nouvelle vie en raison de… diverses circonstances. Il vivait dans un immeuble à une chambre à coucher, mais il ne vivait pas seul; à côté de son lit se trouvait un bocal en verre dans lequel se trouvaient quatre bébés tortues.
Bien que cela ne semble pas être le cas, il était heureux avec cette vie. Jusqu'à ce qu'un accident se produise au collège.
Yoshi y a emmené ses tortues pour passer un examen médical. Lorsqu'il est sorti du collège, il a trouvé un rat de la rue sur ses épaules et l'a chassé. Ensuite, il a vu de la lumière verte brillante venir du bâtiment. Yoshi se demande ce qui était à l'origine de cette lueur jusqu'à ce qu'il voit une cartouche de limon vert s'échapper par les fenêtres et la faire se répandre sur Yoshi et les tortues. Même s'ils étaient tous couverts, rien ne s'est passé au début. Donc, Yoshi est rentré chez lui pour voir s'il pouvait laver le vase de lui et des tortues.
Mais bientôt, le plus malheureux arrive. Quand il est rentré à la maison, il ne se sentait pas si bien, puis il voit ses tortues briller à travers leurs yeux. Et puis ça arrive. Les quatre tortues ont commencé à se transformer et doublent de taille ! Quand ils ont cessé de grandir, ils ont développé une apparence plus anthropomorphique! Yoshi a été choqué par leurs transformations étonnantes jusqu'à ce qu'il remarque qu'il était en train de changer aussi ! Il a commencé à faire pousser des griffes sur ses mains et ses pieds ! Ses oreilles sont devenues grandes et pointues ! Il a fait pousser de la fourrure sur tout son corps ! Hamato Yoshi n'était plus humain et devint un rat géant mutant!
Leni interrompit l'histoire avec une déclaration insensée, « Ouah, ce pauvre Yoshi s'est transformé en rat gigantesque ?! Attends, mais vous es aussi un rat géant ! Cela semble étrange qu'il y ait maintenant 2 rats géants ! »
Les frères et sœurs se sont retrouvés face à la tête en l'air de leur sœur.
« Leni, Splinter est Yoshi » expliqua Lincoln.
Leni haleta: « Oh Mon DIEUX ! C'est beaucoup plus logique ! »
« Oui » confirma Splinter « je suis Hamato Yoshi et j'étais humain »
« Trop cool ! » Lana dit impulsivement à haute voix en pensant à quel point il est cool qu'un être humain puisse se transformer en animal.
Les autres, cependant, lancèrent un regard noir à Lana car ils pensaient qu'il était insensible de sa part de le dire puisque toute la transformation était contraire à la volonté de Splinter lorsqu'il tentait de commencer une nouvelle vie. « Lana, ne sois pas insensible ! » gronda Lori.
« Mais il s'est transformé en animal ! » Lana gémit, mais cela frustre encore plus ses frères et sœurs.
« Contre sa volonté, Lana » ajouta Luan.
« Les enfants, tout va bien » dit Splinter en essayant de calmer les Louds.
Ce faisant, Lincoln espère continuer l’histoire. « Alors, qu’avez-vous fait ensuite? »
Nous avons fui, beaucoup d'humains essayaient de capturer et d'expérimenter sur nous. Nous avons donc fui dans les égouts pour nous assurer que nos vies pourraient avoir un peu de paix.
Je savais que les gens de la surface ne réagiraient pas bien à nos apparences ; nous sommes très "différents" par rapport à la vie quotidienne. J'ai même décidé de commencer à élever les tortues comme si elles étaient les miennes. Ainsi, pendant la première année depuis notre mutation, nous nous sommes demandé les égouts d’une maison, dans l’espoir de trouver un endroit pour survivre. Je savais aussi à quel point la mutation avait changé la taille des tortues, mais rien ne m'a préparé à ce qui s'est passé un jour. L’un d'eux a parlé!
"Splinter", dit le premier Donnie.
Inutile de dire que j'ai été choqué, le sérum a non seulement changé leur corps, mais aussi leur esprit.
Bientôt, ils parlèrent tous et commencèrent à prendre conscience de ce qui se passait. Après avoir eu un aperçu de la surface, étant très jeunes, ils ont acquis le désir d'explorer.
« Woah, les gars! Regardez le grand écran ! » Un jeune et enthousiaste Leo a dit à ses frères quand ils regardaient à travers les égouts en regardant un clip vidéo de Hollaback Girl par Gwen Stefani.
Mikey a regardé l'écran avec étonnement, jusqu'à ce qu'il s'éloigne et commence à copier les danseurs.
Ensuite, un cycliste de livraison de pizza a perdu l’équilibre alors qu’il était sur le point de heurter un piéton et qu’il a accidentellement laissé tomber l’une des pizzas juste à côté de l’égout où Raph a décidé de le prendre pour la garder. Les tortues se rassemblent ensuite pour l'ouvrir. « Woah, ça sent bon » commenta Raph.
Chacune des tortues prend une part de pizza et quand elle en prend une bouchée, elle en savoure le goût. « C’est trop bon ! » craé Mikey avec satisfaction.
J'ai regardé mes enfants avec bonheur mais je savais ce qu'il se passerait si les humains les voyaient. J'ai réalisé que je devais leur apprendre à se défendre.
S'ils devaient s'aventurer et explorer la surface au-dessus d'eux, ils devraient au moins tout savoir sur les arts martiaux. Pendant le reste de leur vie, j'ai utilisé mes enseignements du ninjutsu pour non seulement leur apprendre à se battre mais aussi à se faufiler dans l'ombre et aider ceux qui sont dans le besoin sans être révélés.
« Et c'est la fin de notre histoire » a conclu Splinter sans terminer « Mes fils ont utilisé mes enseignements pour devenir une unité de ninja hautement entraîné. » Il se tourne ensuite vers les tortues pour les présenter correctement ; « Leonardo, qui manie les lames de katana » s'incline devant le groupe, humilié et calme. « Michelangelo, qui brandit le nunchaku » Mikey leur fait signe avec son sourire le plus brillant. « Donatello, qui tient le bâton » rigole nerveusement Donnie en se frottant l'arrière de la tête. « Et Raphaël, qui manie le sai, » Raph a une attitude ennuyée en faisant tournoyer un de ses sai.
Clyde et les Louds ont vérifié le repaire encore une fois, prenant tout le temps nécessaire pour examiner les quatre tortues. Ils les regardèrent, émerveillés. « Woah, s'il y avait un prix pour la meilleure histoire d'origine, celui-là prendrait le gâteau! » respira Lincoln.
« Ouah que c'est si gentil ! » S'exclama Leni une fois l'histoire terminée.
« Je dois avouer que vous avez un papa rockin » complimenta Luna le sensei du rat.
"Merci, je suppose que tu pourrais dire que je suis un « bon papa rockin » dit Splinter avec un sourire satisfait.
« Mais pourquoi vos noms sonnent italien ? » Lynn a demandé avec confusion.
« Ils portent le nom de l'artiste et des peintres de la Renaissance italienne » a répondu Splinter.
« Vous savez, Lincoln, contrairement aux tortues, il ne porte pas le nom de l’artiste et des peintres de la Renaissance italienne. Lui, il porte le nom d’Abraham Lincoln, l’ancien président des état-uni »
« d’Abraham Lincoln, l’ancien président des état-uni » dirent Robbie et Splinter
« Alors, comment avez-vous rencontré April ? » Lori a demandé à la famille
« Et où avez-vous appris le ninjutsu euh ... Monsieur Hamato? » demanda également Lincoln.
« Vous pouvez m'appeler Maître Splinter ou simplement Splinter » les rassura-t-il, "Mais pour l'instant, ce sont des histoires pour une autre fois »
« Excusez-moi, mais je crois que nous oublions quelque chose » a informé Lisa à sa famille alors qu'elle leur montrait l'heure sur sa montre.
« Est-ce que c'est nous qui vous donnons notre nouvelle poignée de main secrète en signe de notre nouvelle amitié ?! » Mikey commente alors qu'il crache sur sa main et offre au groupe de la secouer.
La plupart des membres de la famille et Clyde ont légèrement craintif mais Lana a fait face à la secousse, tout en crachant de sa propre main.
« Non, plutôt comme le couvre-feu que nos parents lèvent » expliqua Lisa.
Leni haleta « Oh non, nous avons été si occupés d'écouter cette histoire attachante que nous avons voyagé dans le temps ! »
« Est-elle toujours comme ça ? » Demanda Raph à la fratrie, la tête de pompe commençait à l'énerver.
Lincoln regarde alors sa montre. « Nous n'avons que dix minutes avant le couvre-feu ! »
« Ne t'inquiète pas, je peux utiliser ma tablette au poignet pour localiser le chemin le plus rapide vers ton emplacement ... où est-ce au fait ? » demanda Donnie.
« Ummm, dans la 2e rue Est et son numéro de maison 432 » répondit Lori à la tortue à bandana pourpre.
Donnie tape soigneusement à l'endroit que Lori lui a donné et il lui montre les coordonnées, « Wow ... c-c'est à seulement 0,1 miles d'ici »
April se croisa: « J'allais vous dire que ce n'est pas si loin »
« Ouf, j'avais peur que nous ayons des problèmes » Lincoln laissa échapper un soupir de soulagement.
« Alors, quand pouvons-nous vous parler à nouveau les gars ? » Demanda Lana aux frères tortues, ravis de les revoir.
« Probablement dans un millénaire » rétorqua Raph sarcastiquement, ce que Leo lui reproche de le cogner du coude.
« Nous pouvons parler à tout moment. Tous les amis d'April sont des amis à nous » leur dit Léo avec hospitalité.
« Ouais! Nous sommes essentiellement des voisins puisque nous n'habitons pas loin ! » Ajouta Mikey.
« Hé, Red veux tester nos coups de poing de temps en temps? » Lynn a demandé à Raph en faisant craquer ses doigts.
« Si vous avez des coups assez décents » commenta Raph.
Lynn semblait prête à manifester jusqu'à ce que Lori intervienne. « Merci les gars pour nous avoir sauvés et aidés."
« Sérieusement, nous vous devons vraiment beaucoup et j'espère que nous pourrons nous revoir bientôt » a déclaré Lincoln avec une immense satisfaction.
April, Splinter et les tortues ont salué Clyde et les Louds de la même façon, jusqu'à ce qu'ils soient laissés de côté.
« Pensez-vous vraiment qu'il est correct de les laisser visiter à tout moment ? » interrogea Raph sur le choix de celui qui n'est pas encore à bord lors de leur prochaine visite.
« Ne t’en doutes jamais des gens, Raphaël, qui se sont avérés bons cœurs, une amitié peut être une force puissante et ces amis que vous vous faites pourraient même vous aider » répondit Splinter à son fils.
Raph roule des yeux alors qu'il a encore des doutes sur leurs nouveaux amis.
Alors que Clyde et les Louds rentrent chez eux, Clyde dit aux autres de rentrer chez eux : « Alors, je pensais que je devrais d'abord aller chez toi et ensuite faire venir mes pères »
« Bien sûr, Clyde. Tu es toujours la bienvenue » Avant que Lincoln puisse parler plus loin, il sentait toujours quelque chose sous sa chaussure qui le gênait depuis qu'ils avaient échappé à l'entrepôt. Il la prend pour regarder et voit un chiffon noir avec le logo du pied de couleur rouge, « Qu'est-ce que c'est ? »
Pendant ce temps, chez les Du Bois, devant la porte d’entrée, Wendy et Lucas sortirent de la maison d’Albert et Wendy dit à Albert : « Tu es sur que tu vas gagner les 100 000 $ ? »
Non, on va gagner les cent mille dollars » dit Albert à ses deux amis « demain, on va on va aller au studio de Chanal 6 pour leur montré aux journalistes »
Wendy et Lucas retournèrent chez Mousse et Kirb. Tandis qu’Albert rentre dans sa maison pour envoyer la photo de Raph sur internet, les enfants Loud, Irving, Robbie, Mabel et Dandinou se saluèrent et rentrèrent chez eux. Mais les sœurs Loud virent Albert.
« Lincoln » dit Lori « rentre à la maison, on a un compte à régler devant Albert.
Mais, vous serez punis de sortie » dit Lincoln. Ses sœurs le regardèrent avec un visage sérieux. Décidément, Lincoln les obéis.
« Tien, tien, tien, mais qui nous avons là ? Mais ce ne serais pas Albert Du Bois » dit Lola avec un visage curieux.
Vous est fâché contre moi ? » Dit Albert.
« A ton avis ? »
« Et pourquoi tu nous a pas aidé ? Pourquoi tu nous déteste à ce point ? » Demanda Lori.
« Parce que vous effrayez les amis de votre frère » répondit Albert.
Mais pourquoi nous ? » Dit Leni.
Ah ah ah ah ah ah ah. Tu veux savoir pourquoi vous ? Parce que vous est des filles tarées qui ne font qu’une chose. Faire des bazars dans la ville de NY, dans votre maison. Tous ce que je fais, c’est de vous débarrasser de vous »
« Mais pourquoi nous ? Pourquoi pas Lincoln » dit Lana.
« Lincoln est un garçon exceptionnel contrairement à vous. Lui je lui aie donné plus de chance » dit Albert. Mais en voyant sa porte de sa maison ouvert, il sourit envers les sœurs Loud en leur disant : « Je crois que je vais gagner les cent mille dollars grâce à vous. Maintenant si vous voulez bien m’excuser, j’ai déjà enregistré la photo de la tortue au bandeau rouge »
« Tu as quoi ?! » Crièrent les sœurs Louds.
Albert couru le plus vite pour aller dans sa maison. Les filles Louds lui coururent après ce dernier. Albert ferma la porte à clé et monta dans sa chambre.
Dans la cuisine, Irving ouvrit le frigo et il vit un papier ou est écrit « cher garçons, j’ai acheté deux hamburgers je vais rentrer à dix heures trente. J’ai un journal à faire. Je vous aime votre mère.
Pendant ce temps chez les Podcast, Dans la chambre de Moketo, Tambry, Moketo et Dipper joue à StarFox Adventure « [Langue de Dinosaure] » dit le petit dinosaure.
« Quoi ? » dit Fox.
Moketo et Tambry se mirent t’a rire
« WTF » dit Moketo
« [Langue de Dinosaure] » dit le petit dinosaure.
« Je ne… je ne comprends pas ! » dit Fox.
« [Langue de Dinosaure] …printemps chaud, …sinon tu serais déjà complétement gelé ah ah ah » ria le petit dinosaure.
« Ouah, comment ce petit dinosaure arrive-t-il à parler sa langue ? C’est incroyable » dit Tambry.
« Oh, tu sais : c’est un dinosaure. Fox est sur la planète des Dinosaur » dit Moketo.
« Mouais, espérons que Jean a déjà terminé le niveau du marais carpeau »
« Enfin, j’ai battu le boss ! » dit Jean avec un l’air essoufflé.
« Tu as battu Razzof, mais il reste encore sept niveau à terminer » dit Tompson.
« T’as raison, Thompson. Je vais refaire le niveau à cent pour cent avant d’aller dans le quatrième monde »
« Demain, on va faire les devoirs pour le prof » dit Thompson.
Dans le salon, Marc regarda le film « Fatal Bazooka » ou Fatal tient le marquette du savane
« Il est si bon le savane, le savane papy brossard »
Robbie, Mabel et Dandinou entrèrent dans le salon et saluèrent Marc « vous étiez où ? » demanda Marc.
« Tu ne devineras jamais ce qu’on a fait là-bas. Il sait passer un truc dingue » dit Mabel et elle à une idée « appelle ton frère et les autres, il faut qu’on parle »
Marc frappa dans la chambre de son frère et il regarda son frère jouer à Rayman « Jean, met ton jeu sur pause. Mabel et Robbie on quelque chose à nous dirent » dit Marc à son frère.
Mabel et Robbie racontèrent leur histoire (sauf Wendy et Lucas) : « pendant que vous étiez chassés des monstre, Dipper, Irving, Dandinou et moi-même on croiser un soldat qui avait des yeux rouge. Irving lui a tirée dans sa tête. Mais heureusement, il n’était pas mort. On avait une solution, on va aller rester ici pour le surveiller, tandis que Lincoln, il va trouver April. Après quelque minute, on avait entendu les crie venant de Lincoln. On s’est précipiter devant l’endroit sur place et on vit trois étrange créature des tortues géantes qui sont avec April. Au début, ils sont méchant, mais après, ils sont gentille »
« Pourquoi vous avez rencontré des tortues ninjas ? » demanda Jean.
Mais Robbie le frappa à la nuque « laisse-la finir son histoire » dit Robbie.
« Va s’y continues » dit Kirb.
« Après, on est parti sauvé Robbie, Tambry Moketo, Clyde et les sœurs de Lincoln. Arriver dans le repère des agresseurs qui se nomme des dragons pourpres, on les a sauvés. Et on arrivés dans un parc abandonner. Les tortues, on aussi mentionner leur Sensei »
« Attends, qui sont ses tortues ninjas d’en tu nous parles, Mabel ? » demanda Alice.
« Ses tortues ninjas géantes sont en fait, les frères d’April O’neill » dit Dipper.
Kirb et Mousse se regardèrent. Et ils regardèrent Dipper, Tambry, Moketo, Robbie et Mabel « tu sais que dans tous les série des tortues ninjas, April est pas la sœur des mutant » dit Kirb.
« Et vous avez rencontré Splinter ? » Demanda Mousse.
« Oui, mais pas Dipper, Tambry et Moketo » dit Mabel.
« Est-ce que… je peux retourner dans ma chambre pour jouer à mon jeu ? » demanda Jean au groupe.
« Après l’histoire de Mabel » dit Kirb.
« Non c’est bon. Demain je vais vous raconter comment on a rencontré le père d’April » dit Mabel. Les ados montèrent dans leurs chambres pour faire leur activité, quand à Mabel regarde le film de Marc.
Pendant ce temps, Hun, le chef des Dragons Pourpres, entra dans un grand bâtiment dans le style de l'architecture japonaise et se rend dans le bureau pour rencontrer son maître. « Je voudrais parler au maître » dit-il à une paire de ninja habillé sombre. Les deux ninjas se séparèrent alors que les portes commençaient à s'ouvrir lentement, Hun se dirigea à travers les portes pour rejoindre ce qui semblait être un dojo de style ancien.
« Hunter Mason, j'ai entendu dire que tu as apportiez une très mauvaise nouvelle » dit l'homme d'une voix glacée qui se cache dans l'ombre.
« Malheureusement oui, maître, l'un des entrepôts a été détruit et nos hommes ont été battus » informa Hun, tentant de ne pas montrer sa peur.
« Tu es peut-être un vieil ami, mais je ne tolère pas l'échec. Nous nous étions entendus pour que ton gang serve de couverture à nos activités » avait déclaré l'homme, parfaitement clair.
« Je sais. Mes deux hommes de main ont commis l'erreur insensée de mettre en place un chantage avec des civils au hasard qui étaient des enfants mais il y avait ces créatures à leurs côtés, ils ont attaqué les hommes et détruit l'entrepôt » ajouta Hun en sortant une étoile ninja avec un motif floral. « Ils portaient un blason familier »
L'homme prit un moment pour analyser le symbole « Des créatures ? »
« Oui, du moins d'après ce que mes hommes ont décrit. Ils ont dit être des créatures vertes, semblables à celles des amphibiens » ajouta Hun.
« Et sont-ils toujours ignorants de l'existence de mon organisation ? » Il a demandé.
« Aucune idée que tu existes » répondit Hun à son maître.
« C'est bien pour le moment, vous êtes renvoyé » ordonna l'homme.
« Oui, Maître Shredder » Hun s'inclina juste en sortant de la pièce, pour punir ceux qui ne réussissaient pas à arrêter ces créatures.
L'homme a eu un moment pour réfléchir tout seul en pensant au symbole. « Est-il vraiment possible que mon vieil ami d’enfance se retrouve également à New York, mais dans l’affirmative, comment at-il des créatures de type amphibien pour soldats ? » Il a décidé de mettre ces théories de côté et se concentre sur un fait; ces « créatures » interfèrent dans ses projets pour la ville, il doit donc éliminer ces ennemis, car il est le déchiqueteur !
Cela marque la fin du début en 3 parties.
Nous avons enfin réussi à faire la connaissance de Splinter par les Louds et à leur apprendre les origines des tortues.
Nous espérons en apprendre davantage sur l'histoire d'April.
Et il semblerait que Shredder est également été introduite!
La prochaine fois, nous aurons une adaptation de l'épisode de LH "Left in the Dark" avec une petite action TMNT mélangée.
Voilà c’est le dernier chapitre que je publie sur Tumblr. j’espère que Gemturtles va continuer de publier sur Tumblr.
Dans la maison de la famille Du Bois, la maman d’Albert et Irving entrèrent dans la maison « les enfants, c’est moi » dit Nathalie.
Albert, après avoir terminé le téléchargement de son ordinateur, descendit les escaliers et alla voir sa mère en lui demanda : « comment ça s’est passé, tu as bien travaillé ? »
« Oui et toi ça c’est passer comment ta sortie ? »
« On a était manger de la glace dans le central Park avec Wendy et Mabel »
« Et dandinou ? »
« Il est resté chez Kirb et Mousse pour regarder un dessin animé »
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Sandra Made et Zou Qianshun sont, à bien des égards, comme des millions de couples nouvellement mariés. Made, 27 ans, est une femme au foyer qui s’occupe de leur bébé de 10 mois, tandis que Zou, 43 ans, est capitaine de pêche.
Mais en Chine, ils sont devenus une sensation en ligne. Le couple a commencé à diffuser en direct des sketchs drôles de leur vie familiale sur la plate-forme de médias sociaux chinoise Kuaishou en février. Ils ont maintenant 120 000 followers. Sandra Made et Zou Qianshun disent qu’ils sont l’un des cinq couples sino-africains de leur ville dans la province de Liaoning, en Chine. Made explique que leurs vidéos sont populaires parce que les gens ne sont pas habitués à voir une femme africaine avec un Chinois.
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Tout le monde aime Sandra parce qu’elle est sociable, dit Zou. Le couple gagne environ 5 000 yuans (727 $) par mois grâce aux cadeaux virtuels offerts par les fans sur le site, qui peuvent être échangés contre de l’argent, ajoute-t-il. Ils se sont rencontrés il y a trois ans alors que Zou travaillait au Cameroun, où Made dirigeait un salon de coiffure. Un an plus tard, Zou fait sa demande en mariage et le couple se marie en mars 2017. Peu après, ils se sont installés dans la ville natale de Zou, près de Dandong, dans la province de Liaoning, au nord-est de la Chine. En 2016, il n’y avait que 1 700 mariages mixtes à Liaoning, qui compte 43,7 millions d’habitants, selon le Bureau national des statistiques de Chine. Mais Zou nous informe qu’il y a cinq autres Chinois dans sa ville avec des femmes africaines. “Ils se sont tous rencontrés en Afrique, ajoute-t-il.
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Une histoire d’amour
Plus tôt ce mois-ci, le président chinois Xi Jinping s’est engagé à investir 60 milliards de dollars en Afrique au cours des trois prochaines années lors du Forum triennal sur la coopération sino-africaine à Beijing. C’était un symbole de la façon dont les liens de la Chine avec le continent se sont approfondis au cours des deux dernières décennies. Le président chinois Xi promet 60 milliards de dollars supplémentaires pour l’Afrique Selon la société de recherche américaine McKinsey, environ 10 000 entreprises appartenant à des Chinois opèrent aujourd’hui en Afrique, et un nombre important d’Africains se sont installés en Chine. Selon Gordon Mathews, professeur d’anthropologie à l’Université chinoise de Hong Kong et auteur de “The World in Guangzhou”, leur base principale est Guangzhou, une ville manufacturière du sud du pays, où vivent environ 20.000 migrants africains : Africains et autres étrangers en Chine du Sud.” À Guangzhou, les romances entre Africains et Chinois ne sont pas rares. Mais il s’agit surtout de femmes chinoises et d’hommes africains, selon Mathews. C’est en partie parce qu’il y a plus de commerçants africains de sexe masculin à Guangzhou que de femmes, dit-il. Mais les femmes chinoises sont aussi plus aptes sur le plan social, plus compétentes sur le plan social et parlent mieux l’anglais (que les hommes chinois) “, ajoute-t-il. “Elles sont donc plus enclines à épouser des étrangers que des Chinois.”
Regardez leurs vidéos sur internet sur ce lien
Sandra Made et Zou Qianshun se sont rencontrés au Cameroun et se sont mariés en 2017.
La vidéo la plus regardée de Made est un sketch comique ou elle fait mine de nourrir son bébé, Daniel, mais mettant plutôt toute la nourriture dans sa bouche. Les réactions de Kuaishou aux sketches humoristiques du couple comprennent “666”, qui signifie cool, et “Sandra ! Tu es si belle”, “Jolis yeux” et “Tu parles bien le dialecte Dandong !” Made souhaite améliorer son Putonghua en parlant avec ses fans en ligne. Mais la réaction de tout le monde n’a pas été que positive. Initialement, la mère de Zou, Zhao Fu Qing, était contre leur union. “Comment un Chinois peut-il épouser une femme noire ? Elle peut partir à tout moment. C’est pourquoi au début, mon mari et moi avons dit NON à ce mariage “, a-t-elle déclaré à Al Jazeera. Le couple avoue finalement que Zhao s’est depuis attaché à sa belle-fille.
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Le racisme chinois à l’égard des Africains, cependant, est une question sensible. L’an dernier, un sketch sur la plus grande émission télévisée chinoise du Nouvel An lunaire a suscité l’indignation lorsqu’une actrice asiatique est apparue avec le visage noir et le cul agrandi. Entre-temps, au début du mois, un Chinois a été expulsé du Kenya pour avoir posté une vidéo faisant des remarques racistes sur des Kényans en ligne. “Nous n’avons pas encore rencontré de préjugés racistes, si ce n’est les préoccupations des gens au sujet des différences culturelles “, dit Qianshun. “Mais je dis toujours à ces gens que l’amour n’a pas de limites.” Selon Matthews, si le racisme en Chine ” existe sans aucun doute “, les cas extrêmes tels que les personnes qui frottent la peau des Africains pour voir si leur couleur se décolorera ne font plus partie du ” jeu quotidien “. Comme les relations économiques entre la Chine et l’Afrique donnent plus de syndicats comme celui de Made et Zou, Mathews espère que le public comprendra mieux la race. Plus il y aura de mariages interraciaux, plus vite nous pourrons mettre fin au racisme, dit-il.
La rédaction
Sandra Made, une Camerounaise et son mari chinois font sensation sur internet Sandra Made et Zou Qianshun sont, à bien des égards, comme des millions de couples nouvellement mariés.
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Bonjour guys ! Se cultiver, tel un légume ( ou un fruit ), est primordial à notre croissance. Le cerveau et l’âme ont besoin du terreau culturel afin de pousser, d’évoluer, de s’épanouir. La culture n’est pas réservée à une élite. Elle est de plus en plus accessible, moins chère voire gratuite, et moins centralisée à Paris. Des spectacles, concerts, expositions, ateliers… rien qu’un abonnement à la Bibliothèque Municipale est déjà beaucoup. Dans cet article, je vais vous parler de trois coups de coeurs récents concernant la danse, l’audiovisuel et la littérature. Parmi les 7 arts qui existent, ils en a forcément un qui vous correspond. Abandonnez les préjugés, les idées reçues et les mauvais souvenirs. Ouvrez-vous à l’art et à la culture, et c’est un tout nouveau monde qui s’ouvrira à vous.
-Le ballet “Jewels” de Balanchine :
Jewels (Joyaux) est un ballet en trois parties chorégraphié par George Balanchine pour le New York City Ballet. Il fut représenté pour la première fois le 13 avril 1967 au New York State Theater. Fervent admirateur des femmes, George Balanchine leur rend hommage dans Joyaux, œuvre inspirée de sa découverte des somptueuses vitrines du joaillier Van Cleef & Arpels sur la Cinquième Avenue de New York. Émeraudes, Rubis et Diamants se succèdent dans un triptyque savamment orchestré, célébrant les capitales des trois grandes écoles de danse : Paris, New York et Saint Pétersbourg.
Emeraude, hommage vert d’eau au ballet romantique français, fait de la danseuse une Ophélie mélancolique dont les bras sont des liane au gré de la musique de Fauré. Dans Rubis, la compagnie danse sur le swing jazzy que Stravinsky impulse à son Capriccio pour piano et orchestre. « Le ballet est une femme » disait Balanchine, et Diamants, évocation de son école russe sur la musique sentimentale de Tchaïkovski, en est la preuve.
Le ballet est disponible sur Youtube : http://bit.ly/2pKfjD6. Il y a trois vidéos, une pour chacun des actes. La qualité est très bonne et le spectacle récent. Les costumes sont sublimes, les interprétations incroyables. Notamment les solistes d’Emeraudes et les pas de deux de Diamants. Rubis est la partie qui m’a le mois plue, la musique me correspondant moins. En effet, le côté jazz n’est pas ce que j’apprécie le plus. Etant amoureuse de Tchaikovsky, c’est le dernier acte qui m’a conquise, bien que les émeraudes soient de très belles perles. Oh, je n’ai rien contre les rubis, le rouge est ma couleur préférée. C’est simplement une question de goût musicaux. La chorégraphie me correspond moins également. Je préfère voir la compagnie ressembler à des elfes dans Emeraude, des danseuses solistes impressionnantes telles des fées, ainsi que les anges spectaculaires dans la blancheur du Diamant. Mais tout dans ce ballet relève de l’onirique et cette magie nous emporte au pays des rêves, au milieu des étoiles de l’Opéra.
-La série “Alias Grace” / “Captive” sur Netflix :
Synopsis :” Dans le Canada du XIXe siècle, un aliéniste américain, Simon Jordan, tente d’évaluer si Grace Marks, servante condamnée à mort (peine commuée en emprisonnement à perpétuité) pour les meurtres de son maître et d’une gouvernante, devrait être graciée. Est-elle innocente ou coupable, folle ou saine d’esprit ? Tiré d’un roman de Margaret Atwood, le thriller s’inspire d’un fait divers historique. En 6 épisodes, l’histoire raconte la vie de Grace, domestique qui change un jour de maître pour rejoindre un autre maître, Thomas Kinnear, qui vit avec sa gouvernante Nancy Montgomery et dont leur relation est ambiguë. Un jour, les deux sont assassinés et Grace est accusée du double meurtre. ”
Grace Marks, visage d’ange sous un austère bonnet, n’est pas une prisonnière comme les autres. Depuis son procès, quinze ans plus tôt, elle divise la société de son époque, le Canada anglais du XIXe siècle. Est-elle une victime ? Une criminelle ? Une manipulatrice perverse ? Le Docteur Jordan et Grace deviendront proches, ils s’entretiendront quotidiennement afin que Grace se replonge dans son passé et retrouve progressivement la mémoire, notamment ce qu’elle a enfoui en elle depuis le traumatisme du meurtre de Monsieur Kinnear et Nancy Montgomery. La série Alias Grace examine l’univers perturbé et perturbant d’une femme qui endurent de nombreuses épreuves, de l’abus de son père dans sa jeunesse à l’oppression durant ses années de domestique jusqu’à la dégradation de ses conditions de travail lorsqu’elle arrive dans la maison de Monsieur Kinnear, puis le mauvais traitement en hôpital psychiatrique et en prison. Accusée d’un double homicide, Grace fascine et est regardée comme une bête curieuse.
Mon avis : Dès les premières minutes, j’ai accroché. Je n’explique pas ce sentiment, c’est du ressenti, pas du rationnel. La psychologie, la psychanalyse même, le mystère, le mensonge, les costumes, le scénario, la façon de filmer, les jardins, les acteurs… tout m plait. Une femme au centre de l’histoire, victime mais loin d’être victimisée. Une fille devenue rat de laboratoire, mais bien plus qu’un objet d’étude. Elle tire les ficelles. On saluera le jeu de l’actrice qui est tout simplement impressionnant. Sarah Gardon mériterait un prix pour ce rôle d’ailleurs. On retrouve Anna Paquin de True Blood qui nous revient brune. Je n’ai pas lu le livre de Margaret, aussi je ne saurais vous dire si l’adaptation est réussie. En tout cas, la série en tant que telle l’est. Je la préfère à “La servante écarlate” dont tout le monde parle mais je n’ai pas étais autant saisie par l’histoire. 6 épisodes seulement, tout va très vite. On veut immédiatement connaitre la suite. J’avoue, j’ai “binge watché” Captive car c’est le spectateur qui devient prisonnier de cette intrigue. Saurez-vous en échapper ?
-Le livre “Marie-Antoinette, Carnet secret d’une reine“, illustré par Benjamin Lacombe :
Google Books : ” Cette nouvelle edition – a la fabrication extremement soignee – est agrementee d’une illustration de couverture inedite. Qui n’a jamais reve de s’immerger dans l’intimite de Marie-Antoinette, archiduchesse d’Autriche, derniere reine de France et de Navarre, femme celebre et controversee devenue un veritable mythe ? Sous la forme d’une nouvelle edition a la fabrication extremement soignee, nous vous proposons de decouvrir son journal intime. Porte par Benjamin Lacombe, accompagne par le regard de Cecile Berly, historienne, specialiste de Marie-Antoinette, ce carnet d’une richesse graphique inouie (peintures, aquarelles, crayonnes) mele certaines des lettres authentiques de Marie-Antoinette, a celles, fictives, du Comte Fersen avec lequel elle entretenait une relation privilegiee. Un livre exceptionnel pour les amateurs d’Histoire et de beaux ouvrages illustrés. ”
Que dire de plus ? Les illustrations parlent d’elles même. Elles sont tout simplement magnifiques. Même celle représentant les têtes tranchées est colorées et a un aspect humoristique. Les dessins oui, mais les lettres également. Nous retrouvons en majorité celles écrites par Marie-Thérèse d’Autriche, la mère de Marie-Antoinette, et bien entendu des extraits du carnet secret de cette dernière. A chaque fois que je tournais les pages, j’étais encore un peu plus éblouie par ces couleurs, ces fleurs, animaux, parures… Et fortement intéressée par ce que ces femmes ( et quelques hommes ) ont put écrire. L’extravagance des perruques, la magnificence des fleurs et le danger des mots. Vous l’aurez compris, une belle découverte pour les yeux.
Vous pouvez vous le procurer en ligne sur le site de la FNAC au prix de 24.95 E : http://bit.ly/2zE0bGW. Etant donnée la qualité des dessins, des pages ainsi que de la couverture, je trouve le montant tout à fait respectable. J’ai d’ailleurs été agréablement surprise, tout au fil de la lecture, de voir que rien n’a été laissé au hasard, que le moindre détail est réfléchi, que tout est beau et grandiose. On saluera, en plus du talent évident de Benjamin, l’aspect historique tout à fait enrichissant dont les lumières de Cecile Berly éclairent savamment nos esprits.
J’espère que cet article vous aura permis de faire des découvertes. Si vous avez déjà vu, lu une ou plusieurs des choses dont je vous ai parlées, n’hésitez pas à laisser votre avis en commentaire. Quel est votre domaine artistique préféré ? Quels sont vous coups de coeurs culturels du moment ou de votre vie ? On n’est jamais assez riche de savoir, c’est la seule chose que je sais.
Bisous, Ada.
Coups de coeur culturels Bonjour guys ! Se cultiver, tel un légume ( ou un fruit ), est primordial à notre croissance.
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Comment les jeux vidéo de foot influencent la réalité... et inversement
* * * Article initialement publié sur The Conversation * * *
Lorsque les médias parlent de jeux vidéo de football, ils mentionnent le plus souvent "EA Sports FIFA" et "Football Manager". Ce sont après tout les meilleures ventes de leur catégorie, et ils ont beaucoup de points communs à première vue. Pourtant, bien que FIFA et FM soient tous les deux des jeux vidéo de sport, ils appartiennent non seulement à des genres différents, mais aussi à des cultures différentes.
Une partie de cette différence réside dans le gameplay, mais il existe également des différences fondamentales dans la façon dont la conception du jeu interagit avec le monde réel. Pour FIFA, le gameplay et le game design sont influencés par un aspect bien précis du ballon rond: sa retransmission télévisuelle. Pour FM, l’influence se situe plutôt dans le monde du big data: la quantification du football et son économie.
FIFA et la télévision
Un simple regard à FIFA permet de se rendre compte que ce jeu cherche plus à simuler la diffusion télévisée d’un match plutôt qu’un match proprement dit. Les éléments du jeu comme les angles de caméra, les gros plans, les commentaires audio, les analyses avant et après match, et même les buts et leur replay, font que le joueur ne s’immerge pas dans le jeu en tant que joueur ou entraîneur de football, ni même en tant que supporter, mais bien comme un téléspectateur.
Une telle esthétique n’était pas si dominante dans les années 90 quand de nombreux jeux vidéo de foot étaient sur le marché. Certaines de ces premières simulations représentaient le terrain comme une vue de haut en deux dimensions, quelque chose de radicalement différent de ce qu’on voit à la télévision. Le gameplay était aussi très différent: l’accent n’était pas mis individuellement sur le joueur mais plutôt sur le jeu en équipe, avec une représentation quasi cartographique inspirée des wargames.
Le culte de l'individu
Dans la temporalité, le gameplay de FIFA ressemble aux highlights, ces résumés d’un match de football où les occasions de but sont compactées dans une vidéo de deux ou trois minutes. La conception du jeu et le moteur de match sont axés sur la production d’autant d’occasions de but en trois minutes de jeu que dans un match de quatre-vingt-dix minutes de la vie réelle. Et tout comme dans ces résumés télévisuels, les célébrations de but prennent une grande partie de ces quelques minutes, mettant en évidence les joueurs en liesse plus que les buts eux-mêmes (sans même parler de l’invisibilisation du reste du match).
Ce réalisme de télévision est cohérent avec une représentation héroïque du foot. La surreprésentation des célébrations des joueurs amplifie l’impression que le foot est un duel de stars, au détriment du jeu d’équipe tactique, qui nécessiterait des plans télévisuels plus larges et moins de gros plans intempestifs. Dans FIFA, les vedettes du football réel sont essentielles au jeu et leurs avatars sont les héros auxquels le joueur (et le téléspectateur) s’identifient. Dans cette logique, la simulation du jeu dépend en grande partie des caractéristiques individuelles des héros de football modélisés, plus que de l’esprit d’équipe collectif, largement négligé.
Cette influence de la télé sur FIFA est également parfois renversée. La célébration de but dite "dead fish" reprise par Jimmy Briand dans la vie réelle, devant les caméras de télévision, a fait le buzz car elle s’inspire directement du jeu FIFA. Les footballeurs d’aujourd’hui appartiennent à une génération qui joue effectivement à FIFA depuis son plus jeune âge, ce qui influence en retour leur façon de pratiquer ce sport.
Un monde de chiffres
Le gameplay de FM ne repose pas du tout sur la diffusion télévisuelle. L’objectif avoué est de simuler une carrière d’entraîneur. Son ambition est similaire à un modèle scientifique déterministe où les joueurs de football sont modélisés et quantifiés et les scores sont résolus par des systèmes d’équations impliquant le plus grand nombre possible de paramètres, ce qui rend d’ailleurs le jeu très exigeant en puissance de calcul. Pour construire une équipe de football qui réussit, le gamer doit ingurgiter beaucoup de chiffres, et son travail ressemble plus à celui d’un data analyst qu’à celui d’un entraîneur en survêtement sur le terrain.
Football Manager quantifie des centaines de milliers de vrais joueurs (dont certains dans des championnats obscurs) et la fiabilité de cette base de données constamment mise à jour est essentielle pour le jeu. Les footballeurs n'y sont pas des avatars héroïques comme dans FIFA. Ce sont les innombrables représentations quantitatives anonymes et minuscules d’un monde entier de foot, traduit en une base de données construite par la communauté des gamers eux-mêmes.
Football Manager et le big data
Ces dernières années, le succès de la base de données (parallèle au succès commercial de la série) a atteint le point où certains sont devenus des stars quelques années après que FM eut prédit leur succès. Ces success stories (Lionel Messi est souvent cité, mais il existe aussi des flops célèbres) suffisent à donner au jeu une crédibilité qui va au-delà de son univers et commence à être reconnue dans le monde réel du football. En quelques années, la qualité de la base de données a acquis dans la vie réelle une notoriété de prédictivité pour les futurs talents. C’est la première performativité du jeu. Au milieu des années 2000, on soupçonnait que les clubs engageaient des joueurs sur la base de renseignements pris dans la base de données FM. De nos jours, les clubs l’admettent ouvertement, et cette base de données est même vendue indépendamment du jeu vidéo.
Parallèlement à cela, la mode du big data se répand progressivement dans le football réel. Les sociétés qui proposent des mesures pour évaluer quantitativement les joueurs sur des données collectées pendant les matches sont florissantes. Un régime de promesse techno scientifique se met en place, lié à un marché: les transferts de joueurs dans la vie réelle sont chiffrés en dizaines de millions d’euros, et les recrutements habituels reposent sur une rationalité opaque.
Les clubs deviennent de plus en plus friands de data dans l’espoir de rationaliser leurs investissements en joueurs. De plus, l’industrie florissante des paris sportifs accorde de plus en plus d’attention aux définitions de nouvelles métriques pour améliorer ses propres bénéfices calculés. Il y a là un énorme défi financier mondial en jeu, en termes de relations entre les métriques de football et les modèles d’affaires.
C’est dans ce contexte que les premiers succès performatifs de la base de données FM sont apparus. Les métriques de FM sont inspirées des analyses de données existantes dans les matches et leur popularité est telle qu’elles influencent à leur tour la façon de définir les métriques des entreprises qui recueillent des données dans des matches réels. Cela conduit à une situation où la frontière entre les statistiques et les mesures du jeu devient floue.
C’est la deuxième performativité du jeu: le modèle déterministe FM s’inspire de l’analyse des données dans le foot, mais ce modèle conçoit également des métriques qui, à leur tour, pénètrent dans l’analyse des données du monde réel. Comme la première performativité concernant les joueurs et leur quantification, cette deuxième performativité en termes de métriques est le résultat d’une influence mutuelle entre le monde du football et le monde de Football Manager.
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Roooo Raf mais c’est super original ça, un article sur 7th Continent!!! Pas comme si on en bouffait à toutes les sauces depuis quelques semaines 😛 Depuis début Aout les pledges arrivent et les photos des boites de 7th continent fleurissent sur le web un peu partout. Open the box, détail du bouzin, tout y passe. Et bien y’a pas de raison que vous y coupiez avec moi parce que voilà encore un KS qui va passer dans mon must have et dans la liste de ceux que je ne regrette pas d’avoir fait.
Allez, prenez votre b.. baton et votre couteau, on part à l’aventure !!!
L’open the box va être rapide, j’avais pris le pledge de base, l’extension avec les figurines (on ne se refais pas ^^), et les Dés “Os”.
Le truc que j’ai zappé et dont je me fou encore des baffes aujourd’hui c’est d’avoir voulu faire l’impasse sur les protèges cartes … 7€ de protèges cartes que je n’ai pas pris et dont je regrette amèrement aujourd’hui. Plusieurs raisons à ça, déjà le format des cartes est de 80x80mm, ce qui n’est pas un format courant donc doit y avoir 2 ou 3 refs de protèges cartes existantes … qui sont ruptures de partout. Résultat me voilà à acheter à l’étranger des protèges cartes .. qui me coûtent 15€ .. et qui sont plus fines que celles fournies avec le KS !!!! Bref chers futurs pledgeurs (j’y revient après), ne faites pas la même bêtise que moi !!!
Au niveau du contenu donc on a une boite de base et trois extensions .. mais clairement à l’ouverture, juste la boite elle transpire la qualité et ça fait plaisir parce qu’elle est vraiment magnifique !!! Le contenu reste simple, des dés, des stands avec des profils cartons que vous allez vite mettre de coté car des figurines sont fournies avec (ça devait être une exclues KS et les profilés carton pour les boutiques mais comme le jeu ne va pas en magasin .. benn euuhh ça sert à rien :P, des intercalaires pour ranger votre jeu, les règles, un mot de remerciement de l’équipe et tout un tas de cartes !!!!
Alors pour les maniaques y’a plus qu’a vérifier le contenu et là c’est parti pour compter plus de 1000 cartes. Et le pire pour être sur il faut vérifier avec le petit numéro de carte indiqué dans un coin .. une heure après c’est bon 😀
Au niveau de la mécanique c’est super simple et comme une explication avec plein d’images valent mieux qu’un long discours, je vous colle la vidéo faite par les Serious Poulp qui indiquent le contenu de la boite, comment ranger, mettre en place une partie et les tours de jeux et différentes actions possibles :
Avec ça 7th Continent n’a plus de secret pour vous : la mise en place, le tour de jeu, effectuer vos actions, utiliser vos objets, les combiner, sauvegarder la partie et la remettre en place. Oui faignasse mais c’est tellement bien fait pourquoi s’en priver !
Si vous n’êtes pas encore convaincu et que vous préférez une lecture tranquille au coin du feu, vous pouvez récupérer les règles et tout ce qu’il faut pour en savoir plus en cliquant ici. Et en fouillant un peu un accès au forum remplis de bonnes infos aussi !!
Qu’en est-il du gameplay, c’est tout simplement un Jeu dont vous êtes le héros mais avec des cartes, ces fameux livres qui ont bercé mon adolescence et qui me faisait se promener avec un dé et un crayon de bois dans la poche en plus du livre et une feuille de papier. Donc a l’instar de ces livres, mais eu lieu de fureter à trouver le bon chapitre vous allez fouiller dans votre trieur et cette fois-ci poser une carte qui vous donnera un texte et de l’iconographie pour chercher un peu partout. Alors il y a des trucs simple, on se promène, on “dévoile” le brouillard, on essaye des actions qui amèneront des avantages si ça réussi et des inconvénients si on loupe. Sauf qu’il ne faut pas s’arrêter à ce qui est évident, non surtout pas !!! Sur certaines cartes vous avez des numéros cachés et des fois trèèèèèès bien caché !! Pourquoi croyez vous qu’une loupe est fournie avec le jeu !!!
La boite de base contient quatre malédictions, en fait trois à la base mais les Streach Goal du KS ont permis d’en rajouter une quatrième. Au niveau de la durée de vie du bouzin vous pouvez être tranquille, la première malédiction recommandée, la déesse vorace, oscille entre 15 à 20h de jeu. Sachant que ça peut être modifié suivant le nombre de joueurs et si vous mourrez ou pas !! Les plus optimisé parlent de 10/12h. Les malédictions suivantes seront plus rapide, et ce parce que vous connaîtrez un peu mieux le continent, et à partir de là commencerez à bien optimiser vos actions, la première étant une réelle découverte des lieux.
Même si le jeu a quand même une très bonne “presse”, les coté négatifs que l’on peut lire à droite ou à gauche sont un mix de comme quoi c’est trop long (oui en même temps les SP ils avaient prévenus ^^), que les gars n’aiment pas le principe (ça je ne comprendrais jamais comment on peut pledger en aveugle sans regarder les parties et les explications Oo .. comment ça ma signature a Warmania??), que c’est toujours un peu la même chose (oui bah on avance dans une région qu’on ne connait pas donc normal tu explore et comme y’a 4 malédiction sur le même continent ben y’a des endroits qui se recoupent .. oui comme les LDVELH ^^). Bref pour moi plus des erreurs de casting qu’autre chose et s’il était si mauvais que ça la seconde campagne n’aurait pas autant de succès !!
Le petit truc du jeu c’est qu’il est super en solo ou optimisé 2 ou 3 joueurs grand maximum!! Oubliez mes soirées à 5 SAUF pour montrer le principe, mais ne jouez pas comme ça, ça va être trop long. Clairement sur la 60aine de Ks que j’ai fait ça reste un de mes meilleurs souvenirs à réception, aussi bien au niveau qualitatif qu’au niveau des règles du jeu (oui parce que j’ai reçu des trucs le matos est génial mais les règles ben bof bof !!). Là on est vraiment devant un OLNI, pour moi un truc à avoir dans sa ludo, un truc qui ne se joue qu’une fois certes (une fois chaque malédiction mais bon rien ne vous empêche de retenter avec d’autres persos!) mais au vu des heures de jeu ben ça passe !!
Sauf que le jeu ne sortira pas en boutique, non, exclues Ks au final, les gars de Sérious Poulp ne veulent pas l’envoyer dans le circuit classique car le prix en boutique va tout simplement exploser. Même eux ont été rattrapé par ça, résultat pour le lancement du second KS on peut acheter la boite mais un peu plus cher! Car oui c’est encore temps de tenter de le posséder car les gars de SP ont relancé un reprint du jeu ET aussi une extension pour les heureux possesseurs de la première heure. Pour voir comment ça se passe il suffit de cliquer par ici.
Pour ce Ks vous avez 3 niveaux de “pledge” et des Add On :
Ça c’est pour ceux qui ont fait la première campagne, les gars comme moi donc, une extension qui propose de nouvelles cartes et surtout deux nouvelles malédictions qui vous feront visiter les cieux du continent mais aussi ses entrailles. Le petit journal c’est pour sauvegarder vos objets, la besace en somme et bien ranger vos cartes tel un recueil d’aventure, complètement dispensable donc absolument indispensable !! Le pack d’upgrade de la seconde édition contient les cartes corrigées et d’autres intercalaires pour gagner du temps afin de trouver vos cartes. Et les SG rajoutent encore masse de cartes ET un nouveau aventurier, ou plutôt aventurière ! Bref à réserver aux premiers acheteurs donc, les autres passez votre chemin !
Le second niveau c’est la boîte de base seule. enfin seule, avec les SG de la première campagne, c’est environ 250 cartes en plus et une malédiction supplémentaire (quatre donc). En même temps vu qu’il n’y a pas de sortie boutique, il n’y a plus qu’une seule version existante, à réception tout ça était déjà à l’intérieur. Bref si vous avez envie de tâter de la bête sans pour autant kraker le budget c’est fait pour vous. Juste avec ça je dirais à vue de nez que vous en avez pour environ 60/70h de jeu .. surement bien plus que la majorité des jeux auxquels vous avez joué (oui j’essaye de vous rendre raisonnable 😀 )
Bon là c’est totale moule fritte, la boite de base avec les SG de la première campagne, la boite d’extension avec les goodies et les SG de la seconde campagne, vous voilà avec 6 malédictions a résoudre et je pense qu’on se rapproche des 80/100 heures de jeu à vu de nez (estimation à la louche de ma personne .. ce n ‘est pas sale!). Voilà ça c’est pour les gourmands !!
Maintenant les Add On, oui les trucs qui font monter la facture et que souvent on se pose la question de savoir s’il faut prendre ou pas. Il y en pas mal et histoire de vous aider dans vos choix, quelques retours bien sentis :
Clairement autant le pack à 58€ c’est vraiment superflu car sleever TOUTES ses cartes ne sert à rien à part être un maniaque et jouer en chambre stérile !!! Le pire c’est qu’une fois sleevé tout ne rentrera pas dans votre boite. Non les cartes que vous allez poser pour découvrir le continent ne vont pas s’abîmer lors des manipulations, les seules cartes qui vont être brassées souvent et donc qui peuvent s’abîmer sont les cartes actions, au pire vous pouvez rajouter les cartes blessures mais 200 sleeves ça suffit amplement ! Et cet achat est pour moi OBLIGATOIRE !!! J’ai fait l’impasse lors du Ks1 en me disant qu’à réception j’achèterait mes sleeves, quelle connerie .. ça m’a coûte 15€ soit deux fois plus cher pour des trucs plus fin !! Le format de 80*80 doit y avoir 3 ref toutes marques confondues et actuellement c’est indispo de partout ou plus fabriqué ! Bref ACHETEZ LES 200 SLEEVES, vous me direz merci à réception !
Là on parle d’extensions, de 3 nouvelles malédictions, elles étaient fournies sur un pledge lors du KS1, de quoi augmenter la durée de vie de votre jeu, lui aussi je le met dans les indispensables si vous pensez que la boite de base et l’extension ne suffira pas ! Avec tout ça on arrive à 9 malédictions, de quoi faire donc.
Un petit mode pour faire éclore des oeufs, cela ne va pas bouleverser le jeu, non juste une variante qui va vous permettre de récupérer un animal de compagnie .. ou pas. Bref ils ont réussi à réintroduire le tamagoshi 😀
Un peu la même que ci-dessus, cela ne bouleversera pas vôtre jeu, il rajoute juste des conditions supplémentaire et ici le temps. Suivant s’il y a de la pluie, du beau temps ou du brouillard les effets sur les cartes peuvent être modifié.
Encore un des Add On de la première saison, cette fois-ci c’est contre le temps que vous vous battrez. Là encore c’est un mode de jeu “alternatif” histoire de se rajouter une difficulté supplémentaire. Il manque encore celle des monstres (que j’ai prise)! Mais ça devrait arriver avant la fin de la campagne.
Là on rentre dans les goodies, les trucs pour rendre le jeu plus sympa mais qui ne changera rien à celui-ci en terme de mécaniques. Les dés remplaceront les noirs fournis, c’est plus “immersif” mais c’est vraiment pour le look.
Bon là pareil, un bloc note pour vous aider à vous rappeler de ce que vous avez fait, cartographier le continent, une aide de jeu à faire soit même, là aussi c’est superflu ! Surtout que vous pouvez télécharger la page et l’imprimer comme bon vous semble si vraiment l’envie s’en fait sentir.
Petite nouveauté le playmat pour poser les cartes. aller pour les maniaques, je vous donne une astuce, au lieu d’acheter pour 50€ de plus de sleeves, prenez le tapis!!! Au moins vos cartes seront à l’abri des miettes et autres corps étranger pouvant se trouver sur la table, la sensation de jeu de ces tapis, je vous fait pas la réclame, c’est que du bonheur. Après si vous n’en avez pas c’est le moment, quoi que je suis sur que vous trouverez des tapis en neoprene “neutre” plus grand qui feront aussi votre bonheur, même si le prix reste plus cher, ça reste un confort de jeu. Et ce tapis neutre il peut servir pour vos autres jeux de société. Pour les multiclassé comme moi, j’ai mes tapis de jeu en néoprène de x wing (90*90), armada (120*180cm) qui sont des ciels étoilés, relativement neures, dust (120*180) un belle map désert là aussi assez neutre, drakerys (90*90) un peu plus fouillé mais bon j’ai les autres .. non je passe mon tour, limite faites en autant ^^
Et je fini par un petit goodies, 5 cartes promos pour 5€. a savoir que celles-ci vont être dispo dans la boutique de TricTrac quand le sieur Phal aura le temps de rouvrir la dite boutique.
Vous l’aurez compris, si vous ne devez faire qu’un achat et que vous aimez prendre soin de votre matériel, les sleeves !! Si vous avez envie de prolonger l’expérience : le pack des 3 extensions! Si vous aimez les variantes de jeu, les deux mini extensions et celle du climat (et des bébètes qui vont arriver). Si vous êtes complétiste a tendance trucs de geek: les dés le tapis et le carnet! Et enfin si vous avez peur de passer à coté du goodies trotro bien rajoutez 5€ mais perso je vais attendre la sortie sur TT, ça aide un site et lui montrer qu’il FAUT garder la boutique, marre de commander sur BGG 😛
En tout cas une question ne se pose pas, faut-il pledger .. OUI, ça reste un OLNI (objet Ludique Non Identifié) qu’il faut avoir ou au moins jouer, une expérience rare de jeu de société.
@+ et bon jeu !
7Th Continent Roooo Raf mais c'est super original ça, un article sur 7th Continent!!! Pas comme si on en bouffait à toutes les sauces depuis quelques semaines :P…
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LE TEMPS QU’IL FAIT LE 17 FÉVRIER 2017 – Retranscription
Retranscription de Le temps qu’il fait le 17 février 2017. Merci à Olivier de Taxis !
Bonjour, nous sommes le vendredi 17 février 2017. Il y a trois jours je me trouvais à Paris, enfin plus précisément à Issy-les-Moulineaux, et j’ai enregistré une émission au Cube qui est un centre culturel et on m’avait demandé de parler de l’extinction du genre humain. Et vous pouvez voir ça : c’est déjà… c’était en ligne hier, je l’ai mis sur le blog. Je peux parler une heure !Quand on me donne l’occasion de parler une heure, les choses sont… les choses sont plus simples que quand il s’agit d’essayer de placer sur des séquences de 30 secondes des messages importants. En plus, les questions qui m’étaient posées étaient des questions véritablement excellentes. J’espère que vous allez regarder cela. C’est un peu long mais sur cette question, extinction possible, transhumanisme, robotique, intelligence artificielle, j’ai eu l’occasion de m’exprimer.
Et la personne qui m’invitait m’a posé la question… m’a dit… m’a fait la réflexion suivante : « Vous faites une vidéo toutes les semaines depuis neuf ans (ça fait 9 × 50, ça fait plus de 450, on doit être à près de 470) est-ce que vous arrivez toujours à trouver un sujet ? » et là j’ai répondu, j’ai dit : « Il ne m’est jamais arrivé de me dire : de quoi est-ce que je pourrais bien parler ? ». Et malheureusement, parce que ça reflète un petit peu les temps qui sont les nôtres. Quelle époque !
Alors je voudrais pour commencer, je voudrais vous citer quelques chiffres. Les chiffres sont les suivants :
courant collectiviste anti-autoritaire, 63 % des suffrages,
courant collectiviste marxiste, 31 % des suffrages, et
courant mutuelliste, dit encore « proudhonien », 6 % des suffrages.
Si vous additionnez, ça fait bien 100 %. Alors de quoi ça parle ? Et bien ça parle du quatrième congrès à Bâle de l’Association internationale des travailleurs encore appelée l’Internationale. Et l’Internationale aura vécu de 1864 à 1872 – et bien entendu la Commune de Paris sera passée par là, d’autres événements en Italie, en Suisse, en particulier. Et là, je vous parle des chiffres des représentations en 1869, donc on est à trois ans… – on est à cinq ans dans l’existence de l’Internationale – on est à trois ans de la scission et donc je vous répète les chiffres : le courant marxiste 31 %, le courant anarchisant, proudhonien, mutuelliste 6 % et le courant qui s’appelle lui-même « collectiviste anti-autoritaire », 63 %. Donc disons, un petit tiers pour les marxistes, un petit deux tiers pour les anti-autoritaires, et 6 % pour les proudhoniens mutuellistes.
Alors pourquoi est-ce que les anti-autoritaires s’appellent « anti-autoritaires » ? Eh bien essentiellement parce qu’ils s’opposent bien entendu aux marxistes. Et ça restera comme ça dans l’histoire.
Alors pourquoi est-ce que je vous cite ces chiffres ? Pour vous rappeler une chose essentiellement : c’est qu’un partage des voix à l’intérieur de la gauche – qui conduira d’ailleurs à la scission en 1872 de l’Internationale (de l’Association internationale des travailleurs) – ça ne date pas d’hier. Il y a eu des épisodes : il y a eu en 1981 – de 1981 à 1984 – il y a eu deux gouvernements Mauroy en France : on a eu à la fois des représentants du MRG, du Parti socialiste et du Parti communiste. Ça fait quoi ? ça nous fait trois ans. Trois ans ! Sinon il y a eu, d’un côté beaucoup moins rassurant, il y a eu la guerre d’Espagne. La guerre d’Espagne où le courant anti-autoritaire et le courant marxiste se sont déchirés : où ils ont perdu leur temps – et c’est assez abominable d’ailleurs – à se déchirer entre eux plutôt qu’à se battre contre leur ennemi commun.
Donc coexistence souvent. Bon, on pourrait parler aussi évidemment de la révolution russe où le courant marxiste élimine assez rapidement… les bolcheviks éliminent les mencheviks.
Relations difficiles. Relations difficiles à l’intérieur d’une gauche entre les marxistes et ceux qui s’appelaient donc à l’époque les anti-autoritaires et qu’on appellera par la suite « socialistes », « anarchistes » et ainsi de suite. Ça ne date pas d’hier, ça ne date pas d’hier qu’un rapprochement entre messieurs Hamon et Mélenchon ne soit pas dans l’ordre des choses.
Dans le pire des cas, c’est la guerre civile entre eux, comme on a vu en Espagne avec tous les coups tordus possibles : voir les films de Ken Loach sur le sujet, les rapports d’Orwell sur le sujet. Enfin bon, ça a été bien documenté. Ça, c’est dans le pire des cas. Dans le meilleur des cas, le gouvernement Mauroy sur une période de trois ans en France et le reste du temps des approches inconciliables : véritablement inconciliables sur les choses importantes.
Donc nous dire « La gauche est divisée » – bon il y a une manière de dire : « Il n’y a plus de gauche » – mais non : la gauche est divisée. La gauche a toujours été divisée ! Il y a eu des rivalités bien entendu.
Il y a eu des moments où des gens qui étaient à gauche sont passés à l’extrême-droite. Beaucoup des grands penseurs de l’extrême-droite sont malheureusement venus de la gauche à différentes époques. Il y a eu [Henri] De Man en Belgique, il y a eu des réflexions très intéressantes mais finalement assez ambiguës de Monsieur [Georges] Sorel en France et ainsi de suite.
Il y a malheureusement des communications entre l’extrême-gauche et l’extrême-droite. Il y a un monsieur avec qui j’ai discuté hier, je ne connais pas son nom : il intervient sous pseudo sur le blog. Et ce monsieur dit : « Si un courant comme celui de Monsieur Mélenchon n’est pas représenté [au second tour], eh bien moi, je préfère voter FN ! ». Je lui ai dit que malheureusement il était typique d’un certain type d’attitude qui est qu’entre la gauche marxiste – et que je n’hésiterai pas à appeler « autoritaire » par opposition à « anti-autoritaire » -, entre les courants marxistes et certains courants d’extrême-droite, il y a eu des… – voilà : il y a eu des canaux de passage. Et si les preuves manquaient, eh bien il y a ce monsieur avec qui j’ai discuté hier sur mon propre blog. Il n’est pas le seul ! Si vous regardez les intentions de vote en terme d’appartenance à des classes sociales, vous verrez maintenant que ce qu’on appelle la classe ouvrière – ce qu’il en reste – vote massivement en France pour le Front National.
Alors tout ça n’est pas très optimiste. Est-ce que ça veut dire qu’il ne faut pas essayer de faire quand même comme on a fait entre 1981 et 1984 ? Si, bien entendu ! Mais ça ne sera pas évident parce qu’il y a un passif de 150 années de division de la gauche entre marxistes et les autres, entre anti-autoritaires et autoritaires. Alors voilà, tout ça n’est pas joyeux, comme je vous le dis : ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas continuer d’essayer mais le passif est très lourd.
De quoi je voulais encore parler ? Je voulais parler un peu des États-Unis. Je vous dis souvent qu’il ne faut pas ignorer quand on est en France ce qui se passe aux États-Unis parce qu’il y a des rapprochements à faire. Si vous regardez… regardez d’ailleurs – avant que je ne parle de Monsieur Trump – je veux parler de la presse financière anglo-saxonne : là, on vous parle énormément d’une victoire de Madame Le Pen : c’est une chose à laquelle les marchés pensent, c’est une éventualité qu’ils prennent très au sérieux. À l’époque où Monsieur Fillon avait encore un peu le vent en poupe aussi on avait très peur du côté des marchés financiers (et pas seulement là, il faut quand même le dire !) de la possibilité qu’en France s’affrontent deux partisans de monsieur Poutine : Madame Le Pen et Monsieur Fillon.
Alors pour parler de monsieur Trump, eh bien, je crois que les nouvelles… si on lit la presse aux États-Unis, il y a des choses qui sont véritablement en train de se passer. Il y a deux possibilités : ou bien Monsieur Flynn – la démission de monsieur Flynn, enfin, exigée par les services secrets, le FBI, de Monsieur Trump – est la première quille dans un jeu de quilles qui est en train de s’effondrer – ou bien c’est crever l’abcès et se débarrasser d’une personne pour pouvoir avancer par la suite. Les deux hypothèses sont possibles.
Il est possible que quand les services secrets refusent de communiquer sur une base journalière à partir de maintenant (comme nous l’apprend la presse), ça veut pouvoir dire peut-être qu’ils ont eux-mêmes déjà un dossier suffisant sur Monsieur Trump et sur ses contacts avec la Russie pendant la campagne et que Monsieur Trump a déjà été passé par le… je ne dirai pas par l’establishment parce qu’il s’agit plutôt, je dirais, de la structure administrative d’un État et comme vous le savez la police et le ministère de l’intérieur et les services secrets (qui s’occupent de l’extérieur) sont une partie absolument essentielle (ça n’a pas grand-chose à voir avec establishment / pas establishment), c’est un peu la structure – je dirais – de base des états. Vous voyez qu’ils ne sont pas forcément liés à un régime particulier, vous avez bien vu, par exemple, quand on passe de l’URSS à la Russie, eh bien on ne se débarrasse pas entièrement des services secrets : on leur donne une autre étiquette et on continue avec le même personnel.
Alors il se peut… peut-être qu’ils ont déjà un dossier suffisant sur Monsieur Trump et qu’il reste sur sa lancée jusqu’à qu’on sorte… qu’on ait fini de rassembler le dossier. Ou bien on lui a dit : « Écoutez, débarrassez-vous quand même de celui-là parce qu’avec lui il n’y a pas moyen d’avancer et retombez sur les rails… remontez sur les rails ».
Il y a un petit signe de ça, hier effectivement, parce que Monsieur Trump a changé sa politique vis-à-vis de la Russie. Il est retombé en une seule journée dans une ligne plus classique : de se méfier de la Russie et de… (pour les États-Unis) et de soutenir les services secrets, la police quand ils parlent d’infiltration, de tentative de déstabilisation, etc.
Mais voilà, si on doit faire une hypothèse, je dirais : fifty-fifty. Il est possible qu’on l’ait mis au pied du mur en lui disant : « Maintenant vous rentrez dans l’ordre de ce qui est les États-Unis depuis quelques siècles ! » et là, il y a des signes pour cela ou bien le fait que les services secrets refusent de communiquer avec lui sur une base quotidienne est la preuve qu’il a déjà été passé aux pertes et profits. Alors je ne crois pas qu’il faudra très très longtemps – une semaine ou deux maximum – pour savoir laquelle de ces deux hypothèses là est la bonne.
Quoi vous dire encore ? Je vous ai parlé de cette vidéo faite au Cube dont je suis content. Je vous l’ai dit, parce que j’ai eu le temps de m’exprimer correctement sur les sujets qui sont des sujets essentiels et j’ai été pris au sérieux par mes interlocuteurs. Il y a même eu quelquefois… on a quelquefois même renchéri sur mes propos parmi les personnes qui m’interrogeaient, ce qui montre que nous étions sur la même longueur d’onde.
Alors dans douze jours, du point de vue de l’édition, quant à moi, il y a la sortie de Le dernier qui s’en va éteint la lumière en livre de poche. Donc il sera accessible à un prix en dessous de 10 € [8 €] avec une couverture optimiste avec une lampe allumée. Il y avait – je crois que je vous l’ai signalé – la première proposition, c’était une corde de pendu et là j’ai dit : « Non, ce n’est quand même pas ça le propos du livre ! ».
Et le même jour la sortie de « Se débarrasser du capitalisme est devenu…» – je ne sais plus comment ça s’appelle… « est devenu …nécessaire…» — Bon ça ne fait rien, je ne connais pas encore le titre de mon nouveau livre [Se débarrasser du capitalisme est une question de SURVIE] ! mais je mettrai la… vous avez déjà vu… la couverture et ça sort le 1er mars chez Amazon.fr. Donnez encore deux, trois jours de plus à votre libraire favori et vous allez le trouver et là ce sont, je le répète, ce sont mes chroniques dans Le Monde et dans L’Écho en Belgique qui reprend les chroniques du Monde et dans Trends-Tendances, qui est un magazine. Et on a mis ensemble toutes ces chroniques. Pas toutes : il y en a qui avaient perdu un peu d’actualité. On a fait un choix d’à peu près 80 sur les 100 et il y a une introduction générale qui parle du neuf, quelque chose de neuf, il y a en particulier un programme, un programme politique pour la gauche dans l’introduction et puis les chroniques ont été regroupées par thème et il y a souvent une introduction relativement longue sur chacun des sujets, pour faire le point.
Alors, je ne sais pas si les gens s’intéressent à des choses qu’ils ont déjà pu lire, ça dépend. Ça dépend s’il y a des gens qui ont envie de me lire et qui ne m’ont jamais lu. Ça dépend de combien de gens qui m’ont déjà lu sur dix années et ont envie de me relire. Et voilà, on va voir ! On va voir ce que ça donne. Il y a déjà quelques invitations. On en reparle.
Allez, à la semaine prochaine !
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Les 10 plus grands albums metal de tous les temps
Du Black album de Metallica à Paranoid de Black Sabbath, voici les albums les plus appropriés au headbanging
Avec un coup de tonnerre, des cloches d’églises menaçantes et l’un des sons de guitare les plus bruyants de l’histoire, un nouveau genre musical est né un vendredi 13 au début de l’année 1970. Ses racines remontent à la fin des années 1960, lorsque des artistes comme Blue Cheer, Iron Butterfly et Led Zeppelin ont augmenté les ampères pour produire des sons rocks agressifs et mélancoliques. Ce n’est cependant qu’à partir de ce jour fatidique où Black Sabbath a sorti le premier album sacré du heavy metal (leur premier album éponyme) qu’un groupe a maîtrisé le son de ce genre. Presque 50 ans plus tard, il résonne encore.
Même si les membres de Black Sabbath se sont moqués de l’étiquette metal au fil des années, leur musique pesante basée sur la vitesse surdimensionnée de la guitare, sur les sons acrobatiques de la batterie et sur des puissances vocales (dont l’objectif originel était d’être l’équivalent rock des films d’horreur), a été copiée d’innombrables fois, décennie après décennie. Le groupe Judas Priest l’habilla de jean et de cuir. Metallica la fit tourbillonner à s’en tordre le cou. Korn lui donna un nouveau peps rythmique et Avenged Sevenfold la décora de mélodies accrocheuses à vous faire tourner la tête. Entre-temps, elle fut réarrangée en sous-genres d’avant-garde comme le death metal, le black metal et le grindcore. Au début des années 1980, le genre musical entier était devenu un mouvement culturel capable de dépasser les morceaux pop dans les classements des meilleurs albums.
Les groupes de metal n’étaient pas les premiers à adopter l’imagerie sombre dans leur musique. Cette tradition remonte aux compositeurs classiques comme Richard Wagner et aux artistes blues comme Robert Johnson. Cependant, leur approche était unique, avec une force hyper-masculine qui donna au genre son propre langage musical. Peu importe que l’approche soit digne d’un virtuose ou primitive, elle était toujours bruyante. Cette codification, associée aux comportements de dur à cuire de nombreux groupes marqués par leurs regards et leurs vêtements noirs, a aidé le metal à devenir un style de vie qui transcendait les groupes sur scène.
Les fans du genre, que vous les appeliez des metalheads, des headbangers ou autre, sont passionnés, charismatiques et audacieux, impatients de débattre, de définir et de défendre bec et ongle chaque nuance de la musique de leur groupe préféré. Le metal étant devenu si diversifié depuis que Black Sabbath a pour la première fois enchanté ses auditeurs qu’il est difficile de satisfaire tous les headbangers.
Lorsque pour Rolling Stone nous avons commencé à choisir les 10 plus grands albums de heavy metal, nous nous sommes fixés des règles de base. Même si les ancêtres du genre de la fin des années 1960 et du début des années 1970 (pas seulement les géants comme Cream, Zeppelin et Deep Purple, mais aussi les groupes de heavy moins iconiques comme Mountain, Captain Beyond et Sir Lord Baltimore) ont créé certains moments les plus fous du metal, leurs LP ont souvent dévié vers des sons folks et blues, s’éloignant du maximalisme qui a plus tard marqué le genre. Nous les avons donc exclus de cette liste. Nous avons fait de même pour les groupes spécialisés dans le rock & roll intense comme AC/DC ou Guns N’ Roses, mais auxquels il manque quelque chose qui ne les répertorie pas comme des groupes de metal. De même, avec du recul, certains groupes que Rolling Stone considérait comme étant des groupes de metal dans les années 1970 (parfois péjorativement) et qui ont enregistré des albums classiques comme Kiss, Alice Cooper et Grand Funk Railroad, ressemblent davantage à des groupes de hard rock. Ils sont donc absents de cette liste. Puisque nous ne cherchions que les albums metal parfaits, des indicateurs du genre comme Skid Row, Practice What You Preach de Testament ou Metal Health du groupe Quiet Riot (le premier album metal à se hisser dans le classement des meilleurs disques), ne font pas partie de la liste car tous leurs morceaux n’ont pas été des tubes. Il restait donc de la place pour un plus grand nombre de très bons LP. (On s’est rapidement rendu compte que 10 est un petit nombre.)
Nous avons dû faire des choix critiques et difficiles. Nous avons même dû demander l’avis de certains artistes illustres du metal comme Ozzy Osbourne, Rob Halford, Lars Ulrich et Corey Taylor. Nous avons finalement réalisé une liste qui reflète la diversité, la puissance et l’héritage du metal. Elle classe les albums par artistes les plus puissants du genre aux côtés d’un duo norvégien aux visages peints (Darkthrone), de britanniques (Napalm Death) dont une des chansons est inscrite au Livre des Records comme chanson la plus courte au monde et d’américains (Deafheaven) qui ont fusionné Pink Floyd et Mayhem pour créer leur propre son. Cette liste contient également quelques albums que Rolling Stone a soit évoqué dans ses critiques d’albums ces dernières années ou complètement négligé. C’est l’occasion de nous faire pardonner.
Sans plus attendre, enfilez vos gants cloutés et faites « les cornes du diable » car voici les plus grands albums metal de tous les temps.
10. Pantera, « Vulgar Display of Power » (1992)
https://www.youtube.com/watch?v=a3JSbOt7CLo
Après avoir passé une grande partie des années 1980 comme groupe régional du Texas, Pantera s’est redéfini comme groupe de proto-groove-metal vulgaire avec Cowboys from Hell sorti en 1990. C’est cependant avec leur album suivant très bien nommé qu’ils ont vraiment atteint leur apogée. « La mentalité que l’on a utilisée pour Vulgar Display of Power… [c’était] de prendre l’argent et de se tirer », a expliqué Phil Anselmo. Et c’est ce qu’ils ont fait. Dans cet album, le groupe perd les derniers vestiges de son passé flamboyant (notamment le hurlement d’Anselmo qui ressemble à celui de Rob Halford et qui est encore présent sur CFH) et distille son son pour se retrouver avec l’essentiel (les rythmes en dents de scie et les solos grinçants de Dimebag Darrelland, le jeu du batteur Vinnie Paul et du bassiste Rex Brown, la voix rauque d’Anselmo), consolidant l’approche que ses membres suivront plus ou moins pour le reste de leur carrière. De la puissance antagoniste du premier morceau « Mouth for War » à « This love » en passant par « Fucking Hostile » et « Walk » (plus tard reprise par Avenged Sevenfold et Disturbed), Vulgar contient un grand nombre de titres plus ou moins devenus des standards du genre. Re-spect! R.B.
9. Ozzy Osbourne, « Blizzard of Ozz » (1980)
https://www.youtube.com/watch?v=4UoPYv0Kq-0
Après avoir quitté Black Sabbath, le stock musical d’Ozzy était tellement bas qu’il a rencontré des problèmes pour signer un nouveau contrat d’enregistrement (même ses plus grands fans n’auraient pas deviné qu’il était sur le point de démarrer un retour majeur avec son premier album solo). Sorti au Royaume-Uni en septembre 1980 (et six mois plus tard aux États-Unis), Blizzard of Ozz est un album remarquablement fort et net dont les temps forts (comme « I Don’t Know », « Crazy Train » et le titre controversé « Suicide Solution ») sont plus modernes que tout ce qu’il a fait avec Sabbath tout en restant sérieusement métallique. « L’album Blizzard était une belle évolution du metal des années 1970 au [metal] des années 1980, s’est souvenu Steve Vai dans une interview en 2011. Il avait une attitude complètement différente ». Une grande partie de ce changement est due au défunt guitariste Randy Rhoads dont les acrobaties sur le manche de sa guitare ont profondément influencé une génération entière de guitaristes de metal. « Pour le premier album, aucun d’entre nous n’avait joué ensemble, a-t-il déclaré en 1981. On était en train de former le groupe, d’écrire les chansons et on était en studio à l’époque ». D.E.
8. Megadeth, « Peace Sells … but Who’s Buying? » (1986)
https://www.youtube.com/watch?v=QSk9gpgCY8g
Trois ans après avoir quitté Metallica, Dave Mustaine est encore la rage incarnée sur le deuxième LP de Megadeth, Peace Sells … but Who’s Buying? Le groupe avait planifié une fureur d’un autre monde pour son premier album Killing Is My Business … and Business Is Good sorti en 1985, un équilibre entre thrash et les plans de guitare jazzy de Chris Poland, mais ses membres dépensaient tout l’argent prévu pour l’album dans la drogue, ce qui a mené à une mauvaise production. Peace Sells était leur rédemption : sept déclarations de mépris pour l’humanité et une reprise de « I Ain’t Superstitious » de Willie Dixon. Entre les deux albums, ils avaient mûri en tant que musiciens et avaient réussi à obtenir un son de qualité. La chanson titre met en valeur l’esprit mordant de Mustaine (« What do you mean I’m not kind?/I’m just not your kind ») et elle a été assez entraînante pour devenir la chanson d’intro de MTV News pendant plus de dix ans, reflétant le clip de la chanson au milieu duquel un adolescent défie son père en mettant une vidéo de Megadeth et en déclarant « This is the news » (« Ça c’est les infos » en français). « A l’époque où j’ai écrit « Peace Sells », je vivais dans un entrepôt, a récemment déclaré Mustaine à Rolling Stone. On était sans abri et j’ai écrit les paroles sur un mur. Je n’avais même pas de papier. Je suis sûr qu’une fois qu’on est partis, quelqu’un a probablement découpé ce mur et l’a emporté ». Le reste de l’album présente la capacité de Mustaine à réaliser des compositions complexes mais frappantes. « The Conjuring » contient un vrai sort de magie noire dans ses paroles (selon Mustaine) à l’attention d’une des futures petites-amies du chanteur, tandis que « Wake Up Dead », dont les paroles parlent d’infidélité, explique pourquoi il n’est pas si gentil avec les femmes. Musicalement, « Good Mourning/Black Friday », « Bad Omen » et « My Last Words » sont bourrées du triomphalisme wagnérien. Quoi que ce soit qui ait inspiré l’album cette fois-ci, c’était quelque chose de personnel. K.G.
7. Motörhead, « No Remorse » (1984)
https://www.youtube.com/watch?v=Y2S9rwyQkJE
Le heavy metal n’a jamais été un genre à singles et la plupart des artistes ont marqué leur croissance et leur développement dans des albums. Motörhead est cependant l’exception qui confirme la règle. Au fil de ses 40 ans d’histoire, le groupe (essentiellement le chanteur-bassiste Lemmy Kilmister, quelques guitaristes et quelques batteurs) s’est dirigé vers une formule plus simple : des paroles aboyées sur une ligne de basse hyperactive, de la batterie et une guitare à rythme. Comme l’a déclaré Lemmy à Sounds, « Chuck Berry n’a jamais changé. Little Richard n’a jamais changé. Je préfère être comme ça et me cantonner à une formule avec laquelle nous sommes heureux ». Il semble donc plus approprié de représenter Motörhead avec une anthologie. No Remorse offre 29 versions de la même chose et pourtant, chaque morceau est singulièrement incroyable : les cris perçants, le refrain de « Ace of Spades », le grondement de « Overkill », la guitare sur « Bomber », la stupidité de « Killed by Death » ou la grande vitesse de « Motorhead » en version live tirée de No Sleep ’til Hammersmith. Parfois, une bonne formule est tout ce dont vous avez vraiment besoin. J.D.C.
6. Slayer, « Reign in Blood » (1986)
https://www.youtube.com/watch?v=K6_zsJ8KPP0
Reign in Blood commence à 210 temps par minute avec la chanson « Angel of Death » et diminue à peine pendant les 29 minutes suivantes. Ses 10 chansons sont construites sur les riffs de guitare rigides et les solos de Kerry King et de Jeff Hanneman ainsi que sur la batterie de Dave Lombardo et sur la voix du chanteur-bassiste Tom Araya. Cependant, ce qui différencie le troisième album du groupe de Metallica, d’Exciter, de Venom et de tous les groupes de cette époque, c’est la façon dont le producteur Rick Rubin, qui s’est fait un nom dans le hip-hop en travaillant avec les Beastie Boys et LL Cool J, a retiré la réverbe de l’album et l’a remplacée par un son qui semble vous donner un coup dans le ventre. « Avec leur articulation super rapide, tout devient flou, a déclaré Rubin en 2016. Ce n’est donc pas clair. Slayer tenait beaucoup à cette machinerie de précision ». C’est ce qui rend des déclarations vrombissantes comme « Necrophobic » et « Criminally Insane » encore plus impactantes et « Raining Blood » (le dernier morceau de l’album avec son intro menaçante) encore plus terrifiante. « Angel of Death », une chanson sur un docteur nazi appelé Josef Mengele, contient des paroles qui auraient été incohérentes avec la production rock typique de l’époque. Elles ont scandalisé les survivants de la Shoah et ont coûté au LP un accord de distribution avec Columbia. C’est pourquoi il est sorti sous la maison de disques Geffen. Le parolier Hanneman a affirmé que la chanson était une « leçon d’histoire ». Elle a tout de même solidifié l’héritage de Slayer en matière de controverse et leur besoin de vitesse. « On était jeunes, on avait faim et on voulait être plus rapide que tout le monde », a déclaré Araya. K.G.
5. Black Sabbath, « Black Sabbath » (1970)
https://www.youtube.com/watch?v=OYgBOVoLI6U
Quelques années après que les guitaristes ont pour la première fois commencé à augmenter les ampères pour atteindre des volumes à vous exploser les tympans et que les chanteurs ont commencé à gémir à propos de Valhalla, le heavy metal comme on le connaît aujourd’hui a été ratifié en 1970 sur le premier album de Black Sabbath. Le groupe, qui a débuté comme groupe de blues en 1968, a tiré son inspiration des films d’horreur giallo (comme Black Sabbath sorti en 1963 et dans lequel joue Boris Karloff) et s’est dit qu’il pourrait offrir la même expérience excitante et terrifiante à travers le rock & roll, ce qui l’a mené à écrire « Black Sabbath ». Le morceau, inspiré par une expérience terrifiante qu’a eue le bassiste Geezer Butler (« Je me suis réveillé et il y avait ce truc noir au pied du lit qui me fixait », a-t-il un jour déclaré), contient certaines des paroles les plus menaçantes d’Ozzy Osbourne (« What is this that stands before me?/Figure in black which points at me » ainsi que « eyes of fire » et Satan qui rigole) et un riff de guitare inquiétant du guitariste Tony Iommi qui utilise un accord autrefois évité par les compositeurs et connu sous le nom de diabolus in musica (« le diable en musique »). Les effets de pluie, d’orage et de sons de cloches ne sont que la sombre cerise sur le gâteau. Quelques titres plus tard, sur « N.I.B. », Osbourne, dont la voix de stentor avec cette modulation distante a un timbre dur, assez fort pour surpasser la guitare de Iommi, chante à propos d’un pacte avec le diable sur un riff lourd qui prédisait « Cocaine » d’Eric Clapton. Le groupe démontre sa technique blues sur « The Wizard », sur le morbide « Behind the Wall of Sleep » (« Sleeping wall of remorse/Turns your body to a corpse ») et en particulier sur « Warning » qui contient un long solo criard interprété par Iommi. Sur le plus jazzy « Wicked World », présent sur l’édition américaine, Osbourne chante à propos des hommes politiques qui envoient des gens à la guerre et d’autres qui meurent de maladies, des sujets qui sont depuis devenus un cliché du rock mais qui, à l’époque, représentaient une vision du monde d’une franchise à faire froid dans le dos. « On passait ces auditions pour des maisons de disques et elles partaient après la troisième chanson, se souvient Butler à propos des jours qui ont précédé la sortie de l’album. Je me souviendrai toujours qu’un producteur nous a dit de partir, d’apprendre à jouer et d’apprendre à écrire des chansons décentes. On était rejeté encore et encore, maison de disques après maison de disques ». Mais une fois l’album dans les bacs, Black Sabbath a mis en marche un mouvement. K.G.
4. Iron Maiden, « The Number of the Beast » (1982)
https://www.youtube.com/watch?v=J51LPlP-s9o
Quand Iron Maiden s’est rendu en studio en 1982 avec le producteur vétéran Martin Birch pour son troisième LP, le quintette britannique était déjà sur le devant de la scène de la prétendue New Wave du Heavy Metal britannique. Ayant remplacé le chanteur Paul Di’Anno par le charismatique Bruce Dickinson, la scène était prête pour une percée créative. Il n’y avait qu’un problème : le groupe avait épuisé son stock en matière de chansons. « Ils avaient utilisé toutes les bonnes choses qu’ils avaient et ils étaient depuis sur la route, a déclaré Dickinson au biographe Mick Wall. C’était donc plutôt bien parce qu’on n’allait pas me demander de chanter des paroles qui avaient déjà été écrites par Paul ou des chansons que Steve [Harris, le bassiste et le parolier en chef] avait écrites en pensant à lui. … On avait le temps pour penser aux chansons avant tout ». Harris et ses camarades (y compris Dickinson, non crédité pour des raisons contractuelles) ont saisi l’occasion et ont écrit des chansons complexes et des paroles entêtantes qui allaient parfaitement avec l’univers dramatique du nouveau chanteur. Le LP qui en a résulté, enregistré et mixé en seulement cinq semaines, est l’une des plus grandes pierres angulaires du metal de tous les temps : le single rapide « Run to the Hills » s’est hissé dans les classements des meilleurs titres pratiquement partout aux États-Unis où le clip est devenu un élément de base de MTV. S.S.
3. Judas Priest, « British Steel » (1980)
https://www.youtube.com/watch?v=0y6Qev04QyQ
Dans les années 1970, le metal britannique était une question de force et de lourdeur, mais comme le montre la pochette de British Steel, Judas Priest était sur le point de changer cette métaphore en quelque chose d’aussi tranchant qu’une lame de rasoir. « Quand on est arrivés pour la première fois, nos albums étaient très impliqués et nos chansons étaient très pré-arrangées, a déclaré le musicien Glenn Tipton à Musician, mais on a raccourci les chansons, on a augmenté l’excitation et le tempo, on a fait quelque chose que personne ne pensait qu’on pouvait faire, qui n’a jamais été acceptable dans le heavy metal : on a introduit une mélodie ». Malgré le rugissement déformé des guitares et l’agression intimidante de la voix de Rob Halford, l’écriture de British Steel a été aussi difficile et mélodieuse que pour une chanson pop, depuis le refrain de « Living After Midnight » jusqu’à « United ». Le moment le plus étonnant de l’album est cependant « Metal Gods », une évocation des robots déchaînés conduits par un groove de batterie et de basse qui ne peut être décrit que comme étant funky. J.D.C.
2. Metallica, « Master of Puppets » (1986)
https://www.youtube.com/watch?v=Fm71Khu5-Lk
L’album commence comme un western avec des guitares acoustiques menaçantes qui jouent une mélodie triomphale, mais l’intro de « Battery » n’est qu’un préambule aux riffs sombres et rapides que l’on entend pendant l’heure suivante. Du début à la fin, Master of Puppets est un chef-d’œuvre. Seulement deux ans après avoir introduit de plus belles mélodies au trash sauvage qu’il a aidé à lancer sur Ride the Lightning, Metallica a perfectionné ce son sur Master avec des chansons finement arrangées un peu plus longues et couvrant plus de terrain musical. « Master of Puppets », une mélodie que le chanteur James Hetfield a écrite après avoir été dégoûté en voyant des junkies s’évanouir lors d’une fête, s’étend sur huit minutes et demies et mélange des paroles trashs et hardcores avec des solos jazzy et un psychodrame hystérique. Elle reste la chanson du groupe la plus demandée et interprétée lors des concerts. « The Thing That Should Not Be », de son côté, est une chanson rock. « Welcome Home (Sanitarium) » est la One Flew Over the Cuckoo’s Nest des ballades de metal et « Orion », cette longue chanson instrumentale qui contient des lignes de basse rugissantes interprétées par Cliff Burton, décédé lors de la tournée pour promouvoir Master en 1986, ressemble tellement à une composition classique pleine de drame musical que des paroles auraient été superflues. « Leper Messiah », ce morceau lourd et à moitié rock dont le titre fait référence à « Ziggy Stardust » de David Bowie, annonce le chemin plus orienté vers le groove et plus adapté à la radio que le groupe emprunta sur le Black Album en 1991. Seulement trois ans après Kill ‘Em All, ils ont même perfectionné le pur son du trash : « Battery » commence à 190 pulsations par minute, le dernier morceau, « Damage Inc. » prend de court les auditeurs avec des rythmes très rapides et « Disposable Heroes » est comme l’incarnation du trash avec ses rythmes militaristes et Hetfield qui grogne « Back to the front! ». Master of Puppets est le son du groupe au meilleur de sa forme. C’est aussi l’album qui a façonné Metallica. « Quand j’écoute Master of Puppets aujourd’hui, je m’assois et je me dis « Putain, comment est-ce qu’on fait ça ? », a déclaré en riant Lars Ulrich en 2016. C’est vraiment de la musique qui a des couilles ». K.G.
1. Black Sabbath, « Paranoid » (1970)
https://www.youtube.com/watch?v=LQUXuQ6Zd9w
Il est impossible d’imaginer ce que serait devenu le heavy metal sans le riff sombre et iconique d’« Iron Man », sans l’épaisseur de « War Pigs » et sans le halètement rapide de « Paranoid ».
« Paranoid est important parce que c’est un projet pour le metal, a déclaré Rob Halford, chanteur du groupe Judas Priest, dans les notes d’accompagnement de la réédition de l’album sortie en 2016. Il a mené le monde vers un nouveau son et vers une nouvelle scène ». Du premier morceau jusqu’au dernier, la voix tranchante d’Ozzy Osbourne expose les grandes lignes de tous les sujets qui seront traités dans le metal par les générations suivantes : le destin tragique imminent, les victimes de la drogue, la guerre nucléaire, la brutalité, les autocrates insensibles, l’amour voué à l’échec et les désillusions générales. La musique est sombre avec des riffs de guitare inspirés du blues et que d’autres groupes ont copiés maintes et maintes fois. L’album contient même un solo de batterie.
D’après les membres du groupe, ils sont arrivés au son de Paranoid après avoir donné de nombreux concerts avant d’être célèbres, donnant plusieurs représentations par soir à Hambourg et à Zurich devant très peu de personnes. Ils ont étiré un morceau comme « Warning » (le morceau blues de guitare sur Black Sabbath), jusqu’à créer le riff principal de « War Pigs » (un morceau dont le titre original était « Walpurgis » et dont les paroles évoquaient une masse noire). « Rat Salad » contient le solo de batterie de Bill Ward et pouvait durer 45 minutes. La ligne de basse menaçante de « Hand of Doom » jouée par Geezer Butler, qui a également écrit la majorité des paroles lugubres de Paranoid, a été improvisée et le funky « Fairies Wear Boots » est librement inspiré d’une vraie bagarre incroyablement violente qui a opposé Black Sabbath à un groupe de skinheads après un concert dans le nord de l’Angleterre (l’insulte « fairy » avait pour but d’émasculer leurs agresseurs, qui portaient des bottes). Butler a écrit à propos de ses propres désillusions dans les paroles d’« Iron Man » (qui n’a rien à voir avec le personnage des bandes dessinées Marvel).
Pour le bassiste qui, comme le reste du groupe, a grandi dans un environnement d’après-guerre lugubre (la ville britannique de Birmingham bombardée), il était facile de décrire les contre-utopies comme celles évoquées dans « War Pigs » et dans « Electric Funeral ». Il a même donné à la chanson d’amour « Planet Caravan » (avec ses bongos et sa ligne de guitare jazzy) des paroles froides et distantes qui évoquent le sentiment d’être perdu dans l’espace. Sur « Paranoid », une chanson écrite à la dernière minute pour remplir une face du LP, il a simplement décrit sa propre dépression avec aplomb grâce à des phrases comme « Make a joke and I will sigh and you will laugh and I will cry ». C’est pourtant devenu un grand succès et l’une des chansons les plus interprétées par le groupe.
Paranoid était le son de la réalité de Black Sabbath, un appel à la compréhension qui parlait à des millions de personnes qui ressentaient le même mécontentement. Beaucoup d’entre eux ont ensuite formé des groupes comme Metallica, Pantera et Slipknot, des groupes qui ont changé le visage du metal, qui ont changé le monde. « Pendant le Ozzfest, des groupes me disent que Sabbath les a grandement influencés, a déclaré Osbourne. Je les écoute et je me demande « Quelle partie de Sabbath les a influencés ? ». « Pour moi, ça ne ressemble pas à du heavy metal, a un jour affirmé Butler, mais il vaut mieux être qualifié d’inventeurs plutôt que de suiveurs ». Quoi qu’il en soit, l’album a été l’appel aux armes du metal et on y répond depuis avec passion. K.G.
Divers / Traduit et adapté par Mélanie Geffroy
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