#délire collectif
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Flicards : je vous l'ai dit hier soir, vous pratiquez un harcèlement intense et totalement criminel sur moi et mes amis et notamment ma compagne et collaboratrice Anne Pangolin Guéno, et mon ex-compagne.
J'ai prévenu que nous vous attaquerions collectivement en justice, et j'ai donné le chef d'accusation. Vu les circonstances votre carrière est LITTÉRALEMENT TERMINÉE.
Cela dit vous avez la possibilité de vous arrêter immédiatement, et nous réfléchirons aux suites à donner à vos agissements. L'IGPN va de toute façon être saisie en France, et les organes identiques dans les autres pays.
Basile Pesso.
#harcèlement#diffamation#violences policères#abus de pouvoir#violence institutionnelle#crimes#délits#folie#psychiatrie#délire collectif
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Que recherchons-nous à travers nos relations, rencontres et échanges ?
Quel est le sentiment que nous désirons ardemment éprouver, tout au long de notre vie ?
L’amour est évidemment la réponse à toutes ces questions.
L’amour est ainsi le principe et la source de toute vie, sans quoi rien ne pourrait exister ni subsister.
L’amour est la force qui fait tourner les mondes, l’énergie qui maintient la cohésion des atomes comme des planètes.
L’amour est au cœur des mystères que nous sommes venus appréhender et expérimenter sur cette Terre.
Chacun ressent et pressent, même confusément, que l’amour vrai est la clé et la solution de tous nos maux, individuels et surtout collectifs, économiques, politiques et sociaux.
Mais l’amour véritable n’est pas acquis d’emblée : il est à rechercher, ressentir, découvrir.
Il n’est ni instinct de possession, ni dépendance fusionnelle, ni suivisme grégaire, car il émane de soi.
Il est le résultat de l’alchimie intérieure, le fruit de la reconnexion à l’être essentiel et à la puissance de vie.
L’amour est la joie d’être, le signe d’une conscience éveillée et lumineuse, un présent accordé, offert et partagé.
L’amour est ce que nous sommes éternellement, en dépit de nos souffrances, illusions et désillusions et parfois grâce à elles ; il est notre état naturel, notre aspiration à une vie riche, fascinante, magique, inattendue, utile et initiatique.
L’amour est partout, omniprésent et protéiforme ; il se pare de toutes les couleurs et de toutes les fréquences, et se manifeste de multiples manières : amour du compagnon ou de la compagne, des amis, des enfants, des animaux, de la nature, de la beauté, des œuvres de l’esprit…
Mais c’est la relation amoureuse qui se révèle son territoire de prédilection, car alors le sentiment se mêle au désir, à la sensualité et à l’attraction des corps, lieu de toutes les convoitises, de tous les délires et de toutes les extases.
Ce que l’on nomme amour est rarement digne de ce nom : l’amour qui blesse et qui déchire, qui conquiert et qui rompt, qui domine et qui soumet, qui idolâtre et qui méprise, n’est qu’une caricature égotique, une maladie infantile du cœur, un balbutiement du sentiment.
L’amour qui prend fin n’a jamais existé ; l’amour qui se meut en haine ou indifférence, n’était qu’illusion, transfert, projection, malentendu.
Les relations évoluent et donnent souvent lieu à séparation, éloignement, divergence. Mais comment peut-on rejeter, nier ou diaboliser l’être que l’on a tenu tendrement dans ses bras, si ce n’est précisément à cause de la douleur créée par son absence ?
L’amour véritable est patient, sincère, honnête et compréhensif ; il se nomme bienveillance, bonté, compassion, douceur, tendresse, sollicitude ou empathie.
De la nature de l’amitié, il dure la vie entière, car il n’est pas fondé sur l’image ou les apparences, mais sur les liens invisibles et mystérieux qui unissent les âmes et les cœurs.
Aussi le chemin de l’amour, que tous nous empruntons à notre manière, est-il un apprentissage, qui mène de l’égoïsme à l’altruisme, de l’aveuglement à la connaissance, de la consommation au partage, de la prédation au don.
L’amour est éternel car il est spirituel ; il est la joie libre du cœur qui s’est ouvert ; il ne sait que grandir, fleurir et embellir.
L’amour est si puissant qu’il se joue des barrières, frontières, critères, normes et interdits.
Car l’amour est libre et il souffle où il veut ; il ne peut être contraint, obligé ou mis en cage ; l’autre ne nous appartient pas et l’emprisonner, ce n’est pas l’aimer.
L’amour ne donne ni droits, ni devoirs ; il est une extraordinaire opportunité de vivre des moments merveilleux et magiques, une chance à ne surtout pas laisser passer.
Et si l’amour était sagesse, philosophie éminemment subtile, art et science oubliés, à retrouver, découvrir, réinventer ?
L’amour est un défi. Saurons-nous y répondre ?
LA SAGESSE AMOUREUSE
Yann Thibaud
Extrait de «L'Alchimie émotionnelle ou la métamorphose du coeur»
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Viens prendre un verre, change toi les idées. J’en ai tellement changé que je ne les repère plus bien, sais plus bien où elles se trouvent. Dans un coin de l’après-midi, sur un banc du boulevard. Puis je les perds à nouveau vers dix-neuf heures. Alcool nitrites puis on s’amuse un peu, les rires éclatent on casse les verres et puis quand la nuit tombe c’est le début du jour. Des messages qui n’ont plus vraiment de sens, jusqu’à la réalité, qu’il a dit : terriblement vide de sens. J’ai dit d’accord, que dire d’autre. Mes supplications amoureuses étaient devenues paresseuses. Quoi d’autre ! Alcool nitrite alcool d’autres qui font la cour. Ça ne mène à rien, je n’ai pas le temps d’y penser. Rarement seule sans être questionnée, portée disparue, traquée… Même ici, jamais plus libre, il lit les entrées, regarde les photos, je n’ai rien fait contre, toute surveillée, partout, assumer ce qu’il faut dire, penser, comme si le secret c’était devenu le mensonge. Répétition. Rien à dire, que dire, tout le monde sauf lui, et ce n’est pas pour toi. Lui c’est : tu es pénible, perverse, sautes d’humeur, vivre sa vie. Répétition, rendez-vous, certificats. Mail : la vie ne vous aura pas épargnée. Des entrées de journal flasques, molles, déplaisantes à la relecture. Pas retranscri les fous rires idiots dans le métro, dans le taxi, autour de trois verres, folie commune, délire collectif : à deux moitiés de folles on forme un fou. Tout le monde nous veut et sent les pensées qui fusent de l’une à l’autre de l’autre à l’une comme les fils électriques très hauts dans le ciel, ils sont évidents et grossiers pourtant il faut penser à lever la tête. Hilarité lorsque la porte se ferme, souffle retenu ou joyeuse suffocation, yeux embués. Des idioties complètement oubliées dix minutes plus tard, qui ont secoué les joues, la gorge, un petit soleil dans tout le corps, le temps d’oublier tout, que tout fonde sous la chaleur. Tout se sent dans l’atmosphère, les pieds sur la table, pas assez de force pour déboucher la bouteille de vin, et c’est même heureux lorsque la fin du rire est commune. Cela je peux l’écrire, oui. C’est d’une jolie naïveté et douce et sincère, qui ne fera de mal à personne. D’autres choses sont cachées ailleurs, par exemple dans ma cervelle. C’est pour cela que je la mets en veille douze heures d’affilée en dormant la journée. Terriblement vide de sens. Il n’y a pas de bonne manière. Grandis.
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Les réprimandes à l'encontre d'un mode de vie sont majoritairement la manifestation à peine cachée de la frustration induite par un sentiment d'injustice : blâmer l'autre de ne pas autant se tourmenter que soi-même, de ne pas s'imposer des principes et actions limitantes, de ne pas se renier, de ne pas participer au délire collectif.
Mes diplômes sont de vulgaires papiers que je brûlerai en apprenant tout de ces illettrés, aussi stupides que savants, sages presque par hasard, intuitivement. Il n'existe absolument aucune hiérarchie.
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Fausses pistes, vrai complot. «Ovni 78» de Wu Ming
par Ernest London, Le Monde diplomatique, septembre 2024
« Si la lecture préalable de l’indispensable Q comme qomplot. Comment les fantasmes de complots défendent le système (Lux, 2022) écrit par l’un des membres du collectif (Wu Ming 1) contribue certainement à les relier, cette préoccupation de démêler le fatras des fantasmes et des délires apparaît vite comme le fil conducteur de ce récit touffu qui ne laisse rien au hasard. Fiction, « vrai-faux roman historique et histoire alternative » pour citer Quadruppani ? Polar politique ? Le doute accompagnera le lecteur jusqu’aux ultimes pages tant les références à ces années déterminantes sont précises et documentées. »
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La femme qui fuit (TNM)
D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, in Societas Criticus Vol. 26-04 : www.societascriticus.com
Adaptation théâtrale : Sarah Berthiaume
Mise en scène : Alexia Bürger
Production : Théâtre du Nouveau Monde
Argument
Où est Suzanne ? Elle est partie. Elle est la femme qui fuit. La femme qui abandonne ses deux jeunes enfants. En 1952. Comment est-ce possible ?
Qui est Suzanne ? Elle est peintre et poète. Elle est proche du groupe des automatistes qui, à travers son manifeste collectif Refus global, déboulonne les entraves à la liberté et ouvre la porte à la modernité au Québec en 1948.
Sa petite-fille, Anaïs, cherche aujourd’hui à comprendre qui était cette femme-mystère avide de liberté. Elle enquête, tire les fils du parcours de vie de sa grand-mère depuis l’enfance. Elle la cherche, la poursuit sans relâche.
Qu’est devenue Suzanne Meloche après sa séparation avec son mari, Marcel Barbeau, et l’abandon de Manon, trois ans, de François, un an ?
Les hommes qui ont traversé sa vie, les villes qu’elle a habitées, son engagement auprès du mouvement des droits civiques aux États-Unis, sa solitude, son désespoir, ses délires… Anaïs apprend à connaitre cette grand-mère qui n’a pas voulu faire sa connaissance.
Anaïs n’est pas seule dans sa quête. Elle est entourée sur scène d’un groupe de personnes qui font corps avec elle. C’est ensemble que le chœur reconstitue l’histoire de Suzanne, entre l’intime et le collectif. — Danielle Laurin
La femme qui fuit est une œuvre de fiction. La mise en situation des personnages et des évènements est purement imaginaire.
Distribution
DAVID ALBERT-TOTH
ALEX BERGERON
LUCINDA DAVIS
CATHERINE DE LÉAN, Narratrice
ÉVELINE GÉLINAS, Suzanne
JUSTINE GRÉGOIRE (en alternance), Suzanne enfant
MARIE-FRANCE LAMBERT, Suzanne
LOUISE LAPRADE, Suzanne
AGATHE LEDOUX (en alternance), Suzanne enfant
JEAN-MOÏSE MARTIN
PARFAITE SÉGOLÈNE MOUSSOUANGA
OLIVIA PALACCI
DANIEL PARENT
MAXIME-OLIVIER POTVIN
JACQUES POULIN-DENIS
ANNA SANCHEZ
ANNE THÉRIAULT
ZOÉ TREMBLAY-BIANCO, Suzanne
FABRICE YVANOFF SÉNAT
Commentaires de Michel Handfield, M.Sc. sociologie (2024-09-22)
La femme qui fuit peut être lue de plusieurs façons. D’abord, la quête de la mère/grand-mère absente pour Anaïs Barbeau-Lavalette (1) et sa mère, Manon Barbeau (2). Qui était-elle vraiment? Pourquoi cette fuite. Une histoire de famille !
Mais, il y a aussi tout un contexte autour de cette histoire. Quelle était la place des femmes dans les années 1950? C’est donc à cette plongée psychohistorique que nous convie cette pièce.
Enfin, pour les plus politiques, comme moi, on voit l’effet du pouvoir autocratique, même dans une démocratie, car, entre les élections, le Pouvoir peut être dictatorial. Et, Maurice Duplessis (3), avec ses alliés religieux les plus réactionnaires, a vu à la destruction non seulement idéologique, mais économique, des signataires du Refus global (4) qui s’opposaient au Pouvoir cléricopolitique de l’époque. Du jour au lendemain ils ont perdu leur travail à l’École du meuble (5) ou dans d’autres institutions de la province du Québec contrôlé par le régime duplessiste et l’Église catholique. C’était l’époque de la Grande Noirceur. (6)
Ils figuraient sur la liste noire de l’Union nationale (7) et de l’Église catholique, qui exerçaient un pouvoir considérable au Québec. Ils étaient maintenant comme des parias condamnés aux petits boulots ou à l’exil pour survivre, car les portes des grandes institutions leur étaient en partie toutes fermées, sauf peut-être quelques institutions qui tenaient tête à ce gouvernement bien appuyé par l’Église. (8) On brisait ainsi les forts en tête et les intellectuels qui osaient s’opposer aux Pouvoirs en place. Mais, on brisait aussi des ménages et des familles.
C’est une triste histoire, mais instructive, surtout à notre époque, où la popularité des populistes augmente. Quelle est leur première cible? La même que Duplessis visait : les intellectuels qui remettaient en cause les explications trop simplistes de ces dirigeants autocratiques qui savaient très bien s’allier à la religion pour manipuler le peuple. On peut d’ailleurs voir des parallèles entre le duplessisme et le trumpisme dans cette pièce, car, pour ces réactionnaires, on est libre seulement si on entre dans le rang de leur pensée religiopolitique. Ce qui n’y entre pas est tabou ou interdit. Sous Duplessis, nombreux étaient d’ailleurs les interdits moraux, tout comme ils reviennent sous le trumpisme.
Mais, le pire, c’est qu’une partie de la gauche mime maintenant cette droite réactionnaire, créant de nouveaux interdits et devenant de plus en plus contrôlante elle aussi. À ceux qui critiquent le « wokisme » de gauche, je dirais qu’il est plutôt un calque et une réponse au « wokisme » de droite.
Pour revenir à Suzanne Meloche (9), elle souffre doublement. D’abord, de ce climat délétère, mais ensuite de cette relégation de la femme en arrière-plan. Quand elle prend une toile pour exprimer son trop-plein et sa révolte, Marcel Barbeau (10) la brise en effaçant sa peinture, car les toiles sont rares et il se les réserve. C’est l’homme, c’est le peintre et, faute du travail à l’École du meuble, le couple n’a plus les moyens de ses ambitions artistiques ! L’Église et l’Union nationale ont sévèrement et durablement puni leur participation à ce manifeste revendicatif qu’est le Refus global.
On sent venir la fin du couple, Barbeau partant à l’extérieur pour de longues périodes et Suzanne rongeant son frein, seule avec les enfants. Elle en viendra à tout quitte pour vivre sa révolte.
Tristement, le centre qui cherchait un certain équilibre entre les différentes valeurs, libertés et responsabilités à la sortie de la Grande Noirceur disparait lentement lui aussi. S’il savait naviguer entre progressisme et conservatisme, cette position est de plus en plus jugée comme plate, non décisionnelle, voire incompétente, face aux populistes qui offrent des solutions miracles, tranchantes et radicales, même si elles ne sont que des idées qui passent rarement la rampe de l’analyse scientifique. Mais, qu'en ont-ils à faire de la science les populistes?
Maintenant, le centre se radicalise lui aussi vers l’extrême centre, moins porté sur les compromis. Il devient plus radical sur certaines valeurs au point de manquer de souplesse où l’on en aurait pourtant bien besoin. Au « thèse-antithèse-synthèse » de Karl Marx, on oublie maintenant la synthèse pour en venir aux coups entre les tenants de thèses opposées. Le dialogue et le compromis, pour trouver une voie de passage pour la majorité, disparaissent pour notre plus grand désespoir au point que « Jagmeet Singh semblait « vouloir se battre » avec Pierre Poilievre » il y a quelques jours à peine à la Chambre des communes. (11)
Pour tout dire de l’ambiance belliqueuse actuelle, le fondateur du Parti communiste semble moins radical que les chefs de partis politiques canadiens ou états-uniens actuels, particulièrement les populistes. On n’a qu’à penser à un certain Donald Trump, par exemple ! Il est vrai que Karl Marx était un intellectuel issu de la bourgeoise et non un populiste mal dégrossi. C’est bien pour dire…
Notes
1. https://fr.wikipedia.org/wiki/Anaïs_Barbeau-Lavalette
2. https://fr.wikipedia.org/wiki/Manon_Barbeau
3. https://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Duplessis
4. https://fr.wikipedia.org/wiki/Refus_global
5. https://fr.wikipedia.org/wiki/Éole_du_meuble_de_Montréal
6. https://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_Noirceur
7. https://fr.wikipedia.org/wiki/Union_nationale_(Québec)
8. On peut penser ici à la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval et à son doyen, le père Georges-Henri Lévesque :
- https://www.expo-virtuelle.fss.ulaval.ca/decole-faculte/maurice-duplessis-et-la-faculte.html
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges-Henri_Lévesque
9. https://fr.wikipedia.org/wiki/Suzanne_Meloche
10. https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_Barbeau
11. Mélanie Marquis et Joël-Denis Bellavance, Prise de bec à la Chambre des communes. Jagmeet Singh semblait « vouloir se battre » avec Pierre Poilievre, La Presse, 19 septembre 2024 : https://www.lapresse.ca/actualites/politique/2024-09-19/prise-de-bec-a-la-chambre-des-communes/jagmeet-singh-semblait-vouloir-se-battre-avec-pierre-poilievre.php
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« La production n'est plus que production de fantasme, production d'expression. L'inconscient cesse d'être ce qu'il est, une usine, un atelier, pour devenir un théâtre, scène et mise en scène. Et pas même un théâtre d'avant-garde comme il y en avait au temps de Freud (Wedekind), mais le théâtre classique, l'ordre classique de la représentation. Le psychanalyste devient metteur en scène pour un théâtre privé - au lieu d'être l'ingénieur ou le mécanicien qui monte des unités de production, qui se bat avec des agents collectif de production et d'anti-production ». D et G, L'anti-O.
C'est à cet endroit que je campe le théâtre dans l'atelier ou l'inverse, brouillant les fonctions, un théâtre du camp, un théâtre de peep-show, baigné de la lumière métallique d'une vitre sans tain, un théâtre de l'école, les corps en production, leur puissance arrimée au délire de la batterie, ses étendues huileuses en guise d'humidité.
J'arrive armée sur le divan, ça prendra plus de temps pour délousser la côte de mailles.
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« NOIRS ET PROFESSIONNELS » DU ROI HEENOK : QUEENS, VATICAN ET IIIe REICH
Plongée dans les méandres du magnum opus du monarque montréalais...
12 décembre 2012. Alors que les Mayas avaient prévu la fin du monde, c’est au cinquième projet d’Heenok Beauséjour qu’on a eu droit, Noirs et professionnels.
Dix-huit pistes haut de gamme qui s'écoutent comme un concentré de « voyouserie », « tout en tapis, fourrures et boiseries ».
Retour sur les immenses savoirs généreusement dispensés par le Roi dans cet article garanti 0% anglicisme.
La Rive Sud
La ref’ ? « Saint-Léonard, Montréal Nord, Rive Sud, Saint-Michel » sur Rive Sud Rive Nord
Son fief.
Bien qu’infatigable défenseur du parler français, question géographie, le Roi aime à s’imaginer cette banlieue de Montréal nichée à quelques encablures des États-Unis comme un Queensbridge canadien. Là où « les négros sont des super-hommes qui s'expriment en plusieurs langues et qui profitent de la drogue » (Bel Emballage Sans Le Contenu).
Invité de luxe sur Noirs et professionnels, Raekwon semble lui des plus perplexe face à cette comparaison. Probablement persuadé que tous les francophones vivent autour de la tour Eiffel, comme avec Ol’Kainry onze ans plus tôt, dans le doute, il dédicace la « French connexion ».
Les médias rap français
La ref’ ? « Tous ces pigistes français adorent le Roi » sur Un Pour Le Roi Heenok
Aussi dingue que cela puisse paraître, le Roi Heenok a un temps été pris au sérieux.
Débarqué en furie en terre hexagonale en 2005 pour promouvoir sa cassette mixée Propagande américaine, il passe le temps d’un instant pour la nouvelle sensation d’Outre Atlantique : concerts parisiens, conflit avec Booba (lire plus bas), article dédiée dans 20 Minutes, portrait dans le magazine spé Radikal...
Si la supercherie ne dure pas, l’exposition médiatique dont il a bénéficié lui permet de rallier à sa cause une communauté dévouée de « fanatiques » – communauté qui, encore aujourd’hui, s’amuse à tous les degrés, mais non sans bienveillance, de son personnage.
Star des forums (www.roi-heenok.com !) et des compilations YouTube, contre toute attente, le Roi réussit ensuite à se faire une place parmi les emcees du cru (stylelibre avec Sniper, invitations de La Fouine et Seth Guecko, duos avec Alkpote et Alpha Wann, scène avec Rim-K...).
Mieux, rentré depuis dans la légende, il peut se targuer d’avoir eu une véritable influence sur les jeunes générations, que ce soit pour avoir transposé les délires de cainri dans la langue de Molière (quel rappeur ne francise désormais pas ses textes avec Google Traduction ?) ou pour avoir initier ses auditeurs à un magma de références inédit pour l'époque (coucou Freeze Corleone).
Les Mathématiques du Roi Heenok
La ref’ ? « Il faut me balancer ces billets européens/Demande à Romain Gavras, ce colon grec de Kourtrajmé » sur Un Pour Le Roi Heenok et « Hier soir j'ai eu un rêve que j'étais en train d'assassiner Romain Gavras et Mohamed Mazouz, ces deux salauds, de colons qui s'prennent pour des Français » sur Cauchemars
Le documentaire qui en 2008 a propulsé le Roi Heenok dans la légende. Réalisé par Romain Gavras et Mohamed Mazouz du collectif Kourtrajmé, il s’apprécie comme une introduction à sa pensée complexe.
Synopsis : « Le Roi Heenok est au rap francophone ce que Van Damme est au cinéma : un paradigme qui défie l'entendement commun. Chacune de ses interventions et facéties valent bien plus que sa discographie complète. Comme Van Damme, il a redéfini l'idée même qu'on se faisait de la francophonie. Mais le Canadien va bien plus loin que son homologue belge. Là où Van Damme est resté ‘aware’, Heenok a créé sa propre mythologie sur la base d’un folklore où se télescopent Queensbridge, Jacques Chirac, la coke, le gangstérisme et les prophéties baroques. »
À l’écran, cela donne 39 minutes interrompues de scènes cultes où l’intéressé digresse à volonté sur « les longs canons», « la cassette que Washington recherche », « le rap mongol » ou encore « les Timberland noires sur noires de vendeurs de poudre ».
Malheureusement, la sortie du DVD sera perturbée par des bisbilles à propos du montage et de la rémunération – d’où les lignes vengeresses du Roi à l’encontre de « ces deux immigrants ».
[Les deux parties se sont entretemps réconciliées.]
Un exemplaire des Mathématiques du Roi Heenok a toutefois atterri dans les bureaux de la police québécoise... qui a immédiatement opéré une descente au Château Saint-Ambroise, le studio d'enregistrement du Roi. Arrêté avec Rapiso pour vêtements volés, détention d'armes à feu et de substances illicites, ces derniers sont néanmoins libérés quelques jours plus tard, grâce à « leurs avocats juifs » (salutation à Maurice Levi de Sur Écoute).
Notez qu’en 2010, le Roi fait l’objet d’un second documentaire tourné dans le même état d’esprit, Le Monde selon Roi Heenok. Dépeint comme « le chaînon manquant entre les Monty Python et Mobb Deep », il y est là aussi en forme olympique.
Ugo le patron
La ref’ ? En duo sur L'Argent Parle, La Sauce Est Chaud, Des Tonnes de Produits et Kilos en Banque
Son inénarrable compère.
Déjà présent sur Propagande Américaine (2005) et Cocaïno Rap Musique Volume 1 (2007), moitié du duo Kinimod & Ugoboss (le frère du Roi rendu tétraplégique après un accident au volant de sa berline de luxe), « calibre dans la cocaïne » et membre éminent du collectif Gangster & Gentleman (les suscités, plus Rapiso, Lynn et Tony Danza), on lui doit d’avoir alerté le grand public des méfaits de « la maladie mangeuse de chair ».
« Le bœuf, quand tu le cuis, il reste rosé, donc mal cuit. Tu ne tues pas la bactérie, donc toutes les bactéries qu'il y a dans le bœuf. Alors tu consommes le bœuf mal cuit, donc rosé, et cette maladie se propage en toi et elle te gruge, elle te mange de l'intérieur, tu vois. Et la seule façon de combattre cette maladie, c'est de couper le membre. Si ça commence par le pied, ça monte dans le genou, ça monte dans la hanche. Alors faut que tu coupes, le plus vite possible. Ç,a c'est la maladie mangeuse de chair, tu vois ? »
Pathologie bien réelle, la fasciite nécrosante infecte en effet les tissus sous la peau pour s’attaquer à l’enrobage des muscles et des tendons (le fascia) et aux muscles. Causée par une bactérie connue sous le nom de streptocoque de groupe, elle contamine chaque année entre 90 et 200 personnes au Canada, dont entre 20 et 30% meurent.
De quoi y réfléchir à deux fois avant de mâcher son bifteck.
Booba
La ref’ ? L'intro et le premier couplet de Un Pour Le Roi Heenok, son couplet sur Bel Emballage Sans Le Contenu
Entre Booba et le Roi, c’est compliqué. Enfin, surtout pour le Roi qui depuis le départ s’en prend à lui pour des motifs pas très clairs.
Apparemment, il s’agirait d’une question de mélanine (« T'as beau bronzer sur les plages de Miami t'en as besoin, mon métis ») et de crédibilité de rue (« Tes mouvements ne sont pas gangstèrement cotés »). Sachant que les enfants du Roi sont nés de la diversité et que, malgré ses fanfaronnades, son casier demeure désespérément vierge, cela sent plus la grossière tentative de buzz qu’autre chose.
En revanche, bien qu’il loue Rohff pour son authenticité (« Au moins lui le fait pour vrai »), le Roi ne fait pas sien l’adage « les ennemis de mes ennemis sont mes amis », Sinik se prenant au passage une balle perdue (« Vrais blancs font vraies choses, pas comme ton Sinik »).
L’homosexualité dans le rap
La ref’ ? « Gay, pour toi le polo rose comme Kanye West » sur Plus Rien Pour Vous
Jamais tendre à l’égard de « ces homorappeurs qui se croient huppés », le Roi Heenok est de ceux qui conseillent à ses confrères tentés de surfer sur la vague LGBT d’aller plutôt « enc*ler leur femme ».
Tactique de gangster !
Le Vatican
La ref’ ? « J'essaye de vivre confortablement comme le pape benoit » sur Rive Sud Rive Nord
Bondieuseries mises de côté, le Roi nourrit une fascination à l’égard de Joseph Aloisius Ratzinger, alias Benoît XVI, chez qui il admire tant la richesse matérielle (« longue chaine en or », « médaillon crucifié de diamant » et autre « Ferrari bénie ») que l’influence occulte qu’il lui prête.
Pontife réputé des plus conservateur (et pas seulement à cause de son petit accent allemand), le « Panzerkardinal » est resté dans l’histoire pour avoir quitté volontairement ses fonctions le 11 février 2013. Une première.
Lecteur entre les lignes du Code Da Vinci de Dan Brown (ce roman à succès de 2003 qui faisait la part belle aux théories complotistes), le Roi se rêve volontiers dans ses habits, s’imaginant fomenter crimes et complots au sein de l’élite mondiale grâce aux réseaux de l’Opus Dei (« Connaissance approfondie, j'engage des contacts secrets avec le Vatican/Nouveau pape noir, Roi Heenok fait les assassinations pour l'archevêque »).
L’Armageddon
La ref’ ? La piste 5 éponyme
Le film de 1998 de Michael Bay dans lequel, pour sauver le monde, une bande de foreurs s’en allait creuser un trou dans un astéroïde (hein ?!), mais aussi est surtout, dans la Bible (chapitre 16, verset 16 de l’Apocalypse), la bataille finale qui opposera Dieu aux armées de l’Antéchrist sur la montagne de Maguiddo (« Har-Magedone » en hébreu).
Située dans une plaine à une centaine de kilomètres de Jérusalem, ladite montagne (qui est en réalité une colline haute d’à peine 20 mètres) est depuis victime de cette prophétie autoréalisatice avec quelques 200 batailles qui se sont déroulées dans ses environs.
Le jeune Mike Tyson
La ref’ ? « Le Mickaël Tyson âgé de 21 ans dans cette entreprise du rap » sur L'Argent Parle
22 novembre 1986. Un an et demi après ses débuts chez les professionnels, Michael Gerard Tyson, 20 ans, envoie au sol d’un crochet du gauche Trevor Berbick, détenteur de la ceinture WBC. Le regard dans le vide, Berbick essaye tant bien que mal de se relever une première fois, puis une deuxième, titube, et retombe pour de bon face contre terre.
Le combat n’aura même pas duré deux reprises.
Cette 28è victoire de rang en 28 combats (dont 26 par KO) sacre le Kid Dynamite plus jeune champion du monde des poids lourds de l’histoire de la boxe. Un record qui tient encore aujourd’hui.
Encore plus fou, neuf petits mois plus tard, le 1er août 1987, il unifie avec la même facilité les titres WBA et IFB. À cet instant T, il est alors le sportif le plus dominateur de tous les temps, toutes disciplines confondues.
Le pistolet Desert Eagle
La ref’ ? « Les Ro R, les Desert Eagle pointés sur toi p'tit pédé » sur L’Argent Parle
Au panthéon des « machins lourds » qui peuplent l’univers du Roi, se trouve, devant « les gros Sterling » et « les Ruger allemands » (en réalité américains), le Desert Eagle – « toujours en poche, pour tout reproche ou anicroche » dixit Ugoboss.
Fabriqué entre Israël et les États-Unis, le plus puissant des pétards semi-automatiques est une véritable star de cinéma : conçu au début des années 80, il est en apparu dans plus de 600 films, séries et jeux vidéo (Deux flics à Miami, Commando, Robocop, Nikita, Last Action Hero, Snatch, La Matrice, Les Soprano, Tomb Raider, GTA...) !
Pas étonnant que le Roi et ses loustics, qui ont légèrement tendance à fantasmer leurs vies de gangsters, le fétichisent à outrance.
C-Murder
La ref’ ? « Libérez le connaisseur, libérez C-Murder » sur Vraies Choses
Reconnu coupable en 2003 d’avoir tiré à bout portant sur Steve Thomas, un adolescent de 16 ans, aux abords d’un club de Louisiane, le frère de Master P purge une peine de prison à perpétuité sans possibilité de libération.
S’il ne cesse de clamer son innocence, l’appel qui lui a été accordé en 2009 a confirmé la sentence, quand bien même la défense a soulevé de sérieuses irrégularités (pressions exercées sur les témoins, pression exercées sur les membres du jury...).
Soutenu dans sa quête par Kim Kardashian qui finance ses avocats, l’ancien soldat de No Limit continue de sortir régulièrement des albums derrière les barreaux, dont le dernier, en 2021, Give Me Freedom Or Give Me Death.
Nicolas Sarkozy
La ref’ ? « Et si j'étais français, j'aurais voté pour Nicolas Sarkozy » sur Un Pour Le Roi Heenok
Partisan d’un pouvoir fort à tendance autoritaire (George W. Bush, Saddam Hussein, Benjamin Netanyahu, Xi Jinping ...), comme tout rappeur biberonné au libéralisme économique, le Roi Heenok assume son darwinisme social (la survie des plus aptes passe par l’élimination des moins aptes).
En phase avec le style Sarkozy (Ray-Ban sur le nez, montres à cinq chiffres au poignet et femme trophée à l’Élysée), il partage sur le fond bon nombre de ses valeurs... à commencer par celle que tous les moyens sont bons pour arriver au sommet (corruption de magistrat, financement occulte, trafic d’influence...).
Fin analyste de la vie politique française, il préfère ainsi largement celui que l’on surnommait le président « brille-brille » à ses successeurs sans saveur François Hollande, « avec sa drôle de gueule de français raciste », et Emmanuel Macron, « pris dans une merde avec une vieille pét*sse ».
Les rebelles de l'Angola
La ref’ ? « Je botte le cul de sept petits négros, comme un rebelle de l'Angola » sur Tu Veux Nous Tester
Conquis par le Portugal au début 16e siècle, tandis qu’au début des années 60 les colonies des autres pays européens accèdent les uns après les autres à l'indépendance, l’Angola continue d’être considéré comme une province de second rang par le régime de Salazar (citoyenneté à deux vitesses, travail forcé...).
La révolte éclate en 1961. Le conflit durera 14 longues années, jusqu’au 11 novembre 1975.
Divisé en trois mouvements indépendantistes d’obédience marxiste qui chacun se dispute le territoire sur des bases ethniques différentes, l’Angola s’enlise ensuite dans une guerre civile qui durera jusqu’en 2001.
L’Allemagne nazie
La ref’ ? « J'étudie les livres de la Gestapo pendant que ces négros prient le petit Jésus » sur Nibiru
Plus encore que son goût pour la provocation, le Roi ne cacherait-il pas derrière ses phrases chocs un complexe d’infériorité à l’égard d’un régime qui tant par son absolue verticalité que par son imagerie le subjugue ?
Ou lorsque consommer allemand (Mercedes, Audi, BMW...), à la manière de ceux qui consomment américain ou hallal, c’est se soumettre à la puissance de l’empire – sur le modèle du désir mimétique de René Girard, le sujet admire, non pas l’objet, mais celui qui le possède.
Et tant pis si « le Fuhrer Heenoko » avait vécu à l’époque de la deuxième guerre et d’Adolf, c’est un aller simple en train qui lui aurait été réservé.
Les réseaux pédophiles
La ref’ ? Le morceau Vols d'énergies qui clôt l’album
Sur une boucle piquéee au regretté Prodigy (« Pedophiles rape lil' kids for energy, the satanic rituals »), le Roi amalgame tous les clichés sur le sujet façon Milton William Copper sur son cheval pâle.
« Demande aux vieux Européens de lignée reptile/La nouvelle mode est de voler l'énergie des petits enfants/Ils les adoptent pour les offrir en sacrifice à Satan/Toutes ces élites corrompues postées dans le gouvernement/Qui subventionnent ces avortements/Ces prédicateurs de l'Evangile à l'abri dans le Vatican/Ces étoiles hollywoodiennes comme Angelina Jolie et Madonna/Qui veulent à tout prix s'accaparer/De l'un de nos petits bébés noirs/Pour en faire leur porte-bonheur. »
Kanye West et Alain Soral n’ont rien inventé.
Le rap de Queensbridge
La ref’ ? « Le Roi des Rois, l'ambassadeur du rap français queensbridgedisé sur le continent français » sur Crack Music
Mecque du rap dans les années 90, la plus grande cité HLM des États-Unis a donné naissance à certaines des plus fines plumes du mouvement – Nas, Tragedy Khadafi, Capone-N-Noreaga, Cormega, Big Noyd et bien sûr Mobb Deep, dont le Roi est un suceur de pénis un inconditionnel.
La légende veut d’ailleurs qu’il y aurait traîné ses guêtres pendant ses jeunes années, le temps pour lui de faire cette oseille.
Malheureusement pour les nostalgiques de ce rap de rue lugubre qui a tant influencé la scène française, QB n’est plus : tandis que depuis 10 ans les très rares rappeurs newyorkais ayant percé sont issus d’autres quartiers de la ville (A$AP Rocky, French Montana, Nicki Minaj...), rimer en Timberland et vestes de régate Helly Hansen sur la vente de crack est tout simplement passé de mode. Atlanta, l’autotune et la gentrification ont eu sa peau.
Ne reste qu’à réécouter Noirs et professionnels en boucle pour continuer de faire vivre la flamme.
Publié le 2 septembre 2024.
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C'est le passif social endémique et historique dans ce pays qui alimente et conditionne le ressentiment des classes laborieuses face à leurs élites.
Des massacres de communautés juives en Provence au moyen âge en passant par la sainte inquisition et l'extermination des cathares en France, les guerres de religion entre catholiques et protestants, l'envoi de la troupe contre les grévistes de Fourmi, pour finir l'écrasement de la commune de Paris par les versaillais, l'exécution pure et simple des mutins pendant la guerre 14-18.
Il n'y a pas de culture de compromis dans ce pays, pas de culture du consensus mais du dissensus, de l'affrontement perpétuel, tout le monde trempe dedans !
Il faut faire un travail sur son passé collectif si l'on veut en sortir par l'éducation des nouvelles générations, la rééducation des anciennes... L'Histoire doit être réécrite dans le bon sens et non pas dans la folie collective, le délire et la perte de sens capitaliste ou autres.
L'Histoire n'est pas folle, ce sont les hommes qu'ils le sont et qui refusent de se soigner, quand ils l'accepteraient ils refuseraient sans doute de guérir pour berner leurs médecins comme on les a berné toute leur vie de travailleurs, de travailleuses, de laborieux et de défavorisés par des élites qui ne valent que par leurs diplômes acquis et peu par l'exercice de leur intelligence. C'est de la malignité à tous les étages.
Heureux les débonnaires car ils hériteront la terre.
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Le devoir d’humanité
Ce qui me fait triste c’est qu’il ne faudrait qu’être juif pour dénoncer le crime du génocide juif et porter la responsabilité du devoir de mémoire de la Shoah. Or, ce crime contre l’humanité devait être dénoncé par tous les êtres humains. Le comble pour les descendants des victimes serait d’en faire un marqueur identitaire exclusif de l’identité juive. Et ce faisant, absoudre les autres de tout devoir d’humanité. Pire de basculer dans l’indifférence, pire plus encore d’en faire un délire d’appropriation culturelle et la muer en « supranationalisme » ! Le devoir de mémoire est un front commun, universel. Nous sommes tous les descendants des victimes de l’holocauste nazi. Les risques de déshumanisation du genre humain seraient d’oublier de témoigner de notre humanité et de semer en chacun les germes de la haine fratricide entre les peuples, entre les gens. Et ne plus savoir reconnaître quand l’un d’entre eux s’apprête à commettre l’impensable : tuer l’humanité, au nom de sa cause, de sa soif de puissance, de sa haine et de la galvanisation des foules contre un trait culturel, contre une différence en créant des bouc-émissaires qui deviendront des victimes. C’est notre ressemblance qui doit nous faire tolérants et empathiques de nos différences. Et prendre le chemin de la lutte par anticipation du risque génocidaire, de la résistance contre les salauds, du travail historique et de documentation, de l’écoute des témoins que sont les victimes, du travail du souvenir et du repentir de chacun sur les exactions des uns contre les autres. Sur le génocide juif et tous les autres, rwandais, arméniens, congolais, … le devoir de mémoire est un devoir d’humanité, impératif autant qu’universel. Et par extension, tous les crimes contre l’humanité : un devoir de mémoire collectif sur l’esclavage, sur les guerres de colonisation, sur le supremacisme…et fonder l’humanité entière sur l’apaisement.
Janvier 2023
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(Source : Insolentiae.com 221020)
#Nous vivons dans un monde de fous.#Je crois que dans ce pays tout le monde devient complètement malade.#Le monde d’Ubu roi !#Une vraie société de mabouls.#Un monde où on vous demande tout et son contraire dans un espèce « d’en même temps » totalement impossible et au succès improbable.#Pour le virus du Covid#ouvrez les fenêtres toutes les 10 minutes et aérez. Pour la chaleur et la sobriété énergétique calfeutrez et fermez tout !#Les masques ne servent à rien en population générale… puis#port du masque obligatoire sinon 135 euros d’amende.#Et désormais#c’est un génial et totalement maboul pour la transition écologique prenez le train et les transports en commun mais à cause des prix de l’é#C’est juste un délire collectif ahurissant dont le professeur en chef de notre asile d’aliénés n’est autre que le docteur Maboul du Palais#Non pas qu’il soit plus maboul que tous les autres. Non.#A la grosse commission de Bruxelles ils sont carrément en phase terminale de décompensation de folie extrême.#Mais notre Manu incarne ce système qui se met à tourner en boucle et à se taper la tête contre les murs !#Plus rien ne fonctionne#parce que nous nous effondrons sur nous mêmes et les complexités que nous créons depuis des années. Nous croulons sous nos empilements de r#de lois#de normes#de fiscalité toutes plus folles et incompréhensibles les unes que les autres.
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Flicards vous êtes littéralement fascinants de connerie et de folie on va vous attaquer collectivement en justice pour harcèlement (et pas que) sur victimes d'actes de torture et de barbarie. Vous êtes foutus.
-Je n'ai AUCUN CASIER JUDICIAIRE dans aucun pays. J'ai vécu en France métropolitaine, en Espagne, et à la Réunion.
-Je n'ai AUCUN HISTORIQUE DE VIOLENCE SCOLAIRE.
-Je ne TUE NI EN VRAI NI À DISTANCE.
-Je lutte contre la violence quotidiennement en particulier en France depuis 2 017. J'ai ainsi subi ainsi que ma femme et collaboratrice un boycott terrifiant étant donné que je m'occupe beaucoup de violence de rue et qu'elle n'est pas blanche en Occident et surtout en France.
-La rumeur sur moi "sorcier serial killer télépathe" qui ne court pas que chez des clampins atteint des proportions mondiales et gravissimes. Je ne détaille pas les faits liés à ces délires pour l'instant, et ne dis pas qui en est atteint.
-Les massacres et autres afflictions non létales de type paralysie des jambes continuent depuis le 13. Non, je n'ai ni grimoire ni marmite ni chapeau pointu. Vous êtes PSYCHIATRIQUEMENT MALADES et devez vous faire interner pour notre sécurité.
Basile Pesso.
#basile pesso#abus de pouvoir#violences policières#harcèlement policier#maltraitance institutionnelle#contenu original#fight hate#fight violence#journalisme#folie#démence#psychiatrie#délire collectif#diffamation#journalistes#yes we are magazine
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Que recherchons-nous à travers nos relations, rencontres et échanges ?
Quel est le sentiment que nous désirons ardemment éprouver, tout au long de notre vie ?
L’amour est évidemment la réponse à toutes ces questions.
L’amour est ainsi le principe et la source de toute vie, sans quoi rien ne pourrait exister ni subsister.
L’amour est la force qui fait tourner les mondes, l’énergie qui maintient la cohésion des atomes comme des planètes.
L’amour est au cœur des mystères que nous sommes venus appréhender et expérimenter sur cette Terre.
Chacun ressent et pressent, même confusément, que l’amour vrai est la clé et la solution de tous nos maux, individuels et surtout collectifs, économiques, politiques et sociaux.
Mais l’amour véritable n’est pas acquis d’emblée : il est à rechercher, ressentir, découvrir.
Il n’est ni instinct de possession, ni dépendance fusionnelle, ni suivisme grégaire, car il émane de soi.
Il est le résultat de l’alchimie intérieure, le fruit de la reconnexion à l’être essentiel et à la puissance de vie.
L’amour est la joie d’être, le signe d’une conscience éveillée et lumineuse, un présent accordé, offert et partagé.
L’amour est ce que nous sommes éternellement, en dépit de nos souffrances, illusions et désillusions et parfois grâce à elles ; il est notre état naturel, notre aspiration à une vie riche, fascinante, magique, inattendue, utile et initiatique.
L’amour est partout, omniprésent et protéiforme ; il se pare de toutes les couleurs et de toutes les fréquences, et se manifeste de multiples manières : amour du compagnon ou de la compagne, des amis, des enfants, des animaux, de la nature, de la beauté, des œuvres de l’esprit…
Mais c’est la relation amoureuse qui se révèle son territoire de prédilection, car alors le sentiment se mêle au désir, à la sensualité et à l’attraction des corps, lieu de toutes les convoitises, de tous les délires et de toutes les extases.
Ce que l’on nomme amour est rarement digne de ce nom : l’amour qui blesse et qui déchire, qui conquiert et qui rompt, qui domine et qui soumet, qui idolâtre et qui méprise, n’est qu’une caricature égotique, une maladie infantile du cœur, un balbutiement du sentiment.
L’amour qui prend fin n’a jamais existé ; l’amour qui se meut en haine ou indifférence, n’était qu’illusion, transfert, projection, malentendu.
Les relations évoluent et donnent souvent lieu à séparation, éloignement, divergence. Mais comment peut-on rejeter, nier ou diaboliser l’être que l’on a tenu tendrement dans ses bras, si ce n’est précisément à cause de la douleur créée par son absence ?
L’amour véritable est patient, sincère, honnête et compréhensif ; il se nomme bienveillance, bonté, compassion, douceur, tendresse, sollicitude ou empathie.
De la nature de l’amitié, il dure la vie entière, car il n’est pas fondé sur l’image ou les apparences, mais sur les liens invisibles et mystérieux qui unissent les âmes et les cœurs.
Aussi le chemin de l’amour, que tous nous empruntons à notre manière, est-il un apprentissage, qui mène de l’égoïsme à l’altruisme, de l’aveuglement à la connaissance, de la consommation au partage, de la prédation au don.
L’amour est éternel car il est spirituel ; il est la joie libre du cœur qui s’est ouvert ; il ne sait que grandir, fleurir et embellir.
L’amour est si puissant qu’il se joue des barrières, frontières, critères, normes et interdits.
Car l’amour est libre et il souffle où il veut ; il ne peut être contraint, obligé ou mis en cage ; l’autre ne nous appartient pas et l’emprisonner, ce n’est pas l’aimer.
L’amour ne donne ni droits, ni devoirs ; il est une extraordinaire opportunité de vivre des moments merveilleux et magiques, une chance à ne surtout pas laisser passer.
Et si l’amour était sagesse, philosophie éminemment subtile, art et science oubliés, à retrouver, découvrir, réinventer ?
L’amour est un défi. Saurons-nous y répondre ?
LA SAGESSE AMOUREUSE
Yann Thibaud
Extrait de «L'Alchimie émotionnelle ou la métamorphose du coeur»
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Aujourd'hui dans notre rubrique Libfem, voici comment Nous Toutes, mouvement créé par Caroline de Haas, rentière en chef du féminisme, tente de couler un concurrent pour récupérer ses parts de marché en l'accusant à tort de transphobie:
C'est d'autant plus ignoble que le concurrent en question, le collectif Féminicide par Compagnon ou Ex, fait un excellent travail et a beaucoup contribué à alerter les autorités sur le sujet.
#la dégueulasserie de ces rombières n'a donc aucune limite#feminism#libfem#j'ai conscience que le terme rombière#ou harpie#n'est pas franchement compatible avec la Sororitay™#mais par moment c'est mérité
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Jacques Lacan: "L'erreur de bonne foi est de toutes la plus impardonnable" (Écrits, p. 859).
Cet effet d'échelle inversée, on la trouve déjà dans l’essai de Thomas de Quincey "De l'assassinat considéré comme un des beaux-arts" où l'on lit: "Pour peu qu'un homme se laisse aller à l'assassinat, il en viendra bientôt à boire et à enfreindre le sabbat, et de là il tombera dans l'impolitesse et la nonchalance."
Le paradoxe énoncé par Lacan exprime l'essence même du freudisme, sa salubrité.
Le fait qu'il y ait un inconscient nous interdit en effet de nous prévaloir de notre bonne foi, notre intention, notre "belle âme"…
"Je n'ai pas voulu cela" ne vaudra jamais absolution.
Oui, cela que tu as fait, ou qui résulte de ce que tu as fait, tu l'as désiré, car ce que tu as désiré, tu ne le sais pas.
Ce sont les conséquences qui te l'apprennent. Ce qu'il aura désiré, l'homme est condamné à ne le savoir qu'après-coup.
Pour une fois, on peut même citer Jacques-Alain Miller autrement que pour dénoncer sa fallacieuse traîtrise, du temps lointain et oublié où il lisait encore Lacan:
"L'éthique de l'intention est bonne fille, qui fait du sujet toujours un innocent, sauf à douter, comme Kant, que jamais une bonne intention, absolument bonne, ait part en ce monde. L'inconscient veut une plus mâle morale: tu ne saurais te tenir pour quitte des suites involontaires de ta bêtise. Il y a plus de choses dans ta volonté et dans ton cœur, Horatio, que n'en rêve ta philosophie...
On répète le dit de Lacan, "Ne cède pas sur ton désir", et on crie "Au meurtre ! À l'assassin ! Attentat à la morale publique !", on ameute la population, on appelle sur lui comme jadis sur Freud la censure des bien-pensants.
Lacan dit exactement, dans le Séminaire L'Éthique de la psychanalyse (Seuil, 1986) : "Je propose que la seule chose dont on puisse être coupable, au moins dans la perspective psychanalytique, c'est d'avoir cédé sur son désir" (p. 368).
Lacan fait ici écho au Freud du Malaise dans la civilisation, selon lequel "chaque renoncement à la pulsion - «à la satisfaction pulsionnelle» - devient une source dynamique de la conscience morale, chaque renoncement nouveau accroît la sévérité et l'intolérance de celle-ci".
Ce qui signifie que selon Freud, et contrairement à ce que voudrait le sens commun, le sentiment de culpabilité (inconscient) n'est jamais si vif que lorsque le sujet sacrifie sa jouissance à l'idéal moral.
Ainsi le "Surmoi" se nourrit-il des renoncements mêmes qu'il exige. Freud présente cette notation comme l'apport spécifique de la clinique psychanalytique à la question de l'éthique. Le "avoir cédé sur son désir" de Lacan traduit et transpose à la fois le "Triebverzicht" de Freud
C'était aussi l'intuition de Nietzsche, le génial philosophe, fils du pasteur de Röcken comme Cioran, dépressif insomniaque, était fils du prêtre orthodoxe de Rasinari, imputait au "training de la pénitence et de la rédemption" ce qu'il appelait "le délire collectif des enragés de la mort", dont il stigmatisait "le cri atroce, Evviva la morte" (La Généalogie de la morale, III, 21, p. 331 de l'éd. NRF,1971).
De même, l'inconscient ne veut pas dire: tous victimes.
L'inconscient veut dire : tes intentions qui sont mignonnes, tes idées qui sont tes catins, tout cela est un trompe-l'oeil, une façade, dit Freud (en français dans le texte). Ce sont les conséquences qui font poids, et dont tu es responsable. Déchiffre ton inconscient - impératif éthique -, car ce que tu n'as pas voulu, ce que tu ne sais pas, sera retenu contre toi. C'est la dure loi de Freud, la terrible lex Freudiana.
On s'imagine que la doctrine psychanalytique exonère l'humanité, que le déterminisme inconscient dédouane tout un chacun, que Freud est le nouveau Rédempteur, qui vous remet vos péchés. Inconscient = punition impossible. C'est ainsi que l'on a interprété le freudisme au public: de travers.
Ce fait accuse non pas Freud, ni le commun des journalistes, mais les psychanalystes, incapables de s'égaler à la pensée que l'inconscient veut dire tout le contraire: que je suis responsable plus loin que ma conscience n'étend son empire. Seul Lacan écrit, et il est encore incompris : "De notre position de sujet, nous sommes toujours responsables. Qu'on appelle cela où l'on veut, du terrorisme" (Écrits, p. 858).
L’inconscient, c’est la politique.
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Une touche d'amour
Dans ce monde en plein délire collectif,
J'ouvre une parenthèse sur l'affectif.
Une touche d'amour,
Un soupçon d'insouciance.
Je rêve de baisers volés,
De rendez-vous impromptus,
De câlins spontanés.
Je refuse d'encaisser
Les coups de gueule,
Les coups de sang
D'une politique sans cœur,
Qui nous envoie dans le néant.
Je veux vivre sereine,
Avec de l'amour et sans haine.
Je rêve que le prince charmant
M'enlève sur son destrier blanc,
Qu'il m'embrasse longuement,
Qu'il me demande un enfant.
Je rêve d'un monde sans masque,
Ni désinfectant,
D'une vie sans geste barrière
Qui tue les sentiments.
Je ne refermerai pas cette parenthèse.
Dans mes songes,
J'ai encore des droits.
Loin de tous ces mensonges,
Je suis déjà dans tes bras.
Anastasie Alamartine
(1er février 2021)
Tous droits réservés
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