#contemporaine de nîmes
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Feda Wardek x Tadashi Kawamata, Water Lines, 2024, Nîmes, Jardins de la Fontaine.
June 9, 2024. Sunday morning before it started raining.
#studyblr#phd life#art history#south of france#art installation#day in the life#100 days of productivity#contemporary art#culture#contemporaine de nîmes#feda wardek#tadashi kawamata
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SAISON 2024
Un petit récapitulatif, on ne sait plus où on en est. ICI OU LÀ-BAS?
Entre Afrique de l'Ouest et Méditerranée...
L'aventure de Gabilise bijoux a démarré il y a 25 ans, à Agadez au Niger où j'ai monté un Atelier. Je voulais utiliser les techniques traditionnelles de forge touarègue pour la réalisation de bijoux plus contemporains. J'ai surtout, tout appris, au contact d'une belle équipe que j'ai eu la chance d'avoir à mes côtes toutes ces années. Et puis il y a eu le covid où il a fallu, faute de déplacement, que je trouve une parade dans ma création, c'est à dire, comment fabriquer sans l'Atelier... Et récemment le coup d'état au Niger...
Un peu par hasard j'ai commencé à texturer des pièces d'argent, c'est à dire à leur imprimer des marques, des signes, une identité. Des points, des poinçons, des histoires. Je suis partie sur la thématique d' Ulysse et me voilà voyageant dans des dédales de points, d'isthmes et d'îles ce qui petit à petit deviendra une de mes nouvelles lignes. Puis l'envie d'imprimer, de taper, de rentrer dans la matière m'a amené à fabriquer des poinçons (l'outil en acier avec un motif) que j'appose sur des médailles, des bracelets, des bagues ou des boucles d'oreilles. Ce ne sont jamais vraiment les mêmes histoires qui se jouent, car je vais modifier presque à chaque fois le motif : le taper dans un sens, dans l'autre, puis l'aérer, puis réaliser un nouvel outil... Ce besoin de rester sur la pièce unique, sur le moment de l'inspiration.
Pour poinçonner il faut l'outil poinçon en acier, la pièce en métal à taper, mais aussi le marteau qui se manie avec force et précision, d'un coup sec, très vif pour que la marque pénètre le métal, en profondeur. Quand on frappe un bijou, qu'on le transforme, qu'on le déforme, chaque geste a sa force, sa charge, sa fatigue, son débordement. Chaque jour, chaque instant a son humeur, alors pour moi, chaque poinçon tapé capture un état à un moment donné. Un bijou devient donc unique par son inspiration mais aussi par sa réalisation..
Néanmoins je continue ma collaboration à distance avec mon Atelier, je tente de me déplacer dans d'autres pays pour rejoindre certains de mes collaborateurs, et nous réalisons d'autres lignes de bijoux, mais de façon plus espacée et plus aléatoire, pour l'instant (dernièrement à Ouagadougou au Burkina). Et parfois lorsque nous mélangeons nos savoirs faire sur certaines pièces, c 'est l'aboutissement de tout ce parcours dans l'espace, dans le temps, ce chemin collectif puis individuel qui trouve son sens. Et les pièces sont encore plus uniques et plus rares. Précieuses.
Quand je ne voyage pas à la rencontre d'artisans, je suis basée à Marseille et à Nîmes où je créé ma ”collection d'imprimés” pour cette ligne que je propose actuellement.
Je vous donne plusieurs rendez-vous en cette fin d'année.
PARIS LE 30 NOVEMBRE PUIS PLUSIEURS DATES À MARSEILLE EN DÉCEMBRE...
...JE REÇOIS SUR RENDEZ-VOUS À MARSEILLE : 06 82 38 50 53
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Spring Art Exhibitions 2024: 5 Must-See Shows Around the Globe
Spring ignites a cultural renaissance, and the art world bursts with vibrant exhibitions! Explore our guide to 5 unmissable shows this season, featuring captivating works from Southeast Asia, introspective confessions by a master, and thought-provoking themes. Whether you're an art aficionado or a curious explorer, these exhibitions offer a journey that will enrich your understanding and appreciation for contemporary art. Ho Tzu Nyen: A for Agents 6 Apr – 7 Jul Museum of Contemporary Art Tokyo Singaporean artist Ho Tzu Nyen's films, video installations, and performances delve into historical events, political ideologies, and cultural identities of Southeast Asia. This exhibition traces his artistic journey, featuring six film installations and a new work titled "T for Time" (2023). Museum of Contemporary Art Tokyo website Georg Baselitz: A Confession of My Sins 10 Apr – 16 Jun White Cube Bermondsey, London This solo exhibition marks Georg Baselitz's return to White Cube Bermondsey after eight years. It features a large body of new paintings and works on paper created in the past year. At 86, Baselitz reflects on his artistic career, paying homage to past influences and revisiting themes explored throughout his life. White Cube website 1st Contemporaine de Nîmes 5 Apr – 23 Jun Various venues, Nîmes Nîmes' first contemporary art triennial focuses on intergenerational dialogue and artistic transmission. The exhibition features a dozen original projects resulting from artist pairings at different stages of their careers, with a focus on the French art scene and the participation of Nîmes residents. Expect a mix of artistic collaborations, mentorships, and exhibitions alongside performative events and a closing artistic school fair. 1st Contemporaine de Nîmes website Bienal de Coimbra 6 Apr – 30 Jun Various venues, Coimbra This year's Bienal de Coimbra commemorates the 50th anniversary of Portugal's Carnation Revolution and explores the concept of freedom. The exhibition features work by Fluxus pioneers, modern masters, and contemporary artists, displayed across various venues in Coimbra, including the botanic gardens and the medieval monastery. Bienal de Coimbra website Anxiety and Hope in Japanese Art On view until 14 Jul, 2024 The Metropolitan Museum of Art, New York This exhibition explores the themes of anxiety and hope in Japanese art, drawing from The Met's renowned collection. The works on view explore human stories and emotions surrounding death, war, and uncertainty, alongside expressions of hope and resilience. The Metropolitan Museum of Art website Read the full article
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Corse confidentiel - Pierre Garmy Corse, fin des années 2000. Le corps d’une jeune femme est découvert sur un site archéologique en cours de fouille. Meurtre crapuleux ? Crime raciste ? Règlement de compte ? L’arbre cache-t-il encore une fois la forêt ? Les meurtres se succèdent. L’affaire prend des allures de plus en plus tortueuses mettant à vif les plaies de la société insulaire contemporaine. Le “trio infernal” tant redouté des justiciables de la place, Jeanne Castellani procureure, Geneviève Altman commissaire de police et Olivier Pinol juge d’instruction, est bien décidé à donner un vigoureux coup de pied dans la fourmilière et ne se montre pas du tout enclin à prendre les vessies pour des lanternes. Leur détermination sans faille dérange…
Pierre Garmy a exercé toute sa carrière la profession d’archéologue. Après son doctorat sur l’Âge du Bronze il oriente ses travaux vers l’archéologie urbaine et l’analyse spatiale des peuplements anciens. Son Habilitation à Diriger des Recherches (HDR) est publiée aux éditions Errance/Actes Sud. Auteur de plusieurs ouvrages spécialisés et de plus d’une centaine d’articles scientifiques, il donne avec Corse confidentiel son premier roman. Résidant à Nîmes, il partage désormais son temps entre l’écriture d’œuvres de fiction, la pratique du théâtre amateur et l’encadrement bénévole d’activités sportives. n° 161 de la collection : https://www.lespresseslitteraires.com/crimes-et-châtiments-nouveautés/ ISBN : 979-10-310-1414-2 11,5 X 17, 422 pages, 18,00 €
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LaToya Ruby Frazier : interview
#LaToya Ruby Frazier#interview#artist talk#Performing Social Landscapes#Carré d'Art Musée d'art contemporain de Nîmes#Nîmes#France#2016
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A propos de Bernard Frize - Size Matters - Carré d'Art Musée d'art contemporain de Nîmes (actes sud)
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Larry Bell, Corner Lamp DB 4A, 1980 Collection Carré d’Art-Musée d’art contemporain de Nîmes. © Larry Bell by SIAE, Rome, 2020
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Retour sur l’Apéro littéraire du 15 février au Prolé: Ceux qui partent, Jeanne Benameur, Actes Sud
J’ai choisi de vous présenter ce livre car Jeanne Benameur est une auteure incontournable pour moi par son style d’écriture et les sujets traités dans ces romans.
Jeanne Benameur est née en 1952 en Algérie d’un père tunisien et d’une mère italienne. A cinq ans elle fuit les violences liées à la guerre d’Algérie et s’installe avec sa famille en France, à La Rochelle. Elle devient professeure de littérature dans les collèges, surtout en milieu rural. C’est là qu’elle organise des ateliers d’écriture avec des collégiens. En 2000, elle arrête d’enseigner pour se consacrer à l’écriture. Cette année là elle publie Les Demeurés, l’histoire d’une petite fille Luce considérée comme les gens du village comme une demeurée et où l’institutrice se donne pour objectif de lui faire accéder au savoir. Déjà là elle joue sur les mots. Les demeurés pour bête, demeure et rester.
Pour elle écrire est un acte politique et citoyen. Ses romans ont des thématiques fortes et engagées : les Insurrections singulières (syndicats, conditions de travail), Otage intime (sur la libération d’un otage), Profane (la vieillesse), Ca t’apprendra à vivre (l’enfance), Pas assez pour faire une femme… Elle écrit pour la jeunesse et les adultes.
L’écriture de Jeanne Benameur est un style singulier, poétique, épuré mais descriptif. J’aime à dire qu’elle dit peu pour faire ressentir beaucoup mais elle décrit des gestes, des moments singuliers avec beaucoup de précision sans en dévoiler le mystère du personnage. Elle nous offre une ouverture mais garde toujours une très grande part d’intimité qui fait qu’on ne sait pas tant de choses de lui mais qu’on en ressent beaucoup, peut être (et certainement) nous laisse t-elle la possibilité d’imaginer et pourquoi pas de s’identifier à travers lui.
Faire ressentir, procurer de l’émotion, là est la clé de Jeanne Benameur.
Dans une interview de Lire et faire lire (Voir ici) elle explique qu’elle est écrivaine mais avant tout lectrice et que la lecture doit procurer de l’émotion. Emotion qui en latin veut dire bouger de l’intérieur. Donc quand t-on lit on doit être bousculer, ça doit bouger à l’intérieur de nous. Voici les trois points essentiels dans son écriture : le sujet, le style et l’émotion que l’on procure et cet objectif se ressent tout au long de son écriture
Enfin pour en venir au sujet du roman, dans une autre interview avec Bruno Doucey (éditeur) , elle parle de ces derniers livres de poésies publiés « La G��ographie absente » et « L’éxil n’a pas d’ombre ». Elle explique que les poèmes sont souvent le prémisse d’un roman (A voir ici)
Ceux qui partent
Nous sommes en 1910 à New York et plus précisément sur l’île de Ellis Island où des milliers d’émigrés attendent de pourvoir rentrer sur le sol américain. Ils attendent de remplir les formalités, d’être accepté. C’est dans cet espace temps précis que se passe le roman . Ils attendent pleins d’espoirs, ils sont parqués (pas même ou très peu de banc), ils sont étiquetés avec le nom du bateau d’où ils sont descendus. Dans ce brouhaha de zone de transit, des milliers de gens aux langues différentes.
Le décor est planté comme une tragédie : un lieu, un temps réduit, des personnages que je vais vous présenter et qui vont tisser les liens de cette histoire.
Les personnages
Dans ces milliers d’émigrés Jeanne Benameur zoome sur quelques personnages à travers l’œil du photographe Andrew Johnson. New Yorkais, il vient immortaliser ces visages de nouveaux arrivants. Ils lui rappellent l’histoire de son père Sigmundur lui même exilé islandais qui est devenu américain, qui vit bien à Madisson Square avec sa femme Elisabeth et sa mère Ruth.
Emilia et son père Donato, les italiens Donato est comédien de renom en Italie, il est veuf et ne se remet pas de la mort de sa femme. Il veille sur sa fille Emilia, jeune institutrice qui rêve d’ailleurs. C’est pour cela qu’ils émigrent, Donato veut offrir une nouvelle vie à sa fille.
Esther Agakian, une jeune arménienne qui a subit le génocide de sa famille, de son peuple. Elle vient chercher une paix incertaine.
Le groupe de bohémien qui passe par NY pour rejoindre l’Argentine. Il y a Gabor, jeune violoniste, Marucca son amoureuse et Mazio son père On trouve aussi Hazel la jeune prostituée qui cherche ses rêve dans un livre
L’histoire
Difficile de parler de l’histoire sans trop en dire car il faut laisser la surprise et le plaisir (l’émotion) de la découverte de ce livre et de son style d’écriture.
A la descente du bateau Andrew Johnson photographie Emilie et Donato avant qu’ils n’entrent dans la zone de transit. Il est attiré et intrigué par cette jeune femme. C’est la première rencontre, ils se retrouveront plus tard dans cette zone. Au milieu d’une foule immense, le regard d’Emilia se pose sur celui d’Esther, elle remarque que cette femme est en train d’écrire et a le regard triste. Elle vient s’assoir à coté d’elle et elles vont essayer de communiquer. Emilia apprend le drame vécu par Esther (ce dont Donato craignait, il ne veut pas que sa fille apprenne les horreurs de notre monde) Très peu de temps après Gabor le jeune violoniste se met à jouer pour donner du baume au cœur. Emilia est attirée par cette musique, elle va l’écouter, ce qui lui procure du bien être, dans cet instant même elle ne pense qu’à elle, elle se sent libre (se dénoue les cheveux). L’attirance, la sensibilité et la sensualité sont là. Le regard, la musique de Gabor hypnotisé par Emilia et la jeune amoureuse Marruca qui s’en rend compte.
C’est dans cette zone, cet espace temps que ce joue la « tragédie », que les liens se tissent : Andrew se lie à Emilia et Donato Esther et Emilia deviennent amies, se soutiennent Emila et Gabor
Nuit d’attente
La nuit à son importance. Il y a de long passages sur se que procure la nuit, dormir ou non, les rêves où l’on retrouve notre langue maternelle, le silence. La nuit avec des espoirs de vie et de désirs possibles, des domaines des possibles.
L’exil
Zone de transit : « Nous ne sommes plus de notre pays mais nous ne sommes pas encore de l’autre. » Chacun est là pour des raisons différentes : politique, économique, personnelle… il y a de nombreuses raisons d’émigrer. Dans cet espace charnière, cet espace de rupture il n’y a plus de passé et pas encore d’avenir. Qu’est-ce qui fait que l’on quitte son territoire?
Quelles sont les conséquences de l’exil, tout est décrit avec simplicité et beauté:
Nouveaux territoires
L’abandon de l’ancienne vie
Les motivations, le fait que l’on passe à l’acte
L’espoir d’une autre vie
La langue
Dans cette zone, l’attente d’une nouvelle vie : Donato s’insurge des conditions, comment ils sont reçus (on parle d’ouverture mais aussi du début de possibilité de contrôle, de régulation de l’émigration)
Il faut noter l’importance pour Jeanne Benameur du mot émigrants et non immigrants car l’important n’est pas l’arrivée à destination mais le départ.
Elle tisse les liens de ses personnages à travers l’art Donato: est comédien, il tient dans sa main l’Eneïde de Virgile qu’il connaît par cœur (ce texte répond aux questions de sa vie et notamment de l’exil puisque Enée aussi est parti sans se retourner) Emilia peint, des formes (prémices de l’art contemporain ) et l’importance pour elle de la couleur rouge (qui réveille l’émotion chez Esther quand t-elle lui montre une toile) Esther écrit et coût aussi de beaux vêtements pour oublier la laideur et l’horreur de ce qu’elle a vécu Gabor fait de la musique (liberté, la beauté) Andrew est photographe. Immortaliser des moments, même si cet instant de beauté des cheveux dénoués d’Emilia ne peut rester que dans son souvenir et non sur la photo (l’émotion ressenti)
L’art, leur passion comme un moyen de croire en leur rêve
La féminité
Elle est très présente tout au long du roman (jupe, les cheveux) On trouve aussi les codes de l’époque. Une jeune femme qui vient seule c’est sûr elle est à marier avec un italien. Mais aussi, les prémices de liberté, d’indépendance. Emilia dénoue ses cheveux et à cet instant elle est bien, libre sans se soucier qu’on puisse la regarder, la juger. Son père Donato, d’abord mécontent de ce comportement va très vite comprendre cette liberté et se dit que sa femme serait certainement fière d’elle)
Et l’exil c’est la liberté
Une fin comme ouverture vers un autre avenir….
Le roman se termine à l’aube, à la fin de la nuit quand t-ils montent pour présenter leurs papiers. Avoir un visa ou pas, s’ouvrir vers une nouvelle vie, un autre pays. La fin de la nuit mais le début d’une nouvelle vie qui s’offre à eux après avoir tout quitté, avoir attendu dans cet espace temps, cette zone de rupture.
Elle voudrait que ceux qui lisent ce roman « se rendent compte de la vaillance de ceux qui partent ». À ces nouveaux arrivants qui s’ajoutent chaque année aux statistiques et qui font peur à ceux qui s’imaginent avoir fait souche, elle a dessiné des personnalités subtiles et des passés vibrants. Elle leur a donné des visages, des voix, des corps ardents et désirants pour qu’on s’émerveille de leur « folle confiance en l’humanité ».
« Je n’ai pas écrit ce roman en pensant à la crise migratoire actuelle ni avec l’intention assumée de donner une réponse à l’intolérance qui grandit à chaque nouvelle arrivée d’un bateau rempli de réfugiés, dit-elle. Mais une fois achevé, j’ai compris que ce roman était ma manière de prendre part à la vie de la Cité et de jouer un rôle politique dans le monde de migrations qui est le nôtre. Écrire un roman est toujours un acte politique. »
Une lecture très forte, exceptionnelle en émotions et questionnements « universels »… qui ne peut que nous interpeller au plus profond de nous mêmes.
Texte de présentation orale lors de l’apéro littéraire du 15 février 2020 au Prolé de Nîmes
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Wolfgang Tillmans
Découvert ce photographe. Brûlant. Sur des cimaises de plus de 4 m de haut s'étalent les images produites par Tillmans : des fruits, des pierres, des joueurs de cartes, des coquillages, des paysages, de la végétation, des morceaux de corps, des sexes. De toutes tailles, de tout format, Tillmans prolonge le visiteur d'une aura qui sait le mouvoir dans toutes les dimensions, il somme le lecteur de s'approcher, s'avancer et reculer, trouver sa place dans cet univers construit par lui. L'une des choses les plus marquantes reste le soin apporté aux exactions numériques : Tillmans prend plaisir à laisser les marges blanches de chaque côté de ses images, comme une monstration de la production de leurs limbes elles-mêmes. Pour le photographe, la création bidimensionnelle est avant tout une limitation de ce qui est, dans l'espace et dans le temps : une pénible fragmentaire impression pigmentaire. La relation au corps est le fondement même de ce que le photographe attend des spectateurs faisant face à ses images. Le lecteur se doit de se mouvoir, en regard des photographies qui elles aussi se meuvent vers le spectateur. De cette relation naît une étrange alchimie déshabillée des corps photographiés. Une espèce d'unité involontaire avec le monde.
Et cela est bon.
"Carré d'Art", Art Contemporain, Exposition hors les murs Arles 2018, "What is different", à Nîmes jusqu'au 16/09/2018. Commissaire : Jean-Marc Prévost
Dans la bibliothèque du Carré se trouvent aussi quelques "Portraits d'espaces" de Candida Höfer. Un regrettable scénographie exposant une partie de l’œuvre de la grande photographe, des images infiniment détaillées de 2 m par 1 m 50, ridiculement mis en lumière dans un espace bien trop étriqué, carrément pas à la hauteur artistique de ces photographies. Ses travaux, à l'image de celles issues du Louvre, ne parviennent pas à montrer les qualités techniques de cette grande Artiste. Quel dommage !
Image supérieure : Wolfgang Tillmans, "Morning dew". Image inférieure : Candida Höfer, "Bibliothèque".
Merci à Isabelle Bonnet pour sa relecture.
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Jeanne Viscérial, Avant de voir le jour at the Musée du Vieux Nîmes, part of La Contemporaine de Nîmes.
April 25, 2024. Today, I was asked to do a guided visit on an exposition I had yet to work on, much less see. It was only a half hour long and I had two and a half hours to prepare it. To my great surprise, it went really well! Only three ladies followed along but they were very receptive (or at the very least very kind).
#studyblr#phd life#phdblr#art history#day in the life#contemporary art#by me#own#100 days of productivity#museums#culture#jeanne viscérial#pierre soulages#textiles#design
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LÉO FOURDRINIER ‘La lune dans un œil et le soleil dans l’autre’ @cacn_centredart Nîmes Through February 19 « Nothing escapes everything can return » ( Mark Fischer, The Metaphysics of Crackle: Afrofuturism and Hauntology, vol 5, issue 2, 2013) 'Like a perfect analogy to the chemical reactions occurring in the heart of the sun, Leo Fourdrinier's practice is the result of fusions. His aesthetic is unpredictable, unleashed and limitless. Through multiple assemblages and reinventions, the forms evolve, become fluid, elusive. The artist deconstructs, adds, moves. Always by combinations, he proceeds by recovery of objects and symbolic materials at first sight antagonistic. A stone found at the entrance of the CACN is used to make Arôme (2018). A photograph of ancient vases, taken at the Musée de la Romanité, is printed on Plexiglas and then assembled on an iron structure from a construction site in Hếlios (2021). Objects salvaged from his family home in Nîmes are reused and amplified in compositions. Often, the artist associates his fascination for antiquity, for archaeology or mythology with the reading of a text, an event, a sensibility, an image. If the interpretation sometimes seems to be hidden under multiple theoretical and formal collages, the balance resides in the territory to which the works are fundamentally linked…' Excerpt from Laureen Picaut’s exhibition text Curated by Laureen Picaut and Bertrand Riou #leofourdrinier #cacnnimes #nîmes #france #installationart #sculpture #assemblage #neon #contemporaryart (en CACN - Centre d'Art Contemporain de Nîmes) https://www.instagram.com/p/CZjhrYPMtBn/?utm_medium=tumblr
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Trans-identités Visible à Nîmes actuellement dans le cadres de Resist III la photographie malienne contemporaine. . . . . #artisticphotography #malianphotographer #contemporaryafricanart #contemporaryvisualart #africanartcollectors #photographylovers #artexhibition #argallery #mali #reflectionphotography #johnkalapophotography #johnkalapophotographer #everydaywherewhere #everydayafrica #everydayproject #everydaywhere #visualstorytelling #documantaryphotography #portraitphotographer #portraitphotography #identity #society (à Mali) https://www.instagram.com/p/CYd_c0woOOY/?utm_medium=tumblr
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Les spectres de nos nuits - Claude Jamot
Juillet 2008 - Une journée d’été ensoleillée. Marion, Martin et leurs amis se prélassent dans les gorges du Gardon avant de se rendre au concert de Radiohead dans les Arènes de Nîmes. En rentrant chez elle à Uzès, Marion est sauvagement assassinée le long d’une route déserte. Affaire classée cold case.
Juillet 2023 - François Lafont, le maire d’une riche commune de la plaine de la Vaunage est retrouvé assassiné chez lui dans une posture sordide. Sur la scène de crime, un spectre étrange a pris la fuite.
Le commandant Garnier et son adjointe Léa Martinez traquent l’assassin du maire dans les dédales de la ville et des villages. À la rédaction du Gard libéré, Sébastien, l’un des amis de Marion devenu journaliste reste persuadé que les tueurs de la jeune femme finiront un jour par se trahir.
À quinze ans d’intervalle, rien ne semble relier les deux affaires.
Les spectres de nos nuits est un roman noir qui mêle enquête criminelle, affairisme immobilier et intelligence artificielle dans la chaude atmosphère nîmoise. Il tient en haleine jusqu’à la dernière page.
Claude Jamot réside à Nîmes. Urbaniste de formation, il a fait ses premiers pas dans le monde littéraire avec son roman « Dans la chaleur de la ville » (Les Presses Littéraires, 2022). Passionné par les énigmes criminelles contemporaines, il utilise la richesse et l’ambiance de la cité nîmoise comme toile de fond pour ses intrigues, créant un monde où les mystères de la ville et le destin tumultueux de ses héros s’entremêlent de manière captivante.
ISBN : 979-10-310-1421-0
11,5 X 17, 324 pages, 15,00 €
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#sedansaturday #audi80 #fni30 #1993 #bixentef #toutisme #france #audi80v6 #audi80b4 La quatrième (B4) et dernière génération n'est qu'une Audi 80 de troisième génération, dont le châssis a été revu. En effet, une grande partie de ce dernier a été conservée. La différence majeure est constituée par le nouveau train arrière (conception identique aux Volkswagen Passat et Volkswagen Golf contemporaines), ce qui a entrainé un allongement de l'empattement de 8 cm. Grâce à cette modification, le réservoir à carburant est en position horizontale sous la banquette arrière, les sièges arrière sont rabattables, le coffre est plat ainsi que plus profond et une version break (dénommée Avant et sortie en 1992) devient possible. L'extérieur de la voiture est aussi proche de la troisième génération d'Audi 80 mais il y a plusieurs changement : les pare-chocs et le capot-moteur évoluent, la grille d'entrée d'air faisant désormais partie de ce dernier, les jantes 15' sont de série. De ce fait, son esthétique est proche de celle de l'Audi 100 C4. À l'intérieur, des matériaux de qualité encore meilleure sont utilisés et le système d'aération/climatisation est modifié. En Europe, les versions de luxe ou équipées de moteurs puissants ne sont plus vendues sous la dénomination Audi 90 mais conservent la dénomination Audi 80. En revanche, l'appellation 90 est conservée en Amérique du Nord (dénommée Audi 4000 précédemment). Le 5 cylindres revient dans la gamme 80 dans son unique version 2.3l 133ch, le haut de la gamme étant dorénavant occupé par le nouveau moteur V6 en 2.6l et 2.8l respectivement de 150 et 175 ch. En 1992, une version cabriolet fait son entrée sur le marché français mais il est en fait dérivé de la génération précédente (B3). Vendant principalement des motorisations diesel à partir de 1992, Audi l'a dotée d'un nouveau 1.9 TDI 90 ch. @wikipedia (à Nîmes) https://www.instagram.com/p/CWeW9UPo7GW/?utm_medium=tumblr
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A propos de Bernard Frize - Size Matters - Carré d'Art Musée d'art contemporain de Nîmes (actes sud)
#quote#quotation#citation#quotes#livre#book#book lover#bibliophile#book therapy#book addict#book community#book worm#book reader#Bernard Frize#carré d'art musée d'art contemporain de nîmes#art#art therapy#art addict#art community#art work
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MOUNIRA AL SOLH
Mercredi 12 mai 2021 à 17h (heure de Paris) / 18h (heure de Beyrouth)
Wednesday May 12, 2021, 5pm CET/ 11am EST
Bonjour à tous.tes ! Nous vous espérons en bonne santé, vous, vos proches, où que vous vous trouviez.
Le prochain séminaire aura lieu en ligne via Zoom Exceptionnellement à 17h (heure de Paris)
https://zoom.us/j/98322876671?pwd=MGtTUXlLbTljUTQvK3NxTVBlNjNSUT09 ID de réunion : 983 2287 6671 Code secret : 710909
Hello Everyone! We hope you and your loved ones are well and safe. Our next seminar will take place online via Zoom At 5 pm (Paris Time)
https://zoom.us/j/98322876671?pwd=MGtTUXlLbTljUTQvK3NxTVBlNjNSUT09 ID de réunion : 983 2287 6671 Code secret : 710909
C’est depuis Beyrouth que Mounira Al Solh (qui y est née en 1978 et qui partage son temps, entre le Liban et les Pays-bas) a répondu à l’invitation du séminaire. Mounira Al Solh a étudié la peinture à l’université libanaise de Beyrouth (1998 – 2001) puis les beaux-arts à l’Académie Gerrit Rietveld d’Amsterdam (2003 – 2006) avant de devenir résidente de la Rijksakademie à Amsterdam (2007 – 2008).
Sa pratique interdisciplinaire intègre vidéos et installations vidéo, le dessin et la peinture, la broderie et la broderie collective, les gestes performatifs et l'édition secrète. Elle est à l'origine du magazine collaboratif et permanent NOA (Not Only Arabic). Maniant l’ironie et l’introspection, ses œuvres s’attachent à narrer les troubles politiques passés et actuels au Moyen-Orient, les différentes positions des femmes dans le monde arabe, les empilements d’exils, de fantasmes et de langues, l’évitement politique comme stratégie de survie, le comptage des heures en langue arabe, etc. Son travail a été présenté de façon internationale, dans le cadre d'expositions collectives, notamment au Wiels à Bruxelles en 2020/21, au Carré d’Art Musée d’art contemporain de Nîmes à Nîmes, à la Documenta 14 à Athènes et à Kassel, à la Biennale de Venise, au New Museum ou à l'Ashkal Alwan à Beyrouth. Elle a présenté des expositions personnelles, notamment au Musée Picasso/la Chapelle à Vallauris, au Van Abbe Museum d'Eindhoven, à l'Art Institute de Chicago, au Mathaf, Qatar, à Jameel Art à Dubaï, à la galerie Sfeir-Semler de Beyrouth et à l'Institut d'art contemporain Kunst-Werke de Berlin.
Mounira Al Solh a enseigné en tant que tutrice invitée au programme de maîtrise de St Joost aux Pays-Bas (2018), et de 2019 à 2021, en tant que professeure invitée pour l’atelier de performance et multimédia à l'école d'art de Kassel en Allemagne.
[EN] Mounira Al Solh (born in 1978, in Beirut (Lebanon) lives in the Netherlands and in Lebanon. She is a visual artist with an interdisciplinary practice embracing video and video installations, drawing and painting, embroidery and collective embroidery, performative gestures and secretive publishing, and she initiates her collaborative and ongoing NOA (Not Only Arabic) magazine. Al Solh’s work is telling stories of past and current political unrests in the Middle-East, the various positions of women in the Arab world, layers of exile, fantasy and language(s), escaping the political as a survival strategy, counting the hours of the day in the Arabic language and so on. Al Solh studied painting at the Lebanese University (Beirut) from 1998 to 2001, and Fine Arts at the Gerrit Rietveld Academy (Amsterdam) from 2003 to 2006. She was than Research Resident at the Rijksakademie (Amsterdam) in 2007 and 2008. Her work has been shown internationally, in group shows such as at Wiels in Brussels 2020/21; Centre Carré D’art in Nîmes, Documenta 14 in Athens and Kassel, the Venice Biennale, the New Museum, Ashkal Alwan in Beirut. She has had solo representations namely, at Musée Picasso- la Chapelle, Vallauris; Van Abbe Museum in Eindhoven; the Art Institute in Chicago, Mathaf in Qatar, Jameel Art in Dubai, Sfeir-Semler Gallery in Beirut, and Kunst-Werke Institute for Contemporary Art in Berlin. In 2018 Al Solh was teaching as a visiting tutor at the St Joost Masters program in the Netherlands, and in 2019 until 2021 as a guest professor for the performance and multimedia class in Kassel Art School in Germany.
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Pour regarder les séminaires antérieurs : http://www.vimeo.com/sysk/
Séminaire conçu et organisé par Patricia Falguières, Elisabeth Lebovici et Natasa Petresin-Bachelez et soutenu par la Fundación Almine y Bernard Ruiz-Picasso para el Arte
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