#désapprendre
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dandanjean · 1 year ago
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Désapprendre
Une phrase inspirante d’Edgar Morin : Au 21e siècle, les analphabètes seront ceux qui ne seront plus capables d’apprendre, de désapprendre et de réapprendre. Ce que nous connaissons nous permet d’avancer. Mais, il faut reconnaître, à l’exemple de la préparation d’un voyage, ce que nous avons lu sur le pays, les principales adresses, les habitudes de vies, deviens dépassé lorsque nous sommes…
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jade-curtiss · 2 years ago
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Trait toxique que j'apprécie chez moi (quand c'est donnant donnant c'est l'fun être une marde, ok): entretenir des dudes heteroflexibles qui veulent essayer de quoi de différent juste pour leur crier d'su la seconde qui m'compare avec les filles qui ont cotoyé qui sont ma foi, très très lame, comme me faire comparer a des bonnasses new age™ qui ont prit leur valeurs à la pige dans des articles click bait, comme voici mes cristaux (une brique de fondation, un beau bloc de béton creux) ça devrait matcher avec la face de ton énergie ainsi que celle d'ton ancienne guedoune.
#comme sérieux prochaine shot qu'un dude me dis que c'est sa première expérience je l'criss par la fnête#comme sérieusement sti que j'pu capable du monde#comme le dude qui a du aller en thérapie parce-que son ex trouvait ça l'avait pas d'allure le furry#sérieux si ça l'avait été ma plotte j'y aurait dit d'aller s'pendre si est po contente non mais kesséso#en plus c'était the tamest shit ever comme les esti d'plottes prudes devraient apprendre a farmer leur yeule comme les autres trous siboire#ça ferait des fucking vacances#pis aussi toute la vibe relationelle a déconstruire pis l'espèce de perception qui marche pas comme j'po capable ça m'écoeure juste y penser#comme désapprendre le fait que tu peux pas juste t'en tirer en payant des affaires ou en essayant d'acheter la personne comme fuck off#recevoir des patentes que j'ai pas demandé pour fucking red flag#l'incapacité d's'occuper de soi même parce-que sa bonasse ou sa mère a toujours tout fait pour lui po capable#si t'as plus que 10 ans pis ta cuisine a peaké au kraft dinner pas capable#comme pour vrai élever tout le monde avec un moule de roles pré établi est un fucking cancer pis l'monde devraient arrêter de faire ça#si y veulent arrêter d'être lame pis incompétent#ça va d'tout les bords#comme les meudames qui endurent ça pis pire encore élèvent d'la médiocrité pareil sont fucking pire esti d'épaisses qui comprennent rien#comme être une femme pis être conservatrice ça devrait être un aller simple a pinel merci bonsoir#comme pour une fois l'institutionalisation arrêterait des vraies menaces à place de faire à semblant
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lisaalmeida · 7 months ago
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Joue tant que tu le sais !
Tout ce qui est bon et beau
Se désapprendre...
La vie achète et vend
La perdition,
D ' autrui et heureux,
Joue dans le monde de l'imagination
Qu ' aucun autre monde ne contredit !
Joue instinctivement
Comme un animal !
Percer les yeux du temps,
Et autour de son alvar étonnement
De chèvre aveugle,
En train de sauter et de courir,
Défronte
L ' adulte que tu seras !
Michel Torga
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iranondeaira · 2 months ago
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Texte de Jacques SALOMÉ
« J’ai appris que l’existence de chacun d’entre nous n’est faite que de rencontres et de séparations et qu’il nous appartient de les vivre en acceptant de nous positionner avec courage, de nous respecter avec ténacité et de nous responsabiliser avec cohérence face au surgissement de l’imprévisible.
J’ai appris encore qu’il y a toujours une part d’étonnement dans le déroulement des jours et donc qu’il m’appartenait de savoir accueillir les cadeaux inouïs de faire face aux difficultés qui peuvent surgir dans l’immensité d’un jour.
J’ai appris bien sûr à vivre au présent, à entrer de plain-pied dans l’instant, à ne pas rester prisonnier de mon passé et à ne pas me laisser envahir par des pensées persécutrices ou par des projections trop chimériques sur mon futur.
J’ai appris tardivement à remercier, chaque matin, la VIE d’être présente en moi et autour de moi, à l’honorer avec mes possibles, à la respecter en tenant compte de mes limites, à la dynamiser avec les ressources de ma créativité.
J’ai appris difficilement à m’aimer, non d’un amour narcissique ou égocentrique (même si la tentation est parfois grande) mais d’un amour de bienveillance, de gratitude et de tolérance envers la personne que je suis.
J’ai appris avec beaucoup de tâtonnements à me respecter en osant dire non quand je suis confronté à des demandes ou des désirs qui ne correspondent pas à mes possibles ou à ma
sensibilité.
J’ai appris avec enthousiasme que la beauté est partout, dans le vol d’un oiseau, dans les murmures du vent, comme dans le geste d’un enfant pour tenter de capter le vol d’un papillon ou encore dans le sourire d’un vieillard qui croise mon regard et surtout dans la présence d’une personne qui pour l’instant ne m’a pas encore quitté !
J’ai appris patiemment que ne nul ne sait à l’avance la durée de vie d’un amour et que toute relation amoureuse, aussi merveilleuse soit elle, est une relation à risques. Des risques que j’assume en acceptant de prendre soin de mon amour et d’amplifier en moi l’amour de celle qui m’a offert le sien.
J’ai appris douloureusement que je n’ai pas assez pris de temps pour regarder mes enfants quand ils étaient enfants, que j’aurais dû savoir rire, jouer, parler plus souvent avec eux, chaque fois qu’ils me sollicitaient.
J’ai découvert que je n’ai pas toujours su les entendre et les accueillir dans leurs attentes, leurs projets ou leurs rêves.
Que j’avais trop souvent déposé sur eux mes peurs et mes désirs, tant je voulais, avec beaucoup d’aveuglement, le meilleur pour eux.
J’ai appris avec beaucoup de surprise que le temps s’accélérait avec l’âge et qu’il devenait chaque jour plus urgent d’ajouter de la vie aux années que des années à la vie.
J’ai appris que je pouvais oser demander, si je prenais le risque de la réponse de l’autre aussi frustrante ou décevante qu’elle puisse être.
Que je pouvais recevoir sans me sentir obligé de rendre ou d’être en dette, que je pouvais donner sans envahir l’autre par mon besoin de me sentir généreux, que je pouvais refuser sans confondre la personne et sa demande.
J’ai appris, dans le désordre, que j’avais des besoins relationnels et qu’il était vital de ne pas les confondre avec mes désirs.
J’ai appris avec soulagement que je pouvais désapprendre les pseudos connaissances vaines dont j’avais encombré mon esprit, que je pouvais me défaire de tant d’objets inutiles accumulés durant des années, que je pouvais élaguer dans les urgences que je m’imposais.
J’ai appris joyeusement à planter des arbres, c’est le cadeau le plus vivant que je pouvais faire à cette planète merveilleuse qui nous a accueillis, nous les humains, avec une incroyable générosité et peut être aussi une grande naïveté.
J’ai appris doucement à recevoir le silence, à prendre le temps de méditer quelques minutes chaque jour pour me reconnecter aux vibrations subtiles de l’univers et me réconcilier avec cette parcelle de divin reçue lors de ma conception.
Oui j’ai appris beaucoup dans mon existence et pourtant j’ai toujours en moi, ce désir, cette recherche de quelque chose de plus essentiel qui pourrait s’appeler un brin de sagesse !
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crocodilefragile · 9 days ago
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Le Brésil ne chante plus dans mon coeur.
Et puis soudain le vide autour de moi se fit plus assourdissant. J'entendis de nouveau le bruit de mon frigo, l'aiguille de l'horloge qui inexorablement faisait passer les minutes et puis les heures, le souffle du vent sur les briques roses de Toulouse. Moi qui pourtant n'avait jamais su faire ma vie dans le silence, aujourd'hui je ne trouvais même plus la force d'accepter d'en faire autrement. Chaque mélodie, chaque son me faisait penser a toi qui te tenait la, devant moi. Et puis, tu n'es plus devant moi, et tout me rappelle ton absence, de mes verres en pair, jusqu'a ta brosse a dents dans ma salle de bains. Tu as décidé d'abandonner la bataille, de me laisser, et même si je savais a quoi m'en tenir, je ne peux pas m'empêcher d'avoir mal et de regretter de ne pas davantage avoir chéri ces moments avec toi. Qui sait, peut etre que personne ne m'aimera plus jamais de cette façon, j'y étais tellement habituée que je m'y suis accoutumée. Je me suis entrainée toute ma vie à ne dépendre de personne, puis je me suis éprise de toi , et enfin ma vie était complète. Puis aujourd'hui, je dois désapprendre, je dois être seule de nouveau, me rencontrer moi même, et j'ai peur. J'ai peur de ma noirceur, ma solitude, mes vagues a l'âme. J'aimais qui j'étais avec toi, je n'aime pas forcement qui tu m'obliges a devenir par ton absence. Et je sais que cette douleur passera, comme elles sont toutes passées avant toi. J'aurais aimé continuer d'apprendre la vie a tes cotés, en tant qu'amoureuse, parce que je ne me suis jamais sentie aimée comme cela, même pas par moi ( et c'est bien ça le problème)
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icariebzh · 4 months ago
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" J’sais pas comment sauver l’monde et, si j’savais, j’suis pas sûr qu’j’le ferais J’ai pas grand-chose à t’offrir, à part te dire qui j’suis et c’que j’sais J’ferai jamais c’qu’on m’dit en premier, les mensonges circulent plus vite qu’le vrai J’ai couru après l’bonheur sans prendre le temps d’savoir c’que c’est J’essaie d’avoir un enfant, j’essaie d’avoir autre chose que des regrets Quand il verra 2022, j’comprendrai qu’il s’mette à pleurer Ils disent que tout va s’effondrer, qu’on va y passer dans 3 degrés J’pensais qu’la science allait nous sauver mais j’ai d’moins en moins confiance au progrès J’sais même pas pourquoi j’pense à ça, j’y connais rien, qu’est-c’que j’y connais ? Que d’la data pour les GAFA, bâtard, t’es rien d’autre qu’une donnée J’ai quelques éclairs de génie mais, la plupart du temps, j’suis teu-bé J’connais qu’les mauvais alcools qui donnent l’alcool mauvais J’avais peur d’avoir rien compris, maintenant, j’ai peur qu’il y ait rien à comprendre Piégé dans notre propre système, prisonnier dans une sauvegarde bloquante J’viens d’là où les darons ressemblent à Coluche, j’viens d’la campagne normande Ils aiment juste les bonnes affaires, tout c’qu’ils veulent, c’est voir l’émission d’la brocante Maman m’a dit : “S’il y a des pauvres, c’est qu’ils ont mal travaillé à l’école” C’est pas d’sa faute, sa mère racontait l’même genre de merde à ses gosses C’est pas d’sa faute, sa mère… bref, faut qu’on brise ce putain d’cercle Il est vicieux, c’putain d’cercle, j’peux pas l’faire tout seul, faut qu’tu m’aides
 Aide-moi Marche Marche avec moi, apprends-moi Méga, méga, méga, méga
 J’peux pas l’faire tout seul, faut qu’tu m’aides, soyons d’accord de pas toujours l’être Traite-moi comme tu voudrais qu’j’te traite, réussir sans faire le bien, c’est perdre Apprends-moi la franchise, me juge pas, j’aurai moins envie d’mentir On m’a dit : “Sois fort, faut devenir un homme”, rappelle-moi qu’ma force c’est d’être sensible Quand la vie n’a pas d’sens, aide-moi à lui en donner un, écarte- moi des mauvais chemins Rappelle-moi qu’on peut croire qu’on est personne à trop vouloir devenir quelqu’un Aide-moi à trouver l’équilibre, grandir n’est jamais fini Je sais mieux donner les conseils que les suivre, un jour, on va mourir, tous les autres, on va vivre Oublie l’futur, c’était avant, oublie l’futur d’avant C’est pas sûr qu’on soit d’dans, apprends-moi l’pardon, la patience Faut qu’on soit meilleurs qu’nos parents, faut qu’on apprenne à désapprendre J’veux pas croire qu’le temps est à vendre, qu’on soit juste une valeur marchande Avant, j’rêvais d’quitter la France, j’vais rester, j’préfère qu’on la change Mélange vieilles et nouvelles croyances, mélange humanisme à la science Evidemment, c’est plus comme avant, faut t’faire une raison, c’est l’concept du temps Le monde est en mouvement, porte-moi dans l’courant, prends mon pouvoir, la tentation est trop grande Prends mon ignorance, j’dois mettre un nom sur les choses pour les comprendre J’essaie d’avoir un enfant, j’essaie d’avoir une civilisation, j’peux pas l’faire tout seul, va falloir qu’on l’fasse ensemble
 Tout s’transforme, rien n’se perd J’ai pas fait qu’des choses dont j’suis fier, j’peux devenir meilleur, j’peux pas revenir en arrière J’étais tout seul, on est des milliers, bientôt, vous allez tous m’oublier Désolé mais j’vais devoir vous quitter, dis-toi seulement qu’on a kiffé Hier, c’était hier, aujourd’hui, j’efface les dettes, hein J’échangerai pas c’que j’ai contre la jeunesse éternelle, hein On a fait c’qu’on a fait comme on l’a fait mais on l’a fait, hein Tout s’transforme rien n’se perd, ombre et lumière"
Orelsan "Civilisation" 
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vivid-asphodelia · 5 months ago
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\\\ English below ///
Nous avons soif de silence. Rien de vide, rien de sombre. Vigilance muette, repos qui réveille. Écoulement dissolvant le temps lui-même. Le silence emplit et déborde nos contours, affine le trait qui départage le dedans, le dehors… ou le fait poreux, un peu plus en conscience. Double mouvement, pendule oscillant. La prise de pouvoir est d'abord intérieure.
Silence, début d'un nouveau langage. Désapprendre les mots et leur ordre, oublier les formulations, égarer la syntaxe, démembrer jusqu'aux concepts pour laisser le monde entrer en soi. Sans plus de distance. Une solitude raffinée, à un⸱e ou à plusieurs.
Le silence nous sourde et résonne en nos fragiles pensées et échos, plus fortement que nos paroles essoufflées ou insignifiantes que nous proférons parfois, sans nous en rendre compte.
Le silence impétueux arrache nos feuilles mortes, irrigue nos rêves d'un vent à revigorer la marée de nos désirs.
Quand il n'y a plus que le balancement de la houle pour tout bruit, que les flammes qui crépitent entre les parois osseuses de notre esprit fossilisé, l'on se tourne vers l'écorce à la saveur rêche sur notre front, vers les grains de sable chatouillant par à-coups le mystère inscrit dans les rainures par où notre dévotion s'écoule ; d'abord goutte, puis ruisseau, puis fleuve, puis océan infini baignant dans ses eaux deux ou trois galaxies.
Le silence : territoire en partage, où l'écoute devient possible, entre les êtres et les entités qui l'habitent.
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We crave silence. Nothing empty, nothing dark. Mute vigilance, awakening rest. A flow that dissolves time itself. Silence fills and overflows our contours, refines the line that divides inside and outside… or makes it porous, a little more aware. Double movement, oscillating pendulum. Power is first and foremost taken from within.
Silence, the beginning of a new language. Unlearning words and their order, forgetting formulations, losing syntax, dismembering even concepts to let the world enter oneself. No more distance. A refined solitude, one⸱e or many.
Silence deafens us and resonates in our fragile thoughts and echoes, louder than our breathless or insignificant words that we sometimes utter, without realizing it.
Impetuous silence rips away our dead leaves, irrigates our dreams with a wind that invigorates the tide of our desires.
When all that's left is the swaying of the swell, the crackling flames between the bony walls of our fossilized minds, we turn to the rough-tasting bark on our foreheads, to the grains of sand tickling the mystery inscribed in the grooves through which our devotion flows; first a drop, then a stream, then a river, then an infinite ocean bathing two or three galaxies in its waters.
Silence: shared territory, where listening becomes possible, between the beings and entities that inhabit it.
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aurevoirmonty · 2 years ago
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La plupart des résultats de l'éducation moderne sont des hommes sans instruction. Notre éducation est déséducation ; toute sa tendance est de désapprendre aux gens les traditions de leurs pères.
G. K. Chesterton
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gloomysupernova · 3 months ago
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Lua (2024)
j'ai cru entendre la houle gronder prudence, 
mais me suis jetée brutalement dans ta danse,
(je ne suis lune, donc je ne suis rien) 
seulement, je ne peux plus, de toute manière, 
désapprendre la symbolique des traits qu'a dessiné la marée sur ton sourire 
--------------
I thought hearing the swell roar prudence,
yet I violently threw myself in your dance
(I am not moon, so I am nothing)
however, I cannot, in any way,
unlearn the symbolism of the lines that the tide has drawn on your smile
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yes-bernie-stuff · 3 months ago
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Espoir?
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Mardi 10 décembre 2024 Désapprendre ses peurs.
“Ne vous conformez pas aux habitudes de ce monde, mais laissez Dieu vous transformer et vous donner une intelligence nouvelle.” Rm 12.2
Un auteur écrit : “Selon certains manuels de psychiatrie, près de deux mille phobies ont été cataloguées, la plupart très rares… mais ce qui est le plus intéressant c’est que selon ces experts nous ne naissons qu’avec deux peurs innées : la peur de tomber et la peur des bruits très forts. Cela signifie donc que toutes les autres peurs ou phobies ont été apprises au cours des années.” On peut donc imaginer que toutes les peurs, autres que celle de tomber et celle d’entendre des bruits forts, peuvent être“désapprises.”Certaines expériences de la vie nous ont formés, et fait naître en nous ces peurs parfois bien irrationnelles. Ces expériences plantent en nous des graines de confiance ou au contraire des graines de doutes, d’espoir ou de désespoir, de foi ou de crainte. Prenons comme exemple un enfant très jeune que l’on plonge dans une piscine. Par nature il n’a pas peur de l’eau et même s’il s’enfonce d’abord, il remonte très vite à la surface. Mais plus tard une mauvaise expérience lui fait “boire une tasse” et cet épisode désagréable plante en lui la peur de se noyer, peur qu’il ignorait avant. Cette peur a été “apprise” à travers cette expérience, et c’est le rôle de ses parents de lui “désapprendre” cette peur. C’est la même chose avec nos relations avec Dieu. Quand les circonstances de la vie nous sont favorables, nous sommes tentés de garder nos distances, mais quand nous entrons dans des situations difficiles propices à la peur, nous avons besoin de nous approcher de Lui et de nous jeter dans Ses bras. Tel un parent aimant et compréhensif, Dieu, notre Père céleste, nous aide à “désapprendre” nos peurs afin que nous profitions pleinement de la vie qu’Il nous offre. S’Il agit ainsi c’est parce qu’Il nous aime et qu’Il ne veut que le meilleur pour nous. Souvenez-vous : “Il n’y a pas de crainte dans l’amour, mais l’amour accompli bannit la crainte…” (1 Jn 4.18) Désapprendre nos peurs conduit, en fin de compte, à faire confiance à Dieu seul, et ce, davantage chaque jour.
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dandanjean · 2 years ago
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S’apprivoiser
On peut partir en voyage pour toute sorte de raison. On peut vouloir changer de décor, ou découvrir une culture différente, ou simplement s’évader. Moi, je suis partie pour désapprendre. J’avais le besoin de ne plus dépendre de ce que je sais de moi. En fait, je ne voulais pas mieux me connaître en rencontrant des inconnus au fil des rues, je voulais me libérer de ma représentation de moi-même…
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christophe76460 · 3 months ago
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“Ne vous conformez pas aux habitudes de ce monde, mais laissez Dieu vous transformer et vous donner une intelligence nouvelle.” Rm 12.2
Un auteur écrit : “Selon certains manuels de psychiatrie, près de deux mille phobies ont été cataloguées, la plupart très rares... mais ce qui est le plus intéressant c’est que selon ces experts nous ne naissons qu’avec deux peurs innées : la peur de tomber et la peur des bruits très forts. Cela signifie donc que toutes les autres peurs ou phobies ont été apprises au cours des années.” On peut donc imaginer que toutes les peurs, autres que celle de tomber et celle d’entendre des bruits forts, peuvent être“désapprises.”Certaines expériences de la vie nous ont formés, et fait naître en nous ces peurs parfois bien irrationnelles. Ces expériences plantent en nous des graines de confiance ou au contraire des graines de doutes, d’espoir ou de désespoir, de foi ou de crainte. Prenons comme exemple un enfant très jeune que l’on plonge dans une piscine. Par nature il n’a pas peur de l’eau et même s’il s’enfonce d’abord, il remonte très vite à la surface. Mais plus tard une mauvaise expérience lui fait “boire une tasse” et cet épisode désagréable plante en lui la peur de se noyer, peur qu’il ignorait avant. Cette peur a été “apprise” à travers cette expérience, et c’est le rôle de ses parents de lui “désapprendre” cette peur. C’est la même chose avec nos relations avec Dieu. Quand les circonstances de la vie nous sont favorables, nous sommes tentés de garder nos distances, mais quand nous entrons dans des situations difficiles propices à la peur, nous avons besoin de nous approcher de Lui et de nous jeter dans Ses bras. Tel un parent aimant et compréhensif, Dieu, notre Père céleste, nous aide à “désapprendre” nos peurs afin que nous profitions pleinement de la vie qu’Il nous offre. S’Il agit ainsi c’est parce qu’Il nous aime et qu’Il ne veut que le meilleur pour nous. Souvenez-vous : “Il n'y a pas de crainte dans l'amour, mais l'amour accompli bannit la crainte...” (1 Jn 4.18) Désapprendre nos peurs conduit, en fin de compte, à faire confiance à Dieu seul, et ce, davantage chaque jour.
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lisaalmeida · 2 years ago
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Joue tant que tu le sais !
Tout ce qui est bon et beau
Se désapprendre...
La vie achète et vend
La perdition,
D ' autrui et heureux,
Joue dans le monde de l'imagination
Qu ' aucun autre monde ne contredit !
Joue instinctivement
Comme un animal !
Percer les yeux du temps,
Et autour de son alvar étonnement
De chèvre aveugle,
En train de sauter et de courir,
Défronte
L ' adulte que tu seras !
Michel Torga
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iranondeaira · 28 days ago
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Je n’ai pas vraiment envie de parler,
J’ai perdu quelqu’un de cher.
Il est des choses que nos yeux,
Jamais, ne peuvent désapprendre à voir.
Pardonnez mon silence,
Je n’ai plus grand-chose à dire.
Depuis ce jour de douleur,
Je ne suis plus tout à fait moi-même.
Le monde est devenu trop bruyant,
Mon cœur ne peut plus suivre.
Il est brisé, irrémédiablement,
Et nul remède ne saurait le guérir.
Alors, pour l’instant,
Je resterai chez moi,
Veillant sur mon cœur blessé,
À l’abri, loin du tumulte.
- Zaki Benameur
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Toutes les fois que tu m'écris il me faut apprendre un nouvel alphabet, c'est chaque fois une langue inventée, jamais la même, je dois la déchiffrer puis aussit��t la désapprendre pour te répondre en tâtonnant, cherchant mes mots dans le noir, reculant devant tous les miroirs.
Mains nues, tu construis un château incertain avec des galets et des allumettes, le sable est tiède encore sous la neige; il faut des étages de blancheur pour nous réunir à l'ombre de ton geste.
Chaque nouvelle lettre est un abandon, une pierre enlevée à l'édifice.
Notre-Dame de tous les peut-être Dominique Fortier
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icariebzh · 11 months ago
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Mon cher petit garçon,
T’écrire ces quatre mots me bouleverse. Ils rendent si réel l’homme que tu es, en cet aujourd’hui qui est le tien, quand, dans celui qui est le mien, tu n’es encore qu’un enfant.
Cette lettre je l’adresse donc à l’homme que tu n’es pas encore pour moi, mais que tu es devenu puisque te voilà en train de la lire. Tu l’auras trouvée sans doute par hasard sur cette clé où je consigne en secret les trésors de ton enfance. J’ignore l’âge que tu as, j’ignore ce qu’est devenu le monde, j’ignore même si ces clefs fonctionnent encore mais j’ai espoir que, la découvrant, tu trouveras un moyen de l’ouvrir.
Et par la magie de l’écriture, voici que cette lettre devient la fine paroi qui nous relie, et entre l’aujourd’hui où je t’écris - où tu commences à déchiffrer les phrases, où tu as peur dans le noir, où tu crois à la magie - et celui où tu me lis, chaque mot de ma lettre a gardé sa présence ; si à l’instant j’écris je t’aime, voilà qu’à ton tour, des années plus tard, tu lis je t’aime. Et que t’écrire d’autre que je t’aime, alors que nous vivons ce que nous vivons en ce confinement dont tu n’as peut-être plus qu’un vague souvenir ? Quoi dire de plus urgent que l’amour ?
En ces journées étranges où rode une mort invisible et où le monde va vers son ravin, un ravin qui semble être l’héritage laissés aux gens de ta génération, un père, plus que de raison, s’inquiète pour son fils. Je te regarde. Tu dessines un escargot. Tu lèves la tête et tu me souris. "Qu’est-ce qu’il y a papa ?" Rien mon garçon.
Je ne sauverai pas le monde. Mais j’ai beau ne pas le sauver, je peux du moins te désapprendre la peur. T’aider à ne pas hésiter le jour où il te faudra choisir entre avoir du courage ou avoir une machine à laver. T’apprendre surtout pourquoi il ne faudra jamais prononcer les mots de Cain et, toujours, rester le gardien de ton frère. Quitte à tout perdre. J’ignore d’où tu me lis, ni de quel temps, temps de paix ou temps de guerre, temps des humains ou temps des machines, j’espère simplement que ton présent est meilleur que le mien. Nous nous enterrons vivants en nous privant des gestes de l’ivresse : embrassades, accolades, partage et nul ne peut sécher les larmes d’un ami.
Mais si ton temps est pire que celui de ton enfance, si, en ce moment où tu me lis, tu es dans la crainte à ton tour, je voudrais par cette lettre te donner un peu de ce courage dont parfois j’ai manqué et, repensant à ce que nous nous sommes si souvent racontés, tu te souviennes que c’est la bonté qui est la normalité du monde car la bonté est courageuse, la bonté est généreuse et jamais elle ne consent à être comme une embusquée, qui, à l’arrière vit grâce aux sang des autres. Nul ne peut expliquer la grandeur de ceux qui font la richesse du monde. Donne du courage autour de toi et n’accepte jamais ce qui te révulse.
Quant à moi : je t’aime. Ton père t’aime. Sache cela et n’en doute jamais.
Ton père".
Wajdi Mouawad
Un homme de paix invité ce mardi matin sur France Inter
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