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Bakou (AZ) → Alat (AZ) Partie 2 – 08.12.23
La mer couleur métal à gauche, les plaines désertiques à droite, le paysage monotone s’écoule lentement le long de ce troisième jour de marche. La route au trafic ininterrompu se prolonge à l’infini, filant droit comme un trait de crayon à la règle sur une immense feuille de papier jauni, et ne déviant que pour contourner les zones industrielles avec leurs machines béhémothiennes luisantes sous le soleil. La nuit s’annonce quand j’arrive au pied des murs érodés d’un ancien caravansérail. L’édifice, depuis longtemps à l’abandon, élève ses murailles de terre sèche sur le bas-côté d’une voie de chemin de fer. Un peu partout sont gravés dans les parois friables des messages en russe, azéri et arabe. Les escaliers menant aux tourelles se morcellent sous mes pas, alors je fais demi-tour et m’installe dans la cour intérieure malgré le vent qui la balaye au gré des bourrasques. À part le passage occasionnel de convois ferroviaires et des aboiements lointains, la nuit se fait calme. Je pense à tous ces voyageurs qui se sont succédé pendant plus de cinq-cents ans et souris pour moi-même, dans le noir, à l’idée d’ajouter mon nom à cette longue liste. Je me lève dans le gris de l’aube et monte précautionneusement à l’étage pour admirer le lever du jour sur la mer Caspienne. Cette fois je lâche véritablement la voie rapide pour crapahuter dans le chaos pierreux du parc naturel de Gobustan. Je rejoins ensuite un hameau à un peu plus d’une dizaine de kilomètres de Alat. Mes mollets tirent et je me sens très sale, mais je devrais pouvoir atteindre le port avant la tombée de la nuit. Dans les rues défoncées et silencieuses, je déambule tel un fantôme. Je longe les façades des maisons exhibant leurs parpaings et le ciment grossier. Aux abords du village, le sol du désert se creuse en un labyrinthe de galeries et de boyaux terreux façonnés par la sécheresse que les habitants, visiblement, utilisent comme décharge. Des tas d’ordures y brûlent, dégageant de minces rubans de fumée noire et une odeur râpeuse que je sens se coller à mon palet. Je vois arriver un troupeau de moutons depuis longtemps annoncer par le tintement de leurs cloches. Le berger m’accoste avec un large sourire, il veut savoir ce que je fais ici. Petit, comme tassé sous son chapeau, il lève vers moi une figure goguenarde tannée par le soleil. Je lui dis que je veux rejoindre Alat à pied. Il secoue la tête, semblant indiquer un désaccord. Avec l’aide de mon portable, je lui demande pourquoi je ne peux pas. Sans se départir de son sourire, il me bondit dessus et fait mine de me mordre la jambe avec ses mains simulant des mâchoires. J’ai bien failli le frapper sous le coup de la surprise. Je le questionne, aussi préoccupé par les augures que par le colporteur lui-même. Tout en se mettant à aboyer et grogner, il écrit une phrase que mon portable traduit en deux mots : « chiens faim ». Il image ses propos avec quelques jappements supplémentaires et des signes du bras pour m’écarter des dédales bordant le village et m’indiquer un grand détour par delà un tertre plus à l’ouest. Je le remercie en azéri ce qui le fait beaucoup rire. Avant de se quitter il me tend son bâton et pour être sûr que j’ai compris, mime des coups dans le vide et imite les gémissements d’un chien, ce qui le fait s’esclaffer de nouveau. J’accepte son cadeau et repars, la boule au ventre. Je verrais effectivement au loin des meutes de chiens errants, mais n’en rencontrerais aucune, à mon grand soulagement.
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Les histoires qui commencent ainsi: (M. Stepanovna)
J’aime beaucoup les livres, les films, les histoires qui commencent ainsi: un homme arrive, par exemple, dans une modeste maison de la province française profonde, il ouvre les fenêtres, sort sur le balcon, déplace les meubles pour les agencer à son goût. Il déballe ses livres crapahute sous la table pour brancher son ordinateur, étudie le contenu du buffet et choisit la tasse qu’il utilisera. Il emprunte pour la première fois un sentier forestier qui le mène au village, achète du fromage et des tomates, s’installe à une table de l’unique café du lieu, boit du vin ou un petit noir, plisse les yeux au soleil, rentre chez lui. Il regarde la télévision, admire le paysage par la fenêtre, jette un coup d’oeil dans un livre, admire le plafond. S’il est écrivain, il se met au travail dès le matin. Son dimanche sera gâché parce que la guerre éclatera.
En mémoire de la mémoire, p.290.
#maria stepanova#cinéma#écrire#livre#france#maison#Guerre#Forêt#fenêtre#cafés et restaurants#paysage
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Nous avons continué notre marche en allant découvrir le tout nouveau et stupéfiant quartier Hudson Yards quartier moderne à Chelsea.
On a réussi à voir les quelques dernières minutes du match !
En passant par la High Line (leur coulée verte), nous avons déambulé dans les quartiers de Chelsea...
Et Greenwhich
Après plus de 20km à crapahuter. Il est temps de rentrer à la maison et passer une bonne nuit 😴 (avec un gros orage au milieu néanmoins !)
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13 juillet
je suis partie en randonnée aujourd’hui, toute seule. c’était pas une grosse rando, ça m’a pris quatre heures, mais c’était assez pour mes hanches. je me suis assise sur un rocher au bord de la rivière pour écrire dans mon carnet parce que je pensais à petite maman de céline sciamma, je l’ai regardé hier et je me suis mise à pleurer inopinément au générique de fin, ça m’a prise par surprise. je pensais à la petite fille du film qui est bien plus cool et plus perspicace que moi à huit ans et je pensais au livre d’alice zeniter dans lequel elle parle de ses héros littéraires de jeunesse qui sont tous des personnages masculins, parce que les personnages féminins étaient ou inexistants ou inintéressants, et je me demandais avec quels héros/héroïnes j’avais grandi moi, mais j’arrivais pas à trouver. pourtant je lisais beaucoup. peut être que j’en avais tout simplement pas. même harry potter n’était pas mon héros, je voulais pas être lui, j’étais amoureuse de lui. je suis une amoureuse depuis que je suis petite. alice zeniter se demande quelle femme elle serait devenue si elle avait grandi avec d’autres modèles, avec plus d’héroïnes intrépides, et moi je me demande qui je serais devenue si j’avais pas lu tous ces livres et tous ces magazines à la con bourrés d’adolescentes obsédées par la même chose (les garçons). si j’avais lu plus de science-fiction, ou de vraie littérature. (je dis pas que la science-fiction n’est pas de la vraie littérature, c’est un raccourci ok) j’ai commencé très tard à lire des livres non destinés à des adolescentes en chaleur. peut être que mon style d’écriture serait totalement différent.
j’avais fait du pain à l’épeautre la veille pour me préparer un sandwich de randonnée à la tomate mais je l’ai mangé qu’à la fin, en attendant le train sur le quai de la gare, à côté d’un homme en costume qui puait l’eau de cologne et qui discutait avec une femme qui avait l’air très fatiguée de la vie. même si c’est surtout elle qui faisait la conversation. lui se contentait de faire des réponses monosyllabiques. elle s’occupait de personnes autistes et elle se plaignait que les jeunes voulaient plus travailler aujourd’hui. je me suis tellement sentie visée, en train de manger mon sandwich à la tomate après avoir passé l’après-midi à me promener dans la forêt et à me filmer en train de crapahuter sur des rochers, un jeudi parmi les jeudi de mes vacances éternelles, que j’avais peur qu’elle se mette à me poser des questions et qu’elle me demande de me justifier. elle disait qu’elle comptait les jours jusqu’à ses prochaines vacances, à la fin du mois. en ce moment elle travaillait de quatre heures de l’après-midi jusqu’à onze heures du soir, mais ça pouvait aller jusqu’à une heure du matin parce qu���on sait jamais avec les autistes. elle parlait de son fils qui travaillait chez goodyear, il fait du travail de nuit mais il y est beaucoup mieux qu’à l’abattoir, où c’était très dur et en plus il se faisait harceler par un de ses chefs. le type en costume disait c’est pas bien ça d’être harcelé en secouant la tête et vraiment, passer de ma petite rando enfermée dans mon petit monde de pensées à ce quai de gare avec ces gens de la campagne aux sujets de conversation très réels, c’était hardcore. j’arrêtais pas de me dire que j’aurais du manger mon sandwich sur un rocher au bord de la rivière, mais j'avais pas assez faim.
après dans le train j’étais assise derrière une femme qui était au téléphone avec son travail, elle avait l’air d’avoir un travail très important parce qu’elle parlait anglais mais c’était pas sa langue maternelle, elle parlait de hong kong et des états-unis et quand elle a raccroché elle a fait un high five à sa fille et elle a dit no more work now! elles partaient en weekend à paris. je suis toujours un peu fascinée par ces femmes dynamiques et énergiques qui ont beaucoup de ressources et de confiance en soi et un travail prenant avec beaucoup de responsabilités où il y a beaucoup d’argent en jeu. c’est un monde qui m’est totalement étranger.
14 juillet
je me suis exilée sur le balcon avec la porte fermée pour échapper au chien. heureusement il fait gris. une de mes stories a été likée par r., perrine et ma tante h. et je me les suis imaginés ensemble, en vrai, leurs trois personnes physiques au lieu des trois petits ronds de leurs avatars. r. et perrine et puis la soeur de r. aussi. ils étaient tous les trois dans le même lycée catholique et je pensais à leur milieu, à la manière très articulée dont s’exprime r. je regardais leurs noms sur mon téléphone et j’essayais de m’imaginer ce qu’ils se diraient, comment ils interagiraient. je me les imagine toujours comme les personnages qui bougent sur les tableaux dans harry potter, coincés à l’intérieur de leur cadre, condamnés à se tenir compagnie même s’ils se connaissent pas.
hier matin à la gare je montais les escaliers derrière une fille avec un gros sac à dos et de longues jambes fines et bronzées avec deux tatouages identiques sur chaque mollet (deux points d’interrogation, un à l’endroit et un à l’envers) et je me demandais si, si j’avais eu ses jambes, et sa tête, et son corps, les sentiments de r. à mon égard auraient été différents. tout d’un coup dans le train, alors que je regardais la tête du type devant moi appuyée contre la fenêtre, avec ses cheveux ras qui avaient l’air de piquer comme un gazon fraîchement tondu et un peu sec, je me suis dit: r. ne m’aime pas parce que je suis moche. c’est une histoire de physique. puisqu’il aime tout le reste. je me demandais si je lui faisais le même effet que le type devant moi me faisait à moi, avec son crâne de gazon sec.
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Le dimanche 21 mai dernier jour de mon chemin 24 km entre Ascain, St Jean de Luz et Hendaye.
J'avais le choix entre partir sur le GR 10 et terminer par une étape de montagne depuis mon gîte ou rebrousser chemin pour retrouver Coline à Ascain et terminer cool.
J'ai choisi cette solution parce que la rencontre de Coline, de Guillaume et Victor a été un très beau moment de mon chemin et comme les deux garçons sont en train de crapahuter entre St Jean pied de port et Irun je ne me voyais pas les attendre.
Et puis finir au bord de la mer avec la compagnie de Coline me réjouissait.
Ce chemin a été celui des rencontres et je pense à vous tous qui allez continuer de marcher sur le camino norte jusqu'à Santiago.
Je sais la joie à venir et vous envie.
Moi je vais rentrer car les miens me manquent et je terminerai par ma petite Nefeli qui a tellement changé en un mois.
Être grand père est une joie alors je profite de cet amour que l'on peut donner.
Je finirai ce chemin l'année prochaine sans doute
Ultreia.
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Bon, Touille est officiellement KO !
Il faut dire que Touille a eu une merveilleuse idée aujourd'hui : au lieu de faire la petite rando de 3h autour du lac de Wanaka, elle s'est autoconvaincue toute seule comme une grande de faire une autre rando, de 1200m de dénivelé positif. Ben oui, les photos étaient jolies. Pi il va pleuvoir pendant une semaine après ça, alors ... Pi c'est le moment de voir si ces 4 derniers mois à crapahuter ont servi à quelque chose.
(oui, cette photo est très sexy). Je passe donc dans un genre d'Emmaüs local dans l'espoir d'y trouver un bâton de marche qui ne soit pas à 40 balles l'unité, y découvre trois TONNEAUX remplis de bâtons (je suppose que c'est logique, vu où on est, mais j'étais très heureuse !), et repart donc fièrement avec une paire pour 10$. Ça c'est raisonnable.
Et me voici donc partie, pique nique vaillant dans le sac, doudoune autour de la taille (parcequ'il fait chauuuuud dès qu'on marche, surtout au soleil, même s'il fait genre 5° en fait. J'ai la régulation thermique d'un criquet je crois).
J'ai tout du long une vue sublime sur le lac, ça occupe pendant la montée (vous voyez le petit bout de vert au milieu à gauche sur la photo du dessus ? Ben je suis partie de ce niveau là, un peu plus loin sur la route. Aïe.)
Arrivée vers le haut, j'ai une mini variation de paysage, c'est assez joli tous ces rochers et tous ces patchs d'herbes de couleur.
Et puis après 3h, c'est la récompense finale ! (merci aux deux autres touristes masochistes croisés au sommet qui m'ont prise en photo 🥰)
Petite vidéo parceque la photo de là haut ne rendait pas justice à la vue à 360° qu'on avait ! Note : oui, vous n'entendez rien à cause du vent d'ANTARCTIQUE qui soufflait, sorry. Note 2 : oui, Ça caillait plus violemment que mon lait à température ambiante dans la chambre au Cambodge.
Après un pique nique en se cachant un peu du vent, c'est l'heure de redescendre ...
Petite surprise sur une crête, peut être 10minutes après que je me sois dit que je n'avais pas vu d'animaux sauvages dans le coin !
Voilaaaaa, Touille est vivante, Touille est kaput, Touille va donc se coucher à 20h 😘 plein de bizouuuux !
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Regardez "Avoir un bébé dans la poche n'empêche pas ce wallaby de crapahuter dans la montagne" sur YouTube
youtube
☺️🤗🌼 TROGNONS
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Marchez à reculons avec un miroir.
Choisissez un endroit où vous pouvez marcher à reculons en toute sécurité, de préférence dehors. Tenez un petit miroir devant votre visage. Voyez votre visage et la route derrière vous. Marchez à reculons, en utilisant le miroir comme guide.
C'est amusant, je pense très sérieusement avoir inventé ce jeu du miroir. Bien entendu, il est fort probable que de nombreux autres enfants aient eu la même idée de crapahuter un miroir à la main.
Pour ma part, je plaquais le miroir contre la poitrine et me laissais guider par le plafond et les encadrements de porte. Cela fut pendant très longtemps mon jeu favori. J'avais l'impression d'évoluer dans un espace parallèle, où le dessous était le dessus et inversement. J'enjambais l'encadrement d'une porte, contournais les lustres; tout en vacillant parfois contre une chaise ou la table.
Parce que c'est plus sécurisant, je vais le faire dans ma chambre, uniquement dans ma chambre. J'aurais bien pu aller dans les couloirs, mais de me voir déambuler ainsi, un miroir de poche à la main aurait pu surprendre de façon inquiétante qui me croiserait.
Ma chambre (et ma petite salle de bain) est suffisante pour explorer à reculons.
Mon corps et mon esprit ont dû se coordonner pour que je puisse me mouvoir de façon fluide et sans me cogner. Même si l'espace est petit, même si je connais l'emplacement de chaque meuble à contourner; j'ai dû faire appel à mon intuition pour avancer. Enfin… reculer.
Et c'est bien cela que nous apprend cette expérience : se fier à son esprit et à son corps lorsque nous sommes face à une situation, qu'elle nous soit connue ou inconnue.
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Ariège, 26 mars 2023
DDO Mazères
La réputation de la bécassine sourde est telle qu’il semblerait que pour l’observer, il faille aller crapahuter dans les mares jusqu’à presque marcher dessus pour qu’elle décolle au dernier moment pour changer de planque . Une technique qui ne nous plaisait pas du tout. Pour cette raison, nous pensions bien que cette bécassine nous ne nous serait pas accessible ou alors avec énormément de difficultés et de temps.
On était loin d'imaginer qu'elle allait nous faire ce show à quelques mètres de nous à peine
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Partir camper en Savoie en été : des vacances réussies
Vous réfléchissez à vos prochaines vacances d'été et rêvez d'une grande bouffée de nature et d'activités en plein air. Et si vous partiez camper avec votre famille ? Cette option de séjour a l'avantage de proposer des prix attractifs pour des vacances conviviales et dynamiques. Si vous êtes décidés pour des vacances au grand air, mais que vous avez encore du mal à choisir le lieu, pourquoi ne pas opter pour la Savoie ? La Savoie, entre lacs et montagnes Pour les adeptes de la baignade comme pour les passionnés de randonnée, la Savoie est le lieu idéal. La région possède deux grands lacs. Le lac du Bourget, entouré de montagnes, est renommé pour son festival de musique, Musilac, qui se tient chaque année mi-juillet et le lac d'Aiguebelette, qui lui, est réputé pour son eau turquoise. Il y a également d'autres lacs, plus petits, qui valent aussi le détour.La montagne est y bien évidemment omniprésente : de la vallée, on aperçoit les cimes montagneuses des massifs alpins dans lesquels on peut se rendre très facilement pour profiter de la fraîcheur et de l'air pur. La Vanoise, la Chartreuse et les Bauges vous offriront des paysages à couper le souffle et vous vous ressourcerez en crapahutant et en explorant leurs sentiers. Découvrir un lac peu connu Outre ses deux grands lacs très renommés, le lac du Bourget et celui d'Aiguebelette, la Savoie possède un petit lac charmant, le lac de Carouge. Ancienne gravière transformée depuis une vingtaine d'années en base de loisirs, ce lac permet à petits et aux grands de passer de merveilleuses journées de détente. Situé au pied du massif des Bauges et de l'Arclusaz, à Saint-Pierre-d'Albigny, il est accessible en train depuis Chambéry. C'est le lieu de vacances idéal si vous souhaitez vous rendre dans un camping dans les Alpes et profiter de vos vacances en toute sérénité. Vous pourrez vous détendre et vous rafraîchir en toute sécurité, car la baignade y est surveillée. De nombreuses activités sont proposées sur le lac, telles que la pêche, le pédalo ou le paddle. Vous pourrez ainsi décider de planter votre tente ou de poser votre caravane ou votre camping-car sur l'un des emplacements de camping qui bordent le lac. Les mobil-home 2 ou 3 chambres avec terrasse, les chalets et les bungalows constituent autant d'options d'hébergement parmi lesquelles vous pourrez choisir en fonction de vos envies. Dans ce cadre, des animations et activités de qualité seront organisées, pour le plus grand plaisir de toute la famille. Les plus jeunes auront la possibilité de se rendre dans les clubs pour enfants où des activités adaptées à leur âge leur seront proposées. Ils seront heureux de se faire de nouveaux amis et de se distraire sous la direction bienveillante des animateurs diplômés. Vous pourrez en profiter pour faire la connaissance d'autres estivants en vous mesurant à eux lors de tournois de football, basketball ou volleyball prévus par les organisateurs, à moins que vous ne souhaitiez utiliser les installations en autonomie, entre vous, ou simplement vous reposer au calme. Le soir, des animations familiales, karaokés et mini-discos sont organisés pour terminer la journée dans la bonne humeur et vous permettre de rencontrer d'autres vacanciers dans une ambiance sympathique. Pour des vacances confortables et un quotidien facile, vous trouverez toutes les commodités dont vous avez besoin (sanitaires nettoyés régulièrement et avec soin, lave-linge, wifi, dépôt de pain frais, snack-bar). Tous ces équipements simplifieront votre séjour et permettront à chacun de se sentir véritablement en vacances. À lire également : Dix façons de convaincre votre conjoint.e qu'un séjour au camping ferait les meilleures vacances Une multitude d'activités pour des vacances actives en Savoie Pour les sportifs et férus de randonnée, le lac est un point de départ idéal pour les balades. Des sentiers très accessibles ont été balisés pour vous permettre de partir à la découverte de la faune et la flore savoyarde. Vous pourrez choisir des itinéraires variés dont la difficulté sera adaptée à vos envies et votre forme. Munis de bonnes chaussures, vous vous reconnecterez avec la nature et vous profiterez de la fraîcheur en prenant de l'altitude, tout en ayant une vue imprenable sur les environs. Si vous recherchez l'aventure, vous pourrez découvrir les nombreuses disciplines sportives qu'offrent les Alpes : le canyoning qui vous fera évoluer dans le lit des rivières en traversant des gorges et des ravins étroits et en franchissant des cascades, la via ferrata qui vous amènera à vous déplacer en toute sécurité le long de parois rocheuses ou encore le rafting qui vous fera monter l'adrénaline lorsque vous descendrez des rapides à bord d'un canot pneumatique. Accompagnés de professionnels expérimentés, même les débutants pourront se lancer ! L'accrobranche séduira également toute la famille avec des parcours de difficulté variée qui s'adressent aux petits comme aux plus grands. Pour les amoureux des chevaux, pourquoi ne pas profiter d'une promenade dans les bois ou à flanc de montagne pour découvrir les paysages des Alpes à cheval ? Les plus courageux pourront aussi s'essayer au parapente et faire un baptême en volant en biplace avec l'un des instructeurs de l'école de vol libre. Vous pourrez ensuite vous remettre de vos émotions en vous baignant ou en vous livrant à des activités nautiques dans le lac pour conclure votre journée dans le calme et la détente. La solution locative Comme nous l'avons mentionné plus haut, pour ceux qui rêvent de tester des vacances au camping, mais qui craignent l'inconfort des nuits sous la tente, il est possible de louer des hébergements dans lesquels vous vous sentirez comme à la maison. Que vous optiez pour un mobil-home ou un bungalow toilé, vous dormirez dans un vrai lit au matelas confortable. Vous bénéficierez de sanitaires particuliers et d'une cuisine entièrement équipée. Une terrasse sera généralement à votre disposition pour profiter du plein air, même à l'heure des repas. De quoi passer des vacances délassantes, en toute commodité. Quelle que soit la solution choisie, vous passerez sans aucun doute des vacances inoubliables dans cette magnifique région qu'est la Savoie et toute votre famille reviendra de ce séjour en camping avec des souvenirs merveilleux et une multitude de choses à raconter.Le lac de Carouge et ses environs vous attendent avec impatience ! Read the full article
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Parc national d’Ugam-Chatkal (UZ) – 26.12.23
Je regarde défiler les plaines de boue et de neige par la vitre du taxi. Plus loin, il y a le chrome éblouissant de grosses usines avec leurs hautes cheminées et leurs volutes blanches dans le ciel blanc. Encore plus loin se dessinent les montagnes que je prends pour les contreforts de l’Himalaya - c’est en vérité le début de la chaîne du Tian Shan qui finit en Chine.
On me dépose devant les grilles d’une imposante structure bien neuve et propre, avec des plates-bandes à peine germées. C’est le poste de la police des touristes. Je veux m’assurer d’une chose avant mon escapade dans le parc national d’Ugam-Chatka : y a-t-il des ours ? Je ne sais pas pourquoi c’est le seul doute que m’inspire mon organisation bancale. L’agent qui vient à ma rencontre avec une énergique poignée de main et un large sourire ne comprend pas bien non plus. Il a, quant à lui, beaucoup d’autres préoccupations à mon égard. Un touriste qui s’est mis en tête d’aller crapahuter seul dans les montagnes en plein hiver, ce n’est pas de son goût. Il me confirme cependant que je n’ai rien à craindre du côté des grizzlys. Malgré ses injonctions et sa proposition d’aller plutôt faire du ski dans une des stations à proximité, je m’obstine, comme à mon habitude.
Je monte à droite d’un barrage hydraulique en suivant une route en lacet jusqu’à une crête d'où l'on peut admirer un panorama à couper le souffle : un lac aux eaux turquoise enserré de falaises. Le soleil tombe rapidement derrière moi. Arrivé en haut, je ne trouve nulle vue grandiose de paysages éblouissants, mais un haut mur de ciment coiffé de barbelés. Dépité, je continue le chemin sur le bas-côté jonché de déchets, en longeant cette horreur.
Après une bonne heure de marche, une trouée se présente. Je peux enfin admirer l'eau bleue les falaises et le reste, baignés dans la lumière rasante du coucher de soleil. J’avise à l’extrémité du lac des plages de sable qui pourraient être parfaites pour bivouaquer. Je les atteins quand la nuit est tombée. Malheureusement, ici aussi des barrières et des barbelés m’en interdisent l’accès. Cette partie du pourtour est accaparée par une rangée de spas luxueux qui dressent leurs frontières avec des clôtures et des gardiens et des chiens, pour s’assurer que les plages restent bien désertes, même si les établissements sont fermés pour la saison. J’entre plus loin dans un village. On m’observe passer sans rien dire. Là encore, l’accès au lac est privatisé. Des panneaux avec les prix à l’heure et à la journée décorent les grilles. Je ne me sens pas en forme. J’ai le cafard en repensant aux paroles de l’agent qui m’avait prévenu que le lac était fermé. Comment peut-on fermer un lac, avais-je pensé alors ? Les regards que je sens sur moi depuis les fenêtres en bernes me poussent à m’enfoncer plus loin vers les hauteurs, dans les champs labourés, pour y planter ma tente.
Je dors mal cette nuit-là. Je suis en train de couler dans une masse d’eau sombre. Je vois au travers de la surface des gens passer. Des amis, ma famille ; je les vois aller et venir sans me remarquer, sans réaliser que je m’enfonce toujours plus profondément dans l’eau noire et glacée.
Je me réveille avec dans la tête une voix trop lointaine pour que je discerne ce qu’elle dit. Puis j’émerge complètement et me rends compte que cette voix ne fait pas partie de mon rêve et qu’elle n’est pas distante, qu’elle est même très proche, à moins d’un mètre de mon abri. Pris de panique, je m’habille en hâte et passe la tête dehors. À ce moment, je comprends d’où me venait cette sensation de froid dans mon rêve. Les températures ont drastiquement chuté pendant la nuit. Il a neigé. Le champ est recouvert d’un épais manteau blanc, et une carapace de glace enserre la toile de ma tente. Juste derrière le fil électrique se trouve un homme. Il ne parle plus, il se contente de lever les sourcils en me dévisageant. J'esquisse un bonjour de la main, plus universel que les mots. Il se remet à parler sans que je puisse comprendre quoi que ce soit. Je m’excuse en anglais et en russe. Il se tait à nouveau, fait un geste du bras qui peut tout aussi bien dire « viens, suis-moi », que « va au diable », et repart.
Je m’empresse de lever le camp. J’ai du mal à rempaqueter tellement mes doigts sont engourdis. Plus loin sur le chemin je tombe sur un conteneur aménagé en cabane avec des fenêtres et une porte taillées dans la tôle. Je tente ma chance et toque. Pas de réponse. Du ciel gris commencent à tomber de gros flocons. Je reste encore un peu sans trop savoir quoi faire. L’eau s’infiltre dans mes vêtements, troués depuis l’épisode du feu de bois dans la réserve de Ponichala en Géorgie. Mes chaussures ne sont pas mieux, fatiguées de ces trois mois de périple, les coutures s’effilochent. Le blizzard s’intensifie, je ne vois plus les montagnes autour, ni les champs enneigés. Il n���y a plus que moi, le froid et cette maisonnette… vide.
Le retour se fait à tâtons dans un néant blanc hypnotique et silencieux. Je ne reverrais pas le lac, ni même les grilles des spas et leurs gardes, cachés par le rideau cotonneux qui tombe, toujours plus dense. Vers midi, l’agent de la police des touristes m’appelle (on avait convenu qu’il prendrait de mes nouvelles tous les jours de mon trek pour s’assurer que je vais bien). Il est soulagé d’apprendre que je serais de retour aussi vite, et me dit en rigolant qu’il a reçu quelques appels au sujet d’un grand type avec un gros sac à dos qui errait dans la région.
De retour au pied du barrage, je prends un téléphérique pour visiter les hauteurs. Un truc à faire absolument d’après l’agent. Le temps s’est dégagé. En haut, je trouve une petite esplanade déserte avec des jeux pour enfant et des stands fermés. Je trouve l’endroit lugubre et n’y reste pas longtemps. Dans la cabine me ramenant en bas, je contemple la courbe bétonnée du barrage, le quadrillage de la ville, la rangée de dents blanches des montagnes. Je me sens vide. La solitude et les désillusions s'installent, à l'aise, dans mon spleen. Pour la première fois depuis que je suis parti avec Francine dans les rues désertes de Nantes, le silence me dérange. Je vois le sol venir à moi, lentement, et je sens sur mes joues rouler mes larmes.
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Après la lettre reçue par Victio de Corvus (cf. post du 8 avril), les Éditions Kelach ont voulu enquêter auprès de l’antagoniste Bellis de Corvus et se sont rendues au manoir de cette noble famille. Notre rencontre avec Bellis ne s’est pas exactement passée comme nous l’espérions…
Bellis : « Bienvenue au manoir des Corvus ! Permettez-moi de me présenter : comtesse Bellis de Corvus, mère de Columba de Corvus. Ma fille nécromancienne est absolument parfaite ! La seule chose que je lui reproche est le pouilleux qu’elle s’est choisi pour mari. Un incapable qui crapahute dans MON manoir avec son corbeau mal élevé ! Beuh ! J’ai beau être désagréable avec lui, il s’accroche. Mon but : qu’il dégage ! Ce que je lui reproche ? Tout.
Vous pouvez m’aider ?
Quoi, comment ça vous passez à travers moi ? Pourquoi dites-vous que je suis un fantôme ? Écoutez-moi bien, tête de pioche : JE NE SUIS PAS UN FANTÔME ! »
Fin de l’entrevue.
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not gonna lie the first time i ran into the verb crapahuter i thought it was made up to mock english or something
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Des pierres chaudes sous le soleil à crapahuter derrière l’enfant agile, habitué à cette douleur. A travers branches et toiles déjà arrachées. La cuisson, le guide, la prévoyance. Le bleu de l’eau d’un coup. Merveilleux, saisissant. Sa fierté. Sa témérité. Son endroit. Rire, sauter. Rire, courir, crier pour remonter. Finalement, la douleur reléguée face à toute cette beauté. Face à tout ce bonheur.
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