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Désapprendre
Une phrase inspirante d’Edgar Morin : Au 21e siècle, les analphabètes seront ceux qui ne seront plus capables d’apprendre, de désapprendre et de réapprendre. Ce que nous connaissons nous permet d’avancer. Mais, il faut reconnaître, à l’exemple de la préparation d’un voyage, ce que nous avons lu sur le pays, les principales adresses, les habitudes de vies, deviens dépassé lorsque nous sommes…
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#adpatation#Blog#désapprendre#Edgar Morin#nouvelles#réapprendre#représentation du monde#se libérer du connu
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Trait toxique que j'apprécie chez moi (quand c'est donnant donnant c'est l'fun être une marde, ok): entretenir des dudes heteroflexibles qui veulent essayer de quoi de différent juste pour leur crier d'su la seconde qui m'compare avec les filles qui ont cotoyé qui sont ma foi, très très lame, comme me faire comparer a des bonnasses new age™ qui ont prit leur valeurs à la pige dans des articles click bait, comme voici mes cristaux (une brique de fondation, un beau bloc de béton creux) ça devrait matcher avec la face de ton énergie ainsi que celle d'ton ancienne guedoune.
#comme sérieux prochaine shot qu'un dude me dis que c'est sa première expérience je l'criss par la fnête#comme sérieusement sti que j'pu capable du monde#comme le dude qui a du aller en thérapie parce-que son ex trouvait ça l'avait pas d'allure le furry#sérieux si ça l'avait été ma plotte j'y aurait dit d'aller s'pendre si est po contente non mais kesséso#en plus c'était the tamest shit ever comme les esti d'plottes prudes devraient apprendre a farmer leur yeule comme les autres trous siboire#ça ferait des fucking vacances#pis aussi toute la vibe relationelle a déconstruire pis l'espèce de perception qui marche pas comme j'po capable ça m'écoeure juste y penser#comme désapprendre le fait que tu peux pas juste t'en tirer en payant des affaires ou en essayant d'acheter la personne comme fuck off#recevoir des patentes que j'ai pas demandé pour fucking red flag#l'incapacité d's'occuper de soi même parce-que sa bonasse ou sa mère a toujours tout fait pour lui po capable#si t'as plus que 10 ans pis ta cuisine a peaké au kraft dinner pas capable#comme pour vrai élever tout le monde avec un moule de roles pré établi est un fucking cancer pis l'monde devraient arrêter de faire ça#si y veulent arrêter d'être lame pis incompétent#ça va d'tout les bords#comme les meudames qui endurent ça pis pire encore élèvent d'la médiocrité pareil sont fucking pire esti d'épaisses qui comprennent rien#comme être une femme pis être conservatrice ça devrait être un aller simple a pinel merci bonsoir#comme pour une fois l'institutionalisation arrêterait des vraies menaces à place de faire à semblant
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Joue tant que tu le sais !
Tout ce qui est bon et beau
Se désapprendre...
La vie achète et vend
La perdition,
D ' autrui et heureux,
Joue dans le monde de l'imagination
Qu ' aucun autre monde ne contredit !
Joue instinctivement
Comme un animal !
Percer les yeux du temps,
Et autour de son alvar étonnement
De chèvre aveugle,
En train de sauter et de courir,
Défronte
L ' adulte que tu seras !
Michel Torga
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" J’sais pas comment sauver l’monde et, si j’savais, j’suis pas sûr qu’j’le ferais J’ai pas grand-chose à t’offrir, à part te dire qui j’suis et c’que j’sais J’ferai jamais c’qu’on m’dit en premier, les mensonges circulent plus vite qu’le vrai J’ai couru après l’bonheur sans prendre le temps d’savoir c’que c’est J’essaie d’avoir un enfant, j’essaie d’avoir autre chose que des regrets Quand il verra 2022, j’comprendrai qu’il s’mette à pleurer Ils disent que tout va s’effondrer, qu’on va y passer dans 3 degrés J’pensais qu’la science allait nous sauver mais j’ai d’moins en moins confiance au progrès J’sais même pas pourquoi j’pense à ça, j’y connais rien, qu’est-c’que j’y connais ? Que d’la data pour les GAFA, bâtard, t’es rien d’autre qu’une donnée J’ai quelques éclairs de génie mais, la plupart du temps, j’suis teu-bé J’connais qu’les mauvais alcools qui donnent l’alcool mauvais J’avais peur d’avoir rien compris, maintenant, j’ai peur qu’il y ait rien à comprendre Piégé dans notre propre système, prisonnier dans une sauvegarde bloquante J’viens d’là où les darons ressemblent à Coluche, j’viens d’la campagne normande Ils aiment juste les bonnes affaires, tout c’qu’ils veulent, c’est voir l’émission d’la brocante Maman m’a dit : “S’il y a des pauvres, c’est qu’ils ont mal travaillé à l’école” C’est pas d’sa faute, sa mère racontait l’même genre de merde à ses gosses C’est pas d’sa faute, sa mère… bref, faut qu’on brise ce putain d’cercle Il est vicieux, c’putain d’cercle, j’peux pas l’faire tout seul, faut qu’tu m’aides
Aide-moi Marche Marche avec moi, apprends-moi Méga, méga, méga, méga
J’peux pas l’faire tout seul, faut qu’tu m’aides, soyons d’accord de pas toujours l’être Traite-moi comme tu voudrais qu’j’te traite, réussir sans faire le bien, c’est perdre Apprends-moi la franchise, me juge pas, j’aurai moins envie d’mentir On m’a dit : “Sois fort, faut devenir un homme”, rappelle-moi qu’ma force c’est d’être sensible Quand la vie n’a pas d’sens, aide-moi à lui en donner un, écarte- moi des mauvais chemins Rappelle-moi qu’on peut croire qu’on est personne à trop vouloir devenir quelqu’un Aide-moi à trouver l’équilibre, grandir n’est jamais fini Je sais mieux donner les conseils que les suivre, un jour, on va mourir, tous les autres, on va vivre Oublie l’futur, c’était avant, oublie l’futur d’avant C’est pas sûr qu’on soit d’dans, apprends-moi l’pardon, la patience Faut qu’on soit meilleurs qu’nos parents, faut qu’on apprenne à désapprendre J’veux pas croire qu’le temps est à vendre, qu’on soit juste une valeur marchande Avant, j’rêvais d’quitter la France, j’vais rester, j’préfère qu’on la change Mélange vieilles et nouvelles croyances, mélange humanisme à la science Evidemment, c’est plus comme avant, faut t’faire une raison, c’est l’concept du temps Le monde est en mouvement, porte-moi dans l’courant, prends mon pouvoir, la tentation est trop grande Prends mon ignorance, j’dois mettre un nom sur les choses pour les comprendre J’essaie d’avoir un enfant, j’essaie d’avoir une civilisation, j’peux pas l’faire tout seul, va falloir qu’on l’fasse ensemble
Tout s’transforme, rien n’se perd J’ai pas fait qu’des choses dont j’suis fier, j’peux devenir meilleur, j’peux pas revenir en arrière J’étais tout seul, on est des milliers, bientôt, vous allez tous m’oublier Désolé mais j’vais devoir vous quitter, dis-toi seulement qu’on a kiffé Hier, c’était hier, aujourd’hui, j’efface les dettes, hein J’échangerai pas c’que j’ai contre la jeunesse éternelle, hein On a fait c’qu’on a fait comme on l’a fait mais on l’a fait, hein Tout s’transforme rien n’se perd, ombre et lumière"
Orelsan "Civilisation"
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\\\ English below ///
Nous avons soif de silence. Rien de vide, rien de sombre. Vigilance muette, repos qui réveille. Écoulement dissolvant le temps lui-même. Le silence emplit et déborde nos contours, affine le trait qui départage le dedans, le dehors… ou le fait poreux, un peu plus en conscience. Double mouvement, pendule oscillant. La prise de pouvoir est d'abord intérieure.
Silence, début d'un nouveau langage. Désapprendre les mots et leur ordre, oublier les formulations, égarer la syntaxe, démembrer jusqu'aux concepts pour laisser le monde entrer en soi. Sans plus de distance. Une solitude raffinée, à un⸱e ou à plusieurs.
Le silence nous sourde et résonne en nos fragiles pensées et échos, plus fortement que nos paroles essoufflées ou insignifiantes que nous proférons parfois, sans nous en rendre compte.
Le silence impétueux arrache nos feuilles mortes, irrigue nos rêves d'un vent à revigorer la marée de nos désirs.
Quand il n'y a plus que le balancement de la houle pour tout bruit, que les flammes qui crépitent entre les parois osseuses de notre esprit fossilisé, l'on se tourne vers l'écorce à la saveur rêche sur notre front, vers les grains de sable chatouillant par à-coups le mystère inscrit dans les rainures par où notre dévotion s'écoule ; d'abord goutte, puis ruisseau, puis fleuve, puis océan infini baignant dans ses eaux deux ou trois galaxies.
Le silence : territoire en partage, où l'écoute devient possible, entre les êtres et les entités qui l'habitent.
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We crave silence. Nothing empty, nothing dark. Mute vigilance, awakening rest. A flow that dissolves time itself. Silence fills and overflows our contours, refines the line that divides inside and outside… or makes it porous, a little more aware. Double movement, oscillating pendulum. Power is first and foremost taken from within.
Silence, the beginning of a new language. Unlearning words and their order, forgetting formulations, losing syntax, dismembering even concepts to let the world enter oneself. No more distance. A refined solitude, one⸱e or many.
Silence deafens us and resonates in our fragile thoughts and echoes, louder than our breathless or insignificant words that we sometimes utter, without realizing it.
Impetuous silence rips away our dead leaves, irrigates our dreams with a wind that invigorates the tide of our desires.
When all that's left is the swaying of the swell, the crackling flames between the bony walls of our fossilized minds, we turn to the rough-tasting bark on our foreheads, to the grains of sand tickling the mystery inscribed in the grooves through which our devotion flows; first a drop, then a stream, then a river, then an infinite ocean bathing two or three galaxies in its waters.
Silence: shared territory, where listening becomes possible, between the beings and entities that inhabit it.
#poem#poetry#inspired poem#inspired poetry#french poem#metaphysics#metaphysic poem#metaphysic reflexion#silence#poésie#poème#prose poétique#poetic prose
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spaceship_to_the_sun
[En below] C'est BEAU n'est-ce pas ? Quand on prend conscience qu'on est acteurs et actrices du monde à chaque instant, que lorsque les choses changent en nous les choses changent autour de nous. Oui, on doit apporter de la lumière au monde et ça commence par toi, alors regarde tes peurs regarde tes talents, aime ta vérité et sois qui tu es car le monde n'attend que ça, le monde a besoin de ça. Dis OUI au changement, dis OUI à toutes ces choses que tu sais instinctivement bonnes pour toi, ose, n'attends plus rien car c'est maintenant que ça se joue. ↠ Chaque jour je vois des dizaines de choses merveilleuses autour de moi, VOIS ces choses et fais grandir ton émerveillement, à toi de réanchanter le réel, à toi de voir la beauté d'une fleur qui s'ouvre à la lumière, à toi de voir la beauté de la pluie qui fertilise... Ainsi je prie chaque jour pour que chaque être ait conscience de son pouvoir et accroisse sa conscience de lui-même et de ce monde. Parfois ça demande de sortir de sa zone de confort mais ce positif changera TOUT. Plus on regarde et prend conscience de nos peurs moins elles ont de place, la partie de toi qui a conscience de tes peurs n'a pas peur, elle. On est né•es avec l'amour et on a appris la peur, la voie spirituelle c'est désapprendre la peur et accepter à nouveau l'amour. Regarde-toi ~ Tu mérites tout ça... Tellement. Eye love you.
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La plupart des résultats de l'éducation moderne sont des hommes sans instruction. Notre éducation est déséducation ; toute sa tendance est de désapprendre aux gens les traditions de leurs pères.
G. K. Chesterton
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Manne du matin - 4 Octobre -
Venez à moi...
"Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur." Matthieu 11:28-29
Cette invitation du Seigneur ne s'adresse pas seulement au pécheur chargé qui cherche le pardon et le repos, mais elle est aussi la condition d'un service agréable à Dieu. Que de chrétiens dévoués et sincères sont chargés par un service légal, accompli dans l'énergie propre, ou dans l'esprit du mercenaire! Aux uns et aux autres le Maître dit: "Venez à moi" tels que vous êtes, qui que vous soyez.
Ne soyez donc pas préoccupés de ce que vous pouvez et voulez faire pour Lui. Confiez-vous plutôt en ce qu'Il veut accomplir en vous et ensuite par vous.
"Prenez mon joug sur vous." Dans ce texte se fondent la divinité et l'humanité de Celui qui est vrai Dieu et vrai Homme. Il était en effet un homme véritable; Il était de Nazareth aussi bien que de toute éternité. Dans l'atelier de Joseph, le charpentier, se fabriquaient précisément les jougs des bêtes de somme destinées à la charrue ou aux sacrifices: symbole du vrai service. Lui, le Créateur, n'a certainement jamais façonné un joug qui n'ait été parfait. Il n'aurait jamais voulu blesser aucune créature, même une bête. Les jougs du charpentier de Nazareth étaient sans défaut; combien plus le joug du service de Ses enfants est-il aisé, n'apportant aucune charge blessante, aucun fardeau épuisant. Soumettons-Lui nos plans et nos capacités, et le joug ne blessera pas.
"Recevez mes instructions." Nous avons constamment besoin d'apprendre, mais aussi de désapprendre. Cette attitude est un merveilleux secret et une source de puissance dépassant ce que nous pouvons concevoir. Ne résistons pas, quand une circonstance contrecarre notre volonté, car Celui qui est doux et humble de coeur est en train de nous bénir.
"Je vous donnerai du repos." Ainsi s'établira dans notre être une harmonie divine qui n'est pas la quiétude ni la passivité, mais le vrai repos du coeur qui se manifeste par une action sans fièvre, un travail sans usure et une puissance sans bruit.
Méditation biblique quotidienne
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Le plus dur n'est pas d'apprendre mais de désapprendre et de ''désimmiter''. Il y a tant de codes, de conventions, de pseudo discours dont la société nous gave, qui dénaturent notre être et standardisent son identité ! Nous sommes notre premier public et ce que notre être veut voir, c'est un langage unique, inédit, vivant et libre. Pour cela, il faut chérir la solitude, l'intimité profonde avec soi-même.
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you know girls don't just fall from heaven;
girls fall from heaven to you
they know nothing about deception—
their Canticle speaks only of love
that their hands are itching to bestow
to lost beings such as yourself:
privy to the privilege
of having been offered guidance
as an act of compassion
and fulfillment of humanity
without ever having to ask;
brokenness warrants fixation
God loves you
much so He can't even fix you
as the damned,
you can not reject such a gift
nor be deserving of it
because humility is a virtue;
with acquiescence there is grace
i have outgrown my hole
apology begets nothing
for the only cure
to impurity
is innocence
je souhaite désapprendre la misère
l'innocence, la jouissance dans le néant
how the girls love you;
what a beautiful act of nature.
most certainly human
to fix for the sole purpose
of mending the fragmented
and/or of the foreordained quest
of the savior complex.
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L'amour nous naissons avec lui. La peur on nous l'enseigne. Notre parcours spirituel est de désapprendre la peur et d'accepter le retour de l'amour dans nos cœurs.
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S’apprivoiser
On peut partir en voyage pour toute sorte de raison. On peut vouloir changer de décor, ou découvrir une culture différente, ou simplement s’évader. Moi, je suis partie pour désapprendre. J’avais le besoin de ne plus dépendre de ce que je sais de moi. En fait, je ne voulais pas mieux me connaître en rencontrant des inconnus au fil des rues, je voulais me libérer de ma représentation de moi-même…
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#Apprivoiser#babillage de l&039;esprit#connaissance#connu#désapprendre#errance#ici et maintenant#libérer#réappropriation du pouvoir#voyager
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LUNDI 22 JUILLET
VAINCRE SES PEURS
« L'AMOUR PARFAIT BANNIT LA CRAINTE » 1 JEAN 4.18
"Je suis convaincue que des personnes seront portées par les messages de Parole du Jour, ce qui les incitera à profondément changer en fonction de que Dieu a décidé pour eux." Hélène Je fais un don
Selon les psychiatres, il existerait près de deux mille peurs différentes ! L’être humain n’a que deux craintes innées : les chutes et les bruits trop forts. Toutes les autres craintes sont apprises au cours de l’existence. Mais on peut aussi les désapprendre ! La vie nous façonne à travers quelques expériences déterminantes qui peuvent produire un sentiment soit de confiance soit d'incertitude. Elles peuvent susciter de l’espoir ou nous rendre vulnérables, provoquer la foi ou la peur. Jean exprime l'objectif final de notre relation avec Dieu : « Il n'y a pas de crainte dans l'amour, mais l'amour parfait bannit la crainte » (v.18). Les mots « amour parfait » ne décrivent pas notre amour pour Dieu, mais plutôt l'amour inconditionnel, immérité et infaillible de Dieu pour nous. Un pasteur écrit : « Le but de l'amour est justement de ne pas avoir peur ! En grandissant dans une relation d'amour avec Dieu, on désapprend les peurs qui nous paralysent. La foi chasse nos craintes irrationnelles. La seule crainte ordonnée par Dieu est la crainte de Dieu. Et si on craint Dieu, si on l’aime, si on l’honore, on n’a plus à craindre quoi que ce soit. Désapprendre ses peurs, c'est apprendre à faire toujours plus confiance à Dieu. » Voici l'une des plus grandes promesses de Dieu dans la Bible : « Je ne te délaisserai pas ni ne t'abandonnerai. C'est pourquoi nous pouvons dire avec courage : Le Seigneur est mon secours ; je n'aurai pas de crainte. Que peut me faire un homme ? » (Hé 13.5-6).
B365 — Plan de lecture
2 Samuel 7-8
Prière du jour
Merci Jésus, car tu chasses mes craintes.
The Word for Today écrit par Bob et Debby Gass © UCB UK 2024 Publication Parole du jour © PHARE MEDIA 2024PHARE MEDIA, 39-41 avenue de Colmar, 68200, Mulhouse, France
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Joue tant que tu le sais !
Tout ce qui est bon et beau
Se désapprendre...
La vie achète et vend
La perdition,
D ' autrui et heureux,
Joue dans le monde de l'imagination
Qu ' aucun autre monde ne contredit !
Joue instinctivement
Comme un animal !
Percer les yeux du temps,
Et autour de son alvar étonnement
De chèvre aveugle,
En train de sauter et de courir,
Défronte
L ' adulte que tu seras !
Michel Torga
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Mon cher petit garçon,
T’écrire ces quatre mots me bouleverse. Ils rendent si réel l’homme que tu es, en cet aujourd’hui qui est le tien, quand, dans celui qui est le mien, tu n’es encore qu’un enfant.
Cette lettre je l’adresse donc à l’homme que tu n’es pas encore pour moi, mais que tu es devenu puisque te voilà en train de la lire. Tu l’auras trouvée sans doute par hasard sur cette clé où je consigne en secret les trésors de ton enfance. J’ignore l’âge que tu as, j’ignore ce qu’est devenu le monde, j’ignore même si ces clefs fonctionnent encore mais j’ai espoir que, la découvrant, tu trouveras un moyen de l’ouvrir.
Et par la magie de l’écriture, voici que cette lettre devient la fine paroi qui nous relie, et entre l’aujourd’hui où je t’écris - où tu commences à déchiffrer les phrases, où tu as peur dans le noir, où tu crois à la magie - et celui où tu me lis, chaque mot de ma lettre a gardé sa présence ; si à l’instant j’écris je t’aime, voilà qu’à ton tour, des années plus tard, tu lis je t’aime. Et que t’écrire d’autre que je t’aime, alors que nous vivons ce que nous vivons en ce confinement dont tu n’as peut-être plus qu’un vague souvenir ? Quoi dire de plus urgent que l’amour ?
En ces journées étranges où rode une mort invisible et où le monde va vers son ravin, un ravin qui semble être l’héritage laissés aux gens de ta génération, un père, plus que de raison, s’inquiète pour son fils. Je te regarde. Tu dessines un escargot. Tu lèves la tête et tu me souris. "Qu’est-ce qu’il y a papa ?" Rien mon garçon.
Je ne sauverai pas le monde. Mais j’ai beau ne pas le sauver, je peux du moins te désapprendre la peur. T’aider à ne pas hésiter le jour où il te faudra choisir entre avoir du courage ou avoir une machine à laver. T’apprendre surtout pourquoi il ne faudra jamais prononcer les mots de Cain et, toujours, rester le gardien de ton frère. Quitte à tout perdre. J’ignore d’où tu me lis, ni de quel temps, temps de paix ou temps de guerre, temps des humains ou temps des machines, j’espère simplement que ton présent est meilleur que le mien. Nous nous enterrons vivants en nous privant des gestes de l’ivresse : embrassades, accolades, partage et nul ne peut sécher les larmes d’un ami.
Mais si ton temps est pire que celui de ton enfance, si, en ce moment où tu me lis, tu es dans la crainte à ton tour, je voudrais par cette lettre te donner un peu de ce courage dont parfois j’ai manqué et, repensant à ce que nous nous sommes si souvent racontés, tu te souviennes que c’est la bonté qui est la normalité du monde car la bonté est courageuse, la bonté est généreuse et jamais elle ne consent à être comme une embusquée, qui, à l’arrière vit grâce aux sang des autres. Nul ne peut expliquer la grandeur de ceux qui font la richesse du monde. Donne du courage autour de toi et n’accepte jamais ce qui te révulse.
Quant à moi : je t’aime. Ton père t’aime. Sache cela et n’en doute jamais.
Ton père".
Wajdi Mouawad
Un homme de paix invité ce mardi matin sur France Inter
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Nouveau départ. Ceci est une fiction. Ceci est pourtant une fiction dans laquelle peut-être certains se reconnaîtront. L'histoire parle d'Elle que je croisai un jour de septembre sur mon chemin en sirotant ma limonade. Elle était là, bêtement à attendre sur une chaise. Elle était là, stupidement, son café devant elle. Elle était là, les yeux dans le vide et le regard nulle part. Elle était là, bloquée dans son quotidien, bloquée dans ses convictions, ses idées, son mode de vie. Elle était là. Et c'était là, dans ce banal café parisien qu'elle décida de tout recommencer. Elle voulait changer. Radicalement. Une coupe de cheveux ou une nouvelle activité ne suffirait plus. Il fallait tout revoir. Oublier ce qui pourrait l'être. Réapprendre. Reconsidérer. Changer. Tout simplement. On appellerait ça : une renaissance. C'était évidemment impossible dans sa totalité. Elle le comprit quand elle partit en vadrouille quelques jours plus tard. Tout ça à cause de la musique qui passait à la radio. Elle avait beau se trouver cette fois-ci dans ce restaurant péruvien loin de tout et loin des siens, la musique dont elle ne comprenait pas les paroles était un air qu'elle écoutait sur son baladeur il y a de ça 20ans. Rien ne s'oublie vraiment. Et pourtant, dans ce pays qui ne la connaissait pas, elle avait déjà fait un pas. Elle était ailleurs, déterminée. Déterminée à recommencer ce qu'elle n'avait su achever. Déterminer à recommencer non pas tout, puisque ceci ne lui était pas permis, mais ce qui pourrait l'être. On prendrait ça comme une nouvelle page, comme un nouveau chapitre. Elle prenait ça comme un nouveau livre, une nouvelle bibliothèque. Une nouvelle vie. Elle souhaitait maintenant pouvoir s'affranchir de ce qui la limitait. Pour cela, il lui fallait suffisamment de force non plus pour apprendre, ça, ce serait pour plus tard, mais déjà pour désapprendre ce qui l'empêchait d'avancer. En prenant son sac et payant l'addition, elle se mit à espérer. Elle voulait pouvoir rêver, croire et créer de nouveau. Sortir de sa torpeur et réapprendre à vivre pour devenir non pas quelqu'un, mais ce qu'elle voulait être, au fond d'elle-même. #renaissance #fiction
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