#condition paysanne
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La Vie d’un simple (Mémoires d’un métayer) est un roman poignant et vibrant d'humanité de l'écrivain paysan français Émile Guillaumin.
#Émile Guillaumin#La Vie d’un simple#paysans#condition paysanne#littérature française#old books#french literature
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Un collectif d’organisations et d’associations dont les Amis de la Terre, Greenpeace, Extinction Rébellion affichent leur soutien aux manifestants et annoncent les rejoindre.
Nous nous adressons à tous les agriculteurs et agricultrices ayant manifesté leur colère ces derniers jours, mais aussi à toutes celles et ceux qui hésiteraient encore à les rejoindre. Nous, organisations écologistes, paysannes et militantes pour un autre modèle agricole depuis des décennies partageons cette colère, et refusons le discours dominant qui voudrait faire de nous vos ennemis.
Nous sommes en colère parce que nous savons que la destruction des conditions de vie des paysan.ne.s comme la destruction des écosystèmes profitent aux mêmes personnes, et que ce ne sont ni vous ni nous.
Depuis les tout débuts des mouvements écologistes, nous nous sommes toujours mobilisés avec détermination sur la question du modèle agricole et des conditions de travail et de vie des agriculteurs. Parce que nous savons l’importance considérable de l’agriculture sur l’environnement : ainsi la qualité de la terre, de l’air, de l’eau, de ce que nous mangeons, et bien sûr le climat, dépendent de ce que nous cultivons et élevons et de la manière dont nous le faisons.
Nous avons lutté contre les traités de libre-échange, pour la souveraineté alimentaire et pour que chaque pays – et chaque paysan.ne – puisse vivre de son agriculture et la faire vivre plutôt que de la soumettre à la concurrence internationale. Nous avons manifesté main dans la main avec les agriculteurs contre la grande braderie du monde paysan à la finance, contre le Tafta (avec les Etats-Unis), le Ceta (avec le Canada), le Mercosur (avec l’Amérique latine), maintenant les traités de libre-échange avec la Nouvelle-Zélande, le Chili et le Kenya soutenus par Emmanuel Macron.
Le principe d’une sécurité sociale de l’alimentation
Nous avons en tant que consommateurs et militant.e.s soutenu l’agriculture paysanne, créé et promu les Amaps, les circuits courts, l’agriculture bio, nous avons mis la main à la pâte jusqu’à mettre de l’épargne au service de nouvelles installations. Nous appelons depuis longtemps à ce qu’il y ait au moins un million de paysan.ne.s en France, et nous savons l’urgence qu’il y a à trouver des repreneurs, car dans moins de dix ans maintenant la moitié des agriculteurs du pays partira à la retraite. Et même si c’est loin d’être assez, ce sont déjà des milliers de militant.e.s écologistes qui ont entrepris des reconversions en agriculture pour s’y mettre concrètement.
C’est encore pour cela que nous sommes nombreuses et nombreux à défendre désormais le principe d’une sécurité sociale de l’alimentation, un système de solidarité entre consommateurs et producteurs qui permette à ces derniers de vivre décemment de leur travail et de reprendre la main sur notre alimentation.
Dans le domaine de l’agriculture comme dans d’autres, nous discernons bien aussi toute l’ambiguïté des normes. Certaines peuvent bel et bien protéger la santé des travailleurs, la fertilité des terres, les ressources en eau… Mais sous des prétextes vertueux, elles sont parfois aussi conçues pour impliquer des contraintes techniques, pratiques et une aseptisation du métier telles qu’elles vont dans le sens de la disparition des petites fermes au profit de ceux qui peuvent s’industrialiser et s’endetter plus encore. Il n’y a pas lieu de s’attaquer sans discrimination aux normes environnementales mais de les financer de manière à maintenir les revenus et d’en rendre l’application compatible avec la pratique paysanne.
Alors nous sommes nombreux à avoir soutenu et proposé sans succès une autre PAC, qui aide réellement aux reconversions et pour ne pas vous abandonner face à des normes environnementales imposées sans aucune contrepartie derrière pour les appliquer concrètement et de manière juste.
Même et surtout quand nous nous battons contre des projets agricoles, contre des mégabassines, ou des élevages industriels aux proportions absurdes : nous le faisons systématiquement avec des agriculteurs, et pour le monde paysan. Parce qu’il est injuste et hypocrite que quelques agriculteurs s’accaparent l’eau au détriment de ceux qui cherchent à produire autrement. Parce que les fermes-usines contre lesquelles nous nous battons détruisent de l’emploi paysan et mettent une pression déloyale sur les petits éleveurs qui sont contraints de s’aligner ou de mettre la clé sous la porte. Et tout ça au bénéfice de grands groupes qui les poussent à des élevages toujours plus grands pour leur racheter leurs produits à des prix dérisoires – c’est par exemple la stratégie du groupe Duc révélée par une enquête.
L’échec et le drame d’un modèle productiviste
Stopper ces projets, c’est défendre un modèle agricole qui protège le vivant mais surtout qui permet au reste du monde paysan de vivre dignement d’un travail de qualité.
Car, qui est à l’origine de la chute du nombre de paysan.ne.s à moins de 500 000 en France ? A l’origine des suicides d’agriculteurs chaque jour, des montagnes de dettes ? A l’origine des obligations de rendements toujours plus importantes, de la concentration toujours plus forte des terres dans les mains de quelques-uns, des prix toujours plus bas de ce que vous produisez ? Les prix agricoles ont baissé de 10 % en moyenne rien que l’année écoulée, tandis que l’inflation bondissait et les bénéfices des grands groupes agro-industriels et de la grande distribution également.
Cet échec et ce drame, ce sont ceux d’un modèle productiviste, poussé par la grande distribution et des gouvernements successifs depuis des décennies, contre lesquels nous alertons depuis tout ce temps.
Le modèle agricole que nous défendons se bat précisément contre les causes de ces drames. Mais aussi contre l’autoritarisme qui s’offre comme une solution, alors qu’en excluant plus qu’en rassemblant, jamais l’extrême droite n’a été du côté des travailleurs.
Depuis toujours, nous sommes les alliés des paysans. Et contrairement à ce que racontent la propagande du gouvernement ou les discours autoritaires qui attisent la haine entre nous pour mieux s’engraisser sur nos vies : nous continuerons à être vos alliés, parce que c’est une question de survie.
Alors c’est en tant qu’alliés que nous appelons à vous rejoindre dans vos actions les jours qui viennent pour porter ce message, et pour défendre le monde paysan.
Nous serons là avec différents points fixes pour discuter avec tous les agriculteurs qui le veulent, et ensemble rappeler que les véritables responsables de la crise que vit la profession ne sont ni les consommateurs ni les écolos – mais bien la lâcheté des gouvernements successifs, la grande distribution et l’agro-business qui s’engraissent pendant que tant d’entre vous se tuent à la tâche.
Nous refusons de laisser des industriels possédant des milliers d’hectares, le gouvernement ou encore les éditorialistes de CNews bien au chaud dans leurs bureaux parisiens nous traiter comme la cause de la crise que subit le monde paysan depuis si longtemps.
Nous préférons construire ensemble un modèle qui profite aux agriculteurs, aux consommateurs et à la vie, comme il aurait toujours dû l’être. Et nous serons ensemble dans la rue pour en discuter et manifester, car oui, il est bien possible d’être militant à la fois pour l’environnement et pour l’agriculture de demain.
Premiers signataires : Alix Brun pour les Youth for Climate, Jean-François Deleume, porte-parole Alerte des médecins sur les pesticides, Cyril Dion, réalisateur et écrivain, Simon Duteil et Murielle Guilbert, co-porte-paroles de l’Union syndicale Solidaires, Khaled Gaiji, président des Amis de la Terre, Antoine Gatet, président de France Nature Environnement, Hanzo pour Extinction Rebellion, Axel Lopez pour la coalition Résistance aux fermes-usines, Gilbert Mitterrand, président de la Fondation Danielle-Mitterrand, Lotta Nouki, porte-parole des Soulèvements de la Terre, Sandy Olivar Calvo, chargée de campagne Agriculture et Alimentation chez Greenpeace France, Alessandro Pignocchi, auteur de bandes dessinées, Priscille de Poncins, secrétaire de Chrétiens unis pour la Terre, Jérémie Suissa, délégué général de Notre affaire à tous, Emma Tosini, porte-parole de Alternatiba, Victor Vauquois, co-coordinateur de Terres de luttes…
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Qui est responsable ?
Le logiciel des princes qui croient qu'ils nous gouvernent alors qu'ils nous mènent à l'abattoir tient en trois mots : ''la transition verte'', un échec sanglant... leur satanée ''mondialisation'' (malgré son échec XXL)... et leur ''Europe'' qui n'est qu'une machine liberticide... Pour eux seuls, ces trois incongruités sont les seules clés du futur. Et si pas une seule n'a jamais marché... ce serait, à les écouter, ''parce qu'il faut plus des trois !'' (sic !), ce qui est une ''dystopie'''. Tout le monde le sait (jamais la confiance en la parole officielle n'a été aussi basse), mais personne ne dit rien.
Cette énorme erreur d'aiguillage, on la connaît et on la subit depuis longtemps. En revanche, ce qui a surpris, c'est la vitesse de cette victoire du faux sur le vrai, obtenue à peu de frais (pour eux). Mais ils dominent tout avec une efficacité d'autant plus redoutable que le ''système'' est vraiment au point : il détruit tout, contrôle tout, ronge tout, avale tout, confisque tout... et ne produit rien en retour (au mieux, il redistribue... et encore... très mal !). La ''crise agricole'' vient de trouver une non-solution factice –puisque limitée à ''un report temporaire'' : nos doctrinaires n'ont rien lâché !
En résumé : une “caste” sans mérites particuliers autre que son ambition croit avoir reçu en partage le pays et ses richesses (devenues des prébendes, des rentes à vie, et des copinages florissants. Cf le gouvernement annoncé ce jeudi soir), et a délégué à une Administration pléthorique, qui est surpayée au sommet et dont la base croule sous des avantages syndicaux et statutaires, mais immérités et indus, qui se fout comme d'une guigne des habitants, tour à tour “usagers”, assujettis ou contribuables, des “ceux qui ne savent pas et n'ont pas besoin de savoir’’, inférieurs aux ’‘ceux qui savent et décident”. Et, pour paraphraser Voltaire, “que croyez-vous qu'il arrivât ? C'est le contribuable qui creva !”.
On l’a un peu oublié, mais tant le mouvement des gilets jaunes que la révolte paysanne actuelle (son dernier rejeton à ce jour), sont nés de la jacquerie fiscale de la France dite périurbaine –en vérité stigmatisée--, cette France de la clope et du diesel (comme avait osé le dire le macronien pur jus Griveaux). Ces maltraités se sont révoltes une première fois en novembre 2018 contre la fausse écologie (fausse, mais douloureuse) et contre une inutile taxe carbone. Ils ont prévenu sans agressivité la France des villes qu’ils avaient deux mots à lui dire à propos. Mais cela fait si longtemps que les “français de souche” ferment leur gueule que ce simple ''appel pour personne en danger'' fut une surprise pour des bureaucrates habitués à un ''entre soi'' qui exclut le peuple.
Le pouvoir, pas aussi con qu'il en donne l'impression, a mis au point un gigantesque artifice pervers, factice, mensonger, nuisible, et j'en oublie : le covid, c'est-à-dire une fausse pandémie d'une fausse maladie mensongèrement prétendue gravissime qui a condamné les populations à être emprisonnés chez elles, à des limitations inutiles et injustifiables de leur liberté, dans des conditions d'humiliation extrême et des déluges de bêtises que personne de sensé ne croyait possibles (leur excès a créé l''effet surprise'' qui a rendu leur application possible)... La trouille a suffi à paralyser temporairement des révoltes justifiées et compréhensibles.
Avec cette malhonnêteté intellectuelle, le Pouvoir a acheté deux années de fausse tranquillité... exactement comme il est en train de le refaire sous nos yeux incrédules qu'une telle infamie puisse ''marcher'' deux fois de suite. Attendons la suivante : elle est inscrite, n'en doutons pas, dans les modalités de la fausse paix (faite de lassitude, de peur des violences policières, des impératifs de la ferme...) qui vient d'être achetée à coup de promesses dont aucune ne sera poursuivie à son terme, c'est d'ores et déjà écrit dans les textes.
La technostructure, jusqu'au sommet de l'Etat, a été contaminée par les deux vraies pandémies du temps, celles qui détruisent tout, partout, en permanence : la fausse écologie contr'écologique mortifère, assassine de toute douceur de vivre, mangeuse d'hommes, liberticide sans limite, et capable des pires gabegies, pour une menace inventée et fabriquée,(celle du Giec, de l'affreuse ado suédoise GretaThun-truc… et de Macron qui veut faire croire depuis hier qu'il pourrait avoir évolué, comme par miracle, sur ce point, fondamental pour son système de contre-références !) d'une part... et d'autre part, L'Europe-démolisseuse, qui a à peu près les mêmes symptômes et les mêmes conséquences (5 % des gens en veulent, et encore... pas pour tout !).. Ces deux pathologies se sont réunies dans le dernier avatar du mot ''religion'', avec tous les excès et les menaces que peut contenir en elle-même une iso-religion (fausse, en plus !).. Or, si nous la laissons s'épanouir, croître et embellir, des siècles de malheur nous attendent...
Cette “France périphérique” si bien décrite par le géographe Christophe Guilluy, a explosé au grand jour, à la surprise du microcosme qui ne voyait dans ces appels à l'aide désespérés “aucune revendication convenable” (pour lui : seuls comptent les lieux communs de la vieille “doxa” de gauche, périmée depuis des décennies... mais seule acceptée sur les ondes officielles…). Le résultat fut à la hauteur de la qualité des gouvernants : il ne se passe rien. Dormez, braves g...cons, vous qui ne demandez que l'arrêt des taxes directes, indirectes, écologiques, annoncées ou cachées pour tout ce qui touche à l'agriculture... et à l'auto : le rêve pervers des énarques est que vous vous endettiez pour acheter des bagnoles conformes aux diktats de la pseudo-écologie officielle (obligatoire), tout en vous interdisant de rouler à des vitesses normales, de vous garer… et de ''faire le plein'' sans des heures d'attente ! Lénine, retourne d'où tu viens, tu as rendu totalement fous nos énarques et notre administration !
A chaque fois, c'est la même chose : au début, on entend la voix du peuple français, celui qu'on a oublié, celui qui trouve idiot de se serrer la ceinture à mort pour les bébés pandas, pour 12 dauphins par an dans le Golfe de Gascogne, pour la protection des fourmis Gnamptogenys striatula ou pour les erreurs volontaires des ayatollahs du Giec qui prétendent que le sauvetage éventuel de la planète justifie le fait de la rendre invivable à l'homme... alors que si elle doit être esquintée un jour, ce sera par des cycles gigantesques qui nous échappent en totalité, et pas par nos incursions infiniment petites dans les domaines de l'infiniment grand. Le masochisme tous azimuts n'est pas la solution. Ni le malheur du monde... ni Belloubet à l'Education nationale !
Mais ça ne pouvait pas durer : ‘‘le peuple peut être dangereux, vous savez…’’. Les médias et le monde politique ont donc officiellement relooké en douce l'immigration, après l'ISF : le risque n'est pas bien grand, car d'autres taxes, dés-indexations ou ponctions cachés, et le stupide IFI pèse lourd sur le redressement du pays et l'effondrement désormais évident, du secteur ''Immobilier''). Et surtout, seuls les ralliés à la doxa la plus perverse (= la plus “à gauche”) ont droit à la parole, sur les ondes.
Les pauvres opposants, paysans, artisans ou retraités assassinés par la CSG à +25,53 %, épuisés par leurs fins de mois, sont tombés dans le piège… Mais comme ce sont des “purs” (NB : il faut un sacré culot pour les assimiler aux casseurs de l’ultra-gauche, aux pilleurs banlieusards et aux tueurs de flics que Darmanin, terrifié par leur capacité de nuisance, n' ose même pas désigner par leur nom. Le ''2 poids, 2 mesures'' de nos pleutres est une indignité intellectuelle), il ne va pas être facile de les renvoyer au seul rôle que les ‘’élites’’ leur assignent : payer des taxes “à la con” et fermer leur gueule. Ils rentrent chez eux... mais ils reviendront.
Depuis le début de son règne, Macron a vraiment fait tout ce qu'il ne fallait pas pour fracturer la société française : progressistes contre conservateurs, femmes contre hommes, piqués contre ''non vaccinés'', actifs contre retraités, homos contre hétéros, et jeunes contre moins jeunes… et voilà qu'il en rajoute une couche en opposant les classes moyennes supérieures aux classes moyennes mais pas supérieures… A la veille de la ‘'Saison 60’’ du Salon de l'Agriculture, les seules perspectives de sortie de crise sont… de ne pas en sortir, ou alors, par le bas du bas... Ah ! Si vous saviez comme j'aimerais me tromper !
H-Cl.
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Romans et Enfants
A en croire Elle, qui rassemblait naguère sur une même photographie soixante-dix romancières, la femme de lettres constitue une espèce zoologique remarquable : elle accouche pêle-mêle de romans et d'enfants. On annonce par exemple : Jacqueline Lenoir (deux filles, un roman) ; Marina Grey (un fils, un roman) ; Nicole Dutreil (deux fils, quatre romans), etc.
Qu'est-ce que cela veut dire ? Ceci : écrire est une conduite glorieuse mais hardie ; l'écrivain est un "artiste", on lui reconnaît un certain droit à la bohème ; comme il est chargé en général, du moins dans la France d'Elle, de donner à la société les raisons de sa bonne conscience, il faut bien payer ses services : on lui concède tacitement le droit de mener une vie un peu personnelle. Mais attention : que les femmes ne croient pas qu'elles peuvent profiter de ce pacte sans s'être d'abord soumises au statut éternel de la féminité. Les femmes sont sur la terre pour donner des enfants aux hommes ; qu'elles écrivent tant qu'elles veulent, qu'elles décorent leur condition, mais surtout qu'elles n'en sortent pas : que leur destin biblique ne soit pas troublé par la promotion qui leur est concédée, et qu'elles payent aussitôt par le tribut de leur maternité cette bohème attachée naturellement à la vie d'écrivain.
Soyez donc courageuses, libres ; jouez à l'homme, écrivez comme lui ; mais ne vous en éloignez jamais ; vivez sous son regard, compensez vos romans par vos enfants ; courez un peu votre carrière, mais revenez bien vite à votre condition. Un roman, un enfant, un peu de féminisme, un peu de conjugalité, attachons l'aventure de l'art aux pieux solides du foyer : tous deux profiteront beaucoup de ce va-et-vient ; en matière de mythes, l'entraide se pratique toujours fructueusement.
Par exemple, la Muse donnera son sublime aux humbles fonctions ménagères ; et en revanche, à titre de remerciement pour ce bon office, le mythe de la natalité prête à la Muse, de réputation parfois un peu légère, la caution de sa respectabilité, le décor touchant de la nursery. Ainsi tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes - celui d'Elle : que la femme prenne confiance, elle peut très bien accéder comme les hommes au statut supérieur de la création. Mais que l'homme se rassure bien vite : on ne lui enlèvera pas sa femme pour autant, elle n'en restera pas moins par nature une génitrice disponible. Elle joue prestement une scène à la Molière ; dit oui d'un côté et non de l'autre, s'affaire à ne désobliger personne ; comme don Juan entre ses deux paysannes, Elle dit aux femmes : vous valez bien les hommes ; et aux hommes : votre femme ne sera jamais qu'une femme.
L'homme semble d'abord absent de ce double accouchement ; enfants et romans ont l'air de venir aussi seuls les uns que les autres, n'appartenant qu'à la mère ; pour un peu, et à force de voir soixante-dix fois oeuvres et gosses dans la même parenthèse, on croirait qu'ils sont tous fruits d'imagination et de rêve, produits miraculeux d'une parthénogenèse idéale qui donnerait en une seule fois à la femme les joies balzaciennes de la création et les joies tendres de la maternité. Où est donc l'homme dans ce tableau de famille ? Nulle part et partout, comme un ciel, un horizon, une autorité qui, à la fois, détermine et enferme une condition. Tel est ce monde d'Elle : les femmes y sont toujours une espèce homogène, un corps constitué, jaloux de ses privilèges, encore plus amoureux de ses servitudes ; l'homme n'y est jamais à l'intérieur, la féminité est pure, libre, puissante ; mais l'homme est partout autour, il presse de toutes parts, il fait exister ; il est de toute éternité l'absence créatrice, celle du dieu racinien : monde sans hommes, mais tout entier constitué par le regard de l'homme, l'univers féminin d'Elle est très exactement celui du gynécée.
Il y a dans toute démarche d'Elle ce double mouvement : fermez le gynécée, et puis seulement alors, lâchez la femme dedans. Aimez, travaillez, écrivez, soyez femmes d'affaires ou de lettres, mais rappelez-vous toujours que l'homme existe, et que vous n'êtes pas faites comme lui : votre ordre est libre à condition de dépendre du sien ; votre liberté est un luxe, elle n'est possible que si vous reconnaissez d'abord les obligations de votre nature. Ecrivez, si vous voulez, nous en serons toutes très fières ; mais n'oubliez pas non plus de faire des enfants , car cela est de votre destin. Moral jésuite : prenez des accommodements avec la morale de votre condition, mais ne lâchez jamais sur le dogme qui la fonde.
Roland Barthes, Mythologies
#roland barthes#mythologies#incroyable de lucidité ce roland. sur bien des aspects mais celui-là m'a soufflée
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N'y a t-il pas une doctrine qui serait commune aux deux communismes et libéralisme économique, qui les fait naître en fratrie autour de l'individu et de la "personne sensible"?
L'avènement de l'empire bourgeois, après 10 siècles d'aristocratie, confère aux philosophies leur modernité et l'entreprise européenne. Le travail devient le paravent de la rente, celle qui sera également accordée aux caciques des partis réputés communistes un siècle plus tard, lorsqu'ils auront récupéré les clefs de l'industrie. Or, si on voit le XIXe siècle comme celui des renversements bourgeois, au delà des révoltes paysannes qui ne cessèrent d'émailler l'Histoire impériale, la condition ouvrière naissante rapproche géographiquement des populations habituées à la maltraitance féodale (et donc à une forme de résistance discrète ou insurrectionnelle), construisant la sémantique de banlieue et de circularité d'un mode de pensée échappant au centre, mais établit en fonction de lui.
De même les esclaves adoptant la religion du dominant par une double contrainte, de survie et d'avantage, finiront par, pour certains, négliger la raison initiale de leur conversion du fait même d'un régime "avantageux".
Mais la part de circularité d'une méta-histoire échappant aux orthogonalités des constructions occidentales urbaines (incluant les doctrines politiques et philosophiques) est proportion du niveau de confiance/stabilité/débouchés conféré par le pouvoir centrifuge aux forces centripètes.
On voit bien que l'argent caché, occulte, les décisions secrètes et les arrangements en sous main sont de plus en plus mis à nu, dévoilant des compromissions impossibles à théoriser sans inclure la post-réalité, les super-individu et leurs corolaires isolés (dividus?), le champs microbiotique du vivant établissant un réseau scalaire non défini par le centre ou renvoyé au chaos, au désordre, à la barbarie.
Ainsi les codes circulaires sur-existent au délitement des organisations centrifuges, du fait même de l'accumulation de forces vives inexploitées mais déportées par l'attraction centripète. Ici s'interpose à toute analyse un filtre opacifiant, car telle est la condition de survie dans ces zones, qui englobe et engobe l'argile principielle qui "fait peuple", en dehors de ses territoires.
A ce titre, "glow to grow" est la tactique individuelle tant que collective, mais jamais écrite. C'est dans ce schéma de concaténation fine, amenant à un sable de conscience semi-éveillée, indécelable, que se construit un e-dividu post réel, dans la posture célèbre du "à la fois"... Assumant ses contradictions tout en profitant des opportunités d'un système cramponné mortellement à ses idéaux...
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LA 14e ÉDITION DU CHAMPIONNAT D’ÉTÉ DE DUMONT ENTAME SES PHASES FINALES…
Par Jean-Marie Mondésir
La rédaction de Port-Salut Magazine vient de recevoir un communiqué du comité organisateur chargé de planifier et de coordonner les matchs de football de la 14e édition du championnat de football d’été concernant les phases finales qui se déroulent au parc réunion sportive de la collectivité de Dumont.
Il est prévu le match de semi-final entre l’équipe Relax vs. Eforide le jeudi 5 septembre et la grande finale entre le Football club des Coteaux vs Relax ou Eforide le gagnant du semi final est prévu le dimanche 8 septembre 2024. On se rappelle que l’équipe Relax de Gérard a battu la formation sportive des Chardonnieres en remportant la coupe de la 12e édition de ce championnat d’été qui devient une tradition sur la côte sud-ouest du département du sud.
Il est bon de souligner qu’Eforide est une équipe de l’école de football de Ricardo Désir qui vient à peine de terminer un championnat de football au début du mois de juillet sur le terrain du parc réunion sportive d’Haiti bien avant l’ouverture de la 14e édition du championnat d’été de Dumont financée par rshaiti.org. Selon les informations obtenues de nos correspondants sur place, il y a de très forte probabilité que l’équipe Relax de Gérard remportera la victoire finale face au Club Football des Coteaux le dimanche 8 septembre 2024.
La rédaction de Port-Salut Magazine espère que les phases finales de ce championnat d’été se termineront en beauté sans incident majeur ni regrettable. On souhaite que le comité organisateur chargé de coordonner les matchs de la 14e édition de cet événement sportif prendra toutes les mesures jugées nécessaires pour augmenter le service de sécurité des joueurs, des partisans zélés et des visiteurs qui viennent supporter leurs équipes favorites afin que les phases finales de cette activité sportive prennent fin dans un climat de fair-play.
On encourage le dirigeant de la structure organisationnelle rshaiti.org à maintenir le cap pour pouvoir trouver du financement nécessaire l’an prochain afin de perpétuer cette tradition sur la côte sud-ouest d’Haïti.
On sait très bien que les conditions socio-économiques de la population sont difficiles à cause du climat d’incertitude économique, d’insécurité programmée et d’instabilité politique depuis plusieurs années consécutives. Les promoteurs de certains événements éprouvent beaucoup de difficultés à financer des activités sportives qui offrent une certaine visibilité aux entreprises locales et régionales.
La rédaction de Port-Salut Magazine continue d’appuyer toutes les initiatives locales visant à renforcer l’économie sociale et la création de richesse dans la collectivité de Dumont.
Qu’on le veuille ou non, la 14e édition du championnat de football d’été entièrement financée par rshaiti.org contribue d’une manière ou d’une autre au rehaussement de cette communauté. L’organisation de cette activité sportive à Dumont permet à quelques membres du comité organisateur de gagner quelques sous pour payer les frais des matériels scolaires de leurs enfants au moment de l’ouverture des classes dans un contexte socio-économique morose.
Jean-Marie Mondésir
Citoyen engagé de Dumont
Éditeur de Port-Salut Magazine | La voix de Dumont | Solidarité paysanne
PDG de Dumont Inter 103.1 FM
Radio-Dumont.com
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Le scorpion du Nil de Pauline Gedge
Thu, une jeune femme ambitieuse, rêve d'apprendre à écrire malgré les obstacles de sa condition de paysanne. Son ambition fascine dans une Égypte ancienne pleine de secrets.
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GROUPE DE RÉFLEXION POUR LE DÉVELOPPEMENT LOCAL (GREDEL)
GREDEL est une organisation de développement communautaire qui vise à travailler dans le milieu paysan pour encourager la production agricole et inciter à la consommation des produits locaux. GREDEL est fondée le 28 décembre 2016 à Dumont, une collectivité locale qui est reliée à la commune de Port-Salut.
Cette structure organisationnelle est dirigée par un conseil d’administration composé de plusieurs membres représentant des localités respectives. Tijo Conseillant est le coordonnateur général de GREDEL, mais chaque administrateur du Conseil est responsable d’un comité de travail qui accompagne les paysans dans la mise en œuvre de leur projet personnel.
GREDEL est une organisation démocratique qui sollicite de l’aide et de subventions des bailleurs de fonds internationaux et des organisations non gouvernementales qui évoluent en Haïti afin de financer ses différents projets socio-économiques.
Fort souvent, les paysans participent à l’élaboration de ses projets qui répondent aux besoins de leur milieu de vie afin de créer la richesse pour tous, d’encourager l’autonomie financière des femmes et d’augmenter le pouvoir d’achat des paysans des différentes communautés de l’arrondissement de Port-Salut.
GREDEL a organisé sa dernière assemblée générale le 28 décembre 2023 à Dumont. Pour voir les participants, cliquez ici.
MISSION :
GREDEL se donne pour mission de travailler en synergie avec les acteurs locaux des différentes communautés paysannes de l’arrondissement de Port-Salut en vue d’élaborer des projets socio-économiques susceptibles d’améliorer les conditions de vie des habitants ainsi que leur famille.
OBJECTIFS:
Pour réaliser sa mission GREDEL se donne plusieurs objectifs :
1) Élaborer des projets socio-économiques répondant aux besoins du milieu dans le but d’augmenter le pouvoir d’achat des habitants;
2) Identifier les difficultés des communautés paysannes pour les aider à mettre en œuvre des projets socio-économiques qui valorisent les ressources locales;
3) Travailler en collaboration avec les organisations non gouvernementales qui évoluent en Haïti afin de financer certains projets communautaires;
4) Renforcer les structures des organisations du milieu pour mieux faciliter le développement socio-économique de la population locale;
5) Encourager la création de richesses pour améliorer les conditions de vie des familles vulnérables dans le milieu paysan.
Pour info : [email protected]
Coordonnateur général
Tijo Conseillant : [email protected]
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France Insoumise : "Colère paysanne en France"
La France Insoumise du Pays de Montbéliard communique : "Tout d'abord, la France Insoumise tient à exprimer tout son soutien à la famille endeuillée le 22 janvier 2024 à un barrage paysan de Pamiers. Depuis quelques jours, à la suite de la fin de l'avantage fiscal sur du gazole non routier (GNR), les agriculteur·trices expriment leur colère, voire leur désespoir. Cette même mesure a fait lever un vent de colère en Allemagne et dans d'autres pays d'Europe, la semaine dernière. La France Insoumise estime que cette colère est légitime et que le revenu paysan est la condition de la reconnaissance du métier. On ne peut accepter que Lactalis (qui a fait des profits records en 2023) paye aux producteurs 0,405 € le litre de lait alors que le prix de revient est de 0,450 €. La loi « Egalim2 », visant à protéger la rémunération des agriculteur, adoptée le 18 octobre 2021 affirme qu'il ne peut y avoir de vente en dessous-du prix de revient. Cette loi, non contraignante, n'est pas appliquée. Cela ressemble fort aux incitations proposées par Bruno Lemaire pour combattre l'inflation. Chacun en voit l'inefficacité quotidiennement en faisant ses courses ! La France Insoumise soutient le mouvement sur la base des revendications suivantes : l'arrêt définitif des négociations des accords de libre-échange qui autorisent des importations sans respect des normes imposées aux agriculteurs français ; une loi interdisant enfin l'achat des produits agricoles en dessous de leur prix de revient et l'instauration de prix planchers ; la mise en place réelle de la bifurcation écologique, qui seule permettra un progrès social et environnemental. La France Insoumise met en garde contre le mirage de la suppression des normes qui résoudrait tous les problèmes. La réelle problématique est le revenu paysan, pas l'existence de normes. Bien sûr, les obligations administratives excessives pèsent sur le quotidien. En revanche, supprimer toutes les normes ne peut qu'encourager la libéralisation et donc la concurrence au détriment de la qualité de vie dans sa globalité : du respect de l'environnement au pouvoir d'achat pour le seul profit des grands groupes. La France Insoumise rappelle qu'encore récemment, la majorité du groupe parlementaire d'extrême droite au parlement européen a voté favorablement l'accord de libre-échange entre l'UE et la Nouvelle-Zélande. Le mirage, c'est le Rassemblement National !". Read the full article
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Prenez les matelots, les spahis, — tous ces abandonnés, tous ces jeunes gens qui dépensent leur vie au loin sur la grande mer ou dans les pays d'exil, au milieu des conditions d'existence les plus rudes et les plus anormales ; — prenez les plus mauvaises têtes ; — choisissez les plus insouciants, les plus débraillés, les plus tapageurs ; — cherchez dans leur cœur, dans le recoin le plus sacré et le plus profond : souvent dans ce sanctuaire vous trouverez une vieille mère assise, — un vieille paysanne de n'importe où, — une basque en capulet de laine, — ou une brave bonne femme de Bretonne en coiffe blanche.
Le Roman d'un spahi (1881), Pierre Loti, éd. Gallimard, coll. « folio classique », 2006 (ISBN 2-07-038531-0), p. 157.
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Safi Faye, a pioneer filmmaker
Safi Faye is an emblematic figure of African cinema, one of the first women on the continent toassert herself as a director, particularly of documentaries.
It was a decisive encounter that led Safi Faye to launch her career in cinema. In 1966, when she was a young teacher in Dakar, she met the director Jean Rouch during the World Festival of Black Arts. He gave her a role in Petit à Petit (1969). She quickly flew to France and studied cinema at the Louis-Lumière school and ethnology at the EHESS. In 1972, she directed her first short film La Passante, based on Baudelaire's poem Les Passants. « It shows the acculturation in which we were» she says.
With cinema, Safi has the ambition to film her country, Senegal, but above all to highlight characters who resist the weight of colonial history, political corruption and patriarchy. Safi Faye is a pioneer, the first woman director on the African continent. She shot her first feature film, Lettre paysanne (Kaddu Beykat), in 1975. It deals with the economic problems of the rural world. The film was rewarded and noticed all over the world: it was the starting point of the African feminist cinema. But Lettre Paysanne was censored in her country, refused by Adrien Senghor, the president's nephew, then Minister of Agriculture, because the film tells of «swindling illiterates ». When she talks about her film, Safi says: « I show myself and I go back to my corner to make films and try to make things change »
Her second feature film, Fad'jal (1979), shot in her native village and awarded the George Sadoul Prize in 1975 and many other prizes, deals with the opposition between tradition and modernity. Other edifying documentaries follow: Goob Na Nu (The Harvest is Over, in 1979) or Les Âmes au soleil (1981), which evoke both work and the condition of women. It is only with her last feature film Mossane (1996) that Safi tackles fiction. This film starts from a legend, invoking spirits and deities, to thwart the arranged marriage to which the young and beautiful Mossane is condemned. The film was presented in the Un Certain Regard section of the Cannes Film Festival. Safi Faye then stopped making films. This selection in Cannes is one of the rare marks of recognition from the profession. Note that in 2018, she was also the guest of honor of the CNC at the Cannes Film Festival on the occasion of the presentation of the restoration of his film Fad'jal in the section Cannes Classic's.
To conclude, I propose to end with these words proposed by Safi Faye on the occasion of her «Film Lesson » at the Créteil Women's Film Festival in 2009.
« I chose the rural world, because I am a farmer [...]. I wanted to emphasize this world which alone can save Africa [...]. I imposed that I am a peasant, that I am not from the city and that no African is from the city ».
Juliette Corbel Vivas
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Pourquoi Ramafusa-anc-media24 L'anc en fuite a besoin de construire un pont en or ou de s'y opposer avec un bracelet en acier. PALA PALA ?
Thomo : l'honnête radical DA vaut mieux que le plus beau discours.; Liberté, Égalité, Fraternité.
Il est largement admis qu'il y a aujourd'hui un problème qui concerne l'état de la politique et de la démocratie. pas seulement en Afrique du Sud. En revanche, il y avait moins de consensus sur l'opportunité de mettre ce problème sous la rubrique "eff-media24". Le débat commence ici. Est-il légitime d'utiliser encore le terme eff-media24 ? Et pour quelles raisons vous pouvez décider. malgré tout. pour l'utiliser? La première réponse est que l'eff-media24 "sent" : c'est une atmosphère dans laquelle on se retrouve plongé et que l'on perçoit presque physiquement. On pourrait alors renverser la perspective… il ne faut pas trop écouter son ventre. Une attitude apparemment simpliste. si ce n'était que l'une des principales caractéristiques des eff-médias24 est de se présenter comme une « mobilisation esthétique des pauvres » au sens fort, c'est-à-dire « nous sommes la chose ». L'eff-media24 sent parce qu'il est fait pour être perçu, plus précisément parce qu'il est une organisation concertée de masse « feel the boom bam bam ». Il suffit de penser au mythe selon lequel l'Afrique est à eux et non à Dieu, où la composante paysanne est le point d'articulation et de synthèse entre une série de préoccupations de nature scientifique. hors-média idéologique et politique24. A l'ANC, qui avait été un corollaire indispensable de cette première phase, succède la période de Ramafusa-eff-media24, caractérisée par une économie mondialisée et la communication électronique, et non exempte d'évolutions néocoloniales, elle tue le paysan. La distinction entre prolétaires EFF, colonisés et migrants ne doit pas être vue dans une succession chronologique car ils ne sont pas africains : ce sont des conditions parfois simultanées, souvent superposées, dont la subordination est le dénominateur commun Ramafusa-eff-media24.
#south africa#lgbtq#Republic of the Congo#Nigeria#Saint Helena#São Tomé#Somalia#Mozambique#Réunion#Morocco#Tunisia#Kuwait#Algeria#United Arab Emirates#Bahrain#Qatar#Oman#Mauritania#Palestine
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Histoire d'Haïti: Président François C. Antoine Simon et sa famille, Haïti. François C. Antoine Simon (10 octobre 1843 - 10 mars 1923) est un général haïtien devenu président de la République de 1908 à 1911. Il mit fin au pouvoir de Nord Alexis alors qu'il était entré en conflit avec ce dernier. Alors que les revenus traditionnels liés à la monoculture du café s'étaient effondrés, Antoine Simon planifiait de lancer l'exploitation de la BANANE pour permettre au pays de se moderniser. Pour ce faire il lança un emprunt de 65 millions de francs auprès d'un consortium franco-allemand, puis après diverses pressions, incluant aussi des intérêts américains. Il passa, dans le cadre de cet objectif, un contrat dit contrat Mac-Donald avec les États-Unis et avec les revenus dégagés par ces contrats d'exportation, il fit construire par une autre société américaine, la création d'un chemin de fer entre Cap-Haitien à Port-au-Prince. La dépossession des terres agricoles nécessaires à la production de la banane et les conditions de cet emprunt resteront une source d'incompréhension au sein de l'opinion publique haïtienne d'autant qu'il s'agissait d'un pari osé, qui promettait soit la richesse du pays soit une dépendance financière totale vis-à-vis des Américains. Cincinnatus Leconte prit la tête d'une révolte paysanne et le renversa. La Compagnie des chemins de fer du Nord, dite « ligne McDonald », restera en service jusqu'à ce que les rails fussent vendus, à la fin des années 1970. https://www.instagram.com/p/CnGQdhUucBL0aea4V0fmhDuxx_JmxHUoBQW9Jc0/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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Ce numéro spécial est édifiant. On y apprend
- Qu’il faut 2 fois plus de CO2 pour construire une voiture électrique que thermique
- Que les batteries sont majoritairement construites en Chine avec de l’énergie issue du charbon.
- Qu’il faudra de l’énergie nucléaire pour les faire fonctionner, que les mines de métaux rares se trouvent loin (Bolivie, Argentine, Chili, Congo, …) puisque l’Europe n’en produit pas et doit donc tout importer en avion
- La main-d'oeuvre exploitée dans des conditions inhumaines dont une partie sont des enfants. Et avec tout cela, on va venir dire que les écolos prônent ça ... Ben non, ça fait des années que nous, chez Permavenir, nous dénonçons le greenwashing qui est fait sur la voiture électrique et pourtant, je pense qu'on peut dire que nous sommes écolos. Mais pas des politiciens à la langue de bois. Et les solutions existent mais pour cela il faut un remaniement de la société. Augmenter considérablement les transports en commun les rendre gratuits (dans certains pays c'est le cas et tout va très bien), augmenter le nombre de gares et d'arrêt de bus, favoriser les vélos (par exemple à Copenhague, capitale de 1,2 million d'habitants il n'y a aucun embouteillage grâce à une infrastructure conçue pour favoriser les cyclistes). Favoriser la marche ou encore le cheval en relocalisant au maximum. Des solutions il y en a encore pleins d'autres ... mais est-ce que les industriels vont laisser faire cela ? Si vous appréciez nos publications, nos créations vidéo, reportages ,notre travail d'investigation ainsi que nos animations dans les écoles, vous pouvez nous soutenir sur https://fr.tipeee.com/permavenir
En remerciement, vous recevez des graines paysannes résistantes. Nous n'avons aucun soutien du gouvernement ce qui nous confère notre indépendance et c'est grâce à vous que tout cela est possible alors un grand merci
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