#définition du fonctionnalisme
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Le fonctionnalisme en psychologie
Le fonctionnalisme en psychologie
Bonjour, Je vous propose un sujet sur une notion qui a fondamentalement changé l’approche de la psychologie : le fonctionnalisme. Elle a permis l’essor de tout un pan de l’étude de l’activité mentale de l’individu. Il est le corollaire du structuralisme. Cette théorie a été élaborée entre la fin du XIXè S et le début du XXè S par William James (1842-1910). Cette école de pensée sera déterminante…
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#ancètre de la psychologie clinique#définition du fonctionnalisme#évolution doctrinaire fonctionnalisme#fondements/doctrine fonctionnalisme#théories de William James
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Dans un article agréable à lire, Tristan Claret-Trentelivres, se livre dans le figaro à un exercice de style périlleux : une critique esthétique de l’époque. « L’ancien est esthétiquement bien supérieur au contemporain » : voilà une assertion bien définitive, qui doit conforter son cœur de cible du lectorat du Figaro, confortablement installé dans ses charentaises, mais qui appelle néanmoins quelques remarques.
D’abord notons que pour un château d’Ancy-le-Franc construit en 1540, chef d’œuvre absolu de la renaissance Française, il est très difficile de savoir combien de châteaux de l’époque, minables, mal bâtis, horriblement construits ont été démolis, remaniés à d’autres époques, ou déconstruits. Affirmer que ce château représente la production architecturale du 16éme siècle Français serait complétement faux. A l’époque de la construction des bâtiments haussmanniens célébrés dans l’article de Claret-Trentelivres, la « Zone » était un bidonville géant qui entourait Paris sur 30km de profondeur, sur la zone non-aedificandi de l’enceinte de Thiers. Est-ce que ces constructions de bric et de broc, trouverait la même grâce auprès de l’auteur de l’article que les bâtiments haussmanniens bourgeois du centre de Paris ? Est-ce que, pour pouvoir clamer en société « moi, j’habite dans un bâtiment 19éme siècle», ça vaudrait vraiment le coup de faire sauter son PEL pour avoir un petit cabanon en bois et tôle d’une pièce, non isolé, sans adduction d’eau et sans égouts ? Ce qu’il nous reste du passé c’est ce qui a résisté au temps, le monumental, l’exceptionnel, ou au contraire l’immuable, le type à révolution lente des constructions vernaculaires, souvent à vocation agricole. Peut-on se fier à ces restes pour définir les qualités esthétiques d’une époque ? Rien n’est moins sûr.
D’autre part la piste de l’« indifférence fonctionnaliste » moderne et contemporaine, au cœur de l’accusation me semble une fausse piste. Ce fonctionnalisme qui préside à bon nombre de nos constructions et en réalité strictement la même que celle qui conduisait le paysan lotois à construire sa ferme en pierre. Le vernaculaire contemporain des bureaux de la gendarmerie de Mont-de-Marsan, en plafond 30x30, au sol intégrant plinthe en PVC lustré, éclairé au néon, est probablement aussi fonctionnaliste qu’une magnanerie gardoise en pierre de vers et charpente massive en châtaigner des Cévennes du 19éme siècle.
En revanche il semblerait que ce soit moins beau, et c'est un point que l'on peut accorder à l'auteur de l'article. Ce qui a vraiment changé au cours du XXéme siècle, ce sont les conditions de production de l’espace bâti : aujourd’hui extraire une pierre dans la carrière au fond de son jardin, est beaucoup plus compliqué, plus long et plus cher, que d’aller chez BricoTruc chercher un parpaing et de la pierre de parement chinoise. Si votre voisin a un tropisme le poussant vers la pierre de parement chilienne ou finnoise, ça sera toujours moins compliqué que d’aller au fond du jardin débiter une pierre de carrière locale. Dans notre système d’économie mondialisé il n'y a plus de lien entre le territoire et l’espace bâti.
Cette rationalisation des filières, cette industrialisation des procédés des constructions commencé 19éme siècle et complétement achevé avec le processus de normalisation (Norme, Eurocode..) standardise les mises en œuvre, les assemblages, les jonctions entre éléments architectoniques. Plus de décors, de savoir-faire locaux, les artisans toujours moins nombreux abandonnent progressivement le savoir-faire transmis par la tradition au profit des tutos youtube universel, et deviennent des « poseurs » de produits, au risque de ne pas pouvoir assurer leur ouvrage. Ce que l’on ne voit plus dans les bâtiments, c’est la main de l’homme, son travail, sauf quand il y a un défaut. C'est probablement une des premières pistes de l’absence de beauté manifeste du vernaculaire contemporain. Pour le monumental, le grandiose, les architectes en charges des bâtiments contemporain ne sont ni plus mauvais ni meilleurs que leurs prédécesseur. Le problème pourrait résider dans cette phrase : « nous sommes collectivement plus riche qu’en 1900 ». Nous avons, au moment de construire, trop de choix, trop d'option. L'intelligence des hommes se perd dans cette gymnastique épuisante de la réinvention permanente des procédés constructifs, au risque de perdre une qualité : la simplicité évidente de la mise en œuvre, qui reste un des manière les plus simple de conduire à la beauté.
Si vous passez sur l’autoroute à Montpellier, et que vous voyez apparaitre le nouveau quartier de Port Marianne, vous avez la même sensation que quand vous traversez la ZAC Massena à Paris, la ZAC Confluence à Lyon, ou encore Cardiff Bay au Pays de Galle. Vous faites l’expérience inédite de la déterritorialisation. Vous êtes plongé dans le « nulle part », dans le standard absolu, le marasme moderne et libéral d’une architecture de catalogue. En fait vous êtes projeté mentalement Portes de Versailles, au salon BATIMAT, dans la vaste salle des exposants des catalogues de matériaux. Ce qui est paradoxal, et qu’oublie de mentionner l’auteur de l’article, c’est que cette architecture de catalogue à bel et bien commencé avec l’haussmannien qui était déjà une proto-industrialisations des décors (balustre, corniches..), des manières de faire, appliqués indifféremment à Paris, Niort ou Toulouse.
Mais contrairement à ce qu'affirme notre auteur, cela ne veut pas dire que cette beauté n’existe plus aujourd’hui : elle s’est simplement déplacée. Malheureusement elle n'est plus beaucoup dans les villes, qui sont produites comme des objets de consommation courante. L’auteur de l’article mentionne les bouches de métro Art Nouveau de Paris. Il est normal que Paris, quasi-centre du monde intellectuel en 1900, fasse des bouches de métro des petits monuments à la mesure de la nouveauté que représente ce nouveau mode de transport. Aujourd’hui, le métro c’est banal. En revanche le terminal 1 de Charles de Gaulle, construit par Paul Andreu en 1967, est un chef d’œuvre d’architecture absolu, un monument contemporain, de béton d’acier et de verre, qui n’est ni froid ni insipide, qui est une remarquable combinaison entre la commodité d’usage, la solidité de l’édifice, et la beauté de la mise en œuvre.
Alors quand, en bon énarque, Claret-Trentelivres nous explique qu’il faudrait établir des règles d’urbanisme « d’exigences esthétiques », au-delà du fait que c’est heureusement impossible, je ne peux lui souhaiter que bon courage pour en définir les critères ! Qui est légitime à pouvoir définir ce qui est beau ? En revanche l’État devrait avoir un rôle d’exemplarité, et cela ne peut passer que par la pédagogie, par la formation des élus. Avoir des architectes, des paysagistes à tous les niveaux administratifs, et dans tous les territoires, doté d’une formation solide, permettrait d’éviter bien des écueils contemporains.
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Des villes intelligentes, réalité ou fiction?
En vente en e-book à 9,90 euros Mon livre "Des villes intelligentes, réalité ou fiction?" vient de paraître en anglais et en français. J'en publierai progressivement des extraits sur ce site. Hervé Juvin m'a rédigé une préface particulièrement dynamique qui pose le problème du développement urbain au regard de tous les mythes que trimballe la "modernité". Homme de grande culture qui, comme moi, alterne entre le monde des idées et celui de l'entreprise, chercheur et essayiste de talent, passionné par l'Afrique, l'Amérique, la Russie, la Chine, nous nous côtoyons depuis de nombreuses années autour de réflexions sur l'évolution - que dis-je, l'effondrement - de nos sociétés, le triomphe de l'individualisme et l'abandon du sens du Bien commun, le naufrage dans un relativisme obsessionnel dans le rôle des panzerdivisions de la mondialisation qui nivelle tout pour faire place au tout marché. La ville, et les mutations qu'elle va connaître, concentre toutes les faillites de l'utilitarisme de la conception occidentale de la vie, du rationalisme qui confine à l'absurde, du positivisme, du fonctionnalisme (une chose doit servir à une chose et pas à deux!) qui a donné ces mégalopoles dans lesquelles nous vivons et que des savants fous veulent rendre encore plus grandes et encore plus inégalitaires avec la fascination des métropoles qui achèvera la destruction de nos paysages, de nos villages, de notre civilisation. Hervé Juvin me gratifie du mérite de participer au mouvement de "déradicalisation de la modernité". Ce compliment me va droit au coeur. Le lecteur trouvera ici la table des matères et le renvoi vers quelques chapitres, en attendant que le livre soit dispoible à la vente. Téléchargez la préface et l'introduction depuis le site de l'éditeur. Table des matières (PDF éditeur) CR Table des matières 1 Habiter, bouger, travailler, rencontrer, jouer, vivre enfin… 2 Introduction.......................................................................... 3 Mais qu’entend-on par « smart city » et d’où est venu ce concept ? 3.1 Des smart cities pas si « smart » !.................................................. 3.2 Le miroir aux alouettes des smart cities :...................................... 3.3 D’autres miroirs pour d’autres alouettes : la ville des classes créatives. 3.4 Alors c’est quoi, une « ville intelligente » ?............................... 4 L’enjeu du développement urbain dans le contexte de la troisième révolution industrielle 4.1 Les enjeux démographiques et économiques : vers un changement de modèle économique 4.2 Les enjeux géopolitiques : le basculement de la polarité du développement vers le sud-est et des stratégies différentes entre pays industrialisés et émergents. 4.3 Transition énergétique: La malédiction des énergies fossiles n’est pas prête de nous quitter. 4.4 Les six ruptures du développement urbain basé sur la ville intelligente 5 Qu’est qui fait qu’une ville est intelligente ?...................... 5.1 Les leçons de la ville médiévale...................................................... 5.1.1 Des villes sans architectes ?.......................................................... 5.1.2 Comment la ville devint inintelligente ?........................................ 5.2 La ville est un système de vie............................................................ 5.3 Le territoire intelligent.................................................................. 5.3.1 Le territoire, un actif immatériel................................................... 5.3.2 Le territoire secrète l’innovation (et non l’inverse)......................... 5.3.3 La dynamique territoriale en action.............................................. 5.4 La métropole est-elle un territoire intelligent ?................................ 5.5 Une ville n’est pas une collection de smarties................................... 5.5.1 Une ville est un système vivant…................................................... 5.5.2 … que nous comprenons aujourd’hui par de nouvelles approches.. 5.5.3 … au cœur desquelles les sciences de la complexité…...................... 5.5.4 …permettent de conjuguer quasi-stabilité interne et instabilité externe. 5.6 Les dangers de l’approche technocentrée........................................ 6 Les nouvelles sciences de la ville 6.1 Les mythes sympathiques et moins sympathiques de la cité idéale 6.2 La ville est un système en déséquilibre.............................................. 6.2.1 Définition d’un écosystème urbain................................................ 6.2.2 La ville, un système en équilibre incomplet..................................... 6.2.3 Quelle taille optimale pour la ville ?........................................... 6.2.4 Taille et inégalités sont corrélées................................................ 6.3 La ville intelligente : un système autopoïétique............................... 6.4 La ville doit être conçue comme un « système de systèmes » :............ 6.4.1 La modélisation........................................................................ 6.4.2 L’émergence............................................................................. 6.4.3 Evolution inside: L’ Urban Life Cycle management........................ 6.4.4 L’architecture système comme cadre de représentation................. 6.4.5 La méthode de conception......................................................... 6.4.6 Le processus d’intégration : plus d’efficacité pour un coût moindre 6.4.7 Intégrer des systèmes hétérogènes.............................................. 7 La ville intelligente en action................................................. 7.1 Deux villes qui ne devraient pas exister : Norilsk et Singapour.......... 7.1.1 Norilsk, la ville la plus polluée et polluante du monde................ 7.1.2 Singapour, la nation intelligente............................................... 7.2 Les projets pilotes....................................................................... 7.2.1 La ville africaine:..................................................................... 7.2.2 L’émergence d’un projet territorial par le sens : le cas de Rhamna, au Maroc 7.2.3 Casablanca comme prototype pour remédier à la croissance tentaculaire de la ville 7.2.4 Angola, Namibie: Eco conception d’un système d’approvisionnement en eau potable 7.2.5 Problème urbain et transition économique : le cas russe des monovilles 7.3 Les chantiers de la ville intelligente............................................... 7.3.1 Le pouvoir des données............................................................. 7.3.2 Combien coûte la ville intelligente ?........................................... 7.3.3 Le gouvernement de la ville intelligente.................................... 7.3.4 Quelles sont les tâches et la forme d’un gouvernement intelligent de la ville intelligente ? 8 Conclusion.............................................................................. 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Style international, codes internationaux
C’est en 1932 que nait officiellement le « Style International » et ce grâce à l’exposition organisée par le tout jeune Museum of Modern Art de l’époque. Cette exposition co-présidée par Alfred Barr, Henry Hitchcock et Philip Johnson présente une architecture européenne d’avant-garde née dans les années 20 qui s’étant progressivement dans tout le monde occidental. Cette architecture, ils lui donnent un nom au travers de l’essai écrit par Henry Hitchcock et Philip Johnson : le Style international.
Le Style international se définit selon ses auteurs par trois points phares qui sont : l’effet des volumes, la régularité et le refus de l’ornement surajouté. Par ces trois points, Philip Johnson et Henry Hitchcock donnent une identité à un style qui semblait pour l’époque sortir d’une dimension étrangère, tant elle coupait avec le passé. Dans la forme, il ne s’agit plus de créer des volumes au travers de lourdes pierres ou de barres de fer extravagantes mais de laisser l’espace s’exprimer grâce à la légèreté et la simplicité offerte par la combinaison du verre, de l’acier et du béton. Aussi, la légèreté et la force donnée par ses alliages permettent une nouvelle conquête de l’espace architecturale qui caractérise bien des bâtiment « internationaux » : celle de la hauteur.
En effet, Si Hitchcock et Johnson faisaient essentiellement référence en 1932 à des immeubles de basse hauteur comme le Bauhaus ou l’immeuble Turun Sanomat, le qualificatif connait une digression durant les années suivantes qui finira par prendre en compte presque l’ensemble des constructions des années 50, marquées par d’immenses buildings aux façades vitrées, et aux nervures d’acier. Ses immeubles, dont la ressemblance esthétique semble frappante donnent raisons aux auteurs qui dans le terme Style international, voyaient une forme d’unification de l’Architecture face aux styles qui la divisait au siècle précédent.
La création du Style et son emploie est alors témoin du rapprochement international post guerre mondiale, de l’unification culturel, de la standardisation, et donc de l’avènement de l’équilibre prônée par les artistes du mouvement De Stijl, dont le nom fait tant écho. Plus question d’extravagance fortuite, mais de rationalisme, de proportion et de fonctionnalisme, le tout encadrer par une forme simple qui par le parfait accord de ses composants tant internes qu’externes traduit la pureté.
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La typo-morphologie est une méthode d’analyse apparue dans l’école d’architecture italienne des années 60 (S. Muratori, A. Rossi, C. Aymonino, G. Caniggia). Il s’agit d’une combinaison entre l’étude de la morphologie urbaine et celle de la typologie architecturale, à la jonction des deux disciplines que sont l’architecture et l’urbanisme. La typo-morphologie aborde la forme urbaine par les types d’édifices qui la composent et leur distribution dans la trame viaire. Plus précisément, cela consiste à penser en termes de rapports la forme urbaine (trame viaire, parcellaires, limites, etc.) et la typologie c’est-à-dire les types de construction (position du bâti dans la parcelle, distribution interne, etc.). Les types s'inscrivent ainsi dans certaines formes urbaines plus que dans d'autres. On s’intéresse ainsi particulièrement à :
La morphologie : étude de la forme urbaine dans son développement historique, à partir des éléments la constituant (le site d’implantation, le plan de la ville, le tracé des voies…).
La typologie : analyse des caractères spécifiques des composants d’un ensemble ou d’un phénomène, afin de les décrire et d’établir une classification. Dans notre cas, c’est l’étude des types d’édifices et leur classification selon plusieurs critères (dimensions, fonctions, distributions, systèmes constructif et esthétique).
Le type : Catégorie qui possède les mêmes caractéristiques urbanistiques et architecturales. La détermination de types se réalise par la recherche de co-présence, d’invariants, d’une part, et d’écarts et de variations d’autre part, dans les traits du bâti et de la forme urbaine.
Cette approche typo-morphologique s’intéresse non seulement aux formes bâties les plus largement répandues mais aussi à celles plus exceptionnelles, parce que toutes les deux traduisent un processus de stratification et de transformation des tissus urbains.
Cette méthode d’analyse met l’accent sur la revalorisation des tissus urbains anciens, et rejette l’urbanisme moderne, en prenant appui essentiellement sur une critique généralisée des méfaits des transformations urbaines des centres des villes européennes. Un argument principal est alors développé par ces auteurs. Ils pensent que l’histoire de la ville est inscrite dans la forme du bâti, dans la rue et dans la parcelle, alors que le modernisme fait abstraction de l’histoire du lieu. Dans ce cadre, leurs objectifs est de faire un effort de théorisation pour créer une « storia operante » (S. Muratori), c’est-à-dire une « histoire active », capable d’orienter les choix du présent, à travers notamment la décomposition des types de tissus urbains. Dans cette perspective, « tout objet construit est vu comme l’individualisation d’un processus historique de spécialisation des formes » - où passé, présent et futur sont liés dans une continuité historique - et appartient à un type bâti. Ainsi, pour eux, la ville nouvelle s’inscrit en continuité avec la ville ancienne, les permanences structurales étant l’expression de l’inertie du tissu urbain.
Comme le résume Pinon, l’analyse typo-morphologique se base sur les deux niveaux d’étude suivants :
-Les infrastructures : il s’agit du tracé au sol des occupations urbaines, que sont le site, la voirie et le parcellaire.
-Les superstructures : cela concerne les éléments eux-mêmes d’occupations du sol, essentiellement le bâti et les espaces libres.
Cette distinction fondamentale a une logique. En effet, « le tracé au sol des occupations urbaines (la voirie, le parcellaire) n’est pas la projection passive des éléments d’occupation de l’assiette de la ville (le bâti). Ce sont au contraire les éléments bâtis qui, le plus souvent, viennent se disposer dans les infrastructures formelles que constituent la voirie et le parcellaire. Bien sûr, ces infrastructures sont pensées (plus ou moins) en fonction des occupations qu'elles préparent, mais avec un degré d'autonomie, conscient ou inconscient, lié au processus de construction des villes. Toute infrastructure peut rester en attente, et se voir occuper par des "superstructures" qui ne sont plus celles qui étaient initialement prévues. Surtout que les superstructures peuvent être remplacées sans que l'infrastructure soit nécessairement modifiée. Il y a donc autonomie relative entre infra et superstructure. Aussi il est possible, au niveau de l'analyse, de les distinguer pour mieux comprendre leurs articulations. Tel est le principe de l'analyse morphologique (lecture des formes); décomposer en éléments pour les étudier en eux-mêmes, dans leur cohérence propre, puis recomposer pour étudier leurs relations spécifiques ». (Pinon, 1991, p.24).
L’analyse typo-morphologique a pour objectifs :
-De faire une évaluation critique de la forme des tissus et des organismes urbains.
-D’identifier des permanences structurales associées à l’identité culturelle des lieux et des contraintes relatives à la conservation du patrimoine bâti et des paysages culturels.
-De définir des mesures de contrôle des transformations du cadre bâti et d’encadrement des projets d’intervention.
L’analyse typo-morphologique est née suite à l’apparition de l’école italienne muratorienne en référence à l’ouvrage de Saverio Muratori publié en 1959 et qui porte sur la forme de la ville. Ses idées seront récupérées et développées à travers ses étudiants (A. Rossi, C. Aymonino, G. Caniggia). Plus tard, elles seront réintroduites en France par J. Castex P. Celeste et Ph. Panerai.
L’école italienne :
Cette école est venue élaborer une méthode critique d’analyse physique et spatiale des éléments de la ville et leur évolution dans le temps pour faire face à leur complexité.
Saverio Muratori (1910-1973) : Architecte italien, il est considéré comme le père de la typo-morphologie. Il enseigna à Venise en 1950 puis à Rome après 1964. Ses ouvrages majeurs sont : Studi per una operante storia urbana di Venezia (Études pour une histoire urbaine en vigueur de Venise, 1959) et Studi per una operane storia urbana di Roma (Études pour une histoire urbaine en vigueur de Rome, 1963).
S. Muratori étudie l’urbanisation médiévale de Venise et celle baroque de Rome, en s'appuyant sur l'analyse cartographique du parcellaire pour établir l'évolution historique des formes urbaines. Remontant le temps, la parcellographie historique s'inspire des méthodes descriptives de l'archéologie en les appliquant au champ de l'histoire de l'art, traditionnellement dominé jusqu'alors par l'érudition archivistique. Elle entraîne son auteur à décrire avec précision les typologies de l'habitat comme génératrices des formes urbaines et à esquisser par ce biais une analyse novatrice des morphologies urbaines, renouant avec la tradition désuète des « embellissements » puis de « 'esthétique des villes » qui avait dominé la pensée du XIXème siècle. De cette manière, S. Muratori pose l’analyse typo-morphologique comme préalable au projet en insistant sur l’importance de l’histoire dans la compréhension de la forme de la ville. Selon lui, l’analyse typologique fonde l’analyse urbaine dont le type représente l’essence de sa forme. Sa pensée influencera beaucoup Aldo Rossi, Carlo Aymonino, Vittorio Gregotti et G. Caniggia.
Aldo Rossi (1931-1997) : Architecte italien, il publia L'Architettura della città (L’Architecture de la Ville) en 1966 qui eut un grand retentissement auprès de ses pairs. Dans ce livre, Rossi analyse la ville en tant qu'architecture, qui selon lui n'est pas un simple conglomérat d'édifices, mais la résultante d'une longue histoire sans cesse reconstruite. Cet ouvrage invitait à considérer la ville comme une œuvre, un artefact chargé de valeurs symboliques, le lieu d'une mémoire collective. Il est considéré comme l’un théoricien de l’architecture et de la forme urbaine et l’un des critiques sévères du modernisme et du fonctionnalisme.
Selon Aldo Rossi :
-Le cadre bâti révèle la société.
-La forme urbaine résulte de l’histoire et de la mémoire de ses habitants.
-Chaque lieu est spécifique; «l’identité du lieu».
Carlo Aymonino (1928- ) : Architecte et urbaniste italien, il collabora beaucoup avec Aldo Rossi notamment pour la réalisation du quartier Gallaratese à Milan entre 1969 et 1974. Il a été rédacteur en 1954, dans le magazine Il contemporaneo(Le contemporain) et écrit pour le magazine Casabellaentre 1957 et 1965, participant ainsi aux débats sur la culture et l’architecture qui ont marqué cette époque.
En 1973, Aymonino a publié L'Abitazione Razionale : Atti de Congressi CIAM 1929-30 (L'habitation rationnelle: d'après le Congrès CIAM 1929-30), qui est une analyse du logement social où il a catalogué et a analysé des plans d'appartements du mouvement moderniste dans des villes européennes et américaines, aussi bien que des vieilles maisons avec cour et des maisons linéaires. C'était l’un des premiers exemples d'une approche typologique de l'architecture et de l’urbanisme. Le livre a aussi inclus les réimpressions de papiers sur le logement social du Congrès International de l’Architecture Moderne (CIAM).
Selon Carlo Aymonino :
-La production de la ville est une dialectique entre morphologie urbaine et typologie architecturale. Ici, il se démarque des travaux des autres auteurs de l’école italienne, qui considéraient que le rapport entre typologie et morphologie était causal. Pour C. Aymonino, le rapport est au contraire dialectique, puisque les tissus ne sont pas déterminés uniquement par les types de bâtis qui les composent, mais bien par l’ensemble des interrelations entre eux, les tissus possédant en outre leur propre structure
-Les anciens édifices (médiévaux) jouent un rôle pivot dans la définition du tissu urbain.
-Le modernisme ne peut pas se fonder sur l’analyse de la ville ancienne.
-Les édifices modernes se séparent de leur contexte, ce qui produit une incohérence entre édifice et tissus urbain.
Gianfranco Caniggia (1933-1987) :
Architecte italien considéré comme une figure importante du courant typo morphologique, il publia Letture di une città (Lectures d’une ville) en 1963 dont l’introduction a été rédigée par Muratori. Le livre propose une lecture morphologique systématisée de la ville et se présente à la fois comme l’analyse d’une ville particulière, Florence, et en même temps sa structure très claire en fait un manuel de l’approche typo-morphologique. Il a beaucoup œuvré à l’étude et à la conservation de centres historiques anciens en Italie et en Afrique du nord et à retrouver les principes qui ont guidé la production urbaine, par une approche historiciste. Finalement G. Caniggia se distingue par avoir réalisé des efforts d’opérationnalisation des concepts et des approches élaborés par ses collèges.
Selon Gianfranco Caniggia :
-Chaque objet construit doit être analysé dans son cadre de référence.
-La ville n’est pas un objet mais un processus qui génère puis altère des objets.
-La forme urbaine s’appréhende via une analyse de la mutation des types à travers le temps.
L’école française de Versailles :
C’est un groupe de recherche de l’École d’architecture de Versailles dont les principaux acteurs sont l’architecte Jean Castex, l’ architecte-urbaniste Philippe Panerai et le sociologue Jean-Charles Depaule. Ces auteurs furent les premiers à introduire la méthode typo morphologique en France. Des concepts ont été tirés de l’école italienne pour simplifier les données de l’école muratorienne et établir une démarche d’analyse qui s’intéressera aux éléments suivants :
-Les typologies des éléments.
-La croissance urbaine
-L’articulation de l’espace urbain.
-Le repérage et la lisibilité au sein de l’espace urbain.
Cette école enrichit les travaux portant sur la morphologie urbaine de deux manières. D’une part, elle insiste sur le rapport entre structure urbaine dans son ensemble et tissu, donnant un rôle primordial aux structures du parcellaire. Tout en se basant sur les acquis italiens, elle propose de considérer le parcellaire comme étant en rapport étroit avec la typologie du bâti et non plus considérer celle-ci comme état une chose finie en soi. Ainsi, pour eux, le tissu urbain se constitue des rapports entre les éléments fondamentaux de la structure urbaine tels le parcellaire, le réseau de voirie et le bâti. Et ces trois éléments sont essentiels, puisque c’est à travers leurs relations que l’on peut saisir les logiques qui sont en œuvre dans la constitution des tissus et leurs modifications. D’autre part, l’autre apport de cette école est la mise en évidence des interrelations entre la structure physique de la ville, composée du réseau de voirie et de l’ensemble du bâti, avec les activités s’y déroulant.
Ils publièrent notamment :
-Philippe Panerai, Jean Castex, et Jean-Charles Depaule, 1977, Formes urbaines. De l'îlot à la barre, coll. Aspects de l’urbanisme, Dunod, Paris (successivement publié par Parenthèses, Marseille)
-Jean Castex, Patrick Céléste, Philippe Panerai, 1979, Lecture d’une ville : Versailles, Editions du Moniteur, Paris
-Jean Castex, 1985, Frank Lloyd Wright, le printemps de la Prairie House, Mardaga, Liège
-Jean-Charles Depaule, Jean-Louis Cohen, Jean Castex, 1995, Histoire urbaine, anthropologie de l’espace, CNRS Editions, Paris
-Jean Castex, 2004, Renaissance, baroque et classicisme. Histoire de l’architecture 1420–1720, coll. Savoir-faire de l’Architecture,
-Jean Castex, 2010, Chicago 1910–1930, Le chantier de la ville moderne, Editions de la Villette, Paris
L’analyse typo-morphologique est un outil important dans la formation et dans la pratique de l’architecte et de l’urbaniste. Néanmoins, plusieurs critiques ont été émises sur cette approche. D’une part, elle se base sur une conception ancienne de la ville, qualifiée par certains de nostalgique, qui surtout renvoie à un fonctionnement et à une forme datés – et donc obsolètes - de la ville. Par exemple, la continuité spatiale, les découpages parcellaires, les rues ne s’entendent pas de la même manière dans la ville ancienne et dans celle moderne, surtout à la vue de sa transformation métropolitaine. Une approche similaire ne peut alors convenir pour des objets aussi différents que la ville traditionnelle et la nouvelle réalité métropolitaine, où la connexion aux réseaux de transport compte d’avantage que la contigüité au front bâti et où les cycles d’investissement du capital immobilier suivent également des logiques qui n’étaient pas présentes dans la ville traditionnelle. D’autre part, certains estiment que l’intérêt de cette analyse typo-morphologique se limite à la description des formes urbaines, et ne peut être un instrument de leurs réalisation : elle s’inscrit dans une étude de contexte et non dans un projet urbain.
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Le colloque Walter Lippmann : aux origines du « néo-libéralisme », par Serge Audier (I) Introduction
Le colloque Walter Lippmann : aux origines du « néo-libéralisme », préface de Serge Audier – Penser le « néo-libéralisme », éditions Le bord de l’eau, 2012. Madeleine Théodore nous propose un résumé en plusieurs parties de cette réflexion essentielle. Ouvert aux commentaires.
Introduction.
Le moment fondateur du « néo-libéralisme » est celui correspondant à la naissance de la Société du Mont-Pèlerin, en avril 1947. Un autre est la création en 1955 du Institute of Economic Affairs britannique, un think tank qui inspirera directement le programme économique de Margaret Thatcher. Cependant le Colloque Walter Lippmann aura posé les bases de ce qui allait devenir la Société du Mont-Pèlerin.
En 1982, dans un volume collectif intitulé « Les nouvelles idéologies », le « néo-libéralisme » fait l’objet de tout un chapitre, sous la plume de William Ossipow, sous le titre « Le néo-libéralisme, expression savante de l’itinéraire marchand ». L’unité fondamentale du mouvement serait « l’individualisme méthodologique » selon lequel les seuls éléments pertinents de l’étude du social sont les individus considérés comme rationnels, c’est-à-dire capables d’adapter de façon la plus avantageuse les moyens aux fins assignées. Il a été développé par Carl Menger, l’un des fondateurs de l’école marginaliste autrichienne, suivi par l’économiste d’origine autrichienne Friedrich Hayek mais aussi par le philosophe Karl Popper, ainsi que Milton Friedman, économiste. La création de l’Institute of Economic Affairs répond à la volonté d’Hayek de placer la culture à la base de la bataille directement politique en faveur du libéralisme économique. Le think tank deviendra un « modèle international d’entreprise idéologique dite « néo-libérale ».
Il faut signaler le puissant arrimage du néo-libéralisme à la positivité scientifique. Il veut étendre l’approche micro-économique des échanges marchands hors du champ économique traditionnel : par exemple dans la sociologie, dans la théorie de la démocratie, dans l’approche des comportements des « groupes d’intérêts » et dans toute une série de domaines a priori les plus éloignés de l’économie comme l’éducation, la criminalité. L’idée centrale défendue par les « nouveaux économistes » est que le modèle de l’analyse économique peut s’étendre à la totalité des comportements humains et aux décisions que doivent prendre les acteurs. Il y avait aussi un aspect pragmatique à ces théories néo-libérales, car elles constituent la source de légitimité des politiques de dérèglementation, de privatisation, de désengagement de l’Etat, de régression sociale. A. Cantaro, en 1990, résume l’organisation néo-libérale ainsi : individualisme, économisme, et critique de la démocratie, d’une part, contestation des institutions, des politiques réformistes et du Welfare State, d’autre part. Thèmes qui sont associés à la revendication d’une réduction drastique du rôle des gouvernements (et du secteur public en général) jugée comme condition d’une plus grande liberté et d’un grand bien-être social.
En 2001, Gilles Dostaler souligne la volonté néo-libérale de remise en question et même de démantèlement de l’Etat-Providence. La recherche d’une plus grande flexibilité sur le marché du travail entraîne des offensives contre le mouvement syndical. Enfin, le néo-libéralisme se présente comme la réhabilitation du laissez-faire. Bourdieu, en 1998, dans L’essence du néolibéralisme, avait déclaré que « ce mouvement était la mise en pratique d’une utopie qui parvient à se penser comme la description scientifique du réel, et que ce projet du laissez-faire n’était absolument pas innocent : grâce à l’appui essentiel des économistes, le néo-libéralisme était devenu l’utopie planétaire des décideurs et des détenteurs de capitaux, avec pour horizon final la destruction généralisée des collectifs et l’avènement d’une pure logique du marché travestie en processus naturel, pour le plus grand bénéfice de ceux qui en sont les promoteurs ».
Cette définition de Bourdieu n’a cependant pas toujours été d’actualité : en 1946, le mot désignait un libéralisme renouvelé, notamment au plan social. En 1960, le terme pouvait encore désigner tout autre chose, comme la gauche incarnée par les Démocrates en Amérique. Chez Galbraith, c’est reconnaître, même aux Etats-Unis, que la planification s’impose. Alain Barrère, professeur en 1958 à la faculté de droit et de sciences économiques, affirme que l’ordre économique ne doit plus être considéré comme un ordre autonome et qu’en cas d’abus, la loi doit briser les monopoles afin de rétablir les conditions d’exercice de la liberté. Certains, comme Walter Lippmann, défendent même l’idée que l’ordre économique est un ordre subordonné. On pourrait aussi ajouter à la liste néo-libérale Sir William Beveridge, qui pose les bases du modèle anglais de protection sociale en 1942. En 1941, Gaëtan Pirou, professeur à la faculté de droit de Paris, signale que l’Etat, en matière économique, a un grand rôle à jouer, pour empêcher que la concurrence ne disparaisse et pour sauvegarder la liberté effective des individus. Pirou signale que Lippmann avait des idées pragmatiques finalement assez proches du New Deal, tel qu’il se développait à ce moment. L’historien américain Richard F. Kuisel parle d’une « économie concertée » dont se rapprochaient Gabriel Ardant et Pierre Mendès-France, souhaitant une conception néo-libérale imprégnée d’interventionnisme d’Etat et d’analyse économique keynésienne.
Cependant, à la fin des années 1970 et dans les années 1980, le sens du néo-libéralisme va changer, surtout au moment du coup d’état d’Auguste Pinochet en 1973, soutenu par Friedman et Hayek. Ce sont les « nouveaux économistes », comme Henri Lepage, qui contribuent à le faire connaitre, pour faire concurrence à la « nouvelle gauche » et pour signifier l’avènement d’un nouveau modèle scientifique, irréductible au « vieux » libéralisme notoirement discrédité : le mot est réinventé par Lepage dans la revue Contrepoint d’une manière arbitraire. L’essentiel pour Lepage est de faire connaître « une généralisation de l’approche économique à l’ensemble des activités et relations sociales, que celles-ci aient un caractère marchand (un achat) ou non marchand (la philanthropie, par exemple ou les activités non politiques). Selon lui, il ne faut pas confondre néo-libéralisme et néo-conservatisme, et non plus néo-libéralisme avec l’ordo-libéralisme allemand, à l’origine du concept d’« économie sociale de marché », aujourd’hui charte implicite de la social-démocratie allemande.
Le « socialisme humaniste » à la Erich Fromm et plus largement le « freudo-marxisme » faisaient horreur aux nouveaux économistes, et Michel Foucault se montra réceptif aux théories de ceux-ci. La tâche de son cours au Collège de France en 1978-79 sera de comprendre le néo-libéralisme sous l’emprise de deux paradigmes : celui de la concurrence et celui de l’« homme-entreprise ». Foucault n’ignorait pas les différences internes de la nébuleuse du néo-libéralisme, mais son paradigme unificateur de l’individu-entreprise l’a conduit à sous-estimer l’écart entre, par exemple, le libéralisme allemand et les théories du « capital humain » et le libertarisme américain. Par ailleurs, Keith Dixon, suivi par Serge Halimi, journaliste, développe une thèse caricaturale, fausse, en affirmant que le colloque Lippmann était entièrement dirigé contre Keynes.
Bref, on ne peut donc parler d’une offensive anti-keynésienne globale, et on ne peut établir de filiation directe entre le Colloque Lippmann, la Société du Mont-Pèlerin et l’Institute of Economic Affairs. Selon Bourdieu, les théories d’un complot des élites sont vouées à produire des diagnostics tronqués. C’est ainsi aussi qu’il s’était opposé à la notion d’« appareil idéologique d’Etat » revendiquée par Althusser.
On peut dénoncer les orientations qui sont des impasses pour analyser le néo-libéralisme:
1. Le conspirationnisme.
2. Le téléologisme historique.
3. L’essentialisme.
4. Le fonctionnalisme néo-marxiste.
5. Le sociologisme des réseaux.
6. La confusion entre recherche historique et militantisme.
De plus, on ne peut faire abstraction des contextes historiques. On ne peut tirer de leçon unilatérale du Colloque Lippmann pour la bonne et simple raison qu’il vit s’affronter des positions profondément et explicitement éloignées, voire antagonistes. Ce Colloque a peut-être été aussi l’expression et le symptôme de plusieurs formes de néo-libéralismes qui ne sont pas superposables.
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