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DEFI DU GRANON
A Chantemerle, le 15 août 2022
44eme édition de cette course de côte qui ne se démode pas, d’autant plus que le tour de France à connu une arrivée d’étape cette année au sommet de l’ogre du Briançonnais. Un attrait supplémentaire certain pour ce difficile col et l’organisation décide de mettre en place deux petites nouveautés cette année : un challenge « sprinter » pour un départ ultra-rapide (les 3 premiers récompensés après 1 km d’ascension au Villard-Laté) et un challenge « combatif » pour favoriser d’éventuelles tentatives d’échappées (les 3 premiers récompensés au passage de la mi-course aux Tronchets). Bref, les 11 kms @ 9% déjà bien difficiles à gérer vont être encore plus compliqués à appréhender !
Après avoir récupéré le dossard sur place et roulé environ 1h30 je retrouve les copains du team Signature dans l’aire de départ : Gérome Romey et Cédric Bernard. Je vois aussi Arnold Reifler, Benjamin Mestre, Alexandre Martin ou Guillaume Cloitre et Fabio Lanzone (vu sur la cyclo du col de la Loze). Jeannie Longo est aussi présente dans les premières positions pour le départ neutralisé derrière l’auto pour rejoindre le pied du col à la sortie de la station de Chantemerle.
Km0, coup de klaxon et sans surprise avec l’histoire du challenge « sprinter » du 1er km ça part à fond : bien que dans les 1eres places je suis vite débordé ! Mais 1km sur une pente aussi raide, c’est long et je recolle avant une nouvelle accélération ; cette fois 5-6 hommes se détachent pour aller jouer le sprint. Derrière je mène la troupe ; après 2-3’ souvent bien au-delà des 400W je me cale à un bon 5,5 w/kg pour limiter l’écart et commencer à revenir sur les échappés : ça marche plutôt bien et très vite plus que 2 hommes restent devant. Je maintiens ce rythme et bientôt je n’ai plus qu’Arnold en point de mire avec Abel Van Der Windt et Alexandre dans ma roue.
Après 5km comme cela, j’accélère à l’approche du 2eme challenge : Abel et Alexandre cèdent enfin quelques mètres et je me rapproche d’Arnold qui semble « contrôler » après son départ supersonique. Je le rejoins à 500m de la ligne des Tronchets et impose mon rythme : je suis devant et pense passer 1er en accélérant juste un peu mais Arnold ne lâche rien et me passe juste pour un boyau ! Il insiste dans la foulé mais je reviens et nous allons alors bien nous relayer pour la suite ; Abel reste menaçant mais on semble avoir une petite marge. Après une bonne vingtaine de minutes de très bonne facture (à seulement 13W de mon CP20 alors que nous partons pour 40’ d’effort), ça commence à devenir plus compliqué : les watts baissent et il devient compliqué de tenir 5w/kg : j’essaie tout de même de ne pas trop rester en dessous de cette valeur, je tente même quelque fois d’accélérer tout en vélocité mais mon camarade suit et relaie même sans broncher. Aux 3 kms, virage à droite et le final va se faire vent de face : dommage pour le chrono et on continue de se relayer plutôt que de s’attaquer dans ces conditions. Il en va ainsi jusqu’au dernier km ; après le court « replat » et à 500m de la ligne Arnold me met une attaque imparable à plus de 1000W ! Rien à faire pour moi et l’écart étant fait avec le 3eme je m’emploi à finir au mieux d’autant que la barre des 40’ n’est pas si loin, mais le vent de face sur ces derniers kms nous aura fait mal et je vais tout de même finir 2eme et égaler mon meilleur chrono ici en 40’49, 25 secondes derrière Arnold qui s’impose en 40’24. Abel conserve la 3eme place en 41’16.
Après pas mal de kms durant ce début de vacances, il est certain que je n’ai pas la meilleure des préparations pour ce genre d’épreuve, manquant de fraicheur et surtout de punch. Cela dit à 14W de mon CP40 et un départ rapide, je ne suis pas si mal d’autant que l’altitude doit aussi minimiser un peu les performances. Le chrono confirme ces bonnes dispositions avec un temps référence égalé (ou à 1’’ selon les segments du col sur Strava) pour ma 12eme participation ici !
Classements
Parcours
https://www.strava.com/activities/7641166165
#défi du granon#Serre Chevallier#chantermerle#hautes alpes#grimpée#resultat#cedric richard#roue des grands bois#specialized elite shop
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LE DEFI DU GRANON
A Chantemerle, le 15 août 2021
Cette course de côte, avec départ groupé de Chantemerle / St Chaffrey est programmée le 15 août de chaque année et regroupe cyclistes et runners au cœur de Serre Chevalier. Après l’annulation pour cause covid de l’édition 2020, une bonne centaine de cyclistes va en découdre sous une météo une nouvelle fois estivale ! Et en plus de cette excellente météo, la sécurité est aussi de mise puisque la route du col du Granon (avec ces 12kms @ 9,2% qui en fait un des cols les plus difficiles de France), est privatisée pour la course !
Je profite du départ pas très matinal (à 10h30) pour aller m’inscrire et rouler quelques 25kms sous le beau soleil des Hautes-Alpes. Sur la ligne les protagonistes de la veille sur le défi du Galibier sont encore présents avec Tim Alleman, Thomas Lemaitre ou Jonas Vercoutter mais on retrouve aussi d’autres coureurs venus juste aujourd’hui à l’image de Serge Garnier multiple vainqueur ici !
Bien placé derrière l’auto je conserve ma place pendant le départ fictif pour sortir de Chantemerle et rejoindre le départ réel sur la route de St-Chaffrey. Toute de suite dans l’allure, ça part assez fort et je reste à hauteur d’un concurrent jusqu’au Villard-Laté où je hausse le rythme dans la dure traversée du village ; je poursuis l’effort un moment avant de me retourner et voir qu’un seul coureur se trouve dans ma roue ! Un peu surpris de cette situation pas préméditée du tout, je ne me pose pas de question et mon compagnon d’échappée prenant même un relais… qui sera le dernier ; je reprends le commandement et bientôt me retrouve seul.
Voilà un moment que je n’avais pas eu l’occasion d’être offensif de la sorte et je me dis que le plan n’est pas si mal ; seul devant je gère la montée à ma guise et derrière pas sûr que Thomas roule pour emmener Tim sur un plateau. Tim voudra-t-il assumer son statut de favori ? Bref on ne sait jamais alors je profite des meilleures sensations qu’hier, puisque je suis souvent à 165BPM sans être asphyxié cette fois. Les kms défilent tandis que mon avance doit tourner autour des 40’’ car je ne vois pas mes poursuivants quand je me retourne. A 6kms de l’arrivée, c’est le statut quo alors qu’on approche des Tronchets, lieu marquant la partie la plus difficile du col.
Là les pourcentages à 2 chiffres font mal et en me retournant je vois un trio se rapprocher à moins de 30’’. A la borne des 5kms c’est Tim et Thomas qui font la jonction alors que Matteo Eydallin a cédé quelques longueurs. Je parviens à rester dans les roues du « duo magique » jusqu’aux 4kms où je commence à lâcher quelques mètres ; ce n’est pas grand-chose mais l’écart grandit tout doucement et à 3kms du but Matteo me rejoint alors que nous sommes à une trentaine de secondes des hommes de têtes. L’Italien à bien gérer sa montée et me fait forte impression ; il accélère à quelques reprises et je suis très limite dans sa roue mais son rythme est efficace puisque nous nous rapprochons à 20’’ des 2 leaders. Dans les 2 derniers kms il me demande un relais que je ne peux lui offrir, et l’écart s’accroit de nouveau ; à la borne du dernier km il est clair qu’on joue la 3eme place et je rends les armes à 700/800m de la ligne lorsque le transalpin en remets une couche.
Les écarts sont assez resserrés ; Tim l’emporte sur le final en 40’51, Thomas est 2eme en 41’10 devant Matteo en 41’37 et moi 4eme (et 2eme des M2) en 42’01. A 51’’ de la 2eme place et 24’’ de la 3eme il ne m’a pas manqué grand-chose pour remonter sur la boîte mais pas de regret d’avoir été si offensif car j’ai pris un max de plaisir, sans oublier que je n’ai jamais battu Tim et Thomas et que Matteo m’avait collé 51’’ en 2019 ; faire mieux aurait donc été un petit exploit !
Classement
https://genialp.com/evenements/Defi-du-Granon/2019
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DEFI DU GRANON
A Chantemerle, le 15 Août 2019
Pour la 42° édition de ce mythique « Défi du Granon », deux challenges sportifs étaient organisés : runners & cyclistes. En effet, depuis la saison dernière, le Défi du Granon est ouvert aux pédestres à travers la Challenge « RunAzur Trophée des Grimpeurs ». Cette course de côte, avec départ en ligne de St-Chaffrey, est toujours programmée le 15 août et va regrouper quelques 138 cyclistes et 60 runners au cœur de Serre Chevalier sur les pentes de l’un des plus redoutables cols des Alpes.
Rendez-vous m’est donc donné à 10h30, place du téléphérique à Chantemerle pour la course vélo bien entendu ! Après un bon échauffement je retrouve quelques habitués sur la ligne comme l’inévitable Serge Garnier ou Tim Alleman, Fabrice Peyronnet, Stefano Sala, Nicolas Fine sans oublier de nombreux italiens et autres grimpeurs locaux.
Idéalement placé derrière la voiture pour le départ fictif, la traversée de Chantemerle puis de la nationale s’effectue sans encombre. Une fois sur la petite route du Granon les fauves sont lâchés ! De suite un coureur part au sprint… bientôt suivi d’un autre. Personne ne s’affole, sur un tel rythme ils ne devraient pas tenir longtemps ! J’assure le tempo et on revient vite sur les 2 fuyards. Peu après le Villard-Laté un autre coureur accélère ; là aussi même schéma et après quelques mètres il est repris. Je décide de continuer d’imprimer mon rythme jusqu’au 1er lacet après 1,5km où je me retourne pour constater que nous ne sommes plus que 5 ! Les jambes sont bonnes alors j’insiste et plus haut nous voilà plus que 4 : Tim sans surprise est là avec un italien (Matteo Eydallin) et Daan Vermeulen.
Après 3km la course semble bien partie ; Daan me parait limite mais l’italien me fait forte impression. Autour des 5-6eme km nous atteignons le passage le plus compliqué ; je laisse Matteo prendre le relais alors que Daan a lâché. Sans craquage, ça commence à sentir le podium ! La partie au-dessus des Tronchets est toujours aussi dur et notre ami transalpin accélère : on cède quelques mètres avec Tim mais je parviens à recoller. Un deuxième coup de vis nous renvoi dans les cordes et si Tim parvient à s’accrocher, je lâche 5 mètres. Pendant près de 2 kms la bagarre fait rage mais l’écart grandi avant que je mette une grosse attaque pour tenter de revenir… mais échoue à moins de 10 mètres du duo. Au dernier lacet à moins de 3kms du sommet je n’accuse que 18’’ de retard et maintien un bon écart avec les poursuivants : tout est possible surtout que j’aime bien cette partie finale.
Aux 2km j’aperçois Tim qui se défait de Matteo ; l’italien craquerait-il ? Longtemps autour des 20’’ d’écart je ne reprends rien et au contraire le duo fini fort. Si tout retour semble impossible je maintiens l’allure mais pioche un peu quand même ; l’objectif est d’aller chercher mon record perso car la 3eme place semble acquise. Ce sera chose faite un peu plus tard avec un chrono de 40’54 à une minute de Tim qui l’emporte en ne conservant que 10’’ d’avance sur la ligne !
Le résultat est plutôt satisfaisant : record perso battu de 50’’ (ce qui était l’objectif) et une 3eme place scratch pour un nouveau podium ! J’égale mon meilleur chrono sur les 4 premiers kms signe d’un départ costaud où j’ai quasiment fait tout le temps le tempo. Je finis bien en réalisant mes meilleurs temps sur la partie difficile et sur les derniers kms. Malgré tout je pense qu’avec une meilleure préparation (plus de fraicheur) et une meilleure gestion la barre des 40’ n’est pas si loin ! Nouveau rendez-vous avec un grand col, dimanche 18 Août pour retrouver le Galibier !
Résultat :
https://genialp.com/evenements/Defi-du-Granon
Strava
#défi du granon#resultat#cedric richard#roue des grands bois#specialized elite shop#Serre Chevallier
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DEFI DU GRANON
A Chantemerle, le 15 Août 2018
Depuis 1978 et le départ donné par Louison Bobet, le défi du Granon perdure ! 41eme édition cette année avec 2 challenges à la clé : la montée pédestre (challenge RunAzur Trophée des Grimpeurs) et la grimpée cycliste sur les 12km du col et ses 1063 mètres de D+ (9.2% de pente moyenne).
Après un long échauffement de plus d’une heure je suis bien chaud et retrouve à Chantemerle la plupart des protagonistes du défi du Galibier de dimanche dernier (Félix Delolme, Benoit Vaxelaire ou Nicolas Fine) ainsi que d’autres coureurs venus pour l’occasion (Stefano Sala, Nicolas Thomas, Tim Alleman, Fabrice Peyronnet, Guillaume Cloitre…). Un bon peloton est donc présent et la bagarre s’annonce rude pour glaner une belle place au sommet.
10h30, nous voilà parti, calmement, le temps de sortir de la station et rejoindre le départ de la route du Granon se trouvant de l’autre côté de la nationale. J’en profite pour me glisser tout juste derrière la voiture et attaquer ainsi la grimpée en 1ere ligne ! Dès le début ça part sur un bon rythme avec un coureur du VC La Pomme. Puis Fabrice met un coup d’accélérateur que j’encaisse bien, toujours dans les 2-3 premières places. Puis très vite Nicolas Thomas prend les choses en main ; ryhtme très élevé et la sélection s’opère à vitesse grand V ! Je fais l’effort prenant le risque de le payer plus tard mais ça va trop vite : Seul Félix accroche la roue de Nicolas et je suis à quelques mètres. Gérant bien mon effort je parviens à rejoindre le duo pour de nouveau lâcher quelques mètres. Il y a déjà de beau écarts et seul Tim revient à ma hauteur : je réussis à prendre la roue et nous rentrons : nous voilà 4 en tête.
A présent bien dans le rythme, ça passe bien jusqu’aux Tronchets où je cède quelques mètres : rien de bien méchant jusqu’au passage le plus compliqué à 11% ou le trio explose : Nicolas s’isole en tête un temps suivi par Félix. Les écarts restent faibles, Tim revient et dépasse Félix : nous sommes tous les 4 seul face à la pente. Aux 3km je me pointe à tout juste 30’’ de Félix. Si les 2 premières places sont hors d’atteinte, je peux espérer la 3eme si l’alti-ligérien faiblit un peu. Aux 2 km l’écart est stable mais je vois mon adversaire se retourner : je fais le maximum en vélocité dans les passages les plus dur et remettant du braquet dès que l’occasion se présente mais rien n’y fait : on roule à la même allure et l’écart est toujours stable pour le dernier km. Après un dernier effort, je rends les armes aux 500m me contentant de conserver ma 4eme place face à Benoit qui n’a pas abdiqué derrière !
Chrono de 41’56 à 11 petites secondes de mon record (fallait pas se relacher sur la fin !), 4eme scratch (2eme Master I) ; pas de regret à avoir face aux 3 de devant : Nicolas qui s’impose en 40’00 devant Tim (40’30) et donc Félix (41’20). Le début a été très rapide (record perso sur les 4 1ers km) et j’ai tout de même bien tenu le coup jusqu’à l’arrivée. Il ne manque pas grand-chose pour rester au contact dans le passage le plus dur mais ces derniers watts et secondes sont durs à aller chercher !
Résultats :
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DEFI DU GRANON
A Chantemerle, le 15 Août 2017
Ce mardi 15 Août avait lieu la 40eme édition du défi du Granon ; c’est en 1986 avec une arrivée au sommet que le tour de France à contribuer à la renommée de cette épreuve assez difficile : le col du Granon surnommé « l’ogre du Briançonnais » à 2 413 mètres d’altitude, est l’un des cols les plus difficiles et des plus exigeants de l’hexagone avec 9,3 % de pente moyenne sans répits sur 12 km ! Pour cette 40eme édition, deux épreuves sportives sont organisées : Runners & Cyclistes. En effet, le Défi du Granon rejoint le Challenge RunAzur, Trophée des Grimpeurs. A pied ou à vélo donc, il y avait le choix pour se faire mal aux jambes !
Vous vous en doutez bien, je vais vous parler de la course vélo… Après plus d’une heure d’échauffement assez tranquille, me voilà à Chantemerle où je retrouve bon nombre de concurrents déjà présents au Défi du Galibier dimanche dernier avec notamment le vainqueur Antoine Philipp mais aussi d’autres coureurs venus spécialement pour l’évènement ; je reconnais Fabrice Peyronnet, Stefano Sala, Félix Delolme, Arnold Reifler, Nicolas Fine, Benjamin Mestre, Nicolas Thomas ou encore Mr Granon ; Serge Garnier. La course s’annonce intense et il va falloir être fort pour s’immiscer dans la bataille des premières places !
Comme toujours le départ est neutralisé derrière la voiture le temps de traverser la station et rejoindre la petite route du Granon ; dès celle-ci en vue, coup de klaxon et c’est parti ! Les premiers hectomètres sont assez calmes tant et si bien que je reste en 1ere ligne à mener le tempo puis un ou deux coureurs haussent le ton ; l’effort devient plus soutenu et dès que le rythme semble tomber je prends les commandes ; mon tempo étire puis écrème le peloton mais j’attends la 1ere véritable attaque… qui va intervenir après environ 3,5km par Nicolas Thomas.
Les jambes tournent bien et je tente de suivre cette attaque tout en vélocité mais l’effort trop long m’oblige à laisser filer et reprendre mon rythme « normal ». L’écart peut important est vite comblé par Antoine qui contre. Puis c’est Stefano qui hausse le ton me laissant avec Félix. Longtemps nous avons les 3 hommes en visuel et ayant digéré ces accélérations je tente de hausser le rythme à mon tour ; Félix souffre et lâche prise alors que je sens que l’écart diminue avec la tête ; Je vois Stefano qui se rapproche du duo et qui va même faire la jonction et je profite du km à 11% après les Tronchets pour rentrer à mon tour ; nous voilà 4 en tête ! Stefano a pris les commandes et je reste sagement en 4eme position craignant la prochaine attaque ; celle-ci intervient juste avant la borne des 3 derniers km et les 2 jeunes coureurs nous refont le coup ; je décroche tout comme l’italien et le scénario se répète ; les écarts ne sont pas si grands et à la borne du dernier km, Stefano est à 2 doigts de rentrer. Pour ma part je ne me suis pas suffisamment rapproché et n’a plus guère d’illusions pour le final !
Le jeune duo embraye de nouveau et Antoine Philipp va s’imposer au sprint devant Nicolas Thomas. 35’’ derrière, Stefano Sala décroche la 3eme place quant à moi je prends la 4eme (1er des Masters 1) avec 28’’ de débours supplémentaire. 41’48 au chrono soit ma 2eme meilleure performance (à seulement 28’’ de ma meilleure marque) ; pas de regret difficile de faire mieux à moins de se préparer spécialement pour l’évènement en apportant plus de fraicheur et des jambes bien reposées ! A 1’03 seulement du vainqueur, je me dis que ce n’est finalement pas si loin et qu’il aura manqué peu de choses ! La semaine se poursuit à Briançon avec encore de belles sorties avant de rejoindre les 2 Alpes en fin de semaine pour un WE de course qui s’annonce exigent !
Classements :
Classement complet en PDF -ici-
Plus d’info et classement course à pied : http://www.granfondo-serrechevalier.com/defi-du-granon/resultats
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DEFI DU GALIBIER
Au Monêtier-les-Bains, le 14 août 2021
Après un an d’absence lié au covid, l’épreuve organisée par l’ASPTT Briançon revient au programme pour sa 8eme édition. Ce défi du Galibier offre aux participants l’occasion de se mesurer au géant des Alpes sous la forme d’une course de côte avec départ groupé sur la distance de 21,5 km avec l’ascension du Lautaret suivie de celle du Galibier avec l’arrivée au sommet et ses 2642m d’altitude !
La météo est parfaite et estivale, pas besoin de bien se couvrir. Après quelques kilomètres je me rends sur le site de départ où je croise Thomas Lemaitre. Je reconnais Tim Alleman et Nicolas Fine et c’est à peu près tout, bien que le peloton compte une bonne centaine de participants. 48h pile après ma 2eme injection du vaccin de la Covid, je suis un peu dans le doute avec tout ce qu’on peu entendre ici et là ; la faible douleur au bras ne devrait pas me gêner mais quant sera-t-il de la fatigue ?
10h30, après quelques mètres neutralisés pour rejoindre la route nationale à la sortie du village, les fauves sont lâchés ! Contrairement à il y a 2 ans, pas d’attaques d’entrée de jeu et plutôt 2-3 coureurs qui prennent les choses en main en imprimant un tempo juste soutenu pour enlever l’envie d’attaquer à tout le monde. Pas grand-chose à signaler sur ces 12-13 premiers kms peu pentus et assez roulants ; je reste bien calé dans les roues toujours dans les 5 premières positions et attends sagement le moment où Thomas va prendre les choses en mains, car ça parait inévitable !
Un rapide coup d’œil derrière au col du Lautaret au moment où on s’engage sur le col du Galibier et je voie que nous ne sommes plus qu’une petite dizaine ce qui me confirme que le tempo était parfois quand même assez soutenu. Il reste alors près de 9km à 6,5% et Thomas ne tarde pas à prendre les commandes et imposer son rythme dévastateur. Tim sent bien le danger en sautant dans sa roue tout comme moi puis Jonas Vercouter après un bel effort. Nous voilà 4 mais je suis vraiment à la limite : au bout de 2km je commence à coincer étant presque asphyxié à « seulement » 165BPM ! Je lâche quelques mètres, Jonas fait le jump pendant que je tente de reprendre un peu de souffle. Quelques instants plus tard, Jonas craque à son tour, je reprends la 3eme place et maintien une trentaine de secondes de retard sur Tim et Thomas tout en creusant l’écart avec Jonas.
A 4kms du sommet, j’ai fait le break mais reste à 40’’ de la tête : il est clair que je ne peux qu’espérer conserver cette place sur le podium, je passe donc plus en mode gestion ne me préoccupant plus du duo de tête. Il en va ainsi jusqu’au tunnel où je passe avec un peu plus d’1 minute de retard mais avec toujours 1 bonne minute aussi d’avance sur Jonas ; les places sont faites et je termine tranquillement le dernier km très pentu. En 54’43 je prends donc la 3eme place, 2’ après que Tim l’emporte dans les derniers mètres après avoir pu suive Thomas qui n’aura donc pas réussi à s’isoler seul pour s’imposer.
A chaud j’ai pensé avoir été diminué par le vaccin mais à froid et après analyse des résultats ce n’est pas si sûr ! En effet, sur le segment Lautaret-Galibier je ne suis qu’à 18’’ de mon record en m’étant bien relevé sur la fin. J’étais même en avance de 35’’ jusqu’au moment où je lâche le duo vainqueur, avance montant même à 41’’ à 4km du sommet ! Il faut tout de même prendre en compte que le Lautaret s’est monté nettement moins vite qu’en 2019, année référence de mon record mais ce n’est pas si catastrophique que les sensations le laissaient penser ! Rendez vous dès demain sur le Défi du Granon pour en savoir davantage !
Classement
https://genialp.com/evenements/Defi-du-Galibier/2021
#défi du galibier#asptt briançon#resultat#cedric richard#roue des grands bois#specialized elite shop#hautes alpes#grimpée
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LA MADELEINE
A St-François Longchamp, le 9 Août 2020
Après avoir tout juste appris que deux de mes courses au programme (défis du Granon et du Galibier) n'auraient finalement pas lieu, je décide de modifier mes vacances pour pouvoir participer à cette cyclo que je n'ai jamais fait. En effet en cette année bien particulière, il ne faut pas laisser passer l'occasion de pouvoir accrocher un dossard !
Une semaine après la Trilogie de Maurienne, me voila donc de retour là bas pour une vraie course de grimpeur : col de la croix de Fer, du Chaussy par les lacets de Montvernier et final au col de la Madeleine soit 4400m de D+ en seulement 135km (et même 100km puisque les 35 premiers kms sont tout plat). Sur la ligne de départ matinal à 7h45 je patiente avec Rodolphe Lourd le temps de constater le haut niveau présent ici ; le top 10 de la trilogie de Maurienne sera encore au rendez vous avec les 2 favoris Ruari Grant et Tim Alleman, en y ajoutant encore d'autres clients comme Elettrico Tommaso vainqueur la veille d'une course en Suisse, ou l'ensemble du team Vercors. D'ailleurs Rodolphe, vainqueur l'an dernier me disait que faire le doublé allait s’avérer plus que compliqué même s'il est encore plus fort que l'an dernier.
La course démarre donc par 35km sans difficulté notable : on file plein gaz sur Epierre pour revenir sur St Jean de Maurienne par St Rémy de Maurienne et Pontamafrey. Je reste extrêmement vigilent dans les premières places pour éviter chute ou autre mauvaise surprise ; ça frotte et reste stressant mais on peut débuter la montée de la croix de Fer sans dommage.
Dès St Jean ça appuie très fort : deux italiens mènent grand train et le peloton fond à vue d’œil : parmis les derniers rescapés je profite du replat et de la mini descente vers Pierrepin pour raccrocher les wagons. Quelques instants de répit puis ça repart ! La pente devient plus raide et je lâche prise… avant de me faire violence ; une bonne attaque me permet un rapproché, puis je limite l’écart jusqu’aux tunnels et à deux nous finissons par revenir à l'avant. Nouveau temps mort où je constate que nous ne sommes plus que 13, avant de prendre la route de St-Jean d'Arves : petit coup au moral car je pensais qu'on gardait la route principale, plus facile, pour rejoindre St-Sorlin ! Je m'accroche de nouveau dans cette partie et constate que Julien Bérard squatte aussi les dernières positions ce qui me « rassure » quelque peu. A St Sorlin nos deux italiens et Ruari s'arrêtent au ravito ce qui permet de franchir le passage difficile de la station sans trop de mal, mais ils ont vite fait de revenir et reprendre leur tempo dévastateur ; cette fois c’est limite mais ça ne passe pas : avec Julien, Bruno Morel et Alex Périer on laisse filer huit hommes en tête. A une bonne minute au col de la croix de Fer, je sais que personnellement je ne reviendrai pas dans la descente.
Et en effet si je passe au Glandon avec mes compagnons, ceux-ci on vite fait de filer dans les 1ers lacets impressionnants. Seul je gère la descente au milieu du trafic assez important et effectue une descente prudente jusqu’à St Etienne de Cuines où après quelques kms je reçois le soutient de 2 coureurs pour effectuer la petite partie de plaine pour rejoindre le pied des lacets de Montvernier. Dès l'entame j'impose mon rythme et me défait de mes 2 collègues ; les jambes tournent bien et je gère parfaitement cette montée ainsi que le col du Chaussy. Je marque un arrêt pour remplir les bidons au col et me lance dans la descente ; là encore seul je ne prends aucun risque et récupère au maximum en pensant toujours à bien me ravitailler.
A la fin de cette descente on reprend la route du col de la Madeleine pour les 14 derniers kms : encore bien j'imprime toujours le même tempo mais ne sais pas trop où me situer dans le classement ; j’ai l'impression d'avoir repris une ou deux places mais au milieu des autres concurrents des plus petits parcours, ce n'est pas évident à voir. Après un long et gros tempo plus soutenu je reviens même sur Julien ! A ce moment je suis quasi certain d’être dans le top 10 mais m’etant un peu mis dans le rouge, je le paie cash au moment où Julien augmente l'allure. A St François Longchamp je reprends mon rythme, certes un peut moins rapide et me contente de gérer les 4-5 derniers kms, les places étant établis.
Je coupe la ligne en 5h pile soit 7’ de moins que le temps de Rodolphe l'an dernier ! Plutôt content, le classement confirme cette impression : 8eme scratch et vainqueur de la catégorie 40-49 ans ! Une course solide et un top 10 de valeur au final au vu de la start liste, la descente du Glandon restant frustrante mais pas sûr que j’aurai fait beaucoup mieux en restant au contact !
Classements : https://www.cyclo-madeleine.com/ ou -ici-
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DEFI DU GALIBIER
A Chantemerle, le dimanche 18 Août 2019
Voici la 7eme édition de ce Défi du Galibier qui est une course de côte en ligne avec départ groupé au village du Monêtier-les-Bains à 1 480 mètres d’altitude. Epreuve de 21,5 km avec l’ascension du col du Lautaret (2 058 m) et arrivée au mythique col du Galibier situé à 2 642 m d’altitude, pour un dénivelé de 1 162 mètres. La météo est excellente et près de 140 coureurs se sont donnés rendez-vous pour en découdre sur les pentes du géant des Alpes !
Sur place depuis la veille, je n’ai pas le trajet habituel depuis Briançon à faire pour m’échauffer. J’improvise donc une petite boucle d’abord jusqu’au Bez (au-dessus de La salle) puis jusqu’au Lauzet avec retour par la petite route du Casset. Quelques sprints pour être bien chaud dès le départ et il est déjà 10h30. Je rencontre Tim Alleman et William Turnes sur la ligne où on retrouve beaucoup de coureurs déjà présents au Défi du Granon à l’image de Stefano Sala, Serge Garnier ou Nicolas Fine. Il faudra aussi compter avec de nouvelles têtes comme Arnold Reifler ou Guillaume Cloitre et les habituels grimpeurs du coin ou voisins italien !
Contrairement au Granon, il y a souvent ici un peu de « stratégie » sur la montée roulante du Lautaret et une intuition me dit qu’avec les coureurs présents au départ cela pourrait partir vite cette année ; je me place donc derrière la voiture ouvreuse et reste vigilent à bien conserver ma position durant le fictif qui nous emmène à la sortie du Monêtier sur « l’autoroute » du Lautaret ! Et sitôt le coup de klaxon donné, je vois Stefano Sala et Arnold Reifler dans sa roue attaquer ; pas surpris et connaissant les 2 larrons, je n’hésite pas une seconde et contre : l’offensive de l’italien est tranchante et longue tant et si bien que je dois vraiment m’employer quelques minutes pour enfin revenir dans les roues en emmenant avec moi un 4eme homme. Je me retourne et le trou est fait !
Nous voilà donc à 4 après seulement quelques minutes de course et les relais passent de suite sans accroc : l’occasion est belle avec Tim et William notamment piégés à l’arrière. Notre quatuor peut rivaliser et nous prenons vite une bonne trentaine de secondes d’avance mais bientôt seul Stefano, Arnold et moi allons relayer et nous retrouver à 3. A ma surprise, Stefano va même sauter quelques relais avant de ne plus passer du tout : on se relaie bien avec Arnold tant et si bien que nous nous retrouvons plus que tous les 2 ! Là ça devient plus compliqué car il faut penser aux 7-8 derniers km du Galibier beaucoup plus ardus et où l’on pourrait tout perdre ! On continue toutefois sur un rythme élevé et avant les paravalanches, j’aperçois un trio emmené par William qui se rapproche : au col du Lautaret on est toujours en tête mais pour une vingtaine de secondes à peine.
Si jusqu’à là le vent était plutôt favorable, on sent que sur la route sinueuse du Galibier on va parfois l’avoir de face ; dans le 1er km Tim nous rejoint, imité quelques instants plus tard par William. De nouveau à 4, j’ai très peur de « récupérer » seulement la 4eme place avec tous les efforts fournis ! Après un passage vent de face où personne ne se découvre, je place une petite attaque pour voir et tout le monde suit. A moins de 5km du sommet, c’est Tim qui en met une : bien dans sa roue je réagis de suite mais l’élastique se tend tout de même ; si Arnold à pu faire le jump, je parviens aussi à rester avec le duo alors que William a décroché. A 3 c’est un nouveau podium qui se profile mais William reste très dangereux ; me sentant juste pour jouer la victoire, j’imprime un tempo soutenu jusqu’au tunnel où la 3eme place minimum semble acquise (à condition de ne pas exploser !).
Ce dernier km du Galibier et bien sûr le plus dur avec des pentes redoutables : de suite Tim accélère avec Arnold qui parvient à l’accrocher ; c’est plus compliqué pour moi mais sans me désunir je maintiens l’effort sans faiblir ; à moins de 500m du sommet Tim s’envole vers une nouvelle victoire tandis qu’Arnold semble marquer le pas. L’espoir de la 2eme place est encore présent et je donne tout ce qui reste pour un beau rapproché à moins de 200m de l’arrivée mais se sera insuffisant, mon adversaire ayant gardé quelques forces pour bien terminer.
Cette semaine de vacances dans les Hautes Alpes se termine donc avec un nouveau podium scratch de 3eme, très satisfaisant surtout par rapport à la qualité des garçons présent ici. Bien entendu en étant parti à fonds dès le départ je pulvérise mon record d’ascension depuis le Monêtier (52’ avec près de 3’ de mieux que le précédent). Malgré ce gros départ je ne finis pas si mal le Galibier signant des records perso sur tous les segments des 4 derniers kms ! Il aura juste manqué d’un peu de fraicheur, tout à fait normal par rapport à tous les kms engrangés depuis le début des vacances. Voilà qui est de bon augure pour la fin de saison !
Résultats :
https://genialp.com/evenements/Defi-du-Galibier
Strava
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Défi du Granon
A Chantemerle, le 15 août 2016
Pour la 6eme année consécutive me voilà au départ du défi du Granon, 39eme édition. Une des plus anciennes épreuves du calendrier sur les pentes de l’ogre du Briançonnais ; le col du Granon, 11,4km à plus de 9% de pente moyenne… sans répits !
A 10h30 les participants se retrouvent devant d’office de tourisme de Chantemerle pour un départ groupé, tout d’abord neutralisé pour sortir de la station et traverser la nationale puis lancé dans le vif du sujet sur la terrible route du Granon. La confiance est là après la victoire au Galibier, comme me le disait Serge Garnier avant le départ ; « tu as bien marché hier, aujourd’hui devrait être de même ! »
Après 1h30 de roulage jusqu’au Monêtier parsemé de quelques côtes les jambes doivent répondre rapidement ; en effet j’impose de suite le rythme (avec la petite pancarte dans le dos !) mais très vite Arnold Reifler attaque. Je laisse partir ne prenant pas le risque de me mettre de suite dans le rouge et c’est Fabrice Peyronnet du Team Vercors qui prend les choses en main ; tout en danseuse il imprime un gros rythme et tout le monde sert les dents pour tenir. Arnold est ainsi vite repris et l’écrémage continue avec Fabrice. Puis peu à peu je parviens à trouver un bon coup de pédale et prend les commandes.
Crédit photo : Emilie Chauvot - Le Dauphiné Libéré
Après 3-4 km (je n’ai pas trop regardé le compteur !), je me retourne et plus que Simon Carr et Nicolas Thomas dans ma roue ! La confiance déjà bien là prend alors un peu plus d’épaisseur et je continue mon travail de sape ; pas de réelles accélérations ou attaques franches mais un rythme soutenu et usant, sans faiblir. Le passage le plus compliqué au hameau des Tronchet est ainsi fatal à Nicolas, ne reste plus que Simon qui résiste toujours. Nous sommes dans les 4 derniers km et après avoir légèrement ralenti je vois que mon adversaire n’en profite pas alors je hausse de nouveau le rythme de façon décisive… Simon lâche quelques longueurs et très vite 30’’ d’avance en ma faveur. Reste comme la veille à maintenir l’allure dans les 3 derniers km sans craquer, la victoire étant au bout même si j’ai encore du mal à y croire ! Dernier km, la voiture vient à ma hauteur, ça ne reviendra pas ! Les derniers mètres d’ordinaire si difficiles sont alors un bonheur si bien que j’aurai bien fait quelques minutes de plus, mais voilà comme hier l’arrivée victorieuse une nouvelle fois au sommet d’un grand col !
Crédit photo : Emilie Chauvot - Le Dauphiné Libéré
Comme au Galibier, un bon petit ravitaillement est proposé aux participants au sommet du Granon. La remise des prix s’effectue sur le lieu de départ en début d’après-midi où les 5 premiers scratch sont récompensés tout comme les 3 premiers de chaque catégorie. Une organisation bien huilée avec, il faut le noter, la privatisation de la route pour la course ; voilà un autre atout de ce défi !
Podium scratch 5 premiers hommes.
Classement -ici-
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