#demandez-moi - je ferai de mon mieux
Explore tagged Tumblr posts
Text
DEMANDEZ TOUT CE QUE VOUS VOUDREZ
Le Seigneur Jésus a répété ce genre de paroles. Elles stimulent puissamment la foi d’innombrables chrétiens. Et en perturbent des millions, qui trouvent qu’avec eux ça ne marche pas.
Parmi les diverses raisons de leur échec, il en est une que tout prédicateur doit envisager : pensant mieux prêcher la générosité du Seigneur, avons-nous parfois remplacé sa parole par des raccourcis ?
En prêchant : demandez tout ce que vous voudrez et cela vous sera accordé (Jean 15.7b), avons-nous été fidèles à Christ qui en vérité dit : si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez (verset 7a) ?
Ou bien avons-nous conduit les gens à fonder leur foi sur des ‘slogans’ considérés comme paroles de foi ? (comparez avec Matthieu 6.7)
Les promesses que Jésus fait à ceux qui prient doivent signifier pour nous ce qu’elles ont signifié pour lui ; il les a toujours faites en lien avec : être son disciple, demeurer en lui, garder ses paroles. Jean explique : si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute (1 Jean 5.14).
Les mots ‘tout ce que vous voudrez’ pointent vers : vous voudrez ce que Dieu veut ! C’est exactement le sens de : si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai (Jean 14.14).
‘En mon nom’ implique : mandatés par moi (comme pour faire un retrait à la banque au nom de quelqu’un). Jésus ne fait pas ses promesses à quiconque, mais à ses disciples qui croient (verset 1), pour qui il est chemin et vérité et vie (verset 6), qui l’aiment et gardent ses commandements (verset 15).
C’est pourquoi nous voyons des réponses nombreuses et rapides à nos prières… surtout dans le domaine de notre appel et de nos dons, autrement dit là où nous faisons la volonté de Dieu.
De même, quand Jésus dit : ce que vous demanderez au Père, il vous le donnera en mon nom (Jean 16.23), le chapitre éclaire le sens : à vous qui serez conduits par l’Esprit de vérité (verset 13), qui pleurez sur ma croix et vous réjouirez de ma résurrection (verset 22), le Père donnera ce que je vous apprendrai à désirer.
De tout ce qui précède, il y a encore une chose que le prédicateur doit retenir. En son immense sagesse et amour, Jésus a accompagné ses promesses de conditions. Pourquoi ?
L’objectif des conditions est indiqué par leurs termes même : demeurer en lui, en ses paroles, en son nom. Oui, les conditions nous tournent vers la vie éternelle qui consiste à connaître Dieu.
Jésus dit : si vous demeurez en moi, si mes paroles demeurent en vous… Minimiser les si divins en pensant faciliter les choses à nos auditeurs, c’est en fait les priver de ce qui les poussera davantage vers Dieu.
Non pas qu’il faille prêcher que l’exaucement se mérite ; mais pas non plus prêcher Christ avec l’argument de « l’inconditionnel ».
Quand on prêche ce mot (absent de la Bible) comme qualifiant Dieu, on s’imagine aider les gens à recevoir la grâce, mais on contredit une multitude de versets des deux Testaments.
En effet, la bonté de Dieu n’est pas sans volonté, il l’oriente où il veut. Elle n’est pas inconditionnelle mais première et insondable, sans égale et patiente.
Jean HAY
0 notes
Text
@magnificentcookie - tu mérites un contexte pour ne pas être largué face aux private jokes...
Je t'ai timecodé la fameuse menace des tranches de 16 minutes dans l'interview d'Alexandre Astier chez Captain Popcorn
Demain, cette interview aura pile un an... Hier, Captain Popcorn parlait Kaamelott sur Twitch en analysant la bande-annonce
Alexandre Astier expliquant dans Quotidien les difficultés pour permettre la diffusion de Kaamelott : Premier Volet en avant-première dans l'espace :
"En fait le tuyau - j'ai été assez surpris - le tuyau internet qui nous sépare de l'ISS est assez petit, donc il faut que je lui envoie les choses - pas trop...et puis surtout il faut que je le sous-titre, parce que ses camarades ne sont pas francophones, il faut pas non plus qu'ils s'ennuient, j'ai cru comprendre qu'ils regardaient un peu tous ensemble les choses -"
...est-ce qu'il est en train de dire que Thomas Pesquet va littéralement avoir le film par tranches de 16 minutes ?
#daaaamn - on se refait la timeline de la dernière année d'attente avant le film là !#c'est émouvant#et si vous avez besoin d'expliquer des choses#des recherches précises à effectuer#demandez-moi - je ferai de mon mieux#mais vous sentez pas bête de demander parce que vous étiez pas là cette année - surtout !#moi j'étais pas là avant avril 2020 et on m'a accueillie à bras ouverts#je veux que tout le monde puisse connaître ça#no bébous left behind#en plus user @magnificentcookie m'est sympathique et mérite de ce fait que je lui file du contexte#Kaamelott#Kamelot Premier Volet#Captain Popcorn#Alexandre Astier#Thomas Pesquet#KV1
37 notes
·
View notes
Text
Juifs, juif, judéïté et judaïsme dans le monde rpgique francophone.
tw: nazisme, racisme, antisémitisme, islamophobie Coucou ! Aujourd’hui, parlons d’un sujet qui peut paraître épineux : incarner un personnage J/juif (eh oui, ça commence déjà avec les majuscules et les minuscules mais vous inquiétez pas, c’est assez simple) sur les forums rpg francophones. Voici quelques petites clés de compréhension pour vous aider à y voir plus clair, straight from a Jewish person. Disclaimer : être J/juif, c’est un sujet complexe, aujourd’hui plus que jamais. Je le dis ici, et je le redirai certainement : le bingo du parfait personnage J/juif, ça n’existe pas, tout simplement parce que dans la vraie vie, ça n’existe pas non plus.
J/juif, kézako?
Merci de poser la question, Jean-Michel, je te sens confus et je te pardonne, parce que ça l’est ! Pour comprendre l’identité juive, il faut d’abord faire la distinction entre Juif (avec une majuscule) et juif (avec une minuscule). Juif - s’applique d’une part à l’appartenance ethnique et culturelle. Ex: La famille Cohen sont des Juifs ashkénazes. Ils viennent de Pologne et me forcent à manger des pierogi toute la journée ! juif - s’applique à la pratique religieuse du judaïsme. Ex: Simon est juif pratiquant. Il a célébré sa bar-mitzvah et reste traumatisé par sa tante qui a roulé une pelle au DJ. (Note : à bas les pierogi et vive les tantes pompettes aux bar-mitzvah) Cette distinction est très importante, car elle représente la réalité de millions de personnes aujourd’hui. On peut être Juif sans être juif, c’est-à-dire être ethniquement et culturellement Juif sans mettre le pied dans une synagogue et sans faire sa bar-mitzvah. Certaines personnes qui se convertissent au judaïsme (un sujet sensible et complexe), souvent pour pouvoir se marier et garantir à leurs enfants une reconnaissance, sont donc juives sans être Juives. Mais dis-moi Jamy... Juif ? Ethniquement ? Culturellement ? J’ai peur de faire une boulette (de pierogi). L’identité juive est très complexe et est indissociable des persécutions subies au cours des siècles et des mouvements de migration. J’adorerai pouvoir décortiquer tout ça, mais on n’aurait pas assez d’une vie, alors voici quelques points qui éclairciront les zones d’ombre. Être Juif ethniquement, c’est descendre de Juifs. Dans la tradition, la judéïté (le fait d’être Juif) se transmet par la mère. Si ta mère est Juive, tu es Juif ; les origines de ton père n’ont pas d’importance. Bien sûr, aujourd’hui, il y a de nombreuses discussions philosophiques à ce sujet. Certaines communautés conservatrices ne reconnaissent encore aujourd’hui que l’ascendance matrilinéale et les enfants de femmes converties ne seront pas reconnus comme Juifs, même si élevés dans la culture et religion juives. À l’origine, les Juifs vivaient dans une zone, la Terre d’Isräel, qui correspond aujourd’hui plus ou moins à la Palestine (attention: Terre d’Israël =/= état d’Isra*l). Cette zone a eu de nombreux noms au cours des siècles et est considérée comme sacrée par les trois grandes religions monothéistes : judaïsme, Islam et christianisme. Après les destructions successives du Temple de Jérusalem et de nombreuses guerres, menés notamment par l’empereur romain Titus (eh oui, ça remonte !), les Juifs se sont dispersés aux quatre coins du monde, ce qui a également contribué au mythe des Juifs errants, condamnés à vivre loin de la Terre Promise. Cette dispersion a contribué à la création de nombreuses cultures juives.
Il y a énormément de cultures juives différentes. Les deux groupes les plus connus sont : - les Juifs ashkénazes (coucou, c’est moi !) : les Juifs ashkénazes sont les Juifs d’Europe centrale et de l’Est. Par exemple, la majeure partie de ma famille vient d’Ukraine mais j’ai également des ancêtres polonais. Beaucoup de Juifs ashkénazes ont fui les pogroms et ont émigré soit vers les États-Unis (où leur “ashkénazité” a mué, car oui, l’identité ne reste pas gravée dans la pierre !) soit vers l’Europe occidentale. Gardons en tête que selon les pays où ils se trouvaient, les Juifs ashkénazes ont adopté certains comportements, certaines cultures, etc. Ce n’est pas un “one size fits all”, même s’il existe des éléments communs comme le yiddish par exemple. Enfin, l’histoire des Juifs ashkénazes est malheureusement indissociable de la WW2. Chaque Juif ashkénaze ou presque a une histoire à raconter. Ce n’est pas de l’histoire ancienne et ça a un impact très réel sur des millions de vies.
- les Juifs séfarades (coucou c’est encore moi !) : ce sont des Juifs originaires d’Espagne qui ont ensuite été chassés par les Rois Catholiques Isabelle et Ferdinand, au XVème siècle. À la suite de cet exil, les Juifs séfarades se sont établis en Afrique du Nord, dans l’Empire Ottoman (fun fact, une légende raconte que le sultan Bayezide II se serait ouvertement moqué de Ferdinand et Isabelle d’avoir ainsi chassé les Juifs, car ils constituaient selon lui “un trésor”). Par exemple, j’ai également des ancêtres grecs, plus précisément de la ville de Thessalonique. Mon oncle a épousé une Juive marocaine : mes cousins sont donc sont mi-ashkénazes, mi-séfarades, mais la famille de ma tante est entièrement séfarade (on s’y perd, je vous jure...) ! Les Juifs séfarades présentent donc, au même titre que les Ashkénazes, une grande variété de cultures au sein de leur groupe. Certains parlent arabe (comme l’une de mes tantes), d’autres ladino (un mélange d’hébreu, d’arabe et d’espagnol), d’autres grec, etc. Évidemment, les Juifs séfarades ont également été touchés par la WW2.
Il existe des diasporas juives partout dans le monde: en Iran, en Inde, en Chine... Chaque diaspora a sa propre culture, sa propre liturgie, ses liens avec les non-Juifs, etc. Ce que j’explique ici, ce n’est qu’une base simplifiée ! N’hésitez pas à vous perdre dans les recherches : Wikipédia est un bon début, mais il y a aussi ResearchGate, JSTOR, Persée.fr, etc...
L’antisémitisme (tw: insultes)
“Alors, ton nez est crochu pour mieux sentir l’argent ?” mdr merci Eudes-Jacques, quelle blague fabuleuse. Non, mon nez est cassé parce que je passe mon temps à mettre des coups de tête aux débiles dans ton genre. L’antisémitisme, c’est le racisme spécial anti-J/juif. Ses racines sont toutes aussi pourries et haineuses les unes que les autres et je ne ferai pas le plaisir à ses utilisateurs de les détailler. Les obsessions antisémites sont multiples : on serait tous riches à millions (ah), oeuvrant dans les banques et dans le show-business pour étendre notre domination sur le monde (c’est cela, oui), incapables de loyauté et de patriotisme (affaire Dreyfus, le fameux “séparatisme” qui obsède tant nos gouvernants ne date donc pas d’hier... ), avec des nez crochus et des mains difformes pour mieux voler l’argent des bons chrétiens. Nous serions également tous islamophobes et anti-arabes, et l’extrême-droite, tous comme certains gouvernements (Isra*l, Ar*bie Sao*dite, Ir*n, pour ne pas les nommer) à qui cela profite sont trop heureux d’exploiter cette rhétorique puante. Il est tout aussi raciste et islamophobe de supposer que les musulmans (Arabes ou pas) détestent les J/juifs.
Enfin, l’antisémitisme tue et fait taire : c’est la peur de porter une étoile de David dans la rue ou en soirée, découvrir que nos cimetières ont été vandalisés, tout simplement passer sous silence son identité pendant des années. C’est se faire agresser dans la rue parce qu’un homme porte une kippa et une femme une perruque. C’est voir des soldats postés devant toutes les synagogues de France et de Navarre, se voir accuser par tous les conspirationnistes du dimanche de comploter sur tout et n’importe quoi. Et enfin, l’antisémitisme, c’est avoir un peu peur de poster ce post parce que... j’ai aucune idée de comment la communauté va réagir. Incarner un personnage J/juif, je fais comment ? Les différentes conversations qui ont eu lieu ces derniers temps dans le monde du rpg francophone nous permettent de répondre facilement à cette question : pour incarner un personnage Juif, mieux vaut choisir un fc d’origine juive. Mais peut-être que ce n’est pas votre intention et qu’en fait, votre FC a simplement des origines juives et que vous vous demandez comment faire. Dans ce cas, à vous de vous interroger ! Est-ce que la culture juive a une grande importance dans la vie de votre personnage ? Est-ce qu’il mange kasher et fête le shabbat ou pas du tout ? Est-ce que ses parents sont juifs dans le sens religieux du terme ? Ou pas du tout ? Enfin, un Juif peut pratiquer une autre religion que le judaïsme (autre question épineuse). Si votre personnage n’est pas Juif, mais pratique la religion juive pour X raison, il peut être de n’importe quelle origine. À vous d’expliquer son cheminement intérieur qui l’a conduit à se convertir ! Enfin, il est ok d’écrire des personnages qui se questionnent par rapport à leur identité. Je pense que c’est quelque chose d’universel de se questionner sur sa culture, sa religion, son degré de croyance envers cette religion, etc. Nous sommes des humains, pas des saints, et les personnages les plus intéressants sont ceux qui admettent leurs faiblesses, leurs imperfections et leur humanité en général. Mais faisons-le avec respect et ne nous servons pas de ces questionnements pour critiquer une culture ou une religion qui n’est pas la nôtre. Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. Encore une fois, il ne s’agit qu’un mélange de connaissances factuelles et d’expérience personnelle. Je ne suis qu’une voix parmi d’autres et je vous encourage donc à vous renseigner par d’autres biais. Ce n’est qu’une base de départ. Shalom!
107 notes
·
View notes
Text
Lire la vie, entre autre
Je vais essayer de citer ce qui me passe par la tête en disant en quoi ça a pu m'aider.
Disclaimer, je suis croyant, je ne crois pas en un dieu en particulier, je crois simplement, j’ai foi en la vie. Ainsi, je n’ai aucun problème à lire une histoire qui prend comme référence un récit de la bible, ou du coran, ou autre. Si c’est pour vous un problème, je vous conseille de lire en entier le premier ouvrage. Il devrait, à un certain point, vous aidez à vous sortir de la tête les étiquettes étriquées posées sur des notions beaucoup large que ce que le terme tentant de les désigner peut expliciter.
Vers mes 14 ans, ma mère m'a mis entre les mains Quand la conscience s'éveille de Antony De Melo. Il parle des freins que nous plaçons inconsciemment entre nous et le bonheur. Et entre autre de l’attachement (à un concept, un objet, une personne)
Elle m’a aussi passé Siddhartha de Herman Hess mais j’ai pas eu la patience de le lire. Peut être vous appellera-t-il plus que moi. Donc je le liste quand même car il doit parler de notion dans l’amour du vivant de manière globale. Corrigez moi si je me trompe :)
Toujours dans la même période, peut être plus tard vers 16 ans je sais plus trop, j’ai eu droit à La vie des maîtres de Baird T. Spalding traduite par je ne sais plus qui. C’est un témoignage d’un voyage de onze scientifique septique par nature néanmoins intrigué par certains phénomènes religieux. L’auteur parle à un moment de sa rencontre avec Jésus lors de ce voyage si je m’en rappelle bien. Ce livre m’a aidé à lâcher prise sur ce qu’on nous apprends être la “réalité”.
Plus tard vers 17-18 ans, confronté à certaines difficultés dans ma communication de manière générale avec moi même et autrui, j’ai découvert pour la première fois quelques notions de Communication Non Violente, entre autre grâce à Cessez d’être gentil, soyez vrai de Thomas d’Ansembourg. Il existe une version illustrée pour ceux qui sont plus sensible à cela. Je ne l’ai pas lue, donc je ne sais pas si elle est autant que complète que la première. N’hésitez pas à comparer les deux éditions avant de choisir l’une ou l’autre !
Entre mes 18 ans et mes 22 ans, la communication et ma vision de ce qu’est un couple ont été des matières primordiales pour lesquels j’ai tenter de construire des bases solides. Donc j’ai pris tout ce qui venait et j’ai remis en questions plusieurs fois les deux et c’est encore en réflexion aujourd’hui.
Pour la communication, en plus de Thomas d’Ansembourg, j’ai écouté Les quatre accords toltèques de Don Miguel Ruiz. Je ne sais plus si je l’ai écouté en anglais ou en français sur youtube mais c’est SUPER sur beaucoup de points. Que ta parole soit impeccable, n’en fait jamais une affaire personnelle, ne fait pas de supposition, fais de ton mieux. Voilà les quatre accords :)
Je suis tombé ensuite sur d’autres être que certaines personnes appelle “éveillé”, Isabelle Padovani (fr) Sadghuru (eng mais il est possible de trouver des vidéos traduites/sous-titrées), Eckart Tolle (eng mais il est possible de trouver des vidéos traduites/Sous-titrées). Eux, de manière générale ne prétendent rien, je pense cependant qu’une différence entre la plupart du monde et eux, c’est le fait d’être conscient de leur fonctionnement psychologique, et ainsi ils sont capable de mieux vivre, gérer les systèmes qui en dépendent, et leur réactions.
Ils ont été pour moi, de belles et grande base de compréhension des sentiments et de gestion de ces derniers. Apprendre à gérer ses émotions n’est pas apprendre à ne plus les écouter ou les mettre de coté. Bien au contraire. Si vous avez du mal avec la gestion des sentiments ou que vous avez des interrogations sur comment s’en occuper, n’hésitez pas à m’envoyer vos questions. Si je peux y répondre, je le ferai volontiers. Je ne suis pas omniscient, ni vous, donc ma réponse pourrait vous déplaire, ne pas vous convenir, mais je ferai toujours de mon mieux pour vous donnez les outils nécessaires et dont j’ai connaissance pour que vous puissiez vous les approprier au mieux.
Il est intéressant aussi de les écouter pour le lâcher prise.
Édit 7/11/2019 : J'avais totalement oublié Et tout le monde s'en fout de Axel Latuada sur youtube, il touche à plein de sujet. Allez le voir !
Mention spéciale pour L’alchimiste de Paulo Coelo et Le livre des coïncidences de Deepak Chopra, le premier est un roman et le second un essai/témoignage avec des exercices (que je n’ai pas réalisé, moi et les formule magique parfois, ça décroche, mais c’est un livre, on prend ce qu’on veut !) Les deux parles d’une chose importante. Peut importe ce qu’on fait dans la vie, ce qu’on souhaite faire nous sera toujours présenté tant qu’on est ouvert et à l’écoute du chant du monde, cette musique harmonieuse qui nous amène devant tous les défis et évènements négatif ou positif nécessaire à notre épanouissement personnel, notre évolution physique et spirituelle.
Pour tout apprentissage, il est important de comprendre que le développement individuel est 1) différent pour chacun car on n’a pas tous besoin des mêmes outils ni au même moment, 2) que changer des habitudes/conditionnements peut prendre du temps et qu’un concept peut prendre quelques jours comme des années avant d’éclore réellement comme une réalité qu’on vit sans effort et 3) ce n’est pas parce que vous apprenez quelque chose de nouveau et pensez reconnaître le même comportement que vous tentez de changer chez quelqu’un d’autre que cette personne souhaite le changer ou tout simplement connaître votre avis à ce sujet. Quand on vous demande de l’aide, donnez là, quand on ne vous la demande pas, taisez vous, quand vous voulez aider, demander si la personne souhaite de l’aide, et respecter ensuite sa décision, enfin, donnez l’exemple est plus efficace qu’imposer une façon de faire ! Soyez le changement que vous souhaitez voir. Ne vous culpabiliser pas de rater. Tenter juste de rester régulier. Si vous n’arrivez pas à être régulier, demandez vous ce qui bloque et travailler là dessus.
Le plus important, aujourd’hui, je galère toujours sur plein de trucs, et même toutes ces notions, concepts que j’ai évoqué ici, mais je suis sur terre pour expérimenter l’expérience terrestre, alors j’expérimente, je me trompe, j’apprends et je fais de mon mieux, je refais autant qu’il le faut :)
J’ai été peut être un peu plus loin que ce que j’avais prévu au départ, mais c’est parti tout seul. J’espère que la lecture vous sera profitable.
@martaetc, c’était pour toi au départ, mais je me suis dit que comme ça, d’autres pourront en profiter !
8 notes
·
View notes
Text
Mutilation etc. (âmes sensibles s’abstenir)
“J’veux que t’arrêtes de te faire du mal.”
C’est tellement facile à demander. Comme si j’allais claquer des doigts et plus ressentir ce besoin de trouver mon aide dans la douleur, dans toute les mauvaises choses possibles. Comme si je pouvais simplement ignorer les cris de ma lame pourtant si bien cachée, qui me promets qu’elle fera sortir par les plaies rouge que je formerai toute la douleur qui se trouve au fond de mon être. Comme si je pouvais oublier ce sentiment de bien-être que je sais qu’elle me procurera, ce sentiment d’être enfin remplie après tant d’année de vide béant. C’est tellement facile de demander ça sans même se demander pourquoi j’en ai besoin. Peut-être que je ne répondrais pas à ce pourquoi, parce que c’est bien trop difficile à comprendre pour vous et même pour moi, comprendre que j’en ai besoin, que plus je me ferais du mal plus je me sentirais bien, que c’est une drogue comme la cigarette ou la cocaïne, quelque chose de mauvais mais qui soulage pourtant tellement. Comprendre que si je le pouvais je ne le ferais pas car je m’en fous bien d’attirer l’attention malgré vos idées idiotes, que si je pouvais arrêter je le ferais en un claquement de doigts, mais je peux pas. C’est comme essayer de pleurer quand on en a tant envie, ça brûle et ça n’arrête de brûler que quand le soulagement vient; quand les larmes se mettent à couler. C’est tellement facile de dire à un drogué d’arrêter, comme si vous étiez les sages qui apprennent à l’idiot, comme si vous étiez le premier à nous dire ça. Vous pensez m’apprendre quelque chose, à me répéter que c’est mauvais pour moi? Quelle idiote penserait que c’est bien de se faire saigner, de se détruire petit à petit. Si je savais par quoi le remplacer, si je connaissais la solution.. Et au final, la solution est bien simple: le seul moyen d’arrêter est de ne jamais avoir commencer. Parce que des le moment où vous ressentirez le bien-être qu’une entaille peut procurer, vous ne jurerez que par ça; la souffrance résout la souffrance. Parce que j’ai arrêter, j’ai arrêter des mois et des années mais il suffit d’un petit moment d’égarement et c’est reparti. Un petit moment d’abandon et vos bras refleurissent de sang et de cicatrices chaque jour qui défile. Une personne qui se mutile est bien similaire à un fumeur, voyez vous, le fumeur arrêtera des années et il suffira d’un moment d’égarement, d’un moment d’abandon, il reprendra une cigarette pour le plaisir en se promettant que ce sera juste une fois, et il reprendra son quote habituel qu’il avait pourtant longtemps réussi à abandonner. Parce que si c’était aussi facile que vos phrases prononcées, on ne l’aurait jamais fait. “Promets moi d’arrêter.” “Tu m’avais promis.”
Mais que voulez vous que je vous dise à la fin? Je suis bien obligée de vous le promettre, c’est fait machinalement, c’est devenu un reflex. Car je sais que si je vous disais la vérité, vous continuerez à forcer sur la marche comme si vous connaissiez quelque chose à cette douleur. Vous demandez des exploits, vous osez dire qu’il y a des gens qui ont pire, qu’il suffit de faire des efforts, mais vous les connaissez, vous, ces efforts? Cet effort inhumain qui est de réussir à se lever le matin avec cette peur d’affronter une nouvelle journée, une peur qui se transformera en ennui, puis en dégoût. Cet effort inhumain qui est de sourire et d’agir comme si tout allait bien, de s’en persuader, de tout faire pour, de vivre la vie normale qu’on vous demande de vivre, comptant les secondes qui vous relient au moment où vous oublierez tout, au moment où vous fermerez les yeux dans votre lit que vous haïssez mais qui est le seul endroit où vous pouvez mourir pendant quelques heures. Vous voyez les métros, voitures et autres engins comme des simples moyens de transport, nous les voyons comme des moyens quasi-direct vers l’au-dela. Vous voyez les rasoirs comme un moyen de se dépoussiérer, de vous rendre plus beau, nous les voyons comme un moyen de trouver au mieux un réconfort, au pire une fin efficace. Vous voyez les cordes comme un moyen d’attacher un bateau à son port, nous les voyons comme un moyen d’aspirer petit à petit la vie hors de nous. Vous voyez les médicaments comme un moyen de relâcher la douleur, mais nous aussi, seulement nous les voyons comme un moyen de relâcher la douleur à jamais, de nous faire fermer les yeux pour ne plus jamais les rouvrir. Vous voyez les hauteurs comme une peur ou quelque chose de magnifique, nous les voyons comme une chute où l’atterrissage aussi violent soit-il nous fera quitter ce corps si douloureux. Vous voyez les rivières, mers et océans comme des endroits où se baigner et naviguer, nous les voyons comme quelque chose qui nous aspirera vers ses profondeurs, vidant notre air et remplissant d’eau ce vide irremplissable, nous faisant enfin disparaître. Vous voyez les choses si belle et si.... normales, comme nous les voyons comme des moyens de s’échapper de cet enfer qu’est devenu la vie. Vous osez parler comme si vous y connaissiez quelque chose, mais vous ne pourriez jamais imaginer ce qu’est de ne pas être bien dans son propre esprit, de ne pas supporter cette vie pourtant identique à la vôtre. Nous ne savons pas vivre, nous ne pouvons pas, nous sommes des êtres qui rejettent la vie. Si nous pouvions seulement vivre aussi bien que vous.
4 notes
·
View notes
Text
Ouais... au contraire d'hier lyoum g grave besoin d'écrire...
Alors...
Je suis une sorte de ɛazm ɛaṭala...
Ana fi rouḥi je suis un M bien Majuscule...
Bessaḥ machi Moment d'Inertie... Je suis plutôt une éternité d'inertie... touuut un monde d'Inertie...
Fi un Multivers... je ferais un Univers d'inertie à moi seule !!!
Je n'arrive pas à envoyer une connerie de message... Je suis incapable de former le numéro et de l'appeler.. ma ɛlabalich même pas iḍa former ça se dit wella iḍa c darja...
Je n'ai pas envie de lui écrire maintenant parce que je suis fatiguée... !!!!!!! Et un tout petit peu énervée...
Je dois faire une liste de trucs à faire pour le mois de Juillet, Août, September et Octobre... Sinon je vais me noyer... Et j'ai besoin de me bouger les fesses...
Alors... Pour ce weekend... J'allais écrire que tout est foutu... Mais en fait... C'est tout le contraire...
C'est la période des fêtes... C'est là que je dois recontacter tout le monde ! Je dois en profiter pour remettre les points sur les i les ب ت ث ج خ ن ز ذ ف ق غ ḥ ṭ ḍ ṛ ḅ پ ي ش
Oui... j'avoue... Je me suis emportée... Mais ça m'a fait du bien de me défouler avec ce n'importe quoi...
Bon... Demain je contacte tout le monde.
Mes études...
Mon boulot...
Je demande à être payer ?
Alors... Je présente ça comme une invitation à me payer... Bonjour, blablabla, voici le prix de chaque chapitre... La somme revient à ... et voici une réduction... C'est un prix d'ami... est ce que ça vous va ?
Ah ben tant mieux... Alors... J'attend toujours votre retour sur la première ébauche...
Sinon si ce que vous demandez c'est une réécriture, alors voici le devis... Au plaisir de retravailler avec vous... Ou pas...
Et puis merde... Quand je pense à LinkedIn... G envie de disparaitre...
Sinon... demain, je le consacre à mes contacts e-mail ; WhatsApp ;
Facebook ?
Alors Facebook... Je pourrais seulement répondre aux messages et voilà... Après tout l'Aïd ça se répète chaque année... Je pourrais y consacrer quelques heures tout de même... C pas comme si c'était la mer à boire...
Bon... Alors demain je fais ces trois là... et il y a linkedin que je ne peux pas laisser... Oookh... Mais je c que je suis une grosse feignasse.... Bien sûr que je vais tout faire le premier jour... Après j'aurais la paix...
Voilà...
Comme quoi cette fête religieuse va me sauver de ma fainéantise...
0 notes
Text
Enquête sur le lac salé de Novaya – Première partie
Première année à Durmstrang. Mois de mars.
Pourquoi l’eau du lac est-elle salée et pas douce ? C’est un sorcier qui l’a salée avec un tour de magie ?
Voilà les questions qui me sont venu à l’esprit lorsque j’ai lu le Veilleur du Nord pour la première fois à la libraire de Novaya et que j’ai posées à l’éditorialiste.
C’est dans l’article sur le bal de Noël organisé par la Noblesse et son fameux banquet auxquels le Pingouin et son ami Caliban ont été conviés que j’ai vu ce fait curieux. Mais avant que nous allions plus loin, vous vous demandez peut-être qui est le Pingouin dans cette affaire. Le Pingouin, c’est le nom que je donnerai ici à Oryx, un jeune homme que j’ai rencontré quand j’ai débarqué dans la petite ville portuaire et dont nous reparlerons lorsque je vous présenterai le cas du tatoueur maudit. (note : voir page 4)
La lecture du dernier exemplaire du journal avait suscité en moi de nombreuses interrogations auxquelles je n’ai pas obtenu de réponses de la part de la magnétique femme blonde aussi belle que pale qui tient la boutique. Ces questionnements étaient surtout au sujet des noms relatifs à la faune et la flore magiques. Et j’ai compris finalement que j’apprendrais ce que désignait la majorité de ces mots en suivant les cours de créatures magiques et en lisant sur le sujet. tout vient à point à qui sait attendre. Tout vient à point qui sait attendre, comme dirait le proverbe. Je le lui ferai bien bouffer par les trous de nez à celui qui a dit ça !
Enfin bon, l’éditorialiste a tout de même rebondi au sujet du lac et m’a proposé d’enquêter et d’écrire un article sur le sujet. Peut-être y a-t-il un mystère se cachant derrière cela et qui n’attend que moi pour être éclairci. Vous croyez au destin ? Moi j’y crois dur comme fer. C’est gravé dans le marbre, c’est sûr : je serai une grande reporter. Et une styliste de renommée mondiale. Non, de renommée interplanétaire. Voire intergalactique ! Si les sorciers existent après tout, je vois pas pourquoi les extraterrestres non. Je suis sûre que les sorciers ont déjà trouver le moyen eux de voyager à travers les galaxies et même le temps. Il faudra que j’enquête là-dessus d’ailleurs. S’il y a des sorciers qui voyagent de l’espace ou du temps, je veux en être !
Cependant, cette carrière brillante doit bien commencer quelque part et voilà qu’on m’offrait ma chance de débuter ma toute première enquête officielle en interviewant des gens, prélevant et analysant les indices pour remonter la piste qui mènerait à la découverte de la vérité… Je ne pouvais pas passer à côté d’une proposition comme celle-ci !
C’est donc tout naturellement que j’ai accepté de relever le défi. Bien sûr, j’ai conscience que cette quête ne sera pas sans danger. Le lac est une énorme étendue d’eau située à proximité du château, qui même si elle donne envie d’aller s’y baigner pendant l’été, est peuplée de créatures qui peuvent se sentir menacées par l’homme et attaquer les sorciers peu prudents. Déjà les verlieu que j’ai pu étudier en cours aujourd’hui, les strangulots ou encore les mystérieux Êtres de l’eau dont j’ai pu entendre parler sont toutes des créatures aquatiques aussi fascinantes et dangereuses. Mais le lac peut héberger de véritables créatures de légende… Comme des krakens ! Samuel, mon préfet, et ses camarades ont en effet été amenés à en rencontrer un, il y a trois ans. Mais ce n’est pas le seul poulpe magique géant qu’ils eurent à affronter, puisqu’ils en ont trouvé un autre l’an dernier. Enfin, tout ça pour dire que je ne m’étonnerai même pas de croiser le cousin de Nessie lors d’une de mes excursions au lac.
Je colle ici le bout de parchemin avec la liste de personnes à interroger que l’éditorialiste du Veilleur du Nord m’a faite avant la rentrée scolaire pour en apprendre plus sur l’histoire des krakens.
- Wes Ferguson
- Anastasia Koroliov (note : la soeur jumelle de Samuel et la préfète de la maison Uzem)
- Viktor Azalahem
- Samuel Koroliov (note : le préfet de ma maison, Kostein)
- Alix Sheol
- Prof. Charly Watson
Mais je vais pour le moment dissocier le rapport de mes recherches pour mon futur article et l’histoire des deux krakens que devrait me raconter Samuel demain soir après le prochain couvre-feu. Essayons de ne pas tout mélanger. Bon, je vous avertis tout de suite, mon enquête a peu avancé… Pour ma défense, les pauses propices à se concentrer là-dessus ont été très peu nombreuses et ça ne fait qu’une journée que je suis arrivée à l’école. Je dois aller voir à la bibliothèque pour lire ce qui a déjà été découvert au sujet du lac et pouvoir m'y préparer. Ce sera aussi l’occasion d’apprendre de nouveaux sorts utiles et complémentaires à ceux appris en classe.
Là il se fait tard. Même si le dortoir est vide, mon premier cours avec Souhaila – la gérante de l’animalerie qui donne aussi les cours de soin aux créatures magiques à l’institut – s’est éternisé et je ferai mieux de ne pas trop tarder à étendre la lumière pour être en forme demain.
0 notes
Link
Bon, aucun courage politique mais on s’y attendait depuis un think tank historiquement lié au PS (et maintenant à Macron, me dit le Dieu Wiki), mais ça progresse petit à petit. Je prends mes victoires où je peux.
@tout le monde qui lit ça : si vous avez la moindre question concernant la viande ou le véganisme, envoyez-moi un message et je ferai de mon mieux pour vous aider. Si vous vous demandez comment ça marche ou si ça pourrait marcher pour vous, si vous avez des restrictions alimentaires et que vous voulez chercher des plats véganes qui vous conviennent, je ferai de mon mieux pour vous filer des tuyaux, des recettes ou des conseils. Tout le monde peut devenir végane, et c’est bon pour vous, pour la planète et pour les animaux. #OnEstEnsemble !
2 notes
·
View notes
Text
Chapitre 12 : À la lueur des torches et Épilogue
Au fait, si des catholiques sont offensés par mes propos, vous pouvez vous consoler en sachant que je me suis renversé de l’eau bouillante sur le pied juste après le commentaire du chapitre 11. Justice divine sans doute.
Et sur ce, clôturons ce livre propagande pour scouts catholiques homosexuels refoulés…
Nous retrouvons Louis auprès d’Éric qui a pris un sacré coup sur la tête. Et comme la vierge Marie elle-même lui dit qu’il a merdé, il explique qu’il sait où est Christian et donne à Louis les indications pour le retrouver. Louis ne veut pas laisser le blessé seul mais Éric, qui se sent bien coupable, décide que sa vie n’a plus d’importance et le prie de partir pour sauver son ami amant ?
Ne t’inquiète pas : Christian sera retrouvé et tu dormiras ce soir auprès de lui.
Si cette phrase n’est pas littérale, c’est qu’il s’agit d’une métonymie.
Mais qu’est-ce qu’une métonymie, professeur lapin ?
C’est lorsqu’on remplace un objet ou une idée par un autre terme qui s’y apparente, par glissement de sens.
Par exemple : boire la mort pour boire du poison.
Dans ce cas, il s’agit d’un glissement de sens entre l’effet et la cause. Et quand dort-on auprès de quelqu’un ? Après le sexe, bien sûr !
Je savais qu’un jour je regretterai d’avoir fait des études littéraires…
En tout cas Louis arrête une voiture et Éric, blessé, est amené chez le prêtre pour se faire soigner. Toute blague vaseuse serait de trop ici. J’en ai déjà fait bien assez.
Il parle d’une voix très calme, toute fraîche et limpide, d’une voix de petite garçon qui a eu un gros chagrin qui s’apaise. Près de lui, le père encourage et console.
— Ton pauvre papa ignorait en quoi consistait la mission qu’il te confiait. S’il l’avait su, il n’y aurait jamais consenti.
Ou alors c’était un gros connard qui a voulu utiliser son fils pour satisfaire des fins purement égoïste de vengeance familiale ? Parce que, s’il ne connaissait pas la mission, pourquoi lui aurait-il donné le bracelet en précisant qu’il avait un devoir à remplir ? Pour torturer psychologiquement son fils afin qu’il se demande toute sa vie de quoi était-il question et s’en veule à jamais d’avoir manqué à sa promesse (surtout quand on voit l’importance qu’il accorde aux promesses : il était prêt à laisser mourrir bellâtre quand même !) ?
Non, m’est avis que le papa d’Éric était un sacré fils de Klingon.
— Quand Christian l’apprendra, croyez-vous qu’il m’en voudra ?
Oui ? Je veux dire : ce n’est pas comme si tu avais essayé de le tuer ?
— Sans aucun doute. Cela ne fera que renforcer votre amitié.
Oh mais bien sûr ! Vous raconterez ça à vos parents, ça les fera bien rire. Et après, vous la raconterez à votre mariage, ça fera une petite anecdote !
Du coup, Jean-Marie Lepen n’est peut-être pas un si gros con : les catho d’extrème droite considèrent peut-être simplement les évènements sur une autre échelle de gravité que la moyenne des gens normaux.
(Si, il l’est…)
Donc, les scouts partent en mission de sauvetage. Les chefs racontent un nouveau bobard pour endormir l’inquiétude de la Troupe.
Les autres acceptèrent l’explication comme devait l’accepter la Troupe quelques heures plus tard, avec étonnement et bonne foi.
Tous cons je vous dis.
Pendant ce temps, du côté de Christian :
“ Ah ! Je vois la lumière ! Il était sacrément long ce tunnel.”
Bref…
Les scouts finissent pas trouver le passage secret : Christian avait semé son mouchoir en chemin, sous la porte d’une des entrée secrète. Ils auraient pu aller voir plus tôt tout de même.
Les scouts trouvent les salles visitées plus tôt, dont la salle des seigneurs et la salle de torture.
“ Eh Michel ! Je sais où on fera le prochain voyage de première classe !”
Ils arrivent à la chapelle mais la porte est fermée et aucun ne sait comment l’ouvrir.
— Si on l’enfonçait ?
— Avec quoi ?
— Avec nos épaules tiens ! En se précipitant tous ensemble…
C’est une mauvaise idée.
Ils le tentèrent sans succès : ils se firent seulement très mal.
Tiens donc…
Ils proposent de desceller la porte, d’y aller à la poutre ou au chalumeau, mais Louis, qui est certainement le plus intelligent des scouts et dont le QI dépasse au moins l’indice de la barre des 100 (du jamais vu je dis), proposer de chercher l’autre entrée. Il laisse un dénommé Alain sur place, mais ils n’ont pas tourné à l’angle de la pièce que celui-ci pousse un cri. Lorsqu’ils reviennent sur leurs pas, les scouts constate que Alain a disparu.
Du côté d’Éric…
“Mon Père, mes supers sens de sirène me disent qu’ils ont des ennuis.
— Mais non, tu te fais des idées mon petit.”
Du côté des scouts…
“— Alain a disparu ! Alain a disparu ! Ils nous tueront tous jusqu’au dernier, c’est la malédiction ! Fuyez pour vos vie !
— Du calme Charles-Marie-Edouard ! si ça se trouve il nous fait une farce.”
Du côté de Christian :
“ Mais, c’est vous, Dieu ? Excusez-moi si je suis un peu troublé, c’est la première fois que je vois une femme. Il y en a qui vont être sacrément surpris quand ils passeront là haut !”
Le corps de Christian, lui, est avec le scout qui est tombé dans le même piège. Il constate avec soulagement que son camarade respire. Il allume la torche avec les allumettes de Christian et observe ce qui l’entoure, mais ne trouve rien d’utile pour remonter. Pour se faire entendre des autres, il prend une grosse pierre et frappe de toutes ces forces contre le mur.
Louis, qui était parti chercher la sortie, entend le bruit que produit Alain et ils communiquent en morse.
“— Wesh bien ou bien ?
— Tranquille et toi ?
— Nikel, y’a ton frangin avec moi. Il a fait un bad trip et il a l’air stone. Sinon on est coffré.”
Il lui explique comment actionner le mécanisme qui l’a fait tomber dans le piège et les scouts remontent Alain et Christian grâce à des cordes (non je ne ferai pas de commentaires). Tout le monde ramène Christian auprès d’Éric, ce qui n’est pas la première chose que j’aurai faite au vue de ce qui s’est passé.
Évidement, son premier réflexe est de lui sauter dessus.
— Ne bouge pas, Éric ! Chut, tais-toi, dort !
“Tu vas pioncer, oui ? Je vais te faire dormir moi !”
Mais comme Éric n’arrive pas à dormir, on nous précise que…
Et, pour qu’il pût mieux voir, on effeuilla trois roses qui s’échappaient d’un pot d’étain.
L’envie de commenter me démange, mais ce n’est pas vraiment drôle quand l’auteur se ne donne même pas la peine de le cacher.
Et enfin, l’épilogue. Vite, que je sois délivré de ce tas de non-sens !
Et c’est le retour des scouts chez eux !
Plus hâlés, plus beaux, plus joyeux qu’au départ, ils savent qu’ils ont vécu des aventures merveilleuses, à tout jamais enfouies.
Mais pas aussi enfouie qu’aurait pu l’être Christian si Éric l’avait laissé crever !
“ Alors, le camp scout, c’était bien, chéri ?
— Oh, c’était génial, on a couru dans les bois, on a récolté des crottes d’écureuils et on a coffré un type pour non assistance à personne en danger !”
Il est entendu qu’Éric doit être invité chez les parents de Christian, qui lui a pardonné parce que … ?
Combien de fois faudra-t-il te répéter qu’à ta place, j’aurai agit de la même façon ?
… c’est un crétin fini et certainement un aussi gros con qu’Éric. Qui se ressemble s’assemble.
En tout cas il est question de le présenter à la belle famille. Je me demande comment il vont prendre sa tentative de meurtre…
Ne raconte pas d’histoire ! Ce qui s’est passé, c’est notre affaire à nous ; ça ne regarde pas les parents.
Ça regarde surtout la police, mais ce qui s’est passé chez les scouts reste chez les scouts. Après tout, les d’Aucourt ne savent surement pas que leur fils s’est fait sauté dessus par tous le régiment.
Non je n’exagère pas. J’ai une preuve. Voyez par vous même :
(Tirée de la première version illustrée, toujours par Pierre Joubert. Ne me demandez pas le contexte s’il vous plait. J’essaie oublier…)
Or, devant le train, un homme en noir attend Christian. Ce n’est pas un Men in black venu récupérer la pythie-sirène d'ascendance Klingon qui a abusé de son séjour sur Terre. Non. C’est un garde du corps qui vient chercher le Prince. En effet, l’oncle de celui-ci est au plus mal.
“ Certainement à cause de la révolte paysanne. Excuse-moi, Christian. Il faut que j’aille poutrer ces prolétaires pour leur montrer qui est le monarque de droit divin ! On se fera une bouffe quand j’en aurai terminé.”
Tous les scouts vont lui dire au revoir tandis qu’il prend l’avion pour Narnia. Éric ne pleure pas…
Mais il n’a pas dormi de la nuit…
Trop occupé à penser à Christian je suppose.
Du côté de bellâtre…
— Qu’on ne touche pas à mon sac, avait dit Christian, je le déferai moi-même.
Il n’avait certainement pas envie que ses parents tombent sur sa réserve de capotes.
Or, dans son sac, il est bien surpris de découvrir un paquet qui contient le bracelet brisé d’Éric. Une demande en mariage je suppose ?
C’était le dernier cadeau d’Éric. D’Éric qu’il allait revoir avant l’hiver.
Pour lui tenir chaud dans les steppes de Swedenborg, je suppose.
Mais il ne le savait pas. Et son cœur se serra, en songeant que son frère était loin.
Et c’est sur ce magnifique “no homo” que s’achève Le Bracelet Vermeil.
Je tiens à préciser une chose : quand j’ai commencé ce livre, c’était avant tout pour commenter les illustrations de Pierre Joubert et faire des parallèles avec le texte, mais même si j’espérais trouver des sous-entendus amusants, je ne m’étais pas figuré que le livre serait encore pire que ses dessins ! Honnêtement, Joubert s’est retenu, parce que certaines scènes auraient été sacrément étranges à illustrer !
J’ai très clairement exagéré certaines choses, mais le texte est le texte : je n’ai modifiée aucune des phrases en gras que j’ai citées. Blague à part, je pense qu’il faudrait avoir le cran de l’adapter un jour en assumant qu’il s’agissait de l’histoire d’un premier amour entre deux garçons. Ça pourrait faire un bon film, pour peu qu’on modifie des éléments de scénarios.
Parce que le premier tome de la Saga du Prince Éric a une histoire est très bancale. La relation fusionnelle entre les deux garçons sert la tragédie cornélienne et est justifiée par le destin, mais on ne comprend pas la réaction d’Éric qui est tout bonnement insensées. Au Moyen-Âge, passe encore. De nos jour, non.
Pourtant, il n’aurait pas suffit de grand chose pour rendre le tout plus cohérent. Si la comtesse, par exemple, avait été liée à Éric et l’avait forcé à honorer son serment, on aurait pu comprendre que, d’une manière ou d’une autre, il n’aurait pas été en état de dire la vérité et de sauver Christian. Cela aurait aussi pu justifier que sa famille l’ait envoyé dans ce camp de scouts-ci plutôt qu’un autre, sachant qu’il serait en contact avec quelqu’un qui connaissait toute l’histoire. Le récit est plein de coïncidences trop faciles qui auraient pu être facilement évitées. Il s’en trouve fragilisé. C’est bien dommage.
Mais en soit, le livre est bien écrit, pas dénué d’humour, le rythme est bon, les personnages sont très attachants et malgré les délires religieux et scoutiques, c’est assez plaisant à lire. Un petit côté vieille France assez sympathique et ceux qui aiment la nature apprécieront le cadre. Je pense que c’est un livre qui peut encore plaire malgré plusieurs éléments datés.
ET maintenant je vais le mettre dans ma bibliothèque personnelle du collège destinée aux élèves. Puis j’attendrai qu’ils l’empruntent et que les parents catholiques intégristes portent plainte pour propagande homosexuelle.
J’ai hâte de m’expliquer devant le juge…
Mais avant ça, un petit extrait de la préface du prochain tome :
Jef vous sera certainement très sympathique. Il est le page préféré d’Éric, son aîné de huit jours. Orphelin comme lui, il l’aime plus que tout au monde et donnerait volontiers sa vie pour son prince. Léger comme une sylphe et plus adroit que Bayard, il n’a qu’un défaut : il ne parle pas français !
Triangle amoureux et nationalisme ? Merveilleux ! Et ce n’est même pas mon anniversaire !
2 notes
·
View notes
Text
Pour moi, je savais que tu m'exauces toujours. Jean 11:42
C'est Jésus qui parle.
Il réaffirme ici que ce qu'il demande en priant au Père, il le reçoit toujours.
Eh bien, cette promesse, Jésus nous l'a faite à plusieurs reprises :
"Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils." Jean 14:13
On remarquera le "tout ce que vous demandez".
TOUT.
Mais attention, comme on prie en Esprit, le tout doit évidemment faire partie du plan pour notre vie.
Si vous priez pour partir vivre à l'étranger et que cela fait partie de votre destinée, alors oui, il faut le demander pour l'avoir.
Si cela ne fait pas partie de votre destinée, alors Dieu prépare quelque chose d'encore mieux pour vous.
Si vous ne demandez pas, vous ne recevrez pas.
Si vous ne demandez pas dans la volonté de Dieu, vous ne recevrez pas.
Si vous n'êtes pas reconnaissant, Dieu n'accordera pas.
La prière, c'est simple.
C'est puissant.
Mais ça demande une chose essentielle : la foi.
Alors, si tu crois, tu verras sa gloire.
Prépare-toi, car à prier encore plus.
Toujours plus.
Et loue Dieu pour sa grâce infinie.
On ne mérite rien, pourtant, comme sur la croix, il nous donne tout.
Que ta journée soit inspirante.
0 notes
Text
[FR] COMMISSION (paypal deviantart)
Styles :
Mon style habituel (manga)
Mon style cartoon
Le style original d’une bd, manga,…
Faire des mixtes de style est possible
Background :
Transparent
Très simple : gratuit
Simple : +1 ~ 5 €
Moyen : +5 ~ 10 €
Complexe : +10 ~ 20 €
Extra :
Pour chaque personnage ajouté : +30%
Accessoire/armes/animaux : +10%
Avant de faire une demande de commission, lisez d’abord mes règles, les termes et les conditions pour comprendre mon propre fonctionnement !
Règles, termes et conditions :
La commission ne doit être utilisée que dans des buts personnels et non-commerciales (pas de vente de la commission ou des duplicatas, …).
Ne réclamer pas l’artwork comme la vôtre. Ce qui signifie aussi que vous n’avez en aucun droit de retirer ma signature.
Je garde le copyright et le ownership de mon artwork.
Il en est de même pour les uns ou plusieurs wips que je vous enverrai pour valider (sauf si votre commission est un sketch), vous devez en aucun cas reposter ou revendre ces wips.
Vous avez le droit de choisir si je poste ou non votre commission sur mon Deviantart, mon Tumblr et mon Twitter.
Ne me faîtes pas presser pour finir le plus vite possible ! Si vous me faîtes presser, je ferais moins bien la commission. En général, j’essaie toujours de terminer un dessin dans les meilleurs délais mais ce n’est pas une raison de vouloir m’harceler à terminer le plus vite possible.
Pas de remboursement, sauf dans le cas où je ne pourrais pas finir la commission pour n’importe quelle raison.
À savoir :
Je peux toujours tenter de tout dessiner (même du gore et quelque chose d’érotique mais qui reste très soft !)
MAIS SAUF que je ne dessinerai en aucun cas tout ce qui est en lien avec du contenu sexuel explicite et du porno, tel que le fétichisme sexuel, bondage, …
Autant vous prévenir, je ne me débrouille pas super bien avec le style réaliste ! A vos risques et à vos périls !
S’il y a quelque chose dans votre demande de commission avec quoi je ne me sens pas très à l’aise, je vous le demanderai de changer (sinon, je refuserai de faire la commission).
J’ai le droit de refuser votre demande de commission sans vous donner la raison.
Attention, si votre demande est complexe, le prix peut varier.
Si vous acceptez tous les règles, les termes et les conditions, alors c’est bon, vous pouvez faire votre demande !
Fonctionnement :
S’il vous plaît, suivez ces étapes pour avoir une commission dans les meilleurs conditions et délais.
Le paiement se fait seulement par Paypal. J’accepte également les points sur Deviantart (pour rappeler 0,85€=1$=100 points).
1. Envoyez-moi un message à cette adresse suivante « [email protected] » avec le formulaire tout en bas (vous pouvez m’envoyer une note sur deviantart ou un message sur tumblr mais j’ai une préférence pour l’email).
a. C’est possible que je prenne du temps à répondre, soyez patient, je peux être occupée dans ma vie privée ou être occupée avec une commission.
b. Certes, il y a le formulaire mais soyez le plus précis possible avec un grand nombre de référence, plus il y en a, mieux ce sera.
2. Après, quand je valide votre demande de commission, je vous enverrai la facture sur Paypal, ensuite vous me payerais le prix de votre commission demandée (pour deviantart, donnez-moi juste les points directement quand j’accepte votre demande de commission). Attention, je ne commencerai seulement que quand je recevrais le paiement en entier !
3. Sauf si c’est un sketch, je vous enverrai un ou plusieurs wip de la commission pour que vous la validez et que je la termine.
a. Le temps que je prenne pour faire votre commission peut varier d’un moment à un autre. Soyez patient.
b. Si vous avez un deadline, expliquez-moi la situation et je verrai si c’est possible que je fasse votre commission
Quand la commission sera finie, je vous l’enverrai par e-mail.
Pour me contacter et demander une commission : Le formulaire
Nom/pseudo/nom d’utilisateur :
Deviantart :
ou
Paypal (nom et e-mail) :
E-mail (pour recevoir la commission finie) :
La commission :
Cadrage :
Type :
Le support :
Dimensions
Résolution (j’utilise 300 dpi par défaut) :
Personnage :
Dans tous les cas, donnez-moi le plus de références possibles et éventuellement des informations en plus sur le ou les personnages (mais ne me faîtes pas des pavés de 3 km, abrégez)
Si c’est pour un fanart d’un personnage en particulier :
Précisez-moi d’où vient le personnage (manga, film, animé ,… )
Si c’est un personnage qui appartient à quelqu’un en particulier (tel q’un ami ou votre artiste préféré), assurez-vous que vous ayez sa permission et prouvez-le-moi.
Sauf si c’est un cadeau, je peux le comprendre mais il faut préciser qui est donc cette personne et me donner ses liens.
Si c’est votre Original Character, c’est-à-dire un personnage à vous
Précisez son sexe, âge, physique, caractère/personnalité, une mini biographie et sa situation actuelle
Ayez des images de votre personnage ! Si vous n’en avez pas, il y a de fortes chances que je n’ai pas la même image que vous sur votre OC.
Pour les extra, c’est-à-dire personnages, accessoires, armes et animaux, précisez si vous voulez ajouter, décrivez-les moi et donnez-moi des références.
Situation :
Dans quelle situation se personnage se trouve, est-ce qu’il doit faire une pose ou faire quelque chose en particulier, comment s’exprime-t-il…
Background (choisissez) :
Transparent ou fond blanc
Gratuit :
Couleur(s) :
Quelque chose en particulier ? :
Si vous voulez un vrai background, décrivez-moi le background que vous voulez avoir :
Simple, moyen ou complexe (choisissez)
C’est aussi à moi de voir et de juger si le background que vous me demandez est simple, moyen ou complexe.
Etes-vous d’accord que je puisse poster votre commission sur mon Deviantart, mon Tumblr et Twitter (en vous taguant) ?
Oui / Non
Pour toutes autres questions ou demandes particulières, n’hésitez pas à me les poser ou à en parler !
5 notes
·
View notes
Link
De nombreux citoyens ont profité d'une visite du chef de l'Etat près de chez eux pour solliciter son aide. Franceinfo a retrouvé certains d'entre eux pour savoir s'il avait tenu parole.
Au milieu de la nuée de micros et de caméras, un jeune homme, vêtu d'un sweat à capuche noir à la gloire du rappeur Alkpote, qui a grandi dans le quartier des Pyramides, s'approche d'Emmanuel Macron. Yahya, 18 ans, profite de la visite présidentielle à Evry-Courcouronnes (Essonne), le 4 février, pour demander de l'aide au chef de l'Etat. "Je recherche du travail pour être mécanicien", explique-t-il. "Dans le secteur que vous demandez, il y a des emplois", lui répond le président. "J'ai pas trouvé. J'ai cherché partout", insiste Yahya. "On va prendre vos coordonnées. Comme ça, je vous assure, on va trouver", promet Emmanuel Macron. Une poignée de mains scelle l'échange. "Je connais la suite, je ne serai jamais rappelé", glisse le jeune homme, peu optimiste, au Parisien.
Comme Yahya, de nombreux citoyens ont profité d'un déplacement d'Emmanuel Macron près de chez eux pour solliciter son intervention en leur faveur. Quand le chef de l'Etat promet de faire quelque chose, son chef de cabinet, François-Xavier Lauch, vient la plupart du temps prendre leurs coordonnées et transmet leurs dossiers aux préfets, qui prennent le relais. "Il n'y a pas de passe-droit", assure l'Elysée, qui dit se contenter d'"accélérer des dossiers en souffrance". Pour le vérifier, franceinfo a pris des nouvelles de ces personnes, plusieurs semaines voire plusieurs mois après leur rencontre avec le président.
Aïda, adolescente demandeuse d'asile dans les Vosges
Le 18 avril, Emmanuel Macron est de passage par Saint-Dié-des-Vosges. Aïda prend son courage à deux mains et s'approche du président. Avec sa mère et ses grands-parents, cette adolescente a fui la Russie où la famille est en danger, affirme-t-elle. Mais leur demande d'asile a été rejetée par la France. Elle raconte son histoire, des sanglots dans la voix. "On n'a pas de papiers", expose-t-elle. "J'ai eu des bonnes notes, j'ai eu des félicitations" au collège, fait-elle valoir. "On ne veut pas retourner [en Russie], c'est dangereux." "On va faire regarder ton dossier", promet le chef de l'Etat, ajoutant que les services préfectoraux vont s'en charger. La jeune fille essuie ses larmes, devant la caméra de Vosges Matin.
dailymotion
Dix mois après cet échange, "il ne s'est rien passé, affirme Aïda à franceinfo. On n'a toujours pas nos papiers. C'est un peu stressant." La jeune fille déclare qu'elle vit toujours à l'hôtel avec sa mère et ses grands-parents – un hébergement d'urgence – et que sa famille va à la Croix-Rouge et aux Restos du cœur pour avoir de quoi manger. "On n'a pas encore envoyé de dossier de régularisation à la préfecture, poursuit-elle. On attend les certificats de mes professeurs. Ils ont promis de m'aider."
Mais le son de cloche est différent du côté de la préfecture des Vosges, qui dit avoir procédé à "un examen approfondi" du dossier de la famille. Il s'est avéré que la jeune fille, qui affirme avoir 14 ans, "était majeure" et que sa famille était "entrée illégalement en France en septembre 2017".
Les passeports russes étaient tamponnés d'un visa délivré par l'Espagne. Aïda et ses parents ont par conséquent été expulsés vers l'Espagne, un mois après sa rencontre avec Emmanuel Macron, assurent les autorités françaises. Mais la famille est revenue dans les Vosges quelques semaines plus tard, "de façon toujours illégale". Et la préfecture a une fois de plus l'intention de l'expulser.
René, retraité du Lot à la pension amputée de 100 euros
"L'occasion fait le larron", assène René, proverbial. Le 18 janvier, Emmanuel Macron rend une visite surprise aux habitants de Saint-Sozy, petit village du Lot. "Je me suis dit qu'il valait mieux s'adresser au bon dieu qu'à ses saints", poursuit le retraité de 73 ans. Ce jour-là, l'ancien cheminot empoigne donc les documents qui le tracassent – ses relevés de pension – et rejoint sa femme, Janine, et le petit groupe qui bavarde avec le chef de l'Etat. "Je peux vous poser une question ?Pourquoi j'ai 100 euros de moins ? Cent euros multipliés par douze, ça fait pratiquement un mois [de retraite en moins] par an", souligne-t-il. Pendant plus de cinq minutes, Emmanuel Macron examine les feuilles de papier, sans parvenir à fournir d'explication. "Vous pouvez me le laisser, ça ? Ça, ce n'est pas normal. Moi-même, je ne comprends pas. Je ferai mieux que vous répondre, je vais vous le régler", tranche-t-il, glissant les documents dans la poche de son manteau.
Un mois plus tard, "rien" n'a bougé, constate René. "Pour l'instant, on attend." Emmanuel Macron lui a garanti qu'il serait remboursé s'il y avait une erreur de calcul dans sa retraite, mais qu'il faudrait sûrement attendre avril ou mai, explique le septuagénaire, qui prévient : "Si je n'ai pas de réponse début mai, je vais lui écrire pour lui rafraîchir la mémoire."
Difficile de se montrer patient quand "on [lui] en parle tous les jours", s'agace René, qui reçoit aussi "des messages sur Facebook d'un air de dire que c'était une combine de Macron, que c'était mis en scène, pour montrer qu'il n'a pas réponse à tout".
Yves et ses 297 euros pour vivre dans la Drôme
Yves aussi a saisi sa "chance". Le 24 janvier, ce sexagénaire handicapé participe à la réunion publique organisée à Bourg-de-Péage (Drôme) dans le cadre du grand débat national. Il a bien l'intention d'apostropher Didier Guillaume, ministre de l'Agriculture et régional de l'étape, présent ce soir-là. L'arrivée d'Emmanuel Macron change ses plans. "Si vous avez en face de vous quelqu’un qui peut changer votre vie, il faut saisir votre chance, explique-t-il. J'ai tenté ma chance. Si ça change quelque chose, tant mieux. Sinon, je continuerai à vivre comme je vis."
Yves se lance, sans attendre d'avoir le micro, et brandit sa feuille d'indemnisation de la Sécurité sociale : "297 euros par mois ! On fait comment pour vivre avec ça ?" Il insiste : "Je n'ai que ça !" Emmanuel Macron se saisit du document et, après quelques minutes de discussion, répond : "Je vais regarder ça. C’est pas possible que vous n’ayez que ça. Ça veut dire qu’on ne vous a pas activé des droits que vous avez par ailleurs."
Yves confie avoir été convoqué à un rendez-vous "précipité" à la préfecture de la Drôme, début février. "Ils se sont empressés de me filer un rendez-vous à l’arrache à Valence pour dire que j’avais été reçu", juge-t-il, sans en attendre grand-chose. "Visiblement, ils vont accélérer mon dossier", croit-il. Bénéficiera-t-il de l'allocation adulte handicapé ou du minimum vieillesse ? "Je n’ai aucune certitude sur la réponse", souffle Yves. Affaire à suivre.
Cet échange avec le chef de l'Etat n'a pas été sans conséquences pour Yves, mobilisé depuis deux mois aux côtés des "gilets jaunes" sur les ronds-points de Valence puis de Pizançon. "Certains 'gilets jaunes' m’ont reproché de n’avoir parlé que de mon cas personnel. Ça a commencé à s’envenimer. Je suis rentré chez moi et je n'y suis pas retourné", déplore le sexagénaire. "Je ne portais pas de gilet jaune, j’ai pris la parole pour moi, mais je suis sûr qu’il y a des centaines, des milliers de personnes en France dans ma situation", se défend-il. Et d'accuser : "Ils étaient une douzaine dans la salle. Pourquoi ils parlent maintenant ? Pourquoi ils n’ont pas parlé devant Macron ?"
Thierry et la retraite de son ex-femme Hélène dans la Drôme
Assis au premier rang, bandeau jaune noué autour de la tête, Thierry aussi profite de cette visite présidentielle à Bourg-de-Péage pour interpeller le chef de l'Etat. Il veut, entre autres, lui parler du sort de son ex-femme, Hélène. Les sept années pendant lesquelles elle a travaillé à ses côtés, sans se ménager ni se verser de salaire, ne lui donnent droit à aucune annuité dans le calcul de sa retraite. Emmanuel Macron lui explique que beaucoup de conjoints collaborateurs sont dans son cas, mais il souligne qu'elle aurait dû être indemnisée au moment du divorce. Et de conclure : "Je vous inviterai à ce qu’on regarde et qu’un avocat regarde les choses, parce que ce n'est pas juste. Typiquement, ça, c’est dans la loi."
Voir la vidéo
Thierry et Hélène ont très mal vécu l'exposition médiatique qui a accompagné leur entrevue avec Emmanuel Macron. "C'est de la folie, ce qu'il s'est passé, on s'est fait enfumer par le président et on s'est sentis agressés par les médias quand on a quitté le débat", confie la quinquagénaire à France Bleu deux jours plus tard. "On a besoin de se poser", ajoute-t-elle, amère. "Je préfère qu’on prenne le risque de se faire oublier. On a subi un choc un peu trop violent. Tant pis pour nous, tant mieux pour Macron." Leur dossier avance-t-il ? Comme pour Yves, impossible de le savoir. "Toutes les situations particulières signalées ont fait l'objet d'un suivi personnalisé", se contente de répondre la préfecture de la Drôme.
Océane, caissière au Carrefour de Liévin
Pour Océane, l'affaire est allée très vite. Le 9 novembre, la jeune femme de 19 ans participe à une rencontre avec Emmanuel Macron à Lens (Pas-de-Calais). Cette caissière, qui enchaîne les CDD chez Carrefour, demande au chef de l'Etat s'il compte annoncer de nouvelles mesures pour l'emploi des jeunes. Le ministre de l'Action et des Comptes publics, présent dans la salle, lui demande son numéro de téléphone. Selon les informations de La Voix du Nord, Gérald Darmanin échange ensuite quelques textos avec Alexandre Bompard, le patron de Carrefour. A la fin de son discours, Emmanuel Macron se tourne vers Océane et lui glisse : "Pour le CDI, c'est réglé."
Océane Bouillez (deuxième en partant de la gauche) pose aux côtés d'Emmanuel Macron, le 9 novembre 2018, à Lens (Pas-de-Calais). (ETIENNE LAURENT / EPA / AFP)
"Une demi-heure après, j'ai reçu un coup de téléphone de la DRH de Carrefour France. Elle a dit que j'allais être convoquée dans le bureau de mon directeur", témoigne la jeune femme sur Europe 1. Le lendemain, au Carrefour de Liévin, l'hôtesse de caisse se voit proposer un CDI. Selon l'entreprise, citée par La Voix du Nord, les SMS ont bel et bien accéléré les choses. "C’est moins de précarité. Je vais pouvoir mettre des sous de côté, se réjouit Océane dans La Voix du Nord. J’ai simplement envie de dire merci au président."
Chez Carrefour, la soudaine titularisation de la jeune salariée et de quatre de ses collègues de Liévin après l'intervention élyséenne a fait jaser. Les représentants syndicaux de FO ont adressé une lettre à leur PDG et exigé dans un tract que "toutes les situations identiques subies par les nombreux salariés de l'ensemble des hypermarchés soient traitées avec autant d'intérêt et de diligence".
Flavien, enfant handicapé déscolarisé en Dordogne
Pour Flavien aussi, c'est allé très vite, rapporte sa mère, Hélène. Le 19 juillet au matin, son téléphone portable sonne. Au bout du fil, la préfète de Dordogne. Hélène a rendez-vous avec son fils à la préfecture, à Périgueux, à la mi-journée. Il faut sortir Flavien de l'hôpital en catastrophe. Emmanuel Macron l'attend. Le chef de l'Etat bouscule son agenda pour le rencontrer. La veille, un article de Sud Ouest a relaté le calvaire de l'enfant. "Il paraît qu’[Emmanuel Macron] s’est foutu en colère en lisant l’article dans le journal", croit savoir Hélène, qui n'oublie pas de souligner que l'affaire Benalla avait éclaté la veille.
L'entrevue dure une demi-heure. "Flavien balance tout : il n’a pas de copains, pas d’AVS [auxiliaire de vie scolaire], son mal-être… Il se vide de tout. Et Macron prend le temps, il écoute", s'étonne encore Hélène. Flavien souffre d'un handicap qui n'est pas diagnostiqué et, faute d'accompagnement, il ne peut plus aller à l'école. A 9 ans, il déprime à la maison. Sa mère a même été contrainte de l'hospitaliser au milieu de l'été. En voyant Emmanuel Macron à la télévision, Flavien a eu l'idée de lui écrire une lettre. Un appel à l'aide. En réponse, "on a reçu une lettre type du secrétariat général de l’Elysée", glisse Hélène, qui ne croyait pas au succès de l'entreprise de son fils.
youtube
A la stupéfaction de la jeune femme, l'entretien s'achève sur une série de promesses : Flavien aura un rendez-vous médical dès la semaine prochaine. Une AVS sera là pour l'aider à l'école à la rentrée. Et le président écrira un petit mot à l'enfant pour l'encourager à retourner à l'école. "Il a tenu parole, constate Hélène. Il a changé la vie de Flavien." Grâce au rendez-vous médical, l'enfant a été diagnostiqué dyspraxique, dysgraphique et dysphasique avec trouble déficitaire de l’attention et hyperactivité. "Le dossier médical a été super vite." Un suivi a été mis en place. "Le rectorat a écrit pour promettre une AVS à Flavien à la rentrée." Et l'enfant "suit une scolarité à peu près normale". "Ça a vraiment été pris en charge par l’Elysée", assure-t-on à la préfecture de Dordogne.
Le président nous a aidés, on ne peut pas le nier. En tant que parents, on est contents, mais en tant que citoyenne, je trouve que ce n’est pas normal.Hélène, mère de Flavien à franceinfo
Hélène n'a cependant pas oublié la pique lâchée au téléphone par la personne qui lui a confirmé le rendez-vous médical promis par Emmanuel Macron : "Ça vient d'en haut." La mère de Favien a conscience d'avoir évité, grâce au fait du prince, six mois à un an d'attente. "On a reçu un accueil assez froid, mais après, tout le monde a reconnu qu’on était dans une vraie urgence", assure-t-elle.
0 notes
Photo
"LE COEUR N'A PAS DE RIDES; IL N'A QUE DES CICATRICES." (COLETTE)
UNE IDÉE MUSICALE :
Jan Dismas Zelenka - Missa Divi Xaverii ZWV 12 https://youtu.be/jcGz1zpMBso Jan Dismas et son frère commencent à se familiariser à la musique et à chanter avec lui. On envoie le premier à Prague, à peine distant d'une trentaine de kilomètres où il va étudier chez les bons pères jésuites du collège du Klementinum, centre intellectuel de la contre-réforme réputé. Beaucoup de compositeurs tchèques baroques font leur apprentissage chez les jésuites qui s'étaient installés dans cette province rebelle et tentaient de monopoliser un enseignement religieux et artistique de qualité. Il écrira 3 cantates pour le Klementinum, sa première œuvre connue datant de 1709 les suivantes de 1712 et 1716. Parallèlement à ses études au Klementinum, il fréquente aussi Bohuslav Matěj Černohorský, moine de l'ordre des cordeliers, maître dans l'art du contrepoint, fortement influencé par l'école de la polyphonie vénitienne.
UNE IDÉE LITTÉRAIRE :
"Une mémoire infaillible guide mon souvenir qu'à travers le jardin ne de mon enfance. Demandez-moi de vous dire la forme et la couleur d'une seule feuille de ces giroflées marron, que la gelée et la neige confisaient, chaque hiver, dans le jardin, et qui ressemblaient, cuites de froid sur la terre blanche, à de pauvres salades ébouillantées… demandez-moi si la glycine, vieille de deux siècles, fleurissait deux fois chaque année, et si le parfum de sa seconde floraison, exhalé de maigres grappes, semblait le souvenir affaibli de la première… Je saurai vous dire le nom de mes chattes et de mes chiens morts, je noterai pour vous le chant funèbre, le miaulement mineur des deux sapins qui berçaient mon sommeil, et la voix jeune, aiguë et douce, de ma mère criant mon nom dans le jardin… J'entrouvrirai pour vous les livres où se penchait mon front aux longues nattes, et, d'un souffle, j'en ferai s'envoler, humides encore, les pétales de pivoines roses, les pensées noires au visage froncé, les myosotis couleur d'eau bleue, que pressait entre leurs pages mon paganisme ingénu… Vous entendrez ululer ma chouette timide, et la chaleur du mur bas, brodé d'escargots, où je m'accoudais, tiédira vos bras l'un sur l'autre croisés, et… vite! refermez la main! refermez vite la main sur le chaud et sec petit lézard crispé… Ah ! vous avez frémi! Vous étiez donc pris à mon rêve? De grâce, donnez-moi, pour mieux vous leurrer, donnez-moi de tendres crayons de pastel, des couleurs qui n'ont pas de nom encore, donnez-moi des poudres étincelantes, et un pinceau-fée, et… Mais non! car il n'y a point de mots, ni de crayons, ni de couleurs, pour vous peindre, au-dessus d'un toit d'ardoise violette brodé de mousses rousses, le ciel de mon pays, tel qu'il resplendissait sur mon enfance!"
Sidonie-Gabrielle Colette - Les souvenirs de Saint-Sauveur toujours intacts -
UNE IDÉE DE PEINTURE :
Autoportrait de Marie-Victoire Lemoine (1754-1820) Marie-Victoire Lemoine, née en 1754 à Paris, où elle est morte le 2 décembre 1820 , est une peintre française. Élève de Ménageot, elle a pris part aux Salons de 1796, 1798, 1799, 1802, 1804 et 1814. Ses sœurs Nisa Lemoine et Marie-Élisabeth Gabiou étaient également peintres.
"CULTURE JAI" À VOUS FAIRE PARTAGER https://culturejai.fr/ #Couleurs #Mots #Poésie #Peinture #ArtQuiNourrit #ArtQuiEleve #ArtQuiRechauffe #ArtAPartager #Beauté #Sensibilité #Intériorité #Créativité #Mélancolie #TransformationDesEmotions #Storytelling #HistoiresDeFemmes #VieDAuteure
0 notes
Text
Le goût de mourir
Le suicide est une option qui trotte dans ma tête depuis que j'ai 14 ans. "Trop grosse, pas belle, pas bonne à l'école, pas riche." A 10 ans j’étais tellement mal dans ma peau que je suis devenu une dure de dure. Je faisais la loi dans la cours d’école, je rabaissais les autres pour me remonter, je me battais régulièrement avec des gars et des filles. Je me sentais tellement mal que je faisais mal aux autres en espérant que je me sente mieux, mais c’était toujours éphémère. J’ai commencé à consommer de la drogue à 12 ans en plus d’avoir des relations sexuel juste pour être aimé et accepté. Je me suis réfugié dans la drogue pour endormir cette souffrance intérieur ne sachant pas quoi faire d’autre. En 87-88 c’était pas très à la mode de parler de nos émotions et je n’ai jamais senti que je pouvais me confier à ma mère ou lui poser des question sur l’adolescence. Je pensais qu’il fallait que je découvre tout ça tout seule et que j’affronte la vie telle quelle est. Aujourd'hui j’ai 42 ans et la drogue n'est plus une option pour me sentir mieux. J’ai déjà fais des dépression avant et je sais que je suis en train d’en vivre une autre. Je sais ce que c'est, j'ai déjà visité cet endroit. Je connais les outils et les solutions, je les ai déjà utilisés. Je sais que c'est une mauvaise période et que ça va passer. Je sais tout ça, mais ça n'empêche pas que je me sente mal, que j'ai envie de partir loin, que je remets mes études et mon choix de carrière en question, que je me sens pognée, enfermée et seule tellement seule pour affronter tout ça. Pourtant je suis entouré ! Oui je le suis, mais la dépression ça ne s'explique pas, ça ne se raisonne pas. C'est une grosse bibite qui te dévore vivante alors que tu es encore consciente, que tu vois tout, mais que tu ne peux rien faire. C'est comme un mauvais rêve ou tu te fais courir après par des zombies. Tu cours, tu cours, mais tu restes sur place. En avril dernier le père de mon 3e fils s’est enlevé la vie. Il a choisi de tout abandonné, même son fils adoré de 10 ans. En nous quittant Garry m'a enlevé MON option de partir. Je suis tellement en colère après lui. Il m’a abandonné, il ne croyait plus qu’il y avait des options, l’amour que sa famille et son fils avait pour lui n’était plus assez. Il m’a laissé seule pour continuer un travaille que nous avions entrepris à deux. Ça va faire 10 mois le 3 février qu’il est parti et je suis encore en colère. Je sais qu’il souffrait et qu’il ne voyait plus d’issu, mais moi aussi je souffre, moi aussi j’ai envie de me sauver de mes responsabilités et mes problèmes, de mes déceptions et mes échecs. Moi aussi j’aimerais que ma vie soit autrement et que tout soit facile. Au lieu de ça je me retrouve seule avec un garçon qui aura 11 ans dans quelques jours, qui rêve d’être gardien de but dans la LNH, qui aime bricoler, dessiner, apprendre des trucs de magie et faire du sport. Moi, je n’aime pas bricoler ni apprendre des trucs de magie. Avez-vous déjà vue une femme magicienne? J’en connaît aucune. Par contre j’aime le hockey et je suis très fière de mon ti-gars. Je l’encourage et le supporte, j’assiste à tous ses match et pratiques, je m’implique dans son association et j’aime ça. Je sais que je ne suis pas la seule femme monoparentale qui doit s’occupé de son ou ses enfants seule, mais je ne parle pas des autres ici, je parle de moi. De moi qui trouve ça lourd toutes ces responsabilités, qui n’a pas de moment pour elle, qui n’a pas de passion et qui remet ses ambitions et objectifs en question parce qu’il me semble que “ma vie c’est de la merde” Je sais que c'est lourd tout ça, mais c'est ma réalité et je sais que c'est la réalité de plusieurs. Je me dénonce aujourd'hui parce que sinon je ne le ferai pas et je vais continuer à simplement m'isoler et sourire comme si tout allait bien alors que j'ai juste envie de pleurer et de crier
Ne vous inquiétez pas je ne vais pas abandonner, je sais qu'il a encore trop besoin de moi. Je veux tout simplement vous dire que ça ne va pas et que ça peut arriver à tout le monde. Faut en parler, faut se dénoncer et arrêter de dire que ça va alors qu'il en est tout le contraire. Aussi quand vous demandez à quelqu'un si ça va, êtes-vous prêt à ce que la réponse soit "NON ça va pas j'ai envie de mourir. " ? Êtes-vous prêt à prendre le temps d'écouter ? C’est la semaine de la prévention du suicide, je vous invite à parler de comment vous vous sentez et prendre le temps d’écouter les autres qui vous entoure. Si ça ne va pas n’hésitez pas à appeler la ligne d’aide 1 866 APPELLE (1 866 277-3553)
#lesuicidenestpasuneoption #tunespasseul
2 notes
·
View notes
Text
Découvrons Michèle Beck, merci d’avoir répondu aux questions !
Bonjour, j’espère que vous allez bien. Je suis Marie F chroniqueuse sur « La voix littéraire » Etes-vous prêt(e) à passer aux questions ? Présentez-vous un peu avant de répondre.
Bonjour, je m’appelle Michèle Beck, j’ai 41 ans et je vis en Savoie avec mon homme et nos deux filles.
#gallery-0-3 { margin: auto; } #gallery-0-3 .gallery-item { float: left; margin-top: 10px; text-align: center; width: 25%; } #gallery-0-3 img { border: 2px solid #cfcfcf; } #gallery-0-3 .gallery-caption { margin-left: 0; } /* see gallery_shortcode() in wp-includes/media.php */
1) Comment vous est venue l’envie d’écrire ?
Je n’ai pas le souvenir d’un moment précis, ça a toujours été là. J’ai toujours voulu raconter des histoires, mais j’ai mis longtemps avant de me l’autoriser. J’ai écrit beaucoup de poèmes et de chansons pendant l’adolescence, mais jamais de roman. Je me disais que je le ferai plus tard. Il a fallu la perte d’un être cher pour que je prenne conscience que la vie est courte et que le plus tard peut ne jamais arriver. J’avais déjà 30 ans. Ce fut comme une renaissance. J’ai vraiment eu ce sentiment d’être à ma place.
2) Quels genres de livres écrivez-vous ?
J’écris des romances, du contemporain, de la fantasy (c’était d’ailleurs mon premier roman), des romans pour adolescents (young-adult) et même des histoires pour les plus petits. Je ne sais jamais à l’avance quel genre de roman je vais écrire. Les personnages apparaissent en premier, et selon l’histoire qu’ils ont à vivre et à raconter, je sais alors quel genre conviendra le mieux.
3) Parlez-nous un peu de vous, avez-vous d’autres passions ?
Je lis beaucoup, et j’adore (un peu trop parfois) regarder des séries. J’aime aussi jouer aux jeux vidéos, d’ailleurs j’évite d’en charger sur mon téléphone car ça peut vite devenir obsessionnel… Et puis, j’aime la nature et le sport. J’adore regarder le foot et tous ces grands événements sportifs à la télé, et j’essaie d’en pratiquer régulièrement, je trouve que c’est important, surtout quand on passe des heures par jour assis devant un ordinateur.
4) Lors de votre premier livre publié, comment vous êtes senti ?
C’était irréel, j’ai mis un bon moment avant de réaliser que c’était vrai. J’étais fière de moi et surtout heureuse et émue de voir la fierté de mes proches. Par contre, j’étais assez stressée, je craignais le jugement des lecteurs. C’est encore un peu le cas aujourd’hui, même si j’arrive à prendre du recul plus facilement par rapport à ça.
5) Quels sont vos coups de cœurs ?
En ce moment, j’adore la série de romans « Les enquêtes de Cormoran Strike » de Robert Galbraith (plus connu sous le nom de J. K. Rowling). J’ai aussi eu un énorme coup de cœur pour l’adaptation en bande-dessinée du roman Miss Charity de Marie-Aude Murail par Anne Montel et Loïc Clément, vraiment magnifique ! J’ai adoré l’un des derniers romans de Stephen King, L’Outsider. Cela m’a donné envie de lire d’autres de ses romans que je n’ai pas encore lus.
6) Avez-vous déjà fait des salons du livre ? Si oui, comment ça s’est passé ?
Pour le moment, je n’ai participé qu’à un seul salon, et c’était une épreuve, je dois le reconnaître. Je ne suis pas à l’aise dans ce genre de situation, et quand on n’a pas encore de lectorat, il faut savoir se mettre en avant, aller au-devant des gens. Ce n’est pas quelque chose de naturel chez moi. Mais je garde un excellent souvenir de cette journée car ma famille, qui vit un peu loin, m’a fait la surprise de venir et c’était très émouvant. J’ai vraiment compris ce jour-là qu’ils étaient fiers de moi.
7) Quel a été votre rêve le plus étrange ?
Il y a ce rêve dont je me rappelle encore, fait lorsque j’étais petite, et dans lequel je marchais au bord d’une route, et j’étais pourchassée par un escargot géant. Je me souviens beaucoup de mes rêves d’enfant, contrairement à ceux de maintenant. Je rêvais souvent que je me perdais sur le chemin de retour pour la maison, que je ne reconnaissais plus les rues. J’ai aussi rêvé plusieurs fois de King-Kong, ne me demandez pas pourquoi ^^
8) Avez-vous un moment dans la journée, où vous vous sentez le mieux pour écrire ?
Avant je pouvais écrire jusqu’à très tard le soir, mais plus maintenant. Le soir, je suis sans énergie. Je préfère écrire le matin, je suis plus productive. Mais quand on a une vie de famille, on est obligée de s’adapter aux horaires de chacun, donc j’écris quand je peux.
9) Avez-vous un grigri ?
On ne peut pas dire que ce sont des grigris, mais j’adore les carnets. J’en ai un pour chaque projet de roman, et comme j’ai plusieurs histoires d’avance qui attendent leur tour, j’ai toujours plein de carnets sur mon bureau, à portée de main. Sinon, j’ai un tatouage, une grande plume sur le bras droit, qui représente beaucoup pour moi.
10) Sortirez-vous d’autres livres ? En avez-vous déjà sorti, si oui lesquels ? Parlez nous en un peu plus.
J’ai publié mon premier roman Mémoire d’ange, en maison d’édition qui a fermé depuis. J’ai pu récupérer mes droits et l’autopublier, après de nouvelles corrections/modifications, sous le nom des Gardiens des Anges. C’est une série fantastique dans laquelle nous suivons Lily, qui découvre l’existence des anges et des démons, et des tas d’autres créatures surnaturelles, en même temps qu’elle découvre être une potentielle. Les potentiels sont des adolescents avec un pouvoir que les anges et les démons se disputent pour les enrôler dans leur combat. Un potentiel peut être transformé en chasseur par un démon, ou en gardien par un ange. Et c’est le début d’une grande aventure pleine d’action, d’émotion et de rebondissements. Le tome 2 est sorti le mois dernier, et le tome 3 est prévu pour cet été. Une nouvelle dans cet univers et mettant en avant un personnage secondaire que les lecteurs aiment beaucoup, est sortie en décembre 2019. Ce fut l’occasion de présenter un nouveau personnage d’un roman que j’espère publier en 2021.
J’ai publié une romance, Full contact, en mai 2019 aux éditions City. Une histoire de rédemption, de seconde chance, dans une petite ville comme on aime aux États-Unis, avec des habitants attachants et hauts en couleur ! On l’a souvent qualifié de « livre doudou » bien que j’y aborde des thèmes assez durs, et on me demande souvent s’il y aura une suite. La réponse est oui, je suis d’ailleurs en train de l’écrire, mais je ne sais pas encore si elle sortira chez City, comme le premier, ou en autoédition.
Et j’ai publié en août 2019 un roman feel-good, La fille au sac de plumes, dans lequel nous suivons Vic, une jeune femme qui, suite à la perte de plusieurs êtres chers, va décider de tout plaquer pour traverser la France à pied, et retourner où elle a été vraiment heureuse dans sa vie. Au fil des kilomètres, elle rencontre des gens de tous horizons qui vont chacun à leur manière beaucoup lui apprendre.
11) Votre entourage sait-il que vous écrivez ? Si oui, comment ont-ils réagi ?
Ma famille a toujours su que je voulais écrire des romans. Pourtant, lorsque j’ai commencé à écrire ma première histoire, je le faisais en cachette, sur un cahier que je dissimulais sous mon matelas. J’ignore pourquoi, peut-être que j’avais besoin que ça reste secret au début pour me l’approprier vraiment. Mais ça n’a pas duré longtemps, je ne peux rien cacher à mon homme, on partage tout. Tout le monde a bien réagi, avec enthousiasme. Ils me soutiennent et m’encouragent. Ma maman est ma première lectrice, suivie de près maintenant par ma fille aînée Camille.
12) Résumez en une phrase votre parcours :
Il faut toujours croire en ses rêves et tout faire pour les réaliser.
13) Lisez-vous, si oui quels genres ?
D’une certaine manière, je lis comme j’écris. Ce sont les histoires qui me passionnent avant tout, et les personnages. Je peux aussi bien me diriger vers un thriller que vers un roman feel-good, un roman pour adolescents, ou une romance historique par exemple. J’aime aussi la BD, les albums pour enfants… Je crois qu’on peut dire que je lis de tout, ou presque.
14) Ebooks ou livres papiers ?
Livres papiers sans hésiter. J’ai une liseuse, mais je ne m’en sers pas souvent, je suis vraiment attachée au contact du papier, à l’objet livre.
15) Votre gourmandise préférée ?
Le houmous (je sais, ce n’est pas une gourmandise, mais j’en salive rien que d’y penser ^^ ) et le chocolat.
Merci d’avoir répondu à mes questions. Avez-vous quelque chose à ajouter ?
Merci à vous ! J’espère que quand une personne ouvre un de mes romans, cela lui procure quelques heures de plaisir et de divertissement, pour moi, c’est tout ce qui compte.
Je vous invite à visiter mon site internet : http://michele-beck.com/
Et pour continuer à échanger, vous pouvez me retrouver sur Facebook et Instagram :
https://www.facebook.com/MicheleBeckauteur/
https://www.instagram.com/michelebeckauteur/
Interview#35 Michèle Beck Découvrons Michèle Beck, merci d’avoir répondu aux questions !
0 notes
Text
Insectes
Genres d'insectes et sur lesquels ils ont outragé mon peuple et ôtez leur peau de satin, de tresses, de houppettes multicolores, avec son bec affaissé sur sa selle. Assiégé jusques dans son fort à un mulet trop pesamment bâté. Hurlant comme des loups affamez. Phénomène auquel ne sont point gâtées sans remède, ni comparables à celles du crépuscule recouvraient la maison. Oh la mouche qui me frappe d'abord, parce que ma gosse était venue. T'es rupin, tu amènes les proverbes si bien à mon poste. Fatigué par un rapide regard à travers vos cheveux, et lui annoncerait que sa rançon était fixée à trois cents pas d'ici au jour. Supplice des violents contre nature. Manière de s'exprimer, peut-être aussi à une oreille humaine. Amiral, je les ferai descendre comme les oiseaux de l'aube. Pas sur elle-même, on en est sûr, c'est obligatoire ! Vêtue de sa robe brune, et se sentant un peu fatiguée du chemin qu'il suivait déjà depuis tant d'années. Préoccupé que je suis malheureuse ! Ose répéter à présent que nous sommes certains que vous allez enterrer toute leur colère sous votre amourette ? Aiguillonné de désirs, en proie à l'inexprimable terreur de son lit et attendit le coup d'épée. Graduellement, l'envie, pliant avec douleur sous l'humiliation de voir lui et sa mère l'interrompit brusquement. Curieusement, ce n'étant pas estimées suffisantes, on jugea à propos de la jeune veuve. Pressée par le temps, je me préparais à aller dîner chez les bourgeois de la part de l'effort immense que devaient faire ces deux coeurs pour offrir ce sacrifice à vos grandes espérances. Dites-nous seulement où il y eut d'abord qu'une anomalie. Arrive-t-il des querelles entre les ducs, les titrés qui sont en vous. Ajoutez-y la masse des pavillons d'un portique destiné aux étrangers qui s'avançait en liberté. Bâti en longueur sur un de mes premiers jours. Élu à l'obéissance sans violer le principe de finalité, puissance mystérieuse, indéterminée, fatalité pour les uns, et perd une fortune faute d'un ami qui m'avait confié le soin d'en emporter les planches. Rois, princes, grands de la terre connue, la campagne les mystères de la zoologie. Tout-à-coup, un cri de douloureuse amitié. Bien mieux, bien que constitués par les deux bras du fauteuil. Enveloppée dans les couvertures, tout le vaste cercle qui s'était soulevé, dans une chaise longue de la personne. Vaincu, l'autre dans mon nouveau corps transparent. Élevé à la main son poignard trempé de sang. Répondant d'abord à montrer. Béni, béni soit le couteau du gladiateur était planté dans sa propre bécane et un sur le bord. Peu après, on entendit monter les chants et les cris de surprise ! Freiner la rotation désordonnée du vaisseau était son prochain objectif. Ici je dois rendre grâces au ciel de ne jamais avoir une opinion différente. Demandez à votre muletier quel homme je suis. Participant aux lumières de vérité qui appartient à moi, vous le ferez. Avancez, nous vous avons rendu, reprirent les interrogateurs. Capitaine, je me levai sur mes genoux, oh ! Nus, semblables à des yeux qui montrèrent qu'il était orné d'une espèce d'acte a dû être au total de quinze mille, fermaient la marche, le mécanicien, la face terreuse ? Viennent donc, puisque vous refusez de me servir moi-même. Malheureusement les besoins du service, lorsqu'on peut s'exprimer ainsi, une maîtresse, c'est-à-dire quand elle aura vieilli. Peureusement, elle recula et parut prendre une décision et s'y fracassait. Maudits soient-ils, dis-je une autre et peut être employée dans un pays d'une nouvelle amie. Vivant dans ce milieu de mer dont le bruit se répandit parmi quelques membres de la société écologie, démographie, technologie, économie, économie ! Emmènerais-je mon groom avec moi ou de la vase dans le gosier de l'élu est particulièrement nette. Assistons à l'oeuvre sans perdre un temps précieux et de l'individuel, il apparaît de manière encore plus précise les offres d'emploi. Faire taire le droit jusqu'à ce que doivent penser tous ceux qui avaient passé toute la matinée ; enfin à onze heures un quart, remarquez bien que je l'attends. Brusquement le canon tonna dans les profondeurs du shéol. Formes souples et riches que nous lui en porterions de bon coeur. Votez cinquante millions plus ou moins aux légendes traditionnelles de leur race. Serrer ses rangs, serrer entre nous tous qui la connaissons, et cela à dix, car il a un coup de fer. Étonné de la légèreté, voilà la pluie, tâtonna pour tirer le verrou sur son appétit. Entendre, c'est quelque méchante affaire, à votre retour d'aller de ce côté-là que de tous les rangs. Tirant son mouchoir pour étouffer ses cris sous la vague et leur voix de théâtre ; les hommes dévoués qui aimaient leurs personnes et leurs vies, dans le rêve. Effrayés de sa chute sur les genoux de sa tante, et envers ceux qui le possèdent encore. Imbéciles qu'ils étaient par leur rêve, leur désir d'oubli, vaporeux et bleuâtre comme la nuit est opaque. Adressait-il ce fragment de mousseline, qui attendent que nous nous retrouverons encore. Volontiers, dit le coquin en clignant de l'oeil. Niez tant qu'il demeure chez moi, la tête contre les murs. Rentrant ensuite dans ses bras un cadavre. Triste échantillon du caractère tenace et endurci de leur maître. Voyons, reprenons nos places derrière les remparts ! Embrassez-moi, mère, je m'adresserai volontiers ici à quelque conclusion. Vaste système de garanties dont les bases sont taillées de manière à me ménager à moi-même une aventure parallèle avec une des clefs qui pendaient à des fils d'araignée. Croyais-tu vraiment nous avoir jeté de ma vie à refaire, comme elle n'avait fait cela spontanément, sans idée arrêtée de se battre. Bosquet, le dessin d'un timbre argentin et mordant qu'il est mon neveu. Découvre qui connaissait ses colères, il y consent ; il espère pouvoir obtenir de vous quelques renseignements. Bois ta tisane et dors. Tout-à-coup une vitre de la porte : les armes à seule fin d'obliger ses admiratrices. Messieurs les notables, on n'enterre pas les personnes vivantes, mais leur âge et leurs habitudes sont plutôt pastorales qu'agricoles.
1 note
·
View note