#danse à grande vitesse
Explore tagged Tumblr posts
Text
Je suis un chien du 21ème siècle.
Je suis un Malinois.
Surdoué parmi les chiens, je brille dans toutes les disciplines et je suis toujours prêt à travailler. Aujourd’hui, on me demande de me prélasser sur le canapé toute la journée.
Je suis un Akita Inu.
Chien de chasse hors pair, mes ancêtres ont aussi été employés pour les combats de chiens. Aujourd’hui, on me demande d’être tolérant avec mes congénères, et on me reproche ma réactivité quand l’un d’eux s’approche de moi.
Je suis un Beagle.
Quand je poursuivais ma proie, je donnais de la voix pour que les chasseurs puissent me suivre. Je menais la danse. Aujourd’hui, on me met un collier électrique pour que je me taise, et on voudrait que je revienne au rappel en un claquement de doigts.
Je suis un Yorkshire Terrier.
J’étais un redoutable chasseur de rats dans les mines anglaises. Aujourd’hui, on pense que je ne suis pas capable de me servir de mes pattes et on me garde toujours dans les bras.
Je suis un Labrador Retriever.
Ma vision du bonheur, c’est un plongeon dans un étang pour ramener à mon maître le canard qu’il vient de tirer. Aujourd’hui, on a oublié que j’étais un chien de sport, je suis obèse et je dois jouer la nounou des enfants.
Je suis un Jack Russel.
Je suis capable de tenir tête à un renard plus gros que moi dans son propre terrier. Aujourd’hui, on me reproche mon fichu caractère et on voudrait faire de moi un chien de manchon.
Je suis un Husky Sibérien.
J’ai connu les grands espaces du Nord de la Russie, où je pouvais tracter des traîneaux à une vitesse impressionnante. Aujourd’hui, je n’ai pour seul horizon que les murs du jardin, et pour seule occupation les trous que je creuse dans le sol.
Je suis un Border Collie.
Je suis fait pour travailler huit heures par jour, et je suis un artiste incomparable du travail au troupeau. Aujourd’hui, on m’en veut parce que, faute de brebis, j’essaie de contrôler les vélos, les voitures, les enfants de la maison, et tout ce qui est en mouvement.
Je suis un chien du 21ème siècle.
Si je te plais, si tu rêves de moi depuis toujours, si mes beaux yeux azur ou mon look d’athlète te font envie, mais que tu ne peux pas m’offrir une vraie vie de chien, une vie qui vaut vraiment la peine d’être vécue, et si tu ne peux pas me proposer le travail que réclament mes gènes... alors renonce à moi. Si mon allure te plaît mais tu n’es pas prêt à accepter mes traits de caractère issus d’une sélection génétique rigoureuse, et que tu penses pouvoir les changer avec ta seule bonne volonté... alors renonce à moi. Je suis un chien du 21ème siècle, oui. Mais, tapi au fond de moi, sommeille encore celui qui combattait, celui qui chassait, celui qui tirait des traîneaux, celui qui guidait un troupeau. Et, tôt ou tard, il s’éveillera. Pour le meilleur ou pour le pire.
Article d'Elsa Weiss
9 notes
·
View notes
Text
TikTok pour le recrutement ? Les pourquoi, les choses à faire, les choses à ne pas faire.
D'accord, après avoir écouté tout le battage publicitaire de TikTok, j'ai pensé qu'il était enfin temps de creuser profondément. Je ne suis pas une personne TikTok, donc pour les besoins de ce blog, j'ai supposé que je devais télécharger l'application ! Il m'a fallu un moment pour m'orienter lorsque des clips vidéo aléatoires ont clignoté sur mon écran, mais rapidement après une navigation rapide dans l'application followers pas cher tiktok. Ce que je pensais être une collection de vidéos plus importantes étaient en fait des clips vidéo supplémentaires qui m'ont fait rire ! TikTok pourrait-il vraiment être un excellent endroit pour que les employeurs s'impliquent, pensai-je ? Dans ce blog, nous examinons ce que TikTok pourrait signifier pour les recruteurs : est-ce réellement le meilleur système de recrutement ? Nous couvrirons toutes ces demandes, et nous nous plongerons également dans le nouveau service d'emploi supposé que TikTok teste actuellement. Qu'est-ce que le Tiktok ? Avant de télécharger l'application, je savais ce qu'est TikTok, mais vous ne réalisez jamais vraiment comment cela fonctionne jusqu'à ce que vous l'utilisiez de première main. Si vous êtes nouveau sur TikTok, c'est une application de médias sociaux qui vous permet de créer de courtes vidéos. Vous pouvez ajouter des effets et des filtres à vos vidéos, augmenter la vitesse, ajouter un historique, fusionner des clips vidéo et bien plus encore ! Lorsque vous regardez des clips vidéo, vous pouvez les parcourir par sujet et hashtags tendance, rechercher par sujet ou hashtags, et également suivre des individus. Vous pouvez trouver toutes sortes de clips vidéo sur l'application, des vidéos de danse aux dessins animés en passant par des vidéos pratiques et simplement des vidéos amusantes. Il n'y a pas qu'un seul type de clip vidéo TikTok ! C'est bien, mais pourquoi tout ce remue-ménage ? En 2020, TikTok était l'application la plus téléchargée et la plus installée au monde, dépassant Facebook, Instagram et Zoom.(1) Le record App Annie State of Mobile montre que TikTok est actuellement sur la bonne voie, en 2021 1,2 Attirer des milliards de clients actifs. Sur le plan démographique, selon une récente statistique de Statista, 78 % des clients de TikTok ont moins de 39 ans, avec une baisse de 30 % entre 20 et 29 ans. Si ces statistiques sont une chose sûre, l'utilisation de TikTok augmente rapidement, en particulier chez les jeunes générations. Les entreprises veulent pouvoir atteindre les candidats idéaux pour les opportunités, c'est pourquoi de plus en plus d'entreprises de recrutement et d'embauche affluent vers TikTok, où le plus grand segment de la main-d'œuvre investit son temps.
2 notes
·
View notes
Link
0 notes
Text
Yves Costille, cyclo navigateur
Sortie vélo 12 janvier 2022
Parmi ceux qui ont souhaité partager l'hommage rendu à Yves Costille, ils sont nombreux à avoir découvert une passion qui l'animait et qu'ils ignoraient. Aux souvenirs du gardien de but de Pontailler-sur-Saône, du cycliste chevronné qui a inscrit son nom au palmarès du Challeng'Afrique en mai 2015, du pilote de tandem dévoué à Jérôme, déficient visuel du Club de Chevigny-Saint-Sauveur, s'ancrera désormais l'image d'un navigateur.
On doit la commémoration marine suivante, à Danielle, secrétaire de l'association Ascola, le Club croisière dijonnais.
Yves, je vais parler de toi au nom de l’ASCOLA association qui a permis à de nombreux dijonnais mais pas que, de pratiquer la voile de croisière sans bourse délier, même si Dijon, en France, est l’un des endroits les plus éloignés de toute mer.
Tu as succédé à Maurice Bomann comme président et tu l’as été pendant 12 ans, ensuite tu es devenu trésorier, notre actuel président est Max Ducuing dont je salue la présence ici.
Pour nombre d’entre nous tu as été le pilier de notre association, bénévole bien entendu. De nombreux chefs de bord nous ont aussi accompagnés bénévolement : Maurice, Jean-Paul, Hervé, Lionel, Max, Serge, Philippe, Robert, Gérard, Bernard et j’en passe. Beaucoup sont ici aujourd’hui. Ils ont emmené les membres de l’association naviguer en Italie, en Croatie, dans les Antilles, en Polynésie.
Yves, certes tu aimais naviguer mais par-dessus tout partager et transmettre, tu nous a permis de découvrir et aimer ces voyages écologiques avant l’heure et si « prenants ».
Tu as organisé, avec d’autres bien sûr, des croisières côtières, hauturières, des week-ends de voile de loisir à Panthier, des visites au salon nautique pour louer les bateaux et le fameux anniversaire des 20 ans de l’ASCOLA en 2002 où les adhérents se sont retrouvés sur 2 grands voiliers : l’Etoile polaire et l’Etoile molène pour un tour dans les Anglo- Normandes, navigation, chants et danses, bonne chère et bons crus, quelle Fête et quelle convivialité !
Grâce à tes connaissances très pointues acquises aux Glénans, à ton calme, ta patience envers les néophytes tu as su transmettre, rassurer, permettre de progresser et de devenir plus autonome.
Attention, patience et calme ne signifient pas manque de fermeté car tu savais aussi cadrer quand il fallait.
J’ai souvent navigué à ton bord avec Hélène. Avec toi j’ai appris le vocabulaire maritime nécessaire pour que l’équipage se comprenne : pas de cordes ou de ficelles mais des écoutes, des drisses, des bouts, des aussières, des bras de spi etc…
Appris à lire les cartes marines, à calculer les 12èmes des marées, le marnage, les courants leur sens et leur vitesse, les allures de la voile au vent, comment négocier les vagues en cas de houle, de quel côté franchir les bouées cardinales, les alignements de feux pour les entrées de port la nuit, les phares (les Héaux de Bréhat, Keréon, la Jument, le Stiff et reconnaître leurs éclats pour se repérer). Un autre monde.
Nous n’avions pas de GPS et tout se faisait à l’estime. Heureusement, pour toi, c’était simple et clair même si pour certains d’entre nous c’était un vrai casse-tête.
Tu nous as emmenés dans tous les ports et les mouillages de Bretagne et de Vendée, en Normandie aussi, au départ du petit port de Diélette dans le Cotentin, aux iles Scilly, à l’ile de Wight et à Portsmouth, dans les Anglo-Normandes : Jersey, Guernesey, Serk et les îles Chausey.
Tu as pris la responsabilité d’escadres de bateaux, 3 ou 4 voiliers et même 8 ou 9 petits Muscadets dans le Golfe du Morbihan. Quelle responsabilité effectivement ! Toujours en alerte au cas où l’un d’entre eux soit en difficulté, s’avise de partir toutes voiles dehors en ayant oublié de relever son ancre par exemple, s’échoue sur un banc de sable ou ne parvienne pas à quitter son mouillage à Chausey où c’est toujours difficile ou encore parte dans la mauvaise direction. ça n’étaient pas des vacances pour toi mais toujours le partage, l’engagement.
Avec toi nous avons navigué en toute confiance et sécurité, même dans les endroits dangereux dont les noms donnés par les marins font peur : des récifs appelés Pater Noster ou la balise nommée La Noire Pute dans les parages de Guernesey. Avec toi on les passait sans trembler.
Il y a tout de même une chose que tu faisais qui était désagréable c’est quand, bien blottis dans notre couchette, tu venais nous réveiller car c’était notre tour de quart de nuit.
J’ai un souvenir heureux et ému d’un super quart de nuit avec Hélène.
Et la vie à bord, l’amitié encore, le partage des tâches pour les manœuvres, la conduite du bateau et la vie quotidienne. Les repas arrosés ou non, les histoires drôles qu’on avait le temps de se raconter pendant les longs bords. Tu en connaissais beaucoup, je ne me souviens que de celle où il s’agissait de gagner des Bounty… ça dira sans doute quelque chose à ceux qui ont navigué avec toi. Beaucoup de rires partagés aussi.
Une navigation m’a particulièrement interpelée : toi qui aimais les mouillages forains et les petites escales, cette année-là nous avons fait tous les ports ayant des cafés disposant de télévisions.
En fait c’était en 1998 et, bien sûr, pas question de louper la coupe du monde de foot (une de tes autres passions), faut pas exagérer quand même.
Bref Yves, je résume, désintéressement, partage, transmission, savoir rassembler autour de soi, amitié, responsabilité, énergie, gaieté, compétence, patience et bonne humeur.
Pour moi Yves tu respires le large, le vent, l’ouverture et pour chaque coin de côte Bretonne j’ai dans le cœur Yves et Hélène.
Bientôt je vais me rendre à l’île de Sein et là je vais vous retrouver tous les deux entre les feux deTévennec, de la Vieille et le pignon peint d’une bande noire sur une maison, pour signaler l’entrée dans le petit port de Sein.
A bientôt Yves
0 notes
Text
Première teuf : Arboras. Un flot d'images chaotiques. Il y avait du monde de partout. Dès le premier village avant le spot. On s'y arrête un moment pour essayer de retrouver nos potes dans une autre voiture. Une meuf nous dit qu'il y aurait deux teufs plus haut et nous donne la loca de la plus ouf. Pas sûr de pouvoir faire confiance à une babos à trois grammes de on ne sait pas trop quoi. On finit par retrouver l'autre moitié de l'équipe dans la fusion de Martin, mais en pleine ascension vers notre Eden la petite saxo de Kris n'as plus assez d'essence. Putain, fais chier. Aller retour rapide et on reprend la route pour tomber sur un énième barrage de flics. On gare la Saxo et on finit le trajet à pied. Au milieu des chiens, des dealer et des caravanes on finit par retrouver nos potes et direction le son. À l'instant où j’entre dans la clairière, la puissance des basses comme un choc d’adrénaline me projette dans la foule. Je ne tarde pas à y retrouver le visage extatique de Charlo, ses yeux écarquillés de joie cachés par ses iconiques lunettes de la vitesse, ses mains cramponnées au caisson. Image biblique, la prêtresse Charlo Techno, baignée dans la lueur d’un spot tend une main vers moi et dans sa grande bonté m’offre sa place. Entrée sans transition, de la nuit au jour, de la mort à la vie. J’ai pas lâché ma place de la nuit. En pleine symbiose mentale avec le son, comme absorbée, je ne vois rien d’autre avant que le levé du jour vienne me sortir de ma transe. Le soleil est chaud, il tape au travers des épais nuages gris, la terre est sèche et des centaines de pieds retournent la poussière sur le même rythme. Dans le silence de la foule, je prends d’un coup conscience de toutes ces âmes perdues qui ne forment plus qu’un corps guidé par le grondement des basses. Comme une tribu qui danse sur une sorte de boum boum originel. Le reste de la bande est soit parti soit posé à la fusion. Alors que je lève les yeux, au milieu de la foule apparaît le visage de Robin le sourire d’un gosse hyperactif aux lèvres, nos regards se croisent et on lève nos pèt en guise d’approbation de ce moment de kiffance. Il n’est que 11h et on est prêt à continuer tant que le groupe électrogène tourne. Je ne tarde pas à recevoir un message de Gardou, il est déjà l’heure de rentrer. Coupé dans notre élan, on fait au revoir au son et, comme des gosses rappelés à la maison pour le dîner, on rentre à contre-coeur. Sur le porche de son camion, façon redneck, un punk répand une odeur de merguez sur le parking, ça chatouille les narines et fait frémir nos estomac vides. On serait bien resté pour le barbeuc’. À la voiture Marc s’est étalé comme une masse sur la banquette arrière, on se fait une place comme on peut pendant que Martin descend son citrate de bétaïne en prévision d’un éventuel alcootest. Chance du débutant, le barrage n’est pas encore installé : on ne perçoit qu’une fourgonnette et, plus loin sur la route, on croise une équipe de flics. Nos regards se croisent le temps d’une longue seconde. C’était de peu.
0 notes
Text
MAUVAIS GENRES
Épisode 22
Ils eurent le temps de voir le vieux s'écrouler sur la piste de danse.
Le poison que lui avait administré Dana avait fait son effet rapidement, plus vite qu'elle ne l'escomptait.
La blonde aux gros nibards , l'amie du vieux apparemment, s'aperçut que le couple fuyait .
Elle les prit en chasse en les poursuivant dans la rue en beuglant :
- revenez ici ! revenez ici!
La blonde surenchérit :
- assassins ! assassins !
Léo et Dana accélèrent le pas pour prendre de la distance avec la furie.
La blonde avait retiré ses escarpins et courait pieds nus à même le trottoir , les chaussures à la mains , à bout de souffle, elle continuait de poursuivre le couple
Maintenant la sueur coule dans leur dos , ça dégouline, c'est chaud , poisseux . Léo fouille dans ses poches pour vérifier qu'il a bien son flingue.
Les gens sur le trottoir jettent un regard inquiet vers ce couple qui court à perdre haleine fuyant un danger éventuel.
Dana est à fond , elle travail méthodiquement son souffle en courant. Le long des rues les vitrines éclairées avec leurs enseignes défilent à une vitesse de dingue.
La femme aux gros seins coupe sans ménagement un groupe de jeunes stationné devant le cinéma continuant sa course effrénée. Les jeunes mécontents d'avoir été bousculés l'apostrophe en hurlant dans sa direction :
- hé ! tu vas où comme ça ?
- t'as le feu au cul ?
- t'as perdu quelque chose ?
Elle stoppa sa course un instant puis balança ses escarpins vers les jeunes .
Elle repris sa course en sortant son pistolet.
Arrivés en haut de la rue Dana et Léo virent la blonde qui les poursuivait en soufflant comme une locomotive un peu fatiguée, seulement elle agitait avec détermination au bout de sa main un flingue. Ça changeait la donne . Apparemment avec la ferme intention de buter le couple .
Pour Leo la situation changeait radicalement.
Il entraîna Dana entre deux voitures et sortit son arme.
- je vais être obligé de la buter !
Il rajouta à bout de souffle :
- Elle a vu nos visages , elle est capable de nous reconnaître et de nous balancer aux flics , il faut s'en débarrasser.
- vas y tire ! éructa Dana
Léo tira deux fois , une fois dans la poitrine, la deuxième dans la tête.
La femme s'écroula sur le trottoir comme une masse.
Les badauds sont collés contre les vitrines , cachés dans les portes cochères pour se protéger et surtout regarder le spectacle.
Ils continuèrent leur fuite dans une rue adjacente puis tournèrent à droite puis se dirigèrent vers le grand carrefour qui se trouvait au bout de cette grande rue.
Ils ont fait le tour de ce carrefour et ont pris une autre rue qui donne sur un boulevard.
Dana serrait la main de Léo de plus en plus fort . Arrivés à un croisement ils s'enfoncèrent dans une rue où les immeubles étaient obscurs. Ceux-ci formaient comme une même façade noire de chaque côté et de haut en bas de la rue.
- t'inquiètes pas Dana ! on tourne à droite et on est chez nous
Dana reconnue l'école primaire du quartier. Elle poussa un soupir de soulagement .
- On arrive ! enfin ! dit-elle
Plus tard dans leur chambre Léo approcha son visage de Dana pour l'embrasser tendrement, la main dans ses cheveux il murmura :
- mon amour !
Dana l'embrassa en lui griffant le dos , en lui mordant le cou , Léo la pénétra vigoureusement avec un rythme régulier...
Vers quatre heures du matin , allongée près de lui , elle distilla tout bas à son oreille :
- Léo ! je crois que je suis enceinte...
1 note
·
View note
Text
ACT35
ACT35
bateau vide résonne le plus au lieu de s'exprimer par des mots on pourrait le faire par des chiffres dans l'espace se baladent des grains de différentes compositions régulièrement agglomérés entre eux volontairement très mobiles super dynamiques animés par une force qui les poussent à s'assembler puis à la seconde suivante se séparent amas points blocs hétérogènes puis à la seconde suivante redeviennent particules simples atomes énormes molécules formules chimie organique monomères et méga polymères voyez le spectacle rien n'est figé arabesques ondulantes éclairs discontinues déplacements permanents variantes d'agglomérats le temps nul des distances à parcourir le plus étonnant c'est l'assemblage léger de particules non classées étrangères métamorphose partielle ou totale dans leur composition dans le temps qui suit impossible de les prendre en photo tels ce gros orteil constitué de poussières granit chat raie manta câble électrique 100 carrés parfum santal assiette creuse pleine vide déjà loin 2 microns la composition n'est plus la même moins de sable moins de fer moins de chlore plus de carbone à l'instant t voit un hibiscus à fleurs rouges instant r sardine à pieds d’éléphant langue de vipère mon oreille interne danse de saint gui ballet russe expression des corps constitués destitution va et vient moules s'accrochant à son rocher fait de lieu de naissance de parents siciliens attributs 1034 serpents à voile rascasse à poils rage non je ne rêve pas croyant avoir reconnu tel ou telle au marché du mardi impossible ce ne sont pas eux à l'instant du grain moulu ce que tu vois c'est le passé le passé présent l'aérien est rempli de sabliers ton bras droit aussitôt aussi sec devient anguille fleurs de soufre nuage cirrus lettre g canette floue de bière brune cul absent ah il est beau l'homme toi la séductrice si tu voyais le pré final ton câlin émeri bruit séisme dans ta bouche tectonique plaques continentales en mouvement magmas jaillit méga irruption cuisses larges ouvertes lèvres pincées sexe fourchu semences éjectées pince à œillets théorème de pythagore dévalant le mont sinaï cette pomme au quart poire le complément fractionné formule inversée chaleur intense soleil radieux ramenée à 20 degrés des grands creux à l’intérieur âmes dissoutes esprit du corps malade scarabée doré jamais toi complètement deux bras deux jambes il y a si longtemps le présent n'existe pas marques des souvenirs ta présence d'une vitesse astronomique non perceptible à l’œil modification instantanée des éléments dans leurs déplacements continus lundi tête si haute aux étoiles mardi hypothalamus poids chiche à la loupe mercredi nuage léger d'est en ouest jeudi lourd 100 protons à la puissance 10000000000000000000 vendredi as tu réellement existé samedi cimetière seules marques des ombres fossiles dimanche retour voilées des âmes errantes l'ado construit son kaléidoscope tube carton rempli de mica découpé sans forme polychrome il agite le cylindre temps long corps partiel de femme chauve nue 45 minutes pour le construire 3 secondes réduit en paillettes têtu il tourne des heures femme girafe cou aluminium autre sens autre figure arts et sciences à chacun ses règles quelque fois si proches ces structures aperçues fugacement disparues dont la forme est faite de grains atomes points tiens donc art quand tu nous tient me fait penser au pointillisme des peintres néo impressionnistes nuées de couleurs primaires dans l'espace on se côtoie on ne se mélange pas seul œil travaille à la synthèse pour un temps bref
les points forment des nuées ardentes de passereaux murmuration impressionnant ballet à couper le souffle banc de sardines interaction où les collisions sont exception figures de points largement espacés ou fortement concentrés ne durent pas en l'état s'échangent entre elles partiellement sorte de trocs inter catégories ainsi grand père ici en photo sur l'étagère je me souviens bien de lui gentil calme n'est plus le même en réalité n'a jamais été visible en totalité hier aujourd'hui demain la main droite rejoint d'autres particules se sont associées un temps oreilles à la rencontre d'autres ensembles en cours s'accrochent en libre formation serein à cet instant dans sa tête cube de strontium 38 murène partielle à la place du pancréas mes restes dans la farandole se déplacent dans l'espace solide liquide gazeux ni fissions ni fussions à toute allure si vive que rien ne se fixe que du bonheur
Plum 12 2022 prous
0 notes
Photo
Marianela Nuñez and Ryoichi Hirano in DGV - Danse à grande vitesse (Royal Ballet 2022)
- Photo by Andrej Uspenski
21 notes
·
View notes
Photo
Danse à Grande Vitesse (NYCB, 2019)
6 notes
·
View notes
Text
"Techniques de perte de poids rapide"
Outre l'apparence physique, le poids affecte une personne de nombreuses façons. Il peut s'agir de la qualité de vie globale, de l'estime de soi, de la dépression, des risques pour la santé et des incapacités physiques. Il y a beaucoup de changements positifs lorsqu'une personne perd du poids. C'est pour cette raison que de nombreuses personnes recherchent une technique de perte de poids qui leur permettra d'éliminer les graisses et d'obtenir un corps super mince qui fait tourner les têtes.
La première chose à faire pour une personne en surpoids est de consulter un médecin qui lui recommandera le meilleur régime de perte de poids. Cela se fera après un examen physique complet, qui conduira à la détermination de la technique de perte de poids appropriée. Et pour perdre du poids rapidement et efficacement, quatre aspects de la vie doivent être modifiés : ce que l'on mange, comment on mange, le comportement et le niveau d'activité.
Voici des conseils rapides qui peuvent changer la vie d'une personne en surpoids : Premièrement : La perte de poids rapide se compose d'une technique à multiples facettes qui consiste en un état d'esprit, de l'exercice, et dans d'autres cas, des compléments alimentaires. Commencez par apprendre un plan d'alimentation diététique auquel vous pouvez facilement vous habituer. Incorporez un plan d'exercice qui permet même au moins quinze minutes par jour comme la marche rapide, la course, la natation et la danse.
Deuxièmement : fixez des objectifs réalistes. La capacité à se concentrer et à avoir un bon état d'esprit permet à une personne suivant un régime de perdre rapidement ses kilos superflus. Avec de la discipline et un bon état d'esprit, une personne au régime ne se découragera jamais et ne perdra pas sa concentration.
Troisièmement : écoutez ce que dit votre corps. Le métabolisme de chaque personne réagit différemment aux différents programmes et plans de perte de poids rapide. Essayez de substituer un programme à un autre pour compenser la réaction du corps. Le programme d'exercices doit être adapté au corps de chacun, car certains ne sont pas capables de faire des exercices aussi rigoureux que d'autres. Si la marche est tout ce que l'on peut faire, alors marchez car il est prouvé que c'est le meilleur exercice. Les muscles brûlent plus de calories que les graisses, il est donc préférable de prendre un peu de muscle et d'avoir une belle apparence aussi.
Comment une femme a découvert le code féminin de perte de graisse qui échappe à la médecine moderne.
Quatrièmement : mangez plus de fibres car elles rassasient plus vite et restent plus longtemps dans le ventre, ce qui ralentit la vitesse de digestion. Une seule portion de pain complet fait passer les graisses plus rapidement dans le système digestif. Les céréales se transforment en sucre sanguin qui fait monter en flèche le taux d'insuline de l'organisme. Ainsi, le corps est plus énergique et prêt à dire à l'organisme quand il doit arrêter de brûler les graisses ou commencer à les stocker.
Comment une femme a découvert le code féminin de perte de graisse que la médecine moderne n'a pas trouvé
Cinquièmement, évitez les aliments frits, en particulier les fritures, car ils contiennent une grande quantité de graisses. Bien que le poisson et le poulet semblent plus maigres que le bœuf, cette viande blanche peut contenir plus de graisse que lorsqu'un bœuf est frit. Il est recommandé aux personnes suivant un régime strict d'opter pour des aliments grillés, car ils ne contiennent pas ou moins de graisses après la cuisson.
Sixièmement : Consommez beaucoup de liquide. Boire au moins six à huit verres d'eau par jour permet au corps de se rafraîchir. Comme la perte de poids dépend de la façon dont le corps élimine les déchets corporels, le corps doit rester hydraté.
Dans l'ensemble, la discipline et la cohérence restent la meilleure pratique et la clé d'une perte de poids rapide. Un régime léger, une séance d'entraînement et la bonne quantité de compléments alimentaires appliqués de manière régulière tous les jours permettront de perdre du poids plus rapidement qu'une action massive suivie d'un retour aux anciennes habitudes, car cela ne ferait que conduire à reprendre plus de poids que lorsque le plan de perte de poids a commencé.
3 notes
·
View notes
Text
Les Jeux Olympiques d'hiver de Beijing 2022 débuteront officiellement le 4 février 2022
La cérémonie d'ouverture aura lieu au Stade national, tout comme la cérémonie de clôture le 20 février 2022. Néanmoins, plusieurs épreuves vont débuter avant la cérémonie d'ouverture. À partir du 2 février, des matchs du tour préliminaire auront lieu en hockey sur glace femmes et en curling. Des manches qualificatives en ski de bosses sont également prévues dès le 3 février. Programme des Jeux Olympiques d'hiver de Beijing 2022 15 disciplines dans sept sports différents sont au programme.
Ski alpin : Descente femmes/hommes, slalom femmes/hommes, slalom géant femmes/hommes, super-g femmes/hommes, combiné alpin femmes/hommes, slalom parallèle par équipes mixte
Biathlon : Relais mixte 4 x 6 km, 15 km individuel femmes, 20 km individuel hommes, 7,5 km sprint femmes, 10 km sprint hommes, 10 km poursuite femmes, 12,5 km poursuite hommes, relais 4 x 6 km femmes, relais 4 x 7,5 km hommes, mass start 12,5 km femmes, mass start 15 km hommes
Bobsleigh : Monobob femmes*, bob à 2 femmes, bob à 2 hommes, bob à 4 hommes
Ski de fond : Skiathlon 7,5 km + 7,5 km femmes, skiathlon 15 km + 15 km hommes, sprint libre femmes/hommes, 10 km classique femmes, 15 km classique hommes, relais 4 x 5 km femmes, relais 4 x 10 km femmes, sprint classique par équipes femmes, sprint classique par équipes hommes, mass start 30 km femmes, mass start 50 km hommes
Curling : Tournoi féminin/masculin, doubles mixtes
Patinage artistique : Individuel hommes/femmes, par couples, danse sur glace, épreuve par équipes
Ski acrobatique : Bosses femmes, bosses hommes, big air femmes, big air hommes, slopestyle femmes, slopestyle hommes, sauts femmes, sauts hommes, ski cross femmes, ski cross hommes, halfpipe femmes, halfpipe hommes, sauts par équipes mixtes
Hockey sur glace : Tournoi femmes, tournoi hommes
Luge : Individuel femmes, individuel hommes, doubles, relais par équipes mixtes
Combiné nordique : Gundersen tremplin normal / 10 km, Gundersen grand tremplin / 10 km, Gundersen grand tremplin / 4 x 5 km par équipes
Short-track : 500 m femmes, 500 m hommes, 1 000 m femmes, 1 000 m hommes, 1 500 m femmes, 1 500 m hommes, relais 3 000 m femmes, relais 5 000 m hommes, relais par équipes mixtes*
Skeleton : Individuel femmes, individuel hommes
Saut à ski : Individuel tremplin normal femmes, individuel tremplin normal hommes, individuel grand tremplin hommes, épreuve par équipes hommes, épreuve par équipes mixtes*
Patinage de vitesse : 500 m femmes, 500 m hommes, 1 000 m femmes, 1 000 m hommes, 1 500 m femmes, 1 500 m hommes, 3 000 m femmes, 5 000 m hommes, 5 000 m femmes, 10 000 m hommes, mass start femmes, mass start hommes, poursuite par équipes femmes, poursuite par équipes hommes
Snowboard : Big air femmes, big air hommes, halfpipe femmes, halfpipe hommes, slalom géant parallèle femmes, slalom géant parallèle femmes, slopestyle femmes, slopestyle hommes, cross femmes, cross hommes, cross par équipes mixtes*
*nouvelles épreuves olympiques
Au total, 109 titres olympiques seront décernés à Beijing 2022. C'est sept de plus qu'à Pyeong Chang 2018. Les nouvelles épreuves auront lieu en bobsleigh, short-track, ski acrobatique, saut à ski et snowboard. Les Jeux de Beijing seront les plus paritaires de l'histoire des JO d'hiver. Il y aura un peu plus de 45% de femmes parmi les athlètes contre 41% il y a quatre ans
4 notes
·
View notes
Note
C’est re-moi ☺️
La 1 et la 18 pour Valzagar please ^^
Marchi!
La 1 c'est non parce que c'est 🤡 Quatre mots sur un piano qui est 🤡🤡 la chanson phare de ma fic pendranièvre du lac. Donc je t'ai pris le #2 qui est... 🤡🤡🤡🤡 dans un autre genre. Sérieux les trucs que je fais pour ce prompt, the clowing i n t e n s i f i e s mdr.
Miracle (nightcore edit), Cascada. Venec/Alzagar.
(Send me a pairing and a number between 1-100 and I’ll write a short scene based on my Spotify Top 100 playlist)
La soirée bat son plein. Alzagar serait presque jaloux de l'organisateur - il a dû se faire un paquet de fric. Il a bien observé en arrivant, accoudé au bar, biberonnant verre après verre.
Y a du beau monde, en plus. Oh, pas du gratin. Pas de ça dans les bas-fonds de la cité, il faut pas abuser. Mais par contre, pour tout ce qui est coup foireux, blanchiment d'argent et famille influente, là, il ne peut qu'être servi. Comme quoi, le réseau, ça fait vraiment tout. S'il arrive à bien se mettre, sa carrière va décoller.
Mais avant le boulot, le divertissement.
Il dépose lourdement son verre sur le bar avant de se retourner et d'appréhender la foule de corps en mouvement. Beaucoup de monde, peu de visage, pile comme ça lui plait. Se frayer un chemin n'est pas chose aisée, mais il n'est rien de plus triste que de rester en périphérie de la marée de corps. Il en profite pour ajuster ses chausses, ouvrir plus largement sa chemise.
Au pire ce soir il ne rentrera pas plus riche, mais certainement pas plus seul.
Le battement des tambours l'entraîne. Il commence à se mouvoir au rhythme de la musique, s'ouvre à ses voisins. Très vite le cercle l'accueille en retour. Il se retrouve collé à un autre danseur, joue avec lui, bouge contre lui. Leurs torses se cognent, s'écartent et se retrouvent. Une main trouve une épaule, descend le long d'un bras. Les muscles jouent sous la peau, la sueur perle.
La musique change de tonalité, mais pas de vitesse. Alzagar enroule un bras autour de la taille de son partenaire. « Ne t'arrête pas, » souffle-t-il. La foule possédée ne s'arrête pas plus qu'eux.
Ils repartent de plus belle. Leurs bras s'en mêlent, explorent, pressent. Une main se retrouve au creux des reins, s'arrêtent, questionnent.
Dans le regard qui le reçoit, Alzagar ne lit que de l'envie. Il se rapproche plus encore, et il s'étonne que ce soit possible. Une pause de quelques secondes pour échanger un souffle, s'assurer que l'autre accepte effectivement, et il prend possession de ses lèvres. Il se presse contre son visage et contre son torse et contre lui ; il presse et pousse et il avance, et bientôt ils fendent la foule. Avant qu'ils aient compris qu'ils s'étaient mis en mouvement, ils se retrouvent contre le mur au fond de la pièce.
Sa jambe se place de son propre chef entre celles de son cavalier ; ils bougent ensemble une fois de plus, mais la danse a changé.
___________________________________
Le matin est plus lourd que tout l'alcool qu'Alzagar a pu ingérer la veille. Les draps collent à sa peau ; il se sent poisseux.
À sa grande surprise, le lit est vide. L'oreiller tombé du lit prouve pourtant bien qu'il a ramené quelqu'un jusqu'à sa chambre.
Le quelqu'un en question passe le battant de la porte au même moment. Alzagar plisse ses yeux encore gonflés de sommeil pour mieux l'apercevoir. Il est beau mec, et il a l'air éveillé. Il en demande pas plus. Avec un peu de chance, ils vont passer une bonne matinée avant de se séparer.
- Salut beauté !
Alzagar se laisse retomber dans le lit, l'avant-bras en travers du visage pour le protéger du soleil montant.
Le matelas s'affaisse sous le poids du mec qui s'assoit à son chevet.
- Ca va, t'as besoin d'un truc à boire ? De l'eau, j'veux dire. Il écarte une mèche de cheveux qui colle à sa joue. Il est gentil.
- Un gros p'tit déj', ça te dit ? J't'invite. Comme ça tu pourras m'dire c'que tu fais dans l'coin, et j'pourrais voir si j'arrive à t'convaincre que j'suis sympa et que t'as envie de repasser deux ou trois nuits avec moi. QU'est-ce que tu dis d'ça ?
- J'en dis que si tu m'amènes un verre d'eau et que tu me laisses dormir encore, je considérerais peut-être. Tu parles trop.
- Moins de mots, compris, c'est noté. J'arrête. Tu vas voir, j'comprends vite, tu vas vite être convaincu.
Alzagar ne répond pas, il se retourne. Il est encore tombé sur un gros relou de romantique. Il est mignon, il va peut-être lui laisser sa chance. Mais dans une heure ou deux.
5 notes
·
View notes
Text
Les Chroniques de Livaï #512 ~ TREPAS, ME VOICI (juin 846) Livaï
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
Ma jument trébuche sur une pierre mais ne chute pas. Je rattrape le corps de Claus qui s'est mis à glisser petit à petit de la selle, en espérant qu'on arrive vite. Heureusement, la zone a déjà été nettoyée plusieurs heures auparavant, les titans se font rares. On aurait plus été en mesure de livrer bataille dans notre état.
Je sais pas combien il reste d'entre nous. Les civils, tous à cheval, sont massés à l'intérieur du cercle que nous formons, mes camarades et moi, et il me semble plus que restreint... Erwin ouvre la marche vers l'avant-poste et je ne le vois pas de là où je suis. Je reporte alors mon attention sur mon escouade - en tout cas sur ses membres encore valides...
Erd chevauche pas loin de moi, transportant Nadja devant lui, assise en selle. Je distingue ses yeux ouverts, mais comme morts, et son corps ballotte mollement au gré des cahots. C'est ainsi qu'on l'a trouvée. Quand Erd et Gunther sont revenus de la forêt alors que je m'occupais de Claus, ils l'ont découverte étendue sur le sol, comme si elle était simplement tombée en arrière, le regard fixe ; elle ne répondait pas à leurs appels. Elle ne semblait pas même blessée... Je ne sais absolument pas ce qu'elle a. C'est comme si... elle nous avait quittés pour aller quelque part, laissant son enveloppe corporelle à notre charge...
L'état de Claus est plus critique, bien sûr. Si j'étais arrivé une minute plus tard, il passait dans l'estomac de ce titan. Sa jambe a été sectionnée à mi-cuisse... Il a perdu beaucoup de sang même si j'ai fait de mon mieux pour éviter plus de dégâts. Mais à bien y réfléchir... qu'est-ce qui pourrait être pire ? La gangrène ? Oui, ça se pourrait. Il faut vite qu'on s'occupe de lui avant qu'une saloperie vienne l'achever.
Mon esprit est en pagaille, je passe d'une pensée à l'autre sans réussir à me calmer. Erwin avait raison, j'aurais dû rester avec eux... Si je n'étais pas parti si loin, les laissant livrés à eux-mêmes, cela ne serait pas arrivé. Ou peut-être que si, je ne pourrais jamais savoir, et c'est toujours ce qui me tracasse. Mon corps me fait souffrir, mes os me paraissent broyés en petits morceaux... Je devais secourir les premières lignes, autrement Erwin aurait pu y passer ! J'ai été partout sauf auprès d'eux... A croire que j'apprends jamais rien de mes conneries !...
Ca y'est, j'aperçois des tours, on va pouvoir souffler. Le soleil a déjà commencé à décliner, les titans vont nous foutre la paix. Ce fut la journée la plus longue de mon existence... Pour tous ces survivants aussi, je suppose. J'ose même pas imaginer comment ils se sentent, en tant que rescapés. Se croient-ils dignes d'être encore en vie, alors que tant sont morts, certains pour les protéger ? Je pense que tout ce qu'ils veulent maintenant, c'est rentrer se planquer derrière Rose. Je peux pas leur en vouloir pour ça.
La troupe réduite arrive en pagaille près du premier grand bâtiment et je crois entendre la voix forte d'Erwin résonner sur les pierres et ordonner à tout le monde de pénétrer à l'intérieur. On y tiendra tous, cette fois, pour sûr. Je stationne ma jument près d'une porte dérobée qui donne sur l'arrière du bâtiment et descends rapidement ; je fais glisser Claus jusqu'à terre et il me paraît sans force. Allez, te laisse pas abattre, t'es pas encore mort ! Essaie de tenir sur ta jambe, et appuie-toi sur moi ! Il doit m'entendre car son bras passé autour de mon cou serre fort mon épaule, et il se met à boiter, à moitié inconscient, seulement motivé par ma voix. Attention, y a une marche ! Il n'est pas encore temps de le ménager. Plus tard, quand nous serons en sécurité, j'aurais tout le temps de... Je ne sais pas exactement, mais je vais y réfléchir. Ce qui m'importe, c'est de garder tout le monde en vie.
Erd fait aussi descendre Nadja de cheval. Elle réagit à peine, mais elle marche bel et bien quand son ami lui prend la main, l'autre derrière son dos, pour la guider vers l'intérieur. Elle ne cille pas une seule fois... Gunther, qui semble blessé légèrement, ferme la marche en boitillant, plus préoccupé de l'état de Claus que de celui de Nadja à ce qu'il semble.
Nous arpentons rapidement le couloir qui se présente et rejoignons une grande salle où sont rassemblés des civils. Sur la droite, une plus petite pièce sert déjà d'hôpital. Je suis étonné de ne pas entendre la voix familière de Gratia maugréant et donnant des ordres ennuyés. Je crois que... ouais, je crois que c'était son jour, à elle aussi...
J'étends Claus sur la première couche qui se présente, et Erd réussit à trouver un lit pour Nadja, juste à côté de nous. L'état de Nadja ne semble pas urgent, mais Claus doit être pris en charge tout de suite ! Les visages fermés des explorateurs autour de nous semblent me juger, m'accuser de n'avoir rien pu faire pour eux... Il n'y a quasiment pas de novices, que des vétérans. J'aperçois Moblit qui s'occupe de panser le bras de la bigleuse, qui a toujours ses lunettes sur le nez. Nanaba et Gelgar sont aussi en train de se faire soigner en vitesse dans un coin.
Au centre de la pièce, un foyer a été allumé, et je sais très bien quel en est l'usage... Ce n'est pas pour nous chauffer mais pour procéder à des cautérisations rapides. C'est exactement ce dont Claus a besoin. Je peux m'en charger, mais je dois d'abord m'assurer que la plaie est désinfectée. Il ne reste plus qu'un seul membre de l'escouade d'infirmiers et je constate bien vite qu'il est débordé. Le pauvre vieux ne sait plus où donner de la tête... Ok, Erd, va me préparer un tison, et moi je vais examiner sa blessure.
Je ne desserre pas le garrot que je lui ai fait mais je soulève le pantalon déchiré, puis en arrache les pans qui me gênent. La chair à vif et sanglante est déplaisante à voir, mais je surmonte ma répugnance. Je traverse la pièce et va chercher une bouteille d'alcool ainsi qu'un linge propre. Je dois faire attention de ne pas marcher sur les nombreux blessés laissés à même le sol. L'un d'eux attrape les lambeaux de ma cape en gémissant, mais je ne peux pas m'attarder près de lui ; le temps est compté.
Je retourne près de Claus, imbibe le linge, et l'enroule autour du moignon avant de serrer bien fort. Claus a un sursaut, il ouvre des yeux fous qui ne voient rien, agrippe mon bras. Calme-toi, c'est pas encore le pire, ça fait que picoter. J'attends quelques minutes que le liquide fasse effet et que la plaie soit bien propre. Je retire le linge et indique du menton le tison que Erd a ramené. La lueur rougeoyante danse un moment sur le visage livide de Gunther qui me regarde faire sans dire un mot. Les gars, je vais avoir besoin de vous. Je vais tenir Claus par le torse ; Gunther, tu immobilises sa jambe pour pas qu'il bouge trop. Erd, ce sera à toi d'appliquer le tison. Tu sais ce qu'il faut faire. C'est le seul moyen d'arrêter le sang de façon permanente et de s'assurer qu'il tienne le coup jusqu'à Rose. Ensuite... Merde, ses lèvres sont déjà bleues... Arrêtez de le regarder comme ça, il a plus qu'une jambe, mais il est pas encore mort ! Alors comportez-vous en frères d'armes dignes de ce nom et sauvez-lui la vie !
Gunther hoche la tête et appuie sur la jambe de Claus. Je passe un bout de bois entre les dents du garçon et lui dis de mordre bien fort dedans ; puis je passe mon bras autour de son torse pour pas qu'il bouge. Erd, on attend plus que toi. La frayeur sur son visage est perceptible, mais il finit par appliquer le tison sur la cuisse sectionnée. Le corps de Claus se soulève de nouveau, avec toute l'énergie qui lui reste, mais son cri reste contenu. Il rue, se tortille comme il peut pour échapper à la souffrance, mais je le maintiens autant que possible, jusqu'à lui faire mal pour qu'il puisse vivre. L'odeur de chair brûlée envahit la salle et tous les regards se tournent dans notre direction. Hanji se lève pour venir vers nous, comme fascinée par le spectacle que nous offrons. Personne ne dit un mot, tout le monde se tait, comme recueilli face à la douleur de ce jeune homme démembré...
Ca va, Erd, arrête, j'crois que c'est bon. Il retire le tison brûlant, se penche avec une attitude presque professionnelle, et m'indique que ça s'est bien passé. Les spasmes qui agitaient la poitrine du blessé se calment, et il replonge alors dans le sommeil. Je me détache de lui, mon flanc maculé par la transpiration qu'il a laissée sur moi. Son front est trempé, occupez-vous de le rafraîchir. Et prenez soin de Nadja aussi. Je dois aller... voir des gens. Restez auprès d'eux, ne vous éloignez pas, si ce n'est pour vous restaurer.
Avant que je ne quitte l'hôpital, Hanji se dresse devant moi, l'air navré, et me murmure qu'elle n'a pas été capable de veiller sur eux, et qu'elle est désolée. C'est pas ta faute, quat'z'yeux. C'était à moi de le faire et j'ai foiré, ok ? Te bile pas et occupe-toi de tes subordonnés, ils ont pas l'air en forme. Putain... il faut que j'aille voir Erwin. On doit parler de ce qui va se passer quand on sera rentrés...
Je reviens dans le couloir et entre presque en collision avec un corps lancé à grands pas dans ma direction. Le bolo me cogne le crâne et je sais tout de suite de qui il s'agit. Tu devrais pas être là ! J'te conseille pas de rentrer, t'as pas besoin de voir ça ! Il proteste que son devoir de major est de s'enquérir de l'état de ses hommes. Non, ton boulot c'est de sortir les survivants de ce merdier ! Occupe-toi plutôt de la feuille de route pour le retour ! Je ne m'avoue pas à moi-même que je répugne à l'idée de le laisser pénétrer là-dedans et voir tous ces blessés et agonisants qui pourraient lui péter le moral. Il en a vu d'autres, je sais, mais pas sous ses ordres !... Il va pas s'effondrer, mais une partie de moi veut le préserver de ça...
Il essaie de forcer le passage, mais je l'en empêche. Mike apparaît au bout du couloir, et j'ai jamais été si heureux de le voir ! Eh, viens m'aider à le faire rebrousser chemin ! J'suis sûr qu'il a pas bu au moins une gorgée d'eau depuis qu'on est arrivés ! Mike brandit une gourde qu'il avait justement en main, et attrape Erwin par le cou pour le faire reculer. Puis, il essaie de lui fourrer le goulot dans la bouche de force. Erwin, on a besoin que tu restes en forme pour continuer à nous guider vers Rose. On va venir avec toi pour mettre un plan au point. J'crois qu'il y aura de nouveaux titans sur le dernier tronçon, et on compte tous sur toi pour que ça se passe le mieux possible.
Il parvient à se dégager du gros Mike et reprend son souffle, avant de me demander comment se porte mon escouade. On en parlera après, ok ? Contente-toi de savoir qu'ils sont tous là, c'est le principal. Mais ce que je vois dans ses yeux ressemble bel et bien à une ombre de culpabilité inavouable.
Il commence déjà à tout prendre sur lui... Raison de plus pour que personne le voit comme ça.
#lc512#levi ackerman#levi chronicles#les chroniques de livaï#fanfiction#fallenraziel#aot#snk#attack on titan#shingeki no kyojin
15 notes
·
View notes
Text
The casts for next year's Asthon triple bill are uploaded now, people!
I won't go into more details because this is getting updated right now and it's obviously subject to changes. Have a look!
ETA: They're uploading now the casts for the contemporary triple bill, too:
3 notes
·
View notes