#constance ronzatti
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Mi crítica del concierto del Cuarteto Diotima el miércoles pasado en el Teatro Central.
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Festival Messiaen au Pays de la Meije. Eglise des Terrasses.
En commentaire du concert auquel je pris part avec les autres étudiants du DAI contemporain du CNSMDP, voici une critique de Michèle Tosi parue sur ResMusica.
Le deuxième concert à l’église des Terrasses, que les plus courageux atteignent au terme d’une petite heure de marche depuis La Grave, mettait au centre de la scène l’accordéon de Fanny Vicens, jeune virtuose d’un instrument dont on ne fait que découvrir l’étendue de la palette sonore. C’est à Trossingen, où elle va se perfectionner auprès des grands maîtres de l’accordéon, qu’elle découvre la Passacaille de Gérard Grisey, une partition inédite qu’il écrit à l’âge de 20 ans et qu’il créé lui même alors qu’il étudie l’accordéon. Cette pièce sans prétention, construite sur le principe de la basse obstinée, dégage une véritable émotion dans l’interprétation très sensible qu’en donne Fanny Vicens. Elle se joignait à Marine Gandon, alto, dans Peigner le vif de Gérard Pesson, un compositeur qui aime beaucoup l’accordéon, dans ses registres extrêmes ou dans l’action même de son soufflet générant tout un univers bruité. Peigner le vif – le titre est déjà un enchantement !– est écrit en 2007; la pièce joue sur l’ambiguité des sources sonores enrichies par la voix des deux instrumentistes: « qu’est-ce donc qui lie alto et accordéon, d’origines et de paysages si dissemblables?» interroge le compositeur: « mêmes possibilités de tenir un son sans fin, de fruiter le timbre par un souffle égal ou vibré, même puissance de respirer… ». Autant d’actions sonores exécutées par les deux musiciennes qui nous mettent à l’écoute du son, dans un cadre intimiste d’une grande sensualité. Louange II pour violon, violoncelle et accordéon de la norvégienne Maja Svleg Ratkje qui s’inscrivait à la suite du programme est un hommage à Messiaen et à sa Louange à l’éternité de Jesus, 5ème mouvement du Quatuor pour la fin du temps: « l’intention n’est pas de réécrire cette musique mais plutôt une tentative pour construire quelque chose de nouveau » écrit la compositrice. Constance Ronzatti (violon), Marie Ythier et Fanny Vicens très solidaires donnaient à cette libre trajectoire souplesse et chatoyance. Après le trio à cordes (2004) de Jonathan Harvey, une pièce haute en couleurs où le violoncelle est utilisé comme un tambour de bois, les cinq instrumentistes de la soirée – Da-Min Kim en tête – se retrouvaient pour donner cinq des huit mouvements de Fetzen de Wolfgang Rihm. L’accordéon est ici au centre du dispositif et donne les impulsions premières, tels ces « coups de soufflet » relayés par les coups d’archet des quatre cordes. Cette pièce magnifiquement écrite mobilisait toutes les énergies pour en exprimer la puissance et l’inventivité. (Michèle Tosi)
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