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#comment faire un appel de fonds
gulshanwhydonate · 2 months
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10 Conseils Pour Rédiger Des Lettre D'appel De Fonds | WhyDonate
Introduction Aux Lettre D’Appel De Fonds 
Les principes de base de la création d’une collecte de fonds consistent à réunir des fonds pour une cause spécifique, et cette cause doit être suffisamment valable pour que les gens fassent des dons. Si quelqu’un est prêt à donner son argent durement gagné à un inconnu, alors la raison de ce don doit être importante et avoir un impact. C’est exactement la raison pour laquelle un lettre d’appel de fonds doit être centré sur la cause principale.
Un appel aux dons pour particulier n’est rien d’autre qu’une pièce où sont exposés l’objectif et le processus d’une campagne de collecte de fonds. Courrier appel de fonds peut être présenté sous forme de lettre pour une meilleure compréhension. On peut également dire qu’une lettre d’appel de fonds est une façon plus humble de demander des fonds pour une cause.
Pour s'infos: https://whydonate.com/fr/blog/lettre-d-appel-de-fonds/
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business-ligne · 10 days
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Comment élaborer un business plan ? Guide pratique pour réussir
Élaborer un business plan est une étape cruciale lorsque tu souhaites créer un business. C’est le document qui va structurer ton projet de création et convaincre les investisseurs ou les banquiers de te soutenir. Si tu te demandes comment élaborer un business plan, voici un guide concis pour te guider à travers ce processus.
1. Définir les grandes lignes de ton projet
Avant de te lancer dans la rédaction, il est important de clarifier les objectifs fixés pour ton projet d’entreprise. Tu dois :
Déterminer ton modèle économique : comment ton entreprise générera-t-elle des revenus ?
Identifier ta proposition de valeur : quel est l’avantage concurrentiel de ton business ?
Analyser le marché : qui sont tes clients potentiels et concurrents ?
2. Rédiger une description claire du business
Commence par une description détaillée de ton entreprise :
Présentation de l’entreprise : mission, vision, et objectifs.
Produits ou services proposés : caractéristiques, avantages, et différenciation.
Analyse du marché : taille, tendances, et segments de marché visés.
3. Construire un modèle économique solide
Le business model doit montrer comment ton entreprise va gagner de l’argent. Inclue :
La stratégie commerciale : méthodes de vente et de distribution.
Les sources de revenus : prix des produits, abonnements, services complémentaires.
La structure des coûts : coûts fixes et variables.
4. Élaborer le plan financier
Le volet financier est crucial pour démontrer la viabilité de ton projet. Assure-toi d’inclure :
Les prévisions financières : budget prévisionnel, compte de résultat prévisionnel, et bilan prévisionnel.
Le plan de trésorerie : pour gérer les flux de trésorerie et le fonds de roulement.
Le plan de financement : sources de financement, apports personnels, et besoins de financement externe.
5. Développer une stratégie marketing efficace
Pour attirer et fidéliser tes futurs clients, tu dois définir :
La stratégie marketing : canaux de communication, promotions, et campagnes publicitaires.
Le plan d’action : étapes pour atteindre tes objectifs de vente et de croissance.
Le plan de développement : comment tu prévois d’étendre ton business dans le futur.
6. Préparer une analyse des risques
Tout projet comporte des risques, il est donc important d’identifier et de planifier :
Les risques financiers : fluctuation des revenus, imprévus de trésorerie.
Les risques opérationnels : problèmes d'approvisionnement, de production.
Les risques de marché : changements dans la demande, arrivée de nouveaux concurrents.
7. Mettre en forme et présenter le business plan
Une fois que toutes les sections sont rédigées, il est temps de :
Structurer ton document de manière claire et logique.
Présenter les sections clés : résumé exécutif, analyse de marché, stratégie marketing, plan financier.
Faire relire par des experts comptables ou des mentors pour garantir la qualité du contenu.
Astuces bonus pour un business plan réussi
Sois réaliste dans tes prévisions et évite les chiffres trop optimistes.
Utilise des graphiques et des tableaux pour illustrer les données financières et rendre le plan plus visuel.
Teste ton business plan auprès de personnes extérieures à ton projet pour obtenir des retours constructifs.
Conclusion
Élaborer un business plan détaillé et bien structuré est essentiel pour réussir ton projet entrepreneurial. En suivant ces étapes et en prenant le temps de préparer un document complet, tu augmentes considérablement tes chances de convaincre les investisseurs et de lancer ton entreprise avec succès. Alors, prends le temps nécessaire pour rédiger un business plan solide, et n’hésite pas à faire appel à des experts pour t’aider dans cette démarche.
Si tu as d’autres questions ou besoin de précisions supplémentaires sur la manière de rédiger un business plan, je suis là pour t’aider ! Bonne chance avec ton projet de création d’entreprise.
FAQ : Comment élaborer un business plan ?
1. Qu'est-ce qu'un business plan et pourquoi est-il important ?
Réponse : Un business plan est un document détaillé qui décrit ton projet de création, ton modèle économique, et comment tu prévois de réaliser tes objectifs. Il est crucial pour convaincre les investisseurs, obtenir des financements, et structurer ton projet d'entreprise. Il te permet également de prévoir les étapes clés et d’anticiper les défis.
2. Quels sont les éléments essentiels à inclure dans un business plan ?
Réponse : Un business plan complet doit inclure :
Le résumé exécutif : présentation succincte de ton projet.
La description de l'entreprise : mission, vision, et produits ou services.
L'analyse de marché : étude de marché, concurrence, et clients potentiels.
Le business model : comment tu vas générer des revenus.
Le plan financier : prévisions financières, compte de résultat prévisionnel, et plan de trésorerie.
La stratégie marketing : comment tu comptes attirer et fidéliser les clients.
Les risques et opportunités : identification des risques et des opportunités.
3. Comment réaliser une étude de marché efficace pour mon business plan ?
Réponse : Pour réaliser une étude de marché efficace :
Analyse les tendances du secteur et les besoins des consommateurs.
Identifie tes principaux concurrents et évalue leurs forces et faiblesses.
Interroge des clients potentiels pour comprendre leurs attentes et préférences.
Collecte des données quantitatives et qualitatives pour soutenir tes prévisions.
4. Comment déterminer les prévisions financières de mon business plan ?
Réponse : Les prévisions financières incluent :
Le budget prévisionnel : estimation des coûts et des revenus.
Le compte de résultat prévisionnel : projection des bénéfices et des pertes.
Le bilan prévisionnel : estimation des actifs, passifs, et capitaux propres.
Le plan de trésorerie : gestion des flux de trésorerie et du fonds de roulement.
Assure-toi que tes projections sont réalistes et basées sur des données solides.
5. Quel est le rôle du résumé exécutif dans un business plan ?
Réponse : Le résumé exécutif est une vue d'ensemble de ton projet. Il doit capturer l'essence de ton business plan en quelques pages, en mettant en avant :
La mission et vision de l'entreprise.
Les objectifs principaux et les valeurs ajoutées de ton produit ou service.
Le besoin en financement et comment tu prévois de l'utiliser.
Ce résumé est souvent le premier élément lu, donc il doit être convaincant et clair.
6. Quelle est l'importance du plan de financement dans un business plan ?
Réponse : Le plan de financement montre comment tu vas lever des fonds et gérer les financements nécessaires pour ton projet de création. Il doit inclure :
Les sources de financement : apports personnels, prêts bancaires, crowdfunding, etc.
Les besoins de financement : montant total nécessaire et utilisation des fonds.
Les conditions de remboursement et les garanties offertes.
7. Comment évaluer la viabilité de mon projet dans le business plan ?
Réponse : Pour évaluer la viabilité de ton projet :
Fais une analyse SWOT (forces, faiblesses, opportunités, menaces).
Évalue le seuil de rentabilité pour déterminer le volume de ventes nécessaire pour couvrir les coûts.
Analyse la demande du marché et assure-toi que ton business model est solide et adaptable.
8. Quels sont les pièges courants à éviter lors de la rédaction d'un business plan ?
Réponse : Voici quelques pièges à éviter :
Sous-estimer les coûts ou surrévaluer les revenus.
Manquer de détails dans les prévisions financières ou la stratégie marketing.
Ignorer les risques et ne pas prévoir de solutions pour les atténuer.
Ne pas adapter le business plan en fonction du public cible, que ce soit pour des investisseurs, des banques, ou des partenaires.
9. Quand devrais-je réviser mon business plan ?
Réponse : Révise ton business plan :
Avant le lancement de l’entreprise pour t’assurer que tout est en place.
Après des changements significatifs dans le marché ou dans ton entreprise (par exemple, nouvelle stratégie, modification du modèle économique).
Périodiquement pour ajuster les prévisions financières et la stratégie en fonction de l’évolution du marché et des performances de l’entreprise.
10. Où puis-je obtenir de l'aide pour rédiger mon business plan ?
Réponse : Tu peux obtenir de l’aide auprès de :
Experts comptables pour les aspects financiers.
Incubateurs et pépinières d’entreprises pour des conseils et un accompagnement.
Chambres de commerce (CCI) pour des ressources et des formations.
Mentors et réseaux d’entrepreneurs pour des retours d’expérience et des conseils pratiques.
À voir aussi : Comment lancer un business ?
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perduedansmatete · 10 months
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bon euh du coup mon post d'hier 22h30 devait être un appel de détresse à mon avis car j'ai bu une bouteille de rosé déjà c'est décevant qui plus est c'était un truc au pamplemousse plus des bières ipa alors que je suis traumatisée des bières ipa et tout a fini dans les chiottes de l'ami platonique car j'avais rien mangé de la journée et que son ragù italien dont il nous parlait depuis un mois sans nous le faire n'est pas passé alors que c'était absolument délicieux j'ai mangé genre trois fourchettes et une autre de son assiette pour goûter avec du parmesan ce qui est assez étrange compte tenu du fait que je n'aime absolument aucun fromage je ne sais pas ce que j'ai voulu me prouver... mais si je n'avais fait que gerber ma race ça n'aurait pas été si grave sauf que je ne peux pas dire comment pourquoi à quel moment exactement mais j'ai fini par faire une crise d'angoisse panique je sais pas quoi la tête dans les chiottes parce que pour je ne sais quelle raison encore une fois je pensais aux mêmes trucs de merde mais c'est drôle et cohérent finalement de penser à ça dans les chiottes ça leur va bien néanmoins c'était doux clara me caressait le dos et me serrait fort tokyo voulait rentrer dans la salle de bain puis l'ami platonique a fini par m'en sortir et là j'étais dans ses bras tokyo me léchait les yeux et me sautait dessus et clara ma caressait les mains j'étais au paradis même si ça ne s'arrêtait pas puis ensuite comme ça allait mieux on est sorti j'étais punie d'alcool de toute façon j'en voulais pas même si j'en ai au peu volé à clara dans le dos de l'ami platonique quand j'en avais marre de boire du thé glacé hihi, on a dansé jusqu'au petit matin et j'ai revu le garçon de café que je n'avais pas vu depuis cet été dont j'avais déjà parlé je pense car je l'aime trop, en sortant on est restés presque deux heures tous les quatre dans le froid et c'est là que je me suis rappelée que l'ami platonique était vieux il nous a fait écouter des groupes japonais de je ne sais pas quelle époque qu'il écoutait au collège mais j'aime bien quand il est comme ça tout sourire et tout passionné le garçon de café était à fond lui aussi on se regardait avec clara en mode où sommes nous que se passe-t-il mais c'était drôle et me voilà repartie pour finir mon plat de pâtes qu'il m'a gardé au frais avant de ressortir si je n'ai pas la flemme car c'est la soirée british rock...
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claudehenrion · 2 months
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JO Paris 2024 : une ouverture… sur le néant...
La convention entre nous est précise : l'été, ce blog devient hebdomadaire... ''sauf nécessité''. J'ai un peu hésité avant d'écrire quelque chose sur la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de 2024, ce moment de honte et de déshonneur. J'en avais envie autant que j'étais dégoûté de m'abaisser à commenter un tel étalage de saletés. Quelques demandes de lecteurs ont fait taire cette fausse pudeur. Et puis les sondages : 83% de satisfaits (ceux, sans doute, qui regardent le doigt de celui qui montre la lune...), mais 72% de dégoûtés... les gens ne savent plus ! On avait cru ''toucher le fond'' avec l'Eurovision 2024... mais il ne faut jamais douter de la dangerosité du progressisme et de la perversité des progressistes !
J'avoue avoir été rassuré par la levée de boucliers mondiale qui a condamné sans appel cette infâme ''wokerie''  française : même les évêques catholiques français, peu habitués à un tel courage et à une telle conviction, ont trouvé à redire, timidement (''le spectacle était beau, mais...''). Et le plus ridicule a –comme souvent, voire comme toujours-- été notre Méchencon : comblé au début, il a retourné sa veste lorsqu'on lui a confirmé que l'Islam condamnait de tels blasphèmes... et il s'est alors con-fondu (je tiens à ce tiret !) en tweets contre ceux qui ont pratiqué ce soir-là son sport préféré : taper sans limite sur l'église, la foi et les croyants...
Mais revenons à nos moutons –qui sont des moutons enragés. Il ne fait pas de doute que les 2 milliards et quelque de chrétiens, de par le monde, ont été humiliés par le spectacle décadent dirigé contre eux par ceux qui pratiquent au quotidien toutes les horreurs qu'ils essaient d'imputer à cette religion... dont ils ne savent rien et qu'ils assimilent donc à leurs mœurs dépravées et à leurs pratiques décadentes... Car ce que ces pornographes ont étalé n'avait rien à voir avec une célébration de l'esprit sportif : cette enfilade de scènes provocantes et perturbantes était une tartinade d'extrémisme woke. Tous les poncifs, les lieux commun et les contre-vérités cent fois démontrées fausses étaient au rendez-vous de cette misère de la pensée... Il ne manquait pas un seul des clichés cent fois éculés, sauf l'incontournable ''bonne-sœur-en-cornette'', obligée des défilés LGBT etc... ! Que ces ''créatifs'' peuvent donc manquer d'imagination ! Ils sont nuls !
Seuls points ''nouveaux'' (= ceux dont on se serait le mieux passé !) : Marie Antoinette en rose et rouge, mais décapitée (c'est charmant !), l’ostension d'une relation de trouple (= un ''couple à 3''. Que c'est frais et romantique !), ou des hommes qui s’apprêtent à copuler ensemble (quel joli spectacle pour les enfants !)... sont autant d'insultes à la décence et au respect humain. Question suivante : quel rapport peut-il y avoir entre l’esprit sportif et ces mises en scène provocantes.... si ce n'est le désir de ''dé-catholiciser'' un peu plus, par ce spectacle d'une extrême indécence, et de choquer les ''conservateurs'' –qui n'ont jamais mérité autant qu'aujourd'hui d'être écrits, à jamais, en un seul mot ?
Le tableau de la Cène, honteusement souillé avec des drag queens en un soi-disant défilé de mode... les éléments de disco et les performances (?) de Lady Gaga... la scène où Jésus est remplacé par une femme obèse LGBT... la représentation grotesque de Marie-Antoinette dont la tête coupée parlait, ou l'inclusion d'un homme nu (laid, gras et suiffeux, moche à faire peur) peint en bleu Schtroumpf (il paraît que ça se voudrait ''inclusif''. En quoi ?) s'ajoutent à l'insulte aux français qu'est le coût de cette prétentieuse décadence, à un moment où la Nation n'arrive pas à se dépêtrer d'une crise immense due, comme par hasard, à l'impéritie absolue des inspirateurs de cette gigantesque clownerie dégueulasse... On attendait d'eux une description de ''la France recevant le monde'', et on a eu ''la France telle qu'ils voudraient la voir disparaître''... Le monde, en fait, a tranché : c'est NON !
Le coût de cette cérémonie est un outrage pour les contribuables. Le budget initial de 122 millions d'euros pour la cérémonie a explosé, avec un coût total des Jeux désormais estimé à 11 milliards d'euros. La France, déjà endettée à hauteur de 3.100 milliards d'euros, gaspille ses ressources dans un spectacle de débauches même pas tentantes. Les cachets extravagants (700.000 € pour Aya Nakamura, 2 millions pour Céline Dion (unique joli moment, dans ce cauchemar), sans oublier Lady Gaga et l'océan des inconnus grassement rémunérés pour cette horreur, alors que de nombreux français peinent à joindre les deux bouts) illustrent un mépris total pour la réalité économique du pays. Que les ''gros sous'', pourtant, ne nous fassent pas oublier le ridicule de notre belle Garde Républicaine se trémoussant sans grâce autour de la chanteuse sans voix Aya Nakamura, dans un mélange incongru où ce symbole de la République a été associé à la déchéance des traditions républicaines, et où la dignité de la France a été bafouée dans une scène qui ridiculise son image, son Histoire, et son honneur.
Ce mélange de diversité perverse, de féminisme déplacé et mortifère, de wokisme destructeur de toute humanité, de fausse inclusion et de clichés à prétention culturelle... ne fait que diviser plutôt qu'unir. Ce n'est pas ce que l'on attend des Jeux Olympiques, qui devraient être un moment de rassemblement et de célébration des valeurs universelles du sport. Comme le disait récemment Henda Ayari : ''Si c’est ça, le Nouveau Monde qu’on nous propose, je n'en veux pas : je préfère faire machine arrière…''. Cette musulmane (connue pour son rôle important dans le scandale dit ''Tarik Ramadan'') ajoute : ''En tant que femme, je tiens à défendre nos valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité, et les racines chrétiennes de notre pays, même si je ne suis pas chrétienne. Ces racines font partie intégrante de notre identité nationale et méritent d'être respectées. Nous devrions être plus nombreux à soutenir nos frères chrétiens face à ces attaques. Les Jeux Olympiques doivent être un moment de fierté et d'inspiration, et non un spectacle de débauche et de provocation imposé par un extrémisme woke qui fait penser à un remake de Sodome et Gomorrhe, et qui marque la déchéance de notre société et de ses valeurs''.
Sa conclusion est un appel vibrant qui devrait réveiller nos consciences endormies, hébétées, et comme droguées : ''Les chrétiens et les patriotes français qui sont attachés à nos valeurs et à la dignité humaine doivent se réveiller. Ils doivent réagir, refuser de se laisser piétiner et dénoncer ces abus, et pas seulement sur les réseaux sociaux, il faut agir concrètement ! Il est temps de rétablir le respect et la dignité lors d’événements importants et de leur rendre leur véritable sens''. Tant qu'une seule voix comme celle-ci se lèvera et se fera entendre dans les borborygmes vulgaires des ennemis de l'humanité et de toute civilisation... l'espoir ne sera pas définitivement perdu...
H-Cl.
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« Allô, Marine Tondelier, c’est Emmanuel Macron à l’appareil
• Ah bonjour Monsieur le président. • Voilà pourquoi je vous appelle.
Comme vous le savez les hordes nazies sont aux portes du pouvoir. Et il faut tout faire pour les empêcher d’ouvrir des camps de concentration et de construire des chambres à gaz.
• Tout à fait Monsieur le président. Et comme vous le savez, les 12 millions de ceux qui ont votés pour eux sont des ouvriers et des employés, qui en général n’ont jamais dépassé le bac, donc des abrutis incultes. Racistes, homophobes, misogynes, transphobes, carnivores, ils cochent toutes les cases. Il faut tout faire pour éviter cette horreur.
• Absolument et il ne faut surtout pas leur donner la parole. Alors voilà ce que je vous propose. Avec vos amis bac+5 et masters en études de genre du « Nouveau Front Populaire » des grands ancêtres comment qu’ils étaient pas contre les heures sombres, vous allez faire alliance avec les fonds de poubelle de mon mouvement. Et comme ça, hop, grâce à ce « bloc central », on fait comme d’habitude : no pasaran et on sauve le pays. En fait on sauve d’abord mes fesses, mais c’est le but, faut être clair.
• Pas con, mais comment fait-on ?
• Très simple. Votre mouvement ne représente pas grand-chose, alors je vais vous nommer Premier ministre et on va faire comme d’habitude. Refiler des maroquins aux écolos, ils adorent ça, et comme ça ils peuvent manger du homard arrosé de Château Yquem à tous les repas. Demander aux socialistes, dont je rappelle qu’ils m’ont fait élire, de trahir.
Et ça ils ont l’habitude c’est leur seconde nature. Faire venir les bricolos qui salivent à l’idée de rester dans les salons de la république, et il y en a pas mal avec Ruffin et Corbière en tête.
Vous allez vous répartir les postes avec les macronistes, et c’est bien le diable si vous n’arrivez pas à bricoler une majorité aussi relative que la précédente. Et on vous expliquera comment utiliser le 49-3. Je vous rappelle qu’Élisabeth Borne multirécidiviste dans ce domaine est socialiste. Ah et puis on refilera un truc à cet imbécile de Roussel, il en rêve.
• Bon ça me va, mais comment fait-on ? • Ne vous inquiétez pas je vais vous arranger les bidons. Quelques coups de fil dans les rédactions et vous allez voir comment qu’ils vont tous vous mettre en avant.
• Eh bien merci Monsieur le président. À la semaine prochaine. »
(Source : X - regis de castelnau)
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sobriday · 4 months
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DAY 4 OF SOBRIETY
Here we go again.
J’écris ce journal de sobriété, à l’image du premier journal papier que j’ai commencé à tenir l’année dernière, vers mes derniers mois à Paris. Je considère de me rendre lundi dans ma première réunion d’alcooliques anonymes, chose que j’avais déjà considérée il y a plus d’un an, sans jamais trouver le courage de le faire. Je ne sais pas vraiment si j’ai les tripes d’agir, de rendre tout ça concret. Je ne compte d’ailleurs pas en parler que ce soit à mon copain ou à mon entourage. Le problème avec le fait de partager son éventuelle sobriété, c’est qu’on s’engage, en le disant ouvertement à d’autres, à tenir cet engagement, d’autant plus que tout le monde pourra constater l’échec si tu ne parviens pas à le tenir, ce qui est particulièrement humiliant et démotivant.
Hier, je ressentais à nouveau, l’espace d’un instant, cet état d’âme que je ne connais que trop bien. Celui qui consiste à remettre en question ta sobriété lorsque tu penses à tous les événements futurs où tu ne pourras pas boire. La peur de ne pas réussir à vivre de cette façon, de ne pas réussir à fonctionner sans alcool dans un monde où tout le monde boit autour de toi. Je suis passée par là tellement de fois. Les deux premiers jours qui se déroulent à merveille, où tu te sens capable de ne pas boire, et ce même sur le long terme. Puis le troisième ou quatrième jour qui s’annonce plus difficile, où tu commences à réaliser les enjeux. Tu commences à réfléchir aux apéros en été, où le mojito en terrasse semble indispensable. Les samedis soirs entre amis au bar où tu refais le monde sur fond de Chouffe à 8 degrés. Les repas de famille où les verres de vin viennent adoucir les remarques agaçantes de ton voisin de table, souvent ton oncle où ton grand père complotiste. Et puis tout simplement le champagne du jour de l’an, qui pétille en bouche et qui te donne le sourire. J’ai construit quasiment toute mon identité depuis que j’ai 16 ans autour de l’alcool, soit 9 ans de ma vie. Toutes mes relations, amicales, amoureuses, familiales, sont teintées d’alcool de part et d’autre. Alors comment se reconstruire sans ? Comment se construire tout court, quand on ne sait finalement pas qui on est. L’une des choses les plus difficiles sera sûrement d’affronter les moments de doute et de souffrance sans alcool. C’est là que ça coince pour moi. J’ai souvent eu l’alcool solitaire, qui se traduit par le fait de se rendre dans son supermarché le plus proche, acheter des bières fortes, et se les enquiller seul chez soi, avec de la musique ou une série. L’alcool solitaire par peur de souffrir, par peur de l’ennui, peur des pensées intrusives, peur de l’avenir, peur d’être seul. Le réflexe d’aller dans différents supermarchés par peur d’être reconnu par le caissier. Les canettes que tu caches dans ta chambre pour ne pas éveiller les soupçons des colocs.
A l’heure actuelle, l’idée de boire une bière me dégoûte, étrangement. Après avoir souffert d’une intoxication alimentaire terrible il y a quelques jours, l’alcool me répugne par moment, je dis bien par moment. Une chance me direz-vous. Il faut dire que cette intoxication alimentaire n’était pas uniquement due à la nourriture. Il y avait aussi le fait d’avoir trop bu la veille le ventre vide, et consommé de l’ecstasy, pour finalement reboire deux bières le lendemain comme si de rien n’était, avec un McDo en supplément. Mon corps tout entier m’a fait comprendre que ce n’était pas une bonne idée. (Sans blague ?). Le problème avec moi, c’est que l’alcool m’amène souvent à d’autres types d’excès. L’excès appelle l’excès. Et lorsque je suis en état d’ébriété, je deviens prête à tout pour ne plus rien ressentir. J’avais lu ça quelque part sur le web, et je m’étais tristement reconnue. Le fait que lorsqu’on boit jusqu’à n’en plus pouvoir, c’est presque comme si on souhaitait disparaître, ne plus être présent. Beaucoup de gens sobres évoquent d’ailleurs le fait que depuis qu’ils ne boivent plus, ils sont davantage présents. Pour eux, pour leurs proches. C’est quelque chose que je comprends au plus profond de mon âme. Ne plus vouloir être présent, ne plus vouloir ressentir les choses, essayer d’échapper à soi-même à tout prix, c’est digne de l’autodestruction.
Je pense que le « mantra » qui me permettra de tenir sera sûrement « one day at a time ». C’est tellement facile de céder au fait de reboire lorsqu’on se projette dans l’avenir. L’avenir semble impossible. Mais lorsqu’on prend le temps de se dire « un jour après l’autre », ça remet les choses en perspective. Le fait de se dire « je ne bois pas aujourd’hui », et non pas « je ne boirai plus jamais de ma vie », permet de relativiser. Hier, au supermarché, je constatais une super promotion sur les bières. Mon premier réflexe : voir qu’une bière à plus de 7 degrés coûtait moins de 2 euros. Mon cerveau s’est automatiquement dit « quelle affaire en or » : une bière forte (qui permettra donc d’être bourré assez rapidement) à un prix réduit (se bourrer la gueule sans se ruiner) : ça c’est le genre d’affaire dont je raffole. Raffolais*. J’ai toujours été cette personne au bar qui regarde le pourcentage des bières pour toujours prendre l’une des plus fortes. Pas LA plus forte, car ce serait indiquer au barman que tu es alcoolique, pas la moins forte, car ça n’a aucun intérêt, celle qui se situe au milieu, car elle permet de brouiller les pistes. Bref, j’ai 25 ans, un master en poche, une famille géniale, et un énormissime problème d’alcool qui m’a amenée à me scarifier plusieurs fois sous emprise, à détruire des relations, louper des opportunités, me faire du mal, et du mal aux autres tout simplement. J’espère que cette fois-ci, ce sera la bonne.
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boring, oregon • légendes locales.
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Boring, malgré son nom, recèle bien des mystères. Parmi eux, plusieurs légendes sont particulièrement tenaces, reprises à l'envie, chaque fois modifiées, des détails ajoutés, des circonstances plus mystérieuses encore... Toutes celles et ceux qui vivent ici les connaissent sans nul doute, tant elles ont occupé - et occupent parfois encore - la une des journaux locaux.
bigfoot ☄️  cette légende là, boring la partage avec une grande partie du nord-ouest américain, puisqu'on la trouve aussi bien au canada qu'aux états-unis. Aussi appelé sasquatch dans certaines régions, bigfoot serait une créature géante et humanoïde, à l'apparence poilue pouvant rappeler celle d'un gorille ou d'un ours. Il erre dans les forêts du pays, qu'il considère comme son territoire ; s'il n'est pas réputé comme étant hostile aux humains, mieux vaut donc ne pas rôder dans les parages et éviter les promenades nocturnes dans les bois lorsqu'un individu a été vu à proximité. the haunting of the museum  ☄️ planchers qui craquent, fenêtres qui s'ouvrent, objets qui se déplacent... Tout cela a tout l'air d'être l’œuvre d'un esprit frappeur. Le musée municipal semble, depuis aussi loin que l'on s'en souvienne, être le domicile d'un spectre amateur de plaisanteries et particulièrement enclin à effrayer les nouveaux arrivants. Parmi les habitants, on raconte qu'il s'agirait d'un ancien conservateur du musée, trop attaché aux collections qu'il renferme pour pouvoir, un jour, s'en séparer. Au point de faire fuir ses remplaçants : Boring recherche désespérément une personne pour tenir le musée et surtout, pour rester. Quelqu'un qui ne craindra ni les fantômes, ni ses facéties. the runaway girl ☄️  bridget keegan était la bien aimée de tous les villages des environs, célébrée comme cheerleader mais aussi pour être une camarade de classe sur laquelle toutes et tous pouvaient compter. Comment expliquer alors sa disparition, que l'on qualifiera ensuite de fugue ? Plus de trente ans plus tard, personne n'est capable de l'expliquer. Ce que l'on sait, en revanche, c'est qu'elle aurait été aperçue pour la dernière fois dans les bois au nord du village... sans jamais en revenir. crater lake's monster☄️  les eaux de crater lake, sur les berges desquelles sont construites boring, sont profondes, obscures, opaques. à la surface, l'onde s'anime parfois en des ronds réguliers, dont le mouvement s'accélère avant de s'arrêter brusquement. on attribue cela au monstre du lac. Des récits du début du XXème siècle rapportent l'existence d'un être, mi-poisson mi-serpent, au fond de crater lake. Si les rapports concernant sa taille varient, les témoins s'accordent quand à sa couleur qui serait celle du basalte noir, comme un vestige de l'impact ancien du météore dont est né le lac. Les nuits de pleines lunes seraient, d'après les textes anciens, les plus propices à son observation, pour qui saura s'armer de patience (et d'un bon thermos de thé). blake augustine's disappearance. ☄️ 1978, beaver summer camp. Hélas, ce qui devait être un séjour de vacances des plus agréables tourne au cauchemar. Au matin, un campeur a disparu, et malgré une fouille importante des environs, de la forêt au fond du lac, il demeure introuvable. Le profil a pourtant tout du banal : blake augustine, trentenaire, professeur de biologie consacrant ses étés à l'animation de camps botanistes aux quatre coins du pays. Peu à peu, les langues se délient : certain.e.s relatent avoir vu, par l'interstice d'une tente à moitié close, une lueur verte au cœur de la nuit. D'autres auraient entendu des bruits ne ressemblant à rien de familier. Depuis, le lieu a fermé ses portes, condamné par cette étrange disparition. Et les rumeurs vont toujours bon train. Pas une année ne passe sans que la police locale ne reçoive des appels suspects, affirmant avoir aperçu blake augustine, sans pour autant qu'aucune de ces pistes n'aboutissent.
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satinea · 2 years
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S’il est vrai que les seuls paradis sont ceux qu’on a perdus, je sais comment nommer ce quelque chose de tendre et d’inhumain qui m’habite aujourd’hui. Un émigrant revient dans sa patrie. Et moi, je me souviens. Ironie, raidissement tout se tait et me voici rapatrié. Je ne veux pas remâcher du bonheur. C’est bien plus simple et c’est bien plus facile. Car des heures, que du fond de l’oublie, je ramène vers moi, s’est conservé surtout le souvenir intact d’un pure émotion, d’un instant suspendu dans l’éternité. Cela seul est vrai en moi et je le sais toujours trop tard. Nous aimons le fléchissement d’un geste, l’opportunité d’un arbre dans le paysage. Et pour recréer tout cet amour, nous n’avons qu’un détail mais qui suffit : une odeur de chambre trop longtemps fermée, le son singulier d’un pas sur la route. Ainsi de moi. Et si j’aimais alors en me donnant, j’étais moi-même puisqu’il n’y a que l’amour qui nous rende à nous-même.
Lentes, pénibles et graves, ces heures reviennent, aussi fortes, aussi émouvantes – parce que c’est le soir, que l’heure est triste et qu’il y a une sorte de désir vague dans le ciel sans lumières. Chaque geste retrouvé me révèle à moi-même. On m’a dit un jour : « C’est si difficile de vivre. » Et je me souviens du ton. Une autre fois, quelqu’un a murmuré : » La pire erreur, c’est encore de faire souffrir. » Quand tout est fini, la soif de vie est éteinte. Est-ce là ce qu’on appelle le bonheur ? En longeant ces souvenirs, nous revêtons tout du même vêtement discret et la mort nous apparait comme une toile de fond aux tons vieillis. Nous revenons sur nous-mêmes. Nous sentons notre détresse et nous en aimons mieux. Oui, c’est peut-être ça le bonheur, le sentiment apitoyé de notre malheur.
Albert Camus - L’envers et l’endroit , 1937
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luma-az · 1 year
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Elle s'appelle Blanche
Défi d’écriture 30 jours pour écrire, 15 août 
Thème : Le corps/six mois dormir
. .
C’est… perturbant.
Le corps est là depuis longtemps, il est impossible qu’il en soit autrement. Il n’a pas été enterré, il a été posé dans la forêt, et la terre, les feuilles mortes et les plantes se sont accumulées dessus petit à petit. Sans oublier qu’on sait très bien que la demoiselle a été assassinée il y a six mois. Une avalanche de preuves le démontre, dont une vidéo. Il ne manquait que le cadavre.
Le cadavre est frais comme une rose.
L’inspectrice s’accroupit tout en mettant sur sa main un gant en latex. Elle a beaucoup de choses à examiner sur ce corps, mais sa première impulsion est de chercher le pouls. La victime a l’air si vivante…
Sous ses doigts, la peau est douce et élastique. Tiède.
Son propre cœur bat à tout rompre. Non, ce n’est pas possible que la jeune fille soit vivante, qu’elle n’ait fait que dormir six mois, à même le sol, dans cette forêt si…
Une forêt si enchanteresse, et si calme à la fois. Pas un bruit, ni un pépiement d’oiseau, ni un bourdonnement d’insecte. Le corps repose dans une clairière, exactement où il faut pour qu’un rayon de soleil doré l’illumine. L’endroit a des allures de cathédrale végétale.
L’inspectrice ne trouve pas le pouls, bien sûr, quelle idée absurde. En attendant elle a trouvé le corps signalé par le promeneur, et en dépit de ses bizarreries il est temps d’enclencher la procédure. Appel au poste, protection du périmètre, envoi de la police scientifique… Elle a hâte d’avoir l’avis du légiste sur ce cas. Vraiment très étran...
Elle était en train de saisir sa radio quand une chouette fond sur elle et lui laboure la main de ses serres. Ah, d’où elle sort, cette saleté ? Ça fait un mal de chien ! Et depuis quand les chouettes se pointent en plein jour ?
En regardant autour d’elle pour chercher son agresseuse à plumes, l’inspectrice s’aperçoit que chaque branche de chaque arbre est recouverte d’animaux. Oiseaux, écureuils, chauve-souris. En-dessous, les buissons sont remplis également de lapins, de renards, de blaireaux, de daims et de cerfs – sans oublier toutes les bestioles de la forêt qu’elle serait incapable d’identifier. Tout ce petit monde reste là, sans un bruit, se contentant de la fixer des yeux d’une manière qui la terrifie.
Lentement, prudemment, elle amorce à nouveau le geste d’attraper sa radio. Toutes les têtes bougent au rythme de sa main.
Une voix bourrue la fait sursauter :
« Allons, ce n’est pas la peine de faire ça, mademoiselle.
Elle se retourne. Personne. Ah, non, son interlocuteur est nettement plus bas. C’est une personne atteinte de nanisme – si c’est comme ça qu’on dit pour être politiquement correct aujourd’hui, en tout cas il ne donne pas envie de l’appeler « personne de petite taille ». Rien chez lui n’a l’air très petit, à part bien sûr la hauteur. Il est très large, très fort, et sa voix ressemble au bruit d’une avalanche de pierres.
Plus que nerveuse, l’inspectrice passe en mode automatique et lui répond d’une voix sèche :
 — Inspectrice Zenigata, police criminelle. Je vous prie de dégager la zone, ceci est une scène de crime dans une enquête en cours.
— Non, répond tout simplement le nain. Ceci est un lieu de recueillement pour nous tous. Vous voulez la voir ?
— De recueill… Monsieur, vous savez qu’il y a un cadavre là ?
— Elle s’appelle Blanche, et elle n’est pas morte.
— Vous la connaissez ! Vous allez avoir de nombreuses questions à répondre au poste…
— Non.
Il s’avance. Il n’a rien de menaçant dans son attitude, si on ignore le fait qu’il ressemble à une force de la nature, et que l’inspectrice n’est absolument pas certaine qu’elle pourrait le maitriser s’il le fallait. Comment peut-on humainement être aussi large que haut ? Elle ne va quand même pas lui tirer dessus !
Mais elle se sent très seule dans cette forêt, sous le feu du regard des animaux dont au moins un a l’air d’avoir la rage, et la situation n’est plus sous son contrôle depuis beaucoup trop longtemps. Elle attrape enfin sa radio et appelle du renfort.
Elle n’entend rien en retour. Pas même en crachotement. Comme si l’appareil était éteint, ou mort.
En attendant, l’homme a presque atteint le cadavre. Il se penche devant et soupire :
— Mes frères et moi voulions lui créer un cercueil de verre. Vous savez, pour la protéger de la terre. Mais elle aimait tellement la nature. Elle aurait voulu sentir les racines des plantes pousser sur elle, vous comprenez ?
— Reculez ! Dernier avertissement ! Reculez tout de suite ou je tire !
— N’est-elle pas magnifique ? ajoute le nain en se tournant vers l’inspectrice. N’avez-vous pas envie de la sauver ?
Elle sort son arme de service de son étui. Elle ne s’en est jamais servi et ne voit pas par quel miracle toute cette histoire ne finira pas en bavure, mais il est hors de question qu’elle laisse s’échapper cet homme. Même si ce n’est pas lui l’assassin – c’était un chasseur, qui lui a arraché le cœur au couteau de survie, un meurtre horrible – il est sans aucun doute un complice.
Et un taré. Il s’agenouille devant le cadavre et commence à nettoyer délicatement la terre qui recouvre son visage.
— Arrêtez ça ! Levez les mains en l’air, ou je tire !
— Vous êtes sûre, mademoiselle Zenigata ? Vous ne préféreriez pas la sauver ? Vous auriez dû la connaître. Elle était si gentille. Vous seriez si heureuses, toutes les deux.
— Je…
Quelle histoire de fous. Du début à la fin. Comment est-ce qu’elle peut se sortir de…
— N’insiste pas, dit une autre voix aussi rocailleuse que la première.
Un autre nain est arrivé, au moins aussi massif que le premier. Et un autre. Combien sont-ils en tout, et d’où sortent-ils à la fin ? Elle n’a entendu aucune voiture !
Le premier lui répond :
— Elle pourrait être la bonne. Elle pourrait la réveiller.
— Non, mon frère. Tu ne vois pas qu’elle est terrifiée ? Elle n’a pas ce que nous cherchons. Il faudrait le cœur d’un prince…
— Les princes n’existent plus. Elle a un cœur de chevalier protecteur, c’est déjà beaucoup. Ça pourrait marcher…
L’inspectrice balaie la clairière du regard, pistolet en avant. Ils sont sept, puissants, barbus, massifs, qui semblent avoir émergés de la terre elle-même. Et ces satanés bestiaux qui n’arrêtent pas de la fixer…
Un nain à la longue barbe blanche prend la parole – sa voix ressemble au grondement d’un tremblement de terre et il est à peine compréhensible :
— Si elle avait voulu le faire, elle l’aurait fait. Patience, mes frères. Le temps n’est pas encore venu. »
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Lorsque l’inspectrice se réveille, il fait nuit, et il ne reste personne – ni corps, ni nains, ni animaux. Rien que la vague sensation d’être passé très près de quelque chose d’extraordinaire, et de l’avoir manqué.
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gulshanwhydonate · 2 months
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Collecte de Fonds : Exemples et Idées pour Tous Vos Projets
La collecte de fonds est une activité essentielle pour de nombreux projets, qu'il s'agisse de construire une église, de financer un projet personnel, ou d'initier une vente pour une école. Dans cet article, nous explorerons divers exemples de collecte de fonds, des lettres de demande d'aide, des idées de projets pour l'école, et bien plus encore. Nous aborderons également comment utiliser des plateforme de crowdfunding, notamment en Belgique, et comment faire un appel de fonds efficace. Enfin, nous vous donnerons des conseils sur la collecte de fonds via Instagram. Alors, plongeons dans le monde passionnant de la collecte de fonds !
Collecte de Fonds Exemples
Il existe de nombreuses manières de collecter des fonds. Voici quelques exemples qui ont fait leurs preuves :
Vente de Produits : Organiser une vente de produits tels que des pâtisseries, des livres ou des articles faits main. Cela peut se faire lors d'événements scolaires, de marchés locaux ou en ligne.
Événements Caritatifs : Organiser des événements tels que des marathons, des concerts ou des dîners caritatifs. Ces événements peuvent attirer de nombreux donateurs et créer un engouement autour de votre cause.
Crowdfunding : Utiliser des plateformes en ligne pour solliciter des dons du grand public. Cette méthode est particulièrement efficace pour les projets personnels ou communautaires.
Exemple de Lettre de Demande d'Aide pour la Construction d'une Église
Rédiger une lettre de demande d'aide peut être intimidant, mais voici un exemple pour vous aider à démarrer :
Monsieur/Madame [Nom du Destinataire],
Nous espérons que cette lettre vous trouve en bonne santé et de bonne humeur. Nous sommes [Nom de l'Organisation], une communauté dévouée à [Mission de l'Organisation]. Nous entreprenons actuellement un projet ambitieux : la construction d'une nouvelle église pour notre communauté.
Notre église actuelle ne répond plus à nos besoins croissants, et nous avons besoin d'un espace plus grand et mieux adapté pour accueillir tous nos membres et nos activités. Ce projet est crucial pour notre communauté car il nous permettra d'offrir de nouveaux services, d'organiser plus d'événements communautaires, et de mieux servir nos membres.
Pour réaliser ce projet, nous avons besoin de votre soutien financier. Chaque don, petit ou grand, nous rapprochera de notre objectif. Vous pouvez faire un don en ligne sur notre site web [Lien du Site Web] ou envoyer un chèque à l'adresse suivante : [Adresse de l'Organisation].
Nous vous remercions d'avance pour votre générosité et votre soutien.
Sincèrement,
[Votre Nom]
[Votre Titre]
[Nom de l'Organisation]
[Coordonnées]
Don Église : Pourquoi et Comment Contribuer
Donner à une église peut avoir un impact profond sur la communauté locale. Les dons permettent de financer des projets de construction, de soutenir des programmes sociaux, et d'assurer le bon fonctionnement des activités quotidiennes de l'église. Pour faire un don, vous pouvez :
Participer à des collectes de fonds organisées par l'église.
Faire un don en ligne via le site web de l'église.
Déposer un chèque ou de l'argent liquide directement à l'église.
Idée de Projet pour l'École
Les projets scolaires sont essentiels pour l'épanouissement des élèves et peuvent être très diversifiés. Voici quelques idées :
Jardin Scolaire : Créer un jardin où les élèves peuvent apprendre à cultiver des plantes, comprendre l'importance de l'environnement et développer des compétences pratiques.
Club de Lecture : Organiser des séances de lecture hebdomadaires où les élèves peuvent partager et discuter de leurs livres préférés.
Programme d'Art : Mettre en place des ateliers d'art pour encourager la créativité et l'expression personnelle des élèves.
Demande de Don pour Projet Personnel
Lorsque vous avez un projet personnel à financer, il est crucial de savoir comment demander des dons de manière efficace. Voici quelques conseils :
Soyez Clair et Concis : Expliquez clairement votre projet et pourquoi vous avez besoin de fonds.
Montrez l'Impact : Décrivez comment les dons aideront à réaliser votre projet et quel impact cela aura.
Utilisez les Réseaux Sociaux : Partagez votre demande sur les réseaux sociaux pour atteindre un public plus large.
Crowdfunding pour Particulier
Le crowdfunding est une méthode de financement populaire pour les projets personnels. Voici comment démarrer :
Choisissez une Plateforme : Des sites comme WhyDonate, GoFundMe ou Indiegogo sont d'excellentes options pour le crowdfunding.
Créez une Campagne Engagée : Rédigez une description détaillée de votre projet, ajoutez des photos ou des vidéos, et définissez un objectif financier réaliste.
Partagez Votre Campagne : Utilisez les réseaux sociaux, les emails, et les contacts personnels pour promouvoir votre campagne.
Plateforme Crowdfunding Belgique
En Belgique, plusieurs plateformes de crowdfunding sont disponibles pour vous aider à financer vos projets. Voici quelques-unes des plus populaires :
whydonate : Une plateforme qui permet de financer des projets créatifs et innovants.
KissKissBankBank : Idéale pour les projets culturels et solidaires.
Growfunding : Spécialisée dans les projets sociaux et communautaires.
Comment Faire un Appel de Fonds
Faire un appel de fonds efficace nécessite de la préparation et une communication claire. Voici quelques étapes à suivre :
Identifiez Vos Besoins Financiers : Déterminez combien d'argent vous avez besoin de collecter et pour quelle raison.
Rédigez un Message Persuasif : Expliquez pourquoi les fonds sont nécessaires et comment ils seront utilisés.
Choisissez les Canaux de Communication : Utilisez les emails, les réseaux sociaux, et les événements en personne pour diffuser votre appel de fonds.
Idée Vente pour École
Organiser des ventes pour collecter des fonds pour l'école peut être amusant et efficace. Voici quelques idées :
Vente de Gâteaux : Les élèves et les parents peuvent préparer et vendre des gâteaux lors d'événements scolaires.
Marché aux Puces : Les familles peuvent faire don d'objets inutilisés qui seront vendus pour collecter des fonds.
Vente de Livres : Organiser une vente de livres d'occasion où les élèves peuvent acheter des livres à bas prix.
Comment Faire une Collecte de Fonds sur Instagram
Instagram est une plateforme puissante pour la collecte de fonds. Voici comment vous pouvez l'utiliser :
Créez un Compte Dédié : Créez un compte Instagram spécifiquement pour votre collecte de fonds.
Publiez du Contenu Engagé : Partagez des photos et des histoires liées à votre cause pour attirer l'attention et engager votre audience.
Utilisez les Stories et IGTV : Utilisez les stories pour des mises à jour rapides et IGTV pour des vidéos plus longues expliquant votre projet.
Ajoutez des Boutons de Don : Instagram permet désormais d'ajouter des boutons de don à vos posts et stories pour faciliter les contributions.
Demande de Don pour Particulier
Faire une demande de don pour un projet personnel peut sembler intimidant, mais voici quelques astuces pour vous aider :
Soyez Transparent : Expliquez clairement pourquoi vous avez besoin d'aide et comment les fonds seront utilisés.
Montrez Votre Engagement : Partagez votre dévouement et votre passion pour le projet pour inspirer confiance chez les donateurs.
Utilisez les Médias Sociaux : Partagez votre demande sur les réseaux sociaux pour atteindre un plus grand nombre de personnes.
Code Don : Utilisation et Importance
Les codes de don sont des outils pratiques pour faciliter les dons. Voici comment les utiliser :
Créer un Code QR : Utilisez des générateurs de code QR en ligne pour créer un code qui mènera directement à votre page de don.
Partagez le Code QR : Imprimez le code sur des flyers, des affiches, ou partagez-le en ligne pour permettre aux donateurs de scanner et de donner facilement.
Simplifiez le Processus de Don : Les codes de don rendent le processus de don rapide et simple, ce qui peut encourager plus de contributions.
Conclusion
La collecte de fonds est un aspect crucial pour la réalisation de nombreux projets, qu'ils soient personnels, scolaires, ou communautaires. En utilisant des méthodes variées et en étant clair et persuasif dans vos demandes, vous pouvez maximiser vos chances de succès. Que vous optiez pour des ventes de produits, des événements caritatifs, ou le crowdfunding, les possibilités sont nombreuses. Utilisez les outils disponibles, comme les plateformes de crowdfunding et les réseaux sociaux, pour atteindre un public plus large et faciliter les dons. Bonne chance dans vos collectes de fonds !
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swedesinstockholm · 11 months
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17 septembre
je fais des infidélités à r., je viens d'envoyer ma nouvelle chanson, ou plutôt le prototype de ma nouvelle chanson à c., il m'a dit qu'il était à la rue, enfin je sais pas s'il l'est toujours, j'espère pas. pendant que j'étais en train de prendre de ses nouvelles j'ai eu une notif de r. qui me demandait si j'étais en train de faire caca sur le selfie avec un flacon de v.i.poo saveur citron que je lui ai envoyé dans les toilettes de h. vendredi soir et j'ai pas pu m'empêcher d'éclater d'un rire sale. pourtant apparemment vendredi soir chez h. je faisais la gueule, parce que hier soir quand elles disaient qu'elles avaient trouvé k. plus avenante que d'habitude, j'ai fait remarquer que ne pas être avenante n'était pas toujours un choix, ce à quoi m. a répondu sèchement que c'était pas compliqué de faire un effort, ne serait-ce que par respect pour les autres, et d'un coup j'ai senti les larmes derrière mes yeux et j'ai commencé à tourbillonner vers les ténèbres en passant par des endroits archi sombres (pas envie d'en parler ici) et au fond la mort me faisait des grands signes. c'est la seule qui peut tout arrêter. je l'ai pas dit ça à c. quand il m'a demandé comment je me portais. et je le dirai pas à f. demain non plus, mais elle de toute façon elle me demandera pas comment je vais.
à part ça j'ai passé une plutôt bonne première journée toute seule, je me suis réveillée avec une hallucination auditive de la voisine qui ouvrait la baie vitrée en appelant mon nom puis j'ai allumé mon téléphone et vu la vidéo que m'envoyait s. où on les voit toutes autour d'une table dans un bar à prague en train de chanter le refrain de ma chanson de la perf de minibang et j'ai explosé de rire et de joie. après avoir déjeuné je suis partie me promener sur la plage grise j'ai marché pendant deux heures et demi en marmonnant des paroles inspirées par la surface marbrée des grandes flaques au bord de l'eau qui ressemblaient à la surface de saturne et aussi à la table basse du salon chez r. et j. quand j'étais petite. hier je marchais dans les vagues entre les digues et mes pieds se prenaient dans les algues et je levais les jambes bien haut pour m'en dépêtrer et je trouvais que c'était une excellente métaphore pour sortir de la mélancolie, je faisais comme si c'était les algues qui me tirent vers l'abysse, celles de kirsten dunst dans melancholia, et que j'avais enfin trouvé un moyen de m'en dépêtrer. délivrer. délivrée libérée. mais bof, pas trop non.
dans tous les cas j'adore me faire pousser par les vagues, qu'elles soient brutales avec moi, qu'elles me plaquent me broient et m'avalent, la mer est mon amante préférée. mais c'est aussi la seule que j'aie jamais eue. the sea is the only lover i've ever had. ce matin elle était verte et elle faisait du bruit pendant que moi je vivais ma petite histoire avec saturne. j'ai passé l'après-midi à travailler sur le texte pour point de chute et ce soir j'ai fait une ratatouille et j'ai regardé un truc sur les camping cars sur m6 et la météo parce que ça y est je suis devenue maman.
18 septembre
finalement en attendant que r. se libère c'est avec c. que je vais collaborer, le temps d'une soirée, il m'a proposé de faire une performance poétique avec lui pour l'expo de tina gillen et j'ai dit oui mais j'ai pas osé demander si c'était rémunéré. il m'a envoyé un million de liens vers des appels à projets/maisons d'édition/revues littéraires/le contact de son ami poète qui ressemble à linus de lost qui pourrait être intéressé par la publication de mon éventuel recueil de poésie dans sa maison d'édition/etc. on est restés au téléphone pendant une éternité et je voulais que tout le monde m'entende parler de ma vie professionnelle d'artiste avec mon accent de la ville sur la terrasse.
j'ai pas continué ma chanson sur saturne ce matin parce que les flaques avaient disparu et j'avais pas d'inspiration, y avait de la brume et le soleil pointait derrière et j'étais trop occupée à essayer d'arriver au cap avant que la brume se lève pour faire des photos d'aqualand dans le brouillard, mais le ciel bleu m'a rattrapée. j'ai fait des jolies photos quand même. y avait des pêcheurs qui pêchaient dans le bassin qui entoure l'île d'aqualand avec les toboggans en fond et ça faisait une atmosphère très paisible. sur le chemin du retour j'ai vu deux femmes rentrer dans l'eau seins nus, une jeune et une plus âgée, peut être que c'était sa mère. la jeune portait un short et je me suis demandé si c'était la même fille que j'avais vue faire la roue seins nus en boxer un matin en haut de la plage. quelle vision.
19 septembre
je me suis levée tard ce matin alors au lieu d'aller au cap d'agde je suis allée nager parce qu'il faisait chaud, j'ai mis mon bonnet et j'ai fait des longueurs de crawl entre les digues, oh c'était bien. j'essaie de trouver une autre manière de le décrire qu'en disant que je me battais avec la mer parce que je me battais pas avec elle, j'adore l'énergie qu'elle me fait dépenser pour pouvoir lui répondre, rester à niveau, j'adore l'intensité que ça génère, j'adore comme ça devient même un peu dramatique. je voulais plus sortir de l'eau. je me suis laissée flotter sur le dos en essayant de m'abandonner complètement à la mer en écartant les jambes face à l'horizon et je pensais à la femme que j'avais entendue sur france inter en déjeunant qui disait que quand on avait fait l'expérience de violences dans l'enfance, souvent après on avait du mal à s'abandonner pendant le sexe et donc à avoir des orgasmes. hier soir en regardant l'amour est dans le pré à un moment y avait un type qui me faisait tellement de peine que j'ai du changer de chaîne parce que ça me rendait trop triste et je me suis demandé si moi je passais dans ce genre d'émission, combien de gens changeraient de chaîne devant l'insoutenable nullité de ma vie?
quand je suis sortie de l'eau j'ai posé mon haut de maillot et je me suis allongée sur ma serviette et c'est mon nouveau truc préféré. c'est très bien pour la confiance en mon corps. je me suis mise d'abord sur le ventre, puis sur le dos, la tête tournée vers la mer, je regardais les gens passer au bord de l'eau en scrutant leur regard pour voir s'ils me mataient mais non, personne me matait, personne n'en avait rien à foutre de mes seins. moi j’en ai toujours quelque chose à foutre des seins. je les regarde du coin de l’oeil, derrière mes lunettes de soleil, sous ma casquette, je mate les femmes seins nus sur la plage et j’ai l’impression d’être une voyeuse perverse. je me suis baignée seins nus avec f. quand elle m'a rejoint, il était temps que la mer voie mes seins. en même temps avec toutes les fois où elle les a fait sortir de mon maillot c'est pas comme si elle les avait jamais vus, petite coquine.
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hellmouthheritage · 1 year
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Hellmouth
À l'extérieur du Bronze, vêtue de sa tenue noir de policière, Buffy regarda Angel disparaitre dans l'obscurité, réconfortée qu'il resterait dans les parages pour de bon cette fois-ci. Son téléphone sonna, c'était la photo de Willow qui apparaissait sur son fond d'écran. Il fallait bien le dire, la technologie avait évolué depuis vingt-deux ans. 
La sorcière s'était absentée pour se rendre en Grande-Bretagne, là où elle voulait trouver des réponses auprès du conseil des observateurs. Buffy et ses amis n'avaient toujours aucune information concernant leur retour. Tout ce que Buffy avait appris de sa rencontre avec le Destin, c'était qu'elle allait devoir à nouveau faire faces à des épreuves difficiles, encore plus difficiles que ce qu'elle avait vécu jusqu'à présent.
As-tu du nouveau ? demanda Buffy à son amie. - Oui Buffy, j'ai ce qu'on appelle des informations capitales à te transmettre. Je vais devoir prolonger mon voyage afin d'en découvrir plus sur le conseil des observateurs. Il semblerait qu'ils ne sont pas ce qu'on croyait lorsqu'on était ado toi et moi. Quoi? Qu'est-ce que tu veux dire Willow ? - Et bien Buffy, ce que je m'apprête à te dire n'est pas très réjouissant. Ils ont envoyé un observateur à Sunnydale pour prendre en charge la nouvelle tueuse. Elle a été activée Buffy. J'ai découvert les véritables intentions de cet observateur et ce n'est pas... Comment dire... Ce n'est pas un Giles, Buffy. Il en est tout le contraire. J'ai trouvé son dossier dans les anciens bureaux de Quentin. Il l'a tué. Il a tué Quentin et s'est promu lui-même en tant qu'observateur de la prochaine tueuse. Donc, on a à faire à une autre Gwendolyn version poilu et musclé si je comprends bien ? - C'est un peu plus compliqué que ça Buffy. Non Willow, ce n'est pas compliqué. J'ai une mission à accomplir et je sais très bien ce que je dois faire. - Qu'est-ce que tu dois faire Buffy ? Qu'est-ce que ça veut dire ? Je vais devoir le tuer. - Buffy attend! Je n'ai pas terminé. Alors fait vite Will, j'ai du travail. Tu sais où je peux le trouver ? - Il semblerait aussi que Leonor, eumm... Que cet observateur soit de mèche avec le maire de Sunnydale. M. Wilkins. Tu te souviens du test que Giles t'a fait passer lorsqu'il t'a retiré tes pouvoirs ? Oh... La... Vache... J'ai l'impression d'être retourné à l'époque du lycée à t'écouter Willow. J'ai quarante-deux ans, comment ça ce fait que ces histoires se répètent. C'est une blague ? Je m'en souviens très bien oui, quelle maudite saleté. - Écoute Buffy, ne m'en veut pas. Je fais seulement te transmettre les informations que j'ai trouvé. On ne percute pas la messagère. Et bien, Leonor veut exécuter le Tento di Cruciamentum sur Ciara. Elle s'appelle Ciara, j'avais oublié de te le dire. Il veut lui retirer ses pouvoirs, mais il ne veut pas seulement le faire pour une seule nuit. Il veut lui retirer ses pouvoirs pour toujours Buffy. J'ai trouvé dans son manuscrit qu'il voulait invoquer un démon pour tuer la tueuse et pour ouvrir la bouche de l'enfer Buffy, Tu m'en a assez dit Willow. Il est où ce bâtard ? - Eumm... Eummm... Buffy, je ne sais pas si c'est une bonne idée tu sais. Il reste un humain. Parfois Willow, on n'a pas le choix d'agir rapidement. C'est un cas très grave. Si je le choppe et que je le renvoie au conseil, ils le tueront eux-mêmes. Je vais m'en occuper. Je suis une grande fille Willow, ne t'inquiète pas pour moi je suis de la police maintenant. - Ciara est étudiante à l'Université. Tu devrais peut-être la trouver là bas. Essaie la bibliothèque. La bibliothèque... S'exprima Buffy en soupirant... C'est vraiment génial. Comme au bon vieux temps. Bon je te laisse Willow, continue d'enquêter sur le conseil et de jouer les espionnes infiltrés. Leonor, j'arrive! Tu ne feras pas long feu mon ami. Buffy raccrocha.
La tueuse se dirigea vers sa voiture de patrouille, embarqua et pesa à fond en allumant les sirènes de son véhicule. Il n'y avait pas d'autres directions pour Buffy que celle de l'Université. Les cours étaient terminés, il ne devait pas y avoir une panoplie de gens à cette période de l'année. Seulement les étudiants qui y logent sont encore présents. Buffy se souvient de ces dortoirs et surtout celui de Parker avec qui elle avait eu une relation qui l'avait mené à boire un peu trop de bière à l'époque. En arrivant dans le stationnement de l'UC☼D, Buffy ouvra son coffre à gants et elle prit son silencieux qu'elle ajouta au bout de son fusil de service. Posant son arme dans sa ceinture, elle sortit de la voiture avec assurance et détermination. Son air reflétait sa soif de colère envers le conseil des observateurs. Elle avait connu ce supplice une fois de perdre ses pouvoirs et elle ne voulait pas que ceci puisse arriver de nouveau, à la nouvelle élue. Il en était hors de question.
Buffy sauta sur le toit de l'Université et se rendit à la fenêtre de la grande bibliothèque. C'était là qu'elle avait fait tomber un livre sur la tête de Riley à sa première journée. Elle connaissait bien les lieux. Buffy observa l'homme qui était entrain de boire une tasse de thé et elle tira la langue. Un thé... Pfff... C'est tellement typique des observateurs. Je me demande il peut bien être à quoi ce thé... Les yeux de la tueuse s'illuminèrent lorsqu'elle aperçut Ciara, c'était donc elle la nouvelle élue. La nouvelle, elle. L'étudiante était positionnée face à son observateur et ils semblaient avoir une discussion assez compliquée, même que ça semblait vouloir en venir aux mains. La tueuse remarqua tout de suite le gros cristal sur la table. Elle arrivait juste au bon moment, Buffy pensa alors à voix haute. Je te l'avais dis Willow. Il faut toujours agir rapidement. Elle sortit son fusil, muni de son silencieux et le pointa à travers la fenêtre et tira une seule balle. Une balle qui traversa le cerveau de l'observateur qui tomba raide mort sur le sol face à la nouvelle tueuse. Son sang avait giclé dans le visage de celle qui était maintenant son ancienne protégée. D'un puissant coup de pied, Buffy cassa la fenêtre et tomba du plafond jusqu'au sol, sur ses pieds en regardant Ciara dans les yeux.
Salut Ciara, je t'ai enfin trouvé.
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annlocarles · 2 years
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S’il est vrai que les seuls paradis sont ceux qu’on a perdus, je sais comment nommer ce quelque chose de tendre et d’inhumain qui m’habite aujourd’hui. Un émigrant revient dans sa patrie. Et moi, je me souviens. Ironie, raidissement tout se tait et me voici rapatrié. Je ne veux pas remâcher du bonheur. C’est bien plus simple et c’est bien plus facile. Car des heures, que du fond de l’oubli, je ramène vers moi, s’est conservé surtout le souvenir intact d’une pure émotion, d’un instant suspendu dans l’éternité. Cela seul est vrai en moi et je le sais toujours trop tard. Nous aimons le fléchissement d’un geste, l’opportunité d’un arbre dans le paysage. Et pour recréer tout cet amour, nous n’avons qu’un détail mais qui suffit : une odeur de chambre trop longtemps fermée, le son singulier d’un pas sur la route. Ainsi de moi. Et si j’aimais alors en me donnant, j’étais moi-même puisqu’il n’y a que l’amour qui nous rende à nous-même.
Lentes, pénibles et graves, ces heures reviennent, aussi fortes, aussi émouvantes – parce que c’est le soir, que l’heure est triste et qu’il y a une sorte de désir vague dans le ciel sans lumières. Chaque geste retrouvé me révèle à moi-même. On m’a dit un jour : « C’est si difficile de vivre. » Et je me souviens du ton. Une autre fois, quelqu’un a murmuré : » La pire erreur, c’est encore de faire souffrir. » Quand tout est fini, la soif de vie est éteinte. Est-ce là ce qu’on appelle le bonheur ? En longeant ces souvenirs, nous revêtons tout du même vêtement discret et la mort nous apparait comme une toile de fond aux tons vieillis. Nous revenons sur nous-mêmes. Nous sentons notre détresse et nous en aimons mieux. Oui, c’est peut-être ça le bonheur, le sentiment apitoyé de notre malheur.
Albert Camus - L’envers et l’endroit , 1937
Via darkpandore - via satinea
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mccek · 2 years
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Y'a tout qui part en couille, j'sais plus comment survivre
Elle sera pas là quand j'serai plus rassuré
J'suis dans le fond de la soirée, j't'avoue frère je souris
J'suis un peu raide mais ça va j'm'en sors bien
Et je sais qu'j'me souviens de ce que j'dois faire après
J'me demande quand j'oublierais
Faut que j'passe un appel, je sais qu'elle a pleuré
Sans elle j'ai plus rien, wow
J'connais personne qui m'impressionne
J'crois, que j'fais bonne impression, wow
J'avance dans l'ombre, j'suis genre très sombre, j'vois
Leur visage en 13 fois
Et je sais que tu l'as senti
J'suis un gentil insensible
Fais pas genre qu'y'a un sens
T'as perdu tes sentiments, j'crois plus mes sentiments
Ce regard bizarre depuis qu'on s'éloigne
Va-t'en de chez moi
J'veux plus savoir ce qu'il t'arrive, tu mens
Nan, tes faux sourires j'en veux pas
Mais, elle veut jamais que je parte de la maison
(Wednesday vibes pt.57)
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putainsoumise · 1 year
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1ère partie 1ère rencontre d'une longue série Stephane a Disposition
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1ère partie 1ère rencontre d'une longue série Stephane a Disposition
Notre rencontre a commencée par de nombreux échanges par mail et très souvent ils ont été houleux… tout cela à cause de l’empressement à écrire et même à lire les textes sans y apporter toute l’attention nécessaire ou tout simplement parce qu’il n’est pas possible d’apporter aux écrits les nuances voulues que l’on peut faire passer de visu ou par téléphone.
Après une rupture définitive elle m’a jeté comme l’on peut jeter un vieux kleenex Persuadé qu’il s’agissait d’un énorme malentendu... Je l’ai inondée de mails pour lui demander de bien vouloir reprendre contact avec moi afin qu’elle daigne me tester au moins une fois pour vérifier qu’elle pouvait réellement faire de moi son esclave dévoué
Suite à une très longue conversation téléphonique elle me convoqua dans un bar place de la Madeleine à 15h00 précise. En signe de reconnaissance je devais tenir aussi discrètement que possible à la main gauche le collier de cuir qu’elle m’avait demandé d’acheter.
Inutile de dire que je suis arrivé à 14h45 à la table qu’elle m’avait indiquée… tout au fond de ce bar dans un recoin. J’étais excité comme un gosse la veille de Noël… Je ne connaissais rien d’elle, ni son apparence physique, ni même comment elle serait habillée… je savais simplement d’après nos conversations... que nous avions de nombreuses affinités BDSM, et qu’au moins sur ce plan, je devrais être à même de pouvoir lui donner satisfaction… même si d’après ses dires j’avais de nombreux progrès à faire, mais ce n’était pas un problème puisqu’elle se chargerait de me les faire faire.
Une... Puis deux… Puis trois femmes pouvant correspondre à l’idée que je me faisais d’elle passèrent près de la table… Cette dernière me voyant avec le collier à la main ralentit jeta un regard insistant sur l’objet… me regarda droit dans les yeux avec un petit sourire qui en disait long sur sa pensée… Etait ce elle ? Non… elle continua son chemin comme les précédentes… je compris plus tard qu’en fait elles descendaient au téléphone ou aux toilettes qui étaient au sous-sol… Mais personne n’était venu m’aborder… 15h00… personne… 15h05… personne... 15h10… personne… 15h15 personne… je commençais à penser qu’une fois de plus j’étais tombé sur une fantasmeuse ou alors… qu’elle était venue, m’avait vu, et que je ne lui convenais pas physiquement. Je pensais qu’au moins elle aurait pu me le dire afin que je ne passe pas mon après midi à l’attendre pour rien. Je me fixe comme dernière limite 15h30, après c’est décidé, je pars et tant pis… j’aurais une fois de plus été trop naïf.
A peine avais je terminé cette pensée que je la vis apparaître… Evidemment cela ne pouvait être qu’elle. Une vraie déesse… Une femme superbe, la quarantaine… Grande brune aux cheveux longs … Elancée à l’allure très hautaine… un grand chapeau noir au large bord… une veste rouge… jupe de cuir noir... bas noirs… et perchée sur des chaussures à talons qui me parurent gigantesques. Elle s’approche de moi… je tremble d’émotion… C’est elle, cette fois j’en suis certain, vu le regard glacial qu’elle me lance… Comme elle s’approche de moi… je me lève… elle me lance d’un ton autoritaire
Stéphane ?
Oui Maîtresse
Je ne suis pas ta Maîtresse appelle moi Madame
Bien Madame (cela met tout de suite dans l’ambiance) Elle s’approche de moi et passe sa main sous ma veste pour vérifier que je porte bien les pinces à seins comme elle me l’avait demandé. Elle vérifie en passant d’un téton à l’autre en suivant la chaîne qui relie les deux pinces… Elle plaque sa main et appuie légèrement sur la deuxième pince… puis pousse de plus en plus fort… jusqu'à ce que je commence à gémir, la douleur commençant à devenir trop forte.
Hummm c’est parfait je vois que tu es obéissant et que tu supportes assez bien. Elle s’assied… je fais de même…
T’ai je autorisé à t’asseoir à ma table ? Je me relève aussitôt en lui répondant
Non Madame… je suis désolé… et je vous prie de bien vouloir me pardonner Je reste ainsi planté là, ne sachant plus quoi faire Elle passe plusieurs minutes à me regarder d’un air narquois en manipulant le collier que j’avais laissé sur un coin de la table. Le temps passe… d’un air dédaigneux me fixant d’un regard glacial elle m’ordonne de baisser les yeux elle me toisa ainsi de haut en bas… de très longues minutes… puis elle me dit d’une voix douce mais autoritaire
Assieds toi ! J’obéis illico… voyant mon désarroi elle sourit sournoisement… et me lance
Tu commences très très mal… Néanmoins, elle engage la conversation en parlant de choses et d’autres n’ayant rien à voir avec le BDSM… puis au cours de la conversation elle me lance
As tu apporté les objets dont tu m’avais parlé ?
Oui Madame
Fais moi voir cela.
Je sors de ma poche le carcan de sexe en cuir couvert à l’intérieur de punaises à 3 têtes ainsi que la sangle à couilles également couverte de ces punaises à 3 têtes
Hummm intéressant mais c’est encore pire que tu ne me l’avais dit… J’AIME… Elle les manipule… les examine… les teste avec ses doigts… et me demande combien de temps je suis à même de les porter.
Je n’ai jamais calculé… mais je pense plusieurs heures…
Hummmm c’est PARFAIT... Tout en continuant à les manipuler, elle reprend la conversation en me questionnant sur ce que j’avais déjà vécu... subit… sur mes préférences… mes désirs… mes limites… sur ce que je pense pouvoir subir ou faire, etc… Après une bonne heure et demi de conversation qui me paraissait intéressante et productive… elle me dit
Cà suffit pour aujourd’hui… maintenant… tu vas aller au bar demander pour téléphoner… ils vont t’indiquer et tu m’attendras à coté de la cabine Je me dirige donc vers le bar pour demander. Le barman étant occupé avec un client je patiente… Une fois sa commande prise il se tourne vers moi… Je lui demande pour téléphoner… Il m’indique que le téléphone se trouve au sous-sol à coté des toilettes. Je prends donc la direction du sous-sol. Mais en passant près de la table ou nous étions… plus personne… Je crains le pire… Qu’ai je pu dire ou faire qui l’aurait froissée? Elle aurait disparue ainsi sans explication? Je n’ose y croire… J’essaie de me rappeler rapidement ce que j’aurai pu dire ou faire de travers.. mais je ne trouve aucune réponse… Que faire… descendre comme elle me l’avait demandé ? Partir avec ce doute ? Perdu pour perdu je décide tout de même de descendre… A peine arrive en bas… au fond d’un couloir mal éclairé… j’aperçois sa silhouette dans la pénombre près de la cabine téléphonique. Je suis rassuré… je m’approche… mais à peine suis je arrivé à deux mètres d’elle, qu’elle claque du doigt la main tendue vers le sol et me dit :
Prosterne toi devant moi Surpris, et terrassé par la peur de mal faire, je n’ai aucune idée de la façon de gérer cet événement… Comprenant mon désarroi elle me lance
Tu es vraiment nul… Mets toi à genoux et prosterne toi devant moi et embrasses mes chaussures A partir de cet instant, j’ai compris qu’elle avait décidé que j’allais lui appartenir. Je n’ai jamais vécu ce genre de situation. Je suis fébrile et excité mais j’éprouve une certaine hantise à exécuter cet ordre. L’idée que quelqu’un puisse arriver et me voir dans cette position me fait perdre tout mes moyens.
Bon tu te dépêches ? Tu obéis ? J’exécute je me mets à genoux devant elle et j’embrasse ses chaussures…
Allez continue et mieux que cela… J’exécute je suis à la fois excité et troublé par la situation… mélange de plaisir, de trouble et de peur… Et si quelqu’un arrivait ?
Très bien... tu sembles très obéissant… et relativement bien dressé… Maintenant lèche mes chaussures
J’ai honte… mais j’exécute à nouveau… Je fais de mon mieux pour lui plaire… bien que je sois en panique totale… j’ai peur d’être surpris dans cette position mais également et surtout j’ai peur de ne pas lui donner satisfaction… Elle me laissa ainsi lui lécher les chaussures plusieurs secondes qui me parurent des heures… Je sentais qu’elle prenait un malin plaisir à faire durer… Elle s’assied avec classe les jambes légèrement écartées sur le grand tabouret qui était là, à coté du téléphone. Une jambe tendu un pied par terre et l’autre jambe légèrement repliée son pied reposant sur le barreau. Malgré les yeux baissés j’avais vue entre ses jambes et je me rendis compte qu’elle était nue sous sa jupe de cuir… Cette vue m’excita elle s’en aperçu et me dit en souriant :
Ca va ? tu profites bien de la vue ?
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dooareyastudy · 1 year
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Coucou, quel est ton avis sur les activistes corses/les plasticages en corse ? Et l’article récemment qui qualifie leur acte de terrorisme ? Je ne suis pas corse mais honnêtement j’ai du mal à concevoir cela comment étant du terrorisme.., peux-tu m’expliquer en bref quelle est la problématique ? Pourquoi et depuis qd cet activisme existe ?
Petit avertissement : ceci n’est que mon avis, fondées sur mes connaissances limitées sur la question et peut-être un avis biaisé du fait d’avoir vécu en Corse et d’aujourd’hui voir les choses depuis le continent.
Un peu de contexte historique
Pour un peu de contexte, la Corse a longtemps été sous domination génoise. Il y a eu une révolte à partir des années 1730, soit peu de temps avant la Révolution française, contre Gênes qui refuse l’indépendance de l’île. Pour y faire face, Gênes va obtenir l’appui de puissances européennes, en particulier de la France : les deux vont peu à peu se mettre d’accord pour transférer le gouvernement et l’administration de l'île aux Français.
A partir de 1755, l’île commence à se doter d'une constitution (c’est le début de l’ère Pasquale Paoli) mais la France refuse de reconnaître la Corse comme République indépendante (on est en 1768, donc la France est toujours un royaume). Le 9 mai 1769, les troupes corses finissent par tomber devant celles françaises durant la bataille de Ponte Novu.
A partir de là, la Corse devient française et une sévère répression commence. Pourtant, cela n’empêche pas qu’en 1789, les Corses, par leurs cahiers de doléances et leurs représentants envoyés devant l’Assemblée constituante, réclament le rattachement de l’île à ce qui est encore le royaume de France.
Au regard de ce bref rappel historique, on peut dire que l’histoire de la Corse est depuis longtemps marquées par des troubles politiques et surtout par cette volonté d'indépendance. Le paradoxe apparent est que l'île apparaît à la fois tentée par l’indépendance mais ne semble jamais prête à aller jusqu’au bout. C’est peut-être exagéré de ma part d’y voir un thème récurrent car la situation n’a aujourd’hui plus rien à voir : je reconnais que la comparaison est peut-être fallacieuse. Toutefois, avec les précautions nécessaires, je pense que le rappel historique reste éclairant : si la volonté d’auto-détermination est toujours présente, les risques de l’indépendance apparaissent très fortement, ce qui peut venir tempérer la position des militants nationalistes ou freiner leur action. Le paradoxe n'est donc qu'une apparence.
Le mouvement nationaliste corse contemporain
On fait un grand écart temporel et on passe à la période contemporaine (passant donc sur des événements importants pour l'histoire de l'île qui permettraient certainement de mieux saisir les événements actuels), durant laquelle l’île connaît des mutations économiques importantes. On cherche alors à développer l’agriculture et le tourisme, ce qui commencera réellement vers la fin des années 50. La Corse va aussi être touchée par la décolonisation, notamment avec l’octroi de terres aux Pieds-noirs rapatriés d’Algérie.
La période est marquée par l'émergence de plusieurs mouvements politiques. Par exemple, il y a eu un mouvement régionaliste non violent pour protester contre le coût de la vie et une crainte de désertification de l’île dès la fin des années 50 / début des années 60. La demande consiste finalement en une meilleure intégration au tissu économique français, plutôt qu’une séparation vis-à-vis du continent.
Les choses changent de visage avec ce qu’on appelle les événements d’Aleria, en 1975. A l’origine des tensions : la répartition des terres agricoles corses en faveur des rapatriés d’Algérie et au détriment des locaux (sur fond de soupçons de fraude et de pratique déloyale dans le milieu viticole). C’est un contexte de forte tension, car le gouvernement français répond quasi immédiatement par la violence. C’est à partir de ce moment – à ma connaissance – que le mouvement nationaliste corse prend la forme sous laquelle on le connaît aujourd'hui, c'est-à-dire une tournure plus violente (avec notamment l’attentat de l’aéroport d’Ajaccio en 1981). Quant à leur discours politique, j’avoue ne jamais l’avoir bien saisi au-delà des revendications d’autonomie et d’indépendance : est-ce qu’on peut les qualifier de gauche ? De droite ? Je n’arrive pas trop à saisir le mouvement par ces catégories-ci.
En parallèle, les autorités françaises engagent tout un processus politique et institutionnel pour adapter le statut de l’île en réponse à cette violence. Plusieurs propositions sont faites et mises en œuvre en faveur de la décentralisation, sans que cela ne satisfasse réellement les nationalistes : les violences continuent, et connaissent leur apogée avec l’assassinat du préfet Erignac, en 1998. C’est une drôle d’époque car on sait que les autorités, plutôt que de tempérer les choses, en rajoutent une couche (le préfet qui remplace Erignac est connu pour avoir fait incendier des paillotes sur la plage, en guise de représailles).
Le mouvement nationaliste est aussi marqué par des dissensions, donc des scissions et des réunions. C’est difficile pour moi de le saisir dans sa complexité car c’est un mouvement clandestin, qui fait partie de l’historie contemporaine donc on a finalement peu de recul dessus et ça touche et implique des gens qui sont encore en vie, donc qui n’en parlent pas de la même manière que si c’était dans le passé.
Les violences ont continué tout au long des années 2000 et 2010, avec une intensité décroissante. Il y a eu un dépôt des armes par le FLNC dès 2014, mais plusieurs actions ont été menées par des gens s’en revendiquant par la suite. Puis, en 2021, c’est la résurgence qui a défrayé les médias nationaux suite à l’assassinat d’Yvan Colonna. Malgré une menace de reprise de service du FLNC et quelques communiqués, c’est d’un nouveau groupe dont on entend aujourd’hui beaucoup parler : la GCC (en français, la jeunesse clandestine corse).
Est-ce que le nationalisme corse peut être qualifié de terrorisme ?
Est-ce qu’on peut qualifier les attentes, les actes de destruction et autres actions politiques des ces mouvements clandestins de « terrorisme » ? Le Larousse définit le terrorisme comme un « [e]nsemble d’actes de violence (attentats, prises d’otages, etc.) commis par une organisation ou un individu pour créer un climat d’insécurité, pour exercer un chantage sur un gouvernement, pour satisfaire une haine à l'égard d’une communauté, d’un pays, d’un système. ».
C’est une définition assez large, à mon avis, pour qu’on puisse y inclure l’action clandestine corse : on a bien des actes de violence (pour les libéraux, l’atteinte au droit de propriété est une violence – je rappelle que notre constitution qualifie le droit de propriété de « sacré »), on a bien eu la volonté de créer un climat d’insécurité (des actions de nuit, coordonnées pour frapper dans différents lieux en même temps…) et la volonté d’exercer peut-être pas un chantage mais au moins une pression sur les autorités françaises afin d’obtenir quelque chose.
Toute tentative de renversement d’un système s’appuyant (en partie ou en totalité) sur des modes d’action violents pourra être qualifié de terroriste. Tout déferlement de violence d’un groupe vis-à-vis d’un autre, pour de pures raisons racistes par exemple pourra aussi être qualifié de terrorisme. Mon avis est donc que la qualification de « terrorisme » est peu pertinente pour réellement saisir un mouvement dans ce qui fait sa spécificité.
Maintenant, rien de surprenant à ce que les autorités françaises qualifient les récentes actions violentes des nationalistes corses de « terrorisme ». Cela s’inscrit parfaitement dans ce climat de durcissement (ça devient presque un euphémisme) de la répression envers toute forme de contestation (violente ou non) de l’ordre établi, que ce soit les nationalistes corses, les militants écologies ou les jeunes de banlieue. A mon avis, il ne faut pas chercher très loin : on a assisté au repli de l’État social sur ses prérogatives régaliennes, tout le social étant démantelé et refourgué à bon prix au privé. L’État mobilise donc à outrance le peu qui lui reste pour continuer d’exister mais surtout, pour s’assurer que le système socio-économique actuel reste à flots (alors même qu’il connaît des crises sans précédents). Quelles sont ces fonctions régaliennes ?
1° Assurer l’ordre extérieur (on pourrait analyser l’attitude des États européens face à la guerre en Ukraine pour l’illustrer, mais je n’ai ni le temps, ni les compétences pour le faire de manière pertinente) ;
2° Assurer l’ordre intérieur (cf. le maintien de l’ordre quasi criminel pendant les manifestations, et ce depuis quelques années maintenant) ;
3° Fixer les règles de droit et rendre la justice (ici, on peut déplorer une inflation législative particulièrement contre-productive et illusoire, sans même entrer dans le détail de comment l’État instrumentalise la justice pénale pour remplir ses objectifs liés à sa fonction 2°).
En guise de conclusion
Pour conclure, l’attitude de l’État français face aux mouvements nationalistes corses me semble tout à fait cohérente avec son attitude envers les mouvements de contestation récents en général. Du point de vue des autorités françaises, je n’ai pas de mal à admettre que les actions de ce mouvement puissent être vues comme du terrorisme. La question reste celle de savoir si on adhère au mouvement, c’est-à-dire à la fois à ses méthodes et à ses objectifs politiques, à son discours. Ayant quitté la Corse jeune et depuis un moment, j’avoue avoir une vue partielle du mouvement en tant que mouvement politique, donc j’éviterai de me prononcer sur cette dernière question de manière définitive.
Si quelqu’un sera parvenu jusqu’au bout de ce pavé, je le remercie chaleureusement ! Je réitère l'avertissement du début : j'ai des connaissances limitées sur la question, ça fait longtemps maintenant que je n'habite plus en Corse ce qui peut aussi impliquer des biais dans ma façon d'approcher cette question. Et surtout, je ne prétends pas fournir des réponses toutes faites sur ce qu'il faudrait penser ou ne pas penser !
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